#état de la piste
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Samedi 09/09 - Vent de déprime sur Quesadilla Island
Tubbo s'est connecté et a remarqué que la puissance des machines create avait encore été nerf : le coefficient de stress unit a doublé, et les pompes produisent encore moins de puissance ! Aussi, ses backpacks ont été vidés de leur contenu. Les admins lui ont rendu, mais Pac a décidé de transférer le contenu de ses sacs dans des coffres au cas où, et Tubbo a conseillé à Fit de faire la même chose.
Cucurucho a espionné Tubbo pendant qu'il construisait la bibliothèque demandé par la fédération. A chaque fois que Tubbo le voyait, Cucurucho fuyait, pour revenir à nouveau une minute après.
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https://clips.twitch.tv/AmericanTallPoxPhilosoraptor-cANTdmptTLW5BJQE
Cucurucho est finalement allé voir Foolish pour lui proposer une tâche : décorer les alentours du spawn. Foolish a marchandé sa récompense, et les deux se sont accordés sur 15 duck coins, 2 bananes éternelles (au cas où des mouettes lui en volent une encore une fois), peut-être le retour de son sunbird et la possibilité d'arrêter Tubbo s'il fait une bêtise.
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https://clips.twitch.tv/EvilGentleRatDansGame-aKGD9IREQKLrK3ed
Tubbo a terminé sa bibliothèque. Cucurucho a validé la construction, et lui a remis sa récompense. Tubbo a essayé de le questionner au sujet de la disparition des oeufs, mais Cucurucho n'a donné aucune information. Il l'a alors interrogé sur les duck coins, et a appris que la monnaie serait bientôt utilisé sur le serveur, qu'ils seraient mis au courant bientôt, et qu'il y avait pour l'instant moins de 1000 duck coins en circulation.
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https://clips.twitch.tv/SingleDarkButterflyFrankerZ-f2_3v0Zm61_tB1lI
En regardant sa map, Fit est tombé sur une salle secrète sous le spawn (accessible en creusant sous le bloc de magma posé près du mur d'enquête). Dans cette salle faite en quartz, et décoré comme un bureau de Cucurucho, il a pu trouvé un livre nommé "october 10th" disant "badboyhalo :)". Fit pense que c'est probablement une mauvaise blague, car les blocs ne sont pas renforcés. Mouse a tout fait exploser.
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https://clips.twitch.tv/BillowingRespectfulPotatoAliens-n-Ex6CoB6u17lJge
Aypierre et BadBoy sont entrés dans un état de dépression assez avancé à cause de l'enlèvement des oeufs et des changements soundain sur le serveur. Ils ont commencé a creuser des trous partout pour essayer de tomber sur une base de la fédération, avant de tester si d'autres choses sont modifiées ou désactivées sur le serveur et ont enfin théorisé sur des prochaines décisions farfelues qui pourraient être prises, comme le fait de passer le serveur sur la version bedrock, ou la suppression du cuivre.
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https://clips.twitch.tv/StupidEagerTaroBrokeBack-mvODOi5PyHfeALnQ
Cellbit a reçu une dernière mission d'enquête de Cucurucho. Aux coordonnées données par Cucurucho, il a trouvé une sharestone l'emmenant à 100k blocs. Il s'est ainsi retrouvé devant un chalet abandonné. Dedans, il y avait le livre d'un Hermite parlant d'un mur intraversable et se demandant ce qu'il y a de l'autre côté. Au mur il y avait aussi une suite de nombre et au sol un coffre protégé par mot de passe, contenant de nouvelles coordonnées. En suivant la piste, il est tombé sur une cabane à l'entrée d'une grotte luxuriante. Dedans, il y avait un chat sauvage et un autre livre de l'Hermite demandant que la personne trouvant ce lieu s'occupe de son chat nommé Zeno s'il est encore en vie. Cellbit l'a donc adopté. Comme il ne trouvait plus de piste, il a décidé de rendre son rapport à Cucurucho, mais en ne mentionnant pas les livres de l'Hermite trouvé sur la route.
En rendant son rapport, Cucurucho l'a félicité, et lui a donné sa récompense : il peut demander ce qu'il veut à la fédération, excepté une information. Cellbit lui a demandé s'il pouvait avoir son fils à nouveau, Cucurucho lui a répondu que c'était une information confidentielle. Cellbit a alors demandé un peu de temps pour réfléchir, et s'est déconnecté devant le lit de Richarlyson, toujours aussi vide.
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La fédération a envoyé ElQuackity surveiller Baghera pendant son grand prix de F4.
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Cette liste est un extrait du chapitre sur "pour les proches" issu du zine «Toujours mal quelque part» 📖. Pour lire la suite, rdv sous ce lien
◽ À commencer par la base de la base : on ne remet pas en question quelqu’un·e qui exprime ses limites. Même si c’est frustrant parce que ça change les projets, même si ça veut dire aller plus lentement, même si on pense qu’elle pourrait faire un petit effort. Seule la personne concernée peut décider de qu’elle est ou non en capacité de faire.
◽ Ça implique aussi de ne pas culpabiliser les personnes parce qu’on doit s’adapter à leurs besoins, par exemple en pointant à quel point c’est contraignant pour nous. Respecter ses proches handi·es n’est pas une faveur, ça devrait être normal.
◽ L’être humain en face de vous vit avec ses douleurs depuis assez longtemps pour avoir essayé un nombre incalculable de pistes thérapeutiques. Alors sauf quand c’est demandé, on arrête avec les conseils santé décalés, que vous serez probablement la centième personne à rabâcher.
◽ On gère son sentiment d’impuissance avec soi-même. Des fois, on va voir ses potes souffrir à en pleurer et on pourra rien faire à part les laisser tranquille. C’est normal de vouloir aider dans ces moments, chercher des solutions, mais on revient au point précédent. Le risque c’est juste que la personne qui en bave se sente en plus coupable de ne pas réussir à aller mieux par elle-même.
◽ « Prend soin de toi », « n’hésite pas si t’as besoin » sont des phrases assez faciles à prononcer, mais assez peu efficaces. Le plus simple, surtout en période de crise, c’est de proposer des trucs concrets : « je passe vers chez toi, t’as besoin de courses ? », « je peux faire ta vaisselle pendant que je suis là », « cette tâche a l’air de te prendre beaucoup de temps, est-ce que tu voudrais de la relève ? ».
◽ Les discours sur le dépassement de soi, ça conduit beaucoup de personnes à se mettre en danger, à abîmer leur santé avec la croyance que le mental peut tout. Ça ne viendrait pas à l’esprit d’encourager un·e pote avec une jambe cassée à faire de la randonnée. Ce n’est pas parce que la peine ne se voit pas qu’elle est moins handicapante.
◽ La douleur (et les capacités physiques en général) ne sont pas des données fixes, parfois un truc est possible, comme monter des escaliers, d’autre fois non. Être douloureux·se chronique c’est un constant calcul entre les choses à faire et l’énergie disponible. Seule la personne dont le corps va en subir les conséquences après-coup peut décider si elle veut « faire un effort ».
◽ Si on sait que l’activité qu’on s’apprête à faire exige beaucoup d’énergie pour l’autre, on qu’on a un doute, c’est bien de prévoir des plans B. Quand Machin a ultra envie d’aller à la plage, mais que c’est pas possible, peut-être qu’on peut se programmer une soirée film à la place, au lieu de juste annuler. C’est aussi une façon de montrer à ses proches qu’on les apprécie et soutient dans tous leurs états, pas uniquement quand iels sont « capables ».
◽ Quand on commence à connaître bien une personne, ça peut-être plus facile de repérer les signes qu’elle atteint ses limites avant que celle-ci s’en rende compte : irritabilité, ralentissement ou au contraire empressement… Dans ces moments ça peut être chouette de proposer du relais sur la tâche en cours, ou de chercher un endroit de répit pour une pause. Pour autant, attention à ne pas entrer dans des mécanismes d’infantilisation. On n’a pas 100 % du temps envie d’être raisonnable, et c’est OK.
#disability justice#zine making#criptheory#handicap#ableism#douleur#douleurschroniques#chronic pain#chronic illness#mutual aid#disability
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24 juillet
je me suis forcée à aller cimetière pour me faire sortir et pas passer la journée dans ma chambre comme hier mais en attendant quand je suis dehors je travaille pas. en plus c'était bien hier dans ma chambre j'écoutais de la musique j'avais la fenêtre grande ouverte mon nouveau tapis sous les pieds et j'écrivais un texte pour le open call du haus für poesie. j'avais commencé à essayer de traduire marrons glacés en allemand mais j'ai laissé tomber, y avait trop de subtilités, ça change toutes les sonorités, impossible de traduire délicat, délicate parce que c'est pas genré en allemand et en plus c'est moche (zart). c'était clairement au dessus de mon niveau de compétence. j'ai passé la matinée à regarder des tutos et à lire des forums sur le microkorg pour savoir de quoi j'avais besoin pour m'en servir sur scène parce qu'ils demandent une fiche technique dans le open call mais j'ai pas trouvé de réponse claire alors j'ai écrit à r., après de longues hésitations, parce que j'avais peur d'être ridicule, ce qui à la réflexion est encore plus ridicule, mais je suis tellement intimidée par le monde de la musique que je me sens ridicule rien que d'avoir eu l'idée de vouloir utiliser un synthé. le monde des câbles et des adaptateurs et des prises et des machines me mystifie totalement et il me fait peur. ou plutôt il m'ennuie. il m'emmerde profondément. j'ai bien vu l'année dernière à genève quand on a fait le setup pour la perf avec ru. à quel point je servais à rien. alors qu'elle non plus à la base elle y connaissait rien. bref, il m'a dit qu'il me répondrait ce soir tard parce que grosse journée de papa et j'avais envie de lui envoyer mille coeurs.
hier j'ai découvert la signification du mot limérence et je crois bien que c'est de ça que je souffre. ça fait citron vert et ça fait liminal. entre deux. transitoire. sur le seuil. avec un goût acide mais frais. rafraîchissant. mouais. ils disaient que la différence avec l'amour c'est qu'en limérence on se soucie pas du bien-être de l'autre, c'est très autocentré, tout ce qui compte c'est de savoir si l'autre nous aime ou pas. l'autre différence c'est qu'on met l'autre sur un piédestal et qu'on voit pas ses défauts. ok. moi je pense que c'est juste une forme de tomber amoureuse spécifique aux gens qui ont vécu un trauma d'abandon/de négligence dans leur enfance et j'aurais pas appelé ça limérence, mais bon.
