#Flamber
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onceupona-crossover · 2 years ago
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Ember from elemental x flame princess from adventure time moodboard [no spoilers about elemental this movie came here this 14 of july]
Requested by:n/a
-Mod rapunzel
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crosspunzel · 2 years ago
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I can't watch elemental yet because the movie came here in july, but what if ember x flame princess? 👀
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vegehana-food · 1 year ago
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✿ フランベ | Flamber ・フランベとは元々フランス語の言葉で、火を使った料理の際に使われる調理方法のこと。調理の最��にブランデーやラム酒といったアルコール度数が高く火が付きやすい酒をフライパンの中に落として、一気にアルコール分を飛ばすという調理方法になる。この方法で調理することで料理の風味が良くなったり香りづけをすることができる。また、うまみを閉じ込める効果もあり、料理がワンランクアップすると考えられている。うまみが凝縮されることでより美味しい料理を提供することができるため、飲食店としてはとても大切な調理法の1つとなる。 ・実際に行う場合は、燃えやすいものを周囲に置かないこと、火災報知器が誤作動しないかチェックするなど、安全に注意をしたうえで行おう。火が高く上がることもあるため、顧客と近い場所で行う場合は十分に注意をしておこう。フランベに使うアルコールは基本的にブランデーが選ばれるが、料理によっては違ったお酒が適していることもある。スイーツには甘口のお酒を使うことが多い。中には魚料理に日本酒でフランベをするお店もある。独自の組み合わせでより食材に合った香りづけをすることも可能なので、様々な組み合わせを実験するケースも多い。フランベ使用するお酒の量は大さじ3(45ml)程度が最適だと言われている。この量ならしっかりと香りづけができる。この量もメニューの質量や食材によってマッチする量が違うため色々な量で試してベストな量を見つけていくようにするといいだろう。
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tillman · 1 year ago
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Watching a video on the kingsfield series and the guy was like “a flame sword.. thats a flamberge 🙄 whats so flame about it..!” And every bit of autism in me at once like got so heated over that sentence I got a headache.
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centaurworks · 2 years ago
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Kenna @ Tora-Con
Commissions Open I have a Ko-Fi Social Medias Character © CentaurWorks This weekend I was away and working @toracon. As always, it was a blast and I had a great time. Seeing old friends and amazing artists! Can't wait for next year!
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literaryvein-reblogs · 7 months ago
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A Few Food-related Words
for when your character is cooking or maybe eating at a fancy restaurant
Béchamel - a rich white sauce. This thick white sauce was invented by, and thus named after, Louis de Béchamel, a French courtier who served in the court of Louis XIV.
Bordelaise - a sauce consisting of stock thickened with roux and flavored typically with red wine and shallots. The etymology of bordelaise is tastefully simple: bordelaise is the feminine form of the adjective bordelais, meaning "of Bordeaux" (a region in France famous for its wines).
Braise - to cook slowly in fat and a small amount of liquid in a closed pot. The verb braise is from French braiser and braise, both of which signal that the coals are hot. The likely ignitors of the French words are Germanic kindling along with the Swedish brasa, meaning "fire."
Flam​bé - (adjective): dressed or served covered with flaming liquor (such as brandy, rum, or cognac). (verb): to douse with a liquor (such as brandy, rum, or cognac) and ignite. Flambé is the past participle of French flamber, meaning "to flame or singe," which is derived from the Old French noun flambe, meaning "flame."
Roux - a cooked mixture of flour and fat used as a thickening agent in a soup or a sauce. Roux is a shortening of beurre roux, which in French translates as "brown butter."
Soubise - a garnish or white sauce containing onions or onion purée. Soubise is said to be named after 18th-century French nobleman Charles de Rohan, Prince de Soubise, a favorite of Louis XV and Madame de Pompadour.
Velouté - a soup or sauce made of chicken, veal, or fish stock and cream and thickened with butter and flour. Velouté, in French, means "velvetiness" or "softness." It is related to velours, which gave English velour, a word for velvety material.
If any of these words make their way into your next poem/story, please tag me, or send me a link. I would love to read them!
