#AVIS FIN DE RONDE
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Fin de ronde de Stephen King
Fin de ronde de Stephen King – Editions Albin Michel Fin de ronde de Stephen King, présentation Avril 2009, Jason et Rob sont ambulanciers. Ils sont appelés sur une grosse urgence. C’est la tentative de meurtre de la Mercedes. Janvier 2016, Hodges, doit voir son médecin suite à de nombreuses douleurs. Mais son ancien coéquipier, qui doit bientôt partir, à la retraite, l’appelle suite au meurtre…
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Le soleil a rendez-vous avec la lune
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Paroles
Sur le toit de l'hôtel où je vis avec toi Quand j'attends ta venue mon amie Quand la nuit fait chanter plus fort et mieux que moi Tous les chats tous les chats tous les chats Que dit-on sur les toits que répètent les voix De ces chats, de ces chats qui s'ennuient Des chansons que je sais que je traduis pour toi Les voici, les voici, les voilà
Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil attend Ici-bas, souvent chacun pour sa chacune Chacun doit en faire autant La lune est là, la lune est là La lune est là, mais le soleil ne la voit pas Pour la trouver, il faut la nuit Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil attend Papa dit qu'il a vu ça lui
Des savants avertis par la pluie et le vent Annonçaient, un jour la fin du monde Les journaux commentaient en termes émouvants Les avis, les aveux, des savants Bien des gens affolés demandaient aux agents Si le monde était pris dans la ronde C'est alors que docteurs, savants et professeurs Entonnèrent subito tous en chœur
Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil attend Ici-bas, souvent chacun pour sa chacune Chacun doit en faire autant La lune est là, la lune est là La lune est là, mais le soleil ne la voit pas Pour la trouver, il faut la nuit Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil attend Papa dit qu'il a vu ça lui
Philosophes, écoutez cette phrase est pour vous Le bonheur est un astre volage Qui s'enfuit à l'appel de bien des rendez-vous Il s'efface, il se meurt devant nous Quand on croit qu'il est loin, il est là tout près de vous Il voyage, il voyage, il voyage Puis il part, il revient, il s'en va n'importe où Cherchez-le, il est un peu partout
Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil attend Ici-bas, souvent chacun pour sa chacune Chacun doit en faire autant La lune est là, la lune est là, la lune est là La lune est là, la lune est là mais le soleil ne la voit pas Pour la trouver il faut la nuit Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil attend Papa dit qu'il a vu ça lui Papa dit qu'il a vu ça lui
« Dans la philosophie chinoise et notamment le taoïsme, le yin et le yang sont deux catégories qui, par leur complémentarité et leur opposition, se prêtent à une première analyse de tous les phénomènes de la vie et du cosmos. Il ne s'agit pas de substances fondamentales, ni de forces ou énergies, mais simplement une paire de concepts susceptible de préciser les composantes d'une quelconque dualité.
Le symbole du Yīn et du Yang, le tàijí tú, est bien connu dans le monde entier. Le Yin, représenté en noir, évoque entre autres, le principe féminin, la lune, l'obscurité, la fraîcheur, la réceptivité, etc. Le Yang quant à lui, représenté en blanc, représente entre autres le principe masculin, le soleil, la luminosité, la chaleur, l'élan, l'action, etc.
Liés par leur étymologie à des oppositions concrètes entre ciel couvert et ciel dégagé, ombre et lumière, le yin et le yang deviennent plus abstraits quand vers le troisième siècle avant notre ère, ils deviennent pertinents dans le champ de la cosmologie en tant que « puissances d'animation qui président au dynamisme de la nature et à la transformation des êtres et des choses » (Kalinowski, 2010). »
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Avis de Recherche
Qui ? Rondpoint
Où ? Entre la tuyauterie et les belles plantes, dans les jardins de Courtemelon.
Quand ? Le 27.03.2023 à 14h02
Pourquoi ? Il peut-être est tombé amoureux du jardin ? Ou il est un peu déréglé par l’entrentinage ? Il a été trop secoué ou peut-être juste il pousse? Si tu le croises, demande-lui et dis-moi. Peut-être qu’à toi il te dira. Peut-être aussi qu’il n’a pas envie de parler mais juste qu’on lui chante une chanson ou qu’on le prenne dans les bras ? Peut-être qu’il est allé se cacher dans les mots de ma Tribu, parce que c’est comme du cocon ? Il prépare une surprise ? Il est parti à l’aventure ? Ou alors il danse encore sur du Hip-Hop ? Il se repose dans sa maison ? Peut-être juste que je peux lui faire confiance, je crois qu’au fond, il sait très bien ce qui est bon pour lui. Et s’il sait pas, il le découvrira. Et si c’est pas le cas, dis-lui que je veux bien l’accompagner avec mes sens, pour chercher avec lui. Ou toi ? Ou un.e inconnu.e qu’il apprivoisera? Ou un sourire, un nuage, une respiratiiiiiiiiion, des mots, une oreille tendue, un regard, une main, des bras, la confiance, un pivot, un arbre, une fleur, une musique, un livre, la danse, le rap, le temps, le Ciel, la Lune, L’Arc-En-Fil, le hasard (ou la serendipité, le mot que mon Aurore a utilisé pour qualifier l’Entrentineuse entrentinée. Chut elle fait sa gênée au regard polisson)? :)
Comment ? Me contacter par téléphone, message, courriel ou lettre postale (ouais j’ai pas mis la télépathie parce que j’ai déjà essayé et d’après mon expérience, pour le moment c’est plutôt foireux ;) )
Remarques : Il a souvent la tête à l’envers, aime se glisser dans les poches de salopette, s’habille de fleurs et glisse un mot doux, un jeu de mot ou une blague au creux de l’oreille mais reste éternellement indomptable.
Ouuups je vous laisse sinon je vais arriver en retard à la danse et ce soir c’est tout ce dont j’ai besoin.
Avec votre imagination,
L’entrentineuse entrentinée
PS : Message de la danse “improvisation” & de celle qui l’encadre : “Joue. Le soleil. La lumière. Ne cherche rien à faire. Donne du temps et de l’espace à la transition. Affirme ton intention. Si tu ne sais pas, ne fais rien et affirme-le. Ne bougez-plus. Vas-y Marion, c’est maintenant ! Prends l’espace. Laissez-la faire ! Elle sait faire ! Laissez-la ! Prends l’espace Marion ! Encore. Respire. Prends l’espace. Vas-y Marion ! Respire ! Encore. Occupe l’espace ! C’est à toi! Respire ! VAS-Y ! Respire ! Respire ! Lève les yeux ! Respire ! C’est ça ! Encore ! Sens ! Va au bout ! C’est ça ! Affirme ! Laisse faire ton corps ! Il te suit au Piano ! Vas-y ! Respire ! Laisse faire ! C’est ça ! Respire ! (...) Je perds ma boucle d’oreille Lune-Soleil (pendant la danse) (...) Respire ! Encore ! Sens ! Sens la transition ! Trouve une fin ! Ne force rien. Laisse-toi sentir. Respire. Si c’est trop fatigant, relâche. Sens et observe où ça va. Ne force rien. Ne cherche rien à faire. Laisse-toi sentir. Laisse faire.
PS* : En rentrant de la danse, Rondpoint attendait devant ma porte, en point tout rond, avec juste ses gros yeux qui sortaient de sa coquille. Il avait une coquille arc-en-cielle. Où était-il? Il avait tout simplement filé à la danse, comme moi. Ce soir, enroulé dans sa coquille, il se logera dans mon nombril et on se glissera tous les deux sous le duvet.
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Voici ma chronique de ma 1ere lecture de l'année, Le serpent majuscule, de Pierre Lemaitre.
🐶 Résumé : "Avec Mathilde, jamais une balle plus haute que l'autre, du travail propre et sans bavures. Ce soir est une exception. Une fantaisie. Elle aurait pu agir de plus loin, faire moins de dégâts, et ne tirer qu'une seule balle, bien sûr."
🐶Mon avis : Pour remettre dans le contexte, c'est le 1er roman qu'à écrit Lemaitre (non édité à l'époque), qu'il a ressorti, presque pas touché et publié en l'état pour faire ses adieux au genre.
Déjà, à ses débuts, il avait indubitablement un style d'écriture déjà au top. Rythmé, caustique, ironique, presque méchant, il percute et tire �� balles réelles.
Les personnages de Mathilde et Henri sont intéressants et fonctionnent assez bien. Cependant, je déplore le côté policier qui est presque sans importance dans cette histoire. Que ce soit l'enquête ou les flics, ben on s'en fou un peu. Ce qui importe, c'est la relation Mathilde-Henri qui est assez touchante.
Mais au final, ça ne raconte pas grand chose. C'est un peu vide, je me suis un peu ennuyé. Ça tourne même parfois en rond. Et j'avoue que la fin m'a un peu déçu. Je comprends un peu pourquoi il n'a pas été publié à l'époque.
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To your eternity T18 de Yoshitoki Oima
To your eternity T18 de Yoshitoki Oima de chez @pikaedition. Que dire sinon que je trouve les actions dans ce tome, les atermoiements et tout un tas de choses très/trop redondantes et déjà utilisées dans les autres arcs de l’histoire ? C'est dommage !
Mon avis : J’avoue, je commence sérieusement à me lasser de ce manga qui tourne en rond… enfin, à mon sens. On avance plus depuis quelques tomes. On en revient à cette bonne vieille guerre contre les knockers qui semble d’ailleurs sans fin. Si ces derniers ne sont plus simplement vus comme des entités perverses et mauvaises, on ne sait toujours pas trop quel est leur but. Vivre tranquillement…
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Eté 1882 - Champs-les-Sims
2/3
Bien qu’étant, comme vous le dites, l’enfant d’un mariage désuni, je ne me sens guère légitime à vous donner des avis conjugaux. Dès la révélation de sa trahison, Mère ne supportait Père que pour nous éviter de grandir dans une ambiance de haine palpable, mais elle n’y est jamais vraiment parvenue. Même après leur “réconciliation”, sa rancoeur se lisait sur son visage dès qu’elle l’apercevait. Le veuvage semble l’avoir libérée, et j’en suis heureuse pour elle, même si mon père me manque malgré tout.
Je ne pense cependant pas que votre situation est celle de mes parents soit comparable. Heureusement, car si tel était le cas, j’en aurai conclu que votre seul espoir serait le veuvage, ce que je ne vous souhaite guère. Il n’empêche que quand les exactions de mon Père ont été percées à jour, il m’a semblé qu’intuitivement, Mère nous demandait de nous ranger de son côté. Si il y a donc un conseil que je puisse vous donner, c’est le suivant : ne laissez jamais sentir à vos enfants qu’ils ont un camp à choisir pour contenter l’un ou l’autre de leur parent. Je pense que c’est la raison pour laquelle Mère a fini par initier un rapprochement. Il faut cependant se rendre à l’évidence : aucun mariage ne se ressemble vraiment. Celui de Daphné ne cesse de me surprendre. Il me parait à présent clair que son époux ne nourrit aucun sentiment à son égard et passe plus de temps à Paris qu’en sa maison de campagne. Et pourtant, ses visites nous l’apportent fraiche et pimpante, ravie même, et à présent au comble du bonheur puisqu’elle se sait désormais enceinte.
Si je puis revenir sur la source de votre colère, si je la comprend, je ne peux pas non plus donner tort à Madame Jacqueline. Vous dites qu’elle n’y croirait pas, mais au final il n’y a aucun moyen d’en être sûre. Il y a une chose que je vous ait cachée ces quelques dernières années : c’est que voir autour de moi mes proches mûrir et vieillir a quelque chose de terrifiant. Maximilien est mon frère jumeau, et là où je reste encore aujourd’hui pareille à une jeune femme de tout juste vingt ans, Maximilien fait quand à lui bien plus nos vingt-six ans. Mère en a elle-même fait la remarque en nous disant que les traits de mon frère s’étaient creusés et ses cheveux avaient reculés sur son front tandis que je conservais les rondeurs de la jeunesse. Votre Mère est revenue vers vous il y a un moment déjà. Croyez en mon expérience, elle sait qu’elle prend un risque que son apparence inchangée ne surprenne. Votre épouse, pour un peu que vous lui en fassiez un jour la remarque a priori innocente, pourrait elle-même se rendre compte que quelque chose ne tourne pas rond. Clémence me le dit parfois : j’ai l’air indubitablement humaine, mais mes étrangetés lui paraissent d’autant plus criantes.
Au-delà de ce problème, l’avoir laissée dans l’ignorance est une tactique qui montre aujourd’hui sa limite : une femme comme elle ne se laissera pas avoir par des excuses, elle voudra le fond de l’histoire. Et si j’en crois ses écrits, l’argumentaire qu’elle attend me semble devoir être irréprochable. Je comprend que vous pensiez prendre un risque à lui avouer la vérité, mais la laisser ainsi dans l’ignorance est sans doute extrêmement blessant pour elle, surtout si elle s’est fait une amie de votre mère. Il me semble que quoi qu’il arrive, selon votre solution, vous ne vous éloigniez d’elle. Qu’auriez vous à perdre de plus à lui dire la vérité en fin de compte ?
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J’ai écrit ce angst d’une traite en étant en fort manque de sommeil, c’est un premier jet et donc pas parfait, c’est pas jojo surtout au niveau des TW mais la fin est à 85% heureuse. Je voulais juste écrire un peu de Séli vulnérable et de hurt/comfort entre Léo et Séli.
TW self-harm (grattage au sang), panic attack et hair pulling, j’ai mis sous le deuxième cut pour que ceux qui peuvent rien lire avec ces tw puissent quand même lire le début s’ils veulent.
Séli n'a rien d'une dame.
Elle est une princesse au sens propre du terme, certes, mais elle n'est pas la princesse qu'on attend d'une épouse de futur roi. Du moins pas en Carmélide.
Elle a un langage de charretier, déteste les robes lourdes, refuse de garder son avis pour elle-même et en toute situation. C'est une guerrière, elle n'a pas peur de se battre, que ce soit sur le champ de bataille ou au beau milieu d'une taverne. Plus d'un homme a un jour fait l'erreur d'insulter la picte et y a gagné un aller sans retour à travers une fenêtre. Elle boit comme un homme, sa descente légendaire est reconnue aux réunions des chefs de clans et elle peut avaler un sanglier entier en une demie heure pour peu qu'on lui en donne le challenge. Elle aime chasser, chevaucher pendant des heures, faire du sport, n'a que peu d'intérêt pour l'étiquette et les manières. Elle se fiche d'avec qui elle couche, homme ou femme, noble ou paysan, princesse de Tintagel ou prisonnière Burgonde.
