#tous les deux sur les chemins...
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lilias42 · 2 years ago
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C'est trop bien Octopath 2 !!!!
Et je viens de finir le combat final contre Dolcinéa et juste... le jeu était d'accord tout du long pour dire qu'Agnéa et Hikari sont complètement fait l'un pour l'autre !
ça se voie tellement que pour tenter de battre Agnéa, Dolcinéa a charmé deux fois les persos, les deux fois c'est tombé sur Hikari MAIS, il n'a jamais touché à un cheveu des autres voyageurs.
A chaque fois, le déchainement élémentaire le touchait en priorité comparé à Dolcinéa en le laissant avec un ou zéro bouclier à briser alors, il revenait vite de notre côté (et surtout à côté d'Agnéa car, ils sont ensemble votre honneur !)
Ma théorie : même sous emprise mental, il ne pouvait se résoudre à faire du mal à ses amis alors, il s'est jeté sur les sorts d'Agnéa (c'est ma mage en général) pour les prendre, casser ses boucliers au plus vite et retourner auprès de ses amis !
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lounesdarbois · 5 days ago
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Gustave Doré dessine les ouvriers de Londres
Les commentaires les plus profonds sur l'Angleterre sont l'œuvre de Français. Jules Vallès, Céline, Morand, Hippolyte Taine et bien d'autres ont compris ce pays et ses mœurs comme si c'étaient les leurs. Nul n'est prophète en son pays. Le grand peintre figuratif de l'ère victorienne est le français James Tissot, mais c'est Gustave Doré qui demeure avec son album de 1872 London a pilgrimage, le principal sociologue par le dessin de l'envers du décor d'une société au sommet de son empire sur le monde.
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Tout français qui assume sa sensibilité d'artiste, une fois introduit dans les centres décisifs de Londres est un enfant dans un magasin de jouets. Pour visualiser ce qu'était cette ville en 1872 il faut d'abord imaginer son fleuve large comme quatre fois la Seine. Une eau verte et grise battue par les vents, vaste comme la mer. Sur cette étendue avancent à pleines voiles des bateaux de toutes tailles, dans toutes les directions, penchés sur l'eau par la force du vent, des myriades de bateaux qui vont chacun leur chemin, et d'autres amarrés par grappes ensemble ça et là au hasard, immobiles avec leurs gréements nus, chaque rive garnie de colonnes de navires au mouillage alignés par dizaines comme des voitures au péage. Si bien qu'en levant le regard sur ce paysage dantesque ce sont des centaines de bateaux qui apparaissent, et qui deviennent des milliers de bateaux jusqu'à l'horizon.
Et sur chaque rive de ce fleuve s'étend une ville, et dans cette ville voici une population de travailleurs qui circule, qui entre et sort des bâtiments, une colonie humaine innombrable qui fourmille sous tous costumes, uniformes, fardeaux, qui est là dans les rues bondées, dans les étages, par les fenêtres, sur les quais, sur les bateaux. Partout la vie, le travail, l'avenir.
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De 1560 à 1960, quatre siècles ont nourri Londres la chétive, à la petite cuillère. Cette cuillère fut l'arrivage continuel des navires coloniaux chargés de marchandises, régime qui fortifia un corps entier, développant les muscles l'un après l'autre. Les quais. Les hangars. Une Venise rationalisée. La ville était creusée de rues aquatiques garnies d'installations inventées pour fluidifier le trafic des bateaux : débarcadères douaniers, entrepôts étanches, péniches grutières, corderies, leviers sur pivot hydraulique, tourelles de mâtage, guichets d'examen d'échantillons, stations de pesage, zones de tri, wagonnets de transbordement. Des quais longs comme des routes, les hangars les plus hauts jamais vus, des murailles de 10 mètres pour empêcher les voleurs d'attenter au trésor de l'Angleterre. Et pour servir ces équipements était la foule immense des travailleurs prolétaires de tous âges, avec leur famille.
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Peu d'hommes ont ce don du témoignage exact. Pascal l'avait pour la condition humaine, Doré pour les sociétés vivantes. Ses illustrations de Dante et des Fables sont connues. Son art culmine dans son Pèlerinage à Londres au moment où cette ville était le premier port du monde, le convecteur de millions de tonnes de marchandises par jour. C'est cette accumulation du capital par l'accumulation de marchandise qui engendra en ce même endroit à la fois Rotschild et Marx, le keynésianisme et Mosley, Charles Darwin et John Wesley, les Lords du commerce et les cockneys manutentionnaires. Tous les contraires, toutes les dualités radicales se sont forgées ici sans pourtant se heurter jamais. Extériorisant sur le continent ses contradictions comme un corps fiévreux sue pour guérir, l'Angleterre n'était plus la proie d'aucun trouble interne majeur depuis Cromwell, deux siècles auparavant.
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Le cœur du monde bat calmement. Cette scène de déjeuner à Epsom, improvisé sur les calèches arrêtées au milieu des foules allant et venant, le rappelle. Chaque visage y est comme la nuance amusante et spéciale d'un type physique général. Amusantes jeunes femmes tête couverte dans leur chale de laine, gracieux attelages, chevaux comme des cygnes à l'encolure courbée. Mais pour qu'une seule de ces dames en leur maison georgienne capitonnée de tapisseries afghanes, puisse prendre son thé indien dans une tasse Wedgwood, il a fallu que se lèvent aux aurores des milliers d'ouvriers, de porteurs, de sherpas, de soldats, de matelots. Des hommes payés pour trouver, acheminer, façonner, sécuriser, entreposer. Doré rend justice à ces hommes.
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Observez ces portefaix qui ploient sous leur fardeau. Il s'agit de ballots de thé du Sri-Lanka, de sacs de sucre de Jamaïque, de rouleaux de tapis d'Iran, de caissons de marmelades d'Égypte, de piles de peaux de bêtes du Canada, de tonneaux de vin cuit du Portugal, de mille articles nouveaux dont la nouvelle bourgeoisie raffole. D'autres navires arrivent chaque jour d'Australie, de Fidji, de Singapour. Ces hommes en vident les cales puis les chargent à nouveau de laine, de gin, de houblon avant que ces cargos reprennent la mer vers l'Inde, la Chine, la Tanzanie.
Londres est une grande roue et ce rude prolétariat est attelé à ses rayons. La rotation continue qu'ils impriment projette le surplus au dehors et attire les nutriments à l'intérieur, force giratoire véloce en son pourtour et tranquille en son centre. Le cœur du monde bat son rythme.
Londres serait restée une banale cité-pirate comme l'ont été Tyr, Nhatrang, Alger ou Istanbul à certaines époques, si elle n'avait pris le parti de retravailler les matières premières obtenues à l'étranger en des produits manufacturés à vendre. En cela Amsterdam avait précédé Londres dans le grand idéal colonial d'une ville européenne à la fois enracinée dans son monde propre et irriguée de ce que le monde alentour offre de meilleur (l'exact contraire d'aujourd'hui). Idéal assez fort pour partir fonder outre-mer d'autres Londres: Singapour, Hongkong, Sydney.
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Ces hommes se laissent pousser la barbe et rasent la moustache, précepte religieux observé encore de nos jours par les Amish et les Salafi.
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Et ce manutentionnaire de troisième étage de hangar de Millwall, arc-bouté sur son palan à 12 mètres au-dessus du sol, pour l'attirer dans la chambre de stockage, n'est-il pas là, présent devant nous? Gustave Doré a su voir l'extraordinaire dans l'ordinaire de son époque.
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Doré dessine non pas la foule dépareillée, bordéleuse et rapace que nous coudoyons de nos jours mais un peuple au travail. Un peuple physique, religieux, pauvre, heureux, un peuple chantant, varié, et blanc (albe, albinos, "Albion"). L'Angleterre est la synthèse de l'Europe, l'estuaire de la Tamise a tamisé les hommes du continent venus remonter son courant, et ce fleuve est le déduit filtrant du continent dont il n'a gardé que le suc, d'où cette grammaire simplifiée qui est la partie visible, audible, de soubassements plus profonds.
Londres est le pèlerinage continuel des européens initié par le peuple français dès 1066, et quelque ennemi que l'on puisse être de ses Whigs, des cruelles manœuvres de son Foreign Office, de l'Intelligence Service activateur de guerres, de ses Churchill bouffis et autres donneurs d'ordre par téléphone, un Français peut regarder Londres comme une partie de lui-même enfuie ailleurs il y a longtemps. L'expatriation ressemble parfois au remembrement, ou au souvenir (to remember).
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Les professeurs gauchistes nous ont rebattu les oreilles avec la notion d'exploitation du travailleur. Le style crayonné et grisaillant de Doré semble parfois forcer le trait en ce sens. Pourtant sommes-nous mieux ou moins biens lotis que ces bougres dessinés par Gustave Doré? Il a dépeint tout ce dont nous manquons aujourd'hui. Un peuple autour de soi, nombreux, cohérent. Du travail assuré. Dix enfants par foyer. Le mouvement, l'entraide, l'action concrète sur les choses. Gustave Doré montre la vie vivante comme nous ne l'avons jamais vue. Elle a existé. Autant d'éléments impensables en nos temps d'abstraction et de dépeuplement qui n'en finissent plus. Rappelons que depuis 30 ans un Français peut à peine trouver du travail dans son propre pays, ou se marier avec une femme de chez lui, ou enfanter, ou acheter un foyer décent. Les rues sont vides, les villages morts, les gens éteints, et pour chaque Français qui se tient bien dix hyènes venues de l'enfer convoitent son pain, son travail, sa maison, sa femme, sa voiture, son argent.
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Revoyons la richesse objective des travailleurs pauvres de 1872, cent fois plus substantielle que notre fausse monnaie actuelle. Richesse d'enfants nombreux, abondance d'avenir meilleur, profusion de chansons de marins et de territoire à soi, ressources de bon sens paysan et de religion stable. Le moindre immeuble accueillait dix familles blondes autour d'un feu sous une marmite suspendue. Un simple manutentionnaire avait un logement comprenant sous-sol, étage et grenier, il était père de sept enfants et la vie portait tout cela. À bien y regarder, la pauvreté d'hier est un luxe aujourd'hui. Ces prolétaires logeaient en plein centre-ville dans des maisons individuelles avec jardinet. On les voit manger des huîtres chaque jour, le plat du pauvre. Ils circulent en confiance dans des rues à eux. Ces joies devenues payantes sont aujourd'hui des privilèges de millionnaires.
Dieu a voulu des inégalités, pas des injustices. Gustave Doré montre en 1872 une société très inégalitaire et assez juste. La société actuelle est à la fois égalitaire et injuste. Que le tout-venant s'installe chez vous à égalité avec vous comporte une note d'obscènité en plus du degré d'extrême injustice. Le pouvoir le sait, le veut. Tout est là.
