#violences sexuelles présumées
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#Actualités#Culture#classement sans suite#enquête administrative#José Manuel Gonçalvès#signalement parquet#violences sexuelles présumées
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Et c’est sur son canal de communication favori, le réseau social X, que l’autrice a choisi de s’exprimer : « Les mots me manquent pour exprimer mon admiration devant le courage de cette femme. Après des trahisons répétées et des violations impensables, elle affronte les hommes qui comptaient sur son silence et sa soumission éternelle. » Elle a salué le courage de Gisèle Pelicot : « Elle a retrouvé sa force de la manière la plus incroyable qui soit, se réappropriant son pouvoir avec une détermination saisissante. »
J.K. Rowling fait régulièrement état de son engagement pour la cause des femmes : elle finance notamment Beira's Place, un refuge pour les victimes de violences sexuelles, et a révélé avoir elle-même subi des violences conjugales et sexuelles. Mais sa défense des droits des femmes se fait souvent au détriment des droits d'autres personnes, les individus transgenres.
Depuis plusieurs années, l'autrice multiplie en effet les prises de position qui nient ou remettent en cause les droits des personnes dont l'identité de genre diffère du sexe assigné à la naissance, et défend vigoureusement une approche biologique du genre.
Si ses opinions la concernent, l'autrice n'hésite pas à user de son audience pour polémiquer, voire pour alimenter des infox et autres rumeurs à connotations transphobe et sexiste. En août dernier, lors des Jeux olympiques de Paris, J.K. Rowling avait ainsi participé à la diffusion de fausses informations au sujet de la boxeuse algérienne Imane Khelif.
Elle l'avait accusé publiquement de concourir dans une catégorie féminine en étant un homme. Une rumeur sexiste au sujet de la sportive prétendait qu'elle était une femme transgenre, quand elle est en réalité atteinte d’hyperandrogénie, soit une production élevée d’hormones masculines, telle que la testostérone, et ne s’identifie pas comme transgenre ou intersexe.
Quelques jours plus tard, J.K. Rowling était citée dans une plainte déposée par Imane Khelif pour des actes présumés de « cyberharcèlement aggravé » la visant...
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Les muses non-consentantes
Quand des cinéastes et comédiens d’âge mûr jettent leur dévolu sur des adolescentes rêvant de belles carrières par leur entremise, tout le monde ou presque parle à présent de domination et d’abus, et ces histoires emplissent les pages d’actualité. Mais pour les peintres et sculpteurs de l’ancien temps, qui parfois dépucelaient leurs modèles de 15 ans, voilà qu’on invoque plutôt la bohème et la frivolité. Cela mérite qu’on y regarde de plus près, non ?
Que diriez-vous de malmener sans attendre l’imagerie romantique des relations entre artistes et modèles ? Pour cela, rien de mieux que les aventures de Benvenuto Cellini, sculpteur et orfèvre florentin du XVIe siècle. En résidence en France afin de répondre à une commande de François 1er, Cellini avait pris l’habitude de satisfaire ses besoins sexuels sur Catherine, une de ses servantes, 16 ans au compteur, une situation qui n’avait rien d’exceptionnel à cette époque. Comme le faisaient les artistes qui souhaitaient travailler le nu à partir d’un vrai modèle féminin et non à partir de plâtres et de gravures, notre sculpteur florentin utilisa cette servante comme modèle. Puis, prétendant qu’elle l’aurait trompé avec son assistant, il obligea ce dernier à la marier, ce qui constituait un déshonneur au vu de la condition sociale très basse de la modèle. Mais la modèle contre-attaqua en traînant Cellini devant les tribunaux, l’accusant de viol par sodomie, une procédure dont le sculpteur se sortit par le haut, sans doute grâce à ses commandes pour le roi François 1er. Catherine revint travailler à son atelier mais, excédé par son comportement, Cellini la tabassa. La force des coups la rendit inapte au travail de pose pendant deux semaines. Elle revint finalement poser, parce qu’il fallait bien gagner des sous, et ce fut dès lors une alternance de relations sexuelles et de violences, jusqu'à ce que Cellini la remplace par une autre de 15 ans, à qui il ne tarda pas à faire un enfant. Il avait alors 44 ans. Nous tenons ce récit de l’autobiographie que Cellini nous laissa, la seule du genre en l’occurrence. Étant donné que l’ouvrage n’est pas pauvre en rodomontades, il convient de considérer avec prudence ce compte-rendu. Cependant, celui-ci jette sur le sculpteur un jour suffisamment peu reluisant pour qu’on se laisse aller à le juger crédible dans ses grandes lignes. Comme de bien entendu, il serait tout à fait exagéré de penser que les relations entre artistes et modèles à la Renaissance étaient généralement taillées sur le même patron, mais avouez que c’est une frappante entrée en matière pour notre sujet du jour, à savoir les relations charnelles dans le secret des ateliers ! Les relations charnelles présumées entre artistes et modèles sont un des piliers de leur mythologie, le récif saillant des préjugés que nulle entreprise historiographique sur les modèles ne peut esquiver. Ce présupposé qui sexualise les modèles prend appui sur l’idée que les artistes étaient majoritairement de sexe masculin (très vrai) et les modèles majoritairement de sexe féminin (plutôt faux). Les autres configurations de genre, par exemple artiste masculin face à modèle masculin, ont toujours moins intéressé... comme par hasard.
Durant l’époque moderne, il fut souvent interdit de travailler d’après des modèles féminines, d’où leur faible nombre, et de plus les sources sont bien maigres sur le sujet. Pour le XIXe, cette période où les modèles féminines se firent bien plus nombreuses et où l’image populaire du modèle vivant se cristallisa, les témoignages sont en revanche bien plus copieux, et ils nous disent qu’on trouvait chez les modèles féminines aussi bien de chastes femmes que des délurées, et que les modèles ne partageaient pas autant la couche des artistes que les bourgeois aimaient à s’en persuader. Ceci posé, il faut absolument considérer le contexte social. Toutes les modèles féminines étaient des filles de rien, qui pour certaines posaient depuis leur plus jeune âge. Pour beaucoup d’entre elles, c’était ça ou le trottoir (parfois les deux). De 15 à 25 ans, sachant qu’au-delà elles étaient vite considérées comme trop vieilles, elles posaient comme femmes adultes. Imaginez à présent ces jeunes filles souvent miséreuses, dominées socialement, culturellement et financièrement par ces messieurs artistes généralement issus de milieux aisés, et osez dire que la consommation charnelle qui pouvait en découler n’était affaire que de joie et de consentement... C’est là que les récents scandales de mœurs qui secouent le monde du spectacle aujourd'hui, parce qu’il offrent des réalités plus concrètes, peuvent aider à mieux appréhender ce que pouvait être la situation des dites "muses" d’autrefois, et à comprendre que les quelques poseuses "libérées" de la bohème de la butte Montmartre ou du Petit Montparnasse n’ont jamais constitué le maître étalon de la corporation des modèles. Rappelons-nous cette phrase de Raniero Paulucci di Calboli en 1901 : "«Si la faible créature ne cède pas, trop souvent la porte de l’atelier lui reste fermée ! II faut qu’elle adopte bon gré mal gré la devise cynique de la femme: Le ciel nous fit pour consentir à tout.(...)"