Alors quand on lui annonce ce à quoi doit ressembler sa vie à la cour de Carmélide après son mariage, autant dire que ça ne lui plaît pas.
Au début elle se rebelle, et Léodagan ne dit rien. Il l'aime comme elle est et son père est toujours roi, il n'a que faire de l'avis du peuple sur sa femme. Ils ont tout le temps de vivre comme bon leur semble.
Mais petit à petit les choses changent. Les rumeurs de couloirs circulent, les pays voisins désapprouvent. Un jour le prince et la nouvelle princesse de Carmélide partent en séjour diplomatique chez le roi Uther. Séli le connaît déjà, elle l'a déjà rencontré avant et le roi n'avait jusque là que faire de son comportement un peu trop libéré, après tout elle vivait loin de ses terres et elle n'était pas destinée à régner.
Mais les choses ont changé, c'est une future reine, alors les manières de Séli sont de plus en plus mal vues à la cour du roi. Elle entend les chuchotements des autres femmes dans son dos, le poids de leurs mots lui pèse de plus en plus au fil des jours. Ses vêtements masculins sont révoltants, ses tatouages hideux, sa taille trop fine, ses bras trop musclés. Elle doit faire honte à son mari et à sa belle famille, vingt milles pièces d'or pour ça ? Il y a des femmes mieux dotées sur le continent que Léodagan aurait pu choisir, qu'il aurait dû choisir. Alors Séli abandonne les pantalons et se met aux jupes, jupes qu'elle porte par couches pour donner l'illusion de hanches plus rondes, plus aptes à porter des enfants. Elle porte les manches longues et le col haut pour cacher ses tatouages, ceux qui lui procuraient une fierté immense il y a peu sont désormais symbole de sa dépravation. Elle ne fait plus de sport, fait disparaître la salle de gym que Léodagan avait fait aménager pour elle au manoir. Elle mange moins, il faut à tout prix qu'elle perde en masse et vite. Elle ne veut plus participer aux séances de justice avec son beau-père, elle ne le voit quasiment plus d’ailleurs et ça le peine. Elle perd peu à peu son identité, et surtout sa joie de vivre. Elle ne sourit plus, pas même à son mari qui lui désespère de jours en jours, incapable de comprendre le malêtre de sa femme. Les nouvelles robes ? Elle a dû s'habituer au luxe de la vie de château, rien de plus. Plus d'activités ? Peut-être est-elle enceinte, après tout le nombre de leurs rapports à doublé, elle à l'air de le vouloir cet enfant. Moins de nourriture ? Elle ne fait plus de sport, ça lui semble logique. Le soir dans leur lit il voit bien que sa femme fait la tête, mais il est trop épuisé par ses propres journées et s'endort avant de pouvoir entendre celle ci ne se mettre à pleurer silencieusement à ses côtés, elle aussi épuisée par ses efforts pour devenir la parfaite épouse pour l'héritier du trône.
Un jour, il rentre plus tôt que prévu d'une réunion de chef de clan, après tout elles ne sont plus aussi divertissantes depuis que sa femme refuse d'y remettre un pied. Il a à peine le temps d'enlever ses bottes qu'il entend des cris venant de la pièce attenante à sa chambre. Il dégaine son épée et approche prudemment, avant d'ouvrir brutalement la porte de la salle de bain, s'attendant à tomber sur un intrus, un voleur, n'importe qui sauf sa femme.
Sa femme qui dans sa baignoire, les yeux rougis et gonflés par les larmes, crache un cri de frustration en balançant ce qui semble être une brosse dans l'eau. Elle ne le remarque pas tout de suite, elle agrippe ses cheveux dans un nouveau cri de douleur et se débat dans son bain contre un ennemi invisible aux yeux de Léodagan. Ce qui est visible par contre, c'est sa peau rougie, les emplacements de ses tatouages irrités jusqu'au sang. Séli se replie sur elle-même, ses mains tremblantes toujours accrochées dans les cheveux et tente de se contrôler en vain. Sa respiration est saccadée, ses poumons fatigués sifflent et râlent.
Léodagan n'a pas besoin d'être un génie pour comprendre ce qu'elle tente de faire et jette son épée dans un coin de la pièce pour courir vers sa femme, le bruit du métal sur le carrelage l'effraie encore plus mais Léodagan la prend rapidement dans ses bras. Il la force gentiment à retirer ses mains de son crâne, Séli a perdu tellement de poids qu'elle ne peut pas vraiment s'opposer �� la force de son mari. Il pose gentiment une main sur la tête qui repose contre son torse et tient fermement le corps de Séli de l'autre. La surprise calme la princesse pendant une seconde, puis la honte prend le dessus, la honte d'avoir été prise en flagrant délit, la honte d’être vue dans un état aussi déplorable, la honte de passer pour faible. Elle veut se dégager des bras de Léodagan mais il ne lui laisse pas le choix, alors elle abandonne et à la place fond en larmes contre lui. Si l'eau du bain n'avait pas déjà trempé la chemise de Léodagan ce serait ses pleurs qui s'en seraient chargé. Elle murmure des mots qu'il ne comprend pas et qui meurent étouffés dans de petits cris aigus alors qu’elle s’accroche à lui comme à sa propre vie. Léodagan se sent impuissant et il déteste ça, il a honte lui aussi, honte de n'avoir rien vu, de ne pas avoir compris plus tôt. Une de ses propres larmes coule mais il l'essuie comme il peut, ce n'est pas le moment, sa femme à besoin que son mari soit plus forte qu'elle pour une fois. Il l'écoute pleurer sans un mot, pour l'instant il n'y a rien à dire, il lui caresse les cheveux en attendant que la tempête passe. Éventuellement les larmes de Séli s'assèchent, du moins temporairement. Quand elle redevient silencieuse, il y a un moment de flottement. Léodagan ne sait pas quoi faire, Séli ne veut plus rien dire. Elle se déteste de paraître aussi vulnérable, surtout devant lui, elle se demande depuis quand il est là et ce qu’il a bien pu voir exactement. Plus la crise passe, plus son cerveau est embrumé et la fatigue prend le dessus. Soudain elle ne sent plus Léodagan et s'inquiète une seconde qu'il soit parti, l’ai laissée seule avec son malheur. Elle sent alors un bras glisser sous le sien ainsi que sous ses jambes et qu'on l'a soulève hors de son bain pour la guider et la poser délicatement sur son lit. Elle ne réfléchit plus, son visage inexpressif alors que Léodagan la sèche comme il peut avant de changer lui même ses vêtements trempés. Elle entend des bruits vers la porte mais n'y prête pas attention, et quand la chaleur de son mari l'entoure à nouveau elle se retourne pour lui faire face, n'osant toujours pas le regarder dans les yeux et se blottissant contre lui. Les minutes passent, Léodagan caresse gentiment son dos et ses cheveux en murmurant des choses qu'elle n'écoute qu'à moitié.
Un serviteur passe la porte avec un plateau repas, de l'eau et un tissu propre. Son mari le congédie en vitesse, prend le tissu pour nettoyer sa peau correctement avant d'essayer de lui faire avaler quelque chose. Séli rechigne un peu, voire beaucoup, mais elle n'est pas en état de se battre et cède. Léodagan l'aide à enfiler une chemise de nuit et Séli continue de se noyer dans sa honte intérieure. Elle sent l'anxiété remonter quand elle l'imagine déjà la ficher dehors le lendemain, la traiter de folle ou de dégénérée, mais son train de pensée est arrêter par les lèvres de son mari sur les siennes. Ça marche assez bien, Séli oublie tout un court moment pour embrasser son mari, et son cœur se déchire un instant quand celui-ci recule. Quand elle se tourne vers lui, elle voit Léodagan admirer un de ses tatouages, le traçant légèrement d'un doigt.
"Ils sont magnifiques. Vous avez pas besoin de les abîmer."
Séli prend une moue qui inquiète Léodagan, il croit qu'elle va se remettre à pleurer et regrette, persuadé qu'il a dit quelque chose de mal. Mais aucune larme ne vient, cette fois-ci c'est Séli qui avec la force qui lui reste tire sur le bras de son mari pour l'attirer vers elle dans une étreinte qui se veut serrée.
Il restent collés l'un contre l'autre un moment. Séli au bord du sommeil, pendant que Léodagan est en pleine réflexion. Les choses devaient changer, il refusait de revoir sa femme dans un état pareil ne serait ce qu'une seule fois. Quand Séli s'endort enfin Léodagan jure qu'il fera pendre tous ceux qui avait pu s’en prendre de près ou de loin à sa femme au point de la mettre dans un état pareil.
Il tint parole et après cet incident, reprit les choses en main. Plus personne n'avait le droit de parler de sa femme dans son dos, plus personne n'avait le droit de parler de sa femme tout court d'ailleurs, du moins tandis que celle ci guérissait.
Séli retrouve petit à petit sa joie de vivre, à force de balades à cheval et de temps passé avec son mari. Elle garde les longues robes et les bijoux mais elle reprend aussi son caractère et finit par s'autoriser à être un peu plus elle-même, surtout en privé. Pour Léodagan ça veut aussi dire le retour des piques, des engueulades et des crises de nerfs, mais ça veut surtout dire le retour de sa femme. Le retour des gémissements sous la couette après chaque dispute, du rire adorable de Séli à chaque fois qu'elle obtient ce qu'elle veut, de son sourire en coin à chaque fois qu’elle a une idée derrière la tête. Séli ne redeviendra jamais la femme qu’elle était avant, du moins en public, mais au moins maintenant elle avait quelqu’un pour la protéger et la garder la tête hors de l’eau.
Quand à Léodagan, sa femme pouvait bien râler autant qu'elle voulait, tant qu'il n'avait plus jamais à la revoir pleurer.
#Kaamelott#Angst#tw self harm#tw self-harm#tw panick attack#tw hair pulling#Dame Séli#séli x léodagan#séli / léodagan#short
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Eldarya, A New Era - Episode 3
Originellement publié ici le 23 janvier 2021.
Bien le bonjour, c’est avec joie que je vous annonce que j’ai survécu à cet épisode, et que je suis donc à mesure de vous en parler, même si je ne garantis pas de pouvoir coller aux valeurs de l’épisode concernant la restriction d’émotions essentielles.
Depuis les six années que le jeu existe et depuis les six années où je suis inscrite dessus, c’est probablement l’épisode qui m’a été le plus PÉNIBLE à jouer. Vraiment. J’avais râlé sur l’épisode 18 de TO où il se passait quasiment rien, mais comparé à cet épisode c’était une fresque épique. Et pourtant, dans le peu de contenu que vous nous proposez, vous avez quand même réussi à nous servir vos valeurs douteuses pendant toute la partie à peu près intéressante de l’épisode. Du coup ce sera quand même un avis fourni. J’ai dépensé à peu près 2860 maanas. 2860 MAANAS. Qu’est-ce qui passe par la tête des joueurs/euses déjà en train de dire que « ça va c’est correct, » j’en sais rien, parce qu’il se passe RIEN dans cet épisode. Pas assez en tout cas pour justifier quasiment 3000 maanas, alors que, pour rappel encore une fois, 3000 maanas c’était ce à quoi on arrivait après l’épisode 20, quand l’histoire décollait vraiment. A l’épisode 2 on était à 2500, là on est à +2800, vous croyez que ça va être quoi, à l’épisode 20, quand y’aura vraiment de l’action et de l’avancement de l’histoire dans tout l’épisode, sérieux ? Le nouveau système il est avantageux uniquement pour The Origins, le reste c’est de la poudre aux yeux. Oups, je commence à être colère, et c’est pas bien d’être colère >w<
Je vous avoue que la scène d’intro avec Erika qui fait des papouilles pendant 3 ans à son familier ça m’a pas spécialement mise dans de bonnes dispositions mais bon, restons courtoise pour le moment et allons parler à Jamon. L’entraînement se passe, jusqu’à ce qu’Erika ressente les effets de la morsure du Warrifang (bien qu’il faille attendre un moment avant qu’elle fasse le lien entre son bras qui la démange et ses malaises car Erikonne). Comme toute personne sensée le ferait, Jamon la traîne à l’infirmerie… Et elle est pas contente. Alors ok y’a le poison qui joue sur son humeur mais quand même, quand quelqu’un s’évanouit c’est un peu normal de l’emmener à l’infirmerie, calme-toi >_> Du coup après elle passe ses nerfs sur Nevra. Alors dans cette scène, c’est vrai qu’elle s’énerve pour rien, même si Nevra n’arrange rien en la provocant volontairement, mais gardons ce passage en tête pour plus tard, surtout quand elle suggère à Nevra d’arrêter de lui dire ce qu’elle doit ressentir. Après ça m’énerve parce qu’elle a clairement conscience que quelque chose tourne pas rond, entre ses accès de colère, le fait qu’elle ait aussi chaud et autant de vertiges, mais sûrement à cause d’une espèce de vieille fierté mal placée, Madame refuse de retourner encore à l’infirmerie. Je déteste tellement quand les gens savent pertinemment qu’ils ont un problème qui nécessite d’aller voir un médecin mais refusent de le faire parce que « nan tkt ça va passer »
« Jour de colère, » on disait donc.
