#Le Métier de Beauté
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ekman · 5 months ago
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Delon nous a quitté dimanche dernier. Fin de bobine. 
La salle s’éclaire, les yeux piquent, les assises se rabattent sèchement sur les dossiers, les gens piétinent vers la sortie. Le bel Alain s’en est allé pour de bon, lui qui – semble-t-il – avait déjà quitté le monde sensé, laissant ses glorieux enfants se déchirer autour d’un terril d’or.
Journalistes, politiques, pipoles et piplettes : ils n’ont tous que des superlatifs à la bouche. Machin y va de son “c’était le dernier monstre sacré”, Bidule nous rappelle que “c’était un vrai prince”. La presse idiote rivalise en putasserie unière, à qui la plus belle photo, à qui le plus pathétique titre en guimauve pur sucre.
Mais moi je me souviens, bande de hyènes. J’ai rien oublié du tout. Je me rappelle bien de la ringardisation à marche forcée du ci-devant Delon Alain, coupable de choix politiques impardonnables. Fallait les voir se pincer le nez, les tenanciers de ce merdique show-biz gavé de thunes. Tu citais Delon et voilà qu’ils avaient grave la gerbe, ces gauchistes gueulards et ces soixante-huitards pédos. Beuark ! Macho réac ! Machine à cash ! Vieux beau qui s’accroche ! Tout le catalogue des amabilités en travers de sa belle gueule, le Delon. Ah ça oui, fallait les voir tortiller du cul quand on leur faisait remarquer que son fric, lui, il allait le chercher à Caracas et à Kyoto en vendant des clopes et du cognac pendant qu’eux tapinaient sous les lambris des ministères comme des putes de chantier pour se gaver d’argent public. Et pour quoi faire ? Des films de merde labellisés gauche-xanax où des couples idiots s’engueulent à la cuisine pour des histoires d’adultère foireux tristes à mourir. 
Je n’ai jamais pris Delon très au sérieux. Ça n’était pas un vrai soldat, pas complètement un tapin, plutôt un assez mauvais comédien... mais quel acteur ! Quel talent, le félin ! Au-delà de sa belle gueule, il y avait son charme infini de scorpion astralement pur : intransigeant, égocentré, jaloux, lumineux, charmeur, menteur. Elles ont été quelques-unes à y laisser des larmes. Et pas qu’un peu : par bonbonnes entières ! Mais lui s’en foutait. Il aimait, il vivait, il partait. C’est comme ça qu’il les a tous et toutes bluffé(e)s pendant plus de quatre-vingt ans. Au final, c’est la caméra qui l’a le mieux aimé. Cinégénique à en crever, le bonhomme. Pas un angle, pas une ombre pour nuire à sa beauté solaire – ce qui est le comble pour un aussi ténébreux Narcisse. 
Tous les plans qui éclairent Delon sont une ode à la masculinité. Même avec un imper trop grand et un bitos rivé sur le crâne, il est crédible. Je veux bien croire qu’il y en a quelques-uns que ça a vraiment du faire bisquer, dans le métier.
Avez-vous remarqué que “masculinité” lui va bien mieux que “virilité” ? Je dis cela parce que Delon n’inspirait pas le cul – il n’y avait rien chez lui de léger en bagatelle ou d’ostentatoire en braguette. C’était un dominateur silencieux, une emprise, un orage. Les femmes – et surtout les plus inaccessibles d’entre elles – ne s’y trompaient pas. Elles cédaient et lui, tranquillement, disposait. Avec tact et élégance sans doute, en tout cas jusqu’à son départ.
Et le voilà parti pour de bon. Un de plus, un de moins, peut-être le dernier. En tout cas, c’est bien raccord avec cette époque qu’il vomissait, à juste titre.
J.-M. M.
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aurevoirmonty · 3 days ago
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« L’homme qui, au nom d’un idéal moral, s’efforce constamment de vivre en beauté et qui considère la mort comme le critère ultime de cette beauté, vivra jour après jour dans une tension continuelle. Jôchô, aux yeux de qui la paresse est le vice suprême, a découvert un mode de vie quotidienne dans lequel la tension n’offre jamais la moindre rémission ; c’est la lutte au sein même de la banalité de tous les jours. Voilà le métier du samouraï. »
Yukio Mishima, Le Japon moderne et l’éthique samouraï (1967)
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justforbooks · 3 months ago
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Montolieu est l’étape idéale pour les amoureux du livre
Montolieu (Aude) constitue une agréable escapade à quelques kilomètres de Carcassonne. Ce « Village du Livre & des Arts » rassemble 17 librairies et a séduit de nombreux écrivains par son charme. L’occasion d’une belle balade littéraire dans les rues du bourg.
C'est l'un des 8 villages du livre recensés en France. On y trouve des libraires de livres anciens et d'occasion mais aussi des professionnels des arts et des métiers du livre : relieurs, doreurs, graveurs, calligraphes, enlumineurs, fabricants de papier, imprimeries artisanales, éditeurs.
Dans les 17 librairies du village, on trouve principalement des livres d'occasion, avec du vécu… une histoire. Certaines sont spécialisées en livres jeunesses ou encore en littérature anglaise : il y en a pour tous les goûts.
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Après avoir visité Carcassonne et sa fameuse Cité médiévale, une étape par Montolieu (Aude), charmante commune située à une quinzaine de kilomètres, s’impose. Il s’agit d’un « Village du Livre & des Arts », autrement dit un bourg rural où sont installés des librairies et des commerces d’artisanat autour du livre.
Riche d’une longue histoire, puisque occupé depuis la Préhistoire, Montolieu est devenu un village du livre en 1990, à l’initiative de Michel Braibant, relieur belge installé à Carcassonne, explique l’office du tourisme du Grand Carcassonne. Son rapport avec les écrivains est toutefois plus ancien encore : le village en a inspiré beaucoup, comme l’autrice Anna Gavalda, qui a vécu à Montolieu quelques années.
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Au total, aujourd’hui, cette commune de 800 habitants compte 17 librairies de livres anciens, neufs ou d’occasion. « Certaines librairies ont justement des spécialités (BD, jeunesse, art, revues, journaux anciens…) », détaille l’office du tourisme. Les visiteurs peuvent aussi arpenter les 15 galeries ou ateliers d’art du village. Le bourg dispose par ailleurs d’un Musée des Arts & Métiers du Livre, où il est notamment possible de s’initier aux arts graphiques.
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Mais plus généralement, ce bourg pittoresque est l’occasion d’une agréable balade. Au détour de ses ruelles fleuries et de ses maisons anciennes, il est possible de découvrir l’église Saint-André, un édifice du XIVe siècle classé aux monuments historiques, l’ancienne manufacture royale de draps, ou encore la chapelle Saint-Roch, qui offre un magnifique panorama sur les environs.