Pour accomplir un travail très physique la classe ouvrière se sélectionnait elle-même dans la partie la plus saine du peuple. Elle avait l'éthique du travail bien fini, la fierté de sa maîtrise physique, technique, d'outils de production d'importance vitale pour la survie commune. L'Angleterre a tôt choyé ce précieux capital humain: maisons individuelles, viande abondante, premiers systèmes d'entraide mutuelle pour les accidentés. Il y eut un Proudhon anglais un peu plus tardif que le nôtre, ce fut William Morris.
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Que reste-t-il de ce peuple ouvrier aujourd'hui ? Il reste la Culture. Tout d'abord leurs clubs de football, montés à partir de 1868. West Ham United pour les ouvriers des forges et l'emblème des deux marteaux croisés, Millwall Football Club pour les manutentionnaires des docks de Millwall, Arsenal FC pour les fondeurs de canons etc. Tout le mouvement skinhead, l'esthétique Fred Perry, Ben Sherman, butcher coat, gingham shirt, et avant eux les Black Shirts, les Teddy boys, les Mods, et tant de chansons, tout cela provient de l'héritage ouvrier d'une période légendaire. Londres est la seule ville connue où le prolétariat fut producteur d'une Culture. C'est un fruit involontaire et magnifique d'une Monarchie chrétienne donné aux pauvres: la stabilité. Au contraire la république soi-disant française, avec ses neuf révolutions et guerres par siècle a sadiquement forcé l'extinction d'un peuple notoirement plus beau que l'anglais.
Le Romantisme, grande passion française, est un mouvement étrange qui active chez l'artiste la nostalgie d'une époque qu'il n'a pas connu. En célébrant l'Angleterre Gustave Doré chante en réalité la France et elle seule, les notes de ce qu'elle aurait pu être, les accords encore muets de ses potentiels sous cloche. Quand nous passons la Manche pour voir dans les stades soixante mille gaillards chanter des airs anciens debouts les bras en croix nous n'avons d'émotion que pour notre pays à nous. C'est de moi que je parle. J'ai la nostalgie de Montorgueil Sport contre Louvre-FC, de Villette Abattoir contre AS-Vincennes, et du tournoi des quinze clubs franciliens remporté par les Flèches Noires de Paris devant cent mille Dupont-Dubois qui chantaient dans les graves "Rien de rien, non je ne regrette rien". Nostalgie de ce qui n'a pas été porte en soi le monde à venir qui veut être.
Si Gustave Doré a le mieux dessiné Londres c'est qu'il faut être extérieur à l'objet pour le bien voir. De la même façon, c'est un étranger, l'anglophone David Crosby qui a le mieux chanté notre Carillon de Vendôme, mélodie du Moyen-Age, complainte émue des villages restés fidèles au royaume de France envahi, réduit à portion congrue. Que reste-t-il à ce Dauphin si gentil? Orléans, Beaugency, Notre Dame de Cléry, Vendôme, Vendôme. Elle ferait une très belle chanson de stade, en canon, dans les graves.
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orageusealizarine · 2 months ago
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Je croyais que la vie était faite de fantasmes mais le réel n'est qu'une imagination continuée. Je le savais : rien (jamais plus) ne serait vrai. Alors dans le temps (court) qui nous était donné (avant la tempête d'une folie complète qui déchaîne et déchaîne), il fallait jouir. Unir. Ou, plutôt je voulais jouir - et faire jouir. Tendre mon corps comme une main - me rappeler d'anciens miracles…
Plus haut que tous les abîmes - la joie resplendirait.
Nus parce que plus rien ne comptait. Que la volupté illimitée - où nous soubrerions sans appel. Nul retour. Et, nos yeux émus… se rencontrèrent. Sans plus connaître d'obstacle à notre entente. Sans plus de...
Non, je ne me déparie pas - mais ma joie excessive versait des larmes.
Car sur ton corps ombré, je m'ouvre à tous les vœux. Je m'ouvre et je célèbre - je suis... mais mes mots, en vain, chercheraient l'issue. Je m'avance - jusqu'au bout de la ligne j'ouvre les bras : je m'aboutis dans les tiens.
(La renaissance ne viendra qu'après la foudre). Le triomphe.
Qui dira ce qu'excèdent mes propres forces ? Deux beautés féroces n'ont pas plus de solution - ni ma bouche, à ta bouche. Proférant les plus ardentes caresses que des lèvres sauraient ordonner sur une page... mais me suis-tu - m'enserres-tu ?
Chemins sombres où s'élève un chant d'amour, nos ventres... Rauque unisson. Et l'odeur acide ou sucrée des herbes fauchées tout autour. Tu m'entraînes - ou je t'avale, je ne sais. Mais les sens se font plus chair - et je sens que nous serions tout, qu'à terme, nous saurions tout.
Qu'une fêlure dans l'union que la plus complète entente étanche - et le bonheur SOU-VE-RAIN.
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ladyniniane · 6 days ago
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Journal d'écriture : Janvier 2025
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Voici un nouveau format de billet où je parle de mes projets d'écriture, de ce que j'ai appris et de ce qui me passe par la tête. Je pense en faire un (ou plus) par mois.
Le retour de la Muse
J'ai beaucoup de plaisir à constater mes progrès ! Je me sens mieux et surtout de nouveau moi-même (enfin, tout n'est pas encore réglé, mais voyons le positif). J'ai donc pu me remettre à écrire (et dessiner) régulièrement.
Mon roman
Le gros projet qui m'occupe en ce moment est mon roman : Zoé, dame du palais. Je souhaitais me remettre à écrire quotidiennement et j'ai réussi (à part une ou deux fois). J'ai trouvé le moment qui me convient le mieux (pendant ma pause de midi).
Pour l'instant, j'en suis à 500 mots tous les jours. J'ai constaté que fixer de petits objectifs et les augmenter graduellement me convenait mieux. Après tout, on abat pas une montagne en un jour.
Je m'étais lancé comme défi d'arriver à 10k écrits ce mois-ci. Et j'ai dépassé ce chiffre puisque j'arrive à 16k.
Je m'amuse en écrivant et c'est le principal. J'en suis à un stade où je n'ai plus vraiment de doute. Je sais que je suis à la seule à pouvoir écrire mon histoire et que quoi qu'il arrive, elle sera unique.
Pour l'instant, le premier arc est terminé. Tous les personnages importants sont apparus.
J'ai aussi découvert la chanson Trois gouttes de sang de Cécile Corbel qui me fait beaucoup penser au deuil de Zoé :
Sur le chemin Dans le soleil d'hiver Je marchais sans repos Quand j'ai vu soudain Baissant les yeux à terre Le sang d'un oiseau
Rouge sur la neige Comme notre amour Le jour s'achève
Une dernière fois Dans le vent mauvais Loin de toi je m'en vais au hasard On m'a dit c'est la vie qui veut ça Oh si une dernière fois Oh si on pouvait oublier les regrets Mais il est tard La nuit les recouvre déjà
La suite ?
Je n'ai pas d'objectif pour février. J'écrirai ce que je peux et on verra bien. C'est un hobby, je n'ai pas de deadline.
Il faut aussi que je prenne le temps d'affiner certains points de l'intrigue (ah l'intrigue, mon point faible. Mais bon, on ne peut pas écrire que de personnages et d'ambiances). Et aussi que je planifie certaines scènes (il va falloir que je regarde des vidéos et que je lise un peu plus pour les scènes de combat. Je crois que ce site va bien m'aider).
Et puis lire aussi pour m'inspirer. Même si je ne prétends pas à la fidélité historique (ce à quoi on ne devrait pas prétendre de toute manière quand on écrit de la fantasy dans un monde secondaire).
Et bien sûr poster des extraits sur Tumblr !
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corinneecrivaine · 2 months ago
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Vi, une Guerrière des Temps Modernes à l'Âme de Xena
Comme j’ai comparé Jinx à Harley, je me suis amusée à faire une comparaison Vi/Xena.
Vi, c’est Xena version guerrière des temps modernes. Une véritable force brute. Son allure dégage ce mélange irrésistible de puissance et de vulnérabilité. Mais elle incarne aussi l’héroïne d’une tragédie grecque.
J’ai choisi une image sombre de Vi pour une raison simple : elle est mon personnage préféré, et tout en elle est splendide. Ses tenues, son physique sculptural, ce regard qui mélange défi et malice, sans oublier son humour bien à elle. Mais ce qui la rend encore plus fascinante, c’est son aura en mode sombre. C’est dans ces moments-là qu’elle est impressionnante, lorsque ses blessures refont surface. Sa jacket, avec son design d’une Vi sombre. J’adore.
Parallèle entre Vi et Xena
Toutes deux sont hantées par leur passé et leur quête de rédemption.
Xena, la Princesse Guerrière, porte le poids d’un passé sanglant. Ancienne conquérante et destructrice, elle cherche à se racheter en protégeant les innocents et en redressant les torts qu’elle a causés. Cette lutte intérieure est au cœur de son personnage : elle est une femme puissante mais brisée, en quête de sens et de pardon.
Vi est rongée par la culpabilité d’avoir échoué à protéger sa sœur Powder/Jinx. Comme Xena, elle utilise la violence comme moyen de survie et d’expression, et doit trouver son chemin de rédemption.
Xena est redoutable sur le champ de bataille, mais elle a également un côté profondément protecteur et maternel, notamment envers Gabrielle, sa compagne/amie. Leur relation, teintée d’amour et de complicité, révèle une Xena plus vulnérable, prête à tout pour protéger celle qu’elle aime.
Vi incarne cette même dualité. Elle est féroce au combat, mais montre une douceur désarmante envers Jinx (malgré leur conflit) et Caitlyn. Elle est à la fois une sœur protectrice, une amante vulnérable et une guerrière brutale.
Vi, une Xena des bas-fonds
Vi évolue dans un univers où la justice est corrompue, et où l'espoir est un luxe rare. Son combat n’est pas celui d’une héroïne mythologique contre des monstres fantastiques, mais d’une femme moderne contre des forces bien réelles : l’injustice sociale, les conflits familiaux, et ses propres échecs.
Là où Xena manie l’épée et le chakram face à des dieux, des mythes et des légendes, Vi brandit ses poings mécaniques dans un univers technologique marqué par l’oppression sociale et les inégalités. Elle lutte contre le système oppressif de Piltover et les démons de Zaun, tout en essayant de sauver sa sœur d’une folie qui semble inéluctable.
