#Écrire à soi-même
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Lettre de Remerciement : Comment Clore l’Année Avec Gratitude
💌 Célébrez vos réussites et clôturez l’année avec gratitude ! Découvrez comment écrire une lettre de remerciement à vous-même pour libérer les énergies et vous préparer un nouveau cycle plein de lumière 🌟 👉 #Gratitude #BilanAnnuel #LettreRemerciement
Alors que l’année touche à sa fin, nous avons l’opportunité de faire une pause pour célébrer nos réussites, libérer les énergies stagnantes et poser les bases de nos intentions pour l’avenir. Pour le jour 21 de votre calendrier de l’Avent, je vous invite à écrire une lettre de remerciement à vous-même. Cet exercice introspectif s’inscrit également dans une tradition spirituelle puissante : la…
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Je suis un peu inquiète par la montée du puritanisme dans la sphère du RP. Ça ne devrait pas être quelque chose de surprenant, ça suit inévitablement le mouvement que l’on voit de plus en plus sur certains types de réseaux sociaux, avec une chasse au sexe, à la représentation et tout ce qui est jugé peu ou pas en lien avec les bonnes mœurs. C’est triste, car après nous être battus pour une libération sexuelle, on part dans l’effet inverse.
Je ne prêche pas pour ma paroisse, je joue très peu de smut, ce n’est pas quelque chose qui m’intéresse plus que ça, mais je vois de plus en plus de comportements très sectaires de plus en plus de joueureuses. J’ai vu des gens regretter qu’il y ait autant de smut ou de fos +18, des gens faire la morale à d’autres pour vouloir jouer un certain type d’orientation sexuelle (qu’il y ait ou non idée ou sous-entendu que le personnage n’aurait pas une libido ou un rapport à la sexualité normal (et qu’est-ce que c’est qu’un rapport normal, au final ?)), j’ai vu des gens demander à ce que le RPQ soit limité à des fos privés, j’ai vu beaucoup de gens crier à la fétichisation (sans être soi-même concerné par l’identité concernée, ni réellement savoir ce qu'il en est de la personne en face), j’ai vu des gens faire des remarques déplacées lorsqu’un kink / pratique sexuelle peu courante était mentionnée à coup de « il y a des choses qu’il ne vaut mieux pas savoir », etc.
Est-ce qu’on prône la tolérance ou est-ce qu’on est en train de demander à des gens de se cacher pour avoir une libido ? Je voudrais rappeler, quand même, qu’une grande partie des créations littéraires (ou de la fanfiction) qui fonctionne contient du sexe, que ça soit uniquement grivois ou outrageusement explicite. Le désir sexuel et l’excitation est une chose normale, ne pas en avoir ou peu en avoir l’est aussi, mais c’est un mécanisme qui ne devrait pas être caché. La plupart des fos ont adopté un système de TW, de CW, de hide et de floutage pour ce genre de scènes, et il me semble que la plupart des gens respectent ces règles.
Je pense qu’il faut aussi rappeler qu’un personnage RP n’est pas une personne réelle, qui ne représente pas une situation universelle ou réelle, n’est (normalement) pas la personne derrière l’écran et n’est pas le vecteur de la morale et de l’éthique de cette même personne. On peut écrire quelque chose sans vouloir soi-même le reproduire IRL, on peut écrire quelque chose parce qu’on le fantasme IRL mais qu’on n’a pas l’occasion ou l’envie de le faire soi-même, on peut écrire quelque chose parce qu’on joue avec des poupées et que faire cette chose est un moyen de détente. On peut aussi écrire quelque chose parce que c’est un moyen pour nous de nous sentir mieux, d’explorer des mécanismes, de les comprendre, parce que certains ont besoin de revivre des scènes ou de les créer. On n’écrit pas uniquement pour écrire du juste, du bon, du réel, de la morale ou de l’éthique.
Je crois qu’il faut aussi se rappeler de temps en temps, car ça fait du bien, qu’on ne sait pas grand-chose de la personne en face. Partir du principe qu’une personne est forcément non éduquée, forcément cis hétéro, surtout sur une communauté aussi queer, qu’elle n’a aucune expérience de ce qu’elle joue ou aucune connaissance est un risque moral personnel. A vouloir chercher le mal partout, on finit par le trouver, ou pire l’imaginer. Notre expérience personnelle n’est pas universelle, l’expérience de la personne d’en face non plus, et chaque témoignage apporte de nouvelles visions, mais ne suffit pas à permettre de parler au nom de toutes les personnes. A trop voir le mal, on perd de vue le principe du RP : l’écriture et le plaisir du jeu.
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Écrire n’a pas sa fin en soi-même, précisément parce que la vie n’est pas quelque chose de personnel. Ou plutôt le but de l’écriture, c’est de porter la vie à l’état d’une puissance non personnelle. Elle abdique par là tout territoire, toute fin qui résiderait en elle-même. Pourquoi écrit-on ? C’est qu’il ne s’agit pas d’écriture. Il se peut que l’écrivain ait une santé fragile, une constitution faible. Il n’en est pas moins le contraire du névrosé : une sorte de grand Vivant (à la manière de Spinoza, de Nietzsche ou de Lawrence), pour autant qu’il est seulement trop faible pour la vie qui le traverse ou les affects qui passent en lui. Écrire n’a pas d’autre fonction : être un flux qui se conjugue avec d’autres flux – tous les devenirs minoritaires du monde. Gilles Deleuze / Claire Parnet, Dialogues, Champs/essais, Flammarion, 2008
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Malgré le problème que représente mon existence, et malgré le fait que j'aurais peut-être préféré n'avoir jamais eu à les écrire, je suis fier de toutes ces pensées écrites. Je les parcours, un sentiment chaud, doux et familier me parcourt, me monte à l'âme, et au fond de cette solitude, comme une île perdue dans un univers inconnu, je sens que je me réconcilie, si non avec le monde, du moins avec moi-même, et le monde que mon existence elle-même représente. Ce sentiment poétique, qui hante tous les mélancoliques de la terre, est à la fois notre malédiction et notre salut. Ce que je retiens de toutes ces années d'introspection, de lutte contre et pour la vie, souvent en vain, c'est que le souvenir de soi constitue une étrange et intarissable joie. Dans le tumulte que représente la vie présente, quotidienne, horriblement ennuyeuse, la mémoire dans ce ciel noir agit comme un phare dans lequel il est toujours possible de se réfugier et se retrouver soi, intact, pur, beau. Et ce regard jeté sur tout ce qu'on a été cultive en nous un sentiment agréable du moi. Autour du feu intime, on se réchauffe, on se contemple, et la poésie est en marche. Tout, dans cette contemplation, est sublimé. L'alcool a ce terrible avantage de faire de cette communion intime avec un monde poétique un état partagé. Une solitude à deux. Il est ainsi possible de délirer à deux, d'être ensemble au-delà de la vie. Chose qui est généralement impossible sobre. Émotion, c'est cela qu'il faut chérir. Poésie, musique, art, mémoire et ses souvenirs, émotion en somme.
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100 Days of Productivity [Day: 66] || 100 Jours de Productivité [Jour: 66]
reading, writing, thinking, thriving
somehow it’s March & I have no idea where the time has gone. this week is going to be the busiest I’ve had since the holidays & I’m hoping that I can keep it from falling into complete chaos. transposing written work into a second language has become a regular enough thing for me that I should feel confident in my abilities, but at the same time there’s always a nagging at the back of my mind that I’m missing something.
a dear friend is getting married in just over a month, & I’m emotional thinking about how much they’ve grown & how far they’ve come. I hope my silly little speech does them some justice.
notes re-written
seminar sorted
calls/emails returned & meetings arranged
project critiques reviewed
monthly planner updated
flights booked
currently listening // For You by DXXDLY, JÖST
lire, écrire, penser, s'épanouir
Nous sommes en mars et je n'ai aucune idée du temps écoulé. Cette semaine va être la plus chargée que j'ai eue depuis les vacances et j'espère que j'arriverai à ne pas sombrer dans le chaos le plus complet. transposer un travail écrit dans une deuxième langue est devenu une activité suffisamment régulière pour que je sois confiante dans mes capacités, mais en même temps, j'ai toujours l'impression qu'il me manque quelque chose.
Une amie très chère se marie dans un peu plus d'un mois, et je suis émue en pensant à leur croissance et au chemin qu'elles ont parcouru. J'espère que mon petit discours stupide leur rendra justice.
Notes réécrites
Séminaire organisé
Appels/courriels renvoyés et réunions organisées
Critiques de projets révisées
Mise à jour du planning mensuel
Réservation de vols
chanson // For You par DXXDLY, JÖST
#100 days of productivity#day 66#100dop#100 jours de productivité#jour 66#100jdp#studyblr#study motivation#studyspo#study aesthetic#study blog#bookish#gradblr
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Automne 1926 - Champs-les-Sims
1/3
Cher Lucien,
J'ai célébré mon mariage avec Ange la semaine dernière. Comme tu le vois sur la photographie, l'automne était déjà bien avancé mais c'était tout bonnement magnifique avec toutes ces couleurs. J'ai toujours beaucoup aimé cette saison, même si on me dit que rien n'égale l'automne canadien. Tu peux également découvrir Ange sur le portrait, même si je trouve que ce cliché ne le représente pas fidèlement : il n'est jamais si guindé et raide, il a simplement fait l'effort pour poser. Quand à moi, je trouve que ma robe dissimule mal ma grossesse, mais c'est sans doute parce que j'avais peur de me trahir à cet instant.
Cela semble se confirmer, je ne vais pas mettre au monde un seul enfant. Ange est ravi (j'ai failli écrire qu'il est aux anges mais je me suis ravisée). Quand à moi, je ne sais pas quoi en penser. Me voici mariée et mise à l'abri du scandale, mais j'ai énormément de mal à me voir déjà sur le point de devenir mère. Bien que je sois la première concernée, je vis cela de façon très lointaine. Maman dit que c'est normal pour un premier enfant, mais je crois simplement que je suis trop jeune et que je n'aurai pas du me lancer si tôt dans cette aventure. Mais il est trop tard désormais, car la délivrance est prévue pour le début d'année selon le médecin.
#lebris#lebrisgens5#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#Arsinoé Le Bris#Lucien Le Bris#Ange de Chastel#Albertine Maigret
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Pour être très claire, sans être sarcastique, aimer analyser des médias, ça ne veut pas dire détester des choses simples, qui ne se veulent pas plus profondes que ça. La qualité d'un média ne se juge pas à sa profondeur mais (selon moi) à son efficacité à transmettre quelque chose.
Je n'aime pas Proust parce que c'est super profond, j'aime Proust parce que c'est aussi émouvant que drôle. Le message de Proust, il est ultra simple : l'art seul nous survivra. C'est tout. Ce qui est intéressant à analyser, c'est le style, la façon dont il dépeint ses personnages, la narration etc mais le message en lui-même, il se résume en une phrase.
Il m'arrive de détester des œuvres qui sont plus "intellectuelles" (ou qui prétendent l'être) et qui ne me parlent pas, parce que le message est mal transmis, il est trop lourd, trop "intello" justement. C'est un reproche que je fais parfois à Nolan : je ne déteste pas ses films mais je trouve que parfois, il les complexifie pour rien, pour "faire intelligent" alors qu'en soi, le propos en lui-même est intéressant mais se perd un peu dans la mise en scène, typiquement Tenet (et même parfois Oppenheimer). À l'inverse, j'aime beaucoup Lynch, parce que même si ses films ont l'air absurde, l'émotion est vivante, presque violente, t'as soudain une scène où tu es ému sans avoir besoin de tout comprendre (la scène du Silencio dans Mulholland Drive...) La narration est étrange, complexe mais l'émotion est brute.
