#Aller De L’Avant
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#Never Give Up#Mai Arrendersi#Niemals Aufgeben#N’abandonnez Jamais#절대포기하지마세요#Moving Forward#Andare Avanti#Vorwärts Kommen#Aller De L’Avant#계속해#History#Storia#Geschichte#Histoire#역사#Future#Futuro#Zukunft#Futur#미래
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– “Prends-moi la main, Martial. Je sens qu’elle arrive... Elle est déjà là.” Émile était devenu pâle comme un enfant fiévreux, le teint cireux et le regard de moins en moins mobile. Martial l’avait soulagé de son bardas, puis défait les boutons de sa gabardine. Derrière le tissu percé, son gilet et sa chemise étaient rendus poisseux d’un sang épais. Il respirait très mal, mais ça ne s’épanchait plus.
– “Ça va aller mon Émile, n’aies pas peur.” À genoux dans ce trou de mortier, hors de vue des tireurs allemands, Martial était perdu. Une minute plus tôt, Émile, qui cheminait devant lui, s’était effondré comme un sac de linge, pile quand la détonation d’un Mauser avait claqué sèchement au loin, là-bas vers l’Est, du côté des barbelés fridolins. Plaqué au sol, il avait tout juste eu le temps de le prendre par les brêlages pour le tirer dans un trou d’obus. Que faire si loin des lignes ? Pas la peine de gueuler au secours. À un mètre de profondeur, derrière la terre retournée, personne n’entendrait. Et pas de fusée dans la musette. “Pas la peine, y se passe plus rien ici”, lui avait asséné l’adjudant Bollard avant le départ vers l’avant-poste du Lieutenant Dutray, avec des instructions écrites et un sac de ravitaillement. Mais pourquoi un de ces crétins de Boche avait fait feu ? Des jours que la pétarade avait cessé ! Merde, pourquoi ?! Merde, merde et re-merde !
– “Martial, t’es toujours là hein ?” Martial savait que sa voix allait flancher. Sa vue était entrain de se troubler. C’est que dans sa grosse pogne si froide de boue et de pluie, il sentait la fine main d’Émile plus froide encore. Il se racla la gorge. “T’inquiète, j’ai envoyé une fusée, les secours vont arriver. Ça va aller vite, ils ne tirent plus en face.” La tête d’Émile glissait doucement sur le côté. Martial la redressa et se pencha sur son jeune copain de tranchée. “Merde, Émile, tu vas pas lâcher maintenant. Six mois qu’on traine ensemble ici à déjouer tous les mauvais sorts. Partout on raconte que ça va se terminer, tout ce tintouin, ce merdier. Si c’est pas aujourd’hui, ce sera demain, ou la semaine prochaine, mais guère plus je te dis...” Émile esquissa un sourire. “C’est bête ça, alors. On devait rentrer ensemble pour que je te présente ma sœur.” Il y eut un temps. “Elle est jolie, tu sais, la petite Charlotte.” Martial sentait les larmes creuser leur chemin le long de ses joues, inondant chaque contour de sa barbe sale. ”Oui, elle est gironde ta frangine, mon Émile.” Sa respiration s’arrêta d’un coup. Martial eut le réflexe de secouer le tirailleur de seconde classe Émile Gandin, mortellement blessé d’une balle au poumon.
– “Tu dois pas partir, Émile ! J’entends les gars de la Santé qui arrivent, dis donc ! Respire, bon sang !” Émile eut une inspiration brève et un peu de lumière revint dans son regard. “... et mes parents, Martial. Je suis sûr que tu plairas à mon père,. C’est un dur à cuire, comme toi…”
– “Arrête de causer. Repose-toi, là. Fais pas d’effort, respire bien.” Martial plongea son regard dans celui d’Émile, 22 ans. Il s’imprégna de l’image de son jeune visage, si affreusement pâle.
Il vit assez nettement l’instant où le dernier souffle de vie passa entre les lèvres du mourant, faisant gonfler quelques petites bulles de salive rosâtres. Un très léger voile apparut à la surface des yeux d’Émile, quelque chose de ténu mais de définitif pourtant. Le signe qu’il venait de partir, de quitter ce trou de terre molle qui mêlait la chair des soldats, l’acier des obus et toutes les larmes de toutes les douleurs. C’était le 10 novembre 1918, quelque part dans le Nord de la France.
