#ÇA C'EST MON JACQUES
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altho-arto · 1 year ago
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They called Simon WHAT in the french version ?????!
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selidren · 4 months ago
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Automne 1927 - Champs-les-Sims
3/5
Avoir deux filles m'a fait beaucoup pensé. Surtout au vu de ce que tu écris dans ta lettre au sujet des femmes au Canada ou de l'enseignement de l'anglais. J'en ai discuté avec Antoine, et figure toi qu'il connait ��trangement bien le sujet. En effet, la faculté des Sciences Politiques où il étudie est très "américanophile" comme il dit. Il dit que ça vient de Tocqueville, même si je n'ai aucune idée de qui il s'agit mis à part qu'il s'agissait d'un philosophe. Nous en avons même parlé assez longuement, et quand Antoine parle de politique, il a cette petite lueur dans les yeux qui me rend parfois jalouse de ne pas être allée à la faculté.
Il aimerait pouvoir en parler plus longuement, mais Grand-Mère n'apprécie pas tellement les socialistes, sans bien sur évoquer les communistes. De plus, avoir un débat avec elle est éreintant, elle ne cesse de multiplier les stratégies de fuite ou les appels au bon sens quand elle se sent en difficulté. Pour mon frère, c'est assez difficile à vivre car il aimerait pouvoir partager plus de choses avec elle. Pense-tu, quand il est question de politique, elle rapporte tout à Napoléon ! Et pas seulement au troisième.
Transcription :
Eugénie « Et comment se passe l’école mon garçon ? »
Marc-Antoine « Très bien Grand-Mère. Mes professeurs sont contents de mon travail et je passe la plupart de mon temps libre à la bibliothèque. Ils n’arrêtent pas d’y ramener de nouveaux livres, c’est fascinant. Beaucoup de livres américains cependant... »
Arsinoé « Et ça ne te plaît pas ? »
Marc-Antoine « Bon, je n’ose pas dire grand-chose, mais j’ai l’impression que tout le monde à la faculté ne jure que par l’Amérique. L’Amérique par ci, l’industrie américaine par là, la femme américaine serait « trop libérée »… Enfin bref, nos anciens sont tellement persuadés de prêcher en territoire conquis qu’ils en oublient que tout le monde n’est pas d’accord. Mais d’un autre côté, ils fustigent Wilson et ses Quatorze Points. »
Arsinoé « Donc en réalité, ils ne suivent que ce qui les arrange. Soit c’est un modèle à suivre, soit c’est un contre-exemple à éviter. »
Marc-Antoine « Exactement ! Ils n’ont que ça à la bouche ! »
Eugénie « Les Américains sont des brutes incultes, je l’ai toujours dit. Je ne vois pas en quoi nous devrions être fascinés par tous ces imbéciles d’outre Atlantique. »
Arsinoé « Le Canada est aussi en Amérique, Grand-Mère. »
Eugénie « Seigneur ma fille, me crois-tu idiote ? Heureusement qu’il y a là-bas quelques français pour raffiner l’ensemble, voilà ce que je dis ! Si ce n’était Napoléon, je ne parviens pas à comprendre ce qui a pu pousser ton arrière-grand-oncle Jacques à rester. »
Marc-Antoine « Tout n’est pas si blanc ou si noir Grand-Mère. Et je ne crois pas qu’on puisse parler vraiment de « français ». Ils sont canadiens depuis bien longtemps, et si ce n’est la langue, je pense qu’ils ont une culture aussi différente qu’entre nous et… voyons… nos voisins allemands par exemple. »
Eugénie « Oh non, pas les allemands. Ces immondes brutes nous ont bien fait assez de mal ! »
Marc-Antoine « Je ne faisais que… oh, laissez tomber ce n’est pas grave. »
Arsinoé « Vous n’aimez pas grand-monde Grand-Mère. »
Eugénie « Il faut dire qu’il n’y a pas grand monde pour nous aimer non plus. La réciproque est vraie également. Mais n’y voyez pas une attaque contre nos cousins, ce sont de braves gens. Même si il est vrai que Cousin Jules est sans doute trop américain sur bien des aspects... »
Marc-Antoine « Je ne suis pas sur que... »
Arsinoé « Quelqu’un peut-il trouver grâce à vos yeux ? »
Eugénie « Tu me vois donc comme une vieille bique amère… Pour commencer, vous bien sur ! Ma brillante descendance qui comble toutes mes attentes, ainsi que... »
Marc-Antoine « Que pensez-vous des communistes ? »
Eugénie « Oh ceux-là. Vous savez, je n’ai rien contre les socialistes, mais il ne faut pas trop l’être non plus n’est-ce pas ? Quand il était jeune, votre père a lu un livre socialiste, et il a retourné la tête à tous les élèves de sa classe. C’était un pamphlet anti-clérical, a-t-on idée d’introduire cela chez nous ? Les communistes détestent Dieu ! Fort heureusement, votre grand-père a eu tôt fait de lui remettre les idées en place. »
Arsinoé « Pourtant, Papa aime toujours aussi peu les curés, de même que les monarchistes. »
Eugénie « C’est à cause de toutes ces bêtises qu’il a lues. Le socialisme mets des idées étranges dans la tête des gens. Vous savez qui était également socialiste ? La mère de Cousin Jules. Et quels étranges fils elle a eu… La brave femme a sans doute fait de son mieux, mais avec de telles idées, il était naturel que ces deux arbres ne poussent pas droit. »
Arsinoé « Admettez quand même que certaines idées sont bonnes. Je ne suis pas spécialistes, mais il me semble que les communistes veulent davantage d’égalité dans la société, et ce n’est pas plus mal n’est-ce pas ? »
Eugénie « De mon temps, les gens n’avaient pas toutes ces bêtises en tête et ils n’étaient pas plus malheureux. L’égalité… pfff, à quoi bon ? Va t-on déposséder tous ces braves patrons des biens qu’ils ont mis leur vie entière à créer ? »
Marc-Antoine « Et bien, nous pouvons comprendre leur point de vue non ? »
Eugénie « Veux-tu voir ta sœur privée de ses biens ? Toutes nos belles choses dispersées aux quatre vents ? Assister à la fin de tout ce que votre grand-père et votre oncle ont mis une vie à bâtir ? »
Marc-Antoine « Non… bien sur que non... »
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christian-dubuis-santini · 3 months ago
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«L’inconscient c’est la politique.» Jacques Lacan
Qu’est-ce que la politique pour un psychanalyste ? La politique de la psychanalyse selon Lacan («l’inconscient, c’est la politique») c’est tout le contraire de la pathétique soumission de l’ECF de Jacques-Alain Miller au discours dominant et sa promotion, au nom du Bien, des identifications sexuelles imaginaires des Gender Studies...
La véritable dimension politique de la psychanalyse révèle son accès dans le Séminaire XX, quand Lacan affirme : «l'objectif de mon enseignement est ... de dissocier a et A ... c'est ici que la scission ou un détachement reste à être effectué».
Si cette «séparation» n'a pas lieu (c'est l'étape logique qui vient après l'aliénation...) l'Autre continue de fonctionner comme un grand Autre non castré, non barré, entier, représentant absolu du domaine de la nécessité, qui contient sa propre raison.