Adalric (je l’avais appelé Edelric dans l’épisode 2 parce que c’était la seule façon que j’avais trouvé de retenir l’ordre des lettres de son nom mais comme je l’aime bien et que j’ai fini par retenir je lui rends son vrai prénom mdr) (même si le fait qu’il parle d’alchimie juste après j’ai trouvé ça rigolo du coup) vient nous rendre visite pour nous informer que Huang Chù lui a demandé d’aller faire des courses au marché et de nous y emmener. Tout à fait entre nous, moi ça me va très bien parce que je suis dans la garde Absynthe, et j’aimerais bien que ça ait un peu de sens pour une fois dans l’histoire, du coup nous renseigner sur l’alchimie ça tombe sous le sens, mais pour les gardien-ne-s dans l’Ombre ou l’Obsidienne c’est pas super justifié (à moins que les dialogues soient différents mais du coup je sais pas ce qui est dit). Enfin ça peut être utile j’dis pas, mais j’espère juste que de temps en temps ça ressortira dans l’histoire, parce que dans les 30 épisodes de TO, on n’a eu qu’une seule scène spécifique aux gardes, et je trouve ça un peu maigrichon pour un concept qui, même s’il ne signifie plus grand-chose sur le jeu à part sur le forum, a quand même son importance au sein de l’histoire. J’en demande pas une par épisode parce que je comprends bien que c’est chiant à mettre en place (j’ai une idée réduisez le nombres de dialogues inutiles ça laissera plus de temps pour faire des scènes intéressantes AHEM), mais de temps en temps ça changerait. EDIT : On vient de me confirmer que l'objet des emplettes et la personne avec qui on y va diffère selon la garde, du coup c'est cool ! Après je maintiens, j'espère qu'on retrouvera ça de temps en temps, plus que dans TO. Cela dit j’ai bien aimé le fait qu’on ait dû se souvenir de ce que nous avait appris Adalric pour choisir les herbes acides. Quand soudain, malheur, une nouvelle crise du poison, sauf que celle-ci est couplée à une vision d’horreur pour Erika… Lance !!! Que personne n’avait vu venir !!!!!!! D’ailleurs ouais pourquoi elle s’étonne de le voir en vie elle l’a pas vu mourir à la bataille ?_? Ou alors elle s’était mis en tête qu’il avait été exécuté ? x) Bref Erika pète son câble face à Lance, elle est traînée à l’infirmerie, le poison est drainé de son corps, elle aura donc toute sa tête pour toute la partie qui suit, et qui concentre les gros problèmes de cet épisode et de ce début de saison 2, sur lesquels je vais devoir m’attarder plus longuement. (Par contre mdr dire qu’Erika a vu Ewe le matin même après son malaise et Chù qui nous dit l’après-midi qu’Ewe est sur les Terres de Jade la meuf elle s’est TP ou quoi XD)
Ça non plus, vous l’aviez pas vu venir, n’est-ce pas ? :’) Avant toute chose, le nouveau design de Lance : en vrai j’aime pas trop mdr. L’armure est plutôt cool (à part la vieille ceinture à cordes vert fluo là), mais je sais pas, la queue de cheval un peu ridicule, la vague barbe de trois jours, les yeux un peu grands pour le visage, avec les cheveux blanc en plus on dirait un peu un Geralt de Riv du pauvre mdr
J’ai pas joué aux jeux alors ce sera un gif de la série.
Après c’est purement un goût personnel, même pas lié à mon appréciation ou non du personnage, hein, donc tant mieux pour celleux qui aiment bien, moi c’est juste pas mon cas ¯\_(ツ)_/¯ Bon, attaquons maintenant le gros morceau. Je l’ai déjà dit dans d’autres avis, je l’ai déjà dit dans le topic de discussion, mon problème avec Lance, c’est pas que ce soit un méchant, c’est que ce soit un méchant hyper mal foutu. Je serais partie direct avec s’il était pas passé de personnage mystérieux et charismatique à gromeychan pakontent qui tue parce qu’il est pakontent. Déjà, ça, c’est le premier problème, le gros problème de TO, et qui a fait perdre tout son sel à l’un des persos les plus intéressants de la saison 1 (mais a augmenté le mien, de taux de sel). Et maintenant qu’on arrive dans la saison 2, la conséquence c’est qu’on passe sans transition de « Gromeychan boss de fin de la saison 1 » à « Chef de la garde obsidienne si t’es pas contente c’est pareil. » C’est juste pas possible. C’est d’une incroyable paresse, et ça pourrit l’immersion pour les lecteurs/trices. Que la transition soit brutale pour Erika, c’est logique, mais pas pour nous. C’est pas comme ça qu’on décrit les personnages qui font un tel revirement. On a finalement eu le droit à ce que je craignais, Huang Chù et d’autres qui nous font simplement un vague récit de comment il s’est racheté pour la Garde (et quelques mois voire un an de prison déso mais non c’est loin d’être « beaucoup » ptdr), et c’est marre, t’acceptes ou tu la fermes (Erika comme nous lol). On avait déjà eu le problème avec Leiftan : le problème c’est pas que le perso passe de méchant à gentil, le problème c’est que ça soit fait SANS rédemption. Et le plus frustrant, c’est que autant Leiftan c’était vraiment fichu n’importe comment, en mode « j’me suis fait griller j’ai plus qu’à les caresser dans les sens du poil et être sympa avec Erika pour qu’elle m’aime bien » et bam là d’un coup magie il est devenu Jonti, ce qui n’a aucun sens dans aucune partie de l’univers, autant Lance, il a effectivement fait un effort pour se racheter (toutes proportions gardées parce que bon on se rachète pas d’une tentative de génocide comme ça lol hein). (Ouais parce que déjà de base, la rédemption par la mort et le sacrifice c’est le paroxysme de la flemme, et j’aurai bien plus d’intérêt pour un personnage qui se rachète en faisant des vrais trucs utiles et tangibles pour les gens qu’il a blessés.) Sauf que du coup ben y’a pas de rédemption quand même, c’est juste « il a été sympa du coup maintenant c’est un gentil, à plus. » Ça suffit pas. Je vais faire une comparaison avec un personnage dont j’ai bien aimé la rédemption : Gaara dans Naruto. On m’a dit que celle de Zuko dans Avatar, le Dernier Maître de l’Air était super aussi, j’ai pas vu la série alors j’en parlerai pas, mais du coup voilà c’est aussi, à ce qu’il paraît, un bon exemple d’arc de rédemption réussi. Gaara pour résumer c’est donc un perso d’abord introduit comme un antagoniste pakontent lui aussi et qui tue ceux qui le regardent de travers, le héros lui met un coup de tatane et lui infuse le Pouvoir de l’Amitié™, Gaara réalise qu’il était dans l’erreur, il vient en aide à d’autres personnages principaux, et après une ellipse de trois ans il devient chef de village et sera dorénavant dans le clan des Gentils. Pas mal de similitudes avec l’histoire de Lance, donc. Quelles sont les différences dans le traitement de ces deux personnages ? Ben déjà, Gaara est beaucoup plus kiki.
GOUZI GOUZI LE FUTUR TUEUR EN SÉRIE !!! >w<
AHEM. Je disais donc. Le point vraiment important quand on cherche à donner une rédemption à un méchant, c’est : l’empathie. Il faut créer de l’empathie avec le personnage qui doit se repentir, sinon ce sera juste pas possible d’accepter son revirement. Et avec Lance, il n’y a rien. Pour Gaara, ça commence lorsqu’il explique un peu son passé, les tentatives d’assassinat de son père sur lui, c’est franchement pas une scène propice à le trouver aimable parce qu’il pète son câble et voulait tuer un autre perso mdr mais déjà le héros lui-même se prend d’empathie pour lui à ce moment-là, puisqu’il se dit qu’il aurait carrément pu devenir pareil si les circonstances avaient été différentes pour lui, vu qu’ils ont tous les deux un démon en eux machin. Ensuite y’a la scène flashback où on voit l’enfance de Gaara, comment il a été traité, comment il essayait d’être gentil mais on le rejetait quand même de toute part, sa relation avec son oncle qui est à peu près la seule personne qui lui donne de l’affection, et enfin quand son oncle le trahit en essayant de le tuer et en lui disant des trucs horribles, on voit son point de bascule, pourquoi il est devenu méchant, ça donne l’explication. Pour Lance, c’est à peine si on connaît son point de bascule : un personnage nous dit vite fait en coup de vent qu’il a lu des trucs sur le Sacrifice Bleu un beau matin de printemps et PAF il est devenu berserk. Même dans l’épisode 26 on en apprend pas beaucoup plus, il fait que gueuler que les faëries sont des assassins qui ont laissé le peuple des dragons se sacrifier, on sait même pas ce qu’il ressent lui, en tant que personne, c’est à peine plus élaboré que « grougrou ça m’énerve è_é » Quant à l’empathie, la seule empathie que j’ai eue c’était avec le Ashkore du début, celui qui avait des motivations douteuses mais nous donnait des raisons de nous méfier de la Garde et nous faisait miroiter son aide future. Pour le reste, dès l’épisode 15, c’est agrougrou colère, il faut attendre genre 5 ou 6 épisodes avant la fin pour que Valkyon nous parle vaguement de leur enfance, quelques élans de sympathie dans l’épisode 26 entre deux tentatives de meurtre, on a Miiko qui nous sort entre la poire et le fromage qu’elle était amoureuse de lui puis on en reparle plus jamais du coup on sait pas si elle le trouvait juste méga-beau ou si ça voulait dire qu’il a été assez sympa pour que Miiko tombe amoureuse lol. Si on avait eu un aperçu de leur relation quand il était encore dans la Garde, ça aurait permis de savoir à peu près qui il était avant de devenir Ashkore. Pareil si on avait eu un vrai aperçu de sa relation avec Valkyon, pas seulement une narration après coup. Puis c’est con mais, si je reprends ma comparaison : Gaara n’a pas tué de personnage important. Les seuls qu’on le voit tuer c’est des randoms qui ont même pas de nom ou un perso lui-même classé antagoniste (Dosu). Lance, lui, a tué Valkyon, l’un des protagonistes, et qui plus est le potentiel amoureux du perso principal, qu’on est censé incarner, en plus de ça. Ça aura été le point de non-retour pour beaucoup de joueurs/euses, et honnêtement on peut comprendre pourquoi celleux qui avaient Valkyon en CDC (moi incluse après un replay) seraient mal à l’aise de pouvoir se mettre en couple avec l’assassin de leur ancien crush, sur le principe c’est un peu craignos, quoi. Il a aussi potentiellement tué Papi Kappa, même s’il est pas directement responsable (c’était les marids dont il a perdu le contrôle), mais ça a pas vraiment l’air de l’avoir dérangé… Et aussi Lance avait quand même prévu de génocider l’entièreté d’Eldarya mdr. C’est quand même légèrement élevé sur l’échelle de méchantitude.
Faites pas gaffe j’aère juste le texte lol
C’est d’ailleurs un autre point qui nous manque chez Lance : l’expression du remord. Pour Gaara, lorsqu’il se bat contre Naruto, ce dernier lui fait tout son speech sur le Pouvoir de l’Amitié™ et comment il comprend sa douleur mais que c’est pas comme ça qu’on gère machin, et on est alors témoin du deuxième point de bascule de Gaara : on voit le déclic se faire alors qu’il est à terre, on le voit comprendre qu’il y a un truc qui va pas dans sa vision du monde, on le voit présenter ses excuses à son frère et sa sœur. Puis, plus tard dans l’histoire, on le voit venir en aide à Lee, un autre personnage important, et on le voit discuter avec lui et expliquer comment il a compris ses erreurs et comment il est en train de se racheter, en plus du fait qu’il vient de l’aider (c’est particulièrement marquant qu’il aide ce personnage-là puisqu’il avait failli le tuer plus tôt). Il est encore en plein dans son arc de rédemption, c’est pas fini, ça continue après l’ellipse où il devient chef de village, qu’il protège son peuple d’une attaque des Gromeychan et tout le village finit par venir à sa rescousse lol (ses actions pour se repentir sont encore plus développées dans les épisodes filler de l’anime mais bon qui a le temps pour des épisodes filler) (t’façon les seuls que j’ai regardés c’est ceux avec Gaara). Bref c’est assez graduel, et surtout on est témoins de gros points clés de sa rédemption, ce qui permet, encore une fois, de développer de l’empathie pour le personnage, et mieux accepter son revirement. Pour Lance, on a… Rien. Lorsqu’il tue Valkyon, on ne voit qu’Erika le projeter au sol et l’assommer, puis on ne le revoit plus avant cet épisode. On a juste Valkyon qui nous dit « nan mais tkt il a regretté dès qu’il m’a tué !! » Ah bah heureusement que tu l’dis !! On aurait pu au moins le voir avoir l’air horrifié, le voir dire « qu’est-ce que j’ai fait » ou j’en sais rien, tout ce qu’on a c’est des récits d’autres personnages, sept ans après les faits, tout est balayé d’un vieux « non mais il regrette » et c’est marre, tout le monde avale sans broncher quand l’autre nouille de Hua dit que ça va après lui avoir sondé l’esprit parce que t’façon elle sait lire dans le cœur des gens. Ben dis donc elle aurait mieux fait de chausser ses lunettes de lecture quand elle s’est approchée de Leiftan dès l’épisode 11, hein… En tant que lecteurs/trices, on est juste obligé-e-s de faire confiance aux autres personnages sur la transition, parce que vous n’avez même pas pris la peine de l’écrire, de nous la faire vivre, de même nous faire accepter qu’elle était possible en nous montrant des faces positives du personnage, comment voulez-vous que les gens qui n’aimaient pas Lance dans TO pour ce qu’il était se mettent à l’apprécier d’un coup d’un seul dans ANE ? C’est facile d’écrire des personnages assez cons pour pardonner des meurtriers comme Leiftan en trois coups de cuillère à pot parce qu’il fait un joli sourire et que Mâdâme Hua a décrété que ça allait, mais votre commu c’est pas des abrutis comme vos persos, on va pas se mettre à apprécier Lance si on le détestait parce que c’était un meurtrier ou un méchant mal foutu, juste parce que vous faites dire à vos persos « c’est bon maintenant il est de notre côté. » Là la seule réaction que vous nous laissez avoir, c’est « Bon bah si c’est vous qui le dites, écoutez, apparemment on ne peut que faire avec… » Du coup voilà, on passe de Gromeychan unilatéral dont on n’a vu QUE le côté méchant durant TOUTE la saison 1, à Grand Chef Charismatique de l’Obsidienne que tout le monde a plus ou moins accepté, sans transition, sans aucun effort de votre part dans l’écriture. Après, de manière générale, même si un arc de rédemption est réussi, ça oblige toujours pas à aimer le personnage, hein, qu’on soit bien d’accord. Maintenant qu’on a parlé meta, voyons un peu l’autre problème que pose votre « gestion » de la rédemption de Lance.