#beaux-arts#modèle vivant#life drawing#histoire des modèles vivants#MeToo#life models#modèle d’arts plastiques#histoire de l’art#feminisme#consentement#muses#long post
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Puff Daddy : Du sommet à la fosse
Puff Daddy, du rap aux tribunaux Dans l’univers du rap, Puff Daddy, alias Sean Combs, alias Diddy, alias l’homme aux mille pseudonymes, a longtemps été une figure intouchable. Producteur, rappeur, entrepreneur, danseur (si on peut appeler ça de la danse), il a accumulé succès après succès. Bref, l’homme qui change de nom aussi souvent que de slip. Le gars qui se prenait pour le maître du monde parce qu’il balançait deux rimes moisies dans des beats surproduits, tout en agitant les bras comme s’il savait vraiment danser. On se souvient tous de lui, le type toujours sapé en costard de mille dollars, lunettes de soleil vissées sur le nez, qui t’expliquait comment être riche et célèbre. Mais aujourd’hui, notre cher Puff a fait une reconversion inattendue : il est passé de roi du hip-hop à roi des connards. Littéralement. Des accusations... en veux-tu, en voilà Parce que, si tu l'as pas encore entendu, Monsieur Combs est aujourd'hui bien plus occupé à chercher comment sortir la taule qu'à écrire des tubes. Entre deux shoots, il doit maintenant gérer une putain de montagne d'accusations pour violences, agressions sexuelles, abus sexuel, menaces, et même accroche-toi bien, de sombres histoires de kidnapping. Ouais, tu lis bien. Puff Daddy, celui qui te vendait du rêve avec succès dans des clips remplis de meufs en bikini et de jets privés, serait en fait un bon gros manipulateur à tendance psychopathe voir pédophile selon certaines rumeurs. Un palmarès judiciaire plus long que sa discographie Les accusations ? On ne sait même plus par où commencer tellement il y en a. Violence domestique, menaces de mort, détention abusive, du sexe avec des mineurs, … tu veux du lourd ? T’inquiète, Puff t’en offre à la pelle. D’après plusieurs sources, il y aurait déjà une bonne dizaine de victimes présumées qui sont prêtes à lui faire bouffer ses billets de banque. Et on n’est probablement pas encore au bout de l’affaire. Parce que, soyons honnêtes, ce mec n'a probablement pas commencé à foutre la merde hier. Tu pensais qu’il était juste là pour organiser des soirées bling-bling ? Détrompe-toi, apparemment ses soirées étaient plus des mini-orgies mafieuses où Puff jouait les parrains, entouré de tout un tas de minables qui suivaient ses ordres comme des larbins. Le genre de mec qui passe d’une coupe de champagne à une engueulade de trois secondes du genre « tu sais à qui tu parles, là ?! ». Spoiler alert : tout le monde s’en branle, Puff. Ses soirées fastueuses, jadis réputées pour leur démesure, sont aujourd’hui vues sous un tout autre jour. Ce qui se passait après minuit, on dirait, n’était pas toujours aussi festif qu’on le croyait. Puff Daddy derrière les barreaux, on a sauvé nos fesses (ou celle de nos gosses) Et voilà que maintenant, Monsieur Diddy est derrière les barreaux. Ironie du sort pour un gars qui s'est toujours vanté de pouvoir tout acheter. Pas sûr que ses millions puissent lui sauver la peau cette fois-ci. Il parait que le karma est une sacrée salope, et pour une fois, ça fait plaisir de la voir à l’œuvre. Le mec qui te chantait qu’il n’allait « jamais s’arrêter » a enfin trouvé un mur bien dur contre lequel se casser les dents. Et les victimes ? Elles sont en train de faire la queue pour lui rendre la monnaie de sa pièce, en espérant qu’il ramasse tout ce qu’il a semé pendant des années. Si on devait faire une estimation du nombre de personnes qu’il a pu traumatiser avec ses frasques, ça pourrait rapidement ressembler à la moitié des invités de ses fameuses fêtes. Un festival de mecs et de meufs qui ont dû supporter ses excès de folie, ses pétages de câble, et qui maintenant balancent tout sur la place publique. Et là, Puff commence sérieusement à regretter de ne pas avoir fermé sa gueule plus tôt et surtout, retenu sa queue. Dommage, hein ? Les rumeurs et les témoignages parlent de violences répétées et d’un style de vie où l’impunité semblait être la règle. Mais la réalité a fini par rattraper l’homme qui semblait invincible. Pour l’instant, les détails de ses incarcérations restent flous, tout comme les accusations spécifiques qui l'ont conduit à cet endroit. Ce que l’on sait, c’est que plusieurs victimes présumées se sont exprimées, et que leur nombre croissant donne à cette affaire une ampleur qui dépasse le simple fait divers. La fin d’un empire (et d’un ego surdimensionné) Alors, que reste-t-il de notre bon vieux Puff ? À part ses avocats surpayés qui essayent de trouver des excuses foireuses pour expliquer pourquoi leur client est un gros dégueulasse, pas grand-chose. Son empire musical ? À deux doigts de se casser la gueule. Ses soirées mondaines ? Terminé. Les seuls invités qu’il va voir maintenant, c’est ses potes de cellule, et crois-moi, ils n’ont pas l’air aussi sympas que Jay-Z ou Pharrell. Franchement, qui aurait cru que l’homme qui jouait les caïds du rap finirait comme un vulgaire détenu, en train de baver sur ses souvenirs de gloire passée ? Peut-être que derrière les barreaux, Puff pourra enfin faire une introspection et écrire un nouvel album sur ses regrets... ou pas. Parce qu’on sait tous que ce genre de mec n’apprend jamais rien. En fin de compte, Sean Combs, alias Puff Daddy, alias Diddy, n'est rien de plus qu'un prédateur déguisé en superstar, un homme qui a cru que sa fortune et sa célébrité le mettaient au-dessus des lois, au-dessus de la morale, et au-dessus de la décence humaine. Derrière ses lunettes de soleil et ses sourires enjôleurs se cache une personnalité toxique, incapable de respecter la dignité