Contrairement à Xena, qui s’appuie sur des armes iconiques et des techniques de combat antiques, Vi est un produit de son époque. Ses gantelets mécaniques symbolisent la fusion entre l’humain et la technologie. Ils sont l’extension de sa rage et de sa force brute. Vi n’a pas seulement des muscles, elle a un sens aigu de la justice et une humanité profonde. Cela fait d’elle une guerrière moderne dans tous les sens du terme : une femme qui utilise à la fois la force physique, la technologie, et son intelligence émotionnelle pour naviguer dans un monde complexe et inhospitalier, même lorsqu’elle ne sait pas toujours gérer ses propres émotions.
Vi, une héroïne queer et actuelle
Là où Xena était une figure féministe des années 90, Vi incarne un féminisme contemporain, en étant à la fois queer et indépendante. Sa relation avec Caitlyn est un élément clé de son identité. Elle offre une représentation positive dans un univers sombre.
Des antagonistes façonnées par la tragédie
Dans les deux cas, Jinx et Callisto représentent ce qu’il y a de plus sombre dans le passé de leurs "créatrices". Elles incarnent la conséquence des erreurs commises et leurs échecs.
Jinx, malgré sa folie et sa violence, reste une figure tragique. Elle reflète à la fois l’échec de Vi en tant que sœur, mais aussi la douleur des traumas d’enfance dans un monde brutal comme Zaun. Callisto, quant à elle, est l’image du cycle de la haine. Pour Callisto, Xena est le monstre responsable de ses souffrances, et elle décide de devenir ce même monstre pour se venger.
Pour Vi comme pour Xena, Jinx et Callisto sont plus que des adversaires : elles sont des échos de leur propre échec. Elles forcent les deux héroïnes à affronter leur passé, à regarder leurs erreurs en face, et à tenter de s’en racheter.
Conclusion : Vi, une guerrière moderne avec l’âme d’une Xena
Vi et Xena partagent cette lourde responsabilité : avoir donné naissance, indirectement, à des figures de chaos. Cela les rend profondément humaines, car leurs combats ne sont pas seulement extérieurs, mais aussi intérieurs, contre leur propre culpabilité et leurs erreurs passées.
Vi peut être vue comme une héritière spirituelle de Xena, adaptée aux sensibilités et aux défis du XXIe siècle. Là où Xena s’est battue pour racheter un passé sanglant dans un monde de légendes, Vi se bat pour protéger son présent et sauver son futur dans un univers technologique et brutal.
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ernestinee · 3 months ago
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Ça ne sert à rien de lire ce qui suit, je le note surtout pour me souvenir de mon état qd je relirai tout ça en janvier prochain.
Tout a commencé par une vieille voiture jaune, apparemment rare, que l'homme veut retaper.
La voiture est en ce moment garée dans l'abri de jardin. Pour qu'elle soit garée là, on a enlevé tous les outils, vélos etc. et on les a mis sous l'abri à bois que j'avais construit seule l'année dernière souvenez-vous j'avais fait un billet tellement j'étais fière d'avoir fait ça pour y ranger le bois. Bah c'est rempli d'outils, de vélos, de motos, d'un quad, et de zéro bois.
Donc on a fait une grande dalle de béton devant l'abri de jardin. Ça n'a l'air de rien mais ça demande de:
- Faire un trou: retirer la terre sur 30 cm. Stocker cette terre, le tas est immense.
- commander des tonnes de graviers et de sable, qui seront livrés à l'avant de la maison alors que l'abri de jardin est à l'autre bout du terrain.
- déplacer ces tonnes de graviers et de sable vers l'arrière du jardin. Des brouettes et des brouettes.
- stocker 50 sacs de ciment de 25kg chacun au sec. Donc dans l'entrée de la maison parce qu'il y a rien de sec à l'extérieur et l'abri de jardin est envahi par la voiture. Donc enlever de cette entrée le meuble, le porte-manteaux, les manteaux, les chaussures, les trucs qu'on trouve dans une entrée de maison. Donc avoir tout ça en vrac dans la maison.
- Remplir la moitié du trou d'une sorte de gravier fin qui s'agglutine qd on l'écrase. Écraser tout pour que ce soit bien plat. Mettre un plastique au dessus.
- Aller chercher une bétonnière (elle a 50 ans) avec la remorque. 1h de route. Pire trajet de ma vie, je vais faire de la tachycardie si j'y repense. Et je ne parle même pas de comment on l'a mise dans la remorque. Il va falloir faire le chemin inverse qd on va la rendre, ça me rend déjà malade.
- faire du béton. 10 pelles de graviers+ 8 pelles de sable + un seau de ciment+ 1/2 seau d'eau. Puis transporter cet amas dans le trou. 15 cm d'épaisseur de béton à mettre de niveau et à lisser. Des brouettes et des brouettes.
- laisser sécher.
Dans deux semaines, la dalle durcie pourra accueillir sa voiture. Du coup l'abri de jardin pourra retrouver les vélos, le quad, les motos, les outils,etc.
Du coup mon abri pour le bois pourra accueillir du bois. Qui poireaute sans abri depuis mars dernier.
Alors. Le tas de terre. L'immense tas de terre. Il y a un projet qui est de décaisser un sentier pour l'instant en graviers, se débarrasser de tout ça et y mettre la terre toute propre du fameux tas. L'autre projet est de laisser les graviers et se débarrasser de la terre mais je sais qu'un jour on fera ce sentier en herbe et on devra acheter de la bonne terre. Alors que là, elle est là. Donc ça va me casser les couilles mais ce sentier est le prochain projet d'envergure. Un sentier de 60m de long, pour que la voiture jaune puisse aller et venir de son abri jusqu'à la route - quand elle roulera. A l'emplacement des roues, on va mettre des dalles creuses pour que l'herbe continue de pousser mais que le sol ne s'écrase pas, et éviter les grosses flaques. En gros, il va falloir creuser sur 20 cm de profondeur, mettre 10 cm de stabilisé, puis 5 cm de terre puis les dalles creuses, et remplir ces dalles de 5 autres cm de terre, puis semer de l'herbe. Je veux aussi que ce soit un couloir pour que les animaux du champ en face de la maison puissent rejoindre la prairie de l'autre côté de la maison quand les tracteurs sont dans les champs. Tous les voisins ont des chiens, il n'y a que chez moi que la faune est tranquille (à en croire par la quantité de lapin et de hérissons qui se réfugient).
Autre projet plus sympa et rapide pour cet automne, refaire un gazon, pcq là ça a été le chantier trop longtemps. Et aussi, planter des bulbes de crocus dans l'herbe.
Faire des abris pour les hérissons déjà maintenant avec les feuilles mortes, pour augmenter la quantité de bestioles à ces endroits là.
Élaguer le chêne en janvier.
Délimiter un nouveau sentier de brouette pour la gestion du bois l'année prochaine. Pcq on va recevoir 8 stères à fendre courant février.
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thebusylilbee · 10 months ago
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"Un café crème et une minute, voire deux, de réflexion. Nawel (1) est à la recherche des mots pour décrire ses sentiments. La trentenaire est «chargée de sécurité en ligne» pour un média social. Elle a «galéré» pour se faire embaucher. La faute à quoi ? Son nom, son prénom et sa religion, dit-elle dans une brasserie parisienne proche de la place de la République. «Je fais attention à ne pas tomber dans la colère parce qu’on nous refuse le droit à la colère. Elle est perçue comme une forme de violence alors que nous la subissons au quotidien.» Le «nous» englobe de nombreux Français musulmans diplômés. Ils dénoncent une atmosphère «pesante» dans le monde du travail, les médias et l’espace public. Ils ne supportent plus les regards de travers les jours qui suivent les attentats, la «suspicion» et les débats politiques. Une vie avec la «boule au ventre», disent-ils.
Aïcha (1) qui enseigne la littérature dans le Val-de-Marne garde encore en elle la souffrance lorsqu’un collègue lui a posé une question après l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre. Elle était installée en train de boire son café en pianotant sur son téléphone dans la salle des professeurs. Tout était calme. Puis : «Et toi Aïcha, tu es bien silencieuse, ça ne te fait rien ce qui vient de se passer ?» Elle a fondu en larmes dans sa voiture sur le chemin du retour. En arrivant à son domicile, Aïcha a demandé à son compagnon : «Pourquoi on reste encore ici alors qu’on pourrait être respectés ailleurs ?»
«On se bat pour se faire embaucher»
Le ressenti est documenté. Trois sociologues ont mené une enquête. Olivier Esteves, Alice Picard et Julien Talpin ont interrogé une partie de cette «élite minoritaire» – appuyée sur un échantillon quantitatif de plus de 1 000 personnes et sur 140 entretiens approfondis – qui a décidé de quitter la France pour s’installer à Londres, Dubaï, New York, Casablanca, Montréal. Ils ont en fait un livre, La France, tu l’aimes mais tu la quittes (Seuil). Les interrogés racontent les raisons de l’exil : discrimination, stigmatisation et difficultés à grimper dans le fameux ascenseur social. Libération a rencontré une dizaine de jeunes diplômés musulmans – pratiquants ou non – qui travaillent actuellement en France mais qui pensent chaque jour un peu plus à l’exil. Nous en avons également croisé qui ont passé le cap ; celui de vivre ailleurs.
Le recteur de la grande mosquée de Bordeaux, le médiatique Tareq Oubrou, perçoit le phénomène. «Le malaise est profond chez les musulmans et ne l’a jamais autant été. Il y a de grandes interrogations, une angoisse même face à l’avenir politique et social d’une France qui se crispe», explique cette figure de l’islam de France. Combien ont passé la frontière ? Les chiffres n’existent pas.
Salim est ingénieur dans la téléphonie. «J’en parle presque tous les jours avec des copains, dit-il en introduction. Nous sommes nombreux à ressentir la même chose. On se bat pour se faire embaucher et on galère pour être promu. Récemment, mon collègue qui a été nommé chef d’équipe a été gêné. Il n’arrive même plus à me regarder dans les yeux. Je suis arrivé avant lui et j’ai fait de meilleures écoles que lui. Je suis vu comme le mec sympa qui fait des blagues, qui devrait remercier chaque matin ses patrons d’être là.» Le trentenaire est en train de se laisser convaincre par son cousin à Londres. Il gagne le double de son salaire mais pas seulement. Salim regarde le plafond, s’évade et revient parmi nous : «Personne ne lui fait de réflexions pendant le ramadan ou après une attaque terroriste. Il n’est pas vu comme un arabe ou un musulman mais comme un ingénieur français.»