Ouais parce que bon c’est fun de se moquer d’Erikonne, mais clairement vos persos ils ont zéro considération pour elle. Chù elle est très terre à terre, j’ai l’impression que c’est sa façon de communiquer, juste énoncer des faits, au risque de paraître un peu à côté de la plaque (pas envie de me rappeler ce dialogue abscons de l’épisode 2 bruh), mais du coup au moins elle nous le dit : elle ne fait qu’énoncer des faits. Même si c’est de la couardise de refuser de prendre position sur la question. Hua, elle, c’est une autre histoire. Quand on est allée la confronter, j’ai décidé d’être très mal élevée lol. Parce que ça va bien deux minutes, les âneries. Évidemment qu’Erika est en colère. Évidemment que c’est normal. Il faut absolument écouter Hua quand elle décrète que tout va bien après avoir sondé l’esprit de Lance, mais pour prendre en compte le fait que, effectivement, comme elle le rappelle elle-même, ce qui est arrivé avec Lance pour Erika c’était la semaine passée, là y’a plus personne. Là faut appliquer « la tolérance et le pardon » si chers à la Garde, sans se poser de questions. Alors que merde, y’a personne dans cette baraque pour réaliser que oui, pour Erika c’est une torture de voir cet homme soudainement adopté par tout le monde, alors qu’il y a si peu de temps pour elle, c’était l’ennemi numéro un, celui qui a tué Valkyon, l’homme de sa vie. Tout le monde s’en fout, en particulier la Grande et Belle Hua, celle qui Sait, mais qui s’en Branle comme de sa première chemise. Elle nous reproche de voir Lance comme un ennemi alors que : c’en est un pour Erika, elle nous reproche de nous énerver alors que : meuf c’est toi qui as décidé de cacher une info aussi importante, et maintenant, comme depuis toujours dans cette foutue histoire, elle nous enjoint à pardonner. (D’ailleurs elle nous dit : « tu as bien pardonné à Leiftan » alors non déso c’est vous qui avez décidé pour nous, moi j’ai pardonné que dalle mais bon Hua et les autres ils avaient dit que alors il a fallu faire comme ce que les autres avaient dit que…) Karuto, lui, est dubitatif, mais « préfère la rédemption au châtiment, quand c’est possible »… Spoiler, on peut conjuguer les deux, en fait. C’est pas inconcevable. Karenn pense qu’ostraciser Lance n’aurait aucun sens. Alors en fait si, ça peut en avoir dans l’absolu, empêcher un criminel d’être mis en avant dans le groupe dans lequel il a sévi c’est pas une mauvaise idée en soi. Après elle nous accuse de pas vouloir faire d’efforts pour comprendre qu’il a changé, mais y’a qui pour faire des efforts pour comprendre qu’elle peut pas accepter en deux semaines ? Certainement pas Karenn en tout cas, mais j’attends rien de cette cruche de toute façon. Chrome cherche des excuses pour n’avoir rien dit à Erika, et si on fait pas confiance au Jugement Divin de Hua, alors c’est qu’on la traite de menteuse, et c pas bien. Punaise je vais finir par la détester comme Miiko là.
Je pensais avoir gagné au change, moi >_>
Chrome finit par lui aussi nous reprocher de nous énerver. Et c’est bien le problème. Personne n’accepte qu’Erika soit en colère. Oh ça vient bien sortir des « je comprends que ça te plaise pas » puis 10 secondes après ça lui reproche de s’énerver et de pas accepter TOUT D’SUITE que Lance n’est plus le même et qu’il est accepté dans la Garde. Il faut qu’elle se calme, qu’elle arrête de ruminer, qu’elle discute calmement, qu’elle respire un bon coup, elle est énervante à s’énerver… Il n’y a aucune place pour sa colère. Et même Jamon, qui était pourtant bien parti, finit par lui dire que la colère est mauvaise conseillère. Alors oui, c’est vrai… Quand elle nous aveugle. La colère en soi est loin d’être une mauvaise chose, arrêtez de nous coller vos morales à deux ronds complètement en dehors des réalités. Toutes les émotions sont importantes, toutes sont des signaux du cerveau qui nous indique une réaction à avoir. Bien sûr que quand on les laisse nous envahir trop longtemps ça cause des problèmes, mais quand on les réprime ou qu’on nous force à les réprimer ça cause des problèmes aussi, croyez-moi. La colère c’est un moteur. Si y’avait pas eu des meufs qui s’étaient mises en colère hier et d’autres qui continuent de se mettre en colère aujourd’hui, la plupart d’entre nous qui jouons à ce jeu n’auraient probablement même pas le droit d’accéder à un ordinateur, et c’est comme ça pour toutes les luttes sociales, nos droits ont pas été acquis en demandant poliment et en proposant des petits gâteaux. Et à l’échelle individuelle, c’est pareil : la colère, c’est notre cerveau qui nous dit, « je suis pas d’accord avec ça, je veux qu’on me respecte, moi et mes valeurs. » Et ça, tous les personnages veulent le retirer à Erika sans même prendre 2 secondes pour se mettre à sa place. Erika a le DROIT d’être en colère. Erika DOIT être en colère. Ça rejoint la scène avec Nevra où elle lui dit qu’il peut bien la laisser s’énerver si elle en a besoin, et lui dire d’arrêter ce qu’elle doit ressentir. Parce qu’en cet instant c’est ce qu’il lui faut. Et je rejoins une personne plus haut qui disait que le poison était un peu la vieille excuse pour qu’Erika soit en colère, mais elle a toutes les raisons du monde de l’être, pirouette scénaristique du poison ou non. La discussion avec Jamon se poursuit, et Erika finit par se souvenir de ce que Valkyon lui avait dit avant qu’elle entre dans le Cristal : « Stp sois pas trop dure avec mon frère qui m’a tué et a voulu trucider la planète Eldarya, il s’en veut :’( » Et là d’un coup, magie, la colère d’Erika disparaît et se transforme en tristesse. Alors d’une part c’est pas comme ça que ça fonctionne, déjà, mais on a bien intégré que vous aviez rien compris au fonctionnement des émotions. Un traumatisme comme ça, la colère elle va pas s’évaporer deux heures après parce que tu t’es souvenu d’un conseil particulièrement pourri (oui c’est très pourri ce qu’a dit Valkyon). D’autre part… Jamon nous sort maintenant que la tristesse aussi est mauvaise conseillère. Je suis fatiguée de devoir écrire que bon sang de bois, c’est hyper important de pouvoir exprimer sa tristesse sans que des glandus viennent se plaindre que ça les énerve parce que c’est la BASE. Et c’est pareil pour la colère !!! J’sais pas y’a un milliard de fois plus de bon sens dans le Disney Vice Versa dans la description des émotions que dans tout Eldarya réuni.
Sans doute parce que c’est écrit par des gens qui savent de quoi ils parlent.
Si vous voulez, >une vidéo< de deux psys qui réagissent à Vice Versa et parlent de l'importance des émotions. Bien sûr, je crois pas avoir besoin de vous dire ce que je pense du fait qu’Erika veuille présenter des excuses à Chrome et Karenn, alors que clairement, c’est ces deux abrutis qui lui doivent des excuses. Ainsi que Hua, tant qu’on y est. Ils ont tous les trois agi de manière méprisable, et c’est pas à Erika de faire des excuses. Je terminerai cette partie en disant que le dernier truc qui m’horripile depuis l’épisode 1, et que je continuerai d’aborder à chaque satané épisode tant que ça sera pas réglé, c’est la façon dont Erika oublie TOTALEMENT Valkyon, à part un sursaut de bon sens quand on se rappelle que Lance l’a tué, alors que dans ma partie c’était l’homme de sa vie, et quand c’était pas notre CDC c’était censé être son ami proche. On nous parle enfin un peu du fait qu’il a été enterré dans cet épisode, et même pas elle se pose la question de savoir où il est. Pour nous montrer sa colère (légitime !!!) face à Lance et nous rappeler comment pour elle c’était tout récent, ça c’est ok, par contre ses sentiments envers Valkyon ils sont passés dans le trou interdimensionnel du scénario, hein. Je pourrais entendre que pour elle ce soit trop tôt pour se rendre sur sa tombe, mais ne même pas se demander où ils l’ont mis ?! Ne même pas envisager, dans un futur plus ou moins proche, de s’y rendre ?! On a compris que vous faites tout pour que la saison 2 soit jouable sans avoir joué la saison 1, mais vous partez pas sur les bonnes bases. La saison 1 a un impact considérable, rien que dans la mémoire des personnages encore là, on peut pas faire comme si la saison 1 n’existait pas, c’est pas possible. C’est pas comme dans AS. Les souvenirs de Lance et de la guerre c’est ok c’est frais, par contre son mec décédé ou parti à l’autre bout du continent ça va elle passe à autre chose et va draguer Mathieu dès son réveil limite. Vous voyez pas que y’a un truc qui va pas, là ?
Ouais alors non pas question que je détaille le reste parce que pour la première fois depuis le début du jeu, j’ai fini par cliquer sur les dialogues par automatisme sans vraiment les lire tellement je me suis fait CHIER. J’aime pas utiliser des mots aussi forts mais vraiment j’en pouvais plus, c’était à la limite de l’insupportable. Alors c’est bien que les personnages soient beaucoup plus vivants que dans la saison 1 où on connaissait rien d’eux, mais là sérieux on aurait coupé la moitié des dialogues que j’en aurais quand même appris autant sur eux, et en prime, j’aurais pas eu autant envie de ragequit. J’vous jure que j’étais tellement en train de supplier les personnages de fermer leur boîte à camembert à travers mon écran, j’avais l’impression de m’adresser à un congrès de tyrosémiophiles. Je regardais sur mon enregistrement de l’épisode (ui hein tant que je le diffuse pas j’espère bien qu’il y a rien qui m’interdit d’enregistrer ma partie pour mes archives personnelles pour pouvoir y revenir quand j’ai besoin de revérifier un truc d’un épisode précédent quand je rédige ces avis), le moment où Karenn toque à la porte pour nous inviter à sa soirée là c’est vers 42 minutes, sur 77 d’enregistrement, sachant que j’ai cliqué beaucoup plus vite sur les dialogues lors des défis parce que j’en pouvais plus, c’est à dire que cette soirée prend un peu moins de la moitié de l’épisode. C’est énorme, surtout pour un truc qui s’appelle « Jour de colère » où on est en colère quelques heures et après ça va mieux parce qu’on nous dit d’arrêter d’être en colère et qu’on fait une pyjama-party. Les seuls bons points que je relèverai c’est le fait que Koori a été beaucoup moins relou que dans l’épisode 2, qu’on en apprend un peu sur ses pouvoirs et qu’Adalric est vraiment un personnage attachant. J’espère juste que vous allez pas le gâcher avec une relation pédo comme vous aviez commencé avec Jamon en saison 1, mais maintenant faut s’attendre à tout (et surtout n’importe quoi) ici. C’est bien que Koori ait mis sur la table le sujet de Lance, parce que oui, faut en parler. Faire l’autruche et faire comme si y’avait pas eu de problème, ça n’a jamais aidé qui que ce soit (et ça marche aussi pour les entreprises de jeux en ligne qui ne reviennent jamais sur les shitstorms qu’ils provoquent N’EST-CE PAS). J’aime pas qu’Adalric parle de « dédramatiser » la situation avec Lance, si vous avez pas compris pourquoi je peux rien pour vous. Je note la remarque de Karenn « ça va on a pas trop d’hommes de pouvoir au QG en fait… » Si c’est pour sous-entendre que votre jeu se veut féministe parce que plus de meufs au pouvoir vous inquiétez pas c’est quand même toujours aussi mal barré niveau féminisme rassurez-vous. Quant aux pouvoirs d’Erika, m’est avis que si elle s’était un peu plus bougé les fesses en saison 1 pour les maîtriser, p’t’être qu’elle aurait pas autant de mal aujourd’hui pour les faire « revenir. » Je mets des guillemets parce que je sais pas si on peut parler de retour pour des pouvoirs qu’elle n’a jamais utilisés que genre trois fois et toujours par un pur hasard. Maintenant on espère juste que c’est pas lié à L’AmûûÛÛûÛr comme le laisse suggérer la scène de fin (que j’ai eue avec Mathieu, super gênant surtout alors qu’elle a déjà oublié Valkyon tout comme le pôle scénario de Beemoov). Pour la mission à Genkaku, j’attends le moment où Lance va nous sauver d’une mort certaine et qu’on va être là « oooooooh il a vraiment changé il m’a sauvé la vie je me sens toute chamboulée >w< » et ça va m’énerver mais bon faut pas s’énerver la colère est mauvaise conseillère.
- « Jamon t’as forgé une épée » -> t’a - « Un familier enragé t’as mordue » -> t’a - « Vous en êtes vraiment sûrs ? » (à Adalric seul) -> sûr - « Il y a eu un moment où tu n'avais pas l'air à ce que tu faisais » -> Clairement il manque un bout de phrase, là J’ai pas relevé d’autres trucs mais c’est pas impossible que j’en aie loupés. Je pense arrêter de relever les erreurs, t’façon ça sert pas à grand-chose puisque le topic dédié vous l’utilisez même pas. Mais je note qu’il y en a beaucoup moins qu’avant, c’est toujours ça de pris. La rédaction semble déjà bien plus agréable à lire qu’en saison 1, heureusement pour nous vu la tétrachiée de dialogues supplémentaires qu’on se coltine. C’est bien on voit que vous ouvrez des dictionnaires spécialisés pour mettre des termes spécifiques à un domaine (le coup de téléphoner et la fente, où je croyais que vous confondiez avec feinte mais deux fois ça me paraissait suspect), mais c’est pas non plus la peine d’en faire des caisses. Par contre stop le capslock, la police d’écriture est super désagréable à lire quand tout est en majuscules.
C’était long. Il se passe pas grand-chose : l’empoisonnement, le retour de Lance, la pyjama-party, un vague retour de pouvoirs et l’annonce du prochain épisode. Avec la pyjama-party qui bouffe quasiment la moitié du temps de jeu. Moi ça m’amuse pas de dépenser 2900 maanas pour ça. Vous tirez sur la corde sans même vous cacher, avec les boîtes de récit deux fois plus petites, l’abandon des bulles multiples et l’ajout de platitudes inutiles. Vraiment, non, « une soirée à assister aux chamailleries de Koori et Mathieu » est TOUT SAUF LE SIGNE D’UNE BONNE SOIRÉE. C’est bon, on a pigé que vous alliez nous faire des scènes chiantes comme la pluie qui vont durer trois heures pour nous faire raquer pour rien, et ce jusqu’à la fin du jeu, mais bon tant que y’a des « ça va c’est un prix correct » pourquoi remettre en cause le procédé, hein ? Si on peut saluer l’effort pour développer les personnages secondaires comme Adalric et Koori (je compte pas Chrome et Karenn parce que ces deux-là peuvent bien aller se faire cuire le popotin pour ce que ça m’intéresse), c’est quand même regrettable d’avoir jamais pris le temps de le faire en saison 1 et d’avoir attendu « l’excuse » du paiement au dialogue pour le faire ici. J’ose espérer que dans les épisodes suivants, les platitudes seront remplacées par des trucs qui feront vraiment avancer l’histoire ou les relations entre personnages, histoire que ni vous ni nous ne perdions de temps en blablas inutiles, surtout qu’on ressent bien plus la longueur de ces dialogues quand on sait que nos maanas s’envolent petit à petit quand on peut rien faire d’autre que cliquer pour voir la trentième insulte que Mathieu va balancer à Koori dans la même scène. Moi je veux bien payer 3000 maanas l’épisode si le contenu en vaut la peine, et là clairement c’était pas le cas. J’attends beaucoup du traitement de Lance et de la réaction d’Erika. Je veux qu’on puisse ne pas le pardonner si on le souhaite. Et par pitié faites qu’elle se souvienne de Valkyon et cherche au moins à savoir où il est enterré, bon sang de bon soir !!! Je pense pas avoir quoi que ce soit à dire de plus, je pose ça là comme on dit, un peu à l’arrache mais ça m’a éreintée et j’veux juste en être débarrassée et j’ai d’autres trucs à faire mdr
En attendant d’être vieille demain.
