#tour penchée
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#tourisme#travel#travels#voyage#Italia#Italie#Toscane#chianti#Pise#Pienza#Sienne#sienna#vins#Volterra#tour penchée#Carrare#Lucca#San Gimignano#cyprès#Montalcino#Pitigliano#Montepulciano#val d'orcia#Terrapille
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Literal French expressions
À deux - at two
À la + n. - in the style of
À la carte - at the menu
À la mode - in fashion
Amateur - lover
Après-ski - after skying
À propos - about
Armoire - wardrobe
Art nouveau - new art
Au naturel - plain
Au pair - at the peer
Auteur - author
Avant-garde - before guard
Bête noire - black beast
Blasé - jaded
Bon appétit - good appetite
Bon voyage - good journey
Boutique - shop
Buffet - credenza
Bureau - office
Canapé - couch
Carte blanche - white card
C'est la vie - that's life
Chauffeur - warmer (n.)
Chef - leader
Cliché - picture
Clique - gang
Connaisseur - "knower"
Coup d'état - blow of state
Coup de grâce - blow of mercy
Coup de foudre - blow of lightning
Couture - sewing (n.)
Cul-de-sac - ass of the bag
Début - beginning
Débutante - beginner
Déjà-vu - already seen
Dénouement - untying
Dossier - file
Double entendre - double hear
... du jour - of the day
Eau de toilette - washing water
Eau de vie - life water
Encore - again
Ennui - boredom
En route - in road
Ensemble - together
Entourage - people surrounding you
Entrepreneur - starter (n.)
Essai - attempt
Esprit de l'escalier - spirit of the stairs
Étiquette - label
Exposé - exposed
Façade - frontage
Faux pas - fake step
Femme fatale - deadly woman
Film noir - black movie
Fin de siècle - end of century
Flâneur - "stroller"
Femme - woman
Folie à deux - madness at two
Foyer - fireplace, home
Gamine - female kid (casual)
Gauche - left
Gendarme - person of weapons
Je ne sais quoi - I don't know what
Laissez-faire - let (someone) do (imperative)
Laissez-passer - let (someone) pass
L'appel du vide - the call of the void
Lingerie - underwear
Maître d' - master o'
Mardi gras - fat Tuesday
Matinée - morning
Ménage à trois - household at three
Mon/ma chéri-e - my cherished
Montage - mounting
Motif - pattern
Mural - on the wall (adj.)
Né-e - born
Négligé - neglected
Nom de plume - feather name
Parole - word
Petite - small (adj.)
Pied-à-terre - foot on land
Poilu - hairy
Pot pourri - rotten pot
Pourboire - for drink
Première - first
Prêt-à-manger - ready to eat
Protégé - protected
Renaissance - rebirth
Rendez-vous - appointment
Répertoire - directory
Résumé - summary
Risqué - risked
Robe - dress
Rouge - red
RSVP - answer please
Sans-culottes - without pantaloons
Savant - "knower" (n.)
Savoir-faire - know how to do (v.)
Savoir-vivre - know how to live
Séance - session
Soirée - evening
Souvenir - memory
Suite - sequel, development
Surveillance - careful watching
Tête-à-tête - head to head
Touché - touched
Tour - circuit
Trompe-l'oeil - cheats the eye
Venue - came
Vignette - sticker, label
Vis-à-vis - face to face
Voyeur - "seer"
Ballet vocabulary:
Allongé - laid down
Balancé - swinged
Balançoire - swing (n.)
Battu - battered
Brisé - broken
Chassé - chased
Chaînés - chained
Ciseaux - scissors
Coupé - cut
Dégagé - cleared
Développé - developed
Échappé - escaped
En cloche - in bell
En croix - in cross
Entrechat - between braid
En pointe - in tip
Failli - almost did
Fouetté - whipped
Glissade - sliding
Plié - bent
Jeté - thrown
Manège - carousel
Pas de bourrée - drunk step
Pas de chat - cat step
Pas de cheval - horse step
Pas de deux - step of two
Pas de valse - waltz step
Penché - leaned
Piqué - pricked
Port de bras - carry of arms
Relevé - lifted back up
Renversé - titled, bent backwards
Retiré - removed
Rond de jambe - leg circle
Temps de flèche - arrow time Tendu - stretched
Temps lié - linked time
Tombé - fallen
Tour en l'air - turn in the air
Kitchen vocabulary:
Amuse-bouche - mouth entertainer
Bain-Marie - Mary bath
Café au lait - milky coffee
Casserole - pot
Cordon bleu - blue ribbon
Crème brûlée - burnt cream
Crème de la crème - cream of the cream
Crème fra��che - fresh cream
Croissant - crescent
Éclair - lightning
Entrée - entrance
Filet mignon - cute net
Flambé - blazed
Foie gras - fat liver
Fondant - melting
Fondue - melted
Gourmet - foodie
Hors d'oeuvre - out of the work
Légume - vegetable
Liqueur - liquid
Mille-feuille - thousand leaf
Mousse - foam
Pâté - pasted
Roux - redhead(ed)
Sauté - jumped
Sautoir - "jumper"
Soufflé - blown
Velouté - velvety
Fanmail - masterlist (2016-) - archives - hire me - reviews (2020-) - Drive
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✯✯✯ ꒰ঌ ⚔ ໒꒱ ✯✯✯ Chap 2 Chap 3
Edmond entrouvrit les mâchoires crispées de l’Abbé Faria et en retira le tissu qui avait servi à étouffer les cris de ce dernier. Puis, il y glissa dix gouttes du miraculeux liquide qui avait ravivé l’Abbé lors de sa crise précédente, il y a plusieurs années de cela.
Le liquide coula le long de la gorge du mourant, secouant de violentes convulsions l’homme qui avait été le seul compagnon d’Edmond pour les douze dernières années. Une fois ces dernières passées, l’Abbé Faria s'immobilisa dans une torpeur morbide. Edmond essaya de ne pas s’en inquiéter. Comme la dernière fois, il attendit patiemment au chevet de son seul et unique ami, ailes plaquées nerveusement contre son dos, guettant chaque bruit, chaque tressaillement qui pouvait annoncer sa résurrection.
Les seuls bruits qui resonnèrent entre les murs furent les cris lointains des autres prisonniers : les porte-clés commençaient leur ronde. Edmond ne s’en soucia pas, trop occupé par l’état critique de son compagnon.
Faria avait tenté de le prévenir qu’il ne survivrait sans doute pas à cette troisième crise. Il mourrait, tout comme son père avant lui, et le liquide opaque qui était autrefois si efficace, ne pouvait maintenant plus rien y faire. Malgré tout, Edmond se refusait d’y croire. Il prit les doigts glacés de l’Abbé dans ses mains, priant à qui voulait bien l’entendre de sauver cet être si gentil, si sage, qui n’avait jamais rien fait pour mériter ce triste sort.
L’espoir était tout ce à quoi il pouvait se raccrocher désormais.
Quelques minutes passèrent.
Puis dix.
Puis vingt.
Sous la paume d’Edmond, les doigts glacés de l’Abbé restèrent immobiles.
“Revenez, mon père ! Revenez !” il murmura, désespérément penché au-dessus du corps crispé. Ses plumes, herissées par sa détresse, retombaient de par et d’autre du vieil homme tel un doux linceul blanc.
Mais le temps passa, et l’Abbé resta de marbre. La demi-heure atteinte, Edmond prit la fiole dans ses mains tremblantes. Elle était encore au tiers pleine. D’après Faria, c’était son ultime chance.
Il s'apprêtait à en verser le contenu dans la bouche encore entrouverte de son ami quand des pas retentirent au-dessus du cachot. Trois coups suivirent bientôt.
“Vivant ?”
Edmond sursauta. La fiole lui échappa des mains et se brisa à terre, déversant son précieux contenu sur le sol rugueux de la prison. Le porte-clés avait du finir son tour des cellules, et atteint les cachots. Par chance, ou par malheur, il avait commencé par l’Abbé.
Edmond n’eut pas le temps de céder au désespoir que le cliquetis de clé qu’on tourne dans la serrure résonna.
“Eh l’Abbé ! Vivant ?”
Des années de pratique guidèrent Edmond à se cacher dans les tunnels, tout comme son esprit qui tourbillonnait furieusement pour trouver une solution. L’image de la fiole brisée dansait devant ses yeux, et il semblait à Edmond que juste en tendant la main, il pourrait modifier la cruelle réalité et remonter le temps.
“L’Abbé ?” le porte-clé appela une nouvelle fois.
Edmond avait refermé le passage juste à temps, car le geôlier avait passé sa tête par l’ouverture de la cellule. N’entendant toujours pas de réponse, et ne voyant que le vieil homme allongé, immobile sur son lit, l’homme descendit dans le cachot. Edmond l’observa par une petite ouverture entre les pierres qui scellaient le tunnel. Son cœur battait à tout rompre. Le porte-clé avait-il entendu les cris étouffés de Faria durant sa crise, ou les murmures de détresse d’Edmond qui s’étaient ensuivit ?
Le porte-clé s’approcha prudemment du corps de l’Abbé, puis, voyant qu’il ne bougeait toujours pas quand il l’appelait, le secoua. Ni secousse, ni injonction n’eurent de succès pour ramener le vieil homme parmi les conscients. À la différence de celui-ci toutefois, sa réaction ne fut qu’un juron, suivit d’une courte prière dans sa barbe, et d’un grand cri destiné à ces compagnons.
“L’Abbé est mort !”
Un second geôlier descendit.
“Ah ! Le pauvre bougre. Ses histoires de trésor vont me manquer.”
On fit venir le médecin, pour qu’il confirme cette mort. Ce dernier ne trouva pas de poul. Il était alors coutume de vérifier que le prisonnier n’avait pas faussé sa mort par un coup de fer rouge. Bien que réticent à brûler le corps présumément mort d’un vieil homme qui n’avait, de toute manière, aucune intention ou capacité de s’échapper, le médecin s'exécuta.
L’odeur de brûlé monta furieusement aux narines d’Edmond. Elle resta coincée au fond de sa gorge, étouffante, écoeurante, tel un liquide mousseux qu’on aurait avalé de travers. Pendant un instant, Edmond crut qu’il allait vomir. Ses bras et ses ailes s'enroulent autour de son torse dans une vaine tentative de barrière contre le crépitement de la peau qui fond, mais le regard d’Edmond resta fixé sur la petite ouverture qui lui servait de fenêtre, comme hypnotisé par l’horreur de la scène qu’il épiait. Il frémit. Ses pensées retournaient sans cesse à la fiole brisée, à ce fol espoir qui lui avait simplement glissé des mains.
