#étude de terrain
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nfavocats · 1 month ago
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Les précautions à prendre avant d’acheter un terrain à bâtir
Les précautions à prendre avant d’acheter un terrain à bâtir
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camisoledadparis · 2 months ago
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saga: Soumission & Domination 360
Espagne 2015-2
Première fois sur la plage.
Au téléphone j'avais donné rendez-vous à Gaz et Baz. On les retrouve sur le coup des 15h. Ils sont là depuis quelques jours et se sont déjà fait des amis. Quand on arrive, ils jouent au volley avec d'autres mecs. On leur fait signe, ils quittent le terrain pour venir nous rouler des pelles. Gaz mate les gamins et mes escorts alors qu'il embrasse Ludovic. Ils se font engueuler par les joueurs jusqu'à ce que PH et Ernesto les remplacent.
Le reste du groupe les suit pour poser nos affaires avec les leurs. Ça papote et je me fais assaillir de question pour savoir qui est qui. De mon côté je les interroge sur leur disponibilités et la liberté que leurs parents leurs laissent.
Comme Baz a brillamment passé sa première année de prépa, et que Gaz passe aussi en année supérieure ils leur lâchent la bride. Ils pourront découcher alors ? Réponse oui mais pas tous les soirs !  Bon c'est toujours mieux que rien d'autant plus que leurs après-midi sont libres miammmm.
Nous regardons le match. Mes amours se débrouillent bien et leur équipe gagne. Je regarde les autres mecs. Du même âge que nos amis, ils sont tout bronzés et musculeux. Je fixe sur leurs maillots mon regard caché par mes lunettes de soleil. Des Speedo et Aréna. Un Addicted sort du lot. Le mec aussi ! Ce n'est pas le plus vieux mais c'est le mieux balancé avec une belle gueule en plus. Quand la partie est terminée, on se joint à eux pour plonger dans l'eau.
Reflexe amusant, quand mon petit groupe touche l'eau, tous nous nous éloignons de la plage dans un crawl synchro. A 250/300m on fait demi-tour, nos amis et les nouvelles connaissances sont resté plus près du sable sauf l'Addicted ! Au retour je le rattrape et le tire par le pied. Il ne s'y attendait pas et boit la tasse. Je l'aide à rester à la surface le temps qu'il crache l'eau salée et reprenne sa respiration. J'en profite pour présenter mes excuses. Les autres tracent et sont presque rendu à la plage quand nous nous remettons à nager. Une brasse lente qui nous permet de discuter.
Il s'appelle Jaime il a 18ans et va rentrer en fac à la fin de l'été. Il fait du volley et un peu de natation. Il est là pour tout le mois car il va travailler en août (serveur) pour aider ses parents à payer ses études.
Quand nous sortons de l'eau, je m'aperçois qu'il est aussi grand que moi, un peu moins large d'épaule mais joliment balancé quand même. Bien que très noir de cheveux pas très courts en pétard, il est quasiment imberbe et j'ai l'impression qu'il rase le reste puisque ses aisselles sont glabres elles aussi. Son maillot Addicted met bien en avant un paquet qui me semble tout sauf mini.
Alors que le groupe est en train de s'essuyer, je l'embarque à marcher le long du rivage, les pieds dans l'eau. Il hésite et, en tendant le bras vers le groupe, me dit qu'il est avec ses amis. Je balaye l'argument en lui disant que les miens sont avec les siens.
Je lui dis que je suis là pour 3 semaines et que nous avons loué une grande villa sur les hauteurs. Je lui donne le quartier, il voit par où c'est. On se dévoile un peu chacun son tour. A un moment je lui demande carrément s'il est gay lui aussi.
Je le vois hésiter, il s'arrête et me dit " plutôt bi". Ok je veux bien le croire après tout. De mon côté je lui avoue que je suis homo mais que je sais faire aussi avec les meufs. Ça le fait rire là façon que j'ai eu de formuler ça. Il est encore plus beau quand ses lèvres s'ouvrent sur deux rangées de dents blanches !!
Je craque et sans lui laisser le temps de réagir, je pose mes lèvres sur les siennes et plante ma langue entre ses dents. Je le sens hésiter puis la sienne vient au contact. Timide, elle tâtonne, explore ma bouche avant que nous nous roulions un vrai patin. Ouaou chaud le mec !! Quand on se décolle, nos maillots sont distendus par nos sexes en érection. Ça me va, on joue dans la même cour.
Je précise que je suis Actif/Passif. Lui aussi ce qui est parfait. J'ajoute qu'il me plait vraiment. Nouveaux rires, il baisse les yeux et me dit qu'il s'en était aperçu.
Je lui demande si son petit copain fait partie de la bande avec qui il traine. Réponse " non, je viens de rompre ". Ça me va encore mieux ! Sans s'en apercevoir nous sommes revenus à notre point de départ et nous nous faisons héler par les autres.
On les rejoint. Les serviettes étalées collées délimitent une bonne surface sur laquelle ils sont tous plus ou moins étalés. Ludovic se lève et me roule un patin. Du coup je présente tout mon groupe à Jaime en précisant les liens et leurs " élasticités ". Comme il va pour s'écarter de moi, je l'attrape par la taille et le recolle contre moi. Le reste de son groupe n'a pas l'air gêné et les miens me disent qu'eux aussi sont tous gay ou minimum Bi. C'est PH qui me les présente. 5 jeunes mecs internationaux. 3 sont quand même espagnols (Jesus, Rubén plus Jaime), ils  sont amis, 2 hollandais (Lars et Sven) par encore très bronzés venus ensemble et 1 suédois (Arvid) blond mais doré de peau. Ils sont tous en vacances et ne se connaissent pas depuis très longtemps (sauf les 3 ibères). Le suédois est en échange universitaire à Barcelone et habite là-bas et vient en bus, les 2 hollandais ont trouvé une chambre à pas cher chez l'habitant alors que les trois locaux sont au camping. Sans que Jaime ne cherche à partir, je mate le reste de nos nouveaux amis. Ils ne sont pas indifférents aux mecs de mon groupe.
João me semble même courtisé par les hollandais alors que Romain explique qu'il fait de la gymnastique et réalise une petite démonstration malgré le sable qui n'est pas très stable sous ses mains. Il finit par tomber sur Rubén, le cul juste sur sa bite, étrange non ?
PH passe derrière Jaime et lui tourne la tête et vient à son tour gouter les lèvres de ma conquête (enfin j'espère). Jaime se laisse faire et je le sens plutôt content de ce qui lui arrive. Ses potes le charrient un peu. Je comprends qu'ils lui disent qu'il n'aura pas mis de temps à remplacer un certain Pedro. Réponse de l'intéressé " ça rien à voir, c'est les vacances ". J'ai vu qu'Ernesto s'intéresse aux locaux. Il me fait un clin d'oeil, je comprends qu'il pense à ma filiale Espagnole.
Ma triplette assiège littéralement le plus petit des espagnols, Jesus, mais pas le moins musclé. Je ne sais pas ce qu'ils se disent mais je les suspecte de recruter pour Paco.
On se refait une partie de volley. A 5 contre 5, nous échangeons nos places sans compter les points, juste le fun.
Nouvelle immersion dans la méditerranée pour se rafraîchir ou tout le moins ôter notre couche de sueur mêlée de sable. Dans l'eau les petits viennent me demander d'inviter nos nouveaux amis à la villa. Ils sont sûrs de leur coup avec Jesus pour Paco entre autre. João encadré de ses deux Bataves me fait les yeux du chat de " Shrek ".
Quand on retourne à la plage pour s'étaler en vrac sur les serviettes, je déterre le vieux portable basique qu'on ne craint pas de se faire voler pour appeler la villa. Avant je fais par de notre envie à tous les 9 de les voir finir la soirée et plus avec nous. Bien sûr Gaz et Baz sont compris dans l'invitation.
Hésitation en face de moi. C'est vrai que c'est rapide, puisque ça ne fait que quelques heures que l'on se connait. Pour ne pas les prendre en traitre, je précise que deux " vieux " mais néanmoins grands baiseurs seront de la partie et que notre cuisinier ne sera probablement pas en reste. Nouveau temps de réflexion, discussion en petit groupe sauf pour Arvid qui me demande si on pourra le loger la nuit car il n'aura plus de transport en commun pour rentrer à Barcelone.
Je précise donc que chacun étant libre, ceux qui voudront partir le pourront tout comme ceux qui voudront rester. J'ai dû être convainquant car ils décident tous de venir avec nous.
J'appelle la villa. C'est Paco qui décroche et je lui annonce que nous serons 6 de plus. Evidemment ça ne pose pas de problème. Je le charge de prévenir Marc et Hervé probablement allongés sur la terrasse.
Tous nous renfilons nos shorts sport ou surf selon, les marcels sont glissés à la ceinture et la troupe s'ébranle. Il nous faut une petite demi-heure pour arriver au portail.
Dès ce dernier franchi, les jeunes partent en courant et en se dépoilant vers l'arrière de la maison d'où nous parvient des ploufs et les engueulades gentilles des arrosés.
Quand nous arrivons à notre tour, Marc et Hervé sont debout et nous accueillent. Je ressens chez nos invités un relâchement. Je pense qu'ils appréhendaient nos deux " vieux ". J'avais confiance, s'ils ont plus de 45ans tous les deux, ils en font pas 35 physiquement surtout depuis mon accident ils se sont remis sérieusement au sport et à la muscu.
On fait comme les premiers arrivés et en maillots nous sautons dans l'eau pour ôter le sel séché sur nos peaux.
Quand Paco arrive avec un immense plateau chargé de verre et de boissons fraîches, il est pris d'assaut. Le plateau, pour le mec ça viendra plus tard !
Ce sont les gamins qui déclenchent la touze. Excités par les nouveaux, ils ne se retiennent plus et comme ils sont tous les trois à poil, ça se remarque tout de suite. Ernesto à juste le temps de les prévenir que nous baisons sans kpote entre nous mais avec, avec tous les autres et c'est parti.
Je me réserve Jaime. Je veux être le premier du groupe à planter ma bite entre ses lèvre et ses fesses, être le premier à le sucer et à recevoir sa bite, je veux être le premier c'est tout ! Il n'a pas l'air contre. On s'étale sur un matelas pour découvrir nos corps respectifs. Je dénoue le lacet de son maillot et même comme ça j'ai du mal à le faire glisser sur ses cuisses. Je dois dégager sa queue qui le retenait encore. J'avais cru le voir, maintenant c'est sûr, il est circoncis. Ça dégage son gland et amplifie légèrement le diamètre de sa hampe dans la partie dégagée du prépuce. Il fait de même avec mon Aussiebum, sauf que ce dernier tombe tout seul sur mes chevilles. Petite rotation et passage en 69. Il enfile direct mon gland dans sa gorge ! Je fais de même, pas question d'être en reste. J'aime la différence de couleur de sa peau protégée par son maillot. Sans être aussi blanc que mes propres fesses, ça tranche et m'excite bien. C'est lui qui se retourne à nouveau. Il installe ma bite sous ses couilles et son périnée avant de venir me rouler un patin.
Sa langue est fraîche et vive. Ses lèvres sont douces, encore couverte d'un reste de gel hydratant. Il serre les cuisses pour bien emprisonner ma bite et exécute de petits mouvement pour me " branler ". Je penche sa tête et vient embrasser son cou et manger son oreille. Point très sensible chez lui, sa bite tressaute contre mes abdos !
Pour faire descendre la pression, je le repousse un peu. Mes doigts glissent sur son visage et je lui dis que je le trouve beau. Il rit et me dit qu'il l'est moins que Ludovic ou même PH. Pour Ludo je suis d'accord et le lui dit. Il me demande ce que sont les piercings que nous arborons, Ernesto, João, Romain et moi. Je lui dis, plus tard et plonge à nouveau sur ses lèvres.
Notre soupe de langue fait remonter notre degré d'excitation. Mon gland glisse depuis 5 mn sur sa rondelle et ça le fait gémir. J'attrape une kpote et un flacon de poppers. J'enfile l'une et propose l'autre aux narines de Jaime. Il se positionne en levrette et s'occupe de se gazer lui-même. À genoux entre ses jambes, je pose mon gland sur son oignon et pousse doucement. Ça résiste (tant mieux) puis fini par céder alors qu'il sature sa deuxième narine de poppers. Doucement, délicatement je m'enfonce dans ses profondeurs, gémissements de part et d'autre. J'aime ça et lui aussi !
Je lui travaille la rondelle, il me travaille la bite par ses compressions spasmodiques, nous montons gentiment vers une extase commune.
Ludovic nous rejoint. Il profite de notre position pour, sur le dos, couler sous Jaime en 69. Quand il embouche mon enculé, j'ai droit à un blocage complet de mon va et vient. Ludovic alterne pompage en règle et léchage de mes couilles quand elles passent à sa portée. Jaime lui porte la réciproque et je le vois s'appliquer à alterner gorge profonde et travail du gland à la langue.
Bientôt je sens ses couilles remonter et coller sa hampe. J'accélère et pousse bien à fond mes pénétrations. Il est le premier à juter, couvrant le torse de Ludovic de sa crème blanche. Celle de Ludovic lui passe par-dessus l'épaule. Son jus marbre ses dorsaux mais quelques gouttes atteignent mes lèvres. Ma langue sort les récupérer avant que la pesanteur les fasse rejoindre la mare qui se forme au-dessus de sa colonne vertébrale. J'attrape une serviette, essuie mon nouvel ami avant de la faire tomber sur Ludovic. Jaime se couche sur le dos au côté de Ludovic et je viens me coucher sur eux deux, chacune de mes jambes entre les leurs, mes bras enserrant leurs deux torses et ma tête alternant la droite et la gauche pour leur rouler des pelles. 
On éclate de rire tous les trois quand Ludovic et Jaime sortent en même temps " c'était trop bon ".
A nos côtés, les baises se terminent aussi. Pas mal vue ma triplette, Jesus explose alors qu'il fait l'ascenseur empalé sur le mat de Paco. Bien que ce ne soit pas son " format " habituel, Marc termine de saillir Arvid pour un plaisir réciproque. Je sais ce qui l'a attiré dans notre grand suédois. Son visage de jeune homme poussé trop vite.
Je préviens que ceux qui ont reçu du sperme sur eux doivent passer à l douche avant de retourner à la piscine. C'est compris et une file d'attente se crée devant la douche extérieure.
Plongeons, détente dans l'eau puis apéro. Alors qu'on déguste un cocktail maison, Ernesto s'empare de Jaime pour en savoir plus sur le jeune homme. Je reste avec eux et acquiesce ou précise certains points du discours de mon représentant catalan.