#eldarya#eldarya a new era#eldarya a new era episode 3#mes avis#jour de colère more like jour d'épuisement mental lol#sachez que j'avais pour défi de caser le mot tyrosémiophile dans cet avis#je suis particulièrement fière de la façon dont je l'ai fait#je pensais que ce serait impossible mais en fait c'était évident#sachez aussi que c'est mon anniversaire aujourd'hui voilà#mais bon qui lit les tags
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Voici mes critiques littéraires sur Livres à profusion. Le dernier Jérôme Loubry, Le chant des silences Le chant du silence de Jérôme Loubry – Editions Calmann Lévy Fin de ronde de Stephen King Fin de ronde de Stephen King – Editions Albin Michel En lecture, une Masse Critique de Babelio, De lune en lune de Lise Syven De lune en lune Lise Syven tous les livres sur Babelio.com Présentation de…
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Jusque très tard, je pensais être moche parce que j’étais grosse
Il y a quelques mois, j’étais dans un magasin et à la caisse, un petit garçon m’a pointée du doigt et a dit à sa mère que j’étais grosse.
Il y a quelques mois, j’étais assise dans le bus. Une dame s’est posée à côté de moi et m’a demandé si je pouvais changer de place parce que je prenais tout le siège et qu’elle ne pouvait pas s’asseoir.
Il y a deux ans, on m’a humiliée à l’entrée d’un parc aventures alors que je respectais toutes les normes inscrites sur leur site.
Quand je vais voir un médecin, on me dit que j’ai mal à la gorge, à la cheville, que je n’arrive pas à respirer "parce que je dois maigrir". Résultat des courses ? J’avais de l’anémie et une fracture. Je vois déjà les commentaires, "t’as eu une fracture parce que ton poids appuie sur ta cheville."
Et bien, non. Et puis, même en quoi ça vous regarde ?
Les gens sont étonnés quand je dis que je vais faire du sport alors que j’en ai pratiqué en haut niveau pendant plus de la moitié de ma vie.
Quand on change de corps, on voit le changement de comportement des autres. Ça fait mal au début mais à la longue, ça fait surtout rire. Les gens sont tellement superficiels et ne s’en rendent même pas compte.
La prochaine fois que vous êtes dans les transports en commun (si Madame la pandémie nous laisse tranquille), regardez comment réagissent les gens quand ils voient une personne "grosse" s’asseoir à côté d'eux. Il y a les plus courageux qui changent de place et il y a ceux qui se dandinent sur eux-mêmes parce qu'ils sont serrés et n’osent pas aller s’asseoir ailleurs. Il y a aussi ces magasins dont les tailles commencent au 34 et s’arrêtent au 42. Bien sûr, toutes celles qui ne rentrent pas dans cette tranche sont stigmatisées. Soit on leur suggère d’aller chercher leurs vêtements au rayon enfants soit on leur propose d’aller s’habiller chez les hommes oubliant que c’est aux marques de s’adapter à la population, à toutes les morphologies et pas le contraire.
On diffuse à la télévision ces émissions de relooking qui te promettent un changement considérable dans ta vie en te faisant perdre 10 kilos. Maigrir, c’est la clé du bonheur, un portail magique qui te donnera amour, travail et argent, c’est bien connu. Le Monde est si superficiel.
C’est un comportement vu maintes et maintes fois et normalisé dans les films et séries. La typique fille ronde rejetée par le garçon qu’elle aime entamera un régime pour être enfin "digne de lui".
Des séries glorifient même la grossophobie : Insatiable par exemple. On pourrait expliquer pendant des heures et des heures pourquoi rien ne va dans cette série. Pas étonnant que de nombreux ados ronds se sentent rejetés lors de leurs premiers émois amoureux, époque où le physique est plus important que n’importe quelle autre chose. Mais est-ce que ce rejet de la personne ronde change en grandissant ? J’en doute.
Être mince ne veut pas forcément dire être sain. Être gros ne veut pas forcément dire être en mauvaise santé. La vérité, c’est qu’on préfère te voir mince (voire maigre) et au bord du suicide que gros et bien dans ta peau.
On félicite ceux qui maigrissent sans même savoir s’ils n’ont pas un problème mental, un problème sous-jacent. On occulte l’existence des troubles alimentaires. Plus tu maigris, plus on te félicite. Tu n’as qu’une envie, c’est de leur répondre : "Si tu savais. Si tu savais. Si tu savais que j’ai failli tomber 3 fois dans les pommes depuis ce matin tellement je ne mange pas, tellement je mange rien."
On insulte et juge ceux qui grossissent. Regardez ce qu’a subi Lana del Rey. J’ai lu des personne dire qu’elle n’avait que ce qu’elle méritait. "Ce qu’elle méritait" ?
Être "trop" gros ou être "trop" mince c’est comme faire partie d’un club : celui des rejetés, celui des anormaux.
Ça m’énerve profondément quand j’entends que la grossophobie n’existe pas. Elle est tellement présente partout qu’on ne la voit plus. Lorsque l’on est gros et que l’on se sent super bien dans son corps, la société et surtout l’entourage se sentent obligés de te rappeler qu’être gros n'est pas normal.
On te dit que vivre dans un corps trop gros, c’est promouvoir l’obésité. On te dit que tu dois aller faire du sport parce que tu montres un mauvais exemple aux jeunes. Ces mots sont généralement prononcés par des personnes qui regardent la télé-réalité.
Alors au final, comment pourrait-on se sentir bien dans notre corps ? Comment pourrait-on se sentir bien avec nous-mêmes ? Et même avec ce texte, on va me dire que je suis en train de faire la promotion de l’obésité. Vous croyez vraiment que j’ai envie qu’une autre personne vive ça ? Certainement pas.
Dans ma vie, j’ai vécu les deux situations : être plus mince et sportive - Le pire, c’est qu’on me disait que j’étais grosse alors que je ne l’étais pas - et être plus grosse et jugée et/ou discriminée. J’ai entendu des réflexions tellement débiles et je me demande comment on a pu oser prononcer ce genre de phrases.
Du genre : "C'est bien que tu oses t'amuser", "C'est bien que tu oses danser.", “C’est bien que tu oses porter des jupes.”
Oser danser ?
Oser porter des jupes ?
Oser s’amuser ?
Être confronté à ce genre de réflexions, c’est comme entendre, c’est comme te cracher au visage que tu n’étais pas normal, que tu devais avoir honte de vivre dans ton propre corps.
Si vous n’avez jamais été humiliés parce que vous êtes gros, vous ne savez pas ce qu’est la grossophobie. Si vous n’avez jamais été humilié ou pris des réflexions parce que vous êtes trop maigres, vous ne savez pas de quoi je parle. Les réflexions du genre : "Tu es anorexique."
L’anorexie est une maladie mentale grave et sérieuse et pas un physique. On peut peser 60 kilos et être anorexique.
Une discrimination tellement inconnue qu’on dit qu’elle a été inventée par "les gros pour justifier leur paresse." C’est bien connu, si vous êtes gros, c’est de votre faute.
Alors qu’en réalité, notre corps change, notre corps grossit pour plusieurs raisons : la mauvaise alimentation, bien évidemment mais aussi les troubles hormonaux, les troubles alimentaires, les problèmes de thyroïde. Et oui, les troubles alimentaires font grossir. La boulimie fait maigrir puis grossir puis maigrir puis grossir, l’hyperphagie te fait tripler de volume.
Au final, c’est une vraie phobie, celle d’être gros. L’autre jour, je regardais un reportage sur Arté et une phrase symbolisait tout ce dont je suis en train de parler. "Une société qui fabrique le gras mais qui déteste les gros."
Il n’y a aucun film, aucune série où le personnage principal héros est gros et a une vie normale. Soit il est gros pour parler d’acceptation de soi, soit on le montre parce qu’il a maigri, soit parce que c’est la super copine ou le super copain rigolo, soit parce qu’ils sont moqués. Ils ne sont jamais normalisés. Il y a des millions de gros en France mais on les voit pas. Où sont-ils ?
Les gros existent mais sont complètement occultés de notre champ de vision. S’ils se montrent, c’est qu’ils veulent faire la promotion de l’obésité.
Beaucoup utilisent la bienveillance. Une bienveillance déguisée pour pouvoir encore plus nous humilier. De la bienveillance à coup de remarques blessantes et intrusives : "T’as pas un peu grossi ?", "Il faudrait que tu commences un régime si tu veux avoir quelqu’un dans ta vie."
Encore pire, ceux qui te font culpabiliser en te voyant manger un gâteau au chocolat en te disant : "Tu devrais pas manger ce gâteau. T’en as pas besoin !" Et si j’ai envie de manger ce gâteau, il est où, exactement, ton problème ?
Mais maintenant cette discrimination et cette humiliation se retrouvent sur les réseaux sociaux.
Instagram renforce cette impression. Sur ce réseau social, les femmes aux formes avantageuses sont celles qui ont le plus d’abonnés, ont le plus de mentions "j’aime". Pas besoin d’avoir de talent, il suffit juste d’être belle, surtout mince, de poster une photo en petite tenue ou une vidéo de vous entrain de bouger pour percer et pour avoir une carrière basée sur votre physique. Une discrimination dans le sexisme.
Dans le monde professionnel aussi. Prenez le journalisme sportif. Sur les plateaux télés, on accepte des femmes magnifiques, minces (mais talentueuses pour la plupart) pour attirer le téléspectateur. Si elles grossissent, on leur dira de maigrir.
Pour les gros, c’est différent. Sur les réseaux sociaux, le simple fait de poster une photo de vous ouvrira un débat sans fin. D’abord, il y aura ceux qui penseront que vous êtes un modèle pour les autres, vous vous acceptez et c’est génial. Ensuite, il y aura ceux qui penseront que vous devriez avoir un honte de poster une photo de vous parce que vous encouragez les autres à vivre le même style de vie malsain, vous leur montrez qu’être gros/grosse est normal (spoiler alert, ça l’est). Encore, il y aura ceux qui se moqueront de vous parce que vous avez le même physique "qu’une vache". Enfin, il y aura ceux qui vous diront gentiment (non pas du tout) que vous devez maigrir parce qu’être gros est dangereux pour la santé mais bien sûr, ils disent ça pour votre bien.
Bien évidement, la photo postée n’aurait suscité aucun débat si vous aviez eu un corps socialement acceptable.
Prenons le problème à l’envers : et si j’avais juste envie de poster une photo de moi sans me faire insulter, sans être érigé en modèle, sans qu’on me dise que je dois maigrir parce que "c’est pas bien pour ma santé" ? Est-ce que je t’ai demandé ton avis ? Je ne crois pas alors garde-le pour toi. Est-ce que tu m’as demandé pourquoi je maigrissais vite ? Pourquoi je ne mangeais rien ? Non alors garde tes "conseils" pour toi.
J’en ai marre d’avoir l’impression de ne rien faire pour stopper ce body shamming, de ne rien faire pour stopper ça. Je vois plein “d’inflencueurs” se vanter d’avoir perdu 9 kilos en 2 semaines. Ils partagent leurs recettes ”miraculeuses” à coup de codes promos. Des recettes ”miraculeuses" dangereuses, pas saines pour un clou qui te permettront de reprendre le double que tu as perdu (mais ça, ils ne te le disent pas).
Bien évidemment, leur argument de vente est grossophobe en plus d’être fallacieux. Un magnifique exemple de ce qu’on appelle l’ ”eating disorder culture”. Maigrir vite, n’importe comment, par n’importe quel moyen mais maigrir quand même.
La "faim" justifie les moyens.
Alors j’ai décidé d’éradiquer tous ces comptes à succès de mon champ de vision virtuel. Je les bloque, je les supprime, je les anéantis pour protéger mon espace virtuel. Espace virtuel qui empiète très vite sur notre vraie vie, sur notre santé mentale.
J’essaie d’aider les autres en leur montrant la fausseté mais surtout la dangerosité de leurs conseils. Conseils qui n’ont qu’un enjeu : nous rendre coupables d’être ce que nous sommes, faire en sorte qu’on se déteste pour le corps que nous avons. Dans le seul but de nous vendre leur produit nous créant des complexes, nous détruisant physiquement et mentalement.
Je ne dis pas que l’obésité n’est pas un problème pour la santé parce que si elle l’est.
Sachez juste que ce genre de comportements peuvent pousser vers les troubles alimentaires.
Jusque très tard, je pensais être moche parce que j’étais grosse.
Faites attention à ce que vous dites, une fois que la ligne est franchie, il est très difficile de revenir en arrière.
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Partie I. H-5.30
Warning/s: peur, sang, mort, cadavre...
Word count: ~3200 mots
***
Cela faisait bien une dizaine de minutes que les adolescents roulaient en direction de Cecile Bombeek. La musique était à fond, et Aurora et Elias donnaient le meilleur d’eux-mêmes en karaoké. Ilan regardait le paysage, en repensant au comportement étrange et alarmant de Nora pendant la soirée. Cette dernière tremblait de froid. Vêtue de son sweat bleu clair, elle n’était pas préparée à des températures aussi glaciales. Elle avait prévu qu’il ferait froid, mais pas à ce point. La nuit s’était sûrement rafraîchie depuis leur départ. Pourtant, elle ne pouvait pas s’empêcher de remarquer qu’elle semblait être la seule à avoir froid. La fenêtre d’Aurora était grande ouverte et ses poignets hors de la voiture, elle jouait avec l’air qui défilait à toute allure. Les garçons ne portaient même pas leur veste, et leurs bras nus ne semblaient pas avoir la chair de poule. Elias, lui, poussait sa voiture à fond.
L’ambiance changea du tout au tout.
« Elias, tu roules un peu trop vite là », s’inquiéta Aurora en baissant le volume de la musique. Le conducteur ne sembla pas réagir à la remarque.
« - Elias, tu roules trop vite !, cria cette fois Aurora.
- Ne me crie pas dessus !, s’énerva le jeune garçon, soudain paniqué. Je n’arrive pas à ralentir ! Je crois que les freins ne marchent plus. Ils ne réagissent plus, bordel ! ».
Elias cherchait une solution dans sa tête. Il connaissait les routes de Norvège par cœur pour les avoir traversées en long, en large et en travers avec sa famille. Il savait que le virage était proche. Et que s’il ne trouvait pas un moyen de freiner, la voiture se jetterait dans le vide montagneux. Il avait conscience que les chances de survie étaient faibles. Il voulait garder le contrôle, mais sa main frappait machinalement le volant dans un geste de stress.