d'autrui, prêt à détruire des vies pour satisfaire ses pulsions de pouvoir et de contrôle. Ce type est l'incarnation même de l'arrogance absolue, de ce que l'argent peut faire aux gens quand ils se prennent pour des dieux intouchables. Qu’il pourrisse dans la prison dorée qu’il s’est construite, ou mieux encore, dans une vraie cellule où son ego suffocant n’aura plus aucun public pour l’applaudir à part les rats et les cafard. Il n’est pas un « icône », c’est un salaud, un abuseur en série qui mérite chaque minute de disgrâce et chaque procès qui lui tombe sur la gueule. Il a manipulé, il a détruit, il a piétiné des vies, pensant que sa richesse et sa notoriété pouvaient tout effacer. Mais aujourd’hui, même ses millions ne pourront pas acheter sa rédemption. Puff Daddy n’est qu’une coquille vide, rongée par la pourriture de ses propres actes. Allez, Puff, un conseil pour ta nouvelle vie : change encore de nom, mais cette fois, essaye un truc qui colle vraiment. Genre après s'être taper un nombre considérable de culs, voila qu'il est contrains de donné le sien en détention, histoire d'acheter la paix le temps de son incarcération, belle reconversion, non ? David SCHMIDT Read the full article
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Affaire Jégou/Auradou : Relation consentie et pas de violence, ce qu'ont déclaré les deux jeunes joueurs du XV de France
Oscar Jégou et Hugo Auradou ont donné leur version des faits – Icon Sport Oscar Jégou et Hugo Auradou, respectivement joueur de rugby de La Rochelle et de Pau, ont été arrêtés lundi en Argentine suite à une plainte pour agression sexuelle déposée par une jeune femme. Les faits présumés se seraient déroulés dans la nuit de samedi à dimanche à Mendoza, après la victoire du XV de France contre les���
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Région BFC, groupe RN : "77% des viols de rue à Paris commis par des étrangers, Marie-Guite Dufay sévèrement punie par le réel"
Le Groupe Rassemblement National siégeant à la Région Bourgogne-Franche-Comté, communique : "Les chiffres de la Préfecture de police de Paris viennent de tomber et ils sont alarmants : sur 97 viols commis dans les rues de Paris en 2023, 36 personnes ont été interpellées dont 28 sont de nationalité étrangère, soit 77% des mis en cause. Encore une fois, tous les chiffres donnent raison au Rassemblement National. Cette réalité dramatique vient sonner la majorité régionale de Marie-Guite Dufay, pro migrants et pro immigration, qui, il y a une semaine à peine, condamnait la vérité et défendait les violeurs face aux victimes. En Assemblée plénière, le groupe Rassemblement National avait brandi des pancartes "Violeurs étrangers dehors" (notre info "Au Conseil régional Bourgogne-Franche-Comté, des élus RN avec pancartes « violeurs étrangers dehors »") en rappelant : les étrangers, qui ne représentent que 7,8% de la population en France, sont impliqués dans 17% des violences conjugales et 13% des violences sexuelles. 46 femmes auraient pu être épargnées si les OQTF avaient été exécutées. Les politiques d’immigration mortifères du gouvernement d’Emmanuel Macron, soutenues par la majorité régionale de gauche, mettent en danger toutes les femmes en France et il est urgent d’y mettre un terme. Pour n’avoir fait qu’exposer les données du Ministère de l’Intérieur, le groupe Rassemblement National a été copieusement insulté de xénophobe et une plainte a été annoncée pour "incitation à la haine raciale" (notre info "Le RN emprunte au vocabulaire nazi : la Présidente de Région Marie-Guite Dufay annonce son intention de porter plainte"). Marie-Guite Dufay n’a eu aucun mot pour les femmes victimes de ces viols et a préféré instrumentaliser cette séquence pour faire oublier la détention provisoire de la Maire d’Avallon présumée liée à un trafic de drogue. Face à ces nouvelles informations incontestables et accablantes, la majorité socialiste de Bourgogne Franche-Comté osera-t-elle porter plainte contre la préfecture de police de Paris ? Julien Odoul et le groupe Rassemblement National réaffirment leur soutien à toutes les femmes victimes des conséquences des folles politiques d’immigration et rappellent avec force et sérénité : les violeurs étrangers dehors !". Read the full article
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SÉANCE #13- L'Impact des mouvements sociaux à l'ère d'Internet
Ce billet aura pour sujet le nouveau mouvement #MeToogarçons lancé par le comédien Aurélien Wiik. Depuis quelques années, le mouvement #Metoo prend de plus en plus de place dans la société. Plusieurs femmes ont dénoncé leur agresseur et plusieurs se sont vu donner des sentences judiciaires. Cependant, la plupart des dénonciations étaient faites par des femmes contre des hommes. Le 22 février dernier, à la veille de la cérémonie des César, plusieurs hommes ont dénoncé des violences sexuelles.
Plusieurs aspects font que les hommes ne dénoncent pas lorsqu’ils sont victimes d’abus sexuels. «Il y a des freins dans la société, notamment l'idée qu'un homme, ça ne pleure pas, c'est fort, qu'un homme ne peut pas être victime» (Agence France Presse, 2024). Personnellement, je suis contente que les hommes trouvent enfin le courage d’exposer ceux qui leur ont causé des traumatismes. Les mouvements sociaux comme le #MeToo sur les plateformes numériques créent un effet de groupe et les gens osent dénoncer parce que d'autres le font. En ce qui a trait aux statistiques, on estime que près de 90 % des victimes sont des femmes (selon les chiffres de l’INSPQ), seuls 10 % seraient des hommes (Galipeau, 2024). J’espère que ce nouveau mouvement de #MeToogarçons va se propager ailleurs qu’en France pour que tous les hommes qui veulent dénoncer leurs agresseurs puissent avoir leur droit de parole.