J.-M. M.
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VIEILLIR EN BEAUTÉ ET EN SAGESSE “Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son cœur, Sans remords, sans regret, sans regarder l’heure. Aller de l’avant, arrêter d’avoir peur, Car à chaque âge se rattache un bonheur. Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son corps, Le garder sain en dedans, beau en dehors. Ne jamais abdiquer devant un effort. L’âge n’a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c’est donner un coup de pouce! À ceux qui se sentent perdus dans la brousse, Qui ne croient plus que la vie peut être douce Et qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c’est vieillir positivement. Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan. Être fier d’avoir les cheveux blancs, Car pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec amour, Savoir donner sans rien attendre en retour, Car où que l’on soit, à l’aube du jour, Il y a quelqu’un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec espoir, Être content de soi en se couchant le soir. Et lorsque viendra le point de non-recevoir, Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au revoir!
Ne regrette pas de vieillir. C’est un privilège refusé à beaucoup!”
Texte de Félix Leclerc
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que dire des hommes je suis dégoûtée incapable de fréquenter quelqu’un je sais quand quelqu’un est attiré par moi et même si je le suis aussi je suis de plus en plus bloquée j’ai trop peur qu’il croit que c’est acté, que je ne suis qu’un corps, de devoir lui expliquer s’il n’est pas con comme beaucoup pourquoi certaines choses ne fonctionnent pas sur moi et pourquoi je suis bizarre, qu’il ne prenne pas en compte ce que je dis ou qu’il soit gentil mais en fait non comme cet hiver ou bien le banquier, de devoir encore rester dans le contrôle, je ne me sens à l’aise qu’avec youcef car il sait et on fait des choses tellement crades et il pourrait tellement tout me faire mais même juste coucher avec un gars me donne tellement pas envie alors que j’aimerais bien, que des gars m’ont déjà plu dernièrement mais j’en ai juste marre de n’être que ça et d’avoir peur de faire encore des crises d’angoisse de voir encore des choses de ne pas réussir à éteindre mon cerveau ou qu’on me demande comment je fonctionne car je n’en sais foutrement rien j’ai eu peur presque toute ma vie presque personne ne m’a jamais écouté ou n’a jamais essayé de comprendre ce que mon corps disait, j’ai accepté beaucoup de choses que je n’acceptais pas et ça me suit sauf avec youcef mais j’aimerais pouvoir réussir à aller de l’avant sauf que ça me semble juste impossible car je suis trop cassée trop traumatisée j’aimerais ne plus avoir de corps souvent et je sais que quand je ne mange pas c’est en partie pour ça j’aimerais juste disparaître qu’on ne me voit plus qu’on n’ait plus envie de moi qu’on ne m’agresse plus
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La mort de John Balance
« Le pouvoir occulte et magnétique de l’Angleterre » ! Où donc ai-je lu ces mots ? » (Léon Bloy)[1]
Nous ne croyons pas à la mort accidentelle de John Balance ; nous pensons seulement qu’il sut prendre congé à temps. Sans doute était-il fatigué de tituber dans un monde qui meurt. Dès la fin du siècle dernier, Londres n’était plus la capitale du Royaume-Uni, mais un cratère foré par l’économie monde, plongeant à pic dans le tiède enfer du non-lieu global. Même Ian Sinclair se lassera – certes, quinze ans plus tard – de longer la M25, le London Overground, d’invoquer les esprits de son occulte psycho géographie, d’exposer aux non-initiés ses cartes imaginaires dont la topographie n’évoquera bientôt plus rien à personne. Nous fûmes victimes d’une illusion d’optique : le capitalisme ne sévit pas à l’état liquide mais gazeux : tout ce dont il a épuisé la valeur d’échange s’évapore, disparaît. Même les ruines.