Jardinier
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selling on the net the gifts his parents gave him for christmas
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e642 · 4 months ago
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J'ai été déçue tellement de fois par tellement de monde pour tellement de choses. À vrai dire, je pense rarement à mon passé, les gens autour de moi, que je les connaisse ou pas, y pensent certainement davantage. J'avais rendez-vous avec une potentielle maître de stage aujourd'hui alors je m'y suis rendue. Le stage concerne un service de réanimation pédo-psychiatrique. Je n'aurais jamais pensé qu'un personnel de santé qualifié et réputé me parle comme si j'étais mon passé, mes cicatrices, une vulgaire maladie. J'ai toujours pensé que je me devais d'être transparente envers les personnes impliquées dans ma vie, peu la sorte d'implication. J'ai toujours été honnête sur mon passé, ouverte pour en parler, pour rassurer, pour me laisser connaître. Aujourd'hui, j'ai continué sur cette lancée et j'ai été honnête avec cette dame. J'ai commencé par lui dire que je trouverais ça plus approprié de venir manche longue lors des consultations où les adolescents pouvaient vivre des épisodes de mutilation pour éviter la fascination, de l'angoisse, des pulsions. Cependant, au lieu de me donner son avis sur cette pensée, elle m'a plutôt dit que faire mon stage dans ce service me ramènerait à mon état, que je n'arriverais pas à tenir ce stage, à vivre la douleur des autres sans penser intensément à la mienne, que je ne serai jamais guérie, que j'étais fragile, qu'il fallait que je me préserve, que je ne serai jamais psychologur ou jamais une bonne psychologur du moins. Je me suis demandé si se préserver c'était s'empêcher de vivre par peur infondée de recroiser un embryon de notre passé dans chaque situation future. J'ai senti une colère et une déception vertigineuse, tout ça pour ça alors ? Avoir été mal ne serait que finalement une entrave supplémentaire au fait d'exister ? Si je n'avais pas eu de cicatrices, elle n'aurait jamais été sur ce terrain affectif malsain. On ne lit que très rarement les traumas des gens sur leur corps. Un viol ne se devine pas, une tentative de suicide ne se devine pas, une rupture amoureuse ne se devine pas, une addiction non plus mais des cicatrices oui. Pourtant elles seront là toute ma vie. Et même des années après, je n'ai jamais trouvé le moment pour en avoir honte. Mais tout ces efforts pour quoi ? Ces années de thérapie à me soigner, ces internements forcés privée de tout à être contrainte de réfléchir, toutes ces études, tout ce travail sur moi pour quoi ? Pour quoi faire si finalement au yeux de tout le monde je reste qui j'ai pu être et surtout ce que j'ai eu ? J'ai pleuré parce que je pleure souvent en ce moment et parce qu'on ne m'avait jamais autant déshumanisée que pendant ces 45 minutes d'entretien. J'ai tenu bon, le regard sec, fixe, attentif, les déglutitions douloureuses et les tempes qui battaient fort dans mes lobes temporaux certes parce que je n'ai rarement autant rien eu à prouver qu'aujourd'hui. J'ai fait ma part du travail. Personne n'a aucun traumatisme et aucune manière d'être certain qu'il ne sera pas réactivé ou juste recroisé de loin, pour autant, arrêtons-nous de vivre ? Qui est ce que je dois protéger en renonçant à ce stage ? Moi ? Les patients ? Un personnel de santé incompétent ? On nous dit de vivre pour nous, librement et qu'aller mal n'est que le reflet d'aller bien, pourtant, ma condition d'adolescent malade me suivra sûrement à vie. Je ne pensais pas arriver au stade où je devais justifier que je ne me tuerai pas à la moindre plaie, aux moindres mots forts, à la moindre détresse apparente. Ça m'a fatiguée. Je suis profondément fatiguée.
Les personnes les moins humaines sont celles que j'ai le plus côtoyé dans le milieu du soin. Je repense souvent à cette médecin des urgences qui a dû me recoudre sur 20cm de mon avant bras et sur deux plans de ma peau. Avoir m'avoir répété sur je prenais la place des autres et que j'étais folle, elle m'a recousu à vif, sans anesthésie en me disant "tu voulais souffrir en faisant ça hein ? Alors tu vas vraiment souffrir". Je repense à ma psychiatre qui m'a fait interner, qui a fait signé les papiers à mes parents dans mon dos et qui les a obligés à me conduire à l'hôpital psychiatrique alors qu'on était censés faire une balade. Je pense à cette psychologue qui m'a obligée à rester assise pendant des heures devant mon assiette pour me forcer à la manger. Je repense à cette infirmière qui a soupiré quand il a fallu m'amener me faire recoudre au service juste en dessous de l'hp, elle m'a dit d'y aller seule. Je repense à toutes l'équipe de soin qui m'a gardée jusqu'au jour de mes 18 ans pour me faire sortir le lendemain juste pour que je le fête là. Je suis en colère si fort parce que je n'ai jamais rien dit, j'ai obéi, j'ai fait alors que j'avais le cœur fracturé. Tout ça pour ça.
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selidren · 6 months ago
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Automne 1923 - Champs-les-Sims
6/7
Comme mes filles, votre Lucien est un garçon fiable, même si il semble manquer d'ambition. Non pas que ce soit un mauvais trait de caractère, mais il me fait l'effet d'un jeune homme posé. A t-il envie de faire des études ? Je sais que ma Cléo veut aller à la Faculté de Lettres dont lui a parlé Antoine, et je pense que cela lui correspondra. D'ailleurs, elle est tellement motivée à y aller qu'elle redouble d'efforts en latin et en grec alors qu'elle n'aime pas tellement ces matières et qu'elle n'est pas très douée. Je ne sais pas si elle pourra réussir, mais je soutient sa décision, de même que Constantin. Sélène se destine au sport de haut niveau et Marc Antoine parle également de l'Ecole libre des sciences politiques. Jean-François veut suivre les traces de son père. Noé est à la meilleure des écoles avec Adelphe. En tous cas, notre rôle est bien de les aider dans les choix qu'ils font.
En revanche, il me parait dommageable que Jules ne soit pas prêt à prioriser les études de son fils. Tant mieux pour lui si il n'en a pas envie, mais tout de même, décréter que cela ne sert à rien ! Voilà une remarque avec laquelle Constantin n'est absolument pas d'accord. ("C'est tout simplement honteux ! Un gouffre de dépenses inutiles... Comment peut-il affirmer une chose pareille ?") Constantin fulmine derrière-moi et n'en démord pas. ("Il ne faut bien entendu pas dénigrer les formations de terrain, mais le terreau universitaire est primordial ! Sans lui, il aurait sans doute un ami de moins, moi ! Scandaleux, honteux !"). Ne le dites pas à Jules, mais il risque de ne pas recevoir de courrier de la part de Constantin avant un bon moment.
Transcription :
Cléopâtre « Ne t’inquiète pas. Personne ne t’as vue. »
Arsinoé « De quoi tu parles ? »
Cléopâtre « Tu es une sacré bonne actrice, si je n’étais pas sure de ce que j’ai vu, j’aurai presque pu croire à ton innocence. En tous cas, je t’ai couverte, tu n’as pas à t’en faire. Reviens me voir quand vous voudrez vous voir en douce, je m’occuperai de tout. »
Arsinoé « Merci Cléo… Pourquoi tu me couvre comme ça ? »
Cléopâtre « Bon, je l’avoue. Quand je t’ai vue te faufiler et rejoindre un beau rouquin derrière la barrière, j’ai été très jalouse ! Puis je me suis laissé prendre par le romanesque de la situation. La jeune princesse, timide et obéissante, mais si consumée par les flammes de l’amour et tant grisée par la passion qu’elle risque tout, ne serait-ce que pour un regard de lui. De quelle couleur sont ses yeux d’ailleurs ? »
Arsinoé « Hum… verte. »
Cléopâtre « Oh, un bel Adonis à la chevelure de feu et aux yeux verts vivant un amour secret avec une naïve Perséphone aux cheveux de blé et aux prunelles bleues comme les glaciers… C’est d’un tel... »
Arsinoé « Tu n’en fais pas un peu trop ? »
Cléopâtre « Je n’en fait jamais trop. La vie ordinaire est si barbante, si insipide et banale. Sélène qui aime son Berto le joueur de tennis, Maman qui a rencontré Papa dans une librairie, sans compter tous les habitants de ce village qui épousent le fils du voisin ou leur amie d’enfance… Regarde, je baille rien que de le dire ! Mais toi, ce que tu vis, c’est si intéressant, si intense ! Comme Cousine Emma avec son châtelain déchu, qui on sombré dans l’amour au détour d’un pré... »
Arsinoé « S’il te plait Cléo. Ce n’est pas drôle, c’est grave ce qui leur est arrivé. »
Cléopâtre « Tu es bien placée pour le dire dis donc ! Tu fais exactement pareil… ou plutôt vous l’auriez fait si tu n’étais pas si… toi ! »
Arsinoé « Mais non… pas du tout...  Je veux dire… à part un baiser… »
Cléopâtre « Mais c’est merveilleux ça ! Navrée de te taquiner comme ça, j’ai menti je suis extrêmement jalouse ! Mais tu as de la chance Noé, avec cette vie, tu n’as pas eu beaucoup d’occasions de t’amuser. Alors c’est le moment. Crois moi, tu dois absolument en profiter avant que Grand-Mère te trouve l’époux qui te sera le mieux assorti, c’est à dire ennuyeux à mourir. »
Arsinoé « Heu... »
Cléopâtre « Oh c’est sorti tellement de travers, pardonne moi ! Je veux juste te dire que quoi qu’il arrive, je serai là pour t’aider ou te couvrir grande sœur. Vas-y et amuse toi ! »
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transparentgentlemenmarker · 10 months ago
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The deepest and largest natural well on the planet is called Xiaozhai Tiankeng. It is located in Fengjie, Chonqinun Municipality, in the heart of China. This amazing well is completely natural and reaches a depth of 662 meters, with a length of 626 meters and a width of 537 meters. But what’s most striking isn’t just its dimensions or its almost-vertical walls, but the explosion of life it houses. Xiaozhai Tiankeng is what geologists call a sinkhole or ditch, a depression of the land generated, among other factors, by the effect of water. In this case, it was formed on top of a cave and houses an underground river measuring a total of 8.5 kilometers and flows into a spectacular waterfall. Its enormous size makes it the sinkhole of its kind, known as tiankeng, the largest and deepest in the world. Besides its size, Xiaozhai Tiankeng impresses by the biodiversity it houses inside. Its base is so large that it houses nearly 1,300 plant species, like ginkgo, and wild animals. Among the most fascinating "tenants" who stroll through their underground forest, stands out the nebula panther (Neofelis nebulosa), an unmistakable fur cat that reaches 1.1 meters and usually rests in trees. This tiankeng lies in a vast karstic area of 280 km2 formed by limestone. Experts believe the sinkhole, which is between 511 and 662 meters deep, has taken shape over the last 128,000 years. For much of its history, until the roof of the cave collapsed, it was a massive underground cave. There are also other remarkably sized tiankengs, such as Dashiwei, located across China. Curiously, despite its size, Xiaozhai Tiankeng began studying relatively recently, although the local people have known him since ancient times
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Le puits naturel le plus profond et le plus grand de la planète s'appelle Xiaozhai Tiankeng. Il est situé à Fengjie, dans la municipalité de Chonqinun, au cœur de la Chine. Il est entièrement naturel et atteint une profondeur de 662 mètres, avec une longueur de 626 mètres et une largeur de 537 mètres. Mais ce qui frappe le plus, c'est l’explosion de vie qu’il abrite. Xiaozhai Tiankeng est ce que les géologues appellent un gouffre ou un fossé, une dépression du terrain générée, entre autres facteurs, par l'effet de l'eau. Dans ce cas, il a été formé au sommet d'une grotte et abrite une rivière souterraine mesurant au total 8,5 kilomètres et se jette dans une cascade spectaculaire. Outre sa taille il impressionne par la biodiversité qu'il abrite à l'intérieur. Sa base est si vaste qu'elle abrite près de 1 300 espèces de plantes, des animaux sauvages. Parmi les « locataires » les plus fascinants qui se promènent dans leur forêt souterraine, se distingue la panthère nébuleuse (Neofelis nebulosa), un chat à fourrure incomparable qui atteint 1,1 mètre et se repose généralement dans les arbres. Ce tiankeng s'étend sur une vaste zone karstique de 280 km2 formée de calcaire. Les experts estiment que ce gouffre, d'une profondeur comprise entre 511 et 662 mètres, s'est formé au cours des 128 000 dernières années. Pendant une grande partie de son histoire, jusqu’à l’effondrement du toit de la grotte, c’était une immense grotte souterraine. Il existe également d’autres tiankengs de taille remarquable, comme le Dashiwei, situés à travers la Chine. Curieusement, malgré sa taille, Xiaozhai Tiankeng a commencé ses études relativement récemment, même si la population locale le connaît depuis l'Antiquité
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francaistoutsimplement · 8 months ago
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Ça c’est Raphaël Glucksmann
Raphaël c’est avant tout un héritage, fils du philosophe André Glucksmann, il grandit dans le confort d’une famille aisée dans un milieu d’intellectuels de gauche. Son père sera notamment signataire d’une pétition sur la dépénalisation des rapports majeurs/mineurs.
Raphaël c’est une formation élitiste, après un passage au lycée Lamartine, il est en classe préparatoire au lycée Henri IV.
Raphaël c’est le coeur sur la main, il fonde Études sans frontières avec l’aide de son papa pour permettre à des jeunes tchétchènes d’étudier en France, il réalise un documentaire sur le génocide des Tutsis où la responsabilité de la France est selon lui exclusive, puis un autre sur la révolution orange en Ukraine.
Raphaël c’est les relations, il arpente le monde à la recherche de causes à défendre, il traîne ainsi ses savates en Géorgie, après que Bernard Henri-Lévy grand ami de son père et de sa famille lui arrange le coup, il ouvrira à Tbilissi une « Maison de l’Europe �� et devient conseiller du président Saakachvili.
Raphaël c’est aussi le besoin de briller, lors de l’intervention russe en Géorgie en 2008, il se considère comme seul intermédiaire entre Nicolas Sarkozy et Vladimir Poutine, en réalité il ne servira strictement à rien.
Raphaël c’est le mondialisme, se disant issu d’un milieu « mondialisé » il fera en sorte d’apporter les joies du mondialo-nazisme en Géorgie à grands coups de tentatives d’adhésion à l’UE mais aussi à l’OTAN.
Raphaël c’est aussi le pacifisme, après avoir servi de manche à air en Géorgie, il va en Ukraine, nouveau terrain qui va lui permettre de se nourrir. Il va alors conseiller « gratuitement » Vitali Klitschko à grands coups d’européisme et d’atlantisme. Il se décrit alors comme « conseiller en révolution » il ne servira là encore, à rien.
Raphaël c’est la défense des opprimés mais avec sélection, il prend fait et cause pour les Ouïghours massacrés par le pouvoir chinois. Il est en revanche muet sur le cas des Palestiniens qui se font massacrer depuis 75 ans.
