#Donne-moi des fils ou je meurs
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ネメシスの銃口 - Satan's Revenge - The Muzzle of Nemesis - Le Canon de Némésis
罪深き男よ Ô toi homme pécheur. さあ 懺悔なさい Va, il est l’heure de te repentir
ねえ母さん 私ね 今 Vous savez, Mère, en ce moment même 人に銃口を向けているの Je fais face et je tiens en joute un homme たくさんの人を陥れて Un fils de pute qui s’est jouer de nombreuses personnes 私腹を肥やした悪い奴よ Afin de remplir ses propres poches
この男のために私は Pour ce même homme 愛した人さえその手にかけた Je suis venue à tuer la personne que j’aimais 次に自分自身も撃ったけれど Et j’ai ensuite retourner l’arme contre moi 死ぬことはできなかった Seulement je n’ai pas réussi à mourir
復讐の時は来たれり L’heure de la vengeance a sonné さあ 懺悔なさい Va, il est l’heure de te repentir
Hello and good-bye 『Mr.Pere Noel』 家にも火を付けたわ どちらか選びなさい Ta demeure encerclée par les flammes ; que vas-tu choisir ? 眉間を撃ち抜かれるか Te prendre une balle entre les deux yeux ? この業火の中 燃え尽きるかを Ou bien brûlé dans les flammes de cet enfer ?
ねえ母さん どんな悪党にも Dites Mère, même à un criminel, 贖罪のチャンスは与えるべきでしょ? On devrait lui donner la chance de se repentir, n’est-ce pas ?
だからね私 彼にこう言ったの Ainsi je lui ai dit ceci : 「あなたの財産を手放しなさい [Donne-moi toute ta fortune, et si 全てを奪った人に返せば命だけなら助けてあげる」 Tu retournes tous les biens à tous ceux que tu as volé ; alors juste pour ta vie, je t’aiderai]
彼は答えた Il me répondit : 「私の財産 貴様なんぞには 決して渡さない」 [Ma fortune, jamais je ne la cèderai à une vermine comme toi]
どうしようもないクズね Il n’y a rien à faire pour cette ordure, hein ? やっぱり懺悔なさい Quand bien même, repens-toi !
Hello and good-bye 『Master Of The Court』 欲に溺れきった悪徳裁判官 Juge corrompu noyé dans le désir 人々と私の怒りをその身に浴びて Par ma colère et celle de tous, nous assaillirons ton corps 眠りなさい Alors endors-toi ! (Meurs !)
ねえ母さん あなたは私を Oui, Mère, c’est vous 女手一つで育ててくれた Qui m’avait élevée de vos propres mains 生まれたのは森の廃屋 Née dans une chaumière abandonnée dans la forêt 父の顔などしらなかった Je n’ai jamais connu le visage de mon père
ねえ母さん 父さんはもう Regardez Mère, il semblerait que Père 駄目みたいだよ 狂っているわ Ne peut être sauvé, il est d’ores et déjà devenu fou 人形を義姉さんだと思い込んでいる Il pense sincèrement que la poupée n’est qu’autre que ma sœur (belle-sœur) あの人はもうとっくに Seulement cette personne il y a longtemps 暗い海底 沈んでいった Je l’ai noyé dans les sombres abysses de l’océan もう娘はこの私一人だけなのに Et sa seule fille restante n’est rien d’autre que moi
ねえ父さん 私を見てよ Oui, Père Regardez-moi 私の事も見てよ Regardez-moi aussi !
Hello and good-bye⋯good-bye 『My Father』 殺し屋の元締 悪徳裁判官 Chef des assassins et juge corrompu ねえ母さん どうしてあなたはこんな人を Dites Mère, comment avez-vous pu aimer 愛したの? Cet homme ?
これで本当に終わりよ Avec cet acte, ce sera vraiment fini 全てを最後にしましょう Je mettrai un terme à tout ceci
罪深き悪の物語よ A cette Histoire Pécheresse du Mal さようなら Je lui dis adieu
さようなら Adieu 愛しい人 A toi l’homme que j’aime 憎んだ人 A toi l’homme que je hais
罪深き男よ Ô toi homme pécheur さあ 懺悔なさい Va, il est l’heure de te repentir.
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A venir
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PENSÉE 💭 pour une meilleure prière 🙏
Le monde est fait pour attirer nos yeux 👀 il est plus facile de regarder l’autre , les autres que de nous regarder nous-mêmes.
PAROLE DE CONSEIL 📖
Ceux qui regarde à l’extérieur rêve,Mais ce rêve risque de ce transformer en cauchemar ! 🤷🏻♂️
Mais ceux qui regarde a l’intérieur de sois s’éveille !
Verset biblique 📖 Pour mieux comprendre 👍
Éphésiens 5. 14
C’est pour cela qu’il est dit : Réveille-toi, toi qui dors, Relève-toi d’entre les morts, Et Christ t’éclairera.
LA BIBLE DIT QUE NOUS SOMMES LA MAISON DE DIEU EN ESPRIT 🕊
Verset biblique 📖
Matthieu 6. 6
Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.
QUESTION OU EST CETTE CHAMBRE 🤷🏻♂️
Verset biblique 📖
LE FILS PRODIGUE
Mais étant rentré en lui-même, il dit : Combien d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim.
CONCLUSION !
Notre âme à faim de la parole de Dieu , Notre père veut nous nourrir Spirituellement !
Donc rentrons en nous-mêmes dans notre chambre et prions en Esprit et Vérité à notre Dieu !
Luc 11. 3
Donne-nous chaque jour notre pain quotidien ;
Amen 🙏 Dieu vous bénisse.
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Les « Si » De La Certitude 23/09/2023
Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité. 1 Jean 1.9
Dans cette section de sa lettre, l’apôtre Jean utilise trois fois le petit mot « si » :-
Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes (verset 8).
Si nous disons que nous n’avons pas de péché nous le faisons menteur (verset 10).
Si nous confessons nos péchés, Dieu nous pardonne et nous purifie (verset 9).
Par contre, il est clairement affirmé que sans confession il n’y a ni pardon de nos péchés ni sanctification. La confession des péchés est une démarche très difficile car, dans un premier temps, il faut les reconnaître.
Dans le livre des Proverbes, il est écrit que toutes les voies de l’homme sont droites à ses yeux, mais celui qui pèse les cœurs, c’est l’Éternel¹. David, quant à lui, écrivait au psaume 19 : Qui connaît ses égarements ? Pardonne-moi ceux que j’ignore². L’apôtre Paul est conscient, lui aussi, que ce n’est pas son propre jugement sur ce qu’il est ou sur ce qu’il fait qui est important³.
Nos jugements ou appréciations sur notre vie peuvent nous induire dans une erreur coupable, nous privant du pardon de Dieu ainsi que de la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur4.
Jack Mouyon
¹ Proverbes 21.2 ² Psaume 19.13 ³ 1 Corinthiens 4.3-4 4 Hébreux 12.14
__________________ Lecture proposée : Évangile selon Luc chapitre 15, versets 11 à 32.
Parabole de l’enfant prodigue
11 Et il dit : Un homme avait deux fils ; 12 et le plus jeune dit à, leur père : Père, donne-moi la part du bien qui me doit échoir. Et il leur partagea son bien. 13 Et peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout amassé, partit pour un pays éloigné, et là il dissipa son bien en vivant dans la dissolution. 14 Et quand il eut tout dépensé, il survint une grande famine en ce pays-là, et lui-même commença à être dans l’indigence. 15 Et étant allé, il s’attacha à l’un des habitants de ce pays-là, qui l’envoya dans ses champs pour paître des pourceaux. 16 Et il désirait se remplir le ventre des gousses que les pourceaux mangeaient, mais personne ne lui en donnait. 17 Étant donc rentré en lui-même, il dit : Combien de mercenaires de mon père ont du pain en abondance, et moi ici je meurs de faim ! 18 Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ! 19 Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils : traite-moi comme l’un de tes mercenaires. 20 Et s’étant levé, il vint vers son père. Et comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, et il courut se jeter à son cou, et l’embrassa. 21 Mais le fils lui dit : Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ! Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. 22 Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez une robe, la plus belle, et l’en revêtez, et mettez à sa main un anneau, et des souliers à ses pieds ; 23 et amenez le veau gras, tuez-le et mangeons et réjouissons-nous ; 24 parce que mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.
25 Mais son fils aîné était aux champs. Et lorsqu’en revenant il approcha de la maison, il entendit de la musique et des danses. 26 Et ayant appelé à lui un des serviteurs, il s’informait de ce que c’était. 27 Et celui-ci lui dit : Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il l’a recouvré en bonne santé. 28 Mais il se mit en colère, et il ne voulait point entrer. Et son père étant sorti, l’exhortait. 29 Mais répondant il dit au père : Voici, il y a tant d’années que je te sers, et je n’ai jamais contrevenu à ton commandement, et tu ne m’as jamais donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis. 30 Mais quand ton fils que voici, qui a dévoré ton bien avec des femmes de mauvaise vie, est revenu, tu as tué pour lui le veau gras. 31 Mais il lui dit : Mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi. 32 Mais il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort, et qu’il est revenu à la vie ; parce qu’il était perdu, et qu’il est retrouvé.
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He squeezed her hand and smiled. One of his that told her he was happy. Content. "I am. I've got everything I need right here." Another gentle squeeze of her hand and he felt more confident in the choices he had. He had a chance to climb up the ladder so to speak.
"Ils proposent un grand nombre de saveurs uniques. C'est l'une des choses que je préfère, mais c'est peut-être juste un parti pris de ma part." Vic winked and looked up at her son with a loving smile. "Il a raison. Vous êtes très gentille. Je devrais aussi dire patient puisque vous sortez avec lui." Her arm reached up to his chin and sighed. "Mon enfant débraillé".
Wally knew better than to roll his eyes in front of his mother but he did give his girlfriend a smirk and chewed his cheek. A clear sign he so wanted to tease her back so bad. He stayed quiet letting his mom touch his face. There was no point in denying her that. She always did it and it was where his sisters got that habit of squeezing his cheeks together. Seeing the interaction between his mom and girlfriend was funny. Something he was so sure that would never happen. Only thinking he'd be the single man in the family. He was fine with it until Liz crash landed in his orbit.
"Intéressant melting-pot que celui dont vous êtes issu. Nous avons cela en commun. Je n'ai connu ma mère qu'à travers des photos. Celle qu'il appelle grand-mère est en fait ma grand-tante. Une deuxième chose que nous avons en commun. La langue française. Aimes-tu cette langue ou as-tu été forcée de l'apprendre?Je sais qu'il n'est pas toujours agréable d'être forcé d'apprendre une langue".
Tori loved hearing Liz talk. She smiled at her as an encouraging way to let her know she should continue. "La flatterie ne vous mènera peut-être nulle part avec d'autres personnes, mais avec moi, elle vous mènera partout." She winked being playful. "Je meurs d'envie de vous rencontrer depuis la première fois que mon fils m'a dit qu'il vous avait rencontrée. Je pense que les mots qu'il a utilisés étaient "un ange sur terre," she looked up at her son who she could clock in a blush. 'Il semble que vous ayez attiré plus que son attention la première fois." Wally sighed hearing his mom letting out all his secrets. "I said sarcastic charmer not an angel," though he tried he couldn't help the smile knowing that he had indeed told his mom that the first time he had met Liz. Under wild circumstances.
"Je suis née à Lafayette la veille de Noël. J'étais ce bébém," she laughed rolling her eyes. "Mais j'ai passé mon enfance à Montpellier. J'ai été élevée par ma grand-tante. J'y suis restée jusqu'à mes quatorze ans. Puis j'ai déménagé à Bâton Rouge avant mon seizième anniversaire et j'ai eu mon premier enfant. Je ne peux pas vous dire pourquoi j'ai choisi Bâton Rouge, je déteste la chaleur. J'étais enceinte de mon petit ange et j'étais malheureuse de m'être installée dans l'endroit le plus chaud de la planète. Je vous dis que j'étais clairement en train de délirer". Mama B felt her son move without looking at him and pointed a finger at him. "Hey, pas d'appels pour le travail".
Then went back to her conversation seamlessly. "Cela donne l'impression que j'ai été gâtée, mais je vous jure que je ne suis pas du tout comme ça. Je suis juste un être humain normal."
Wally sighed loudly for her to hear and whispered it wasn't even his work phone. He didn't have it. She had confiscated it before he even stepped foot inside the house. She then laughed and remembered she had done that. "La revanche était d'avoir un mini-moi dans ma personnalité". She started to laugh uncontrollably watching the reaction from her son. "J'espère que je ne vous terrifie pas. Je ne voudrais pas que tu te sentes obligée d'être quelqu'un d'autre que ce que tu veux être à mes côtés. J'ai des clowns pour enfants, cela devrait vous dire quelque chose."