Les porte-clés descendirent un sac - “le plus beau linceul du château d’If”, dirent-il, puis, une fois l’Abbé enfilé dans son cercueil de fortune, comme c’était l’heure du déjeuner et qu’ils avaient fort faim, optèrent pour se débarrasser du corps une fois s’être remplis la panse. Une fois qu’il furent parti, Edmond s’approcha du sac de tissus rêche qui cachait son ami. C'était si facile d’imaginer l’Abbé simplement endormi sous cette paroi de coton, et non parti au point de ne même plus ressentir la douleur du fer.
Un tiraillement déchira le cœur du jeune homme. Il se souvenait avec douleur des premières années passées seul, isolé dans quelques mètres carrés avec pour unique partenaire de conversation un mur de pierre, des ras, et une porte vivante— tel qu’il surnommait son geôliers. Sans l’Abbé, Edmond serait devenu fou. Et fou il deviendrait, s’il restait ne serait-ce qu’un mois de plus emprisonné dans la plus profonde solitude, si loin des grandes étendues maritimes qu’il ne voyait plus que dans vagues songes remontant de ses souvenirs. Il eût préféré mourir que de se retrouver à nouveau dans cette glaciale pénombre. Après tout, n'avait-il pas déjà abandonné la vie, quand il entendit Faria pour la première fois ?
Comme une poussée de fièvre, la soif de liberté dévorait le jeune homme. Ses ailes, trop grandes pour la petite pièce que formait la cellule de l’Abbé, se déployèrent à moitié, comme par anticipation de sentir le vent jouer dans ses plumes. Son cœur pleurait la disparition de son ami, mais sa raison lui assurait que s’il ne tentait pas de s’échapper maintenant, tout le savoir que l’Abbé lui avait confié serait en vain. Faria n’aurait-il pas voulu qu’il fusse libre, qu’il récupère son fameux trésor? N’avait-il pas donné à Edmond des noms, des responsables aux quatorze années de souffrance passées ?
Il y avait, bien sûr, le plan alternatif de fuite que l’Abbé avait évoqué. Il était possible qu’une fois le cachot voisin vide, les geôliers y enferment un nouveau prisonnier. Mais, celui-ci serait-il vraiment aussi innocent qu’Edmond ne l’avait été ? Écouterait-il son plan pour s’enfuir, ou le vendrait-il aux porte-clés ?
Non, il était bien trop dangereux d’attendre ne serait-ce qu’une seconde de plus. Edmond devait s’enfuir tant qu’il en avait encore l’opportunité. Et puis, s’il se faisait prendre, il n’avait de tout façon pas grand chose à perdre. La mort offrait une douce délivrance à l’enfermement à perpétuité.
Edmond défit aussi vite qu’il put les nœuds du sac rêche. Si c’était là le meilleur linceul du château d’If, c’est que de linceuls, la prison n’en possédait pas. Portant avec difficulté le corps encore surprenamment chaud de son ami à travers les tunnels qui séparaient leur cellules, il compta les secondes. Il n’avait que très peu de temps avant que les gardes ne reviennent.
Plus d’une fois, les rochers acérés de l’étroit passage mordirent son plumage et lui raclèrent la peau. Edmond ne s’en soucia point. Son esprit était ailleurs, porté sur les milles façon dont sa tentative d’évasion pourrait se finir, tant en bien qu’en mal. Si les gardes l’enterrait, Edmond se laisserait couvrir de terre, ne s’enfuyant qu’une fois ces derniers partis. Si les gardes le jetaient à l’eau, Edmond utiliserait le couteau pour déchirer le sac de l’intérieur et nagerait jusqu'à la rive.
Tout à sa tâche, Edmond ne remarqua jamais comment les membres d’abord glacés de l’Abbé semblèrent se réchauffer sur le temps du trajet. Il ne remarqua pas le battement de cœur ; si faible que même le médecin n’avait pu en discerner le pouls qui pulsait pourtant sous ses doigts. Il ne remarqua pas la respiration tremblotante qui s’était emparé du corps paralysé et qui, silencieusement, discrètement, l’avait ranimé.
Simplement, il déposa l’Abbé sur son lit, déposa un doux baisé d’adieux sur les rides plissées par l'âge de son front. Une larme coula silencieusement le long de sa joue. Puis, Edmond reparti avec la vivacité de la jeunesse dans les tunnels pour se placer dans ce même sac dont il avait retiré son ami un peu plus tôt, récupérant le couteau de cartilage que l’Abbé lui avait appris à fabriquer au passage. Il recousu l’ouverture de l’intérieur de telle sorte qu’on ne distinguait pas le changement qui s’était effectué. Edmond passa l’aiguille dans le dernier trou juste quand les portes-clés, enfin repus, retournèrent au cachot.
Puis, comme une araignée-loup qui guette sa proie, il attendit.
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Vous pouvez aussi trouver ici un prequel, avec la pousse d'ailes d'Edmond.
Et un wingfic fanart inspiré du film.
#Edmond dantes is a wolf-puppy#change my mind#je vous jure je vais en faire un fandom tag#j’espère que vous aimez son envol :3#le chap 2 est disponible sur ao3#je me suis tellement éclaté avec cette evasion de prison#tt ce whump. tt ce angst.#tcomc#the count of monte cristo#le comte de monte cristo#alexandre dumas#edmond dantes#edmond dantès#french side of tumblr#frenchblr#upthebaguette#français#french#fragments of imagination#ao3#fanfic snippet#fanfiction#fanfic#wingfic#wings#whump#angst#abbé faria
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Quelle merveille ! (Au sens médiéval aussi !)
J’ai adoré ce roman de Lucie Baratte, qui ressemble fort à un conte fantastique moyenâgeux. On nous conte l’histoire de Ronce et d’Epine, sœurs jumelles, élevée par leur nourrice dévouée, et leur mère diaphane et mélancolique, épuisée par de nombreux accouchements qui se sont mal terminés… le père n’est pas très intéressant et vite absent du récit, occuper à chasser ou à guerroyer.
Les deux sœurs ont un destin lié, et elles sont opposées : l’une est brune, l’autre blonde, l’une ne rêve que de partir en forêt, l��autre veut rester à l’intérieur du château et broder sans fin.
La forêt est un personnage à part entière, assez vite inquiétante. Il s’y passe d’étranges choses ; on peut s’y perdre et s’y trouver plus enfermé que dans une salle verrouillée à double tour. Des esprits se promènent, des voix susurrent, les eaux dormantes se révèlent infectées… cela n’empêche pas Ronce, la plus casanière, de se voir elle aussi vite mise en danger par un mal bien mystérieux. Est-elle possédée la nuit et part-elle, inconsciente, visiter la forêt et ses pièges ? La nature est-elle régénérante ou source de souffrances ?
Au fond, on ne sait pas très bien ; à un moment, on se trouve vraiment emmêlé dans la narration, empêtré comme Épine dans la végétation complexe de la forêt, comme pris dans les multiples fils des broderies de Ronce. Grâce à un tour de magie et au style tout autant précieux que cru de l’autrice, on ressent l’étouffement et la peur. Laquelle des deux sœurs est-elle le plus en danger ? Celle qui s’étiole dans sa chambre, penchée sur ses travaux d’aiguilles ou celle dont le ciel au-dessus des arbres s’obscurcit comme si elle se trouvait dans une broderie de sa sœur ? Et surtout, peuvent-elles se sauver mutuellement ?
Certaines pages sont vraiment superbes, notamment dans ces moments de tension et de confusion. Les descriptions de la forêt sont extraordinaires, jamais gratuites, toujours pleines de sens et d’une grande beauté. Le végétal emplit la page, domine les corps, ou l’inverse, le végétal déborde, comme dans une enluminure surchargée. Les corps souffrent, endurent. Il y a des passages difficiles à lire qui mêlent beauté des mots et visions profondément dérangeantes.
Tout du long j’ai été envoûtée, heureuse de lire un conte de cette qualité, de cette complexité, de retrouver des clins d’œil à des histoires célèbres (Tristan et Yseult), à des vers fameux (Verlaine, Ronsard), dans une prose qui emprunte autant à l’oralité des contes anciens qu’aux plus raffinés des poètes.
Une superbe réussite, un univers cohérent et original, qui fait vibrer les sens.
#littérature#livres#litterature#roman#livre#conte#Lucie Baratte#Roman de ronce et d’épine#éditions du typhon#moyen âge#merveilleux
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A la nuit
Nuits où meurent l'azur, les bruits et les contours, Où les vives clartés s'éteignent une à une, Ô nuit, urne profonde où les cendres du jour Descendent mollement et dansent à la lune,
Jardin d'épais ombrage, abri des corps déments, Grand coeur en qui tout rêve et tout désir pénètre Pour le repos charnel ou l'assouvissement, Nuit pleine des sommeils et des fautes de l'être,
Nuit propice aux plaisirs, à l'oubli, tour à tour, Où dans le calme obscur l'âme s'ouvre et tressaille Comme une fleur à qui le vent porte l'amour, Ou bien s'abat ainsi qu'un chevreau dans la paille,
Nuit penchée au-dessus des villes et des eaux, Toi qui regardes l'homme avec tes yeux d'étoiles, Vois mon coeur bondissant, ivre comme un bateau, Dont le vent rompt le mât et fait claquer la toile !
Regarde, nuit dont l'oeil argente les cailloux, Ce coeur phosphorescent dont la vive brûlure Éclairerait, ainsi que les yeux des hiboux, L'heure sans clair de lune où l'ombre n'est pas sûre.
Vois mon coeur plus rompu, plus lourd et plus amer Que le rude filet que les pêcheurs nocturnes Lèvent, plein de poissons, d'algues et d'eau de mer Dans la brume mouillée, agile et taciturne.
A ce coeur si rompu, si amer et si lourd, Accorde le dormir sans songes et sans peines, Sauve-le du regret, de l'orgueil, de l'amour, Ô pitoyable nuit, mort brève, nuit humaine !...