Cependant, une importante question me vient en tête concernant les dénonciations par l’entremise des réseaux sociaux. Quand une personne prend parole pour en dénoncer une autre, plusieurs conséquences et débats enflammés ont lieu contre le présumé agresseur. En revanche, si quelqu’un dénonce un agresseur, mais que celui n’a pas commis ce qui lui est reproché et qu’il reçoit des conséquences et des menaces sur les réseaux sociaux, comment se sortir de cette mauvaise situation?
En conclusion, les mouvements sociaux de dénonciation sur le web comme le #MeToo ou #MeToogarçons sont très utiles pour les victimes. Cependant, dans les rares cas où une personne se fait accuser à tort et reçoit des conséquences sur les réseaux sociaux, comment régler cette situation?
https://www.lapresse.ca/societe/2024-03-03/metoogarcons/le-nouveau-metoo-tabou.php
https://www.journaldemontreal.com/2024/02/28/metoogarcons-les-violences-faites-aux-hommes-mises-en-lumiere
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SÉANCE #13- L'Impact des mouvements sociaux à l'ère d'Internet
Ce billet aura pour sujet le nouveau mouvement #MeToogarçons lancé par le comédien Aurélien Wiik. Depuis quelques années, le mouvement #Metoo prend de plus en plus de place dans la société. Plusieurs femmes ont dénoncé leur agresseur et plusieurs se sont vu donner des sentences judiciaires. Cependant, la plupart des dénonciations étaient faites par des femmes contre des hommes. Le 22 février dernier, à la veille de la cérémonie des César, plusieurs hommes ont dénoncé des violences sexuelles.
Plusieurs aspects font que les hommes ne dénoncent pas lorsqu’ils sont victimes d’abus sexuels. «Il y a des freins dans la société, notamment l'idée qu'un homme, ça ne pleure pas, c'est fort, qu'un homme ne peut pas être victime» (Agence France Presse, 2024). Personnellement, je suis contente que les hommes trouvent enfin le courage d’exposer ceux qui leur ont causé des traumatismes. Les mouvements sociaux comme le #MeToo sur les plateformes numériques créent un effet de groupe et les gens osent dénoncer parce que d'autres le font. En ce qui a trait aux statistiques, on estime que près de 90 % des victimes sont des femmes (selon les chiffres de l’INSPQ), seuls 10 % seraient des hommes (Galipeau, 2024). J’espère que ce nouveau mouvement de #MeToogarçons va se propager ailleurs qu’en France pour que tous les hommes qui veulent dénoncer leurs agresseurs puissent avoir leur droit de parole.
Cependant, une importante question me vient en tête concernant les dénonciations par l’entremise des réseaux sociaux. Quand une personne prend parole pour en dénoncer une autre, plusieurs conséquences et débats enflammés ont lieu contre le présumé agresseur. En revanche, si quelqu’un dénonce un agresseur, mais que celui n’a pas commis ce qui lui est reproché et qu’il reçoit des conséquences et des menaces sur les réseaux sociaux, comment se sortir de cette mauvaise situation?
En conclusion, les mouvements sociaux de dénonciation sur le web comme le #MeToo ou #MeToogarçons sont très utiles pour les victimes. Cependant, dans les rares cas où une personne se fait accuser à tort et reçoit des conséquences sur les réseaux sociaux, comment régler cette situation?
https://www.lapresse.ca/societe/2024-03-03/metoogarcons/le-nouveau-metoo-tabou.php
https://www.journaldemontreal.com/2024/02/28/metoogarcons-les-violences-faites-aux-hommes-mises-en-lumiere
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Des résidences appartenant au rappeur américain Sean Combs, mieux connu sous le nom de "P. Diddy", ont été perquisitionnées par des agents fédéraux aux États-Unis. Les policiers armés ont effectué ces perquisitions dans des propriétés de luxe appartenant à la star du hip hop sur la côte ouest et la côte est du pays. Le bureau d'enquête du département de la Sécurité intérieure de New York a mené ces actions en collaboration avec les antennes de Los Angeles et Miami, ainsi que des forces de l'ordre locales. Une source proche du dossier a confirmé que Sean Combs était la cible de ces perquisitions, suite à des poursuites pour viol et agressions sexuelles. La tourmente judiciaire de Sean Combs atteint son paroxysme alors qu'il est confronté à plusieurs plaintes en lien avec des faits remontant pour certains à plusieurs décennies. L'ancienne compagne de Diddy, la chanteuse de R&B Cassie, a déposé une plainte au civil en novembre pour viol et violences physiques contre le rappeur, mais un accord "à l'amiable" a été annoncé deux jours plus tard. Deux autres femmes ont également porté plainte, l'une accusant Diddy de l'avoir agressée sexuellement en 1992. En décembre, une plainte au civil à New York l'accusant d'un viol en réunion sur une mineure de 17 ans en 2003 a également été déposée. L'avocat représentant deux des plaignantes espère que ces perquisitions tiendront Sean Combs responsable de sa conduite dépravée, alors que le rappeur de 54 ans nie vigoureusement les accusations portées contre lui. Diddy, qui a fondé le label Bad Boy Records en 1993, a connu une décennie de gloire dans le monde du hip hop. Il a produit des artistes renommés tels que Notorious B.I.G. et Mary J. Blige. Le rappeur s'est hissé au rang de milliardaire en diversifiant ses investissements dans la mode et les boissons alcoolisées. Les plaintes qui le visent suggèrent qu'il aurait utilisé sa célébrité et son statut pour intimider et soumettre les femmes. Les enquêteurs n'ont pas divulgué les raisons spécifiques de ces perquisitions, mais cela survient à un moment critique pour Sean Combs, alors qu'il est en proie à des accusations graves. Les perquisitions ont eu lieu dans des résidences de luxe associées à P. Diddy, à la fois sur la côte ouest et la côte est des États-Unis. Plusieurs médias de Los Angeles ont identifié une résidence perquisitionnée comme étant liée au rappeur et producteur, tandis que des images d'une perquisition dans une propriété à Miami ont été diffusées par TMZ. Les autorités ont agi aux côtés des antennes de Los Angeles et de Miami, ainsi que des forces de l'ordre locales pour mener ces actions. Sean Combs fait face à une série de poursuites pour viol et agressions sexuelles, avec plusieurs femmes portant plainte contre lui pour des faits remontant à différentes époques de sa carrière. Malgré les démentis de Sean Combs, les accusations à son encontre s'accumulent et le placent au centre d'une tourmente judiciaire. Son ancienne compagne Cassie ainsi que d'autres femmes l'accusent de comportements violents et abusifs, incluant des agressions sexuelles. Les avocats des plaignantes espèrent que ces perquisitions marqueront le début d'un processus où Sean Combs devra répondre de ses actes présumés. Le rappeur de renommée mondiale est confronté à des accusations sérieuses de la part de plusieurs femmes, ce qui met en péril sa réputation et sa carrière dans l'industrie musicale et du divertissement.