J'adore Prévert, qui préfère la simplicité, parce que ses poèmes sont efficaces dans ce qu'ils veulent dire, et ça ne les empêche pas d'avoir du sens, d'être forts, d'être mémorables. "Barbara", ça dit que la guerre, c'est mal, point. Ce qui est intéressant, c'est les rimes, les sonorités, et l'impression d'avoir un texte ultra simple qui est en réalité très intelligemment construit.
Analyse profonde =/= simplicité de l'œuvre, et c'est pour ça que dire qu'un film populaire "qui ne se prend pas la tête" n'a pas besoin d'être analysé est une absurdité. Les meilleures comédies sont ultra malines, dans l'écriture, le rythme, le propos, il faut vraiment comprendre ce qu'est l'humour pour écrire quelque chose de drôle. Kaamelott, c'est très intelligent, les Inconnus, c'est très intelligent, Key and Peele sont des génies.
Pareil pour les films d'action : les meilleurs sont chorégraphiés, réfléchis, des gens dont c'est le métier se prennent vraiment la tête pour que ce soit bien rythmé, alors, non, non, on va analyser les Avengers comme on analyse À la recherche du temps perdu, avec la même rigueur et la même exigence, merci bien.
#la simplicité efficace est très difficile à atteindre d'ailleurs#racine et prévert y arrivent très bien#littérature#livre#whatthefrance
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (10.1/15)
Je viens d'aller faire un tour sur la plage et je n'ai aperçu aucun nuage à l'horizon : le ciel devrait être clair ce soir...
Voilà une bonne nouvelle ! Cela va bientôt faire deux semaines que la pluie et ces maudits nuages n'ont cessé de venir ruiner mes expériences !
« Ruiner » ? Allons, ne dit pas cela comme s'il se fut agi de la volonté de quelque élément... Et puis tu as toujours préféré étudier l'astronomie, n'est-ce pas ?
Je ne peux décidément rien te cacher, sœurette...
Qilby… Dis-moi ce qui ne va pas.
Hum ? Comment ça ce qui ne va pas ? Mais tout va parfaitement bien !
Qilby ... Tes yeux... Regarde-moi en face et dis-moi qu'il n'y a rien dont tu souhaites me parler...
Je... Shinonomé, n'as-tu jamais rêvé d'avoir quelqu'un comme toi ?
Comme moi ? Mais toi aussi tu te souviens de toutes tes vies passées : nous sommes pareils... Pourquoi voudrais-je alors qu...
Ne fais pas semblant de ne pas comprendre ! Tu sais très bien de quoi je veux parler ! Je voulais dire... N'as-tu jamais imaginé ce que serait ta vie s'il existait d'autres dragons et d'autres Éliatropes ? D'autres frères et sœurs, qui possèderaient un dofus, comme nous, et avec qui nous pourrions rire, échanger, apprendre et découvrir ! Les autres espèces ont toutes une multitude d'individus dans leurs rangs, mais nous, nous sommes uniques : ce n'est pas normal ! En plus, nous sommes les seuls à être dotés de ces pouvoirs, cette immortalité, ces connaissances... Il doit forcément y avoir une raison à cela, tu ne crois pas ? Peut-être avons-nous été séparés des nôtres par le passé, et que...
Qilby, nous avons déjà eu cette discussion... Moi aussi j'aimerai croire en l'existence de nos semblables, mais ne crois-tu pas que cela serait une peine que de les chercher dans l'immensité de cet univers ?
Tu as sans doute raison... Mais tant que je vivrai... Je ne pourrai pas supporter de rester sans rien faire, sans réponse... de rester seul...
Tu... Tu te sens seul ? Même... Même quand je suis avec toi ? Je ne te suffis pas ?... Tu... Tu ne m'aimes plus ?
Quoi ?! Mais bien sûr que non, Shinonomé ! Je suis ton frère et tu es ma sœur : je ne pourrai jamais te haïr ! Jamais, tu m'entends, jamais je n'aimerai quelqu'un plus que toi ! Simplement... Je me disais que nous pourrions... en apprendre davantage sur nous-mêmes...
Apprendre... Que veux-tu dire ?
Lorsque nous nous sommes éveillés pour la première fois dans ce monde, nous savions déjà qui nous étions, quelles étaient les énergies régissant cet univers, comment parler, écrire, comprendre notre environnement et progresser... Contrairement à tout ce qui vit sur ce misérable rocher, nous n'avons pas eu à souffrir pour acquérir notre place à son sommet. Néanmoins, il demeure une chose que ceux qui nous ont créé ont oublié de nous confier... Notre mission, notre but... Une simple raison d'exister... Aujourd'hui encore je n'ai pas trouvé de solution à tous ces problèmes. Mais je suis convaincu qu'elle se trouve dans ce que nous nommons « civilisation », « société », « communauté » ... « Famille » ...
Frère...
Je sais ce que tu vas me dire, mais sache que je nous considère aussi comme une famille ! Simplement, deux, c'est assez peu en soi...
Qilby, s'il-te-plait...
Non, franchement, je pense que quatre cela serait un bon départ ! Et puis, il faudrait des sexes opposés aux nôtres, afin de diversifier au maximum les avis et points de...
Qilby !!! Les étoiles !
Hein ? Quoi les étoiles ?
Elles... Elles tombent !!!
Shinonomé, reprend ta forme originelle, vite !
Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
Je n'ai pas le temps de t'expliquer ! Je t'en prie, fais-moi confiance : il faut que l'on suive ces météores !
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Shinonomé... Aide-moi, tu veux ?
Avec plaisir mon frère...
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Dis, tu crois que c'est parce que nous en avons fait le vœu qu'ils sont apparus ?
Je ne sais pas, Shin’, mais si c'est le cas, alors nos dieux ne sont vraiment pas à jour dans leurs réalisations de miracles. Et après tout... Je m'en moque bien de savoir d'où ils viennent : pour l'instant, nous avons des choses autrement plus importantes à faire ! Nous aurons tout le loisir d'y réfléchir une fois qu'ils auront de quoi manger et se vêtir !
En effet, je doute de plus que notre cabane soit assez grande pour tout ce petit monde...
Hum... Tu n'as pas tort... Il va falloir agrandir... Mais je doute qu'une falaise soit l'emplacement idéal pour élever des enfants en toute sécurité : si ça se trouve, c'est leur première incarnation !
Alors pourquoi ne pas nous établir ici ? Regarde autours de toi, mon frère, c'est l'endroit rêvé pour...
Pour fonder notre famille...
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Eh bien mon frère, je ne te reconnais plus ! Est-ce donc la perspective de devenir grand-frère qui te réjouit à ce point ?
Non, je trouve juste que le destin a très mauvais goût ! Après nous avoir planté ici pendant près de cinq millénaires, voilà seulement qu'il se décide à nous révéler ce que nous sommes !
Ah oui ? N'étions-nous donc pas Qilby et Shinonomé, avant ce jour ?
Non... Pas qui nous sommes : ce que nous sommes...
Et alors ? Nous sommes...
Les Premiers Nés !
Hey ! Grand-frère ! Grand-frère, regarde un peu ce que Shinonomé m'a offert ! Il est beau, hein ?! Regarde ! Regarde comme il est chouette ! »
Qu’as-tu donc là, Nora ? Oh, mais ne serait-ce pas un nouveau carnet ? Montre-le-moi de plus près… Il est vraiment splendide, Nora, je suis certain que, d’ici peu, il sera déjà rempli de merveilleux dessins…
Oh oui, oui, oui ! Et tu as vu tous ces feutres !? Je n’avais jamais eu autant de couleurs pour dessiner ! Tu imagines un peu tout ce que je vais pouvoir faire avec ?!
Hum, eh, grand-frère ?
Oui, Nora ? Qu’y-a-t-il ?
C’est que… J’ai… Moi… Moi aussi, j’ai quelque chose pour toi ! Je… Je me suis dit que, comme ça, on pourra toujours être ensemble ! Ce n’est pas grand-chose comparé à tout ce que toi et Shinonomé faites pour nous… Mais je voulais quand même que tu l’aies ! J’espère que ça te plaira !
…
Alors ? Tu aimes ? Mina m’a un peu aidé pour l’écriture, Chibi a fait quelques taches d’encre, et Balthazar a un peu tremblé lorsqu’il a signé, mais y’a tout le monde, même Shinonomé !
Oui, tu as raison. Toute notre famille... Merci beaucoup, je…
Je le garderai précieusement…
À l’aide ! Grand-frère ! Grand-frère, s’il-te-plaît ! C’est Chi… hic… Chibi ! Chibi et les garçons !
Yugo et Balthazar sont avec lui ? Où ?! Que s’est-il passé ?!
Shhhhh… Calme-toi, petite luciole, tout va bien se passer… Là, là… Tu n’as plus rien à craindre. Maintenant, dis-moi ce qu’il se passe : où sont-ils ? Qu’est-il arrivé ?
Chibi v-voulait faire une chasse au trésor d-dans la forêt ! Ça avait l’air amusant, alors… Y-Yugo et Balathazar l’ont suivi ! Je leur avais pourtant dit que c’était dangereux, que tu nous avais interdit d’y aller seuls ! Adamaï et Grougal sont partis avec eux, mais… hic… Seul… Seul Grougal est revenu, et… Et il avait des cicatrices partout ! Et du sang ! Il était couvert de sang ! Il… Il va peut-être mourir ! Et Chi… bi… hic… Yugo et G… Glip… hic, eux aussi, ils… !
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Rassure-toi, ils ne mourront pas. Tout ira bien, je te le promets… Allez-vous réfugier à la maison : Shinonomé vous protègera quoi qu’il arrive ! Prenez soin de Grougal et attendez mon retour
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Yugo, ne bouge surtout pas !
Mais… Mais … !
J’ai dit ne bouge pas ! Ark- Chier !
Grand frè- !
Non !
Yugo !
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ASSEZ !!!
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MEURT !
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NE LA TOUCHE PAS ! NE LA… TOUCHE PAS !!!
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Ne la touche pas… Ne la touche pas…
Ne touche pas à ma famille…
Ne touche plus jamais à ma famille…
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Yugo ! Aller, réveille-toi ! C’est plus marrant là, arrête ! On jouera plus tard, ok ? Mais maintenant arrête, aller, réveille-toi !
Debout Yugo ! Arrête ! J’te promets de plus faire de trucs dangereux ! J’te le promets, tu m’entends !? Alors arrête ! On va rentrer à la maison, d’accord, p’tit frère ?! Alors debout ! J’recommencerai plus, d’accord ?! J’recommencerai plus ! »
Ça suffit, calmez-vous tous les deux : Yugo… Yugo n’est pas mort, pas encore, et ce n’est pas en le maltraitant de la sorte que tu le feras se réveiller.
Mais… Mais pourquoi … !? Pourquoi est-ce qu’il ne bouge plus ?! Il… Il est mort, hein ?! C’est sûr, il est mort et c’est d’ma faute… C’est entièrement de ma faute !
M… Mort ? Non, t’as pas le droit d’dire ça ! Non ! T’as pas le droit !
