#tout le malheur du monde
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chaotictomtom · 8 months ago
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vous rendez vous fou vous même pas 1h que l'épisode est sorti en ligne ça commence déjà à spoiler. enfin le post date de y'a 45min donc la personne là commence à spoil alors que ça faisait même pas 15min que le bail est sorti. aussi pourquoi show uk sort en ligne en premier à des heures us ça rend zinzin ça aussi ils ont pas assez de trucs eux là ???? bref dw fandom aussi nul que successionfandom pour les périodes de sorties d'épisodes vous êtes pas mieux que les sunday girlies on retient on retient
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christian-dubuis-santini · 5 days ago
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Le rapport de l'homme et de la femme, en tant qu'il est radicalement faussé par la loi, la loi dite sexuelle, laisse quand même à désirer qu'à chacun il y ait sa chacune pour y répondre.
Si ça arrive, qu'est-ce qu'on dira?
Non pas certes que c'était là chose naturelle, puisqu'il n'y a pas à cet égard de nature, puisque LA femme n'existe pas.
Qu'elle existe, c'est un rêve de femme, et c'est le rêve d'où est sorti Don Juan.
S'il y avait un homme pour qui La femme existe, ce serait une merveille, on serait sûr de son désir.
C'est une élucubration féminine.
Pour qu'un homme trouve sa femme, quoi d'autre sinon la formule romantique - c'était fatal, c'était écrit. (Jacques Lacan, D'un discours qui ne serait pas du semblant)
Lorsque nous aimons une femme, nous la considérons rarement comme celle qu'elle est en son être propre ; nous nous arrangeons plutôt pour la faire entrer dans le cadre de notre fantasme, la fenêtre par laquelle nous voyons le monde, les coordonnées qui déterminent notre capacité à désirer.
Nous n'identifions donc pas correctement l'être de l'autre, ou plutôt nous nous bouchons les oreilles à son sujet, car hors la médiation du sujet, il n'existe aucun accès à l'être de l'autre.
Aussi n'est-il pas étonnant que, constatant que que nous nous sommes trompés, que le fantasme de l’autre est incompatible avec le principe de plaisir qui domine notre appareil psychique gouverné par le signifiant, l'amour se change en mépris, en violence ou en haine.
La haine n’est que l’impossible de l’amour, sa matrice formelle. Plus on aime, plus on est, plus on hait.
Comment sortir de ce contresens de l'amour dit «romantique» pour lequel il s'agit d'idéaliser la partenaire au risque de la rendre inaccessible, et qui conduit toujours au malheur?
Il n’y a pas d’amour sans haine, mais pas au sens de l’alternative: ou bien l'amour...ou bien la haine, l’hainamoration cela veut dire qu’amour et haine — et ignorance! — sont toujours déjà noués de façon indissociable.
Plus on aime, plus on est, et donc plus on hait.
Voilà pourquoi Eros s'obstine toujours à vouloir trouver ce qu'il y a de réel dans l'affaire, ce qui n’a rien à voir avec vouloir le bien-être de l'autre.
La vérité dans tout ça, c’est une autre paire de manches, dans l'antiquité grecque on le savait très bien, il suffisait qu'une une femme rencontre un dieu (il y'en avait une multitude à l'époque), aussitôt il la poursuivait jusqu'à ce qu'elle se transforme en arbre ou se fige en statue de sel....
«Le parlêtre n’aspire qu’au bien, d’où il s’enfonce toujours dans le pire.» (JL)
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selidren · 2 months ago
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Eté 1929 - Champs-les-Sims
10/20
Tout ce que je te raconte, je n'y ai pas assisté. Il faut dire que la maison étant surpeuplée, il y avait toujours forcément quelqu'un quelque part. Et les murs mitoyens sont parfois un peu fins. Sélène et Cléo, qui finissaient de se préparer dans mon ancienne chambre de jeune fille, ont pu assister à toute la scène. Pour autant qu'elle ont pu, car pour ce que j'en sais, leur propre discussion a été plus qu'animée. Surtout avec la caractère tempétueux et excessif de Cléo.
Transcription :
Sélène « Tu n’as pas peur d’avoir froid à l’église ? L’hommage va durer un bon moment. »
Cléopâtre « Moi ? Froid ? Jamais. Et puis, il faut apporter à ces funérailles un peu du glamour parisien. On en manque cruellement ici. »
Sélène « C’est une robe Chanel ? »
Cléopâtre « Bien sur que non enfin ! Jamais je n’oserais porter une telle robe à des funérailles ! »
Sélène « Tu aurais peur d’y mettre de la boue de province, c’est ça ? La campagne ne lui conviendrait pas ?»
Cléopâtre « On dirait que tu me prend pour une citadine horriblement hautaine. »
Sélène « Et ce n’est pas le cas ? En même temps, avec un prénom comme le tien, c’était un peu prédestiné. »
Cléopâtre « En fait, je faisais simplement remarquer que je voulais pas confondre la nef d’une église avec une salle de réception. Venir avec la dernière robe à la mode aurait été… irrespectueux. Il fallait un peu plus de sobriété. »
Sélène « En effet, il est clair que ton accoutrement est un modèle de sobriété. Je suis certaine que seulement la moitié des invités se retourneront sur ton passage. »
Cléopâtre « Oh, tu sais bien comme je suis ! Je n’allais pas venir habillée comme un sac sous prétexte de ressembler à tout le monde. »
Sélène « Merci bien... »
Cléopâtre « De toute façon, quoi que je dise, j’aurais tord. »
Sélène « C’est bon, c’est bon. Ne te vexe pas. La ville t’as rendue si susceptible ! »
Cléopâtre « Et toi, à force de jouer sur un cours de tennis, tu confonds tes matchs avec la réalité ! Depuis quand es-tu adepte des passes verbales ? »
Sélène « En fait, je me suis entraînée sur Papa. »
Cléopâtre « Le pauvre... »
Sélène « Il se défend. Mais il rend vite les armes. Tu es vraiment certaine de devoir remettre du noir autour des yeux ? »
Cléopâtre « On ne porte jamais assez de khôl. Et puis, cela met en valeur mes yeux, ils ont presque l’air gris plutôt que bleus. »
Sélène « Mais tu pleures toujours aux enterrements. »
Cléopâtre « Je le sais bien ! Il faut dire que c’est toujours si triste... »
Sélène « Tu vas t’en mettre partout... »
Cléopâtre « Mais justement Sélène ! Je porterai mon malheur sur mon visage avec d’épais sillons noirs, ce sera si romanesque ! J’en répandrai partout sur mon mouchoir puis j’y laisserai éclater mes larmes. Ainsi, les gens oublieront ma tenue et ils verront à quel point je suis dévastée. »
Sélène « Cléo, ce sont les funérailles de Grand-Mère, pas les planches de la Comédie-Française. »
Cléopâtre « Tu présages toujours le pire de moi. A t’écouter, on pourrait croire que je suis insensible. »
Sélène « Tu devrais t’écouter parler Cléo. Je sais que tu ne penses pas à mal, mais ces envolées égotistes font vraiment ressortir le pire en toi. Tu ferais une superbe tragédienne, mais ici, tu seras au milieu de gens qui auront déjà bien assez à faire à pleurer sur leur propre perte pour s’occuper de la tienne. »
Cléopâtre « Il n’y a pas à dire, tu sais frapper là où ça fait mal. Tu viens d’infliger à mon égo un coup dont il ne se remettra sans doute jamais. »
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aurevoirmonty · 1 year ago
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"Une élite qui n'est pas prête à rejoindre la bataille pour défendre sa position est en pleine décadence, et tout ce qui lui reste est de faire place à une autre élite ayant les qualités viriles dont elle manque. C'est une pure rêverie d'imaginer que les principes humanitaires qu'elle a pu proclamer lui seront appliqués: ses vainqueurs l'accableront avec le cri implacable Vae Victis [malheur aux vaincus]. Le couteau de la guillotine était aiguisé dans l'ombre quand, à la fin du dix-huitième siècle, les classes dirigeantes en France étaient occupées à développer leur «sensibilité». Cette société désoeuvrée et frivole, vivant comme un parasite sur le pays, discourait lors de ses élégants dîners de délivrer le monde de la superstition et d'écraser l'infâme, sans aucunement suspecter que c'était elle-même qui allait être écrasée."