Raphaël c’est aussi l’engagement, il s’engage auprès de Génération.s le mouvement de son ami Benoît Hamon, puis participe au lancement de Place Publique, il parvient en 2019 à se faire élire comme député européen et apporte son soutien à la NUPES en 2022.
Raphaël c’est l’homme de l’arrière, grand ami de Zelensky, il veut plus de soutien pour l’Ukraine, avec des déploiements si nécessaire mais sa géniale cervelle doit être utile à l’arrière, le front c’est pour les gueux.
Raphaël c’est le petit père des immigrés, il est favorable à une immigration de travail, ainsi on envoie des ONG chercher des noirs dans des villages avant d’entasser ces malheureux dans des bateaux pour qu’ils aillent booster le capital chez des patrons véreux. Un peu de traite négrière ne fait jamais de mal.
Raphaël c’est aussi le pourfendeur de souveraineté, ainsi il ne faut plus raisonner en termes de visas, mais d’aller-retours entre les pays.
Raphaël c’est le parfait exemple de la crapule du système et du WEF, anti-France, il ne ressent rien pour ce pays sinon au mieux de l’indifférence au pire du mépris.
Raphaël, les identités doivent être détruites.
Raphaël vous plongera dans son enfer.
(source X_UNP)
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swedesinstockholm · 1 month ago
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27 décembre
je suis en train de lire le nouveau livre de richard powers et ça me donne envie de me replonger dans mon petit monde magique d'écologie-philosophie-biologie-géologie. j'adorais tellement être plongée là-dedans. et pas seulement à cause de a. le soir de noël j'ai dormi sur un matelas gonflable dégonflé dans le bureau mais le livre de richard powers a adouci ma nuit et j'ai cette théorie que les livres ont le pouvoir de transformer l'énergie de la pièce où on dort cf. pessoa et la chambre de juliette au printemps. noël était une épreuve cette année. chaque année j'oublie que ça me déprime. cette année j'ai tout mis sur le compte de mon autisme. la veille de partir f. est passée à la maison et on en a discuté dans ma chambre pendant que je faisais mes bagages et elle m'a dit que ça se pourrait bien que je sois sur le spectre moi aussi et à la fin on avait trouvé tellement de symptômes que j'ai même plus besoin de faire de test c'est bon je sais. le jour de noël à la pierre plantée je faisais le tour du terrain en allant farfouiller dans les pins derrière au lieu de me joindre aux autres parce que dès que quelqu'un me parlait j'avais envie de pleurer. pierre m'a demandé comment ça va et j'ai commencé à dire bof mais il m'a coupée en parlant du grand soleil et du grand ciel bleu en disant on est pas bien là? hier bernard me disait de trouver le bonheur dans l'instant présent l'instant t savourer l'instant t il faut savourer l'instant t lara mais moi mercredi j'avais du mal avec l'instant t, l'instant t ne voulait pas se laisser savourer. j'ai fermé mes yeux au soleil pour essayer d'absorber la sérotonine mais elle avait du mal à passer, à s'agréger, je sais pas comment ça marche. je me sentais aliénée, incapable de fonctionner socialement, en dessous de tout. alors je me raccrochais aux pins et à la lumière franche du soleil sur les pierres. je pensais à f. qui s'est trouvé une famille choisie, mais moi j'adore ma famille famille. je les aime je les aime et j'arrive pas à le leur montrer, alors j'ai l'impression que je les mérite pas.
28 décembre
dans la voiture mardi on écoutait une émission sur les rêves à la radio. j'ai demandé à maman si elle avait réalisé ses rêves et elle m'a dit oui et non. oui elle a réalisé son rêve d'aller voir l'autre côté de la mer quand elle a rencontré mon père et son bateau, mais non elle a pas fait les beaux arts comme elle aurait voulu parce que ses parents ne voulaient pas et quand elle a voulu reprendre des études d'histoire mon père est tombé malade. elle avait mon âge. m. a dit qu'elle était allée au-delà de ses rêves et qu'elle avait fait plus que ce qu'elle voulait faire à la base et pouf ça a déclenché la mort, mon cerveau me disait d'ouvrir la portière ouvre la portière ouvre la portière ouvre la portière et tout se termine. c'est m. qui déclenche la mort. j'étais encore en train d'y penser le soir à table sous la lumière froide du plafonnier de chez cécile avec la playlist de noël spotify entrecoupée par toujours la même pub qui disait potato patate. je me sentais moche, je me sens toujours moche quand y a m., j'ai même pas tenté de mettre du rouge à lèvres, j'avais envie de cacher ma tête dans un sac.
quand on est arrivées t. était en train de faire des macarons avec ses nouveaux ustensiles à macarons haut de gamme, il maniait sa giga poche à douille qui ressemblait à un marteau-piqueur et il a commencé à nous mansplainer la pâtisserie, il faut avoir du matériel haut de gamme c'est très technique de faire un gâteau trompe l'oeil pierre hermé de merde. jeudi on est allé dans un magasin d'ustensiles de cuisine où ils vendaient la poche à douille marteau-piqueur, une vendeuse a tenté de laver le cerveau de c. à propos d'une poêle en inox triple épaisseur de qualité supérieure et j'ai reconnu le speech que t. nous avait sorti une fois à la mer alors qu'il venait d'acheter ladite poêle haut de gamme de qualité supérieure ça vaut la peine d'investir. t. et les magasins culinarion me donnent envie d'aller vivre dans une communauté anarchiste perdue dans la forêt comme celle dont me parlait n. son ex vivait là quelque part en allemagne et chez eux tout était partagé jusqu'à l'argent qu'ils mettaient en commun et dont ils disposaient à part égales, ceux qui gagnaient plus compensant pour ceux qui gagnaient moins. mon premier réflexe a été de me dire que ça entravait la liberté personnelle de pouvoir disposer de son argent comme on veut mais je sais pas, c'est juste une autre idée de la liberté. je me demande si ça changerait ma relation malsaine à l'argent et mon état d'esprit très individualiste que je déteste mais dont je sais pas comment me défaire.
le soleil est en train de me cramer la tête. ce matin maman racontait que hier dans le train elles parlaient avec une femme qui habitait à gembloux en belgique depuis 25 ans mais qu'elle voulait retourner à perpignan à cause du soleil. elle a dit "la qualité de vie" mais j'imagine que c'est la même chose. son mari belge ne veut pas la suivre alors ils vont divorcer. elle a choisi le soleil plutôt que l'homme. elle était psy et elle parlait de "toutes ces dépressions liées au climat." hier pendant qu'elles étaient à montpellier j'étais à sète et je me demandais si je pourrais y vivre. si je supporterais le sud. habiter en france. tout le bordel. mais le soleil.
31 décembre
quel enfer le nouvel an tous les voeux à la con et les gens qui crient, c. m'a demandé qu'est-ce que je peux te souhaiter pour la nouvelle année? et j'ai dit pouh rester en vie déjà parce que je suis sans filtre comme on dit, ce qui est peut être ou peut être pas du code pour dire autiste je sais pas et j'en ai marre de me poser la question. ce soir j'avais juste envie d'être seule avec la mer et la nuit. je regardais la mer plongée dans le noir et je me disais que j'avais vraiment envie de faire un truc cool qui me donne envie de vivre cette année. un truc qui me redonne la foi. aller voir un chamane et faire un exorcisme. samedi soir en rentrant de chez c. j'ai pleuré pendant une heure sans bouger de ma position recroquevillée sur le canapé bleu foncé. ça sortait ça sortait et ça s'arrêtait plus de sortir, j'étais un puits qui déborde, je me voyais puits, j'étais un puits glacé et l'intérieur de mon corps était un trou sombre et je m'effondrais sur moi-même, je débordais et en même temps je tombais dans le trou sans fond, j'étais un puits qui tombait dans le puits ou alors une étoile en fin de vie. j'arrivais pas à me réchauffer, chez c. j'étais blottie sous un plaid avec les mains sur le chauffage mais elles restaient glacées, elle sont glacées en permanence et m. a dit un truc qui m'a rappelé cette histoire de solitude et de coeur froid si votre chauffage ne marche pas ça veut dire que vous manquez d'amour et c'est ça qui m'a fait vriller. elle l'a dit innocemment mais je me suis dit tant que personne m'aimera je serai condamnée à avoir froid comme une princesse de conte de fées sous le mauvais sort, ils avaient tous raison avec leurs diagnostics à la con vous êtes la belle au bois dormant qui attend son prince charmant vous êtes gelée vous êtes coincée vous manquez d'amour allez voir jésus mais jésus ça a pas marché donc je dois faire un exorcisme.
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aurevoirmonty · 5 months ago
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Une musique groupusculaire : le rock identitaire français.
Le « rock identitaire français » (RIF) peut être considéré comme une musique groupusculaire. Non seulement parce qu’il s’agit d’un courant musical écouté, pratiqué et promu au sein des différents groupuscules de la droite radicale, mais également parce que ses modes de pratique et de diffusion relèvent eux aussi d’une logique groupusculaire. Ainsi s’agit-il d’une musique confidentielle, voire semi-clandestine, dont les manifestations publiques comme les réseaux de diffusion ne touchent qu’une communauté relativement fermée d’adeptes aux effectifs restreints. Cette logique groupusculaire est dans une large mesure contrainte : disqualifiés par leur positionnement politique, les groupes de RIF sont ignorés des grandes maisons de disques et exclus des circuits traditionnels de diffusion commerciale ; ils ne peuvent en conséquence compter que sur des labels et des circuits de distribution propres à leur mouvance. En ce sens, il s’agit également d’une musique stigmatisée (Goffman 1975), qui comme telle impose à ses adeptes de soigneusement contrôler l’information les concernant et de consolider leur cohésion par l’entretien d’un sentiment de fierté identitaire. L’exclusion du RIF du reste du monde musical est ainsi retournée, sur le mode du « faire de nécessité vertu », en refus de compromission avec une industrie du disque honnie parce qu’asservie au « capitalisme mondialiste », dans le même temps que sa relative clandestinité permet à ses adeptes l’adoption d’une posture « révolutionnaire » symboliquement valorisée dans cet univers militant. L’intérêt du RIF ne se limite cependant pas à sa participation à la sociabilité militante des jeunes activistes d’extrême droite. Son étude permet également d’avancer dans la compréhension des usages militants de l’art en proposant à l’analyse un cas extrême d’asservissement d’une pratique artistique à des enjeux proprement politiques. Ce sont donc les modalités, mais aussi les difficultés et impasses, de cette instrumentalisation de l’art à des fins de politisation que l’on étudiera dans ce chapitre.
Genèse et enjeux politiques du RIF
Une lutte sur le terrain culturel
Les musiciens et auditeurs de RIF appartiennent principalement1 à ce secteur particulier du champ politique d’extrême droite qu’est la mouvance nationaliste révolutionnaire (NR). Celle-ci s’est au fil des ans incarnée dans plusieurs groupuscules, fruits de scissions ou de recompositions entre différents courants ou tendances : Groupe union défense (GUD), Groupes action jeunesse (GAJ), Groupes nationalistes révolutionnaires (GNR), Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR) dans les années soixante-dix, puis Troisième voie (fondée en 1985), Nouvelle résistance (fondée en 1991), Unité radicale (UR, issue en 1996 de la fusion de Nouvelle résistance avec le GUD) et enfin, suite à une dernière scission puis à la dissolution d’UR en juillet 2002 consécutive à la tentative d’assassinat de Jacques Chirac par Maxime Brunerie, Bloc identitaire et Réseau radical2. Si c’est au sein de cette mouvance qu’a émergé et s’est développé le RIF, il faut également prendre en compte que nombre de ses adeptes ont également fréquenté le Front national de la jeunesse (FNJ, branche jeunes du Front national) et le Renouveau étudiant (RE, syndicat étudiant FN), au sein desquels les nationalistes-révolutionnaires ont toujours été relativement nombreux et actifs.
La nébuleuse NR est au sein de l’extrême droite française la principale héritière des courants fascistes des années trente, dont elle poursuit la dénonciation de la société capitaliste bourgeoise, à laquelle elle oppose une idéologie qui se revendique du socialisme tout en étant anti-marxiste, anti-matérialiste et antidémocratique. Le projet de société défendu par les nationalistes-révolutionnaires est celui d’une « troisième voie » entre capitalisme et communisme, et cela au moyen d’une conception corporatiste de la société unie autour d’un État fort. Cette idéologie a été renouvelée dans les années soixante-dix par les travaux du GRECE (Groupe de recherche et d’études sur la civilisation européenne), qui défend une conception biologisante des identités culturelles et rejette le nationalisme d’autres courants de l’extrême droite (royalistes ou nostalgiques de l’Algérie française, par exemple) au profit de la défense d’une identité européenne ethnicisée. Volontiers antisémites (et a fortiori antisionistes), les nationalistes révolutionnaires s’opposent également aux courants catholiques traditionalistes ou intégristes par la revendication d’un héritage païen pré-chrétien.
Ce détour par l’idéologie NR n’avait pas pour seul enjeu de situer ce courant au sein de l’extrême droite française, mais également de pointer une de ses caractéristiques majeures qui est son investissement prioritaire sur le terrain de l’élaboration idéologique plutôt que sur la construction d’une véritable force politique.
À ce titre, si certains militants NR ont par le passé joué un rôle important dans la construction du FN, la plupart entretiennent aujourd’hui un rapport ambivalent au parti lepéniste, à la fois reconnu comme pilier central de l’extrême droite française mais aussi rejeté parce que soumis à l’influence de courants adverses (catholiques, spécialement), disqualifié par sa participation au jeu électoral et subordonné au clan Le Pen. De ce point de vue, UR entendait placer son action non sur le terrain électoral (rôle dévolu au FN puis, après la scission, au Mouvement national républicain de Bruno Mégret), mais sur celui de la propagande idéologique et culturelle, à même selon ses leaders d’influer sur « les décisions et prises de positions du mouvement national dans son entier ». Ainsi, par des « campagnes militantes et par un combat culturel adapté », UR entendait « contribuer à une “renationalisation” de la jeunesse par imprégnation idéologique, de la même manière que la propagande des divers groupes d’extrême gauche […] contribue à une imprégnation idéologique favorable au métissage et à la société multiculturelle3 ».
Le soutien apporté par les organisations de la droite radicale à la scène RIF doit être compris comme une des principales expressions de cet investissement sur le terrain idéologique et culturel, dont les jeunes sont la cible principale. De ce point de vue, la stratégie des leaders NR s’inscrit dans une optique explicitement inspirée des théories de Gramsci – celui-ci, auteur de prédilection de la Nouvelle droite, constituant de longue date une référence centrale des héritiers du fascisme – qui font de la lutte contre l’hégémonie idéologique bourgeoise et de la prise de pouvoir culturel des préconditions à la prise du pouvoir politique. Sans en être la seule expression4, le RIF est conçu comme un des principaux vecteurs de ce combat culturel, contribuant à « l’élaboration d’une véritable contre-culture populaire nationaliste » (P. Vardon, in Bouchet 2001, p. 174). Les propos qui suivent sont exemplaires de cette mobilisation de la culture dans une entreprise de contestation de l’ordre politique et social dominant :
« Aujourd’hui, le système mondialiste nous a déclaré la guerre culturelle. Il cherche à subvertir les valeurs propres de la jeunesse européenne dans le but de lui imposer des modes américanomorphes dans le domaine musical (rap), artistique (tags) et même culinaire (Coca, fast-food). Nous devons nous battre sur tous ces fronts, afin de substituer une “hégémonie culturelle nationaliste et enracinée” à l’actuelle “hégémonie mondialiste et cosmopolite”. » (B. Merlin, in Bouchet 2001, p. 129.)
