#valeur de la maison
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Je ne me sens pas à ma place Dans ce monde qui me dépasse, Parfois, je ne comprends pas Les gens autour de moi, Ils pensent matériel, Rien que le paraître, Aucune émotion, Tout est contre façon, Chacun est dans sa bulle, À vivre le superflu, Belle maison, belle voiture Que part cela, ils ne jurent, Où sont les vraies valeurs, Celles du bonheur, Les faux semblant, Tout est transparent, Je veux juste du vrai, Quelque chose qui me ressemblerait, Pas du toc, de la pacotille, Pourquoi le monde, est si hostile, À chaque fois que je fais un pas, Je m'éloigne de ce monde qui me déçoit.
Les Ecrits d’Isabelle
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suburban gothic;
inspiré par twin peaks, desperate housewives, six feet under, hereditary, welcome to nightvale, euphoria, totally fucked up, american beauty, pretty little liars, murder she wrote, east of eden.
Par où commencer pour présenter ce monde? Pas de contexte déjà rédigé pour le moment, l’idée n’est que latente; si les rues ne se remplissent pas, à quoi bon y bâtir des maisons? Mais l’idée se fait pesante, lourde de ses possibilités.
Pennsylvanie, au pied des Appalaches, la rouille industrielle qui se bat contre la nature sauvage, elle-même lacérée par le tracé méticuleux de l’asphalte. Le long de l’une des ces longues routes, une ville. Une parmi tant d’autres, des milliers comme elle. Plantée sur une grille qui structure l’espace; au centre-ville et à ses bâtiments denses succède l’harmonie de la banlieue résidentielle. L’ordre s’y confond avec la monotonie, le charme se dilue dans l’ennui. L’architecture humaine se révèle creuse, les fissures laissent s’en échapper les échos de complaintes qu’on aurait voulu recouvrir de béton, de gazon ou de peinture fraîche. L’horreur s’excite avec chaque désillusion, secret, péché, danger, crime, frustrations. Le futur est riche en promesses mais demain n’est jamais un autre jour, inéluctable répétition d’hier. On enterre ses rêves sous un lit de bégonias dont on prend soin avec fureur et hystérie, dans l’énergie du désespoir, jusqu’au jour où une bande d’adolescents les piétine pour s'amuser.
La ville est séparée en quartiers; #1 est un petit centre-ville, le lieu des rencontres fortuites, main street, le cœur administratif et commercial du lieu. #2 est un ancien village rattaché à la ville, avec ses rues pittoresques, ses habitants qui n’aiment pas les visiteurs, le calme acheté à prix fort, les fermes reconverties. #3 est l’ancien bassin minier, abandonné, peuplé de mythes et de terreurs, peu à peu remplacé par l’industrie forestière. #4 est la banlieue résidentielle, le théâtre principal de notre jeu de dupes.
L’horreur vient de l’intérieur; du plus vaste, l’intérieur des frontières nationales, au plus intime: le foyer et l’individu. L’extérieur projette: un pays puissant et prospère, des rues propres, un voisinage aimable, des bonnes manières et de jolies choses. Le tout tient du mirage. À l’intérieur, rien ne va, on est à deux doigts de tomber dans le ravin. Les valeurs fières et heureuses sont corrompues; la communauté devient une prison, la religion devient une manipulation, le politique s’achète, la propriété creuse les dettes, le couple se brise.
Tout ne va pas mal; même si le gothique est souvent très sombre, il y existe aussi une place pour d’autres histoires. Edward Scissorhands est LE film du suburban gothic et c’est loin d’être un film d’horreur. Twin Peaks et True Blood mélangent un ton mystérieux avec des moments plus légers. L’excentricité ou la bizarrerie des personnages est d’ailleurs souvent un symptôme des rouages sombres qui font tourner l’histoire. Les tags associés au gothique sur Tumblr mènent à des contenus sinistres, mais chacun.e est libre d’aller un peu plus loin. À titre personnel par exemple, je pense que les Sims 2 est un jeu à l’ambiance gothique (: On fait ce qu’on veut avec le concept de gothique, et ce sera pareil sur le forum si le projet séduit et intéresse. (si besoin, je peux rédiger un texte un peu plus élaboré sur l'american gothic et ses déclinaisons régionales/thématiques)
Les années 2010; LA décennie des différentes gothic aesthetics. L’une des pires crises financières de l’histoire est passée par là et a fait beaucoup de mal au rêve américain. Le traumatisme est bien là, encore aujourd’hui, chez les individus comme dans les sociétés dans lesquelles ils évoluent. Le paysage de certaines régions change durablement; dans le Midwest, dans le sud, dans la Rust Belt. Une nouvelle tâche sur la mystique de l’Amérique. The American Nightmare.
J’ai beaucoup écrit et si vous avez lu jusque là – merci vraiment, et euh, pardon. C’est avant tout une bouteille à la mer, ce post. S’il trouve sa destination, alors on en fera germer les prémices. Il y a de quoi faire je pense. Les remarques, questions, suggestions, toutes bienvenues, j'ai envie de lire un peu après avoir autant écrit.
Contenu additionel; sera posté s'il y a de l'intérêt – le contexte, évidemment – mécanismes de jeu, animations – les postes vacants, leurs dynamiques – la ville, son monde, son histoire – les racines, l'inspiration – aes
un dernier mot: le tumblr n'est pas encore compl��tement fonctionnel, la plupart des liens est sous construction.
photo: edgar martins, éditée pour suburban gothic.
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saga: Soumission & Domination 394
Mes nouveaux Escorts-3
Rick le boxeur :
C'est la deuxième recrue qui a choisi de céder son dépucelage à sa première prestation. En BTS vente, il sait ce que " rareté " veut dire et il veut en profiter. Ça plus le fait que Mick est accepté en premier cette situation, sa fierté était en jeu.
Les enchères ressemblent montants pour montants et clients pour clients à celles de Mick. Elles terminent sur un montant identique mais un gagnant différent. Ce dernier est un de mes blancs TTBM quand même (26x7) et amateur d'arts martiaux. Dans la discussion que nous avons après, il nous dit qu'il attend Rick en tenue de combat.
Comme pour Mick, je préfère faire la conduite pour le premier des trois rendez-vous. Il est passé au blockhaus et j'ai vérifié sa " tenue ". Une 1/2heure à soulever de la fonte pour mettre ses muscles en valeur, puis une douche en profondeur (au cas où le client arriverait à le sodomiser rapidement), il a enfilé un de ses propres jock à coquille, un grand short de boxe et dessus un grand peignoir. Chaussures montantes, comme il n'aura pas à sortir dehors c'est bon. Quand nous arrivons chez le client, il nous ouvre le porche de sa maison et je rentre la voiture. Un majordome ouvre nos portière et nous entraine au travers de la maison puis du jardin jusqu'à des communs transformés. Une grande salle de sport occupe les 3/4 du bâtiment et le reste sont les installations sanitaires totalement ouvertes sur la salle.
Bien que connaissant le client et l'ayant même " pratiqué " personnellement, je ne connaissais pas ces installations. Au centre un tatami et autour des appareils de muscu. Je prends le peignoir et Rick s'échauffe à nouveau. Il sautille sur place à la corde à sauter quand mon client nous rejoint. Il a pas mal changé. Sans être bedonnant, il était quand même un peu enrobé. Mais là, devant nous, je vois un mec de la quarantaine passée, calvitie domptée par un rasage à blanc, mais surtout un corps sec et beaucoup plus musclé. On se salut et je le félicite de sa nouvelle forme. Il ne peut s'empêcher d'être flatté et m'explique que depuis le départ de sa femme, il s'était repris en main. Avant qu'il ne s'occupe de Rick, je lui rappelle que ce dernier est réellement " tout neuf ". Avec un clin d'oeil vers moi, il dit que son traitement dépendra de sa façon qu'il aura eu de combattre. Rick dégluti et suis son " adversaire ". Je m'installe puis sur une proposition de mon client, me mets à l'aise pour, à mon tour, soulever de la fonte. De leur côté, ils s'échauffent. Passage sur le ballon suspendu (je ne connais pas le nom de cet appareil) où là, c'est plutôt les bras qui chauffent puis ils enfilent des gants. Je me redresse et m'adosse à la barre que je soulevais pour les regarder. Ça sautille des deux côtés, ils se tournent autour, puis les attaques fusent. Attaques, évitements, rebelote jusqu'à ce que Rick touche le client au cotes. La riposte est foudroyante d'autant plus que de surprise et de gêne, Rick s'était immobilisé. Mon petit escort est au tapis, heureusement pas KO. Excuses du client et rappel par ce dernier que dans un combat, on ne s'immobilise jamais. Il a bien compris que c'était surpris de l'avoir touché qui avait engendré ce blocage. Rick se relève et secoue la tête avant de mâchouiller son serre dent et de repartir à l'attaque. Leurs niveaux semblent équivalents et pendant une heure ils se touchent mais de façon plus mesurée. Du coup je me fais un petit échauffement avant de reprendre les soulevés de barre.
Ils vont se doucher entre chaque série je mate de leur côté. C'est sous les douches que mon client est passé à l'attaque. Savonnages mutuels, je vois mon client passer ses mains entre les fesses de Rick et je pense commencer à lui titiller la rondelle. Quand ce dernier sursaute, je devine qu'il vient de se prendre son premier doigt dans le cul. Ils se sèchent et je vois le client diriger Rick vers une table de massage. Il le couche dessus sur le ventre et commence à le masser. J'aimerais bien être entre ses mains ! Il fait couler de l'huile sur sa peau avant de masser fermement. Ça fini bien sûr avec un massage de rondelle. Il doit être efficace car je surprends Rick cambrer les reins et soulever son bassin quand le client retire les mains de ses fesses. Une fois il se soulève suffisamment pour que je voie qu'il bande comme un cerf, le client aussi !! Je voie ce dernier faire le tour de la table et présenter son gland sous la tête de Rick (enfoncée dans le trou de la table prévu pour ça). Situé de profil je suis bien positionné pour mater. Rick fait le taf. Sa langue sort et vient à la rencontre du gros gland bien gonflé. Comme le client bouge d'avant en arrière, il finit par le prendre en bouche. Limité par le rebord du support de tête, mon client recule retourne Rick comme une crêpe et le tire vers lui. Résultat mon Rick à la tête qui pend en arrière, prêt à se faire enfiler grave. Mon client est conscient de ce qu'il a en haut des cuisses et je le vois très progressif dans l'évolution de la profondeur de pénétration. Je vois très bien aussi Rick se démonter les mâchoires pour laisser passer le mandrin. Je mate le temps de voir de combien le client va pouvoir s'enfoncer. J'ai la bonne surprise de voir disparaitre les 3/4 de son sexe dans la bouche de Rick. C'est sûr que là il a le gland dans la gorge. Certains gargouillements dénoncent l'encombrement de sa gorge. Mais je suis fier de lui, par de recul ou même de mains placées pour limiter la pénétration. Le client y retourne mais n'essaie pas d'aller plus profond, ce sera pour la prochaine session !