Alors que l'opération qui sépare l'Autre de sa cause, place cette cause à la fois hors de la sphère du sujet, et hors de la sphère de l'Autre, c'est à dire au point de leur impossible intersection.
Lacan parle de sortie du Discours Capitaliste, ce qui ne signifie pas encore la sortie du capitalisme...
Voilà pourquoi il avance que le psychanalyste, qui doit devenir un "saint", aura dû apprendre à "déchariter"...
«Plus on est de saints, plus on rit, c'est mon principe, voire la sortie du discours capitaliste, — ce qui ne constituera pas un progrès, si c'est seulement pour certains.»
Pour Lacan, la fin d'une analyse se marque donc d’une séparation, la séparation de l'objet (a) du Moi (l'identité imaginaro-symbolique), l'objet se trouvant expulsé hors du circuit signifiant, dans une prise de distance décisive avec l’ordre symbolique...
L'équivoque signifiante concernant la notion de «lettre» est ici capitale.
La lettre en tant qu'elle est réelle n'est pas le message qu'elle contient mais si l’on peut dire "l'être de la lettre" lui-même, le reste matériel qui résiste à la symbolisation.
La séparation au sens psychanalytique consiste donc à séparer le contenu de la lettre, ce qu'il y a à l'intérieur, son message, de la lettre elle-même en tant qu'elle est le support du message, son enveloppe matérielle, le message n’étant rien d’autre in fine que le médium lui-même...
Ce reste-déchet-excrément, seul support restant d'identification, est le corrélât objectif réel du sujet, sans lequel le sujet lui-même disparaîtrait irrévocablement.
Ainsi naît la notion de Sinthome (saint-homme) chez Lacan...
«À la vérité le saint ne se croit pas de «mérites», ce qui ne veut pas dire qu’il n’ait pas de morale.
Le seul ennui, pour les autres, c’est qu’on ne voit pas où ça le conduit.
Moi je cogite, je cogite éperdument pour qu’il y en ait de nouveaux comme ça.
C’est sans doute de ne pas moi-même y atteindre.» (Télévision)
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journaldenimportequi · 7 months ago
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Lundi 8 juillet 2024
Comment lui dire adieu
Ce n'est pas la grande forme. Je veux dire, mentalement, parce que physiquement, je vais pas trop mal, enfin, je grossis, les gens pensent que je ne fais rien de mes journées mais c'est faux : je grossis.
Mais je déprime pas mal, épisodiquement. Là ça m'a encore repris hier, dans la nuit, envie de crever. J'ai réfléchi et j'ai pensé qu'il fallait que j'aille manger, alors je suis allé manger du Saint Nectaire avec du saucisson, ça m'a remonté le moral, la bouffe, ça fait du bien.
Je souffre un peu, oh, c'est rien par rapport aux gens qui ont de vrais raisons de souffrir (malades et handicapés, je les surnomme les infortunés lorsque je les croise, et je que me réjouis d'être bien portant). Mais voilà, c'est la misère affective qui provoque mon désarroi. Quand est-ce que je vais arriver à être heureux tout seul ?
J'essaye de rencontrer des filles, ça me coûte même pas mal de pognon, sur Tinder... je match avec des filles et puis on discute, quand elles daignent me répondre mais ça ne va jamais plus loin. Mais enfin, de quoi je me plains, après tout cela ne fait que 10 mois que je suis célibataire ! Whatever...
Je me suis forcé à écrire ce soir, j'ai eu raison, parce qu'au fur et à mesure où s'écrivent ces lignent ma peine s'envole, le pouvoir de l'écriture...
Il faut que je vous dise, le mois dernier, il est arrivé un malheur, malheur prévisible hélas, mais voilà, Françoise Hardy est morte.
Et, un peu sur un coup de tête, j'ai décidé de me rendre à ses obsèques.
Alors me voilà une semaine plus tard à Paris, où j'ai loué un Airbnb, et je suis allé au Père Lachaise (que je commence à connaître, parce que ce n'est pas la première fois que je m'y rendais).
Que dire de l'événement... au début, j'ai trouvé que c'était un peu un cirque digne de Cannes en période de festival, tous ces gens qui commentaient l'arrivé des people... il en est arrivé un paquet, de Nicolas Sarkozy (avec la fidèle Carla) à Mathieu Chedid, en passant par Etienne Daho qui est passé à côté de moi, arrivant par le côté du public, reconnaissable malgré son bonnet et ses lunettes noires, et puis la première dame, Brigitte Macron, et puis bien sûr Thomas et Jacques Dutronc, qui ont été applaudis.
Et puis le cerceuil est apparu et en l'apercevant ma gorge s'est serrée, je l'avoue.
Ensuite retentit une musique : Et Si Je M'en Vais Avant Toi, j'ai trouvé ça très beau.
J'avais acheté une fleur, une rose blanche, et je me trouvais un peu bête parce que je ne savais pas où la déposer, de plus, bizarrement, quasiment personne n'est venu avec des fleurs... J'ai fini par la déposer quelque par à côté d'une photo de Françoise et de quelques fleurs qui avaient été accrochées là.
Je ne me suis pas éternisé. J'ai dû rester une heure et demi. Et puis je suis reparti, après la cérémonie. Je n'ai pris aucune photo, je pensait bêtement que ce serait indécent en telles circonstances mais j'avais probablement tort puisque la plupart des gens prenaient des clichés à tout va.
Quelques temps plus tard après ma sortie, j'étais sur un banc non loin de l'entrée du Père Lachaise, lorsqu'on m'a abordé. Il s'agissait de Benoît, une homme que je connais via les réseaux sociaux (et particulièrement par le forum « Sugar Montain »). Cela fait trois fois en un an que je me fait accoster comme ça par une connaissance des réseaux. C'est plutôt agréable, parce que ça me fait socialiser. Benoît était accompagné d'un jeune ami à lui et ça m'a permis de faire aussi sa connaissance. Depuis, nous nous suivons mutuellement sur Instagram.
J'avais parlé de Berlin, ici, il y a quelques temps. Ce projet est tombé à l'eau, comme souvent, en fait. Avec mes amies on fait des plans excitants et au final ils ne se réalisent pas, c'est une habitude. Mais je garde cette envie de voyage. J'ai réfléchi et il me semble qu'en économisant seulement quelques mois (c'est à dire en cessant de dépenser des centaines d'euros en bouquins chaque putain de mois) je pourrais facilement me payer un autre séjour à New York. Ca me trotte dans la tête depuis un moment. J'ai rêvé de New York pendant toute ma vie, et puis j'y suis allé, et depuis, je ne rêve que d'y retourner. Ce projet se concrétisera t il ? Ou sera t il empêché par ma tendance maladive à procrastiner ? J'aurai voulu y aller avec mon frère, histoire qu'il s'occupe de régler toutes les choses pratiques que j'ai la flemme de prendre en main, mais selon lui, il ne peut plus se rendre aux USA pendant plusieurs années parce qu'il a fait un voyage à Cuba. Cette idée me semble surprenante mais c'est en tout cas ce qu'il prétend. Et si j'y allais seul ? Justine, ça ne l'intéresse pas. Mais peut être que Canel serait encore enthousiasmé par cette idée, alors je pourrais y aller avec elle...