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ma-vie-de-serveuse · 2 years ago
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Absente de Tumblr ces derniers temps. Quand je goûte au bonheur tout s’envole en une fraction de seconde. Toujours en arrêt maladie suite à un burn-out. Il s’en ai passé des choses avec cet arrêt, un contrôle de sécu, un entretiens avec mes enfoirés de boss, un rdv à la médecine du travail, une deuxieme convoc à la sécu, la goutte d’eau. Sachez que tout ce qu’on m’a dit « ça n’arrive jamais » est arrivé. Je sais pas si je dois rire ou pleurer. On me dit « t’inquiète aucun patron ne garde en arrêt longtemps quelqu’un ils vont finir par te licencier » C’est faux mes patrons sont des enculés qui ne lâche rien ! « T’inquiète la sécu te convoque que quand t’as un arrêt d’un an » au bout d’un mois j’étais contrôlé. « T’inquiète il contrôle pas deux fois » bim à nouveau contrôler. Même le médecin de la sécu me demande pourquoi on me casse les couilles comme ça, je me le demande aussi, ah ben c’est simple « c’est votre employeur qui vous fait contrôler » oh comme c’est étonnant. Demain j’ai rdv à la médecine du travail pour me mettre inapte. Clairement je peux plus me voir mes enculés de boss, j’ai des envie de meurtre quand je vois leur gueule de con. J’ai envie de foutre le feu à leur restau, de flamber leur bagnoles et j’en passe. Je crois que j’ai trop regarder Killing Eve (sorry)
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Ma compagne est dans le coma, je crois que ça c’était la goute d’eau. Tout allé bien et la minute d’après elle partait avec les pompiers. Le lendemain mon téléphone sonne pour me dire que son état (pourtant stable la veille) s’est subitement aggravé dans la nuit, elle est tombée dans le coma, elle est en réanimation et sous assistance respiratoire. Son regard était si vide que j’ai crus l’avoir perdue. Heureusement son état commence à s’améliorer même si elle est encore intubée et sédatée.
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iranondeaira · 9 months ago
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Je t'aimerai sans toi. Ne me fais jamais signe.
Un ajonc peut flamber sur la lande, à midi,
solitaire en son mal et seulement nourri
d'argile avaricieuse au bout de sa racine.
Enterre au fond de toi mon nom ensommeillé.
Reste plus ténébreux qu'un buis de cimetière.
Je t'ai volé jadis les neiges de janvier
et j'ai coupé sur toi mes plus hautes javelles.
Va, ressemble à un mort. Debout dans mon désert
je sens bouger en moi des foisons de semences.
L'amour qui te cherchait dans sa famine immense
t'a dépassé enfin et brûle l'univers.
- Anne-Marie Kegels.
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lakipocki · 2 months ago
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[Fluff Fridays] Flamber and Sheebop winter version
Have a nice winter and a merry Christmas everyone!
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satinea · 1 year ago
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Recueillir le grain des heures
Etreindre l’étincelle
Ravir un paysage
Absorber l’hiver avec le rire
Dissoudre les nœuds du chagrin
S’imprégner d’un visage
Moissonner à voix basse
Flamber pour un mot tendre
Embrasser la ville et ses reflux
Ecouter l’océan en toutes choses
Entendre les sierras du silence
Transcrire la mémoire des miséricordieux
Relire un poème qui avive
Saisir chaque maillon d’amitié.
Andrée Chedid – Saisir (1995)
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christian-dubuis-santini · 1 year ago
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(Billet de novembre 2020)
De la manipulation des chiffres afin de faire peur à la population, imposer la soumission, entretenir la division et la confusion
(Extrait d’une conversation avec mon cousin Olivier, agrégé de maths, qui a fait sa thèse sur la théorie des nœuds...)
— Tu as vu la dernière? Tout le monde ne parle plus d’un (projet de) vaccin Pfizer (qui en a profité pour flamber en bourse) qui serait "efficace à 90%", tout ça pour une maladie qui épargne 99,98% de la population mondiale... Un usage des chiffres qui laisse rêveur, non?
— Vu depuis mon ermitage, j'ai toujours été amusé par l'effet que les nombres supérieurs à 100 ont sur les gens. Si j'annonce, par exemple, que je développe 85W sur mon vélo, tu ne seras peut-être pas impressionné. Pourtant, tu ne sais sans doute pas du tout à quel ordre de grandeur ça correspond. La raison, c'est que quand on est petit, on a vite la sensation de 1 jusqu'à 10, puisqu’on a dix doigts. À l’école, on comprend rapidement ce que sont 30 camarades de classe.
Mais à partir de 100, je dirais que là, on ne maîtrise plus tellement ce qu'il se passe, et ça devient impressionnant.