Mais la stratégie culturelle des nationalistes-révolutionnaires possède aussi sa face plus étroitement tactique lorsque le RIF devient un instrument de sensibilisation ou de recrutement de jeunes aux intérêts d’ordre davantage musical que strictement politique. C’est cette dimension instrumentale du rapport des militants NR au RIF que nous allons à présent évoquer, tout en situant ce courant dans l’histoire du monde musical d’extrême droite.
L’activisme musical
Pour les stratèges de la mouvance NR, le RIF n’est en effet pas que l’expression d’un combat culturel, mais aussi un outil militant, dont il est attendu qu’il permette d’entrer en contact avec des jeunes peu sensibles aux thèses politiques développées par les groupuscules mais intéressés par la découverte de nouveaux groupes ou styles musicaux. Il constitue donc un instrument dans une tactique – qu’on propose d’appeler l’activisme musical – de recrutement de nouveaux sympathisants ou militants, de longue date décrite par la sociologie des mobilisations. Cette pratique correspond en effet à ce que David Snow et al. (1986) désignent comme l’« extension de cadre », lequel est un mode d’enrôlement privilégié par les organisations de mouvement social qui visent des individus ne partageant pas leurs valeurs ou objectifs. Il s’agit alors d’élargir le discours de l’organisation en y intégrant des éléments qui a priori n’en font pas partie mais qui sont pertinents pour sa cible de recrutement potentielle. Ces éléments peuvent prendre la forme d’incitations sélectives telles que, pour un amateur de rock, l’accès à de nouveaux styles ou groupes. Les propos qui suivent sont significatifs de cette appréhension du RIF sous l’angle de sa « rentabilité militante » :
« Le RIF, moyen d’expression privilégié de la révolte de notre jeunesse européenne, doit être un vecteur efficace de recrutement et de sensibilisation de jeunes encore extérieurs à la famille d’idées ou pas encore encadrés. Chacun de nos groupes de base un peu conséquent doit participer à la création d’un groupe de RIF local. […] Un concert de RIF avec dix jeunes Européens encore isolés deux heures auparavant, cela vaut cinq mille tracts boîtés. » (E. Marsan, in Bouchet 2001, p. 97.)
Se signale ainsi une des dimensions fondamentales du rapport du RIF au champ politique, qui est sa complète hétéronomie : à des années-lumières de ces formes esthétiques dont la légitimité est à la mesure de leur autonomie au sein du champ de production culturelle, et auxquelles ce sont précisément ces autonomies et légitimité qui confèrent un poids éventuellement mobilisable à des fins politiques5, le RIF est avant tout un outil, dépendant des stratégies politiques de militants guidés par des considérations d’efficacité plutôt que d’esthétique.
Cette instrumentalisation est le fruit d’une réflexion soigneusement élaborée, comme en témoigne le fait que l’un des principaux acteurs du RIF, Fabrice Robert, ait consacré un mémoire de maîtrise en science politique à la diffusion de la propagande nationaliste par la musique6. Ancien élu FN et dirigeant d’UR puis du Bloc identitaire, F. Robert est aussi le batteur d’un des principaux groupes de RIF, Fraction, et l’un des fondateurs du label Bleu-blanc-rock (BBR). C’est à l’appui de ce même label que les principes d’enrôlement de jeunes par une première sensibilisation via la musique ont commencé à être appliqués : à la fin des années 1990, une cassette compilant des chansons de différents groupes a fait l’objet d’une large diffusion (5 000 au total auraient ainsi été vendues au prix de dix francs) par des militants à la sortie des lycées et lors de la fête de la musique ; cette opération a par la suite été rééditée avec l’édition d’une autre compilation, intitulée « Antimondial », cette fois sur support CD et vendue au prix de deux euros.
Les « théoriciens » du RIF ont en fait systématisé une démarche d’instrumentalisation de loisirs juvéniles masculins à des fins de conversion idéologique ou d’enrôlement militant déjà existante au sein de l’extrême droite extra-partisane. La sensibilisation politique et l’organisation militante des groupes de supporters d’équipes de football, visant à en faire des hooligans prêts à défendre des valeurs identitaires et racistes dans des affrontements violents, a en effet constitué une première tentative d’instrumentalisation de loisirs de jeunes hommes. Cette démarche de « politisation des stades » était solidaire, lorsqu’elle a été engagée au début des années 1980, de l’entreprise de radicalisation de la mouvance skinhead – c’est-à-dire, bien avant la naissance du RIF, l’investissement d’une forme de sociabilité juvénile masculine organisée autour d’un style musical.
Le mouvement skin, apparu à la fin des années 1960 dans la jeunesse populaire anglaise, était à l’origine un mouvement musical et vestimentaire non politisé, et notablement influencé par des styles musicaux joués ou écoutés par les jeunes immigrés jamaïcains. Son développement ultérieur a vu s’opérer une scission entre un courant d’extrême gauche et libertaire (redskins) et un autre d’extrême droite, violent et raciste (Orfali 2003). Les skins d’extrême droite sont apparus en France à la fin des années 1970 et leur mouvement s’est diffusé dans les années 1980 autour de différents groupes et de fanzines dont les musiciens ou rédacteurs étaient fréquemment membres de groupuscules comme l’Œuvre française ou le Parti nationaliste français et européen (PNFE). La mouvance skinhead se singularise surtout par des formes de sociabilité majoritairement masculines, centrées sur une musique spécifique (la « oï »), la consommation d’alcool et la « baston » entre soi ou à l’encontre de personnes appartenant à des groupes honnis (militants d’extrême gauche, Arabes, Juifs). De ce fait, les diverses tentatives d’organiser les skins français n’ont eu que des résultats mitigés : les fanzines, labels ou groupes militants se sont toujours signalés par une existence brève et fréquemment conflictuelle, et leur idéologie antisémite et raciste n’a eu qu’un écho limité.
Une tentative ultérieure, et elle aussi importée d’Angleterre, de politisation via la musique rock est le RAC, c’est-à-dire le « rock against communism ». Cette appellation a été adoptée dans les années 1980 en opposition aux concerts « rock against fascism » organisés à l’époque par les militants d’extrême gauche. Le terme RAC a en France surtout servi à désigner les groupes les plus politisés et les plus proches des milieux militants organisés ; parmi ceux-ci, signalons Légion 88, Evil Skins, 9e Panzer Symphonie et Fraction Hexagone. Pour autant, et précisément parce qu’elle bénéficiait de meilleures organisations et politisations, la mouvance RAC a constitué la première base sur laquelle le RIF s’est ultérieurement développé : Fraction Hexagone, devenu simplement Fraction au milieu des années 1990, est au sein du RIF le principal héritier de cette mouvance.
Les noms (faisant référence à la seconde guerre mondiale ou au fascisme), les textes (se réclamant fréquemment du nazisme ou du Ku Klux Klan) et la musique (proches des formes « métal » ou « hardcore » ultra-violentes) interdisaient de diffuser le RAC au-delà de cercles extrêmement restreints d’adeptes « initiés » et partageant déjà ses options idéologiques et politiques. Or, on l’a vu, c’est précisément à éviter cet enfermement dans un entre-soi de convertis, et à plutôt favoriser la diffusion des idées NR à de nouvelles recrues, que vise le RIF. L’« invention » de celui-ci à la fin des années 1990 correspond donc, non à une évolution esthétique interne à un courant musical autonome, mais à une réorientation tactique, misant sur l’ouverture et l’acceptabilité d’un discours politique particulier, imaginée et impulsée par des responsables militants. Une nouvelle fois se signale l’hétéronomie du RIF à l’égard des considérations politiques : alors que des formes musicales antérieures (oï ou RAC) correspondaient à un investissement musical de jeunes militants de la droite radicale, dans lequel ceux-ci exprimaient explicitement (dans leur style musical comme dans leurs textes), et à destination d’un public exclusivement composé de pairs, leurs préoccupations ou idéologies propres, la dimension instrumentale du RIF témoigne d’une démarche plus tacticienne. Parce qu’elle est destinée certes à des pairs (dont il faut satisfaire les options politiques et musicales), mais également à des « profanes » qu’il s’agit de convertir, le RIF se doit de respecter certaines contraintes de discrétion ou de camouflage (quant au contenu des idées diffusées et à l’orientation politique), lesquelles ont une influence directe sur les productions des groupes, et permet notamment de comprendre l’hétérogénéité de styles de la scène RIF.
La scène RIF
L’organisation de la scène RIF témoigne de sa dimension groupusculaire, à la fois transposition du mode d’organisation propre à la mouvance politique dont elle est issue et dont elle dépend, mais aussi expression de sa stigmatisation (interdisant une large diffusion de ses productions) et de la limitation de ses ressources (en musiciens ou en supports organisationnels).
La diversité des styles
Que le RIF se réclame du rock ne doit pas induire en erreur. L’appellation, en réalité, ne désigne pas un genre musical précis mais regroupe un ensemble de styles différents7 : les styles « hard », « métal » ou « hardcore » (prisés par Fraction, Insurrection ou Ile-de France), la musique électronique (Aion, Kaiserbund), le pop-rock (Brixia, Elendil, La Firme), ou encore des formes influencées par le ska (In Memoriam), la musique régionale (Vae Victis, Aquilonia, Traboule Gone) ou le rap (Basic Celtos). Cette diversité témoigne, une nouvelle fois, de l’hétéronomie du RIF, dont l’unité tient davantage à des considérations politiques et idéologiques (l’appellation regroupe les diverses formes de musique « jeune » promues au sein de la droite radicale) qu’à une cohérence de style. Plus encore, cette diversité est l’expression de l’instrumentalisation de la musique à des fins de sensibilisation et d’enrôlement de nouveaux militants : pour recruter le plus largement possible au sein de la jeunesse, les groupuscules NR pensent devoir s’ajuster à la diversité de ses goûts, et proposer une expression « identitaire française » de chaque style prisé par les jeunes. Les discours des leaders de la droite radicale expriment une nouvelle fois explicitement cette volonté de s’ajuster à ce qui est supposé être les attentes du public dont l’enrôlement est recherché ; ainsi l’ancien secrétaire général d’UR Christian Bouchet estime-t-il qu’il « serait judicieux qu’ils [ses “amis du RIF”] accroissent encore plus l’éventail de leur offre et que certains de leurs groupes s’ouvrent à la variété ou aux chants et musiques régionales » (Bouchet 2001, p. 438).
Le groupe qui a sans doute poussé le plus loin cette logique d’ajustement aux attentes supposées du public est Basic Celtos, puisqu’il s’est investi dans ce style musical honni au sein de l’extrême droite qu’est le rap (ou plus précisément une forme de rap intégrant, défense de l’identité régionale oblige, des sonorités celtes). Ainsi ses musiciens défendaient-ils leur musique en avançant des considérations d’ordre avant tout tactique dans une interview à la revue Jeune résistance (n° 15) : « Aujourd’hui le rap représente 20 % du marché jeunes, est-ce que les fafs vont être les seuls à ne pas être de la partie ? » Cet investissement dans un style aussi disqualifié – parce que propre aux « adversaires ethniques » que sont pour les militants NR les « jeunes issus de l’immigration » – au sein de l’extrême droite ne va toutefois pas de soi, et se heurte à l’hostilité de certains militants. Les propos de ce codirecteur du MNJ (mégretiste) interviewé par Magali Boumaza sont de ce point de vue explicites :
« D’abord j’aime pas musicalement parlant, franchement, j’aime pas tellement. Et ensuite je pense que d’un point de vue non pas musical mais plus politique, c’est une erreur. Parce que c’est, en fait, c’est entrer dans le jeu de l’adversaire, le rap c’est en fait une espèce de, une espèce de sous-culture qui vient des ghettos noirs américains. C’est quand même ça l’origine du rap, ça ne ressemble à rien et surtout pas à de la musique. » (Cité in Boumaza 2003, p. 12.)
Une autre caractéristique de la scène RIF est le nombre restreint des formations (une dizaine) et leur relative fragilité. Si Fraction existe depuis 1994, et Ile-de-France ou In Memoriam depuis 1996, d’autres se sont dissous après quelques années (comme Vae Victis, né en 1993 et premier groupe à se revendiquer du RIF, ou Elendil). Surtout, tous les groupes connaissent de permanents changements de musiciens, les bouleversements de la vie professionnelle (imposant des déménagements) ou familiale9, inhérents au statut de jeunes entrant dans la vie adulte, interdisant la poursuite des répétitions. Les changements de composition des groupes témoignent également de la dimension groupusculaire – au sens ici d’univers aux effectifs restreints – du RIF, en ce que les transferts d’une formation à une autre sont fréquents : trois des musiciens d’Ile-de-France et un de Kaiserbund faisaient antérieurement partie de Vae Victis, la chanteuse de Brixia était parallèlement membre d’Elendil, etc. Enfin, la plupart des praticiens ne sont pas des musiciens professionnels ou ayant suivi une formation musicale prolongée ; ce statut de musicien autodidacte, qui n’est certes pas une rareté au sein du monde du rock, prend dans le cas de certains groupes une forme extrême (il est dit de Traboule Gone que deux de ses membres n’avaient aucune connaissance musicale avant la formation du groupe).
Si les styles musicaux ne peuvent, à la différence de la oï ou du RAC, être immédiatement rapportés à la droite radicale, les textes des chansons (ou les échantillons samplés dans le cas des groupes de musique électronique) et les interviews diffusées dans des fanzines, revues ou sites internet sont davantage explicites quant aux options politiques des groupes. Outre leur inspiration littéraire ou historique (que l’on évoquera plus loin), les thèmes développés reprennent en effet la plupart des thématiques de prédilection de la mouvance NR, telles que la dénonciation de l’immigration, le rejet de la mondialisation, la condamnation de l’avortement, l’antisémitisme et le révisionnisme. Quelques extraits donnent une idée de la tonalité de ces textes :
« Aujourd’hui la Serbie, demain la Seine-Saint-Denis/Un drapeau frappé d’un croissant flottera sur Paris » (In Memoriam, « Paris-Belgrade »). « Aux ordres des banquiers rapaces/Le mondialisme se met en place » (Insurrection, « Invasion »). « L’avortement c’est épatant/Pourquoi s’faire chier pour des enfants » (In Memoriam, « Das Capital »). « Je viens de la rue du Sentier, je vendais du dégriffé/Aujourd’hui j’ai tout lâché/Juste avant le krash boursier qui m’a bien rapporté » (Elendil, « Bourgeois, nouveaux riches et décadents »). « Des universitaires sont traqués/Ils défendent une vision de l’histoire/Certains lobbies tiennent à leur pouvoir » (Fraction, « Hérétique »).