On verra, mais en tout cas si ça se fait ce sera en 2025.
Je me suis rendu qu'on d'une chose, récemment : je suis un artiste sans œuvre, et ça, c'est une vraie tragédie.
Dans 3 jours je me rendrai à nouveau à Lyon pour le concert de Cat Power, donc je vous parlais dans la dernière note, vous savez, celui où je suis censé rentrer gratuitement sur invitation en échange d'un papier. Ca me remontera peut être le moral.
Allez, je vous laisse, j'ai écris deux pages, c'est déjà pas mal, non ?
Bande son : The River, Bruce Springsteen
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sinniel · 7 months ago
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Questions abouth the author
Merci de m'avoir taguée @ladyniniane, même si c'était parfois un peu compliqué de répondre à certaines questions ^^
About me
When did you start writing?
J'ai commencé à écrire vers mes neuf-dix ans, après avoir passé mon enfance à écouter puis par la suite raconter des histoires avec mon frère.
Are there genres/themes you enjoy reading different to the ones you write?
J'aime beaucoup la poésie, et j'ai énormément lu étant plus jeune. Mon parcours scolaire m'a également fait découvrir beaucoup de genres et de thèmes différents, et si certaines œuvres ne m'ont clairement pas plue à l'époque (La Bête Humaine de Zola notamment ou encore les Mémoires de De Gaule), d'autres m'ont touchée et fascinée (Les Liaisons Dangereuses de Laclos ou encore L'Odyssée d'Homère).
Mes genres préférés restent la fantasy, le fantastique et les œuvres mythologiques. J'aime beaucoup les univers développés par la science-fiction également, mais je n'en lis quasiment pas, ce qui fait que lorsque j'écris dans l'espace, la magie reste présente.
Is there an author you want to emulate, or one to whom you're often compared?
Je ne cherche pas réellement à reproduire le style d'un auteur, mais je sais que je suis fortement influencée par Jacques Prévert. Une amie m'a déjà comparé à des groupes de musiques tels que Artics Monkeys.
Can you tell me a little about your writing space?
Comme pour le dessin, j'écris généralement à une table (sur ordinateur ou papier) ou dans mon lit.
What’s your most effective way to muster up some muse?
Laisser mon cerveau joyeusement divaguer en écoutant de la musique atmosphérique (en ce moment la BO d'Elden Ring aide beaucoup curieusement, particulièrement celle de Leyndell.)
Did the place(s) you grew up in influence the people and places you write about?
Oh que oui ! La présence de l'eau est assez importante dans mes écrits, et ça n'étonnera pas grand monde de savoir que j'ai grandi et que je vis en Bretagne. Les légendes de chez moi m'ont également beaucoup marquées, et je ne peux pas m'empêcher de faire des références en écrivant des personnages ou des lieux.
Are there any recurring themes of your writing, and if so, do they surprise you at all?
Beaucoup de mes histoires, et ce dès mon plus jeune âge, tournent autour de trois thèmes récurents : le deuil, l'absence, et la puissance de l'amour, qu'il soit platonique ou non, dans ses bons et ses mauvais côtés. Ce qui ne m'étonne pas beaucoup, au vu de mon passé, et des œuvres qui m'ont influencée.
My Characters
Would you please tell me about your current favourite character?
... Monsieur le juge c'est pas une question facile ça... On va dire Islin, vu que c'est l'un de mes personnages qui me suis depuis bien... Dix ans ? Je crois ? Ma dou que le temps passe vite.
J'ai déjà parlé de lui il y a longtemps, un aveugle ayant une soeur jumelle, Aria, et qui a vécu une enfance difficile (avec entre autre kidnapping, abandon et brimades et harcèlement dans le village ou il habitait au début de l'histoire que j'ai commencé avec une amie). Vu qu'il a -enter autre- le pouvoir de visiter des timelines différentes, ça me permet d'approfondir son caractère, de voir ce qui aurait pu se passer si... Résultat, c'est passé du "ressemble à un bébou, est un bébou" à "ressemble à un bébou, mais pourrais te tuer sans la moindre hésitation si tu fais du mal à ceux qu'il aime"
Which of your characters do you think you’d be friends with in real life?
Sans doute la plupart ? À part ceux que j'ai écris pour être des ordures, j'ai du mal à ne pas me sentir attachée envers mes personnages. Après, qui sait, je pense que certains aimeraient me coller des baffes vu tout ce que je leur fait subir ^^
Which of your characters would you dislike most if you met them?
Euuuuuuuuh... Plus que détester, ce serait surtout en avoir une crainte sévère : Artémissia, la mère d'Aéria et la patronne de la mafia de la ville censée partir bientôt à la retraite. "Censée".
Tell me more about the process of coming up with your characters.
Généralement je commence par l'apparence (en quelques traits simples : âge, couleurs d'yeux, de cheveux et de peau) puis je cherche un prénom qui collerait à l'histoire que j'imagine. Une de mes fanfictions annonce le twist de fin par le prénom de mon héroïne qui a une signification particulière en breton par exemple.
Do you notice any recurring themes/traits among your characters?
À part la propension de mes personnages d'être des femmes aux cheveux courts qui ont une sale tendance à se sacrifier pour les autres... La plupart feraient tout pour ceux qu'elles considèrent proches, mais certaines sont plus prêtes à se salir les mains que d'autres. Et tous, absolument tous, ont vécu soit un deuil, soit un abandon.
How do you picture your characters?
Je les imagine souvent dans des scènes que je joue dans ma tête. J'ai un mal de chien à les séparer de leur contexte, ce qui fait que des fois, c'est compliqué de les dessiner. Ils gagnent en netteté au fur et à mesure que l'histoire avance
My Writing
What’s your reason for writing?
La plupart du temps c'est parce qu'une histoire a décidé de s'inviter dans mon cerveau, et elle devient tellement omniprésente que je dois la poser sur le papier avant que je ne devienne chèvre. Certaines fois, c'est pour exprimer les émotions qui bouillonnent en moi et qui n'arrivent pas à sortir autrement.
Is there any specific comment or type of comment you find particularly motivating coming from your readers?
J'adore quand mes lecteurs me disent que mes écrits leur ont fait ressentir les émotions de mes personnages. J'avoue que j'ai aussi une certaine fierté lorsqu'on me dit que j'ai réussi à faire les pleurer.
How do you want to be thought of by those who read your work?
Comme quelqu'un qui les a ému.
What do you feel is your greatest strength as a writer?
Ma description des ambiances, des lieux et des émotions. C'est sans doute parce que j'ai commencé à écrire de la poésie, mais j'arrive assez bien à retranscrire des atmosphères et des sentiments via les mots.
How do you feel about your own writing?
Je sens et je vois que j'ai fait beaucoup de chemin. De mes premiers écrits que j'ai du mal à relire à ceux plus récents, on voit clairement une sacrée évolution. Mais ce qui est assez drôle, c'est que déjà toute petite j'avais des thèmes qui me tenaient à cœur et qui le sont restés. Ils ont juste évolués.
If you were the last person on earth and knew your writing would never be read by another human, would you still write?
Oui, tout comme je continuerais de dessiner. C'est quelque chose qui me permet de m'évader, je ne vois pas pourquoi j'arrêterai.