Anna de Noailles
[Delphin Enjolras - Le murmure de la mer]
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Le transport par navire émettant autant de gaz à effet de serre que celui par avions, les bateaux entament à leur tour leur transition énergétique. Le secteur vise la neutralité carbone en 2050, avec l’électricité en ligne de mire. S’il est expérimenté, le plaisancier repère immédiatement que ce bateau n’est pas comme les autres. Tout est dans la forme du moteur, à la poupe : plus fin, et manifestement plus léger. Le signe particulier des embarcations 100 % électriques que l’on commence à apercevoir le long des côtes. C’est à la fin de l’année 2020, durant la pandémie de Covid-19, que deux entrepreneurs de Barcelone se sont jetés à l’eau, François Jozic, cofondateur de Brunch Elektro, et Mathieu Quintart, fondateur de la plate-forme d’immobilier touristique Cocoon Holidays. Se sont penchés sur la problématique de pollution
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EUROPEENNES 2024 À CHABEUIL : LOURDE CHUTE DU MACRONISME DANS UNE VILLE CENTRISTE, BRASSE COULÉE LR DANS LA VILLE D'ALBAN PANO, DES ÉCOLOS EN CHUTE LIBRE, ET ENVOL DES DROITES DE DROITE (DE DROITE) DANS UNE VILLE MODÉRÉE...Avec la traditionnelle lecture bureau par bureau.
Bonne participation à Chabeuil (58,18%), légèrement supérieure à la participation drômoise (57,08 %), elle même supérieure à la participation nationale (52,8%). Comme partout dans le pays, la participation aux européennes est supérieure à celle de 2019 (près de 5 points de progression à Chabeuil).
3458 votants (98 bulletins blancs et nuls), qui se répartissent comme suit, tout au long des trente huit listes répertoriées. Bien lire : 38. Classement suivant les scores enregistrés :
Bardella : 1012 voix, soit 30,1 %. Rappel 2019 : 615 voix (21,6%) soit un gain de près de 400 voix. Si l'on ajoute à ce fort résultat les voix de Marion Maréchal (186 voix, soit 5,5 %, équivalent à son score national. Recul tout de même par rapport à la liste Zemmour à la présidentielle de 2022 à Chabeuil : vote utile Bardella) et celle de Florian Philippot (35 voix, 1,0%), on arrive à un score droitiste de près de 1250 voix. Et encore, sans charger la mule démocratique du côté d'Asselineau, ni de Lasalle.
Le score de Bardella à Chabeuil est inférieur à celui de la Drôme, de près de trois points (30,1 % contre 33%), ce qui constitue un léger bémol chabeuillois. En tête tout de même, le RN, dans une ville modérée, une ville d'alternance, oecuménique, libérale en tout, et plutôt plan-plan. qui avait jusque-là tenu le lepénisme à distance : présidentielles de 2017 et 2022, score du FN-RN au premier tour : à peu près 22,4%.
On signale pour faire bon poids le carton du RN dans les grandes villes de la vallée du Rhône, dans le Tricastin (41,3%) ou à Montélimar. Où tous les grrrrands élus LR se font taper sur le museau, Valence, Romans (30,31%), Portes-lès-Valence (38%), Bourg-lès-Valence, ils y passent tous, à la broyeuse des extrêmes...
Bardella sort en tête dans quasi tous les bureaux de votes chabeuillois. Et largement devant à Parlanges (203 voix), hameau de la plaine de Valence qui confirme son traditionnel penchant aux extrêmes dans les scrutins nationaux. Les parlangeois rentrant prudemment à la maison aux municipales, votant toujours pour le maire en place, même quand il est de gauche (Pertusa). A Parlanges, près de 1000 inscrits tout de même, LFI fait son meilleur score (49 voix, pour un total à Chabeuil de 208 voix (6,2%), soit une légère progression par rapport à 2019. RN et LFI...pour les commentaires parlangeois, les amateurs de populisme et d''arc républicain' dégaineront les premiers...
Glucksmann : Bardella n'est battu qu'au bureau 1, celui du centre ville. Battu par Raphael Glucksmann (Place Publique-PS), qui signe là son meilleur score à Chabeuil, dans un bureau qui a toujours penché au centre gauche, berceau historique du pertusisme actif, du temps de sa gloire (PS) récente. Pas une véritable surprise donc, au regard de l'histoire électorale de Chabeuil. Mais tout de même, on rappelle le score très...résiduel du PS, dans ce même bureau : une claque à seulement 40 voix en 2019. Score qu'Anne Hidalgo réussissait malgré tout à diviser par deux en 2022 (présidentielle) : 23 petites voix dans ce même bureau. Et donc un beau rétablissement de Glucksmann au centre ville de Chabeuil. Qui va être sans doute très commenté quand les états majors de gauche vont discuter des prochaines municipales. Nota LFI bureau 1 : 23 voix, soit moins que Marion Maréchal dans un bureau qui penche à gauche, pas de quoi s'asseoir sereinement à la table des négociations...
Deuxième à Chabeuil, donc, Raphael Glucksmann, 537 voix, soit 16 % tout rond. Un net bonus par rapport à son score drômois de 13,5 %, qui le met en deuxième place départementale tout de même. On rappelle les 74 voix de la liste Hamon à Chabeuil aux européennes de 2019 et les 73 voix d'Anne Higalgo, au même étiage, à la présidentielle de 2022. Progression très significative, donc, du vote d'ambiance socialiste à Chabeuil. Et ce dans l'ensemble des bureaux de centre ville, les bureaux 1, 2 et 6, qui lui fournissent de bons scores. Sans que les bureaux 3 et 4, traditionnellement plus droitistes (lotissements anciens, etc...), ne l'affaiblissent trop.
Hayer/Renaissance. Dévissage sévère à Chabeuil de la liste du parti au pouvoir. Pourtant très rare que Chabeuil se mette à l'écart de l'exécutif national et de l'Assemblée. Par rapport aux européennes de 2019 (689 voix,soit 23,7%, un bon résultat à l'époque dans la Drôme) la chute est rude, de 200 voix. Résultat à Chabeuil, en effet : Valérie Hayer, 489 voix, soit 14,6%, soit un peu plus tout de même que le score drômois des mêmes macronistes : Chabeuil amortit légèrement le choc au centre. Dans la Drôme le parti présidentiel perd 11 000 voix, une paille. Sans commentaire, pas grand chose de local sans doute, un rejet de la personne et de la politique du président de la République, qu'accentue l'absence d'élu ou de représentant macronsite, en ville ou sur le canton. Les électeurs-trices de Célia De Lavergne qui avaient largement soutenu le macronisme au 2e tour des législatives de 2022 (près de 57 % à Chabeuil)(Marie Pochon, EELV, finalement élue dans la 3e circonscription de la Drôme) ont donc disparu. A la lumière du bon score de Glucksmann au 1er bureau, on peut avancer l'hypothèse que c'est le PS qui a siphoné Renaissance à Chabeuil : Hayer ne passe ainsi devant Glucksmann nulle part, sauf très légèrement dans le bureau de Parlanges.
Bellamy quatrième avec 295 voix, soit 8,78 % à Chabeuil. Dimanche soir, au moment d'afficher les résultats du bureau 1 qu'il présidait, Alban Pano montrait à la fois une pointe d'humour, et un peu d'amertume : '...non, je ne peux pas afficher ça...Bellamy à 9 %...' Soit quelques poignées de voix tout au plus dans chaque bureau, jamais plus de 58 (bureau 1) qui mettent Bellamy dans le groupe des petits candidats à Chabeuil, dans la même catégorie que Marie Toussaint (voir ci-dessous). Mais LR, dans la ville d'Alban Pano, non moins LR, se gauffre moins lourdement à Chabeuil que dans le département : dans la Drôme Les Républicains ne sont en effet qu'à la sixième place, avec 6,6 %. De même Chabeuil maintient Bellamy dans son score des européennes de 2019 : 9,05 %. On peut comparer avec Nicolas Daragon, chez lui à Valence, qui se fait planter partout dans sa ville pour finir à un petit 8,38 %. Pire encore à Romans, où les LR de Marie-Hélène Thoraval font un petit 5,9 %, soit à peine devant Marion Maréchal, et à des kilomètres derrière Bardella. Dans le coin, dans l'agglo, dans la vallée du Rhône, la droite municipale n'a visiblement plus la solution...Pour finir, on signale qu'à Parlanges, bureau 5, Bellamy finit même derrière Manon Aubry (LFI) : 45 voix contre 49.
Toussaint. Autre gamelle retentissante, celle des écolos chabeuillois, qui avaient pourtant réussi un très joli score en 2019 : 17,2 % pour Yannick Jadot, soit près de deux points au-dessus de leur résultat drômois, lui-même supérieur à leur score national. Résultat 2024 pour Marie Toussaint : une pauvre cinquième place à Chabeuil (7,1 %), dans l'épure de son score drômois (6,63 %, qui la met également au 5e rang dans le département, où elle perd 15 200 voix. Le Dauphiné Libéré parle du 'score le plus bas depuis la création d'EELV'). Au total à Chabeuil un recul sensible de plus de 260 voix ; un score divisé de moitié, ou plus. En 2019, Jadot faisait pourtant jeu égal avec les gros.ses candidat.es, Bardella et Loiseau, par exemple au bureau 6 du centre ville. Pareil au fameux bureau 1, où Jadot finissait deuxième avec 110 voix. Mais au contraire, en 2024, Les Écologistes ne parviennent à grappiller les voix que par poignées de 50, grand max., dans un ennui étal dans tous les bureaux chabeuillois. Apparemment, la course à l'échalotte de ce parti vers l'extrême gauche activiste l'empêche de concrétiser, dans la 'raisonnable' Chabeuil en tout cas, les avancées politiques du passé. Sans compter les flingages entre amis et/ou chef.fe, cruelle spécialité des écolos, y compris chabeuillois.