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Situé sur les contreforts de la Montagne noire, au beau milieu des vignes, Montolieu ouvre sur de nombreux itinéraires de randonnée dans les gorges de l’Alzeau et de la Dure, avec ses ponts et ses moulins. « Oliviers, cyprès, variétés de cactus et arbustes fleuris mettent sublimement en beauté le paysage », assure l’office de tourisme.
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ditesdonc · 5 months ago
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Une lune bleue habite le Pays des couleurs
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L’air de rien – et avec presque rien – Adèle Ogier crée, avec sa compagnie L’Atelier du vent, des lieux et des moments profondément contemplatifs. Qu’on découvre le « Cocon », sorte de théâtre-musée mobile, léger et novateur, assurément atypique ; l’exposition « La Ménagerie graphique » qui accueille des œuvres choisies sur la thématique animalière ; le spectacle « Anima » qui émerge, comme un rêve d’oiseau, de ce monde de présences silencieuses ; ou encore l’exposition « L’Enfance de l’art », ouverte cet été à Brangues, on peut toucher la grande justesse, l’exigence et l’humilité de cette artiste aussi inspirée qu’ingénieuse. A la croisée de l’art et de l’artisanat, son chemin mêle sans hiérarchie ni a priori les métiers de la création. Peu importe les cases préexistantes et les étiquettes: sa case à elle est pleine de fenêtres et les murs, légers, laissent venir la lumière. Le vent passe, brouillant les cartes; et voilà un petit monde de merveilles.
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Quand nous venons voir ses créations, nous arrivons de notre quotidien souvent embarrassé, pressé; elle nous offre un sas, un seuil, où le temps ralentit. Une place pour l’étonnement. Elle nous plonge alors dans un univers récréé, rêvé si fort qu’il existe et vogue comme une arche de Noé sans déluge, sur fond de musique baroque et de ciel diamanté. Dans ce voyage vers le simple fait d’être présent au présent, où s’éprouvent la vitalité animale, la densité des éléments, la plénitude du regard, le mystère des questions majeures, on est ouvert à une expérience poétique au plus près de nous, là, simplement là, comme la voûte étoilée, qui brille pour toutes et tous, dans l’évidence de sa majesté. Akissi (le nom qu’Adèle prend pour signer ses tableaux) signifie en Côte d’Ivoire « fille née un lundi », jour de la Lune. Pourtant, au gré de ses croquis, de son spectacle, de ses scénographies, ce n’est pas dans un ailleurs mélancolique et lointain qu’elle souhaite nous emmener. Au contraire, Adèle-Akissi est comme la « lune bleue », plus proche et plus rayonnante : la poésie pure qui est son langage, son bain naturel, se veut terreau d’échange et de rencontre – avec les autres, avec soi –, renouant avec ce qui fait la part si précieuse de la vie : la beauté d’être.
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Pour découvrir son travail, n’hésitez pas à aller voir l’exposition en cours, avec Mélanie Bourlon (Espace Claudel-Stendhal, à Brangues) et, bien sûr, à consulter son site, qui répertorie tous les projets et travaux de sa compagnie, l’Atelier du vent
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megaverserpg · 8 months ago
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L'humain, par sa nature, se croit unique en son monde. Cependant, que se passerait-il si votre Terre, celle que vous connaissez depuis toujours, n'était pas la seule ?
En l'an 2000, les sorciers d'Elysium ont été confrontés à cette réalité. Une catastrophe écomagique a ouvert une brèche, perturbant l'équilibre des dimensions. Cette explosion a fragilisé la barrière magique, révélant des passerelles insoupçonnées entre des univers autrefois séparés, bouleversant ainsi la perception de l'unicité et de l'existence même des sorciers.
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Sur Terre-1, les sorcier·e·s de l'île d'Elysium évoluent librement en marge des moldus, sous une barrière dissimulant soigneusement ses espaces et quartiers magiques. Ici, le monde sorcier s'est développé en harmonie avec la nature, et s'ouvre lentement au modernisme depuis vingt ans, influencée par Neferis et sa technomagie. La faune et la flore coexistent en symbiose avec la communauté, et les créatures magiques sont omniprésentes dans les rues et espaces plus sauvages, ou la nature reprend ses droits. Après l'explosion du laboratoire de Whispering Veil vingt-quatre ans plus tôt, révélant des expérimentations cruelles sur des créatures, les lois se sont durcies pour réprimer le trafic d'animaux fantastiques, avec des peines sévères jugées nécessaires. Les moldu·e·s contaminé·e·s, n'ayant pas la moindre connaissance de la magie sont bien souvent dérouté·e·s, sujets à la panique lorsque leurs premières capacités s'éveillent. C'est ainsi que le métier de traceur a vu le jour dans l'urgence, afin d'identifier, traquer, et marquer ces non-mages, et ainsi préserver le secret magique coûte que coûte, Neferis n'ayant que trop bien donné un avant-goût d'un monde où le monde moldu a connaissance du monde sorcier.
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La dimension Fae, Altea, a toujours été intrinsèquement liée à Terre-1. Monde de merveilles naturelles et de magie pure, où rivières étincelantes et forêts luxuriantes coexistent en harmonie, les Faes, avec leurs attributs animaux, évoluent dans un décor aussi enchanteur que dangereux, des hauteurs éthérées d'Utopia jusqu'aux profondeurs énigmatiques et dangereuses de Pandemonium. Lieu de mystère et de beauté, Altea a toujours représenté aux yeux des humain·e·s un monde de risque, où les promeneur·euse·s manquant d'attention ou trop audacieux·ses peuvent facilement s'égarer... Ou devenir les jouets d'un·e fae un peu trop espiègle.
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En parallèle, Terre-2 abrite l'île jumelle d'Elysium, Neferis. Ce monde sombre et dangereux est marqué par la répression magique, où les sorcier·e·s doivent vivre sous le joug des non-mages, luttant quotidiennement pour la liberté et la justice. Les détecteurs de magie parcourent les rues, en quête de la moindre utilisation de sorts non autorisés, chaque sorcier.e n'ayant le droit d'employer sa magie que lorsque cela est nécessaire pour l'ensemble de l'île (et bénéfique aux moldu.e.s, en somme). Les points de rencontre illégaux se multiplient à l'abri des regards, et pour beaucoup, les portails vers Elysium sont devenus une réelle échappatoire au quotidien, provoquant parfois la jalousie, incarnant bien souvent un rêve, un idéal, un espoir de renverser un jour la donne sur leur île.
Jusqu'en 2000, Terre-1 était uniquement liée à Altea. Aujourd'hui, grâce aux stations de cheminette, les trois dimensions sont inter-accessibles, permettant des voyages et des interactions entre Elysium, Neferis, et Altea.
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claudehenrion · 2 months ago
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La marche du monde...
