#modèle d’arts plastiques
Explore tagged Tumblr posts
Text
Les muses non-consentantes
Quand des cinéastes et comédiens d’âge mûr jettent leur dévolu sur des adolescentes rêvant de belles carrières par leur entremise, tout le monde ou presque parle à présent de domination et d’abus, et ces histoires emplissent les pages d’actualité. Mais pour les peintres et sculpteurs de l’ancien temps, qui parfois dépucelaient leurs modèles de 15 ans, voilà qu’on invoque plutôt la bohème et la frivolité. Cela mérite qu’on y regarde de plus près, non ?
Que diriez-vous de malmener sans attendre l’imagerie romantique des relations entre artistes et modèles ? Pour cela, rien de mieux que les aventures de Benvenuto Cellini, sculpteur et orfèvre florentin du XVIe siècle. En résidence en France afin de répondre à une commande de François 1er, Cellini avait pris l’habitude de satisfaire ses besoins sexuels sur Catherine, une de ses servantes, 16 ans au compteur, une situation qui n’avait rien d’exceptionnel à cette époque. Comme le faisaient les artistes qui souhaitaient travailler le nu à partir d’un vrai modèle féminin et non à partir de plâtres et de gravures, notre sculpteur florentin utilisa cette servante comme modèle. Puis, prétendant qu’elle l’aurait trompé avec son assistant, il obligea ce dernier à la marier, ce qui constituait un déshonneur au vu de la condition sociale très basse de la modèle. Mais la modèle contre-attaqua en traînant Cellini devant les tribunaux, l’accusant de viol par sodomie, une procédure dont le sculpteur se sortit par le haut, sans doute grâce à ses commandes pour le roi François 1er. Catherine revint travailler à son atelier mais, excédé par son comportement, Cellini la tabassa. La force des coups la rendit inapte au travail de pose pendant deux semaines. Elle revint finalement poser, parce qu’il fallait bien gagner des sous, et ce fut dès lors une alternance de relations sexuelles et de violences, jusqu'à ce que Cellini la remplace par une autre de 15 ans, à qui il ne tarda pas à faire un enfant. Il avait alors 44 ans. Nous tenons ce récit de l’autobiographie que Cellini nous laissa, la seule du genre en l’occurrence. Étant donné que l’ouvrage n’est pas pauvre en rodomontades, il convient de considérer avec prudence ce compte-rendu. Cependant, celui-ci jette sur le sculpteur un jour suffisamment peu reluisant pour qu’on se laisse aller à le juger crédible dans ses grandes lignes. Comme de bien entendu, il serait tout à fait exagéré de penser que les relations entre artistes et modèles à la Renaissance étaient généralement taillées sur le même patron, mais avouez que c’est une frappante entrée en matière pour notre sujet du jour, à savoir les relations charnelles dans le secret des ateliers ! Les relations charnelles présumées entre artistes et modèles sont un des piliers de leur mythologie, le récif saillant des préjugés que nulle entreprise historiographique sur les modèles ne peut esquiver. Ce présupposé qui sexualise les modèles prend appui sur l’idée que les artistes étaient majoritairement de sexe masculin (très vrai) et les modèles majoritairement de sexe féminin (plutôt faux). Les autres configurations de genre, par exemple artiste masculin face à modèle masculin, ont toujours moins intéressé... comme par hasard.
Durant l’époque moderne, il fut souvent interdit de travailler d’après des modèles féminines, d’où leur faible nombre, et de plus les sources sont bien maigres sur le sujet. Pour le XIXe, cette période où les modèles féminines se firent bien plus nombreuses et où l’image populaire du modèle vivant se cristallisa, les témoignages sont en revanche bien plus copieux, et ils nous disent qu’on trouvait chez les modèles féminines aussi bien de chastes femmes que des délurées, et que les modèles ne partageaient pas autant la couche des artistes que les bourgeois aimaient à s’en persuader. Ceci posé, il faut absolument considérer le contexte social. Toutes les modèles féminines étaient des filles de rien, qui pour certaines posaient depuis leur plus jeune âge. Pour beaucoup d’entre elles, c’était ça ou le trottoir (parfois les deux). De 15 à 25 ans, sachant qu’au-delà elles étaient vite considérées comme trop vieilles, elles posaient comme femmes adultes. Imaginez à présent ces jeunes filles souvent miséreuses, dominées socialement, culturellement et financièrement par ces messieurs artistes généralement issus de milieux aisés, et osez dire que la consommation charnelle qui pouvait en découler n’était affaire que de joie et de consentement... C’est là que les récents scandales de mœurs qui secouent le monde du spectacle aujourd'hui, parce qu’il offrent des réalités plus concrètes, peuvent aider à mieux appréhender ce que pouvait être la situation des dites "muses" d’autrefois, et à comprendre que les quelques poseuses "libérées" de la bohème de la butte Montmartre ou du Petit Montparnasse n’ont jamais constitué le maître étalon de la corporation des modèles. Rappelons-nous cette phrase de Raniero Paulucci di Calboli en 1901 : "«Si la faible créature ne cède pas, trop souvent la porte de l’atelier lui reste fermée ! II faut qu’elle adopte bon gré mal gré la devise cynique de la femme: Le ciel nous fit pour consentir à tout.(...)"