Mais témoignage également de l’entretien par le RIF d’un « entre-soi » de militants unis par un sentiment d’appartenance à une même communauté militante, certains textes ne peuvent être compris que des initiés, telle cette chanson en hommage à Sébastien Deyzieu, militant de l’Œuvre française mort accidentellement en essayant d’échapper à la police, et martyr de la mouvance NR : « Tu t’appelais Sébastien/Ton prénom n’évoque rien/Pour le gratin médiatique/Tu dois t’appeler Malik » (Vae Victis, « Sébastien »). De même les interviews des musiciens signalent-elles un univers politique et intellectuel précis ; dans leur interview sur le site Coq gaulois les musiciens de Kaiserbund citent parmi leurs sources d’inspiration Maurice Bardèche, Lucien Rebatet, Céline, Vacher de Lapouge, Leni Riefenstahl, ou Oswald Mosley ; ceux de Fraction, quant à eux, évoquent « Drieu la Rochelle, Brasillach, Blanqui, Sorel, les frères Strasser, Che Guevara et bien sûr Nietzsche pour son hymne à la volonté de puissance10 ».
Labels et circuits de diffusion
Un indice supplémentaire du caractère groupusculaire du RIF est que certains musiciens sont également les responsables de sites de vente par correspondance ou de labels. Ainsi, on l’a dit, Fabrice Robert cumule-t-il les positions au sein de cet univers politico-musical : outre un leader d’UR puis du Bloc identitaire, un animateur de revues NR (Jeune résistance et L’Épervier), un « théoricien » de l’activisme musical et un musicien au sein de Fraction, il est aussi un des dirigeants de l’association Bleu-blanc-rock, spécialisée dans la vente de RIF par correspondance. De même la maison de disques Memorial Record a-t-elle été créée en 1996 par deux musiciens du groupe In Memoriam, auxquels est venu se joindre le chanteur de Vae Victis qui en a pris la direction.
L’évolution de l’organisation de la scène RIF témoigne aussi et surtout de sa dépendance à l’égard du champ politique : c’est en effet la SERP, maison de disque propriété de Jean-Marie Le Pen et dirigée par sa fille Marie-Caroline, qui a produit le premier disque de RIF français, celui de Vae Victis. On peut faire l’hypothèse que l’autonomisation de ce groupe (ensuite imité par l’ensemble de la scène RIF) de la sphère d’influence de la famille Le Pen témoigne de la réticence de la mouvance NR à l’égard du FN – réticence qui a conduit la plupart des militants NR membres du parti lepéniste à suivre B. Mégret lors de la scission de 1998. Depuis, Memorial Records est devenu le principal label de RIF. C’est d’abord sous la forme d’une association loi 1901 que le label a commencé par diffuser une cassette de compilation, puis par produire le premier CD du groupe de ses fondateurs, suivi de celui d’Elendil. En 1998 Memorial Records a pris la forme d’une SARL et sorti de nouveaux disques de Vae Victis, In Memoriam, Elendil, ainsi qu’une compilation, « Sur les terres du RIF ».
La production et la diffusion des productions RIF par des supports propres est, on l’a dit, une manière de « faire de nécessité vertu » : l’amateurisme des musiciens, le contenu de leurs textes et les effectifs restreints de leur public leur interdisent l’accès aux grandes maisons de disque et aux canaux de diffusion traditionnels (radios commerciales ou grandes surfaces du disque). C’est donc de manière contrainte que les groupes diffusent leurs productions essentielle- ment sur des radios émettant sur internet (Canal RIF) et en vente par correspondance (ainsi que dans les librairies d’extrême droite ou plus ponctuellement lors de rassemblements militants, comme ceux en l’honneur de Jeanne d’Arc). Outre celui de Memorial Records, Le Coq gaulois et BBR sont les principaux sites de vente de CD par correspondance. Pour autant, ceux-ci ne se limitent pas à cette activité : y sont également en vente des disques de chanteurs d’extrême droite autres que de rock (Dr Merlin, Jean-Pax Méfret ou musique folklorique, avec une dominante celte), des gadgets (autocollants, T-shirts, ainsi que bijoux « croix celtique » ou « marteau de Thor » prisés par les néo-païens), des bandes dessinées (de style science-fiction ou mythologique ou à vocation plus humoristique), des revues idéologiquement proches (Terre et peuple, Réfléchir et agir, L’Épervier…) et des livres d’auteurs d’extrême droite ou n’appartenant pas à cette mouvance mais dont les ouvrages sont enrôlés dans la réflexion NR. On trouve par exemple sur le site du Coq gaulois des ouvrages relevant de la première catégorie, comme Une terre, un peuple de Pierre Vial (éditions Terre et peuple), Le mondialisme, mythe et réalité (Éditions nationales) ou José Antonio, La phalange espagnole et le national-syndicalisme d’Arnaud Imatz (Éditions Godefroy de Bouillon), aux côtés du Livre noir du communisme dirigé par Stéphane Courtois (Robert Lafont) et du Mitterrand et les 40 voleurs de Jean Montaldo (Robert Lafont).
Outre leur vocation commerciale, ces sites comportent une dimension plus militante. Dans une rubrique significativement appelée « combat militant », celui de BBR invite ses visiteurs à s’organiser en « cellules Bleu-blanc-rock » pour « agir en organisant concerts, tractages, collages et ventes de K7 », tandis que celui du Coq Gaulois propose une rubrique « pourquoi ? » déclinant une série de questions telles que : « Pourquoi le gouvernement s’acharne-t-il à tuer 220 000 enfants chaque année par l’intermédiaire de l’IVG ? », « Pourquoi lors des innombrables émeutes de banlieue on n’entend parler que de “jeunes” et non pas d’immigrés ? » ou encore « Pourquoi n’organise-t-on pas un référendum sur le rétablissement de la peine de mort, alors qu’une majorité de français est pour ? ». On y trouve également des « arguments » contre les principaux adversaires – tels que le casier judiciaire du rappeur Joey Starr ou des propos, estimés « significatifs », de personnalités honnies (Robert Hue, Jack Lang, Ariel Sharon, le groupe de rap Sniper…). L’intrication des dimensions musicales, commerciales et militantes de ces canaux de diffusion peut toutefois se retourner contre eux : Maxime Brunerie était le correspondant pour la région parisienne de BBR et le responsable de ce même site a été incarcéré au printemps 2004 après que la police ait saisi chez lui un stock d’armes et de propagande négationniste.
Une musique semi-clandestine
Les groupes RIF n’éprouvent pas seulement de la difficulté à se faire diffuser, mais également à apparaître publiquement. Ce rapport problématique des musiciens de RIF à la publicité, inhérent à leur statut stigmatisé, s’exprime par exemple par le fait que leurs photos sur les sites de vente par correspondance sont parfois floutées. Mais il s’exprime surtout dans la rareté de leurs concerts, laquelle tient à plusieurs facteurs parmi lesquels l’amateurisme des musiciens joue un rôle important. Résidant souvent dans des villes différentes, pris par leur vie familiale, professionnelle et militante, ils peinent à se réunir pour répéter, tandis que d’autres sont encore trop inexpérimentés pour jouer en public. Mais le principal obstacle aux prestations publiques des formations RIF tient à leur stigmate qui leur interdit d’accéder à la plupart des scènes, festivals ou tremplins réservés aux jeunes groupes de rock. Ainsi Ile-de-France s’était-il en 1999 porté candidat dans un tremplin rock et, bénéficiant d’un bon classement, pouvait prétendre poursuivre la compétition quand l’association antifasciste Ras l’Front est intervenue auprès des organisateurs pour l’en faire exclure au motif de son ancrage politique. En conséquence, certains groupes préfèrent-ils se présenter sous un faux nom pour pouvoir jouer dans des lieux hostiles à l’extrême droite.
Dans ce contexte, les opportunités de jouer en public sont rares : les groupes peuvent profiter des facilités offertes par les fêtes de la musique, mais celles-ci ne sont qu’annuelles et ne les mettent pas à l’abri de leurs adversaires. Ces prestations publiques apparaissent en conséquence comme des « contacts mixtes » au sens de Goffman (1975, p. 23), c’est-à-dire des interactions entre des stigmatisés et des « normaux », au cours desquelles la révélation du stigmate des groupes RIF est tout à la fois recherchée (afin de populariser leur musique et leurs idées tout en recrutant de nouveaux militants) mais aussi redoutée pour les sanctions auxquelles elle expose (interdiction de jouer et disqualification définitive auprès des lieux de concerts, voire « bastons »). En conséquence, comme l’a décrit Goffman, les stigmatisés exposés à la vindicte publique n’ont souvent d’autre recours que de se replier sur des « lieux retirés » (1975, p. 100), composés uniquement de pairs et où le stigmate étant uniformément partagé il n’est plus nécessaire de le dissimuler. Ces lieux de concert (qui clôturent souvent des réunions ou rassemblements militants) sont relativement clandestins, n’étant révélés aux spectateurs qu’au dernier moment ou à l’issue d’un véritable jeu de piste. Ces précautions, si elles valorisent les adeptes du RIF en entretenant leurs sentiments de risque et de clandestinité, ne sont pas sans fondement : il arrive fréquemment que les concerts soient annulés après que des militants antifascistes aient informé le propriétaire d’une salle de concert de la « véritable nature » des groupes qui doivent s’y produire, ou qu’ils aient incité les forces de l’ordre à les interdire en prévention de tout « trouble à l’ordre public11 ».
Un autre type de lieux retirés, mais soumis à une plus large visibilité, qui permet aux groupes de RIF de se produire sur scène, sont les spectacles organisés par des partis ou groupes d’extrême droite. La fête « Bleu blanc rouge » organisée tous les ans par le FN a vu se produire (avant la scission avec le MNR) des groupes de RIF comme In Memoriam et a accueilli leurs stands et ceux des labels spécialisés ; le même groupe a joué lors de la « Fête de l’identité et des libertés » organisée par Terre et peuple à la salle Wagram le 9 novembre 2002. Les mairies dirigées par l’extrême droite ont elles aussi apporté leur contribution à l’expression du RIF : la mairie FN d’Orange a ainsi organisé en 1996 un tremplin rock faisant la part belle aux groupes RIF, et la mairie mégretiste de Vitrolles a en 1998 organisé en partenariat avec Memorial Records un festival au cours duquel se sont produits In Memoriam, Ile-de-France et Vae Victis (dans un premier temps compromis par la destruction de la sono par une bombe artisanale, ce festival a finalement rassemblé moins de 400 spectateurs).
Une posture distinguée
Le RIF apparaît donc pris dans un paradoxe : destiné à sensibiliser et recruter de nouveaux militants, son stigmate de musique d’extrême droite le contraint à la clandestinité et, ce faisant, conforte la tendance de ses adeptes à en faire un instrument d’entretien de leur entre-soi groupusculaire. Ce paradoxe contraint d’autant plus largement les modes d’affichage public du RIF que la posture contestataire qu’il valorise est davantage, ou mieux, incarnée par ses adversaires.
S’identifier tout en se distinguant
Le site des Jeunesses identitaires (section jeunes du Bloc identitaire) contient une rubrique musicale, donnant accès à des chansons de groupes de RIF en MP3, qui s’ouvre par ces mots : « Il existe des artistes vrais loin de Star Academy et Popstars, il existe des groupes révoltés autres que NTM ou Sniper, il existe des groupes réellement engagés contre la mondialisation aux antipodes de l’hypocrisie de Noir Désir, il existe d’autres labels que Sony et Universal… » Si la confidentialité de la scène RIF lui est imposée par son exclusion de l’industrie du disque et de ses circuits de diffusion, cette dernière, on le voit, est transmuée en « vertu » par l’adoption d’une posture de rejet de son mercantilisme : la dénonciation d’une industrie du disque asservie aux intérêts du « capitalisme mondialiste et cosmopolite » permet de retourner l’exclusion du RIF en signe d’élection témoignant de sa pureté idéologique. Pour autant, le rapport des musiciens de RIF aux groupes ou styles dominants (par leurs ventes comme par leur légitimité) dans le champ de production culturelle, a fortiori lorsqu’ils se posent eux aussi comme « engagés », signale l’intériorisation d’une forte domination symbolique.
Ce rapport aux groupes engagés est lui-même la transposition du rapport dominé que les jeunes militants de la droite radicale entretiennent au militantisme gauchiste. Se posant en révolutionnaires luttant contre le « système capitaliste mondialisé », les militants NR souffrent qu’en l’état actuel du champ politique « l’excellence révolutionnaire » trouve davantage à s’incarner à l’extrême gauche qu’à l’extrême droite, et que le mouvement altermondialiste paraît bien plus à même de contester le néolibéralisme qu’une mouvance NR groupusculaire et marginale. Ce rapport dominé contribue à expliquer certaines stratégies de présentation de soi (détournement de l’imagerie gauchiste, par exemple12) ou d’appropriation et redéfinition de thématiques issues de la gauche contestataire – comme l’écologie (UR comportait une branche écologiste, au sein de laquelle figuraient des militants exclus des Verts suite à des discours antisémites), la « malbouffe » (la même UR avait organisé un « Comité national anti-McDo ») ou l’altermondialisation13 – destinées à en détourner les sympathisants.
De même qu’ils reprochent aux altermondialistes de se faire les complices du « système » qu’ils prétendent pourtant combattre14, les groupes de RIF tentent de contester, tout en essayant d’en capter une parcelle du capital symbolique, le prestige des musiciens connus et reconnus pour leur talent et/ou leur engagement politique. Conformément au principe selon lequel s’attaquer aux grands est une manière de se grandir (Boltanski 1990), il s’agit pour eux non de disqualifier ces concurrents (leur prestige doit être préservé pour pouvoir être approprié), mais au contraire de pointer leurs carences, contradictions ou reniements pour mieux se poser en modèles d’intégrité. Ainsi les groupes citent-ils volontiers comme des références ou des sources d’inspiration des groupes largement étrangers à leur mouvance. Ile-de-France se targue d’avoir « une bassiste comme Téléphone, une boîte à rythme comme Rita Mitsouko et les Bérus » tandis que Vae Victis se réclame des Têtes raides, Pigalle, Louise Attaque, voire même Brassens et Brel, et se pose en héritier du « rock alternatif » tout en dénonçant les « trahisons » mercantiles des groupes phares (et engagés à gauche) de ce courant :
« Nous avons une certaine fascination pour les groupes de rock alternatif des années quatre-vingt et leur mode de fonctionnement. Même si le message qu’ils divulguaient n’était pas le nôtre, nous considérons que leur démarche était sincère. Aujourd’hui ils ont tous été récupérés et sont largement diffusés par le système quoi qu’ils en disent. La FNAC et VIRGIN leur offrent leurs bacs et les mettent en écoute. Les seuls alternatifs sont aujourd’hui les groupes de RIF. » (Interview sur le site Coq Gaulois.)