Nous évoquions il y a peu ces quelques étapes dont les suites ont été décisives dans l'évolution du monde, dans celle de l'humanité et dans celle --plus réduite, sauf pour nous-- de notre pays, et nous nous étions arrêtés sur la Renaissance et sur la Grande Guerre. Cet éditorial m'a donné envie d'approfondir le rôle des facteurs de vrai changement et l'importance plus ou moins grande qu'ont tenu les périodes de grand bouleversement dans l'évolution de l'histoire du monde... et de notre civilisation.
Car il faut tout de même réaliser que la même immense et puissante civilisation qui a, à son origine sur les merveilles de la philosophie grecque, engendré les beautés incommensurables du christianisme --qui lui ont permis son essor majestueux-- est en train de se fracasser sous nos yeux dans les convulsions ridicules du ''wokisme'' qui entraîne dans sa chute vers les enfers de la pensée nos rêves, nos attentes, nos richesses rémanentes (car il en reste, n'en doutez pas) et nos potentialités, qui sont en train de sombrer sans plus guère trop d'espoir dans l'océan de la médiocrité environnante et des idées, toutes fausses, qui se sont imposées à notre pauvre siècle...
Il faudra bien, un jour (s'il reste une humanité, après la fin de l'horrible tempête qui nous assassine chaque jour un peu plus) que quelqu'un se penche sur la véritable histoire de l'homme --qui peut, pour le moment, se résumer à un véritable ''échec du succès'' : échec parce qu'il est difficile de voir autre chose, dans l'effondrement, largement entamé, d'un monde dont rien de sensé ne devait entraver la course vers des lendemains que tout laissait prévoir souriants.... et succès, car il s'est agi d'un authentique ''démarrage sur les chapeaux de roue'', de Hésiode à Platon ou de l'invention d'une écriture syllabique (une des explications au ''miracle'' européen des siècles (--1) à (+ 2), au partage du monde entre les immortels (la Mythologie) et les mortels, cet ''anthropos'' grec dont l'histoire se poursuivra à travers ''l'homo romanus'', puis le Chevalier, le Damoiseau, l'honnête homme, l'Incroyable, etc... jusqu'à nous et le peu qui reste de tout ça, avec nos barbes négligées, nos jeans troués exprès, nos casquettes sales mises à l'envers, nos tee-shirts douteux, ou nos ''portables- H24''...
Pour bien comprendre la suite de l'aventure quasi surnaturelle qu'ont été la naissance et de développement notre civilisation chrétienne devenue ''occidentale'', il faut bien sûr retourner aux sources --ce que l'homo festivus, ce con-temporain qui mérite un tiret au milieu de son nom, a pris en horreur : ou c'est acquis et servi tout chaud sur son écran... ou ça ne l'intéresse plus : l'effort n'est pas... son fort ! Mais reprenons la chronologie. Nous sommes là au VIIIe siècle avant J.-C, au tout début de ce que les archéologues appelleraient, bien plus tard, ''l'Age de fer'', à la charnière des ''âges obscurs'' et de la Grèce archaïque.
Un paysan, Hésiode, allait créer le métier de aède, l'équivalent des bardes bretons, des trouvères et des troubadours médiévaux ou de nos félibres ensoleillés, etc, qui composent leurs poésies chantées pour un auditoire. Pour lui, ça va être la Théogonie, les Travaux et les jours, où il part du Chaos originel --d'où Gaïa (la Terre-mère), Nyx (la Nuit), et Eros (l'Amour et la Création), vont nous sortir-- pour en arriver à rapporter comment sont apparues les différentes races d'hommes sur la terre, voyageant d'un âge dit ''d'or'' à un âge d’argent, à un âge d’airain, un âge des Héros, et enfin un âge de fer (dont il ignorait la définition que donneraient de lui nos ''savants'', quelque 25 siècles plus tard).
Dans l'âge d'or, les hommes ne connaissent ni le travail de la terre, ni la guerre. Je ne connais personne qui s'en souvienne. L'âge d'argent voit le triomphe de la démesure (hubris) et de la chute (''Les hommes ne voulaient point honorer les dieux, ni sacrifier sur les autels sacrés , comme il est prescrit aux hommes selon l’usage. Et Zeus Kronide, irrité, les engloutit, parce qu’ils n’honoraient pas les dieux''). Cet âge --que nous avons bien l'impression de connaître, et pour cause-- fut suivi par l'âge d'airain ou des Héros, où la guerre omniprésente opposait des prédateurs aux guerriers "justes" qui pourront, seuls, accéder à l'Ile des Bienheureux. (cet ''âge'' a un peu des airs de djihad, non ?). Enfin, l'âge de fer parle d'un monde menacé par la faim et marqué par la loi du plus fort, et je n'insiste donc pas : tout le monde voit de quoi il peut s'agir. Inspiré par les muses et soucieux de donner toute sa place à la vérité (alèthéia), Hésiode admoneste au passage les rois paresseux et ''dévorateurs'' (là aussi, nous voyons bien de quoi il parle !), il met en garde contre l'injustice, la démesure, et il invite au travail, à la piété, et à la construction d’un monde où régnerait la Justice ( = Dikè, d'où vient --par antiphrase, sans doute-- notre mot ''syndicat'', '( = ensemble pour la justice''. Certains y ont cru !). Tout ça fait très ''actuel'' !
NB : Dans ce survol des balbutiements de notre civilisation, les raccourcis ''saisissants'' sont un risque que l'on court dès que l'on veut se confronter à de vastes synthèses (une page ''A4'' par millénaire, en gros). Je sais que je dois écorner, ce faisant, pas mal de choses qui vont être jugées fondamentales par tels lecteurs, ou carrément fausses, par d'autres. Poursuivons tout de même ce sentier, ne serait-ce que parce qu'il est très rarement, voire jamais, emprunté, et qu'il pourrait donc déboucher sur l'ouverture de nouvelles avenues...
Dans cette généalogie reconstituée, l'Homo christianus va surgir, à la fois très vite et très lentement. Il descend en droite ligne de cette histoire qu'il ne reniera jamais --et c'est une preuve soit de son intelligence pour les non-croyants, soit de son origine divine, pour les autres-- mais il a pris conscience de son ''Moi'' dans les versets de la Genèse, a été conforté un peu plus tard par Saint Paul, ce géant de la pensée, et s'est structuré avec l'aide de Saint Augustin. Il engendrera un nouvel ''homo humanus'' (pour Luther, c'est l'homme "humain ", la personne, qui n'est pas le produit de ses œuvres, mais une création de Dieu). Ce sera l'homme de la renaissance, tiraillé entre Pic de la Mirandole et Montaigne (tout savoir ou tout expliquer). C'est aussi le moment où l'humanisme chrétien, jusque là bien campé sur ses deux jambes, va se déchirer entre un humanisme catholique et un humanisme réformé, ce qui n'est jamais bon pour personne. (cf. Matthieu, 12, 25 : ''Jésus leur dit : Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister''. Le macronisme et notre ''crise'' actuelle expliqués en 2 lignes ! L'art de la litote est bien maîtrisé, dans les Ecritures !).