(je viens de voir un écureuil!) hier soir je suis quand même sortie prendre l'air et ça s'est transformé en promenade de deux heures, je crois que c'était la meilleure jusqu'à maintenant. à part la toute première le premier soir. j'ai vu le coucher du soleil au tempelhofer feld, je voyais jamais l'intérêt de cet endroit ni l'engouement qu'il suscite parce que c'est juste une piste d'atterrissage vide sans arbres ni rien, mais hier j'écoutais de la très bonne musique et y avait pas trop de monde et le ciel était entre deux averses à moitié gris-mauve à moitié doré, tout était doré et beau et spectaculaire et y avait une atmosphère très paisible. quand le soleil s'est couché il s'est mis à pleuvoir à grosses gouttes c'était le moment entre le jour et la nuit et je savourais l'eau qui me tombait sur les jambes et trempaient mon short gris en molleton les néons étaient allumés dans les rues et les gens mangeaient et buvaient des coups sur les trottoirs mouillés abrités sous les auvents magie magique j'étais enchantée par tout. j'aime bien être dans cet état, quand tout m'émerveille. j'aime bien quand ça arrive. je sais pas à quoi ça tient.
je continue sur ma lancée des efforts, ce soir j'étais dans un bar lesbien avec une fille d'un groupe telegram qui m'a demandé si je voulais l'accompagner au public viewing de princess charming, je le sentais qu'à moitié mais bon toute occasion est bonne à prendre pour rencontrer des lesbiennes alors j'ai dit ok et j'ai passé la soirée à me dire putain je pourrais être tranquille sur mon canapé en train de travailler sur mon texte avec la fenêtre ouverte. il faisait super chaud à l'intérieur et on était collées à l'écran juste à côté du haut-parleur qui me perçait les tympans parce qu'y avait pas de place et les gens qui passaient devant le bar me rentraient continuellement dans le dos et je pensais encore au squelette qui dit if it sucks, hit da bricks!! mais je voulais pas être impolie, alors j'ai patiemment attendu que l'interminable épisode de téléréalité lesbienne se termine en faisant du eye contact avec une fille très grande sur le trottoir qui ressemblait à un des grands frères de stranger things avec son mullet bouclé et sa chemise à manches courtes ouverte sur un marcel blanc.
à un moment sur l'écran géant elles étaient toutes dans la piscine à chanter danser et s'embrasser les unes les autres et les filles dans le bar dansaient et chantaient avec elles et moi je pensais à mon trauma et à mon corps qui se fige, qui se transforme en zombie engourdi et sans vie à chaque fois qu'il faut s'amuser. je le sous-estime toujours. je me dis que j'arriverai bien à le dépasser, dans les bonnes circonstances, mais peut être pas en fait. je me sentais complètement à la masse. je comprenais un mot sur deux de ce que me disait la fille alors qu'on parlait luxembourgeois, elle a payé ma limo fleur de sureau mais j'avais pas de cash à lui donner et je savais pas quoi dire, j'arrivais pas à suivre les conversations en allemand parce qu'y avait trop de bruit et j'arrivais pas à me concentrer. donc je me suis dit que c'était peut être pas une bonne idée d'aller à la soirée flirt speed dating au k-fetisch demain. je vais me contenter d'attendre de rencontrer mon âme soeur au cimetière, même si ça doit me prendre 84 ans, tant pis. on a parlé du lycée, elle a passé quelques années au rodange aussi et elle avait reding et elle m'a dit qu'il avait agressé des filles du lycée et j'arrivais pas à y croire. j'arrivais pas à croire que mon prof de latin que j'ai eu pendant cinq ans était un agresseur sexuel et j'arrivais pas à croire que je l'apprenais dans un bar lesbien à berlin devant une émission de téléréalité projetée sur un écran géant. à la fin on était sur le trottoir avec des gens chiants alors j'ai dit bon j'y vais et je suis allée m'acheter un paquet de chips et je suis rentrée libre comme l'air me mettre en culotte sur mon canap avec mon paquet de chips bonheur divin et suprême.
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Le prince à vélo
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 16 août
Thème : vélo/je suis en vie
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La terre est fraiche et douce sur ma peau. Les racines des plantes m’enlacent tendrement. Mon sommeil est paisible.
Six mois qu’on m’a tuée et qu’on m’a déposée là. Mon histoire ne débute pas ici. Mais elle ne s’y arrête pas non plus.
J’attends.
Parfois un bruit brise mes rêves de forêt. Les pas lointains d’un promeneur. Le grondement plus lointain encore d’un avion dans le ciel. La sonnette d’un vélo. Toujours trop loin pour venir me sauver. Et même ceux qui se rapprochent… tout le monde n’a pas le cœur d’un prince. Leur choc et leur horreur en me découvrant ne leur permettent pas de faire ce qu’il faut.
Peu importe. J’ai tout mon temps.
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Ce n’est pas vraiment que j’ai perdu patience – le temps n’est qu’une information quand on est mort. C’est qu’il m’a agacée, avec son vélo.
Qu’on ne me voit pas depuis le sentier de randonnée, c’est normal – mes amis se recueillent régulièrement devant mon corps, ils ne l’ont pas installé n’importe où. Qu’on ne me voit pas quand on franchit les buissons et qu’on arrive dans l’herbe courte, c’est déjà moins banal. Mais qu’on me roule dessus sans me voir du tout ! Non mais quel toupet !
J’ai mal réagit, je m’en suis rendu compte seulement après. Mais ça faisait si longtemps que je n’avais pas ressenti la colère, moi qui dormais si bien. Je n’ai pas pu m’en empêcher. J’ai sorti une main de terre et j’ai attrapé la roue de son vélo, à cet imbécile. Dans mon état, je bouge peu, mais quand je le décide j’ai une poigne de fer : il a fait un soleil impeccable et a fini par terre.
J’aurai dû lâcher, mais j’avais envie qu’il débarrasse le plancher. Ma clairière a l’air d’être une piste de cross, peut-être ?
Je m’attendais à lui flanquer une peur de tous les diables, j’avoue. Surtout lorsqu’il aurait tenté de récupéré son vélo et qu’il aurait vu que cette étrange main sortie de terre ne bouge pas d’un pouce. Je l’aurais laissé secouer une ou deux fois avant de lui rendre sa monture.
Au lieu de ça, son premier réflexe en voyant que ce qui l’a fait tomber était une main a été de me chercher, moi tout entière. Ça n’a pas été très long. J’ai été déposée avec soin à même le sol, un peu de terre m’a recouverte peu à peu, mais je ne suis pas difficile à dégager.
Il a marqué le coup en me voyant. J’avoue que j’ai assez apprécié cette réaction. On s’attend à un vilain cadavre et on tombe sur une belle jeune fille pâle, qui parait dormir, ça fait toujours un choc, mais c’est bien la première fois qu’on se donne la peine de me contempler. Alors que j’en vaux la peine.
Il n’a pas crié. Au contraire, il m’a parlé d’une voix douce :
« Mademoiselle, s’il vous plait, pouvez-vous lâcher mon vélo ?
Tant de grâce. Tant de politesse. C’était exquis.
J’ai lâché le vélo.
Il a ajouté :
— Merci infiniment. »
Et il est reparti.
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J’ai attendu qu’il revienne. J’ai beaucoup pensé à lui dans mon rêve.
Et il est revenu.
« On dirait que je n’arrive pas à vous sortir de ma tête.
C’est très bien.
Il ajoute :
— Vos amis m’ont dit que je pouvais vous sauver. Que j’avais ce qu’il faut. Enfin, que j’étais celui qu’il fallait.
Il me prend la main, cette main qui m’avait permis d’attraper son vélo. Comme c’est romantique.
— Je vous en prie, permettez-moi… »
Je permets, je permets. La preuve, tu es encore vivant.
Enfin, il se penche et m’embrasse.
Le sort se lève.
Loin, très loin, dans une boite en bois posée sur le bureau de ma belle-mère, un battement retenti à nouveau, porteur d’une excellente nouvelle qui ne doit absolument pas la réjouir.
Je suis en vie.
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#30jourspourécrire#30 jours pour écrire#16 août#vélo#je suis en vie#c’est la suite du texte précédent pour une fois#elle s’appelle Blanche#je ne suis pas sûre que ce soit très compréhensible si on n’a pas lu le début par contre#disons que c’est une Blanche-Neige version contemporaine#mais avec toujours une magie de conte#et une version un peu gore où le chasseur n’a pas eu pitié#c’est juste que la magie de Blanche-Neige a toujours été assez puissante pour contrer sa belle-mère#d’ailleurs en y repensant ça aussi c’était dans une nouvelle de Neil Gaiman#c’est pas ma faute si cet écrivain est vraiment bon#et qu’il a forgé une bonne partie de mon imaginaire#peut-être qu’il y aura une suite#selon les thèmes#french#french writer#écriture
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Baldr’s Nothern Saga
R$kp | 2024
1. La neige, évidemment. Pourquoi la neige est-elle aussi triste, d’ailleurs ? Où est passée la neige de nos jeux d’enfant ? La route, aussi, naturellement. À chaque pas, la rêverie ou la mémoire. Tu vois, on parle des âmes perdues dans les limbes… À quoi ressemble-t-on, nous, sur ce chemin ? Chevaliers d’une autre ère, ayant troqué la fourrure contre la veste polaire — ou bien fantômes ? Non, ce n’est rien… Le souffle blanc et une vague douleur dans la guibole… Approchons.
2. Nous voici au bord du ruisseau. Jadis, on y voyait des carpes, des libellules, du cresson, et sur cette partie de la berge, efflanquée, où se formait un bassin, des poissons rouges à taches sombres. Je suis sûre que cela reviendra un jour. On se croyait au Japon ou dans un film d’animation. Un rayon perce, le remous s’intensifie. Depuis quand n’ai-je plus plongé les pieds dans l’eau claire ? Nous continuons, longeons sur une centaine de mètres : une éternité. Mais rien dans les collets.
3. Ici, le ruisseau se déverse et disparaît sous la dalle en béton. Plus rien ne roule là-dessus, plus rien ne roule nulle part. Je me souviens pourtant du son des roues, du son des trains, du son du caddie à moitié plein… Cette bagnole ensevelie, j’aimerais savoir si elle peut redémarrer. Bête espoir. Ce n’est sans nul doute qu’une enième carcasse calcinée.
4. Je n’aime pas cette nostalgie. Je trouve qu’elle me rend mièvre. Je trouve qu’elle m’affaiblit. Et pourtant, c’est lorsque je suis dans cet état-là que je parviens encore à trouver de la beauté autour de moi. Les ruines sont si charmantes, parfois. Seulement parfois. Je ne suis pas si âgée. Je ne suis pas si sage. Je suis juste fatiguée. Les autres ont besoin de moi.