De nouveau il fait le tour de mon escort et lui relève les jambes pour amener son cul au niveau de son visage. Les bras écartés, il ouvre grand les fesses de Rick et plonge sa langue au milieu. Il va lui manger la rondelle un bon 1/4 d'heure avant de reposer son dos sur la table et de recommencer à le dilater avec les doigts. Il va continuer jusqu'à ce que mon escort jute. Lui se terminera après, en quelques coups de poignet pour répandre son jus sur Rick.
Je les rejoins à la douche. Moi aussi j'ai sué mais sous les poids. Ne m'étant pas vidé, je bande comme un fou et l'eau tiède ne me fait pas fléchir. Je vais pour repartir avec ma bite sous le bras, que le client ordonne à Rick de me sucer. Comme je refuse, il me dit qu'il veut voir les progrès de son poulain. Rick s'agenouille devant moi et direct me prend mes 20cm entier. Pas de renvoi, c'est vrai que 20x5, ça prend moins de place que 26 x 7. Le client s'approche et gère le pompage de sa main posée sur le crane de Rick. je sens lentement qu'il maintient sa tête de plus en plus longtemps quand mon gland est au fond de sa gorge. Rick est calme et gère superbement sa respiration. C'est moi qui me recule brusquement quand, son jeu de langue et ses déglutitions ont raison de ma résistance et que j'explose. J'envoie 6 ou 7 jets d'écraser sur le carrelage blanc me procurant un soulagement intense. Je remercie le client qui lui est content de que Rick a appris aujourd'hui.
Pendant le retour, Rick me confie ses impressions. Il rit encore de s'être fait cueillir à la boxe et se promet de ne plus s'y faire prendre d'autant plus que le niveau du client en boxe est plus que correct. Pour la partie sexe, il est surtout content d'avoir plu au client. Pour le reste, sa propre jouissance l'a surpris. Il ne pensait pas pouvoir jouir sous les assauts d'un mec et s'apprêtait à subir les relations de façon plus détachée. Juste ça pour du fric. Il me demande si le client va prendre plus de temps pour défoncer sa rondelle que sa gorge par ce que là il craint un peu. Je lui dis que c'est ce qu'il avait déjà commencé à faire en lui mettant ses doigts dans l'oignon. Je lui demande combien il en avait pris et sa réponse de 3 bien profonds, m'étonne et me ravi. Et ce, d'autant plus qu'il ne s'est pas plaint d'avoir mal. Il devait y avoir un anesthésiant dans son huile !
Arrivés au blockhaus, je vérifie sa rondelle avant qu'il ne se rhabille. Impressionnant, c'est à peine si on devinerait qu'elle vient de se faire travailler. Je la tâte, Rick me dit sentir mes doigts et qu'il n'a pas de douleurs. Je vais appeler le client pour avoir le nom de son huile.
Rick 2ème séance : Il y va seul. À son retour je lui demande de me raconter.
Même accueil et même séance de boxe avant de passer au sexe. Il a progressé en pipe puisqu'à la fin du travail de sa gorge il a pris les 26cm totaux, pas longtemps mais entier ! Côté cul aussi puisqu'avant de jouir il avait 4 doigts de client bien profonds à lui taper la prostate. Cette fois il a fait jouir le client avec sa bouche comme il avait réussi avec moi. Mais lui, il l'avait couvert de son sperme. C'était une sensation particulière qui ne lui avait pas déplu non plus. Il se demandait s'il ne virait pas homo. D'avoir pris du plaisir avec un mec deux fois, ne pas avoir mal à de faire élargir la rondelle, trouver plaisant de se faire doucher de sperme, ça commençait à l'intriguer quand même.
Rick dépucelage : C'est le client que me demande d'accompagner Rick pour son dépucelage officiel. Pas tant d'avoir un voyeur qui les regarde mais comme une assurance qu'il aura fait ce qu'il avait commandé mais pas plus. Moi ça m'intéresse de voir comment il va s'y prendre.
Je calme Rick qui est un peu nerveux. C'est vrai que c'est un grand jour pour lui, d'autant plus que c'est planifié. Pour le détendre je lui dis comment ça s'était passé pour moi avec Marc. Il rit et me dit que 26x7 ce n'est pas le même gabarit. Réponse, tu n'as pas le même gain non plus.
Ils recommencent leur petit échauffement " boxe " et je suis content de voir que Rick tient le choc, il doit encore rendre 5 ou 10 Kg au client quand même ! Passage aux douches puis on se déplace vers la chambre, que je connais. Finalement que je connaissais vu les transformations. À côté du grand lit (où j'avais fait des " galipettes " avec notre hôte), est implantée une cage qui supporte un sling en cuir noir. De chaque côté une servante supporte des distributeurs de gel, des boites de gants, et une collection de godes et plugs rangés par tailles croissantes.
Rick qui n'est pas encore descendu dans ma cave/donjon, hallucine. J'admire les équipements. Je note qu'il y a aussi des cages de chasteté, c'est jouissif de s'exciter sans pouvoir bander ou plutôt en étant bridé dans cette dernière. Ça me rappelle les fois où Marc m'encule alors que je suis coincé dans mes shorts en jeans hyper moulants. J'aide le client à installer Rick dans le hamac en cuir. Il lui passe les pieds et les mains dans les brides prévues pour ça mais sans l'attacher. Direct il attaque la rondelle de mon escort : graissage, doigt, graissage, doigts.
Il enfile profond le flexible d'une pompe à graisse type mécanique et envoi le gel en profondeur. Rick chauffe ! Le client commence à jouer des godes. Avec la préparation précédente il enfile un gode d'environ 23cm par 4. Sans trop de difficulté il le lui met entier. Graissages et va et vient lents mais qui doivent bien tapisser l'intérieur de de Rick. Il change le gode et augmente le diamètre sans perdre en longueur. Je le vois le recouvrir de gel et l'enfoncer dans mon petit Escort (enfin d'1m85 quand même). Rick encaisse le nouveau jouet. Je vois même sa queue battre bien raide contre ses abdos. Progressivement il se prend des godes qui se rapprochent en dimension du pieu de chair du client. Ce dernier alterne parfois des périodes de pipe bien profonde. Son gland doit jouer les râpes des amygdales de mon escort c'est sûr !
Quand il l'estime prêt, il se kpote et présente son gland devant le trou entrouvert de Rick. Il le pose contre la rosette et ses mains accrochées aux chaines de suspension du sling, il le tire vers lui et ce faisant empale Rick. Malgré la longue préparation, les 26x7 dilatent encore un peu plus la rondelle de mon escort. Le client arrête de tirer dès que son gland est passé. Rick reprend son souffle en prévision de la suite. Je lance à Rick le poppers. Il l'attrape et se met aussitôt le flacon ouvert sous le nez. Dès que le client sent qu'il se détend, il en profite et s'enfonce jusqu'aux couilles. Cri de plaisir/douleur mais les 26 cm sont dedans. Le client ne bouge plus il se penche et roule un patin à mon escort. Le dérivatif fonctionne puisque je vois ses reins se mettre en mouvement sans que Rick ne manifeste de douleur. Quand le boyau est formaté, les va et vient s'intensifient et le sling se balance sous les coups de rein. Ça y est, Rick est officiellement dépucelé et royalement même. Je le vois même se redresser et passer ses mains autour de la taille du client pour, parfois, le tirer brutalement vers lui. L'hétéro serait devenu un peu maso ?!? A creuser à notre retour. Le gros gland du client à raison de sa prostate et Ric jute par grands traits qui barrent son corps de son nombril à ses cheveux. Comme le client veut se retirer, Rick le retient et je comprends pourquoi, il ne débande pas ! Tout content il reprend ses grands coups de rien qui balancent le sling et Rick dessus. Ce dernier exprime son plaisir et entre geignements et petits cris, il manifeste son besoin de se faire ramoner hard. Ils tiendront encore 1/4 heure avant que le client ne sorte en urgence pour juter sur Rick et que leurs spermes se mélangent à nouveau. J'aide le client à descendre Rick qui a les jambes flageolantes et à le porter jusqu'à la douche. 1/2h plus tard nous sommes en voiture pour rentrer.
Alors que nous sommes sur l'autoroute, Rick se penche, ouvre ma braguette et pompe ma queue toujours raide depuis qu'il s'était mis nu devant le client. Comme ma vitesse est stabilisée et qu'il n'y a pas beaucoup de circulation, je le laisse faire. Ça faisait un moment que je ne m'étais fait sucer en conduisant !! C'est toujours aussi bon ! Je ne dure pas longtemps, mes couilles sont pleines depuis un moment ! Comme je veux le repousser, il s'accroche à mes cuisses et je laisse faire au risque d'avoir un accident. Je me lâche dans sa gorge et sa bouche. Géant !! Il me pompe comme si sa vie en dépendait et ne se redresse qu'une fois mon gland propre et brillant. Le petit con ! Heureusement que je suis clean. Comme excuse il voulait savoir si tous les spermes avaient le même goût, il avait déjà léché le sien et non, ils étaient différents !
Jardinier
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« J'ai entendu ma mère demander du sel aux voisins. Mais nous avions du sel dans la maison. Je lui ai demandé pourquoi elle demandait du sel aux voisins. Et elle m'a répondu : —Parce que nos voisins n'ont pas beaucoup d'argent et souvent ils nous demandent quelque chose.