À la télé, dans les médias, dans les articles, il y a un goût prononcé pour les nombres "absolus"...
— C’est ça, on a vraiment l’impression de voir des apprentis-sorciers brandir la puissance des chiffres comme un sceptre lourd de menaces obscures pour impressionner les foules...
— Oui, les nombres sont grands, énormes, ils dépassent l'entendement...
— Lacan dit que c’est par le nombre que le sujet se donne à "imaginariser le réel" autrement dit faire passer de l’imaginaire pour du réel...
— Tu remarqueras que plus haut, tu me parlais de pourcentages.
Ceux-là, curieusement, sont bien moins présentés. Ce sont pourtant ceux qui comptent, de donner une mesure "relative"...
— Je t’enverrai tout à l’heure un panonceau présenté sur une pharmacie qui remet un peu les pendules à l’heure place (comme disait Johnny Haliday)...
— Si je tape "Covid Lyon" sur Google, par exemple, pour connaître les mesures prises par la ville, je trouve ce petit encart.
Mon œil est attiré par le chiffre en bas à droite, c'est inévitable. Décès: 1317140. Pour celui qui n'est pas averti, il y a de quoi être impressionné. Cela dit, en divisant le tour par le nombre approximatif d'habitants sur cette planète, on trouve 0.02%...
Avant même de parler du nombre de cycles ou du mot "cas" employé pour des personnes qui ne sont pas malades, il y a l'utilisation de la puissance pure du grand nombre. Après on peut toujours raffiner, parler de l'âge moyen, médian, du fait qu'on ne peut pas sommer un homme de 85 ans avec un autre de 40, mais c'est déjà du détail à côté de la présentation systématique de nombres absolus impressionnants là où celle de nombres relatifs laisserait indifférent...
— C’est bien pour ça qu’au détriment de toute précaution sanitaire réelle, nous nous retrouvons obligés de porter une muselière inefficace et même toxique, mais sans laquelle il n’y aurait pas de signe visible de la "gravité" de la situation qui donne prétexte à "l’état d’urgence" et ses (dé)mesures antidémocratiques de contrôle et de punition, injustes et illogiques...
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a-room-of-my-own · 2 years ago
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Ruben Rabinovitch, psychologue et psychanalyste, a reçu dans son cabinet des jeunes qui allaient passer en jugement ou qui sortaient de prison (pour braquage, violence, viol…). Il tente de percer à jour, avec les outils de la psychologie, les ressorts de la violence.
Le manteau de destructions et de pillages qui a recouvert la France ces dernières semaines a produit un effet de sidération sur la société et l’a laissée en état de choc. Le choc est un état provoqué par la surprise, mais à combien de reprises peut-on être successivement surpris par le même phénomène ? Le traumatisme actuel réside plutôt dans l’impossibilité de continuer à ignorer ce que l’on savait déjà.
Chacun cherche alors des explications comme naguère les sourciers l’eau souterraine à l’aide de leur baguette : la précarité, le manque d’autorité, le racisme, l’absence des pères, les violences policières, l’échec de l’intégration, le capitalisme, le gauchisme, etc. De bonnes causes bien grasses et bien empaquetées qui doivent permettre de prolonger le déni encore un peu.
DEUX YEUX : UN D’AMOUR ET UN DE HAINE
« Pour voir une chose entièrement, écrivait Nietzsche dans Humain, trop humain, il faut avoir deux yeux : un d’amour et un de haine. » La jouissance de détruire n’a pas de cause, mais des occasions dont elle profite. Les êtres humains sont tous frères, certes. Mais ils ne le sont pas moins par la fraternité que par le fratricide.
Ce que j’ai pu apprendre du fonctionnement psychique de ces meutes ultra-violentes, de leurs caves et de leurs clans, de leur jouissance et sa destructivité, de leur organisation familiale et de leurs fantasmes inconscients, je le dois à ma rencontre avec ces individus eux-mêmes, à leurs enfants, aux mères de leurs enfants, et à certaines de leurs sœurs qui les ont fuis comme elles l’ont pu, quand elles l’ont pu, dès qu’elles l’ont pu.