Allons, calmez-vous, je vous en prie ! Écoutez-moi : notre frère n’est pas mort… Si c’était le cas, alors cela fait longtemps qu’il aurait rejoint son Dofus… Yugo est blessé, très gravement même, et s’il ne reçoit pas les soins adéquats, alors il risque de… Il n’est pas mort, mais j’ai besoin de m’occuper de lui. Sans être dérangé, c’est important. Chibi ? Glip ? Je peux compter sur vous ?
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Chibi ?
Que- ? Comment … ?
Ne cherche pas à comprendre : accepte-le.
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Oh, Déesse, je… Oh, pardonne-moi Yugo… C’est, tellement… froid. Je ne pourrais pas effacer ce qu’il s’est passé, mais je peux peut-être… Je peux… Je peux… Je dois… Aller, Yugo... Reviens-nous, reviens-moi… Réveille-toi, Yugo !
C'est bientôt fini... Encore un peu de temps... Yugo, je t'en prie, donne-moi encore un peu de temps, et je pourrai te... Non ! Pas maintenant... Yugo, pitié...
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Je... l'ai terminé ! Le re...
Retard tu es en retard ! Comment oses-tu te présenter ainsi devant Yugo alors qu'il est sur le point de mourir ? Sais-tu seulement depuis combien de temps tu n'es pas sorti de ton maudit laboratoire ???
Une... Deux semaines... Peut-être trois ?
Six !!! Cela va faire bientôt un mois et demi que tu vis comme un rat dans son trou ! Regarde-toi : pâle comme un spectre, la blouse maculée, les cheveux en bataille et la peau empestant le formol ! Tu ne mérites pas de te présenter devant lui ! Tu...
Ça suffit Chibi ! Qilby voulait juste aider notre ami. Il a fait de son mieux pour que Yugo reste encore un peu parmi nous, pour qu'il arrête enfin de souffrir !!! Il est juste arrivé tr...
À temps... Il est arrivé juste à temps...
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Je ne dois pas être beau à voir, n'est-ce pas ? Mais vu la description de Chibi, tu me ferais presque de la concurrence ! Haha-Karf ! Oh, non, s’il-te-plaît, ça ne sert à rien de te lever... Kof... Je vais... bien... Et garde ton remède, ce serait gâcher que de l'utiliser sur moi... maintenant.
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Bah... Il fallait bien que ça m'arrive, et je serai bien stupide de me plaindre. Je vais réintégrer mon dofus, et alors moi et Adamaï nous... Qilby, tu ... ?
Oui. Excuse-moi, c 'est juste que... J'aurais préféré arriver plus tôt.
Et moi j'aurais préféré que tu n'assistes pas encore à l'une de mes morts.
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Promets-moi de m'en reparler une fois que je serai... revenu
Je te le promets.
Ah et… Grand frère ?
Oui, Yugo ?
J'aimerai... une histoire...
Une histoire ?
Oui... Comme celles que tu me racontais pour m'endormir... J'adore tes contes et fables, Qilby, alors... Avant que je ne parte... Est-ce que tu...
Bien sûr, oui… Laquelle voudrais-tu entendre ?
Toutes... j'aimerai toutes les écouter encore une fois...
Héhé, comme tu voudras, petit frère. Hum, alors… Il était une fois...
Ces dernières semaines ont été très éprouvantes, mais il ne s'agit pas là d'une excuse : j'aurais dû faire plus attention à ceux qui m'entouraient. Cela ne se reproduira plus. Dis-moi, qu'as-tu fait durant mon absence ?
J'ai fini d'étudier les manuscrits que vous m'aviez confiés, je me suis entraînée à la réalisation de décoctions contre les maux de gorge et de ventre, j'ai recopié des planches anatomiques en réserve, j'ai mis à jour le carnet de visites, et... Ah oui ! J'ai aussi arrosé les plantes de la serre principale !
Parfait... Tu sais, parfois je me demande ce que je ferai sans une élève aussi intelligente que toi... Pense tout de même à te reposer et à sortir de temps à autre, d'accord ?
Ce conseil sonne étrangement faux à mes oreilles... De la part d'un insomniaque chronique, doublé d'un misanthrope invétéré, c'est assez exceptionnel pourtant !
Sieur Chibi ! Mon maître est fatigué : il souhaiterait se reposer. Je vous demanderai donc de par...
Laisse-le passer. Tu… Tu peux y aller Dérelian.
Elle a du répondant cette petite... J'aime ça ! Tu as eu l'œil quand tu l'as choisie. Quand je pense que le mien n'est même pas capable de différencier l'orichalque de l'iridium, ou de concevoir un Wak'atalyseur digne de ce nom... Même toi tu te débrouillerais mieux...
Je vais prendre cela comme un compliment. Cependant, c'est elle qui m'a choisi... Je n'avais nullement prévu d'avoir un apprenti.
Ah oui ? Cela est pourtant contraire aux lois : « Tout Premier né devra, au cours de sa cent-cinquantième année d'existence, porter son dévolu sur un membre de son peuple pour lui transmettre ses connaissances, sa philosophie et son savoir-faire. Ainsi, malgré la mort de ses gardiens, le peuple Éliatrope saura être à l'abri de tout malheur, attendant sereinement leur retour... ». Monseigneur J'ai-la-mémoire-longue n'aurait-il plus assez de place dans son petit crâne pour retenir cela ?
Tu sais très bien ce que je pense de ces fameuses "lois"... Dérelian est l'unique survivante de l'épisode de Purpura ayant ravagé les terres de l'Ouest, il y a dix ans. Son traitement fut l'un des plus longs et difficiles que je n'ai jamais opéré. D'ailleurs elle en porte encore les marques aujourd'hui...
Humpf... Maintenant que tu en parles, je me souviens qu'on avait passé une semaine entière à survoler les alentours pour brûler les restes. Ah Déesse, cette puanteur ! Pendant deux mois, j'étais au bord de l'écœurement à chaque fois que je voyais le moindre morceau de viande !
Vraiment ? Deux misérables mois face à l'éternité, je compatis à ta douleur. Et si tu ne peux comprendre la mienne, alors essaye au moins de compatir à la sienne : elle avait tout perdu : ses parents, sa petite sœur, ses amis, son village... Je ne pouvais pas l'abandonner...
Surtout après avoir échoué à sauver ceux qu'elle aimait, pas vrai ? Tu sais, je crois que tu devrais arrêter de te torturer l'esprit ainsi. Tu n'es pas responsable de ces désastres... Et cela vaut également pour la mort de Yugo.
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Ne t'arrive-t-il jamais de te demander pourquoi tu tiens tellement à aider les autres ? N'essaierais-tu pas seulement d'apaiser tes remords ?
Pourquoi ? Ma foi... Pour ne pas reproduire les mêmes erreurs que ceux qui nous ont condamnés à vivre ici, pour permettre à un semblant de bonheur d'exister, pour aspirer à une certaine forme de justice et d'équité... Pour que chacun ait droit à une seconde chance...
Hum... Noble cause... Avec un soupçon de mauvaise foi, mais noble cause quand même... Bien que tu mériterais de passer au rang d'impie pour ainsi dénigrer la Déesse et le Grand Dragon.
Ne l'étais-je pas déjà ?
Si, mais cela m'ennuierait de condamner mon rat de laboratoire préféré. D'ailleurs, ma vie serait bien morne si je ne pouvais plus m'amuser de tes expériences farfelues...
De subtiliser mes instruments...
De mettre de la craie dans ta blouse...
Et du pili-pili dans mon thé...
Tu t'en souviens aussi ?
Question stupide...
Ah, que de bons souvenirs... Ça fait du bien de parler du bon vieux temps, non ? Je suis certain que nous en rirons encore dans plusieurs années !
Vieux ? La dernière de tes gamineries remonte à trois j...
Enfin, je ne suis pas venu pour cela. J'ai à te parler… Suis-moi.
~ Fin de la partie 1/3 du chapitre 10
Formule d'amnésie ?
Temporaire pour ce qu'elle va vivre durant les prochaines heures, permanente pour ce qu'elle éprouvait... Je n'avais pas le choix. Si je ne l'avais pas fait elle aurait fini par se laisser dépérir.
Je ne te reproche rien : j'avais essayé de la convaincre... Sans succès : lorsqu'elle désire quelque chose, il est difficile de la faire s'en détourner. Je l'avais prévenu que son amour ne pouvait pourtant pas... Enfin...
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Que vas-tu faire maintenant ?
Je vais attendre la fin de la Veillée, puis je partirai vers les Rocheuses Incarnates. Avec un peu de chance, Chibi ne comprendra notre destination que lorsque nous aurons mis assez de distance entre nous et le Siège du Conseil. Mais avant ça... je vais m'allonger un peu.
Besoin de te reposer ?
Non... De me souvenir...
.
Mais tu as raison, frère, cela ne se peut. Personne ne peut être un dieu... C'est pour cela qu'il n'en existe pas... Sur terre, il n'y a que des dragons, des Éliatropes... Et des démons...
Personnellement, j'aurai employé « damné » ! Quoique « déchu » n'est pas mal non plus...
Efrim ? Que me vaut le déplaisir de ta visite ?
Déplaisir ? Aurais-je fait quoique soit t'ayant porté préjudice, très cher ?
Ne fait pas l'innocent, s'il te plaît... C'est toi qui a révélé mes projets à Chibi, n'est-ce pas ?
Ahh... Qilby, on ne peut décidément rien te cacher... Ta quête est trop périlleuse, mon frère. Je souhaitais avertir Mina, mais Chibi m'a surpris devant le Sanctuaire. Je n'ai pas pu échapper à l'interrogatoire... Je ne pensais pas qu'il pouvait être aussi...
Terrifiant ?
Bel euphémisme...
Merci.
O-on ne tiendra pas très longtemps !
Non ! Je peux- !
Qilby, tu es le seul à connaître l’antidote ! Si tu meurs maintenant, nous sommes tous condamnés ! Alors sauve-toi, frère… Maintenant !
.
.
Ce n’est pas un fossile… T… Trois paires d’ailes, un abdomen recourbé, des pattes plus longues que la moyenne et une excroissance au niveau de la tête… Caligo Saltatrix. M-Mais cette espèce… Elle n’est pas censée avoir disparue !
.
Une impression négative… Une telle empreinte ne devrait pas être possible… Même avec nos connaissances actuelles, les flancs ne devraient pas être aussi nets ! Cette puissance… Elle dépasse tout ce que j’aurai pu imaginer… Elle dépasse tout ce que nous avons pu apprendre et construire en dix mille ans… Je… Elle…
.
.
Elle me dépasse…
.
Hey ! Vous : lâchez mes frères !
Qilby… ?
Eh bien, t’en as mis du temps à arriver, le rat de laboratoire !
Attention !
Enfants d’Erasme -Cette Folie- Arrêter
Attends, c’est moi où le gros tas de ferrailles vient de…
Non, tu ne rêves pas. Il a… Il a parlé.
Je vois donc, ce symbole-ci, «
», se prononcerait « Ko - ha ». Et il signifie… ?
Dans votre langue, paix est la signification de ce mot.
Ah ! Intéressant… Comme c’est intéressant ! Notre système de langue repose sur une base phonologique, mais la vôtre est davantage… sémantique ?
Oui, cela est une bonne interprétation !
Hé, hé, je n’ai qu’à remercier mon éminent professeur.
Émi-nent ?
Hum, eh bien… Quelqu’un de… grand ?
Mon corps ne fait que moins de sept coudées.