#beaux-arts#modèle vivant#life drawing#histoire des modèles vivants#MeToo#life models#modèle d’arts plastiques#histoire de l’art#feminisme#consentement#muses#long post
4 notes
·
View notes
Text
2023. Croquis d’après modèles vivantes (Lizzie et Annie)
#life models#modèle vivant#life drawing#croquis#dessin#anatomie#beaux-arts#modèle d’arts plastiques#aquarelle#watercolor
2 notes
·
View notes
Text
Les événements culturels de mars 2024 à Montbéliard
Le Pôle culturel de la Ville de Montbéliard, regroupant Musées, Médiathèque, Archives, CCSV (Centre Culturel Simone Veil), vous présente les événements culturels de mars 2024 à Montbéliard : Exposition « Couleurs, graphismes, mouvements » JUSQU’AU 15 MARS 2024 – DU LUNDI AU VENDREDI DE 14H A 18H. Les ateliers d’Arts plastiques permettent de découvrir de nouvelles manières d’expérimenter, de s’exprimer en une multitude de techniques. Une initiation à l’illustration, à la peinture, à la sculpture pour créer autrement. Entrée libre. Plus d’informations au 03 81 99 20 19. Centre Culturel Simone Veil Exposition « Jardins, parterres et labyrinthes » DU 9 MARS AU 27 AVRIL 2024 Présentation de l’ouvrage acquis par la Médiathèque et la Société d’Emulation de Montbéliard " Le Thrésor des parterres de l’univers " de Daniel Loris publié en 1629. Un choix de photographies et d’archives municipales illustreront l’histoire et l’évolution des jardins de Montbéliard. Bibliophilie, livres anciens, documents d'archives et herbiers sur le thème des jardins complèteront la présentation. Entrée libre. Plus d’informations au 03 81 99 24 24 Médiathèque Conférence "Le Thrésor des parterres de l'univers (1629) : un florilège de compartiments" Samedi 9 mars à 10h30 A travers son ouvrage, Daniel Loris, médecin et botaniste des ducs de Wurtemberg, témoigne du développement des demeures et jardins de plaisirs extra muros, sur le modèle du Grand Jardin. Par Laurent Paya, Ingénieur paysagiste et Docteur en Histoire de l’ArtGratuit. Réservation au 03 81 99 24 24 Médiathèque Midi des musées "Vous avez dit florissant ?" JEUDI 14 MARS DE 12H30 À 13H30 Gratuit. Réservation au 03 81 99 22 57 Musée d’Art et d’Histoire, Hôtel Beurnier-Rossel Conférence "Daniel Loris et l’art de composer des jardins ("Le Thrésor des parterres de l’univers, 1629)" SAMEDI 16 MARS À 10H30 L’œuvre monumentale de Daniel Loris offre la particularité d’exposer assez précisément les principes de géométrie qui permettent de restituer l’intégralité des 195 parterres « de carreaux rompus » ou d’entrelacs. Seront présentés en détail quelques-uns des tracés les plus complexes. Par Gilles Barot, enseignant, spécialiste de la Géométrie Pratique, créateur du site www.geometriesensible.com Réservation conseillée au 03 81 99 24 24 Médiathèque Ronde des histoires MERCREDI 16 MARS À 10H30 Plus de 7 ans Gratuit. Réservation au 03 81 99 24 24 Médiathèque Atelier "Dessiner un parterre de la Renaissance" SAMEDI 16 MARS DE 14H30 À 16H Avec Gilles Barot A partir de 10 ans Gratuit. Réservation au 03 81 99 24 24 Médiathèque Stage de peinture à l’aiguille SAMEDI 16 ET DIMANCHE 17 MARS Deux jours d’atelier avec Jocelyne Kurc, brodeuse d’art Public adulte. Réservation et tarif au 03 81 99 22 57 Au musée d’Art et d’Histoire, Hôtel Beurnier-Rossel Club lecture LUNDI 18 MARS 2024 À 18H « Automobile Club d’Egypte », d’Alaa El Aswany. Fin des années 40, au Caire. L’Automobile Club est un cercle très fermé, théâtre de relations complexes entre dominants et dominés. Animé par Anne RATTI, Professeure de Lettres classiques. Gratuit. Réservation au 03 81 99 24 15 Centre culturel Simone Veil Une heure, une œuvre "La marqueterie dans tous ses états" MERCREDI 20 MARS 2024 