5. La communauté a pris ses quartiers dans l’ancienne école. Je crois souvent entendre des rires dans la cour. J’observe les stalactites aux gouttières, aux barreaux de la cage à poule. Parfois j’y passe ma main gantée, je crois en la magie, au pouvoir de transformer la glace, de réveiller le soleil au son d’une harpe éolienne.
6. Il m’attendait depuis une heure. Il a l’air sérieux, sévère, inquiet, le nez plongé dans le livre de compte. Ravitaillement, chauffage, vêtements, médicaments… Il faudra élargir le cercle, tout le monde le sait. Il faudra prendre des risques. Il faudra des volontaires. S’il le faut, il en désignera. J’aurais été amoureuse de lui, dans une autre vie. Dans celle-ci, c’est un glaçon. Il est dur, il est froid, il a raison. Je vide devant lui mon sac. Il opine, insatisfait. Il me montre la carte.
7. Prendre à travers champs, gagner deux heures. Être à découvert. Ceci n’est pas notre territoire. On guette. On reste sur le qui-vive. Du bruit à gauche, du bruit à droite : des oiseaux, une fausse alerte… On arrive aux abords de la ferme, de ce qu’il en reste. Tout semble avoir déjà été pillé. Je trouve toutefois quelques conserves et me dépêche de les empaqueter.
8. On entend aboyer des chiens. Je m’immobilise. Mon cœur s’emballe, chaque battement est comme l’éclatement d’un verre en cristal. Pulsation de frayeur. Fuir ou se cacher. On s’est éparpillés. L’air glacé emplit mes poumons. Mon espérance, c’est d’atteindre la lisière, de disparaître dans les buissons.
9. J’ai su me retenir de crier, après avoir basculé dans la fosse. J’ai su me raidir, m’étaler — au milieu du charnier. Je doutais toutefois que les chiens s’y tromperaient. J'ai fait le mort, mais j’avais trop envie de survivre, et j'avais laissé une piste pour le prouver. J’ai attendu. J’ai écouté. Ils ne sont pas venus. La moitié d’entre nous ne sont pas revenus.
10. Jamais je n’ai couru aussi vite, à la nuit tombée. Et jamais je n’ai ressenti un tel soulagement en retrouvant les miens, les rescapés — à cheval. Je suis monté derrière l’un d’eux. On est partis au galop. Où les avaient-ils trouvés ? Un miracle ! J’aurais aimé que tout le monde soit là pour le voir.
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35 - Commencer une scène improvisée
"Qu'est-ce que je fous là..." - improvisateur X, le regard vide, au début d'une impro
Vous galérez en début de scène ? Vous ne savez pas quoi faire ? Vous pensez que vous vous en sortez, mais avez la sensation que vous les commencez toujours de la même manière ? Vous avez envie de poser des bases solides, lisibles et riches dans vos débuts d'histoires, ou cherchez simplement de nouvelles pistes ?
Formidable ! Parlons un peu de ces premières secondes, où nous passons d'un Espace vide à une scène, où se jouent des histoires, des situations ou des games.
Cette entrée en jeu sera souvent un teaser de l’improvisation à venir. Elle est fragile, il faut donc en prendre le plus grand soin. Il est essentiel d'y mettre les bonnes informations, claires, de ne pas se tromper, de bien comprendre qui sont les personnages, où on est, à quoi on joue, et d'avoir des super idées pour que cette rencontre avec l'autre soit géniale ! Si vous avez tout ça en tête avant de jouer ou pendant que vous jouez, félicitations ! Vous êtes en train de paver votre route vers... le mur !
Le syndrome du bon élève
L'improvisation n'est pas le territoire des "bons élèves". J'entends par là qu'il n'y a pas une liste exhaustive des choses à faire et à ne pas faire pour obtenir une bonne improvisation. Respecter les règles, poser le plateau / la plateforme (qui, quoi, où), en somme, établir un plan logique et structuré ne sera jamais suffisant pour créer une improvisation intéressante, ça sert surtout à poser une improvisation compréhensible. De plus, tous les débuts d'impro ne se construisent pas systématiquement suivant un schéma narratif. Attention, fuir les "règles" et la simplicité n'assure rien de bon non plus. Il ne s'agit pas de chercher l'originalité à tout prix, mais de rester ouvert à d'autres types d'écriture.
Nous connaissons énormément de mantras comme "oui et", "sois précis", "pose un plateau rapidement", "ne pose pas de question", "ne joue pas de négociations", "ne fais pas de scène d'enseignement" etc. Ces phrases chocs, ces "règles", semblent chargées de bon sens et pourtant, comme le dit très bien Mick Napier dans son ouvrage Improvise - Scenes from the inside out, non seulement elles ne font pas mieux jouer, mais elles peuvent également être destructrices. Oui, on peut observer certains comportements redondants dans les scènes qui ne fonctionnent pas, mais ils sont davantage une conséquence qu'une cause.
"Une bonne improvisation ne doit rien au respect des règles, mais penser aux règles (NB. sur scène) peut empêcher une bonne improvisation"
Nous apprenons à observer ce qui ne fonctionne pas, à y faire attention et à garder tout ça dans un coin de nos esprits. Or, entrer sur scène avec le cerveau chargé d'informations sur ce qu'on ne doit pas faire, c'est entrer sur scène dans un état de tension (cause). Et ça ne nous fera jamais mieux jouer, c'est assurément se priver d'un espace mental pour faire autre chose (conséquence). Pourtant, pour progresser et pour affiner nos qualités de jeu, il faut bien apprendre un sacré paquet de choses sur la narration, les styles littéraires, la mise en scène, l’interprétation et il faut comprendre les comportements de jeu qui nous font défaut. Mais au moment de jouer, il faut avant tout croire en ce qu’on a travaillé. Faciladir !
L'état et l'impro
L'ÉTAT (vous !) : Trop réfléchir à ce qu'il faut faire ou ne pas faire = tension, préparation et construction du mur qui vous sépare de votre partenaire. Bien entendu, puisque vous êtes en train de cogiter, vous n'êtes pas présents sur scène. Vous imaginez être à la base de l'histoire et que sans vous, rien ne se passera. Or... on se moque de vos connaissances et de votre technique si vous n'êtes pas en état de vous en servir, alors lâchez votre envie de bien faire et soyez "là".
Ça tombe bien, l'improvisation est l'art de l'instant présent avant tout autre chose : tout ce qui se passe ou ne se passe pas contribue à l'écriture de la scène. Si vous n'êtes pas attentif à ce qui se passe maintenant, vous allez davantage fabriquer, parfois avec brio, mais vous ne serez pas en train de jouer ce que la scène propose, vous serez en train de peindre ce que vous avez en tête et c'est tout. Ce n'est pas QUE ça l'improvisation... (mais c'est un peu ça quand même). Il s'agit également de dessiner les scènes avec nos sens, avec nos réactions, et avec nos sensations, pour éviter de rester en surface.
L’IMPROVISATION (l'enjeu !) : Notez que je ne parle pas d'objectif, qui peut contraindre notre esprit à une finalité et donc nous priver d'écoute et de perméabilité - on sait où on va... et il y a un risque qu'on écoute POUR aller dans notre vision plutôt que dans la dynamique de la scène. Et puis on sait très bien ce que notre cerveau veut faire : il veut nous rassurer, comprendre vite à quoi on joue et bien mettre les jalons pour rester en sécurité le long du trajet. Mais alors comment définir l'enjeu sans s’enfermer ? Je crois que c'est tout simplement donner de l'intérêt à la scène que vous jouez, que ce soit en lui donnant du sens, de l'émotion, de la forme, et même du fun ! Cela ne contraint pas à une narration ou à un style.
Au risque de passer pour Captain Obvious, si vous prenez uniquement soin de vos fesses, mais pas de la scène, elle a peu de chance d'avoir de l'intérêt.
Être plus qu'un individu
Je disais plus haut qu'il s'agit, un peu, de peindre ce qu'on a en tête, quoi que ce soit, et de se laisser affecter par les répercussion. Si c'est la même chose pour votre partenaire, vous êtes en train de créer une scène qui sera probablement unique.
On a peut-être trop entendu parler de "ping pong" pour les échanges en impro, comme si nous nous passions la responsabilité de la scène, comme si c'était chacun son tour. Et si nous voyions davantage les gens comme une onde, liée en toutes circonstances ? Nous serions, le temps de la scène, la somme de nos propositions, et de nos réactions. Moins effrayant, plus riche... tout bénef ?
Si on n’a pas grand chose en tête, il suffit de faire un choix, n'importe lequel, et d'avoir le courage de le défendre (et par là j'entends bien : ne te dis pas que c'est nul, assume ce que tu as entamé). Bien sûr, tout ça n'a d'intérêt que si tu n'oublies pas ton fkn partenaire ! C’est mieux quand les gens sont contents de jouer avec toi.
J'espère être on ne peut plus clair là-dessus : votre état détermine votre capacité à ÊTRE et à ÊTRE AVEC. Être, c'est devenir un personnage prêt à être traversé par des propositions, prêt à réagir, prêt à renvoyer ce qu'il traverse à un public. Si vous êtes coincés dans le besoin de démontrer ce que vous savez faire, vous parlerez aux cerveaux des gens et à leur analyse de ce qui est drôle, malin etc, mais le personnage devient juste quand le public croit en ce que nous jouons. Il ne peut pas exister si nous n'y croyons pas.
Être avec, parce que ce personnage ne devient concret que dans ses interactions avec l'autre, avec le contexte, avec ce qu'on va pouvoir révéler de lui. Encore une fois, si vous n'êtes pas sincèrement en train de jouer avec l'autre, vous resterez en surface. La précision et les qualités d'écriture que vous aurez vous permettront de mieux lire et de mieux développer les scènes que vous commencez.
Raconter quelque chose ensemble
Le plateau - QUI, QUOI, OÙ - est un outil pour préciser votre connexion à l'autre, mais la qualité des informations ne remplacera jamais la qualité de la connexion avec l'autre. Par contre, à partir du moment où jouer avec l’autre devient facile pour vous, vous avez tout intérêt à vous pencher sur cette notion : bien utilisée, ce n’est pas un mur qu’elle vous offrira, mais un tremplin ! Mettre des personnages dans un contexte inhabituel, jouer une scène a priori classique mais dans un lieu inapproprié, tout ça devient possible quand vous avez une lecture de ce qui se passe en début de scène. Vous l’aurez compris, ce n’est pas sur le plateau que je tape en début d’article, mais sur l’improvisateur bloqué dans sa tête.
Si vous êtes en train de commencer un game avec l'autre, c'est la même chose : il sera important d'être bien présent pour que le jeu se développe et évolue.