Mais l’identification à l’excellence contestataire exige aussi de s’en distinguer en dénonçant son impureté et ses compromissions. Le fait que la plupart des groupes engagés à gauche soient produits par de grandes maisons de disques constitue la dénonciation la plus fréquente. On rappelle ainsi que Zebda est « produit par le monstre économique Vivendi-Universal15 » et on avance que « les rockers de métier, bien payés, mais surtout bien contrôlés par les multinationales qui les emploient, ont beaucoup moins de mérite que les petits groupes autonomes et déterminés16 ». Les engagements de ces groupes ne sont pas non plus ignorés mais régulièrement dénoncés – même si, une nouvelle fois, sont reconnues (et enviées) leurs qualités :
« Songez aux dégâts qu’ont pu faire dans la jeunesse blanche des groupes comme […] Noir Désir ou Matmatah, qui derrière une musique de bon niveau voire même des textes intéressants – ne soyons pas mauvais joueurs – délivrent un message clairement anti-national. » (P. Vardon, in Bouchet 2001, p. 174.) « Le 10 décembre prochain, des groupes comme Noir Désir, Zebda et Les Têtes raides vont participer à un concert de soutien aux immigrés […] Qu’ils ont de bons sentiments nos collabos du libéralisme mondial ! Pourtant, sous prétexte de solidarité avec les exclus, il s’agit bien de soutenir le système, et non ses victimes. Sous prétexte de solidarité, les rockers de Vivendi et consorts viennent tout naturellement donner un petit coup de pouce au capitalisme international17.»
Mais la plus grande frustration des musiciens RIF aura sans doute été de voir un groupe parvenir au succès en reproduisant les formes les plus caractéristiques de leur courant – à savoir l’intégration de sonorités musicales « traditionnelles » à des formes modernes – mais sans appartenir à leur mouvance. Ainsi le succès du groupe Manau « La tribu de Dana » (qui intègre cette référence majeure du RIF qu’est la musique celte) a-t-il été particulièrement mal accueilli par les musiciens RIF : « Le groupe Manau sort “La tribu de Dana” qui donne envie à BC de répondre par “L’histoire de Ronan Kerguénu”, où le petit Dana mondialiste se prend une rouste par un bon breton de chez breton qui en a ras-le-bol de voir sa culture récupérée par les commerciaux déracinés de tout poil18 ! » Nouveau signe de leur domination, les musiciens RIF ne peuvent conserver la maîtrise, ni revendiquer la propriété, de leurs formes musicales les plus originales.
Des références culturelles spécifiques
La fréquence de ces références des groupes RIF à la culture celte mérite d’être soulignée, non seulement en ce qu’elle signale le double processus de mobilisation et de reformulation des traditions culturelles que Eyerman et Jamison (1998, p. 7) placent au cœur des rapports entre musique et mouvements sociaux, mais surtout parce qu’elle témoigne du marquage idéologique spécifique de la mouvance NR. Ces références ne participent pas seulement, en effet, de la défense des héritages régionaux et de l’enracinement culturel contre le « mondialisme nivellateur des cultures ». Non que celle-ci ne soit pas présente : de même que tous les défilés du 1er mai du FN comptent leur lot de cortèges en costume folklorique (qui, dans la filiation pétainiste, ravivent le souvenir des provinces d’ancien régime), les groupes RIF invoquent fréquemment leur ancrage régional, présenté comme constitutif de l’identité qu’ils s’attachent à défendre. Ainsi, les musiciens d’Aquilonia expliquent-ils sur le site Coq Gaulois leurs références à la Bretagne par « un besoin d’enracinement, de personnalisation, une nécessité de se rattacher à une famille, un pays, “une identité” à une époque où les matricules remplacent de plus en plus les noms19… »
Mais derrière ce régionalisme, et dans le vocabulaire du « sang » ou du « clan » qu’il mobilise volontiers, transparaît la principale influence idéologique du RIF qui est celle du GRECE. Les propos d’Aquilonia que l’on vient de citer sont précédés de ces phrases significatives : « Quant à la place de la Bretagne dans l’Europe, elle réunit peut-être avec d’autres les derniers européens à ne pas avoir oublié qu’ils étaient des Celtes. Nous ne mettons surtout pas en cause le bon vouloir de chacun mais seulement les destructeurs de notre civilisation tels que la christianisation, les bolcheviques et tant d’autres. » L’inspiration gréciste est sensible dans les noms des groupes (Brixia, Vae Victis et Aquilonia sont des références à la Gaule, Aion à la Grèce antique), les titres ou les textes de leurs chansons qui n’hésitent pas à recourir au latin et qui développent une thématique ethnique européenne, ou les liens assumés avec les représentants de la nouvelle droite (Terre et peuple vendu sur les sites RIF ou présence des groupes lors des fêtes de l’identité organisées par l’association de Pierre Vial). Les références historiques récurrentes à ce passé pré-chrétien trouvent leur principale source d’inspiration dans la mythologie (celte ou scandinave) qui partage son imaginaire guerrier avec des références littéraires elles aussi fréquemment citées : Elendil est à l’origine le nom d’un personnage du Seigneur des anneaux, roman très prisé des jeunes militants NR.
Ces allusions mythologiques ou littéraires ne font pas qu’afficher publiquement une idéologie ou entretenir la cohésion du groupe par l’exaltation d’un ensemble de références partagées. Elles permettent également, par leur relative légitimité culturelle, l’adoption d’une posture intellectuelle valorisante : signaler que l’on maîtrise suffisamment le latin pour écrire des textes de chansons dans cette langue, mettre en avant (comme le fait un musicien d’Aion) que l’on a soutenu une thèse sur « le rôle de l’empereur romain au combat » ou démontrer que l’on connaît suffisamment l’histoire antique pour tracer des parallèles avec la société contemporaine20 sont autant de manière de se réévaluer en même temps que les positions que l’on défend lorsqu’on est marginal non seulement à l’intérieur du champ politique, mais aussi au sein d’une extrême droite largement dominée par le FN. Ajoutons que la posture intellectuelle adoptée par certains groupes (d’autres jouent sur ce plan une carte beaucoup plus « populiste ») trouve à s’exprimer sur d’autres terrains que les seules références grécistes. Elle se signale dans les allusions récurrentes à la culture légitime (Kaiserbund se réfère à Varèse et Stravinsky) ou dans des formulations recherchées (« nous nous sommes retrouvés dans la démarche du peintre qui à travers un simple tableau se risque à exprimer un concept complexe », avance le même groupe sur le site Coq gaulois). Cette hypercorrection culturelle semble témoigner d’un rapport dominé, empreint de révérence, à la culture légitime (ou plus précisément une culture classique en voie de déclassement). L’absence d’informations sur les origines, trajectoires et capitaux culturels des musiciens empêche toutefois d’aller plus loin dans la compréhension des ressorts sociaux de ces goûts esthétiques et options politiques particuliers.
Les interviews des groupes RIF martèlent les principes de l’activisme musical : pour Fraction, il s’agit de « diffuser un message politique clair sur un support musical susceptible de toucher le plus grand nombre21 », tandis que Traboules Gones rappelle que « la musique permet de faire passer pas mal d’idées “en douceur”22 ». Cette mobilisation de la musique à des fins militantes se heurte toutefois aux effets de la double contrainte qui pèse sur le RIF : musique visant à accéder à un extérieur (les jeunes non politisés susceptibles d’être recrutés) et devant à ce titre éviter ce qui tendrait à la disqualifier, elle sert également à l’entretien de la cohésion du cercle de ses adeptes, ce qui tend à la renvoyer à un entre-soi fermé et, en exprimant les références politiques et idéologiques qui la fondent, à en interdire l’accès à ceux qu’elles rebutent. Cette tension est caractéristique de tout univers groupusculaire, inévitablement pris dans une logique de renfermement contradictoire avec sa vocation à l’élargissement politique ou idéologique. Elle ne peut toutefois à elle seule expliquer l’échec du RIF, dont une autre des causes pourrait résider dans le manque de ressources strictement musicales de ses praticiens, c’est-à-dire dans leur amateurisme qui grève son potentiel de séduction auprès du public des jeunes non politisés qu’il voudrait atteindre.
Notes de bas de page
1Principalement, car le RIF est aussi diffusé ou valorisé – mais dans une moindre mesure – dans d’autres secteurs de l’extrême droite, tels que les royalistes et catholiques nationalistes. Signalons également que nous ne traiterons ici que du rock identitaire français, et laisserons de côté les groupes similaires d’autres pays (Italie, Espagne, Québec, Slovénie notamment), avec lesquels le RIF français entretient par ailleurs des liens étroits.
2Pour un panorama historique de la mouvance, voir Mathieu (2003a) et Lebourg (2004).
3Les citations sont tirées du document de présentation Unité radicale. Questions et réponses.
4Un milieu associatif à dimension intellectuelle se consacre ainsi à l’étude et à la promotion de l’histoire de la « civilisation européenne », à l’exemple de Terre et Peuple du professeur d’histoire médiévale de Lyon 3 (et ancien responsable FN puis MNR) Pierre Vial.
5Voir l’exemple de l’engagement des avant-gardes poétiques dans la Résistance étudié par Gisèle Sapiro (1999).
6Fabrice Robert, « La diffusion de l’idéal identitaire européen à travers la musique contemporaine », mémoire de maîtrise de science politique soutenu en 1996 à l’Université de Nice, cité in Lebourg (2004, p. 399).
7Cet effet d’homogénéisation de l’étiquette rock n’est en rien spécifique au RIF, comme le montre Mignon (1996).
8Un musicien de Kaiserbund explique de même sur le site BBR la fondation de son groupe par le fait qu’« il manquait au sein du RIF un pôle “électronique” ».
9Les grossesses des musiciennes ou chanteuses sont à plusieurs reprises évoquées comme des causes de modification de la composition des groupes. On remarquera à ce propos qu’une des caractéristiques du RIF est sa relative féminisation, a priori étonnante dans des mouvances musicale et politique majoritairement masculines.
10Fraction, sur le site du Vlaamse Jongeren Mechelen (mouvement de jeunes nationalistes flamands).
11La brochure de Ras l’Front consacrée au RIF contient des conseils pratiques pour faire interdire un concert de musiciens d’extrême droite.
12Ainsi la célèbre photo du Che par Korda a-t-elle été détournée par les militants NR, l’étoile sur le béret étant remplacée par une croix celtique. De même est-on frappé par la récurrence, dans les théorisations stratégiques des intellectuels organiques de la mouvance NR, des références au léninisme ou au trotskisme : si les programmes et idéologies de l’extrême gauche sont violemment rejetés, les qualités politiques qui lui sont prêtées sont en revanche enviées et font l’objet de tentatives d’imitation.
13Ainsi les musiciens d’Ile-de-France regrettent-ils sur le site BBR que « les relais de l’anti-mondialisme, en France du moins, sont souvent entre les mains de véritables internationalistes, qui ne critiquent la mondialisation que pour mieux promouvoir la disparition des États, des peuples et des cultures ». Sur les tentatives d’infiltration du mouvement altermondialiste et d’appropriation de ses thématiques par les militants de la droite radicale, cf. BOUMAZA (2003).
14« En réclamant la libre circulation des individus, des gens comme José Bové se transforment en responsables des Ressources humaines au service des grandes multinationales », affirme Fraction dans le n° 25, hiver 2001, de Jeune résistance.
15Kaiserbund, sur le site BBR.
16« Les pros sont des collabos », éditorial du site BBR, septembre 2001.
17« Gentillesse bon ton = piège à cons ! », éditorial du site BBR, novembre 2001.
18Présentation Basic Celtos sur le site Memorial Records.
19Cette dimension identitaire ne peut d’ailleurs être considérée comme spécifique à la seule musique d’extrême droite, ainsi que l’indique la diversité des styles étudiés dans l’ouvrage sur ce thème dirigé par Alain Darré (1996c).
20Aion déclare sur le site Coq gaulois que « le parallèle entre la Rome antique et le monde moderne est tellement évident et a tellement été abordé qu’il serait vain d’y revenir. Mêmes causes, mêmes effets : cosmopolitisme et dévirilisation entraînent inéluctablement la chute des civilisations, même les plus brillantes et les plus stables. Seul un retour aux valeurs archaïques pourra redonner l’énergie vitale nécessaire au redressement intellectuel, démographique et esthétique de l’Europe ».
21Jeune résistance, n° 25, hiver 2001.
22Site Coq Gaulois.
Auteur
Lilian Mathieu
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safari-typo · 5 months ago
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Dans un parc de Charlottetown sur l'Ìle du Prince Edouard, je m'investis à fond dans mes études de terrain en safari typographique.
In a park in Charlottetown on Prince Edward Island, I devote myself fully to my field studies about typographic safari.
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aisakalegacy · 9 months ago
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Hiver 1921, Hylewood, Canada (12/15)
Lucien est presque un homme, maintenant. Il continue ses études au pensionnat, qu’il réussit avec brio, mais il ne montre pas non plus une appétence débordante pour les études et je ne pense pas qu’il partira à l’université après ses dix huit ans. Ses professeurs l’encouragent à poursuivre, mais Lucien ne semble pas très enthousiaste à cette idée, et il faut dire que moi non plus. L’université, ça semble très théorique. C’est sur le terrain qu’on apprend le plus de choses. Il semble très intéressé par la marine, mais en même temps, je le trouve trop casanier et rêveur pour rejoindre l’armée. Je le trouve un peu froid avec moi, mais je mets cela sur le compte de mon absence prolongée.
[Transcription] Jules LeBris : Bonjour, Lucien. Comme tu as grandi. Lucien LeBris : Bonjour, Papa. J’espère que vous avez fait bon voyage. Il va falloir que vous nous racontiez !
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calydriarpg · 11 months ago
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Fonctionnement de l'armée
Structure de l'armée :
L'armée d'Erydor est organisée en différentes branches, chacune spécialisée dans un aspect particulier de la guerre.
Les principales branches comprennent l'infanterie, la cavalerie, les unités de soutien magique, les unités de soutien logistique, et les forces spéciales.
Chaque branche de l'armée est composée de soldats formés dans les académies correspondantes, avec des chevaucheurs dans la cavalerie aérienne, des élémentaires dans les unités de soutien magique, et des alchimistes dans les unités de soutien logistique. Il y a aussi l'infanterie qui est composée d'hommes et femmes n'ayant pas fait des études dans les académies et qui sont des soldats de base.
Collaboration entre les académies :
Les académies des Chevaucheurs, des Élémentaires et des Alchimistes collaborent étroitement sur le champ de bataille pour maximiser l'efficacité des opérations militaires.