Aurora était, elle, prise de panique. Sa respiration était courte. Elle était asthmatique, et une crise pointait le bout de son nez. Elle s’agrippait à son inhalateur comme si sa vie en dépendait. C’était probablement un peu le cas. Les mots rassurants d’Ilan ne la calmaient pas - et ils aggravaient même sûrement la situation. Il avait beau se la jouer zen, il était aussi agité. Il voulait trouver un moyen de s’en sortir, mais rien ne lui venait à l’esprit. Ses yeux bougeaient frénétiquement et il se massait les tempes.
« Désolé », répétait Elias en boucle. Nora aurait bien tenté de lui dire que ce n’était pas de sa faute, mais elle se souvint de l’avoir blâmer avant de partir. Et elle trouvait presque plus supportable de mettre sa propre mort sur le compte d’autrui. C’était pourtant elle qui rêvait.
La ford fiesta traçait une ligne droite, la route commençait pourtant à tourner. Le cœur de Nora faillit lâcher lorsqu’elle crut apercevoir une silhouette sur le bord de la route. La silhouette prit une tournure drôlement humaine, et dérangeante. La rousse ne put apercevoir que des yeux bleus glaçants. Il nous attend, pensa-t-elle. Elle ne se comprenait pas elle-même. Qui les attend ?
Jonas, Jonas, Jonas
Elle se pensait folle à lier. Perdue dans ses pensées, elle n’entendit pas qu’Ilan lui criait dessus. Il lui hurlait d’essayer de protéger son visage, de faire quelque chose. Mais elle n’écoutait pas. Elle n’écoutait ni les conseils futiles d’Ilan, ni les hurlements à glacer le sang d’Aurora.
Un choc lui explosa le crâne contre le siège beige, laissant une tache de sang dégoulinante. Une douleur insoutenable lui envahit le corps. Elle ne pouvait retenir un cri déchirant. La voiture tombait dans le vide, et elle se sentait partir dans une souffrance amère. Un autre choc puis l’auto se mit à faire des tonneaux. Nora lâcha un dernier soupir.
***
« - Nora ?
La jeune fille ouvrit difficilement les yeux. La lumière lui brûlait la rétine. Elle se toucha la tête, constatant qu’elle n’avait pas l’air d’avoir de blessures. Le siège était toujours d’un beige parfait devant elle. La confusion laissa place à un étrange soulagement. Elle n’avait pas l’air morte, et putain, ce que ça faisait du bien de le savoir.
- Bordel, tu m’as fait peur ! Tu t’es évanouie d’un coup, et tu t’es mise à trembler, j’ai cru qu’on t’avait perdu !, hurlait Ilan. Il avait la main sur l’épaule de celle qui était assise à l’arrière. Son visage était marqué par l’inquiétude. Ne me refais plus jamais ça !
- Désolée, je… Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Je ne me sens pas très bien, on devrait peut-être faire demi-tour. »
Elias soupira. Il jeta un œil dans le rétroviseur. Nora était livide, certes, mais pas au bord de l’agonie non plus. Elle supporterait bien de rester une petite heure dans un lieu désert. Quelle chochotte, pensa-t-il.
« On arrive dans une ou deux minutes, c’est un peu tard pour se dégonfler maintenant », cracha sèchement Elias. Nora voulut répliquer. Elle ne se dégonflait pas, elle était juste inquiète. Morte de peur, en réalité. Elle était persuadée que ça allait mal finir. « Il nous attend », murmura Nora.
Un silence malaisant s’installa dans la voiture. Aurora rangea ses mains à l’intérieur de l’auto. Elle coupa entièrement la musique. La main d’Ilan agrippa, d’un coup, plus fermement l’épaule de Nora. « - De qui tu parles ? », demanda-t-il. Ses yeux fixaient le visage de la jeune fille, elle était terrorisée. Ce n’était pas le genre de Nora d’avoir peur. Au contraire, c’était une casse cou. Elle s’attirait toujours des ennuis, car elle fonçait toujours la tête la première. La voir dans cet état n’était pas normal. Il avait bien remarqué depuis le début de la soirée que quelque chose ne tournait pas rond, mais là, c’était trop. Il voulut lui demander comment elle allait, mais Elias ne lui en laissa pas le temps.
« - T’as dit quoi là ?
Nora ne répondit pas. Elle ne savait pas quoi répondre. Elle-même ne pouvait se douter de ce qui les attendait.
- Je te parle, Nora, répond !
- Je n’en sais rien, Elias, je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça. »
La jeune fille espérait que cette explication suffirait. Elias ricana, et murmura un truc dans le genre « t’es complètement tarée ».
Ilan sentit que Nora allait se rebeller, et qu’une dispute allait finir par éclater. Il lança un regard désapprobateur à la jeune fille, qui soupira - de colère et d’angoisse. Aucun jour ne passait sans qu’Elias et elle ne se disputent. Ils n’avaient jamais été proches. Si Elias traînait avec eux, c’était simplement parce qu’Aurora s’était entichée de lui - et parce que ça faisait du bien à Ilan de ne plus être le seul mec de la petite bande. Nora l’acceptait pour faire plaisir à ses copains, mais à la moindre occasion, elle se faisait un malin plaisir de le dénigrer. Plaisir qui lui était vivement rendu.
Nora se sentait gênée par le poids des objets dans son sweat. Elle décida de laisser sa batterie externe dans la voiture. L'appareil électronique avait beau être petit, il était tout de même assez lourd. Elle ne garda que deux lampes torches. Persuadée que ces dernières finiraient par leur servir.
La voiture s’engouffra dans un petit chemin de terre et se gara dans un petit espacement, près d’un ancien panneau. Nora ne put déchiffrer quelle fut l’utilité de cet objet. Elle descendit de la voiture, un nœud tiraillant son ventre.
Il n’était pas même 20 h, le soleil brillait encore d’une lumière orangée. Nora se hissa hors de la voiture. L’odeur boisée de l’air lui gratta le nez. Elle fixait l’énorme bâtisse qui se tenait devant elle en se demandant ce que s’y cachait à l’intérieur. Elle fut sortie de ses songes par Ilan. Il lui agrippa, violemment, le bras.
« - Qui nous attend ? Adrian ?
- Je te jure que je ne sais pas. Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça.
La réponse de la jeune fille ne satisfaisait pas Ilan. Il allait lui faire cracher le morceau de ce qui se passait derrière la petite tête rousse.
- Ce n’est pas ton genre de parler pour ne rien dire, fit-il remarquer. Nora soupira.
- C’est vrai, mais… c’est sorti de nulle part.
- Vous ne trouvez pas ça chelou ?, interrompit Aurora. Cette voiture-là, c’est hyper bizarre.
Nora regarda les alentours et vit une voiture rouge cachée dans des buissons. L’emplacement était étrange, il donnait réellement l’impression que ceux qui l’avaient placée là voulaient que personne ne trouve l’auto.
- C’est sûrement des gens qui sont venus visiter l’école, comme nous. Depuis que la légende circule sur internet, énormément de gens se rendent ici, expliqua Elias d’un ton assuré.
- C’est peut-être cet Adrian…, murmura Aurora.
Nora écarquilla les yeux. C’est donc vrai, alors ?, se demanda-t-elle.
- Ça peut-être n’importe qui. À mon avis, ce sont de simples urbexeurs. Bougez-vous maintenant, je n’ai pas toute la nuit. » Elias avait une voix autoritaire, ce qui déplut fortement à Nora. Celle-ci voulut le remettre à sa place, lui dire qu’il n’était pas obligé de leur parler comme ça, mais elle se retint de le faire. Ce n’était ni le moment ni l’endroit. Il valait mieux rester soudés.
La fin est proche
Elias prit Aurora par la main, la forçant à se mettre en route. Ils avancèrent de quelques pas. Nora, elle, resta sur place. Elle regarda derrière elle. La route était déserte. Elle ressentit l’envie d’y courir, de faire du stop, et de partir le plus loin possible. Loin de ce cauchemar. Elle secoua la tête, en se moquant légèrement d’elle-même. Mais de quel cauchemar tu parles ? Tout va bien, tentait-elle de se convaincre. Au fond d’elle, elle savait pourtant pertinemment que ce n’était pas le cas.
Ilan s’approcha d’elle. « Tout va bien ? ». Nora afficha un léger sourire pour tenter de rassurer le garçon. « Ça va. C’est juste que toutes ces coïncidences m’angoissent ». Ilan hocha la tête en signe de compréhension.
Elias sortit son téléphone. Il se retourna vivement vers ceux qui étaient restés en arrière. « Vous comptez rester là ? ». ll se mit légèrement à rire. « Je vais filmer avec mon téléphone. Pour faire une sorte de vlog. Ça nous fera des souvenirs ! ».
Il commença par filmer l’école de loin. « Bonsoir à toutes et à tous ! Moi, c’est Elias. Voici la belle Aurora. Et derrière, nous avons mon pote Ilan et la poule mouillée de Nora ! ». La « poule mouillée » fit les yeux ronds et insulta violemment le cameraman dans sa tête. Quel enfoiré ! pensa-t-elle. « Nous sommes à Cecile Bombeek et nous allons faire de l’urbex dans l’école. Peut-être même faire le jeu maudit ». Un sourire glaçant se dessina sur le visage du garçon. Nora voyait dans ses yeux qu’il était prêt à tout et qu’il ne quitterait pas l’endroit sans avoir prouvé au monde entier que cette légende était un ramassis de conneries.
Ou pas, faites attention à la silhouette.
Les quatre ados décidèrent d’allumer la lumière de leur téléphone et de garder les lampes torches en secours.
Son portable à la main, Elias se remit à marcher, accompagné d’Aurora. Ilan attrapa la main de Nora, et tous deux suivirent de loin leurs amis. Pour arriver au-devant de l’école, il fallait la contourner en traversant une forêt. Ce qui n’était pas forcément rassurant. Tous les quatre pénétrèrent dans les bois sombres. Les arbres étaient gigantesques, et leur feuillage était très épais. La claire lueur du soleil ne parvenait pas à traverser la forte végétation. Les lumières de leur téléphone formaient des ombres inquiétantes. Le chemin, boueux, était par endroit impraticable. Plus d’une fois, Nora manqua de tomber dans une flaque de boue, et dut s’agripper à Ilan pour éviter la chute. Une chouette hululait au loin, Nora la percevait si faiblement qu'elle se demandait constamment si elle n'était pas en train d'imaginer ce son - pour le côté dramatique peut-être. Une légère brise caressait la peau fragile du visage de Nora. Le moindre craquement de branche la faisait sursauter. Elle se sentait suivie. Persuadée que la silhouette était derrière, et qu’à tout moment, elle devrait se mettre à courir pour sa vie. Le temps de marche semblait interminable.
Le paysage devenait plus lumineux à chaque pas vers la sortie de la forêt. Le soleil couchant reflétait ses lumières orangées sur un énorme bâtiment et faisait ressortir le vert pastel abîmé des murs. Le premier étage était recouvert de briques d'un rouge passé, assorti au toit aux ardoises manquantes. La porte, aussi impressionnante soit-elle, semblait avoir était barricadée. Mais les dernières poutres en bois qui, fut un temps, bloquait l'accès à l'intérieur tombaient peu à peu en ruine. Des gens sont vraiment entrés là-dedans, pensa Nora. La jeune fille se trouvait totalement déboussolée. L'endroit était délabré, mais plus très effrayant. Pourtant, la peur continuait de ronger Nora.
La silhouette est là, quelque part, cachée.
Elle attend un moment d'égarement pour frapper.
Aurora se rapprocha de son amie.
« - Cet endroit me fout la frousse, pas toi ?
Nora hocha la tête. Ce n'était pas les alentours qui terrorisaient la jeune fille, mais ce qui se tapissait dans les recoins sombres.
- C'est immense ! », s’extasia, Elias, devant les énormes bâtiments.
Les quatre adolescents empruntèrent le chemin menant tout droit à l'entrée du bâtiment, qui était légèrement en hauteur. Nora regardait au loin. Elle repéra une autre bâtisse aux murs orangés, plus loin, sur la gauche de là où elle se trouvait. Encore plus loin, elle vit le dernier morceau qui composait Cecile Bombeek. L'endroit était nettement moins délabré que les deux autres. Sa couleur marron semblait intacte et aucune fenêtre n'était brisée. Sûrement le mystérieux immeuble dont personne ne connaissait l'utilisation.
La bande se retrouva dans une petite cour intérieure. Le béton était fissuré, les mauvaises herbes se baladaient au gré des craquements du sol. Un vestige de balançoire trônait dans le fond. Le vent fit bouger un vieux ballon dégonflé et moisi, qui vint se heurter aux pieds d'Ilan. Ce dernier esquissa un frisson. Il ne pouvait s'empêcher de s'imaginer les petits garçons de l'époque courir ici. Avant le massacre. Les yeux verts de Nora virent un éclair de tristesse passer, et le jeune garçon comprit qu'elle pensait à la même chose que lui. D'un coup de pied ferme, il envoya les restes du ballon s'étaler un peu plus loin du bâtiment, dans les hautes herbes sauvages. « Tout va bien », murmura-t-il à l'attention de la jeune fille. Affirmation qui semblait presque sonner comme une question. Nora ne prêta pas réellement à ces mots. Elle avait envie de vomir tellement la peur lui rongeait les os.
Elias, à deux pas d'entrer dans le complexe, braqua son téléphone à l'intérieur.
« - C'est vachement lumineux ! En même temps, avec toutes les vitres brisées, ça ne m'étonne pas... Bon, on se lance ?
Son regard était empli d'une malice qui rendait Nora nerveuse. Une sorte de lueur malsaine.
- Vous pensez qu'on est dans l'école ou l'asile ?, se demanda tout d'un coup Aurora.
Elias passa la porte, puis s'arrêta net pour regarder autour de lui. Il se retourna vers ses amis avec un sourire jusqu'aux oreilles.
- On est dans l'école. »
Aurora sentit l'inquiétude monter en elle. Elle n'était plus si sûre de vouloir faire tout ça. Et si ce n'était pas des conneries ? Et si la légende était vraie ? Un frisson parcourut son corps. Elias l'appela. Elle rejoignit le beau brun. Et une fois à l'intérieur, sa peur s'envola. Elle contempla l'immense hall dans lequel elle se trouvait. Elle passa sa main sur le papier peint craquelé. C'était gelé. Les murs semblaient renfermer des secrets, qui cherchaient à s'échapper par les fissures. Aurora sourit. C'était un lieu magnifique, et tout semblait si paisible.