Ce sont les Lumières qui vont le tirer de ce mauvais pas en l'entraînant dans une simplification apparente qui va s'avérer un des premiers pièges vicelards dans lesquels il va se laisser entraîner. Pour Diderot, l'homme est matière, pour Buffon, il vit dans un temps ''naturel'', tandis que pour Rousseau, il n'est qu'une partie de la nature... Certains croient voir là une simplification par rapport à notre bon vieil ''anthropos'' ! Mais le pire était à venir : au XIX ème siècle, l'homme est la seule réalité pour Marx... il devient dieu pour Feuerbach... et il est mort, avec Dieu, pour Nietzsche. En somme, parti d'une simplicité et d'une certitude originelles, on s'est perdu dans la complexité et le doute avec le temps qui passait (NDLR : on peut remarquer que notre civilisation tout entière a suivi les mêmes chemins erratiques, ce qui explique nos difficultés actuelles, françaises d'abord, mais européennes aussi, et même mondiales).
Le XX ème siècle, fertile en inventions infertiles, va se passionner pour la mort de l'homme (bientôt érigée en véritable industrie --des tranchées de 14-18 à la bombe nucléaire d'Hiroshima), et devenir un néant comme les autres, pour Sartre. Ce triomphe de l'inhumain va trouver un terrain d'application pratique et expérimental avec la première guerre mondiale, puis la seconde et ses pathologies mortelles, le nazisme et le communisme... dont les idées, toutes intrinsèquement mauvaises, toutes perverses et toutes dirigées contre l'homme véritable, vont semer leurs miasmes jusqu'à notre XXIè siècle, bien mal parti pour finir son temps dans les délais impartis.
En 1945, lorsque l'immense boucherie de la guerre a pris fin, un rêve a fait frémir les hommes, marqués par tant d'horreurs : reconstruire ou retrouver l'humanisme chrétien. On oublie trop souvent que c'était la seule démarche et l'idée fixe des ''Pères de l'Europe'', tous croyants, tous pratiquants, et tous persuadés --comme je le suis moi-même, mais c'est hors sujet-- que ''hors du Bien et du Vrai, il ne saurait y avoir de Bon'' : nos soi-disant ''européens'' du jour croient malin d'afficher une absence de foi qui n'est que le trop plein de leur mauvaise foi.
On comptait, alors, sur l'aide bienveillante (même si elle était involontaire) de la Science, du Progrès, des découvertes. Et c'est là qu'a commencé la grande fracture entre l'homme et son destin : les événements, le climat, le temps qu'il fait, et les avancées scientifiques, s'ils étaient positifs pour certains, ne convergeaient pas vers ce but espéré, et notre appareil moral, social et psychologique disponible s'en éloignait à toute vitesse. La rupture, récente, fut et est terrible.
A ce jour, il semblerait bien que ce soit l'homme qui ait perdu la partie : on a du mal à imaginer un retour en arrière vers des retrouvailles heureuses avec nos anciens ''fondamentaux'' : la science, fourvoyée, nous mène vers des géhennes artificielles au lieu des nirvanâs promis... le doute a détruit toute possibilité de se retrouver là où nous aurions aimé aller... la bêtise et l'inculture de nos leaders multiplie les appels au conflit... et les idées à la mode ne sont qu'un ramassis idiot d'esquisses déjà mortes... Où allons-nous ? Je ne le sais pas, évidemment. Mais je doute fort que ce soit n'importe où nous aurions pu avoir envie d'aller. Est-il sage d'espérer, encore ? Apparemment pas... mais comment vivre, sans cet espoir ?
H-Cl.
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girafeduvexin · 2 years ago
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déso jpp des posts en mode "les gens comprennent enfin que Barbie est une icône féministe !!! On l'a injustement critiquée parce qu'elle était 'belle' mais elle est plus que ça !! Les gens qui détestent les Barbies sont misogynes !!!!!" ce n'est pas une vraie personne, c'est un jouet et oui, elle incarne l'indépendance féminine, elle a mille métiers, elle sait ce qu'elle veut etc mais elle se conforme aussi aux canons de beauté, toujours maquillée, bien coiffée, pas de poils, toujours ultra féminine, la Barbie type est une blonde blanche cishet ultra américaine, est-ce que c'est vraiment difficile à comprendre que pour beaucoup d'enfants, ça a été un modèle impossible à atteindre, qui leur a fait croire qu'il n'y avait qu'une seule façon d'être une vraie femme, mais que ça a aussi été une source d'inspiration, un jouet fondateur qui a peut-être effectivement donné envie à des filles d'être ce qu'elles voulaient, est-ce que l'art de la nuance existe.
Et je sais que j'ai fait un meme Barbie hier soir mais est-ce qu'on peut juste kiffer le film et apprécier une nouvelle version de Barbie sans réinventer l'histoire et ignorer l'impact positif comme négatif qu'elle a eu.
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de-gueules-au-lion-d-or · 10 months ago
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Quand on a connu tout et le contraire de tout, quand on a beaucoup vécu et quand on est au soir de sa vie, on est tenté de ne rien lui dire, sachant qu'à chaque génération suffit sa peine, sachant aussi que la recherche, le doute, les remises en cause font partie de la noblesse de l'existence. Pourtant, je ne peux me dérober et à ce jeune interlocuteur, je répondrai ceci, en me souvenant de ce qu'écrivait un auteur contemporain : "Il ne faut pas s'installer dans sa vérité et vouloir l'asséner comme une certitude mais savoir l'offrir en tremblant comme un mystère". A mon jeune interlocuteur, je dirai que nous vivons une période difficile, où les bases de ce que l'on appelait la morale et qu'on appelle aujourd'hui l'éthique sont remise constamment en cause en particulier dans les domaines du don de la vie, de la manipulation de la vie et de l’interruption de la vie. Dans ces domaines de terribles questions nous attendent dans les décennies à venir. Oui, nous vivons une période difficile où l'individualisme systématique; le profit à n'importe quel prix, le matérialisme l'emportent sur les forces de l'esprit. Oui, nous vivons une période difficile où il est toujours question de droit et jamais de devoir et où la responsabilité qui est l’once de tout destin, tend à être occultée. Mais je dirai à mon jeune interlocuteur que malgré tout cela, il faut croire à la grandeur de l’aventure humaine. Il faut savoir, jusqu’au dernier jour, jusqu’à la dernière heure, rouler son propre rocher. La vie est un combat le métier d’homme est un rude métier. Ceux qui vivent sont ceux qui se battent. Il faut savoir que rien n’est sûr, que rien n’est facile, que rien n’est donné, que rien n’est gratuit. Tout se conquiert, tout se mérite. Si rien n’est sacrifié, rien n’est obtenu. Je dirai à mon jeune interlocuteur que pour ma très modeste part, je crois que la vie est un don de Dieu et qu’il faut savoir découvrir au-delà de ce qui apparaît comme l’absurdité du monde, une signification à notre existence. Je lui dirai qu’il faut savoir trouver à travers les difficultés et les épreuves, cette générosité, cette noblesse, cette miraculeuse et mystérieuse beauté éparse à travers le monde, qu’il faut savoir découvrir ces étoiles, qui nous guident où nous sommes plongés au plus profond de la nuit et le tremblement sacré des choses invisibles. Je lui dirai que tout homme est une exception, qu’il a sa propre dignité et qu’il faut savoir respecter cette dignité. Je lui dirai qu’envers et contre tous il faut croire à son pays et en son avenir. Enfin, je lui dirai que de toutes les vertus, la plus importante, parce qu’elle est la motrice de toutes les autres et qu’elle est nécessaire à l’exercice des autres, de toutes les vertus, la plus importante me paraît être le courage, les courages, et surtout celui dont on ne parle pas et qui consiste à être fidèle à ses rêves de jeunesse. Et pratiquer ce courage, ces courages, c’est peut-être cela «L’Honneur de Vivre».