«Je me suis sentie entièrement française»
Dans la brasserie parisienne, Nawel commande un second café crème et déroule le câble de sa trajectoire. C’est la petite dernière des huit enfants de la famille. Ses parents ont quitté le Maroc à la fin des années 60 pour s’installer dans l’Yonne. Le daron à l’usine et la daronne avec la marmaille. La famille déménage un peu plus tard dans un petit village du Loir-et-Cher. «Mon père est devenu bûcheron. Les premiers temps étaient compliqués dans le village. Il y avait beaucoup de racisme, nous étions la seule famille arabe du coin. Mais notre famille nombreuse a sauvé l’équipe de foot, la fanfare et l’école du village.» Après un bac littéraire, la petite dernière se lance dans la sociologie. Elle se retrouve à Londres grâce au programme Erasmus. Tout change. «Je rencontre des gens du monde entier et plus personne ne me méprise, dit-elle. Je n’avais plus besoin de me justifier ou d’avoir honte de ce que je suis. Et, pour la première fois de ma vie, je me suis sentie entièrement française.» Cette dernière phrase reviendra souvent tout au long de nos rencontres avec les expatriés.
Nawel se cherche à son retour. Elle se lance dans le journalisme, un milieu où l’entre-soi est roi et la diversité (surtout dans les postes à responsabilité) un songe. Elle galère, enchaîne les petits jobs pour payer les factures. Elle décide de partir pour Dublin, en Irlande, où elle se retrouve – après avoir vendu des sandwichs – modératrice de contenus pour Facebook. Elle gravit les échelons en interne et change de boîte. Airbnb puis Twitter (devenu X). La vie est belle. Un bon salaire et des responsabilités. Nawel décide de rentrer en France après sept années en Irlande. «Je pensais que ça allait bien se passer. J’avais fait mes preuves dans de grosses boîtes, mais non. Je postule à un tas de trucs mais je n’ai aucune réponse. Je galère aussi pour trouver un appartement à Paris. J’avais des offres d’emploi toutes les semaines en Irlande et pas une depuis mon retour en France.» Elle ne lâche pas l’affaire. La «chargée de sécurité en ligne» décroche deux entretiens. Deux réponses positives. Elle ne croit pas au hasard : «J’ai eu un entretien avec un directeur des ressources humaines maghrébin et le second, c’était en visioconférence avec un Afro-Américain parce que c’est une entreprise américaine.»
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Pour Amara, 24 ans, la religion en France reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. (Dorian Prost/Libération )
La jeunesse diplômée qui pense à l’exil se ressemble dans le regard de ceux qui mettent dans le même sac les enfants d’immigrés nés en France. «Nous sommes différents. Tous les Arabes ne sont pas musulmans et tous les musulmans ne sont pas Arabes, explique Salim. Et chez les croyants, les degrés de pratique varient mais de nombreuses personnes ne cherchent pas à comprendre.» Les pratiquants, notamment les femmes voilées, sont nombreux à se projeter loin de la France ; pas forcément dans des pays musulmans.
«On est obligés de cacher un peu notre identité»
Cap au Nord. Ils ont tous les deux un parcours brillant : étudiante en M1 dans une grande école lilloise pour l’une ; en dernière année de Centrale-Lille, cursus ingénieur en développement applications mobiles et web, pour l’autre. Fatima (1), 22 ans, a grandi à Roubaix, immigration de troisième génération. Ses grands-parents, habitants de l’Algérie française, sont arrivés en métropole dans les années 50. Amara, 24 ans, originaire de banlieue parisienne, a des parents venant d’Afrique subsaharienne : Côte-d’Ivoire pour le père, Guinée pour la mère. Tous les deux, si différents dans leur histoire, partagent le même désir d’ailleurs. «Rester reviendrait à vivre dans un pays où on ne se sent pas à 100 % acceptés», résume Fatima, voile kaki accordé à sa chemise vintage, chinée en friperie, et jeans blanc. Amara approuve : «Je voudrais trouver un pays où je peux pratiquer ma religion dans des conditions plus propices.» Il dit qu’en France, la religion reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. Un regret ? «On est dans le pays où on a grandi, on fait la culture de ce pays, mais on est obligés de cacher un peu notre identité.»
Fatima souffre, elle, de l’image des musulmans issus des quartiers populaires. «On les associe dans l’imaginaire collectif à délinquance et à communautarisme. Et on nous confond avec des terroristes», soupire-t-elle. Le retour de Berlin, après un séjour Erasmus, a été dur. «Deux jours après, c’était l’annonce de l’interdiction de l’abaya. Je ne me sens pas vraiment concernée, je n’aime pas porter des robes, mais après Berlin, où tout le monde se respecte…» Elle porte le voile depuis trois ans. Dans son école lilloise, elle n’a subi aucune discrimination, de la part des profs comme des élèves. Juste parfois des étonnements maladroits quand on constate qu’elle ne parle pas arabe ou que ses parents sont français. Elle flippe pour les entretiens d’embauche. Elle a une autre peur, que l’extrême droite arrive au pouvoir. Pour ces raisons, elle prévoit de chercher du travail au Canada ou en Grande-Bretagne. «Soit on reste et on aide au développement de sa ville, soupire-t-elle. Soit on part, avec un sentiment de culpabilité. La France a investi sur moi, mais cela ne lui profitera peut-être pas. Je n’ai pas l’impression qu’elle se rende compte de cette perte.»
Amel a une phobie : l’avion. Elle traverse les mers et les océans pour rejoindre les différents continents. Elle a vécu un temps au Brésil. Puis un long moment à Dubaï. Elle raconte toujours un tas d’histoires. Ses traversées en cargo ou en voiliers. «J’ai toujours su que je quitterais la France après mes études, explique l’ancienne étudiante en école de commerce. Je n’ai jamais été une victime directe de racisme mais je sentais que j’aurais moins de barrières ailleurs et qu’on ne me jugerait pas.» Amel a créé plusieurs entreprises à Dubaï dans la cosmétique. Elle travaille aussi dans la finance. Dans un café du IIe arrondissement de Paris, la trentenaire pose une question qui paraît banale : «Pourquoi les choses ne changent pas ?» Elle ne cherche pas la réponse. Elle refuse de parler de «regrets» ou de «gâchis». Elle préfère dire «tant pis» pour la France. Son retour à Dubaï est programmé pour les prochaines semaines. Elle cherche un voilier pour embarquer.
Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante»
Omar est ingénieur en informatique. Il a tout quitté du jour au lendemain pour la Californie. Une décision «difficile mais réfléchie», «contrainte aussi». Le trentenaire, fils de Marocains, est musulman pratiquant. Il y a six mois, il était encore «bien installé». Omar a traversé le monde pour s’établir à Los Angeles avec sa femme Nadia, 30 ans, chercheuse en biologie, et leurs deux enfants de 3 et 8 ans. La réponse à «une atmosphère islamophobe» devenue trop pesante. «Nos proches nous manquent, mais on ne veut plus se cacher par peur d’être jugés», dit-il. La réalité ? Un «incident» leur a fait franchir le pas l’an dernier. «Nadia a été dénoncée par des collègues car elle portait le voile dans son laboratoire.» Des questions de sécurité ont été mises en avant. Une «fausse excuse», selon Omar, qui insiste pour dire que sa femme travaille désormais dans l’un des plus grands hôpitaux de Californie «sans que cela ne leur pose de problème». Dans son entourage, leur cas n’est pas isolé, ses deux sœurs, dont il préfère taire la profession, sont parties en Angleterre pour les mêmes raisons.
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La trentenaire Amel a préféré dire «tant pis» à la France et partir vivre à Dubaï. (Marie Rouge/Libération)
Facky, lui, raconte un tas d’anecdotes. Diplômé d’école d’ingénieur l’an dernier, il a sauté le pas il y a quatre mois pour rejoindre le Japon. Une parenthèse pour le moment. Il compte y apprendre la langue, pendant un an, et, s’il s’y plaît, s’y installer définitivement. Ici ou ailleurs mais pas en France. «J’aime mon pays mais malheureusement je n’ai plus vraiment l’espoir de vivre sereinement quand on te répète tous les jours que tu n’es pas chez toi en France.» Il raconte des expériences. Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante». Cette fois, lors d’un contrôle d’identité alors qu’il attend sa mère, où quatre policiers le mettent en joue par crainte de ce qu’il peut avoir dans son sac. Un flingue pointé sur sa tête. Ou alors, «moins grave», mais tout aussi «fatiguant», lorsqu’un caissier de supermarché refuse de passer ses articles. Dernier épisode en date, il y a un mois, dans l’avion le ramenant en France pendant le ramadan. Il explique au personnel de bord qu’il jeûne. Une femme, assise à portée de la conversation, juge bon de donner son avis : «On est au Japon ou à Kaboul là ?»
Dans la brasserie parisienne, Nawel regarde l’heure. Elle doit retourner travailler. La pause est terminée. Une ultime question : partir ou rester en France ? «Je parle cinq langues et j’ai fait mes preuves mais mon pays a du mal à reconnaître mes compétences. C’est triste. Nos parents sont venus ici pour travailler sans faire de vagues. Ils ont accepté beaucoup de choses que je ne pourrais jamais accepter.» Nouvelle hésitation. Nouveau silence. Puis : «Je n’ai pas envie de faire semblant ou de jouer à la meuf sympa pour me faire une place. C’est terminé cette époque. Peut-être que demain j’aurai des enfants et je ne veux pas qu’ils grandissent dans une ambiance ou il faut toujours montrer patte blanche ou se justifier.» "
(1) Les prénoms ont été modifiés.
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papillondusublime · 14 days ago
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La poétesse et l'oiseau doré (partie 7)
Ô femme abandonnée Aux mains de l'épaisse fumée! Ô échos, résonnez, Dites-lui combien je l'aimais!
Tu étais ma moitié. Sœur jumelle? Non, plus encore! Nous deux étions liés Par les fers d'un fatal amor.
Moi, le fils d'Hélios. Toi, la fille de Séléné. Nous planifions nos noces, Dans le secret emprisonnés.
Glissaient mes doux baisers Le long de ta peau argentée. Imbibées de rosée, Mes lèvres en fleurs s'y plantaient.
Sur tes doigts délicats, Des plumes dorées l'air laissa. Ton toucher me marqua À l'encre rouge – il s'effaça.
Hélas, nos cœurs battant Au même rythme s'arrêtèrent! Je crus perdre mon sang Quand bras ennemis t'arrachèrent.
Qu'à jamais soient maudites Ces heures qui nous divisèrent! Tu me fus interdite Dès que dénoncée à mon père.
Je dus me résigner Au choix des étoiles jalouses. De la même lignée, Nul n'a le droit de prendre épouse.
Jetée dans l'océan, Tu devins vague ayant pour guide Plus que les mouvements De flots noirs au reflet livide.