Les chevaucheurs fournissent un soutien aérien et une couverture pour les troupes au sol, protégeant les élémentaires et les alchimistes contre les attaques ennemies.
Les élémentaires utilisent leurs pouvoirs magiques pour soutenir les troupes, en lançant des sorts de protection, en invoquant des éléments naturels pour créer des obstacles ou des opportunités tactiques, et en attaquant les ennemis avec des attaques magiques dévastatrices.
Les alchimistes fournissent des ressources essentielles telles que des potions de guérison, des explosifs alchimiques, et des équipements spéciaux pour renforcer les capacités de combat des soldats sur le terrain.
Stratégies et tactiques militaires :
L'armée d'Erydor utilise une combinaison de stratégies offensives et défensives pour contrer les attaques de l'armée de Solastria.
Les troupes sont entraînées à coordonner leurs mouvements sur le champ de bataille, à s'adapter rapidement aux changements de situation, et à exploiter les faiblesses de l'ennemi.
Les chefs militaires planifient des opérations complexes, telles que des assauts coordonnés sur les positions ennemies, des raids de sabotage derrière les lignes ennemies, et des manœuvres tactiques pour encercler et anéantir les forces adverses.
Hiérarchie
Soldat de base :
Ce grade est attribué aux nouvelles recrues après leur formation initiale.
Caporal :
Les caporaux sont des soldats expérimentés qui ont démontré leur compétence et leur leadership sur le terrain.
Ils sont responsables de superviser de petites unités de soldats et d'assister les officiers dans la coordination des opérations tactiques.
Sergent :
Les sergents sont des chefs d'unité qui dirigent et encadrent les soldats au combat.
Ils sont responsables de maintenir la discipline, de motiver les troupes et de garantir l'efficacité opérationnelle de leur unité.
Sergent-major :
Les sergents-majors sont des sous-officiers supérieurs qui occupent des postes de commandement au sein des unités de combat.
Ils assistent les officiers supérieurs dans la planification des opérations et dans la gestion des ressources humaines et matérielles de leur unité.
Officier :
Les officiers sont des leaders tactiques et stratégiques qui commandent des unités de différentes tailles, allant de la compagnie au bataillon.
Ils sont responsables de la planification des opérations, de la prise de décision sur le champ de bataille et de l'entraînement et du développement professionnel de leurs subordonnés.
Officier supérieur :
Les officiers supérieurs occupent des postes de commandement à des échelons plus élevés, tels que les régiments, les brigades ou les divisions.
Ils sont responsables de la coordination des opérations sur un théâtre d'opérations plus vaste, de la gestion des ressources et des effectifs, et de la mise en œuvre de la stratégie militaire globale.
Général :
Les généraux sont les plus hauts responsables de l'armée, chargés de la planification stratégique, de la prise de décision politique et de la direction de l'ensemble des forces armées d'Erydor.
Ils sont responsables de la conduite de la guerre, de la défense du territoire et de la protection des intérêts nationaux de leur pays.
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lemaupertus · 1 year ago
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Le recours aux médecines douces en France est en hausse
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De plus en plus de Français optent pour des thérapies complémentaires, particulièrement dans la gestion de la douleur. Des études statistiques montrent une augmentation significative de l’utilisation des médecines alternatives et complémentaires, désignées sous le terme de Médecine douce. La médecine douce, qui englobe des pratique complémentaires ou parallèles à la médecine conventionnelle, gagne du terrain dans l’hexagone. Selon un sondage d’Harris Interactive pour Santéclair, 71% des Français déclarent ainsi avoir déjà essayé une pratique alternative. L’Ordre des médecins français parle de médecines alternatives et complémentaires (MAC). Les chiffres de la médecine douce en France • 86% des Français ont une bonne image de la médecine douce, 24%, une très bonne image • 80% des Français ont une opinion favorable sur l’ostéopathie (49% l’ont déjà testée), 73% sur la diététique, 72% sur l’homéopathie (33% l’ont déjà essayée) et 72% sur l’acupuncture (28% l’ont déjà testée) • 87% des Français considèrent que les médecines douces sont utiles en complément de la médecine traditionnelle. • 91% des Français estiment que la médecine douce est efficace pour lutter contre les petits maux. • 86% des Français estiment que les pratiques de médecine douce sont amenées à se développer. • 51% des Français estiment que les prestations de médecine douce devraient être remboursées par la Sécurité sociale et 31% par les mutuelles. Car malgré cet engouement, elle n’est toujours pas remboursée par l’Assurance Maladie. Il convient donc de se tourner vers les complémentaires santé pour obtenir une meilleure prise en charge de ses dépenses. Qu’est-ce que la médecine douce ? L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recense quelque 400 médecines douces dans le monde. Sont regroupées sous ce vocable les pratiques ancestrales connues et relativement répandues, comme la médecine traditionnelle chinoise et l’acupuncture, mais aussi des pratiques modernes et d’autres moins connues, comme la médecine ayurvédique ou encore le reiki. L’Ordre des médecins français classe les médecines alternatives et complémentaires (MAC) en quatre catégories : • Les thérapies manuelles (réflexologie, par exemple) • Les thérapies biologiques (phytothérapie, aromathérapie…) • Les thérapies corps-esprit (hypnose, sophrologie…) • Les systèmes complets (naturopathie, homéopathie…) Paradoxalement, malgré le fait que la médecine conventionnelle ne reconnaît pas la médecine douce, il n’est pas rare que les praticiens de santé en médecine allopathique recommandent aux patients de se tourner vers des alternatives pour soigner les troubles d’anxiété, les insomnies, le stress, ou pour aider à mieux supporter les effets secondaires causés par les moyens thérapeutiques comme la chimiothérapie. Parmi ces médecines douces, le yoga et la méditation connaissent également un engouement croissant. En France, le nombre de pratiquants de yoga a été multiplié par plus de trois au cours de la dernière décennie. Aujourd’hui, en 2023, on compte 10,7 millions de pratiquants de yoga, ce qui représente un cinquième de la population, contre seulement 3 millions en 2010. Cette hausse significative, en moins de quinze ans, se révèle d’autant plus intéressante lorsqu’on constate que 75% de ces derniers pratiquent le yoga régulièrement, soit 7,9 millions de personnes, pour à peine 1,6 million en 2010. Face au stress, il y a un intérêt croissant des Français pour la méditation de pleine conscience, qui est plébiscitée. 43% de Français ont essayé de réduire leur stress par la méditation, 25% ont pratiqué ou pratiquent la méditation en ce moment, 69% des actifs sont prêts à suivre des cours de méditation dans leur entreprise et autant de l’intégrer dans les écoles. Le problème de la douleur Selon une étude publiée récemment, de plus en plus de personnes souffrant de douleurs chroniques se tournent vers les médecines douces, tout en omettant souvent d’en discuter avec leur médecin. Les chercheurs de l’Université de Portland, aux États-Unis, viennent de publier une étude concernant l’utilisation des médecines douces par les patients souffrant de douleurs chroniques. Celle-ci indique que, sur 6068 personnes interrogées, 32% ont recours à l’acupuncture, 47% à la chiropraxie et 21% pratiquent les deux à la fois. En parallèle, l’utilisation des médecines douces n’empêche pas, pour autant, ces patients d’être suivis par des médecins conventionnels. Les douleurs chroniques étant en augmentation, la consommation d’antalgiques – dont les opïoides – est également en hausse. En France, au moins 12 millions de personnes souffrent de douleurs chroniques. Dans un communiqué de presse mis en ligne en 2022, la Haute Autorité de Sante, (HAS),  publie les premières recommandations détaillées sur la prescription et la consommation d’opioïdes dans chacune des indications où ils sont utiles pour soulager la douleur. L’ANSM, (agence nationale de sécurité du médicament) à publié en 2020 un état des lieux de la consommation en France indiquant que, d’après les données de l’assurance maladie, près de 10 millions de français ont eu une prescription d’antalgique opioïde en 2015. En 2017, l’antalgique opioïde le plus consommé en France est le tramadol, puis la codéine en association, et la poudre d’opium associée au paracétamol; entre 2006 et 2017, la prescription d’opioïdes forts a augmenté d’environ 150%. L’augmentation de la consommation se reflète dans celle de la vente de boîtes d’antalgiques, dont l’ANSM a procédé à un recueil en France, couplé avec une analyse comparative européenne, riche d’enseignements, publié sur le site de Vidal actualités. Les antalgiques non opiacés sont davantage utilisés depuis 10 ans, principalement en raison de l’augmentation de la consommation de paracétamol.Les auteurs constatent une augmentation de 29% en 10 ans de l’utilisation des antalgiques non opiacés, avec en particulier une augmentation de 53% du nombre de doses journalières de paracétamol. Cette augmentation concerne aussi les enfants (forme pédiatrique du paracétamol : + 39% en 10 ans, alors que l’aspirine pour enfants a baissé de 57 % et l’ibuprofène de 10 %). Bien que les antalgiques puissent offrir un soulagement temporaire, ils comportent leurs propres dangers, notamment des effets secondaires indésirables et le risque de dépendance et d’overdose, en France 80% des décès par surdose sont dus aux opioïdes. Le nombre de décès lié à la consommation de ce type de médicaments a augmenté de 146 % entre 2000 et 2015. Avec un total estimé entre 200 et 800 décès chaque année, les opioïdes (tramadol, morphine et codéine notamment) constituent la première cause de décès par overdose. De nombreuses thérapies complémentaires recherchent et traitent les causes profondes de la maladie – plutôt que d’en traiter les symptômes – en travaillant avec le corps et en exploitant ses capacités innées de guérison. Bien que de nombreux facteurs entrent en jeu, c’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles les gens choisissent de plus en plus ces thérapies, car ils s’éloignent des médicaments et se tournent vers la possibilité de guérir les causes sous-jacentes de leur douleur et d’autres problèmes de santé. À la recherche de soins complémentaires Les statistiques sont une chose, mais à quoi ressemble réellement le traitement de la douleur pour les personnes qui cherchent à la soulager ? James Morrow est massothérapeute dans une clinique du centre de la Floride. Lorsqu’on lui demande combien de personnes viennent le voir pour des problèmes de douleur, il répond à Epoch Times : « Je dirais que 25% de ma clientèle vient pour un traitement de la douleur – la plupart viennent et réalisent que la massothérapie est un également outil efficace pour la santé en général ». « Sur ces 25%, tous prennent des médicaments contre la douleur », a-t-il ajouté. James Morrow a également noté que 90% de ses clients utilisent des thérapies en plus du massage pour leurs soins, notamment l’acupuncture, la chiropraxie et les saunas. Il a expliqué qu’il recommandait plusieurs autres options à ses clients, notamment les jacuzzis, la mise à la terre, la thérapie par la glace ou la chaleur, et le yoga pendant 30 minutes à une heure une fois par semaine, en précisant que « ce sont toutes des options holistiques qui peuvent être peu coûteuses ». L’augmentation de l’utilisation des thérapies complémentaires pour gérer la douleur suggère que les gens explorent ces options comme alternatives aux médicaments et aux procédures plus invasives, comme la chirurgie. 7 approches complémentaires de la santé Pour ceux qui ne connaissent pas ces thérapies, voici une brève description de certaines d’entre elles, ainsi que quelques-unes des affections courantes qu’elles traitent. 1. La massothérapie La massothérapie consiste à manipuler les tissus mous du corps, notamment les muscles, les tendons et les ligaments. Il existe une grande variété de techniques et le massothérapeute peut utiliser ses mains, ses avant-bras, ses coudes, ses genoux ou un appareil pour exercer une pression sur certaines zones du corps afin d’obtenir une sensation de détente et de bien-être. Des huiles ou des crèmes peuvent être utilisées pour renforcer les effets du massage, ainsi que des huiles médicamenteuses qui soulagent des maux spécifiques, comme la douleur. La massothérapie est connue pour sa capacité à détendre le corps et à soulager les blessures, les muscles tendus, raides et douloureux, ainsi que la douleur. Elle est également utilisée pour traiter les problèmes émotionnels et du mental tels que le stress, l’anxiété et la dépression, car tout en relaxant le corps, elle aide à calmer l’esprit. 2. La méditation La méditation trouve son origine dans l’Inde ancienne et est décrite dans les Vedas, des textes religieux dont la rédaction remonterait à environ 1500-1200 av. J.-C. La méditation est souvent définie comme « le processus simple et sans effort qui consiste à se connecter au silence et à la paix intérieurs ». Pendant la méditation, nous dirigeons notre attention vers l’intérieur plutôt que de nous engager dans le monde extérieur de l’activité. Nous nous connectons à un niveau plus profond de nous-mêmes, au calme intérieur, et nous commençons progressivement à vivre à partir d’un lieu de stabilité et de paix intérieure ». Il existe de nombreux types de méditation, de la méditation transcendantale à la méditation de pleine conscience en passant par la méditation vipassana. La méditation est souvent utilisée pour réduire le stress et l’anxiété, améliorer le sommeil, renforcer la mémoire, la concentration, et cultiver la conscience de soi. 3. Le yoga Le yoga est une ancienne pratique indienne qui comporte des aspects physiques, mentaux et spirituels. Il implique souvent différents mouvements ou postures qui sont pratiqués en se concentrant sur la respiration afin d’atteindre la santé et le bien-être. Le yoga est pratiqué en Inde depuis des milliers d’années et il existe de nombreux styles différents. Au cours du siècle dernier, le yoga a gagné en popularité en Occident, devenant une pratique courante pour ceux qui cherchent à rester en forme, à améliorer leur souplesse et leur force, et à atteindre le calme intérieur et la concentration. 4. l’Acupuncture L’acupuncture consiste à insérer de très fines aiguilles stériles dans la peau en des points précis du corps afin de normaliser les processus de l’organisme et de stimuler la guérison. Selon la médecine chinoise, le Qi, ou énergie vitale innée du corps, doit circuler librement dans tout le corps pour que la santé soit préservée, et l’une des raisons pour lesquelles la maladie se développe est un blocage dans la circulation de cette énergie vitale. L’acupuncture est l’une des modalités de la médecine chinoise, en plus de la phytothérapie chinoise et du Tui Na (massage médical chinois), et elle est pratiquée depuis plus de 4 000 ans. De nombreuses études ont montré qu’il s’agit d’un traitement efficace pour une grande variété de maux, y compris la douleur. 5. La naturopathie « La naturopathie est un système de soins de santé qui s’appuie sur une longue histoire de philosophies et de pratiques traditionnelles, sur des praticiens ayant reçu une formation médicale et sur un large éventail d’options de traitement naturel au service des patients », selon la Fédération mondiale de naturopathie . (World Naturopathic Federation). Les naturopathes ont une approche holistique et traitent la personne, plutôt que la maladie ou les symptômes, et ils peuvent traiter les affections aiguës et chroniques. On peut consulter un naturopathe pour toutes les raisons qui peuvent amener à consulter un médecin conventionnel. 