John Balance le savait : ce Londres occulte, dont il partageait la fascination avec quelques grand initiés, Allan Moore par exemple, le Londres de Jacques l’éventreur, d’Austin Osman Spare, de William Blake, d’Arthur Machen, de la Golden Dawn, de Thomas de Quincey et sa chère Ann, ce Londres s’était tout entier évanoui ; et bientôt, ferait défaut jusqu’à l’humanité encore accessible à de tels souvenirs. Il aura vu le dôme du « Millenium » émerger, les quais de la Tamise se border de buildings en verre, leur enfilade de docks, de hangars désaffectés, se muer en malls, en galeries polaires, en lofts pour yuppies. Sans doute s’effrayait-il d’y voir son avenir, d’imaginer Coil diffusé dans une quelconque annexe de la Tate Gallery, distraitement écouté par des hordes de touristes asiatiques ou de jeunes cadres apatrides de la City, sujets au burn-out, rompus au binge drinking, tous d’une désespérante tolérance. Il le devinait : jamais plus Londres ne serait « la cité des résurrections »[2]. Cette ville lui était à ce point devenue étrangère qu’il ne pouvait plus suivre à l’instinct les affluents de la Tamise, ces méandres aux propriétés magiques jadis cartographiées par John Dee : la Fleet, la Tyburn, les rivières de Stamford brook et de Walbrook. Désormais incapable de soulever les strates de l’histoire immédiate, mais toujours possédé par son Londres mythique et souterrain, John Balance se sera, à quarante ans, enterré vivant.
L’un des derniers albums de Coil, Times machines, fut la première tentative musicale de dissoudre le cours du temps. Peut-être Balance avait-il le pressentiment d’une prochaine catastrophe dont il désirait, de toutes ses forces, différer l’avènement. Peut-être devinait-il que Londres, puis l’Angleterre tout entière, allait devenir telle qu’elle figure dans la série Black mirror : le cadre d’un nouveau cauchemar dystopique sur le point d’envahir le globe. D’instinct, en bon britannique, et donc un peu chauvin, il savait que l’Angleterre, depuis le XVIIè, énonce l’ordre du monde, Rule the world. La mission historique d’Albion s’achève, mais reste son imagination, suffisamment fertile pour nourrir les cauchemars du monde entier : « England has a black earth ».[3]
« Les poètes sont toujours les premiers à s’en aller » remarquait Ian Sinclair. John Balance fut un précurseur : aujourd’hui, c’est le peuple britannique tout entier qui tâtonne vers la sortie, cherche machinalement son âme comme on s’assure de la présence d’un membre fantôme. Le Brexit, bien sûr, ne résoudra rien. Le Royaume-Uni, hier galion corsaire cinglant à l’avant-garde, aujourd’hui vieux rafiot à la remorque des États-Unis, tourné vers l’ailleurs, le grand large, l’Océan Pacifique peut-être, pour une dernière aventure.
NO SOCIETY
John Balance, c’est avant tout l’homme en marge. Il n’eut pas assez de sa courte vie pour apprendre à se défaire du monde. Très jeune, il comprit qu’il est vain de pester contre le « système », de fantasmer un grand soir, aussi n’ayons pas le ridicule d’en faire un nouveau « suicidé de la société » : cette dernière, il sut la tenir à distance, cultivant l’art de la clandestinité, luttant constamment contre toute forme imposée ; et cette lutte lui fut source de bonheur �� « Disobediance is the key of joy ». Dans la lignée d’un Pasolini ou d’un Genet, Balance vécut son homosexualité comme une malédiction, un défi, trop orgueilleux qu’il était pour quémander la reconnaissance des foules, de l’État. Pourquoi briguer une impossible normalisation, source certaine d’un supplément de souffrances ? Inutile de se rassembler, d’exiger de nouveaux droits : aujourd’hui comme hier, toute singularité draine la vindicte. Le seul acte militant de Coil, la reprise de Tainted Love assortie d’un clip horrifique, suffit, dès 1984, à écarter tout malentendu : les niais partisans de la cause arc-en-ciel, glacés, passèrent leur chemin.
Bien plus qu’un simple pas de côté, la vie de John Balance fut esquive, dérobade radicale. De la société, il se retrancha, mais de biais, faisant sien l’enseignement d’Austin Osman Spare : le monde ne se comprend qu’appréhendé latéralement, surtout les êtres humains, dont on ne peut saisir quelques parcelles d’âme que lorsqu’ils ne vous voient plus, vous ont oublié. Cette approche oblique strictement observée, la politique et le social ne survivent qu’à l’état de souvenir, de vague rumeur ; une rumeur, c’est-à-dire un bruit, un son, que l’on peut prélever, domestiquer, puis torturer à loisir avant de le restituer, méconnaissable, à la société épouvantée.