Le jour, hautes marées Capturent mes éclats divins. Autrefois égarés, Ils retrouvent tous le chemin.
La nuit, basses marées Crachent tes souvenirs lointains. De nouveau séparés, À l'avenir nous posons freins.
N’oublie pas d'où tu viens, Ange aux ailes peintes de suie! Toutefois, comprends bien Où tu te trouves aujourd'hui.
Je t'attends impatient, Mais sans te suivre dans la boue. Je te plains, oiseau blanc Obligé d'y faire la roue. »
-Poésie: extrait de "La poétesse et l'oiseau doré", à lire dans "Genèse d'une femme" par Marine Mariposa, disponible gratuitement sur https://sites.google.com/view/papillondusublime/gen%C3%A8se-dune-femme -Image: ''Tamara and the Demon'', Konstantin Makovsky
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coolvieilledentelle · 1 year ago
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Il viendra ce moment étrange où nous serons, enfin seuls , tous les deux les années que l’on engrange feront de nous, de jolis vieux!
Seras-tu entreprenant comme au bon vieux temps? ou fatigué de marcher, de porter les ans avanceras-tu clopin- clopan? le regard lumineux, et tant d’amour dedans
Serai-je coquette, fière ,bavarde? ou affalée comme une vieille dame affublée d’une écharpe crochetée en gris blanc et d’un vieux manteau extravagant?
Il arrivera ce moment de vie ou tu m’auras pour toi tout seul ou tu tiendras ma main, épris t’appuyant tendrement sur mon fauteuil
Aurai-je encore cette lueur amoureuse cette façon impudique de me coller à toi alors que le temps aura déja sur moi graver les empreintes d’une vieillesse houleuse?
Serons nous timides comme des adolescents lorsque nous serons deux, amoureusement a s’étendre sur notre couche,l e soir tombant rêvant a nos étreintes de jeunes amants?
Nous parviendrons au bout de la vie mon coeur accroché au tien! Ne me laisse pas à mi chemin Nous avons promis c’est pour la vie!
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fashionbooksmilano · 10 months ago
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Les Écrits du du vent
Hans Silvester
Éditions de La Martinière, Paris 2003, 144 pages, 31x22,8cm, ISBN 978-2732429809
euro 20,00
email if you want to buy [email protected]
Les écrits du vent offrent pour qui sait les voir une nouvelle interprétation du monde. Au rythme des saisons, Hans Silvester a su saisir tout le mystère et la splendeur des paysages de Camargue, continuellement remodelés par le vent : ondoiement subtil à la surface d'un étang, infimes craquements terrestres, nuées d'oiseaux... autant d'images qui confondent notre perception de l'infiniment grand et de l'infiniment petit. Des textes issus de civilisations diverses accompagnent ces images surprenantes et explorent la poétique des éléments. En célébrant la beauté sauvage et le cycle éternel du monde, ils nous emmènent sur le chemin du rêve et de la méditation. Que nous révèlent et que nous enseignent ces paysages ? C'est à cette double et fascinante interrogation que veulent répondre Les Écrits du vent.
Né en 1938 en Allemagne, Hans Silvester fait ses premières photos à l'âge de douze ans. Défenseur inconditionnel de la nature, il publie en 1960 un livre remarqué sur la Camargue avec un texte de Jean Giono. Membre de l'agence Rapho, il a notamment publié aux Editions de La Martinière Les Chats du soleil, Les Chats du bonheur et Sieste et Tendresse, tous des succès internationaux. Les derniers reportages de ce grand voyageur l'ont mené en Inde, au Rajasthan, où il a photographié les peuples du désert de Thar et l'incroyable bestiaire des fresques du Shekhawati. Ce travail a donné lieu à deux livres, Les Filles de Mirabai et Les Cavaliers du Shekhawati. Son dernier ouvrage paru aux Éditions de La Martinière en 2002 s'intitule Chevaux de Camargue.
29/03/24
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kilfeur · 1 month ago
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Le chemin sombre de Claudia
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Claudia a fait son choix dans la saison 7 et il reflète bien ses actes. Sa relation avec Aaravos, bien qu'au début, elle a la possibilité de revoir son père. Le fait qu'elle s'amuse et s'excite dont Aaravos voit Leola à travers elle et ce qu'elle aurait pu être, une fois plus grande. Bien que Terry s'affirme plus pour justement l'éloigner Aaravos. Comme avec la scène avec les recherches de Kpp'ar disant qu'il n'est pas trop tard pour changer. Aaravos comprend qu'il doit lui dire la vérité et bien qu'il ne prend aucun plaisir à le faire souffrir. Tout deux l'ont utilisé pour atteindre le jardin des innocents, et c'est assez ironique que Terry la perd une fois arrivé à leur destination.
Rayllum et Clauderry se sont toujours opposés dans l'act 2, dans la s6, dans le bateau, on voit Rayla et Callum se disputer sur l'utilisation de la magie noire. Et bien que Callum lui dit qu'il a fait ça pour elle, elle n'aime pas ça lui disant quitte à choisir entre elle et le bien de tous. Elle demande de choisir le bien de tous. Tandis que dans la scène Clauderry est silencieuse, l'aidant dans son brin de toilette. Loin d'Aaravos et de son père, elle se sent malgré tout perdu ne sachant pas quoi choisir même si face au félin, elle refuse malgré l'hésitation, d'utiliser la magie noire. C'est pour ça qu'elle avait décidée de revoir son père à Katolis pour comprendre sa vérité.
Mais il pourra jamais le lui dire et Claudia, je pense, semble trouver sa propre vérité avec Aaravos. Tout deux se complètent par leurs pertes. Et même si ça donne de doux moments. Avec la scène où Aaravos lui dit toute la vérité pour faire taire ce doute naissant. Tandis que Claudia a sa nouvelle motivation laissant partir Viren tout en commettent des actes horribles avec Aaravos, son nouveau père ! Ce qui a pour conséquence le départ de Terry, malgré son ressenti de son meurtre envers Ibis et pour les pièces concernant Rayla. Il a quand même laissé passé pas mal de choses prétextant qu'elle avait de bonnes raisons. Quand ça le touche personnellement, il lui fait face et lui explique que c'est pas une manière de traiter quelqu'un comme ça. Et qu'il peut pas continuer refusant de changer en quelqu'un qu'il détesterait. Sa rupture contraste avec Rayla dans TTM, où elle part ne laissant qu'une lettre, Terry en revanche lui parle avant de partir de bon.
Une mage noire et un mage primal
J'ai toujours trouvé que Claudia et Rayla s'opposaient mais cette fois ci on a le droit une confrontation entre elle et son ancien ami. Celle ci l'a devancée en tuant Akiyu, l'empêchant de créer une nouvelle perle pour enfermer Aaravos. Et en réponse de ce qu'ils ont traversé, Callum gèle son sang ! On a jamais eu le ressenti de Callum envers Claudia mais ce sort bien que ça m'a surprise. C'est une réponse sur son ressenti qu'il a pour elle. Quelqu'un qui était son ami, son premier amour et qui au final les a trahit. Donc ouais on peut le voir comme une colère envers elle lorsqu'il lance le sort sur elle ! Tandis que Claudia en s4, a utilisé la ruse pour les endormir puis en s5, les a manipulé avec Harrow en leur faisant comprendre sa situation. Mais tout comme son père qui lui avait privé de sa voix en s1, cette fois ci Claudia, lui prive de son souffle. Or il n'est pas seule car Runaan l'avertit d'arrêter la mettant en joug contre ses flèches. Et bien qu'elle arrête et laisse son bâton, c'est fait délibérément pour inciter à Callum à utiliser un sort de magie noire !
Dernier au revoir de sa famille
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Quand Terry se sépare de Claudia, il essaie de prouver sa bonne foi envers Ezran et les autres. Bien que Soren est assez méfiant envers lui, en s'occupant des oiseaux et fait prêter sous serment qu'aucun mal soit fait à Claudia. Montrant que oui, il tient encore à elle. Arrivé au Nexus de la lune, elle revoit son frère dont il dépose les armes et souhaite qu'elle en fasse tout autant, ce qu'elle refuse, déterminée à aller jusqu'au bout. Mais quelqu'un l'attend, sa mère du moins l'illusion de sa mère... J'avoue que c'était quand même assez salaud mais bon dans ces moments là, tout les coups sont permis, même les plus fourbes ! Et Claudia ne marche pas une seconde, on voit que quand elle cache sa bouche c'est pour se retenir de rire. Et pourtant elle joue le jeu pour baisser la garde de Lujanne et la poignarder dans le dos. Ils tentent de l'arrêter mais sont figés par son sort et en revoyant Terry, elle confirme ses craintes tout le monde finit par la quitter.
Lors du combat final, Soren se retrouve contraint de briser son serment pour arrêter Claudia. Quand à Claudia qui aide Aaravos, son père la qualifiant de lumière. Mais c'est une lumière corrompu et tordu et c'est par son attachement, que celui ci lui permet de se sauver. Refusant de perdre une autre fille n'assistant pas à la "mort" de son père ! Et quand elle fait face à Soren et qu'elle voit qu'il s'apprêtait à le tuer en disant que c'était une possibilité. Elle pourrait les écraser mais elle refuse en disant qu'elle n'a pas changé, qu'elle est une gentille fille. Au début, j'avais vu ça comme un déni comme avec l'affrontement de Callum. Ou bien reflétant sa mentalité de victime. Au final, je pense que c'est en rapport avec sa relation avec Aaravos expliquant justement ses répliques.
Leola et Claudia
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Leola était une innocente jeune elfe voulant aider les humains dont la mort l'a séparée de son père tout comme Claudia. Et malgré ses doux moments avec Aaravos et Claudia, l'influence et la manipulation toxique de ce dernier est présente. Malgré le fait que Claudia est pleinement maîtresse de ses actions et des conséquences . Claudia reflète un côté sombre de ce qu'aurait pu devenir Leola en grandissant avec celui que son père est devenu. Par son souhait, Leola souhaitant que chaque enfant sache qu'il est aimé. Et Claudia a tourné le dos justement à ceux qui pouvaient l'aimer comme Soren et Terry. Claudia est un personnage qui reflète bien la phrase "la fin justifie les moyens". Peu importe si c'est dangereux ou vil, elle accomplira ses objectifs et malgré ses justifications, elle se retrouve seule montrant aussi le côté tragique du personnage.