Vilfredo Pareto, cité par Adrian Lyttelton dans Italian Fascisms: From Pareto to Gentile (1975)
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dreaminginthedeepsouth · 1 year ago
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The task is endless, it’s true. But we are here to pursue it. I do not have enough faith in reason to subscribe to a belief in progress or to any philosophy of history. I do believe at least that man’s awareness of his destiny has never ceased to advance. We have not overcome our condition, and yet we know it better. We know that we live in contradiction, but we also know that we must refuse this contradiction and do what is needed to reduce it. Our task as men is to find the few principles that will calm the anguish of free souls. We must mend what has been torn apart, make justice imaginable again in a world so obviously unjust, give happiness a meaning once more to peoples poisoned by the misery of the century. Naturally, it is a superhuman task. But superhuman is the term for tasks men take a long time to accomplish, that’s all.
C’est une tâche, il est vrai, qui n’a pas de fin. Mais nous sommes là pour la continuer. Je ne crois pas assez à la raison pour souscrire au progrès, ni à aucune philosophie de l’Histoire. Je crois du moins que les hommes n’ont jamais cessé d’avancer dans la conscience qu’ils prenaient de leur destin. Nous n’avons pas surmonté notre condition, et cependant nous la connaissons mieux. Nous savons que nous sommes dans la contradiction, mais que nous devons refuser la contradiction et faire ce qu’il faut pour la réduire. Notre tâche d’homme est de trouver les quelques formules qui apaiseront l’angoisse infinie des âmes libres. Nous avons à résoudre ce qui est déchiré, à rendre la justice imaginable dans un monde si évidemment injuste, le bonheur significatif pour des peuples empoisonnés par le malheur du siècle. Naturellement, c’est une tâche surhumaine. Mais on appelle surhumaines les tâches que les hommes mettent longtemps à accomplir, voilà tout.
—Albert Camus, Les amandiers (1940), first published in L'Été (1954)
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abridurif · 3 months ago
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Ma solitude en prison était totale. Elle l’est moins maintenant que j’en parle. Alors j’étais seul. La nuit je me laissais descendre sur un courant d’abandon. Le monde était un torrent, un rapide de forces unies pour me porter à la mer, à la mort. J’avais la joie amère de me connaître seul. J’ai la nostalgie de ce bruit : en cellule quand je rêvais l’esprit vague, au-dessus de moi un détenu tout à coup se lève et marche de long en large, d’un pas toujours égal. Ma rêverie reste vague aussi mais ce bruit (comme au premier plan à cause de sa précision) me rappelle que le corps qui la rêve, celui d’où elle s’échappe est en prison, prisonnier d’un pas net, soudain, régulier. Je voudrais être mes vieux camarades de misère, les enfants du malheur. J’envie la gloire qu’ils sécrètent et que j’utilise à des fins moins pures. Le talent c’est la politesse à l’égard de la matière, il consiste à donner un chant à ce qui est muet. Jean Genet, Journal du voleur, Éditions Gallimard, 1949
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e642 · 5 months ago
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Je passe tellement d'heures par jour à être mortellement angoissée. Je sens que le niveau est monté d'un cran en très peu de temps. J'ai du mal à gérer tout ça. Je dors très mal et je me sens profondément endormie et dans la brume. C'est paralysant pour moi cette période où globalement je n'éprouve de satisfaction, d'appréciation, de plaisir ou de désir pour rien. La vraie attente c'est celle là. Je me déteste pour me répéter autant pourtant, je n'ai pas d'autres constats à faire que ceux énoncés plus haut et antérieurement. Je me sens seule et triste. Je veux dire vraiment isolée de tout le monde par volonté et par contrainte. Tout me fait mal au cœur. Peut-être que je suis trop sensible et que dans certaines périodes les angoisses existentielles et nihilistes sont si fortes que tout y passe. Impossible de me calmer, descendre sous la barre des 100 bpm, je suis constamment en train de paniquer et ça dure, ça s'éternise et je ne sais pas quoi faire car je m'essouffle. En réalité, c'est pénible cette sorte d'inquiétude et de sur pensées de vagues malheurs possibles. C'est irrespirable de penser à autant de choses à la seconde, mon être est aspiré dans une sorte de tourbillon bruyant et brûlant de multivers de pensées. J'essaie de songer à toutes les issues possibles de toutes les réflexions que je peux avoir et c'est pas possible. J'ai beau le savoir, je me fracasse à essayer de contrôler et prédire les choses les plus terrorisantes pour me faire croire que je m'y prépare et qu'au moment voulu, je serai prête. Je ne le serai évidemment pas. Ce n'est qu'une vulgaire perte d'énergie. Creuser le rien c'est démentiel car c'est jamais fini.
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claudehenrion · 5 months ago
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Est-ce moi qui suis fou ?
La période actuelle dépasse sans doute, en intensité dans la folie, la ration ''normale'' à laquelle ont eu droit nos parents, nos aïeux, nos ancêtres. Oh ! Je sais que, pour celui qui le traverse, le problème du moment est ressenti comme étant ''le plus ceci ou cela'' jamais survenu depuis le début de l'aventure humaine sur terre. Il n'empêche : je pense que les historiens du futur –s'il en reste... et s'il y a un futur, après l'absurdité actuelle-- s'étonneront de l'inconscience, de la superficialité de la cécité et avec lesquelles nous évitons les problèmes, les défis, les menaces...