Oh, je v-voulais dire « grand » dans le sens de, disons, « sage » ou « savant » ? Ce n’était absolument pas avec l’intention de- !
et non pas :
je comprends ! Un même mot pour plusieurs sens, voilà qui est ingénieux pour une race aux représentations aussi complexes.
Race… ?
Ce mot est-il une…
Insulte ? Pardon je vous demande !
Oh, non ! Pas du tout, je… ! C’est juste que…
…
Non, ça ne fait rien. Simplement… Je suis également heureux d’avoir pu vous rencontrer. Vous et… votre race.
Peut-être alors… Communauté ?
Haha, va pour communauté !
.
.
Sûrs -Vous- Être ?
Absolument. Si vous acceptez de ne pas étendre votre « récolte » au-delà des limites de la forêt, alors nous ne voyons aucun problème à votre accueil sur nos terres.
Mon Peuple -Reconnaissant- Être
Bien que -Amusant- Croire -Une planète entière- Posséder
Hum ? Je… suppose que pour des voyageurs tels que vous, se déclarer propriétaire de landes et rivières doit paraître quelque peu… incongru ?
Une belle expérience -Voyager- Toujours -Être-
Ça, je n’en doute pas un seul instant.
Autre question -Enfant de l’Étoile Bleue- Avoir ?
Oui, en réalité je… Je suis assez étonné.
…
Vous, les… Enfants d’Érasme ? Vous vous désignez tous comme faisant partie de la même race, mais pourtant vous… êtes si différents les uns des autres. Aroh, qui est intervenu en notre faveur et avec qui je, disons, travaille le plus, est celui qui -sans offense- s’exprime le mieux. Il a la même taille que nous autres, si… petit par rapport à vous ou même à Méthyl, votre technicien !
…
Sans compter, Irhode, qui possède autant de bras qu’un chêne a de racines ; vous me direz, cela doit être plutôt pratique pour sa fonction ! Quant à Culi et Merur, je n’ai jamais vu deux créa- personnes agir de concert comme eux.
…
Et enfin, il y a Orgo… Orgonax, c’est bien cela ? Je… Je crois ne jamais…
Ta question -Quelle- Être -Enfant de l’Étoile Bleue ?
Oh ! Désolé. Eh bien, je…
…
Je me demandais simplement… Comment êtes-vous parvenus à, disons…
Problème -Pas évident- Être
Mais -Conseil- Peut-être -Je pouvoir- Offrir
Je…Oui ?
Enfant de l’Étoile Bleue -Intelligent- Être
Chacun -Sa place- Chercher
Et parfois -Jamais- Ne trouver
…
Enfants d’Érasme -Parents- oublié Avoir
Mais alors… ?
Mais -Jamais- Corps -Faillir devoir
Si -Engrenage- Casser
Alors -Machine- Mourir
Chacun -Sa place- Avoir
Sinon -Tous- Leur place -Perdre
…
Je… Je crois, oui.
Tous les membres de votre communauté ont leur rôle, et, par cet équilibre, vous êtes parvenus à fonder une… famille en quelques sortes. Une communauté.
Ainsi, Irhode, Méthyl et les autres servent chacun à une forme d’entretien, Orgonax, Erium et Zyinc à votre « récolte » d’énergie… Et Aroh, par sa recherche du contact avec les autres espèces, pourrait être associé à… Au cœur peut-être ?
Intelligent -Enfant de l’Étoile Bleue- En effet -Être
Oh ! Je, hum… Merci ? A-yé ?
Haha, il me reste encore pas mal de choses à apprendre je crois…
.
Mais dites-moi ?
Demande -Enfant de l’Étoile Bleue
Qilby, juste… Qilby suffira.
Bien -Qilby-
Puis-je… ? Puis-je également vous demander votre rôle ?
Réponse -Aisée- Être
.
Zinit -Le Voyageur- Être
~ Fin de la partie 1/3 du chapitre 10
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"Tirade"
James McAvoy x M/FTMreader
résumé : Fraîchement inscrit à des cours de théâtre, Uriel ne crois pas spécialement à ses capacités mais un souvenir de son adolescence reste gravé dans sa mémoire et l'aide à avancer dans ces cours. Un jour, un certain acteur vient rendre visite à une vieille amie, et il s'arrêtera sûrement devant une jolie représentation donnée par Uriel.
notes : je sais que ça ne peut pas vraiment être compté comme "x reader" car le personnage principal porte un nom mais je n'aime vraiment pas écrire avec le "Y/N" alors j'ai décidé de mettre un prénom sans réelle importance afin de faciliter l'écriture. Les dialogues et textes sont créés par mes soins, contrairement à la tirade finale qui reçoit ses crédits dans l'histoire ;)
⚠︎ warnings : mention de propos se rapprochant de la sexualité, insécurités
3 800 mots
- Description à la troisième personne
Le théâtre n'était pas l’option qu’il avait envisagée dès le début. Il avait plutôt pensé à l'écriture, la peinture peut-être, mais pas le théâtre. Il voulait rester derrière les rideaux, pas avoir à se mettre en scène devant des paires d’yeux curieux. Vendre des livres et des tableaux lui semblait plus accessible, du moins pour lui c'était plus accessible, il travaillerait dur pour ça. Devenir écrivain ou peintre était plus courant qu’acteur, non ? Pour devenir acteur il fallait être reconnu par énormément de monde, il fallait être constamment jugé et épié. Il fallait un pur talent et beaucoup de chance pour devenir acteur. Ce qu’Uriel ne pensait pas du tout avoir. L’écriture pouvait s'apprendre plus facilement, il n'avait pas besoin de se montrer aux yeux du monde entier pour gagner un peu d’argent. La peinture pouvait être abstraite et anonyme, pas besoin d’avoir son visage sur la toile.
Pourtant il se retrouvait inscrit à des cours de théâtre depuis maintenant deux semaines. Son père lui avait forcé la main, il avait insisté en disant que pour lui cet art avait aidé à gérer sa timidité et que peut-être ça serait aussi le cas pour lui. Alors Uriel avait accepté, parce qu’au fond il avait toujours quelque chose dans sa poitrine qui demandait à sortir et à s’exprimer, et le théâtre pouvait peut-être l’aider à le faire. Du moins, il privilégiait cette excuse à une autre, totalement absurde.
« On reprend tout le monde ! »
La voix criarde de Mary fit sursauter la dizaine d’élèves. Tous rangèrent leurs portables ou casques afin de retourner sur scène et de reprendre les répétitions.
Uriel suivit le groupe, admirant la diversité présente. En s’inscrivant il avait vu qu’à partir de seize ans les personnes devaient s'inscrire dans le groupe adulte, et bien entendu du haut de ses vingt-et-un ans il l’avait fait. Mais dans le groupe il avait une jeune fille, de seize ans justement, Uriel l’admirait profondément, elle était vraiment douée et tout le monde le lui disait. Les rôles principaux étaient souvent pour elle d'ailleurs, mais elle ne devenait pas hautaine pour autant, au contraire elle était toujours surprise de les recevoir et c'était touchant à voir.
« Bien, commença plus calmement Mary, avant que l’on continue je voulais vous dire qu’un ami risque de venir vous voir d’ici quelques jours. Aussitôt les élèves devinrent curieux, il passe par ici et en parlant avec, il a proposé de venir vous regarder répéter »
« C’est qui ? Demanda Cloé, un acteur ? »
Uriel s’installa en tailleur par terre à côté de Matthias, un homme dans la cinquantaine avec qui il s’entendait bien. Ce dernier lui lança un regard et se reprocha de lui pour murmurer à son oreille.
« J’en ai vu des soi-disant acteurs passer par ici et crois-moi ils ne nous jettent même pas un regard, sourit-il, ils viennent pour se faire de la pub, dirent qu'ils sont gentils et tout ces trucs mais au fond ils s’en foutent de nous mon pauvre garçon »
Matthias n'était pas très apprécié dans le groupe à cause de sa manie à toujours voir le négatif dans une situation, comme à présent, mais Uriel appréciait ça. Pour lui c'était une qualité de voir les options que d’autres préféraient ignorer, et puis ça le faisait toujours rire.
« Peut-être qu'il est différent ? Répondit à son tour Uriel dans un murmure »
En guise de réponse, l’homme haussa les épaules, l’air peu certain.
« Oui c’est un acteur, mais je ne préfère pas vous dire tout de suite de qui il s'agit, continua Mary, vous verrez bien ! »
« Mais pourquoi il vient nous voir nous ? On est pas connus, on est même pas des professionnels »
Presque l’entièreté du groupe fut d’accord avec Joël, et Mary comprit leurs réactions.
« On se connait depuis le lycée lui et moi. Il sait que j’organise des cours au théâtre, il m'a simplement demandé si ça me dérangeait qu'il assiste à une session et j’ai répondu que non. Les élèves ne semblaient toujours pas convaincus, écoutez vous verrez de vous même alors arrêtez de me regarder avec des yeux de merlan fris. Je suis sûre qu’il pourra même vous donner des conseils »
Chacun eut un petit commentaire à faire, Mary les laissa discuter pendant plusieurs minutes avant de clapper des mains pour attirer leurs attentions et reprendre les vraies répétitions.
Depuis maintenant un peu moins d’un mois, le groupe travaillait sur une pièce en partie créée par Mary elle-même. “L’Ange et l’Oiseau”, un drame aux apparences mythologiques racontant l’histoire de deux personnages : un ange nommé Yaël qui cherchait désespérément à fuir les cieux, et une corneille nommée Danielle qui elle espérait avoir une place au Paradis malgré les croyances reliées à son apparence. Cloé avait le rôle de l’ange, Uriel celui de la corneille. C’était son premier rôle principal depuis son arrivée dans le groupe et il était assez anxieux à ce sujet. Il avait bien pensé à céder sa place à quelqu’un d’autre mais Matthias l’en avait dissuadé, il disait que ce rôle était parfait pour lui et qui fallait juste un peu de temps pour apprendre toutes les répliques. “Toi qui a le prénom d’un ange te retrouve à jouer l’oiseau, c’est pas un comble ça ?” lui répétait-il souvent. Et même s’il ne voulait pas l’avouer, entendre les compliments de Matthias lui faisait vraiment du bien. Le cinquantenaire lui avait d’ailleurs proposé de l’aider pour réciter son texte, mais Uriel avait gentiment refusé. L’idée d’être au premier plan le faisait déjà bien assez paniquer, il préférait réviser seul afin de faire les fautes seul et ne pas avoir les yeux de quelqu’un sur lui. Pour cette même raison, il restait une heure de plus à la fin de chaque cours pour être au calme et surtout avoir la possibilité de répéter dans le lieu final. Mary avait assez confiance en lui pour le laisser seul ici et revenir une heure plus tard afin de refermer les portes de la salle de spectacle.
Ne manquant pas son rendez-vous solitaire, Uriel observa les autres élèves quitter la scène et sortir petit à petit de la grande salle. Matthias lui souhaita bonne chance et fut le dernier à partir. Le jeune homme souffla doucement en entendant ce silence. Il appréciait les autres membres du groupe mais sa tranquillité était d’autant plus appréciée. Uriel repris son texte, ces nombreuses pages qu’il devait apprendre par cœur, et il se mit au travail.