When you write, are you influenced by what others might enjoy reading, or do you write purely what you enjoy? if it’s a mix of the two, which holds the most influence?
Honnêtement, sans doute un peu un mix des deux. Mais c'est surtout ce que moi j'aime faire qui prend le dessus. Je peux suivre des thèmes, des appels à texte, mais au final, j'en fais toujours ce que je veux, et je finis par retomber dans mes thèmes, mes images, mes sons. Parfois ça met du temps à venir. Ça peut danser dans mon crâne des mois, des années avant que je ne le couche quelque part. Alors ça ne sert à rien de suivre les trend. De toute manière, on ne peut pas écrire pour tout le monde, alors autant écrire pour soi.
Je ne tagg personne, mais si certains veulent s'essayer à l'exercice, n'hésitez pas ^^
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claudehenrion · 10 months ago
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Crac ! Boum ! Hue ! (etc...)
Surtout, ne me faites pas dire ce que je ne pense pas : ce titre n'est en rien une revendication de ma part. Non, je n'ai pas, comme Jacques Dutron avait la chance d'en avoir un dans sa jeunesse, ''un piège à filles, un truc tabou, Un joujou extra qui fait crac boum hue''... Et, hélas, ''Les filles ne tombent pas à mes genoux''. En revanche, dans mon immeuble parisien, un voisin a profité de ses vacances pour se lancer dans des travaux iso-hidalguesques. Je ne sais pas à quelles destructions sont destinés les bruits incroyables qui provoquent mon réveil depuis quelques matins, mais ses corps de métiers doivent se prendre pour des décathloniens... ou pour le ''truc'' de Dutron !
Si je vous raconte ça, c'est parce que grâce à une ''pub'' parue dans le quotidien gratuit ''20 minutes'' et transmise par Alain Rémond, de ''La Croix'', je suis tombé sur une proposition d'expérimenter une toute nouvelle technique dite ''de relaxation sonore'' : si je veux vraiment être enfin bien dans ma tête, dans mon corps, et partout ailleurs, il me faut absolument ''des vibrations sonores''. Question à 100 $ (US) : ''C'est grave, docteur ?''. La réponse est : on verra plus tard... car pour le moment, il semblerait que je manque dramatiquement de cette invention ''ultra-quelque chose '' et ''extra-pleine de trucs'', dont une sophrologue-spécialisée-en-relaxation-sonore vante les mérites indubitables (?) dans la dite pub. ''Ces massages sonores, affirme-t-elle sans faiblir, sont la base d'une science nouvelle, la (je cite) sonopuncture'' qui, si j'ai tout compris, serait exactement la même chose qu'une acupuncture dont l'aiguille serait remplacée par des sons (c'est un peu comme un coq au vin, qui serait fait avec des andouilles de vire et des tripes à la mode de Caen !).
''Les vibrations sonores –explique-t-elle-- se propagent à travers les os, et le cerveau est (donc ?) directement atteint sans effort'' (Questions : atteint où, par quoi, venant de qui ?). Le résultat est sans appel  : c'est épatant ! On est relaxé dans tous les sens, comme jamais. Et c'est pour qui, toutes ces merveilles ? Mais pour tout le monde, voyons ! Pour vous et pour votre belle-mère... ce qui m'a remis en mémoire une émission récente de FR3, sur le thermalisme : devant l'effondrement du nombre de gens intéressés par ce sport, la station de Bagnères-de-Bigorre a remplacé la fréquentation de ses sources chantantes par... des siestes interminables sur un lit sous lequel des abeilles (par milliers, par trilliers, par ruches entières) font vibrer leurs ailes... ce qui vous guérit de toutes les mêmes choses que ''les eaux'' jusque là (ça me fait penser aux belles-mères à cause de la possibilité d'une erreur d'aiguillage qui donnerait à ces hyménoptères pleins de piquant(s) l'envie de se tromper d'étage... et là, ''Bonjour les dégâts'' !).
Vous allez me dire : quel lien avec ton voisin d'immeuble ? Mais voyons... dans le caractère relaxant et curatif du bruit ! Je veux parler du miracle de la ''sonothérapie'', dont je suis en mesure de mesurer à leur juste mesure les avantages (pour moi rigoureusement introuvables) et les inconvénients (dont je tiens la liste à votre disposition : elle n'entre pas dans les limites fixées par mon fournisseur d'espace !). Mais je peux vous dire que, depuis quelques jours, j'expérimente, à fond la caisse, les massages sonores, les voyages éponymes, la sono- et la -puncture et que, jusqu'à cet instant, cela ne marche pas avec ou sur moi. Mais alors... pas du tout !
En fait, si quelqu'un pouvait être intéressé par mon avis (ce qui est rarement le cas...), je dirais même que ça a un effet rigoureusement inverse : les perceuses et les marteaux-piqueurs semblent créer sur mon système nerveux des dégâts collatéraux qui me foutent un coup de vieux dont je n'avais absolument pas besoin. Je peux même vous dire que le seul fait d'entendre des murs d'habitude protecteurs se mettre à trembler comme un volcan en Islande, et menacer de s'écouler après s'être fissurés comme un hôpital à Gaza, m'angoisse et génère en moi des torrents de gros mots et d'insultes que je n'avais pas éructées depuis les années (à peu près trois, comme toute ma classe d'âge !) où je fréquentais assidûment l'institution militaire en tant que ''Maintenu''.
En fait, j'en ai même tiré une sorte de règle générale : ''Plus ça vibre, et plus je stresse !'', et plus je suis enveloppé, jeté, trimballé, secoué, violenté et j'en passe, dans une solitude généralement réservée aux coureurs de fond, pour paraphraser Alan Sillitoe (''The loneliness of the long distance runner'' –1959). Et, un peu comme les paysans français ou les habitants du Pas de Calais, j'ai une forte impression d'abandon, de ''trop, c'est trop'', et de ''personne ne m'aime''...
C'est d'ailleurs à cette impression d'abandon que vous devez cet édito encore plus ''déjanté'' que les autres : il fallait que je partage ma ''différence ressentie'' entre les textes qui circulent, en cette période où la folie sort de plus en plus souvent des asiles … et le ressenti, justement, d'un pauvre citoyen lambda confronté aux terribles réalités du siècle ! Pour un peu, je deviendrais sartrien (c'est vous dire combien je suis touché, en profondeur !), au point de penser que l'enfer, c'est le bruit des autres ! Bonne sieste et à demain, pour un sujet plus sérieux...
H-Cl.