Depuis les absurdités, incongruités et utopies dystopiques post-1968, et ''à pleins pots'' depuis l'époque noire (bien que officiellement rouge !) de Hollande, que les bonnes raisons de se faire du souci ne n'ont pas manqué : la Gauche s'est attaquée, de plus en plus clairement et de plus en plus visiblement à tout ce qui marchait, le plus souvent bien, parfois pas trop mal... mais aussi ''pas bien'', ici ou là. –jusqu'au stade actuel de la provocation violentissime permanente et de l'affirmation en pleine lumière de ses mauvaises intentions, exclusivement ravageuses.
Le monde occidental avait patiemment érigé une civilisation ''pas croyable'', qui concrétisait l'un après l'autre tous les rêves qui avaient bercé, sous-tendu et conduit l'Humanité depuis sa création, et il gardait assez de forces en lui pour corriger les inévitables erreurs survenues le long de ce long chemin glorieux. Il offrait en permanence une palette jamais imaginée au cours des millénaires : un groupe humain offrait au reste du monde le meilleur de ses inventions et découvertes : dans le cadre de la seule religion qui était ouverte à toutes les croyances et n'exigeait aucune adhésion a ses rituels en échange des cadeaux offerts, notre merveilleuse civilisation, dite ''occidentale'' mais en vérité ''judéo-chrétienne'', offrait la totalité où peu s'en faut de tout ce qui pourrait être considéré comme ''les besoins fondamentaux, permanents, trans-générationnels et trans-nationaux de tout être humain libre de ses choix''.
A en juger par ce que l'on constate ces temps derniers –et sauf un retournement à 180 degrés, toujours possible mais assez improbable en l'état actuel des choses-- il semblerait bien que les forces (exclusivement négatives) du progressisme aient réussi à mettre en grand danger tout ce qui marchait, vraiment pas mal du tout, et qui était prometteur de jours encore meilleurs et de correction des ''à peu près'' qu'il fallait, c'est certain-- améliorer à la marge. Ces fossoyeurs du monde ancien et de la seule chance de ''bonheur'' jamais croisée par l'Humanité en recherche ont eu deux idées particulièrement perverses –et particulièrement efficaces : en premier, s'en prendre à la jeunesse, proie facile s'il en est... et ensuite faire perdre tous sens aux mots, devenus des bouts de chewing-gum à peine bons à triturer dans tous les sens... jusqu'à leur faire perdre le leur.
Nous pouvons contempler aujourd'hui, avec un effroi qui se rapproche de la terreur, les premiers résultats des ''avancées'' (qui ne sont que d'immenses reculs) de cette tentative de retour vers des époques et des civilisations où pas un seul des réels progrès que l'Occident a ouverts et offerts au reste du monde n'était disponible : nous retrouverons bientôt une espérance de vie se ''baladant'' entre 27 et 43 ans, les maladies toute-puissantes, une médecine qui se mélangeait à la magie (cf les mesures ridicules prises ''contre'' (?) le covid), plus aucune des aménités qui rendent nos vies si douces (malgré quelques petits grincements, ici ou là), des transports impossibles, le confort même pas concevable, l'analphabétisme de définition et la culture une exception, les ratés et malformations considérés ''de base'', le sort de chacun ressemblant fort au malheur de tous...
Or, quels que soient les chemins tordus que les thuriféraires de cette malédiction réapparue empruntent pour nous faire avaler leurs mensonges et leurs dystopies, il n'est honnêtement possible de trouver qu'un seul chemin pour aller de l'ombre épaisse à la lumière éclatante d'où ces oiseaux de malheur voudraient nous faire sortir : c'est la voie qu'a inventé l'Occident et qu'elle a proposé au monde entier. Le succès rencontré fut immense... même s'il fut parfois difficile à voir venir et délicat à identifier comme tel. Et le prix de ce succès littéralement unique dans l'histoire de l'Humanité (seul, dans l'Histoire, l'empire romain a pu engranger des succès vaguement comparables, mutatis mutandis... mais il est un peu le grand-père du nôtre) a été une jalousie mortelle et impardonnable venant de tous ceux qui, n'ayant rien à proposer, ont inventé le syndrome fou de ''la table rase'' célébré par les notes superbes (hélas !) de l'Internationale.
Force est de constater –pour le déplorer, mais ça ne sert à rien !-- que, à force d'endormir les occidentaux génération après génération, les authentiques criminels que sont nos soi-disant ''progressistes'' ont réussi à endormir toutes les consciences... rendues inconscientes par décérébration progressive. Un exemple ? La tribune d'honneur de la lamentable cérémonie d'ouverture vers tout sauf les jeux olympiques (qui, Dieu merci, sont jusqu'à cet instant un franc succès) était remplie de gens qui représentaient ce qu'ils étaient : des noirs pour l'Afrique, des arabes et assimilés pour le monde musulman, des asiatiques de diverses souches représentant chacun leur pays, fièrement et avec juste raison... Seule l'Europe avait honte d'être elle-même, le fait d'oser exhiber une couleur blanche et un vieux christianisme fondateur étant du plus mauvais effet.
Nos dirigeants, poursuivant leur rêve, notre cauchemar mortel, cherchent désespérément à passer le message mensonger suivant : notre continent, décidément gravement incontinent, rêve de faire croire au reste du monde (qui, pas fou, refuse de telles conneries) que nous ne sommes plus ni un ni des peuple(s), ni une race, ni une civilisation, ni une Histoire, ni une ou des culture(s). Ces dystopistes pathologiques ont inventé une série de ''concepts-abjects'', au terme desquels nous ne serions plus qu 'un assemblage a-sexué --donc sans futur, c'est-à-dire destiné à disparaître le plus vite possible-- de diversité-inclusion-égalité, caractérisé sans caractère par une interchangeabilité (sélective, selon leurs seuls critères impossibles). C'est un comble qui devrait être classé ''gros mot'' tant le concept est con...  
Déjà les universités américaines parlent de la France en disant ''Gay-land'', ce qui fait mal aux sinophones qui se souviennent que, en mandarin, nous étions il y a peu encore ''Fa-Guo'', le pays de la Loi... et que grâce à notre absence totale de diplomatie, nous ne sommes même plus nommés, en Chine. Seulement méprisés. Les autres pays savent que les fantasmes ukrainiens 'à la française'' ont ramené la totalité de nos forces aériennes opérationnelles à un total moyen de 3 (je répète : trois) Rafales opérationnels : juste de quoi abuser les braves gens le 14 juillet.
Nous, LA FRANCE, ne sommes plus rien, sur l'Echiquier mondial. Plus rien du tout... sauf un sujet de pitié et de moqueries.. Mais ce n'est pas encore assez, aux yeux des progressistes qui se jouent de nous, comme ils l'ont fait avecr les élections bananières du mois dernier, ou pour le covid, avant ça, et comme ils s'apprêtent à le refaire à la première menace inventée de fausse pandémie qu'il s'apprêtent a nous imposer le plus tôt possible ! Plus vite ils nous aurons néantisé, plus vite ils pourront installer leur dramatique absence d'idées, de solutions, de réponses... visibles en clair dans l'amphigouri de l'anti-programme de ce qu'est devenue la Gauche, qui se résume en 4 ou 5 mots : tout détruire... au nom du progrès !