The dark path of Claudia
Claudia made her choice in season 7 and it reflects her actions well. Her relationship with Aaravos, although at first she has the opportunity to see her father again. The fact that she enjoys herself and gets excited about Aaravos seeing Leola through her and what she could have been, once she grew up. Although Terry is more assertive precisely to keep her away from Aaravos. As with the scene with Kpp'ar's research saying it's not too late to change. Aaravos understands that he has to tell him the truth, even though he takes no pleasure in making him suffer. Both have used it to reach the Garden of the Innocents, and it's rather ironic that Terry loses it once they've reached their destination.
Rayllum and Clauderry were always opposed in act 2; in s6, in the boat, we see Rayla and Callum arguing over the use of dark magic. And although Callum tells her he did it for her, she doesn't like it, telling him to choose between her and the greater good. She asks him to choose the greater good. While in the scene Clauderry is silent, helping her with her toilette. Far from Aaravos and her father, she still feels lost, unsure of what to choose, even though she refuses to use dark magic against the feline, despite her hesitation. That's why she decided to see her father again in Katolis, to understand her truth.
But he'll never be able to tell her, and Claudia, I think, seems to find her own truth with Aaravos. The two of them complement each other through their losses. And even that makes for some sweet moments. With the scene where Aaravos tells her the whole truth to silence that dawning doubt. While Claudia has her new motivation, letting Viren go while committing horrible acts with Aaravos, her new father! The result is Terry's departure, despite his resentment of his murder of Ibis and the parts concerning Rayla. Still, he let a lot of things slide under the pretext that she had good reasons. When it affects him personally, he confronts her and explains that this is no way to treat someone. And that he can't go on refusing to change into someone he'd hate. His break-up contrasts with Rayla's in TTM, where she leaves with only a letter, while Terry talks to her before leaving.
The dark mage and the primal mage
I've always found Claudia and Rayla to be polar opposites, but this time we get a confrontation between her and an old friend. The latter beat him to it by killing Akiyu, preventing him from creating a new pearl to lock up Aaravos. And in response to what they've been through, Callum freezes her blood! We never got Callum's feelings towards Claudia, but this spell did surprise me. This is a response to his feelings towards her. Someone who was his friend, his first love and who ultimately betrayed them. So yeah, you can see it as anger towards her when he casts the spell on her! Whereas Claudia in s4, used trickery to put them to sleep and then in s5, manipulated them with Harrow by making them understand her situation. But just as his father deprived him of his voice in s1, this time Claudia deprives him of his breath. But he's not alone: Runaan warns her to stop, putting her in check against his arrows. And although she stops and leaves her staff behind, this is deliberately done to incite Callum to use a dark magic spell!
Last goodbye to her family
When Terry separates from Claudia, he tries to prove his good faith to Ezran and the others. Although Soren is quite suspicious of him, taking care of the birds and swearing an oath that no harm will come to Claudia. Showing that yes, he still cares for her. Arriving at the Moon Nexus, she sees her brother again, whose weapons he lays down and wishes her to do the same, which she refuses, determined to see through to the end. But someone is waiting for her, her mother, or at least her mother's illusion… I admit it was a bit dirty, but in such moments, all tricks are allowed, even the most devious! And Claudia doesn't fall for it for a second; you can see that when she hides her mouth, it's to keep from laughing. And yet she plays along to let Lujanne's guard down and stab her in the back. They try to stop her, but are frozen by her spell, and when she sees Terry again, she confirms her fears and everyone ends up leaving her.
In the final battle, Soren is forced to break his oath to stop Claudia. As for Claudia, who helps Aaravos, her father calls her a light. But she's a corrupt and twisted light, and it's through her attachment to him that he saves her. Refusing to lose another daughter who didn't witness her father's “death”! And when she confronts Soren and sees that he was about to kill her, saying it was a possibility. She could crush them, but she refuses, saying she hasn't changed, that she's a good girl. At first, I saw this as denial, as with Callum's confrontation. Or reflecting her victim mentality. In the end, I think it has something to do with her relationship with Aaravos, which explains her lines.
Leola and Claudia
Leola was an innocent young elf wanting to help humans, whose death separated her from her father, just like Claudia. And despite her sweet moments with Aaravos and Claudia, the father's toxic influence and manipulation is present. Despite the fact that Claudia is in full control of her actions and consequences . Claudia reflects a dark side of what Leola could have grown up with who her father has become. With her wish, Leola wanted every child to know they were loved. And Claudia turned her back precisely on those who could love her, like Soren and Terry. Claudia is a character who reflects the phrase “the end justifies the means”. No matter how dangerous or vile, she will accomplish her goals, and despite her justifications, she finds herself alone, showing the tragic side of her character.
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to-gentle-sea · 4 months ago
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Voyageur, ici interromps ton voyage, ici construis ta maison. Dans la montagne, tes souliers usés ne sont pas bons. Les villageois, tes voisins, t’offriront une paire neuve ; alors repose-toi. Le seul effort que l’on te demandera ce soir sera de rajouter une bûche dans la cheminée.
Nous voyons l’ombre qui te suit, et nous la vaincrons. Coupez le pain, mes amis, et n’oubliez pas de remuer le potage. Ici le soir nous aimons raconter des histoires. Mange donc, voyageur, et écoute.
Quand on sort du village et que l’on continue vers la cascade, à l’écart du chemin on trouve une pierre haute comme deux hommes. Près de cette pierre, tous les soirs le soleil se couche en caressant un monticule de terre. A ce moment les chiens du village aboient, et la nuit venue on raconte qu’un rai de lumière émerge de l’herbe et titube jusqu’à la cascade.
Voyageur, attends ! Ne pars pas ainsi dans le noir ! Mais il s’en va ; il faut le suivre. Allumez une torche, couchez vos enfants. Le vent souffle, et quand il secoue ainsi tous les chênes de la montagne, on dirait que le monde entier va se renverser. Le voyageur ne s’arrête pas pourtant : il court jusqu’à la cascade.
Le rai de lumière est là. Sois prudent, voyageur. Recule, reviens avec nous. Ne te tiens pas dans son éclat. Il ne te protègera ni de la nuit ni de l’ombre qui te suit.
Il enserre la lumière de ses bras ! Et remplit sa gourde à la cascade. Maintenant il marche, et la lumière le suit. Vite, suivons-le ; il gémit à chaque fois que son pied s’ouvre sur une branche tombée à terre. Devant le monticule de terre, près de la grande pierre, il s’assoit et boit, puis vide sa gourde sur le sol. Alors la lumière se dissipe et l’obscurité le dissimule tout à fait. Notre torche est inutile.
Depuis la nuit profonde, nous t’entendons, voyageur. C’est ici que tu bâtiras ta maison.
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shakeskp · 1 month ago
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Bilan d'écriture 2024 ✨
Bonne année, toute le monde, qu'elle soit pleine d'espoir bien nécessaire et de douceur !
C'est l'heure du bilan d'écriture, qui est donc ultra positif.
D'abord, un point décembre, j'ai fini sur un mois productif à quasi 23 000 mots, éparpillés sur le Soulmate UA Genshin et du Star Wars par bouts, je n'étais pas très concentrée, mais j'ai avancé un peu sur tout, c'est déjà ça !
En 2024, je m'étais encore une fois inscrite au défi @gywo, en m'engageant sur 150 000 mots annuels, un total que j'ai explosé en écrivant 265 295 mots. On ne va pas se mentir, ça fait un peu année outlier that shouldn't be counted, mais je me suis quand même ré-engagée sur 200 000 mots.
Les mots, c'est bien, mais comme l'année dernière, c'est surtout la joie d'écrire qui est à retenir, surtout pendant cette année compliquée sur pleins de plan, personnels autant que géopolitiques.
C'est l'heure des stats ! Tous ces mots, ça veut dire quoi ?
C'est 137 548 mots et 13 fics de publiés, la très grande majorité dans le fandom Star Wars qui m'aura pris par la gorge par surprise cette année. Ils m'ont demandé 183 846 de premiers/second jets.
Les 81 449 restants sont éparpillés sur 13 projets, certains ayant plus de chances d'être oubliés que d'autres 😬
Mon mois le plus productif a été avril avec 40 067 mots, je sais pas ce que j'avais bouffé, écrits sur 25 jours. Le mois durant lequel j'ai passé le plus de jours, c'est mai, avec 28 jours. Le mois le moins productif a été novembre avec 1041 sur une seule journée... Mais une journée productive on va dire ?
Les projets de l'année en cours, c'est de finir le Soulmate UA Genshin, déjà. Dans mes projets Star Wars, j'ai Les Voies Parallèles, un petit bonus aux Voies au sujet des jumeaus ; Springbreak qui me tue à petit feu ; l'UA Qui-Gon Lives qui m'est revenu sans prévenir ce dernier mois et a bien avancé ; le projet Beauty and the Beast, un UA qui se passe après la série Obi-Wan Kenobi ; la Dinluke qui suit De l'Espoir.
Enfin, j'aimerais re-consacrer du temps à mon projet original Hallmark Movie !
J'ai du taff XD
Et si vous êtes venus jusqu'ici, des bouts de fics de plusieurs projets à venir :
Genshin Impact, Soulmate UA :
(Période de leurs études).
Un an plus tard, lors d'une soirée tardive à réviser dans le Foyer de Daena, Kaveh céda à l'épuisement et posa la tête sur son livre. De là, il voyait parfaitement le profil d'Alhaitham, de trois quarts, ce petit pli entre les sourcils qu'il avait malgré lui quand il devait faire un effort de réflexion. L'éclairage à la lampe adoucissait ses traits. Le cœur de Kaveh s'emballa un peu, un tout petit peu.
— Est-ce que tu as une âme sœur ? demanda-t-il tout bas.
Cette question avait été rhétorique, même pas faite pour être entendue. Mais le phono-isolateur d'Alhaitham ne devait pas être enclenché, car il tourna tout de suite les yeux vers lui. Kaveh avait fini par gagner gain de cause, au sujet de l'esthétique - Alhaitham avait prétendu que c'était pour qu'il arrête de le fatiguer, Kaveh avait traduit que c'était pour lui faire plaisir. C'était une première étape sur le chemin ardu qui s'annonçait pour lui faire voir l'intérêt de la beauté, mais c'était déjà ça. Il était particulièrement fier de ce travail, même si, certes, cela avait quelque peu compliqué la tâche d'y incorporer tous les éléments nécessaires.
Kaveh avait pris du retard sur son propre projet pour y arriver, mais peu importait ! Il aurait été hors de question qu'il laisse Alhaitham se promener avec un arceau noir sur la tête.
— Oui, répondit Alhaitham.
Avec un pincement au coeur qu'il nierait jusqu'à sa mort, Kaveh se redressa.
— Pas moi. 