Hélie de Saint Marc (1922-2013)
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mrlafont · 3 months ago
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Didactique du tailleur de pierre.
En recherchant à faire un bon et beau travail — qu'est-ce qu'un bon et beau travail ? Solidité, durabilité, stabilité —— et cela mis en œuvre avec efficacité, sans gestes superflus et avec précision donc, des gestes, des mouvements les plus resserrés possibles, cela résultant d'un équilibre, d'un dosage entre le relâchement, l'économie d'un geste (principe du non-agir) et son contraire actif : la visée, l'attention. Cet équilibre entre ces deux principes opposés consiste en une épuration qu'on ne peut que qualifier de belle.
Pour arriver à cela, il faut apprendre à comprendre la matière, la pierre. On apprend à connaître la pierre avant tout par un médiateur. Ce médiateur est l'outil. Et vice-versa, car il faut aussi apprendre à connaître l'outil, et on apprend à le connaître par la pierre. C'est la pierre, témoin final, qui nous indique si oui ou non l'outil remplit sa fonction et si oui ou non nous en avons une bonne maîtrise. Il découle de cette observation, de cette nécessaire reconnaissance, un travail d'ajustement de l'outil, qui passe par l'ajustement de notre corps, par nos mouvements et/ou notre intention. En tout, l’œuvre se façonne par la participation de quatre entités : l'esprit, le corps, l'outil, la matière. L'esprit tient naturellement une place particulière dans l’œuvre. Il est le chef d'orchestre, le garant, le guide, le responsable du bon ou mauvais déroulement de l’œuvre en création. C'est lui qui écoute, contrôle, ajuste, mène, décide. Nous nous faisons donc nous-mêmes médiateur entre l'outil et la pierre pour qu'ensemble nous participions à une réalisation qui nous est à la fois commune et personnelle. La pierre est arrachée de son lit pour être confiée aux mains et à l'esprit de l'homme. L'homme lui attribue une fonction nouvelle, en quelque sorte il lui offre une seconde naissance : elle devient ce qu'elle a toujours semblé vouloir devenir. Par notre volonté de faire de cette masse informe une forme finie, nous servons donc la pierre. Nous servons également l'outil en lui donnant sa raison d'être par le mouvement de notre main, de même que l'outil sert la pierre en la façonnant et nous sert nous-mêmes comme participant nécessaire à notre ouvrage. La pierre quant à elle sert l'outil en lui donnant sa raison d'être et nous sert nous-mêmes également comme participant nécessaire à notre ouvrage. Chacun sert à chacun et semble trouver sa raison d'être dans ce don de soi. Au début de l'apprentissage du métier, et pareillement dans la vie en général, surtout à l'adolescence, on croit que l'intention seule suffit. On ignore l'importance des médiateurs. Notre volonté incontrôlée, aveugle aux différents signes émis par les médiateurs, nous mène bien vite à l'échec. Il n'y aura pas d'amélioration tant qu'on n'aura pas effectué ce nécessaire pas de côté, ce recul qui met tout en perspective, grâce auquel tout se dévoile. Cette faculté de remise en question est essentielle à toute progression — elle est intimement liée à la vertu de la Prudence. À partir de là seulement commence tout travail intérieur. Pour conclure sur cette réflexion, je dirais qu'il me semble que l'essence du mystère de l'équerre et du compas se trouve là, dans cet équilibre, cette épuration, finalement, de l'être, de soi, de ses actions, de ses gestes. C'est, atteindre une forme d'excellence sans orgueil car provenant avant tout de l'amour du beau. L'excellence vient ainsi comme par inadvertance. On devient bon pour avoir voulu rencontrer, avant toute chose, la beauté.
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eiffel21 · 1 year ago
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Ce que cache un masque
Il avait longtemps erré, d’une région à une autre, d’un métier à un autre, ne sachant que faire de l’enveloppe corporelle dont il avait été doté 32 ans auparavant.
C’était l’hiver et une petite annonce l’avait attiré dans le Nord. Un avis de « Recherche homme ou femme à tout refaire » l’avait intrigué et convaincu de tenter sa chance au pays des bourrasques et des froides averses. L’employeur, l’Institut vital, en la personne de Monsieur G, s’était montré très intéressé par son profil dès les premières minutes d’entretien. Au bout d’un quart d’heure, à sa grande surprise, l’affaire était conclue et un CDD signé.
Dans le feu de l’action, il avait omis de demander quelles tâches il aurait à accomplir, quel rôle il jouerait pour cet étrange institut. Mais pouvoir poser ses valises quelques temps le soulageait grandement.
Il était fatigué de courir d’un job à un autre ; las de se plier aux desiderata de patrons dont les seules ambitions étaient d’accélérer la production pour plus de bénéfices. Le rôle de l’employé soumis, il le connaissait par cœur, jusqu’à la nausée. Faire semblant pour être toléré dans une équipe, taire sa colère face aux injustices, aux insultes dont lui ou d’autres étaient victimes, arborer un sourire forcé face aux clients qu’il roulait dans la farine, il en avait soupé.
De façon subtile, dans cette ville grise bordée par la Manche, une petite voix intérieure s’était manifestée et avait murmuré : « écoute moi, ce job est différent, alors fonce ». Et bizarrement, il s’était senti en accord avec elle.
Ce qu’il appris dès le premier jour à l’institut Vital fut une révélation. Ici, il n’avait rien à faire, il avait à être. C’était la seule et la meilleure façon de remplir sa mission : apporter du bonheur aux autres. Il comprit rapidement que le masque qu’il avait porté toute sa vie, devenu inutile, devait être déposé pour de bon. Et comme une évidence, il vit la beauté que cachait ce masque, un trésor enfin révélé.