De temps en temps, je leur demande aussi quelque chose de petit et peu coûteux, pour qu'ils sentent que nous aussi nous avons besoin d'eux. De cette façon, ils se sentiront plus à l'aise et il leur sera plus facile de continuer à nous demander tout ce dont ils ont besoin ».
Le respect de la dignité humaine est sans doute, un des plus nobles sentiments.
Et c'est exactement ce que j'ai appris de mes parents... construisons des enfants empathiques, humbles, solidaires et d'autres valeurs à mettre en valeur..!!!...✨
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Printemps 1937, Hylewood, Canada (14/27)
Si soupçonner Layla paraissait abracadabrantesque, cela l’était beaucoup moins en ce qui concernait Gizelle. En apprêtant le corps afin que Lorita fût visible pour les visiteurs qui ne manqueraient pas de vouloir lui rendre un dernier hommage, Irène avait vu ma sœur adoptive subtiliser quelque chose dans les affaires de la morte. Après m’avoir déposé la curieuse lettre, Agathon monta à l’étage pour l’interroger.
Je crois t’avoir déjà expliqué les soucis d’alimentation de ma petite sœur adoptive. Si nous dînons avant midi, elle utilise cette excuse pour se lever tard et sauter le repas. Comme nous étions en fin de semaine, nous avions dîné beaucoup plus tard que d’habitude, sans nous presser, ce qui avait permis à Gizelle de nous rejoindre.
Le mercredi et le dimanche, contrairement aux autres jours, Lorita faisait nos chambres l’après-midi. C’est ce qu’il y avait de plus commode pour elle : le dimanche matin, il était fréquent qu’au moins l’un d’entre nous restât dans sa chambre toute la matinée, ce qui la dérangeait pour faire le ménage. Gizelle l’avait croisée, impatiente, lorsqu’elle s’était trainée hors de sa chambre vers une heure et demie pour nous rejoindre à table. Elle était, à notre connaissance, la toute dernière personne à l’avoir vue vivante.
Le repas avait duré un peu moins d’une heure, après quoi Sonia nous avait préparé un thé trop infusé et nous avions tous vaqué à nos occupations. Layla avait passé l’après-midi à lire d’un œil distrait à côté du téléphone, par crainte de manquer le moment où il sonnerait. Lola était sortie échanger quelques passes avec moi. Irène était partie rattraper sa nuit trop courte sur la chaise à bascule de la nurserie. Sonia avait débarrassé la table et s’était retirée dans la cuisine - Agathon, qui s’était éclipsé dans la bibliothèque, avait entendu le cliquetis des assiettes et avait aperçu sa silhouette à travers la fenêtre embuée de la cuisine.
Gizelle était sortie promener sa chienne. Elle avait marché le long du chemin qui mène à la plage, s’était promenée dans le bois, avait descendu la butte sur laquelle est construite l’église jusqu’à la falaise, puis elle avait longé la jetée sur laquelle elle avait croisé notre voisine qui courrait quelque part, jusqu’à la maison. En rentrant, elle avait été frappée du même constat qu’Irène - elle ne voyait personne, mais elle ne nous avait pas spécialement cherchés. À la place, elle était monté à l’étage pour regagner sa chambre, nous avait tous trouvés groupés dans la mienne, et était venue voir ce qu’il se tramait.
Elle avait passé la soirée à suivre Irène et à s’occuper, avec elle, de toute la partie concrète des conséquences de sa mort. Appeler la police. Préparer le salon funéraire. Préparer le corps. Malgré ses airs nonchalants et le fait qu’elle ne soit pas aussi impressionnable que mes sœurs, côtoyer la mort de si près l’avait épuisée, et elle s’était retirée dans sa chambre dès qu’elle avait pu le faire, sans parvenir à fermer l’œil cependant. Oui, c’est vrai, elle avait récupéré quelque chose dans la chambre de Lorita, mais c’était un objet qui lui avait paru sans valeur - une vieille affiche défraichie et tâchée, pliée en huit au fond d'une poche. Elle l’avait fait sans arrière pensée, par simple volonté de préserver la chose. Se voir traitée comme une criminelle par mon frère l’avait paniquée, elle lui avait donc abandonné sa trouvaille sans discuter. Cette affiche, tu la trouveras au fond de cette enveloppe.
[Transcription] Agathon LeBris : Bonsoir, sœurette. Gizelle LeBris : Tu m’as fait peur. Je ne t’ai pas entendu arriver. Agathon LeBris : Je ne pensais pas te trouver debout à cette heure. Surtout étant donné que tu es montée la première. Gizelle LeBris : J’avais besoin de tranquillité. Aujourd’hui a été… mouvementé. Je ne pense pas que qui que ce soit dans cette maison trouve le sommeil facilement. Agathon LeBris : Qu’est-ce que tu as volé dans la chambre de Lorita ? Gizelle LeBris : Je n’ai pas… Agathon LeBris : Arrête de me prendre pour un cave. Irène t’a vue. Qu’est-ce que c’était ? Gizelle LeBris : Ce n’est rien, je te jure… C’est juste un papier que j’ai trouvé dans la poche d’une robe. Je l’ai trouvé joli, j’avais peur qu’on le jette… Alors je l’ai gardé. Agathon LeBris : Quel genre de papier ? Gizelle LeBris : Je ne sais pas, une sorte d’affiche. Agathon LeBris : Montre-la moi. Gizelle LeBris : D’accord, mais… est-ce que je pourrais la récupérer après ? Agathon LeBris : Pas si j’estime que c’est un élément nécessaire à l’enquête.
[Transcription] CABARET L’OMBRE ROUGE NOUVEAU SPECTACLE À MONTRÉAL LORITA ELLE VA VOUS ENCHANTER !
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen4#lebrisdivers#Lucien Le Bris#Irène Bernard#Agathon Le Bris#Dolorès LeBris#Layla Bahar#Gizelle LeBris#Lorita Donaldo#Sonia Houveau
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Act of Consent to the Marriage of HIH Prince Philippe with HIM Queen Viviana II of the Ionian Union
👉🏻 Follow Philippe's wedding on the blog of my friend @funkyllama
Le palais des Tuileries, on the occasion of the marriage of His Imperial Highness, Prince Philippe, reveals the Act of Consent ordered by His Imperial Majesty Emperor Napoleon V:
NAPOLEON, by the Grace of God and the National Will, Emperor of the French, grant our consent to the marriage of our dear cousin, Prince Philippe, with Her Illustrious Majesty, Queen Viviana II of the Ionian Union. In accordance with the traditions and dignity of our Imperial House, we are confident that the spouses will uphold the highest values of the nations they represent, for whom we have the utmost respect. By this present decree and with our blessing, let this act of consent be acknowledged, in accordance with the laws and customs of the French Empire, and duly recorded and preserved in the imperial archives. In witness whereof, we have signed this act and affixed our imperial seal this day.
HIM Empress Charlotte witnessed the Act. TIM signed the Act. This document seals the union between Prince Philippe and Queen Viviana II, symbolizing the enduring alliance and friendship between our respective nations. May this union be blessed and prosperous.
⚜ Traduction française
NAPOLEON, par la Grâce de Dieu et la Volonté Nationale, Empereur des Français, accordons notre consentement au mariage de notre cher cousin, le prince Philippe, avec Son Illustre Majesté, la Reine Viviana II de l’Union Ionienne. Conformément aux traditions et à la dignité de notre Maison Impériale, nous sommes convaincus que les époux seront les garants des valeurs les plus élevées des nations qu’ils représentent, et pour qui nous avons le plus grand respect. Par la présente et avec notre bénédiction, que cet acte de consentement soit entendu, en conformité avec les lois et les coutumes de l'Empire Français, et qu'il soit dûment enregistré et conservé dans les archives impériales. En foi de quoi, nous avons signé le présent acte et y avons apposé notre sceau impérial ce jour.
S.M l'Impératrice Charlotte a été témoin de l'Acte. L.L M.M ont signé l'Acte. Ce document scelle l'union entre le Prince Philippe et la Reine Viviana II, symbolisant l'alliance et l'amitié durables entre nos nations respectives. Que cette union soit bénie et prospère.
#simparte#collab : funkyllama#sim : philippevictor#sim : eloise#sim : charlotte#sim : louis#communiqué#ts4 royal wedding#ts4#ts4 royal#royal simblr#sims 4 royal#sims 4 fr#sims 4#ts4 royalty#sims 4 royalty
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2025, plus de devoirs maison, plus de réflexion, plus d’effort. L’IA a tout envahi, et les écoliers, les étudiants en sont devenus dépendants au point de ne plus savoir écrire sans elle. Résultat ? Des devoirs catastrophiques, aucune connaissances, aucun contrôle l'intelligence bafouée, zéro connaissances sur table du savoir. On nous avait vendu l’IA comme un outil, elle est devenue une béquille. À ce rythme, la prochaine génération ne saura même plus penser, nous construisons un monde de soumis de nuisibles, que les élus nous éliminirerons physiquement.
Ils sont en train de sacrifier une génération. Le QI en baisse, IA dans tous les systèmes d’éducation où comment fabriquer toujours plus de crétins utiles au système. 10 % de cadres de haut niveau 90 % de mains d'œuvres multi-tâches. Connaissez-vous le protocole de Lisbonne ??? On a créé un système qui favorise les voleurs, les menteurs et les tricheurs. Nous sommes dans un monde où il y a une inversion complète des valeurs

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Sur la terrasse d'un maison en Italie, prendre le temps, encore et toujours. Profiter des rayons du soleil printanier qui réchauffe notre peau sans la brûler. J'aime cette ambiance de maison en pierre, de meubles en osier, en bois, en fer. Des valeurs sûres, loin du plastique.
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Eté 1929 - Champs-les-Sims
10/20
Tout ce que je te raconte, je n'y ai pas assisté. Il faut dire que la maison étant surpeuplée, il y avait toujours forcément quelqu'un quelque part. Et les murs mitoyens sont parfois un peu fins. Sélène et Cléo, qui finissaient de se préparer dans mon ancienne chambre de jeune fille, ont pu assister à toute la scène. Pour autant qu'elle ont pu, car pour ce que j'en sais, leur propre discussion a été plus qu'animée. Surtout avec la caractère tempétueux et excessif de Cléo.
