#Au cœur du froid
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Le Pigeon et l’Homme. Sur le pavé froid et mouillé d’une ruelle de Paris, un homme gisait, oublié du monde. Ses haillons trahissaient une misère profonde, et son visage, marqué par le froid, portait l’ombre d’un destin brisé. Autour de lui, les passants passaient, pressés, insensibles, absorbés par les méandres de leur propre existence. Mais du haut d’un toit, un œil brillant observait cette scène. Un pigeon, humble créature des cieux, se tenait là. Son plumage gris semblait absorbé par la pâleur du ciel hivernal, et pourtant, en lui brûlait une lumière. Ce pigeon n’était pas ordinaire : il portait en son cœur une noblesse que peu d’hommes possèdent. Voyant l’homme abandonné, il descendit en une volée d’ailes, et se posa doucement à ses côtés. Là, il vit la détresse. L’homme, au bord de l’inconscience, murmura : Laissez-moi. Paris n’a plus besoin de moi. Mais le pigeon, dans son silence, avait entendu mille histoires. Et dans son instinct, il comprit qu’un geste devait être fait. Il battit ses ailes avec force, saisit les pans du manteau de l’homme entre ses serres, et dans un effort titanesque, il s’éleva. Oh, que dire de cette vision le ciel de Paris s’ouvrit comme un poème. Un pigeon, frêle et déterminé, portait un homme, lourd de douleur, à travers les brumes de la ville. Les toits d’ardoise devinrent spectateurs, et les cheminées, témoins muets d’un miracle. Il le déposa enfin sur un banc, sous la lumière vacillante d’un réverbère. Là, il vola en quête d’aide, et trouva une vieille femme, marchande de fleurs, qui passait avec un panier d’herbes. Elle s’arrêta, interloquée. Que fais-tu là, oiseau des rues ? demanda-t-elle en voyant le pigeon qui voletait autour d’elle avec insistance. Elle suivit son étrange guide, et trouva l’homme affaissé. Avec douceur, elle le ranima, partageant son pain et son vin. L’homme, éveillé, croisa le regard du pigeon perché non loin, comme un ange discret. Était-ce toi ? murmura-t-il, les larmes aux yeux. Le pigeon, dans un battement d’ailes, s’éleva vers le ciel, disparaissant parmi les étoiles naissantes. Et ainsi, dans cette nuit parisienne, un simple oiseau avait rappelé à un homme sa propre valeur, et à une ville son humanité. Car Paris, sous ses façades de pierre, est un théâtre d’ombres et de lumière, où même les plus humbles peuvent devenir héros, et où les cieux abritent des cœurs plus vastes qu’ils ne le laissent paraître. Barbesànthiel
Une sculpture le passage de Fredrik Raddum
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À tous les hypersensibles, vous êtes des cadeaux d'amour 💐🎁
Susceptibilité ou hypersensibilité.
Quand une personne est hypersensible, elle peut être prise pour une personne susceptible.
Une hypersensible se sent vite touchée, blessée.
Sa vulnérabilité, sa fragilité la referment dans une coquille afin de ne pas "trop" ressentir la douleur.
Cependant, la souffrance a été perçue et tout un mécanisme se met alors en route.
Elle peut être en réaction, le visage fermé, ne dialoguant plus, ou alors se sentir attaquée et répondre par des mots, une attitude plus dure, plus froide. Elle peut aussi rester sur la défensive et ne plus arriver à se détendre, vigilante au prochain "coup".
Elle peut aussi choisir la voie du silence et du repli pendant un temps... Juste pour elle de sentir qu'elle n'était pas la cible.
En effet, une hypersensible est à fleur de peau. Elle ne prend pas les choses mal ou de travers.
Non, elle prend les choses à cœur, en plein cœur. Il n'existe pas de filtre, de distance entre la vibration des mots verbalisés et ce qu'elle ressent.
Elle vit intensément les mots comme des maux.
Elle peut être remplie d'humour, de joie, mais elle ressent tout avec son corps, avec son cœur, avec son Être.
Ce qui sauve l'hypersensible, c'est l'amour.
Elle est en amour du monde.
Elle est emplie de compassion, de compréhension.
En toute simplicité pour elle, car les mots deviennent des énergies qu'elle ressent.
Non, les hypersensibles ne sont pas susceptibles, ce sont juste des cœurs aimants et vibrants au rythme de l'univers, mais également au tempo des émotions, des souffrances véhiculées de partout, par tous.
Les hypersensibles sont un cadeau précieux pour l'humanité où de belles valeurs, de merveilleuses vibrations sont envoyées de leur Être, amoureux du monde.
Apprivoiser ce don, se connaître, être présent à soi, rester le cœur ouvert, prendre de la distance avec l'émotion ressentie, car l'hypersensibilité est un joyau au cœur de la personne.
Laurence Simonnet
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Évidemment, nous n'apprenons jamais rien. Le ciel se ferme et les yeux. La pluie coule - mais les caniveaux de mon cœur...
Au milieu de Celetná - et les passants - je ne heurte pas - mais je m'abîme - les larmes sous mes talons et les pavés trébuchant - dans ma bouche inaudible... Nul sanglot n'aura chassé les nues.
La rosée n'émeut plus ce bleu qui délave. Attendre... à n'en pouvoir plus - rougie jusqu'au bout des cils. Et les tuiles se détachant une à une. A vive allure, je marche - vers quel azur. Vers quelle échappatoire.
Passage bouché - de mon âme - envolée d'oiseaux. Je perds ma voix - quand mon cœur, de mes lèvres, coule. Nausée, à fendre l'âme des rues.
Ils passent. Sans savoir quel précipice - aimer. Quel danger. Les mains humides - à force de sécher mes joues. Glacées par le vent et le froid qui rôdent - de place en place. J'ai marché.
J'ai lutté. En vain - paroles d'amour - et mes pleurs - à défoncer l'asphalte de leurs cris - j'aurais voulu pouvoir pousser entre les pavés, sur ma poitrine, que les germes percent ma peau - que de leurs yeux, les feuilles te regardent -
J'aurais voulu pouvoir éclore mille tendresses. Que le béton de mon ventre - meurt. Tout ce qui sourd de mon corps - émotions confuses - les églises ont perdu leurs vitraux. Et les tessons, dans mes mains.
J'ai beau hurler. J'ai beau jouir. J'ai beau écrire. Je disparais. Au milieu des foules - mes bras levés - pour chercher l'espace - où te retrouver. Avalée par les vagues.
Mes yeux mouillés - ne connaissent plus la pitié ni la joie. Et j'avale, avec difficulté. Des pierres. Et j'avale, avec difficulté, tes mots. Et je trouverai - effrontée - la percée de ciel
- je trouverai le soleil ascendant - qui fait pour moi raison, définitive, de te rester. Et de demeurer là, étendue, à l'ombre de tes yeux, sous un astre inflexible qui, tous les deux, nous étreint d'une même lumière - sans jamais savoir ce qui nous déparie - sans trouver fermeté à nous départir - l'un de l'autre
- non. Je ne trouve pas sens, ni conscience à aller seule - lointaine. Ni impératif, ni volupté - ni estrangement - ne sauraient avoir raison de moi. De mes entêtements. À nous colluder. À renaître la joie - dans ton cœur et le mien - à n'avoir d'autre croyance que d'aimer et de jouir
- et de savoir le bonheur réalisé, ici-bas et maintenant. Si sous ta main, tu perçois le sang qui bat - avec fureur - dans mes veines. Pour crier d'aimer, vivre - et aimer vivre - encore, ne serait-ce qu'un instant - plutôt que cette mort qui nous fait solitude
- je mordrai encore (sans pitié) à ta peau pour qu'à mes dents le sang gicle - et que je te sache, là. Plein d'envie - et de vie. Les yeux humectés - de peur - de ne plus te connaître - je te rassemble. Sur ma poitrine.
Et du pied, je chasse les feuilles. Les bâtiments ni la nuit n'encombreront la clarté de mon ciel. Je piétinerai tout ce qui m'empêche et ferai de grands signes - dissiper les ombres.
Que mes larmes encore tressautent. Pour écumer l'horreur. Furieuses. Acharnées. Mes forces. À te renaître encore - et braver...
L'incendie qui m'éclaire et me nuit.
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Ma nuit est comme un grand cœur qui bat.
Il est trois heures trente du matin.
Ma nuit est sans lune.
Ma nuit a de grands yeux qui regardent fixement une lumière grise filtrer par les fenêtres.
Ma nuit pleure et l’oreiller devient humide et froid.
Ma nuit est longue et longue et longue et semble toujours s’étirer vers une fin incertaine.
Ma nuit me précipite dans ton absence.
Je te cherche, je cherche ton corps immense à côté de moi, ton souffle, ton odeur.
Ma nuit me répond : vide ; ma nuit me donne froid et solitude.
Je cherche un point de contact : ta peau. Où es-tu ? Où es-tu ?
Je me tourne dans tous les sens, l’oreiller humide, ma joue s’y colle, mes cheveux mouillés contre mes tempes.
Ce n’est pas possible que tu ne sois pas là.
Ma tête erre, mes pensées vont, viennent et s’écrasent, mon corps ne peut pas comprendre.
Mon corps te voudrait.
Mon corps, cet aléa mutilé, voudrait un moment s’oublier dans ta chaleur, mon corps appelle quelques heures de sérénité.
Ma nuit est un cœur en serpillière.
Ma nuit sait que j’aimerais te regarder, chaque courbe de ton corps, reconnaître ton visage et le caresser.
Ma nuit m’étouffe du manque de toi.
Ma nuit palpite d’amour, celui que j’essaie d’endiguer mais qui palpite dans la pénombre, dans chacune de mes fibres.
Ma nuit voudrait bien t’appeler mais elle n’a pas de voix.
Elle voudrait t’appeler pourtant et te trouver et se serrer contre toi un moment et oublier ce temps qui massacre.
Mon corps ne peut pas comprendre.
Il a autant besoin de toi que moi, peut-être qu’après tout lui et moi ne formons qu’un.
Mon corps a besoin de toi, souvent tu m’as presque guérie.
Ma nuit se creuse jusqu’à ne plus sentir la chair et le sentiment devient plus fort, plus aigu, dénué de la substance matérielle.
Ma nuit me brûle d’amour.
Il est quatre heures du matin.
Ma nuit m’épuise.
Elle sait bien que tu me manques et toute son obscurité ne suffit pas pour cacher cette évidence.
Cette évidence brille comme une lame dans le noir.
Ma nuit voudrait avoir des ailes qui voleraient jusqu’à toi, t’envelopperaient dans ton sommeil et te ramèneraient à moi.
Dans ton sommeil, tu me sentirais près de toi et tes bras m’enlaceraient sans que tu te réveilles.
Ma nuit ne porte pas conseil.
Ma nuit pense à toi, rêve éveillé.
Ma nuit s’attriste et s’égare.
Ma nuit accentue ma solitude, toutes mes solitudes.
Son silence n’entend que mes voix intérieures.
Ma nuit est longue et longue et longue.
Ma nuit aurait peur que le jour n’apparaisse jamais plus mais à la fois ma nuit craint son apparition, parce que le jour est un jour artificiel où chaque heure compte double et sans toi n’est plus vraiment vécue.