///LFI progresse à Chabeuil: 208 voix (contre 138 en 2019), soit 6,1 %. Relatif bon score dans les bureau 3 et 6 : à vue de nez ceux, vieillissants, des 'retraités installés'. Siphonne, à son échelle, les voix écolos...///Gobernatori (Écologie au centre, 73 voix) et Wehrling (Écologie...d'un peu partout : 10 voix) éparpillant un peu plus les voix écolos///Lasalle et les chasseurs : 86 voix à Chabeuil///Animalistes : 60 voix///PCF : 54 voix, soit 1,61 %, ne varietur///Dans les listes qui n'avaient pas envoyé de bulletin, qu'il fallait donc imprimer à la maison, les électeurs de Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne) se sont montré les plus agiles : 6 voix, dont une considérable proportion bureau 2, où ils ont sans doute de la famille...///Florian Philippot : 35 voix, faiblard comme partout en France, mais qui ne va pas calmer les agités locaux qui servent de militants aux Patriotes///
Voilà, voilà...en somme des européennes 2024 qui troublent passablement l'assise politique de Chabeuil. Soit une ville centro-centriste qui perd sa boussolle.
Et, au lendemain de la dissolution de l'Assemblée Nationale par le président de la République, on a affaire à des résultats qui ne permettent guère de prospective, en tous cas localement. Par exemple, que vont faire Les Républicains dans la troisième circonscription, dont Alban Pano est délégué LR ? Ré-avancer un Paul Bérard, qui n'était déjà pas au deuxième tour des législatives de 2022 ? Et que va faire le parti de Bardella : shooter LR ou laisser filer, en dépit de très bons résultats de la droite de droite ? Et les malheureux macronistes, ils vont avancer qui, et pour quoi faire, à Chabeuil où ils pourraient conserver des billes ? Moins de questions à gauche où Marie Pochon (Les Écologistes) a déjà démarré, très vite, au nom d'un tout nouveau 'Front populaire' ; elle est sortante, bien élue, et surtout forte de très bons résultats dans le Diois et dans le sud de la circonscription.
Quant aux municipales de 2026 à Chabeuil, c'est encore une autre paire de manches...
claude meunier
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Je suis dans ce train qui me ramène à moi-même, et en soi, à toi.
Te rejoindre un soir comme celui-ci c'est comme se retrouver dans un souvenir.
Nous sommes début novembre dernier, je viens d'arriver dans l'entreprise.
Je te vois passer la tête dans ce bureau plus grand que mon studio pour me demander si je voulais prendre un café avec toi.
Je ne voulais pas, puis, tu vois, j'ai accepté. Je me souviens être rentré et avoir dit à ma meilleure amie, j'ai pris un café avec un collègue, ça m'a soûlé car je n'ai pas pu finir mon travail à temps, moi qui voulais partir tôt.
"Ah qui ça ? Le mec dont rien ne va dans la vie ?"
Comme elle avait superbement résumé sa situation, c'était impressionnant.
Mais, pour moi, ça avait commencé, d'entrevoir chez lui un début d'histoire sans fin, alors que jamais je ne me serais retourné sur lui dans d'autres circonstances.
J'avais juste faim, faim de mains, faim de souffle, faim d'étreintes.
Je me souviens quand nous nous sommes rejoints un week-end à Trocadero. Il me fallait des huîtres, du champagne, et des frites, mon combo ultime. Ca t'a fait rire, puis tu as adoré me voir déguster tout ça, ensemble.
Ce soir là, nous sommes rentrés chacun de notre côté.
Et la nuit durant, nous avons échangé ces messages qui ont fait que, quelque part, nous avions consommé l'adultère.
Et c'est là, ce lundi où nous nous sommes installés dans ce café.
La Perle Noire.
Ce soir là, où tu t'es installé à côté de moi, tu as passé ton bras derrière mon dos, puis tu t'es penché sur moi.
Je vivais l'instant à l'extérieur de mon corps tout en y étant.
Comment pouvait-il me transporter si simplement ?
Une étreinte, un baiser, un sourire.
"Il y a de la cocaïne sur tes lèvres, non?"
Tu m'as fait rire : "jolie disquette!".
Si j'avais su la tourmente dans laquelle tu allais te plonger par la suite...
J'avais dit que c'était mal ce qu'on faisait, tout en t'embrassant à mon tour.
Tes lèvres douces, tes dents qui me sourient, tes yeux qui me regardent.
Nous étions un petit couple en devenir, un début d'histoire, entre un mec paumé et un mec parano.
Ca ne pouvait pas fonctionner.
Alors, que vais-je faire ce soir ?
Est-ce que je vais enfin mettre un terme à tout ça ?
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NSBC • Chapitre 9
« Ma puce, je ne sais pas ce que tu en penses, mais je trouve que Gabriel grandit très vite… il faudrait peut-être penser à agrandir la maison… non ?
— J’y ai pensé aussi… Ou alors on peut peut-être déménager ?
— Comme tu veux, c’est ta maison, à la base.
— Je vais réfléchir. »
Eh oui, les bébés, ça grandit extrêmement vite ! Donc pour l’instant, il peut être dans notre chambre, mais bientôt il faudra penser à lui en donner une à lui…
Bon, les mois qui ont suivi la naissance de Gabriel nous ont appris qu’il n’était pas si silencieux que ça, mais j’imagine qu’on ne pouvait pas y couper. Nous sommes devenus des pros en changement de couches au milieu de la nuit, même si on ne s’habitue jamais à l’odeur.
De notre côté, nous nous en sortons bien.
Personnellement, tout baigne entre nous, et professionnellement, j’ai été de nouveau promue, et le boulot d’Edward lui plaît tellement qu’il se croit dans un bar même à la maison. Je ne vais pas m’en plaindre, ça donne des visions assez plaisantes, parfois…
Victoria est venue plusieurs fois depuis la naissance de Gabriel, mais je dois avouer que je ne sais pas vraiment si elle est heureuse de cette naissance ou pas…
Ah, au fait, je vous ai parlé de ma dernière invention ? Je l’ai appelée : « pistolet à éléctroparticules » ! Ça claque, non ? Je peux faire faire ce que je veux aux gens ! Et c’est souvent sur Nina Caliente que ça tombe, j’admets…
Je peux les glacer aussi, mais j’ai pas testé, pour l’instant, ça le fait pas trop de geler les collègues… Victoria serait bien capable de me tomber dessus, belle-sœur ou pas belle-sœur…
Entre deux blagues à Nina, j’ai bossé un peu sur la fusée du site, et même si la fuséologie c’est pas trop trop mon truc, ça a un côté passionnant… on se rapproche des extra-terrestres, c’est moi qui vous le dit !
•
Et finalement, comme la vie avance à toute allure, le premier anniversaire de Gabriel est là. Pour l’occasion, nous avons bien sûr convié sa tante. Edward a l’air ravi de voir sa sœur, ça me fait plaisir.
Sans plus tarder, nous avons assisté à une poussée de croissance extraordinairement rapide, Gabriel se retrouvant soudainement avec des cheveux aussi roux que ceux de son papa. Ce n’est pas moi qui m’en plaindrais !
« Et voilà mon bonhomme ! Hop ! »
Après un rapide petit tour à la salle de bain, Gabriel était tout propre et tout beau. Debout sur ses deux jambes, il s’est avancé vers Victoria qui avait vite fuit vers le salon, mais elle ne semblait pas réellement apprécier cette initiative…
Mais Gabriel ne s’est pas laissé démonter par son air peu avenant naturel, et il a réclamé un câlin. Quel amour…
« ‘atie ! »
Victoria a eu l’air un peu prise au dépourvue, mais sous notre regard à la fois surpris et comblé, elle s’est penchée pour enlacer le petit bout.
Je le savais. Elle l’aime, son neveu.
Au même moment, j’ai aperçu une lumière étrange dans la rue. Intriguée, je suis sortie, et…
« Qu’est-ce que… ! »
J’ai senti mes pieds se détacher du sol. C’est quoi ce bazar ?! J’ai levé les yeux au ciel et là j’ai compris. Quand je vous disais qu’on se rapprochait d’eux… c’était pas une blague, mais un vrai calcul de scientifique !
•
Ça me fait plaisir de voir Victoria aussi proche (physiquement, j’entends) d’un autre être humain, même si c’est un enfant. J’ai bien compris que l’affection physique d’un adulte ne l’intéressait pas, et ne l’intéresserait probablement jamais, mais l’affection filiale est quelque chose d’extraordinaire, et je suis content qu’elle puisse l’expérimenter d’une certaine façon.
Elle est ensuite venue s’asseoir sur le fauteuil, et je l’ai rejointe, mon plat à la main. J’étais allé me chercher un petit truc, n’ayant rien avalé de la journée, et j’ai également donné une assiette à Gabriel, parce que le pauvre devait aussi avoir faim.
« Tu te rends compte que ton fils est ton portrait craché ou pas ? »
« Ah bon ? »
Elle lève les yeux au ciel. Oui, bon, c’est pas si facile que ça à voir, hein ! Si… ? Tiens, d’ailleurs, où est Solange ?
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You & Me - Disclosure
POV : Sacha
Depuis que je t'ai rencontrée, j'ai du mal à me concentrer tellement l'effet que tu me fais est surréaliste ; bouleversant ; saisissant ; c'est comme être porté par des vagues tout en étant sous une pluie chaude d'orage, le ciel pourpre. Toute cette poésie entre nous, dans tes gestes, tes commissures, me coupe le souffle.
Tu me fais encore cet effet après notre 5ème date ; est-ce que c'est bizarre de les avoir compté ? Je sais pas, j'aime bien les chiffres, des fois je regarde leur signification ; ça m'amuse et me rassure, selon mon humeur.
Me voilà un dimanche soir dans ton bar préféré. Je te regarde pendant que tu règles la note, penchée, les pieds croisés, et que tu rigoles avec la barmaid. Je souris, attendri et ému. J'ai des crépitements dans le ventre, ils illuminent mes poumons et réchauffent mon cœur. Je demeure dans un total état de contemplation pendant que tu reviens vers moi et esquisses un sourire en rougissant. Tu mets ta veste, attaches tes cheveux, et ta voix rauque vient me recueillir et m'envelopper :
« On y va ? »
Je reprends mes esprits en secouant légèrement ma tête pour tenter de voir plus clair, et me prépare à mon tour ; je crois qu'il va falloir que je calme. Mais bon, les étoiles dans mes pupilles sont probablement visibles à des kilomètres. Pourtant, elles ne semblent pas te faire fuir. Au contraire ? Tu mets les mains dans tes poches et me souris, proposant ton coude. Je passe ma main autour de celui-ci et enclenche le pas.