A 18H Un élégant bureau de pente ou un étui minutieux arborent de remarquables décors marquetés. Subtiles compositions géométriques ou végétales, de bois ou de paille, elles présentent d’étonnantes déclinaisons de teintes et d’essences -amarante, palissandre, noyer. Virtuosité technique et inventivité, explicitons l’art de la marqueterie à travers quelques témoins des collections. Gratuit. Réservation au 03 81 31 87 80 Au musée d’Art et d’Histoire, Hôtel Beurnier-Rossel. Festival Les Quatre saisons DU 21 MARS AU 24 MARS Rendez-vous pour quatre jours de rires et d’émotions ! Jeudi 21 mars, Marc Tourneboeuf, «l’Impatient», embarquera les spectateurs dans la vie d’un jeune comédien passionné qui rêve de réussite. Vendredi 22 mars, Pierre Emonot, originaire du pays de Montbéliard, se mettra face au peuple pour défendre ses convictions avec un petit goût de sarcasme jubilatoire. Puis, samedi 23 mars, place à Gil Alma et Benoit Joubert qui, (ré)unis pour le jour « J », vont se lancer dans des péripéties folles pour que ce moment partagé avec le public soit et inoubliable ! Enfin, rendez-vous est donné aux familles, le dimanche 24 mars, pour « L’Être recommandé », un beau spectacle à travers la vie contée d’un artiste feutriste qui s’est donné pour mission d’embellir tous les visages ternis par le gris de la morosité. Jeudi 21, vendredi 22 mars et samedi 23 mars à 20h30 (16h le dimanche) Les Bains Douches – La Scène et Le Théâtre Tarif : 12 € par spectacle Renseignements au 03 81 99 20 19 Réservations : Info Jeunes Montbéliard au 03 81 99 24 15 ou sur www.montbeliard.fr/quatresaisons / www.ticketmaster.fr / www.francebillet.com Midi des Archives JEUDI 28 MARS DE 12H30 À 13H30 Présentation d’une sélection de documents sur l’histoire de la Résistance et de la déportation dans le Pays de Montbéliard pendant la Seconde Guerre mondiale. Gratuit. Réservation au 03 81 99 22 49 Archives municipales infos > www.montbeliard.fr Read the full article
0 notes
Text
2 février
“C’est de l’art ; qu’y comprenez-vous ?” A-t-on idée de faire de l’art contemporain ? Combien en avez-vous vu, de ces gens embourgeoisés, ravis de pouvoir sortir leurs costumes du dimanche, se promener dans les allées d’une galerie qui, à l’occasion de l’accueil de nouveaux résidents sur ses murs, invite l’artiste et ouvre ses portes à n’importe quel imbécile qui aurait les poches sonnantes s’il ne trimballait pas son pécune sur des cartes en plastique ? Ce sont les mêmes qui déambulent, comme des damnés, les salles d’exposition à la recherche d’un verre de champagne et, un peu moins passionnément, la nouvelle toile qui sera du “plus bel effet” devant leur cheminée. Les mêmes, encore, qui se grattent les tempes, l’air faussement intéressé, et vomissent une analyse artistique des plus médiocres, mais qui ne rechignent pas à débourser un salaire pour un carré de cinquante centimètres sur cinquante centimètres. Remarquez, à cette bourgeoisie crasse se mêle désormais la plèbe débile, qui ose s’exclamer, en plein milieu d’une exposition : “Quand même, ils ont de l’imagination !”. Le chaland se promène dans les galeries comme au parc, guettant le moindre événement qui le ferait sortir un instant de sa monotonie ronflante et tristement marquée par un quotidien gris, qu’il considère comme un symbole même de la modernité - et c’est à peine s’il ne qualifie pas cela de spleen ! - sans parvenir à le trouver ; et quand il rentre chez lui, encore tout dévoré d’ennui, il se réjouit en se disant que c’est ça, la vie de bohème, avant de s’avaler on ne sait quel met bien trop cher pour les vrais bohèmes, qui ont tant de trous dans les poches qu’ils n’ont même pas de quoi rêver.