Ma nuit se demande si mon jour ne ressemble pas à ma nuit. Ce qui expliquerait pourquoi je redoute le jour aussi.
Ma nuit a envie de m’habiller et de me pousser dehors pour aller cherche mon homme.
Mais ma nuit sait que ce que l’on nomme folie, de tout ordre, sème-désordre, est interdit.
Ma nuit se demande ce qui n’est pas interdit.
Il n’est pas interdit de faire corps avec elle, ça, elle le sait. Mais elle s’offusque de voir une chair faire corps avec elle au fil de la désespérance. Une chair n’est pas faite pour épouser le néant.
Ma nuit t’aime de toute sa profondeur, et de ma profondeur elle résonne aussi.
Ma nuit se nourrit d’échos imaginaires. Elle, elle le peut. Moi. j’échoue.
Ma nuit m’observe. Son regard est lisse et se coule dans chaque chose.
Ma nuit voudrait que tu sois là pour se couler en toi aussi avec tendresse.
Ma nuit t’espère. Mon corps t’attend.
Ma nuit voudrait que tu reposes au creux de mon épaule et que je me repose au creux de la tienne.
Ma nuit voudrait être voyeur de ta jouissance et de la mienne, te voir et me voir trembler de plaisir.
Ma nuit voudrait voir nos regards et avoir nos regards chargés de désir.
Ma nuit voudrait tenir entre ses mains chaque spasme.
Ma nuit se ferait douce.
Ma nuit gémit en silence sa solitude au souvenir de toi.
Ma nuit est longue et longue et longue.
Elle perd la tête mais ne peut éloigner ton image de moi, ne peut engloutir mon désir.
Elle se meurt de ne pas te savoir là et me tue.
Ma nuit te cherche sans cesse.
Mon corps ne parvient pas à concevoir que quelques rues ou une quelconque géographie nous séparent.
Mon corps devient flou de douleur de ne pouvoir reconnaître au milieu de ma nuit ta silhouette ou ton ombre.
Mon corps voudrait t’embrasser dans ton sommeil.
Mon corps voudrait en pleine nuit dormir et dans ces ténèbres être réveillé parce que tu l’embrasserais.
Ma nuit ne connaît pas de rêve plus beau que celui-là.
Ma nuit hurle et déchire ses voiles, ma nuit se cogne à son propre silence, mais ton corps reste introuvable. Tu me manques tant. Et tes mots. Et ta couleur.
Le jour va bientôt se lever.
- Frida Kahlo, Lettre à Diego Rivera (12 septembre 1939)
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Préliens Surnaturels Attendus
Hello hello, pas mal de nos petits membres attendent des préliens surnaturels (c'est à dire des liens top secrets qu'iels ne peuvent pas promouvoir sous peine d'être démasqué.es). N'hésitez donc pas à jeter un œil et n'ayez crainte, vous serez entre de bonnes mains !! N'hésitez pas aussi à jeter un oeil aux minis recherches de liens surnaturels qui sont attendus également sur le forum. Sait-on jamais que ça vous donne des pistes. ------------------------------ PRÉLIENS UNIQUES ● Blake, espèce au choix Rejeton.e d'une mère qui a disparue du jour au lendemain en 1992 sans laisser de trace, c'est à Scarborough qu'iel semble trouver cet être qui lui ressemble comme deux goûte d'eau (lire plus) ● Valerian Carver, m, vampire Vieille âme née durant le XIVe siècle, il devient vampire afin d'échapper à la peste et pour suivre les trace de son père disparu qu'il tente de retrouver à travers les siècles (lire plus)
CLANS ET FAMILLES ● Cercle de Dryades (5/6 libres) Jeune clan de Dryades formé durant le dernier siècle. Elles sont sociables se sont naguère rassemblées en ville. Plutôt militantes, elles agissent contre le climat et sèment quelques graines partout où elles passent (lire plus) > comprend une Dryade (f/m) médiatrice enjouée > une toute jeune Dryade (f/m) qui réalise à quel point elle est différente des êtres humains > une vieille Dryade (f/m) au top sur la technologie et la société humaine, pas la plus sage pour autant > plusieurs places libres ● Cercle de Dryades & Autres (4/6+ libres) Dryades nomades chapeautées par un couple adoptant quelques progénitures d'autres espèces abandonnés à la naissance, formant une famille recomposée et inter-espèces particulièrement soudée. (lire plus) > comprend un couple de Dryades (f) mères adoptives, l'une plus froide et méfiante à l'égard des êtres humains et l'autre plus solaire > une jeune Dryade (f) artiste dans l'âme > une jeune Sirène (m) qui n'a pas encore aspiré de vitalité qui aime trop les êtres humains > plusieurs places libres
● Nid de Stryges & Autres (4/7 libres) Nid de pierres vivant au cœur d'un cimetière et à l'ambiance gothique à souhait, œuvrant majoritairement pour les Dawnbringers. Quelques autres espèces s'y sont greffées avec le temps. (lire plus) > comprend une vieille Stryge (f/nb) jadis pseudo prophétesse et sorcière qui a monté le clan avec son allié de toujours > une Banshee (f/m/nb) qui a trouvé sa place chez les Stryges > un être Humain (f/m/nb) élevé dans le cimetière > une jeune Stryge (m), dernière arrivée au nid qui possède quelques secrets
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Back from the grave
Bonjour bonsoir à vous tous et toutes. En ce lundi (assez froid, je ne sais pas pour vous) je tenais à vous souhaiter une bonne année 2024. 💫 Je fais ce post afin d'écrire un peu à cœur ouvert, n'ayant plus et ne souhaitant plus être sur discord, il parlera sûrement aux partenaires que j'ai pu avoir avant la nouvelle année et que j'ai "lâchement" abandonnée du jour au lendemain sans un mot. Sachez que cela n'était pas voulu, je me bats avec de lourds démons (bien que cela n'excuse en RIEN mon comportement) depuis que je suis ado et les fêtes de fin d'années n'ont pas été de tout repos pour moi, bien au contraire. Certain(e)s connaissent déjà mon irrégularité globale, Sans rentrer dans trop de détails, une pause de la vie rpgique, voir même de ma vie irl, et du monde d'internet globalement m'a été imposée, pour mon bien. Je ne dirais pas que je vais à 100% mieux, mais je suis vivante et c'est le plus important. Ce message et donc pour m'excuser avant toute chose, sincèrement, j'aurais terriblement voulu vous prévenir, vous tenir au courant. Mais je n'ai pas eu ce luxe. Je ne bosse plus, je suis au ralenti, le temps d'aller mieux. Mon envie d'écrire est plus que présente, je bouillonne d'une rare envie de partager des écrits avec vous tous et toutes. Mais je ne sais pas, plus, où aller. Je ne veux pas imposer ma présence qui pourrait peut-être, être malaisante pour certain(e)s et je ne souhaite m'imposer nul part. De ce fait, si vous connaissez des forums (je recherche un peu de tout, du sombre city au surnaturel.) n'hésitez pas à balancer vos adresses, en commentaires ou par mp ici, je vous serais éternellement reconnaissante. Cependant dû à ma présence qui sera peut-être aléatoire et à mon inconsistance globale, je ne souhaite pas prendre de pré-lien ou de scénario, pour ne plus décevoir personne. Je m'excuse une nouvelle fois, autant pour ce message probablement brouillon, qu'envers les personnes que j'ai pu blesser sans même m'en apercevoir. Je regrette et culpabilise encore beaucoup, et vous êtes plus qu'en droit de ne pas m'accorder votre pardon, je le comprendrais. Il y aura aussi un changement de pseudo, chandelyer devenant Rage. Pour la rage de vivre, pour la rage de ne plus me laisser abattre, pour me battre.
Merci à vous pour la lecture de ce message, votre pardon, et peut-être votre aide.
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2019
Je pense que nous sommes juste passés à côté de quelque chose de bien
Son amour pour moi avait fait ses cartons
Tout était soigneusement disposé, rangé dans les pièces et les couloirs de sa mémoire ...
Des souvenirs, des moments, des instants, des photos ...
Éparpillés partout sur le sol,
une vie , nos corps à corps , la tempête qui nous avait encore plus soudés l’un à l’autre et qui nous avait, ironie de la vie, au final séparés ... nos rêves de balades, de voyages ... nos éclats de rire, nos peurs, des chansons , nos quelques espaces tel un couple normal , nos prises de bec , nos fantasmes et nos jeux érotiques , nos quotidiens entremêlés... nos pas de deux ...
Tout notre fouillis d’amour était désormais bien rangé, empilé, répertorié, prêt à recevoir la poussière des années ...
Je restais là... seul ... à vouloir tout garder d’elle : sa force, son humanité, son romantisme, sa sincérité, sa sensibilité, son museau de petit lapin, sa chevelure , sa force érotique, sa sensualité... mes doigts gardaient en eux le contact de sa peau ... j’avais la mémoire de son corps dans mes bras... son poids sur moi ...
nous nous étions tombés dessus ... la soudaine rencontre de deux âmes et de deux corps, une cohésion inattendue qui se transforme parfois en terreur et en détresse car elle libère trop d’énergies inconnues ...
La pluie et le froid tombait sur ma vie, je contemplais l’océan où j’allais errer, la plage immense où j’allais y chercher le petit grain de sable qu’elle disait être...
Me lever le matin désormais sera avec un vide dans la poitrine, j’étais imprégné d’elle,ce n’était pas la force de gravité qui me maintenait au sol c’était elle; là où elle était je voulais être , respirer le même air , bouger si elle bougeait ...
Il me restait mes chansons, mes livres, les petits vices de la vie comme disait le colonel Lawrence dans le désert , de simples plaisirs tel le café brulant à l’odeur de cannelle, une douche brûlante pour dénouer les muscles , courir ... m’enivrer le corps pour que l’esprit ne pense pas ... plus ... au-delà des responsabilités qui étaient les miennes ...
J’avais essuyé de trop nombreuses tempêtes et traversé assez de batailles pour savoir que l'amour était presque une maladie, une notion issue des temps anciens, d'une époque où le monde était à la fois plus jeune et plus sage.
Le chemin du jardin de mon cœur en était caché, perdu pour ne plus laisser une autre me séduire, me conquérir, s’installer dans ce lieu .
Elle était mon dernier amour ... celui que je cherchais depuis ... que ce mot avait planté ses racines en moi ...
Je ne sais pas si je pourrais
De nouveau tout recommencer
Elle aurait du mal la prochaine
A comprendre ce qui m’enchaîne
Une autre peau, une autre odeur, une autre personnalité ... changer de lit changer de corps ... à quoi bon ...
Il ne me restait plus qu’à plonger en moi-même pour aller au bout de la douleur, espérer qu’avec le temps ... va ... je pourrais contenir la brûlure de l’absence .