À force de pratiquer « l’usage agressif de la fantaisie »[4], Coil avait acquis dans certains milieux londoniens une étrange réputation qu’ils cultivaient avec malice. Christopherson, alias « Sleazy », faisait parade d’un sadisme bonhomme et discret, évoquant à mots couverts auprès d’un auditoire choisi certaines chambres de sa maison de Chipswick, une notamment, entièrement peinte en noir, les murs tapissés d’images des 120 jours de Sodome, une autre encore, où il enfermait de jeunes hommes pour les piquer d’aiguilles. Ces étranges inclinations vinrent aux oreilles du cinéaste Clive Barker qui leur offrit de composer la bande-son de son film Hellraiser avant de se rétracter, effrayé. Pourtant, à les voir, rien ne laissait deviner de telles dispositions : quelques photos nous les présentent de noir vêtus, cheveux ras, encapuchonnés dans d’informes sweat shirts, soit la défroque ordinaire de la tourbe des « teufeurs » de l’époque. C’est qu’ils étaient passés maîtres dans l’art de l’infiltration, pour preuve, dès 1991, ils avaient déjà, par les albums Love is a secret domain et The snow, corrompu la techno. Le dancefloor, par eux investi, devint expérience claustrophobique, se changea en caisse à stridences psychiatriques, infernale chambre d’échos balayée de part en part d’un souffle d’outre-tombe.
Un député tory, bien sous tous rapports, les traita de « naufrageurs de la civilisation ». « Les gens comme il faut » sont tels car inaptes à l’introspection ; n’examinant jamais leurs pensées, ils sont bien incapables d’identifier la racine d’une dé-civilisation dont ils déplorent incessamment les effets : cette passion maniaque de l’homogénéité qu’ils possèdent tous en propre. Les membres du Temple of the psychic youth, en dépit d’un mode de vie suicidaire, jalonné d’expérimentations sordides et dangereuses, eurent d’emblée le pressentiment de l’avènement d’un monde unidimensionnel, hostile à toute intériorité. « Nos ennemis sont plats » scandait P-Orridge, faisant inconsciemment écho aux paroles d’un Barrès, qui, à l’apogée de son « culte du moi », au début du XXè siècle, déclarait : « Les barbares veulent nous fondre en série ».
MAGICK
Coil, en anglais, signifie rouleau, spirale, nom à la fois banal et le plus occulte qui soit : la spirale est lieu de réversion, premier point d’attache des cycles qui se fondent un instant pour nier le temps ; son centre est aussi point d’infini qui abolit l’espace. Coil fut la quête de ce vide qui est puissance absolue mais aussi sens premier, originel. Effet du hasard ? le symbole de la spirale ornait déjà les couvertures de la revue Le Grand jeu, soixante-dix ans plus tôt. L’histoire révèle à périodes régulières quelques jeunes gens suffisamment mécontents pour oser, par leurs propres moyens, forcer le monde invisible à rendre son secret. John Balance s’identifiait à René Crevel mais ce serait plutôt à Roger Gilbert Lecomte qu’il faudrait le comparer, Gilbert Lecomte, comme lui poète égaré dans son inlassable quête d’« états de stupeur fixe ». (...)
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C’est bientôt, dernière ligne droite , mettre au point des choses, douter, aller de l’avant.
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Il vaut mieux aller de l’avant et inventer demain que de s’inquiéter du fait qu’hier soit médiocre.
Steve Jobs
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Après "toussanticovide" contre un virus respiratoire, voilà le retour du gadget dans l’installation du fascisme numérique: débiles, imbéciles et illettrés sous la coupe des algorithmés du bulbe qui "vont de l’avant".
Appeler ça "aller", appeler ça "de l’avant"…
ZIEG ! HEIL !
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Son esprit avait toujours cette tendance à jongler avec les souvenirs douloureux, comme un pense-bête pour l’exhorter à aller de l’avant.