L’heure passa plus vite qu’il l’aurait pensé, il s’en rendit compte lorsqu’il reprit son portable pour vérifier la date du prochain cours. Avec surprise il vit affiché dix-huit heures trente, ce qui voulait dire que Mary avait trente minutes de retard. Uriel ne s'inquiéta pas plus que ça, un retard pouvait très bien arriver à n’importe qui. Il rangea tranquillement ses affaires, murmurant son texte en même temps, puis il alla vers la sortie. L’idée de partir lui traversa bien l’esprit mais ça voulait dire laisser la salle ouverte et sans surveillance, ce qui n’était vraiment pas recommandé ici. Uriel vivait seul, personne n’allait s’inquiéter s’il rentrait encore un peu plus tard, il décida donc d’attendre le retour de Mary pour qu’elle puisse fermer à clé en toute sécurité. Le jeune homme s’installa assis contre une des portes et reprit son sac à dos. Avec le temps, il avait pris l’habitude de toujours emporter un livre avec lui, et aujourd’hui cette technique allait payer. Il entama donc sa lecture, un recueil de poèmes qu’on lui avait offert il y a deux ans mais qu’il n’avait jamais pris le temps de lire.
Il fallut quelques pages pour qu’Uriel rentre pleinement dans le livre mais assez vite il oublia son environnement et enchaîna paisiblement les poèmes. Il fut tellement absorbé qu'il ne remarqua pas Mary accompagnée d’un homme se diriger vers lui. La trentenaire salua son ami qui s’excusa de l'avoir autant retenu, puis elle se dirigea vers Uriel. Ce dernier sursauta en voyant des jambes arriver dans son champ de vision, mais il fut soulagé en voyant le visage familier de Mary.
« Excuse moi pour le retard, l’ami dont je vous ai parlé tout à l’heure est arrivé plus tôt que prévu et il est passé au théâtre, expliqua-t-elle en observant le garçon ranger son livre, merci d'avoir attendu »
« C’est normal, sourit Uriel, on se voit demain de toute façon ? Mary hocha la tête tout en fermant à clé les deux imposantes portes, alors à demain et passe une bonne soirée »
La femme observa son élève quitter tranquillement le b��timent, un sourire aux lèvres.
Le lendemain, la journée passa plus vite qu’il ne l’aurait espéré. Les clients au supermarché n’avaient pour une fois pas été insupportables, ou du moins la majorité s’était bien tenue. Malgré ça, Uriel était plus que pressé de rentrer chez lui et de prendre sa douche. Les apparences pouvaient être trompeuses mais rester toute la journée enfermé dans un magasin donnait assez vite chaud, d’autant plus lorsque des clients demandaient une certaine maîtrise de soi.
Fermant la porte fermée à clé derrière lui, Uriel se dépêcha de retirer tous ses vêtements sales. Il vida vaguement son sac, retirant simplement la vaisselle utilisée lors de son repas de midi puisque le reste restait constamment dedans. Il ne voyait pas l’utilité de retirer ses affaires de travail si c’était pour les remettre le lendemain, autant les laisser à leurs places.
Une fois tout son rituel habituel effectué, le jeune homme vérifia l’heure. Il lui restait moins d’une demie-heure s’il voulait éviter d’être en retard. Sur ce constat, il fila sous la douche, ne prenant pas le temps de mettre de la musique ou même de vérifier ses messages. Heureusement il ne finissait pas tous les jours aussi tard, mais lorsque ça arrivait il devait courir pour être à l’heure. Le seul point positif, qui l’avait d’ailleurs persuadé de garder ces cours, était que le théâtre se situait à moins de cinq minutes à pied de chez lui. Petit, Uriel avait l’habitude de s’y rendre avec son père pour voir quelques représentations et pièces, malheureusement avec le temps cette coutume s’était perdue. Mais grâce à ça, il connaissait les lieux, bien sûr avant de s’être inscrit à ces cours il ne pouvait pas savoir à quoi ressemblait le derrière de la scène, mais ces années de fidélité au programme lui avaient permis de connaître les salles et artistes sur le bout des doigts. Évidemment, “connaître” était un bien grand mot pour ces acteurs, mais Uriel avait appris les noms des comédiens réguliers ainsi que leurs pièces répétitives. Ce détail n’en était pas un durant les cours car grâce à cela il pouvait citer les précédentes pièces jouées ainsi que certaines parties. Par exemple, son père aimait beaucoup les représentations de Cyrano de Bergerac, par conséquent il entraînait toujours son fils avec lui pour les voir, et résultats Uriel connaissait par cœur les différentes versions de la tirade pour Roxane du personnage principal. Sa préféré restait de loin celle moderne interprétée par James McAvoy, même s’il l’avait vu il y a plusieurs années de ça, elle restait gravée dans sa mémoire. L’émotion qu’avait réussi à transmettre le comédien était époustouflante. Uriel se souvenait encore du silence ambiant dans la salle, des larmes sur ses joues, et des applaudissements finaux. Il avait dix-sept à l’époque, et quatre ans après il était encore capable de réciter ce texte sans une faute.
Une serviette posée maladroitement sur ses cheveux, Uriel éteignit la salle de bain pour aller dans la chambre et y prendre des vêtements propres. Il ne se prit pas la tête et attrapa simplement un t-shirt abordant un logo Marvel qui traînait dans son armoire ainsi qu’un jogging assez large pour faire des mouvements fluides. Il enfila rapidement des chaussettes ainsi qu’un sous-vêtement avant de retourner chercher son sac à dos. Comme à chaque fois, le jeune homme vérifia d’un coup de regard qu’il n’oubliait pas un robinet ouvert ou ce genre de choses, puis il ramassa son large gilet et le ferma avant de quitter son appartement.
À moins dix, Uriel fut enfin dehors, le pas rapide malgré sa légère avance. Il n’aimait pas être en retard mais il arrivait pourtant souvent à l’être, et les autres membres du groupe le savaient très bien.
Mais heureusement pour lui, il arriva même avec trois minutes d’avance. Comme toujours Matthias était déjà présent, et il devait l’être depuis plus d’un quart d’heure. À peu près tout le monde était là, sauf Joël qui avait prévenu de son absence et Arthur qui avait manqué son bus.
« Bonsoir à vous tous ! Salua gaiement Mary en rentrant dans la salle, j’espère que votre journée n’a pas été trop éprouvante parce que ce soir on reprend tout le troisième acte »
Plusieurs élèves soupirant en cœur, la femme descendit avec une joie de vivre peu habituelle les marches jusqu’à arriver au devant de la scène. Uriel échangea un regard interrogatif avec Matthias, ce à quoi l’homme haussa les épaules. Mary n’était pas d’un tempérament très gai, elle n’était pas tout le temps déprimée mais disons que la voir dans cet état était nouveau, et ça attisait la curiosité d’Uriel.
« On ne va pas attendre Arthur il prendra en cours de route, expliqua-t-elle en retirant son manteau ainsi que ses chaussures »
Afin d’avoir une meilleure adhésion sur le sol en bois ciré de la scène, tout le monde devait retirer ses chaussures et rester en chaussettes. Puis, ça apportait une ambiance plus légère.
« Donc ! Cloé positionne-toi pendant que Khais est sensé finir sa réplique, les deux obéirent sans problème tandis que Mary ajustait l’emplacement de Cloé »
Les autres restèrent assis contre le mur de droite, observant la scène en attendant patiemment leur tour.
« Très bien, Mary claqua des mains et le silence tomba comme d’habitude, le rideau s'ouvre sur Yaël à genoux près d’une rivière, on devine qu’il boit pendant qu’une musique est censée installer un sentiment de paix. Cloé c’est quand tu veux »
Le jeune femme avait mis ses longs cheveux blonds dans un chignon imparfait qui lors de la vraie répresentation sera camouflé avec des plumes blanches et fleurs. Le choix de faire jouer un femme pour un ange et un homme pour une corneille était volontaire de la part de Mary, elle disait toujours qu’un comédien devait être capable d’incarner le genre opposé. Matthias n’avait pas été de cet avis au début, mais grâce à quelques explications venant d’Uriel, il avait fini par tomber d’accord sur le sujet.
« Oh père, que dois-je faire pour cesser ce châtiment que tu m’infliges, commença à voix basse Cloé, dois-je faire le mal ? Dois-je désobéir à mes convictions intimes pour m’épargner ce dur supplice ? »
Cette scène avait été compliquée pour Cloé à apprendre et surtout à interpréter, elle ne parvenait pas à garder ce mi-ton assez doux pour être celui attendu et assez puissant pour résonner à travers toute la salle. Mary l’avait beaucoup aidé là-dessus, lui donnant des exercices de respirations pour canaliser sa voix et ses intentions, mais aussi des vidéos à regarder pour que son oreille s’habitue à ce ton particulier. Au bout du compte, elle parvenait à réciter son texte comme demandé, et comme toujours avec elle, la scène était émouvante. Uriel admirait sincèrement Cloé car malgré son jeune âge, elle réussissait à comprendre la demande qui lui était faite. Puis, elle était douée, tout le monde le voyait ici. Matthias avait même dit que si un jour quelqu’un venait chercher de futur comédiens, il hésiterait très certainement entre elle et Uriel, mais bien sûr le jeune homme en question avait gentiment rit, disant qu’il n’y avait aucune compétition possible entre lui et l’adolescente.
« Que fais-tu de ce pauvre oiseau ? Ce pauvre maudit, maudit par sa couleur et la signification que l’on lui attribue. N’es-tu pas touché par son histoire ? Ne souhaites-tu pas faire taire ses souffrances et lui accorder la libération qu’elle demande ? Je connais ta bonté mon père, accordes-moi ce souhait je t’en prie »
Uriel se releva sans un bruit, préparant son entrée tout en récitant dans son esprit ses mots. Son gilet à présent ouvert, il le laissa glisser le long de ses bras avant de le poser en boule dans un coin. Pour lui le plus compliqué était toujours les premières phrases, il avait constamment peur de les rater ou de les oublier. S’il se trompait au milieu ce n’était pas grave, son erreur pouvait passer inaperçue, alors que pour le premier mot c’était totalement différent.
Mon ami, je te cherche depuis que le soleil a pointé ses premières lumières, se répèta en boucle le jeune homme, mon ami, je te cherche depuis que le soleil a pointé ses premières lumières.
Cloé laissa tomber une plume de ses cheveux, c’était son signe.
« Mon ami, je te cherche depuis que le soleil a pointé ses premières lumières ! Déclara mélancoliquement Uriel en arrivant sur le milieu de la scène »
« Oh Danielle ! Oh mon pauvre oiseau ! S'exclama Cloé, comme tes plumes sont ravissantes ! »
La tête du jeune homme tournant d’un côté pour exprimer sa gêne, il joua un sursaut lorsque Cloé attrapa entre ses mains son bras. Pour ce rôle, Uriel allait devoir porter une tenue entièrement noire sur laquelle serait collée plusieurs plumes de la même couleur, et comme Cloé, des plumes dans les cheveux. Il avait proposé de disposer ces dernières de manière à ce qu’elles descendent dans sa nuque, afin de faire une illusion de cheveux plus longs et une apparence plus féminine.