The thought of having him around more often did make her happy, guiltily. Worrying about him getting injured or betrayed would no longer be something that filled her anxiously when he left. Smiling, she kissed his nose in response to his tapping of hers and gave her final thought. "As long as you're happy, Wallaby. I'm happy."
Where Wally's green eyes had Elizabeth thinking of emeralds, precious jade, the wet grass on the cliffs of moher, moss on the side of gigantic tall redwoods, spanish moss that hung on the trees she had seen around town, and little pieces of treasured sea glass, his mothers had her nostalgic for her time out at sea. They were reminiscing of the sea on a beautiful clear blue sky just as equally beautiful and dangerous. The same sea that was serene, peaceful, would drown the careless sailors who did not respect her. It also brought up something that Michael had told her once when she started on his boat, the sea is full of mysteries, we don't know everything that is down there. That was how she felt about the woman before her, while she knew what was told to her about the matriarch of this family, there was still something there, stories yet to be told that she had not heard. While the mother and son did not share the same colored eyes, she could not help but note the same glint in their eyes.
The small giggle couldn't be helped as she watched her boyfriend be shooed off so that she could sit next to her. "Ok, Maman B," she smiled at the woman as she took the seat next to her. "Je ne le savais pas. Je vois qu’ils se sont fait un nom et ces saveurs sont tellement inventives. J'ai hâte d'en essayer beaucoup pendant que nous sommes ici." Nodding, she began to look for the flavors she had chosen. "Si cela ne vous dérange pas, j'ai vraiment hâte de me rafraîchir avec." Shaking her head she waved away her worries. "Rien à pardonner." She had already come to expect that her grasp of languages might be a spot of curiosity for some and had a practiced story that she always told people when she made it known she knew a language. "Non, je veux dire, pas à ma connaissance. Mon père était islandais, je n'ai jamais rencontré ma mère. Ma belle-mère connaissait aussi beaucoup de langues et nous voyageions beaucoup, mais elle était très attachée à la France, nous y passions beaucoup de temps. Le français est donc une des langues que je connais le mieux." While she was attempting to cool down, the compliment had her cheeks reddening again as she grabbed her ice cream. "Merci beaucoup, tu es très belle aussi. Je suis plutôt excité et heureux de vous rencontrer."
Never the one to pass up a moment to tease her boyfriend, she added. "Ta mère a raison, je le croirais peut-être davantage si tu le faisais plus souvent sans rien demander après." Curiousity, always got the best of her and she was very curious about her boyfriends mother. "Si cela ne vous dérange pas, où viviez-vous avant de vous installer ici ?"
#bordeaux |▪︎main ▪︎|#ngl she is so fun#she just laughs when she's nervous but also wally is so much like her
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Où est le progrès promis ?
Que dire de la décadence intellectuelle, littéraire et artistique dans laquelle nous ont enfermé tous nos “grands” (?) prométhéens, nos soi-disant spinoziens, nos iso-nietzschéens actuels, ces fils des sartriens de la période précédente, dont le seul courage perceptible semble être de défier Dieu en paroles et dans leurs écrits (NDLR : dans leur vie, ils préfèrent le bon vieux faites ce que je dis, pas ce que je fais : “accueillez des migrants dans votre F3, car ma villa de Deauville est remplie de meubles signés et de tableaux de maître…”). Ils font croire qu’ils se posent en héroïques et en ouvreurs de routes nouvelles… alors qu'ils sont perdus dans une désespérance qu'ils nient contre toute évidence et une révolte convenue, à la mesure de leur impuissance à admettre qu'ils se sont trompés à peu près sur tout…
J'avais été frappé, il y a bien longtemps, par une remarque de Romain Gary, athée finalement converti au christianisme, qui disait que “le credo catholique est comme un papier d'identité pour tout citoyen français”. N’en déplaise à ceux qui tiquent devant cette formulation, je pense qu'elle contenait une grande part de vérité. Une nouvelle déité (une substitution à la vraie), l'Etat, se rêve (à travers ses énarques, qui nous dirigent pour le pire et pour le pire) en remplaçant de ce Dieu que les plus myopes de nos contemporains s'imaginent avoir tué alors qu'ils sont en train de greffer Allah à sa place, pour le plus grand malheur des peuples. Or un Etat ne peut s'ériger en bâtisseur de civilisation : par définition, vocation, et raison d'être, c'est un gestionnaire –le plus souvent très mauvais– mais ce n’est pas un créateur.
Le grand malentendu du monde actuel, c'est que l'Etat, dans le fond pas aussi “con” que ses adorateurs, sait de quoi il est incapable… et il se tourne donc vers des philosophes et des artistes pour amender (?) la société, voire même pour en construire une nouvelle, ce qui est un cauchemar –nous le constatons tous les jours : seul l'échec est au bout de cette tentative insensée. Tout le XXè siècle a sombré dans l'horreur absolue, à travers des tentatives de refaire ce qui n'a pas besoin d'être changé : l'Homme. Mais c'est à peine si ces échecs immenses nous ont un peu aidés à comprendre le désarroi de nos âmes, vidées de tout ce qui en fait “l'Humanité”. Répondre aux besoins de collectivités souvent concurrentes et parfois hostiles les unes aux autres, maintenir sur le long terme la balance en équilibre, proposer et donner un cadre à tout cela… c'est vraiment autre chose qu'imposer le port d'un masque et l'obligation d'un passe, fut-il sanitaire, ou de faire croire aux naïfs que l'immunité collective serait autre chose qu'un vain mot. A la place, ils récoltent ce qu'ils méritent : l'incrédulité collective des hommes libres, le non-vote avec les pieds, et la privation de liberté, routines de notre monde trop crédule.
Croyant faire avancer leur cause sans cause au nom de leur raison déraisonnable, des leaders sans leadership se réfugient dans la déconstruction de tout ce qui marche, dans la destruction de tout ce qui fonctionne et dans la suppression de tout ce qui est, bouge, avance, et vit, comme pour exterminer à jamais le bon grain qui s'opposerait à l'ivraie de l'horreur de ce “vivre ensemble” qu'ils essaient sans espoir de faire passer pour le bonheur collectif. Il n'y a qu'eux pour croire une telle bêtise. Quant à nous, il faut ouvrir les yeux, et nous rendre compte que les successeurs de Bossuet ou de Chateaubriand se nomment Ruquier ou Hanouna, que nos Hugo, nos Verne s'appellent Messi & Mbappé, nos Molière et nos Scarron, Arthur ou Nikos Aillagas, et que nos grand messes –qu'elles soient chrétiennes ou destinées à quelqu’Etre Suprême ou à la Déesse Déraison– sont des concerts de rock, des rave-parties, des matches de foot ! Et on nous dit que tout n’irait pas de traviole !
La jouissance de l'instant semble être l'ultime valeur qui soit encore laissée au peuple –à ceci près que ce ne saurait en aucun cas être une “valeur”. Musique toujours (mais pas toujours audible), sexe souvent (mais dans tous les sens), et drogue parfois… forment la trilogie qui devrait remplacer sur nos frontons notre ancienne antienne “Liberté-Egalité-Fraternité”, vraiment plus d'actualité. Dans un “billet” récent, nous parlions de la poésie et de la beauté des mythologies antiques. L'hommage que leur rend le catho-catho que je crois être tient à ce que je trouve le monde moderne et nos sociétés dites avancées (sans doute à la manière d'un camembert ?) très en retrait par rapport aux peuples primitifs qui sacralisaient tout, autour d'eux : le paganisme, au moins, enserrait la vie dans un réseau serré de signes, de symboles, de fictions qui enchantaient chaque lieu, chaque instant.
Franchement et tout bien réfléchi, je préférerais mille fois vivre dans un monde où la nature me parlerait de sa représentation poétique ou de son substrat religieux au moins autant que de son utilité matérielle… plutôt que d'être condamné à partager la vision en tous points désespérante de ces assassins de l'âme, de l'être et de l'humanité que sont nos faux écolos, qui ne pensent qu'à interdire toute normalité, donc toute joie et tout bonheur : le fonds de commerce de nos anti-écolos actuels est la table rase, qui est une non-solution sans autre espoir que le désespoir.
Quand je donne l'impression de radoter en répétant que la folie est sortie des asiles, l'université d'été des “verts” vient de faire de cette folie des hommes une démonstration d'une densité que je n'espérais pas (enfin… “espérais” est une figure de style antonymique !) : ce fut un excellent millésime d'un Concours Lépine de la bêtise : “plus con que moi, tu meurs” (mais tu es désigné comme le meilleur des pires !). On en reparlera, ne serait-ce que après le vote final (c’est dans 3 jours) qui établira une hiérarchie entre un vrai-faux / dur-mou et une fausse dure / vraie folle (NDLR : entre un ‘’fossile’’ et une marteau, le choix ne doit pas être facile. Pour un peu, on les plaindrait presque de s'être laissés enfermer dans un tel cul-de-sac !)
H-Cl.
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Je fais le mal, je fais les guerres, je suis le miroir de la misère, sans caricature cela n’aurait guère d’intérêt. Elle est bien assez grossière d’elle-même Je n’ai pas de but, pas d’avenir, je suis mal né, je suis les médiocres, je poursuis la médiocrité de mon temps, j'erre contre tous les courants, et ce qui réveille l’angoisse Quand j’entre en veine, dans la raideur des corps froids, des moutons vaccinés, paitrant dans les hautes vallées, où tout ce beau monde s’entête à grimper Pour aller mâchouiller un peu d’herbe là où il n’y a plus d’herbe, où les pattes se gèlent dans les glaces éternelles J’aime dans la violence, dans la violence de mon amour, il n’y a rien à aimer autrement. S’il fallait que j’aime les platitudes sereines, je ne serais plus de ce monde
Détruire la gangrène, les racines malades sous le sabot du bouquetin, pour préparer le terrain vierge révolutionnaire Je n’ai pas le destin des fils d’empereur, ni la mission héroïque d’un prophète, ni d’un tyran, ni encore d’un monarque puissant. Et j’aurais beau m’instruire ici, ingurgiter des mots, pondre des néologismes Les gens modestes, et leur monde m’ennuient. Leur foutue vie banale derrière laquelle il se loupent, se vantent, ou se croient supérieurs, d’être au plus haut des plus rabaissants tu meurs.
Pourquoi alors n’en veux-je pas. Ce n’est pas le bonheur qui fait mon bonheur. J’ai assez perdu mon temps à nonchalamment le servir. Puisque le bonheur s’enfuit au moment où enfin je l’étreins
Je ne crois pas que l’enfant, l’image du bonheur, serait heureux de savoir à quel point la vie d’adulte c’est si chiant Autant on s’applique à ce qu’il se désenchante le plus tôt possible, quand l’école lui donne un aperçu bien sévère de ce qui l’attend, l’ennui
Voilà la réussite mes enfants Le bonheur qui vous attend Le bonheur de l’enfance est déjà de vous en punir à l’école, en vous humiliant et en vous rabaissant journellement,
Pour que plus tard continue le supplice, dans les bouches des grands, qu’on vous punisse d’être libre comme des enfants
J’avais déjà tout réussi dans l’enfance avant qu’on me répète avec insistance que j’étais en échec Et maintenant je suis comme tous les malheureux, dans le cercle infernal à la recherche de ce bonheur perdu,
Je ne suis à la recherche de rien du tout Mais le travail, l’envie d’être toujours mieux et mieux que mieux, d’être plus intelligent, d’être plus doué, et plus beau, plus si, plus ça, m’ont rendu encore moins fière Qu’on ne me dise pas que l’amour c’est le bonheur Car l’adulte s’ennuie du bonheur Il le retrouve une fois mort On ne redevient jamais l’enfant d’avant On se sert de l’image de l’enfance Mais on veut des femmes toujours plus disciplinées, des institutrices, des femmes fortes, de celles qui tiennent leurs cheveux raides par la ceinture de leur tailleur Pas n’importe quelle enfant, pas de mèches rebelles, mais des ministérielles, et ce sont les plus gras des cheveux qui votent pour cela, Les plus paumés qui n’arrivent pas à la cheville d’une oie Si ce n’est pas sans réticence, ni sans désagrément, de ne jamais se faire à cette fin totalitaire, Le naturel revient un jour, ça suffit enfin, d’avoir de la sympathie pour l’arnaque foncière, Et puis être roi des imbéciles heureux, être émir des harems virtuelleux, d’exploiter le suicide informe dans la masse identique, aurait peut-être fait ma barbe après tout
Moi je n’écris pas pour les léchouilles de l’hirudothérapie arriviste. Quoique je suis arriviste dans un sens, tout dépend le sac à foutre qui vous arrange. Mais le monde est assez désillusionné, qu’est-ce qui pourrait m’arriver. Je n’attends plus rien, je végète, je n’ai plus le goût à boire la pluie d’un romantisme misanthropique. Les seuls hommes qui m’aiment m’enferment, m’embrigadent, me veulent normal, (je suis normal si on se penche) et ceux qui ne m’aiment pas ne sont même pas plus attrayants. Si ce n’est d’avoir compris toutes leurs combines. Premièrement me laisser manipuler, plumer. Deuxièmement je souffre et pour finir, je tombe sur leur ordinateur, le jardin incroyable, de leur poulailler secret. Et finalement ils m’aimeraient bien eux aussi, si j’avais été normal. J’aurais dû d’ailleurs me crever les yeux pour me punir de mes perceptions, Ou peut-être qu’il m’en faut plus encore. Je dois encore et encore me nourrir de vues de l’esprit, dans les beaux yeux de la lecture Voilà je n’attire personne, c’est le discours de ces personnes. Je n’ai rien dans ma vie, c’est leur vie qui me le dit. Si je l’avais voulu leur vie, si je n’avais rien voulu autrement, ça aurait été merveilleux. Les aurais-je encore ce soir épris ?