Coco Mellors, Cléopâtre et Frankenstein
#Coco Mellors#Cléopâtre et Frankenstein#livre#livres#book#citation#citation française#citation en français#littérature#littérature américaine#literature#quote#quotes
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Je suis en vie
Dans les fictions, les flics disent toujours que les 48 premières heures après une disparition sont cruciales. Cela faisait 50 heures que j’avais signalé la disparition d’Alice.
Je restais là, planté devant le lavabo, avec l’eau chaude qui coulait depuis je ne savais combien de temps, incapable d’une tâche aussi simple que me débarbouiller le visage.
Une partie de moi, lointaine, s’étonnait de ne pas être en état d’arrestation. La femme et, 15 ans plus tard, la fille ? Qui pouvait croire une coïncidence pareille ?
Mais, au fond, cela importait peu. Je voulais juste savoir si Alice était encore en vie. Sa mère aurait-elle eu ce légendaire instinct maternel qui lui aurait fait dire : « Elle est en vie, je le sens » ? Moi, je ne sentais rien, et j’en avais honte.
Je ne savais qu’une chose : Alice ne m’aurait pas fait ça.
La police pensait le contraire, évidemment. Une ado avec des problèmes à l’école, une dispute récente avec son père, et aucun indice ne laissant supposer un enlèvement ? Ca sentait la fugue à plein nez. Ils m’avaient demandé si des affaires manquaient dans sa chambre, et j’avais avoué, mortifié, que j’étais incapable de leur répondre. Son sac à dos, oui, mais ça ne voulait rien dire. Comment pouvais-je savoir s’il manquait de l’argent ou quelques vêtements dans cette chambre d’adolescente en désordre permanent et dans lequel j’avais gentiment été prié de ne plus mettre les pieds depuis ses treize ans (« mon intimité, papa, tu comprends ? »).
Ils m’avaient posé des questions pleines de suspicion sur notre relation mais je ne savais pas si c’était le traitement normal réservé au père ou si c’était à cause de la disparition de sa mère.
Elle aussi, sans une trace. Pour autant que je sache, elle était à la maison avec Alice. Quand j’étais rentré du travail, la petite pleurait dans son berceau, seule. Le désordre qui régnait dans la maison depuis sa naissance n’était pas pire que d’habitude. La porte était verrouillée. Aucune valise ne manquait, le passeport de Joanne était toujours là, et il n’y avait de mot nulle part.
Je l’avais cherchée. Pendant des années, je l’avais cherchée. Dans les hôpitaux, chez les membres de sa famille et tous les amis que je lui connaissais, dans la ville et puis dans d’autres, collant des affichettes avec sa photo, sur internet… J’avais longtemps été suspecté. Le mari, évidemment. La thèse du suicide avait fini par prévaloir. Dépression post-partum. Elle s’était probablement jetée dans le fleuve. On retrouverait le corps un jour, ou pas. Mais dans le regard de certains, je voyais bien que le doute subsistait.
Et voilà que je refaisais exactement les mêmes recherches, les mêmes démarches, et je ne comprenais pas comment il était possible que ça m’arrive une fois de plus, ni comment j’allais surmonter l’épuisement sans nom qui me gagnait.
Je me mis à pleurer, devant ce fichu robinet que je ne parvenais même pas à fermer. A pleurer comme un gosse, avec la morve et les gros sanglots qui déchirent la poitrine. Parce qu’Alice devait être morte. Parce qu’elle ne m’aurait pas infligé ce doute en sachant par quoi j’étais passé avec sa mère. Elle n’était pas cruelle. On s’entendait bien. Même si on avait nos désaccords. Principalement sur le fait qu’Alice continuait les recherches alors que je trouvais qu’elle, qu’on, devait aller de l’avant maintenant. C’était ça, notre dispute. La dernière fois qu’on s’était parlé.
Je poussai un cri animal et frappai du poing sur le lavabo. Ca ne pouvait pas être les derniers mots que ma fille avait entendus de ma bouche. Je relevai la tête, prêt à fracasser le miroir embué quand quelque chose arrêta net mon geste.
Il y avait une lettre écrite dans la buée. Un J. Puis un E, à l’envers. Des lettres maladroites s’ajoutèrent laborieusement, comme si les écrire demandait un effort considérable. Longtemps, je restai figé face au miroir, partagé entre la certitude que j’avais fini par perdre l’esprit et la crainte que le moindre mouvement ne fasse disparaitre le message.