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La police enquête sur 12 agressions sexuelles dans les hôtels des personnes évacuées depuis les 7 octobre
Violences dans les hôtels évacués : la police enquête sur 12 cas d’agressions sexuelles présumées commises par des Israéliens contraints de quitter leur domicile et de vivre dans des hôtels et des auberges. Des dizaines de milliers d’Israéliens ont été évacués de leurs foyers après l’attaque du 7 octobre et ont déménagé pour vivre dans des hôtels, des maisons d’hôtes et des auberges. La police…
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Le directeur général de Manchester United, Richard Arnold, a affirmé à la haute direction du club début août qu'il prévoyait de ramener Mason Greenwood dans l'équipe, avant de retarder une annonce officielle, d'après Adam Crafton de The Athletic. Le rapport indique aussi qu'Arnold avait l'intention de diffuser une vidéo au personnel du club et au public pour expliquer la décision. Le PDG prévoit de ramener Mason Greenwood Le joueur attend les résultats de l'enquête interne D'après le rapport, la date proposée pour l'annonce d'une décision sur l'avenir de l'attaquant a été fixée au vendredi 4 août. Le PDG de United devait révéler que Greenwood ne ferait aucune apparition pour la Manchester United Foundation, la branche caritative du club, pendant une longue période. Regardez: L'avenir potentiel de Manchester United de Mason Greenwood Arnold a choisi de ne pas donner suite à l'annonce et aurait récemment retardé la prise d'une décision officielle. Toutefois, l'article de Crafton affirme que des sources les ont "à multiples reprises" informés que des personnalités, telles que le manager Erik ten Hag, soutiendraient le retour de Greenwood sur le côté. Contexte de l'enquête Mason Greenwood de Man Utd Le jeune homme de 21 ans attend actuellement les résultats d'une enquête interne sur des allégations de violences domestiques et sexuelles suite à son interpellation en janvier 2022. L'arrestation a été précédée de vidéos et d'images d'une agression sexuelle présumée et de violences domestiques ont été publiées sur les réseaux sociaux. . Il a ensuite été inculpé par la police de tentative de viol, de attitude autoritaire et coercitif et de voies de fait ayant entraîné des lésions corporelles réelles. Mason Greenwood a nié toutes les allégations relatives à l'affaire. En février 2023, le Crown Prosecution Service a abandonné toutes les charges retenues contre Greenwood, déclarant qu '«une combinaison du retrait de témoins clés et de nouveaux éléments signifiait qu'il n'y avait plus de perspective réaliste de poursuites». PDJ: «Cette décision nous appartient»: les patrons de Man Utd discutent de la décision de Mason Greenwood Mise à jour de la sortie de Man Utd sur Mason Greenwood À peu près au même moment que la publication de l'article, United a publié une déclaration intitulée "Mise à jour sur Mason Greenwood". United affirme que la phase d'établissement des faits de l'enquête sur la conduite présumée de Greenwood est terminée et qu'ils sont sur le point de prendre une décision sur son avenir. Le club nie aussi qu'une décision sur l'avenir du joueur ait été prise "contrairement aux spéculations des médias". Le dernier paragraphe de la déclaration se lit comme suit : Cela a été un cas compliqué pour toutes les personnes associées à Manchester United, et nous comprenons les opinions fortes qu'il a suscitées sur la base des preuves partielles dans le secteur public. Nous demandons de la patience bien que nous traversons les dernières étapes de ce processus minutieusement réfléchi ». PDJ: La mise à jour de Mason Greenwood révélée bien que l'opinion d'Erik ten Hag est dévoilée La déclaration du club reçoit des critiques Female Fans Against Greenwood's Return, un groupe de fans récemment formé qui proteste contre le retour potentiel de l'attaquant sur le côté, a critiqué United pour ce qu'il a qualifié de "non-déclaration". Le groupe a affirmé que le club avait laissé entendre qu'il conserverait le joueur, déclarant que "la formulation indique la direction de la décision" en référence à l'accent mis dans la déclaration sur les responsabilités du club envers Mason Greenwood et à l'utilisation du terme "preuve partielle". ”. Les comptes de médias sociaux du club ont reçu un grand nombre de réponses critiques, de nombreux intervenants étant furieux de la décision rapportée d'Arnold. Les fans auront désespérément besoin d'une déclaration officielle décidant de l'avenir de l'ex international anglais, car de nouveaux retards et des fuites signalées provoquent une gigantesque tension parmi les fans de
Crédit image principale : Kiwi Globetrotters sur Flickr, CC BY 2.0.