Transcription :
Sélène « Tu n’as pas peur d’avoir froid à l’église ? L’hommage va durer un bon moment. »
Cléopâtre « Moi ? Froid ? Jamais. Et puis, il faut apporter à ces funérailles un peu du glamour parisien. On en manque cruellement ici. »
Sélène « C’est une robe Chanel ? »
Cléopâtre « Bien sur que non enfin ! Jamais je n’oserais porter une telle robe à des funérailles ! »
Sélène « Tu aurais peur d’y mettre de la boue de province, c’est ça ? La campagne ne lui conviendrait pas ?»
Cléopâtre « On dirait que tu me prend pour une citadine horriblement hautaine. »
Sélène « Et ce n’est pas le cas ? En même temps, avec un prénom comme le tien, c’était un peu prédestiné. »
Cléopâtre « En fait, je faisais simplement remarquer que je voulais pas confondre la nef d’une église avec une salle de réception. Venir avec la dernière robe à la mode aurait été… irrespectueux. Il fallait un peu plus de sobriété. »
Sélène « En effet, il est clair que ton accoutrement est un modèle de sobriété. Je suis certaine que seulement la moitié des invités se retourneront sur ton passage. »
Cléopâtre « Oh, tu sais bien comme je suis ! Je n’allais pas venir habillée comme un sac sous prétexte de ressembler à tout le monde. »
Sélène « Merci bien... »
Cléopâtre « De toute façon, quoi que je dise, j’aurais tord. »
Sélène « C’est bon, c’est bon. Ne te vexe pas. La ville t’as rendue si susceptible ! »
Cléopâtre « Et toi, à force de jouer sur un cours de tennis, tu confonds tes matchs avec la réalité ! Depuis quand es-tu adepte des passes verbales ? »
Sélène « En fait, je me suis entraînée sur Papa. »
Cléopâtre « Le pauvre... »
Sélène « Il se défend. Mais il rend vite les armes. Tu es vraiment certaine de devoir remettre du noir autour des yeux ? »
Cléopâtre « On ne porte jamais assez de khôl. Et puis, cela met en valeur mes yeux, ils ont presque l’air gris plutôt que bleus. »
Sélène « Mais tu pleures toujours aux enterrements. »
Cléopâtre « Je le sais bien ! Il faut dire que c’est toujours si triste... »
Sélène « Tu vas t’en mettre partout... »
Cléopâtre « Mais justement Sélène ! Je porterai mon malheur sur mon visage avec d’épais sillons noirs, ce sera si romanesque ! J’en répandrai partout sur mon mouchoir puis j’y laisserai éclater mes larmes. Ainsi, les gens oublieront ma tenue et ils verront à quel point je suis dévastée. »
Sélène « Cléo, ce sont les funérailles de Grand-Mère, pas les planches de la Comédie-Française. »
Cléopâtre « Tu présages toujours le pire de moi. A t’écouter, on pourrait croire que je suis insensible. »
Sélène « Tu devrais t’écouter parler Cléo. Je sais que tu ne penses pas à mal, mais ces envolées égotistes font vraiment ressortir le pire en toi. Tu ferais une superbe tragédienne, mais ici, tu seras au milieu de gens qui auront déjà bien assez à faire à pleurer sur leur propre perte pour s’occuper de la tienne. »
Cléopâtre « Il n’y a pas à dire, tu sais frapper là où ça fait mal. Tu viens d’infliger à mon égo un coup dont il ne se remettra sans doute jamais. »
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Flufftober 2024 : "Ça file les chocottes", "Vraiment ?"
12 octobre
« Ça file les chocottes », « Vraiment ? » ("This is spooky", "Really ?")
Ophélie & Octavio (La passe-miroir)
Octavio n'arrêtait pas de glisser ses doigts dans sa frange humide pour la repousser sur le côté. Ophélie n'était pas sûre de l'avoir déjà vu aussi désemparé: même quand ils s'étaient fait attaquer par le Sans-Peur, dans la ville basse noyée par la tempête de poussière et son tigre à dents de sabre, il était en territoire connu et donc, maîtrisait son environnement. Les rues pavées et vallonnées, les grosses flaques d'eau d'Anima, dues à la pluie froide qui tombait sans discontinuer depuis trois jours, devaient sacrément le dérouter. Il n'avait jamais appréhendé ces climats autrement que par les livres.
« Je comprends mieux pourquoi tes cheveux sont comme ça, commenta le Visionnaire à sa façon unique de plaisanter, l'expression neutre mais un léger rictus au coin des lèvres. Est-ce qu'il pleut constamment sur ton arche… hum, dans ton pays ? My, j'ai l'impression que l'eau s'est infiltrée jusque dans mes bottes. »
C'était vrai que l'écharpe ne s'illustrait pas particulièrement par ses capacités à tenir un parapluie parfaitement à la verticale. Il valait pourtant mieux que ce soit elle qui s'en charge plutôt qu'Octavio. Il était tellement habitué à manier les ombrelles, sous le soleil brûlant et les vols de perroquets de Babel, que son amie et lui se prenaient toutes les rafales de pluie dans le visage.
Le soleil commençait à baisser au-dessus des toits des maisons mais, comme on était encore que le 12 octobre, il ne disparaîtrait pas complètement avant deux bonnes heures. Ophélie avait le temps de montrer à Octavio la façon dont les Animistes célébraient l'une des fêtes les plus anciennes et les plus étonnantes de leur arche: les Tous Saints. À cette occasion, les objets les plus chouchoutés, appréciés et valorisés de chaque famille d'Anima étaient revêtus d'étoles blanches et décorés d'une petite bougie à la flammerole bleue tremblotante. Ça les changeait un peu et illustrait leur appartenance à une même grande, longue et fantastique histoire, issue de siècles d'objets animés par leurs talentueux propriétaires.
Pour autant, comme ils avaient tous l'habitude des tables de billard, machines à chocolat et autres rubans à chapeau doués d'un tempérament et de comportements détonants, la jeune fille ne s'attendait pas au commentaire tranquille qui émana de son compagnon de promenade :
« Ça file les chocottes.
-Vraiment ? s'étonna-t-elle. »
Un parapluie couleur citrouille était en train de tournoyer dans une flaque, devant eux, l'étole reliant chaque de ses douze extrémités lui donnant l'air d'émaner un halo d'éther blanc. La bougie dans sa poignée refusait obstinément de s'éteindre, malgré les gouttes d'eau qui trempèrent une nouvelle fois les bottes ailées d'Octavio. Le jeune homme s'écarta et, comme l'écharpe voulut continuer de l'abriter avec leur propre parapluie, son amie reçut une giclée de pluie sur les lunettes. L'autre extrémité de l'écharpe se mit aussitôt en tâche de les retirer de son nez pour les essuyer.
« Mais ce n'est pas désapprobateur, précisa le Visionnaire en tendant un mouchoir à Ophélie pour qu'elle s'essuie le front. In fact, c'est plutôt fascinant. Spooky. Un mélange d'effrayant et de mignon, je suppose.
-Depuis quand apprécies-tu ce qui est effrayant ? s'étonna son amie en récupérant ses lunettes sur son nez.
-Depuis que mon esprit s'est élevé à de nouvelles compréhensions. Il y a plus de mondes que ce que nous pouvons percevoir. C'est effrayant. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a aucune trace de bonté, de valeur ou de cuteness à l'intérieur, au contraire. C'est probablement pour ça que vos ancêtres célébraient cette fête de cette manière. »
Ophélie sourit et Octavio tourna brièvement la tête vers elle pour lui rendre son expression chaleureuse. Elle aimait la façon dont elle comprenait mieux le monde lorsqu'ils se promenaient ensemble.
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La doctrine raciale des nazis a forgé le concept de «Aufnorden» (rendre plus nordique). A-t-elle réussi à donner à l'Allemagne et au peuple allemand le caractère nordique de l'origine idéalisée? Cela allait de noms de lieux débaptisés aux lois sur la «protection du sang allemand», en passant par le Lebensborn (association fondée en 1935 qui pratiqua l'«élevage» d'enfants allemands pour rendre les Allemands plus nordiques). Cette question est en dehors de mes compétences. Mais elle a certainement fini par rendre les Juifs plus juifs [Aufjudung] - et même ceux qui s'en défendaient. On était complètement incapable (d'enlever les lunettes juives, on voyait chaque événement, on lisait chaque communiqué, chaque livre, à travers elles. Sauf que ces lunettes n'étaient pas toujours les mêmes. Au début, et pendant très longtemps, leurs verres nous avaient fait voir les choses en rose. «Ce n'est pas si grave que ça !» Combien de fois ai-je entendu cette tournure réconfortante lorsque je prenais trop au sérieux les victoires et le nombre de prisonniers annoncés dans le communiqué de l'armée ! Mais ensuite, quand la situation s'aggrava (pour les nazis, quand ils ne purent plus voiler leur défaite, quand les Alliés se rapprochèrent des frontières allemandes et les franchirent, quand les unes après les autres, les villes furent écrasées par les bombes ennemies -seule Dresde semblait tabou-, à ce moment-là justement, les Juifs changèrent de verres. La chute de Mussolini avait été le demter événement qu'ils avaient vu avec les anciens verres. Comme la guerre cependant se poursuivait, leur confiance fut brisée et se transforma en son extrême opposé. Ils ne croyaient plus à une fin prochaine de la guerre, ils croyaient, contre toute évidence, le Führer doué de forces magiques, plus magiques que celles auxquelles croyaient ses adeptes tes devenus chancelants.
Nous étions assis dans la cave des Juifs de notre maison de Juifs, qui comprenait aussi une cave d'Aryens particulière; c'était peu de temps avant le jour de la catastrophe de Dresde. Assis, nous attendions, plus ennuyés et frigorifiés qu'effrayés, la fin de l'alerte maximale.