*
Star Wars, Les Voies Parallèles :
Le ton monta très vite, le ton montait toujours très vite entre Leia et Anakin, deux forces de la nature qui s'entrechoquaient. Parce que les talents de diplomate de l'une disparaissaient complètement face à l'autre et que ce dernier acceptait très mal qu'elle grandisse, qu'elle ait grandi  ; parce que Leia cherchait désespérément à le rendre fier et qu'Anakin voulait pouvoir encore la bercer dans ses bras.
Obi-Wan avait appris à les laisser se hurler dessus, du moins jusqu'à ce que... Il jeta un regard à Luke qui s'était rembruni après un « Tu ne sais pas ce que tu veux » d'Anakin qui répondait à un « Je fais ce que je veux et je me fiche de ton opinion » de Leia.
L'adolescent posa sa tasse d'un geste brusque sur la table.
— Papa. Leia.
Sa voix n'était pas monté du tout, mais sa présence dans la Force brûlait tout ce qu’elle touchait. Son père et sa sœur s'interrompirent d'un coup, se tournèrent vers lui, prêts à lui présenter leurs excuses pour ne pas avoir à se demander pardon l'un à l'autre.
Souvent, Obi-Wan regrettait que Luke soit devenu le vaisseau entre eux, leur voix à tous les deux. C'était injuste, même s'il avait endossé le rôle avec sa bonne volonté habituelle. Obi-Wan aurait dû l'inviter à sortir de l'appartement avec lui, à laisser le père et la fille se débrouiller, mais la situation exigeait malheureusement de lui une autre intervention.
— Leia, dit-il, puis-je discuter avec toi un instant ?
*
Star Wars, Springbreak :
La T8-Ex était un petit vaisseau de transport habitable de seize mètres, à la puissance acceptable pour son genre, et surtout relativement maniable. Et elle le serait encore plus une fois qu'Anakin aurait l'occasion de s'y attaquer. L'espace, rentabilisé au maximum, lui permettait d'exécuter des kata lents tant que son sabre laser n'était pas allumé.
Dans l'ensemble, un bon petit appareil.
Un silence terrible y régnait, R2 était sur son pod de charge, et la vibration de l'hyperespace ne comptait pas. Si Anakin se posait et étendait sa perception, il réussirait peut-être à sentir la présence d'autres vies dans la Force, mais c'était désagréable, les distances changeant constamment lui faisait l'effet d'un grésillement.
Te voilà seul.
Sans rien ni personne pour le surveiller, dans un vaisseau spatial pouvant parcourir plus d'une semaine de voyage en hyperespace sans avoir besoin d'être rechargé. La galaxie était à sa portée. 
Il pourrait partir, s'il le voulait.
Et qu'est-ce que tu ferais ? Qu'est-ce que tu ferais, Anakin Skywalker ?
 Tant de choses, en réalité. Pilote ou mécanicien sur tous les vaisseaux possible et imaginables, mercenaire. Il ferait un excellent récupérateur.
Il pourrait aussi chasser tous ceux qui restaient du règne de Palpatine. Pénétrer dans les centres de détention où les procès s'éternisaient et régler le problème d'un coup de sabre. Eux, et ceux qui s'étaient échappés, qui s'étaient fait discrets, ceux qui avaient soutenu en toute « légalité », et restaient sénateur de leur planète, ceux qui avaient retourné leur veste à la dernière seconde.
Anakin connaissait leur nom à tous.
Il se demanda combien de temps il faudrait à l'Ordre pour lui envoyer Obi-Wan aux trousses.
Combien de temps il faudrait à Obi-Wan pour laisser tout ce qu'il faisait et venir le chercher lui-même.
Il était presque tenté de le tester.
*
Star Wars, UA Qui-Gon Lives :
Son com sonna dans sa ceinture, et la voix de Maître Qui-Gon en sortit tout de suite.
— Bonjour, Obi-Wan.
— Bonjour, Maître. J'ai cru comprendre que vous étiez revenu de Sarka 6. J'espère que la mission s'est bien passée.
— À une destruction de speeder près. Quand tu le verras, peux-tu rappeler à Anakin qu'il est attendu en cours de diplomatie ossatienne dans une demi-heure ?
Obi-Wan haussa les sourcils, Anakin fit mine de vomir. 
— Je n'y manquerai pas, dit Obi-Wan en indiquant d'un air sévère la direction générale des salles de classe.
L’adolescent leva les yeux au ciel.
— Je te remercie.
— File, intima Obi-Wan quand Qui-Gon eut raccroché. Je ne te couvrirai pas.
— L'adelphe de lignée de Ferus l'aurait couvert.
— Ferus est le premier padawan de la chevalière Tachi, alors tu n'en sais rien du tout. File !
File, mima Anakin avec une grimace avant de partir au petit trot.
*
Star Wars, Beauty and the Beast :
Comme sortit de nulle part, une silhouette immense, noire surgit dans le couloir. Elle dégageait un froid glacial, un tourbillon de désespoir et de rage qui aspirait tout. Luke hoqueta et cacha le visage dans le cou d'Obi-Wan. 
Celui-ci le serra encore plus fort contre lui, se demandant déjà comment il allait sortir son sabre laser et se battre alors qu'il avait un enfant dans les bras. 
La créature portait une étrange armure d'un noir aussi profond que la Force qui tourbillonnait de colère autour de lui. Ce n'était pas le premier utilisateur du Côté Obscur qu'Obi-Wan croisait, loin de là. Ce n'était même pas le premier Sith, loin de là non plus. Mais il y avait quelque chose chez celui-ci, quelque chose qui le saisissait aux tripes, le glaçait jusqu'à la moelle de ses os.
Tous les enfants se turent.
— Obi-Wan Kenobi, prononça l'Inquisiteur lentement d'une voix caverneuse, déformée, et avec un plaisir perturbant.
— Vous avez l'avantage, répondit Obi-Wan d'un ton léger, je crains ne pas être en mesure de vous identifier.
Il y eut un silence. Autour de l'Inquisiteur, la Force se déchaîna soudain, tous les meubles et les esclavagistes se soulevèrent, puis retombèrent dans un bruit de fracas. Obi-Wan sentit quatre des cinq esclavagistes mourir, un bleu soudain qui s'effaça aussi vite qu'il était arrivé.
Les enfants se remirent à hurler en s'accrochant à ses jambes de toute leur force.
— Chut, chut, intima Obi-Wan, désarmé, cherchant dans son usage rouillé de la Force un moyen de les réconforter, de les faire taire.
Qui savait de quoi l'Inquisiteur était capable ? Un coup de ce sabre laser au goût de sang sur sa langue et ils seraient tous morts avant même qu'Obi-Wan ait pu faire quoi que ce soit.
Qu'est-ce que tu veux faire ? Qu'est-ce que tu peux faire ? Inutile, impuissant.
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valentine1994 · 11 months ago
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Dispute avec mon copain hier, qui a finie par moi faisant mon sac et claquant la porte à 1h du matin. Deux jours avant qu'on soit sensés signer un contrat pour un appartement ensemble. Ça m'a pris 2 minutes, je pouvais pas faire autrement. J'avais dit "J'ai envie de rentrer chez moi", à quoi il avait répondu "Fais-le alors, mais saches que je t'arrêterai pas et que j'appèlerai pas." Alors j'ai bondis hors du lit - il faut protéger sa fierté... Le seul truc qui aurait pu m'arrêter c'est le fait que j'avais déjà pris ma dose de mélatonine. Bref, je me retrouve à sangloter sur la route, avec mon petit sac sur le dos. Je voyais des couples qui sortaient de leurs Ubers et rentraient chez eux main dans la main, tous beaux. Moi je faisais peur, je le sais parce que j'ai vu mon reflet dans le miroir de l'ascenseur. J'étais plus en colère contre moi-même que contre lui. C'est ça le plus douloureux dans l'histoire. Des disputes on en a eues, mais cette fois-ci le coupable est à l'intérieur de moi, c'est mon anxiété sociale et la façon dont elle me paralyse, me gâche la vie. C'est elle qui est responsable du petit drame d'hier.
Ça a commencé par une soirée Monopoly avec ses soeurs. Ça rend la dispute presque drôle. À chaque fois que je rencontre sa famille je suis paralysée par l'angoisse, et le fait de parler suédois avec eux arrange pas les choses. Les mots sortent pas, je suis silencieuse et m'en veux d'être silencieuse. Je me force à parler et tout ce que je dis est maladroit, les larmes me montent aux yeux, je veux rentrer chez moi, respirer à nouveau. Bref, hier ça avait malgré tout bien commencé, même si j'étais fatiguée après une journée de boulot. Ça a mal tourné quand elles ont mis de la techno, monté le son et se sont mises à danser autour du Monopoly. Là mon corps tout entier s'est paralysé et j'ai fixé le plateau de jeu pendant ce qui m'a semblé être une éternité. Dans la voiture sur la route du retour mon copain m'a à peine adressé la parole et la paranoia a commencé à faire son petit bonhomme de chemin dans ma tête. Je pouvais rien dire parce que sa soeur était dans la voiture avec nous. Mais je savais qu'il trouvait que j'avais été désagréable avec ses soeurs. C'est super important pour lui que ça se passe bien avec ses amis et sa famille, que je sois intégrée.
"L'intégration", le concept autour duquel ma vie tourne depuis que je suis arrivée en Suède. J'ai essayé de m'intégrer dans ma coloc, au boulot, à l'université, avec sa famille et ses amis. J'essaie de parfaire mon suédois à côté des études et du boulot, je m'adapte, je regarde personne au supermarché et je dis pas "bonne journée au revoir" à la caisse du supermarché. Je dis juste "merci" comme tout le monde et je me casse. Je coupe plus la parole, j'attends mon tour pour parler et quand je le fais je regarde tout le monde dans le groupe. J'ai des opinions modérées. Je me place à un mètre de distance des autres quand je fais la queue et je marche jamais sur les pistes cyclables. J'ai perdu mes couleurs, et pour régler ça je suis une thérapie cognitivo-comportementale dans un CMP suédois. Je paie 200€ par mois pour faire du yoga avec des jeunes mamans qui travaillent dans le domaine de la culture et adorent la France, c'est à dire Aix-en-Provence et Paris. Mais hier j'ai fais l'erreur d'être silencieuse à la table du Monopoly, et maintenant mon copain est inquiet, il se demande si je réussirai un jour à m'intégrer.