On marche silencieusement pendant quelque minutes. Je suis plongé un tourbillon d'émotions. J'ai peur de parler, de déborder, de trébucher. Tout vibre en moi. J'ai un frisson et décide de m'arrêter d'un coup, mettant fin à notre étreinte si agréable. Tu te tournes vers moi et me regardes d'un air interrogateur.
« Ça va ? »
Qu'est-ce que je dis, là ? Non ? Je sais pas ? Peut-être ? Je crois que je panique un peu. Il y a quelque chose que je rêve de faire depuis notre 4ème date. Mais je reçois une goutte sur mon crâne, puis deux, puis trois... Et bam : une forte averse nous tombe dessus, lourde et mordante. Tu te mets aussitôt à courir à la recherche d'un refuge ; je te suis beaucoup plus doucement car cette pluie me soulage et me revigore en même temps ; En fait, je me mens : c'est toi qui me soulages et me revigores. Est-ce que c'est le moment de m'inquiéter ou de me laisser aller à mes doux et intenses sentiments ? Je te retrouve à l'abri sous le parvis d'une église, abasourdi comme toi par cette drache fortuite. On se met à rire tout en se frottant mutuellement les bras pour se réchauffer. Je suis si proche de toi. Et quand je finis par le remarquer au bout de quelque secondes, je prends feu ; aucune eau ne peut m'éteindre. Je me sens attisé par ta simple présence. Par la flamme dans tes iris. Par la goutte qui glisse sur ton nez en arrivant jusqu'à ta magnifique lèvre supérieure. Par tes cheveux trempés et ton air éberlué. Par le pli que fait tes dents sur ta lèvre inférieure. Puis tu baisses la tête en souriant, et te tournes pour contempler la pluie tomber. Je t'imite, tranquillement, alors que partout dans mon corps on a sonné l'alerte « Rapprochement niveau 9 » Mon cœur se saisit d'un tambour et fait un solo de rapidité. Est-ce que je vais sortir vivant de cette expérience hors du temps et tout en dedans du corps ? Tout grésille, et semble résonner comme le cours d'une rivière. Je ne sais pas si ce calme m'angoisse ou m'apaise ?
Je suis là, à côté de toi, tout aussi trempé qu'essoufflé. Je me rapproche, la jouant cool en agitant mes cheveux avec ma main. Je trouve ton regard et tu esquisses un sourire malicieux, auquel je réponds avec beaucoup de timidité. J'ai envie d'être les gouttelettes sur ta peau. Je m'efforce d'inspirer pour initier un le « Rapprochement niveau 10 » dirigeant lentement mon petit doigt vers le tien. Très vite, le tien répond en s'enroulant autour du mien. Premier contact peau à peau. JE RÉPÈTE : PREMIER CONTACT D'ÉPIDERME NUE. J'expire, je sens la chaleur remonter, tu me demandes si ça va dans un sourire et un murmure, je sors un onomatopée de ma gorge serrée, médusé. Il y a une telle exaltation en moi que l'air ne passe plus ; c'est bouleversant cette proximité. Tu sembles comprendre mon état puisque tu t'avances et tends ta main vers ma joue en demandant :
« Je peux ? »
J'acquiesce et tu poses ton front contre le mien. Rapprochement niveau 1000. Je sens alors ton souffle sur mon visage humide, et plus particulièrement, dans ma bouche entrouverte. Ma respiration est saccadée et ça s'entend c'est s��r. Je sens la frontière de l'air disparaître. Je sens la chaleur irradier toutes mes cellules, je sens tes lèvres tendres s'éprendre des miennes, je sens la terre palpiter dans mes genoux. J'entoure ton visage de mes mains tremblantes pour rajouter de la force et de l'intensité à notre premier baiser ; tu y réponds avec encore plus ferveur. Wow. Rapprochement niveau infini.
Ta langue s'attarde ensuite sur ma lèvre inférieure, comme demandant la permission de rejoindre la mienne ; immédiatement ma langue vient caresser la tienne dans un mélange de gourmandise et d'émoi ; c'est à ce moment-là qu'un gémissement impossible à réprimer sort de ma gorge. J'ai l'impression d'être un putain de volcan en éruption, j'ai du mal à tenir debout et tu dois le sentir puisque tes bras viennent m'enlacer. Une fois notre équilibre sécurisé, tu pars à l'aventure de mon cou.
Tout est torrentiel.
Dans une élan entreprenant impossible à maîtriser parce que je suis habité par un désir qui semble follement réciproque, je te dirige contre une porte en bois. J'attrape tes mains pour enlacer nos doigts et les mettre au-dessus de ta tête. Ainsi, nos corps se pressent davantage l'un contre l'autre ; nos lèvre se rejoignent avec passion ; l'énergie sensuelle de notre étreinte ne fait qu'augmenter. Tu me glisses à ton tour un petit cri de plaisir qui fait écho à mes dents et provoque le même effet chez moi. C'est grandiose. Tout mon corps danse, j'ai l'impression d'être en oscillation.
Soudain, une autre porte s'ouvre non loin de nous ; on s'interrompt et sursaute en même temps, nos bras redescendus. On rit, les joues rosies, un peu gêné.es. Nos corps trempés sont toutefois encore collés ; ainsi que nos souffles chauds et nos yeux enflammés. Je blottis mon visage dans ton cou, pour la première fois. Je me perds dans ton musc, encore plus rassurant, mon nez au contact de ta peau nue ; tu caresses mes cheveux, déviant sur ma nuque. Tu me confies alors que tu aimerais beaucoup dormir contre moi ce soir. Cette phrase me fait l'effet d'un vertige frémissant, une sorte de stupeur ravie. Je susurre, pantelant, ivre de ton odeur :
« Ici ou chez moi ou chez toi ? »
Je prends la confiance d'un coup et viens mordiller ton lobe. Tu te cambres immédiatement et je perds la tête. Je suis complètement foutu. Tu rétorques en attrapant mon visage pour m'embrasser fougueusement, retournant chavirer avec ma langue et mon souffle. Je gémis plus fort et je sens ton sourire sur mes lèvres. Tu recules et inspires profondément. Avec une grande délicatesse, tu viens déposer des bisous sur mes tempes, mon front, mes joues, finissant par mon menton. Tu chuchotes :
« Chez moi si ça te dit »
J'acquiesce, bouleversé, les larmes aux yeux en pensant *OMG je vais aller chez elle, WTF is happening ??????*
___
Nous marchons silencieusement, les doigts enlacés, au ralenti ; je sens la tension dans l'air, aussi électrique que l'arrivée d'un orage. Je suis en pleine galère pour respirer correctement, le désir qui m'habite, me dépasse, souhaitant déborder, s'exprimer, se relâcher.
Je tente d'inspirer tranquillement, un peu retourné. Pourtant, un sentiment de sérénité irradie au niveau de mon plexus.
« Ça va ? » tu me demandes, ralentissant le pas.
Je serre ta main et j'hoche la tête, les émotions flamboient sans doute plein feux dans mes iris.
« En fait, je suis complètement bouleversé »
Tu esquisses un sourire et m'embrasses tendrement.
« Moi aussi, tu sais. Est-ce que c'est un bouleversement agréable ? »
Le grain dans ta voix me fait chavirer. Tes mots enroués sont une onde de prudence et bienveillance. Comment c'est possible d'être aussi sécurisante et sexy ?
« Très agréable, et toi ? »
« C'est magique »
Je retrouve aussitôt ta bouche, mordillant ta lèvre inférieure et lâchant un gémissement beaucoup plus affirmé et clairement moins discret que les précédents. Nos souffles sont une fusion brûlante ; Ton corps se presse vivement contre le mien, comme dans un mouvement d'urgence ; c'est si suave, si humide, si chaud.
Je commence à trembler, nous nous arrêtons lentement :
« Tu crois qu'on va réussir à arriver jusque chez moi ? »
Ton sourire est mutin. Je vais péter un câble, j'essaie de contrôler mon avidité, cette ardeur qui pulse partout en moi.
« Il reste combien de temps de marche ? »
« 10 minutes »
« Y a moyen de le faire en 5-7 minutes ? »
Tu exerces une pression contre mes doigts qui me parait comme fiévreuse ; nous augmentons considérablement le rythme de marche. Pas le temps de niaiser. L'heure est grave, nous sommes mouillé.es, dans tous les sens du terme. Il faut absolument qu'on se retrouve dans un cocon pour s'enflammer ensemble. Je parle de feu, mais je nous sens potentiellement devenir des bûches de bois qui, ensuite, se transforment en charbon et gardent la chaleur. Ou un volcan. Ou alors se transformer en eau, en rivière, en cascade. Does that makes sense ou bien je suis juste dans l'ivresse de toutes les sensations intenses que je suis en train de vivre ? Only time will tell.
Nous arrivons devant une grande porte en bois, puis dans une cour intérieure habitée par un grand chêne, majestueux, feuillu, beau gosse. Tu m'attires vers les escaliers, puis un couloir avec de la moquette violette, puis voilà, ton entrée, la dernière étape. Ton paillasson est une sorte de montage de chatons qu'on fait sur skyblog en 2003 (???)
Tu avoues, essoufflée :
« C'est un peu le bordel, je pensais vraiment pas que... notre date allait tournait comme ça... En même temps je pense que j'étais dans le déni en fait »
Tu termines cette phrase par un petit rire, remettant tes cheveux derrière tes oreilles super mignonnes. J'adore quand tu fais ça, bordel.
Je fais un sourire jusqu'au ciel et au-delà.
« Je suis dans le même état. Après, c'est totalement ok si tu veux que je rentre, à n'importe quel moment je peux me commander un Uber »
J'ai à peine le temps de finir ma phrase que tu ouvres la porte et m'emportes à l'intérieur en agrippant ma veste ; tu me plaques d'emblée contre l'autre côté de ladite porte. Tu prends régulièrement le temps de me demander si tel ou tel geste est ok ; Comme là : passer tes mains sous mon pull, saisir mes hanches et faire ensuite courir tes empreintes sur mon dos. Je frissonne. Damn. Mon corps réagit évidemment comme un aimant, me courbant le plus possible pour qu'aucun centimètre ne nous sépare l'un.e de l'autre. Je suis plongé dans un océan de frissons drôlement chauds.
Dire qu'on s'embrase est, bien sûr, un euphémisme.