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bonsoirs37 · 2 years ago
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14/04 étape 10. Villefollet (79)- Courcelles (17) Comment résumer cette étape ? Humide, pluvieuse, mouillée, trempée, imbibée... Au-dessus du genou, j'étais au sec et en dessous c'était comme si j'étais dans l'eau. C'est quoi ce pays où il pleut pendant 3h00 sans s'arrêter ? Je suis parti à 7h05 et 10 mn plus tard, la cabane est tombée sur le chien, 3h durant. Mais il y avait aussi le vent.. alors les 2 combinés c'était vraiment exténuant. Pour la première fois, j'avais ma dose. Je me suis arrêté à Paillé (350 hab), pour déjeuner, un seul menu, mais un régal. Je me serais cru chez Mauricette (à Diou 36 ou je suis né) dans les années 70 avec les mêmes personnages au bar. C'est chouette d'encore trouver ça dans nos campagnes. Pas de pluie pendant le déjeuner mais au moment où j'ai le pied dehors à 13h30 ...bis repetita, et là ça n'a pas arrêté jusqu'à mon arrivée chez Marie-Jeanne. A mon arrivée après la douche, il faut s'occuper de GG et DD, je vous rassure ils vont bien . Chaque matin avant de partir et chaque soir à mon arrivée, je les bichonne : une noisette de NOK avec un peu de gel aloe Vera et massage pour les 2 . Pour l'instant ça marche, c'est le pied. Aujourd'hui pas trop l'occasion de faire des photos, fautes à Eole et Hyades. En Charente Maritime, le chemin de St Jacques est balisé avec ces pierres reconstituées avec la coquille en relief (en plus du balisage officiel) Ça en jette. Je vais me reposer avant d'aller dîner avec Marie Jeanne. A demain ou ce soir peut être.
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girafeduvexin · 2 years ago
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Laurent Boyer : Je crois savoir, j'ai vu quelque part ton ancien prof de violon dire que t'étais relativement doué, mais que tu étais un peu fainéant. Genre, il est doué mais il veut rien faire.
Jean-Jacques Goldman : J'étais pas, oui... C'est une caractéristique qui m'a suivi et qui continue à me poursuivre [rires de Laurent Boyer]. Je parle pour la fainéantise !
Laurent Boyer : Ça t'ennuyait l'école ?
Jean-Jacques Goldman : Ouais.
Laurent Boyer : Passionné par quoi, par les filles ?
Jean-Jacques Goldman : Ça me paraissait tellement inaccessible ! J'étais très très décalé. Les autres étaient coiffés, ils avaient des vêtements à la mode. Nous on était dans un monde un peu à part. J'avais des culottes courtes jusqu'à j'sais pas quel âge, je faisais mon violon, j'étais boy scout. Les autres, ils allaient au café tout seuls. Je me sentais toujours... [rires] J'étais pas comme eux quoi !
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lalignedujour · 2 years ago
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J'attends le métro.
"Les gens sont beaux". La phrase me vient involontairement. La phrase de Baptiste Beaulieu. Je pense aussi au morceau de Jacques. Je pense à la richesse émotionnelle d'une personne multipliée par tant de personnes. Davantage sur ces deux quais que dans ma commune. C'est beau tout ça. Tout le monde est beau.
Je viens d'arriver dans la ville. Habituellement, je voyage avec ma valise de régie. Mais depuis que je suis salarié de la compagnie, je n'ai plus à amener mon matériel. Je voyage léger.
Dans le métro, un monsieur sent le tabac froid. Une fille fait défiler les TikTok. Un gars regarde des vidéos de foot en faisant la gueule. Deux ados parlent en "tch" (luntchi, jeutchi). Une femme entre, ses lunettes sont beaucoup trop basses par rapport à ses yeux. "Les gens sont moches". La phrase me vient involontairement.
Je sors de la station, je suis derrière une des ados vulgaires. Ses cheveux sentent bon. Le gars de la vidéo de foot avait vraiment de très beaux traits. Deux ados amoureux.ses, maladroit.es, s'embrassent en attendant le bus. Les gens sont beaux, les gens sont moches. Ça dépend ce qu'on regarde ou ce qu'on sent. Les gens sont comme ça, et c'est beau.
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fuckyouwitches · 2 years ago
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Un être sans âme... C'est pas faux. Mais faut pas hésiter à parler de bêtise, de stupidité, de connerie. Parce qu'il est franchement très très con. Je ne vois rien d'intelligent dans la manière qu'il a eut de te traiter. J'en reviens au fait qu'il t'ai dit qu'il t'aimait pour te larguer 5 minutes plus tard. Ce mec est un gros con. Il a été bercé trop prêt du mur hein. C'est le cas de beaucoup de belges apparemment. Bref, Dieu merci, c'est de l'histoire ancienne ! Bisou bella
Hahaha ! Et bien je ne te contredirais pas ! C'est incontestablement un vrai con. Les belges peuvent être très gentils. Mais opportunistes avec nous. Ils veulent tout de nous, jusqu'à notre identité. Ils nous flattent avec de belles paroles comme "pays frère", alors qu'ils n'hésitent pas à la première occasion à nous poignarder dans le dos. Ils veulent avoir accès à tous nos médias, comme si ça parlait d'eux, ils ont exigé de pourvoir regarder nos chaines de télévision sans payer un centime, au frais des contribuables français, ils veulent lire tous nos écrivains, écouter tous nos chanteurs, s'habiller et parler comme nous, mais je note que par exemple, pendant des années, la France donnait systématiquement à la Belgique 12 points (le maximum) à l'Eurovision tandis qu'eux donnaient les 12 points à d'autres pays. Un jour, très récent, la France, a enfin cessé son aveuglement : depuis 2 ans, c'est zéro vote pour la Belgique ! Pas trop tôt. Ils veulent toutes nos technologies mais achètent des F-35 aux américains alors qu'ils sont censés acheter européen, donc français, donc Dassault, donc le Rafale. Dassault vient de les éjecter de son titanesque projet avec ces mots : "Pourquoi j'inclurais des traitres comme les belges dans mon projet ? Qu'ils continuent à acheter américains !". Les belges ultra vexés et culottés, se plaignent, depuis lors, de ne plus faire partie du projets Dassault malgré leur indéniable trahison.
Jacques Brel a été rejeté par presque toutes les maisons de disques belges et il ne trouvait pas le succès. Il débarque en France, vit à Montmartre, tente sa chance en bouffant les pissenlits par la racine jusqu'à ce qu'une maison de disque française le prenne en charge. Là, l'immense succès que l'on connait. Et bien dès que les étrangers se trompent en disant de Brel "french singer", les belges rappliquent en clamant super énervés "He was NOT french he was a belgian man". Même chose avec Stromae, qui, sans la France n'aurait jamais percé et ils continuent avec leur agaçante Angèle. Les frites ont été inventées en France, précisément à Paris. Ils s'attribuent la recette alors que des preuves historiques existent. Et cetera, et cetera... Opportunistes, pas sincères, traitres et ingrats.
C'est un peu ça le Ô, un vieux con belge aux belles paroles, lâche comme pas deux et traitre. Et puis il est germanophile. Sauf quand ça l'arrange. je remarquais qu'il s'identifiait aux allemands mais se servait généreusement dans l'art français pour ses billets. Un vrai con quoi !
Baptiste, lui, est bien français ;-) bisou douceur.