De l’autre côté de ce parc artistique, comme des animaux encagés dans un zoo, se trouvent des artistes. Qu’est-ce qui fait qu’ils sont artistes ? Le sont-ils parce qu’ils le disent ? Le sont-ils parce qu’ils pratiquent l’art ? Le sont-ils parce qu’on les considère comme tels ou parce qu’ils peuvent montrer leur travaux dans une exposition ou une galerie ? Et, au fond, sont-ils artistes, tout simplement ? Nous les observons un instant, l’un faisant des courbettes, l’autre expliquant son art, agrippant le passant comme un saltimbanque quémande une pièce ou comme un homme de foi essayant de remplir la maison de son dieu. Et les voilà qui se jettent - métaphoriquement ; il ne faudrait tout de même pas déranger un salon d’artistes en se donnant réellement en spectacle ; après tout, il est interdit aux artistes de faire preuve de la passion qu’ils veulent peindre devant de potentiels investisseurs - aux pieds de quiconque observe un instant, détaillant la technique, et se sentant obligés de se prostituer. Pire encore, ce sont des hommes-sandwich détestables, qui arrachent le plaisir même qu’il y a à contempler l’art, qui se fait déjà rare à ces occasions. Et dans tout ce capharnaüm de bienséance, ce brouhaha de convenances, artistes et spectateurs se gargarisent tout en parlant d’art et de modèles auxquels ils aspirent, peut-être, à ressembler un jour, et ils prennent tant de temps à réfléchir qu’ils en oublient simplement de vivre et de créer. Ils oublient que l’art ne se fait pas au tintement des coupes de champagne, que L’Origine du monde n’a pas été auréolée de lauriers lors de sa présentation, ou que Van Gogh ne vendait pas ses toiles à un parterre de bourgeois. Rien, dans les halls cirés qui renvoient les lumières trop fortes des plafonds, ne dérange les bourses qui déambulent et s'enorgueillissent de leur culture, sans jamais trouver rien d’ironique quand un exposant place une énième reproduction de Frida Kahlo à côté d’un tableau représentant Gainsbourg, qui semble lorgner sur la première en bavant, sans que personne ne puisse traduire à la pauvre artiste mexicaine qu’il la “trouvait très jolie” et qu’il “voudrait lui offrir des fleurs”.
Et dans tout ce décor, où pourrait être blanchi tout l’argent du monde, nous giclons autant d’étoiles nacrées qui vous tomberont sur la gueule.
0 notes
Text
MARDI 8 AOÛT 2023 (Billet 2 / 4)
« L’ATELIER DES LUMIERES »
Un peu d’histoire sur le lieu (trouvée également sur le Site de « l’Atelier des Lumières »)
La fonderie du Chemin-Vert fut créée en 1835 par les frères Plichon pour répondre aux besoins de la marine et du chemin de fer pour des pièces en fonte de grande qualité.
L’usine occupe alors un terrain de 3 126 m2 et emploie 60 personnes. Elle produisait des moulages de toutes pièces en fonte de fer sur plans et sur modèles jusqu’à 10 tonnes. Les pièces fabriquées étaient ensuite utilisées pour la marine de guerre, les locomotives, les moteurs à explosion et à diesel.
Le 21 février 1859, Jacques François Alexandre transmet la fonderie à ses deux fils Jean et Edouard. Ils s’associent sous la raison sociale Plichon Frères.
Quatre générations de Plichon se succèdent dans la fonderie et pendant une centaine d’années, l’affaire est prospère.
En 1929, la crise internationale précipite la fin de l’affaire, déjà très concurrencée par la soudure, la forge et les premières matières plastiques.
En 1935, la société est dissoute et le terrain et les immeubles sont vendus à la famille Martin, les actuels propriétaires.
Pendant 65 ans, l’ex-fonderie abrite une entreprise spécialisée dans la fabrication et la vente de machines-outils. La grande halle sert d’espace d’exposition pour ces dernières.
En 2000, l’entreprise déménage.
En 2013, Bruno Monnier, Président de Culturespaces, découvre l’ancienne fonderie inoccupée et a l’idée de créer à Paris un Centre d’Art Numérique. La famille Martin, séduite par ce projet, accepte de lui louer la grande halle et ses annexes.