Hier il m'a demandé de prendre mes responsabilités. Je sais pas si c'est le fait d'avoir fait l'armée, d'être capricorne ou tout simplement suédois qui le fait dire ça. Peut-être un mélange des trois. Selon lui, il faut avoir besoin de personne dans la vie. Il vis pourtant à 10 minutes de chez ses parents et a un papa qui est allé le chercher chez le médecin la semaine dernière, avant de lui faire des courses. Tous ses amis sont des amis d'enfance sur qui il pourra compter toute sa vie. Ce que je veux dire c'est qu'il a un filet de sécurité immense en dessous de lui. Et maintenant je vais comparer sa situation avec la mienne, je sais que je devrais pas comparer mais je vais le faire. Je suis partie à l'étranger toute seule et ai réussi à m'en sortir toute seule et la semaine dernière je devais noter le numéro de téléphone d'une personne de confiance quelque part, et j'avais que lui. Hier quand je faisais ma petite crise d'angoisse silencieuse devant le Monopoly j'attendais juste une main sur mon épaule, parce que je sais qu'il a vu. Mais j'ai eu que du silence en retour, et dans le lit il était presque collé contre le mur pour être trèèèès loin de moi. Il est presque midi et je sais qu'il appèlera pas aujourd'hui, et demain on doit signer le contrat. Ou plutôt, il doit signer le contrat parce qu'ici c'est pas mon pays.
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cogito-ergo-absens · 8 months ago
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« Croyez-le ou non, il existe des hommes qui sont des phares de lumière dans les ténèbres, des guides sur le chemin de la vie. Ce sont ceux qui, d’un regard, peuvent calmer les tempêtes et, d’un sourire, faire fondre la glace des hivers les plus rigoureux.
Des hommes merveilleux, qui aiment les étoiles filantes, font irruption au firmament de notre existence, laissant derrière eux une traînée lumineuse d’amour et d’espoir. Ce sont des guérisseurs, ceux dont la présence est un baume pour l'âme, dont l'étreinte est un refuge et dont les paroles sont des germes de sagesse.
Bienheureux sont les hommes qui, avec sincérité et courage, abordent la vie de femme. Non pas en conquérants, mais en compagnons de voyage, prêts à partager la carte et à décrypter ensemble les secrets du cœur.
Eux, qui offrent une sécurité sans enchaînement, qui célèbrent la beauté sous toutes ses formes et qui comprennent que la vraie complicité naît de la liberté et de la confiance mutuelle. Des hommes qui savent aimer, non seulement avec leur corps, mais aussi avec leur âme, respectant et désirant leur partenaire dans la plus pure expression du mot.
Bienheureux sont les hommes qui donnent de l’amour sans mesure, qui bâtissent la confiance jour après jour et qui ont la force de guérir de vieilles blessures, non pas avec des promesses vides de sens, mais avec des actions qui sont plus éloquentes que les mots.
Ce sont ceux qui, dans un monde qui oublie parfois les bonnes manières, restent des gentlemen, qui savent que le romantisme est un art qui ne se démode jamais et que le véritable amour est une toile sur laquelle se peint chaque jour une nouvelle aube.
Bienheureux sont les hommes qui sèchent leurs larmes sans juger, qui donnent la priorité à leur relation et la protègent comme le plus précieux des trésors. Des hommes mûrs qui comprennent qu’être un véritable partenaire, c’est être un ami, un amant et un confident.
Bienheureux soient les hommes qui peuvent être forts et tendres, passionnés et doux, fous et sensés, car dans cette dualité réside l’essence de l’humanité.
Et bénie soit la femme qui reconnaît et valorise cet homme, qui lui rend la pareille avec la même intensité et le même amour. Parce que lorsque deux âmes comme celle-ci se rencontrent, elles savent qu'elles ont trouvé quelque chose de plus que l'amour : elles ont trouvé un foyer, un destin commun, un coin de paradis sur terre.
Bienheureux soient tous deux, l'homme et la femme, qui apprennent ensemble que l'amour est le plus puissant des voyages, et que dans ce voyage, le plus important n'est pas le but, mais chaque pas qu'ils font ensemble, main dans la main, cœur à cœur. Âme avec âme. »
🌟 Auteur : Nelson Enrique ZAMORA
🌟 Source : Jason Lapointe eveilleur
🌟 Partage : Eveil de Femme
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solartale-officiel · 3 months ago
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SolarTale Arc 1 - Chapter 5 : Train with Papyrus
(English part below in the post)
Chara se réveille très tôt pour une fois, voulant en savoir plus sur sa magie avec impatience, celle qui lui a permis de se défendre face aux créatures de la veille. Elle sort de la maison de Papyrus pour traverser le village de Snowdin encore endormi pour se diriger vers la forêt enneigée. 
Après un petit moment à marcher sur la neige, elle arrive au cœur de la forêt, dans un endroit tranquille et elle commence son entraînement. Au début, aucune magie ne faisait son apparition mais au fil du temps, elle se faisait remarquer de plus en plus tandis que le soleil se levait, il n'y a pour l'instant qu'une infime lueur. 
Soudain, un tremblement dans la forêt se fait entendre et Chara stoppe son entraînement immédiatement pour se mettre en garde, le même tremblement qu'hier. Des créatures apparaissent en une flaque puis se forme en slime noirâtre s'approchant de Chara. 
Elle se défend en faisant apparaître des couteaux qui s'abattent sur les créatures pour les détruire mais il y en a trop. Les créatures l'encercle, la privant d'un moyen d'échappatoire. C’est alors qu’une idée traverse l’esprit de Chara qui n’avait presque plus de solution.
Chara : Et si je concentre ma magie pour la faire sortir d'un seul coup autour de moi ? 
Effectivement, Chara eu une idée et l'applique, elle concentre sa magie puis la fait ressortir d'un coup laissant un souffle d'explosion rougeâtre qui détruit les créatures se trouvant autour d'elle. Elle s'échappe ensuite par le chemin auquel elle était arrivée pour retourner au village et semer les créatures qui la suivaient mais qui ne sont pas assez rapides pour ne serait-ce la suivre. 
Chara court dans la forêt pour ensuite enfin arriver au village et rentre dans la maison de Papyrus pour remarquer qu'il était éveillé et debout mais toujours un peu endormi. 
Papyrus : Chara ? Tu es partie quelque part ? 
Chara : Ho Heu Paps.. Et bien je suis allée faire un petit tour hehe.. 
Papyrus ne doute pas de la parole de Chara et la croit même si ses paroles étaient un peu suspicieuses.
Papyrus : On ira s'entraîner comme tu le voulait dans la forêt pas loin du village
Chara : Dakodak, je te suis !
Les deux partirent à la forêt enneigée, là où Chara s’était déjà battue juste avant. Arrivées là-bas, les créatures n’y étaient plus ce qui soulage Chara. Papyrus s‘éloigne un peu d’elle et invoque un os qu’il prend dans sa main.
Papyrus : Tu es prête ?
Chara se met alors en garde elle aussi en faisant apparaître un couteau dans sa main.
Chara : Oui !
Chara fait apparaître d’autres couteaux rougeâtres en l’air qui foncent sur Papyrus mais celui-ci les détruit tous avec l’os qu’il a dans sa main, Chara bondit sur lui pour lui porter des coups avec le couteau qui est dans sa main. Papyrus les pare tous avec son os et donne un violent coup dans le couteau de Chara pour la désarmer et lui faire perdre l’équilibre tandis qu’il fait apparaître de nombreux os qui sortent du sol. 
Chara saute haut dans les airs pour les esquiver et envoie depuis la paume de sa main, un rayon d’énergie rouge. Papyrus fait sortir du sol de nombreux os pour intercepter le rayon et l’arrêter, les os se détruisent ensuite et Papyrus fait sortir un grand os du sol devant Chara qui la percute brusquement et la propulse contre un arbre. 
Papyrus arrête donc le combat, voyant Chara blessée et lui tend sa main pour l’aider à se relever. 
Papyrus : Tu es déjà forte ! Continue tes efforts et tu intégrera vite la garde royale !
Chara prend la main de Papyrus et se relève, ses blessures guérissent petit à petit grâce à sa magie.
Chara : Super, je travaillerais dur pour pouvoir atteindre ton niveau !
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Chara wakes up very early for once, eager to learn more about her magic, the magic that enabled her to defend herself against the creatures of the previous day. She leaves Papyrus's house to walk through the still-sleeping village of Snowdin towards the snow-covered forest.
After a short while walking through the snow, she reached a quiet spot in the heart of the forest and began her training. At first, no magic appeared, but as time went by, it became more and more noticeable as the sun rose, and for the moment there was only a tiny glimmer.
Suddenly, there was a tremor in the forest and Chara stopped her training immediately to brace herself, the same tremor as yesterday. Creatures appear in a puddle, then form a blackish slime approaching Chara.
She defends herself by conjuring up knives that descend on the creatures to destroy them, but there are too many of them. The creatures surround her, depriving her of a means of escape. It was then that an idea crossed Chara's mind, as she was almost out of options.
Chara : What if I concentrated my magic and made it come out all at once around me?
Indeed, Chara had an idea and put it into practice, concentrating her magic and then letting it out all at once, leaving a reddish blast that destroyed the creatures around her. She then escapes along the path she came to, heading back to the village to lose the creatures that were following her but were not fast enough to even follow her.
Chara runs through the forest before finally arriving in the village and entering Papyrus's house to find that he was awake and on his feet but still a little asleep.
Papyrus : Chara? Have you gone somewhere? Chara : Eh Paps. Well, I went for a little walk, hehe.
Papyrus doesn't doubt Chara's word and believes her, even if her words were a little suspicious.
Papyrus : We'll go and train like you wanted in the forest not far from the village. Chara : Dakodak, I'm with you!
The two set off for the snowy forest, where Chara had fought just before. When they got there, the creatures were no longer there, which relieved Chara. Papyrus moved away from her and summoned a bone, which he took in his hand.
Papyrus : Are you ready?
Chara then put herself on guard too, conjuring up a knife in her hand.
Chara : Yes!
Chara makes other reddish knives appear in the air and charge at Papyrus, but he destroys them all with the bone in his hand, and Chara leaps at him to strike with the knife in her hand. Papyrus parries them all with his bone and gives a violent blow to Chara's knife to disarm her and make her lose her balance, while he makes many bones appear from the ground.
Chara jumps high into the air to dodge them and sends out a beam of red energy from the palm of her hand. Papyrus causes a number of bones to emerge from the ground to intercept the beam and stop it, the bones then destroy each other and Papyrus causes a large bone to emerge from the ground in front of Chara, which hits her hard and propels her against a tree.
Papyrus stops the fight, seeing Chara injured, and offers her his hand to help her up.
Papyrus: You're already strong! Keep up your efforts and you'll be in the Royal Guard in no time! Chara takes Papyrus's hand and stands up, her wounds gradually healing thanks to his magic.
Chara : Great, I'll work hard to reach your level!
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