Plus les années avancent et plus ça se complique, plus je comprends la difficulté de s’amuser sans avoir de compte à rendre. Je comprends qu’on n’a pas fini d’être encadré par des parents. Non, ça ne change pas vraiment, ça empire, ce sont plus tard l’État et leurs esclaves, fervents serviteurs qui se chargent de vous
27 ans, est-ce le bon âge pour mourir grand A mon époque ce serait plutôt pour ne pas finir pire Je vivrai jusqu’à ce qu’il soit possible, dans le rêve, bien que ce soit plus seul maintenant Mais j’ai commencé bien seul, alors on finit comme on a débuté Je ne peux pas dire que beaucoup m’aient trahi. Puisque j’ai toujours évité d’emblée ce qui me répugnait, c’est-à-dire quasiment tout le monde. Il faut dire qu’en mentalité parisienne je ne suis pas gâté, je ne suis pas le seul à le dire, même des gens qui attirent le disent. Des gens qui attirent vraiment, oui dehors, dans la rue, sans rien demander. Ça existe encore ? J’ai même la chance d’en connaître plusieurs très bien D’ailleurs ils sont un peu moins méchants que tous les hologrammes que j’ai rencontrés. J’ai souvent pensé quitter mon béton natal, mais tout est structuré pour que ce soit partout égal. C’est-à-dire qu’il y ait de la misère et du pognon, et peu d’accès aux fééries. Je ne dis pas qu’il ne faut pas les chercher. J’ai passé des années à parcourir des lieux atypiques sans connaître personne, par ma seule initiative, avant de me livrer ou de me relivrer à la réclusion. Parfois comme aujourd’hui, j’aimerais pour m’éviter les trajets de la ville, avoir une terrasse et un ciel entier à pouvoir regarder en profondeur. Un jardin, ou une mer à contempler qui m’attendrait derrière ma porte, pour ne pas avoir à sortir par les rues. Mais tout l’intérêt serait que j’ai cela à Paris à cet instant même. Je réclame une hauteur, une existence humaine et sociale de tous les possibles, qui n’a peut-être jamais existé malgré les témoignages. Peut-être que c’est moi qui ne suis pas à la hauteur de mes exigences, je me dis parfois. Alors je m’en remets totalement à mes amis imaginaires, mes songes, afin que je ne sois plus déçu de mes tentatives par autrui Il y a cet oiseau, l’unique qui le matin me chante, une seconde qui me semble grande d’heures. Le raisonnement de cet oiseau ne dure qu’à peine. Mais c’est à mon orillon érogène, un charme que prendrait n’importe quel lever du jour, en entendant ce chant qui depuis des années niche à mes côtés. A cette seconde quand je me trouve aux aguets, d’une heure sans doute précise. C’est dans ce microlapse de temps, que la nature au beau milieu de la gangrène urbaine, me fait m’émouvoir de la vie, avant que l’illusion de la mort ne me la reprenne.
Il faut être heureux me dit la pourriture, le vieux cerveau gâteux, et rance de la normalité de galerie, c’est le néonazisme qui se fout de la charité, l’hémorragie de leur clonerie, de leur pensée narcissique, le dehors des égouts, au goût d’atmosphère de rat crevé, La tuerie de la rencontre, du hasard remplacé par la peur de l’autre, ordonné par la bien pensance, Il n’y a qu’un monde pareil pour faire l’hébétude heureuse de ces gens Ils ont crée mon ennui de les fréquenter même à distance. Faiseurs d’art congelé qui mènent en bateau sur la banquise, Meneurs de bateaux amarrés contre les vents révolutionnaires. Il faut bien veiller et s’auto-surveiller entre primates de la stabilité, dans l’insensibilité toujours chronique. Veiller bien à ce que la jeunesse se réfugie dans les ehpad, qu’on prononce épades. Bâtisseurs d’univers bateau dans l’uniformité de leurs réseaux. Dans moins de trois-quarts d’heure tombera le couvre-feu. Pour une fois qu’un grand nombre de petits humains n’ont plus le loisir de travailler, Par ce confinement, on peut dire, que je me sens moins seul dans la marge de l’impensable. Cela dit, bons nombres se sentent plus libérés de pouvoir braver les restrictions. Moi ça me fait chier encore, car c’est encore plus facile maintenant. Et après tout, puisque tout le monde le fait, c’est si peu intrigant. Je vais à l’envers, là où personne ne va. J’entre quand tout le monde dort, ou quand tout le monde sort, en discussion avec mon esprit, je pars en voyage avec mes souvenirs.
26.01.21
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Skam España [Traduction française] : Saison 4 Episode 8 Clip 1 – Cris, Nora, Viri et Eva
(Traduction anglaise de @skamesptranslations )
Cris
- Maman : Cristina, attends ton père car aujourd’hui il va nous emmener dans son taxi, le métro pourrait être rempli aujourd'hui, ok ?
[Message de Joana : Bonne chance, beauté. Dernier jour d'EVAU
Cris : Merci !!!!]
- Maman : Et quand tu finis tu reviens à la maison, car ton père veux partir tôt pour Zaorejas.
- Cris : Hum, je n'y vais pas.
- Maman : Quoi ? Tu m'as dit qua tu n’allais pas à Mallorca.
- Cris : Ouais, mais je préfère rester ici, maman.
[Message de Joana : J'aime ton t-shirt
Cris : ???? Comment tu sais ce que je porte ?
Où es-tu ?]
- Maman : Mais je ne vais pas te laisser à la maison toute seule un mois entier.
- Cris : Et Dani ??
- Maman : Dani doit travailler, des choses à faire.
- Cris : J'ai aussi des choses à faire, maman.
- Maman : Quelles choses ? Rester sur le téléphone, faire ton petit truc, tu es vraiment bonne à ça. Mais comment vas-tu passer tes examens , mon amour, si tu as ton esprit ailleurs, pour sûr, pas sur les révisions. Et je vois ça de là, si c'est ce à quoi tu penses est rester à la maison pour faire une de tes manigances, tu te trompes. Cristina !
- Joana : Bonjour.
- Cris : Bonjour. Je ne vais pas à Zaorejas, maman. Je suis restée un bon nombre de jours à la maison, à étudier et maintenant ce dont j'ai envie c'est d’être avec Joana. Car c'est ma copine. Pas mon amie, ma copine.
- Maman : Donc… C’était réel. Je pensais que c’était une phase, et que ça allait te passer.
- Cris : Et bien, non, maman, ce n'est pas une phase. De plus, j'ai été assez claire là-dessus.
- Joana : Et bien, humm, je pense que je suis peut-être venue au mauvais moment… je peux te déposer et ensuite…
- Cris : Non, non, non, reste.
- Joana : D'accord.
- Cris : Reste.
- Maman : Hey, pars, pars. Je parlerai à ton père et lui dirai que tu y es allé en métro, allez.
- Cris : Ok
- Maman : Allez.
- Joana : Et bah, quel moment de faire son coming out.
- Cris : Ouais, je ne sais pas, je ne sais pas, je ne sais pas, je devais le dire à voix haute, maintenant c'est sortit. Ay, s'il te plaît…
- Joana : Et… Qu'en est-il des examens ?
- Cris : Meuf, je ne sais pas, j'ai tout oublié, je le jure, je suis vide, je ne sais même pas quel examen j'ai maintenant.
Nora
- Alejandro : Hey, t’inquiète pas, je suis sûr que tu réussira avec brio. Et le cas contraire, tu peux aussi le passer l'année prochaine, quand tu reviendra de New York.
- Nora : Ouais, le truc c'est que… Le truc c'est que, le, le truc de New York… comme, je ne sais pas. Je ne suis plus sûre.
- Alejandro : Comme, je sais que une année c’est beaucoup, mais… nous avons été longtemps séparés, tout les deux. Et nous voilà. Je t'attendrai.
- Nora : Non, c'est que… le truc c'est que, j'y ai pensé et… et je pense que je reste. Comme, de cette façon, je ne sais pas, je commencerais l'Université avec mes amis, et, et nous n'aurons pas à être séparés, hein ?
- Alejandro : Mais pour ta sœur ?
- Nora : Et bien, ma sœur… j'ai encore tout l’été à passer avec elle. Mais ensuite je reviens, et, je ne sais pas, trois mois avec ma sœur est bien, non ?
- Alejandro : Et bien, mais tu as toujours parlé de ton année sabbatique, voyager, savoir ce que tu veux étudier… Tu es sûre ?
- Nora : Oui. Oui, oui, je peux tout faire. Je peux partir, je verrais ma sœur, je voyagerai durant l'été, et ensuite je reviens, et de cette façon je commence l’année avec tout les autres et… nous n’aurons pas à nous attendre. Je veux être avec toi en ce moment.
- Alejandro : Je t'aime.
- Nora : Je t’aime plus. Humm… J'ai un examen et tout…
- Alejandro : Oh, putain.
- Nora : Oui, EVAU.
- Alejandro : Bonne chance. Ai confiance en toi, ok ?
- Nora : Ok.
- Alejandro : Tu peux le faire !
- Nora : On se voit plus tard !
- Alejandro : A plus ! Sois prudente ! Bonne chance !
Viri
- Hugo : Comment tu vas ?
- Viri : Horriblement. Je sais qu'il faut être calme, mais à chaque fois que je pense « calme toi Viri » je suis encore plus nerveuse.
- Hugo : Pareil, pareil. Je suis pareil.
- Viri : Hugo. Donne moi ta main.
- Hugo : Wow.
- Viri : Ça te porte chance. Jusqu’à présent ça a marché pour moi.
- Hugo : Tu me donnes ta chance ?
- Viri : Oui. Je te la donne.
- Dilan : Putain !!! Impossible, mec, impossible !!!! De tous les étudiants, la probabilité d’être nous trois les uns derrière les autres… Genre, genre, nous sommes meilleurs amis… Qu’est-ce qu'il y a, vous n’êtes pas nerveux, mec, pour l'examen le plus compliqué de tout l'EVAU ?
- Viri : Non, pas du tout. Tu es nerveux ?
- Hugo : Non, non, mec, pour être honnête non
- Viri : Pas du tout.
- Hugo : Je ne suis pas nerveux.
- Viri : Nous sommes vraiment calmes.
- Dilan : Je suis vraiment nerveux, wesg
- Hugo : Bien sur, parce que tu n'as pas étudier.
- Viri : Bien sur.
- Dilan : Fils de putes… Au faite, en parlant d’être nerveux… La semaine prochaine, croisière. Et je sais que tu n'y vas pas, Viri, mais… Hugo, Hugo, tu peux toujours venir.
- Hugo : Je ne viens pas, frère.
- Dilan : Allez, frère, juste parce que ta copine n'y vas pas tu n'y va pas.
- Hugo : Ce n'est pas ça. Je ne me sens juste pas d'y aller, je te l'ai déjà dis, mec.
- Dilan : Tu es si faux, mec.
- Viri : Hugo, ne le fais pas pour moi.
- Hugo : C'est lui, c'est juste un bavard de merde, comme, je n'y tiens pas tant que ça.
- Dilan : T'es un menteur.
- Hugo : Ne soit pas un rat, mec.
- Dilan : Tu es faux.
- Viri : Mec, tu vas vraiment aimer ça, comme, c’est une croisière, la mer, le futur biologiste de la mer… Tu en meurs d'envie. Écoute, je veux que tu y ailles, faire de la plongée, manger beaucoup de glaces, boire, fum… Non, pas fumer.
- Dilan : Oui fumer !
- Viri : Et, surtout, prendre des photos, beaucoup, et des vidéos, et tu me les envois toutes, ok ? Tu peux y aller, alors pars.
- Hugo : Mais ça ne saura pas pareil sans toi. Quoi, vous faites équipes maintenant ou quoi ?
- Dilan : Ouais, un peu, non ?
- Hugo : Écoute, je viens mais seulement si tu fermes ta putain de bouche mec, tu es la personne la plus agaçante que je connaisse, je le jure.
Eva
- Jorge : Et bien alors, les gens, on y va ou pas
- Eva : Attends, attends, non, non, attends, je dois regarder quelque chose.