Durant mes premières années d’exercice, je recevais à mon cabinet de psychanalyste des jeunes gens qui allaient passer en jugement ou qui sortaient de prison (braqueurs, tabasseurs, violeurs). Ils ne venaient pas faire une analyse, ils n’en avaient ni l’envie ni les capacités psychiques. Ils venaient récupérer un courrier tamponné de ma main attestant de leur suivi psychologique exigé par le juge comme preuve de leur bonne volonté à se réinsérer. Contre ce précieux sésame, il leur fallait bien me parler un peu. J’ai également reçu, cette fois à leur propre initiative, des réchappées, exclusivement des femmes. Elles avaient grandi auprès d’eux et malgré eux, s’étaient débrouillées pour obtenir les diplômes qu’elles pouvaient et, dès leurs premiers salaires, avaient cessé d’espérer et quitté les « quartiers » pour pouvoir commencer à vivre.
L'ABSENCE DES PÈRES ?
J’ai reçu enfin, adressés par un généraliste d’Aubervilliers, des enfants, des femmes et des ex-femmes des membres de ces groupes ultra-violents. Le premier petit garçon que j’ai reçu devait avoir sept ans. La mère avait amené son fils parce qu’au retour d’un moment avec son père, l’enfant s’était mis à flamber d’hallucinations plus terribles encore qu’à l’habitude. Il faut dire que le père, parti des années auparavant et qui n’en continuait pas moins à terroriser la mère, avait emmené son fils le week-end précédent chez un imam de cave d’immeuble qui avait pratiqué sur l’enfant un effrayant rituel d’exorcisme. Car au risque de gâcher l’enthousiasme actuel, l’absence des pères dans les « quartiers » est souvent moins délétère que leur présence.
Voici, en vrac, quelques constatations que j’ai pu faire depuis le poste d’observation qui est le mien.
La première chose que je puis dire c’est que penser que la pauvreté engendre la violence est une considération de bourgeois. La bourgeoisie se flatte en supposant chez ceux qui ne bénéficient pas des mêmes conditions matérielles qu’elle une détresse qui pousserait légitimement à tous les crimes. La pauvreté aggrave bien des situations, à n’en pas douter, mais elle n’en est pas à l’origine, jamais. Les enjeux de la violence sont plus complexes, plus profonds, plus inquiétants aussi. Rappelons au passage ce que Baldassare Castiglione, écrivain et diplomate italien de la Renaissance, avait consigné dans son Livre du courtisan : « En pardonnant trop à qui a failli, on fait injustice à qui n’a pas failli. »
VIOLENCE
La seconde chose est que les enfants que j’ai pu voir n’étaient pas nécessairement tous battus mais que tous étaient des enfants qui avaient vu leur mère prendre des coups. La violence envers les femmes est pour ainsi dire consubstantielle à la mentalité de ces meutes ultra-violentes. C’est même une condition d’appartenance et de reconnaissance entre pairs. Précisons tout de même que par violence, on ne désigne pas ici celle des « stéréotypes de genre » mais bien celle des insultes, des menaces et des coups. Des menaces qui en restent rarement au stade de la menace et des coups qui sont parfois mortels.
Les pères ensuite, venons-y donc. Ils ne sont pas si absents qu’on veut bien le dire. Les enjeux sont autres. Les pères n’ont souvent pas souhaité l'être. Ils voulaient des relations sexuelles et refusaient de mettre des préservatifs parce que leur plaisir doit toujours l’emporter sur toute autre conséquence. Il leur arrive certes d’être absents, mais il leur arrive plus souvent encore de faire de leurs enfants les complices de leurs activités illégales. Un certain nombre ne s’identifie pas psychiquement comme des pères pour leur fils mais perversement comme les grands frères caïds de leurs petits frères apprentis caïds. Je me souviens d’un autre petit garçon dont le père avait volé devant lui à d’autres enfants leurs jouets pour les lui offrir. Le petit garçon lui avait répondu interdit : « Mais c’est à mon copain ? » En l’insultant, le père lui avait répondu que ce n’était plus à son copain puisqu’il venait de le lui prendre et avait cassé le jouet devant son fils pour ne pas avoir pris immédiatement part à son association de malfaiteurs.