Comment l’évacuer de ma vie ... comment lui barrer le chemin de mes pensées... Cette petite chaîne en or, ce pull, cette dernière bouteille de parfum qu’elle m’a ramené de voyage ... ces tout petits riens qui impitoyablement la faisaient surgir ... elle avait façonné une part de ma vie... sans doute bien plus grande qu’elle ne pouvait l’imaginer ... je pouvais parler d’intrication assurément ... elle avait réussi ce tour de force de s’immiscer partout ... elle avait été telle l’eau qui gèle dans le rocher et le fait éclater ... elle était allée là où personne n’avait pu aller avant , elle avait même réussi à apposer une fissure tout au fond ...
J’étais tel Narcisse devant la glace de la salle de bain à chercher son image ... plus d’une fois l’idée que nous étions frère et sœur était venue aux gens... elle était non seulement mon âme sœur mais bien plus ... si j’étais né fille j’aurais aimé être elle ...
Elle avait beau tenir mordicus que nous étions différents... je ne pouvais que sourire ... à croire qu’elle essayait de se convaincre ... c’était sans doute ce qu’elle faisait d’ailleurs ... pour pouvoir se détacher de moi ... Elle ne voyait pas que nos différences se reflétaient ...
Pourquoi est-elle partie...
Elle disait qu’elle était une sale gamine ... oui je crains qu’elle n’eut été lucide envers elle-même ... bien qu’il m’en coûte de le reconnaître ...
Les vides, les espaces entre les lignes, les non-réponses, les non-dits ... éparpillés dans nos échanges épistolaires quelque soit le support ... me laissent exsangue.
Je suis comme un marin devant l’océan à qui on reprocherait la tempête qu’il a traversé ... elle n’a pas supporté ... et la voilà elle dans sa propre tempête et je sais au fond de moi que je ne peux rien faire ...
Certains chemins s’arpentent seul ... elle a fait des choix et les conséquences la submergent ... nonobstant la peur desdites conséquences, possibles ou probables , bien que ce que l’on désire ou ce à quoi on aspire se trouve juste de l’autre côté de la peur ... il y a aussi elle, elle avec elle-même ... telle une lame de fond ... mais oui hélas c’était bien une lame de fond de son passé qui remontait ... dont je ne connaissais que trop bien la force ...
Elle avait aimé celui que j’étais ...
J’aurais voulu être lui encore ... rester moi ... cet autre moi que je n’étais plus ... du moins plus complément ... j’étais sorti de ma tempête et je pouvais dire qu’elle m’enveloppait comme un manteau que j’acceptais comme une évidence ... je savais que j’allais voyager en solitaire ... mais en y réfléchissant je l’avais toujours été... quand à elle, elle était trop sauvage ... il lui fallait faire la paix avec elle-même ... On ne pouvait rien changer au cours des choses; autant jeter des pierres à la lune ...
je me sentais comme une maison qui se chercherait son fantôme et qui l’avait trouvé ... je me sentais hanté de sa présence ...
Quelle ironie , la vie redevenait supportable et se transformait en une chose qui méritait d’être vécue avec passion, énergie et un espoir dont le plaisir ne dépendait plus de la simple fatalité ... et elle me laisse ... là... presque comme si elle avait été qu’un rêve ...
Une vieille légende raconte que quand les dieux veulent vous punir ils exaucent vos prières ... je désirais trouver celle qui me ferait toucher ce qui se cachait au sein des vieilles histoires telles Tristan et Iseut, Lancelot et Guenièvre ... même malgré la morale des autres ...
Elle ne l’aime plus
C’est du passé
N’en parlons plus
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 6 : The Power
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
Toutes les sorcières étaient profondément plongées dans un sommeil paisible, leurs visages illuminés par la lueur des flammes.
Soudain, un bruit étrange résonna dans la nuit, comme un chuchotement lointain mêlé à un souffle de vent. Lilia, les sens en alerte, ouvrit les yeux. Son cœur s'emballa alors qu'elle reconnaissait ce son. Les histoires de sa grand-mère lui revinrent en mémoire : les sorcières de Salem, réputées pour leur pouvoir et leur mystère, approchaient.
Elle se leva d'un bond, ses pieds nus glissant sur le sol froid. Les autres sorcières, dérangées par le tumulte, commencèrent à se réveiller, leurs expressions d'inquiétude se mêlant à la curiosité.
« Elles arrivent ! » cria Lilia, sa voix résonnant comme un écho dans la pièce sombre.
Les sorcières se redressèrent, échangeant des regards alarmés.
« Qu'est-ce que tu veux dire, Lilia ? » demanda Alice, la, en frottant ses yeux ensommeillés.
« Je l'ai entendu, je le sais ! Les sorcières de Salem sont là,» répondit Lilia, le souffle court, les yeux brillants d'une détermination nouvelle.
Les murmures commencèrent à circuler parmi les membres du coven, chacun réalisant la gravité de la situation.Ivana, avec un froncement de sourcils marqué, s'approcha du groupe, son regard perçant scrutant les visages inquiets de ses compagnes.
« Pourquoi êtes-vous toutes si tendues ? » demanda-t-elle, la voix empreinte d'une autorité naturelle.
Lilia, le cœur battant, prit une profonde inspiration avant de répondre. « C'est à cause d'Agatha. Les sorcières de Salem viennent pour se venger d'elle. » Son ton était grave, et l'atmosphère se chargea d'une tension palpable.
Les autres sorcières échangèrent des regards perplexes. « Venger d' Agatha ? Pourquoi ? » s'interrogea Lucillia, perplexe.
« Agatha a tué son coven, » expliqua Lilia, la voix tremblante. « Elle a laissé les enfants vivants, et maintenant, ces enfants sont là pour se venger. »
Juste à ce moment-là, une voix résonna, froide et calculatrice. C'était Agatha elle-même, qui venait d'entrer dans la salle, un sourire énigmatique sur les lèvres. « Moralité de l'histoire, mes chères, ne jamais avoir de clémence et toujours finir son travail, » dit-elle d'un ton presque amusé.
Les sorcières, figées par la surprise, ne purent que la regarder, l'angoisse se mêlant à la confusion.
« Alors, que faisons-nous maintenant ? » demanda Alice, une lueur d'inquiétude dans les yeux.
Agatha balaya la pièce du regard, son assurance évidente. « Allons, nous devons y aller. »
Les sorcières, hésitantes mais déterminées, se préparèrent à suivre Agatha, conscientes que le destin de leur coven était en jeu.Les sorcières couraient à travers la forêt, les arbres, hauts et sombres, semblaient se pencher sur leur passage, écoutant le murmure de leurs voix paniquées. La peur était palpable, chaque craquement de branche résonnant comme une menace.
« Nous ne pouvons pas échapper à ces sorcières ! » s'écria Jen, haletante, ses yeux écarquillés de terreur. Elle s'arrêta un instant, le souffle court, puis ajouta avec détermination : « Il faut qu'on s'envole ! »
Lilia, qui peinait à suivre le rythme, comprit immédiatement à quoi Jen faisait allusion. « Tu veux dire... sur un balai ? Non, hors de question ! » s'exclama-t-elle, une lueur de défi dans ses yeux. « C'est péjoratif ! »
Ivana, qui les observait avec un mélange d'incrédulité et de frustration, leva les yeux au ciel. « C'est une blague ? » dit-elle, sa voix tranchante comme une lame. « Je ne suis pas la méchante sorcière de l'Ouest pour monter sur un balai comme une gamine ! »
Agatha éclata de rire aux paroles d'Ivana, un son cristallin qui résonnait dans l'air tendu de la forêt. « Tu es sérieuse ? Tu ne vas pas vraiment refuser de monter sur un balai, n'est-ce pas ? » dit-elle en essuyant une larme de rire au coin de son œil.
Jen, impatiente et anxieuse, intervint : « Écoutez, on n'a pas le choix ! » Sa voix était ferme, mais une légère tremblement trahissait son inquiétude. « Si on veut échapper aux sorcières, il faut agir vite. »
À ce moment-là, un groupe de sorcières émergea des ombres des arbres, leurs visages déterminés. Elles prirent de gros morceaux de bois, des branches épaisses et noueuses, et commencèrent à les transformer en balais. Le bruit du bois craquant sous leurs mains était à la fois fascinant et terrifiant.Alice, qui observait la scène avec un sourire malicieux, se tourna vers Ivana. « Tu peux monter avec moi si tu veux, » proposa-t-elle, ses yeux pétillants d'excitation.
Ivana, d'abord hésitante, sentit une montée d'adrénaline. « Oui, pourquoi pas ! » répondit-elle, un sourire se dessinant sur son visage.
Elle n'avait jamais pensé qu'elle volerait sur un balai, mais la situation l'exigeait. Lilia, voyant la détermination d'Ivana, se tourna vers Lucillia.
« Et toi, tu veux monter avec moi ? » demanda-t-elle, pleine d'enthousiasme.
Lucillia hocha la tête avec un grand sourire. « Bien sûr, je ne vais pas rater ça ! » s'exclama-t-elle, impatiente de s'envoler.
Les sorcières, maintenant prêtes avec leurs balais improvisés, se regroupèrent, prêtes à affronter l'inconnu. L'excitation et la peur se mêlaient dans l'air, mais une chose était claire : elles allaient s'envoler ensemble, unies par leur courage et leur détermination.
Agatha observait la scène avec une moue contrariée. Elle n'aimait pas vraiment que Ivana monte avec Alice, mais elle garda le silence, serrant les poings pour ne pas laisser échapper ses pensées. Son regard se déplaçait entre les deux filles, une lueur de jalousie dans ses yeux, bien qu'elle ne veuille pas créer de tensions.
Lucillia, pleine d'assurance, se tourna vers Lili et posa ses mains sur ses hanches pour se stabiliser. « Prête à décoller ? » demanda-t-elle avec un sourire complice.
« Prête comme jamais ! » répondit Lilia, son cœur battant la chamade.
Les deux femmes échangèrent un regard complice, savourant ce moment d'amitié et d'excitation. La tension de l'instant était palpable, mais elles trouvaient du réconfort l'une dans l'autre. Alors que la tension montait, elles se préparèrent à s'envoler, prêtes à affronter l'inconnu ensemble. Ce moment partagé, cette complicité, rendait l'aventure d'autant plus précieuse.
☆○o。 。o○☆
Les sorcières avaient atterri avec grâce devant une imposante bâtisse, qui ne ressemblait pas vraiment à une maison ordinaire. En s'approchant, elles réalisèrent qu'il s'agissait plutôt d'un château majestueux, dont les tours s'élevaient vers le ciel, comme des doigts pointés vers le ciel.
Les murs étaient en pierre grise, marqués par le temps, et couverts de lierre verdoyant qui semblait vouloir les envelopper. De grandes fenêtres à vitraux colorés, représentant des scènes de magie ancienne, laissaient filtrer une lumière tamisée, créant des reflets dansants sur le sol pavé.
L'entrée principale était ornée d'une porte massive en chêne, sculptée de motifs mystiques et de runes anciennes. Les sorcières échangèrent un regard complice, sachant que cette porte marquait le début d'une nouvelle épreuve.
En poussant la porte, un grincement résonna dans l'air, révélant un hall d'entrée vaste et sombre. Les murs étaient décorés de tapisseries représentant des batailles épiques et des sorcières en plein vol, tandis que des chandeliers en fer forgé, suspendus au plafond, projetaient une lumière vacillante.