« Je t’en prie ne compare pas ces atrocités avec la beauté qui rayonne de ta robe, commença Uriel, se retournant pour marcher dos à l’ange, tes plumes illuminent les cieux et renvoient la lumière divine sur les oiseaux comme moi. Elles sont créées pour faire bouillir de jalousie les plus gracieux paons, elles représentent la Paradis et ses disciples, récita tristement la corneille en pointant le ciel. Ne compare pas ma malédiction avec ta bénédiction, tu risquerais d’irriter les cieux. Ma place est déjà permise sur une terre aussi belle que la nôtre, ne compare pas mes monstruosités avec une chose qui ne doit être attribuée qu’à la lumière. Il émit une courte pause. Oh mon ami, ne compare pas le crépuscule avec l’aube ! »
Un silence tomba dans la salle alors qu’une larme coula le long de la joue d’Uriel. Sa partenaire de scène, les lèvres entrouvertes, joignit ses mains dans un applaudissement, et bien vite les autres la suivirent. Sortant peu à peu de son monde dramatique, le jeune homme regarda ses camarades avec incompréhension. Il passa sa main contre sa joue pour y essuyer l’humidité, et se mit à sourire malgré lui en comprenant petit à petit la raison de ces applaudissements. Matthias se leva en premier et effectua un signe de révérence qui fit doucement rire Uriel.
« Est-ce que tu veux bien comprendre tous mes compliments maintenant ? Tu es talentueux jeune homme, que tu le veuilles ou non, commença Matthias, accompagné par plusieurs hochements de têtes derrière lui »
Mary se retourna vers le fond de la salle, semblant sourire à quelque chose dans la pénombre, avant de s’avancer.
« Matthias a raison, c’est clairement la meilleure version que tu as fais jusqu’à présent, elle lui sourit »
Le jeune homme voulut bégayer des remerciements, sentant une véritable gratitude au fond de lui, mais un applaudissement le stoppa net. Il n’eut pas besoin de regarder les élèves pour comprendre que cela ne venait pas d’eux, ça venait de droit devant, haut sur les marches. Uriel s’avança timidement sur la scène pour tenter d’y voir plus clair, mais bien vite l’inconnu se mit de lui-même dans la lumière.
Un poids tomba dans l’estomac du jeune interprète, et il ne fut pas le seul surpris. Toujours contre leur mur, les apprentis comédiens se mirent chacun leur tour à écarquiller les yeux dans des grimaces de plus en plus ridicules.
« Je vous ai parlé de mon ami hier, expliqua gaiement Mary, il se trouve qu’il est arrivé plus tôt que prévu, alors je vous présente James »
Comme s’il s’agissait d’un simple homme, il sourit aux élèves qui étaient toujours sous le choc, et plus particulièrement à une jeune corneille. Avec agilité, il monta sur la scène, se stoppant devant ce joli oiseau.
« Enchanté, James, se présenta poliment l’acteur, Mary m’avait parlé d’un potentiel talent et je suis ravi de te voir en personne Uriel »
Peut-être qu’il murmura un “bonsoir”, mais lui-même n’était sûr de rien à cet instant.
Tout ce qui tournait dans son esprit bouleversé était cette tirade, cette tirade que ce matin encore il récitait innocemment dans la rue.
Je t’aime, j’ai besoin de toi, je te veux. Et je me réveille avec ta voix résonnant dans ma tête. Je te regarde et je ne peux pas me concentrer.
Je suis honteux, je suis en colère, je suis amoureux, je suis fou, je suis heureux, je suis mort, je suis vivant, je suis stupide, je suis sans mot.
Je t’écris des lettres, et je les détruis, puis je t’en écris de nouvelles. Je t’idéalise, je t'humilie, je te déshabille. Je regarde à travers tes yeux, j’embrasse tes yeux. Je te pousse contre le mur, mais tu repousses, tu repousses. Ton corps veut le mien, tu embrasses ma bouche, tu mords ma lèvre. Tu fais couler le sang. Tu es en feu, tu es en feu.
Le monde entier s’illumine, et je brûle, et je brûle d’amour.
Le monde entier s’illumine, et ce soir, et cet homme. Et ta voix s’illumine.
Je n’ai pas de patience, je n’ai pas d’esprit, je n’ai pas de repos, je n’ai pas de maîtrise, je n’ai pas de honte. Je n’ai aucune autorité sur moi, je pourrais attendre des heures pour un regard avec toi, et finalement ne pas t’adresser la parole du tout. Je ne peux pas parler, je ne peux pas arrêter de parler, je ne peux pas arrêter de regarder.
Je fais de toi un objet, je te désire. Je t’écris, j’écris pour toi. Je déchire tout ce que j’ai déjà écrit pour toi ou sur toi, je brûle mon corps vif pour toi. Je t’idolâtre, je te dévêts, je te déshabille. Je retire le plus petit bouton de ta manche.
J’embrasse ta taille, j’embrasse ton cou, j’embrasse ta nuque. J’embrasse ton poignet, et je suis muet.
Je suis muet.
Tout ce que je peux dire est que je veux, je veux, je veux. Il n’y pas de poésie, il n’existe aucune structure permettant de donner un sens à tout cela. À part je veux, je veux, je veux.
James masterlist
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Au cours des deux derniers mois, j'écris et publie chaque semaine un essai sur mon blog. Ce n’est pas long, mais j’en ressens déjà l’impact. J'ai décidé de donner un nom à ce processus : Psychologie Productive. Qu’est-ce que je veux dire exactement par là ?
1) Pratiquer la « psychologie productive » signifie explorer mon psychisme en créant et en partageant du contenu.
2) J'utilise mon expérience du processus et mes retours pour ajuster le cours.
3) La curiosité, la vérité et la beauté sont mes principales vertus dans ce voyage.
Écrire mes pensées n’est pas nouveau pour moi ; Je tiens des journaux et des notes numériques depuis toujours. Mais celles-ci étaient privées et occasionnelles. Le fait de respecter un calendrier (auto-imposé) et de publier du contenu publiquement ajoute de nombreuses couches. Je souhaite utiliser cet article pour partager les six couches que j'ai identifiées jusqu'à présent et explorer ce qu'elles signifient pour ma vie quotidienne. Exploration de soi cohérente. Pour trouver du contenu précieux, je dois regarder à l’intérieur. Les questions utiles sont : Qu'est-ce qui m'a ému cette semaine ? Pourquoi? Qu'ai-je appris ? Comment puis-je le mettre en œuvre ? Mettre ses pensées par écrit leur impose une structure et nécessite une attention particulière. Les deux aident à approfondir la compréhension et facilitent une « posture » intérieure. Insister sur le temps pour réfléchir et écrire. La vie est bien remplie et on n’a jamais assez de temps pour s’occuper de tout. Faire monter quelque chose dans la hiérarchie de l’attention signifie simultanément faire descendre quelque chose d’autre il y aura de la résistance. La négociation de cette hiérarchie avec moi-même, mon partenaire et mes amis est un défi permanent. Face à cela, il est nécessaire de publier chaque semaine. Examen de la vie auteur ???
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Je ne sais écrire qu’à propos du drame parce que je passe déjà trop de mon temps à rire. J’essaie d’être drôle, d’abord pour moi-même, et j’apprécie mon humour, mes propres mimiques, mes expressions. Cette capacité de rebondir sur tout et n’importe quoi parce qu’il faut que ça continue, que le temps doit me fendre les poumons quitte à ce que j’étouffe. Crever de rire est une belle mort, après tout. Ce serait une démonstration, un tour de force face à ceux qui ont voulu m’imposer le sérieux des enjeux de l’existence. Peut-être que tout n’est pas si grave, finalement, en tout cas dans mon petit monde, seulement animé par des malheurs d’une banalité dont il faut aussi, parfois, rire. J’ai vraiment besoin de rire, même d’un rictus insignifiant, mais je ris souvent aux éclats, il faut que quelque chose sorte de moi, c’est mon côté grinçant qui, continuellement, cherche l’émotion, la prochaine secousse. Alors, j’oublie presque ce à quoi je ressemble lorsque je souris, cette déformation laide, abominable, celle qui fait saillir mes pommettes, ma dentition jaunissante, le grain de riz peut-être coincé dedans, et lime mon regard déjà acéré. Je hais mes petits yeux, enfin, la plupart du temps, mais le rire aide, il forge l’oubli. L’oubli de soi, de sa propre laideur jusqu’à confirmer l’annihilation. Rire pour éviter la gêne et affirmer avec audace que je suis plus forte que la réalité dans laquelle je suis ancrée : celle qui nous voue tous au néant et qui me condamne, moi, à mon pathétisme.
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tag game du rpg ♡
règles du jeu:créer un nouveau billet en copiant-collant les questions ci-dessous, y répondre, puis tagger d'autres rpgistes !
Merci à @soeurdelune pour le tag!
depuis combien de temps fais-tu du rp? — 20 ans et quelques
quel était le premier personnage que tu as créé? — c'était une demi-elfe, sur un forum multivers final fantasy, j'avais 9 ou 10 ans, le personnage n'était pas plus développé que son nom et son statut.
quels sont les faceclaims que tu utilisais souvent à tes débuts? — j'ai commencé par du forum RP avec avatars dessinés, donc c'étaient surtout des images qui trainaient sur internet, puis j'ai eu quelques avatars tirés d'univers d'HP ou de manga (du Clamp notamment).
y a-t-il un genre/univers dans lequel tu n'aimes pas du tout rp? — le post-apo, mais je n'aime pas l'univers en général. les fos célébrités aussi.
quelles sont les dynamiques entre personnages/types de liens que tu aimes le plus? — ça dépend vraiment de mon humeur / envie du moment.
dans quels fandoms ou univers aimes-tu le plus rp? — sur forum, c'est généralement du surnaturel ou du city, en 1v1 j'aime beaucoup l'horreur, le surnaturel, la scifi (inventé ou genre star wars), parfois tiré de jeux vidéo, j'aime aussi beaucoup ce qui a trait au folklore ou aux légendes urbaines.
un personnage que tu ne joues plus actuellement mais que tu aimerais reprendre? — Stigandr, mais à chaque univers où je le joue, il finit par devenir le personnage antagonique - il est imbu de lui-même, hautain, couard, méprisant, mauvais père, yada yada. Mais c'est une dynamique que j'aime bien jouer, surtout dans des univers où il faut donner le meilleur de soi-même.
y a-t-il des archétypes de personnages que tu joues souvent? — les gens simples, souvent teuteus, ou avec de gros défauts sociaux ou physiques qui les handicape pas mal. des personnages qui sont malicieux également, j'aime le côté très chaotique.
y a-t-il un livre ou un écrit autre qui t'as beaucoup influencé·e pour écrire? — Chiens de la nuit de Kent Anderson, Les conditions idéales de Mokhtar Amoudi, L'eau du lac n'est jamais douce de Giulia Caminito, Les enfants des riches de Wu Xiaole, Le frère impossible d'Alexandre Feraga.
une recommandation pour finir (livre, film, ou pourquoi pas un forum)? — La série La première Loi de Joe Abercrombie si vous aimez la fantasy et en roman graphique, la série Il faut flinguer Ramirez si vous avez envie de rigoler un peu (ou Ecoute, jolie Marcia, de Marcello Quintanilha, pas du tout pour rigoler, mais le style graphique mouah).
☞ je tag: (c'est entièrement facultatif, si vous n'avez pas envie de le faire pas de pression !!) @gareauxtrains @ainsleywsin @ltcmdr-fredata @gp-kim @big-bish @crepuscule-pourpre @wiisemary @sm0keyb0nes @adjayd
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Encore ceci où on verra qu’écrire est bien différent de parler. On écrit aussi pour n’avoir plus de visage, pour s’enfouir soi-même sous sa propre écriture. On écrit pour que la vie qu’on a autour, à côté, en dehors, mais ennuyeuse et pleine de soucis, qui est exposée aux autres, se résorbe dans ce petit rectangle de papier qu’on a sous les yeux et dont on est maître. Écrire, au fond, c’est essayer de faire s’écouler, par les canaux mystérieux de la plume et de l’écriture, toute la substance, non seulement de l’existence, mais du corps, dans ces traces minuscules qu’on dépose sur le papier. N’être plus, en fait de vie, que ce gribouillage à la fois mort et bavard que l’on a déposé sur la feuille blanche, c’est à cela qu’on rêve quand on écrit. Mais à cette résorption de la vie grouillante dans le grouillement immobile des lettres, on n’arrive jamais. Michel Foucault, Le Beau danger, Entretien avec Claude Bonnefoy, Éditions EHESS. Paris, 2011
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Écrire un personnage avec un trouble mental
Dans le but de déstigmatiser les maladies mentales telles qu'elles sont communément décrites en RPG, voici une série de guides qui introduisent les différents troubles & les stéréotypes associés à éviter.