Nos vestes se retrouvent très rapidement au sol, ainsi que nos pulls ; tu te retournes pour caler ton dos contre mon torse, mettant tes cheveux d'un côté pour m'inviter à me perdre dans ton cou. Je suis fou de ton odeur, je la déguste, j'aimerais qu'elle s'imprime dans ma langue ; Celle-ci se dévoue d'ailleurs à lécher ta nuque, mais aussi à varier les plaisirs comme mordiller ton lobe, gémir dans ton oreille et embrasser chaque endroit de peau accessible.
Je t'enlace avec une force très affectueuse, mes bras entourant le dessous de ta poitrine, et tes mains les rejoignant pour les caresser. Je frémis violemment et te serre encore plus fort.
« Maxine »
« Mmh ? »
« J'ai extrêmement envie de toi »
Ces cinq mots te font esquisser un immense sourire. Je le sens sur ma joue et je souris à mon tour.
Tu te retournes, entourant ma nuque de tes mains pour y caresser la base de mes cheveux. Tu es légèrement plus grande que moi. Je t'embrasse entre les sourcils. Tu me souffles, haletante :
« C'est réciproque, j'ai envie de te dévorer... »
Je suis tout chamboulé par l'osmose de ce moment.
Puis je pose très doucement mes dix doigts sur ton visage, et j'ai les larmes aux yeux. Mes lèvres se mettent à trembloter, dû au torrent émotionnel qui gronde et se déverse partout en moi. Je me tends, comme pour le retenir. Je ne sais pas trop ce qui m'arrive là.
Tu dois le sentir puisque tu murmures :
« Est-ce que tu as envie qu'on ralentisse et qu'on discute ? »
J'acquiesce timidement. Tu me fais un bisou sur le haut de ma pommette gauche. Puis tu m'amènes jusqu'à la lampe la plus proche et ton appartement se dévoile soudainement sous mes yeux émerveillés. L'ambiance est chaleureuse, tamisée, apaisante Toutes les couleurs qui nous entourent me réchauffent ; ces nombreuses teintes d'orange, de jaune et de rouge différentes, toute cette palette que tu m'inspires depuis notre premier rendez-vous.
Tu reflètes pour moi le lever et le coucher du soleil.
Je m'installe sur le canapé, et je contemple ta décoration en stabilisant ma respiration. C'est pour moi un moment tellement spécial et privilégié. Je suis super ému d'être là et très reconnaissant de ta confiance. J'ai du mal à parler, alors tu prends le relais, posant ta main délicatement sur mon genou après m'avoir demandé la permission (ta prudence me bouleverse vraiment) :
« Tu m'avais dit une fois lors d'un de nos rendez-vous, que c'était important pour toi de parfois essayer de communiquer à certains moments de grandes émotions. Pour mieux les accueillir. Est-ce que tu as envie de me dire comment tu te sens là ? »
Intimidé et un peu choqué que tu t'en souviennes, je réponds de façon très rapide, comme pressé de tout sortir :
« Je suis tout perturbé et en même temps émerveillé par cette passion naissante entre nous et c'est agréable mais aussi c'est beaucoup, et j'ai pas fait l'amour depuis longtemps, et il y a certainement des choses qui ont changé »
« Avant qu'il se passe quoi que ce soit d'ordre 'sexuel' entre nous est-ce qu'il y a des besoins, des envies, des limites que tu voudrais éventuellement me partager ? Et quand je dis 'sexuel' c'est aussi une notion qu'on peut définir ensemble, genre à partir de quel moment c'est considéré comme 'sexuel' pour moi, pour toi... ? »
Tu me parais un paniquée aussi. Je crois que ça me rassure quelque part, en fait. Je rajoute ma main sur la tienne. Tu relèves les yeux, on échange un sourire et un regard complices. L'échange est si sécurisant.
J'inspire et expire plein poumons.
« Je crois que j'aimerais attendre un peu. J'ai envie d'aller plus loin, mais j'ai besoin d'aller plus lentement. Je voudrais me diriger dans l'intimité avec toi en prenant le temps »
Je marque une pause et grogne.
« Mais, aussi, c'est vraiment hardcore de devoir ralentir parce que, je te désire tellement fort »
Je pousse un grand soupir frustré, puis un rire, teinté d'une pointe de désespoir, pendant que tu souris et rougis en même temps. Les doigts de ton autre main viennent tendrement caresser le dos de la mienne.
Je tressaille et chuchote :
« Mais c'est aussi pour cette raison que c'est important. Qu'est-ce que tu en penses ? »
« J'en pense qu'on a tout le temps devant nous, et que ça me plaît bien comme programme. Est-ce que ça te dirait qu'on aille se blottir l'un.e contre l'autre dans mon lit ? »
Je me sens tellement soulagé. Tu prends ma main et tu m'emmènes dans ta chambre. Je suis très fatigué, cette fois je ne fais pas trop attention à la décoration ; je le ferai demain matin, ça va être un réveil merveilleux.
J'enlève machinalement mon pantalon ; je croise ton regard, tu enlèves le tien et traverses le lit pour te rapprocher. Rien que ça, ça m'excite. Tout un courant chaud s'infiltre en moi ; Qu'est-ce que c'est vertigineux et complexe de trouver un équilibre entre l'émotionnel et le rationnel. Tu te relèves pour m'embrasser. Je rétorque sans réussir à être timide, j'ai comme envie de t'absorber, c'est abusé. Puis on sépare doucement nos lèvres et on partage un long regard et sourire ; Tu poses ta main sur ma joue, et tu la caresses avec lenteur.
Tu me murmures, en nous emportant sur ton lit :
« C'est un sacré challenge ce qui se passe, là »
Je secoue la tête positivement et rapidement, fermant les yeux. C'est presque lancinant. Tu rajoutes :
« J'avoue je galère à me calmer, je suis désolée »
« Ne sois pas désolée, en vrai je suis hyper flatté que ce soit aussi dur de me résister »
Je rouvre les yeux et lâche un rire mi-gêné mi-fier par le nez. Je me cambre et enroule mes bras autour de ton cou, caressant doucement tes cheveux. Je confie :
« C'est extrêmement difficile pour moi aussi, j'ai super envie de toi, j'ai l'impression que je vais exploser »
On échange un sourire complice en se regardant et on inspire profondément en même temps.
« Ok, vas-y on se calme pour de vrai »
Puis on se pose l'un.e en face de l'autre, allongé.es sur le côté, nos yeux restent mutuellement accrochés, tantôt timides, tantôt intenses ; je sens mille émotions en même temps, je me perds dans le plaisir de ressentir ta main sur ma nuque. Je colle mon front contre le tien, on s'embrasse du bout des lèvres et je chuchote, en restant plongé dans ton regard, avec cette sensation dingues d'être porté par les vagues puissantes et envoûtantes de l'océan :
« Maxine, je... bon, voilà » Je déglutis nerveusement. « Sache que je tombe amoureux, là. De toi »
Tu ne clignes pas des yeux ou dévies le regard. Ton visage ne change pas d'ambiance non plus. Pourtant, le silence entre mes mots et les tiens me paraît éternel. En réalité, il n'est pas long du tout :
« Sacha, sache que, moi aussi »
Pfiou, ok. Ici un Sacha rassuré apparaît. Nous restons blotti.es, ému.es, dans la grandeur d'un amour naissant et réciproque. Je suis apaisé, mes paupières se ferment et nous nous endormons.
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Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Pise avec sa célèbre Tour Penché, ou "Tour de Pise". Cette tour est en réalité le Campanile (tour abritant la cloche pour appeler les fidèles à la prière) ou pour la France, le "Clocher". Bâtiment de style roman construit de 1063 à 1118. La Cathédrale possède une architecture extérieure principalement de type romane italienne, avec néanmoins des influences byzantines tout en possédant une inspiration vénitienne avec son dôme inspiré de celui de la basilique Saint-Marc de Venise. L'intérieur en lui-même est constitué de cinq nefs. (une salle oblongue issue d'une basilique civile ou d'une église et s'étendant du portail jusqu'à l'hémicycle ou jusqu'à l'entrée du chœur.) Le plafond de la Cathédrale est agrémenté de caissons datant du XVIIe siècle tout en étant recouvert d'une dorure et d'une illustration des armoiries de la famille italiennes des Médicis. Les colonnes en granit sont de style corinthienne alors que des fresques originales datant de la Renaissance ont été remplacées suite à la destruction de ses dernières dans un incendie en 1595. Nous allons aussi parler d'une petite anecdote sur la Cathédrale. Galilée (1564 à 1642) aurait probablement élaboré sa théorie du mouvement lors de l'observation d'une lampe suspendue de la Cathédrale.
Campanile de la Cathédrale, la Tour Penché ou Tour de Pise est construite de 1173 à 1372 et sera rénové durant la période de 1933 à 1935. Construite dans un style architecture roman, la tour est haute de 55.86 m et sera construite par l'architecte Bonanno Pisano qui choisira le Marbre et la Pierre comme matériaux principaux dans sa construction. Commençant le 9 août 1173, sois une dizaine d'année après les débuts de la construction de la cathédrale, la construction du campanile s'étalera sur deux siècles. Elle commencera à pencher en 1178 suite à la construction du troisième étage, faisant s'interrompre les travaux pendant prés de 90 ans. En sais, ce n'est qu'en 1272 que 4 étages supérieurs seront construit en diagonale dans l'optique de compenser l'inclinaison, mais ne finira que par se faire interrompre de nouveau en 1301, puis en 1350 et pour finir par la construction du dernier étage en 1372 avec l'achèvement de l'étage des cloches, d'un diamètre moins important.
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Writevember Jour 7 : Centaures (1032 mots)
Oui je suis en retard, mais ma voiture a eu un problème donc j'ai d'autres priorités pour l'instant. Je vais essayer de me rattraper :(
La première fois qu’elles se sont rencontrées, c’était un beau matin de printemps, où la rosée perlait sur les brins d’herbe, où la fraîcheur rendait timide les premiers boutons de pâquerettes, et où le soleil jouait à cache-cacher derrière des nuages aux allures de moutons blancs.
Carole était sortie faire le tour de sa pâture, longeant la palissade de bois pour observer les chemin alentours et respirer l’arôme des quelques jacinthes qui étaient sorties de terre en bordure du sentier.