- Jorge : Tu ne vas apprendre ce que tu ne sais pas maintenant, Eva.
- Eva : Non, et si les isotopes sont dans l’examen, hein ?
- Jorge : Alors tu es foutu, car tu vas échoué
- Eva : Hey, hey, hey, qu’est-ce que tu fais, idiot?
- Jorge : Quoi « idiot », c’est toi l’Idiote !
- Eva : Wow, tu es l’Idiot !
- Lucas : Vous êtes tous les deux des idiots, tous les deux.
- Eva : Mec, j’aimerais faire comme ça, et retourner en première année.
- Lucas : Et bien…
- Eva : Et bien, et bien, genre, sans examens…
- Lucas : J'allais dire, peut-être toi, mais…
- Eva : Non, non, non. Genre sans examens, ou d’autres choses…
- Jorge : Putain
- Eva : Mais nous avons passé un très bon moment.
- Lucas : Beaucoup, pour être honnête.
- Eva : Et c'est vraiment cool que nous sommes ici comme ça.
- Lucas : « Comme ça », comment ?
- Jorge : Comme ça, comme des amis, sans mauvais sang.
- Lucas : J'ai compris l'allusion. C'est vrai que j'ai été un petit peu con.
- Jorge : Un peu, il dit.
- Lucas : Juste un peu.
- Eva : Hey ! Es-tu… Et bien, retournons-y…
- Jorge : À tes isotopes.
- Eva : Humm, et bien, les gens, nous rentrons ou quoi ?
- Jorge : Allez, putain, oui.
- Eva : Allez.
- Jorge : Je ne sais pas cette merde.
- Eva : Eh, tu vas échoué !
- Lucas : Tu le sais.
- Jorge : Oui, je vais l'avoir, pas comme Eva.
- Eva : Hey ! Quel con, mec !
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Très cher fils, Parmi les dons, grâces et prérogatives dont le Souverain Créateur Dieu Tout-puissant a doté et paré l'humaine nature à ses débuts, la précellence qui me semble caractéristique, c'est le pouvoir donné à l'homme d'acquérir, bien que mortel, une forme d'immortalité, et, au cours de sa vie transitoire, de perpétuer son nom et sa semence : ce qui se réalise par notre lignée issue de nous en mariage légitime. C'est ainsi que nous est rendu en quelque sorte ce qui nous fut enlevé par le péché de nos premiers parents, à qui il fut dit que, parce qu'ils avaient désobéi au commandement de Dieu le Créateur, ils mourraient, et que la mort réduirait à néant la forme magnifique que Dieu a donnée à l'homme en le créant. Mais, par ce moyen de propagation séminale, se perpétue dans les enfants ce qui était perdu chez les parents, et dans les petits-enfants ce qui périssait chez les enfants, et ainsi de suite jusqu'à l'heure du Jugement dernier, quand Jésus-Christ aura rendu à Dieu le père son royaume pacifié, libéré du danger et de la souillure du péché, car alors cesseront toute génération et toute corruption, et les éléments auront échappé à leurs transmutations perpétuelles, puisque la paix tant désirée sera achevée et parfaite, et que toutes choses seront fixées en leur phase définitive. Ce n'est donc pas sans juste et légitime raison que je rends grâce à Dieu, mon Protecteur, de m'avoir donné la possibilité de voir ma vieillesse chenue refleurir en ta jeunesse ; en effet, lorsqu'il plaira à Celui qui commande et règle tout que mon âme laisse cette habitation humaine, j'estimerai que je ne meurs pas totalement, mais plutôt que je passe d'un lieu en un autre, attendu que, en toi et par toi, cette image de moi fait que je demeure dans ce monde sous une forme visible, vivant, voyant et fréquentant des gens d'honneur et mes amis, tout comme auparavant. Dans ces fréquentations, je me suis montré, avec l'aide de la Grâce divine, non sans péché, je le confesse (car nous pêchons tous, et sans arrêt nous demandons à Dieu d'effacer nos péchés), mais sans reproche. C'est pourquoi, tout ainsi qu'en toi demeure l'image de mon corps, si les qualités de mon âme ne brillaient pas également en toi, on ne saurait juger que tu es gardien et trésorier de l'immortalité de notre nom ; et le plaisir que je prendrais serait bien piètre, si je voyais que c'est la moindre partie de moi, à savoir le corps, qui subsiste, alors que la meilleure, à savoir l'âme qui permet à notre nom de demeurer et d'être béni parmi les hommes, est en train de dégénérer et de s'abâtardir ; je ne dis pas cela parce que je doute de ta vertu, dont tu m'as déjà donné des preuves, mais je te le dis pour t'encourager avec encore plus de force à progresser du bien vers le mieux. Et si je t'écris cela maintenant, ce n'est pas tant pour que tu vives de cette façon vertueuse, mais plutôt pour que tu te réjouisses d'avoir vécu et de vivre ainsi, et pour que tu raffermisses ton coeur en cette pensée, pour l'avenir. Pour parfaire et achever cette entreprise, je n'ai rien épargné, tu as toute raison de t'en souvenir ; mais je t'ai aidé en cela comme si je n'avais d'autre trésor en ce monde que l'espérance de te voir une fois dans ma vie accompli et parfait, aussi bien en vertu, en noblesse de coeur et en sagesse, qu'en tout savoir digne d'un homme libre et noble de coeur, et ainsi formé de te laisser après ma mort comme un miroir me représentant, moi, ton père, excellent et conforme à mes désirs sinon dans tes actes, du moins dans tes intentions. Mais encore que feu mon père, Grandgousier, présent dans toutes les mémoires, eût consacré tout son soin à me voir progresser en perfection et savoir politique et que mon travail et mon application correspondissent tout à fait à son désir, et même allassent encore plus loin, toutefois, comme tu peux bien le comprendre, le temps n'était pas aussi favorable et propice à l'étude des lettres qu'à présent, et je ne disposais pas d'autant de précepteurs que toi. Les temps étaient encore ténébreux, se ressentant du malheur et des calamités causés par les Goths, qui avaient mis à sac toute bonne littérature ; mais, par la bonté divine, prestige et dignité ont été, de mon vivant, rendus aux lettres et j'y vois une telle amélioration qu'à présent je serais difficilement admis dans la classe élémentaire des jeunes potaches, moi qui, en mon âge mûr, étais réputé (non à tort) le plus savant du siècle. Je ne dis pas cela par vaine gloriole — encore qu'on puisse trouver méritoire de me vanter auprès de toi dans une lettre, si tu en crois Cicéron en son livre De la vieillesse, et d'après la sentence de Plutarque au livre intitulé Comment on peut se louer sans encourir de blâme —, mais pour te donner le désir de viser plus haut. Maintenant toutes les disciplines sont rétablies, et l'étude des langues instituée : le grec, sans lequel c'est une honte qu'on se prétende savant, l'hébreu, le chaldéen et le latin ; l'imprimerie, qui fournit des livres si élégants et si corrects, est en usage, elle qui a été inventée de mon vivant par une inspiration divine, alors qu'au contraire l'artillerie l'a été par une suggestion diabolique. Le monde entier est plein de gens savants, de précepteurs très doctes, de bibliothèques très importantes, au point que, me semble-t-il, ni au temps de Platon, ni en celui de Cicéron, ni en celui de Papinien, on ne pouvait étudier aussi commodément que maintenant, et désormais on ne devra plus se montrer en public ni en société, si l'on n'a pas été bien affiné dans l'atelier de Minerve. Je vois les brigands, les bourreaux, les mercenaires, les palefreniers d'aujourd'hui, plus doctes que les docteurs et les prédicateurs de mon temps. Que vais-je dire ? Les femmes et les filles ont aspiré à cette gloire et manne céleste que sont de bonnes études. C'est au point qu'à l'âge où je suis, j'ai été contraint d'apprendre le grec, qui je n'avais pas méprisé comme Caton, mais que je n'avais pas eu le loisir de découvrir en mon jeune âge, et je me délecte volontiers à lire les Oeuvres morales de Plutarque, les beaux Dialogues de Platon, les Monuments de Pausanias, et les Antiquités d'Athénée, en attendant l'heure où Dieu, mon créateur, voudra m'appeler et m'ordonner de quitter cette terre. C'est pourquoi, mon fils, je t'engage à employer ta jeunesse à bien progresser en savoir et en vertu. Tu es à Paris, tu as ton précepteur Epistémon : l'homme par un enseignement direct et de vivre voix, la ville par de louables exemples, ont pouvoir de te former. J'entends et je veux que tu apprennes parfaitement les langues : premièrement le grec, comme le veut Quintillien ; deuxièmement le latin ; puis l'hébreu pour les saintes Lettres, le chaldéen et l'arabe pour la même raison ; et que tu formes ton style sur celui de Platon pour le grec, sur celui de Cicéron pour le latin. Qu'il n'y ait pas d'étude scientifique que tu ne gardes présente en ta mémoire et pour cela tu t'aideras de l'universelle encyclopédie des auteurs qui s'en sont occupés. Des arts libéraux : géométrie, arithmétique et musique, je t'en ai donné le goût quand tu étais encore jeune, à cinq ou six ans ; achève le cycle ; en astronomie, apprends toutes les règles, mais laisse-moi l'astrologie et l'art de Lulle, comme autant de supercheries et de futilités. Du droit civil, je veux que tu saches par coeur les beaux textes, et que tu me les mettes en parallèle avec la philosophie. Et quant à la connaissance de l'histoire naturelle, je veux que tu t'y adonnes avec zèle : qu'il n'y ait mer, rivière, ni source dont tu ignores les poissons ; tous les oiseaux du ciel, tous les arbres, arbustes, et les buissons des forêts, toutes les herbes de la terre, tous les métaux cachés au ventre des abîmes, les pierreries de tous les pays de l'Orient et du Midi, que rien ne te soit inconnu. Puis relis soigneusement les livres des médecines grecs, arabes et latins, sans mépriser les Talmudistes et les Cabalistes et, par de fréquentes dissections, acquiers une connaissance parfaite de cet autre monde qu'est l'homme. Et pendant quelques heures du jour, va voir les saintes Lettres : d'abord, en grec, le Nouveau Testament et les Epîtres des apôtres puis, en hébreu, l'Ancien Testament. En somme, que je vois en toi un abîme de science car, maintenant que tu deviens homme et te fais grand, il te faudra quitter la tranquillité et le repos de l'étude pour apprendre la chevalerie et les armes afin de défendre ma maison, et de secourir nos amis dans toutes leurs difficultés causées par les assauts des malfaiteurs. Et je veux que, bientôt, tu mettes à l'épreuve tes progrès ; cela, tu ne pourras pas mieux le faire qu'en soutenant des discussions publiques, sur tous les sujets, envers et contre tous, et qu'en fréquentant les gens lettrés qui sont tant à Paris qu'ailleurs. Mais — parce que, selon le sage Salomon, Sagesse n'entre pas en âme malveillante et que science sans conscience n'est que ruine de l'âme — tu dois servir, aimer et craindre Dieu, et mettre en Lui toutes tes pensées et tout ton espoir ; et par une foi nourrie de charité, tu dois être uni à Lui, en sorte que tu n'en sois jamais séparé par le péché. Méfie-toi des abus du monde ; ne prends pas à coeur les futilités, car cette vie est transitoire, mais la parole de Dieu demeure éternellement. Sois serviable pour tous tes proches, et aime-les comme toi-même. Révère tes précepteurs, fuis la compagnie des gens à qui tu ne veux pas ressembler, et ne reçois pas en vain les grâces que Dieu t'a données. Et, quand tu t'apercevras que tu as acquis au loin tout le savoir humain, reviens vers moi, afin que je te voie et que je te donne ma bénédiction avant de mourir. Mon fils, que la paix et la grâce de Notre-Seigneur soient avec toi. Amen. D'utopie, ce dix-septième jour du mois de mars, Ton père, Gargantua.
Rabelais, Pantagruel (Comment Pantagruel, à Paris, reçut de son père Gargantua une lettre reproduite ci-dessous).
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Donne-moi des fils ou je meurs
Donne-moi des fils ou je meurs
Maud Jan-Ailleret
Laure et Antoine sont ensembles depuis la fac, heureux dans leur vie de couple. Lui est bien pris par ses reportages, elle un peu moins convaincue par son travail, mais peu importe, la prochaine étape est de fonder une famille. Malheureusement, après quelques mois de grossesse, le fœtus meurt in utero. Même chose lors de sa deuxième grossesse. Bientôt Laure s’enferme dans un…
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Les émotions sont des champignons
1. L’imperfection est perfection
En France vit une écrivaine taïwanaise, Susan[1]. Le dernier livre qu’elle a écrit n’a pas encore été publié, attendant d’abord que j’en fasse une relecture. Ce roman à la fois érotique et de caractère autobiographique, constitué d’une succession de courts récits sur les relations sentimentales et sexuelles que le personnage principal a avec différents hommes, en évoque avec détail les sentiments et la vie sexuelle. L’un de ces récits notamment a retenu mon attention. La protagoniste, une jeune et belle femme, tombe amoureuse d’un charmant garçon qui, à son tour, à l’instar de tous les hommes qui la croisent, s’en éprend après qu’elle a employé ses efforts à le séduire. Pourtant, chaque fois que ce garçon entreprend de coucher avec elle, quelque chose le retient, qu’elle ne comprend pas. Ainsi, par exemple, après avoir passé une nuit très agitée et alors qu’ils s’apprêtent à faire l’amour, le jeune homme s’interrompt.