Français, mes frères, ressaisissez-vous : il est temps encore. Mais, comme dit le bon peuple, ''ça ne durera pas aussi longtemps que les impôts !''
H-Cl.
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simulation050218 · 1 month ago
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PARABOLE DU DÉSIR DÉCHU
“Il y a des flammes innocentes que ni l’eau ni le temps ne peuvent éteindre.”
PROLOGUE : Le Feu et l’Ombre
Dans l’immensité d’un royaume oublié, calciné sous l’écrasante étreinte d’un soleil impitoyable, le vent souffle comme une litanie funèbre. Ce vent, chargé de poussière et de cendres, porte avec lui les murmures d’anciens amours brisés, de vies consumées par le désir interdit. C’est un pays où le ciel semble peser sur la terre, où chaque pas résonne comme une prière à un dieu absent où les âmes égarées s’abîment dans l’éternité d’une douleur muette. Sans un bruit.
C’est ici que je suis né. Ici que j’ai grandi, dans l’ombre d’un désir que je ne comprenais pas encore mais que je sentais déjà brûler, sournois, prêt à éclore comme une fleur vénéneuse sous un silence de plomb. La solitude, telle une compagne inexistante m’a tenue la main dès l’enfance, et le poids du regard des autres m’a toujours semblé insupportable. Pourtant, c’est dans cette solitude que s’est forgé mon destin, dans ce désert amoureux que j’ai appris à écouter la voix d’un feu intérieur.
Mais le feu consume tout. Il dévore les rêves, il embrase les espoirs, et il laisse derrière lui les restes d’une existence marquée par la douleur et l’exil. Tel est le récit que je vais livrer, celui d’une lutte inégale entre le désir et la peur, entre l’amour et la haine, entre la lumière et l’ombre. Ce récit n’a ni fin ni délivrance. Il est une spirale infinie, une chute sans fin dans les abysses de l’âme humaine.
Chapitre I : La Genèse des Tourments
Il est des enfances bénies par la douceur d’un foyer aimant, par la bienveillance d’un regard maternel, par la tendresse d’une caresse paternelle. La mienne n’en fut pas. Dès les premiers jours, j’ai compris que j’étais différent, et cette différence était une faute inexpiable, un crime non commis mais déjà puni. Dans les ruelles poussiéreuses de mon village, les enfants jouaient, riaient, se poursuivaient, mais je restais à l’écart, comme si une barrière invisible me séparait d’eux. Cette barrière, je ne la voyais pas, mais je la sentais, pesante, immuable, dressée comme un mur infranchissable.
Chaque matin, l’école devenait une arène où j’étais livré aux lions et aux créatures les plus ignobles. Les rires étaient des crocs acérés, les murmures des poisons distillés dans l’air. Ils devinaient ce que je ne savais pas encore, ils nommaient ce que je n’osais imaginer. Et moi, prisonnier d’un corps qui portait déjà les stigmates de l’exclusion, je ne pouvais que subir. La cruauté des enfants est peut-être la plus implacable, car elle est instinctive, dénuée de raison, et elle ne s’embarrasse pas de pitié. Que de malheur.
Je marchais dans ces couloirs comme un spectre, un jeune fantôme fuyant les regards, évitant les confrontations. Chaque sourire, chaque geste que je tentais de mimer était une imposture, une tentative désespérée d’entrer dans leur monde, mais tout était vain. Ils sentaient la singularité, ils la flairaient comme une meute traque sa proie. Alors je me réfugiais dans le silence, dans cette prison interne où je pouvais pleurer sans être vu, où je pouvais crier sans être entendu.
C’est dans cet instant sans son ni respirations que les premières graines du tourment ont germé. Je me débattais avec ce sentiment obscur qui grandissait en moi. Une émotion que je n’osais nommer, que je n’osais comprendre, mais qui s’insinuait dans chaque fibre de mon être. Je ne savais point mais eux, en était d’ores et déjà certains. Le monde m’enseignait que ce détail était une honte, une tare, et je le croyais. J’étais déjà damné, avant même de savoir pourquoi.
Chapitre II : La Tyrannie du Silence
Le silence est une arme à double tranchant. Il protège autant qu’il enferme, il apaise autant qu’il ronge. Durant ces années d’ignorance imposée, j’ai appris à me taire. Chaque parole que je taisais était une victoire sur moi-même, chaque sourire forcé était une preuve de ma survie. Mais ce non-bruit je le portais comme un fardeau.
Je tentais d’aimer comme ils aimaient, de désirer comme ils désiraient. Je fixais ces filles aux sourires éclatants, je leur adressais des regards emprunts d’une tendresse factice. Mais mon cœur restait de pierre. Il n’y avait rien dans ces regards, rien dans ces sourires, que la peur de ce que je ressentais vraiment. Chaque jour, je m’efforçais de nier l’évidence, de refouler ce feu qui me dévorait. Mais le silence, ce geôlier implacable, me rappelait sans cesse que je vivais une vie qui n’était pas la mienne.
Chaque nuit, dans le secret de ma chambre, je m’interrogeais. Pourquoi étais-je ainsi ? Pourquoi ces envies me poursuivaient ? Pourquoi devais-je me cacher, me mentir, m’effacer ? Le vide en moi répondait par un écho sans nom. Il n’y avait pas de réponse, seulement le poids de ma propre solitude qui se nourrissaient de mes peines et mes peurs les plus profondes.
Chapitre III : La Révélation de l’Été
L’été fut toujours la saison de l’éveil et de la douleur. C’est sous le soleil brûlant, dans l’éclat aveuglant de cette lumière cruelle, que je l’ai vu. Un regard. Un simple regard, et tout a changé. Ce n’était pas un regard comme les autres. Il était chargé d’une promesse, d’un secret partagé, d’une lueur d’espoir. Mais aussi d’une menace. Une vision nouvelle qui réveillait en moi une euphorie jamais ressentit, une seconde qui s’est écoulée et mon cœur s’est arrêté, dorénavant écroulé.
Dans le secret des ombres et de la nuit, loin des regards indiscrets, nous échangions des sourires timides, des paroles murmurées. Chaque instant passé à ses côtés était une bénédiction et une malédiction. Je découvrais enfin ce que signifiait aimer. Mais cet amour, je savais qu’il était condamné. Il portait en lui le poids de toutes les damnations anciennes, de tous les amours brisés qui avaient précédé le nôtre. Une temporalité d’antan qui influence le présent à son tour.
Chaque geste était une transgression, chaque baiser un défi lancé à un monde qui nous rejetait. Et pourtant, je ne pouvais m’arrêter. J’étais enchaîné à cet amour, et ces chaînes étaient les seules qui me donnaient l’illusion de la liberté. L’union était bien trop puissante.