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"Selon nos informations exclusives, ce 2 mars dans l’après-midi, une fillette âgée de 11 ans a appelé sa mère pour livrer des informations glaçantes. L’enfant a affirmé avoir été enlevée à la sortie de son collège Jean de Verrazane, situé place Ferber dans le quartier de Valmy dans le 9e arrondissement de Lyon. Son ravisseur l’aurait embarquée de force dans une camionnette grise. Puis, pendant une demi-heure, aucune nouvelle de la fillette, laissant sa mère morte d’inquiétude. Peu après, la jeune victime a indiqué à ses proches qu’elle venait d’être finalement relâchée au niveau de la station de métro Grange Blanche, cette fois dans le 8 arrondissement de l’autre côté de l’agglomération lyonnaise. Entendue par les policiers, la fillette a indiqué qu’elle n’avait pas subi de sévices sexuels ni de violence durant son enlèvement. Des analyses ADN devaient néanmoins être effectuées, notamment sur ses vêtements pour confirmer ses déclarations. Le parquet de Lyon a indiqué à notre rédaction qu’une enquête avait été ouverte dans le cadre de cette affaire. Des investigations sont en cours à la direction départementale de la sécurité publique du Rhône pour tenter de retrouver le ravisseur présumé qui serait toujours en fuite en ce début de semaine." (Aussi sur Fb, 6 mars 2 023) Article de Lyon Mag : “Lyon : une enquête ouverte après l’enlèvement d’une fillette dans le 9e arrondissement“
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Mort de Shanon 13 ans violée
Le jeune homme mis en examen pour le viol début mars à Rantigny (Oise) de Shanon, décédée trois semaines plus tard, nie toute « violence », selon son avocate. L’adolescente de 13 ans « avait été hospitalisée dans un état grave, avec pronostic vital engagé » à la suite d’un viol, a indiqué samedi le procureur de la République de Senlis Loïc Abrial. Une autopsie médico-légale doit encore déterminer « précisément les causes du décès ». Le suspect âgé de 19 ans a été mis en examen pour « viol commis sur un mineur de 15 ans par un majeur avec différence d’âge d’au moins 5 ans », et placé en détention provisoire, a précisé le procureur. Un autre jeune majeur et une collégienne amie de la victime ont été mis en examen pour non-empêchement de ce crime. Aucun n’a d’antécédent judiciaire. Invitée chez une amie « Mon client avait des raisons de penser qu’elle était plus âgée, et leur relation était réciproque », a fait valoir l’avocate du principal mis en cause, Me Caty Richard. « Il n’a jamais employé une quelconque violence ou contrainte à l’encontre de Shanon, » a-t-elle assuré, indiquant « attendre les explications médicales à ce décès ». La saisine du juge d’instruction a été étendue à la suite du décès de la jeune fille à la qualification de viol ayant entraîné la mort. Selon Frédéric Le Bonnois, avocat de la famille de la victime, Shanon passait l’après-midi du 6 mars chez une amie, « avec l’accord des parents ». Cette dernière, âgée de 14 ans, « aurait contacté sur les réseaux sociaux deux personnes plus âgées, de 18 et 19 ans », qui les ont ensuite rejointes chez elle.
Dans le coma jusqu’à son décès
Shanon a alors été violée et « peut-être victime d’un acte de barbarie » puisque victime d’un arrêt cardiorespiratoire, s’émeut Me Le Bonnois. Transportée à l’hôpital, « elle n’a jamais recouvré ses esprits, elle est restée dans le coma » jusqu’à son décès, précise l’avocat. La collégienne mise en examen a elle-même été « soumise à des actes sexuels forcés durant cet épisode » a rapporté l’avocat de cette dernière, Me Maxime Gallier, soulignant qu’elle avait tenté de ranimer son amie. « Derrière un téléphone, on ne sait pas qui peut se présenter », alerte la mère de l’adolescente. Dans une interview donnée ce mardi sur TF1, la mère de Shanon appelle les jeunes à se méfier des inconnus sur les réseaux sociaux Elle lance un appel poignant aux jeunes qui risquent de faire de mauvaises rencontres sur les réseaux sociaux. « J’ai fait tout pour que ma fille n’ait pas de contact avec des étrangers. Je voudrais dire que derrière un téléphone, on ne sait pas qui peut se présenter. Je voudrais dire aux gens qu’ils surveillent vraiment leurs enfants », a lâché la maman de la jeune fille de 13 ans. Selon les premiers éléments de l’enquête cités par l’avocat de la famille à 20 Minutes, Me Frédéric Le Bonnois, Shanon aurait rencontré le violeur présumé et un autre jeune homme, tous deux majeurs, sur Internet avant de les rejoindre chez son amie. « J’ai entendu la voix de sa copine tremblante » Toujours sur TF1, la mère de Shanon, dévastée, évoque l’appel reçu de l’amie de sa fille, le 6 mars, jour du drame : « Mon téléphone a sonné à 16h20. J’ai entendu la voix de sa copine tremblante, me disant que Shanon avait fait un malaise. » « Elle avait encore beaucoup de choses à vivre. Elle aimait la musique, sortir avec ses copines, comme toutes les petites filles », a encore confié la mère de Shanon. Et de livrer des vidéos sur lesquelles on peut voir une jeune ado souriante qui aurait dû fêter ses 14 ans ce vendredi. Une autopsie réalisée le vendredi 29 mars dont on attend toujours les résultats et l’enquête devraient permettre de comprendre ce qui s’est passé ce 27 mars à Rantigny (Oise). Le suspect, un homme de 19 ans, a été placé en détention provisoire. Il encourt jusqu’à trente ans de réclusion criminelle. Read the full article
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Les forces de police britanniques ont été invitées à vérifier tous les officiers et le personnel par rapport aux bases de données de la police nationale afin d'identifier les prédateurs misogynes présumés qui ont "passé à travers le filet" à la suite de l'affaire de viol de David Carrick, a déclaré le ministère de l'Intérieur.La ministre de l'Intérieur, Suella Braverman, a également demandé au College of Policing de renforcer le code de pratique statutaire pour le contrôle de la police, rendant les obligations que toutes les forces doivent légalement suivre plus strictes et plus claires.Cette décision fait suite aux critiques de la réponse du gouvernement après que Carrick a été officiellement limogé mardi après avoir plaidé coupable à 49 chefs d'accusation, dont des dizaines de viols.Les travaillistes et certains députés conservateurs ont appelé le gouvernement à aller plus loin dans la poursuite des policiers qui n'avaient pas signalé Carrick et à introduire des politiques qui réprimaient la misogynie au sein de la force.Mercredi, la présidente du comité restreint des affaires intérieures, Diana Johnson, a lancé des appels pour que la police soit qualifiée de "sexiste institutionnellement" après une série d'échecs politiques concernant le viol, les abus sexuels et la violence domestique.Dans un communiqué, Braverman a déclaré: «Les crimes écœurants de David Carrick sont une tache sur la police et il n'aurait jamais dû être autorisé à rester officier aussi longtemps."Nous prenons des mesures immédiates pour nous assurer que les individus prédateurs ne sont pas seulement expulsés de la force, mais que le contrôle et