Ils se séparent peu après, frustrés, mais se retrouvent quelques années plus tard. C’est alors qu’elle reproduit le jeu de séduction qu’elle avait engagé jadis auprès de lui. Le même scénario naturellement se répète : à l’instant de passer à l’acte, l’homme se bloque. Or, cette scène, telle que la décrit Susan, est assez comique, puisqu’elle donne l’impression qu’elle est en train de violer le pauvre garçon. Un dicton chinois dit que séduire une femme est aussi difficile que gravir une montagne, mais que séduire un homme se fait aussi aisément que traverser un mur de papier. Pourtant le mur que notre protagoniste a essayé de traverser était sans doute fait de béton !
Néanmoins, en dépit de la dimension comique de la situation, je n’ai pu m’empêcher d’éprouver pour Susan quelque empathie, en sorte que, lorsqu’elle m’a demandé ensuite mon ressenti vis-à-vis de cette histoire, je n’ai pas su décider si je devais rire ou pleurer ! Je lui ai répondu finalement pour un petit sourire.
« Quel est le point de vue du bouddhisme sur les sentiments et la sexualité ? » m’a-t-elle demandé.
Bien que pratiquant bouddhiste, je me considère encore comme un débutant. Je suis peu enclin à exprimer mes sentiments, cependant je ne suis pas indifférent à la situation de Susan. Aussi me suis-je résolu à écrire cet article afin de partager avec le lecteur mon ressenti sur ce sujet.
Une émotion est semblable à un champignon : elle surgit de manière inattendue. J’ai lu il y a quelques temps un article à propos du voyage en Europe d’une Américaine. La jeune femme, alors en Italie, y découvre une paire de chaussures ornées de motifs dont la simplicité ne cache pas l’élégance, ce qui leur confère un certain prestige. L’Américaine, bien qu’attirée par les chaussures, songe alors qu’étant au début de son périple européen, elle aura l’occasion peut-être plus tard d’en trouver une paire qui lui plaira davantage encore, si bien qu’elle s’éloigne du magasin sans avoir cédé à son envie. Toutefois, l’image des chaussures est si bien ancrée dans son esprit qu’elle achève tout son voyage sans pouvoir l’oublier, et dans le regret de ne les avoir pas achetées lorsqu’elle en avait eu l’occasion.
De retour aux Etats-Unis, elle use toute son énergie à retrouver les chaussures afin de se les procurer, mais en vain. La déception qu’elle en ressent est aussi incontrôlable que les champignons poussant anarchiquement dans la forêt après que la pluie est tombée. Et quel champignon !
Un de mes amis français, lorsqu’il était jeune, fut violemment épris de sa voisine, dont l’élégance n’avait pour lui d’égale que le charme de son sourire. Le plus petit geste qu’elle pouvait faire remuait son cœur, et il rougissait à la simple vue de sa présence. Elle lui était si parfaite qu’il en venait à la déifier. Le jour où elle accepta de sortir avec lui, il en éprouva une joie plus vaste que tout ce qu’il aurait pu concevoir. Décrocher la Lune eût été pour lui un défi à la mesure des sentiments qui l’habitaient. Pourtant, passés quelques mois, la jeune femme, ayant rencontré un autre homme, mit un terme à leur relation. Mon ami en éprouva un chagrin des plus épouvantables.
Dix ans passèrent, sans que cette femme pourtant eût disparu de sa mémoire : partout il la voyait, et la plus petite chose pouvant évoquer son souvenir ravivait son sentiment blessé. Lorsqu’aujourd’hui il revient sur cette histoire, c’est un cœur chargé d’émotion et de larmes qui me parle, incapable d’avoir sur ces mouvements de l’âme la plus petite maîtrise. Une fois encore, cette souffrance qu’il n’arrive point à juguler est semblable au champignon dont le mycélium s’étend sans qu’on en puisse contrôler la course.
2. Un fils peu obéissant
La parabole du fils prodigue est fort connue dans l’Evangile de Saint Luc[2] :
Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des caroubes que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. Étant rentré en lui-même, il se dit : Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils ; traite-moi comme l'un de tes mercenaires. Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. Le fils lui dit : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu'il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses. Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c'était. Ce serviteur lui dit : ton frère est de retour, et, parce qu'il l'a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras. Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d'entrer. Mais il répondit à son père : voici, il y a tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis. Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c'est pour lui que tu as tué le veau gras ! Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi ; mais il fallait bien s'égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la vie, parce qu'il était perdu et qu'il est retrouvé.
Quelle interprétation le bouddhisme donne-t-il de cette parabole ? Pourquoi le fils prodigue bénéficia-t-il de plus de biens que son frère ? La suite de ce livre nous l’apprendra.
3. Nous désirons ce que nous n’avons pas
Si nous revenons à nos histoires (les impossibles relations sexuelles entre l’écrivaine et l’un de ses amants, la femme frustrée de n’avoir pas acheté les chaussures qu’elle avait trouvées en Italie, la malheureuse histoire amoureuse de mon ami et la parabole du fils prodigue), nous pouvons les relier les unes aux autres, bien qu’en apparence il ne soit pas si aisé d’y voir un quelconque point commun.
Nous apprécions rarement ce qui est parfait, et si quelque chose nous est imparfait, nous regrettons qu’il ne soit pas parfait, et nous nous mettons à exprimer notre émotion dans des chansons ou des poèmes inspirés. L’être humain est une créature bien compliquée, qui se montre capable de produire des créations qui se veulent rapprocher de la perfection… et qui sont écrites au sujet de choses dont elles déplorent l’imperfection !
Nous n’apprécions pas les choses que nous avons. Un dicton chinois dit que la femme ne vaut jamais la maîtresse, que la maîtresse ne vaut guère sa servante, et que la servante ne vaut pas la séductrice inaccessible. Ce que nous ne pouvons obtenir devient pour nous ce qui est le plus précieux. Nous sommes conscients que beaucoup de nos pensées ne s’appuient sur aucune fondation logique. Mais pourquoi en est-il ainsi ?
Notre vénérable maître le Bouddha Sakyamuni expliquait qu’en nous coexistent huit « consciences » : une conscience pour chacun de nos cinq sens, notre ego, notre conscience mentale et notre essence, tathagatagarbha. L’ego est très essentiel eu égard à la question que nous venons de soulever. Beaucoup de pratiquants pensent que la conscience mentale est importante, pourtant la pratique bouddhiste consiste surtout dans le contrôle de l’ego, qui est la source de notre égoïsme et dont nous allons à présent exposer le fonctionnement.
4. Le chapeau qui faisait mal à la tête
Revenons à l’histoire de cette Américaine qui n’acheta pas la paire de chaussures qu’elle convoitait. Ce n’est pas très ennuyeux pour les paires de chaussures, qui n’éprouve évidemment aucun sentiment particulier. La tristesse qu’éprouve cette femme est une chose purement égoïste, et n’est inspirée que par l’attachement qu’elle avait pour les chaussures. C’est son propre ego qui a formé cette tristesse, lequel, au reste, est à la source de la plupart des problèmes.
Ce fut, en définitive, à travers un site internet que notre Américaine eut la possibilité d’acheter ce qu’elle désirait tant, et le site lui-même, se servant au passage, utilisa l’histoire de cette femme pour se faire de la publicité. La paire de chaussures arriva à sa destination, néanmoins je pense qu’elle ne la portera qu’en de rares occasions.
Quant à mon ami pleurant sa voisine qu’il avait aimée avec tant de passion, il consulta un certain nombre de psychologues, mais regretta bientôt que ces gens ne fissent rien pour lui venir en aide, limitant leur pratique à lui tendre une oreille attentive. Mon ami cherchait des psychologues par égoïsme uniquement, afin de voir ses émotions apaisées.
Il eut plus tard l’occasion de recroiser cette femme, et ils ressortirent de nouveau ensemble, et, coup de théâtre, ce fut à son tour, quelques mois après, de rompre. Avec le recul, il ne comprit pas comment il avait pu être pris aussi longtemps pour elle de sentiments aussi puissants. Comment avait-il pu tomber amoureux d’une telle femme ? Au nom de quelle stupidité, pensa-t-il, avait-il accepté de dépenser autant d’argent pour sa thérapie ? Son ego, là encore, était chagriné pour lui-même.
La parabole du fils prodigue illustre le même phénomène : l’ego du père, si triste pour lui-même, se demandait pourquoi, ayant donné tant d’amour à son fils, celui-ci s’était enfui du domicile. L’on peut comprendre pourquoi, dans une maison de famille, un enfant turbulent attire l’attention des parents davantage que les autres. L’on peut comprendre encore que cet enfant soit le plus désiré, dans la mesure où il exige une attention plus grande, et que cela inspire chez les autres une jalousie parfois féroce. L’on voit ainsi que l’ego est toujours à l’origine des soucis qui traversent notre existence.
Quant à notre écrivaine, elle pensait sincèrement être amoureuse de son amant, mais ce qu’elle aimait n’était autre que sa propre existence. Toutefois, c’est grâce à cette réaction narcissique qu’elle put élaborer le récit de son histoire.
Le livre chinois, La Pérégrination vers l’Ouest, nous raconte comment le Roi-Singe, Sūn Wù Kōng, voyait se resserrer autour de sa tête le chapeau royal dont il était coiffé, chaque fois qu’il ne faisait pas montre de sagesse, sous l’effet du mantra que récitait son maître. Dans les dernières pages de ce conte, Sūn Wù Kōng arriva devant le Bouddha Shakyamuni et lui demanda quand viendrait le jour où il pourrait lui retirer son insupportable couvre-chef. Le Bouddha lui répondit que nul jamais ne lui avait imposé de le porter. Le Roi-Singe, dans un éclair de compréhension, répondit :
« Le monde, en vérité, est déjà libre. Ce chapeau qui m’oppresse, nul autre que moi ne me l’a jamais imposé. »
C’est alors qu’aussitôt le chapeau disparut.
Je clos ici mon histoire, exposant par là que la perfection se situe au tréfonds de l’imperfection. Si vous souhaitez aller plus avant dans la connaissance de cette vérité, nous vous recommandons de lire le sutra du cœur, publié par notre association.
En espérant que, très vite, vous trouverez la vraie nature de ce monde, amitofo.
[1] Ce nom a été inventé pour préserver l’anonymat de l’écrivaine.
[2] Evangile selon Saint Luc, chapitre 15, versets 11 à 32.