Elle avait gardé un pull à manche longue pour cette sortie, mais elle espérait que la chaleur monterait suffisamment dans l’après-midi pour lui permettre de s’allonger dehors en petite tenue afin d’apprécier la tiédeur des rayons du soleil caressant sa peau nue.
Tout occupée à s’imaginer profiter de cet instant de répit et d’un bon virgin mojito - pas encore tout à fait de saison, il est vrai, mais elle se sentait d’humeur indulgente - elle n’avait pas immédiatement remarqué le remue-ménage à l’autre bout de la pâture.
“Clac ! Clac !”
Et puis le bruit des sabots claquant sur la pierre lui était finalement parvenu.
Curieuse, elle s’était dirigée vers l’endroit d’où venait ce bruit inhabituel - son refuge personnel étant assez excentré, et en bordure de forêt, ce n’était pas le chemin de balade le plus privilégié par les autres équidés. Seuls quelques centaures amateurs de randonnée aimaient venir se cabosser les fers sur ces sentiers rocailleux et mal entretenus.
Et en rejoignant justement l’endroit où le chemin commençait à s’enfoncer dans l’orée des bois, elle s’était rendue compte qu’en effet, ce n’était pas un équidé qui battait le pavé.
Mais un cervidé.
Le bruit venait d’un ou une jeune centaure-cerf androgyne, au visage ovale et aux grands yeux de biches, qui s’amusait à sauter au-dessus de la clôture en bois - un peu plus basse à cet endroit-là.
Une fois qu’iel s’était rendu compte qu’iel était observé, l’inconnu s’était aussitôt tourné vers elle et l’avait saluée avec un grand sourire.
“Bonjour ! Je m’appelle Liam. C’est très joli, par ici !”
“Bonjour, moi c’est Carole… Qu’est-ce que tu fais ?” avait-elle demandé, cherchant à comprendre à quoi rimait son petit jeu de saut.
“Oh, je cherche à savoir jusqu'à quelle hauteur je peux sauter sans élan. Ici c’est assez bas, donc c’est bien plus facile de ne pas se prendre les pattes dans la palissade ; regarde !”
Et iel avait immédiatement fait un bond impressionnant, dépassant le haut de la clôture en bois de plus d’un mètre, avant d'atterrir gracieusement de l’autre côté. Carole n’avait pu retenir un sifflement admiratif ; lorsqu’elle essayait de s’entraîner au saut, elle, il lui fallait plusieurs mètres pour s’élancer, et ses sabots auraient très probablement effleurés le bois à cette hauteur.
Liam avait paru surpris.
“Ce n’est rien de très impressionnant ; les autres cerfs de ma harde peuvent faire bien mieux !”
“Eh bien moi je trouve ça impressionnant, parce que je ne serais clairement pas capable de le faire. Tu es très fort… Très forte ?” avait hésité Carole.
“Oh, tu peux dire les deux, je m’en fiche,” Liam avait répondu en haussant les épaules. “Tu vis ici, du coup ?”
“D’accord. Et oui, j’ai ma famille qui passe de temps en temps, mais sinon je vis seule. C’est calme, et je trouve ça agréable. Je ne suis pas fan de l’odeur et du bruit qu’il y a en ville…”
“C’est marrant, je pensais que ça dérangeait moins les poneys tout cela… Mais tu as le même discours que certaines biches !” avait gloussé Liam.
“Je ne suis pas un poney, je suis un cheval de petite taille,” avait rétorqué Carole. “Il y a une différence.”
“Vraiment ?”
“...Mais comme je suis magnanime, je ne t’en tiendrais pas rigueur.”
Liam avait penché la tête, de toute évidence confuse.
“Et toi, ta… harde habite par ici ?” avait enchaîné Carole - peu encline à s’expliquer sur la différence entre chevaux et poney. Sa taille était un point sensible pour elle.
“En ce moment, oui. Je pense qu’on va rester jusqu’à la fin de l’été, le coin a l’air idéal. En automne les cerfs ont tendance à se séparer du groupe et couvrir de plus grandes distances en forêt, mais les jeunes et les biches font un peu ce qu’ils veulent, et je n’ai pas encore décidé ce que je voulais faire. Et en hiver, on repart vers le sud, où il fait moins froid.”
“Ce n’est pas embêtant, de devoir déménager à chaque hiver et revenir à chaque printemps ?”
“On s’y fait. J’ai toujours vécu comme ça, donc je ne sais pas trop comment ça peut se comparer au fait de rester quelque part toute l’année,” avait avoué Liam. “J’ai l’habitude de rencontrer plein de gens, et de ne pas les revoir ensuite.”
Le centaure-cerf lui avait paru triste en disant cela - pour autant qu’elle était habituée à cette vie, il semblait à Carole que Liam n’était pas particulièrement heureuse. D’ailleurs, que faisait-elle ainsi, seule près des champs et pâtures, loin de sa harde qui devait se trouver au cœur de la forêt ?
La mère de Carole lui avait toujours dit de tendre la main à son prochain s’il avait besoin d’aide, et elle avait le sentiment que ce dont Liam avait besoin à cet instant précis était une amie. Et c’était un besoin qu’elle serait heureuse de remplir - pour autant que le calme de la campagne lui plaise, il lui arrivait aussi de ressentir l’isolation due à sa situation géographique.
“Hmm… Ça à l’air un peu solitaire, comme existence. En tout cas, moi je serais encore là l’année prochaine, donc si jamais tu reviens par ici, tu pourras venir me voir,” avait déclaré Carole.
“Vraiment ? Dans ce cas, je ferais mieux de rester aussi longtemps que possible !”
“Tu ferais mieux, oui. En attendant, que dirais-tu de venir te balader avec moi ? Je connais un endroit avec des buissons, et même un tronc d’arbre tombé. Plutôt que de continuer à sauter au-dessus de cette bête clôture,” avait proposé Carole.
“Ooooooh ! Je te suis !” avait répondu Liam sans hésiter, sautillant sur place deux ou trois fois avant d'atterrir à nouveau à côté de Carole - le résultat d’un bond tout aussi impressionnant que le premier.
Et Carole et Liam étaient ainsi devenues inséparables.
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Je commence maintenant à lire le chapitre 59.
Mais non : la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour sauver, et son oreille n’est pas sourde au point de ne plus vous entendre ! Ce sont vos fautes qui vous séparent de votre Dieu. C’est à cause de vos péchés qu’il s’est détourné loin de vous pour ne plus vous entendre (Esaïe 50:1; 64:6) (Esaïe 59:1-2).
⦁ Si Dieu n’intervient pas, ce n’est pas parce qu’il n’entend pas les prières qui lui sont adressées ; ce n’est pas parce qu’il est dur d’oreille, car il entend tout et il sait tout ; ce n’est pas non plus par manque de puissance, car il peut tout, mais c’est à cause des péchés de son peuple. Quand Dieu reste silencieux, le problème ce n’est pas lui, c’est nous et nos fautes (comparez Romains 3:23). Concernant ce passage d’Ésaïe, un commentateur a écrit :
Ce n’est pas parce que Dieu est grand et que je suis petit, ce n’est pas parce qu’il vit éternellement et que ma vie est un souffle qui disparaît, ce n’est pas à cause de la différence de connaissance entre son omniscience et mon ignorance, sa force et ma faiblesse, que je suis séparé de lui : ‘Ce sont nos fautes qui nous séparent de votre Dieu’. Et aucun homme, aussi haute que soit sa tour de Babel, ne peut l’atteindre. Il n’existe qu’un moyen de rétablir le contact et grâce auquel tous les obstacles quels qu’ils soient, à cette union, sont balayés. Le Christ est venu et en lui les cieux se sont penchés pour toucher et en touchant pour bénir cette basse terre, et l’homme et Dieu sont à nouveau face à face.
⦁ < > (Fin de citation)
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Ne reprenez, Dames, si j’ay aymé : Si j’ay senti mile torches ardentes, Mile travaus, mile douleurs mordentes : Si en pleurant, j’ay mon tems consumé,
Las que mon nom n’en soit par vous blamé. Si j’ay failli, les peines sont presentes, N’aigrissez point leurs pointes violentes : Mais estimez qu’Amour, ê point nommé,
Sans votre ardeur d’un Vulcan excuser, Sans la beauté d’Adonis acuser, Pourra, s’il veut, plus vous rendre amoureuses :
En ayant moins que moy d’occasion, Et plus d’estrange et forte passion. Et gardez vous d’estre plus malheureuses.
Ne reprenez, Dames, si j’ai aimé, Si j’ai senti mille torches ardentes, Mille travaux, mille douleurs mordantes. Si, en pleurant, j’ai mon temps consumé,
Las ! que mon nom n’en soit par vous blamé. Si j’ai failli, les peines sont présentes, N’aigrissez point leurs pointes violentes : Mais estimez qu’Amour, à point nommé,
Sans votre ardeur d’un Vulcain excuser, Sans la beauté d’Adonis accuser, Pourra, s’il veut, plus vous rendre amoureuses,
En ayant moins que moi d’occasion, Et plus d’étrange et forte passion. Et gardez-vous d’être plus malheureuses!
Quelle, et si fine, et si mortelle, Que soit ta pointe, blonde abeille, Je n’ai, sur ma tendre corbeille, Jeté qu’un songe de dentelle.
Pique du sein la gourde belle Sur qui l’Amour meurt ou sommeille, Qu’un peu de moi même vermeille Vienne à la chair ronde et rebelle !
J’ai grand besoin d’un prompt tourment : Un mal vif et bien terminé Vaut mieux qu’un supplice dormant !
Soit donc mon sens illuminé Par cette infime alerte d’or Sans qui l’Amour meurt ou s’endort !
La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d’une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l’ourlet;
Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son oeil, ciel livide où germe l’ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair… puis la nuit! — Fugitive beauté Dont le regard m’a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l’éternité?
Ailleurs, bien loin d’ici! trop tard! jamais peut-être! Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, Ô toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais! priv8
Accablé de paresse et de mélancolie, Je resve dans un lict où je suis fagoté, Comme un lièvre sans os qui dort dans un pasté, Ou comme un Dom Quichot en sa morne folie.
Là, sans me soucier des guerres d’Italie, Du comte Palatin, ny de sa royauté, Je consacre un bel hymne à cette oisiveté Où mon ame en langueur est comme ensevelie.