Le petit garçon avait bien reçu le message : à l’avenir, il aurait le choix entre être le complice ou la victime de son père. Les pères ne désirent pas que leurs fils s’en sortent et dévient du chemin de la brutalité et du gangstérisme qui est le leur. À l’inverse, toute émancipation de leur progéniture serait vécue comme un désaveu personnel et une offense faite au groupe auquel ils appartiennent. Ce n’est pas que « l’ascenseur républicain » soit « en panne » mais que l’école, méprisée et haïe, n’est pas un lieu par lequel leurs enfants pourraient s’émanciper, mais l’enclave insupportable d’un clan rival sur leur territoire : le clan de l’État. L’organisation familiale de ceux dont l’impulsivité n’a aucune barrière est montée psychiquement sur le modèle du clan et non sur celui de la famille nucléaire (papa, maman et les bambins). Ne pas prendre la mesure de la différence entre ces univers mentaux serait jeter la discipline anthropologique et le legs de Maurice Godelier aux ordures.
LE GHETTO ET LE CLAN
Ces meutes ne sont pas composées de communautés rassemblant des individus mais de clans dont les membres forment un même corps, un même organisme. Le clan est travaillé par des fantasmes de fusion. Dès lors, comme l’a lumineusement décrit le psychiatre Maurice Berger, ceux qui en font partie ne sont pas libres de s’éloigner physiquement, géographiquement ou intellectuellement. Toute séparation serait vécue pour le membre comme pour le clan lui-même comme une amputation intolérable et une trahison insupportable. J’ai entendu une patiente raconter comment, dans « sa » cité, un jeune homme avait été laissé pour mort par un gang d’une autre cité parce qu’il entretenait une liaison avec une fille de chez eux, une fille à eux. De cela, il faut bien en déduire qu’il ne s’agit pas de « ghettoïsation », mais de séquestration. Dans un ghetto, on est enfermé de l’extérieur. Dans un clan, on est séquestré de l’intérieur.
Cela permet de rendre un peu plus lisible les phénomènes auxquels nous avons récemment assisté. Tout détruire et nuire aveuglément à ceux qui n’ont pas commis de crime ne peut être considéré comme une faute morale que si chaque individu est tenu pour l’unique responsable de ses actes. Puisqu’il n’y a pas d’individus dans la mentalité de ces meutes, ce qui est fait au membre d’un clan est fait à l’ensemble du clan. Réciproquement, ce qui est fait par le membre d’un autre clan (gang rival d’une autre cité, forces de l’ordre, État) l’autre clan en est tout entier responsable, sans discrimination. La haine de la police est une haine a priori et non une haine a posteriori. Ajoutons à cela que la perte d’un de leurs membres n’est pas vécu sous la modalité du deuil, du chagrin et de la tristesse mais sous la modalité de la haine, de la colère et de la vengeance. Ces clans ne sont pas structurés autour de la culpabilité, mais autour de l’honneur et de l’humiliation.
On dit de ces destructions et de ces pillages qu’ils ne sont pas politiques, parce qu’on n’y voit pas de banderoles peinturlurées de revendications sociales. Ces émeutes sont pourtant éminemment politiques. Les gangs ultra-violents savent très bien ce qu’est la République, son modèle d’organisation sociale, son projet et sa substance. Sans doute même mieux que le camp républicain lui-même, empêtré dans sa tétanie, sa lâcheté et son hébétude. Ils ont d’ailleurs très bien su identifier tous les symboles et les postes avancés de la République puisqu’ils ont brûlé ceux qui se trouvaient sur leur territoire à eux. L’école, le commissariat, le centre des impôts, la mairie, les policiers et la famille du maire : tout cela est ou appartient au clan d’en face qui a tué un des leurs.
Les « solutions », comme on dit, sont aussi simples qu’irreprésentables actuellement. Car ces gangs ne sont pas forts, ils sont seulement ultra-violents. Ils n’ont de puissance que celle qui leur est concédée et de pouvoir de nuisance que celui que la République jouit d’essuyer. Ces gangs ne sont pas la cause mais le symptôme de la désintégration républicaine. Pourtant, le pessimisme est un luxe que nous ne pouvons pas nous offrir. Le philosophe russe Nicolas Berdiaev écrivait dans un article paru en 1936 : « La liberté n’est pas un droit, c’est un devoir. »
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transparentgentlemenmarker · 9 months ago
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Café de la Valdôtaine à Aoste 🇮🇹 une façon originale de servir le café
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Pour 4 personnes, il vous faut : 4 tasses de café 2 tasses de grappa 8 cuillerées de sucre des zestes de citron des zestes d'orange. Versez dans la caractéristique Coupe de l’amitié valdôtaine, le café, qui doit être long et bouillant, de préférence préparé avec un filtre et non avec une machine à expresso, ajoutez  le sucre et les zestes de fruits. Enduisez le bord de la coupe avec du sucre imbibé de grappa et versez-y le café restant. Flambez l'alcool en remuant avec une cuillère et en laissant flamber jusqu'à ce que le sucre soit sur le point de caraméliser. Les invités boivent, une fois la flamme éteinte avec le couvercle, un après l'autre et dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, en utilisant les différents becs de la coupe à la ronde.
