#valeur de la maison
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maisonpasavendre · 2 years ago
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jeanchrisosme · 4 months ago
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Je ne me sens pas à ma place Dans ce monde qui me dépasse, Parfois, je ne comprends pas Les gens autour de moi, Ils pensent matériel, Rien que le paraître, Aucune émotion, Tout est contre façon, Chacun est dans sa bulle, À vivre le superflu, Belle maison, belle voiture Que part cela, ils ne jurent, Où sont les vraies valeurs, Celles du bonheur, Les faux semblant, Tout est transparent, Je veux juste du vrai, Quelque chose qui me ressemblerait, Pas du toc, de la pacotille, Pourquoi le monde, est si hostile, À chaque fois que je fais un pas, Je m'éloigne de ce monde qui me déçoit.
Les Ecrits d’Isabelle
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suburbangothic-rp · 6 months ago
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suburban gothic;
inspiré par twin peaks, desperate housewives, six feet under, hereditary, welcome to nightvale, euphoria, totally fucked up, american beauty, pretty little liars, murder she wrote, east of eden.
Par où commencer pour présenter ce monde? Pas de contexte déjà rédigé pour le moment, l’idée n’est que latente; si les rues ne se remplissent pas, à quoi bon y bâtir des maisons? Mais l’idée se fait pesante, lourde de ses possibilités.
Pennsylvanie, au pied des Appalaches, la rouille industrielle qui se bat contre la nature sauvage, elle-même lacérée par le tracé méticuleux de l’asphalte. Le long de l’une des ces longues routes, une ville. Une parmi tant d’autres, des milliers comme elle. Plantée sur une grille qui structure l’espace; au centre-ville et à ses bâtiments denses succède l’harmonie de la banlieue résidentielle. L’ordre s’y confond avec la monotonie, le charme se dilue dans l’ennui. L’architecture humaine se révèle creuse, les fissures laissent s’en échapper les échos de complaintes qu’on aurait voulu recouvrir de béton, de gazon ou de peinture fraîche. L’horreur s’excite avec chaque désillusion, secret, péché, danger, crime, frustrations. Le futur est riche en promesses mais demain n’est jamais un autre jour, inéluctable répétition d’hier. On enterre ses rêves sous un lit de bégonias dont on prend soin avec fureur et hystérie, dans l’énergie du désespoir, jusqu’au jour où une bande d’adolescents les piétine pour s'amuser.
La ville est séparée en quartiers; #1 est un petit centre-ville, le lieu des rencontres fortuites, main street, le cœur administratif et commercial du lieu. #2 est un ancien village rattaché à la ville, avec ses rues pittoresques, ses habitants qui n’aiment pas les visiteurs, le calme acheté à prix fort, les fermes reconverties. #3 est l’ancien bassin minier, abandonné, peuplé de mythes et de terreurs, peu à peu remplacé par l’industrie forestière. #4 est la banlieue résidentielle, le théâtre principal de notre jeu de dupes.
L’horreur vient de l’intérieur; du plus vaste, l’intérieur des frontières nationales, au plus intime: le foyer et l’individu. L’extérieur projette: un pays puissant et prospère, des rues propres, un voisinage aimable, des bonnes manières et de jolies choses. Le tout tient du mirage. À l’intérieur, rien ne va, on est à deux doigts de tomber dans le ravin. Les valeurs fières et heureuses sont corrompues; la communauté devient une prison, la religion devient une manipulation, le politique s’achète, la propriété creuse les dettes, le couple se brise.
Tout ne va pas mal; même si le gothique est souvent très sombre, il y existe aussi une place pour d’autres histoires. Edward Scissorhands est LE film du suburban gothic et c’est loin d’être un film d’horreur. Twin Peaks et True Blood mélangent un ton mystérieux avec des moments plus légers. L’excentricité ou la bizarrerie des personnages est d’ailleurs souvent un symptôme des rouages sombres qui font tourner l’histoire. Les tags associés au gothique sur Tumblr mènent à des contenus sinistres, mais chacun.e est libre d’aller un peu plus loin. À titre personnel par exemple, je pense que les Sims 2 est un jeu à l’ambiance gothique (: On fait ce qu’on veut avec le concept de gothique, et ce sera pareil sur le forum si le projet séduit et intéresse. (si besoin, je peux rédiger un texte un peu plus élaboré sur l'american gothic et ses déclinaisons régionales/thématiques)
Les années 2010; LA décennie des différentes gothic aesthetics. L’une des pires crises financières de l’histoire est passée par là et a fait beaucoup de mal au rêve américain. Le traumatisme est bien là, encore aujourd’hui, chez les individus comme dans les sociétés dans lesquelles ils évoluent. Le paysage de certaines régions change durablement; dans le Midwest, dans le sud, dans la Rust Belt. Une nouvelle tâche sur la mystique de l’Amérique. The American Nightmare.
J’ai beaucoup écrit et si vous avez lu jusque là – merci vraiment, et euh, pardon. C’est avant tout une bouteille à la mer, ce post. S’il trouve sa destination, alors on en fera germer les prémices. Il y a de quoi faire je pense. Les remarques, questions, suggestions, toutes bienvenues, j'ai envie de lire un peu après avoir autant écrit.
Contenu additionel; sera posté s'il y a de l'intérêt – le contexte, évidemment – mécanismes de jeu, animations – les postes vacants, leurs dynamiques – la ville, son monde, son histoire – les racines, l'inspiration – aes
un dernier mot: le tumblr n'est pas encore complètement fonctionnel, la plupart des liens est sous construction.
photo: edgar martins, éditée pour suburban gothic.
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jamie-007 · 10 months ago
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« J'ai entendu ma mère demander du sel aux voisins. Mais nous avions du sel dans la maison. Je lui ai demandé pourquoi elle demandait du sel aux voisins. Et elle m'a répondu : —Parce que nos voisins n'ont pas beaucoup d'argent et souvent ils nous demandent quelque chose.
De temps en temps, je leur demande aussi quelque chose de petit et peu coûteux, pour qu'ils sentent que nous aussi nous avons besoin d'eux. De cette façon, ils se sentiront plus à l'aise et il leur sera plus facile de continuer à nous demander tout ce dont ils ont besoin ».
Le respect de la dignité humaine est sans doute, un des plus nobles sentiments.
Et c'est exactement ce que j'ai appris de mes parents... construisons des enfants empathiques, humbles, solidaires et d'autres valeurs à mettre en valeur..!!!...✨
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empiredesimparte · 6 months ago
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Act of Consent to the Marriage of HIH Prince Philippe with HIM Queen Viviana II of the Ionian Union
👉🏻 Follow Philippe's wedding on the blog of my friend @funkyllama
Le palais des Tuileries, on the occasion of the marriage of His Imperial Highness, Prince Philippe, reveals the Act of Consent ordered by His Imperial Majesty Emperor Napoleon V:
NAPOLEON, by the Grace of God and the National Will, Emperor of the French, grant our consent to the marriage of our dear cousin, Prince Philippe, with Her Illustrious Majesty, Queen Viviana II of the Ionian Union. In accordance with the traditions and dignity of our Imperial House, we are confident that the spouses will uphold the highest values of the nations they represent, for whom we have the utmost respect. By this present decree and with our blessing, let this act of consent be acknowledged, in accordance with the laws and customs of the French Empire, and duly recorded and preserved in the imperial archives. In witness whereof, we have signed this act and affixed our imperial seal this day.
HIM Empress Charlotte witnessed the Act. TIM signed the Act. This document seals the union between Prince Philippe and Queen Viviana II, symbolizing the enduring alliance and friendship between our respective nations. May this union be blessed and prosperous.
⚜ Traduction française
NAPOLEON, par la Grâce de Dieu et la Volonté Nationale, Empereur des Français, accordons notre consentement au mariage de notre cher cousin, le prince Philippe, avec Son Illustre Majesté, la Reine Viviana II de l’Union Ionienne. Conformément aux traditions et à la dignité de notre Maison Impériale, nous sommes convaincus que les époux seront les garants des valeurs les plus élevées des nations qu’ils représentent, et pour qui nous avons le plus grand respect. Par la présente et avec notre bénédiction, que cet acte de consentement soit entendu, en conformité avec les lois et les coutumes de l'Empire Français, et qu'il soit dûment enregistré et conservé dans les archives impériales. En foi de quoi, nous avons signé le présent acte et y avons apposé notre sceau impérial ce jour.
S.M l'Impératrice Charlotte a été témoin de l'Acte. L.L M.M ont signé l'Acte. Ce document scelle l'union entre le Prince Philippe et la Reine Viviana II, symbolisant l'alliance et l'amitié durables entre nos nations respectives. Que cette union soit bénie et prospère.