Coucou, c'est Nabla !
Merci Eddy de me donner le clavier le temps d'un paragraphe ! :)
Pour celleux qui ne me connaissent pas, j'ai hâte de vous rencontrer et de commencer des scènes improvisées avec vous !
Je me permets de remettre une phrase marquée juste au-dessus, parce que je la trouve capitale : "Le plateau est un outil pour préciser votre connexion à l'autre". J'ai même envie d'aller plus loin :
La scène improvisée, pour moi, c'est un jeu.
L'espace scénique, c'est un plateau de jeu.
La plateforme / Le plateau, ce sont les règles du jeu auquel on veut jouer, ensemble !
Je m'explique avec un exemple :
- Si je commence par dire "Chérie, attention où tu mets tes mains !", je dis à ma partenaire que je veux jouer à un jeu où je m'inquiète pour elle.
- En me répondant ''Mais papa, je veux juste caresser le lion !", ma partenaire me dit qu'elle veut jouer à une enfant dans un zoo ! Et en plus, elle m'aide à jouer l'inquiétude, parce que c'est un lion quand même ! Elle est super ma partenaire.
- Si je termine en disant "Je préfère qu'on aille voir les oiseaux, ils ont des perroquets magnifiques. Tu aimes ça, les perroquets ma chérie ?", je continue à jouer le jeu que je veux jouer (l'inquiétude) tout en jouant le jeu de ma partenaire (une enfant dans un zoo).
Nous avons nos règles : maintenant, nous n'avons plus qu'à jouer avec engagement en attendant - de manière active - les imprévus qui rendront le jeu intéressant (pour mes partenaires, pour le public, pour la régie, pour le monde).
Plus haut, nous voyions que la plateforme sert surtout à poser une improvisation compréhensible : je préfère penser que la plateforme sert surtout à poser un jeu commun compréhensible.
Je rends le clavier maintenant, ma fille caresse les lions, bordel !
"ON A COMPRIS !"
Je suis dans le bon état, et maintenant ?
Et si nous parlions technique ! Pour pouvoir faire des choix en entrant, il faut avoir conscience de ce qui est possible dans ce fameux espace vide. Je préfère le dire tout de suite, si vous n'avez pas envie de charger votre cerveau au point de le voir fumer, il est inutile d'essayer de tout mettre d'un coup sur votre démarrage. Prenez UN élément, puis montez la dose à mesure que vous serez à l'aise. Si vous devez rester concentré pour tenir un personnage (ex : un tic) et que ça détériore votre écoute, vous en faites déjà trop.
Voici une liste non exhaustive de ce qu'on peut poser en début de scène:
style (plutôt burlesque, littéraire, naturel/dramatique)
relation (qualité, titre)
personnage (caractère, personnalité, physicalité, état, émotions)
météo (chaud, froid, pluie etc)
action (geste simple, répétitif ou évocateur)
couleur (j'entends le ton de la scène, l'ambiance)
mise en scène (!!!)
lieu (ouvert, fermé, identique au partenaire ou pas)
promesses (y-a-t-il des non-dits ? Un objet mystérieux ?)
catégories (si c'est un match)
titre/thème (on y reviendra)
(!!!) - La mise en scène kesako ? Et bien comment vous mettez en scène votre jeu : un solo centre scène qui raconte quelque chose, quatre au fond et un devant, une contée où le conteur raconte sa propre histoire et passe de conteur à personnage etc. Tout est possible, mais c’est à vous d’imaginer ce qui est possible !
Les meilleurs ennemis ! (bonjour à Zazie et à Pascal)
Quoi qu'il en soit, les premiers choix que vous ferez poseront la base de votre scène. Si vous êtes mal à l'aise, ou peu expérimenté, il y a de fortes chances que votre début de scène ressemble à :
A - (fait une action imprécise sans regarder son partenaire)
B - (traverse la scène, vient coller A) : "Tu n'as pas fait le nécessaire."
A - (arrête son action) : "De quoi tu parles ?"
B - "On avait dit qu'on invitait les voisins ce soir"
A et B - (passent la moitié de la scène à essayer d'avoir raison)
Et on obtient une de ces fameuses scènes de personnes face à face, dans un espace théâtral vide*, qui se renvoient la balle pour essayer d'avoir raison, comme si la réponse allait rendre la scène plus intéressante. Tout ce qu'on doit savoir est dit, parce que c'est le public qu'on essaye de convaincre (et de la pire manière puisqu'on lui explique). On est en train de le séduire, pas de lui raconter une histoire. Or, on se moque de savoir qui a raison, on veut savoir ce que ça implique pour les personnages et ce que ça révèle d'eux. On veut voir comment ça se traduit dans leurs attitudes, leurs respirations, leurs regards, leurs gestes et à la fin, peut-être, dans leurs paroles. Alors seulement, nous pourrons commencer à avoir des personnages nuancés et subtils.
Si vous voulez jouer un conflit, nourrissez-le physiquement (intérieurement hein, il ne s'agit pas d'envoyer des mandales), pensez à ce qu'une défaite impliquera pour vous et sachez perdre si c'est nécessaire parce qu'on veut voir de quel bois est fait votre personnage. Laissez le silence et l'espace nourrir votre personnage et votre relation.
"La distance offre de la tension, de la puissance et du potentiel" Joe Bill
Par espace théâtral, j'entends espace imaginaire, par opposition à l'espace scénique, qui est l'espace réel que vous voyez. L'espace théâtral peut être beaucoup plus grand ou petit que la réalité, la température peut être différente, la hauteur du plafond aussi etc.
Improviser sous contrainte
Enfin, il faut parler de ce qu'implique une improvisation avec un thème ou sans thème. Sans, il y a la peur de ne pas savoir quoi jouer pour commencer, et avec, il y a la peur de ne pas être inspiré ou enfermé dans le thème. La peur pousse à produire trop d’informations, trop vite : il y a toujours une bonne raison de fuir le vide et la peur qui va avec. Mais... il n'est pas nécessaire de résoudre le thème d'entrée de jeu ! Vous avez le temps de l'amener, toutes les improvisations ne sont pas dans l'obligation d'être une mise en image du thème évoqué. Prenez déjà le temps d'être quelqu'un, ensuite on verra ce qu'on fait de ce thème, idéalement avec le partenaire. Réaction après réaction, n'essayez pas de forcer la scène à devenir la matérialisation de vos idées. On a le temps, et on pourrait bien avoir des surprises si on avance par étape, plutôt que de vomir notre vision avec des logorrhées didactiques !
Si ça peut aider, je rappelle que : improvisation≠histoire. On aura rarement le temps de raconter une histoire complète en 3 ou 4 minutes, ce qui n’empêche pas de commencer la scène proche de la fin, et dans l’absolu de trouver une fin. On peut choisir de n'en raconter qu'une partie. Ça évite de faire des bascules sur des scènes de 20" où on ne raconte pas grand-chose, et de les enchaîner frénétiquement pour faire avancer "l'histoire". Keith Johnstone nous disait dans Impro qu'une histoire n'est pas qu'une succession d'évènements et d'actions. Avancer, pourquoi pas, mais on fait avancer QUOI ?
Bien bien bien... et si on s'entrainait un peu à faire ça ?
Exercices solo
Non verbal et lieu; nb joueurs: 1, durée 2 min+
Vous entrez dans un espace imaginaire et jouez une scène sans parole. Votre but est de travailler votre attitude dans ce lieu mais également de chercher comment le rendre clair pour un public (même si vous êtes seul chez vous, essayez de vous rendre compte si ce que vous faites évoque un lieu précis, car un geste réaliste n'est pas toujours facile à interpréter). L'occasion de voir si votre personnage est à l'aise dans ce lieu, comment il regarde l'espace ou d'autres personnages imaginaires. Dans un second temps, essayez avec la parole.
Description de lieu à la chaîne; nb joueurs: 1, durée 5 min+
Vous pouvez le faire assis dans un premier temps. Mettez un minuteur qui sonne toute les 30" (à défaut celui là); à chaque nouveau top décrivez un lieu dans lequel vous pourriez jouer, essayez d'être précis, mais que cette précision soit jouable (la couleur est plus difficile à jouer que la texture par exemple). Aussi, faites l'effort de rester factuels - n'entrez pas dans une narration, vous ne faites que poser un lieu. Faites quelques rounds, puis si un lieu vous a inspiré, faites une mini scène dans cet espace, et voyez ce que vous trouvez à jouer. Ce n'est qu'un lieu, n'enfermez pas votre histoire dans les objets et les détails posés, car il n'y a que vous qui seriez visibles d'un éventuel public, servez-vous-en pour affecter votre personnage et son attitude. (NB : testez la notion de météo, de température, et de comment les jouer. Par exemple si vous avez froid, vous n'allez pas passer votre scène les bras croisés à vous taper sur les coudes en murmurant "brr").
Exercices duo
La rencontre; nb joueurs: 2, durée 2 min max
Joueur A commence une scène solo, son premier objectif est de poser un lieu clair, car il sera rejoint par le joueur B dans cet espace dès que celui-ci aura compris le lieu. Laisser B prendre le temps de comprendre, puis imposer des entrées plus rapides au fil de la séance. B n'interagit pas d'entrée de jeu avec A - il peut donc se permettre de rentrer tôt et de s'assurer du lieu un peu après. TRÈS IMPORTANT : A et B ne se calculent pas du tout d'entrée de jeu, ils existent simplement dans le même lieu. On s'exerce ici à poser son personnage avant de sauter sur l'autre pour du bavardage. C'est le moment de la rencontre et les échanges verbaux et non-verbaux qui vont suivre qui nous intéressent.
Plusieurs étapes à pratiquer :
A et B ne se connaissent pas du tout
A connaît B, mais pas l'inverse (et NON ce n'est pas un oubli de B)
A et B se connaissent vaguement
A et B se connaissent bien
A et B se connaissent bien mais ne se sont pas vus depuis longtemps
La rencontre est fortuite, ce n'est pas un RDV. L'idée est de travailler les différentes attitudes lors de ces rencontres - l'état dans lequel je me trouve après la rencontre, ce que ça provoque chez moi, et comment je donne du détail et de la précision dans ces premiers échanges, que je connaisse bien la personne ou pas. Oui, ce sont toujours des débuts de scène, mais on n’a pas de temps à perdre pour autant, on s'entraine à donner de la matière aux personnages rapidement. Il faut essayer chaque étape pour s’entraîner à trouver des nuances et des rythmes de connexions avec l’autre qui soient justes. Le jeu non verbal varie énormément en fonction des étapes !
Voilà, la liste d'exercices n'est pas exhaustive bien entendu, vu qu'il y a déjà un article consacré à ça. Comme d'habitude rien n'est gravé dans le marbre et on peut discuter de ces sujets quand vous voulez !