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ebooks-bnr · 10 days ago
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Colette - Claudine à Paris
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Colette - Claudine à Paris: « Aujourd’hui, je recommence à tenir mon journal Bien sûr, je ne conçois pas que des gens vivent à Paris pour leur plaisir, sans qu’on les y force, non, mais je commence à comprendre qu’on puisse s’intéresser à ce qui se passe dans ces grandes boîtes à six étages.» Dans ce deuxième volume, Claudine nous décrit sa nouvelle vie à Paris avec son père. Tombée malade, elle se remet, regrette ses cheveux perdus mais découvre les mœurs parisiennes. La nostalgie de la nature est encore forte dans ce Paris où l’on a « l’intérieur du nez noir quand on rentre ». Elle rencontre chez sa tante, Marcel, son féminin « neveux » qui se dévoile peu à peu et s’enthousiasme des réminiscences de sa relation avec Luce. Claudine, d’ailleurs, rencontrera Luce qui, ayant fui sa vie en province, insupportable, est devenue la maîtresse et l’objet d’un oncle âgé sans scrupule. Et, bien sûr, elle découvre Renaud, le père de Marcel, son séduisant « cousin » aux tempes grisonnante ! Il l’entraine à l’opéra et, avec lui elle découvre le milieu parisien dont elle nous fait des portraits savoureux. C’est un coup de foudre pour cette passionnée de liberté. Claudine à Paris parut en 1901, un an après le premier volume qui, bien que plutôt boudé par la presse, fut un grand succès de lecteurs. Comme Claudine,  Colette était tombée malade en 1894, moins d’un an après son mariage, après la découverte de l’infidélité de Willy. C’est lors du séjour de convalescence à Belle-Île que Willy lui proposa d’écrire les Claudine. Ce deuxième tome a pour le lecteur attentif « beaucoup d'humour, beaucoup de fluidité, beaucoup d'élégance dans le style tout ça pour dire qu'après l'avoir suivie à l'école, après l'avoir suivie à Paris, on n'a qu'une seule envie c'est de suivre Claudine en ménage » (Plume 231, 2014). « Car elle a beau avoir lu, et n'avoir pas froid aux yeux, la Claudine, il lui en reste encore à découvrir. On est heureux quand même de suivre cette Claudine qui semble n'avoir pas peur du loup ». (madameduberry, 2014). « La phrase semble toujours spontanément jaillie de l’"impression". Mais cette illusion ne se donne qu’à prix d’art : on est point naturel sans beaucoup de talent » (A. Mockel, 1902.). (Sources :  Claude Pichois, dans sa préface de notre édition de référence, Œuvres I, Paris, Gallimard (nrf), 1984, p. LXXV-LXXVI. Plume 231, critique de Claudine à Paris, Sens critique, 23.04.2014. madameduberry, critiques, analyses et avis de Claudine à Paris, Babelio, 12.04.2014. Albert Mockel, Un romancier impressionniste Monsieur Willy et les trois Claudine, in Revue de Belgique, 1902 t. 102. p. 110-126 cité in Claude Pichois, op. cit. p. LXXVI). Jacques Frugier, Chronologie (1829-1910) in Œuvres I, Paris, Gallimard (nrf), 1984, p. CXXXI.) L'illustration de couverture, reprend celle de l'édition princeps de 1902 (Paris, Ollendorf), de Armand Rassenfosse (1862-1934) Téléchargements : ePUB - PDF - HTML - DOC/ODT Read the full article
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nilzou · 11 days ago
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Brest Life – Dimanche... c'est jour de marché
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Note:
-> This text is also existing in english here
-> Le précédent poste du blog est ici
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Je me réveille tôt le dimanche et si la météo est convenable (sous-entendu pas de pluie battante) je vais direction la boulangerie le Nektar sur la rue de Lyon que je considère de manière tout à fait arbitraire comme le début du marché. 7h30... c'est un peu tôt et la majorité des marchands n'ont pas encore enclenché le déballage de leurs étales.
Alors à un moment je me posais au café de l'océan proche de la ligne de tram. Là tu voyais 2 grandes catégories de clients. Les réguliers qui lisent leur journal et prennent leur café au calme avec de temps en temps une p'tite discussion. Et il y a les fêtards qui tournaient encore à la bière pour continuer (finir serait un grand mot) leur soirée. En ayant parlé au jeune barman "intérimaire" le deuxième type de client est le plus compliqué à gérer. Il y a même certains bars qui les refusent. Mais ça, c'était à mes début brestois, à mes derniers instants j'aillais au food truck La grande baie Dodo qui se situe à mon début de marché. Ici petit café en silence en pleine air à profiter des passages des habitués à son service. Toujours dans l'attente que les étales soient prêtes je vais direction le camion nommé Suzette. C'est l'usine à börek qui est ouverte très tôt dans la matinée. Pratique quand il faut attendre au calme un peu plus longtemps. Les 3 femmes qui y travaillent sont peut-être pas très loquaces (ou peut-être que est-ce moi qui ne le suis pas avec !?) mais j'ai aimé leur compagnie.
A y est les maraîchers sont prêts. Je sélectionne mes petits légumes de saison auprès du stand où à un moment donné il y avait un des marchands qui scandait les produits qu'il vendait... A l'ancienne j'dirais. Après la provisions de légumes je retourne au fond de l'allée du food truck. "Heeeyyyy Niiiil(s) !" ça, c'est (Fa?)Brice.
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Sa bienveillance n'a sûrement pas d'égal... et ses clients lui rendent bien. Certains jours je viens juste le saluer pour gratter l'amitié. Grâce à lui j'ai appris qu'il n'y avait pas de véritable concurrence entre les food truck de la zone... C'est plus un cercle amical où il y a l'embarras du choix niveau repas : Sushi nomad (nommée madame sushi par un des mes anciens colocs), la petite caravane bleue (ou verte ?) pour manger des baos version taïwanaise, le rôtisseur au bois, le couple vendant des spécialités sénégalaises... et quelques autres que je vous laisse découvrir. Bien que parti dans des contrées lointaines je ne pouvais que vous recommander Damien et son gros barbecue noir à cuisson lente estampillé Pit BBQ.
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C'est un passionné et cela se sent lorsqu'on a le temps de se parler. Il m'a même recommandé un BBQ en Australie à Perth... alors qu'il n'y a jamais mis les pieds ^^".
Ensuite je continue le marché pour aller direction ma fromagère préférée : Bonnes vibes et surtout du choix au stand. Je suis certes curieux mais je suis tout de même rester dans mes terrains connus. Je vous recommande les tommes au lait de vache des Marettes. Un fromage que je trouve bien équilibré. Je continue, passe devant le bar des Océan qui ne désemplie pas, traverse les rails de tram et arrive au niveau du café le central qui à face à mon marchand de fruit qui sont entre temps trop mûrs et à jeter... ce qui explique leurs prix très attractifs. Le marchand qui s'occupe de cette partie est 'pénard'. Il réçoit des plaintes sans broncher par certains clients qui ne comprennent pas qu'à ce prix... bah on ne peut pas tout le temps conserver plus de 3 jours les fruits et qu'on peut avoir quelques surprises.
Continuez, et si la saison le permet je vais prendre des coquilles Saint Jacques au pêcheur Vincent qui a toujours le petit mot qui fait rigoler. J'en prend toujours 7 pour le repas du soir. Pas loin, si c'est encore la saison des traites de chèvres, achetez du fromage de chèvre à cette femme très discrète. Le jour où j'ai voulu la prendre en photo avant mon départ elle est partie du stand pour que je puisse prendre son stand en son absence.