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laradiodusiecle · 1 year ago
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onironef 2
Le jour alors ? le jour est fait de mensonges et de costumes très pratiques de soldat de serveur d’avocat de conducteur les métiers sont des gouffres des amnésies volontaires on s’éloigne avec le plaisir de gagner sa croûte tout est dit, sa croûte je m’y suis perdu, pour ainsi dire rendu après ma course après ma plaie et la balle qui est restée logée avec le couvert et les bougies se rendre c’est recommencer à vivre mais à demi avec des bagages pleins à craquer planqués sous les planchers au grenier à la cave dans des murs creux et des crânes pleins cachant des faces humaines se rendre c’était ce qui m’est arrivé de mieux pour arrêter de courir oublier le cinéma et les vaisseaux de feu avec quelquefois un réveil en sueur les bombes n’oublient jamais un visage je me suis rendu et j’ai arrêté de traverser les mers et les pays il a fallu des papiers connus par toutes les administrations toutes les polices et les marchés noirs un vrai nom et une figure d’inchangé une famille de faussaire des enfants innocents c’est là que mon corps a perdu son premier grain de beauté ravagée c’était comme jouer à la roulette avec le diable qui sait où se trouve la balle à chaque fois
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aurevoirmonty · 9 months ago
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« L’homme qui, au nom d’un idéal moral, s’efforce constamment de vivre en beauté et qui considère la mort comme le critère ultime de cette beauté, vivra jour après jour dans une tension continuelle. Jôchô, aux yeux de qui la paresse est le vice suprême, a découvert un mode de vie quotidienne dans lequel la tension n’offre jamais la moindre rémission ; c’est la lutte au sein même de la banalité de tous les jours. Voilà le métier du samouraï. »
Yukio Mishima, Le Japon moderne et l’éthique samouraï (1967)
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leblogdemarinaetjm · 1 year ago
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MARDI 3 OCTOBRE 2023 (Billet 4/4)
Amateurs de couscous (surtout JM), c’est sur le Site « Paris Secret » que nous avions repéré cette adresse dans le Marais.
Après avoir réservé (impératif vu la petitesse de la salle), nous y sommes allés dimanche soir et y avons passé un très bon moment culinaire.
Par contre, si vous cherchez une petite table au calme, c’est surtout pas ce lieu qu’il faut choisir. Premièrement, c’est toujours archi-plein, moyenne d’âge 30 ans, clientèle cosmopolite et très « bohème-chic » (quartier oblige…), et deuxièmement, si la salle a énormément de charme, elle est toute petite et les tables sont collées les unes aux autres. Donc, le niveau sonore est assez élevé, ce qui ne semble déranger personne. 40 ans en arrière, nous devions être comme eux !
Ci-dessous :
l’article du Site qui a excité notre curiosité,
les coordonnées du restaurant,
son site Internet avec la possibilité de découvrir leur Carte
et l’avis du Guide Gault&Millau.
Pour conclure, quelques photos. Elles vont vous paraître peut-être un peu sombres mais les petites lampes sur chaque table éclairent très bien ce qu’on mange.
Le « 404 » (c’est le nom du restaurant) occupe une partie de l’aile gauche du « Petit Hôtel d’Estrées » qui date de la première moitié du XVIIIe siècle.
Ce que nous avons préféré : les brochettes de gigot d’agneau, marinées et cuites au feu de bois… une tuerie ! Et le Rouge de Guérrouane (« Les Trois Domaines ») qui a très bien accompagné notre couscous. Les « Cornes de gazelle », un peu revisitées, sont dignes de la Pâtisserie des Princes de Marrakech.
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Restaurant Marocain : où manger les meilleurs couscous et tajines de Paris ?
Vous êtes en quête des meilleures adresses où manger un couscous ou un tajine parfumé « bon comme là-bas » sans quitter Paris ? Ne cherchez plus ! Chez « Paris Secret », nous vous partageons aujourd’hui nos restaurants Marocains coup de coeur ! Vous les sentez les effluves d’épices, de fleur d’oranger et de thé à la menthe des terres d’Orient ? Suivez-nous…
Notre coup de coeur : le restaurant « 404 » à Paris et son couscous de folie !
Envie d’un aller simple pour Marrakech ? Direction la rue des Gravilliers, dans le 3ème arrondissement de Paris. En plein coeur du Marais, on s’immisce dans un hôtel particulier (le « Petit Hôtel d’Estrées ») aux allures de casbah. Dans un décor tout droit sorti des mille et une nuits, l’immersion est totale. Une ambiance tamisée, des tapis d’Orient, de belles lanternes Marocaines en fer forgé, des couleurs chaudes… L’ambiance nous transporte ailleurs. Ici, on goûte à la cuisine traditionnelle Marocaine. À la carte ? Des salades ensoleillées, des pastillas, des brochettes Kefta ou un Méchoui Maison aux herbes.
Le « 404 » offre aussi une belle palette de tajines et couscous. Tajine de poulet aux poires, tajine souris d’agneau/abricot, tajine d’agneau berbère, couscous berbère, aux 7 légumes, merguez, méchoui… Le choix est cornélien. Et les saveurs sont bel et bien là dans l’assiette. Pour finir en beauté notre voyage oriental, on déguste une salade d’oranges à la cannelle et fleur d’oranger, une crêpe Berbère au miel, une pastilla aux Dattes ou des cornes de Gazelle… le tout arrosé d’un thé à la menthe parfumé. Coup de coeur !
(Source : « Paris Secret »)
CONTACT
Restaurant « 404 »
69, rue des Gravilliers 75003 Paris
Téléphone : 01 42 74 57 81
Métro : Arts et Métiers
Site web (passez la souris sur la ligne et cliquez) :
Carte du restaurant - Restaurant 404 à Paris (404-resto.com)
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L'AVIS DE GAULT&MILLAU
Derrière la devanture anonyme, une des vedettes de l'arrondissement, où les habitués se rendent rituellement, et parfois de très loin dans Paris, pour la pastilla traditionnelle, la brochette de kefta, le tajine de poulet fermier aux poires ou le fameux « couscous 404 » brochette de volaille, agneau et merguez. La qualité est bien régulière, l'ambiance excellente, on boit du Guerrouane en rouge ou en gris.
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mmepastel · 2 years ago
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Quel livre étrange !
Je ne connaissais pas du tout cette autrice américaine, accessoirement nonne zen (!), mais j’ai été attirée par cette sublime couverture (oui, c’est futile, mais ça joue), la mention du prix prestigieux obtenu et une critique élogieuse dans Télérama.
Me voilà donc partie pour presque 900 pages folles. Je ne regrette pas le voyage.
A travers les deux personnages principaux, Benny adolescent dévasté par la mort brutale de son père, et Annabelle, sa mère, devenue veuve et triste et seule, le roman aborde plein de thèmes importants avec énormément de romanesque et de liberté pour mener une narration à plusieurs voix, dont celle d’un livre, celui qui parle de et à Benny.