Troubles anxieux
Troubles de l'humeur
Troubles du comportement
Troubles de la personnalité
Troubles psychotiques
Trouble cognitifs
Troubles du développement
Troubles de la personnalité
Trouble de la personnalité limite (borderline) (TPL)
Le TPL, anciennement appelé trouble borderline, se caractérise par une immense difficulté à gérer ses émotions, donnant lieu à des crises émotionnelles et une instabilité relationnelle. Les personnes avec un TPL sont généralement hyperémotives et hypersensibles. Elles ont des fluctuations d'humeur extrêmes, peuvent paniquer ou s'emporter de manière imprévisible, ou prendre des décisions impulsives. L'image de soi est aussi fortement instable, avec généralement une grande peur de l'abandon et de la solitude.
En conséquence, les personnes TPL sont fréquemment sujettes aux automutilations et aux comportements suicidaires. Le traitement de ce trouble passe avant tout par la thérapie cognitive comportementale, et l'utilisation de médicaments n'est pas toujours efficace. Ainsi, on utilise généralement les médicaments pour traiter les comorbidités et non le trouble lui-même.
Idées reçues :
Les gens avec un TPL sont des manipulateurs → les comportements suicidaires laissent parfois penser à une technique de manipulation (« chantage au suicide ») néanmoins ils sont en fait liés aux difficultés de gestion des émotions : les émotions fortes déclenchent une détresse que les personnes TPL ont peine à gérer autrement que par des comportements destructeurs. Au contraire des manipulateurs, elles sont plutôt entières et ont du mal à dissimuler leurs intentions.
Personnalité limite et bipolarité, c'est pareil → les deux troubles sont similaires au niveau de la gestion des émotions et de l'impulsivité, néanmoins dans le TPL les sautes d'humeur sont rapides et passagères, tandis que la bipolarité est plus durable et moins liées à des facteurs de stress immédiats.
En savoir plus :
Trouble de la personnalité borderline, Psycom
Trouble de la personnalité limite, MSD Manuals
Trouble de la personnalité antisociale (TPA), sociopathie et psychopathie
Souvent confondus et utilisés de manière interchangeable, le TPA, la sociopathie et la psychopathie sont trois termes désignant des concepts distincts.
Les personnes avec un trouble de la personnalité antisociale font preuve de mépris à l'égard des autres et de la loi : iels ne respectent pas les normes sociales, en commettant par exemple des actes illégaux, en faisant preuve de violence, et/ou en mentant et manipulant pour obtenir ce qu'iels veulent. Iels font preuve d'impulsivité et ne pensent pas aux conséquences de leurs actes pour elleux ou pour autrui. Iels sont facilement agressifs, et n'éprouvent aucun remords, jugeant parfois que les victimes l'ont mérité ou qu'une société injuste justifie leurs actes. Iels manquent grandement d'empathie et peuvent être indifférents aux sentiments et à la souffrance des autres. Les comorbidités du TPA sont nombreuses : toxicomanie et addictions, troubles de l'humeur, troubles anxieux, TDAH, trouble borderline… Difficile pour ces personnes de prendre en compte les sentiments et motivations d'autrui, ce qui leur cause d'immenses difficultés dans la vie. De plus, iels sont sujets aux conduites à risque, accèdent difficilement à l'emploi, et peuvent nuire à leur entourage.
La psychopathie est un concept qui n'est pas inscrit au DSM-V, car encore très débattu au sein de la communauté scientifique. Il désigne, comme le TPA, des conduites antisociales, une irresponsabilité et une absence de scrupules moraux, mais intègre également une composante « interpersonnelle et affective » typique de la psychopathie et proche du trouble de personnalité narcissique (TPN). Ainsi, la psychopathie serait une forme aggravée du TPA ou une forme hybride avec le TPN, dans laquelle le manque de culpabilité, de remords et d’empathie serait couplé à un faible attachement affectif aux autres, la facilité à manipuler autrui, un charme superficiel… Mais aussi la difficulté à ressentir de l'anxiété et la froideur émotionnelle. Ainsi, il est courant d'entendre dans le langage courant que les psychopathes sont dépourvu·e·s d'émotions. Certaines définitions indiquent aussi qu'iels seraient moins impulsifs et plus réfléchi·e·s que les personnes avec TPA. La psychopathie est un concept encore flou, qui se confond avec d'autres troubles et qui, dans le langage courant, semble désigner à la fois des éléments cliniques et des éléments clichés tirés des comportements des tueurs en série. Difficile d'apporter une définition claire, ou même de comptabiliser le nombre de personnes psychopathes au sein d'une population, car les définitions sont inconsistantes. Nous déconseillons l'utilisation de ce terme en rpg.
La sociopathie au sens commun du terme désignerait les deux troubles précédents à la fois. Plus communément, on considère qu'elle est une expression possible du TPA. La plupart des caractéristiques listées pour la sociopathie reprennent celles du trouble de personnalité antisocial : mépris d'autrui et des lois, impulsivité, manipulation, agressivité, absence de remords. Comme pour la psychopathie, l'opinion l'associe communément au manque d'émotions.
Idées reçues :
Les criminels sont tous des psychopathes → C'est faux. Le taux de psychopathie en prison serait nettement supérieur à l'extérieur, néanmoins il est incorrect de qualifier tous les criminels de psychopathes : « Il y a des personnes psychopathes qui peuvent commettre des actes de délinquance, mais tout acte de délinquance n'est pas d'origine psychopathique, » indique le Dr Guillotte. De plus, tous les psychopathes n'ont pas de démêlés avec la justice. « De nombreux psychopathes ne seront jamais auteurs de passages à l'acte violents et seront plutôt sur un versant de la manipulation pour arriver à leurs fins. »
En savoir plus :
Trouble de la personnalité antisociale, MSD Manuals
La psychopathie - L’éclairage des neurosciences medicolégales, Jean Decety
Les « psychopathes » sont-ils tous des monstres ? Slate.fr
Describe It: Psychopathy and Writing Psychopathic Characters, ShonnaTheWhite
Trouble de la personnalité schizoïde
Chez les personnes présentant un trouble de la personnalité schizoïde, l'intérêt pour les relations sociales est absent. Iels n'ont aucun désir de former des relations avec autrui, même avec les membres de leur famille, n'ont pas d'amis proches ni de relations amoureuses. Iels préfèrent être seul·e·s avec elleux-mêmes et pratiquer des activités solitaires. Puisqu'ils ne suivent pas les normes des interactions sociales, iels peuvent sembler maladroits ou étranges, mais sont indifférents aux critiques comme aux compliments. Iels font rarement preuves d'émotions dans les situations sociales, même pas de colère lorsqu'iels sont provoqués, et peuvent sembler passifs face aux événements.
En conséquence, iels sont aussi fréquemment sujets à la dépression ou présentent d'autres troubles de la personnalité.
Idées reçues :
Trouble schizoïde et schizophrénie, c'est pareil → faux, même si les deux troubles comportent le préfixe "schizo" ils n'ont que peu de similitudes. Dans la schizophrénie, il y a des troubles cognitifs et des troubles de la perception (hallucinations, paranoïa, etc) alors que le trouble schizoïde n'en présente pas.
En savoir plus :
Trouble de la personnalité schizoïde, MSD Manual
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De la bêtise intelligente...
Que ça nous plaise ou pas, notre époque semble se définir par une avancée notoire de bêtise tous azimuts. Et ne me dites pas que cette idée ne vous effleure pas de plus en plus souvent (chez moi, en tout cas, c'est pratiquement tout le temps !). Pourtant, une chose me frappe : la bêtise des gens ''normaux'' n'a, en gros, pas trop changé : nous sommes tous, et moi le premier, frappés par une sorte ou une autre de bêtise, en général pas trop méchante. Mais c'est la bêtise de nos soi-disant ''élites'' (sic !) qui fait de dégâts jamais connus dans le passé !
Olivier Postel-Vinay, journaliste intelligent (si... si, je vous assure, il en reste quelques uns –à Droite), s'est penché sur ce sujet douloureux entre tous, et s'est épanché dans un ''Homo cretinus ou Le triomphe de la bêtise'' (Presses de la Cité) de très bonne facture : ses réflexions vont toutes dans le bon sens et font plaisir (ou pas vraiment... c'est selon !) à lire ! Après les échecs de Sartre, de Barthès ou de Derrida –qui ont vite abandonné : ils se retrouvaient dans chaque mot écrit !-- notre auteur du jour ose dire que la bêtise n'est nullement liée à l'instruction ou à l'éducation, mais qu'elle serait plutôt le fruit de l'enfermement autour d'idéologies, de croyances éphémères et démontrées fausses, de conformismes avec son temps, d'acceptation sans jugement des ordres les plus absurdes... dès lors qu'ils viennent ''d'en haut'' (nous reparlerons du covid, incontournable !).
L'immense Raymond Aron disait qu'il aurait bien aimé écrire un denier livre sur la bêtise. Que de regrets il faut avoir ! Sans remonter aux causes de la plupart des guerres et des crises majeures qui ont secoué –parfois très violemment-- l'humanité, contentons nous des semaines ou des mois récents pour contempler une collection de stupidités ahurissantes. Depuis le déclenchement par George Bush-Père de l'invasion de l'Irak, on peut dire que toutes les crises, les tensions et les violences qui ont ruiné le monde, sérieusement entamé notre ex-''si belle civilisation'', et esquinté pour très longtemps toute douceur de vivre, sont le fruit direct de bêtises incommensurables... auxquelles il doit y avoir un responsable : généralement, un imbécile bardé de diplômes pervers (on pense tout de suite à l'ENA), en tout cas un homme de pouvoir... les plus nocifs (cf. supra).
Quelques exemples dont tout un chacun se souvient suffiront à donner une épaisseur à cette thèse : l'évolution interne de nos sociétés... le vote –par tous les Etats contaminés-- de la totalité de lois parfois criminelles dites ou prétendues ''sociétales''... l'appel de la mère Merkel à aspirer tout ce que le monde comptait de gens dont personne n'avait réellement besoin (très peu, sur les millions de soi-disant sauveurs de la main d’œuvre allemande (tu parles !) se sont mis au travail et ont cherché à vraiment s'intégrer : le mot intégration est lui-même banni des références officielles !)... l'envahissement de la sphère intellectuelle par les idées absurdes (le genre, i'inclusion, le féminisme de combat (et, plus généralement, l'égalité de ce qui est inégal), la mode de l'athéisme et l'appel à la laïcité comme substitut à toute religion --sauf l''islam : seul véritable danger sous nos latitudes, il est le seul a ne pas être combattu par les pervers du laïcisme anti-occidental)... et le covid, bien entendu : on ne rougira jamais assez de cette tranche honteuse de notre passé très récent et des attitudes prises par la majorité d'entre nous, qui insultaient et vouaient aux gémonies tout ceux qui ont été démontrésayant eu raison sur 100 % de leurs prises de positions,par la suite des événements... mais que les coupables du premier méfait se préparent à re-piéger dans pas longtemps, sur des mensonges aussi incroyables... qui seront ''gobés'' par tous les naïfs...