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sabinerondissime · 2 years ago
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Sur la terrasse d'un maison en Italie, prendre le temps, encore et toujours. Profiter des rayons du soleil printanier qui réchauffe notre peau sans la brûler. J'aime cette ambiance de maison en pierre, de meubles en osier, en bois, en fer. Des valeurs sûres, loin du plastique.
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thebusylilbee · 2 months ago
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Une maison des associations parisienne a refusé que le sociologue Youssef Souidi vienne s’exprimer dans ses locaux, évoquant deux posts X critiques sur Israël. Elle a aussi exclu de ses murs l’Union rationaliste, qui l’invitait, à laquelle elle reproche d’avoir appelé à faire barrage au Rassemblement national.
ll a fallu un moment aux animateurs et animatrices de l’Union rationaliste (UR) en Île-de-France pour digérer l’information. Samedi 23 novembre, la directrice de la Maison de la vie associative et citoyenne du Quartier latin (MVAC) à Paris, Sandrine Rouet, leur a fait savoir par mail qu’elle ne pouvait « plus accueillir l’association pour quelconques activités » jusqu’à ce qu’elle « redevienne neutre ». « On est restés abasourdis », relate Nelly Bensimon, responsable des rencontres « Sciences et culture » de l’UR Île-de-France, jointe par Mediapart.
L’Union rationaliste, fondée en 1930 par le physicien Paul Langevin, qui a été membre du Parti communiste français (PCF) à partir de 1944, organise régulièrement des rencontres avec des universitaires, produit des podcasts et publie des textes dans lesquels elle s’applique à rapprocher science et société en prônant des valeurs humanistes.
À ce titre, l’UR a appelé solennellement à faire barrage à l’extrême droite aux élections législatives anticipées de 2024 – comme de très nombreuses associations telles que la Ligue de l’enseignement ou la Ligue des droits de l’homme. Elle plaide aussi pour le cessez-le-feu à Gaza, la reconnaissance de l’État palestinien, l’acceptation des deux États et la libération des otages israéliens. 
Rien de très étonnant pour une association de défense des droits, qui se donne pour but de lutter « contre toutes les formes de l’irrationnel, ancien ou moderne »,et qui compte parmi ses adhérent·es le professeur au Collège de France François Héran et le politiste Alain Policar, par exemple. 
Pourtant, c��est le prétexte pris par Sandrine Rouet pour refuser, dorénavant, d’héberger ses rencontres avec des universitaires, comme l’UR le fait depuis des années. L’association a même son siège administratif à la MVAC, située rue des Arènes, dans le Ve arrondissement de Paris, depuis 2016.
Deux tweets dénonçant les frappes israéliennes
« Étant donné l’engagement politique de l’association et la venue d’un intervenant prenant position politiquement, les rencontres pourraient déraper », explique la directrice dans son mail, en reprochant à l’UR de « s’être éloignée de son objectif initial en intégrant l’actualité politique tout en pointant du doigt des partis ou des responsables politiques ». « Le pauvre Paul Langevin doit se retourner dans sa tombe en sachant qu’on accuse cette association de faire de la politique ! », commente ironiquement Nelly Bensimon.
Dans un communiqué publié le 26 novembre, l’UR a rendu l’affaire publique et répondu vertement : « Appartient-il à la MVAC de décerner des certificats de neutralité autorisant à mener un débat ? L’Union rationaliste s’indigne de la police politique déployée par la MVAC du Quartier latin qui entrave le débat démocratique contrairement à ses missions, et se permet de censurer la liberté académique du chercheur invité. » Jointe par mail par Mediapart, Sandrine Rouet n’a pas donné suite. 
À l’origine de cette escalade, un premier prétexte futile. Le chercheur au CNRS Youssef Souidi devait participer à une rencontre de l’UR le 14 novembre pour parler de son livre récemment paru sur la ségrégation scolaire. Deux jours avant, la MVAC avait demandé son report pour « des raisons de sécurité » – des problèmes matériels ayant été constatés dans la salle réservée. Mais après avoir établi que la salle semblait en état de recevoir du public, Nelly Bensimon a demandé des explications à la directrice.
Celle-ci les a données dans son mail du 23 novembre. Sandrine Rouet y évoque deux posts de Youssef Souidi sur le réseau social X (en fait, ce sont des reposts) : l’un d’Edwy Plenel (cofondateur et ex-président de Mediapart), qui relayait le 28 octobre une « cartographie du génocide » à Gaza publiée par le groupe de recherche Forensic Architecture ; l’autre du journaliste Guillaume Auda, qui partageait une vidéo de Gaza le 9 novembre, dénonçant les victimes civiles faites par les frappes israéliennes et en rendant les dirigeants d’Israël « comptables ».
La « cancel culture » n’est pas où on le croit
« Ces deux tweets n’ont pas plu à des administrés, c’est ainsi qu’ils ont regardé à la loupe le site de l’association et n’ont pas accepté le discours politique lié à la question palestinienne. Après vérification des dires et lecture du site, aujourd’hui, je vous demande une nouvelle fois d’annuler la rencontre à la MVAC », explique la directrice, comme si tout cela était bien normal. Elle énumère ensuite, pêle-mêle, des critiques « explicites notamment sur Messieurs Macron et Barnier » et un appel « à faire barrage à une formation politique au travers d’un podcast ».
La directrice conclut en arguant de son devoir d’« assurer la protection de [s]es agents et du public ». Une formulation qui rappelle les nombreuses conférences de l’eurodéputée insoumise Rima Hassan ou de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri que des institutions tentent d’interdire pour « risque de troubles à l’ordre public » – récemment, Rima Hassan a eu gain de cause contre le président de l’université de Strasbourg et contre la direction de Sciences Po-Paris.
Nelly Bensimon n’en revient toujours pas. « C’est ridicule. Comme si on allait se battre et qu’on allait mettre la maison à feu et à sang. On était devenus d’odieux black blocs... », déplore-t-elle, précisant que la moyenne d’âge des participant·es est souvent supérieure à 70 ans, « malgré [leurs] efforts pour la rajeunir ».
Joint par Mediapart, Youssef Souidi est également effaré par cette annulation et les motifs invoqués. « Je pourrais comprendre si c’était sur le sujet du conflit israélo-palestinien que j’allais m’exprimer – et encore ! –, mais là, je ne comprends absolument pas. La rencontre portait sur mon travail sur la ségrégation scolaire », indique-t-il. 
La maire du Ve arrondissement de Paris, Florence Berthout (Horizons), a appris l’existence de cet imbroglio après coup, la gestion des salles étant laissée à la libre appréciation de la directrice de la MVAC (qui est commune aux Ve et VIe arrondissements). « Je suis étonnée », dit-elle au sujet de cette affaire dont elle n’a pas été saisie. « On peut avoir des réserves sur l’organisation de tel ou tel débat, mais je trouve dommageable qu’on puisse interdire à une association l’accès à une salle », ajoute-t-elle, défendant « une politique d’ouverture au débat contradictoire, à condition qu’on ne vienne pas y faire des débats politiciens avec des thèses d’extrême droite ou d’extrême gauche ». La mairie du VIe arrondissement de Paris n’a pas donné suite à notre demande à ce sujet. 
Dans un contexte de pressions politiques régulières sur les associations depuis la mise en place du contrat d’engagement républicain par la loi « s��paratisme » de 2021, et d’offensive de l’extrême droite sur les lieux qui lui résistent, la facilité avec laquelle l’Union rationaliste a pu être empêchée d’organiser ses rencontres questionne. 
Désormais, Nelly Bensimon s’active pour trouver « une solution de bricolage » afin que les rencontres « Sciences et culture » à venir de l’UR aient bien lieu. La prochaine au programme, qui devait se dérouler au même endroit, doit donner la parole à Alain Policar sur son livre Le wokisme n’existe pas. La Fabrication d’un mythe (éditions Le bord de l’eau). « C’est ironique, parce qu’il parle de censure réactionnaire... », observe amèrement Youssef Souidi.
Mathieu Dejean
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selidren · 2 months ago
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Eté 1929 - Champs-les-Sims
10/20
Tout ce que je te raconte, je n'y ai pas assisté. Il faut dire que la maison étant surpeuplée, il y avait toujours forcément quelqu'un quelque part. Et les murs mitoyens sont parfois un peu fins. Sélène et Cléo, qui finissaient de se préparer dans mon ancienne chambre de jeune fille, ont pu assister à toute la scène. Pour autant qu'elle ont pu, car pour ce que j'en sais, leur propre discussion a été plus qu'animée. Surtout avec la caractère tempétueux et excessif de Cléo.