« Le rôle d’un centre d’art est de décloisonner, et c’est pourquoi le numérique doit prendre sa place dans les expositions du XXIe siècle. Mis au service de la création, il devient un formidable vecteur de diffusion, capable de créer des passerelles entre les époques, de faire vibrer les pratiques artistiques entre elles, d’amplifier les émotions, de toucher le plus grand nombre. » (Bruno Monnier, Président de Culturespaces)
En 2018, après d’importants travaux (toiture, isolation…), « l’Atelier des Lumières » ouvre ses portes au public le 13 avril. La première année, 1,2 million de visiteurs découvrent « l’Atelier des Lumières. »
Quand et comment venir à « l’Atelier des Lumières » ?
38 rue Saint Maur 75 011 Paris
En Métro : ligne 9 (stations Voltaire, Saint-Ambroise), ligne 3 (station Rue Saint-Maur), ligne 2 (station Père Lachaise)
En bus : 45, 56, 61, 69
Tarifs :
Tarif famille : 48€, Plein Tarif : 16€, Tarif + de 65 ans : 15€, Tarif jeune : 11€
Un tarif préférentiel de - 2 € en réservant sur le Site (la réduction est déjà appliquée sur les prix affichés ici).
Ci-dessous, le lien pour réserver le jour et l’heure :
L'Atelier des Lumières - Billetterie (tickeasy.com)
1 note
·
View note
Text
Mercredi 21 décembre (1/2)
Troisième et dernière journée à Miami. Puisqu’il y avait trop de photos digne d’intérêt, il y a deux publications (1/2, et 2/2 un peu plus bas). Pour ce premier post, c’est un mélange de photos prises hier et aujourd’hui ; il y a donc des endroits que j’ai visité seul hier et ce matin, et d’autres avec mes parents cet après-midi. On y trouve des images de Design District (photos 1 à 5), un quartier un peu excentré par rapport au centre de la ville, mais qui vaut le déplacement. On y trouve de nombreuses boutiques de luxe (comme celles avec seulement trois modèles de robes ou de sacs à main) gardées par des agents de sécurité à l’entrée. N’étant pas un grand fan des robes à 10 000$, le principal intérêt du quartier réside, à mon avis, dans son aménagement coloré qui rend l’expérience unique, même quand on n’achète rien. C’est un endroit absolument superbe! À noter sur la photo 5, il s’agit de la façade du stationnement où nous avons laissé la voiture ; preuve comme quoi un parking n’a pas nécessairement besoin d’être moche. Pour la photo 6, c’est un immeuble situé environ à 3km de Design District qui a immédiatement attiré mon attention en marchant: il s’agit d’un ancien édifice administratif du siège social de Bacardi, transformé aujourd’hui en école d’art. Pour les photos 7 et 8, de beaux exemples d’édifices récents du quartier Brickell. Enfin, pour les photos 9 et 10, des points de vues de la ville à partir de Brickell Key, une petite île remplie de condos de luxe. À noter que l’édifice qui ressemble à un gros poisson la bouche ouverte, qui apparaît bleuté au centre sur la photo 9, est toujours en construction: les parois vitrées transparentes étaient en bonne partie encore recouvertes d’une pellicule de plastique bleu.