Chapitre IV : La Malédiction Ancestrale
Des légendes existent que personne ne pourrait partager, qu’aucun être n’aurait le courage de vaincre. En face d’une lueur brûlante bien que mourante, des récits qui se nichent au creux des nuits étouffées de silence. Il s’agit de ce feu tamisé qui est le coupable de cet amour que je doit cacher à tout prix. Ce sont des histoires de sorciers, de ceux qui ont aimé contre le vent, les récits de ceux contre les lois tacites de la société. Leurs diverses mémoires habitent les pierres, règnent dans les ruines qui flottent dans l’air comme un parfum fétide d’interdit. Ces mémoires sont les ombres que l’on croise sans le savoir, les figures tragiques qu’on évoque à voix basse, comme si la seule évocation risquait de faire vaciller l’ordre établi. Mais moi je dois vivre dans le chaos.
Je sentais, dès que nos regards se croisaient, que nous étions les héritiers de ces punitions immémoriales. Cet amour naissant portait en lui la trace indélébile de ceux qui avaient aimé avant nous. Ceux qui subissent et qui vont continuer à subir. Il y avait dans chaque mouvement une précaution maladive, une peur latente. Des doutes qui se sentaient. Nous vivions dans la clandestinité de nos propres âmes, sachant que le monde qui s’étendait au-delà de nos instants volés ne pardonnerait jamais notre audace.
Chaque étreinte était une prière aux anciens martyrs, à ces amants déchus dont les noms ont disparu mais dont la douleur demeure gravée dans la trame du temps. Ils nous avaient précédés sur ce sentier sombre, ils avaient marché dans les mêmes ombres, porté les mêmes chaînes, avant que l’histoire ne les efface dans un linceul d’oubli. Et à cause de cette part de nuit je me demandais : est-ce là notre destin ? Serons-nous, nous aussi, broyés par cette machine implacable qu’est la vision d’autrui ? Est ce nous allons devenir miettes, des êtres réduits à des chuchotements, à des spectres errants entre deux mondes ?
Il y avait pourtant en moi une lueur, un espoir fragile mais tenace. Une flamme vacillante qui refusait de s’éteindre, rien n’est jamais finit. Car si nous partagions le sort des amants punis, alors notre amour, même éphémère, avait une valeur infinie. Il était une insulte lancée au monde, un cri de défi contre l’indifférence glaciale de ceux qui nous jugeraient sans comprendre. Ces sentiments, maudits ou non sont peut-être les seules choses qui nous donnent un sens.
Chapitre V : La Peur et l’Errance
La peur, insidieuse, s’infiltrait partout. Elle était dans chaque recoin, dans chaque prolongement de la vie, dans chaque regard croisé trop longtemps ou détourné trop vite. Elle se tapissait sous la peau, remontait dans les veines comme un lent venin. Ce n’était pas un unique effroi mais une multitude de petites peurs entremêlées, chacune s’enroulant autour de l’autre, formant une corde invisible qui m’étranglait un peu plus à chaque instant.
Il y avait tout d’abord la peur primaire, viscérale, de la découverte. La crainte d’être surpris, d’être vu pour ce que j’étais, un être dont le désir seul constituait une faute. Chaque geste d’affection, chaque murmure tendre, chaque éclat de rire partagé était empreint de cette angoisse latente. Dans le secret de nos rencontres, l’amour semblait toujours sur le point de se rompre, suspendu au bord de l’abîme, prêt à basculer à la moindre étincelle. nous étions sur la corde, perdus au dessus du vide qui n’attendait qu’une seule chose, notre perte, notre tombée.
Mais il y avait une peur plus sourde, plus insidieuse encore : celle de moi-même. J’avais peur de ce que je devenais, peur de ce que cet amour révélait en moi. N’étais-je pas, comme ils le disaient, marqué par une tare originelle ? Un monstre déguisé en homme, incapable de se conformer à la norme, voué à l’exil intérieur ? Chaque moment de bonheur était parasité par cette interrogation lancinante : étais-je en train de me condamner moi-même à un destin de solitude et de désespoir ?
Alors je fuyais. Je fuyais les autres, mais j’étais également en fuite de mon propre être. Je marchais seul, errant dans les rues désertes aux heures où la ville dormait, comme si l’obscurité pouvait m’offrir un répit que le jour me refusait. Mais l’ombre ne m’apportait pas de réponse, seulement le poids insupportable de mon errance. Je n’étais nulle part chez moi, ni dans la lumière ni dans la nuit. J’étais condamné à arpenter un monde où chaque pas m’éloignait un peu plus de la paix.
Chapitre VI : La Solitude du Paria
Il n’existe pas de solitude plus profonde que celle que l’on partage avec les autres. Ceux qui portaient en eux le même secret, je les redoutais autant que je les désirais. Nous étions liés par une douleur commune, mais aussi par une méfiance instinctive. Car reconnaître l’autre, c’était se reconnaître soi-même. Et se reconnaître, c’était courir le risque d’être vu, d’être trahi.
Je les observais de loin, ces silhouettes furtives, ces regards baissés qui trahissaient une peur identique à la mienne. Nous nous évitions avec soin, comme si notre proximité pouvait réveiller une force obscure, comme si le simple fait de croiser nos chemins risquait de briser le fragile équilibre que nous avions réussi à maintenir. Ils étaient mes semblables, mes frères d’ombre, mais je ne pouvais les approcher.
Je me construisais un monde silencieux et de distance, où l’amour ne pouvait exister que dans l’absence, où la tendresse ne survivait que dans l’imaginaire. La solitude était mon refuge, mais aussi ma prison. Elle m’enveloppait de son étreinte glaciale, me protégeant du monde extérieur tout en m’étouffant lentement. Chaque jour, je me perdais un peu plus dans cette forteresse, hanté par les spectres de ceux qui avaient aimé avant moi et qui avaient disparu sans laisser de trace.
Chapitre VII : La Braise sous la Cendre
Pourtant, malgré tout, le désir persistait. Comme une flamme sous la cendre, il refusait de mourir. Il survivait aux tempêtes, à la peur, à la honte. Il brillait faiblement, mais il brillait encore, obstiné, insoumis. Une rébellion du corps, il se bat, il est en bataille depuis bien trop de temps.
Il y avait des jours où je songeais à fuir, à renier ce que j’étais, à me fondre dans la masse pour échapper à ce destin de paria. Mais la braise continuait de brûler, me rappelant que vivre sans désir, c’était mourir lentement. Peut-être étais-je destiné à errer à jamais dans les marges, à n’être qu’une ombre parmi les ombres. Mais au fond de moi, je savais que cette flamme, si petite soit-elle, était ma seule lumière. Je voulais rester fidèle à mon âme, être le petit que j’étais, rester la personne que j’ai toujours été et que j’étais à mon tour en train de devenir, être coincé dans la perte de cette personne n’était pas mon premier choix, je voulais m’enchaîner dans l’honnêteté et l’authenticité.