Transcription :
Sélène « Tu n’as pas peur d’avoir froid à l’église ? L’hommage va durer un bon moment. »
Cléopâtre « Moi ? Froid ? Jamais. Et puis, il faut apporter à ces funérailles un peu du glamour parisien. On en manque cruellement ici. »
Sélène « C’est une robe Chanel ? »
Cléopâtre « Bien sur que non enfin ! Jamais je n’oserais porter une telle robe à des funérailles ! »
Sélène « Tu aurais peur d’y mettre de la boue de province, c’est ça ? La campagne ne lui conviendrait pas ?»
Cléopâtre « On dirait que tu me prend pour une citadine horriblement hautaine. »
Sélène « Et ce n’est pas le cas ? En même temps, avec un prénom comme le tien, c’était un peu prédestiné. »
Cléopâtre « En fait, je faisais simplement remarquer que je voulais pas confondre la nef d’une église avec une salle de réception. Venir avec la dernière robe à la mode aurait été… irrespectueux. Il fallait un peu plus de sobriété. »
Sélène « En effet, il est clair que ton accoutrement est un modèle de sobriété. Je suis certaine que seulement la moitié des invités se retourneront sur ton passage. »
Cléopâtre « Oh, tu sais bien comme je suis ! Je n’allais pas venir habillée comme un sac sous prétexte de ressembler à tout le monde. »
Sélène « Merci bien... »
Cléopâtre « De toute façon, quoi que je dise, j’aurais tord. »
Sélène « C’est bon, c’est bon. Ne te vexe pas. La ville t’as rendue si susceptible ! »
Cléopâtre « Et toi, à force de jouer sur un cours de tennis, tu confonds tes matchs avec la réalité ! Depuis quand es-tu adepte des passes verbales ? »
Sélène « En fait, je me suis entraînée sur Papa. »
Cléopâtre « Le pauvre... »
Sélène « Il se défend. Mais il rend vite les armes. Tu es vraiment certaine de devoir remettre du noir autour des yeux ? »
Cléopâtre « On ne porte jamais assez de khôl. Et puis, cela met en valeur mes yeux, ils ont presque l’air gris plutôt que bleus. »
Sélène « Mais tu pleures toujours aux enterrements. »
Cléopâtre « Je le sais bien ! Il faut dire que c’est toujours si triste... »
Sélène « Tu vas t’en mettre partout... »
Cléopâtre « Mais justement Sélène ! Je porterai mon malheur sur mon visage avec d’épais sillons noirs, ce sera si romanesque ! J’en répandrai partout sur mon mouchoir puis j’y laisserai éclater mes larmes. Ainsi, les gens oublieront ma tenue et ils verront à quel point je suis dévastée. »
Sélène « Cléo, ce sont les funérailles de Grand-Mère, pas les planches de la Comédie-Française. »
Cléopâtre « Tu présages toujours le pire de moi. A t’écouter, on pourrait croire que je suis insensible. »
Sélène « Tu devrais t’écouter parler Cléo. Je sais que tu ne penses pas à mal, mais ces envolées égotistes font vraiment ressortir le pire en toi. Tu ferais une superbe tragédienne, mais ici, tu seras au milieu de gens qui auront déjà bien assez à faire à pleurer sur leur propre perte pour s’occuper de la tienne. »
Cléopâtre « Il n’y a pas à dire, tu sais frapper là où ça fait mal. Tu viens d’infliger à mon égo un coup dont il ne se remettra sans doute jamais. »
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daisydesetoiles · 4 months ago
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Flufftober 2024 : "Ça file les chocottes", "Vraiment ?"
12 octobre
« Ça file les chocottes », « Vraiment ? » ("This is spooky", "Really ?")
Ophélie & Octavio (La passe-miroir)
Octavio n'arrêtait pas de glisser ses doigts dans sa frange humide pour la repousser sur le côté. Ophélie n'était pas sûre de l'avoir déjà vu aussi désemparé: même quand ils s'étaient fait attaquer par le Sans-Peur, dans la ville basse noyée par la tempête de poussière et son tigre à dents de sabre, il était en territoire connu et donc, maîtrisait son environnement. Les rues pavées et vallonnées, les grosses flaques d'eau d'Anima, dues à la pluie froide qui tombait sans discontinuer depuis trois jours, devaient sacrément le dérouter. Il n'avait jamais appréhendé ces climats autrement que par les livres.
« Je comprends mieux pourquoi tes cheveux sont comme ça, commenta le Visionnaire à sa façon unique de plaisanter, l'expression neutre mais un léger rictus au coin des lèvres. Est-ce qu'il pleut constamment sur ton arche… hum, dans ton pays ? My, j'ai l'impression que l'eau s'est infiltrée jusque dans mes bottes. »
C'était vrai que l'écharpe ne s'illustrait pas particulièrement par ses capacités à tenir un parapluie parfaitement à la verticale. Il valait pourtant mieux que ce soit elle qui s'en charge plutôt qu'Octavio. Il était tellement habitué à manier les ombrelles, sous le soleil brûlant et les vols de perroquets de Babel, que son amie et lui se prenaient toutes les rafales de pluie dans le visage.
Le soleil commençait à baisser au-dessus des toits des maisons mais, comme on était encore que le 12 octobre, il ne disparaîtrait pas complètement avant deux bonnes heures. Ophélie avait le temps de montrer à Octavio la façon dont les Animistes célébraient l'une des fêtes les plus anciennes et les plus étonnantes de leur arche: les Tous Saints. À cette occasion, les objets les plus chouchoutés, appréciés et valorisés de chaque famille d'Anima étaient revêtus d'étoles blanches et décorés d'une petite bougie à la flammerole bleue tremblotante. Ça les changeait un peu et illustrait leur appartenance à une même grande, longue et fantastique histoire, issue de siècles d'objets animés par leurs talentueux propriétaires.
Pour autant, comme ils avaient tous l'habitude des tables de billard, machines à chocolat et autres rubans à chapeau doués d'un tempérament et de comportements détonants, la jeune fille ne s'attendait pas au commentaire tranquille qui émana de son compagnon de promenade :
« Ça file les chocottes.
-Vraiment ? s'étonna-t-elle. »
Un parapluie couleur citrouille était en train de tournoyer dans une flaque, devant eux, l'étole reliant chaque de ses douze extrémités lui donnant l'air d'émaner un halo d'éther blanc. La bougie dans sa poignée refusait obstinément de s'éteindre, malgré les gouttes d'eau qui trempèrent une nouvelle fois les bottes ailées d'Octavio. Le jeune homme s'écarta et, comme l'écharpe voulut continuer de l'abriter avec leur propre parapluie, son amie reçut une giclée de pluie sur les lunettes. L'autre extrémité de l'écharpe se mit aussitôt en tâche de les retirer de son nez pour les essuyer.
« Mais ce n'est pas désapprobateur, précisa le Visionnaire en tendant un mouchoir à Ophélie pour qu'elle s'essuie le front. In fact, c'est plutôt fascinant. Spooky. Un mélange d'effrayant et de mignon, je suppose.
-Depuis quand apprécies-tu ce qui est effrayant ? s'étonna son amie en récupérant ses lunettes sur son nez.
-Depuis que mon esprit s'est élevé à de nouvelles compréhensions. Il y a plus de mondes que ce que nous pouvons percevoir. C'est effrayant. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a aucune trace de bonté, de valeur ou de cuteness à l'intérieur, au contraire. C'est probablement pour ça que vos ancêtres célébraient cette fête de cette manière. »
Ophélie sourit et Octavio tourna brièvement la tête vers elle pour lui rendre son expression chaleureuse. Elle aimait la façon dont elle comprenait mieux le monde lorsqu'ils se promenaient ensemble.