1 note
·
View note
Text
Boulègue ! ordonnait-il
Et je tâchais de bouléguer
Le patron de l’entreprise de jardins
N’était pas le porte-drapeau
D’un management apaisé
Les gars ne restaient pas longtemps
Et quand on y allait
C’était dans le regret de nos vies
Moi je rêvais de formes et d’art
De cinéma de musée Maegh
Sans trop savoir ce que c’était
Indicible invisible
Dont j’effleurais l’insidieuse volupté
Dans l’attitude à la coule
D’étudiants niçois tartinés de culture
Comme si des sonorités italiennes
Suffisaient à des noms à la con
Mais le charme était de courte durée
Bientôt je devrais retrouver les cyprès
De mon cimetière de Grasse
Poursuivre la ramasse des déchets
Du dédale de ses haies
Face à la violence colorée de mon quotidien
Sans doute par effet de carte à gratter
La monochromie les jeux d’ombre
S’attachaient mon regard
Comme architecture esthétique absolue
Comme monde d’adhésion binaire
Je découvris le bleu de Monory
Sur vidéocassette Kiss Me Deadly
Je compris pas à pas qu’une histoire n’est rien
Sinon le motif qu’on ne retiendra pas
Au mieux l’alibi d’une expression formelle
Le récit noir dessiné par Aldrich
Ressemble à l’interprétation qu’en fait Monory
Bogart est avec eux deux fois mort
Comme est rendu caduc le modèle de narration
Organisé dans une structure iconique
D’éléments d’un genre à peine classique
Dont Aldrich – ainsi que Monory
Viendra pervertir et moquer les codes
Dans Kiss Me Deadly Mike Hammer est grossier
Absurde l’amour que lui témoigne la fille
L’intrigue circonscrite à quelques gimmicks
L’insaisissable McGuffin
Et les poursuites en bagnole des ballets
Va va voum
Le grain de l’image le rythme du cardioséquencemètre
Substituent à cette subversion
Une plastique qui récite un nouveau genre
Et se suffit à elle-même
Ainsi me suffisait-elle
Pour rétablir un équilibre
Cette harmonie sise entre le réel
Et la perspective éclatante des rêves
Induite par l’écriture de créateurs
Dont la vision permet de distiller l’ordinaire
En quatrième vitesse
0 notes
Photo
FR
Arthur Gillet
Arthur Gillet est né en 1986 à Rennes. Il y étudie à l’École des Beaux-arts, et suit les ateliers de danse contemporaine du Musée de la Danse et du Triangle. Il participe au salon du mobilier de Milan. Ayant obtenu son diplôme, et après un long pèlerinage en Italie, il s’établit à Paris en 2012 où il expose et performe au CAC de Brétigny, au MAC VAL, au Musée d’Art Moderne de Paris, au Palais de Tokyo et au Musée d’Orsay. Il collabore avec Cassina, François Chaignaud & Cécilia Bengolea, John Mayburry et Louis-Phillipe Scoufaras. En 2015, il gagne le prix du jeune talent à la foire internationale de design de Paris, Maison & Objet.
La surdité de ses parents ouvriers et sa jeunesse au féminin déplacent sa sensibilité sur les questions de l’identité, du désir, et de la perception du réel. Cela l’amène à jouer avec son corps comme projet plastique, comme outil de production et de diffusion, mais aussi comme sujet en quête d’émancipation. Il trouble les genres en infiltrant tour à tour la nuit, la mode, l’art, l’érotisme. Son rôle de modèle et d’artiste tout à la fois soulève une ambiguïté entre le passif et l’actif, où les hiérarchies sociales font écho aux hiérarchies sexuelles.
Arthur Gillet produit aussi des objets de ses mains, n’hésitant pas à travestir le travail artistique avec l’artisanat ou les travaux dits féminins. Cette implication globale du corps dans le processus artistique permet à l’artiste de choisir l’expérience plutôt que de conditionner le réel à une vision théorique. Il prend soin d’en éviter les crispations identitaires, préférant une dimension politique et ses enjeux d’émancipation dans le vivant.
arthurgillet.com
5 notes
·
View notes
Text
Cours d’arts plastiques au lycée (1) d’après photos (de films notamment) ou d’après réel (lorsque les élèves posaient comme modèle).
1 note
·
View note
Photo
Andréanne Abbondanza-Bergeron
Friday, March 29 at 6:00pm Concordia University, de Sève Cinema McConnell Library Building, LB-125
Admission for all Conversations in Contemporary Art events is free and open to the general public. Seating is first come, first serve. The lectures will be held in English. Tous les événements du programme Conversation in Contemporary Art sont gratuits et ouverts au public. Les sièges sont assignés selon le principe du premier arrivé, premier servi. Les conférences se dérouleront en anglais. - An artwork influenced by architecture can be seen as a model for something larger, a city grid, buildings, but its scale morphs when one starts looking a it as a model that represents a different form of space or structure. The grid is a recurrent presence in Andréanne Abbondanza-Bergeron’s work. More than a formal experience in an installation form, one interest of her work is to point out the disparities between inside and outside, as they point out to various forms of built and social structures of control; dictating access or rejection into a specific structure or relationship.
In her work, Abbondanza-Bergeron aims to blend those boundaries and the potential exchange that happens in this new hybrid space. What captures her attention is the interrelation between structure and humans in space; each one possessing its own agency while also affecting the other. She approach sculpture and installation, using it as an inquiry into those social and spatial relations. Bio Andréanne Abbondanza-Bergeron is a Montreal-based installation artist and current artist-in-residence at Concordia University as the 2017 recipient of the Claudine and Stephen Bronfman Fellowship in Contemporary Art. She completed her MFA in Sculpture at Concordia University (‘16) where she received the 2016 Yvonne L. Bombardier scholarship in Visual Art, and holds a M.A. in Art Education and a BFA in Studio Arts.