« Je suis en vie »
#un peu à l'arrache mais bon#30jourspourécrire#30jourspourecrire#french#français#écriture#my writing#sls's stuff#je suis en vie
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Ils parlent de la mode
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Yves Saint-Laurent par Jeanloup Sieff, 1971
1. « La mode passe, le style reste » - Yves Saint-Laurent
2. « Etre un pas en avance sur la tendance de la mode n’est pas si important pour moi. Ce qui compte, c’est toujours aller de l’avant » - Sonia Rykiel
3. « Si tu ne peux pas être mieux que la concurrence, il suffit de t’habiller mieux » - Anna Wintour
4. « Ce n’est pas la robe que vous portez qui compte, mais la vie que vous menez en la portant » - Diana Vreelan
5. « La plus grande élégance, c’est la vérité » - Thierry Mugler
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Giorgio Armani
6. « L’élégance ce n’est pas se démarquer, mais être mémorable » - Giorgio Armani
7. « Les femmes nulles suivent la mode, les prétentieuses l’exagèrent, mais les femmes de goût pactisent agréablement avec elle » - Marquise du Châtelet
8. « Les vêtements que je préfère sont ceux que j’invente pour une vie qui n’existe pas encore, le monde de demain » - Pierre Cardin
9. « Vaines bagatelles qu’ils semblent être, les vêtements ont, disent-ils, un destin plus important que de nous tenir chaud. Ils changent notre vision du monde et le point de vue du monde sur nous » - Virginia Woolf
10. « La mode me dépasse. Mon imaginaire dépasse les limites normales et m’entraîne où je ne voudrais pas aller » - Yves Saint-Laurent
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Jane Birkin
11. « Mon style est comme un cocktail. Je ne suis pas aussi apprêtée qu’une française mais je m’en fiche comme une anglaise » - Jane Birkin
12. « La mode est avant tout un art du changement » - John Galliano
13. « La chose la plus difficile dans la mode n’est pas d’être connu pour un logo, mais d’être connu pour une silhouette » - Giambattista Valli
14. « Donne à une fille les bonnes chaussures et elle peut conquérir le monde » - Marylin Monroe
15. « Pour être irremplaçable, il faut être différente » - Coco Chanel
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Coco Chanel
16. « On est jamais trop, ni pas assez habillé avec une Petite Robe Noire» - Karl Lagerfeld
17. « La mode n’est pas quelque chose qui existe uniquement dans les vêtements. La mode est dans l’air, portée par le vent. On la devine. La mode est dans le ciel, dans la rue. » - Coco Chanel
18. « L’élégance est la seule beauté qui ne se fane jamais » - Audrey Hepburn
19. « J’aime être une femme, même dans un monde d’hommes. Après tout, les hommes ne peuvent pas porter de robes, mais nous pouvons porter des pantalons » - Whitney Houston
20. « J’aime mon argent quand il est là où je peux le voir : sur des cintres, dans mon armoire » - Carrie Bradshaw
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Carrie Bradshaw dans Sex & The City
21. « La femme à la mode porte le vêtement. Ce n’est pas le vêtement qui la porte » - Mary Quant
22. « Les femmes s'habillent pour elles-mêmes. Si elles s'habillaient pour les hommes, elles seraient tout le temps nues » - Betsey Johnson
23. « La mode est ce que vous offrent les créateurs quatre fois par an. Le style est ce que vous choisissez » - Lauren Hutton
24. « La différence entre le style et la mode est la qualité » - Giorgio Armani
25. « Ne soyez pas dans les tendances. Ne laissez pas la mode s’emparer de vous, mais décidez de ce que vous êtes, de ce que voulez exprimer par ce que vous portez et de la façon dont vous vivez » - Gianni Versace