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dernière lettre
Le sommeil bienfaisant a suspendu mes maux. On est libre quand on dort; on n’a point le sentiment de sa captivité; le ciel a eu pitié de moi. Il n’y a qu’un moment, je te voyais en songe, je vous embrassais tour à tour, toi et Horace; mais notre petit avait perdu un œil par une humeur qui venait de se jeter dessus, et la douleur de cet accident m’a réveillé. Je me suis retrouvé dans mon cachot ; il faisait un peu de jour. Ne pouvant plus te voir et entendre tes réponses, car toi et ta mère vous me parliez, je me suis levé au moins pour te parler et t’écrire. Mais, ouvrant mes fenêtres, la pensée de ma solitude, les affreux barreaux, les verrous qui me séparent de toi, ont vaincu toute ma fermeté d’âme. J’ai fondu en larmes, ou plutôt j’ai sangloté en criant dans mon tombeau: Lucile! Lucile! où es-tu ?… Hier au soir, j’ai eu un pareil moment, et mon cœur s’est également fendu quand j’ai aperçu dans le jardin ta mère. Un mouvement machinal m’a jeté à genoux contre les barreaux; j’ai joint les mains comme implorant sa pitié, elle qui gémit, j’en suis bien sûr, dans ton sein. J’ai vu hier sa douleur, à son mouchoir et à son voile qu’elle a baissé, ne pouvant tenir à ce spectacle. Quand vous viendrez, qu’elle s’asseye un peu plus près avec toi, afin que je vous voie mieux. Il n’y a pas de danger, à ce qu’il me semble. Ma lunette n’est pas bien bonne; je voudrais que tu m’achetasses de ces lunettes comme j’en avais une paire il y a six mois, non pas d’argent, mais d’acier, qui ont deux branches qui s’attachent à la tête. Tu demanderais du numéro 15: le marchand sait ce que cela veut dire; Mais surtout, je t’en conjure, envoie-moi ton portrait; que ton peintre ait compassion de moi, qui ne souffre que pour avoir eu trop compassion des autres; qu’il te donne deux séances par jour. Dans l’horreur de ma prison, ce sera pour moi une fête, un jour d’ivresse et de ravissement, celui où je recevrai ton portrait. En attendant, envoie-moi de tes cheveux que je les mette contre mon cœur. Ma chère Lucile! me voilà revenu au temps de mes premières amours, où quelqu’un m’intéressait par cela seul qu’il sortait de chez toi. Hier, quand le citoyen qui t’a porté ma lettre fut revenu: «Eh bien ! vous l’avez vue?» lui dis-je. Comme je disais autrefois à cet abbé Landreville, et je me surprenais à le regarder comme s’il fût resté sur ses habits, sur toute sa personne, quelque chose de toi. C’est une âme charitable, puisqu’il t’a remis ma lettre sans raturer. Je le verrai, à ce qu’il paraît, deux fois par jour, le matin et le soir. Ce messager de mes douleurs me devient aussi cher que l’aurait été autrefois celui de mes plaisirs. J’ai découvert une fente dans mon appartement; j’ai appliqué mon oreille; j’ai entendu gémir; j’ai hasardé quelques paroles, j’ai entendu la voix d’un malade qui souffrait. Il m’a demandé mon nom, je le lui ai dit. «O mon Dieu!» s’est-il écrié à ce nom en retombant sur son lit, d’où il s’était levé, et j’ai reconnu distinctement la voix de Fabre d’Eglantine. «Oui, je suis Fabre, m’a-t-il dit; mais toi ici ! la contre-révolution est donc faite?» Nous n’osons cependant nous parler, de peur que la haine ne nous envie cette faible consolation, et que si on venait à nous entendre, nous ne fussions séparés et resserrés plus étroitement; car il a une chambre à feu, et la mienne serait assez belle si un cachot pouvait l’être. Mais, chère amie! tu n’imagines pas ce que c’est d’être au secret, sans savoir pour quelle raison, sans avoir été interrogé, sans recevoir un seul journal! c’est vivre et être mort tout ensemble; c’est n’exister que pour sentir que l’on est dans un cercueil! On dit que l’innocence est calme, courageuse. Ah! ma chère Lucile! ma bien-aimée! Souvent mon innocence est faible comme celle d’un mari, celle d’un père, celle d’un fils! Si c’était Pitt ou Cobourg qui me traitassent si durement ; mais mes collègues! mais Robespierre qui a signé l’ordre de mon cachot, mais la République après tout ce que j’ai fait pour elle! C’est là le prix que je reçois de tant de vertus et de sacrifices! En entrant ici, j’ai vu Hérault-Séchelles, Simon, Ferroux, Chaumette, Antonelle; ils sont moins malheureux, aucun n’est au secret. C’est moi qui me suis dévoué depuis cinq ans à tant de haines et de périls pour la République, moi qui ai conservé ma pauvreté au milieu de la Révolution, moi qui n’ai de pardon à demander qu’à toi seule au monde, ma chère Lolotte, et à qui tu l’as accordé, parce que tu sais que mon cœur, malgré ses faiblesses, n’est pas indigne de toi; c’est moi que des hommes qui se disaient mes amis, qui se disaient républicains, jettent dans un cachot, au secret, comme si j’étais un conspirateur! Socrate but la ciguë; mais au moins il voyait dans sa prison ses amis et sa femme. Combien il est plus dur d’être séparé de toi! Le plus grand criminel serait trop puni s’il était arraché à une Lucile autrement que par la mort, qui ne fait sentir au moins qu’un moment la douleur d’une telle séparation; mais un coupable n’aurait point été ton époux, et tu ne m’as aimé que parce que je ne respirais que pour le bonheur de mes concitoyens. On m’appelle… Dans ce moment les commissaires du gouvernement viennent de m’interroger. Il ne me fut fait que cette question: Si j’avais conspiré contre, la République. Quelle dérision! et peut-on insulter ainsi au républicanisme le plus pur! Je vois le sort qui m’attend. Adieu. Tu vois en moi un exemple de la barbarie et de l’ingratitude des hommes. Mes derniers moments ne te déshonoreront pas. Tu vois que ma crainte était fondée, que mes pressentiments furent toujours vrais. J’ai épousé une femme céleste pour ses vertus; j’ai été bon mari, bon fils; j’aurais été aussi bon père. J’emporte l’estime et les regrets de tous les vrais républicains, de tous les hommes, la vertu et la liberté. Je meurs à trente-quatre ans, mais c’est un phénomène que j’aie traversé depuis cinq ans tant de précipices de la Révolution sans y tomber, et que j’existe encore et j’appuie ma tête avec calme sur l’oreiller de mes écrits trop nombreux, mais qui respirent tous la même philanthropie, le même désir de rendre mes concitoyens heureux et libres, et que la hache des tyrans ne frappera pas. Je vois bien que la puissance enivre tous les hommes et que tous disent comme Denys de Syracuse: «La tyrannie est une belle épitaphe.» Mais console-toi, veuve désolée! l’épitaphe de ton pauvre Camille est plus glorieuse, c’est celle des Brutus et des Catons les tyrannicides. O ma chère Lucile! j’étais né pour faire des vers, pour défendre les malheureux, pour te rendre heureuse, pour composer, avec ta mère et mon père, et quelques personnes selon notre cœur, un Otaïti. J’avais rêvé une république que tout le monde eût adorée. Je n’ai pu croire que les hommes fussent si féroces et si injustes. Comment penser que quelques plaisanteries dans mes écrits, contre des collègues qui m’avaient provoqué, effaceraient le souvenir de mes services! Je ne me dissimule point que je meurs victime de ces plaisanteries et de mon amitié pour Danton. Je remercie mes assassins de me faire mourir avec lui et Philippeaux; et puisque mes collègues ont été assez lâches pour nous abandonner et pour prêter l’oreille à des calomnies que je ne connais point, mais à coup sûr les plus grossières, je puis dire que nous mourons victime de notre courage à dénoncer deux traîtres et de notre amour pour la vérité. Nous pouvons bien emporter avec nous ce témoignage, que nous périssons les derniers des républicains. Pardon, chère amie, ma véritable vie, que j’ai perdue du moment qu’on nous a séparés, je m’occupe de ma mémoire. Je devrais bien plutôt m’occuper de te la faire oublier. Ma Lucile, mon bon Loulou! ma poule à Cachant, je t’en conjure, ne reste point sur la branche, ne m’appelle point par tes cris; ils me déchireraient au fond du tombeau. Va gratter pour ton petit, vis pour Horace, parle-lui de moi. Tu lui diras ce qu’il ne peut entendre, que je l’aurais bien aimé! Malgré mon supplice, je crois qu’il y a un Dieu. Mon sang effacera mes fautes, les faiblesses de l’humanité; et ce que j’ai eu de bon, mes vertus, mon amour de la liberté, Dieu le récompensera. Je te reverrai un jour, ô Lucile! ô Annette! Sensible comme je l’étais, la mort, qui me délivre de la vue de tant de crimes, est-elle un si grand malheur? Adieu, ma vie, mon âme, ma divinité sur la terre. Je te laisse de bons amis, tout ce qu’il y a d’hommes vertueux et sensibles. Adieu, Lucile, ma Lucile! ma chère Lucile! adieu, Horace, Annette, Adèle! adieu, mon père! Je sens fuir devant moi le rivage de la vie. Je vois encore Lucile! Je la vois, ma bien-aimée! ma Lucile! mes mains liées t’embrassent, et ma tête séparée repose encore sur toi ses yeux mourants.
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Un Fils reste dans la maison de son Père !
Le fils prodigue était resté un fils, et cela, bien qu’il ait voulu mener sa vie à sa guise.
Nous voyons aussi que son père l'a laissé libre, mais, par contre, la conséquence d'avoir quitté la maison de son père l'a emmené à se nourrir des carouges.
Et pour retrouver les bienfaits auxquels il bénéficiait avant, il a fallu qu'il revienne à la maison de son père, dans une attitude de repentance.
L'histoire du fils prodigue, nous fait aussi penser à celle d'Esaü, qui a vendu son droit d'aînesse pour un plat de lentilles.
Et aussi à l'histoire de Lot et de sa femme, qui avait regardé en arrière, parce qu'elle regrettait d’être sortie de Sodome.
Ou encore de Caïn, qui tua son frère Abel, parce qu'il était jaloux de lui.
Et cela venait de ce que l'offrande d'Abel avait été approuvée par Dieu, alors que la sienne non.
Et nous pouvons constater que Dieu l'a envoyé errer, un peu comme le fils prodigue.
Pour bien comprendre qu'un fils doit rester dans la maison de son père, et considérer sa volonté, je vous encourage à lire l'histoire de Caïn dans le livre de la Genèse, au chapitre 4, et dans les versets 4 à 16.
L’Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ; mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande.
Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu.
Et l’Éternel dit à Caïn: pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ?
Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi: mais toi, domine sur lui.
Cependant, Caïn adressa la parole à son frère Abel ; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua.
L’Éternel dit à Caïn: où est ton frère Abel ?
Il répondit : Je ne sais pas, suis-je le gardien de mon frère ?
Et Dieu dit : qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi.
Maintenant, tu seras maudit de la terre qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère.
Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse.
Tu seras errant et vagabond sur la terre.
Caïn dit à l’Éternel : mon châtiment est trop grand pour être supporté.
Voici, tu me chasses aujourd’hui de cette terre; je serai caché loin de ta face, je serai errant et vagabond sur la terre, et quiconque me trouvera me tuera.
L’Éternel lui dit : si quelqu’un tuait Caïn, Caïn serait vengé sept fois.
Et l’Éternel mit un signe sur Caïn pour que quiconque le trouverait ne le tuât point.
Puis, Caïn s’éloigna de la face de l’Éternel, et habita dans la terre de Nod, à l’orient d’Éden. Genèse 4: 4-16 LSG
Si le cœur vous en dit, vous pouvez lire aussi l'histoire du fils prodigue qui se trouve dans l'évangile de Luc, au chapitre 15 et dans les versets 11 à 24.
Jésus dit encore : « Un homme a deux fils.
Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi ma part d’héritage.” Alors le père partage ses richesses entre ses deux fils.
Quelques jours après, le plus jeune fils vend tout ce qu’il a reçu et il part avec l’argent dans un pays éloigné. Là, il se conduit très mal et il dépense tout son argent.
Quand il a tout dépensé, une grande famine arrive dans le pays, et le fils commence à manquer de tout.
Il va travailler pour un habitant de ce pays. Cet homme l’envoie dans les champs garder les cochons.
Le fils a envie de manger la nourriture des cochons, mais personne ne lui en donne.
Alors il se met à réfléchir. Il se dit : “Chez mon père, tous les ouvriers ont assez à manger, et même ils en ont trop ! Et moi, ici, je meurs de faim !
Je vais partir pour retourner chez mon père et je vais lui dire : Père, j’ai péché contre Dieu et contre toi.
Je ne mérite plus d’être appelé ton fils. Fais comme si j’étais l’un de tes ouvriers.”
Il part pour retourner chez son père.
« Le fils est encore loin.
Mais son père le voit et il est plein de pitié pour lui. Il court à sa rencontre, il le serre contre lui et l’embrasse.
Alors le fils dit à son père : “Père, j’ai péché contre Dieu et contre toi, je ne mérite plus d’être appelé ton fils.”
Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite ! Apportez le plus beau vêtement et habillez mon fils. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds.
Amenez le veau qu’on a fait grossir et tuez-le. Mangeons et faisons la fête.