Nous savions par expénence qu'il ne nous arriverait rien, sans doute l'attaque visait-elle la ville de Berlin, alors martyrisée. Nous étions moins déprimés que cela ne nous était arrivé depuis longtemps; l'après-midi, ma femme avait écouté Londres chez de fidèles amis aryens; de plus, et surtout, elle avait eu connaissance du dernier discours de Thomas Mann, un discours sur la victoire, un discours beau et humain. En général, nous ne sommes pas convaincus par les sermons, d'habitude ils nous parlent de «sang pur» et, à partir de 1941, le rapt en vue de la «germanisation», dans les territoires occupés, d'enfants «de grande valeur raciale») nous mettent de mauvaise humeur -mais celui-ci était vraiment exaltant.
Je voulus partager un peu ma bonne humeur avec mes camarades d'infortune, je m'approchai de tel et tel groupe: «Avez-vous déjà entendu le bulletin d'aujourd'hui? Connaissez-vous déjà le dernier discours de Mann?» Partout, je me heurtai à un rejet. Les uns craignaient les conversations interdites: «Gardez ça pour vous, je n'ai pas envie d'aller au camp.» Les autres étaient amers: «Et même si les Russes sont aux portes de Berlin, dit Steinitz, la guerre va encore durer des années, tout le reste n'est qu'optimisme hystérique.»
Pendant tant d'années, chez nous, on avait divisé les hommes en optimistes et en pessimistes comme en deux races. À la question: «Quel genre d'homme est-il?»,on recevait invariablement cette réponse: «C'est un optimiste» ou «C'est un pessimiste», ce qui, dans la bouche d'un Juif, était naturellement synonyme de:«Hitler va tomber d'ici peu» et «Hitler va tenir bon». À présent, il n'y avait plus que des pessimistes. Mme Steinitz renchérit sur les paroles de son mari: «Et même s'ils prennent Berlin - ça ne changera rien. Alors la guerre se poursuivra en Haute-Bavière. Encore trois ans au moins. Et à nous, ça peut bien nous être égal qu'elle dure encore trois ou six ans. De toute façon, nous n'y survivrons pas.
Mais jetez vos vieilles lunettes juives à la fin !»
Trois mois plus tard, Hitler était un homme mort, et la guerre était fmie. Mais il est vrai que le couple Steinitz n'a pas pu le voir et bien d'autres non plus, qui jadis étaient assis avec nous dans la cave des Juifs. Ils sont ensevelis sous les décombres de la ville.
(Victor Klemperer - LTI, La langue du IIIe Reich)

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Jared Kushner annonce l’annexion de Gaza par les USA et la déportation des Palestiniens.
MAKE ISRAËL GREAT AGAIN
Nous l’avons annoncé dès le début : le projet des juifs a toujours été de nettoyer ethniquement la Palestine en commençant par Gaza et Jared Kushner, vice-roi de Jérusalem, entend en retirer un très gros paquet de dollars.
Notre article de mars 2024 par exemple :
Après avoir fait déporter les palestiniens « dans le désert », le beau-fils (juif) de Trump veut récupérer la côte de Gaza pour en faire des propriétés « à forte valeur »
Nous sommes désormais dans la phase active de ce plan !
Lors de la visite de Netanyahu à Washington hier, Jared Kushner a officiellement reçu le droit de d’exploitation exclusif sur le secteur pour y construire une large colonie juive pour le compte de Tel Aviv.
« Les États-Unis prendront le contrôle de la bande de Gaza, et nous ferons du bon travail avec cela aussi ». -Président Donald J. Trump

Quoique sur le point d’être officiellement volés, avant de commencer les travaux dans ces territoires il faut finaliser leur nettoyage ethnique.
Cela implique de tuer ou de déporter la population palestinienne qui y vit.
Le secrétaire de Jared Kushner, Donald Trump, a de nouveau cité l’Égypte et la Jordanie en dépit de leur refus répété d’accueillir les survivants du génocide. Il est catégorique : une fois chassés par l’armée américaine, les survivants ne pourront pas revenir sur la propriété de Kushner.
DOOCY : Les Palestiniens auraient-ils le droit de retourner à Gaza s’ils l’ont quittée pendant la reconstruction ?
TRUMP : J’espère que nous pourrons faire quelque chose de vraiment bien, de vraiment bon, où ils ne voudront pas revenir.
(On entend un journaliste crier : « C’est leur maison, monsieur ! »)

Netanyahu voit déjà les shekels vont tomber du ciel.
Il va sans dire que perpétrer un nettoyage ethnique de cette ampleur a le désavantage d’être illégal, peu importe comment on prend le problème, et que quelqu’un devra assumer d’être poursuivi pour crime contre l’humanité.
Les juifs ont conclu que Donald Trump avait le profil idéal puisque c’est un Blanc.
D’ici peu, les juifs jureront être complètement étrangers à l’affaire et certains n’hésiteront pas à se porter civile contre Trump en tant que victimes de l’antisémitisme.
France 24 :
Donald Trump enfonce le clou. Quelques jours après avoir évoqué l’idée que les Palestiniens quittent Gaza pour « y faire le ménage », le président américain a déclaré mardi 4 février que ces derniers « adoreraient » quitter la bande de Gaza assiégée et vivre ailleurs s’ils en avaient la possibilité. « Je ne vois pas comment ils pourraient vouloir rester. C’est un chantier de démolition », a-t-il ajouté, plus de 15 mois après qu’Israël, allié des États-Unis, a lancé une invasion punitive du territoire en représailles aux attaques lancées par le groupe militant palestinien Hamas. Le président américain a déjà vanté les mérites d’un plan de « nettoyage » de la bande de Gaza, appelant les Palestiniens à se rendre en Égypte ou en Jordanie. Les deux pays ont catégoriquement rejeté cette idée et, mardi, leurs dirigeants ont souligné ‘la nécessité de s’engager en faveur de la position arabe unie » qui permettrait de parvenir à la paix, selon la présidence égyptienne. « Ils ont peut-être dit cela, mais beaucoup de gens m’ont dit des choses », a déclaré Donald Trump aux journalistes présents à la Maison Blanche mardi. « Si nous pouvions trouver le bon terrain, ou plusieurs terrains, et leur construire de très beaux endroits, il y a beaucoup d’argent dans la région, c’est sûr, je pense que ce serait beaucoup mieux que de retourner à Gaza, qui a connu des décennies et des décennies de mort », a-t-il dit. Lorsqu’un journaliste lui a demandé où se trouvaient ces lieux, il a suggéré qu’ils pouvaient se trouver en Jordanie, en Égypte ou « dans d’autres endroits ». Il pourrait y en avoir plus de deux.
L’Albanie, en Europe, est une des cibles du gangster orange.
Lire : « Trump » veut déporter 100,000 Palestiniens en Albanie
« Les gens vivraient dans un endroit qui pourrait être très beau, sûr et agréable. Gaza est un désastre depuis des décennies ».
On se demande pourquoi c’est un désastre.
Parce que les juifs tentent de s’en emparer depuis toujours ?
Lorsqu’un autre journaliste lui a demandé si les États-Unis paieraient pour un tel déplacement, il a répondu qu’il y avait « beaucoup de gens qui le feraient dans la région, ils ont beaucoup d’argent », citant l’Arabie saoudite comme exemple. « Ils n’ont pas d’autre choix en ce moment », a-t-il ajouté, lorsqu’un journaliste de l’AFP lui a demandé si un tel déplacement équivaudrait à un déplacement forcé de Palestiniens. « Ils sont là parce qu’ils n’ont pas d’alternative. Qu’est-ce qu’ils ont ? C’est un gros tas de décombres à l’heure actuelle… Je pense qu’ils seraient ravis de le faire ». Il a ajouté qu’il n’était « pas nécessairement » favorable à ce que les Israéliens s’installent dans la région. « Je suis simplement favorable à ce qu’on la nettoie et qu’on en fasse quelque chose. Mais c’est un échec depuis des décennies. Dans dix ou vingt ans, quelqu’un sera assis ici et vivra la même chose ».
Il y a très exactement zéro chance pour qu’un état arabe consente à être le complice public et assumé de cette entreprise génocidaire juive. Aucun de ces chefs arabes ne peut s’y aventurer sans signer son arrêt de mort.
Les Saoudiens sont terrifiés par ce projet.
BREAKING : L’Arabie saoudite a réitéré son soutien indéfectible à un État palestinien et a rejeté toute tentative de déplacer les Palestiniens de leur terre à la suite des commentaires du président américain Trump.

Chez nous, la cinquième colonne juive est en revanche très excitée.
Le gang Klarsfeld, dont Marine Le Pen est désormais l’obligée officielle, est particulièrement conquis par la solution finale à la question palestinienne.

Je vais suivre CNews avec une grande attention pour voir les réactions des juifs. Je suis certain que les militants de la laïcité comme Gilles-William Goldnadel ou Élisabeth Lévy vont assurer le spectacle.
Les juifs, assurément, s’activent pour agrandir et renforcer le quartier général de leur système d’exploitation planétaire.
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Démocratie Participative
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familles notables
Préambule :
Les familles notables sont dites fondatrices car elles ont su imposer leur place de choix dans la communauté de génération en génération.
L’historique des familles se concentre sur les rôles remplis initialement par leurs aînés. Il ne s’agit pas strictement de familles issues de la colonie de Beryl Lake, par choix de souplesse d'écriture et pour avoir la liberté d’apporter sa mixité raciale et sociale à la création des prédéfinis.
L’arbre généalogique fera état des membres de la famille contemporaine et se concentrera sur elleux puisqu’il s’agira des personnages jouables.
Une courte entrée en matière vous est proposée pour vous aider à dresser le portrait des ancêtres. (à venir)
Bien que représentatifs des valeurs des habitants, les personnages prédéfinis appartenant aux familles notables sont libres dans leur développement : C’est-à-dire qu’il n’est pas nécessaire de les écrire en adéquation partielle ou totale avec les origines et développements de leurs membres respectifs.
De même, si une des familles attire votre attention mais qu’aucun des rôles jouables n’est accessible, il est possible d’étendre les branches de ladite famille, dans la limite du raisonnable.