L'atmosphère était chargée de mystère, presque palpable. Un parfum d'herbes et de potions flottait dans l'air, évoquant les souvenirs de rituels passés. Au fond du hall, un grand escalier en colimaçon menait à des étages supérieurs, tandis qu'une porte en bois massif, ornée de symboles magiques, attirait leur attention.
Les sorcières savaient qu'elles étaient sur le point de découvrir des secrets enfouis et de relever des défis qui mettraient à l'épreuve non seulement leurs pouvoirs, mais aussi leur amitié. L'excitation et l'appréhension se mêlaient alors qu'elles faisaient un pas en avant, prêtes à affronter ce qui les attendait dans ce château mystérieux.
Cette fois-ci, l'indice qu'elles devaient trouver n'était pas simple. Agatha, Ivana, Lucillia, Lilia, Alice et Jen étaient toutes réunies dans une pièce sombre et mystérieuse, leurs visages éclairés par la lueur vacillante d'une bougie posée sur une table en bois usé.
Les six sorcières fouillaient la pièce avec une détermination palpable. Agatha, scrutait chaque recoin, tandis qu'Ivana, plus pragmatique, examinait minutieusement les étagères chargées de livres anciens. Lucillia, avec son sourire contagieux, tentait de garder le moral en lançant des blagues, mais la tension était palpable.
Lilia, quant à elle, se penchait sur une vieille carte accrochée au mur, ses doigts glissant sur les lignes jaunies. Alice et Jen, les plus jeunes du groupe, se concentraient sur un coffre en bois, en essayant de déchiffrer un mécanisme complexe qui semblait verrouiller son ouverture.
"Regardez ici," s'exclama Lilia en désignant un symbole étrange gravé sur le mur, "peut-être que ça a un rapport avec l'indice !"
Les autres se regroupèrent autour d'elle, leurs visages illuminés par l'espoir. Elles savaient que la solution se trouvait quelque part dans cette pièce, mais chaque minute qui passait ajoutait à leur frustration.
La tension montait alors qu'elles cherchaient frénétiquement, leurs cœurs battant à l'unisson. Chaque objet, chaque détail, pouvait être la clé pour les libérer de cet endroit mystérieux. Elles étaient déterminées à ne pas abandonner, unies par leur désir de découvrir le secret qui les aiderait à s'échapper.Ivana s'approcha du coffre avec détermination, ses mains tremblantes d'excitation. Elle tenta de soulever le couvercle, mais il ne bougea pas d'un pouce.
"Allez, ouvre-toi !" murmura-t-elle, frustrée.
Alice, voyant l'échec d'Ivana, prit le relais. "Laisse-moi essayer," dit-elle, en s'agenouillant devant le coffre.
Elle força le couvercle, mais rien n'y fit. "C'est vraiment verrouillé," soupira-t-elle.
Agatha, impatiente, ne put contenir sa colère. "Mais c'est quoi ce truc ?!" s'exclama-t-elle en arrachant le coffre des mains d'Alice.
Dans un geste brusque, elle le jeta au sol avec fracas. Le bruit résonna dans la pièce, mais le coffre resta intact.
"Non mais je rêve," dit Agatha, les poings serrés. Elle se mit à frapper le coffre avec ses pieds, mais il ne céda toujours pas. "C'est quoi ce matériau ?"
Jen, observant la scène avec un sourcil levé, s'approcha. "Tu sais, Agatha, peut-être que la force brute n'est pas la meilleure solution," dit-elle avec un sourire ironique. Elle prit le coffre et le posa calmement sur la table.
"Il faut réfléchir avant d'agir," poursuivit-elle, son ton sérieux. "On ne veut pas risquer nos vies pour un coffre, même si ça semble frustrant."
Agatha, toujours en colère, croisa les bras. "Mais qu'est-ce qu'on fait alors ? On attend que ça s'ouvre tout seul ?"
"Non," répondit Jen, "mais on doit analyser ce coffre. Peut-être qu'il y a un mécanisme ou un indice caché. Ne laissons pas notre impatience nous mener à notre perte."
Lorsque le coffre fut enfin posé sur la table, Lucillia s'approcha lentement, son regard captivé par l'objet mystérieux. La lumière dans la pièce se reflétait sur le bois ancien du coffre, accentuant l’aura de mystère qui l’entourait. Elle se pencha, observant attentivement l'ouverture qui semblait l'inviter à découvrir ses secrets.
Après quelques instants de contemplation, son regard se fixa sur la serrure. Une idée germa dans son esprit. La forme délicate de la cérure du coffre correspondait parfaitement à celle de son pendentif en argent.
"Attendez," dit-elle, la voix tremblante d'excitation. "Regardez ça ! La serrure, elle… elle ressemble à mon collier !"
Les autres filles se tournèrent vers elle, intriguées.
"Tu es sûre ?" demanda Alice, plissant les yeux pour mieux voir.
"Oui, c'est comme si ce coffre m'attendait," répondit Lucillia, un sourire se dessinant sur ses lèvres. "C'est mon épreuve. Je dois l'ouvrir."
Agatha, toujours impatiente, croisa les bras. "Alors, qu'est-ce que tu attends ? Utilise-le !"
Lucillia était en panique, son cœur battant la chamade, même si elle faisait de son mieux pour cacher ses émotions. Ses mains tremblaient légèrement, et elle sentait une boule d'angoisse se former dans son ventre. Lilia, observant son amie avec une attention bienveillante, comprit rapidement la gravité de la situation.Sans hésiter, elle s'approcha de Lucillia et se mit à côté d'elle.
"Hey, calme-toi," murmura-t-elle d'une voix douce, essayant de lui transmettre un peu de réconfort.
Lilia posa sa main sur le dos de Lucillia, caressant délicatement sa peau, comme pour apaiser ses inquiétudes. "Tu es plus forte que tu ne le penses. Je suis là avec toi," ajouta-t-elle, son ton encourageant.
Lucillia, bien que troublée, se laissa porter par les paroles réconfortantes de son amie. Elle prit une profonde inspiration, essayant de canaliser son anxiété.
"Merci, Lilia," murmura-t-elle, sa voix tremblante.
Avec détermination, elle défait son collier, ses doigts agiles s'attaquant au fermoir. Elle écoutait attentivement chaque mot de Lilia, qui continuait à l'encourager.
"Tu peux le faire. Pense à ce que cela signifie pour toi. C'est ton moment," dit Lilia, son regard plein de soutien.
Lucillia ferma les yeux un instant, se concentrant sur sa respiration. Puis, avec une résolution nouvelle, elle enfonça son collier dans la serrure du coffre. Un frisson d'excitation parcourut son corps.Soudain, un léger clic retentit, et le coffre s'ouvrit lentement, révélant un intérieur obscur mais prometteur. Les yeux de Lucillia s'illuminèrent, et elle se tourna vers Lilia, un sourire de soulagement sur le visage.
"Ça a marché !" s'exclama-t-elle, la panique laissant place à une vague de joie.
Lilia sourit en retour, fière de son amie. "Je savais que tu pouvais le faire," répondit-elle, partageant ce moment de triomphe avec Lucillia.
L'intérieur du coffre était sombre et poussiéreux, mais une lueur mystérieuse émanait d'un livre posé au fond. Lucillia, fascinée, s'approcha et le prit délicatement. En l'ouvrant, elle découvrit que la couverture était vierge, sans aucune inscription. Un frisson d'excitation parcourut son échine.
Jen, curieuse, s'approcha d'un pas hésitant. Elle plissa les sourcils, perplexe. "Qu'est-ce que c'est que ça ? Pourquoi rien n'est écrit ?"
Alice, qui observait la scène avec un air pensif, se tourna vers elles. "J'ai déjà vu ça dans un ancien grimoire. Il faut avouer à haute voix qui nous sommes pour que le livre révèle ses secrets."
Lucillia, déterminée, se redressa et déclara avec assurance : "Je suis Lucillia Martin." Mais rien ne se produisit. Elle fronça les sourcils, déconcertée. "Ça ne fonctionne pas... Pourquoi ?"
Agatha, qui avait assisté à la scène avec une moue amusée, soupira. "On pourrait peut-être faire couler de son sang sur le livre, non ?"
Ivana, choquée, s'exclama : "Mais ça va pas la tête ! On ne va pas la saigner !"
Agatha éclata de rire, un éclat de malice dans les yeux. "Je pensais à une légère coupure chérie, juste pour voir si ça fonctionne."
Lilia, toujours protectrice, intervint : "Alors tu rêve Agatha tu ne la touche pas."
Lucillia, acquiesça d'un geste résolu et n'écouta pas Lilia elle plongea son regard dans celui d'Agatha et dit :. "D'accord, faisons-le. Je suis prête à tout pour découvrir ce que ce livre cache."
L'atmosphère est chargée d'une tension palpable. Agatha, avec un sourire radieux, montre sa satisfaction que Lucillia ait accepté de participer à ce rituel. Son bonheur est contagieux, et cela crée une ambiance à la fois excitante et inquiétante.Elle se penche alors pour saisir un couteau brillant, qu'elle garde toujours à sa ceinture. Ce geste est à la fois déterminé et solennel, marquant le début d'un acte symbolique. Le couteau, en acier poli, reflète la lumière tamisée de la pièce, ajoutant une touche de mystère à la scène.
Agatha prend délicatement la main de Lucillia dans la sienne, elle coupe légèrement la paume de Lucillia. Le mouvement est précis, presque cérémonial, soulignant l'importance de ce moment.
Le sang commence à s'écouler lentement de la plaie, créant un contraste frappant avec la peau de Lucillia. Ce sang, symbole de vie et de sacrifice, tombe sur le livre, un ancien grimoire aux pages jaunies. La couleur rouge vif se mêle au page comme si le livre absorbait cette essence vitale, prête à libérer ses secrets.
L'air est chargé d'une tension électrique alors que le groupe observe, partagé entre la fascination et l'appréhension. Ce geste, bien que simple en apparence, est porteur d'une signification profonde, marquant le début d'une exploration des mystères qui les attendent. Dans ce moment, le lien entre les personnages se renforce, mêlant leur destin à celui du livre et à l'inconnu qui les entoure.
Lucillia, plongée dans ses pensées, sentit son regard se fixer sur les écrits qui commençaient à émerger lentement sur la page, comme si les mots prenaient vie sous ses yeux. L'encre, encore fraîche, brillait légèrement à la lumière ambiante, créant une atmosphère presque magique autour d'elle.
À ses côtés, Lilia, attentive et douce, se rapprocha. Elle prit la main de Lucillia dans la sienne, un geste simple mais chargé de tendresse. Sa paume était chaude et réconfortante, une source de soutien silencieuse. Lilia commença alors à caresser délicatement le dos de la main de Lucillia, ses doigts glissant doucement sur la peau, comme pour apaiser les doutes et les inquiétudes qui pouvaient l'envahir.
Ce geste était un symbole puissant de leur amitié, un rappel que, même dans les moments de solitude ou d'incertitude, Lucillia n'était pas seule. Les mots sur la page prenaient forme, mais c'était la connexion entre elles qui apportait véritablement du réconfort. La pièce était remplie d'un silence apaisant, où chaque mouvement et chaque souffle semblaient résonner avec une profonde compréhension.