Paisiblement monstrueux
Nora trouvait cet endroit sinistre. Son cœur battait la chamade. Voyant qu'elle ne bougerait pas d'un millimètre - et que cela risquait de faire perdre patience à Elias -, Ilan prit la main de la jeune fille et la força à entrer dans l'école avec lui.
À peine son pied toucha le sol poussiéreux de l'école Cecile Bombeek que Nora entendit une voix.
À L'AIDE !
La jeune fille lâche la main d'Ilan et se retourna vivement. Elle scruta les alentours. Les yeux horrifiés, elle regardait le paysage. Tout était pourtant si calme. Elle se retourna vers ses compagnons.
« - Vous avez entendu ça ?
Ilan observait son amie perplexe. Il n'avait rien entendu du tout. À part le bruit du vent contre les arbres, tout était silencieux. Et au vu de l'expression confuse des tourtereaux, ils ne savaient pas non plus de quel son parlait Nora. Tout semblait si paisible.
- La voix ? Cette voix rauque là ? Vous n'avez pas entendu ?
Les quatre amis se turent. Il était presque possible d'entendre une mouche voler. La respiration de Nora s'accéléra fortement. Ses pupilles bougeaient machinalement de droite à gauche, scrutant ceux qui la pensaient hors d'esprit.
- Ne me dites pas que vous n'avez rien entendu ! Elle appelait à l'aide ! Comment vous avez pu louper ça !, hurlait Nora, qui sentait les drôles de regard que lui lançaient ses compagnons. Je ne suis pas folle...
Ilan s'approcha doucement de sa meilleure amie. Il posa une main réconfortante sur son épaule.
- Personne n'a dit que tu étais folle, Nora.
Elias esquissa un rictus. Nora ? Folle ? Les deux mots étaient synonymes pour lui.
- C'est juste que personne n'a rien entendu. C'est peut-être juste ton oreille qui te joue des tours...»
Nora était sous le choc. Elle voulut riposter. Bordel, mon oreille n'est peut-être pas très performante, mais elle n'invente pas des voix!
Mais elle ne répondit rien. Elle était en colère - et surtout, elle savait ce qu'elle venait d'entendre. Elle rejeta la main d'Ilan et se dirigea vers les premières pièces à gauche. Elle tentait de reprendre une respiration normale.
Une voix venait de l'appeler à l'aide.
À l’aide, à l’aide, ne le laissez pas mourir
Elle focalisa son regard sur une peinture faite sur le mur. Une tête d'homme souriant dont on pouvait seulement voir une moitié de visage. Un sourire énorme. Les craquements du papier peint rendait ce dessin troublant, et presque terrifiant. La boule qui tordait le ventre de la jeune fille s'intensifia encore un peu plus, si cela était possible. Elle farfouilla ses poches dans l'espoir de trouver sa bouteille d'eau. Punaise, elle est restée à la maison, pesta la jeune fille.
Était-elle seulement en train devenir folle ? Elle secoua la tête. J'ai bien entendu une voix, tenait-elle se de convaincre elle-même. En réalité, peu importe si ce cri à l'aide était réel ou non, elle était terrifiée. Ça allait mal finir, et elle le savait pertinemment. Elle ne souhaitait qu'une chose : s'enfuir. Mais Elias était déterminé à explorer les lieux, et même à jouer à cette légende stupide. Alors autant en finir.
Nora s'avança vers une première porte, taguée d'inscriptions illisibles. Elle mit sa main contre l'écriture et détacha malencontreusement un bout de peinture. Ses doigts étaient maintenant recouverts d'une poussière blanchâtre. Elle s'essuya vivement dans son jean noir.
« - Sûrement des jeunes qui sont passés par là et qui ont tagués les murs, murmura doucement Ilan. »
Nora se contenta de hocher la tête et entra dans la pièce. Ilan la regarda s'éloigner de lui, pas seulement physiquement, mais aussi émotionnellement. À quoi pouvait-elle bien penser ? Avait-elle vraiment entendu une voix ? Il sentait qu'elle avait peur, une peur incontrôlable, et cela le terrifiait. Qu'est-ce qui pouvait l'effrayait à ce point ?
Nora passa sa tête à travers la première porte. Une vieille table accompagnée d'une chaise en piteuse état remplissait l'espace. Des papiers jonchaient le meuble mais aussi le sol. La rouquine s'approcha doucement. Elle poussa quelques feuilles et tomba sur une plaque. « Tobias Saether » était inscrit en lettres dorées sur fond noir. Nora comprit que c'était sûrement le bureau de l'ancien gardien de nuit. Elle sortit de là, le corps recouvert de chair de poule, et continua son chemin.
Ilan la suivit dans une immense pièce, refusant de la quitter des yeux plus d'une seconde. C'était vide. Il n'y avait plus aucun meuble. Le sol était recouvert de poussière et de débris. Leurs pas résonnaient dans un bruit étrange. Nora le remarqua alors. Un petit ourson marron. Un bras et une jambe arrachés. Son œil gauche avait disparu et faisait place à une croix noire. Son pelage était rempli de pansements beiges. Cette petite chose était abandonnée. Elle le montra du doigt à Ilan. Ce dernier voulut ramasser le jouet, mais à son contact, il s'effrita. Nora regarda avec horreur ce qu'il venait de se passer. Elle eut l'impression que, soudainement, tout était fait de papier en mousse et qu'il suffisait d'un rien pour que tout s'effondre.
Ilan remarque l'expression étrange de la jeune fille, et attrapa sa main pour la traîner hors de là. Elle regarda une dernière fois l'ourson en peluche, maintenant en morceaux, avant de se concentrer sur ses amis. Tous deux, ils rejoignirent Aurora et Elias qui se trouvaient dans la pièce d'en face.
#ne joue pas#horreur#thriller#fantastique#fantôme#mystère#drame#mort#mortel#asile#adolescents#roman#jeu
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Enfin une intro potable à l’anarchisme Libertalia sortait, début janvier 2020, un petit livre de vulgarisation sur l’anarchisme qui a le potentiel de remplacer, enfin, le classique de Daniel Guérin. Il était temps parce qu’à 55 ans passé, le petit livre des éditions Gallimard commençait à être légèrement dépassé. C’est Guillaume Davranche, militant communiste libertaire et historien, qui signe « Dix questions sur l’anarchisme ». L’auteur a choisi cette formule, fort à propos à ma grande surprise, afin à la fois d’aller droit au but en allégeant le texte et éviter les écueils traditionnels de ce genre de bouquin qui se lisent trop souvent comme une histoire des idées d’une « galerie de belles barbes sépia » et des gestes héroïques de leurs partisans. Le texte, bien qu’il situe toujours le contexte dans lequel les idées apparaissent et qu’il note leur évolution, se trouve toujours au plus près de l’actualité et propose une perspective contemporaine et engagée. L’auteur réussi à être à la fois très pédagogique, précis et concis. On sent qu’il maitrise réellement son sujet et que c’est un érudit de l’anarchisme et du mouvement ouvrier (sans tomber ni dans l’anecdotique ou l’exaltation). Les questions qu’il choisit d’aborder permettent à la fois de saisir l’essence de l’anarchisme, de ses stratégies de transformation sociale et de son positionnement face à des questions brûlantes d’actualité (comme l’écologie, le féminisme, l’antiracisme ou… la religion (*)). Guillaume Davranche milite dans des organisations communistes libertaires d’aussi longtemps que je me rappelle. Son texte n’est pas académique et présente, fait rare, une perspective actuelle, militante, sociale et révolutionnaire. Bien que partisan, il milite à l’UCL et n’en fait pas de mystère, il arrive à rendre justice à la majorité des courants de l’anarchisme notamment en citant leurs auteurs et organisations (un peu comme le ferait un journaliste). Sa typologie de l’anarchisme, qu’il emprunte à Manfredonia, rompt avec la typologie classique dans le monde francophone. Au lieu de parler d’individualisme, de syndicalisme et de communisme, Davranche préfère parler de stratégies insurrectionnalistes, syndicalistes (au sens large) et éducationnistes-réalisatrices, ce qui s’avère fécond (et beaucoup plus près des réalités contemporaines). S’il a ses forces, le livre a aussi quelques faiblesses. Malgré une réelle ouverture internationale, le livre reste malgré tout légèrement « franco-français ». Les chapitres sur le féminisme, l’antiracisme et la religion, bien que très intéressants, risquent de laisser sur leur faim bien des nord-américains (disons qu’ici les débats sont souvent rendu, euh, pas nécessairement plus loin, mais… ailleurs?). De même, bien que globalement honnête et bienveillante, sa présentation sur les stratégies divergentes d’action et de transformation sociale laisse un petit peu à désirer quand vient le temps de parler d’insurrectionnalisme (je suis resté sur ma faim quand il était question de black bloc et j’ai vraiment eu l’impression que Davranche tournait les coins ronds sur la finalité stratégique de la formation tout de noire vêtue…). Dans le même ordre d’idée, à trop vouloir être succinct, on le devient parfois trop. Le chapitre sur les révolutions était ma foi bien trop court pour être pertinent et je ne suis pas certain non plus de la pertinence de la vingtaine de portraits à la fin (seul point positif, on sortait de l’axe européen). Finalement, le bouquin aurait bénéficié, à mon avis d’une bibliographie à la fin pour en savoir plus (avec, qui sait, quelques bonnes adresses, que ce soit dans le monde réel ou virtuel). N’empêche, globalement c’est excellent et je sais maintenant quelle référence je donnerai quand on me demandera conseil pour un livre d’introduction sur l’anarchisme. Dix questions sur l’anarchisme Guillaume Davranche Libertalia, 2020, 120 p. Notice du livre sur le site de Libertalia (*) Les questions abordées dans le livre sont : d’où vient l’anarchisme et quel est son projet économique et démocratique ? Quelle est son approche écologiste, son implication féministe ? Quelle est sa politique vis-à-vis des nationalités et des religions ? Quelles sont ses stratégies d’action et ses modes d’organisation ? Comment a-t-il agi dans les révolutions passées ?
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Un os est en train de pousser sur mon épaule. C’est comme si ma clavicule cherchait à se ramifier. Dite ainsi, l’anecdote semble drôle. Elle ne me fait pourtant pas rire du tout.
Il y a quelques jours, en sortant de la douche, mon regard vers mon reflet dans le miroir est attiré par un truc bizarre : un léger renflement sur le dessus de ma clavicule gauche. Un coup d’œil à droite : non, ce n’est pas symétrique. Je touche : c’est dur, aussi dur que le reste de cet os qui relie le sternum à l’omoplate. J’appuie : cela ne fait pas mal du tout. Il n’y a aucune trace de blessure, pas l’ombre d’une rougeur. Hormis cette bosse, tout le reste semble normal. C’est très étrange. D’où ce truc peut-il bien sortir ? De quelle manière mon corps l’a-t-il fabriqué ? Quelle en est la cause ? Voilà LA question.
Mon cerveau éprouve le besoin de trouver une explication logique. Il se met donc à échafauder des hypothèses. Par association d’idées, il ne tarde pas à établir un lien : grosseur = tumeur. Et la grosseur d’aujourd’hui n’est pas très éloignée de l’endroit où se trouvait, il y a sept ans, la tumeur qui m’a coûté mon sein gauche. Il n’en faut pas plus pour mettre le feu aux poudres et déclencher l’emballement des pensées. Est-il possible que quelques métastases se soient glissées jusqu’à l’intérieur de ma clavicule pour y faire pousser cette excroissance ?
J’appelle en renfort d’autres yeux et un autre cerveau que les miens, ceux de mon homme aimé, pour entendre un avis moins impliqué que le mien. Je m’offre à son regard en lui demandant s’il remarque quelque chose. Il n’est habituellement pas très fort à ce genre de jeu. Il repère pourtant immédiatement l’anomalie, signe qu’elle est bien visible. Il comprend et partage l’inquiétude qui grandit en moi.
Nous décidons d’effectuer quelques recherches sur le net ensemble. Pas facile de choisir les bons mots-clés. Les pistes qui se dessinent sont opposées : soit c’est bénin (un cal osseux, comme à la suite d’une fracture, sauf que je ne me suis pas cassé la clavicule, je m’en serais aperçue tout de même), soit c’est grave (les os constituent une localisation possible en cas de rechute d’un cancer du sein). Le cerveau est très fort pour envisager le pire…
La meilleure chose à faire est de consulter un médecin. Je prends rendez-vous avec mon généraliste pour le lendemain. L’examen clinique ne révèle rien de plus que ce que j’avais observé moi-même. Mon médecin comprend l’inquiétude que j’exprime, mais n’a pas de moyens pour me rassurer. Surtout, il ne dispose pas davantage d’explications. Il me prescrit donc une batterie d’examens complémentaires : radiographie, scanner, scintigraphie osseuse.
Des souvenirs d’il y a sept ans refont surface : l’attente des examens, puis de leurs résultats semble toujours interminable. Je me prépare à quelques jours difficiles. Je pense avoir accompli quelques progrès, au cours de ces dernières années : plus lucide, plus mesurée, plus résiliente. Il n’empêche, la peur fondamentale n’a pas disparu comme par enchantement.
Première étape, l’après-midi du même jour : radiographie. Voici ce que dit le compte-rendu : « Indication : Apparition d’une excroissance osseuse en regard du tiers externe de la clavicule gauche. Résultat : L’examen retrouve effectivement de petites appositions périostées avec renflement fusiforme de la jonction tiers moyen/tiers externe de la clavicule gauche. Cependant, les corticales restent bien régulières sans aucune lyse osseuse (petit cal osseux ?). » Au passage, l’examen révèle aussi une macrocalcification au niveau de l’articulation de l’épaule, ce qui me surprend, car mon épaule bouge correctement et sans douleur. Bref, le mystère de la bosse sur la clavicule demeure…
Le lendemain, il se trouve que j’ai rendez-vous avec le chirurgien qui m’a opérée il y a sept ans. Il est aussi le gynécologue que je consulte régulièrement depuis de nombreuses années. J’ai une grande confiance en lui, un des rares médecins capables d’empathie que j’ai pu rencontrer. Ce rendez-vous tombe à pic. Je vais le voir avec ma bosse sur la clavicule, mon compte-rendu de radiographie et mes angoisses.
Il palpe mon épaule et appuie fort sur ma bosse : elle est vraiment dure. Or, une tumeur cancéreuse a pour effet de rendre l’os friable (ce qu’on désigne sous le poétique nom de « lyse osseuse »). Il réussit à me rassurer… un peu. Cependant, il n’a toujours pas d’explications à me proposer sur l’origine possible de cette apparition. Il réussit à faire diversion en me parlant de tas d’autres sujets : procédé habile et efficace. Merci, docteur.