Oui, mon fils qui est là était mort et il est revenu à la vie. Il était perdu et il est retrouvé !” Ils commencent à faire la fête. Luc 15: 11-24 PDV
#obéissance #servir #disciple #chrétien #foi #conversion #répantance #baptême #identification #engagement #grâce #Église #Sauveur #Christ #Jésus #Dieu #Sauveur #Seigneur #Esprit #Parole
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Luc 15 : Parabole de l’enfant prodigue
11 Et il dit : Un homme avait deux fils ; 12 et le plus jeune dit à, leur père : Père, donne-moi la part du bien qui me doit échoir. Et il leur partagea son bien. 13 Et peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout amassé, partit pour un pays éloigné, et là il dissipa son bien en vivant dans la dissolution. 14 Et quand il eut tout dépensé, il survint une grande famine en ce pays-là, et lui-même commença à être dans l’indigence. 15 Et étant allé, il s’attacha à l’un des habitants de ce pays-là, qui l’envoya dans ses champs pour paître des pourceaux. 16 Et il désirait se remplir le ventre des gousses que les pourceaux mangeaient, mais personne ne lui en donnait. 17 Étant donc rentré en lui-même, il dit : Combien de mercenaires de mon père ont du pain en abondance, et moi ici je meurs de faim ! 18 Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ! 19 Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils : traite-moi comme l’un de tes mercenaires. 20 Et s’étant levé, il vint vers son père. Et comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, et il courut se jeter à son cou, et l’embrassa. 21 Mais le fils lui dit : Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ! Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. 22 Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez une robe, la plus belle, et l’en revêtez, et mettez à sa main un anneau, et des souliers à ses pieds ; 23 et amenez le veau gras, tuez-le et mangeons et réjouissons-nous ; 24 parce que mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. 25 Mais son fils aîné était aux champs. Et lorsqu’en revenant il approcha de la maison, il entendit de la musique et des danses. 26 Et ayant appelé à lui un des serviteurs, il s’informait de ce que c’était. 27 Et celui-ci lui dit : Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il l’a recouvré en bonne santé. 28 Mais il se mit en colère, et il ne voulait point entrer. Et son père étant sorti, l’exhortait. 29 Mais répondant il dit au père : Voici, il y a tant d’années que je te sers, et je n’ai jamais contrevenu à ton commandement, et tu ne m’as jamais donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis. 30 Mais quand ton fils que voici, qui a dévoré ton bien avec des femmes de mauvaise vie, est revenu, tu as tué pour lui le veau gras. 31 Mais il lui dit : Mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi. 32 Mais il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort, et qu’il est revenu à la vie ; parce qu’il était perdu, et qu’il est retrouvé.
Commentaire biblique de Luc 15.32 Grec : il fallait être dans l’allégresse (qui se manifeste par ce festin) et se réjouir ; il le fallait, car cette joie n’est que l’effusion de mon amour (versets 7 et 10). Et l’objet de cette joie, c’est ton frère, qui était perdu et qui est sauvé (verset 24, note). Quel contraste entre ces paroles et les sentiments du fils aîné ! Or ces sentiments étaient ceux des pharisiens qui écoutaient le Sauveur. Ici s’arrête la parabole. Jésus ne raconte pas le parti qu’a pris le fils aîné. Pourquoi ? Parce que c’était aux pharisiens à voir eux-mêmes ce qu’ils voulaient faire, s’ils entreraient, à l’appel de Dieu, ou s’ils resteraient dehors. À eux d’achever la parabole. — Godet
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(Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut) Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15,1-32
1 « Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter.
2 Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
3 Alors Jésus leur dit cette parabole :
4 « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ?
5 Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux,
6 et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !”
7 Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion.
8 Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ?
9 Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !”
10 Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »
11 Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils.
12 Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens.
13 Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
14 Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
15 Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
16 Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
17 Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
18 Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
19 Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.”
20 Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
21 Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”
22 Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds,
23 allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons,
24 car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer.
25 Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.
26 Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait.
27 Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”
28 Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier.
29 Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
30 Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !”
31 Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi.
32 Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »
(Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique— AELF »)
(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Lc 15,2
« Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » (Lc
15,2) Ces paroles dans la bouche des scribes et des Pharisiens, c’est un reproche ; au contraire, pour l’évangéliste et pour nous-mêmes, comme pour Paul dans la lettre à Timothée (notre deuxième lecture), c’est, bien sûr, un sujet d’émerveillement ! Pourquoi ? Parce que nous n’aurions pas l’audace, ni les uns ni les autres, de nous compter parmi les quatre-vingt-dix-neuf justes de la première parabole. Chacun de nous est ce pécheur invité à donner de la joie au ciel par sa conversion. Entendons-nous bien : le mot « conversion » ne signifie pas changement de religion, mais un changement de direction, un véritable demi-tour : nous tournions le dos à Dieu, et nous nous retournons vers lui. Eh bien, nous pouvons nous dire que chaque fois que nous avons pris la décision de faire demi-tour, nous avons donné de la joie au ciel. La joie est bien la tonalité majeure de ces trois paraboles : la joie de Dieu s’entend. Une fois encore, on est dans la droite ligne de l’Ancien Testament ; là où nous entendions Sophonie parler de « l’exultation » de Dieu : « Le SEIGNEUR ton Dieu est en toi… Il aura en toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour ; il exultera pour toi et se réjouira, comme aux jours de fête. » (So 3,17-18). Pourquoi une telle joie quand nous prenons le chemin de la réconciliation ? Parce que Dieu tient à nous comme à la prunelle de ses yeux. Et l’expression n’est pas trop forte, elle aussi nous vient tout droit de l’Ancien Testament, plus précisément du livre du Deutéronome : « Le SEIGNEUR trouve son peuple au pays du désert… Il l’entoure, il l’élève, il le garde comme la prunelle de son œil. » (Dt 32,10). Il veille, en effet, au point de partir lui-même à la recherche de la brebis perdue, car il sait bien qu’elle ne reviendra pas toute seule ; il veille au point de mettre la maison sens dessus dessous pour retrouver la pièce ; et s’il ne part pas lui-même à la recherche du prodigue, c’est pour respecter sa liberté ; mais il veille, là encore, au point d’attendre sur le pas de la porte l’ingrat qui est parti au loin et de l’accueillir par une fête sans s’interroger sur les véritables sentiments de son fils : car on peut quand même se demander si la contrition du garçon est vraiment parfaite ? Et, plus tard, il supplie le fils aîné parce que, pour lui, la fête n’est pas complète s’il en manque un. Dernière remarque : Jésus fait appel à notre expérience : ‘Lequel d’entre vous n’irait pas chercher sa brebis perdue...?’ Ce qui veut dire que, quelque part, nous lui ressemblons, ce qui n’est pas étonnant. Ne peut-on pas en déduire que chaque fois que nous avons fait la fête pour l’enfant qui revient, chaque fois que nous avons pardonné à l’ami, à l’époux, à l’épouse, (à l’ennemi aussi !), chaque fois que nous avons remué ciel et terre pour essayer d’empêcher quelqu’un de sombrer, physiquement ou moralement, nous avons ressemblé à Dieu ; nous avons été son image : ce qui est, après tout, notre vocation, n’est-il pas vrai ?
(Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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Memoiren von Heinrid be Catt.(1758, 25. April.)
A l'occasion de ce songe, le Roi parla beaucoup de son père.
» Quel terrible homme,« dit-il, » mais quel homme juste, intelligent et propre aux affaires! Vous n'avez pas d'idée du grand ordre qu'il a mis dans toutes les parties du gouvernement, jamais prince ne fut plus capable que lui d'entrer dans les plus petits détails, et il y entrait pour donner, disait-il, à toutes les parties de l'Etat, le plus grand degré de perfection; aussi est-ce par ses soins, par son travail infatigable, par sa politique qu'accompagna toujours la justice la plus exacte, par sa grande et admirable économie, et par cette discipline sévère qu'il mit dans son militaire qu'il créa, que j'ai été en état de faire tout ce que j'ai fait jus-qu'ici. Il était dans ses meurs d'une austérité étonnante, mais aussi, mon cher, d'une rigueur presque inouïe sur celles des autres; il n'y avait pas à badiner avec lui, les coups de canne et les coups de pied au derrière se donnaient bien vite à ceux qui, dans certains momens de mauvaise humeur, se présentaient malheureusement à lui.
» Je n'oublierai jamais une scène qui me saisit alors presque autant que l'a fait dans le temps la malheureuse affaire de Küstrin dont je vous parlerai.
»Enfant encore, et apprenant un peu de latin, je declinais, mensa, ae dominus, i, ardor, ris, avec mon maitre, quand tout à coup mon père entra dans la chambre. »Que faites-vous là ? (- , Papa je décline mensa, ae, disais-je d’un ton enfantin qui aurait dû le toucher. »Ah, coquin, 3 du latin à mon fils, ôte-toi de mes yeux (, et il lui donne une volée de coups de canne et de coups de pied au derrière, en l'accompagnant, de it cette façon cruelle, jusqu'à la seconde chambre. Effrayé par ces coups et par l'air furieux de mon père, tout transi de peur, je me cachai sous la table, croyant être là bien en sûreté : je vois mon père venir à moi, après l'expédition faite – je frissonne plus encore, il me prend par les cheveux, me tire de dessous la table, me traine ainsi au milieu de la chambre, et, finissant par m'appliquer quelques soufflets : » Reviens-yavec ton mensa comme je t'accommoderai.
»Il vit toujours, dans la suite, avec une aigreur que je n'ai jamais pu comprendre, que je m'occupasse à cultiver et à orner mon esprit et acquérir des talens; et livres et flûte et écritures, quand il en surprenait, étaient jetés dans la cheminée, et toujours quelques coups ou de très fortes réprimandes suivaient la brûlure de mes livres ; la seule lecture qu'il me tolérait, était celle du nouveau testament; on aurait cru qu'il voulait faire de moi un théologien, tant il me prêchait sans cesse la lecture de la bible et des livres qui y avaient du rapport.
カットさんの日記より。
カット氏に父親のDVを語る大王陛下
要約すると、50前のおっさんになってもまだ夢でうなされる。 ラテン語を学べば殴る蹴る、本とフルートは暖炉に投げ入れられ燃やされて殴る蹴る、許された読書は聖書のみ.
※この後にキュストリンでの処刑の話に続く
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Les voisins du bonheur
Il paraît que nous sommes confinés. C’est l’occasion de faire plus ample connaissance avec les êtres coincés comme nous dans ces piles de boîtes à chaussures que l’on appelle communément des immeubles. Car il existe en ces lieux un phénomène magique, la promiscuité. Grâce à elle, on en sait davantage qu’au terme d’une heure de conversation.
Quand je me rappelle l’époque du nid familial, je me dis que je n’ai pas assez profité de ma chance. Certes, nous subissions parfois l’ado du dessous, fils de vicomte dilué, et ses aspirations à percer dans la musique électro. Mais notre voisinage était somme toute fort sympathique. Bon, nous avions juste au-dessus une famille ultra-catho et anti-avortement, qui avait dans sa cuisine des autocollants « Marche pour la vie ». Mais ils étaient gentils. Et surtout discrets.
Une qualité qui, vous l’aurez compris, fait quelque peu défaut à mon voisinage actuel.
Un peu d’exposition, pour situer.
Mon petit nid, ce studio où je vis depuis quatre ans, est coincé entre deux appartements au centre d’un étage. Sachant que les étages de l’immeuble sont tous constitués de cette façon et qu’il y a encore un étage au-dessus du mien. Je suis littéralement entourée de gens.
D’où l’image de la boîte à chaussure. Elle est d’autant plus appropriée que les murs de mon immeuble ne sont pas très épais. Un facteur qui favorise l’apparition de ce phénomène magique évoqué plus haut, la promiscuité. Et pendant les périodes de confinement, qui entraînent la multiplication d’humains dans les boîtes à chaussures, son intensité se trouve décuplée. Pour les êtres un tant soit peu sensibles au bruit et en quête de quiétude, c’est synonyme d’enfer et désolation. Et, pour le meilleur comme pour le pire, je suis l’une de ces personnes.
Déjà que ce n’était pas facile tous les jours en temps normal, pendant le confinement… Intérieurement, je devenais Joe Dalton.
Une autre chose. J’ai passé le premier confinement avec un compagnon de douleur, deux si on compte le Kraken (mon chat). C’est ainsi que j’ai survécu aux affres de la promiscuité (et aussi parce que le co-confiné faisait la cuisine, mais c’est une autre histoire). Aujourd’hui, par la force des choses, je suis toute seule. Enfin, il y a le Kraken, mais elle ne fait pas la cuisine. La seule personne sur qui je peux compter dans cette affaire, c’est moi. Autant dire qu’on n’est pas sortis des ronces.
Il est temps à présent de vous présenter la galerie des horreurs, aka mes voisins.
Pour commencer, nous avons la famille à gauche de mon studio. Elle se compose d’un couple, qui a eu l’idée discutable de se reproduire, et de leurs rejetons, Mathis et Matéo. Ce ne sont pas leurs vrais prénoms, mais je jure qu’ils se ressemblent à ce point. On passera sur le degré d’originalité. Mais qu’est-ce que ça envoie comme message… C’est comme si on disait au premier : « Comme on n’est pas complètement satisfaits du prototype, on a voulu faire un clone amélioré ». Ou alors au deuxième : « On était tellement heureux avec le premier qu’on a essayé de le dupliquer. ». Peut-être que j’extrapole. Dans tous les cas, ils se sont plantés. Il en résulte aujourd’hui deux Gremlins qui ne savent pas communiquer autrement qu’en hurlant. Ce qui n’est pas surprenant vu que ça a l’air d’être le mode principal de la famille. « Matéo, va mettre la table ! ». Hurlement. « Méjérienfaaaaiiiit ». Hurlement. « Mathis, arrête de jouer du piano ! » Hurlement. « Arrête de m’tapeeeeer ! » Hurlement. « Papa, Matéo ne fait que des bêtises ! » Hurlement.