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christian-dubuis-santini · 25 days ago
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La doctrine raciale des nazis a forgé le concept de «Aufnorden» (rendre plus nordique). A-t-elle réussi à donner à l'Allemagne et au peuple allemand le caractère nordique de l'origine idéalisée? Cela allait de noms de lieux débaptisés aux lois sur la «protection du sang allemand», en passant par le Lebensborn (association fondée en 1935 qui pratiqua l'«élevage» d'enfants allemands pour rendre les Allemands plus nordiques). Cette question est en dehors de mes compétences. Mais elle a certainement fini par rendre les Juifs plus juifs [Aufjudung] - et même ceux qui s'en défendaient. On était complètement incapable (d'enlever les lunettes juives, on voyait chaque événement, on lisait chaque communiqué, chaque livre, à travers elles. Sauf que ces lunettes n'étaient pas toujours les mêmes. Au début, et pendant très longtemps, leurs verres nous avaient fait voir les choses en rose. «Ce n'est pas si grave que ça !» Combien de fois ai-je entendu cette tournure réconfortante lorsque je prenais trop au sérieux les victoires et le nombre de prisonniers annoncés dans le communiqué de l'armée ! Mais ensuite, quand la situation s'aggrava (pour les nazis, quand ils ne purent plus voiler leur défaite, quand les Alliés se rapprochèrent des frontières allemandes et les franchirent, quand les unes après les autres, les villes furent écrasées par les bombes ennemies -seule Dresde semblait tabou-, à ce moment-là justement, les Juifs changèrent de verres. La chute de Mussolini avait été le demter événement qu'ils avaient vu avec les anciens verres. Comme la guerre cependant se poursuivait, leur confiance fut brisée et se transforma en son extrême opposé. Ils ne croyaient plus à une fin prochaine de la guerre, ils croyaient, contre toute évidence, le Führer doué de forces magiques, plus magiques que celles auxquelles croyaient ses adeptes tes devenus chancelants.
Nous étions assis dans la cave des Juifs de notre maison de Juifs, qui comprenait aussi une cave d'Aryens particulière; c'était peu de temps avant le jour de la catastrophe de Dresde. Assis, nous attendions, plus ennuyés et frigorifiés qu'effrayés, la fin de l'alerte maximale.
Nous savions par expénence qu'il ne nous arriverait rien, sans doute l'attaque visait-elle la ville de Berlin, alors martyrisée. Nous étions moins déprimés que cela ne nous était arrivé depuis longtemps; l'après-midi, ma femme avait écouté Londres chez de fidèles amis aryens; de plus, et surtout, elle avait eu connaissance du dernier discours de Thomas Mann, un discours sur la victoire, un discours beau et humain. En général, nous ne sommes pas convaincus par les sermons, d'habitude ils nous parlent de «sang pur» et, à partir de 1941, le rapt en vue de la «germanisation», dans les territoires occupés, d'enfants «de grande valeur raciale») nous mettent de mauvaise humeur -mais celui-ci était vraiment exaltant.
Je voulus partager un peu ma bonne humeur avec mes camarades d'infortune, je m'approchai de tel et tel groupe: «Avez-vous déjà entendu le bulletin d'aujourd'hui? Connaissez-vous déjà le dernier discours de Mann?» Partout, je me heurtai à un rejet. Les uns craignaient les conversations interdites: «Gardez ça pour vous, je n'ai pas envie d'aller au camp.» Les autres étaient amers: «Et même si les Russes sont aux portes de Berlin, dit Steinitz, la guerre va encore durer des années, tout le reste n'est qu'optimisme hystérique.»
Pendant tant d'années, chez nous, on avait divisé les hommes en optimistes et en pessimistes comme en deux races. À la question: «Quel genre d'homme est-il?»,on recevait invariablement cette réponse: «C'est un optimiste» ou «C'est un pessimiste», ce qui, dans la bouche d'un Juif, était naturellement synonyme de:«Hitler va tomber d'ici peu» et «Hitler va tenir bon». À présent, il n'y avait plus que des pessimistes. Mme Steinitz renchérit sur les paroles de son mari: «Et même s'ils prennent Berlin - ça ne changera rien. Alors la guerre se poursuivra en Haute-Bavière. Encore trois ans au moins. Et à nous, ça peut bien nous être égal qu'elle dure encore trois ou six ans. De toute façon, nous n'y survivrons pas.
Mais jetez vos vieilles lunettes juives à la fin !»
Trois mois plus tard, Hitler était un homme mort, et la guerre était fmie. Mais il est vrai que le couple Steinitz n'a pas pu le voir et bien d'autres non plus, qui jadis étaient assis avec nous dans la cave des Juifs. Ils sont ensevelis sous les décombres de la ville.
(Victor Klemperer - LTI, La langue du IIIe Reich)
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eduardtny · 1 month ago
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Au-delà des Ombres : L’Histoire d’un survivant
Au-delà des Ombres : L’Histoire d’un Survivant
Introduction
“La vérité fait mal. Mais plus que cela, le silence peut être un fardeau que l’on porte toute sa vie. J’ai grandi dans l’ombre d’un parent qui, au lieu d’être un soutien, est devenu la source de ma plus grande douleur. Ce livre n’est ni un jugement, ni une vengeance. C’est simplement mon histoire – une vérité que j’ai choisie d’écrire, non pas pour moi, mais pour tous ceux qui ont vécu ou vivent des expériences similaires. Écrire ce livre est pour moi une libération et, j’espère, une encouragement pour d’autres à trouver leur propre voix. Derrière des portes fermées, beaucoup d’entre nous vivons des histoires que le monde ne voit pas, et voici mon histoire.”
Chapitre 1 : L’enfance perdue
Je me souviens des jours où tout ce que je voulais était de me sentir aimé. Mon père était là, physiquement, mais son âme et son attention étaient toujours ailleurs. Dès mon plus jeune âge, j’ai compris que pour lui, j’étais plus une obligation qu’un être qu’il devait aimer.
Lorsque les autres enfants passaient des moments avec leurs pères, moi j’étais puni, privé de nourriture ou traité comme un esclave. Il me disait de nettoyer chaque coin de la maison, pendant qu’il laissait des déchets partout. Il cuisait, mais jetait les restes par terre, et l’odeur dans la maison devenait insupportable. C’était à moi de réparer ce désastre, et si je refusais ou si je ne bougeais pas assez vite, il me frappait sans hésitation.
Un jour, alors que j’avais seulement huit ans, je suis rentré de l’école fatigué, mais heureux d’avoir eu une bonne note à un test. Je suis entré dans la maison avec l’idée de lui montrer le travail, espérant au moins un mot d’encouragement. Au lieu de cela, j’ai trouvé des bouteilles et des ordures éparpillées par terre. Il était sur Facebook, riant et parlant avec des inconnus, ignorant complètement ma présence. Quand je lui ai parlé de ma note, il ne m’a même pas regardé. Au lieu de cela, il m’a envoyé nettoyer la cuisine, me menaçant que si je ne le faisais pas immédiatement, je resterais sans nourriture.
Peu importe combien je réussissais à l’école. Pour lui, j’étais juste une source d’argent. Je me souviens qu’il m’a un jour dit : « Tu es là juste pour que je puisse toucher les allocations sociales. Si ce n’était pas pour l’argent, je ne te garderais même pas. » Ces mots m’ont hanté pendant des années, détruisant lentement toute trace de confiance que j’avais en moi.
Mais le pire n’était pas les mots ou les punitions. C’était l’absence de toute forme d’affection. Je voulais tellement qu’il me prenne dans ses bras, qu’il me dise que j’étais important. À la place, je n’avais droit qu’à des critiques, des ordres et de l’indifférence.
Chapitre 2 : La famille déchirée
Notre famille n’a jamais été unie. S’il existe un mot pour décrire les relations entre nous, c’est « division ». Au lieu de nous soutenir les uns les autres, nous étions séparés, chacun essayant de survivre à sa manière.
Mon père n’était pas seulement un mauvais soutien, mais par son comportement, il réussissait à détruire ce qu’il restait de la famille. La relation entre lui et ma grand-mère – sa propre mère – était marquée par la trahison et l’indifférence. Lorsqu’il l’a emmenée en Roumanie pour régler quelques papiers, j’ai cru qu’il allait enfin faire quelque chose de bien pour elle. Mais la vérité était bien plus cruelle. Après avoir obtenu ce dont il avait besoin, il l’a abandonnée là-bas, sans argent et sans nourriture. Si ce n’était pas ma tante Denisa qui l’avait sauvée et l’avait ramenée, je ne sais pas ce qui lui serait arrivé.
Ce geste m’a montré encore une fois qui était réellement mon père. À ses yeux, les gens n’avaient aucune valeur. Tout était question de lui et de ce qu’il pouvait obtenir. Ma grand-mère, une femme qui avait travaillé toute sa vie et qui l’avait élevé, ne méritait même pas le respect de base.
Lorsque ma grand-mère a compris qu’elle ne pouvait pas compter sur lui, elle a refusé de continuer à avoir affaire à lui. Il était évident que ce qu’il voulait, c’était la maison de Capu Codrului, qu’il voyait comme un bien matériel qu’il pourrait vendre, pas comme un lieu rempli de souvenirs familiaux.