Une fois le texte apparu en latin, Lucillia sentit une vague d'énergie l'envahir. Elle plissa les yeux, déchiffrant les mots mystérieux qui dansaient devant elle. Lilia, toujours à ses côtés, remarqua l'intensité qui se dégageait de son amie.
"Lucillia, tu es sûre de vouloir le lire ? Ça a l'air... puissant," murmura Lilia, son regard inquiet se posant sur le texte.
Lucillia, pourtant, n'hésita pas. "Oui, je dois le faire. Je n'ai pas le choix..." répondit-elle, sa voix empreinte de détermination.
Elle inspira profondément, puis commença à lire à voix haute :
"Per astra quae in nocte fulgent,
Ad vires infiniti appello.
Ut magia in me expergiscatur,
Ut potestas mea mirabilia sua recuperet."
À chaque mot prononcé, une lumière douce semblait émaner de son être. Lilia, fascinée, ne pouvait détacher son regard de Lucillia, qui semblait se transformer sous l'effet des mots.
"Ut omnis verbum sit incantatio,
Ut magia revertatur, potentissime.
Parata sum ad accipiendum,
Potestates meas, volo eas videre."
À mesure qu'elle terminait le dernier vers, une sensation de chaleur enveloppa la pièce, comme si l'air lui-même vibrait au rythme de la magie qui se réveillait.
Lucillia était dans un état de profonde concentration, ses yeux fermés comme si elle était en train de puiser dans une source intérieure de force. L'air autour d'elle semblait vibrer d'une énergie palpable, presque électrique, alors qu'elle se nourrissait de ses pouvoirs qui revenaient lentement à elle. On pouvait sentir une aura mystique l'entourer, comme si le temps lui-même s'était suspendu pour lui permettre de se reconnecter avec ses capacités.
Lorsqu'elle ouvrit les yeux, un spectacle fascinant se dévoila. Ses yeux, d'un mélange envoûtant de vert et de noir, brillaient d'une intensité presque surnaturelle. Ce mélange était parfait, captivant quiconque croisait son regard. On pouvait presque voir des éclairs de lumière dans ses pupilles, comme si des éclats d'énergie magique dansaient à l'intérieur.
Mais cette transformation ne dura que quelques instants. Peu à peu, la magie qui l'entourait s'estompa, et ses yeux reprirent leur couleur marron naturel.
Lilia, comme toutes les autres, n'avait pas loupé un seul instant de cette scène, mais il y avait quelque chose de différent chez elle. Ses yeux brillaient d'une fascination profonde, capturant chaque détail, chaque mouvement, comme si tout le reste s'était estompé autour d'elle.
Les lumières dansaient autour d'elles, projetant des ombres délicates sur le sol. L'atmosphère était chargée d'une énergie palpable, et Lilia se sentait happée par cette magie. Elle observa Lucillia, qui se tenait au centre de l'attention, rayonnante. Ses cheveux brillaient sous les lumières, et sa robe, d'un rouge éclatant, semblait capturer tous les reflets de la scène.
Lilia, fascinée, plongea son regard dans celui de Lucillia. À cet instant, elle la trouva encore plus belle, plus magnifique que d'habitude. Les yeux de Lucillia, d'un vert profond, scintillaient d'une lueur presque surnaturelle, et Lilia ne pouvait s'empêcher de ressentir une admiration grandissante. Elle était impressionnée par la confiance qui émanait de Lucillia, une fierté qui illuminait son visage.
« Tu es incroyable, » pensa Lilia, bien que les mots ne sortent pas de sa bouche. Elle se sentait à la fois émerveillée et inspirée par la beauté et la force de la jeune femme.
Lucillia avait plongé son regard dans celui de Lilia, et elle remarqua immédiatement un changement dans l'expression de son amie. Les yeux de Lilia brillaient d'une lueur particulière, comme si elle voyait quelque chose de profondément beau. Lucillia, intriguée et amusée, esquissa un sourire délicat, ses lèvres se courbant avec une douceur qui illuminait son visage.
« Pourquoi me regardes-tu comme ça ? » demanda-t-elle, sa voix légère et taquine, un éclat de curiosité dans ses yeux.
Lilia, surprise par la question, secoua rapidement la tête, essayant de masquer la vague d'émotions qui l'envahissait. Elle ne pouvait pas révéler la vérité complète, la profondeur de son admiration, alors elle opta pour une réponse plus simple.
« Non, rien, » répondit-elle, sa voix légèrement hésitante, mais elle ajouta avec une fierté palpable, « je suis très fière. »
Lucillia pencha légèrement la tête, un sourire complice se dessinant sur ses lèvres. « Fière de quoi ? » s'amusa-t-elle, jouant avec l'idée que Lilia cachait quelque chose.
Lilia, se sentant à la fois gênée et heureuse, croisa les bras, un sourire timide sur le visage. « De toi, bien sûr ! Regarde-toi, tu es incroyable ! »
Alice, Jen, Agatha et Ivana observaient attentivement Lilia et Lucillia, échangeant des regards complices. Il était évident pour elles que les deux femmes avaient un faible l'une pour l'autre. Leurs sourires échangés, les regards furtifs et la façon dont elles se rapprochaient l'une de l'autre ne laissaient aucun doute.Agatha, exaspérée par la situation, leva les yeux au ciel avec un soupir exagéré. Elle ne pouvait pas s'empêcher de trouver cela un peu trop mignon, mais elle savait qu'il était temps de briser ce moment.
« Oui oui, on est tous fiers, » dit-elle d'une voix sarcastique, « allez, on part d'ici. »
Jen et Ivana échangèrent un regard amusé avant de rire doucement. Leurs rires étaient légers, remplis de complicité face au comportement dramatique d'Agatha.
« Oh, Agatha, tu es vraiment impossible ! » s'exclama Alice, riant à son tour. « Laisse-les un peu, c'est mignonnes. »
« Mignon oui, mais on ne va pas rester ici à les admirer toute la journée, » rétorqua Agatha en souriant, bien qu'elle ne puisse s'empêcher d'apprécier le spectacle.
☆○o。 。o○☆
La journée était enfin terminée, et une ambiance de soulagement flottait dans l'air. Le groupe avançait sur le chemin, leurs pas résonnant sur le sol. Les rires et les voix des autres résonnaient devant, mais Ivana, pour une fois, se trouvait un peu en retrait, marchant derrière le reste du groupe.
Agatha, ne pouvant pas laisser passer cette occasion, décida de s'approcher d'elle. Elle savait qu’il était crucial d’avoir cette conversation. Elle marchait avec détermination, ses pensées tournant autour de ce qu'elle voulait dire.
Ivana marchait lentement, le regard perdu dans le vide, tandis que le groupe continuait d'avancer devant elle. Le poids de ses pensées l'alourdissait, chaque pas lui semblait plus difficile que le précédent. Elle savait qu'elle avait dépassé les bornes avec Agatha, mais la rancœur qui l'habitait était tenace.
Les souvenirs des mots échangés résonnaient dans son esprit comme des échos d’une dispute ancienne. Elle se sentait coupable, consciente que sa colère était peut-être mal placée, mais elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une injustice. Agatha, avec son sourire et sa bonne volonté, était devenue un point de fixation pour ses frustrations.
Ivana se laissa aller à la contemplation des feuilles qui tombaient, comme des pensées égarées. Elle savait que, malgré sa conscience des défauts d'Agatha, elle ne pouvait pas ignorer la réalité : un jour, elle serait trahie. Cette idée s'était installée dans son esprit comme une vérité inéluctable, une ombre qui planait au-dessus de leur amitié.
Elle se sentait piégée dans un tourbillon d'émotions contradictoires. D'un côté, l'affection qu'elle avait pour Agatha, et de l'autre, la méfiance croissante qui s'était insidieusement glissée dans son cœur. Ivana était consciente de cette dualité, de cette lutte interne qui la rongeait.
Le vent frais qui soufflait à travers les arbres apportait avec lui un parfum de terre humide et de feuilles sèches, mais rien ne pouvait apaiser le tumulte en elle. Elle continua d'avancer, le regard toujours fixé sur le sol, perdue dans ses pensées sombres, tandis que le groupe s'éloignait un peu plus, laissant derrière eux une Ivana tiraillée entre ses sentiments et sa réalité.
Agatha se tenait là, le cœur battant, consciente du poids de son passé. Elle savait que ses choix, souvent teintés d'immoralité, l'avaient marquée d'une manière que peu pouvaient comprendre. Les regards des autres, chargés de méfiance, l'avaient suivie comme une ombre, et elle en avait souffert.
Pourtant, face à Ivana, une lueur d'espoir brillait en elle. Agatha voulait profondément que les choses soit différente. Elle aspirait à la confiance, à cette connexion authentique qui semblait lui échapper. Les feuilles bruissaient autour d'elle, comme si la nature elle-même écoutait ses pensées. Elle se détourna un instant, le regard fixé sur le sol, réfléchissant à la manière d'exprimer ses sentiments sans tomber dans le piège de ses anciennes habitudes.
Elle jeta un coup d'œil furtif vers Ivana, observant son visage, ses traits marqués par l'incertitude. Agatha ressentait une vague de regret pour les blessures qu'elle avait pu causer, même sans intention. L'air était chargé d'une tension palpable, et chaque seconde semblait s'étirer, amplifiant son anxiété.
Finalement, elle se redressa, prenant une profonde inspiration, le souffle court. Elle s'approcha d'Ivana, déterminée à briser le silence qui les séparait. Dans un murmure sincère, elle déclara :
"Je n'ai jamais eu l'intention de te faire du mal." Ses mots, bien que simples, étaient chargés d'une émotion profonde.
Agatha espérait que cette déclaration suffirait à apaiser les doutes d'Ivana, à construire un pont entre leur passé tumultueux et un avenir où la confiance pourrait s'épanouir. Elle attendait, le cœur en suspens, prête à affronter les conséquences de ses choix, mais désireuse de prouver qu'elle pouvait être différente avec Ivana.
Ivana plongea son regard dans celui d’Agatha, ses yeux brillants d’une lueur mêlée d’espoir et de doute. Elle avait envie de croire en ce que sa mentor lui disait, mais une voix sourde résonnait dans sa tête, lui chuchotant qu'il ne fallait pas se laisser duper. La tension était palpable entre elles, comme une corde tendue sur le point de céder.
Finalement, Ivana ne put contenir sa frustration. D’une voix chargée d’émotion, elle s’exclama :
"C'est ça, oui... Tu as tué tout ton coven à l'époque de Salem ! Tu as voulu voler les pouvoirs de ma mère et tu vas me faire croire que tu ne voulais pas me faire de mal ?"
Agatha, frappée par la justesse des accusations, prit une grande inspiration. Chaque mot d'Ivana était une flèche, touchant directement son cœur. Elle savait que les actes de son passé étaient impardonnables, mais elle ne pouvait pas laisser cette vérité la définir.
"Tu as raison," commença-t-elle, sa voix tremblante mais déterminée. "Je n'ai jamais voulu te laisser livrée à toi-même. J'ai toujours cru que Wanda t'avait emportée avec tes frères quand elle a détruit son monde..."