6. Soins chiropratiques La chiropratique est « une profession de santé qui s’intéresse au diagnostic, au traitement, et à la prévention des troubles mécaniques du système musculo-squelettique, ainsi qu’aux effets de ces troubles sur le fonctionnement du système nerveux et sur la santé en général. L’accent est mis sur les traitements manuels, notamment l’ajustement de la colonne vertébrale et d’autres manipulations des articulations et des tissus mous », selon la Fédération mondiale de chiropraxie. Les chiropraticiens traitent le système musculo-squelettique en manipulant les muscles, les os et les articulations, en particulier ceux de la colonne vertébrale. Les raisons les plus courantes de consulter un chiropraticien sont une mobilité limitée des articulations, des blessures physiques, des problèmes de posture ou d’alignement de la colonne vertébrale, et des douleurs musculaires, osseuses ou articulaires (comme des douleurs au genou ou au bas du dos). 7. Imagerie guidée et relaxation musculaire progressive Selon un article paru dans Positive Psychology, « l’imagerie guidée, ou visualisation et imagerie mentale, est ancrée dans la pratique de la visualisation multisensorielle, qui consiste à guider un client dans un voyage imaginaire, les yeux fermés, après de brefs exercices de respiration pour induire la relaxation. Elle peut inspirer et induire une transformation intérieure pour conduire au changement de comportement souhaité dans des domaines tels que la guérison des addictions, la psychologie du sport et la gestion du stress ». Le même article indique que des recherches ont montré que l’imagerie guidée était bénéfique pour le stress, l’anxiété, la dépression, le deuil, la gestion de la douleur (y compris la douleur chronique) et pour favoriser la guérison pendant un traitement contre le cancer. Selon l’American Psychological Association, la relaxation musculaire progressive est « une technique dans laquelle l’individu est entraîné à détendre l’ensemble de son corps en prenant conscience des tensions dans les différents groupes musculaires et en détendant un groupe musculaire à la fois. Dans certains cas, l’individu contracte consciemment des muscles ou des groupes de muscles spécifiques, puis relâche la tension pour parvenir à une relaxation de l’ensemble du corps ». La principale condition traitée par la relaxation musculaire progressive est la tension musculaire due au stress et à l’anxiété. Pourquoi cet essor ? Alors, pourquoi y a-t-il eu une telle augmentation de l’utilisation de ces approches de santé complémentaires ? Au cours des deux dernières décennies, il y a eu davantage d’études de haute qualité démontrant l’efficacité de nombreuses thérapies complémentaires qui ont été évaluées. Ces médecines complémentaires font une percée parce qu’on ne leur connait pas d’effets secondaires, à l’inverse des médicaments classiques dont certains ont déjà fait scandale (affaire du Mediator par exemple). Egalement, comme déjà évoqué plus haut, les médecines alternatives reposent sur des techniques ou des médicaments naturels qui rassurent et apaisent. Elles ne sont pas invasives ou douloureuses comme la radio et la chirurgie. Par ailleurs, les médecines complémentaires sont extrêmement utiles dans le traitement des maux ou douleurs basiques, comme des rhumes, des courbatures ou des maux de tête. Elles peuvent en outre soigner des problèmes plus profonds, tels que la difficulté d’endormissement, de concentration, les soucis digestifs. La recherche d’alternatives aux médicaments contre la douleur peut également être un facteur. Un autre facteur pourrait être la sensibilisation accrue du public à un nombre croissant de thérapies complémentaires pour les affections courantes – dont la douleur – car elles peuvent offrir une approche naturelle et aider à éviter des options plus radicales, comme la chirurgie. Selon James Morrow, les clients qu’il reçoit pour des douleurs cherchent en effet des alternatives à des mesures plus invasives. « Tous mes clients qui viennent pour le traitement de la douleur cherchent des alternatives à la chirurgie – les risques et les pensées de la chirurgie sont écrasants. Cela dit, certains ont été opérés et vont mieux, mais ils viennent quand même pour un traitement. D’autres ont eu des résultats moins bons et viennent chercher un soulagement, même temporaire. Réflexions finales Les raisons exactes de l’augmentation de l’utilisation des approches de santé complémentaires pourraient faire l’objet d’études plus approfondies, néanmoins le fait que les gens utilisent davantage ces types de thérapies montre clairement que les consommateurs disposent d’un nombre croissant d’options pour prendre soin de leur santé, et qu’ils les utilisent. Cet Article est apparu d'abord sur https://www.epochtimes.fr/le-recours-aux-medecines-douces-en-france-est-en-hausse-2548257.html Lire ici la suite de l'Article Original Read the full article
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essencenaturel · 1 year ago
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Je suis heureuse, depuis beaucoup de temps je n'avais pas eu cet état de paix, de complétude, de comblement. Je suis entièrement satisfaite et comblé d'être moi même. Je réalise que j'ai tout, absolument tout. Janvier est mon mois de la révélation, de changement d'état d'esprit, d'élévation. C'est réel et sublime. Ce matin j'ai médité sur la manifestation et l'abondance. Puis j'ai regardé une émission que j'aime bien. Puis j'ai trouvé cette vidéo d'une fille que j'aime bien. Je ne l'ai pas regardé mais le titre, comment être créatif dans un monde capitaliste m'a troublé. J'ai somnolé et durant ce temps les choses ce sont alignées dans mon esprit. J'ai pensé que je ne voulais pas être capitaliste, consumériste, m'eriger en modèle, être narcissique, arborer un culte de l'image ou être cupide. Je veux vendre mon art Et rester moi même. Stay authentique, be natural with me and others. Et alors tout s'est delivré et je n'ai rien à changé, juste continuer à être moi-même. Pareille que l'energie que j'ai donné dans mes études pareil je donne dans mon art. C'est à dire travailler, être passionné. Je suis arrivée loin dans mes études. Je me vois de loin quand j'étais à l'école, au lycée je rêvais d'etre chercheuse, aventurière comme Sydney Fox lol. Pareil à l'université où j'ai galèré jusqu'au master où j'ai atteint un level énorme d'accomplissement. Maintenant je suis doctorante, j'écris et je voyage déjà. Je vais encore plus écrire puis publier, participer à des colloques, faire des conférences, aller sur des terrains partout dans le monde, travailler où je le souhaite, mener des projets...et comme mon art que j'ai debuté en janvier dans cette ville du sud il y a des années. Je dessinais, collais sur les murs, mes amis accrochaient leur dessin ou leur citation, j'ai été dans un collectif. On chantait, dansait, faisait des jams, c'etait festif et incroyable. J'ai continuer et j'ai fait une première exposition. J'en suis là je vais accrocher mes toiles, poser mes sculptures, me faire un sanctuaire de créativité, d'amour, d'amitié. Puis je ferais leur célébration dans des fêtes créatives où les arts et les âmes sauvages se meleront, où la libert6e nous éclaboussera et bien d'autres choses jusqu'à vendre mes oeuvres plus de 500 euros oui oui. Voilà je suis heureuse. J'ai rencontré dans la paix et l'élevation mon amoureux, je nous souhaite de nous aimer, de parcourir le monde, d'aller à l'aventure, d'avoir nos maisons, des bébés et être riche. J'ai compris que l'aimitié c'etait de bons moment d'authenticité, d'élévation et de confidences, parfois de courte durée. Et je me souhaite de continuer à partager des bons moments avec des âmes sauvages et libres. Et je veux fêter mon prochain anniverssaire avec des âmes particulières, avec des gens dont le lien s'est épanoui, dans un chalet, à la montagne, dans les bois, près d'un lac. Voilà j'aime ma vie, j'aime la paix et la sérénité de se reconnecter avec soi et son essence fondamental. Bientôt je vais faire de la danse et des percussions que mon âme reconnait comme l'élan vital. C'est merveilleux. Je me souhaite de trouver un job merveilleux durant cette année pour vivre tout ce que je souhaite dans la paix. Love peace for the future me.
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coach-redaction-memoire · 1 year ago
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1. ETAPE 1. Bien choisir le thème de son mémoire : est ce important ?
D'abord, faisons la différence entre thème et titre.
- Le thème du mémoire renvoie à un domaine de recherche, un champ d'idées articulées de manière cohérente pour éclairer un fait social ou une dimension de la réalité organisationnelle. En d'autres termes, le thème du mémoire reste un terrain encore vaste duquel peuvent sortir plusieurs sujets.
- Le sujet de mémoire quant à lui est une intention de réflexion, de recherche ou d'étude sur un phénomène précis. Le sujet renvoie donc déjà à une ébauche de problématique. Vu sous cet angle Précis, l'on peut aisément comprendre pourquoi il n'est pas recommandé de vouloir coûte que coûte trouver un sujet définitif à l'entame du mémoire. Le sujet se dégage donc de lui même une fois que les recherches atteignent un stade avancé du processus.
Quels critères doivent présider au choix du sujet?
Il est vraiment très important de choisir un sujet répondant aux critères suivants:
- La pertinence : le sujet doit d'abord avoir un intérêt scientifique dans la mesure où les recherches existantes sur la question sont soit insuffisantes en complétude mais aussi en qualité, soit les dernières études datent d'une période assez éloignée sur le plan temporel, soit elles portent sur un contexte social assez différent de celui qu'on souhaite étudier.
- L'actualité : le sujet choisi doit porter sur un enjeu ou une préoccupation d'actualité pour la société ou les organisations existantes.
- L'originalité est également un critère non négligeable pour déterminer le choix d'un sujet de mémoire.
- La dimension cadrage: le sujet doit être suffisamment cadré afin d'éviter d'englober plusieurs axes de recherche qu'il serait impossible de traiter dans le cadre d'un mémoire,
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- Enfin, je terminerai par vous conseiller un critère déterminant au moment de choisir votre sujet, c'est qu'il doit vous passionner. Cet aspect est crucial car le mémoire est toujours un exercice des plus rébarbatifs et il arrive inéluctablement des moments où l'étudiant est confronté à une période d'impasse en terme d'inspirations ou de pistes de réflexions. Beaucoup finissent d'ailleurs par abandonner dans ces moments précis, faute de ressources motivationnelles suffisantes pour sortir de cette impasse.
Maintenant que vous avez retenu ces conseils, vous pouvez choisir un thème de mémoire.
Voici un exemple : digitalisation des processus et amélioration des performances commerciales au sein d'une entreprise : cas de ...
BIbliographie:
GRAWITZ Madeleine, Méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 1994
QUIVY Raymond, VAN CAMPENHOUDT Luc, Manuel de recherches en sciences sociales, Paris, Dunod, 1988,
Vous souhaitez un accompagnement personnalisé, n'hésitez-pas à nous contacter sur notre adresse : mamadou.senghor@gmail.com
Ou par Tel: +221 77 697 26 54
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bienvenuechezmoi · 1 year ago
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D'après une étude sociologique de terrain fait par ma personne, 1/3 des mecs sont propres. Mon critère premier étant la propreté ca supprime une grosse partie de la population visé.
Aux premiers abords, une grande partie des 2/3 crachou ont l'air propre mais allez vivre avec eux et vous deviendrez la bobonne avant d'avoir pu le dire. Et ça, ça dégage.
Ciao les nullos.
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allthecanadianpolitics · 1 year ago
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Brochure de Kahnistensera (Mohawk Mothers) - 29/09/2023
Recherches de restes humains sur le site du Royal Victoria: McGill et la SQI nient les preuves scientifiques, en plus de violer injonction et accords
Les Kahnistensera (Mohawk Mothers) retournent en cour le 27 oct., puisque McGill et la SQI continuent de violer l'injonction de la Cour Supérieure ainsi que les accords tripartites.
Le 11 sept. 2023, Christopher Manfredi écrit à la communauté de McGill que "la première phase du travail d'investigation sur le site du projet New Vic arrive à terme". Il faut savoir que cette "conclusion" a été imposée unilatéralement par McGill, et qu'elle ne correspond en rien au rapport du panel d'archéologues, ni à celui des Kahnistensera (Mohawk Mothers), pour qui l'enquête est loin d'être terminée - sans parler du fait que les recherches effectuées jusqu'à présent n'ont pas été faites de manière adéquate (voir-dessous). Le Prévost et Vice-Principal (Académique) de McGill prétend aussi que "cette étape du travail n'a produit aucune preuve de restes humains ou de tombes non marquées" sur le terrain de l'ancien RVH. Si l'on considère que trois chiens détecteurs de restes humains ont donné l'alerte exactement au même endroit, à côté du bâtiment de l'ancien RVH, et qu'une étude de Grebenkemper et al. (2021) affirme que "la probabilité que deux chiens aient un faux positif sur la même zone est inférieur à 0.06%", l'affirmation de Mangredi est un déni pur et simple de preuve scientifique.
Comme le montreront les dossiers judiciaires que les Kahnistensera ont rassemblés et déposés en cour, McGill et la Société québécoise des infrastructures (SQI) ont violé l'injonction ordonné par le tribunal (octobre 2022), l'accord de règlement (avril 2023) et l'accord temporaire (août 2023) de plusieurs manières:
Forage et excavation non-archéologiques en l'absence des Kahnistensera: Malgré l'absence des Kahnistensera et des moniteurs culturels Mohawks, et malgré le fait que l'enquête archéologique ordonnée par le tribunal soit loin d'être terminée, McGill et la SQI procède à des forages et à des excavations sur le site depuis le 11 sept., violant de manière flagrante l'injonction ordonnée par le tribunal et l'accord temporaire conclu entre toutes les parties concernées, et mettant en péril les recherches archéologiques de restes humains.
Contrôle unilatéral sur l'interprétation des données: McGill et la SQI continuent de refuser de partager les données de GeoScan (investigation aux géo-radars) avec qui que ce soit: les Kahnistensera, le groupe d'archéologues sélectionnés conjointement par toutes les parties (le panel) et l'Association canadienne d'archéologues. Cela signifie que McGill interprète unilatéralement les données, négligeant peut-être - volontairement oou non - des preuves vitales, tout en contrevenant aux contenus explicites et à l'esprit de tous les accords.
Tombes d'enfants potentielles ignorées: Les "anomalies" révélées par géo-radars laissent croire que des tombes d'enfants ont été passées sous silence, en violation directe des principes de transparence et de collaboration de l'accord de règlement. Les Kahnistensera insistent pour que ces "anomalies inconnues" fassent l'objet d'un examen approfondi. La zone fouillée par McGill les 11 et 12 septembre se trouve à proximité immédiate de plusieurs de ces anomalies détectées par géo radars.
Pratiques d'excavation inadéquates: Les quelques anomalies examinées jusqu'à présent ont été excavées à la hâte à l'aide de machinerie lourde, sans que la terre recueillie ne soit passée au tamis, comme l'exige pourtant le panel d'experts. Ce refus d'un examen minutieux met en péril l'intégrité de ce site sacré. Pour en savoir plus: www.mohawkmothers.ca Pour contribuer financièrement: https://fundrazr.com/e23JRc
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