les normes sont renforcés pour s'assurer qu'ils ne peuvent pas rejoindre la police en premier lieu.""Chaque jour, des milliers de policiers décents et travailleurs s'acquittent de leurs fonctions avec le plus grand professionnalisme et je suis sûr qu'ils partagent tous mon dégoût face à sa méprisable trahison de tout ce qu'ils représentent."Carrick, connu de ses collègues sous le nom de "Bastard Dave", a humilié ses victimes, les a qualifiées d'"esclaves" et en a enfermé certaines dans un placard sous les escaliers pendant des heures sans nourriture. Le Met s'est excusé lundi après qu'il est apparu que Carrick avait été porté à l'attention de la police sur neuf incidents, y compris des allégations de viol, de violence domestique et de harcèlement entre 2000 et 2021.Un chien de garde de la police a été critiqué par des députés après avoir refusé de reconnaître que les forces britanniques étaient institutionnellement sexistes à la suite des révélations de Carrick.Andy Cooke, l'inspecteur en chef des services de police et d'incendie et de sauvetage, a décliné plusieurs invitations à approuver la phrase de Johnson. « Sans aucun doute, il y a des problèmes importants avec la culture policière. Mais la misogynie est un problème de société et pas seulement un problème de police », a déclaré Cooke.Johnson l'interrompit : "Mais ce n'est pas une excuse, Mr Cooke..."Il lui a dit qu'il ne faisait que souligner que les services de police devaient être tenus à des normes plus élevées en raison des pouvoirs dont ils disposaient.Johnson lui a demandé: "Pensez-vous que le service de police est institutionnellement sexiste?"Cooke a répondu : « Non, je ne sais pas. Si nous regardons le fait que nous avons maintenant plus de policières qu'avant.James Daly, membre du comité conservateur, a déclaré qu'il était d'accord avec l'évaluation de Johnson et s'est demandé pourquoi le taux d'accusation de viol était si bas."Certaines de vos réponses ici aujourd'hui ne semblent pas être une évaluation impartiale de la police, mais en fait une défense de la police", a-t-il déclaré. « Le principal problème concernant les affaires portées devant les tribunaux est que les policiers ne renvoient pas les allégations de viol au CPS. Nous avons un taux d'imputation de 1,5 %. À mon avis, j'ai cherché toutes sortes de raisons à cela. Il doit y avoir
une attitude de misogynie dans la police qui permet que tous ces cas ne soient pas poursuivis."Soyons francs, tous ces cas ne sont pas des gens qui mentent ou ne disent pas la vérité, c'est parce que la police adopte une attitude délibérée envers les femmes victimes de crimes", a déclaré Daly.Cooke lui a dit qu'il n'était pas sur la défensive et qu'il n'y avait pas assez d'officiers poursuivis. « Il ne s'agit pas de mon indépendance ou non. Il s'agit d'un problème très complexe que les services de police font de leur mieux – à mon avis – pour améliorer. Cela ne va pas assez vite. »Le ministre de l'Intérieur, Robert Jenrick, a déclaré que le gouvernement soutenait les efforts du maire de Londres, Sadiq Khan, pour priver Carrick de sa pension. Il a déclaré à Sky News: "La confiscation de la pension incombe au maire de Londres, mais nous soutenons ses efforts pour supprimer cette pension, si c'est effectivement ce qu'il choisit de faire."S'exprimant lors des questions du Premier ministre mercredi, Rishi Sunak a déclaré aux députés que les crimes de Carrick étaient un abus de pouvoir "vraiment écoeurant" et a promis des réformes de la police afin que les délinquants n'aient "aucun endroit où se cacher".Sunak rencontrera le commissaire de la police métropolitaine, Sir Mark Rowley, plus tard mercredi, a annoncé le ministère de l'Intérieur.
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Victoria Thérame, autrice féministe de polars délirants
Je viens de dévorer deux romans de Victoria Thérame, en tombant dessus de manière hasardeuse, et c'est de la frappe ! Je m'en viens vous en toucher deux mots… ou peut-être un peu plus.
Depuis cet été, on peut dire que je suis à fond dans les polars, ce genre qui ne m'avait jamais intéressé auparavant me tient en haleine depuis des mois. J'ai commencé avec « La Sorcière » de Camilla Läckberg (que je vous conseille lourdement) et depuis plus rien ne m'arrête.
Il y a deux semaine, on a mis entre mes mimines deux romans de Victoria Thérame (« Staboulkash » et « Sperm River – Aventures rocambolesques de Béatrice Verly, dite Béverly »). Je ne connaissais ni l'autrice ni ses romans. Et voici ce que j'ai découvert…
1) Déjà, cette meuf a été journaliste pour la revue « Sorcières » !
« Sorcières » était une revue littéraire, artistique et féministe entre 1975 et 1982. Je suis tellement déçue de ne pas l'avoir connue. Si quelqu'un à un vieux numéro dans son placard, je suis preneuse, contactez-moi de toute urgence !
Voici un extrait de son manifeste (attention, c'est beaucoup trop bien) :
« Pourquoi sorcières ? Parce qu'elles guérissaient. Ou empoisonnaient. Rien là de surnaturel. Elles étaient les soignantes, les guérisseuses du peuple. Elles étaient les sages-femmes, aidaient les femmes à la naissance, à la vie. Elles pouvaient aussi les aider à se libérer de grossesses non désirées. C'était un peu trop ! « L’Église déclare, au XIV siècle, que si la femme ose guérir, elle est sorcière et meurt » (Michelet). Est-ce un hasard si la lutte pour la liberté de l'avortement est une des premières grandes luttes de femmes, actuellement ? Comme les sorcières, brûlées par l’Église au bénéfice de la Médecine, des milliers de femmes, ici et maintenant, ont été tuées ou mutilées par l'Ordre des prêtres et l'Ordre des médecins. Et ce n'est pas seulement de liberté qu'il s'agit. Cette lutte est une mise en cause des rapports de reproduction (et de production) qui ébranle les sous-bassements de la société. La société phallocratique s'est édifiée, érigée sur la mise à l'écart, pire sur le refoulement de la force féminine. La révolution qui vient va tout bouleverser, elle est irrépressible, inexpiable. Je voudrais que « Sorcières » soit un lieu ouvert pour toutes les femmes qui luttent en tant que femmes, qui cherchent et disent (écrivent, chantent, jouent, filment, peignent, dansent, dessinent, sculptent) leur spécificité et leur force de femmes ». Xavière Gauthier : Sorcières n°1, 1975
Marguerite Duras et Françoise Dolto ont d'ailleurs contribué à cette revue. Un peu la classe.
2) Victoria Thérame est publiée à l’Édition des Femmes !
Pour celleux qui ne le savent pas, il s'agit d'une maison d'édition lancée en 1972 par des femmes du MLF et du collectif Psychanalyse et Politique.
Elles éditent des œuvres de femmes, sur les femmes et l'émancipation féminine. Elles ont notamment édité George Sand et Virginia Woolf, sisi.
Un des premiers succès en librairie pour cette maison d'édition est « Hosto Blues » de Victoria Thérame et le premier best-seller est « Du côté des petites filles » d'Elena Gianini Belotti. Je n'ai pas encore lu « Hosto Blues », mais « Du côté des petites filles » est selon moi un livre à lire de toute urgence, pour tous et toutes. Allez-y, go go go !