Ivana se tenait là, figée dans un silence lourd de non-dits. Ses pensées tourbillonnaient comme une tempête, chaque idée se heurtant à une autre sans trouver de sortie. La pièce était emplie d'une tension palpable, presque électrique, et elle pouvait sentir son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine.
Elle regarda Agatha, ses yeux cherchant désespérément des réponses dans le regard de la femme. Les mots semblaient s'être évaporés, laissant place à un vide accablant. Le hochement de tête qu'elle fit était à la fois un acte d'acceptation et de confusion. C'était comme si, par ce simple mouvement, elle tentait de donner un sens à ce qu'elle ressentait, même si elle ne pouvait pas encore mettre des mots sur ses émotions.
Lilia, Lucillia, Alice, Jen, Ivana et Agatha étaient toutes réunies autour du feu crépitant, leurs visages illuminés par la lueur dansante des flammes. Le bruit du bois qui se consumait ajoutait une mélodie apaisante à leur conversation. Chacune d'elles partageait des anecdotes sur leurs cicatrices, tant physiques qu'émotionnelles, créant un lien intime entre elles.
Les rires éclataient, mélangés à des soupirs de nostalgie alors qu'elles évoquaient des souvenirs parfois douloureux, mais toujours empreints d'une certaine légèreté. Lucillia racontait comment une chute de vélo lui avait laissé une marque indélébile sur son genou, tandis qu'Alice parlait d'une cicatrice plus profonde, celle laissée par une trahison amicale.
Cependant, malgré la chaleur du feu, une brise froide commençait à s'insinuer dans l'air, rendant l'atmosphère un peu plus âpre. Les frissons parcouraient les bras des filles, mais elles ne semblaient pas s'en soucier, absorbées par la convivialité de l'instant. Ivana, enroulée dans sa veste, se blottissait un peu plus près des autres, cherchant à capter la chaleur humaine qui les entourait.
Agatha, avec son sourire réconfortant, ajoutait des touches d'humour à leurs récits, allégeant les moments les plus sombres. Jen, quant à elle, se contentait d'écouter, ses yeux brillants de compréhension, comme si chaque histoire résonnait en elle.
Le Coven était rassemblé dans leur abri, le froid glacial s'infiltrant par les fissures des murs. Les murmures du vent à l'extérieur ajoutaient une tension palpable à l'atmosphère. La fatigue se lisait sur les visages de chacune, mais le besoin de chaleur était plus pressant que jamais.
Alice, frissonnante, brisa le silence. "Je ne suis pas contre l'idée de dormir en duo, mais hors de question que je dorme avec Agatha," déclara-t-elle en croisant les bras, l'air déterminé.
Agatha, amusée par la réaction d'Alice, répliqua avec un sourire moqueur : "Ça va, je ne vais pas te tuer dans ton sommeil. Pas cette nuit, en tout cas."
Jen, toujours prudente, intervint : "On ne sait jamais, Agatha. Peut-être que ce serait mieux de ne pas prendre de risques." Elle lança un regard inquiet vers Agatha, comme si elle pesait le pour et le contre.
Ivana, qui avait écouté la conversation avec un sourire, se leva et déclara d'une voix calme : "C'est bon, je dors avec elle." Elle se dirigea vers Agatha, sa détermination évidente.
Lilia, observant la scène, se décala doucement, un sourire aux lèvres. "Eh bien, je vais dormir avec Lucillia," annonça-t-elle en se rapprochant de la jeune femme.
Les filles commencèrent alors à s'installer, formant des duos improvisés pour se protéger du froid. Les rires et les taquineries résonnaient dans l'abri, réchauffant l'atmosphère malgré le gel qui sévissait à l'extérieur. Chacune trouvait un peu de réconfort dans la proximité de ses amies, le lien du Coven se renforçant dans cette nuit glaciale.
Lucillia s'approcha doucement de Lilia, un sourire chaleureux illuminant son visage. Elle déplia sa veste, la tendant avec délicatesse pour la draper sur les épaules de Lilia. La texture douce et chaude de la veste enveloppa Lilia, lui offrant un répit contre le froid mordant qui régnait à l'extérieur.
Après avoir ajusté la veste, Lucillia ne put s'empêcher de prendre Lilia dans ses bras. C'était un geste tendre et protecteur, comme si elle voulait lui transmettre toute la chaleur qu'elle avait à offrir. Lilia, surprise par cette étreinte, serra doucement Lucillia contre elle. Leurs cœurs battaient en harmonie, et Lilia ne souhaitait pas relâcher cette étreinte réconfortante.
Lucillia, ravie par ce moment intime, ferma délicatement les yeux. Elle se laissa porter par la chaleur de Lilia, savourant chaque seconde de cette proximité. Le monde extérieur semblait s'évanouir, et tout ce qui importait, c'était cette connexion spéciale qu'elles partageaient. Dans cette étreinte, elles trouvaient du réconfort et une sensation de sécurité, comme si elles pouvaient affronter n'importe quel défi ensemble.
Lilia, en respirant le parfum doux de Lucillia, se sentait comblée. C'était un moment de pure tendresse, où le temps semblait suspendu, et elles restèrent ainsi, blotties l'une contre l'autre, savourant la chaleur de leur amitié.
Ivana était allongée, perdue dans ses pensées, lorsque Agatha s'approcha silencieusement. Avec une douceur infinie, elle glissa ses bras autour d'Ivana, un bras se posant délicatement sur ses hanches tandis que l'autre soutenait sa nuque. Le contact était chaleureux, et Agatha enfouit son nez dans le creux du cou d'Ivana, respirant son parfum réconfortant.
Ivana, surprise mais ravie par cette étreinte, se laissa aller contre Agatha. Dans un murmure à peine audible, elle chuchota :
« Si tu avais su que je n'avais pas disparu quand ma mère a tout détruit, tu serais venue me rendre visite ? » Sa voix tremblait légèrement, trahissant une vulnérabilité profonde.
Agatha, ressentant la douleur dans les mots d'Ivana, la serra un peu plus fort contre elle. Elle pouvait sentir le cœur d'Ivana battre contre son propre corps. Avec une tendresse infinie, elle répondit doucement à son oreille :
« Bien sûr que oui. »
Un sourire se dessina sur le visage d'Ivana, et elle ferma lentement les yeux, savourant ce moment de réconfort.
Agatha et Ivana dormaient paisiblement, enveloppées dans une douce chaleur. Leurs corps étaient étroitement enlacés, créant une harmonie parfaite. Une de leurs mains était entrelacée, les doigts s'imbriquant délicatement comme les pièces d'un puzzle, symbolisant leur lien indéfectible.
Agatha, plongée dans un sommeil profond, avait sa respiration douce et régulière qui caressait le cou d'Ivana. Chaque inspiration était un murmure, un souffle léger qui faisait frémir la peau d'Ivana. Elle se sentait protégée, comme si rien d'autre n'existait en dehors de cette étreinte.
Ivana, bien que somnolente, ne pouvait s'empêcher de sourire en ressentant la chaleur du corps d'Agatha contre le sien. Elle savait que sa présence était un refuge, un abri contre le monde extérieur. Agatha ne voulait pas la lâcher, et Ivana pouvait sentir la tendresse dans chaque mouvement, chaque souffle.
Dans cette bulle de tranquillité, le temps semblait s'arrêter. Les bruits du monde extérieur s'évanouissaient, laissant place à une douce mélodie de leurs cœurs qui battaient à l'unisson. Les lumières tamisées de la pièce ajoutaient une touche de magie à ce moment, rendant leur sommeil encore plus précieux. C'était un cocon de paix, où l'amour et l'amitié se mêlaient dans un silence éloquent.
Lilia était allongée sur le dos, les yeux clos, son visage paisible illuminé par la douce lumière du matin qui filtrait à travers les rideaux. La tête de Lucillia reposait délicatement contre son épaule, ses cheveux éparpillés comme une cascade sombre autour d'eux. La main de Lucillia, douce et légère, était posée sur le ventre de Lilia, presque comme si elle cherchait à ressentir chaque mouvement de sa respiration.
Lilia, enveloppée dans un sommeil profond, avait sa main reposant sur la hanche de Lucillia, un geste instinctif qui témoignait de leur complicité. Leurs corps étaient si proches, créant une bulle de chaleur et de confort, où le monde extérieur semblait s'effacer. Leurs respirations s'entremêlaient dans un rythme apaisant, une mélodie silencieuse qui résonnait dans l'air tranquille de la pièce.
Leurs visages étaient détendus, les traits adoucis par le sommeil. Lilia avait un léger sourire sur les lèvres, comme si elle rêvait d'un monde paisible, tandis que Lucillia semblait plongée dans un rêve profond, sa main se déplaçant légèrement sur le ventre de Lilia à chaque inspiration.
Le silence était presque sacré, interrompu seulement par le doux bruit de leur respiration. C'était un moment de pure intimité, où le temps semblait s'arrêter, et où rien d'autre n'importait que cette connexion entre elles. Leurs cœurs battaient à l'unisson, créant une atmosphère de sérénité et de confiance, un instant parfait figé dans le temps.
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire ce chapitre.
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Edmond se tournait et se retournait sur la pauvre paille qui lui servait de lit depuis les longues années qu’il habitait le cachot. Il avait perdu le compte des jours quelques temps après sa captivité, mais cela devait faire plusieurs années, n’est-ce-pas ?
Une nouvelle crampe lui crispa le dos, et il changea encore de position dans le vain espoir de dénouer le nœud qui s’y était formé. La douleur ne partait pas, et le sommeil ne vint pas, alors, abandonnant l’idée de dormir, Edmond se leva et se mit à marcher en cercle.
Depuis quelques jours, une sensation de brûlure pulsait entre ses omoplates. Au départ, le dérangement n’était que très faible, la sensation à peine plus perturbante qu’une piqûre de moustique. Mais la situation avait petit à petit empiré, et désormais sa peau le démangeait terriblement. Edmond se serait bien gratté d'avantage, mais il en avait déjà irrité la zone douloureuse jusqu’au sang, et la moindre touche aggravait le sentiment de brûlure qui grouillait sous sa peau.
Il se résolut d’en parler au porte clé qui venait lui apporter sa soupe.
Ce dernier, mis au courant de l’étrange maladie qui frappait le prisonnier et soucieux de ne pas voir sa mort prélevée à sa paye, s'empressa de signaler à Edmond de se déshabiller.
“Je ne vois rien,” dit le geôlier une fois qu’Edmond eut enlevé sa chemise pour révéler son dos nu.
“Regardez encore !” demanda Edmond, désespéré de trouver la source du mal qui le tourmentait tant.
Le geôlier se pencha, lorgnant le dos du prisonnier. Les repas frugales de la prison d’If avaient rendu le prisonnier maigre, les os saillants, mais l’on pouvait encore apercevoir la silhouette des solides muscles qu’on les marins.
“Non, vraiment. Je ne vois rien.”
“Merci.” soupira le prisonnier en s’écartant tristement.