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La coupe de l’amitié est une variante de la grolle, une coupe à vin en bois précieux. Faite en bois, elle est typique du Val d’Aoste, en Italie, et de quelques vallées avoisinantes.
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janelher · 1 year ago
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« Éléphant »
J’ai entendu dire, qu’il faut tendre la main
Aux faussaires de la sincérité
Sur la plage du présent, j’ai cramoisi mes poings
À force de froncer les sourcils
J’suis passé entre les gouttes
Des promesses à deux balles
Mes sourires en coin se frayent une presqu’île
Qui avale et relie
Les haussements d’épaules
Aux hérissements de poils, pile
Quand je file
J’ai entendu dire, faut pas faire tout un foin
Des ribambelles de rires qui suintent, oh le dédain
J’ai slalomé ma peau d’éléphant
Entre jolis compliments et
Langues de bois bonbons
J’ai bien appris, lire entre les lignes
Pas difficile au fond
Je peux tirer dans l’mile
Et je file
Faut déposer les armes au bout d’une heure d’estime
Aux pieds des figurines en vitrine
Qui triment pour s’trémousser
Sur des rythmes faussés
Par des fossettes à peine masquées
Je retiens les profils, y sont pas de taille
Je vais contre-attaquer, et leurs chapeaux de paille
Leur flamber les genoux
Faire sauter leurs têtes sur la presqu’île
Qui relie mon courroux
À ce p’tit sourire, pile
Quand je file
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l-u-c-i-i-e · 1 year ago
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(Ce serait trop long à expliquer.)
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l'œil commence à devenir vraiment pénible et me demande une logistique jusqu'ici jamais déployée. j'ai pris 10 piges d'un coup. dans le même temps, j'ai aussi pas mal d'indices sur l'utilité de tout ça; il y a des mecs qui tuent des monstres quand leur œil droit se met à flamber. l'autre jour aussi j'ai eu la bonne idée de ne regarder le monde que de cet œil là. malheureuse ! un mélange entre l'effet coulant de champignons hallucinogènes et l'effet poltergeist d'Enfield, le truc très agréable. à part ça, il y a quand même des trucs qui font sens. entre ce qui est pris et ce qui est donné. évidemment. mais il faut que je parvienne à m'habituer à tant de pénible.
les Bonnes Gens d'à côté sont comme mon humeur, en dent de scie. heureusement que j'ai appris à me discipliner, nettoyer les autels, offrir régulièrement, changer l'eau, faire des cadeaux. j'espère avoir des faveurs pour essayer de nouveaux trucs avec Eux l'an prochain. je ne peux pas en parler plus, on-ne-peut-jamais-en-parler-plus.
l'embrasse des Très Belles et Puissantes Vieilles est là toujours, aussi, indéfectible et tenace, image de l'hiver et de la bise noire qui descend des montagnes d'ici. tenace comme des mains crochues, comme un rire qui grimace, comme des cheveux blancs tombés dans une soupe. l'embrasse de la Nuit interminable et sans fond qui tombe comme un grand drap noir.
je suis en stage dans un service de médecine oncologique ORL, en plein dans le mois des Morts pour faire coucou au Grand-Père, la cellule maligne-et-qui-est-immortelle envahit toutes les gorges, tous les palais, toutes les bouches. ils ne peuvent plus parler, je ne peux plus voir, on s'entend bien.
frères humains qui après nous vivez/n'ayez les cœurs contre nous endurcis.
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centaurworks · 9 months ago
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Catching Kenna's Attention
Commissions Open I have a Ko-Fi Social Medias Character (Kenna Flamber) © @CentaurWorks When making the list for June and onwards, I ended up getting frantic and putting together a few things. I ended up just grabbing Kenna from last year's OC Ballot winner and put her in swimsuit attire depicted by HydraGlenn. But I didn't want to stop there, I decided to also play with the Gaussian Blur brush and try to play with perspective and lighting. I love how this came out, especially with the hair strand that's looking like it's close to the viewer.
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