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Gianni et Donatella Versace
26. « La mode doit être une forme d’échappatoire, et non une forme d’emprisonnement » - Alexander McQueen
27. « La moitié de mes créations sont de la fantaisie contrôlée, 15 % de la folie pure, et le reste du terre-à-terre » - Manolo Blahnik
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28. « La seule vraie élégance est dans l’esprit; si vous avez ça, le reste vient vraiment de ça » -Diana Vreeland
29. « Je ne crée par des vêtements, je crée des rêves » - Ralph Lauren
30. « Au fil des années j’ai appris que ce qui est important dans une robe, c’est la femme qui la porte » - Yves Saint Laurent
31. « Les hommes me disent que j’ai sauvé leur mariage. Cela leur coûte une fortune en chaussures, mais moins cher qu’un divorce » - Manolo Blahnik
32. « Les vêtements ne vont pas changer le monde, les femmes qui les portent, si » - Anne Klein
33. « Quand vous doutez, portez du rouge » - Bill Blass
34. « La mode est un langage de l’instant » - Miuccia Prada
35. « J’adore et j’admire tous ceux qui sont différents. J’aime ça. Le jet set est banal. Le bon goût est banal. L’excentricité est chic. Le bon goût paralyse. Mais la mode du punk ou de la rue ou un corps couvert de tatouage c’est intéressant pour moi et j’adore » - Jean-Paul Gaultier
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36. « Ne jamais dire jamais – dans la mode et dans la vie » - Ashley Olsen
37. « La seule raison pour laquelle je suis dans la mode est de détruire le mot conformité » - Vivienne Westwood
38. « Il n’y a pas de mode si elle ne descend pas dans la rue » - Coco Chanel
39. «L’élégance est une question de personnalité plus que de vêtements » - Jean-Paul Gaultier
40. «Une belle robe, c’est une comédienne qui parle juste » - Sonia Rykiel
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41. « La mode se démode, l’allure est intemporelle » - Coco Chanel
42. « Les gens de la mode n’aiment que ce qu’ils ne comprennent pas. Alors il suffit de faire un truc incompréhensible et ils t’adorent » - Loïc Prigent
43. « La mode est ce que l'on porte. Ce qui est démodé, c'est ce que portent les autres » - Oscar Wilde
44. « Le style est une manière de dire qui vous êtes sans parler » - Rachel Zoe
45. « Le style sait qui vous êtes, ce que vous voulez dire, et ce dont vous vous fichez » - Orson Wells
46. « Effacez le négatif, accentuez le positif. » - Donna Karan
47. « C’est l’attitude qui fait tout. » - Diane von Furstenberg
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48. « Une femme doit être deux choses : classe et fabuleuse. » - Coco Chanel
49. « La mode est ce que vous offrent les créateurs quatre fois par an. Le style est ce que vous choisissez. » - Lauren Hutton
50. « La simplicité est l’ultime sophistication » - Léonard de Vinci
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#Never Give Up#Mai Arrendersi#Niemals Aufgeben#N’Abandonnez Jamais#절대포기하지마세요#Moving Forward#Andare Avanti#Vorwärtskommen#Aller De L’Avant#계속해#History#Storia#Geschichte#Histoire#역사#Future#Futuro#Zukunft#Futur#미래
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"[…] il y a des hommes au cœur pur, qui veulent fonder sans violence une société nouvelle et meilleure et qui tentent d’agir. Voilà l’indice précieux ! Un conseil seulement à ceux-là : Soyez maître de vous-même, sachez vous vaincre vous-même avant de faire le premier pas dans le chemin nouveau. Prêchez d’exemple avant de vouloir convertir les autres. C’est alors que vous pourrez aller de l’avant."