Dans ce monde qui juge et condamne, aimer reste un acte de rébellion. Et si je devais périr dans cette lutte, alors au moins j’aurai eu la chance d’aimé. Aimer encore, aimer toujours, malgré la peur, malgré la haine. Car c’est là la seule vérité que je connaisse : le désir, même maudit, ne peut être éteint.
ÉPILOGUE : L’Amour comme Résistance
Dans les replis de la nuit, lorsque le monde entier semble s’être tu, une pensée demeure. Peut-être ne suis-je qu’un chapitre supplémentaire dans une histoire millénaire de souffrance et d’exil. Mais ce récit, si douloureux soit-il, est aussi celui d’une flamme qui ne s’éteint jamais. Et tant qu’il brûlera, je serai libre, même dans la nuit la plus profonde.
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thebusylilbee · 3 months ago
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"L’absence de réaction de l’Occident face aux actions israéliennes et aux dizaines de milliers de civils tués se situe au-delà du double standard dénoncé depuis des mois. Il s’agit bien de complicité active de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis par un État voyou.
La rapidité et la violence des bombardements sur Beyrouth créent une forme de sidération, au Liban comme ici. Et la litanie des morts sans nom et sans sépulture, souvent civils, qui s’amoncèlent sous les frappes prétendument ciblées de l’armée israélienne, possède désormais un effet anesthésiant.
Comme le notait l’historien Vincent Lemire le 4 septembre au micro de France Inter, quelques jours avant l’offensive sur le Sud-Liban et Beyrouth : « On ne connaît pas les histoires et les visages des morts à Gaza. Au moins 40 000 morts, dont au moins 30 000 femmes et enfants à Gaza, innocents par définition… Ces chiffres ont pratiquement une capacité anesthésiante sur nous. Il y a quelques mois, on programmait des émissions parce qu’on parlait de 30 000 morts et non plus de 20 000. Mais aujourd’hui ces chiffres ne nous disent plus rien. On est obligé de les rapporter à une réalité française pour qu’ils continuent de nous frapper. »
Un mois après les massacres du 7 octobre, nous écrivions que « rapportés à la population israélienne, il a été dit que les massacres du 7 octobre ayant fait plus de 1 300 victimes équivalaient, en France, à un Bataclan qui aurait coûté la vie à 9 500 personnes. Si l’on prolonge ces calculs sordides, et qu’on rapporte les 9 000 morts de Gaza à une population totale d’environ 2,3 millions d’habitant·es, c’est comme si, en quatre semaines, la France avait perdu 264 000 habitants, dont plus de 100 000 enfants ».
Si l’on poursuit encore l’extrapolation macabre et que l’on se base sur un chiffre de désormais 41 000 morts à Gaza, la population palestinienne gazaouie engloutie depuis un an équivaut donc à 1,2 million de tués rapportés à la population française, soit à peine moins que le nombre de Français tués pendant la boucherie de la Première Guerre mondiale.
Guerre de vengeance
Mais puisqu’il n’est pas certain que même cette comparaison suffise à frapper les esprits, sans doute faut-il oser un autre parallèle. Si on se base sur les chiffres donnés par les ministères de la santé à Gaza et au Liban et qu’on ajoute une estimation basse des victimes sans nom ni sépulture qui se trouvent encore sous les décombres, on atteint au moins 60 000 morts directes dans les frappes de l’artillerie et de l’aviation israélienne.
Ce qui revient à dire qu’Israël a commis, depuis un an, l’équivalent d’un massacre du 7 octobre chaque semaine. Pourtant, aucun dirigeant occidental ne s’est précipité à Ramallah ou à Beyrouth pour exprimer son horreur devant le carnage. Aucun chef d’État ou de gouvernement n’a assuré les peuples palestinien et libanais de son soutien total face aux agressions. [...]
Cette guerre menée par Israël – guerre de représailles et de dissuasion mais aussi de vengeance – fait couler des rivières de sang dont les mains des dirigeants occidentaux – et avant tout étatsunien, c’est-à-dire Joe Biden mais aussi Kamala Harris en tête – sont entachées, tant ils partagent de responsabilités avec les criminels qui gouvernent Israël.
L’effacement des civils
Dans le monde post-7 octobre, bien préparé par le monde post-11 septembre et les centaines de milliers de morts d’Irak ou d’Afghanistan, c’est ainsi la notion même de population civile qui s’efface, en tout cas si ces civils ont le malheur d’être arabes ou musulmans.
Ce n’est pas seulement que les morts et les prisonniers israéliens ont des noms, des visages et des histoires, contrairement aux corps pourrissant dans les fosses communes de Gaza, enfouis dans les décombres de la banlieue sud de Beyrouth ou retenus dans les geôles inaccessibles du Néguev.
C’est qu’un corps palestinien ou chiite ne vaut plus rien aux yeux des Israéliens en particulier, et des Occidentaux en général, comme le manifeste la démesure des chiffres que l’on peut aujourd’hui mettre en regard.
Si l’on mesure non seulement les morts provoquées directement par les bombardements israéliens à Gaza, mais aussi toutes les victimes indirectes, notamment du fait des maladies et du manque d’accès aux soins, on peut sans doute facilement doubler le chiffre de 60 000 victimes, sans aller jusqu’aux 186 000 victimes comptabilisées par une publication récente du Lancet.
Ce qui signifierait qu’avec une estimation plausible de 120 000 morts à Gaza, on aurait déjà une centaine de morts palestiniens, pour un mort israélien le 7 octobre. Des chiffres effarants, à comparer avec un rapport de 7 à 1 pendant la première Intifada et de 3 à 1 pendant la seconde.
Autre exemple du décalage profond entre l’importance des corps et des vies d’un côté à l’autre de la barrière de Gaza ou du fleuve Litani : l’offensive israélienne au Liban a été justifiée par son gouvernement par la nécessité de permettre aux 60 000 déplacés du nord d’Israël de retourner dans leurs maisons.
Sans sous-estimer la vie devenue invivable de ses populations, que nous avions d’ailleurs documentée dans un reportage récent, comment est-il possible d’accepter une telle justification alors qu’elle se paye de l’exil forcé de déjà plus d’un million de Libanais ?
Les complicités occidentales
De cet effacement des civils libanais et palestiniens, l’Occident est comptable à plus d’un titre. D’abord en fournissant les armes et les devises nécessaires à ce carnage. Au moment même où il frappait Beyrouth et où les États-Unis affirmaient n’avoir pas été mis au courant, le gouvernement israélien se faisait un malin plaisir d’annoncer une nouvelle aide de 8,7 milliards de dollars en provenance de l’allié américain.
Dans quel monde peut-on trouver logique, comme ce fut le cas en avril dernier avec la levée du véto républicain au Congrès, de débloquer une « aide » comparable pour l’Ukraine attaquée par le régime de Poutine ; pour Taïwan sous la pression du régime chinois et pour Israël capable de détruire en quelques jours la menace du Hezbollah libanais après avoir réduit en miettes les infrastructures du Hamas ?