Le geôlier n’avait aucune raison de se moquer de lui. Après tout, les portes-clés n’avaient que peu d’intérêt à le voir mort, emprisonné comme il était. C’était donc que l’homme disait la vérité, et que le mal qui déchirait le dos d’Edmond demeurait invisible.
Une fois son geôlier parti, promettant qu’il appellerait le docteur si les choses s’aggravaient, Edmond écarta sa soupe. Il n’avait pas faim. La douleur qui vrillait juste sous ses omoplates s'étendait maintenant sur toute la longueur de son torse, comme pour se moquer de sa faiblesse. Pis encore, une nausée montante rendait ses mains tremblantes et sa vue trouble. Même si son estomac avait été d’humeur, Edmond doutait qu’il eut pu porter la nourriture à sa bouche.
Le reste de la journée s'échappa dans un flou nauséeux. Edmond était trop fatigué pour bouger, mais trop agité pour rester allongé. Il alternait donc entre les deux, plongé dans une vague brume cauchemardesque. Son cœur battait la chamade et son corps était secoué de frisson, sans que cela n’empêche la brûlure annexant son échine de le tourmenter. La fraîcheur de la nuit, loin de le soulager, empira encore son malheur.
Des vagues de crampes successives mettaient son dos à l'agonie, le laissant pantelant sur le sol froid et humide. Le moindre frottement était décuplé. Bientôt, Edmond ne supporta plus le tissu rêche de ses haillons, et avec un de ces regains d’énergies que la fièvre donne parfois, il s’empressa de les jeter au sol.
Edmond ne savais combien de temps il passa dans cet état intemporel que donne la maladie. Quelque chose de froid et gluant s’était mis à lui couler sur le dos, mais il n’avait plus la force de vérifier si ce n’était que de la sueur, ou bien du sang. Une sensation de douleur bien plus pénétrante que les autres le traversa, et Edmond ne put réprimer un hurlement.
Puis un second.
Puis un troisième.
C’était comme si une valve fermée s’était soudainement ouverte, libérant l'expression de toute la souffrance qui le secouait et lui coupait le souffle. Edmond se recroquevilla sur le sol, front a terre, tirant désespérément sur ses cheveux pour échapper à la torture qui le dechirait de l’intérieur. Des pas accoururent, mais perdu dans la fièvre et la douleur, Edmond ne les entendit pas.
“Mais bon sang, que se passe t-il ?!”
On le secoua, sans pouvoir provoquer plus que des gémissements. Puis, les doigts charnus qui l'avaient malmené le quittèrent. Il y eut une pause, puis d’autres cris; qui cette fois ne venaient pas de lui; puis une main contre son épaule alors qu’il tentait de se retourner pour frotter la zone brûlante au sol délicieusement froid.
“Ne bougez pas.”
Edmond s’accorda très bien de cet ordre. Maintenant que la personne le disait, se retourner semblait en effet une bien mauvaise idée. Et puis, le sol était trop froid. Il préférait bien plus la main chaude qui était restée posée près de son cou. Une seconde vint se poser sur son front. Elle s’en éloigna presque aussitôt, et Edmond regretta la fraîcheur qui l’avait brièvement envahi à son contact.
“Mais c’est qu’il a de la fièvre, ce pauvre garçon.” Le geôlier leva la voix. “Appelez un médecin !”
Le cri, trop fort pour les sens surmené d’Edmond, lui fit l’impression d’un ballon qui éclatait dans son crâne. Ses gémissements reprirent de plus belle.
“Que se passe-t-il?” Une nouvelle voix lui transperça les tympans.
“Le prisonnier est souffrant.”
“Ça, je l’entend bien qu’il est souffrant. Cela fait une demi-heure qu’il nous casse les oreilles. Mais avez-vous une idée du mal?”
“Non. Ce matin, il parlait encore.”
Le flot de parole fut bientôt enseveli sous la vague de fièvre qui l'envahit comme un nouvel accès de crampe, tel une cruelle lance brûlante qui le perça de toute part. Sa gorge était rauque à force de crier, et le son ne sortait que par accoups étranglés.
“Allons, allons.”
Les porte-clés, bien embêtés, tentèrent tant bien que mal d’aider lorsque ce dernier se releva sur ses coudes pour tousser. Ils ne réussissent qu'à le perturber davantage.
Edmond voulait fuir toutes ces mains inconnues, bien trop moites, bien trop épaisses pour être celles qu’il cherchait. Il se languissait de la douceur du toucher de Mercedes contre sa peau. De lointains souvenirs remontaient le long de ses pensées confuses, prenant le pas sur les voix bien réelles qui l'entouraient.’
“C’est le milieu de la nuit. Ne peut-il pas tenir jusqu’au matin ?” l’une d’entre elle grommela. “C’est la prison, ici, pas l’hôpital.”
Une douleur, au moins dix fois plus terrible que toutes les autres, foudroya Edmond. Un cri final s’échappa de sa gorge desséchée. Il lui sembla, l’espace d’un instant, que sa peau se déchirait, mettant à nu la structure osseuse de ses omoplates et de sa colonne vertébrale. Que tout le sang de son corps se déversait le long de cette plaie sanglante, le laissant vide, sans vie.
Aussi vite qu’elle était apparue, la tortueuse agonie s’en alla, ne laissant derrière elle que les traces lancinantes d’un écho. Edmond était trop faible pour remarquer le silence qui pesa soudain entre les deux geôliers.
Le premier se tourna vers le second.
“Dites au médecin que c’est pour un ange. Il viendra.”
Le monde semblait bien lourd à présent, sans l’aiguille de la misère pour le garder éveillé. Les paupières d'Edmond se fermèrent au rythme des pas qui s’éloignent. Exténué, à bout de souffle, il ne réfléchit pas deux fois au répit qui s’offrait à lui et se laissa tomber dans le clément oubli de l’inconscience.
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Deux voix et une plume
D’origine multiculturelle, ma grand-mère avait élaboré au cours de sa vie tout un répertoire de proverbes et de dictons qui ponctuaient la conversation. Ainsi elle commentait chaque événement de formules à la fois philosophiques, poétiques et pragmatiques. Il y avait là quelque chose de l’expression et de la transmission, une langue maternante autant que maternelle, allant de soi à l’autrui, et de l’écoute au mot d’esprit.
« Alors ma ‘tite fille, y parait que t’y es amoureuse ? Bah un nouveau balai, ça balaye toujours bien, hein ? mais faut essayer plusieurs manches avant de trouver le bon balai. C’est sûr, on n’est pas fait pour vivre seul, et chaque casserole a son couvercle. Encore faut-il avoir envie de cuisiner ! Moi ça fait longtemps que je mange froid, pasque dans la vie y’a des choses bien plus importantes à faire que la cuisine et la vaisselle. Alors ne laisse pas tes casseroles briller plus que toi. Tu verras, l’amour c’est comme le loto, tu prends un sac, tu mets tous les hommes dedans, tu secoues, et le premier qui sort… bah il est comme les autres ! Et moi je dis qu’au jeu de l’amour et du hasard, le perdant est tout nu, et le gagnant est en haillons. Regarde-toi, t’y es jolie comme un cœur d’artichaut ! Et regarde-moi, j’avais des jambes à faire trembler Hollywood… bah y'a pas eu beaucoup de dégâts ! Et pourtant, quand je ne serais plus là, vous aurez perdu la plus belle plume de votre chapeau ! »
Elle n’est plus là mais je garde précieusement la plume qu’elle a laissé, pour écrire.
#poésie#prose poétique#écriture créative#atelier d'écriture#ma grand-mère disait#punchline#poètes sur tumblr
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Si vous me cherchez Vous ne me verrez pas dans les grands magasins, parmi la foule assoiffée de biens matériels. Je préfère le calme de la forêt, ou la sérénité des vieux cimetières isolés, pieds nus dans l'herbe, attentive aux bruits des branches qui se meuvent sous la brise, aux chants des oiseaux qui sonnent comme une mélodie harmonieuse, aux vols des papillons, petits clins d'œil des défunts... Vous ne me trouverez pas dans les centres aquatiques ou de thalassothérapie. Je me baigne dans les rivières ou la mer, parmi les êtres de la nature. J'adore le bruit des vagues s'échouant sur le sable, le massage des courants plus ou moins chauds ou froids sur mon corps. J'aime observer le parcours de l'élément eau que rien n'arrête. L'eau contourne les obstacles, les dépasse, et poursuit sa route sans se poser de questions. Vous ne me croiserez pas à des spectacles sons et lumières, bondés de monde et de nuisances sonores. Je serai sous les rayons de la pleine lune, me remplissant de ses douces énergies, en scrutant les étoiles où résident mes frères galactiques. Enveloppée de l'obscurité de la nuit, je ferai face à la lumière de la reine des astres, me rappelant mes origines stellaires. Vous ne m'apercevrez pas sous les projecteurs, sous les stroboscopes, au contact d'une population déchaînée. Je préfère les crépitements du feu de bois, la danse de ses flammes, ses messages, sa chaleur. Le son du tambour, aligné sur les battements de mon cœur. La communion avec les éléments et les différents plans. Je suis fille du feu, de la terre, de l'eau et de l'air. Femme sur Terre, une âme de l'Univers. Je suis tout et rien à la fois. L'œil du cyclone au cœur de la tempête, la pluie, le beau temps, l'arc en ciel, l'orage et l'ouragan.
Patou Llech
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être irréprochable ou ne pas l'être
C'est un secret pour tout mon entourage mais je suis toujours en contact avec mon ex. Ça a longtemps été conflictuel, froid, ambigu. Aujourd'hui, je suis soignée de cette rupture, de ces mois d'attente et du deuil à son égard. Guérie au point d'avoir réussi à vider mon cœur de la rancœur, de la colère, de la frustration, de la désillusion qui l'ont rongé des années durant. Pour ne pas mentir, on se s'est jamais revus de manière platonique après notre rupture. Pourtant, plus le temps passe et plus je sens une profonde affection et compersion, mais plus aucune tension. Je serais de mauvaise foi si je disais que ce n'est pas quelqu'un d'exceptionnel, que je ne prendrais pas plaisir à le revoir, pour autant, il ne me manque pas. Je le remercie de toutes les leçons qu'il m'a apporté. Si je parle de ça, c'est qu'on discute de nous revoir sous peu. Ma conviction qui est aussi une condition, c'est une rencontre platonique. Je saurais m'y tenir mais je me sens mal. Mal parce qu'au fond, si je suis honnête et que je tente de me mettre à la place de mon copain actuel, cela représente une violation du contrat. Bien que je sache qu'il ne se passera rien et tant pis si nous n'avons pas les mêmes intentions, ça reste un acte secret, dans le dos et surtout un immense manque de respect. Je n'aurais plus de légitimité ni de crédibilité après ça concernant le mensonge et la confiance. Certes, je n'ai pas le copain idéal et ses comportements à mon égard ne sont et n'ont pas toujours été idéaux, mais je ne crois pas que ce soit une raison valable pour m'autoriser ça. Je ne sais pas si je l'aime ou si je l'aime beaucoup (le quantifieur faisant toute la différence) mais je sais que je n'aurais pas accepté qu'il fasse la même chose de son côté, peut-être que mes arguments tiendraient mieux la route que les siens, mais au final, ça reste la même chose. Je le respecte beaucoup mine de rien et j'ai envie d'être la version de moi qui ne faillit pas, qui reste intacte, qui ne cède pas à la facilité. Je ne sais pas si je pourrais toujours le regarder droit dans les yeux si je ne suis pas droite dans la conduite. Il ne mérite pas ça même si mes intérêts sont dépourvus d'ambiguïté. J'ai pas envie d'être comme j'ai pu l'être: à côté de la plaque, répréhensible, menteuse. Finalement, je ne sais pas si je pourrais bien vivre avec ce poids qui ne s'allègera jamais car je ne pourrai jamais en parler nulle part. C'est un cas de conscience qui se présente à moi, l'ignorer serait m'inscrire dans la continuité directe de qui je pense ne plus être.