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( 2026 ) La tension est à son comble pour le pilote, les feux vont bientôt s'éteindre et tout le brouhaha s'évanouit pour lui et ne laisser place qu'à la piste, des dizaines de milliers d'yeux sont braqués sur lui et les dix-neuf autres pilotes de la grille de F1 de cette saison 2026 où le nouveau règlement technique et le marché des transferts des pilotes et autres membres d'écuries a rebattu les cartes pour une saison qui s'annonce on ne peut plus passionnante et à suspense. Et parmi ses yeux, pas mal de petits nouveaux et pas mal de noms connus, en effet avec le boom de Drive to Survive sur Netflix, et les courses qui se multiplient aux États-Unis, de plus en plus de célébrités ont décidé de s'investir dans la F1, la catégorie reine du sport automobile n'a jamais eu autant de nom connu dans ses paddocks, entre simples visiteurs curieux invités par les écuries, mordus historiques du sport, investisseurs et ceux qui travaillent sur des projets de fictions autour de ses univers de plus en plus attractif, les paillettes et l'odeur de pneus chauds s'entremêlent de plus en plus.
to the Checkered Flag est un forum célébrité centré sur le monde de la Formule Un afin d'aider à la création de liens entre les membres plus facilement. Il offre la possibilité de jouer des célébrités aussi bien réelles que fictives, mais aussi des personnages lambdas, tout ça autour du monde du sport automobile qui prend de plus en plus de place dans le petit monde des célébrités. La timeline du forum se trouve autour de la saison 2026 afin de chambouler un peu l'ordre établi actuellement dans la F1 suite aux changements de réglementations qui vont avoir lieu, mais aussi changement de pilotes. Un nouveau lieu de rp s'ajoute tous les mois pour chaque nouvelle course du calendrier.
Pas de minimum de mots, un rp par mois ; Un recensement des membres actifs une fois tous les mois ; Pas de limite de multicomptes ; Double compte autorisé à partir d'un rp ; Pas de discord ou chatbox du forum par choix du staff au dela du projet.
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9 décembre :
Je récupère ma voiture comme convenu à 09h00. La VW est dans un état pitoyable. La carrosserie a plusieurs chocs, la garde à l'avant tient avec des câbles, 145k km au compteur, sièges déchirés, et pleins d'autres signes de vieillesse. L'avantage c'est qu'ils ne seront pas regardant si jamais j'en rajoute. Je fais le plein et je prends la route direction Cafayate mais via la Ruta 40 qui passe par Cachi et les chemins dans la montagne. Je reviendrai par la route direct afin d'y faire la boucle. Je passe donc par la Quebrada De Escoipe, la cuesta del Obispo et la Valle Encantado. C'est encore différent de ce que j'ai pu voir. Aux paysages arides d'avant, s'ajoute un peu de végétation, juste assez pour rajouter des légers traits de vert. C'est pas bête. Passé le col de la Piedra del Molino, je traverse une pampa d'altitude avant de bifurquer sur une route en terre comme recommandé par le routard, le camino de los Colorados. Je roule à 20km/h car ça secoue pas mal dans l'habitacle, et au bout de 15min j'ai le voyant orange "moteur" qui s'allume. Aucune voiture ne passe par la où je suis et je ne capte pas... Super. J'imagine que orange signifie "vérifie si tu peux mais t'inquiète roule au pire". J'avoue ne pas être serein et je mets de la musique fort pour ne pas y penser. En tout cas les paysages sont magnifiques. J'arrive à Cachi et le voyant s'éteint. Ouf. Plus de peur que de mal. Je pose ma tente au camping et je vais prendre l'apéro dans une brasserie locale qui brasse sa propre bière. Elles sont très bonnes. Je dîne, encore, végétarien afin de créer du manque à mon appétit carnivore et savourer davantage la viande la prochaine fois. Le village est assez animé pour sa taille et je m'y plaît bien.
10 décembre :
Au réveil j'explore en voiture et à pied les environs du village dans des vallées s'enfonçant vers la haute chaîne de montagne. Avec le lever du soleil et les nuages on aurait dit des tableaux naturalistes. Après avoir fait un musée au village qui ne restera pas dans les annales, je poursuis vers la Laguna de Brealito. La route à travers cols et vallées sous des nuages à densité hétérogène est sublime. Le lac est gris à l'ombre, vers au soleil. Je ne m'y attarde pas car j'ai de la route jusqu'à Cafayate. En chemin d'un coup je commence à entendre un bruit de cliquetis de la roue avant, surtout aux virages. Je m'arrête inspecter 2-3 fois et je ne vois rien. Je me dis que c'est probablement un bout d'habillage qui frotte contre la roue et je continu. 30km plus loin, j'entends un bruit sec de rupture et la voiture pile. Super... évidement toujours pas de signal. J'arrête la 1ere voiture pour qu'elle m'emmène à Cafayate mais pendant que je prépare mon sac, le chauffeur constate que ma route s'est désolidarisée du moyeu et qu'il manque les 4 boulons (sur 4!). Il me propose d'en retirer un de chacune des 3 roues restantes et de la refixer. Mais comme il est pressé il part. 1min plus tard alors que je galère, une autre voiture s'arrête et m'aide ("fait" plutôt, pendant que je regarde) à remonter la roue. Il me demande comment est ce possible que mes 4 boulons manquent et j'ai l'air bien con. Je n'ai pas du tout vu qu'il manquait des boulons lors de mes "inspections"... je pense avoir certaines qualités, la mécanique n'en n'est pas une... 100% des voitures qui passent s'arrêtent et me demande si j'ai besoin d'aide. Je retire ce que j'ai pensé sur les argentins pendant que je faisais du stop. bref, je repars mais escale de nuit au village de Molinos; plus le temps pour Cafayate. Je pose la tente et direction le restaurant. Sur le chemin je constate que j'ai le pneu crevé... il a du prendre un coup au moment de la rupture du boulon. Changer de pneu, ça au moins je sais faire... Mais il me restera 80km à faire sur piste, avec 3 boulons sur chaque roue, et sans roue de secours.
11 décembre : Route vers Cafayate avec comme première halte la Finca El Carmen. Une sorte de ferme / vignoble / villa datant de Lucky Luck, qui a su conserver et exposer son héritage technologique (moulins et autres procédés de moulage du XIX aux années 90') et son église du XVII. Le tout devant une vallée verdoyante précédant une chaîne de montagne de gré rouge. Tout se visite et j'y suis à l'ouverture, tout seul. Je crois être au paradis. En plus, des sortes de perroquets sauvages ont investi les lieux et volent partout. Je continue ma route et pénètre dans la valle de las flechas, un enchaînement de canyons et points de vue sur ces formations de roches un peu chaotique mais à la fois harmonieuse, comme une danse contemporaine (je me comprends). Un peu avant Cafayate la route redevient bituminée et je déstresse un peu concernant la voiture. Arrivé au (gros) village de Cafayate, je me trouve un logement puis je cherche un garagiste pour qu'il me mette de nouveaux boulons, change mon pneu crevé et retire le boulon cassé. J'en ai pour 4 heures mais le garagiste est super sympas avec moi, il ne me facture absolument RIEN, ni son temps de travail ni les nouvelles pièces (sauf le retrait du boulon qu'il a sous traité, 8eur). Il pense pouvoir m'impressionner en me citant des pilotes automobiles français, mais je ne connais rien en ce domaine. Mon imposture de mec intéressé doit se poursuivre puisqu'il m'invite chez un pote à lui qui est amateur de veilles caisses et qui en possède une belle collection. En effet son garage est bien fournit et je reconnais un véhicule qui se distingue des autres puisqu'il n'a que 2 roues, il s'agit d'une "moto" (voici l'étendu de mon expertise en la matière). J'arrive à entretenir une conversion de méchano grace à mon travail au BE de Safran. Ils sont impressionnés malgré mes limitations flagrantes en espagnol sur le sujet. Le soir c'est apero et dîner dans ce très charmant village entouré de vignes qui mériterait que je m'y arrête une semaine.
12 décembre :
Je dois rendre la voiture à 9h à Salta, je suis à 3h de route sans compter les haltes (qui seront très nombreuses, les paysages sur le chemin sont annoncés splendides) et je prends le volant à 6h30, après avoir re-changer le pneu qui est dégonflé... Le garagiste a du faire un travail à la hauteur de sa tarification. Sur la route je traverse la Quebrada de las Conchas et je réveil le soleil qui veut bien m'éclairer la vallée qui forme un large tapis vert bordé par des sommets ocres. Je fais une 10aine d'arrês et j'utilise 2 batteries de drone en 2h, un record. Faut dire que j'ai devant moi une des (la ?) plus belle vallée de mes voyages. Toujours sur le chemin je prends 3 stoppeurs, un père avec ses 2 garçons. C'est un "hippye / paysans / artisan" qui vit dans la vallée un peu à l'écart de la société et qui va à Salta ("Babylone Babylone", à scander comme Bob) se ravitailler. Il est très sympas, il sent le chorizo oublié dans un placard, mais avec les fenêtres grandes ouvertes ça va. Je rends la voiture à 12h00, soit avec 3 heures de retard, et j'ai un peu envie qu'on me reprimende afin qui je puisse commencer à donner des coups de boule. Pour résumer l'état de la voiture: clim défectueuse, joints des portes arrachés (ce qui fait qu'avec les chemins en terre, l'habitacle était rempli de poussière), voyant moteur allumé, liquide essuie glace manquant, alarme anti-vol qui s'est activé 7-8 fois sans raison, 145 000 km au compteur, et jattribue à l'état de la voiture que les boulons se soient barrés. En bonus, payer par CB c'est facturé 10%, donc j'ai payé en liquide. Plus tard je me rends compte que j'ai été con, ma CB m'assurant la location de voiture... Et il y a un supplément si la voiture n'est pas rendue propre. Malheureusement il n'y a personne au bureau pour que j'exprime mon mécontentement et je suis redirigé vers un Car Wash pour que je rende la voiture à un intermédiaire. Je passe le reste de la journée à Salta; toutes les attractions qui me manquaient sont fermées et à la place je fais une grosse siestes avant le resto.
13 décembre :
Je redescends à Cafayate en bus, puis j'en prends un autre qui continue dans la même direction jusqu'au site archéologique de Quilmes. Le musée est très intéressant mais je suis un peu déçus des paysages et des ruines; je suis habitué à bien plus beau... Un peu plus loin, en stop, je visite le musée "Pachamama", un très joli bâtiment avec des espaces extérieures décorés avec des petites pierres formant des statues, murs et sols en mosaïques. De plus je suis tout seul. Puis bus jusqu'à Tucumàn où j'enchaîne avec un bus de nuit pour La Rioja.