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Continuez encore vous arrivez aux vendeuses de shiitaké avec leur côté traiteur. A la fin du marché, vers l'entrée arrière de la librairie Dialogue, vous pouvez allez voir Jenny la vendeuse de crêpe. La franchise de cette personne m'a toujours fait sourire. D'ailleurs le stand voisin est tenu par son homme : Louis. C'est à lui (ou à ses enfants) que j'achète mes saucissons sur Brest.
Les courses sont terminées... si la fatigue ne toque pas à la porte, j'envoie un p'tit texto pour passer chez mon ami Fred pour taper la discute un moment.
Première version du texte achevée le 22 décembre 2024
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christophe76460 · 22 days ago
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LA FOI C'EST QUOI ? /2
Nous poursuivons cet enseignement en continuant avec Romains 10 verset 17 qui dit que la foi vient de ce qu'on entend de la Parole de Christ. Il est écrit dans Marc 11 verset 24 que si nous demandons quelque chose dans la prière, nous devons croire que nous l'avons reçu et nous le verrons s'accomplir. Ce verset nous parle d'avoir la foi que nous recevrons ce que nous avons demandé dans notre prière ; ça nous ramène toujours à Romains 10 verset 17, car nous croyons que nous l'avons reçu donc nous avons la foi parce que nous avons entendu de Dieu que nous le recevrons, nous avons une promesse de Dieu. Il n'y a pas de contradiction entre ce que Jésus a dit et Romains 10 verset 17. 1 jean 5 verset 14 nous dit que nous avons auprès du Seigneur cette assurance que si nous demandons quelque chose selon sa volonté IL nous écoute. Et si nous savons qu'IL nous écoute, quelque soit la chose que nous Lui demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous Lui avons demandé. Ce que nous devons retenir dans ce passage c'est que Dieu nous écoute uniquement si nous demandons quelque chose selon sa volonté donc selon sa Parole car sa volonté est dans sa Parole. Et il n'est pas écrit que Dieu nous écoute pour produire quelque chose de nouveau à nous donner mais pour manifester ce qu'il nous a déjà donné en Jésus-Christ. La foi ne vient pas de nos désirs, de nos souhaits, mais elle vient des promesses de Dieu et la manifestation de ce que Dieu nous a promis est conditionnée par l'obéissance à sa Parole. C'est ce que Jésus dit dans jean 15 verset 7 : Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé. Nous comprenons que la foi que nous recevrons ce que nous avons demandé vient du fait que nous demeurons dans la Parole de Dieu. Ce qui me donnera la foi c'est lorsque je vois que ce que je désire est en accord avec la Parole et la volonté de Dieu. Psaumes 37 verset 4 dit : fait de l'Éternel tes délices et IL te donnera ce que ton cœur désire. Lorsque la Parole de Dieu fait mes délices, les désirs de mon cœur sont alignés et en accord avec la Parole de Dieu donc je sais demander ce que Dieu désire que je possède et qu'IL m'a déjà donné en Jésus-Christ. Je peux alors avoir la foi que je verrai la manifestation de ce que j'ai demandé selon sa volonté. Je vais répondre d'avance à ceux qui voudront mettre en avant l'histoire de la veuve et du juge inique que Jésus a donné comme parabole pour nous inciter à persévérer dans la prière.... Ou toutes les fois où Jésus a parlé de la foi lorsque quelqu'un le sollicitait pour une délivrance, une guérison etc... Mais les gens pouvaient avoir la foi pour ce genre de situations car elles faisaient partie de l'ordre de mission de Jésus qu'IL a décrit dans Luc 4 versets 18 à 19... Donc leur foi pouvait venir de cet ordre de mission qu'ils avaient entendu ; donc la foi vient de ce qu'on entend de la Parole de Christ. Regardons ce que Jacques dit dans Jacques 5 verset 15 : la prière de la foi sauvera le malade et le Seigneur le relèvera ; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Ce verset est également selon la foi qui vient de ce qu'on entend de la Parole de Christ car Jésus Christ a dit dans jean 20 verset 23 : ceux a qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés et dans Marc 16 verset 18 Jésus Christ a dit que parmi les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru, il y aura celui d'inposer les mains aux malades et les malades seront guéris. Ce qui nous ramène encore à Romains 10 verset 17, la foi de ce qu'on entend de la Parole de Christ ! À suivre.....
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christian-dubuis-santini · 1 year ago
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La politique de la psychanalyse selon Lacan («l’inconscient, c’est la politique») c’est tout le contraire de la pathétique soumission de l’ECF de Jacques-Alain Miller au discours dominant et sa promotion, au nom du Bien, des identifications sexuelles imaginaires des Gender Studies...
La véritable dimension politique de la psychanalyse révèle son accès dans le Séminaire XX, quand Lacan affirme : «l'objectif de mon enseignement est ... de dissocier a et A ... c'est ici que la scission ou un détachement reste à être effectué».
Si cette «séparation» n'a pas lieu (c'est l'étape logique qui vient après l'aliénation...) l'Autre continue de fonctionner comme un grand Autre non castré, non barré, entier, représentant absolu du domaine de la nécessité, qui contient sa propre raison.
Alors que l'opération qui sépare l'Autre de sa cause, place cette cause à la fois hors de la sphère du sujet, et hors de la sphère de l'Autre, c'est à dire au point de leur impossible intersection.
Lacan parle de sortie du Discours Capitaliste, ce qui ne signifie pas encore la sortie du capitalisme...
Voilà pourquoi il avance que le psychanalyste, qui doit devenir un "saint", aura dû apprendre à "déchariter"...
«Plus on est de saints, plus on rit, c'est mon principe, voire la sortie du discours capitaliste, — ce qui ne constituera pas un progrès, si c'est seulement pour certains.»
Pour Lacan, la fin d'une analyse se marque donc d’une séparation, la séparation de l'objet (a) du Moi (l'identité imaginaro-symbolique), l'objet se trouvant expulsé hors du circuit signifiant, dans une prise de distance décisive avec l’ordre symbolique...
L'équivoque signifiante concernant la notion de «lettre» est ici capitale.
La lettre en tant qu'elle est réelle n'est pas le message qu'elle contient mais si l’on peut dire "l'être de la lettre" lui-même, le reste matériel qui résiste à la symbolisation.
La séparation au sens psychanalytique consiste donc à séparer le contenu de la lettre, ce qu'il y a à l'intérieur, son message, de la lettre elle-même en tant qu'elle est le support du message, son enveloppe matérielle, le message n’étant rien d’autre in fine que le médium lui-même...
Ce reste-déchet-excrément, seul support restant d'identification, est le corrélât objectif réel du sujet, sans lequel le sujet lui-même disparaîtrait irrévocablement.
Ainsi naît la notion de Sinthome (saint-homme) chez Lacan...
«À la vérité le saint ne se croit pas de «mérites», ce qui ne veut pas dire qu’il n’ait pas de morale.
Le seul ennui, pour les autres, c’est qu’on ne voit pas où ça le conduit.
Moi je cogite, je cogite éperdument pour qu’il y en ait de nouveaux comme ça.
C’est sans doute de ne pas moi-même y atteindre.» (Télévision)
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basilepessoart · 28 days ago
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Pars
Tu connais mon avis, arrête la bravacherie. En France ils sont "chez eux", là on va pas les déloger.