L’attente se poursuit, mais un peu moins lourdement qu’au départ. Prochaine étape : le scanner. Il me faut attendre encore trois jours avant le rendez-vous. C’est à la fois long et court. Heureusement, j’ai de nombreuses occupations, qui captent mon attention dans la journée. Difficile toutefois d’échapper complètement à quelques poussées délirantes, quand les pensées s’emballent à échafauder des scénarii plus ou moins catastrophiques.
La pire hypothèse, celle qui n’a encore été écartée par aucun des médecins que j’ai vus, c’est le retour du cancer : le crabe, saison 2. Question : suis-je prête à repartir pour un tour dans le grand manège des traitements qui détruisent pour soigner ? La réponse est évidemment « non ». Personne n’est jamais prêt à cela. Pourtant, je sais que je peux y arriver, puisque je l’ai déjà fait une fois. Voilà une bonne nouvelle !
Et puis, je pèse le pour et le contre. Car oui, il y aurait bien quelques avantages. Un point positif, c’est que je n’aurais plus rien de plus important à faire qu’à prendre soin de moi. Tous les trucs qui m’agacent, m’embêtent, me pèsent, me gonflent, m’empoisonnent, j’aurais une bonne excuse pour ne pas les faire. Une raison valable pour justifier la procrastination !
Évidemment, je pense aussi à tous les trucs que j’ai envie de faire, les projets de voyage, de marche longue distance, d’écriture, auxquels il me faudrait renoncer. Et je me dis : non, ce n’est pas possible, tu as encore des tas de choses à faire, ce n’est pas le moment ! Hey, le crabe, tiens-toi tranquille, reste sous ton rocher !
Mes élucubrations sont assez binaires : soit c’est anodin, soit c’est mortel. Il y a peu de place pour l’entre-deux. Pourtant, une récidive est possible sans être nécessairement fatale, non ? Rien à faire, mon cerveau s’obstine à explorer le versant sombre, au point de déclencher de vraies sensations physiques. Bien que l’excroissance osseuse est parfaitement inerte, je parviens à ressentir parfois un engourdissement dans l’épaule, une pesanteur dans le bras, des démangeaisons dans la nuque ou vers l’aisselle, toujours du côté gauche bien sûr…
Le jour du scanner finit par arriver. Sur le trajet jusqu’à la clinique, j’ai l’impression de me trouver en dehors du temps. Il y a du monde dans la salle d’attente, des gens qui parlent très fort. J’appelle en renfort tous mes outils, respiration, visualisation, autosuggestion. Pendant l’examen, je réponds machinalement aux consignes. Je sors du box en oubliant mes lunettes et mes bijoux. J’attends encore, il y a toujours beaucoup de bruit. Je sais que mon homme aimé est là, dehors.
Nous attendons que je récupère les résultats puis nous prendrons la route pour partir à la montagne, pour le week-end. Une autre personne reçoit son enveloppe de résultats avant moi, alors qu’elle a passé l’examen après. Est-ce bon ou mauvais signe ? Le volume sonore a beaucoup baissé, il n’y a plus beaucoup de patients dans la salle d’attente quand une femme à l’air gentil me remet mon enveloppe. Je pars sans demander mon reste et sans avoir échangé avec un médecin. J’ai toujours mes questions et mon enveloppe semble bien lourde.
Nous prenons la voiture, nous sortons du parking, nous rejoignons la rocade, nous nous éloignons de la ville… C’est à moi de choisir le moment d’ouvrir cette fichue enveloppe. Nous nous arrêtons sur un parking de l’autoroute, juste après le péage. L’enveloppe contient un cdrom et une feuille de papier. Le compte-rendu indique en conclusion : « Absence de lésion évolutive décelée en particulier pas d’anomalie visible au niveau de la clavicule gauche. »
Je touche mon épaule : la bosse est toujours là. L’hypothèse qu’elle ne me veut pas de mal semble se confirmer. Deux jours à la montagne tombent à pic pour me laver la tête de l’intérieur ! Me retrouver dans ma vallée préférée, pour me ressourcer, me régénérer, m’apaiser. J’ai aussi envie de marcher, beaucoup, pour vérifier que mon corps en est capable, pour ressentir de la saine fatigue, pour empêcher mes pensées de tourner en rond et les remettre dans le sens de la marche.
Une grande randonnée, jusqu’aux lacs d’Oo et d’Espingo, plus de 800 mètres de dénivelé, avec quelques passages bien raides, la fin dans la neige de printemps, mais le ciel dégagé et tout bleu, voilà exactement ce dont j’ai besoin. De cela et aussi des bras de mon homme aimé, pour me rassurer et m’aider à me sentir bien vivante !
Dans mon parcours médical du moment, il me reste une case à cocher : celle de la scintigraphie osseuse. Je serais bien restée un peu plus longtemps à la montagne, mais le rendez-vous est prévu tôt le matin. Il se passe en deux temps : d’abord l’injection d’un produit faiblement radioactif, puis deux heures plus tard, l’examen proprement dit, pour enregistrer des images de mes os. Entre les deux, j’ai donc du temps « libre », que je mets à profit pour aller marcher.
Ce n’est pas aussi beau qu’à la montagne, mais j’en suis convaincue depuis longtemps, marcher est toujours bénéfique, quel que soit le lieu. Et même en ville, je parviens toujours à dénicher quelques passages agréables, quelques coins de verdure, quelques espaces verts, des arbres en fleurs, des herbes folles, des jardinières que le printemps fait déborder.
Pendant mon passage dans le service de médecine nucléaire, je trouve toutes les personnes que je rencontre agréables : les secrétaires qui m’accueillent, les personnes soignantes qui m’injectent le produit ou qui manipulent les machines. Pendant l’examen, alors que les appareils enregistrent leurs images tout autour de mon corps allongé, je me sens parfaitement et étonnamment paisible et détendue. J’ai l’impression de flotter, les yeux fermés, entourée par un doux halo lumineux.
Même le médecin qui me reçoit à la fin pour me remettre le compte-rendu de l’examen, semble compréhensif, derrière son air sérieux. Conclusion : « Absence de réaction hyperostéogénique à décrire sur le tiers externe de la clavicule gauche. Absence d’anomalie pouvant faire suspecter une atteinte osseuse secondaire. » Lui non plus n’a pas plus d’explications et me renvoie gentiment vers mon médecin traitant. Au passage, la présence d’arthrose est confirmée, avec des localisations supplémentaires : rachis, talons. Cela m’étonne un peu, car les articulations qui se montrent parfois un peu sensibles sont plutôt hanche et genou, à gauche bien sûr…
J’ai rendez-vous le jour même avec mon médecin traitant, exactement une semaine après ma première visite, au lendemain de la découverte de ma bosse sur l’épaule. J’ai de nouveau examiné attentivement cette dernière. Elle est toujours aussi dure et ne me fait toujours pas mal. Cependant, elle semble moins pointue, plus allongée qu’il y a quelques jours. Alors qu’on aurait dit qu’elle voulait percer mon épaule vers le haut, elle parait maintenant s’étirer le long de ma clavicule.
Mon médecin fait la même observation. Je lui remets toutes mes enveloppes, il relit attentivement tous les comptes-rendus, bataille et peste après son ordinateur pour aller consulter les images sur les serveurs informatiques de la clinique. Il fronce et hausse le sourcil tour à tour. Lui non plus, pas plus que les autres personnes dont j’ai sollicité l’avis depuis une semaine, n’a pas d’explications à me fournir sur la présence de cette excroissance osseuse.
Il n’a pas de doute sur le fait que ce soit bien de l’os : c’est un cal tel qu’il s’en forme naturellement pour réparer et consolider une fracture. Sauf que je ne me suis pas cassé la clavicule. Il tente de me réconforter en me rappelant que la médecine n’est pas toujours capable de tout expliquer. Il me recommande de surveiller l’évolution du phénomène. Il prend sa retraite dans trois mois, je ne suis pas sûre que je le verrai de nouveau, il a prévu de s’installer loin de la grande ville, dans sa maison de famille…
Après ce rendez-vous, je donne de mes nouvelles à mes enfants. Mon fils répond : c’est une aile qui pousse sur ton épaule, à toi de choisir : ange ou pigeon ? Une aile, l’image me ravit ! L’ange, je veux bien le garder. Le pigeon, il me suffit de repeindre ses plumes en blanc pour le changer en colombe, l’oiseau symbole de paix.
Je prends aussi l’aigle, ainsi que tous les rapaces, ces oiseaux qui montrent aux parapentistes où se trouvent les ascendances, pour « enrouler les thermiques » et prendre de l’altitude. Je prends aussi le papangue, le paille-en-queue, le tec-tec et tous les oiseaux de l’île de la Réunion, où j’espère retourner arpenter les sentiers merveilleux sur le volcan ou dans les cirques.
Je prends la chouette — parce qu’elle est chouette — et tous les oiseaux nocturnes, symboles de sagesse et de clairvoyance. Je prends les merles, les mésanges, les rouges-gorges, les tourterelles et tous les oiseaux du jardin qui enchantent l’air du printemps de leurs trilles, gazouillis, pépiements et autres roucoulements…
Parce qu’il n’y a pas que les oiseaux qui ont des ailes, je prends aussi le papillon, qui se pare de si belles couleurs et qui se métamorphose depuis la chenille. Je prends l’abeille, butineuse et besogneuse, la libellule, que j’associe à la fée Clochette et à la magie, et même le moustique, voire le moucheron minuscule, ces insectes bourdonnants et tellement agaçants !
Ma bosse en os sur mon épaule, je peux aussi la voir symboliquement comme une coquille, une carapace ou même une armure. De l’escargot, de la tortue ou du chevalier, elle est une protection, un truc solide et résistant. L’inconvénient de l’armure est qu’elle pèse lourd, qu’elle entrave et ralentit les mouvements, qu’elle empêche d’avancer. Comment faire pour conserver la protection sans perdre d’autonomie ? Comment concilier sentiment de sécurité et liberté d’agir ? Éternel dilemme, éternelle ambivalence de la vie.
Je vais continuer de garder ma bosse à l’œil, surveiller son évolution. Être à l’écoute de mon corps, ce n’est pas juste une formule. C’est une pratique régulière, que la vie m’a appris à prendre au sérieux. Cette fois, je ne comprends pas encore très bien le message. Je reste donc attentive à d’autres signes qui viendraient, qui viendront le rendre plus clair.
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Debat, oeuvre et auteur, Klaus, par exemple
*Pour des raisons d’humour, tous les noms ont été volontairement modifiés dans cet article.
En dépit d’un silence long de deux ans, Archi-news reprend exceptionnellement du service face à un évènement sans précédent, que l’on pourrait appeler «Débat, l’œuvre et son auteur, Klaus, par exemple» (nous nous excusons d’avance pour le nombre de fois où ce titre revient dans le texte, on ne s’en lasse pas).
Pour les lecteurs qui nous suivraient outre SG et qui ne seraient plus dotés de la sacro-sainte adresse mail Epée Eiffel, petit récapitulatif des faits :
En début de semaine, l’ensemble de la section reçoit un mail pour l’inviter à une Table Ronde sur le célèbre architecte Klaus, très connu pour son ouvrage Le crime, c’est mal ; l’ornement, c’est pire. Les invités à cette Table Ronde sont: K. Jeez, le Belge qui construit la maison des nouveaux voisins sur l’ancien terrain de Balélec ; L. Tortellini, le Parrain de la section ; C. Omamer, le gars qui est plus représenté par une façade de Rossi que par sa propre tête sur internet ; et enfin P. Tourniquettis, l’expert de Klaus – son vrai nom est nettement meilleur que la parodie, mais l’actualité exige parfois de bâcler un peu ses jeux de mots.
Quelques jours après, une lettre ouverte est adressée aux organisateurs pour leur demander de peut-être revoir la composition de l’équipe pour plus de parité et en les accusant d’être nostalgiques. Les organisateurs reviennent sur leur proposition et annulent purement et simplement la Table Ronde. S’en suit alors une longue avalanche de mails – que la Rédaction a la flemme de parodier et que nous traduirons donc en six lignes brèves, à la manière du théâtre contemporain :
« Liberté d’expression ! » « On brûle les livres et les écrivains ! » « Bonjour. Bravo la pédophilie ! » « Développez. » « *Insérer ici un lien wikipedia*. » « Bravo ! » « L’histoire n’est pas un tribunal. »
En parallèle de cet échange, les organisateurs de la Table Ronde initiale ont changé leur fusil d’épaule et proposent désormais, pour la fin de semaine, une discussion intitulée : « Débat, l’œuvre et son auteur, Klaus, par exemple ».
Mais revenons de plus près sur les raisons de la polémique.
À l’origine, la Table Ronde et ses invités étonnent peu. Ce n’est pas la première fois que l’on voit Jeez et Tortellini discuter devant tout le monde d’architectes masculins morts, en invitant leurs amis experts. Néanmoins, c’est la première fois qu’une lettre ouverte leur est adressée pour leur faire remarquer que ça commence à bien faire d’organiser des fêtes privées. Qu’il y en a d’autres qui ont un avis sur Klaus. Que ces autres sont parfois des femmes. Que parfois ce sont des gens qui ne font pas partie de leur cercle, mais qu’on arrive quand même à discuter avec eux. Et que, enfin, dans une école qui a une renommée internationale et dont la vocation est de se montrer exemplaire, il faudrait commencer à faire plus d’efforts quant au choix de ses panelistes, afin d’offrir une réelle parité de genre.
Même si la discussion de ce vendredi intitulée “Débat, l’œuvre et son auteur, Klaus, par exemple” laisse espérer que cette polémique pourrait aboutir sur un débat constructif, la Rédaction se permet d’émettre quelques réserves. En effet, en menant une petite enquête auprès des étudiants, certains d’entre eux auraient laissé échapper avoir un peu peur de la tournure des évènements :
« On n’est pas des spécialistes de Klaus, nous, et on aurait justement voulu voir des spécialistes dans cette discussion » nous a confié Miranda, étudiante de troisième année, dont le visage a été habilement flouté dans cet article pour protéger son identité. « De plus, Tortellini, c’est mon professeur de studio. Je n’ai pas envie qu’il me sacque à la critique finale parce que j’aurais eu le malheur de tenter d’argumenter (mal) pendant le débat ! »
En espérant que ces craintes ne sont pas fondées et que la discussion de vendredi sera constructive, Archi-news retourne au silence.
Des propos recueillis par Hélène Chavamal
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10 signes montrant que vous devriez investir dans structure bois en Loire-Atlantique
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