--
(extrait) Addams (origines britanniques, famille de médecins et de pharmaciens, attrait pour la science, forte influence économique et dans le domaine de la santé, tensions familiales autour de la dirigeance de la clinique médicale)
patriarche à la poigne de fer ;; influence inévitable ;; la tête avant le coeur ;; soif de savoir ;; désaccords irréconciliables ;; enfants du sanatorium ;; rumeurs fantomatiques ;; maison labyrinthe ;; fierté et orgueil ;; clivage des sexes ;; rébellion de la descendance ;; l’héritage des soignants ;; richesse maudite ;; pots cassés ;; abus de pouvoir ;; rejet de la vulnérabilité ;; raison avant les sentiments ;; mère admirable ;; pudeur incurable ;; solitude
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Chers parents et enseignants,
J'ai une faveur à vous demander : prenez quelques instants pour vous asseoir avec vos enfants et expliquez-leur l'importance de ne pas se moquer de ceux qui sont différents. Qu'ils soient grands, petits, gros, maigres, noirs ou blancs, il n'y a aucune raison de les tourner en dérision. Dites-leur qu'il n'y a rien de mal à porter les mêmes chaussures chaque jour, et qu'un sac à dos usé renferme les mêmes rêves qu'un cartable flambant neuf. Apprenez-leur, je vous en prie, à ne pas exclure les autres sous prétexte de leur différence ou de leurs opportunités limitées. Expliquez-leur que les moqueries peuvent causer une grande douleur, et que l'école est faite pour apprendre et non pour rivaliser.
Ces paroles s'adressent également aux enseignants.
Toi et moi, nous valons tous la même chose. Nos enfants, quels que soient leur nom et leur origine, ont eux aussi la même valeur. L'éducation et les valeurs commencent à la maison.
Ensemble, nous pouvons inculquer à nos enfants l'importance de l'inclusion, de la compassion et du respect. Le monde sera ainsi un endroit bien plus chaleureux et accueillant pour chacun d'entre eux.
Merci de prendre le temps d'éduquer nos enfants afin qu'ils grandissent avec des valeurs d'ouverture d'esprit et de tolérance.
Cordialement,
Martin Henrotte coach sportif
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Au-delà des Ombres : L’Histoire d’un survivant
Au-delà des Ombres : L’Histoire d’un Survivant
Introduction
“La vérité fait mal. Mais plus que cela, le silence peut être un fardeau que l’on porte toute sa vie. J’ai grandi dans l’ombre d’un parent qui, au lieu d’être un soutien, est devenu la source de ma plus grande douleur. Ce livre n’est ni un jugement, ni une vengeance. C’est simplement mon histoire – une vérité que j’ai choisie d’écrire, non pas pour moi, mais pour tous ceux qui ont vécu ou vivent des expériences similaires. Écrire ce livre est pour moi une libération et, j’espère, une encouragement pour d’autres à trouver leur propre voix. Derrière des portes fermées, beaucoup d’entre nous vivons des histoires que le monde ne voit pas, et voici mon histoire.”
Chapitre 1 : L’enfance perdue
Je me souviens des jours où tout ce que je voulais était de me sentir aimé. Mon père était là, physiquement, mais son âme et son attention étaient toujours ailleurs. Dès mon plus jeune âge, j’ai compris que pour lui, j’étais plus une obligation qu’un être qu’il devait aimer.
Lorsque les autres enfants passaient des moments avec leurs pères, moi j’étais puni, privé de nourriture ou traité comme un esclave. Il me disait de nettoyer chaque coin de la maison, pendant qu’il laissait des déchets partout. Il cuisait, mais jetait les restes par terre, et l’odeur dans la maison devenait insupportable. C’était à moi de réparer ce désastre, et si je refusais ou si je ne bougeais pas assez vite, il me frappait sans hésitation.
Un jour, alors que j’avais seulement huit ans, je suis rentré de l’école fatigué, mais heureux d’avoir eu une bonne note à un test. Je suis entré dans la maison avec l’idée de lui montrer le travail, espérant au moins un mot d’encouragement. Au lieu de cela, j’ai trouvé des bouteilles et des ordures éparpillées par terre. Il était sur Facebook, riant et parlant avec des inconnus, ignorant complètement ma présence. Quand je lui ai parlé de ma note, il ne m’a même pas regardé. Au lieu de cela, il m’a envoyé nettoyer la cuisine, me menaçant que si je ne le faisais pas immédiatement, je resterais sans nourriture.
Peu importe combien je réussissais à l’école. Pour lui, j’étais juste une source d’argent. Je me souviens qu’il m’a un jour dit : « Tu es là juste pour que je puisse toucher les allocations sociales. Si ce n’était pas pour l’argent, je ne te garderais même pas. » Ces mots m’ont hanté pendant des années, détruisant lentement toute trace de confiance que j’avais en moi.
Mais le pire n’était pas les mots ou les punitions. C’était l’absence de toute forme d’affection. Je voulais tellement qu’il me prenne dans ses bras, qu’il me dise que j’étais important. À la place, je n’avais droit qu’à des critiques, des ordres et de l’indifférence.
Chapitre 2 : La famille déchirée
Notre famille n’a jamais été unie. S’il existe un mot pour décrire les relations entre nous, c’est « division ». Au lieu de nous soutenir les uns les autres, nous étions séparés, chacun essayant de survivre à sa manière.
Mon père n’était pas seulement un mauvais soutien, mais par son comportement, il réussissait à détruire ce qu’il restait de la famille. La relation entre lui et ma grand-mère – sa propre mère – était marquée par la trahison et l’indifférence. Lorsqu’il l’a emmenée en Roumanie pour régler quelques papiers, j’ai cru qu’il allait enfin faire quelque chose de bien pour elle. Mais la vérité était bien plus cruelle. Après avoir obtenu ce dont il avait besoin, il l’a abandonnée là-bas, sans argent et sans nourriture. Si ce n’était pas ma tante Denisa qui l’avait sauvée et l’avait ramenée, je ne sais pas ce qui lui serait arrivé.
Ce geste m’a montré encore une fois qui était réellement mon père. À ses yeux, les gens n’avaient aucune valeur. Tout était question de lui et de ce qu’il pouvait obtenir. Ma grand-mère, une femme qui avait travaillé toute sa vie et qui l’avait élevé, ne méritait même pas le respect de base.
Lorsque ma grand-mère a compris qu’elle ne pouvait pas compter sur lui, elle a refusé de continuer à avoir affaire à lui. Il était évident que ce qu’il voulait, c’était la maison de Capu Codrului, qu’il voyait comme un bien matériel qu’il pourrait vendre, pas comme un lieu rempli de souvenirs familiaux.
Cette cupidité a été le moment où leur relation s’est définitivement rompue. Ma grand-mère ne voulait plus le voir et a fini par perdre toute confiance dans les gens à cause de lui. Ce qui m’a le plus blessé, c’est de voir une femme âgée, vulnérable, devoir supporter autant d’humiliation de la part de son propre fils.
Ma tante Denisa a été la seule à essayer de réparer la situation. C’est elle qui a pris la responsabilité de ma grand-mère, lui offrant le soutien que mon père aurait dû lui apporter. Mais même Denisa a été confrontée à la résistance de sa part. Il essayait de la contrôler, de dicter ce qu’elle devait faire, refusant d’accepter qu’il avait perdu son autorité sur la famille.
Cette rupture dans la famille m’a profondément affecté. En plus du traumatisme direct causé par mon père, j’ai dû vivre avec la douleur de voir les relations entre mes proches se déchirer à cause de l’égoïsme et de l’indifférence.
Chapitre 3 : L’abus physique et émotionnel
L’abus que j’ai subi de la part de mon père n’était pas seulement physique, mais aussi émotionnel – et c’est peut-être cela qui a été le plus difficile à supporter. Les cicatrices laissées par les coups guérissent avec le temps, mais les mots et les humiliations restent gravés dans l’âme.
Mon père avait une étrange obsession pour le contrôle. Chaque aspect de ma vie devait être sous ses ordres. Si je ne faisais pas ce qu’il voulait, il criait sur moi ou me frappait. Parfois, il me punissait en me privant de nourriture, me laissant affamé pendant des heures simplement parce qu’il n’aimait pas quelque chose que j’avais dit ou fait.
Lorsqu’il s’agissait de l’école, son attitude était tout aussi destructrice. Au lieu d’être fier de mes notes ou des efforts que je fournissais, il ignorait complètement mes résultats. Parfois, il se moquait de moi, disant que l’apprentissage était inutile et que de toute façon, je n’irais nulle part dans la vie.
Le souvenir le plus douloureux est lié au chien qu’il m’avait offert en cadeau. Je l’aimais énormément, car c’était la seule présence qui me faisait sentir en sécurité. Mais mon père a trouvé un moyen de me blesser même à travers cela. Quand il voyait que je ne réagissais pas à ses insultes, il dirigeait sa colère sur le chien, le frappant sans pitié. Chaque coup porté à cet animal était comme une blessure dans mon âme.
J’ai appris à vivre dans le silence, à tout supporter sans montrer ma douleur. Mais ce silence m’a consumé de l’intérieur, me transformant en un enfant replié, sans confiance en les gens et en moi-même.
Chapitre 4 : Le masque d’un parent « parfait »
De l’extérieur, le monde aurait pu croire que mon père était un homme à succès, un parent impliqué, une personne digne de respect. Il était expert dans la création d’une image fausse – des vidéos en direct, des photos soigneusement choisies, des histoires fabriquées pour attirer l’admiration de ceux qui ne le connaissaient pas vraiment.
Mais moi, je connaissais la vérité. Derrière l’écran, c’était un homme dépourvu de compassion, préoccupé uniquement par lui-même. Ses journées se déroulaient entre des publications sur Facebook et la construction d’une réalité parallèle, dans laquelle il était toujours le héros.
Je me souviens de comment je regardais ses lives, tandis qu’il parlait de combien il travaillait dur et s’occupait bien de sa famille. Je restais là, dans le coin de la pièce, avec le ventre vide et le cœur brisé, me demandant comment il pouvait mentir aussi facilement.
Cette contradiction était difficile à supporter. D’un côté, je vivais la réalité des abus, et de l’autre, je voyais comment des inconnus le félicitaient pour les « sacrifices » qu’il faisait. C’était comme si j’étais invisible. Mes cris muets, ma douleur – rien de tout cela n’avait d’importance pour lui ou pour ceux qui le suivaient.