Abbondanza-Bergeron’s installation, photography and drawing works have been exhibited in numerous solo and curated group shows in various Canadian cities and abroad in Germany, UK, Belgium, Mexico and the United-States. Her work has benefited from the support from the Canada Council for the Arts, the SODEC and the City of Montreal. She is a professor in the Communications, Media and Studio Arts department at Vanier College.
-
Une œuvre influencée par l’architecture peut-être vue comme un modèle pour une entité plus large – un réseau urbain, un bâtiment – mais son échelle se transforme lorsque l’on commence à la regarder comme un modèle qui représente une forme d’espace ou structure différente. La grille ou trame est un motif récurrent dans le travail d’Andréanne Abbondanza-Bergeron. Plus qu’une expérience formelle, ses installations tentent à faire ressortir les disparités entre les concepts d’intérieur et d’extérieur. Ses œuvres pointent vers différentes formes de structures de contrôle, qu’elles soient construites ou sociales, qui dictent l’accès ou le rejet d’une structure ou relation spécifique.
Dans ses œuvres, Abbondanza-Bergeron vise à brouiller ces limites et frontières afin de créer un potentiel d’échange qui s’effectue dans ce nouvel espace hybride. Ce qui capture son attention est l’interrelation entre les structures et les personnes dans l’espace; chacun possédant une influence et un impact sur l’autre. Elle approche la sculpture et l’installation tel une étude des liens entre espaces et relations interpersonnelles.
Biographie Artiste d’installation établie à Montréal, Andréanne Abbondanza-Bergeron est actuellement artiste en résidence à l’Université Concordia en tant que lauréate 2017 de la bourse Claudine-et-Stephen-Bronfman en art contemporain. Elle a obtenu une maîtrise ès beaux-arts en sculpture à l’Université Concordia (en 2016), établissement où elle a reçu la bourse d’études supérieures en arts visuels Yvonne-L.-Bombardier 2016, et détient une M.A. en éducation artistique ainsi qu’un B. Bx-arts en arts plastiques. Ses installations, photographies et dessins ont fait l’objet de nombreuses expositions individuelles et collectives présentées dans différentes villes canadiennes ainsi qu’ailleurs dans le monde, en Allemagne, au Royaume-Uni, au Mexique et aux États-Unis. Son travail a bénéficié du soutien du Conseil des arts du Canada, de la SODEC et de la Ville de Montréal. Mme Abbondanza-Bergeron est professeure au département de communication, de médias et d’arts plastiques du cégep Vanier.
_
Related Links:
Andréanne Abbondanza-Bergeron Conversations in Contemporary Art The Department of Studio Arts - MFA Program
2 notes
·
View notes
Text
Illustrations et dessins satiriques #71
Dessin d’un modèle posant, par Heinrich Zille (vers 1900).
Ah, elles sont loin les nymphes aux étoffes volantes... La chair déborde, la nudité est partielle, comme dévoilée à contrecœur, et la modèle à l’air revêche semble apostropher l’artiste hors du champ.
#Heinrich Zille#dessin satirique#anatomie#artists’ models#histoire des modèles vivants#beaux-arts#life models#modèle d’arts plastiques#illustration#vintage illustrations
3 notes
·
View notes
Text
2023 (novembre). Croquis d’après modèle vivant (Gaélle).
#life models#modèle vivant#life drawing#croquis#dessin#anatomie#beaux-arts#modèle d’arts plastiques#watercolor#aquarelle
1 note
·
View note
Photo
Malgré la neige tombée à grands flocons durant la nuit, les élèves de 5ème du collège Jean-Jacques Rousseau (Thiant) ont bravé la tempête jusqu’au CRP/, jeudi 24 janvier, pour une visite de l’exposition de Boris Mikhaïlov : l’âme, un subtil moteur à explosion.
L’occasion pour les élèves de découvrir le centre d’art ainsi que le travail de cet artiste. Autour du thème “Mettre en lumière” qu’ils travaillent en arts plastiques cette année, nous avons alors imaginé un atelier pour travailler la matière lumineuse comme sculpture. L’atelier “light painting” fut un travail d’équipe de synchronisation des mouvements, certains jouant le rôle de modèles, d’autres les sculpteurs/éclaireurs.