Non, tu vas pas te "soumettre", mais juste être en sécurité. Tu t'en fous de te "soumettre", je répète, ce sont les maîtres en France, et y a pas qu'eux.
Un taré niqué, ça en sera d'autres ensuite. Lyon c'est l'oeil du cyclone, pourquoi pas Vénissieux tant que tu y es !! Donc tu demandes à Anne la marche exacte à suivre (sas, on se comprend). Et des apparts ou maisons où tu seras bien, on t'en trouve en un jour.
Là la pute va encore t'écrire de "porter plainte contre moi", que tu aies répondu ou pas à son dernier délire. Essaye de la calmer définitivement stp, et porte aussi plainte contre elle.
Basile Pesso, Land of Somewhere, 8 janvier 2 025 Jacques Higelin, Pars
>>>
"Déménager, ça coûte beaucoup d’argent. Je suis très heureuse dans mon appartement, je l’adore et je suis heureuse dedans.
Ça n’est pas à moi de partir mais à mes harceleurs d’être enfermés, voire expulsés. J’aspire de plus en plus à vivre à l’étranger lorsque j’aurai lancé mon activité. Partir contre ma volonté serait un acte de soumission, et je préfère mourir que de me soumettre. Je vais pas casser mes études et mon rythme de travail ; donc mon avenir, pour cette sous-race et ses congénères."
(Mila)
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femininechronicles · 2 months ago
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Depuis que je suis rentrée dans le monde du travail, j'ai l'impression que toute autre éducation et culture se sont arrêtés pour moi. Du moins, tout ce qui est en dehors de mon domaine. Je n'écris plus comme je le faisais avant, je ne pratique plus les langues étrangères comme je le faisais avant, je ne lis plus du tout comme avant. J'ai l'impression de stagner et par dessus tout, j'ai l'impression d'être devenue trop... morose. Trop sérieuse. D'avoir perdu les rêveries que j'avais avant, que je n'imaginais plus de monde meilleur et que je restais focalisée sur la réalité, ma réalité.
Tout ça m'est devenu étouffant. Mes moments de déprime sont plus de plus en plus fréquent et je suis devenue très agressive, très irritable. C'est pourquoi, j'essaie de me retrouver, de me reconnecter avec moi-même, de proposer à mon cerveau autre chose que ma routine lassante et mes problèmes quotidiens. J'ai décidé de le nourrir et j'ai fait une petite liste pour ce mois de décembre (poste précédent). Une des résolutions du mois, c'est de lire chaque jour un poème, de l'étudier et d'écrire ce qui m'inspire de lui.
Ce poste est comme une référence que j'éditerai au fur et à mesure (merci à Chat GPT).
1er - 10 décembre
Français :
Demain, dès l’aube – Victor Hugo
Le Lac – Alphonse de Lamartine
Chant d’automne – Charles Baudelaire
Heureux qui, comme Ulysse – Joachim du Bellay
L’albatros – Charles Baudelaire
Correspondances – Charles Baudelaire
Liberté – Paul Éluard
Mignonne, allons voir si la rose – Pierre de Ronsard
A une passante – Charles Baudelaire
Si je mourais là-bas – Guillaume Apollinaire
Anglais :
Stopping by Woods on a Snowy Evening – Robert Frost
The Road Not Taken – Robert Frost
If – Rudyard Kipling
Sonnet 18 – William Shakespeare
Daffodils – William Wordsworth
Ozymandias – Percy Bysshe Shelley
Do Not Go Gentle into That Good Night – Dylan Thomas
The Tyger – William Blake
Ode to a Nightingale – John Keats
Invictus – William Ernest Henley
Arabe :
إذا المرء لم يدنس – عنترة بن شداد
بانت سعاد – كعب بن زهير
قل للشمس – أبو الطيب المتنبي
أطلال – إبراهيم ناجي
البرق والليل – بدر شاكر السياب
سأعيش رغم الداء والأعداء – أبو القاسم الشابي
يا ليل الصب – قيس بن الملوح
أغداً ألقاك؟ – الهادي آدم
لا تصالح – أمل دنقل
الحب والبترول – نزار قباني
11 - 20 décembre
Français :
L’homme et la mer – Charles Baudelaire
L’isolement – Alphonse de Lamartine
Le dormeur du val – Arthur Rimbaud
Le Pont Mirabeau – Guillaume Apollinaire
La Mort du loup – Alfred de Vigny
Ode à Cassandre – Pierre de Ronsard
Les feuilles mortes – Jacques Prévert
Clair de lune – Paul Verlaine
Ma bohème – Arthur Rimbaud
Le Mal – Arthur Rimbaud
Anglais :
To Autumn – John Keats
I Wandered Lonely as a Cloud – William Wordsworth
Hope is the Thing with Feathers – Emily Dickinson
She Walks in Beauty – Lord Byron
Annabel Lee – Edgar Allan Poe
Kubla Khan – Samuel Taylor Coleridge
Sonnet 116 – William Shakespeare
Ode to the West Wind – Percy Bysshe Shelley
The Raven – Edgar Allan Poe
Song of Myself (excerpt) – Walt Whitman
Arabe :
لامية العجم – الطغرائي
أنشودة المطر – بدر شاكر السياب
ثورة الشك – نزار قباني
دع الأيام تفعل ما تشاء – الإمام الشافعي
يا دار عبلة – عنترة بن شداد
أراك عصي الدمع – أبو فراس الحمداني
قصيدة النثر – أدونيس
حديث الروح – محمد إقبال
الأطلال – إبراهيم ناجي
ما لي وللناس – إيليا أبو ماضي
21 - 31 décembre
Français :
Sensation – Arthur Rimbaud
Chanson d’automne – Paul Verlaine
Amours de Jeanne – Pierre de Ronsard
Déjeuner du matin – Jacques Prévert
Les pas – Paul Valéry
Les fleurs du mal (extrait) – Charles Baudelaire
Une allée du Luxembourg – Gérard de Nerval
Ode sur la paresse – Paul Lafargue
J’aime l’araignée – Victor Hugo
La nuit de décembre – Alfred de Musset
L’invitation au voyage – Charles Baudelaire
Anglais :
A Winter’s Tale – William Shakespeare
The Snow Man – Wallace Stevens
The Love Song of J. Alfred Prufrock (excerpt) – T.S. Eliot
Ode on Melancholy – John Keats
Christmas Bells – Henry Wadsworth Longfellow
Winter: A Dirge – Robert Burns
Lines Composed a Few Miles above Tintern Abbey – William Wordsworth
Sonnet 29 – William Shakespeare
The House of Christmas – G.K. Chesterton
Dreams – Langston Hughes
Auld Lang Syne – Robert Burns
Arabe :
تذكر – محمود درويش
قصيدة الحنين – نزار قباني
لا تسألوني – إيليا أبو ماضي
بغداد – بدر شاكر السياب
غريب على الخليج – بدر شاكر السياب
رسالة تحت الماء – نزار قباني
في الفخر – المتنبي
الليل والسفر – جبران خليل جبران
رسالة حب صغيرة – نزار قباني
قصيدة الغربة – أحمد شوقي
مع الاعتذار للأمل – أمل دنقل
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