Chapitre 5 : À la recherche de l’espoir
Quand j’ai été pris par les autorités et emmené dans une maison d’enfants, j’aurais dû ressentir du soulagement. C’était, en théorie, ma chance de m’échapper de l’enfer que j’avais vécu jusqu’à présent. Mais la vérité, c’est que ce n’était pas aussi simple.
Bien que j’étais loin de lui, le traumatisme était resté avec moi. J’avais encore des moments où je me réveillais en sursaut au milieu de la nuit, entendant sa voix dans ma tête, ses menaces et ses insultes qui étaient devenues familères. J’essayais de m’intégrer, de construire une nouvelle vie, mais les blessures du passé me tiraient en arrière.
Cependant, cette période a également été un tournant. Peu à peu, j’ai commencé à comprendre que je n’étais pas défini par mon père. Je n’étais pas ce qu’il disait que j’étais – faible, inutile, sans valeur. J’étais bien plus que cela.
Chapitre 6 : Les Cicatrices du Passé : Survivre à l’Injustice
Parler de mon passé n’est pas facile. C’est comme si j’ouvrais une plaie qui commence à peine à guérir. Mais je sais que c’est nécessaire. Pendant trop d’années, j’ai vécu avec la honte et la peur, laissant la douleur me consommer. Aujourd’hui, cependant, je choisis de revendiquer mon histoire.
La vérité est douloureuse, mais elle est aussi libératrice. Dire au monde ce qui s’est passé ne changera pas le passé, mais cela pourrait changer mon avenir. Je ne suis plus l’enfant effrayé qui se cache de l’ombre de son père. Je suis un homme qui a traversé l’enfer et en est sorti de l’autre côté.
Si mon histoire peut aider ne serait-ce qu’une personne à comprendre qu’elle n’est pas seule, alors tout cela en valait la peine.
Chapitre 7 : La vie au foyer – Une évasion douloureuse
Lorsque j’ai été placé en foyer, j’aurais dû me sentir soulagé, mais la réalité était loin de ce que j’avais espéré. Ce qui semblait être une échappatoire à l’enfer que j’avais vécu à la maison est devenu un autre cauchemar. Le foyer, censé être un lieu de protection et de soutien, s’est rapidement transformé en une autre forme de violence, de négligence et de trahison.
Les éducateurs, censés nous guider, nous protéger, étaient eux-mêmes des exemples de défaillance. J’ai été témoin de comportements que je n’aurais jamais imaginés dans un lieu censé être sécurisé. Certains d’entre eux fumaient de la drogue en notre présence, nous imposant des règles strictes tout en se comportant de manière totalement irresponsable. La confiance, si fragile dans un endroit comme celui-là, a été rapidement détruite. Ils se montraient indifférents à nos besoins, négligeant même de nous donner nos repas à temps, ou pire encore, nous privant de notre argent de poche sans explication. Nous étions des enfants, des adolescents, coincés dans un système censé nous aider, mais qui, au lieu de cela, nous laissait souffrir davantage.
La frustration et le sentiment d’injustice étaient écrasants. J’avais besoin d’argent pour acheter des vêtements, des livres, des choses qui me permettaient de m’évader de cette réalité. Mais ce besoin d’indépendance m’a poussé à prendre des décisions que je n’aurais jamais envisagées autrement. Les fugues sont devenues une échappatoire. J’étais prêt à tout pour m’éloigner de l’atmosphère oppressante du foyer. Je pensais que l’extérieur, même dans sa brutalité, offrirait plus de liberté que cet endroit.
Mais, évidemment, ces fugues n’étaient pas la solution. Parfois, j’ai dû faire des choses de plus en plus graves juste pour survivre, pour avoir l’argent dont j’avais besoin pour manger, ou pour ne pas me sentir invisible. Je me suis retrouvé à faire des conneries, à prendre des risques que je savais dangereux, tout simplement parce que je croyais que c’était le seul moyen d’obtenir ce que je voulais. La peur de manquer, de ne pas être vu, de ne pas être entendu, m’a poussé à me perdre dans des comportements qui ne me ressemblaient pas.
Mais au fond, je savais que je n’étais pas un délinquant. J’étais un jeune qui avait été abandonné, maltraité, négligé, et qui, au final, cherchait juste à exister dans un monde qui ne me donnait pas beaucoup de chances. J’étais constamment en lutte contre des systèmes qui ne me comprenaient pas, ne me soutenaient pas, et, en fin de compte, m’avaient échoué.
Mais dans tout ça, j’ai appris une chose essentielle : chaque erreur, chaque faux pas, m’a rapproché de la personne que je suis aujourd’hui. J’ai appris à me relever après chaque chute, à comprendre que, même dans mes moments de faiblesse, il y avait une force en moi qui me poussait à continuer, à ne pas me laisser engloutir par le système, à ne pas me laisser briser.
Ce fut une période difficile, remplie de doutes, de souffrances et de pertes, mais elle m’a aussi enseigné à me battre pour ce que je voulais, même quand tout semblait contre moi. Et c’est cette résilience, ce refus de me laisser définir par mes circonstances, qui m’a permis de survivre, de continuer et de me reconstruire, petit à petit, même quand l’environnement autour de moi semblait tout faire pour me détruire.
Chapitre 8: Un acte de rébellion – La violence en réponse à l’injustice
La vie au foyer était un tourbillon de violences, aussi bien physiques que psychologiques. Mais un événement particulier, un instant précis, est resté gravé dans ma mémoire comme un tournant décisif. Un moment où la colère et l’instinct ont pris le dessus sur la raison.
Une nuit, j’ai entendu des bruits venant du deuxième étage. Des bruits de lutte, des cris étouffés. J’ai immédiatement compris ce qui se passait. Une jeune fille de notre groupe, souvent isolée, était victime d’une tentative d’agression. Je n’ai pas réfléchi une seconde, la peur et l’indignation ont pris le dessus. J’ai quitté ma chambre précipitamment, courant dans les couloirs sombres, ne pensant qu’à la défendre, à empêcher l’injustice qui se préparait.
Arrivé à l’étage, j’ai vu un des veilleurs de nuit, censé être là pour nous protéger, saisir la jeune fille et tenter de l’attirer dans une pièce isolée. Sans réfléchir, comme poussé par un instinct de défense, je me suis jeté sur lui. J’ai voulu l’empêcher, j’ai voulu l’arrêter. La rage m’aveuglait, l’adrénaline me poussait à agir.
Mais la situation ne s’est pas déroulée comme je l’avais imaginée. L’homme m’a repoussé, et une bagarre a éclaté. Au lieu d’être félicité pour mon courage, j’ai été vu comme un perturbateur, un problème à gérer. Et la jeune fille, elle, n’a même pas été entendue, ni prise en charge correctement.
Aujourd’hui, quand je repense à ce moment, je réalise que, bien que mon geste ait été motivé par une volonté de protéger, j’étais un enfant perdu, en proie à la colère et à l’impuissance. Je n’avais pas les outils pour réagir autrement. Ce qui était pour moi une réaction de révolte face à l’injustice a finalement conduit à plus de problèmes qu’il n’en a résolu. Il y avait sûrement d’autres manières d’agir pour défendre cette jeune fille, d’autres moyens d’intervenir sans tomber dans la violence.
Cette expérience m’a appris une leçon dure mais nécessaire : dans certaines situations, la violence ne fait qu’aggraver les choses. La situation de la jeune fille méritait d’être traitée, mais ce n’était pas par la violence que je pouvais faire avancer les choses. C’est ce que j’ai compris après coup, même si sur le moment, je n’avais que la colère et l’envie de protéger.
Ce jour-là, j’ai pris conscience que, même si mes intentions étaient bonnes, la manière dont j’ai agi n’était pas la meilleure. Ce n’est pas en réagissant de manière impulsive qu’on parvient à réparer les injustices. Cela m’a coûté cher, mais cela m’a aussi ouvert les yeux sur l’importance de trouver des solutions plus intelligentes, plus pacifiques, même quand on est face à l’injustice.
Je ne regrette pas d’avoir voulu défendre cette fille, mais aujourd’hui, je sais que ce n’était pas la meilleure façon de faire. Ce geste, bien que motivé par un sens de la justice, était celui d’un enfant qui n’avait pas appris à maîtriser ses émotions ni à gérer de telles situations. J’ai agi sous le coup de la colère, de l’indignation, sans penser aux conséquences.
Cependant, cette expérience m’a également appris que parfois, la meilleure manière de lutter contre l’injustice, c’est de prendre du recul et d’agir de manière plus réfléchie. Je n’avais pas les ressources émotionnelles et intellectuelles à l’époque pour comprendre que la violence engendre souvent plus de souffrances. Mais aujourd’hui, je le comprends. Si j’avais su gérer ma colère autrement, peut-être que cette situation aurait été différente.
Ce jour-là, j’ai appris que, même si on lutte pour une cause juste, il est essentiel de le faire de manière mesurée et réfléchie. J’ai aussi appris que le courage ne réside pas seulement dans l’action immédiate, mais aussi dans la capacité à prendre du recul, à chercher des solutions durables et à ne pas se laisser emporter par ses émotions.
J’ai grandi après cet incident. Et même si je n’ai jamais regretté de défendre quelqu’un, j’ai compris qu’il existe toujours des moyens plus efficaces de se battre pour ce qui est juste. La violence peut sembler une réponse rapide à l’injustice, mais elle n’est jamais la solution à long terme.
Chapitre 7 : L’Abandon par l’ASE
À mes 18 ans, l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) m’a laissé tomber, comme une vieille écorce d’arbre qu’on jette, sans regarder en arrière. On nous apprend à croire qu’il y a des gens pour nous soutenir, qu’on peut compter sur l’État, sur les éducateurs, mais quand le moment est venu de prendre soin de nous, tout change. À 18 ans, tu deviens “adulte”, et tout le système t’ignore soudainement. Il n’y a plus de soutien, plus de mains tendues. C’est à ce moment-là que j’ai compris que, dans leur vision, on n’est plus qu’un numéro, une statistique.