2 notes
·
View notes
Text
Nouvelles..
Je ne pense pas avoir encore à nouveau les capacités d’écrire en m’exprimant correctement mais je voulais rapidement vous donner de mes nouvelles.
Je suis diagnostiquée en dépression par mon psychiatre et nous recherchons le bon anti dépreseur.
Même si j’ai encore beaucoup de difficultés (notamment l’incapacité à lire un livre), je vais plutôt mieux.
Je parviens désormais à effectuer quelques heures de bénévolat dans une association pour faire du tri de dons et j’aide ponctuellement depuis très récemment une animatrice d’arts plastiques pour aider des personnes trisomiques lors d’un atelier.
J’ai toujours du mal à me motiver (toujours grand problème du moment) mais je suis parvenue à envoyer des mails de candidatures et même appeler certaines médiathèques en vue de ma formation qui débutera en septembre. Je n’ai pas eu de retours positifs pour un stage pour le moment.
Je me suis trouvé un intérêt spécifique: la mode et le gothique. Je me renseigne sur les combinaisons de couleurs et j’adore faire les friperies (et malheureusement pour mes finances les boutiques en ligne). Je recherche un livre sur l’art de bien s’habiller.
Je me maquille également et outrepasse au maximum ma dysmorphophobie (dans la mesure du possible bien entendu).
Je fais des shootings photos et ai (à peine) commencé à suivre un atelier de modèle vivant pour m’entraîner au dessin en étant motivée par un groupe.
Je me rends toujours aux cours d’improvisation théâtrale , même si j’en rate certains car c’est difficile le jeudi soir.
Globalement, je me sens donc légèrement mieux . En revanche je suis encore en dépression et ai parfois de grands moments de flottement sans parvenir aucunement à faire des activités chez moi (lire, colorier, écrire, peindre).
Voici donc pour les nouvelles. J’ai écris de la manière que j’ai pu ; veuillez m’excuser pour la forme mais cela fait longtemps que je n’ai pas écrit.
Bonne année à vous.
3 notes
·
View notes
Text
George BARBIER
Vichy (I) ou Soyez tous bien sages (pl.2, La Gazette du Bon ton, Eté 1915 n°8-9)
Lucien Vogel éditeur, Paris Eté 1915, 36,5x24cm, une feuille.
Estampe double originale en couleur rehaussée à l'or, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. Elle représente des modèles de Paquin, Doucet, Beer, Chéruit, Martial et Armand, Premet et Callot.
Gravure originale réalisée pour l'illustration de La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco.
Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications « s’adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes » (Françoise Tétart-Vittu « La Gazette du bon ton » in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l’or ou au palladium.
L’aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode – il a déjà participé à la revue Femina – décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sœur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors « Art, modes et frivolités ». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef : « En 1910, observe-t-il, il n’existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l’esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes […] J’étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France. » (« Un grand éditeur d’art. Lucien Vogel » in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud.
À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes : André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D’autres talents viennent rapidement rejoindre l’équipée : Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette.
Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour.
La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l’histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas…
Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue.
George BARBIER
Vichy (II) ou Le Jeu des marionnettes (pl.3, La Gazette du Bon ton, Eté 1915 n°8-9)
Lucien Vogel éditeur, Paris Eté 1915, 36,5x24cm, une feuille.
Estampe double originale en couleur rehaussée à l'or, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. Elle représente des modèles de Callot, Jenny, Paquin, Martial et Armand, Doeuillet et Lanvin.
2 notes
·
View notes
Photo
Aoshima Chiho 青島千穂 (1974 - ).
Chiho Aoshima fait partie de l’avant-scène nippone. Infographiste, elle modèle et imprime ses œuvres en très grand format (murs complets, salles d’expositions, stations de métro) sur papiers, cuirs et surfaces plastiques pour varier les textures. Son univers est fait de représentations érotiques et horrifiques peuplées de fantômes, de démons du folklore japonais ou d’écolières dans des décors et des paysages féeriques et fantastiques. Cet imaginaire inspiré des manga, de l’animation et de la culture pop japonaise fait que Chiho Aoshima est considérée comme appartenant au mouvement d’art contemporain Superflat fondé par Takashi Murakami 村上隆 (1962- ).
#aoshima chiho#chiho aoshima#female artist#graphic#illustrator#wall painting#japan#infographiste#illustratrice#peinture murale#japon
50 notes
·
View notes