Ensuite, en refusant de reconnaître un État palestinien, à quelques rares exceptions près, telles la Norvège, l’Irlande et l’Espagne. Le Moyen-Orient est de fait bouleversé par la décapitation du Hezbollah – une action en passe de prouver que la menace iranienne sur Israël demeure circonscrite, tant le régime des mollahs est contesté en interne et incapable de rivaliser militairement avec un État hébreu soutenu par les États-Unis.
Dans ce moment majeur de redistribution des cartes, l’urgence est pourtant à une action diplomatique imposant la création d’un État palestinien sans lequel les logiques meurtrières et génocidaires à l’œuvre ne pourront que difficilement connaître de répit. [...]"
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lossinvivo · 2 months ago
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Je ne sais écrire qu’à propos du drame parce que je passe déjà trop de mon temps à rire. J’essaie d’être drôle, d’abord pour moi-même, et j’apprécie mon humour, mes propres mimiques, mes expressions. Cette capacité de rebondir sur tout et n’importe quoi parce qu’il faut que ça continue, que le temps doit me fendre les poumons quitte à ce que j’étouffe. Crever de rire est une belle mort, après tout. Ce serait une démonstration, un tour de force face à ceux qui ont voulu m’imposer le sérieux des enjeux de l’existence. Peut-être que tout n’est pas si grave, finalement, en tout cas dans mon petit monde, seulement animé par des malheurs d’une banalité dont il faut aussi, parfois, rire. J’ai vraiment besoin de rire, même d’un rictus insignifiant, mais je ris souvent aux éclats, il faut que quelque chose sorte de moi, c’est mon côté grinçant qui, continuellement, cherche l’émotion, la prochaine secousse. Alors, j’oublie presque ce à quoi je ressemble lorsque je souris, cette déformation laide, abominable, celle qui fait saillir mes pommettes, ma dentition jaunissante, le grain de riz peut-être coincé dedans, et lime mon regard déjà acéré. Je hais mes petits yeux, enfin, la plupart du temps, mais le rire aide, il forge l’oubli. L’oubli de soi, de sa propre laideur jusqu’à confirmer l’annihilation. Rire pour éviter la gêne et affirmer avec audace que je suis plus forte que la réalité dans laquelle je suis ancrée : celle qui nous voue tous au néant et qui me condamne, moi, à mon pathétisme.
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lesgensdeslivreslisent · 2 months ago
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Les livres m’ont sauvé la vie, tous les livres. Je dévorais tout ce qui me tombait sous la main, incapable de faire le tri, aspirée par ces galaxies parallèles insoupçonnées. La littérature m’offrait le moyen de m’extraire de ma réalité en me conviant dans un ailleurs, un autrement à portée de regard, d’esprit. Je lisais et mon monde s’éclairait, mes yeux se dessillaient, ma sensibilité s’aiguisait. Je lisais et la nature me parlait un langage audible. Dans mon village, l’engoulevent est considéré comme un oiseau de malheur à l’origine de la mort des enfants à naître. Malgré cela, son chant rythmé, syncopé ensoleillait mes crépuscules car il annonçait des heures bénies de solitude où je pourrais, libérée des contraintes de la journée et du regard des religieux, me lancer à corps perdu dans mes marathons littéraires. Certaines nuits, incapable de refermer un livre, hypnotisée par les destins terribles de personnages imaginés par d’autres, je sentais plus que je n’entendais le presbytère endormi. Le cri silencieux des papillons de nuit dans leur combat perdu d’avance contre la lampe à pétrole, le craquement du bois dans la quiétude nocturne, le murmure du vent qui s’engouffre dans la toiture, enlace les poutres et les entraîne dans un ballet mystique, le coassement des grenouilles qui s’ébattent dans un ruisseau au loin, le hou-hou d’une chouette en chasse. J’étais là, en pleine conscience, et aussi dans la campagne anglaise où une vieille folle nourrissait de grandes espérances pour une orpheline recueillie par calcul, ou bien dans un casino de Paris aux côtés d’un jeune homme qui brûlait sa vie dans des jeux d’argent et finissait par la brader contre une peau de chagrin, ou encore dans l’hiver russe avec une jeune femme prénommée Anna, comme moi, qui abandonnait mari et enfant par amour pour un homme qui n’en demandait pas tant et de dépit se jetait sous un train parce que c’est comme ça, la vie comme les auteurs punissent durement les femmes qui aiment de guingois. Je notais des phrases éparses dans un carnet. Mes notes sont perdues, certains passages me restent en mémoire. Vronsky la regarda comme un homme regarde une fleur qu’il a arrachée. Dans cette fleur flétrie, il a peine à reconnaître la beauté à cause de laquelle il l’a cueillie et fait périr. Tant de mondes offerts en cadeau ! Ma petite chambre s’emplissait de fantômes : dames en crinoline, messieurs portant haut-de-forme, quais de gare bruyants, hommes perdus dans leurs pensées attendant près d’une rivière que morde la truite… Des univers pleins, riches, complexes qui n’appartenaient qu’à moi, ne parlaient qu’à moi, inventés dans la seule perspective de cette rencontre où la création d’un autre épouserait mon cosmos intime, s’arrimerait à mon âme dans une explosion de sensations, d’émotions inédites, intraduisibles. Puis venait l’aube que je reconnaissais à son parfum : dehors la nuit était complète, mais je pouvais sentir la brise déjà plus douce du matin à venir et l’odeur de la rosée sur l’herbe. Les étoiles une à une s’éteignaient, abaissant le rideau sur ma fenêtre de liberté. Je savais à l’instant près, comme informée par une horloge interne et infaillible, à quel moment les premiers coqs chanteraient. Il me faudrait me lever, faire ma toilette et préparer le petit déjeuner des religieux, attendre qu’ils aient fini de manger, faire la vaisselle, nettoyer la cour avant de me rendre au collège. Alors je hâtais ma lecture, encore une ligne, encore une phrase, laissez-moi aller au bout du paragraphe, du chapitre… s’il vous plaît, je suppliais le temps, mais mon corps connaissait ses devoirs.
Hemley Boum, Les jours viennent et passent
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megaverserpg · 7 months ago
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Les êtres - clan fae
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HÉRÉDITÉ ‧₊˚ Le gêne Fae est héréditaire et systématique, un·e parent·e Fae donnera à coup sûr naissance à un·e enfant Fae. Ces êtres sont extrêmement attachés à leur progéniture : quiconque oserait leur enlever l'un de ces précieux trésors, ou ne serait-ce que l’effleurer, s’expose à leur colère redoutable. Dans le tourbillon de leur fureur, dans l'éclat brûlant de leur chagrin, iels se dressent telles des tempêtes déchaînées, prêt·e·s à s'abattre sur celleux qui osent menacer leur descendance — et dans le feu de leur regard est lisible la promesse d'une vengeance implacable transcendant les barrières des mondes.