Cette cupidité a été le moment où leur relation s’est définitivement rompue. Ma grand-mère ne voulait plus le voir et a fini par perdre toute confiance dans les gens à cause de lui. Ce qui m’a le plus blessé, c’est de voir une femme âgée, vulnérable, devoir supporter autant d’humiliation de la part de son propre fils.
Ma tante Denisa a été la seule à essayer de réparer la situation. C’est elle qui a pris la responsabilité de ma grand-mère, lui offrant le soutien que mon père aurait dû lui apporter. Mais même Denisa a été confrontée à la résistance de sa part. Il essayait de la contrôler, de dicter ce qu’elle devait faire, refusant d’accepter qu’il avait perdu son autorité sur la famille.
Cette rupture dans la famille m’a profondément affecté. En plus du traumatisme direct causé par mon père, j’ai dû vivre avec la douleur de voir les relations entre mes proches se déchirer à cause de l’égoïsme et de l’indifférence.
Chapitre 3 : L’abus physique et émotionnel
L’abus que j’ai subi de la part de mon père n’était pas seulement physique, mais aussi émotionnel – et c’est peut-être cela qui a été le plus difficile à supporter. Les cicatrices laissées par les coups guérissent avec le temps, mais les mots et les humiliations restent gravés dans l’âme.
Mon père avait une étrange obsession pour le contrôle. Chaque aspect de ma vie devait être sous ses ordres. Si je ne faisais pas ce qu’il voulait, il criait sur moi ou me frappait. Parfois, il me punissait en me privant de nourriture, me laissant affamé pendant des heures simplement parce qu’il n’aimait pas quelque chose que j’avais dit ou fait.
Lorsqu’il s’agissait de l’école, son attitude était tout aussi destructrice. Au lieu d’être fier de mes notes ou des efforts que je fournissais, il ignorait complètement mes résultats. Parfois, il se moquait de moi, disant que l’apprentissage était inutile et que de toute façon, je n’irais nulle part dans la vie.
Le souvenir le plus douloureux est lié au chien qu’il m’avait offert en cadeau. Je l’aimais énormément, car c’était la seule présence qui me faisait sentir en sécurité. Mais mon père a trouvé un moyen de me blesser même à travers cela. Quand il voyait que je ne réagissais pas à ses insultes, il dirigeait sa colère sur le chien, le frappant sans pitié. Chaque coup porté à cet animal était comme une blessure dans mon âme.
J’ai appris à vivre dans le silence, à tout supporter sans montrer ma douleur. Mais ce silence m’a consumé de l’intérieur, me transformant en un enfant replié, sans confiance en les gens et en moi-même.
Chapitre 4 : Le masque d’un parent « parfait »
De l’extérieur, le monde aurait pu croire que mon père était un homme à succès, un parent impliqué, une personne digne de respect. Il était expert dans la création d’une image fausse – des vidéos en direct, des photos soigneusement choisies, des histoires fabriquées pour attirer l’admiration de ceux qui ne le connaissaient pas vraiment.
Mais moi, je connaissais la vérité. Derrière l’écran, c’était un homme dépourvu de compassion, préoccupé uniquement par lui-même. Ses journées se déroulaient entre des publications sur Facebook et la construction d’une réalité parallèle, dans laquelle il était toujours le héros.
Je me souviens de comment je regardais ses lives, tandis qu’il parlait de combien il travaillait dur et s’occupait bien de sa famille. Je restais là, dans le coin de la pièce, avec le ventre vide et le cœur brisé, me demandant comment il pouvait mentir aussi facilement.
Cette contradiction était difficile à supporter. D’un côté, je vivais la réalité des abus, et de l’autre, je voyais comment des inconnus le félicitaient pour les « sacrifices » qu’il faisait. C’était comme si j’étais invisible. Mes cris muets, ma douleur – rien de tout cela n’avait d’importance pour lui ou pour ceux qui le suivaient.
Chapitre 5 : À la recherche de l’espoir
Quand j’ai été pris par les autorités et emmené dans une maison d’enfants, j’aurais dû ressentir du soulagement. C’était, en théorie, ma chance de m’échapper de l’enfer que j’avais vécu jusqu’à présent. Mais la vérité, c’est que ce n’était pas aussi simple.
Bien que j’étais loin de lui, le traumatisme était resté avec moi. J’avais encore des moments où je me réveillais en sursaut au milieu de la nuit, entendant sa voix dans ma tête, ses menaces et ses insultes qui étaient devenues familères. J’essayais de m’intégrer, de construire une nouvelle vie, mais les blessures du passé me tiraient en arrière.
Cependant, cette période a également été un tournant. Peu à peu, j’ai commencé à comprendre que je n’étais pas défini par mon père. Je n’étais pas ce qu’il disait que j’étais – faible, inutile, sans valeur. J’étais bien plus que cela.
Chapitre 6 : Les Cicatrices du Passé : Survivre à l’Injustice
Parler de mon passé n’est pas facile. C’est comme si j’ouvrais une plaie qui commence à peine à guérir. Mais je sais que c’est nécessaire. Pendant trop d’années, j’ai vécu avec la honte et la peur, laissant la douleur me consommer. Aujourd’hui, cependant, je choisis de revendiquer mon histoire. 
La vérité est douloureuse, mais elle est aussi libératrice. Dire au monde ce qui s’est passé ne changera pas le passé, mais cela pourrait changer mon avenir. Je ne suis plus l’enfant effrayé qui se cache de l’ombre de son père. Je suis un homme qui a traversé l’enfer et en est sorti de l’autre côté.
Si mon histoire peut aider ne serait-ce qu’une personne à comprendre qu’elle n’est pas seule, alors tout cela en valait la peine.
Chapitre 7 : La vie au foyer – Une évasion douloureuse
Lorsque j’ai été placé en foyer, j’aurais dû me sentir soulagé, mais la réalité était loin de ce que j’avais espéré. Ce qui semblait être une échappatoire à l’enfer que j’avais vécu à la maison est devenu un autre cauchemar. Le foyer, censé être un lieu de protection et de soutien, s’est rapidement transformé en une autre forme de violence, de négligence et de trahison.
Les éducateurs, censés nous guider, nous protéger, étaient eux-mêmes des exemples de défaillance. J’ai été témoin de comportements que je n’aurais jamais imaginés dans un lieu censé être sécurisé. Certains d’entre eux fumaient de la drogue en notre présence, nous imposant des règles strictes tout en se comportant de manière totalement irresponsable. La confiance, si fragile dans un endroit comme celui-là, a été rapidement détruite. Ils se montraient indifférents à nos besoins, négligeant même de nous donner nos repas à temps, ou pire encore, nous privant de notre argent de poche sans explication. Nous étions des enfants, des adolescents, coincés dans un système censé nous aider, mais qui, au lieu de cela, nous laissait souffrir davantage.
La frustration et le sentiment d’injustice étaient écrasants. J’avais besoin d’argent pour acheter des vêtements, des livres, des choses qui me permettaient de m’évader de cette réalité. Mais ce besoin d’indépendance m’a poussé à prendre des décisions que je n’aurais jamais envisagées autrement. Les fugues sont devenues une échappatoire. J’étais prêt à tout pour m’éloigner de l’atmosphère oppressante du foyer. Je pensais que l’extérieur, même dans sa brutalité, offrirait plus de liberté que cet endroit.
Mais, évidemment, ces fugues n’étaient pas la solution. Parfois, j’ai dû faire des choses de plus en plus graves juste pour survivre, pour avoir l’argent dont j’avais besoin pour manger, ou pour ne pas me sentir invisible. Je me suis retrouvé à faire des conneries, à prendre des risques que je savais dangereux, tout simplement parce que je croyais que c’était le seul moyen d’obtenir ce que je voulais. La peur de manquer, de ne pas être vu, de ne pas être entendu, m’a poussé à me perdre dans des comportements qui ne me ressemblaient pas.
Mais au fond, je savais que je n’étais pas un délinquant. J’étais un jeune qui avait été abandonné, maltraité, négligé, et qui, au final, cherchait juste à exister dans un monde qui ne me donnait pas beaucoup de chances. J’étais constamment en lutte contre des systèmes qui ne me comprenaient pas, ne me soutenaient pas, et, en fin de compte, m’avaient échoué.
Mais dans tout ça, j’ai appris une chose essentielle : chaque erreur, chaque faux pas, m’a rapproché de la personne que je suis aujourd’hui. J’ai appris à me relever après chaque chute, à comprendre que, même dans mes moments de faiblesse, il y avait une force en moi qui me poussait à continuer, à ne pas me laisser engloutir par le système, à ne pas me laisser briser.