Nous croyons toujours que l'idéologue, le complotiste et l'extrémiste, c'est l'autre. Un ami d'ami me déclarait il y a quelques jours : ''Ceux qui ne sont pas d'accord avec les idées officielles sont des extrémistes... et moi, je hais les extrémistes : je refuse de leur parler et d'entendre leurs arguments. Il faut les interdire sur les médias''. Pauvre con ! Qui est le seul vrai extrémiste, dans ta formule ? La vérité est que nous sommes tous soumis, plus ou moins, à l'influence d'idées, d'idéologies, de truismes, de fausses vérités, etc... auxquelles nous avons souscrit il y a 10, 20 ou 50 ans et que nous n'avons jamais remis en question –par manque de temps, de curiosité, d'envie, ou par paresse. Par exemple, le fait que je sois un homme blanc, bourgeois, catholique et pratiquant, français de souche, hétéro-sexuel... et/ou que je sois né en 1934 au Maroc... a érigé autour de moi un cadre que j'aime, qui me convient, que je ne renie pas... mais qui m'enferme déjà dans un premier niveau de ma bêtise, dont j'essaie de ne pas être par trop prisonnier, sans être sûr de toujours y arriver...
Ce qui ne fait pas de doute, c'est que personne n'échappe à l'emprise d'une idéologie, et souvent de plusieurs, ce qui n'est pas forcément un mal en soi... mais encore faut-il en être conscient. Et quel que soit leur brio ou leur capacité à leurrer leurs semblables, la plupart des intellectuels sont victimes de ce déni freudien, tout comme les scientifiques qui se laissent aller à la tentation de mettre leur grain de sel sur des sujets totalement hors de leur champ de compétence. Et cette faute contre l’honnêteté a eu des conséquences dramatiques... qu'ils persistent à nier : ils ont si honte de toutes leurs prises de positions absurdes qu'ils voudraient bien que ça ne se sache pas !
L'exemple le plus grave concerne les médecins hospitaliers qui se sont trouvés promus ''experts du JT de ''20 Heures'', à propos du covid : ces experts ès-art médical ont tenu à se faire passer pour des chercheurs spécialistes de l'ARN Messager -ce qu'ils ne sont pas, sauf exception qui, du coup, est restée hors-jeu. En a -t-on entendu, des contre-vérités, des stupidités et des affirmations mortifères, sur le confinement ou les diverses mesures indéfendables (''aller à la plage, mais rester debout''... ''porter le masque''... ''fermer les commerces qui... ne pas...''... ''pas plus de 2 dans une boutique''... ''éternuer dans son... genou''... la liste est interminable, et surtout... minable !)
Un autre témoignage de bêtise galonnée concerne la guerre en Ukraine. Nous en ont-ils sorti, des tartarinades, ces généraux d'estrade totalement périmés ! ''Poutine a le cancer''... ''les russes vont se soulever''... l'économie russe va s'effondrer''... ''l'offensive de printemps'', victorieuse, bien sûr, etc... etc..., tout cela aboutissant à cette horreur que notre ''roi-enfant'' a cru qu'il pouvait se mesurer à ce Poutine honni et le provoquer jusqu'à le faire reculer. Devinez qui s'est écrasé comme une vieille figue trop mure ? Notre Matamore de cour de récré... Résultat : la fin du conflit se jouera sans nos rouleurs de mécaniques diplômés mais bêtes, ou contre eux, et sans doute comme il a été annoncé dans ce Blog dès le surlendemain de l'invasion russe, et souvent confirmé depuis...
La même bêtise ''intelligente'' (mais l'est-elle tant que ça, en fin de compte ?), va s'exercer au sujet de Poutine, va continuer sur tout ce qui a trait à l'Europe (autre terrain de chasse des ''pros'' du bobard qui ne tient pas la route), sur des fausses pandémies auxquelles l'OMS a déjà commencé à nous préparer, sur l'élection américaine et la négation de la nuisance à terme de Kamala Harris, sur les jugements relatifs à porter sur le RN (pas plus dangereux que tous les autres partis, sauf la Gauche pathologique) et sur, précisément, la Gauche telle qu'elle se présente aujourd'hui : unis, les 4 membres du soi-disant Front populaire sont comparables aux 4 cavaliers de l'Apocalypse, dont le seul rôle est d'allumer ou de susciter des éruptions, des séismes et des cataclysmes sans limite ni possibilité de retour en arrière. On veut nous faire croire que le RN, ce rhume serait plus dangereux que LFI, càd la peste et le choléra réunis, et pour notre malheur, on nous a fait voter pour le plus mortifère... Nous en reparlerons bientôt : l'addition est déjà lourde, et elle va l'être bien davantage !
H-Cl.
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De nouveau merci à @ladyniniane pour le tag !
Pourquoi avoir choisi ton url ? J'ai toujours utilisé ce pseudo "Lilias42" où que je sois depuis toute petite alors, j'ai continué. ça vient du pokémon Lilia car je trouvais son nom joli mais, ça devait être déjà pris alors, j'ai rajouté un "S"
Des blogs annexes ? Aucun. J'avais pensé à un moment de m'en créer un pour poster les fiches que j'avais faites pour mon master, ça aurait centralisé toutes les informations en français mais, étant donné que j'ai des photos sous licence, ce serait limite-limite niveau légalité et droit d'auteur et je n'ai plus vraiment l'énergie pour le faire. Un jour peut-être alors.
Depuis combien de temps es-tu sur Tumblr ? D'après mes archives, juillet 2021... nom d'une aile que le temps passe vite !
Avez-vous une balise de file d'attente / queue tag ? J'ai pas mal de brouillons mais, pas de fil d'attente en cours ou de tag spécifique pour ça. Sinon, je note toujours mon travail avec un tag "écriture de curieuse" / "dessin de curieuse" / "[insérer type de sujet de billet possible] de curieuse" ... histoire de retrouver ce que j'ai fait auparavant
Pourquoi as-tu commencé ton blog ? Je crois que je voulais accéder à certains blogs bloquant les anonymes et pour rebloguer des billets que j'aimais bien
Pourquoi as-tu choisi ton icône / pfp ? Il s'agit d'Aura, mon plus vieil OC que j'utilise aussi souvent pour me représenter. Avant, c'était Castti Florenz, mon personnage préféré d'Octopath Traveler II. C'était une image officielle que je trouvais joli, et ça m'évitait d'avoir de potentiels ennuis en reprenant un fanart, hors de question de voler quelqu'un.
Pourquoi avoir choisi ton en-tête ? C'est une image officielle de Sothis dans Fire Emblem Three House. Son personnage a un TAS de problème mais, je trouvais cette image cool, elle est officielle en accès libre et comme mon blog parle surtout de ce jeu et de mes fanfics autour, ceci explique cela !
Quel est ton article avec le plus de notes ? Alors là... aucune maudite idée... peut-être mon billet sur l'origine de Pan vu qu'il a été reblogué par le compte officiel de la semaine spécial OC. Mes dessins semblent plus intéressé que mes écrits en tout cas mais, c'est surement parce que c'est plus facile à comprendre que des billets de plus de 50 pages de Word écrit en français, les dessins sont plus universels...
Combien de mutuelles avez-vous ? Les mutuels, c'est les gens qui sont abonnés à nous et où on est nous-mêmes abonnés à eux , c'est ça ? Alors... tatata... on est 6 !
Combien d'abonné as-tu ? On est 18 à bord ! Aucune idée de comment on a pu être aussi nombreux sur un blog avec surtout du texte, des dessins de personnes tordues et écrit en français mais, je trouve ça déjà énorme ! Merci beaucoup tout le monde !
Combien de personnes suivez-vous ? 88 abonnement en tout ! J'essaye de ne pas suivre trop de monde afin de ne pas encombré mon fil d'actualité et pouvoir en lire un maximum, d'où le fait que je ne m'abonne pas souvent à ceux qui me suivent.
Avez-vous déjà écrit un shitpost ? Des billets critiques assez énervées au sujet d'une scène ou d'un élément de 3nopes d'une histoire que je trouvais mal fait, oui, c'est déjà arrivé, même si j'argumente toujours et je ne crache pas sans raison sur un truc. Mais écrire quelque chose d'énerver, pour troller gratuitement des gens qui n'ont rien demandé ou juste cracher sur quelque chose sans argument ? Non, et je n'ai pas envie d'en faire, je trouverais ça profondément crétin de juste cracher sur quelque chose sans justifier pourquoi je pense que c'est mauvais, encore plus si c'est juste pour énerver les gens, pour ensuite retomber dessus et me dire que j'ai craché ma haine stupidement juste pour cracher. Je préfère garder mes billets et mon énergie pour des trucs que j'aime ou que je trouve drôle. Quitte à m'énerver, je m'énerve dans mon coin et ça en reste-là, ça reste pas gravé dans les méandres d'internet.
A quelle fréquence utilisez-vous Tumblr chaque jour ? Plusieurs fois par jour, surtout que c'est le seul "réseau social" que j'utilise et où je poste.
Vous êtes-vous déjà disputé avec un autre blogueur ? Non, et je n'espère pas que ça arrivera. De toute façon, dès que je voie certains utilisateurs qui ont l'air d'être nerveux ou juste là pour se battre avec tout le monde, je les bloque à vue histoire de rester tranquille. En plus, la plupart des temps, c'est des anglophones que je bloque alors, se disputer dans deux langues différentes en devant traduire un drama, ce qui apporte toooouuus les risques de mal interprété les choses car, certains mots n'ont pas la même portée en français qu'en anglais... c'est bon, ce serait une pure perte de temps et j'ai des choses plus intéressantes à faire de mon temps que me battre sur internet avec des gens à l'autre bout de la planète que je ne connais même pas, tout en sachant que de toute façon, ça finira avec personne qui ne bouge sur ses positions.
Que pensez-vous des messages du type "tu dois rebloguer ceci" ? Quand c'est des gens que je ne connais pas, c'est de l'eau sur les plumes d'un canard, ça ne me fait ni chaud ni froid et de toute façon, soit j'aurais la flemme d'encombrer mon blog avec, soit j'oublierai. Déjà que je reblogue rarement...
Aimez-vous les jeux de tags ? Oui !
Aimez-vous les jeux de questions ? Evidemment ! Aucune idée où les trouver directement sur Tumblr à part au petit bonheur la chance et quand j'en trouve un, j'oublie souvent de le rebloguer en le mettant dans mes favoris ou en brouillon mais, j'aime bien ça !
Lequel de vos mutuels est célèbre sur Tumblr ? Vu qu'on ne peut pas voir le nombre d'abonné des gens, aucune idée. J'aurais bien ma petite idée sur qui pourrait l'être mais bon, c'est un peu le cadet de mes soucis. En plus, est-ce que c'est si important que ça ? On est là pour s'amuser et parler de fandom, ce n'est pas une course à la popularité.
Vous avez le béguin pour un mutuel ? Non.
Des tags ? Alors... voyons... allez @mwezina , @fuckingferalhawks , @sinniel ! C'est déjà pas mal ! Et évidemment, tout ceux qui ont envie de faire le test, n'hésitez pas !
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