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... rêve d’une nuit d’été 2020 ... et d’une soirée d’automne un samedi soir sur la terre ... où je n’aurais peut-être pas dû aller ...
💤 La Goulette, rue de la Verrerie , presque à l’angle de la rue du Temple . Restaurant gargote tunisienne où j’ai traîné pendant des années ... entre L’Imprévu café rue Quincampoix, Mariage Frère rue du Bourg Tibourg, Le Comptoir de l’écriture rue "je ne sais plus" ... et les diverses boutiques d’artisans de ce carré ... c’était il y a pas loin de vingt-cinq ans...
Qu’est-ce que je fais ici ? Aujourd’hui ?
Ou cette nuit ? Il fait nuit ... je marche, je me vois tourner à l’angle et remonter vers le centre du Marais , je passe trottoir de droite et j’arrive à hauteur d’une entrée ouverte sur la rue, une musique coule d’une volée de marches qui montent à un lieu appelé le Bistrot Latin accolé intégré au cinéma le Latina ... Pourquoi suis-je entrain de revoir cette scène ?
📚 La nuit sous un autre jour ...
"Ballada por un loco"
Voilà... La nuit... c'est beau une ville la nuit, au moment où les ombres s'allongent. Une réalité en demi-teinte réduite aux sphères de lumière des lampadaires, repères et témoins de nos pas incertains dans une atmosphère aux couleurs mêlées aux parfums de la rue.
Mais, au croisement de celles-ci, les villes se rencontrent et nos pas donnent la mesure de nos passions partagées.
Une lumière éclabousse le trottoir, une musique enveloppe nos corps.
Pour cette "ballade pour un fou", je vous emmène jusqu'au bout de la nuit ... 📚
C’était en 1995 ... Pourquoi suis-je à nouveau dans cette rue où j’y rattache réellement mes premiers pas de danseur au sens d’apprendre, de poser mes pas dans ceux de mes maîtres que je me suis choisi ... La scène est je crois la même, l’atmosphère a quelque chose de "différent" ... les silhouettes des gens dans la rue, elles sont presque sans teintes de couleurs, en demi-teintes fades d’un éclat passé, ils sont pressés les passants comme si je dérangeais ; les regards de reproches de me dire que je n’ai pas lieu d’être là. Des visages grimaçants déformés d’émotions obscures et limites malsaines ... ils ont forme humaine... juste forme ...
Je ne comprends pas ce que je fais là, pourquoi ces visages caricature d’instinct animal ? Je monte les marches du Bistrot Latin, que de souvenirs s’y rattachent ... l’endroit est presque tel quel, c’est étrange on dirait un mélange d’autres lieux que j’ai connu, voire de scènes de films ... à moitié en couleurs et en noir et blanc ... Il semble n’y avoir personne, juste les silhouettes brumes fantomatiques esquissées du souvenir de gens qui un jour ont été sur cette piste de danse ou au comptoir ...
Et au milieu de la piste, il y a un corps .
Face contre terre . Le visage en sang . Il y a du sang rouge sur le plancher de la piste de danse autour et sous lui . Le visage est abîmé tout autant que chaque partie de cet homme . Pourquoi suis-je par terre ? Pourquoi suis-je entrain de voir ce corps là au milieu ? En sang ? Pourquoi n’ai-je pas mal ? Je devrais hurler de douleur si j’en crois l’état des blessures . Pourquoi est-ce que je ne ressens rien ? Ce n’est pas normal !
Il y a trois formes silhouettes qui regardent ce corps . De deux d’entres elles se dégage une sensation malsaines de plaisir jouissif... de la troisième irradie l’exacte opposée ...
Pourquoi n’ai-je pas la conscience vrillée par la douleur, cela devrait être intolérable ... Qui sont ces silhouettes personnes qui regardent, me regardent ? Pourquoi tout ce sang ? Pourquoi suis-je dans cet état là ? Pourquoi suis-je ici ? Pourquoi revenir ici ? Pourquoi ce lieu est-il plusieurs ? Pourquoi la sensation des passants défigurés dans la rue était signal de danger ? Pourquoi y a-t-il face contre terre mon corps baignant dans du sang que je crois être le mien et là maintenant une évanescente bleutée superposée reflet/silhouette sur/dans ce corps mais face vers le ciel ? ... ... ... 💤
Réveil ... ... ... ... ... ...
💃 On peut mourir de multiples façons ...
Oui c’est aussi simple je n’ai plus mal pour la toute simple raison que je suis mort . Après tout, c’est assez logique... trois vies ... j’ai tenu trois vies ... la première a tout pris ou peu s’en faut...
la seconde a tout détruit et a abîmé tout ce qui était beau ...
La dernière m’a donné l’espoir et ensuite m’a enlevé mes dernières illusions d’homme ...
je pouvais mourir ...
Toi, la dernière car ce sera "toi sinon personne", toi qui m’a dit Oui ,qui fût ce petit lapin blanc dans mes ténèbres, ne pas te voir est une épreuve, te voir l’est tout autant ... et là ce soir, cette soirée 💃 d’un samedi soir d’automne me donne à relire ce rêve dont je n’avais dans la symbolique pas toutes les clés ... ...
il me reste ce chemin où je suis ... " du cap de la colère jusqu’au bout du monde " ...
Je sais que je suis seul depuis l’âge de quatre ans , c’était un jour de carnaval, un jour de mardi gras ... je sais que je n’ai jamais été dans cette foutue caverne , je sais que je me suis évertué à y rentrer, je sais que je n’aurai jamais dû ouvrir certains livres, je sais que je n’aurai jamais dû chercher à entendre le bruit de la plume dans le cheminement de la pensée de ses esprits , à regarder entre l’encre et le papier ... Je sais je l’ai appris on me l’a posé sur la table, que ma mémoire affective est étonnement développée et que mes souvenirs archaïques sont au-delà du commun, j’ai arrêté de douter d’eux après pas loin de plus de quarante années ... je sais que je n’aurai pas dû plonger ... On ne revient pas inchangé de certains voyages ... ni indemne.
Adieu toi que j’aime, puisque tu as "choisi" ... je me sais avoir encore plein d’encre dans l’encrier de mes yeux pour écrire, alors pardonne-moi si de loin en loin je te rappelle à mon souvenir... peu savent et quant à la morale de la chanson elle me fait sourire car hélas pour moi je connais les coulisses ... et nous aurions pu inventer notre vie ...
Tu fus et tu resteras ma plus belle danse .
J’aurai aimé être toi si j’étais né femme... j’aurai aimé partagé ta vie ... je ne voulais somme toute que peu de choses voire presque rien , j’aurai aimé danser avec toi jusqu’au bout ... et non être ma danseuse n’implique pas d’être ma femme obligatoirement comme tu me l’a jeté au visage ... j’avais trouvé en toi,hélas pour moi, ce que je ne me savais pas cherché ... je l’ai trouvé et je l’ai perdu ...
s’il paraît que les dieux quand ils veulent vous punir exaucent nos vœux alors je peux savourer ce que j’ai trouvé au prix de ce que j’ai perdu .
Il est rare de trouver en l’autre la vibration qui résonne sur la même fréquence ... je le sais pour la simple raison que tu fus la clé qui me donna à aller là où normalement le chemin en est à jamais perdu ... je sais pourquoi j’ai dansé ... je te laisse ces lieux je n’y reviendrai plus ...
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Je me sens complètement mal j’ai besoin de m’exprimer, je suis épuisée pas que physiquement mais épuisée mentalement. Ce qui entraîne ma prise de poids, ma fatigue, mon épuisement… je n’en peux vraiment plus.. il est temps que j’en parle à des professionnels à des personnes de confiance qui pourront m’aider me donner des pistes pour ne pas que je sombre de plus en plus. C’est vrai que je garde énormément pour moi et ça me détruit de l’intérieur. Je veux dire stop à cet état là. Il faut que j’ose déjà en parler serait déjà un appel à l’aide et un pas pour me laisser être aidée car je me referme tellement que ne m’oublie et je me m’efface. Je me crée cette façade pour montrer aux gens qui m’entourent que ça aille bien mais en faisant ça je m’oublie complètement, je suis en danger face à moi même. Car il n’y a pas que la minceur qui est dangereuse mais aussi l’obésité pourrait entraîner des problèmes de santé. Et là il faut que j’active la sonnette d’alarme pour m’en sortir et avancer. Je crois que j’ai vraiment besoin d’aide… 😪
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boring, oregon • légendes locales.
Boring, malgré son nom, recèle bien des mystères. Parmi eux, plusieurs légendes sont particulièrement tenaces, reprises à l'envie, chaque fois modifiées, des détails ajoutés, des circonstances plus mystérieuses encore... Toutes celles et ceux qui vivent ici les connaissent sans nul doute, tant elles ont occupé - et occupent parfois encore - la une des journaux locaux.