Ce fut une période difficile, remplie de doutes, de souffrances et de pertes, mais elle m’a aussi enseigné à me battre pour ce que je voulais, même quand tout semblait contre moi. Et c’est cette résilience, ce refus de me laisser définir par mes circonstances, qui m’a permis de survivre, de continuer et de me reconstruire, petit à petit, même quand l’environnement autour de moi semblait tout faire pour me détruire.
Chapitre 8: Un acte de rébellion – La violence en réponse à l’injustice
La vie au foyer était un tourbillon de violences, aussi bien physiques que psychologiques. Mais un événement particulier, un instant précis, est resté gravé dans ma mémoire comme un tournant décisif. Un moment où la colère et l’instinct ont pris le dessus sur la raison.
Une nuit, j’ai entendu des bruits venant du deuxième étage. Des bruits de lutte, des cris étouffés. J’ai immédiatement compris ce qui se passait. Une jeune fille de notre groupe, souvent isolée, était victime d’une tentative d’agression. Je n’ai pas réfléchi une seconde, la peur et l’indignation ont pris le dessus. J’ai quitté ma chambre précipitamment, courant dans les couloirs sombres, ne pensant qu’à la défendre, à empêcher l’injustice qui se préparait.
Arrivé à l’étage, j’ai vu un des veilleurs de nuit, censé être là pour nous protéger, saisir la jeune fille et tenter de l’attirer dans une pièce isolée. Sans réfléchir, comme poussé par un instinct de défense, je me suis jeté sur lui. J’ai voulu l’empêcher, j’ai voulu l’arrêter. La rage m’aveuglait, l’adrénaline me poussait à agir.
Mais la situation ne s’est pas déroulée comme je l’avais imaginée. L’homme m’a repoussé, et une bagarre a éclaté.  Au lieu d’être félicité pour mon courage, j’ai été vu comme un perturbateur, un problème à gérer. Et la jeune fille, elle, n’a même pas été entendue, ni prise en charge correctement.
Aujourd’hui, quand je repense à ce moment, je réalise que, bien que mon geste ait été motivé par une volonté de protéger, j’étais un enfant perdu, en proie à la colère et à l’impuissance. Je n’avais pas les outils pour réagir autrement. Ce qui était pour moi une réaction de révolte face à l’injustice a finalement conduit à plus de problèmes qu’il n’en a résolu. Il y avait sûrement d’autres manières d’agir pour défendre cette jeune fille, d’autres moyens d’intervenir sans tomber dans la violence.
Cette expérience m’a appris une leçon dure mais nécessaire : dans certaines situations, la violence ne fait qu’aggraver les choses. La situation de la jeune fille méritait d’être traitée, mais ce n’était pas par la violence que je pouvais faire avancer les choses. C’est ce que j’ai compris après coup, même si sur le moment, je n’avais que la colère et l’envie de protéger.
Ce jour-là, j’ai pris conscience que, même si mes intentions étaient bonnes, la manière dont j’ai agi n’était pas la meilleure. Ce n’est pas en réagissant de manière impulsive qu’on parvient à réparer les injustices. Cela m’a coûté cher, mais cela m’a aussi ouvert les yeux sur l’importance de trouver des solutions plus intelligentes, plus pacifiques, même quand on est face à l’injustice.
Je ne regrette pas d’avoir voulu défendre cette fille, mais aujourd’hui, je sais que ce n’était pas la meilleure façon de faire. Ce geste, bien que motivé par un sens de la justice, était celui d’un enfant qui n’avait pas appris à maîtriser ses émotions ni à gérer de telles situations. J’ai agi sous le coup de la colère, de l’indignation, sans penser aux conséquences.
Cependant, cette expérience m’a également appris que parfois, la meilleure manière de lutter contre l’injustice, c’est de prendre du recul et d’agir de manière plus réfléchie. Je n’avais pas les ressources émotionnelles et intellectuelles à l’époque pour comprendre que la violence engendre souvent plus de souffrances. Mais aujourd’hui, je le comprends. Si j’avais su gérer ma colère autrement, peut-être que cette situation aurait été différente.
Ce jour-là, j’ai appris que, même si on lutte pour une cause juste, il est essentiel de le faire de manière mesurée et réfléchie. J’ai aussi appris que le courage ne réside pas seulement dans l’action immédiate, mais aussi dans la capacité à prendre du recul, à chercher des solutions durables et à ne pas se laisser emporter par ses émotions.
J’ai grandi après cet incident. Et même si je n’ai jamais regretté de défendre quelqu’un, j’ai compris qu’il existe toujours des moyens plus efficaces de se battre pour ce qui est juste. La violence peut sembler une réponse rapide à l’injustice, mais elle n’est jamais la solution à long terme.
Chapitre 7 : L’Abandon par l’ASE
À mes 18 ans, l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) m’a laissé tomber, comme une vieille écorce d’arbre qu’on jette, sans regarder en arrière. On nous apprend à croire qu’il y a des gens pour nous soutenir, qu’on peut compter sur l’État, sur les éducateurs, mais quand le moment est venu de prendre soin de nous, tout change. À 18 ans, tu deviens “adulte”, et tout le système t’ignore soudainement. Il n’y a plus de soutien, plus de mains tendues. C’est à ce moment-là que j’ai compris que, dans leur vision, on n’est plus qu’un numéro, une statistique.
Je me souviens de mon éducatrice, une personne qui, pendant des années, m’avait fait croire qu’elle était là pour m’aider. Mais quand j’ai eu 18 ans, elle m’a laissé partir sans aucune réelle aide, comme si j’étais un fardeau dont elle n’avait plus à s’occuper. Le soutien dont j’avais besoin, la stabilité, les conseils, tout ça a disparu. On m’a abandonné comme si j’étais rien. Comme une merde qu’on jette une fois que l’on pense qu’on n’a plus d’utilité.
L’ASE, c’est censé être un filet de sécurité pour des jeunes comme moi, mais au final, c’est un système qui te laisse te débrouiller seul quand tu atteins un certain âge. On t’apprend à dépendre d’eux pendant des années, puis à 18 ans, tu es rejeté sans préparation, sans rien. C’est une trahison, un coup dur, et ça m’a profondément marqué.
Je me suis retrouvé à devoir naviguer seul dans un monde que je ne comprenais pas, sans l’aide dont j’avais désespérément besoin. L’ASE m’a laissé dans cette merde, et mon éducatrice n’a pas su me soutenir dans ce moment charnière. J’ai compris que, dans ce système, on n’est souvent qu’un obstacle à gérer, une “case” à cocher dans un dossier.
Chapitre 9: Le mauvais chemin – Entre tentation et rédemption
À un moment donné, après toutes les épreuves que j’avais traversées, je me suis retrouvé à un croisement où j’ai pris un mauvais chemin. C’était un moment de ma vie où je cherchais des moyens d’échapper à la douleur, à la colère, à l’injustice que j’avais vécues. L’opportunité m’a été donnée de me plonger dans un monde sombre, celui du deal de drogue et d’armes, à Montreuil et Bobigny, des endroits où la tentation était forte et où les risques étaient omniprésents.
Je suis devenu un “dealeur”, mêlé à un environnement de violence, d’illégalité et de compromission. J’étais dans une spirale de choix destructeurs, où chaque jour était une course pour gagner de l’argent, pour m’en sortir d’une manière ou d’une autre. Mais à quel prix ?
Je me suis retrouvé impliqué dans des situations de plus en plus dangereuses. J’ai vu des choses que je ne peux pas oublier : la violence entre bandes rivales, la peur qui nous habitait tous. J’ai fait des choix que je regrette profondément aujourd’hui. À l’époque, je pensais que c’était le seul moyen de m’en sortir. C’était un moyen rapide, mais pas durable. C’était une fausse solution.
Mais avec le temps, j’ai commencé à comprendre que ce que je faisais n’était pas la bonne voie. Ce n’était pas une vie. Ce n’était pas un avenir. J’ai vu des gens autour de moi se perdre, tomber dans la violence, la dépendance, ou pire. J’ai vu des amis, des proches, s’éteindre dans cette vie-là, dans ce monde de fausses promesses. Chaque jour était une lutte pour ne pas sombrer encore plus.
Je ne voulais pas finir comme eux. Je ne voulais pas que cette voie détruise tout ce qui me restait. C’est là que j’ai pris conscience de la nécessité d’un changement. Ce n’était pas facile. J’ai dû me sortir de cette vie, quitter cet environnement toxique. Mais j’ai appris à mes dépens que, parfois, il faut savoir dire stop avant qu’il ne soit trop tard.