Je me souviens de mon éducatrice, une personne qui, pendant des années, m’avait fait croire qu’elle était là pour m’aider. Mais quand j’ai eu 18 ans, elle m’a laissé partir sans aucune réelle aide, comme si j’étais un fardeau dont elle n’avait plus à s’occuper. Le soutien dont j’avais besoin, la stabilité, les conseils, tout ça a disparu. On m’a abandonné comme si j’étais rien. Comme une merde qu’on jette une fois que l’on pense qu’on n’a plus d’utilité.
L’ASE, c’est censé être un filet de sécurité pour des jeunes comme moi, mais au final, c’est un système qui te laisse te débrouiller seul quand tu atteins un certain âge. On t’apprend à dépendre d’eux pendant des années, puis à 18 ans, tu es rejeté sans préparation, sans rien. C’est une trahison, un coup dur, et ça m’a profondément marqué.
Je me suis retrouvé à devoir naviguer seul dans un monde que je ne comprenais pas, sans l’aide dont j’avais désespérément besoin. L’ASE m’a laissé dans cette merde, et mon éducatrice n’a pas su me soutenir dans ce moment charnière. J’ai compris que, dans ce système, on n’est souvent qu’un obstacle à gérer, une “case” à cocher dans un dossier.
Chapitre 9: Le mauvais chemin – Entre tentation et rédemption
À un moment donné, après toutes les épreuves que j’avais traversées, je me suis retrouvé à un croisement où j’ai pris un mauvais chemin. C’était un moment de ma vie où je cherchais des moyens d’échapper à la douleur, à la colère, à l’injustice que j’avais vécues. L’opportunité m’a été donnée de me plonger dans un monde sombre, celui du deal de drogue et d’armes, à Montreuil et Bobigny, des endroits où la tentation était forte et où les risques étaient omniprésents.
Je suis devenu un “dealeur”, mêlé à un environnement de violence, d’illégalité et de compromission. J’étais dans une spirale de choix destructeurs, où chaque jour était une course pour gagner de l’argent, pour m’en sortir d’une manière ou d’une autre. Mais à quel prix ?
Je me suis retrouvé impliqué dans des situations de plus en plus dangereuses. J’ai vu des choses que je ne peux pas oublier : la violence entre bandes rivales, la peur qui nous habitait tous. J’ai fait des choix que je regrette profondément aujourd’hui. À l’époque, je pensais que c’était le seul moyen de m’en sortir. C’était un moyen rapide, mais pas durable. C’était une fausse solution.
Mais avec le temps, j’ai commencé à comprendre que ce que je faisais n’était pas la bonne voie. Ce n’était pas une vie. Ce n’était pas un avenir. J’ai vu des gens autour de moi se perdre, tomber dans la violence, la dépendance, ou pire. J’ai vu des amis, des proches, s’éteindre dans cette vie-là, dans ce monde de fausses promesses. Chaque jour était une lutte pour ne pas sombrer encore plus.
Je ne voulais pas finir comme eux. Je ne voulais pas que cette voie détruise tout ce qui me restait. C’est là que j’ai pris conscience de la nécessité d’un changement. Ce n’était pas facile. J’ai dû me sortir de cette vie, quitter cet environnement toxique. Mais j’ai appris à mes dépens que, parfois, il faut savoir dire stop avant qu’il ne soit trop tard.
Je me suis éloigné de ce milieu. J’ai cherché des alternatives, même si c’était difficile, même si ça semblait presque impossible. Mais petit à petit, avec de la volonté et beaucoup d’efforts, j’ai réussi à m’en sortir. J’ai compris qu’il n’y avait pas de chemin facile, que la véritable liberté venait de l’intérieur, que le vrai changement ne pouvait pas venir d’un monde extérieur fait de fausses promesses, mais de ma propre décision de quitter cet univers.
Ce parcours, aussi sombre qu’il ait été, m’a appris une leçon précieuse : il n’y a pas de raccourci vers le bonheur. Ce que je faisais à l’époque, je le regrette profondément, mais cela fait partie de mon histoire. Aujourd’hui, je sais que je peux aller de l’avant sans avoir besoin de la violence, de l’illégalité ou de la drogue. J’ai compris que, même dans les moments les plus sombres, il existe toujours un moyen de sortir de l’obscurité.
Je ne suis pas fier de ce que j’ai fait, mais je suis fier de ce que je suis devenu. Le passé ne peut pas être effacé, mais il peut être un tremplin pour grandir et se relever.
Chapitre Final : Ma renaissance
Aujourd’hui, à 20 ans, je regarde en arrière et j’ai du mal à croire combien ma vie a changé. Les années ont passé, laissant derrière la douleur, la souffrance et l’ombre d’un passé sombre. Je ne dis pas que cela a été facile – chaque pas a été une lutte, chaque jour un défi. Mais, d’une manière ou d’une autre, j’ai réussi.
J’ai appris à transformer la souffrance en leçons et la peur en motivation. Je ne me laisse plus définir par les erreurs des autres ni par les mots qui m’ont blessé. J’ai pris ma vie en main et j’ai commencé à construire quelque chose de nouveau, quelque chose de meilleur.
Aujourd’hui, je ne suis plus seul. Je suis aux côtés d’une fille que j’aime de tout cœur. Elle est mon soutien, ma joie, la preuve que, après la tempête, le soleil finit par se lever. Ensemble, nous construisons un avenir, un avenir basé sur le respect, l’amour et la sincérité – des choses qui m’ont tant manqué dans le passé.
Aujourd’hui, je sais ce que c’est que d’être heureux et ce que c’est que d’être libre. J’ai découvert que l’amour véritable ne fait pas mal, mais guérit. Et elle m’a guéri de nombreuses façons que je ne peux même pas décrire avec des mots.
En regardant vers l’avenir, je sais que lorsque je deviendrai père, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour être un père que je n’ai pas eu. J’aimerai sans condition, j’écouterai et je serai là, toujours. J’ai vu quelles erreurs détruisent une famille, et les leçons que j’ai apprises me guideront pour ne pas les répéter.
Ma vie n’est pas parfaite, mais elle est la mienne. Et maintenant, pour la première fois, je sens que je peux respirer, sourire, vivre vraiment. Je ne suis plus la victime de mon passé. Je suis un survivant, un homme qui a choisi de se relever, d’avancer et d’aimer.
Et pour tous ceux qui lisent cette histoire, je veux vous dire une seule chose : aussi difficile que cela puisse paraître, il y a de l’espoir. Même dans les moments les plus sombres, il existe une issue. Vous n’êtes pas seuls, et la vie peut vous surprendre de la plus belle des façons, si vous choisissez de ne pas abandonner.
Voici qui je suis maintenant – plus fort, plus sage et, surtout, libre.
Chapitre Final : Il est possible de s’en sortir
Aujourd’hui, je veux dire à tous ceux qui traversent des épreuves similaires, ou qui se sentent pris au piège dans un chemin sombre, qu’il est possible de s’en sortir. Peu importe à quel point la situation semble désespérée, peu importe combien de fois on tombe, il y a toujours un moyen de se relever.
J’ai vécu l’enfer. J’ai connu la violence, la souffrance, la solitude, et j’ai même pris des décisions qui m’ont éloigné de la personne que je voulais être. J’ai cru qu’il n’y avait pas d’issue. Je pensais que tout ce que je faisais, que toutes les erreurs, étaient irrémédiables. Mais aujourd’hui, je sais que ce n’était pas vrai. Si je suis ici, si je suis arrivé à un endroit plus serein dans ma vie, c’est parce que j’ai choisi de me battre. J’ai choisi de croire qu’il y avait quelque chose de mieux à l’extérieur de la souffrance, quelque chose de plus grand que la douleur que je portais en moi.
Je veux que ceux qui me lisent comprennent que même si le chemin est difficile, même s’il semble parfois que tout est contre vous, il est toujours possible de changer. Il est possible de sortir des ténèbres, de reconstruire sa vie et de se réinventer. Chaque jour est une nouvelle chance. Parfois, il faut accepter de demander de l’aide, de se faire accompagner, de se battre contre ses propres démons, mais on peut le faire.
Je suis la preuve vivante que les erreurs du passé ne définissent pas qui nous sommes. Il ne faut pas avoir honte de son passé, mais il faut avoir la volonté de se réécrire, de faire des choix différents, de se donner une nouvelle chance. C’est ce que j’ai fait. Ce n’était pas facile. Ce n’est pas un chemin linéaire, mais c’est un chemin possible. C’est un chemin qui commence avec un seul pas : celui de décider qu’il est temps de changer, de se libérer de la peur, de la douleur, des mauvaises habitudes.
Si moi, qui ai vécu tout cela, j’ai pu m’en sortir, alors vous le pouvez aussi. Ne laissez personne vous dire que c’est trop tard, que vous êtes irrécupérable, que vous ne méritez pas de réussir. La seule chose qui compte, c’est ce que vous choisissez de faire à partir de maintenant. Le passé ne peut pas être effacé, mais il ne doit pas vous emprisonner. Vous pouvez encore vous battre pour votre avenir. Vous avez cette force en vous, même si elle vous semble enfouie sous des couches de douleur.
Si vous traversez des moments sombres, je veux vous dire que vous n’êtes pas seuls. Et il y a toujours une porte qui peut s’ouvrir, une chance de vous relever, une lumière au bout du tunnel. Ne lâchez pas. Il y a toujours un moyen de s’en sortir, tant que vous choisissez de ne pas abandonner.
Aujourd’hui, je suis ici pour témoigner de cette vérité. Vous pouvez vous reconstruire, vous pouvez vous relever, et vous pouvez vivre une vie meilleure. Ne perdez jamais espoir.
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« Il me semble que, lorsqu'on veut estimer la valeur d'une civilisation, on ne doit pas considérer si elle a construit ou si elle peut construire de grandes cités, de magnifiques maisons, de belles routes, si elle a su imaginer des meubles beaux et confortables, inventer des outils et des instruments utiles et ingénieux. On ne doit même pas s'attacher aux institutions, aux arts et aux sciences qu'elle a créés. Ce qu'il faut examiner avant tout, c'est le type d'humanité qu'elle a su produire, le caractère des hommes et des femmes qu'elle a formés. Seul, l'être humain, l'homme aussi bien que la femme, révèle l'essence, la personnalité, l’âme de la civilisation dont il est issu. »
L’esprit du peuple chinois - Hong-Ming Kou
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