bigfoot ☄️ cette légende là, boring la partage avec une grande partie du nord-ouest américain, puisqu'on la trouve aussi bien au canada qu'aux états-unis. Aussi appelé sasquatch dans certaines régions, bigfoot serait une créature géante et humanoïde, à l'apparence poilue pouvant rappeler celle d'un gorille ou d'un ours. Il erre dans les forêts du pays, qu'il considère comme son territoire ; s'il n'est pas réputé comme étant hostile aux humains, mieux vaut donc ne pas rôder dans les parages et éviter les promenades nocturnes dans les bois lorsqu'un individu a été vu à proximité. the haunting of the museum ☄️ planchers qui craquent, fenêtres qui s'ouvrent, objets qui se déplacent... Tout cela a tout l'air d'être l’œuvre d'un esprit frappeur. Le musée municipal semble, depuis aussi loin que l'on s'en souvienne, être le domicile d'un spectre amateur de plaisanteries et particulièrement enclin à effrayer les nouveaux arrivants. Parmi les habitants, on raconte qu'il s'agirait d'un ancien conservateur du musée, trop attaché aux collections qu'il renferme pour pouvoir, un jour, s'en séparer. Au point de faire fuir ses remplaçants : Boring recherche désespérément une personne pour tenir le musée et surtout, pour rester. Quelqu'un qui ne craindra ni les fantômes, ni ses facéties. the runaway girl ☄️ bridget keegan était la bien aimée de tous les villages des environs, célébrée comme cheerleader mais aussi pour être une camarade de classe sur laquelle toutes et tous pouvaient compter. Comment expliquer alors sa disparition, que l'on qualifiera ensuite de fugue ? Plus de trente ans plus tard, personne n'est capable de l'expliquer. Ce que l'on sait, en revanche, c'est qu'elle aurait été aperçue pour la dernière fois dans les bois au nord du village... sans jamais en revenir. crater lake's monster☄️ les eaux de crater lake, sur les berges desquelles sont construites boring, sont profondes, obscures, opaques. à la surface, l'onde s'anime parfois en des ronds réguliers, dont le mouvement s'accélère avant de s'arrêter brusquement. on attribue cela au monstre du lac. Des récits du début du XXème siècle rapportent l'existence d'un être, mi-poisson mi-serpent, au fond de crater lake. Si les rapports concernant sa taille varient, les témoins s'accordent quand à sa couleur qui serait celle du basalte noir, comme un vestige de l'impact ancien du météore dont est né le lac. Les nuits de pleines lunes seraient, d'après les textes anciens, les plus propices à son observation, pour qui saura s'armer de patience (et d'un bon thermos de thé). blake augustine's disappearance. ☄️ 1978, beaver summer camp. Hélas, ce qui devait être un séjour de vacances des plus agréables tourne au cauchemar. Au matin, un campeur a disparu, et malgré une fouille importante des environs, de la forêt au fond du lac, il demeure introuvable. Le profil a pourtant tout du banal : blake augustine, trentenaire, professeur de biologie consacrant ses étés à l'animation de camps botanistes aux quatre coins du pays. Peu à peu, les langues se délient : certain.e.s relatent avoir vu, par l'interstice d'une tente à moitié close, une lueur verte au cœur de la nuit. D'autres auraient entendu des bruits ne ressemblant à rien de familier. Depuis, le lieu a fermé ses portes, condamné par cette étrange disparition. Et les rumeurs vont toujours bon train. Pas une année ne passe sans que la police locale ne reçoive des appels suspects, affirmant avoir aperçu blake augustine, sans pour autant qu'aucune de ces pistes n'aboutissent.
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Dans les années 1950, juste avant les indépendances, le monde en perdition n’était pas l’Afrique, mais l’Asie qui paraissait alors condamnée par de terrifiantes famines et de sanglants conflits : guerre civile chinoise, guerres de Corée, guerres d’Indochine et guerres indo-pakistanaises. En comparaison, durant la décennie 1950-1960, les habitants de l'Afrique mangeaient à leur faim, étaient gratuitement soignés et pouvaient se déplacer le long de routes ou de pistes entretenues sans risquer de se faire attaquer et rançonner. Ce temps lointain était celui des colonies, époque dont il est impossible de parler d’une manière objective et au sujet de laquelle il est obligatoire de dire que ce fut l’enfer sur terre… Or, soixante-dix ans plus tard, le contraste est saisissant avec des dizaines de milliers de migrants qui se livrent au bon vouloir de gangs qui les lancent dans de mortelles traversées en direction de la « terre promise » européenne. Les crises alimentaires sont permanentes, les infrastructures de santé ont disparu, l'insécurité est généralisée et la pauvreté atteint des niveaux sidérants. Quotidiennement, les journaux et les divers organes d'information font état de famines, d'épidémies, de massacres qui montrent que le continent africain s’enfonce chaque jour un peu plus dans un néant dans lequel surnagent quelques îlots pétroliers.
Que s’est-il donc passé pour que, malgré ses immenses richesses naturelles et en dépit des océans d'aides aveuglément déversées par les pays dits riches, l'Afrique connaisse un tel naufrage, ne parvenant même plus à nourrir sa population ? Et que l’on ne vienne pas nous parler des aléas climatiques car le continent possède certaines des terres les plus fertiles de la planète sur lesquelles jusqu'à trois récoltes annuelles sont possibles. De plus, l'agriculture africaine n'est pas paralysée par un long hiver, par un tapis neigeux ou par les glaces. Avec ses de 9.000.000 km2, le Sahara représente certes environ 25% de la superficie du continent, mais proportionnellement moins que la toundra eurasienne ou nord-américaine où l'on ne parle pourtant pas de malédiction.
Le problème est que le continent africain s’auto-suicide avec sa démographie, car, chaque année, l’écart se creuse entre le nombre de bouches à nourrir et les productions alimentaires. La catastrophe est donc programmée. Un exemple : au Sahel, les 10 à 20 millions d'habitants d'avant la colonisation sont aujourd'hui 180 millions. Voilà qui explique pourquoi la subtile alchimie de ce fragile milieu de 3 millions de km2 a été détruite. Au même moment, les 40 millions de Sibériens sont à l'aise sur plus de 13 millions de km2 d’une nature hostile.
La réalité est que les Africains n'étant pas des Européens pauvres à la peau noire, parce que le corps social africain n’est pas celui de l’Europe, ou celui de l’Asie, nos modèles politiques n'y ont pas réussi. Or, si la greffe européenne n'a pas pris sur le porte-greffe africain, c’est parce que, comme le dit le proverbe congolais : « Ce n’est pas parce qu’il pousse au bord du marigot que le manguier devient crocodile. »
© Bernard Lugan - L’Afrique réelle n°157 - Janvier 2023
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5 mai
cet après-midi j'ai vu une photo de r. debout sur un muret en train d'embrasser son ami musicien sur le front avec ses grands bras encerclant tous ses amis musiciens en train de se faire des câlins et je me suis laissée glisser contre le mur de la cuisine avec une larme qui me coulait sur la joue. la photo m'a fait penser à ludvig et andreas allongés l'un contre l'autre sur le canapé du studio algera quand je savais pas encore si ludvig était gay ou pas. pourquoi ça me met dans tous mes états de voir des garçons hétéros mignons se témoigner de l'amour? what the fuck lara? j'ai versé deux larmes et puis ma tristesse s'est transformée en colère et je suis allée mettre un leggins et un soutien gorge de sport pour aller marcher en écoutant de la techno. j'avançais d'un pas tellement déterminé que si j'avais traversé au rouge j'aurais réussi à stopper les voitures avec mon regard. j'écoutais la mort sur le dancefloor en remontant le bout de forêt derrière l'église du rollingergrund et je me disais que la musique un peu nulle de vitalic ne faisait vraiment pas justice aux paroles de rebeka warrior.
hier au mariage de s. j'ai marché droit sur le dancefloor vers l'endroit où je pensais qu'elle était pour lui dire au revoir mais quand je suis arrivée elle y était plus et les gens dansaient autour de moi en me regardant d'un air de se demander ce que je foutais là plantée au milieu sans bouger, mais j'ai pas paniqué et j'ai tranquillement traversé les corps en mouvement jusqu'à ce que je trouve s. à l'autre bout de la piste de danse. j'aurai été une anomalie jusqu'au bout de ce mariage.
6 mai
j'étais trop fatiguée pour aller à la chorale ce soir. je sais pas si c'est à cause de r. ou si je manque de fer et de vitamine d et b12. parfois je pense à la fille qui était aussi tombée amoureuse de lui à force de s'écrire et qui s'était perdue dans la delulu comme moi, d'après ce qu'il m'avait raconté. j'aimerais savoir comment ça s'est terminé. est-ce qu'ils sont toujours amis? est-ce qu'elle a fini par s'en remettre? est-ce qu'elle s'est voilé la face et qu'elle a souffert en silence pendant des mois comme moi? ou est-ce qu'elle a été plus forte que moi et elle a réussi à couper les ponts pour pouvoir guérir sereinement? mais peut être que son cas était moins grave que le mien. j'aimerais la rencontrer pour échanger sur notre expérience traumatique. stupides garçons charmants. hier soir il me susurrait des compliments sur mon écriture à voix basse dans son téléphone parce que je doutais de la pertinence de mon livre, il me disait toi t'as rien à dire? tu te fous de ma gueule ou quoi? et je mettais trois heures à lui répondre parce que j'arrêtais pas de remettre les messages en tenant le téléphone tout près de mon oreille comme si ça allait le rapprocher de moi.
ce soir en rentrant de son rdv chez la cardiologue m. m'a dit qu'elle lui avait dit qu'il fallait vraiment qu'elle apprenne à gérer ses émotions et je sais très bien que moi aussi mais est-ce que j'en ai vraiment envie? est-ce que j'ai envie de mettre fin à mon petit cirque là qui me fait m'écrouler par terre en larmes comme un personnage de série dramatique? non. en attendant d'avoir une vraie relation amoureuse saine et nourrissante avec quelqu'un qui m'aime en retour, je crois que je préfère ça que rien du tout. sinon je m'ennuie. la cardiologue lui a prescrit des pilules de dopamine et de sérotonine et je suis un peu jalouse, j'ai envie d'y aller rien que pour ça mais j'ai pas de problèmes de coeur, sauf si on le prend au sens métaphorique. le soir du mariage de s. m. était à une soirée d'anniversaire en train de pleurer parce que son copain était là avec son autre copine avec qui il est marié et moi je pense qu'elle est pas faite pour une relation poly mais elle persiste et ça m'a rendue un peu triste pour nous d'avoir des vies amoureuses aussi déprimantes. même si la mienne est plus déprimante que la sienne parce que son copain à elle au moins c'est son copain.
7 mai
je crois que j'ai enfin cracké la structure de mon livre. c'est exactement celle que j'avais décidé d'utiliser il y a trois ans, en 2021, quand j'ai commencé à travailler dessus, j'aurais pu m'épargner trois ans d'errances et avoir mon livre en librairie à l'heure qu'il est, sauf que non, parce qu'il y a trois ans j'étais pas prête, et maintenant oui. je veux trouver le temps d'écrire quand on sera dans le beaujolais, rien que pour le symbole, parce qu'y a vingt ans j'ai commencé mon journal sur le wc d'un gîte pendant des vacances en famille et là on sera de nouveau dans un gîte avec la famille et je commencerai mon premier livre dans les mêmes circonstances que j'ai commencé mon journal et je trouve ça trop COOL.