Je me suis éloigné de ce milieu. J’ai cherché des alternatives, même si c’était difficile, même si ça semblait presque impossible. Mais petit à petit, avec de la volonté et beaucoup d’efforts, j’ai réussi à m’en sortir. J’ai compris qu’il n’y avait pas de chemin facile, que la véritable liberté venait de l’intérieur, que le vrai changement ne pouvait pas venir d’un monde extérieur fait de fausses promesses, mais de ma propre décision de quitter cet univers.
Ce parcours, aussi sombre qu’il ait été, m’a appris une leçon précieuse : il n’y a pas de raccourci vers le bonheur. Ce que je faisais à l’époque, je le regrette profondément, mais cela fait partie de mon histoire. Aujourd’hui, je sais que je peux aller de l’avant sans avoir besoin de la violence, de l’illégalité ou de la drogue. J’ai compris que, même dans les moments les plus sombres, il existe toujours un moyen de sortir de l’obscurité.
Je ne suis pas fier de ce que j’ai fait, mais je suis fier de ce que je suis devenu. Le passé ne peut pas être effacé, mais il peut être un tremplin pour grandir et se relever.
Chapitre Final : Ma renaissance
Aujourd’hui, à 20 ans, je regarde en arrière et j’ai du mal à croire combien ma vie a changé. Les années ont passé, laissant derrière la douleur, la souffrance et l’ombre d’un passé sombre. Je ne dis pas que cela a été facile – chaque pas a été une lutte, chaque jour un défi. Mais, d’une manière ou d’une autre, j’ai réussi.
J’ai appris à transformer la souffrance en leçons et la peur en motivation. Je ne me laisse plus définir par les erreurs des autres ni par les mots qui m’ont blessé. J’ai pris ma vie en main et j’ai commencé à construire quelque chose de nouveau, quelque chose de meilleur.
Aujourd’hui, je ne suis plus seul. Je suis aux côtés d’une fille que j’aime de tout cœur. Elle est mon soutien, ma joie, la preuve que, après la tempête, le soleil finit par se lever. Ensemble, nous construisons un avenir, un avenir basé sur le respect, l’amour et la sincérité – des choses qui m’ont tant manqué dans le passé.
Aujourd’hui, je sais ce que c’est que d’être heureux et ce que c’est que d’être libre. J’ai découvert que l’amour véritable ne fait pas mal, mais guérit. Et elle m’a guéri de nombreuses façons que je ne peux même pas décrire avec des mots.
En regardant vers l’avenir, je sais que lorsque je deviendrai père, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour être un père que je n’ai pas eu. J’aimerai sans condition, j’écouterai et je serai là, toujours. J’ai vu quelles erreurs détruisent une famille, et les leçons que j’ai apprises me guideront pour ne pas les répéter.
Ma vie n’est pas parfaite, mais elle est la mienne. Et maintenant, pour la première fois, je sens que je peux respirer, sourire, vivre vraiment. Je ne suis plus la victime de mon passé. Je suis un survivant, un homme qui a choisi de se relever, d’avancer et d’aimer.
Et pour tous ceux qui lisent cette histoire, je veux vous dire une seule chose : aussi difficile que cela puisse paraître, il y a de l’espoir. Même dans les moments les plus sombres, il existe une issue. Vous n’êtes pas seuls, et la vie peut vous surprendre de la plus belle des façons, si vous choisissez de ne pas abandonner.
Voici qui je suis maintenant – plus fort, plus sage et, surtout, libre.
Chapitre Final : Il est possible de s’en sortir
Aujourd’hui, je veux dire à tous ceux qui traversent des épreuves similaires, ou qui se sentent pris au piège dans un chemin sombre, qu’il est possible de s’en sortir. Peu importe à quel point la situation semble désespérée, peu importe combien de fois on tombe, il y a toujours un moyen de se relever.
J’ai vécu l’enfer. J’ai connu la violence, la souffrance, la solitude, et j’ai même pris des décisions qui m’ont éloigné de la personne que je voulais être. J’ai cru qu’il n’y avait pas d’issue. Je pensais que tout ce que je faisais, que toutes les erreurs, étaient irrémédiables. Mais aujourd’hui, je sais que ce n’était pas vrai. Si je suis ici, si je suis arrivé à un endroit plus serein dans ma vie, c’est parce que j’ai choisi de me battre. J’ai choisi de croire qu’il y avait quelque chose de mieux à l’extérieur de la souffrance, quelque chose de plus grand que la douleur que je portais en moi.
Je veux que ceux qui me lisent comprennent que même si le chemin est difficile, même s’il semble parfois que tout est contre vous, il est toujours possible de changer. Il est possible de sortir des ténèbres, de reconstruire sa vie et de se réinventer. Chaque jour est une nouvelle chance. Parfois, il faut accepter de demander de l’aide, de se faire accompagner, de se battre contre ses propres démons, mais on peut le faire.
Je suis la preuve vivante que les erreurs du passé ne définissent pas qui nous sommes. Il ne faut pas avoir honte de son passé, mais il faut avoir la volonté de se réécrire, de faire des choix différents, de se donner une nouvelle chance. C’est ce que j’ai fait. Ce n’était pas facile. Ce n’est pas un chemin linéaire, mais c’est un chemin possible. C’est un chemin qui commence avec un seul pas : celui de décider qu’il est temps de changer, de se libérer de la peur, de la douleur, des mauvaises habitudes.
Si moi, qui ai vécu tout cela, j’ai pu m’en sortir, alors vous le pouvez aussi. Ne laissez personne vous dire que c’est trop tard, que vous êtes irrécupérable, que vous ne méritez pas de réussir. La seule chose qui compte, c’est ce que vous choisissez de faire à partir de maintenant. Le passé ne peut pas être effacé, mais il ne doit pas vous emprisonner. Vous pouvez encore vous battre pour votre avenir. Vous avez cette force en vous, même si elle vous semble enfouie sous des couches de douleur.
Si vous traversez des moments sombres, je veux vous dire que vous n’êtes pas seuls. Et il y a toujours une porte qui peut s’ouvrir, une chance de vous relever, une lumière au bout du tunnel. Ne lâchez pas. Il y a toujours un moyen de s’en sortir, tant que vous choisissez de ne pas abandonner.
Aujourd’hui, je suis ici pour témoigner de cette vérité. Vous pouvez vous reconstruire, vous pouvez vous relever, et vous pouvez vivre une vie meilleure. Ne perdez jamais espoir.
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maisonpasavendre · 2 years ago
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oviri7 · 1 year ago
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« Il me semble que, lorsqu'on veut estimer la valeur d'une civilisation, on ne doit pas considérer si elle a construit ou si elle peut construire de grandes cités, de magnifiques maisons, de belles routes, si elle a su imaginer des meubles beaux et confortables, inventer des outils et des instruments utiles et ingénieux. On ne doit même pas s'attacher aux institutions, aux arts et aux sciences qu'elle a créés. Ce qu'il faut examiner avant tout, c'est le type d'humanité qu'elle a su produire, le caractère des hommes et des femmes qu'elle a formés. Seul, l'être humain, l'homme aussi bien que la femme, révèle l'essence, la personnalité, l’âme de la civilisation dont il est issu. »
L’esprit du peuple chinois - Hong-Ming Kou
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jamie-007 · 7 months ago
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Chers parents et enseignants,
J'ai une faveur à vous demander : prenez quelques instants pour vous asseoir avec vos enfants et expliquez-leur l'importance de ne pas se moquer de ceux qui sont différents. Qu'ils soient grands, petits, gros, maigres, noirs ou blancs, il n'y a aucune raison de les tourner en dérision. Dites-leur qu'il n'y a rien de mal à porter les mêmes chaussures chaque jour, et qu'un sac à dos usé renferme les mêmes rêves qu'un cartable flambant neuf. Apprenez-leur, je vous en prie, à ne pas exclure les autres sous prétexte de leur différence ou de leurs opportunités limitées. Expliquez-leur que les moqueries peuvent causer une grande douleur, et que l'école est faite pour apprendre et non pour rivaliser.
Ces paroles s'adressent également aux enseignants.
Toi et moi, nous valons tous la même chose. Nos enfants, quels que soient leur nom et leur origine, ont eux aussi la même valeur. L'éducation et les valeurs commencent à la maison.
Ensemble, nous pouvons inculquer à nos enfants l'importance de l'inclusion, de la compassion et du respect. Le monde sera ainsi un endroit bien plus chaleureux et accueillant pour chacun d'entre eux.
Merci de prendre le temps d'éduquer nos enfants afin qu'ils grandissent avec des valeurs d'ouverture d'esprit et de tolérance.