Fiodor Dostoïevski, Journal d'un écrivain (1873-1881)
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Une page de tournée
Il était une fois une page de tournée. Pendant longtemps, elle n’avait pas pu accepter que c’était fini, que leur histoire était réellement terminée. Elle avait tellement cru que c’était lui le bon, the one, son prince charmant, elle l’avait tellement aimé, tellement adulé que même après plusieurs mois de séparation, même lorsqu’elle avait appris qu’il avait refait sa vie, elle n’avait pu s’empêcher de garder l’espoir qu’un jour ils finiraient par se retrouver. Les années avaient passé et, n’arrivant pas à se résoudre à renoncer à lui, à ce qu’elle avait perdu, ce conte de fée qui l’avait tant fait rêver, elle était restée longtemps malheureuse. Pendant toutes ces années , elle avait cru qu’elle ne retrouverait jamais quelqu’un qui l’aimerait comme lui l’avait aimée, qu’elle ne connaîtrait jamais une histoire aussi belle que celle qu’elle avait vécu avec lui, que le livre s’était refermé sur la page où il s’en était allé…
Mais heureusement pour elle, la vie ne s’écrivait pas comme dans les contes de fée. Contrairement à ce qu’elle avait cru depuis son enfance, nous n’étions pas condamnés à connaître qu’une seule histoire d’amour et aimer qu’une seule personne. Si un chapitre se terminait, cela ne voulait pas dire que nous ne pouvions pas en commencer un nouveau une fois la page tournée. L’amour pouvait toujours être retrouvé et la vie était faite de mille et une aventures qui ne demandaient qu’à être vécues à partir du moment où l’on se rendait disponible…
Et c’est ainsi que le jour où elle avait fini par réaliser cela et accepter que ce chapitre de sa vie était bel et bien terminé, elle avait pu aller de l’avant. Devant elle, étaient alors apparues de nouvelles pages à remplir, de nouvelles histoires à écrire, et un nouveau conte de fée pour une héroïne qui avait aussi fini par comprendre que son bonheur ne pouvait dépendre que de l’amour d’un prince, aussi charmant soit-il…
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(...) Le réel n’est pas impossible, dans le réel au contraire tout est possible, tout devient possible. Ce n’est pas le désir qui exprime un manque molaire dans le sujet, c’est l’organisation molaire qui destitue le désir de son être objectif. Les révolutionnaires, les artistes et les voyants se contentent d’être objectifs, rien qu’objectifs ils savent que le désir étreint la vie avec une puissance productrice, et la reproduit d’une façon d’autant plus intense qu’il a peu de besoin. Et tant pis pour ceux qui croient que c’est facile à dire, ou que c’est une idée dans les livres. « Du peu de lectures que j’avais faites, j’avais tiré cette conclusion que les hommes qui trempaient le plus dans la vie, qui la moulaient, qui étaient la vie même, mangeaient peu, dormaient peu, ne possédaient que peu de biens, s’ils en avaient. Ils n’entretenaient pas d’illusions en matière de devoir, de procréation, aux fins limitées de perpétuer la famille ou défendre l’Etat… Le monde des fantasmes est celui que nous n’avons pas achevé de conquérir. C’est un monde du passé, non pas de l’avenir. Aller de l’avant en se cramponnant au passé, c’est traîner avec soi les boulets du forçat » Henry Miller, Sexus. (...)
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À ma fille…
« J’apprendrai à ma fille à être elle-même.
Je lui rappellerai de sourire même quand ce n’est pas facile.
Que l’amour n’est pas comme on le raconte dans les contes de fées, mais je l’encouragerai à le connaître, à le vivre. Je lui dirai que le temps n’efface rien, mais qu’il aide à aller mieux, à se retrouver.
Je lui apprendrai à s’aimer elle-même, puis les autres. Je lui apprendrai à sécher ses larmes après chaque pleurs.
Je lui apprendrai que ce ne sont pas toujours les autres qui déçoivent, que parfois elle aussi le fera.
Je vais lui faire vivre son coeur et ses émotions. Je lui dirai que souvent, le bien ne reçoit pas aussi le bien en retour.
Mais je lui dirai de ne pas s’arrêter de donner.
Je lui apprendrai à marcher pieds nus sur l’herbe mouillée, à se sentir libre et à être maîtresse de son chemin et de ses choix. Je lui apprendrai à entrer en silence dans la vie des autres.
À aller de l’avant même si le monde est contre elle. Je lui apprendrai que ce n’est pas toujours ce qu’il paraît, mais que tout doit être vécu avant de juger, afin qu’elle reconnaisse le bien et le mal.
Il y a des choses que l’on souhaite vivre, et d’autres qui se limitent à la connaissance.
Je lui apprendrai à croire que si elle veut vraiment quelque chose, il est facile de le réaliser.
Je lui enseignerai à ne pas abandonner, à se serrer dans ses bras et à se mettre en sécurité car, hélas, elle sera souvent seule à le faire.
Je dirai enfin que les cicatrices ont une histoire et qu’en tout cas elles seront une victoire …. »
Auteur Inconnu
Source : Facebook
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