Bref tout ça pour dire que cette maison d'édition est beaucoup trop cool !
3) Victoria Thérame est une personne super, ça devrait être un argument suffisant… non ?
« Les femmes de cette époque, nous étouffions, humiliées, désespérées, révoltées, la tête dans les murs. La misogynie nous écrasait chaque jour. Nous n'en pouvions plus de l'injustice qui nous était faite, du mépris qui nous entourait. Privées d'études, cantonnées dans des métiers pénibles, inférieurs, mal payés. En finir avec ce vieux monde ! Dans toutes les assemblées de femmes – sans hommes, car les hommes venaient pour insulter, ricaner, freiner ce mouvement révolutionnaire et leur présence rendait muettes certaines femmes habituées à plier devant eux -, dans toutes ces assemblées, chacune racontait, pleurait, criait sa souffrance, les abcès se crevaient et la misère, l'oppression de la vie féminine montait comme une vague énorme que rien, désormais, ne pourrait arrêter » Victoria Thérame.
Voilà voilà, maintenant qu'il est communément admis que cette femme déchire, on va passer à ses deux romans.
Staboulkash
« Staboulkash, je ne savais pas ce que ça voulait dire. Ce soir, je me l’explique mieux : une machine noire qui s’élance et défie la mort. » Victoria Thérame.
Jaki a une vie plutôt banale, un boulot banal, une relation toxique banale…
Mais elle, elle est loin d'être banale, et elle décide de se tirer sur la piste du bonheur et de l'indépendance, de la liberté.
« Jaki, elle est morte, Jaki, elle en peut plus. Vous l'avez trop usée […] J'ai choisi de vivre envers et contre tout. Je me laisserai plus noyer par votre impuissance volontaire et morbide ! »
Elle quitte tout, suit la trace d'un parfait inconnu et se jette dans sa véritable passion, la musique. Jaki est pianiste, elle vit sa vie en musique, pense, ressent et voit en musique. On rencontre des personnages et des lieux extraordinaires, on se laisse flotter sur la poésie musicale de Jaki, et aussi, voire surtout, par ses névroses qui nous bercent jusqu'à une sorte de sommeil éveillé, de songe étrange. Dans ce roman, la musique est une arme, une fierté, un poème, une rêve, une folie, une vérité, une âme. Mystères et obsessions se mêlent délicieusement dans une tornade rythmée et à travers des événements complètement extravagants.
« Et pourquoi Agatha était-elle dans la chambre de Jean ? Et si Agatha, c'était Jean ? Qu'Agatha soit le travesti de Jean ? Les ai-je déjà vu ensemble ? … Cette maison me donne des tournoiements étranges et des interpénétrations de personnages… mon monde se pétrit dans ma tête, s'amalgame, joue, s'amuse ! Tout est possible ! Tout est mélangé ! Tout est un mouvement perpétuel ! »
Jaki est un personnage incroyable. Je me demande souvent si je la pense au bord de la folie, ou si je pense qu'au contraire c'est un des personnages féminins les plus réalistes et censés que j'aie pu lire… Et je crois que c'est exactement les deux. Allé, ça vous donne pas un peu envie de la suivre dans ses multiples enquêtes ? Même si elle ne vous plaît pas, ses ami(e)s vous convaincront bien assez rapidement. Place aux marginaux et aux artistes, dans un décor spectaculaire ! Force et paillettes.
« Zette s'est accroupie contre mon tabouret à sa manière habituelle ; je me souviens de son regard, la première fois… brasier ardent, rougeoiement… j'aspire de toutes mes forces à te débarrasser de Jarby… à nous débarrasser de cette oppression, de cette menace sur le Corsaire... »
En réalité, j'arrive pas à me dire avec certitude que ce roman est bel et bien un polar. C'est bourré de mystères, d'enquêtes… mais il ne s'agit pas spécifiquement de crimes, et la police prend très peu de place dans le roman. Si vous l'avez lu, j'aimerais vraiment avoir votre avis sur la question !
« Rien n'est bizarre maestrina ! Tout s'explique un jour ou l'autre ! »
Au fait, Staboulkash a obtenu le prix Jean Macé en 1982, ouais ouais.
Sperm River – Aventures rocambolesques de Béatrice Verly, dite Béverly
Là, pour le coup on est vraiment sur un polar. Un polar vraiment chelou, mais un polar quand même.
« Quatre vieilles dames seules assassinées à l'arme blanche et à la scie. Coupées en morceaux vivantes. Elle s'introduit chez elles en prétextant qu'elle leur livre des fleurs. Tu parles, les vieilles, négligées de tous, si elles sont curieuses et heureuses de recevoir des fleurs ! »
Béverly bosse dans un hôpital, en service psychiatrie, et son boulot a tendance à déborder à grands flots sur sa vie privée. Amoureuse d'un ancien patient et apparemment poursuivie par une présumée meurtrière… Laissez-moi vous dire qu'elle va se laisser happer dans un bordel innommable !
C'est vraiment un polar complètement barré, que j'ai adoré ! Et je vous invite à aller suivre l'enquête de la demoiselle.
« J'eus du mal à m'endormir. Je rêvais que Réginald était réellement le géant roux de la Samar. Échanger un malade mental contre un sportif ! Retrouver ce que j'avais vécu avec Sylvain… Parler, danser, rire, dans une éclaboussante énergie ! Au lieu de ce labyrinthe gluant et noir que j'avais aux trousses »
Victoria Thérame… MERCI !
Merci de créer des femmes fortes, des femmes vraies, des femmes brisées, des femmes barrées, des femmes passionnée, des femmes courageuses, des femmes assumées.
D'ailleurs ! Vous avez entendu parler du Staunch Book Price ? Il s'agit d'un prix qui récompense l'auteur d'un thriller dans lequel aucune femme n'est "battue, harcelée sexuellement, violée ou tuée."
Je pense qu'il est important de représenter les violences infligées aux femmes, parce qu'elles sont une réalité pour beaucoup d'entre elles. Mais à un moment, ça existe aussi les femmes fortes, intelligentes et courageuses. Donc merde, il n'y a pas UNE image de la femme (faible, victime), il y en a MILLE bon sang de bois !
Tout ça pour dire que je salue grandement cette initiative de Bridget Lawless !
Les autres livres
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