Cordialement,
Martin Henrotte coach sportif
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tomub · 1 year ago
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À LIRE ABSOLUMENT
Ce billet de Mona Chollet:
"Comme tout le monde, je suis glacée par les récits et les images de l’attaque du Hamas. Dans ce contexte, ceux qui privilégient l’émotion pure passent pour les seules personnes humaines et sensées, et ceux qui tentent de contextualiser, de livrer une analyse politique, pour des monstres. Pardon, mais, en réalité, c’est l’inverse.
Les imbéciles bellicistes et fanatiques qui voudraient nous faire croire qu’« expliquer, c’est justifier », qui interdisent toute pensée en instrumentalisant de la manière la plus abjecte la peur existentielle créée par le génocide des juifs d’Europe, ne font que nous enfoncer un peu plus dans cet enfer. Ils veulent nous faire oublier cette vérité toute simple, que rappelle la cinéaste Simone Bitton dans un entretien à Télérama : « La solution existe, et tout le monde la connaît : il faut cesser l’occupation ! »
Même s’ils ont une vague notion de l’existence d’une occupation militaire et d’une colonisation, beaucoup de mes amis français n’ont pas vu comme moi défiler chaque jour sur leur fil d’infos, au cours des années et des mois passés, les démolitions de maisons palestiniennes en Cisjordanie, les familles de Jérusalem expulsées de celles où elles vivaient depuis des générations, les enfants et les adolescents jetés en prison ou tirés comme des lapins, l’avancée inexorable de la colonisation, les terres confisquées, le harcèlement et les attaques des colons, la situation intenable dans la gigantesque cage qu’est Gaza, les discours de haine d’un gouvernement d’extrême droite qui parle ouvertement d’annexion et de « transferts » de populations. Dès lors, l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre leur apparaît comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu, une agression unilatérale et gratuite ; ils adhèrent à la lecture du « choc des civilisations », selon laquelle elle serait motivée par la haine de la démocratie, de la liberté, des « valeurs occidentales » dont Israël serait la pointe avancée dans l’Orient barbare. Cette lecture est une catastrophe. Elle nous laisse pour seul horizon la guerre totale et l’extermination"
➡️ la-meridienne.info/spip.php?artic…
20 notes · View notes
lounesdarbois · 1 year ago
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Bernhard Roetzel
Le luxe s'achète, le goût s'acquiert, l'élégance est innée. Bernhard Roetzel est l'auteur de manuels d'éducation du goût portant sur les détails de la culture occidentale. Ses livres illustrés Der Gentleman (1999) et Traditional Style (2000) sont des reportages photographiques de chaque aspect concret de la  Culture européenne: le vêtement, l'ameublement, les arts de la table, l'éducation des enfants, l'ordonnancement urbain, la classification des loisirs, jusqu'à l’entretien d’une pelouse, au cirage des chaussures ou à la préparation du pique-nique champêtre. Ce sont là des choses connues? Pourtant nous redécouvrons à neuf chacune d'entre elles, ressuscitées, à la lumière de photos et de commentaires dont l'efficacité sont sans concurrence dans ce domaine. M. Roetzel est un réenchanteur de tout ce que nous aimons dans le monde.
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Il y avait davantage de sagesse dans le concret des gestes quotidiens de nos grands-parents que dans la pseudo-philosophie du 20ème siècle. Vivre ainsi aujourd'hui, en Français traditionnel, est une voie ouverte à qui veut la prendre: la Culture Européenne détaillée par Roetzel est intemporelle ; la forme de cette Culture touche à une perfection qui ne souffre ni ajout ni retranchement.
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Nous vivons au milieu des pièces d'un fabuleux héritage et y sommes accoutumés au point de ne plus même le voir. Ce faisant nous perdons l'usage de ce legs, oublions d'où nous venons, qui nous sommes et ce que nous faisons.
Un homme annonce-t-il vouloir diriger une ferme, un village, une ville ou une région? Pour évaluer la confiance à lui accorder vous étiez jusqu'ici habitués à écouter ses discours. Vous examinerez désormais la manière dont cet homme a dirigé son propre domaine: son jardin, sa maison, son studio de 20 mètres carrés, sa toilette du jour. L'homme fidèle en peu de choses est capable de grandes choses dit l’Evangile.
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Notre monde du tertiaire, du débat, de l'abstrait, est rempli de directeurs de cabinet mais vide de chef de protocole. Aux "valeurs" il est bon de joindre les actes. C'est la stature, l'incarnation, l'exemple vivant qui nous donnera sans recours aux mots les clés de la vraie Culture. "Je n'ai point besoin de sermon mais de délivrance légère" disait Céline.
Der Gentleman est à la fois une encyclopédie du vêtement masculin, jalonnée d'encadrés, de bonnes astuces, et une notice d'utilisation, un vrai mode d'emploi de la vie pratique. Si Der Gentleman constitue le catalogue de l'Européen habillé, Traditional Style explore le cadre de vie de ce même homme. Ces deux titres complémentaires ont pour objet ce que les peuples occidentaux ont produit de plus beau, de plus intelligent, de plus pratique, bref d'objectif, au point d'y convertir le monde entier: porter un pantalon, manger avec des couverts dans une assiette, s'asseoir sur une chaise, dormir dans un lit. La fenêtre, le savon, la salle de bains et mille autres objets spécifiquement occidentaux sont eux aussi devenus objets universels.  Roetzel a expliqué, illustré chacun de ces éléments considérés dans leur finition la mieux aboutie.
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Est-ce en raison du fameux "esprit de système" germanique qu'il fallait que Bernhard Roetzel, allemand, fût le pédagogue le plus complet sur la culture anglaise, par exemple? L'Angleterre, l'Italie et la France sont des revendicateurs bruyants d'un certain art de vivre. Il existe en Allemagne une classe d'esthètes ignorée du reste du monde et peu soucieuse de s'en faire connaître. La bourgeoisie patrimoniale et industrieuse de Cologne, Munich, Hanovre, Brême, Hambourg, aux bourgeoisies très Heimat, connaît bien ses codes culturels : habitat, vêtement, sport, éducation, voiture, art et artisanat. Une bourgeoisie probablement plus raffinée, plus enracinée que la parisienne, que la londonienne, plus sérieuse, plus discrète.
M. Roetzel est un sujet qui s'efface pour ne montrer que l'objet, la chose en soi. En cela il rend davantage service à la cause qu'il sert que les "sartorialistes" montreurs de costume issus du youtubage. Seule doit demeurer la Culture, dont le vêtement et l'ameublement sont des catégories "superficielles par profondeur", parmi d'autres.
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La production d’une Culture est la preuve de la Conscience de Soi d’un peuple. Les primitifs ne produisent pas de culture. Plus un peuple a de Conscience de Soi et plus la Culture qu’il produit est codifiée. L'exaltation de l'intelligence individuelle est une marque de basse époque, source de divisions hélas durables. La Culture, elle, est une intelligence collective, un pacifique ensemble d'habitudes forgées par l'expérience concrète de la vie, un tissu de réticences du Je en faveur du Nous, une science de la sous-expression (understatement), un code de reconnaissance communautaire à usage interne pour l'exercice du Bien Commun. La Culture était très understatement jusqu'à la fin des années 1990, avant les années Eden Park, avant la vague tapageuse du faux preppy, du genre gala d'école de commerce, lorsque l'argent était encore une chose un peu honteuse et que les classes sociales d'avant internet vivaient dans un relatif cloisonnement. Charme discret de la petite bourgeoisie locale, où êtes-vous ?
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M. Roetzel écrit non en conseiller en mode mais en technicien de la culture attentif aux faits, aux actes et aux objets qui équipent celle-ci, il rédige un rapport d'enquête renseigné, neutre, qui démontre chaque argument par la photographie appropriée.
Le vrai style ne peut être sujet qu'à un ou deux changements mineurs par génération. Contrairement à la mode le style est stable, sa supériorité n'est pas dans le renouvellement cyclique de nouveautés mais dans le perfectionnement d'une Forme qui vise la plus pure exactitude fonctionnelle. L'ergonomie du vêtement bien pensé, l'importance de connaissances en anatomie pour former de bons modélistes, vastes sujets qui sont la voie royale du bel habillement.
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Deux principales tendances accaparent les hommes: ils sont plutôt exhibitionnistes ou bien plutôt voyeurs c'est ainsi. Les exhibitionnistes sont la majorité de ce monde qui gît au pouvoir du mauvais goût, individus à haute estime de soi et basse conscience de soi. Monsieur Roetzel appartient au tempérament exactement opposé, celui du voyeur, celui des hommes en retrait qui aiment voir et n'être pas vus, qui ont tout compris et que personne n'écoute, c'est pourquoi ils écrivent.
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