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Le Dernier Rire
Je sens le souffle du vent qui s’éteint, Comme une caresse légère, un adieu subtil, La nuit s’installe, et pourtant je souris enfin, Le silence me berce d’un murmure fragile.
Le temps a couru, mais je ne fuis plus, Je vois l’horizon, là où tout s’achève, Chaque seconde s’égrène comme une pluie d’étoiles, Et je ris, doucement, devant l’éternité brève.
Je n’ai plus peur, l’ombre m’enveloppe, Le froid me frôle, mais il n’a pas d’emprise, Car en moi brûle encore une flamme, Celle d’un rire, d’une vie que rien ne brise.
C’est étrange, tu sais, cette paix qui m’envahit, Comme si j’avais dansé au bord du vide, Et qu’au lieu de tomber, je m’étais envolé, Porté par ce dernier souffle, mon cœur lucide.
Alors je ris, dans ce dernier instant, Car je suis prêt, prêt à m’effacer, La mort n’est qu’une danse, un doux tourment, Et moi, je choisis de partir avec légèreté.
Le monde disparaît dans un rêve infini, Je ferme les yeux, mon sourire gravé, Et dans ce soupir, je m’évanouis, Le rire sur mes lèvres, éternel, enchanté.
Un sourire pour l’inconnu, un rire pour l’instant, Je quitte ce monde, léger, sans regret, Et dans mon dernier souffle, je me rends, Le cœur en paix, vers l’immensité.
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🏥3 juin 2024/Suite: Voilà, nouvelle sonde mise en place.💪🏼 Pour vous résumer comment cela s’est passé par la suite: J’ai été mise au bloc opératoire. Je leurs ai demandé de me mettre ce nouveau modèle de sonde qui est beaucoup plus adapté pour la longue durée car la matière est différente (c’était d’ailleurs bien écrit sur l’emballage sonde naso intestinale). Elle ne risque pas de s’user rapidement. Ensuite elle est moins grosse que celle habituel, donc il y’aura clairement moins de douleurs! Pour finir elle à deux embouts, ce qui serait pratique si besoins d’injecter quelque chose en étant branchée etc… Au début les soignants n’étaient pas trop d’accord car ils tenaient à ce que la sonde soit grosse afin d’éviter le risque qu’elle remonte facilement. Ils m’ont donc dis qu’ils allaient essayait celle-ci et si ça ne va pas ils mettraient la blanche habituelle. Bref pour vous résumer la procédure au bloc: j’étais allongée, on m’a mise du chauffage et couverte à moitié car il fait très froid au bloc. Ensuite on m’a mis les patch pour tout ce qui est surveillance cardiaque et un masque d’oxygène où je devais respirer en attendant que l’anesthésiste m’injectait de quoi m’endormir. Le produit me faisait vraiment mal au veines puis je me sentais partir et plus aucun souvenir jusqu’en salle de réveil. Je me réveille tranquillement peu à peu. Un soignant me dit qu’ils ont bien réussi à mettre la sonde aux intestins et qu’elle a été fixé de l’intérieur pour éviter qu’elle remonte (comme d’habitude mais avec le temps elle se détache, c’est surtout pour éviter que ça arrive en enlevant l’endoscope). On m’enlève ensuite le masque d’oxygène mais ils continuent de surveiller la tension et le cœur. J’étais toujours perfusée à des médicaments. On me mets ensuite demi assise afin d’éviter de se lever brutalement puis petit à petit on m’emmène dans une autre salle pour une collation. J’ai bu du jus de pomme et la moitié d’une compote de pomme. On me retire le cathéter et on me prend une dernière fois la tension qui était basse. Mon père était ensuite venu me récupérer pour rentrer chez moi. Je suis sortie du bloc lorsqu’il était presque 15h.
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Some of my poems (in french and english)
Also, reblogs and any form of interactions always appreciated
Not all of my poems are there but ye
Eng: I always write free verse poems by the way. I let my pen guide me when I write.
FR: Je fait tout le temps des poème en vers libres by the way. Je laisse mon stylo me guider quand j'écris.
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Court poème sans nom/ short poem without a name
Prairie des montagnes, fleurs de moneuil.
Les oiseaux chantent dans un son aigu l'arrivée du printemps
Ainsi que la saison des amours.
Les petits renardeaux attendent le retour de leur mère
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Les facettes
Douce expression de soi sans effroi.
Un savoir si grand et sage, malgré son jeune age
Jolie voix, Grand cœur froid
Une surface parfaite, ce n'est qu'une facette.
Les oiseaux chanteron ils encore demain ?
Il paraît heureux, mais c'est bien plus brumeux.
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fin de bataille
Rosée du matin, feuilles de Bambou. La fin de la guerre, le Samourai à terre. Les enfants ne courent plus. Il n'y a désormait que la melancholie du chant des oiseaux.
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Brises d'Hiver
Un hiver froid, les joues Rouges La neige et les arbres sans feuilles, les animaux hibernent, les bois sont calmes Le vent froid, les écharpes. L'Hiver s'annonce rude mais quelque peut réconfortant.
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Longer love poem
Ils étaient là, dans le lit. Lumière tamisée, ambiance romantique et Relaxée.
Une intimitée semi présente. Intimitée entre deux corps encore trop jeunes pour fusioner mais pourtant. Ils étaient là. Stressés et amoureux sous la faible lumière des leds accrochées au plafond.
Le silence, le bruit de leur coeur qui battent à la chamade. Ces deux corps relaxés dans un baiser. Enfin, après échange de salive, Ils se détendent dans un monde de rêves anjoleurs au de lendemain.
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Ce cœur.
Ce cœur qui hais
Ce cœur qui trahis
Il a pendu ses amis
ceux avec qui il a rit
Ils sont maintenant partis; tout est fini.
Ca coeur qui trahis, lui qui a tand aimé, mais il a aimé. Il deteste aimer. Il se sent blessé, car il a perdu tout ce qu'il avait de plus cher.
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Douce voix de Soprano
Cette douce voix de soprano qui transperce les cristaux de mon cœur Cette voix Si douce, comme une rangée de Jonquilles qui se faufile dans le creux des fissures de mon âme.
Cette voix de Soprano qui mue, un changement désespérant. On ne fait pas de miracles.
Il faut Chanter malgré les changements, Chanter malgré le désarroi, Chanter avec espoir
Le changement est normal, jeune Soprano. Alors continue de faire chavirer mon coeur avec ta voix et ton cœur pur.
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Fr:Poème dédié à Carlo du Jeux Lies of P
Eng:poem dedicated to Carlo from lop
Des yeux marrons
des yeux marrons, un sourire malicieux un rêve dangereux mais ambitieux
des yeux marrons, un sourire perdu
Si seulement il lui avait fait ne serait-ce qu'un câlin
Des yeux marrons, un cœur brisé
Tout ce qu'il voulait était sa reconnaissance mais il n'est même pas venu pour la remise des diplômes
Des yeux marrons, un cœur perdu
Seulement la haine pour lui reste, l'amour n'est plus.
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Poem dedicated to Roméo de Lies of P
(Celui ci n'a pas de titre, ça m'arrive souvent)
(This one doesn't have a title, I often do that)
Des cheveux blonds aussi beau que l'or des rois aussi clairs que les reflets du soleil
Un cœur courageux coeur de poète, cœur théatrale
délicat comme de la soie, sensible comme une fleur de lys
Beau en scène comme à la ville
Beau comme la vie, grand comme un chêne.
fidèle comme une ombre
Une sensation de chaleur dans ces yeux bleus teintés de marron
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FR: Poème dédié à mon OC, Ayezl.
Eng: Poem dedicated to my OC Ayezl.
The goddess of ice and her bottled up emotions.
She gets mad at every little thing because her heart is in pain. She does ballet to help her go through strong emotions.
She dances to make the pain go away.
A dance so graceful, and yet, it aches.
She tries not to think about it too much like.
But, it always ends up like an explosion of feelings with tears burning her cheeks like acid.
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FR: Poème dédié à mon petit ami (enfin, l'un d'eux.. oui je suis poly tu va faire quoi?? XD)
Eng:Poem dedicated to my boyfriend (well, one of them.. yes I'm poly what you gonna do?? XD)
My sweet dove, as sweet as love
My Sunshine in the sky
a light in my heart who became a part of my mind and Soul
This scary experience named unconditional love.
Love is for us to share
No matter how strong the emotions
No matter what, our love will remain.
For as long as it can, wishing it could be forever.
This feels like a fever dream.
Is it really happening? Or is it just an addicting hallucination..?
I can only imagine the day we meet for now and dream about it.
My dearest, my tulip, my darling, my love. But your prettiest name is [his name]
FR: (Oui je ne dit pas son nom, because confidentialitée mon ami 🥸)
Eng: (Yes I won't say his name, because confidentiality my friend 🥸)
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𝐌𝐄𝐆𝐀𝐕𝐄𝐑𝐒𝐄 - 𝗵𝗲𝘂𝗿𝗲 𝗱'𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐮𝐫𝐞 𝗲𝘁 𝗮𝗰𝗰è𝘀 𝗱𝗶𝘀𝗰𝗼𝗿𝗱
BONSOIR A TOUSTES ♡
On espère que t'as passé une belle journée, pas trop chaude (ni trop froide….. oui ici on est exigeants), et surtout, que t'es prêt·e pour l’ouverture qui se fera...
DEMAIN, le 19 juillet, à 21h00 🔥 🔥
Le compte à rebours est enfin lancé et pour fêter ça, nous avons décidé d'ouvrir l'accès au serveur Discord du forum !
C'est l'occasion de rencontrer l'équipe, et surtout nos membres beta testeur·euses, d'avoir un accès anticipé au guide complet contenant toutes les annexes, et nous présenter tes premières idées de personnage ! 💜
Note toutefois que les réservations ne débuteront que demain à l'ouverture, directement sur le sujet adéquat, pour nous laisser pleinement le temps de faire nos derniers préparatifs sans prendre le risque de manquer un message 🥺
On te serait super reconnaissantes aussi de partager ce post pour faire tourner l'info (enfin... les infos), ou simplement, si le cœur t'en dit et que Megaverse t'inspire, de parler du projet à tes ami·e·s. ✨
Tout le monde ici a très hâte de te rencontrer, et de pouvoir construire ensemble la toile multi-dimensionnelle qu'est MGV ~ ✨✨✨
A très vite !
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