Vous voyez l’idée. Déjà que je ne me sentais pas prête d’avoir des enfants, voilà l’antidote parfait à toute considération de maternité. Je suis même sidérée par le self-control qui empêche leur génitrice de se jeter (ou de les jeter) par la fenêtre. À moins qu’il ne s’agisse de résignation. Quand je l’entends élever la voix, je suis tentée de lui filer des anxiolytiques. Pas pour elle. Pour eux. Sachant que l’un amorce tout juste son adolescence et que l’autre est de plus en plus insupportable et braillard. Il doit avoir un régime à base de canettes de Redbull, de fraises Tagada et d’amphétamines.
En quatre ans, j’ai subi leurs tentatives d’incursion dans la musique : piano, batterie, trompette, le plaisir des oreilles, la joie de l’écoute. Pendant le premier confinement, le co-confiné et moi avons eu droit à la tentative de carrière de streamer du plus jeune. Carrière, c’est beaucoup dire. Concrètement, de 22h à minuit passé, nous entendions les couinements d’extase et hurlements rageurs du gamin, témoignant de parties en ligne aussi palpitantes les unes que les autres. Au départ, je ne comprenais pas. Je prenais le co-confiné à témoin. « C’est curieux, on dirait qu’il parle tout seul… Tu entends ça ? » Le co-confiné, qui avait plus d’expérience vidéoludique que moi, a répondu d’un ton docte : « Il a sans doute un casque. » J’ai hoché la tête face à tant de sagesse.
La chose tourna au drame pour d’obscures raisons. Une violente dispute éclata et la console fut mise à la cave. Aujourd’hui, je crois qu’elle est revenue, car les hululements ont repris. A des horaires plus décents, mais hululements tout de même. Du coup, je mets du Harry Partch. Ça me calme et ça fait leur éducation musicale.
Poursuivons.
Au-dessus, nous avons un sac à mycoses femelle qui donne à entendre l’intégralité de ses conversations WhatsApp ainsi que ses ébats, lorsqu’un autre sac à mycoses décide d’y vider ses fluides corporels. Ce qui arrive, de préférence, tard en soirée. A l’heure où je suis censée m’endormir dans les bras de Morphée. Sauf que Morphée, en entendant ça, il refuse de venir chez moi et tintin pour les câlins. Donc je ne dors pas. Or, si je n’ai pas mes huit heures de sommeil, la journée qui suit est une errance dans un brouillard sinistre. Ça ne va pas, je suis fatiguée, chaque chose à faire relève d’un effort surhumain, ma vie, c’est de la merde, jamais je n’irai mieux, je suis fatiguée, le monde est nul, et je suis fatiguée.
Que cette personne ait une vie sexuelle, soit. Limite, je m’en fiche. Je ne suis pas voyeuriste à ce point. Mais je ne veux pas l’entendre. Je ne veux pas savoir qu’elle est en train de se faire tringler – surtout maintenant que je n’ai plus de co-confiné. Pareil pour les conversations. En général, lorsque quelqu’un raconte sa vie très fort au téléphone à côté de moi, ça m’inspire des pensées proches de cette jolie petite chanson de Giedré :
https://www.youtube.com/watch?v=S6aZN_IgCjI&ab_channel=Froggydelight
Blablabla perds ta voix,
Blablabla pends-toi,
Blablabla meurs MAINTENANT.
Une anecdote en passant. Un soir, pendant le premier confinement, je me suis sentie mal sans que l’on sache pourquoi. Mon ventre me faisait souffrir mille morts. J’étais incapable de tenir debout ou de manger quoi que ce soit. J’avais l’impression de vivre une descente d’organes (non, je ne suis pas hypocondriaque). Pour ne pas perdre la face plus longtemps devant le co-confiné, je me suis traînée lamentablement dans la salle de bain. Et, tandis que j’agonise, j’entends ma voisine. Elle-même aux chiottes, elle racontait en long et en large ses problèmes de thunes au téléphone.
J’avais donc d’un côté mes entrailles en marmelade, de l’autre la cagole se plaignant de finir le mois avec 700 euros en faisant pipi, et au milieu mon anxiété qui me poussait à taper « symptômes descente d’organes » sur Google. Une soirée délicieuse, à n’en pas douter.
J’ai fini par mettre la décence de côté et appeler le co-confiné à l’aide. Il m’a tendu de l’autre côté de la porte une eau chaude au jus de citron. Paraît-il que c’est un remède salvateur. Ça a seulement ajouté une couche de dégueulasse à mon calvaire.
Enfin, c’était ça ou m’ouvrir le ventre. Je n’avais pas vraiment le choix.
Puis ma mère m’a écrit que ça ne servait à rien d’agoniser dans la salle de bain. Je suis revenue gésir dans le futon pendant que le co-confiné jouait à World of Warcraft. Le mal est reparti comme il est venu. Tout simplement. Bon.
Fort heureusement, j’ai découvert un truc qui a révolutionné mon quotidien : les sites générateurs d’atmosphère. Vous bidouillez quelques fréquences ou types de bruits, et hop ! vous vous retrouvez en pleine forêt européenne ou avec un sympathique piano en fond sonore. Le paradis pour les sensibles.
Toutefois, les deux engeances (le môme et la voisine) généraient un tel volume que je devais augmenter le son. Ainsi, le « doux petit ruisseau » se transformait en « chutes du Niagara grondantes à moins de 100 mètres ».
Le confinement exacerbant les frustrations, ça donnait souvent lieu à des scènes du genre :
Moi, levant la tête toutes les cinq minutes de mon bouquin : « Eh ben voilà, il y a ENCORE l’autre petit con qui joue à son jeu, mais ETOUFFE-TOI AVEC TA MANETTE et laisse-moi lire… »
Ou encore : « Putain mais elle peut pas raccrocher ? Il est 1h du matin, VA MOURIR VIEILLE TRUIE »
Le co-confiné : « Adorée de mes nuits, soleil de mes jours, ne veux-tu point ouvrir le site et mettre l’orage que tu aimes tant ? ça détournera ton attention… »
Moi, attrapant le téléphone : « Oui, tu as raison, pardon. J’ouvre ça tout de suite. Alors attends, le temps d’ajuster le volume… »
Le site : « broum ploc ploc ploc PLOC PLOC PLOC PLOC PLOC BROOOOOUUUUUUM »
Moi : « Ah, c’est bon, j’entends plus rien. Parfait. »
Mais j’ai gardé le meilleur pour la fin. Enfin, façon de parler. Je ne peux pas dire qu’il est une de mes Némésis, ce serait le mettre sur un piédestal qu’il ne mérite pas. Bien qu’il mette toute sa volonté pour prétendre au titre.
J’ai nommé le voisin du dessous.
Je déteste ce type. Je le hais. C’est une immondice. Je veux qu’il chope toutes les maladies de la Terre et qu’il s’étouffe avec.
Dès le début, je ne le sentais pas. La première fois, je l’ai croisé avec ma mère en plein aménagement. Un petit vieux rabougri, pas l’air méchant même si on comprenait la moitié de ce qu’il disait. Mais non. Les warnings s’étaient tous allumés dans ma tête.
Le temps a passé. J’aménageais mon studio, j’étais contente. Et, de temps à autre, j’entendais des sons étranges. Comme un roquet qui aboyait, le genre petit à poils courts qui s’excite dès qu’une voiture passe dans la rue. Mais un roquet, me disais-je, ça n’a pas une voix si… humaine. Puis un roquet, ça ne dit pas « ferme ta gueule putain ». Un roquet, ça ne balance pas des objets dans la pièce. Si ?
A force de coller mon oreille sur les murs et le parquet pour comprendre d’où ça venait, j’ai réalisé avec horreur : le roquet, c’était lui.
J’ai découvert au fur et à mesure que le bonhomme :
- Tétait du goulot un peu trop souvent
- Avait, comme on dit, l’alcool mauvais
- De fait, piquait des crises de colère, qu’il soit seul ou avec la personne qui venait lui tenir compagnie. Tantôt, ça partait en rires égrillards fleurant le pinard bon marché, tantôt ça dégénérait en insultes et engueulades entre les deux.
- Ce qui arrivait à n’importe quelle heure de la journée.
- Visiblement, il se réinitialisait chaque soir vu qu’il disait la MÊME CHOSE tous les jours
- Et, parce que pourquoi pas, il mettait parfois la musique à fond.
- Bien évidemment, pendant le confinement, c’était comme ça TOUTES LES PUTAIN DE JOURNEES.
Il va sans dire que nos rapports se sont vite dégradés. J’ai tenté la communication non violente, sans succès. Lorsque vous tentez de raisonner un pote bourré, vos chances sont relatives. Alors le voisin colérique…
J’ai tenté les appels de police pour tapage nocturne ou diurne. Là également, le succès était aléatoire. Parce que les crises pouvaient durer dix minutes comme plusieurs heures. Alors bon, quand la police débarque et constate un calme absolu, vous vous sentez un peu débile de les avoir dérangés pour rien. Et donc, vous hésitez les fois suivantes.
Puis vous vous dites que ça pourrait être plus grave. Il pourrait en venir aux mains, vomir sur votre porte, détruire votre boîte aux lettres, vous agonir de menaces de mort. Et au final, c’est juste un pauvre type dont l’alcoolisme est le symptôme d’une détresse bien trop forte pour lui.
Sauf que. Les insultes que vous entendez, parfois, c’est contre vous qu’elles se déchaînent. Il suffit que vous fermiez vos volets un peu trop fort, qu’un livre tombe, que l’un des mômes d’à côté fasse du boucan. Que vous fassiez même la vaisselle. Et ça hurle « ta gueule là-haut ! »
L’hôpital se fout de la charité. Mais la charité en a marre d’être la bonne poire.
Alors vous allez déposer des mains courantes et vous contactez votre bailleur. Vous prévenez vos voisins aussi. Vous découvrez que la famille en dessous vit un enfer deux fois pire que le vôtre, avec deux enfants qui entendent tout, et parfois se font alpaguer par ce triste sire. Merci à lui de leur faire comprendre dès le plus jeune âge que l’humanité produit parfois de minables déchets. Vous découvrez que l’immondice vit là depuis plus de dix ans, incrusté dans l’immeuble comme une moule à son rocher. Que tout le monde éprouve pour lui un mélange de pitié, de répugnance et de résignation.
Tout cela a renforcé mon antipathie pour lui. Quand je le croisais, il me paraissait de plus en plus rabougri à force de mariner dans la vinasse. Dès que je l’entendais décuver (comprendre : se faire vomir en crachant un poumon), je jubilais d’une joie malsaine. Dès que je ne l’entendais pas pendant quelques jours, je pensais qu’il avait enfin cané. Pour mieux déchanter. Lorsque j’ai perdu des proches, je n’en revenais pas que des esprits fins, cultivés, bienveillants puissent disparaître aussi brutalement alors qu’une éponge à cirrhose comme lui tenait encore, continuant d’aboyer contre tout et n’importe quoi. Ça me semblait profondément injuste. Mais le monde est un peu nul et se contrecarre de la morale ou de la justice.
Tout ça pour dire : je voulais qu’il finisse comme Coupeau dans L’Assommoir : “La cellule était matelassée du haut en bas ; par terre, il y avait deux paillassons, l'un sur l'autre ; et, dans un coin, s'allongeaient un matelas et un traversin, pas davantage. Là-dedans, Coupeau dansait et gueulait. Un vrai chienlit de la Courtille, avec sa blouse en lambeaux et ses membres qui battaient l'air ; mais un chienlit pas drôle, oh ! non, un chienlit dont le chahut effrayant vous faisait dresser tout le poil du corps. Il était déguisé en un-qui-va-mourir. Cré nom ! quel cavalier seul ! Il butait contre la fenêtre, s'en retournait à reculons, les bras marquant la mesure, secouant les mains, comme s'il avait voulu se les casser et les envoyer à la figure du monde.“
J’écris à présent à l’imparfait, car j’ai quitté depuis peu la boîte à chaussure. La nouvelle est plus grande. Les gens qui y vivent sont, incroyable mais vrai, gentils et ravis de m’accueillir. J’y ai fait la connaissance d’une petite chatte sauvage dont tout le monde s’occupe. Cela ne peut qu’être de bon augure.
Il m’arrive encore d’appréhender des hurlements lorsque je fais tomber quelque chose par terre. De tendre l’oreille malgré moi. C’est là, je le constate, qu’il me faudra un peu de temps pour m’habituer à ce qui est, en définitive, la normale. Des voisins polis et accueillants.
La petite chatte sauvage devrait aider.
Edit : pas plus tard qu’aujourd’hui, on m’a annoncé que les anciens locataires de mon appartement sont partis à cause de la voisine du dessous. En effet, celle-ci avait une fâcheuse tendance à se manifester à coups de balai contre le plafond au moindre bruit. Paraît-il qu’elle a même appelé la police 19 fois d’affilée un beau jour. Police qui n’a pas été très contente, en voyant les locataires tout calmes et étonnés, d’avoir été contactée pour rien.
Voisine du dessous, tu ne me fais pas peur. Je t’attends.
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