Ce roman interroge notre rapport au réel, et à ses représentants les plus prosaïques : les objets. Car Annabelle, dont le métier ne l’aide pas à lutter contre sa tendance, est une acheteuse compulsive, et une accumulatrice. Chez elle, elle se noie dans les objets, la paperasse, objets qui sont souvenirs, réconforts, mais aussi envahissants. Quant à Benny, il entend des voix venant des objets. Il en souffre énormément et commence à avoir des comportements qui l’envoient à l’hôpital, service psychiatrie pour enfants (au début du roman il a douze ans). Vous voyez, quelque chose se dessine… notre lien aux objets, notre équilibre mental, précaire. Benny fait des rencontres à l’hôpital et à la bibliothèque municipale, des rencontres cruciales qui vont l’aider à s’accepter, puisqu’un SDF va lui expliquer qu’entendre des voix peut-être l’apanage d’un poète. Une jeune fille perturbée va aussi lui prouver qu’il est intéressant, et lui assurer que ce n’est pas lui qui est fou mais le reste du monde, capitaliste, qui rejette ce qui est différent (on est à l’époque de l’élection de Trump). Annabelle reste longtemps seule à se débattre dans ses tracas domestiques, seulement accompagnée d’un petit livre écrit par une nonne zen (tiens, tiens) qui a écrit un best seller : La magie du rangement (j’ai pensé à Marie Kondo, je ne sais pas ce qu’en pense l’autrice, mais c’est impossible de ne pas faire le rapprochement). Enfin, heureusement, d’autres viendront l’aider.
Ce que j’ai retenu du message du livre (car je pense que malgré sa fantaisie, il est assez sérieux quant au fond du propos) c’est la beauté de l’amour qui unit un fils et sa mère (malgré les turbulences et l’incompréhension), l’enseignement zen qui transparaît dans le petit livre (nettoyer et soigner ses possessions chères plutôt que de les accumuler est un amour noble et bienfaisant ; le destin d’une tasse est d’être cassé, alors autant se réjouir tant qu’elle ne l’est pas, et si elle se casse, on peut aussi la réparer en la recollant en insérant de l’or qui soulignera les éclats plutôt que de les gommer ; les choses sont bonnes quand on comprend qu’elles sont de passage, comme nous, et quand elles sont utiles), la solidarité entre les humains permet d’accomplir beaucoup et aide à se sentir part du monde, du cosmos. Que les fous ne sont pas toujours ceux que l’on croit, que leurs voix comptent. Que les livres sont des objets à part, presque autonomes, mais qu’ils souffrent s’ils sont désertés, et restent impuissants face à la tournure des histoires qu’ils racontent.
C’est donc un livre né d’une riche imagination, qui traite de questions existentielles par le biais de détours romanesques et d’inventions poétiques, et d’une philosophie en filigrane très subtile et intéressante. Le zen a beaucoup à nous apprendre je pense, enfin, personnellement, je me suis sentie concernée.
Le récit désarçonne plus d’une fois, manque de nous perdre, mais nous rattrape par la manche, d’un coup, avec une idée jolie, et une galerie de personnages attachants plutôt bien campés. (Annabelle m’a beaucoup touchée.)
(Est-ce un hasard si j’ai passé ma semaine de vacances à ranger et trier ma maison et à nettoyer des coins oubliés depuis des mois et que ça m’a fait beaucoup de bien ?)
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stardustjill · 1 day ago
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Salt & Steel: A Winchester Awakening.
Contexte et informations importantes : Dans cette histoire, les frères Winchester, Castiel ainsi que Bobby Singer ne sont PAS m*rts. Nous nous situons après que Jack ait pris la place de Dieu au paradis et après la destruction de celui-ci.
Chapitre 1 :
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Abigail avait encore fait ce rêve étrange. Ce rêve qui au départ lui semblait anodin, revenait à présent chaque nuit. Chaque nuit, elle entendait la voix de Dean Winchester qui lui disait qu’ils avaient tous besoin d’elle. Lui, son frère Sam, Bobby. Chacun d’entre eux. Pourtant dans son monde à elle : tous faisaient partie de sa série préférée, Supernatural. Ils n’étaient que des personnages fictifs. Abigail est une très grande fan de cette série, au point où elle ne louperait aucun épisode. Mais ces derniers temps elle se disait que peut-être, pour apaiser ses nuits, elle devrait ralentir et essayer d’autres activités.
Abigail est une jeune femme plutôt solitaire. Elle vit dans un petit appartement en Pennsylvanie et travaille en tant que serveuse dans un bar. Elle a un fort caractère et c’est un atout pour son métier. Sa beauté attirait les clients, mais les hommes restent des hommes. Ils ont peu de considération pour les femmes qui comme Abigail, travaillent en tant que serveuse. Cependant, certains habitués l’apprécient assez pour prendre sa défense face à certaines énergumènes. Elle appréciait ce geste, bien qu’elle savait très bien se défendre et ce depuis toujours, sans même savoir comment et pourquoi elle avait tant de force physique.
Après avoir repris ses esprits, elle soupire en pensant à la journée qu’il l’attendait. Son sommeil qui avait été encore une fois peu reposant ne l’aiderait pas mais il fallait bien qu’elle se lève. Abigail sort alors de son lit, déjà agacée alors que la journée venait à peine de commencer. Sur sa table de nuit, le réveil affiche « 6h20 » : ce qui la fait râler une nouvelle fois. La veille, elle n’avait pas pu rejoindre son lit avant 3h du matin. Elle avait donc à peu près dormi trois heures. Embrumée, Abigail essaie de se frayer un chemin à travers le bazar qu’est sa chambre. Tout son appartement en réalité. Elle est du genre désordonnée et se laisse très vite dépasser par ses nombreuses affaires : des livres, des carnets de dessins, des vêtements… Un tas de choses.
« Je devrais vraiment ranger tout ce bordel sinon je vais me péter une jambe un de ces jours » se dit-elle.
Tout en baillant, elle se dirige vers sa salle de bain et arrose son visage pour se réveiller. Puis elle se regarde dans le miroir. Ses cheveux châtains étaient tout emmêlés et de larges cernes étaient présentes sous ses yeux bleus. Toutes les autres filles se maquilleraient pour cacher ça, mais pas Abigail. Elle détestait se couvrir de maquillage et préférait amplement gagner du temps sur sa journée plutôt que de passer une heure, voir plus, à se pomponner. Pour Abigail, c’était simplement une perte de temps. Aujourd’hui, elle devait rejoindre une de ses amies, June, dans un parc avant de commencer son service du soir. Il était encore tôt, et elle savait que son amie était encore en train de dormir à poings fermés. Il lui reste alors assez de temps devant elle pour prendre sa douche, son petit déjeuner habituel et de trouver une autre activité que de regarder sa série favorite… « - Ugh, pourquoi je fais ce rêve ? Ça n’a aucun sens. Je pourrais pas rêver d’autre chose… Je sais pas moi, comme les gens normaux ? ».