CARACTÉRISTIQUES ‧₊˚ Les Faes se dévoilent dans toute leur splendeur à travers leurs attributs animaux (ex : queue, cornes, ailes de papillons, griffes, yeux fendus à la manière d’un félin, crocs, etc.) et leurs oreilles effilées, visibles seulement dans leur dimension. En dehors, iels se parent d’une apparence humanoïde qui n’enlève rien à leur aura aussi énigmatique que captivante. Iels sont connu·e·s pour leur incapacité à mentir mais leur propension à contourner la vérité. Profondément connecté·e·s à leur monde, iels ne peuvent vivre en dehors sans y retourner régulièrement pour maintenir leur magie et leur santé.
Capables d'influer sur la chance et la malchance d'autrui (hormis leur propre clan), il est pourtant rare qu'iels accordent leur bonne fortune gratuitement — êtres malicieux réclamant une promesse sorcière en contrepartie. La manipulation des flux chanceux ne doit pas perturber l'équilibre naturel des choses sous peine d'avoir des conséquences imprévues et potentiellement catastrophiques.
RELATIONS AVEC LA COMMUNAUTÉ MAGIQUE ‧₊˚ Depuis les temps immémoriaux, iels tissent des liens complexes avec les sorcier·e·s, jonglant avec les règles de la réalité tel des funambules sur un fil tendu entre les mondes. Leurs festins enchantés, où la délicatesse des mets emporte les convives dans un tourbillon d'extase, révèlent leur nature espiègle et leur penchant pour les jeux de l'esprit et du cœur : pour un·e humain·e, leurs délices ont des effets similaires à une drogue euphorisante gorgeant le monde d’hallucinations et faisant d’elleux les pantins des Faes. Entre ombre et lumière, leur essence oscille entre malice et mesquinerie au point que leur musique même se mue en danger : les sorcier·e·s ayant le malheur de céder à son appel se retrouvent incapables de s’arrêter de danser jusqu’au petit matin, les pieds en sang, les joues baignées de larmes douloureuses. Force est de constater que les Faes n’adorent les humains que pour en jouer : étrangetés, cibles de pièges, de curiosité ou de moqueries.
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aurevoirmonty · 1 month ago
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"Puisqu'à la guerre, il y a nécessairement un vainqueur et un vaincu, mieux vaut ne pas suspendre au sort des armes des objets trop précieux, comme le droit, la justice ou l'honneur national. Ainsi sera-t-on dispensé de prolonger désespérément et coûteusement l'aventure quand, de toute évidence, elle tourne mal. Les malheurs de l'Europe, qui furent ou qui seront des désastres pour le reste du monde, ne furent pas causés par les conflits des puissances, mais par l'obstination avec laquelle ils furent prolongés au-delà de toute mesure."
Robert Poulet, Contre l'amour, la jeunesse, la plèbe (1971)
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operas-phantom · 8 days ago
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A girl stood alone swiping the floors of the main hall. She usually mumbles some melody while working but tonight she was sufficiently alone to sing.
C'est à travers de larges grilles
Que les femelles du canton
Contemplaient un puissant gorille
Sans souci du qu'en-dira-t-on
Avec impudeur, ces commères
Lorgnaient même un endroit précis
Que, rigoureusement, ma mère
M'a défendu d'nommer ici
Gare au gorille!
Tout à coup la prison bien close
Où vivait le bel animal
S'ouvre, on n'sait pourquoi, je suppose
Qu'on avait dû la fermer mal
Le singe, en sortant de sa cage
Dit "c'est aujourd'hui que j'le perds!"
Il parlait de son pucelage
Vous aviez deviné, j'espère!
Gare au gorille!
L'patron de la ménagerie
Criait, éperdu "nom de nom!
C'est assommant, car le gorille
N'a jamais connu de guenon!"
Dès que la féminine engeance
Sut que le singe était puceau
Au lieu de profiter de la chance
Elle fit feu des deux fuseaux!
Gare au gorille!
Celles-là même qui, naguère
Le couvaient d'un œil décidé
Fuirent, prouvant qu'elles n'avaient guère
De la suite dans les idées
D'autant plus vaine était leur crainte
Que le gorille est un luron
Supérieur à l'homme dans l'étreinte
Bien des femmes vous le diront!
Gare au gorille!
Tout le monde se précipite
Hors d'atteinte du singe en rut
Sauf une vieille décrépite
Et un jeune juge en bois brut
Voyant que toutes se dérobent
Le quadrumane accéléra
Son dandinement vers les robes
De la vieille et du magistrat!
Gare au gorille!
"Bah! soupirait la centenaire
Qu'on pût encore me désirer
Ce serait extraordinaire
Et, pour tout dire, inespéré!"
Le juge pensait, impassible
"Qu'on me prenne pour une guenon
C'est complètement impossible"
La suite lui prouva que non!
Gare au gorille!
Supposez que l'un de vous puisse être
Comme le singe, obligé de
Violer un juge ou une ancêtre
Lequel choisirait-il des deux?
Qu'une alternative pareille
Un de ces quatre jours, m'échoie
C'est, j'en suis convaincu, la vieille
Qui sera l'objet de mon choix!
Gare au gorille!
Mais, par malheur, si le gorille
Aux jeux de l'amour vaut son prix
On sait qu'en revanche il ne brille
Ni par le goût ni par l'esprit
Lors, au lieu d'opter pour la vieille
Comme l'aurait fait n'importe qui
Il saisit le juge à l'oreille
Et l'entraîna dans un maquis!
Gare au gorille!
La suite serait délectable
Malheureusement, je ne peux
Pas la dire, et c'est regrettable
Ça nous aurait fait rire un peu
Car le juge, au moment suprême
Criait "maman!", pleurait beaucoup
Comme l'homme auquel, le jour même
Il avait fait trancher le cou
Gare au gorille!
It was getting late, and Erik could hear the singing from in the walls. He wondered why she hadn’t left yet. He was sure she’d have to leave soon. And what was that she was singing? Something about it seemed so familiar.. yet so distant.
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icariebzh · 9 months ago
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Dans la vitrine de L'oiseau tempête"
"Vous vous inquiétez du réchauffement climatique, de l'avenir de la BBC, de ce qui se passe en Palestine ou en Syrie. Des choses auxquelles vous ne pouvez rien et qui pour la plupart n'ont rien à voir avec vous. Le monde serait meilleur si chacun se contentait de cultiver son jardin, parce que quand on se mêle de ce genre d'histoires, à tous les coups on ne fait qu'empirer les choses. […] Martin grogna mais dit : "Bref, j'imagine que Pascal serait d'accord avec toi."
Qui ça ?
Blaise Pascal. Il a dit que « Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer en repos dans une chambre.»
Très bien dit. Ça résume parfaitement la philosophie britannique.
Il était français.
Eh ben ça arrive que les Français aient raison, de temps en temps."
extrait de: "Le royaume désuni" Jonathan Coe
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