11 mai
oh l'univers, hier après-midi pendant qu'ils faisaient leur mondialette de pétanque au village j'ai entamé ma résidence d'écriture installée sur une des tables de la terrasse avec la vue surplombante sur les vignes et les collines boisées et j'ai commencé mon livre, maintenant que je sais comment le construire c'est beaucoup moins dur de m'y mettre. donc j'ai ouvert un fichier vide et j'ai ouvert bluettes et j'ai copié bluettes dedans et j'ai commencé à le retravailler, me replongeant au passage dans ma moi lesbienne amoureuse de a. je me suis prise en photo avec mon ordi pour immortaliser l'instant et je l'ai mise dans mes stories en mettant working on my gay little novel on my gay little laptop parce qu'on voyait le sticker coeur arc-en-ciel sur la photo et qui c'est qui l'a likée alors que j'avais plus de nouvelles d'elle depuis plus d'un an? A. S. et puis ce matin j'ai allumé mon téléphone et j'ai vu qu'elle m'avait ÉCRIT pour me dire qu'elle venait en europe la semaine prochaine et elle me demandait si par hasard je serais en grèce ou à amsterdam, c'est quoi cette sorcellerie?? si j'étais riche je m'assiérais sur ma fierté et j'irais la rejoindre sur le champ. ça me rend un peu triste de la rater. j'ai hésité avant de poster la story en me demandant si c'était un bon move de rappeler mon homosexualité fictive à r., comme s'il en avait quelque chose à foutre, mais après je me suis rappelé qu'il était amoureux d'adrianne lenker donc...
hier je parlais de synthés avec m. et à un moment elle a dit tu peux pas demander à r.? et ça m'a fait tout chaud dans le ventre de l'entendre le mentionner, comme si ça confirmait qu'il existait en dehors de ma tête. mercredi soir au lit il m'a demandé ce que j'avais fait dans la journée et je lui ai raconté que j'étais dans le beaujolais et il a dit il fait beau au jolais? ou un truc comme ça et ça m'a fait rire alors je l'ai dit à m. et elle a rigolé et j'étais contente parce que c'était presque comme si j'avais Quelqu'un moi aussi. AH les hirondelles sont en train de raser la piscine pour boire des petites gorgées d'eau sous le soleil doré et les humains sont en train de boire l'apéro sur la terrasse en haut j'ai vraiment l'impression d'avoir treize ans et que c'est l'été 2004. je veux pas rentrer demain, je veux continuer à passer mes après-midis à écrire sur la terrasse avec la vue sur les vignes et les collines boisées avec le ciel bleu au dessus et la fausse colonne grecque antique devant moi, loin de la maison.
ce matin je me suis promenée seule dans un village perdu au milieu des vignes sous la roche de solutré pendant qu'ils faisaient une dégustation de vin, j'ai eu le temps d'explorer chaque rue d'un bout à l'autre du village. tout en haut j'ai vu trois grenouilles sauter dans un petit bassin rectangulaire rempli de vase au pied d'une vigne en contrebas de la falaise et j'aimais bien les voir tous les deux dans le même plan avec leurs échelles de grandeur différentes. après avoir grimpé jusqu'en haut du village sous le soleil de onze heures je me suis allongée sur la pierre froide d'un lavoir abrité et j'ai ouvert le message de a. pour voir ce qu'elle me voulait, puis j'ai posé mon téléphone sur mon torse et j'ai regardé couler l'eau qui sortait d'un mur en pierre et les lézards qui zigzaguaient entre les petits fleurs violettes qui sortaient du mur.
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Première fois à Paris. Enfin non, je suis venue quand j'étais gamine, pour aller à la Cité des Sciences, au musée Grevin, ou je ne sais quoi, et pour changer de gare. Enfin, c'est ma première fois à Paris avec les trottinettes électriques, les pistes cyclables, les livraison de courses, les boutiques de CBD, les poubelles jaunes, les vélibs, l'euro et les téléphones portables.
A l'autre bout de la rame, la rumeur d'une femme qui demande de l'argent ou à manger. Elle s'approche pour répéter son discours en milieu de rame. Elle reçoit un peu d'argent au passage. Elle est dans un sale état, surtout dans ses yeux. Je suis peut-être la seule à la regarder. Mais je ne lui donnerai pas de pièce. Un regard, c'est déjà pas mal.
Dans la secousse d'un tunnel, elle vacille et s'écroule. Le métro ralentit, s'arrête, les portes s'ouvrent. Les gens passent devant elle, personne ne s'alerte. Est-ce que je vais voir ? Elle ne bouge pas.
Ah, ça y est, un homme se penche sur elle, lui demande si ça va bien. Je me lève aussi. Ça m'autorise à voir si tout va bien. Elle respire. Elle réagit. Tout va bien. Enfin, oui, on peut dire qu'elle est vivante en tout cas. On l'aide à se relever. Elle explique qu'elle n'a pas mangé depuis hier :
-D'habitude j'exagère pour avoir un truc à manger, mais là c'est vrai, j'ai pas mangé depuis hier.
Il était 19 heures.
L'homme a disparu. C'est grâce à lui que je suis intervenue. Je sens que c'était à moi de prendre soin d'elle. Alors, je rate mon changement.
J'ai connu Jed.
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Porsche 924 - Une voiture qui continue de séduire les passionnés
Comment la Porsche 924 a rendu la conduite d'une voiture de sport accessible à tous
La Porsche 924 est née du contrat signé par Porsche pour Volkswagen. Basé principalement sur des pièces facilement disponibles de la VW. La voiture devait_être la VW Type 477, également connue sous le nom de code EA435. Cependant, VW a choisi d’annuler ses projets tard dans le projet pour des raisons financières. Porsche a ensuite acheté les droits de conception pour 60 millions de dollars ! (10 millions de dollars de moins que le coût de développement) et a produit la voiture. VW ayant assemblé les voitures dans son usine d’Audi à Neckarsulm.
Sous le capot de la Porsche 924 Moteur 4 cylindres 2,0 litres SOHC de 125 ch en Europe, 95 ch aux États-Unis, boîte de vitesses 4 vitesses, freins à disque avant et à tambour arrière. Porsche a amélioré les performances de la voiture pour répondre aux attentes du public. Les améliorations impliquaient freins à disque ventilés, suspensions sport, transmissions à 5 vitesses et moteur plus puissant. Parmi les améliorations apportées au confort vitres électriques, rétroviseurs électriques, chaîne stéréo améliorée, transmission automatique en option. Des éditions spéciales Porsche a pris d’autres mesures pour améliorer l’attrait de la voiture sur le marché. En commençant par des éditions spéciales telles que l’édition Martini (également connue sous le nom de Championship Edition, en 1977) ! la Limited Edition (1978) et l’édition Sebring ( 1979). Essayant de pousser cet effort plus loin, Porsche a travaillé avec quelques grands concessionnaires américains à partir de 1979 pour entrer et conquérir la scène D-Production du SCCA avec le D-Prod Kit Cars, connu en interne sous le numéro 933. 16 d'entre eux seront fabriqués. La plupart sont toujours là, mais peu sont encore en forme D-Prod. La classe ayant abandonnée dans les années 80. La majorité d'entre eux mis à niveau vers les spécifications GT3 pour les courses SCCA, ou GT5 dans Porsche Club Racing. La version Turbo La 924 Turbo, également connue sous le nom de 931, mise en service fin 1979. La compression légèrement réduite par rapport au 924 pour prendre en charge l’augmentation, et une nouvelle tête implémentée avec de meilleures caractéristiques de débit. Les niveaux d'amplification modérés, 8-10psi. Le moteur équipé d'un refroidisseur d'huile pour plus de durabilité. Le 931 venu avec un trans 5 vitesses depuis le début, mais avait les freins à disque / batterie de style précoce. Les performances accrues de la 931 nécessitaient les meilleurs freins à disque ventilés aux quatre roues, disponibles en option. Les versions ultérieures du 931 avaient des systèmes d'allumage numérique améliorés. Les 931 sont plus facilement identifiables grâce à la gaine NACA dans le capot sur le côté droit, les fentes d'aération sur le nez avant sur le panneau d'insigne au-dessous du badge Porsche. La Carrera GT
Porsche 924 Carrera GTS 937 1981 En 1981, la 924 Carrera GT est sortie, la 931, également connue sous le nom de 937. La cosmétique préfigurait la 944, avec une large partie avant pour couvrir la piste plus large. Mais la largeur arrière strictement augmentée grâce à petites fusées, comme on le voit actuellement sur les voitures 911 GT2. La carrosserie supplémentaire entièrement en plastique et non en fibre de verre. Freins standard, mais avec des circuits légèrement différents en raison de la géométrie de suspension. Des jantes Fuchs de 16 "et des freins et des suspensions améliorés de série. Moteur plus puissant grâce à un intercooler et une compression plus faible. Le refroidisseur intermédiaire intégré au tube de charge , juste au-dessus du couvercle de la came. Cela pour minimiser le retard du turbo. Il était difficile de faire circuler l’air à cet endroit et la cuillère recouvrait le capot de la came. Seulement 406 exemplaires fabriqués, aucune importation officielle aux États-Unis, mais quelques-unes seront importées par des importateurs privés. Porsche 924 GTS et GTR La Carrera GTS et GTR , ceux-ci ne seront pas mentionnés par des numéros de modèle distincts. Car développés à partir de la 937 Carrera GT, et sont donc également considérés comme des 937. Contrairement aux autres modèles, ils étaientconstruits chez Porsche à Zuffenhausen. Le GTS avait un intercooler dans le nez, comme la 944 Turbo, mais avec des phares fixes en plexiglas. La puissance améliorée Le poids abaissé et la puissance améliorée, mais la voiture était toujours légale, du moins en Europe. 59 GTS réalisés, dont 15 en configuration Club Sport; des réductions de poids supplémentaires, un rollcage, etc. La GTR, une voiture de course de 375 ch, conçue pour les 24 Heures du Mans et de Sebring. La voiture a été entièrement modifiée pour la course, avec un accent particulier sur la suspension pour les courses d’endurance. Comme les crics d’air, le ravitaillement en carburant, etc. Site officiel Porsche https://youtu.be/LoIQXD6ijrU Read the full article
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“On nous avait dit, lorsque nous avons quitté le sol natal, que nous allions défendre les droits sacrés que nous confèrent là-bas tant d’années de présence, tant de bienfaits apportés à des populations qui ont besoin de notre civilisation et de notre aide. Nous avons pu vérifier que tout cela était vrai, et parce que c’était vrai, nous n’avons pas hésité à verser l’impôt du sang, à sacrifier notre jeunesse, nos espoirs. Nous ne regrettons rien. Mais alors qu’ici cet état d’esprit nous anime, on me dit que dans la ville se succèdent cabales et complots, que fleurit la trahison, et que beaucoup, hésitants, troublés, prêtent des oreilles complaisantes aux pires tentations de l’abandon, et vilipendent notre action. Je ne puis croire que tout cela soit vrai, et pourtant des guerres récentes ont montré à quel point pouvait être pernicieux un tel état d’âme, et où il pouvait mener. Je t’en prie, rassure-moi au plus vite, et dis-moi que nos concitoyens nous comprennent, nous soutiennent, nous protègent, comme nous protégeons nous-mêmes la grandeur de l’Empire. S’il devait en être autrement, si nous devions laisser en vain nos os blanchis sur les pistes du désert… alors que l’on prenne garde à la colère des légions !”.
Jean Lartéguy - “Les centurions”, selon un texte de Roger Frey.
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