Abigail se parle à elle-même, comme souvent. June était sa seule amie. La seule personne avec qui elle arrivait à parler et à partager de bons moments. June était aussi la personne qui lui avait conseiller d’essayer de regarder d’autres séries, de faire d’autres choses. De s’éloigner le plus possible de cet univers qu’Abigail aimait tant. Parfois, cela provoquait même des disputes entre les deux jeunes femmes. Mais June trouvait toujours un moyen pour garder Abigail à ses côtés, pour la convaincre qu’elle voulait seulement son bien.
7h30 du matin. Il reste au moins deux bonnes heures à Abigail avant que June se réveille et que toutes les deux puissent se téléphoner, comme tous les matins. Pour changer, Abigail se dit qu’elle pourrait écouter la radio et essayer de dessiner quelque chose. Dehors, le temps est morose. Il fait gris, il pleut : comme dirait Abigail dont le langage est peu correct, un « temps de merde ». La pluie tape doucement sur les vitres des fenêtres de son appartement, dans un rythme presque régulier. Le genre de choses qui font divaguer la jeune femme. Elle augmente légèrement le volume de sa radio, sans qu’il ne soit trop fort. Elle ne voudrait pas réveiller ses voisins qui sont soit trop curieux, soit qui ne l’appréciaient déjà pas. Au son du rock’n’roll qui résonne doucement dans son salon, Abigail s’était posée sur son canapé. Carnet en mains, elle dessine quelques croquis de ce fameux rêve répétitif. Peut-être qu’un jour, elle aurait sa carrière d’artiste et qu’elle vendrait des fan art par milliers ! C’est ce qu’Abigail se disait souvent pour se réconforter. Tandis qu’elle était concentrée sur son dessin, sa radio se mit soudainement à grésiller, de plus en plus fort. « - Sûrement des interférences à cause de la pluie, ma radio est vieille », se dit Abigail. Mais à travers ces grésillements, une voix finit par se faire entendre. Abigail reconnaît cette voix et sous le choc : elle laisse son carnet tomber au sol. « - Bon sang qu’est-ce que c’est que ce bordel ?? ».
C’était la voix d’un de ses héros préféré : Dean Winchester. Pour être sûre qu’elle n’était pas encore dans un énième rêve, Abigail se pince, se mets une petite gifle. Mais cette fois-ci, ce n’était pas un rêve. Abigail était bel et bien réveillée.
« - Abigail, Abigail réveilles-toi ! C’est moi Dean. Ouais, Dean Winchester à l’appareil. Réveilles-toi bon sang. Tu sais cette série que t’aimes tant, Supernatural ? C’est pas pour rien que tu l’aimes autant. Tu en fais partie. Tu as été plongée dans le coma après qu’on ait affronté une bande de démons. Castiel n’arrête pas d’essayer de te faire revenir, mais il n’y arrive pas. Tu es la seule qui peut y arriver et putain, méfies toi de June. C’est elle qui te tient dans cet univers parallèle. Ce n’est pas ton amie, ce n’est pas celle que tu crois, elle… »
Sa voix s’arrête nette. Plus de grésillements, la musique de la radio était revenue. Abigail se demande si elle n’est pas en train de perdre la tête et reste scotchée sur son canapé. Qu’est-ce que tout ça voulait dire ? Faire un rêve récurant sur sa série préférée était déjà assez étrange pour elle. Mais maintenant, elle l’entendait même lorsqu’elle était éveillée ? Et si tout ça était réel…? Ses pensées sont coupées par la sonnerie de son téléphone, elle le prend et sur l’écran s’affiche le nom de celle qu’elle considère encore comme son amie malgré ce qu’elle vient d’entendre : June.
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artisanadolf · 2 months ago
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Couvreur à Six-Fours-les-Plages : Mon Engagement pour Votre Toiture et Votre Façade
Je suis un couvreur à Six-Fours-les-Plages, fort de nombreuses années d’expérience et d’un savoir-faire reconnu dans le domaine de la toiture et de la façade. Mon objectif est de vous offrir des services sur mesure et de qualité, en mettant en avant mon expertise et ma passion pour ce métier. Si vous recherchez un professionnel fiable et compétent pour prendre soin de votre toiture ou de vos façades, vous êtes au bon endroit !
Mon Expertise en Tant que Couvreur à Six-Fours-les-Plages En tant que couvreur à Six-Fours-les-Plages, je suis spécialisé dans l’installation, la réparation et l’entretien de toitures. Que ce soit pour une nouvelle construction ou pour rénover un toit vieillissant, je maîtrise les techniques les plus modernes et efficaces. Mon travail est toujours guidé par trois priorités essentielles : l’étanchéité, l’isolation et la durabilité. Avec moi, votre toiture sera non seulement esthétique mais aussi parfaitement fonctionnelle pour résister aux intempéries et offrir un confort thermique optimal.
Pourquoi Choisir Mes Services ? Ce qui me distingue en tant que couvreur à Six-Fours-les-Plages, c’est mon engagement envers mes clients. Chaque projet est une priorité, et je m’efforce de comprendre vos besoins spécifiques afin de proposer des solutions adaptées. Mon souci du détail et ma rigueur me permettent de livrer un travail impeccable, tout en respectant les délais convenus. Vous pouvez compter sur ma ponctualité et ma disponibilité pour transformer vos projets en réalité, qu’il s’agisse de petites réparations ou de grands travaux.
Des Services Complémentaires pour Vos Façades Outre mon expertise en toiture, je propose également des prestations pour l’entretien et la rénovation de façades. Une façade bien entretenue valorise votre patrimoine et protège efficacement votre maison contre les agressions extérieures. Avec moi, vous bénéficiez d’un service complet qui combine esthétique et fonctionnalité, toujours avec le même souci d’excellence.
Mon Engagement pour le Var Implanté dans cette magnifique région, je suis fier d’apporter mes services en tant que couvreur à Six-Fours-les-Plages et dans les environs. Chaque chantier est pour moi l’occasion de mettre en avant mon savoir-faire tout en contribuant à la beauté et à la durabilité des habitations locales. Mon engagement envers la qualité et la satisfaction client est ma priorité absolue.
Contactez-Moi pour Vos Projets Si vous avez besoin d’un couvreur à Six-Fours-les-Plages, je suis à votre disposition pour discuter de vos projets et vous proposer un devis gratuit. Que ce soit pour une intervention urgente ou pour planifier des travaux à venir, je m’engage à vous accompagner à chaque étape, avec professionnalisme et transparence. Faites confiance à mon expertise pour un résultat à la hauteur de vos attentes !
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