Je trouve ce plaisir si doux et si charmant, Que je croy que les biens me viendront en dormant, Puisque je voy des-jà s’en enfler ma bedaine,
Et hay tant le travail, que, les yeux entr’ouverts, Une main hors des draps, cher Baudoin, à peine Ay-je pu me résoudre à t’escrire ces vers.
Quand au mouton bêlant la sombre boucherie Ouvre ses cavernes de mort, Pâtres, chiens et moutons, toute la bergerie Ne s’informe plus de son sort. Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine, Les vierges aux belles couleurs Qui le baisaient en foule, et sur sa blanche laine Entrelaçaient rubans et fleurs, Sans plus penser à lui, le mangent s’il est tendre. Dans cet abîme enseveli J’ai le même destin. Je m’y devais attendre. Accoutumons-nous à l’oubli. Oubliés comme moi dans cet affreux repaire, Mille autres moutons, comme moi, Pendus aux crocs sanglants du charnier populaire,
Seront servis au peuple-roi. Que pouvaient mes amis? Oui, de leur main chérie Un mot à travers ces barreaux Eût versé quelque baume en mon âme flétrie; De l’or peut-être à mes bourreaux… Mais tout est précipice. Ils ont eu droit de vivre. Vivez, amis; vivez contents. En dépit de Bavus soyez lents à me suivre. Peut-être en de plus heureux temps J’ai moi-même, à l’aspect des pleurs de l’infortune, Détourné mes regards distraits; A mon tour, aujourd’hui; mon malheur importune: Vivez, amis, vivez en paix.
PENCHÉ contre un grand fleuve, infiniment mes rames M’arrachent à regret aux riants environs ; Âme aux pesantes mains, pleines des avirons, Il faut que le ciel cède au glas des lentes lames.
Le cœur dur, l’œil distrait des beautés que je bats, Laissant autour de moi mûrir des cercles d’onde, Je veux à larges coups rompre l’illustre monde De feuilles et de feu que je chante tout bas.
Arbres sur qui je passe, ample et naïve moire, Eau de ramages peinte, et paix de l’accompli, Déchire-les, ma barque, impose-leur un pli
À André Lebey.
Arbres sur qui je passe, ample et naïve moire, Eau de ramages peinte, et paix de l’accompli, Déchire-les, ma barque, impose-leur un pli Qui coure du grand calme abolir la mémoire.
Jamais, charmes du jour, jamais vos grâces n’ont Tant souffert d’un rebelle essayant sa défense : Mais, comme les soleils m’ont tiré de l’enfance, Je remonte à la source où cesse même un nom.
En vain, toute la nymphe énorme et continue Empêche de bras purs mes membres harassés ; Je romprai lentement mille liens glacés Et les barbes d’argent de sa puissance nue.
Ce bruit secret des eaux, ce fleuve étrangement Place mes jours dorés sous un bandeau de soie ; Rien plus aveuglément n’use l’antique joie Qu’un bruit de fuite égale et de nul changement.
Sous les ponts annelés, l’eau profonde me porte, Voûtes pleines de vent, de murmure et de nuit, Ils courent sur un front qu’ils écrasent d’ennui, Mais dont l’os orgueilleux est plus dur que leur porte.
Leur nuit passe longtemps. L’âme baisse sous eux Ses sensibles soleils et ses promptes paupières, Quand, par le mouvement qui me revêt de pierres, Je m’enfonce au mépris de tant d���azur oiseux.
En languissant et en grefve tristesse Vit las mon cueur, jadis plein de liesse, Puis que l’on m’a donné mary vieillard. Hélas, pourquoy ? Rien ne sçait du vieil art Qu’apprend Vénus, l’amoureuse deesse.
Par un désir de monstrer ma prouesse Souvent l’assaulx : mais il demande : ” où est-ce ? “, ou dort peult estre, et mon cueur veille à part En languissant.
Puis quand je veux lui jouer de finesse, Honte me dict : ” Cesse, ma fille, cesse, Garde-t’en bien, à honneur prens esgard. “ Lors je réponds : ” Honte, allez à l’escart : Je ne veulx pas perdre ainsi ma jeunesse En languissant.
Quand l’oeil aux champs est d’esclairs esblouy, Luy semble nuict quelque part qu’il regarde: Puis peu à peu de clarté resjouy, Des soubdains feuz du Ciel se contregarde. Mais moy conduit dessoubs la sauvegarde De ceste tienne, et unique lumière, Qui m’offusca ma lyesse premiere Par tes doulx rayz aiguement suyviz, Ne me pers plus en veue coustumiere. Car seulement pour t’adorer je vis.
Le Chêne un jour dit au Roseau : “Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. [poetry-adblock]Le moindre vent, qui d’aventure Fait rider la face de l’eau, Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d’arrêter les rayons du soleil, Brave l’effort de la tempête. Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr. Encor si vous naissiez à l’abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n’auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrais de l’orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des Royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
– Votre compassion, lui répondit l’Arbuste, Part d’un bon naturel ; mais quittez ce souci. Les vents me sont moins qu’à vous redoutables. Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin. “Comme il disait ces mots, Du bout de l’horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L’Arbre tient bon ; le Roseau plie. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu’il déracine Celui de qui la tête au Ciel était voisine Et dont les pieds touchaient à l’Empire des Morts.
Le temps a laissé son manteau. De vent, de froidure et de pluie, Et s’est vêtu de broderie, De soleil luisant, clair et beau.
Il n’y a bête, ni oiseau Qu’en son jargon ne chante ou crie : Le temps a laissé son manteau.
Rivière, fontaine et ruisseau Portent en livrée jolie, Gouttes d’argent d’orfèvrerie, Chacun s’habille de nouveau : Le temps a laissé son manteau.
La cigale ayant chanté Tout l’été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu’à la saison nouvelle. « Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l’août, foi d’animal, Intérêt et principal. » La fourmi n’est pas prêteuse : C’est là son moindre défaut. « Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse. — Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise. — Vous chantiez ? J’en suis fort aise : Eh bien ! Dansez maintenant. »
Perrette sur sa tête ayant un Pot au lait Bien posé sur un coussinet, Prétendait arriver sans encombre à la ville. Légère et court vêtue elle allait à grands pas ; Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple, et souliers plats. Notre laitière ainsi troussée Comptait déjà dans sa pensée Tout le prix de son lait, en employait l’argent, Achetait un cent d’oeufs, faisait triple couvée ; La chose allait à bien par son soin diligent. « Il m’est, disait-elle, facile, D’élever des poulets autour de ma maison : Le Renard sera bien habile, S’il ne m’en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s’engraisser coûtera peu de son ; Il était quand je l’eus de grosseur raisonnable : J’aurai le revendant de l’argent bel et bon. Et qui m’empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau ? »
Perrette là-dessus saute aussi, transportée. Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée ; La dame de ces biens, quittant d’un oeil marri Sa fortune ainsi répandue, Va s’excuser à son mari En grand danger d’être battue.
Le récit en farce en fut fait ; On l’appela le Pot au lait.
Derrière moi la plaine, comme jadis en Chine quand je montais l’été vers Kouliang. Le pays aplati par la distance et cette carte où l’on ne voit rien tant que l’on marche dedans, Le chemin qu’il a fallu faire avec tant de peine et de sueur de ce point jusqu’à un autre point, Tant de kilomètres et d’années que l’on couvrirait maintenant avec la main ! Le soleil d’un brusque rayon çà et là fait revivre et luire Un fleuve dont on ne sait plus le nom, telle ville comme une vieille blessure qui fait encore souffrir ! Là-bas la fumée d’un paquebot qui part et la clarté spéciale que fait la mer, – L’exile à plein coeur accepté dont nous ne sortirons qu’en avant et non pas en arrière ! Le soir tombe, considère ce site nouveau, explorateur! Ce silence à d’autres étonnant, qu’il est familier à ton coeur ! Les montagnes l’une sur l’autre se dressent dans une atten- tion immense. Il faut beaucoup d’espace pour que la vie commence, Pour que le souffle du large soit arrêté et que les eaux en ce cirque déchiré soient recueillies ! J’écoute le bruit qu’elles font et le soupir de tous ces villages sous moi dans le sucre et dans le riz. Ma maison que j’ai abandonnée pour toujours, je n’ai qu’à me retourner pour savoir qu’elle est là-bas. (J’entends le vent, pendant que je lis les Psaumes, qui fait remuer les stores de la vérandah.) Je sais que tout est fini derrière moi et que le retour est exclu. Donne avec un profond tressaillement, mon âme, dans ce pays complètement inconnu ! Pourquoi tarder plus longtemps sur ce seuil préparateur ? Viens, si le nom d’un Père a pour toi quelque douceur
Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d’automne, Je respire l’odeur de ton sein chaleureux, Je vois se dérouler des rivages heureux Qu’éblouissent les feux d’un soleil monotone ;
Une île paresseuse où la nature donne Des arbres singuliers et des fruits savoureux ; Des hommes dont le corps est mince et vigoureux, Et des femmes dont l’œil par sa franchise étonne.
Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine,
Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l’air et m’enfle la narine, Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.
Ô toison, moutonnant jusque sur l’encolure! Ô boucles! Ô parfum chargé de nonchaloir! Extase! Pour peupler ce soir l’alcôve obscure Des souvenirs dormant dans cette chevelure, Je la veux agiter dans l’air comme un mouchoir!
La langoureuse Asie et la brûlante Afrique, Tout un monde lointain, absent, presque défunt, Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique! Comme d’autres esprits voguent sur la musique, Le mien, ô mon amour! nage sur ton parfum.
J’irai là-bas où l’arbre et l’homme, pleins de sève, Se pâment longuement sous l’ardeur des climats; Fortes tresses, soyez la houle qui m’enlève! Tu contiens, mer d’ébène, un éblouissant rêve De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts:
Un port retentissant où mon âme peut boire À grands flots le parfum, le son et la couleur Où les vaisseaux, glissant dans l’or et dans la moire Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire D’un ciel pur où frémit l’éternelle chaleur.
Je plongerai ma tête amoureuse d’ivresse Dans ce noir océan où l’autre est enfermé; Et mon esprit subtil que le roulis caresse Saura vous retrouver, ô féconde paresse, Infinis bercements du loisir embaumé!
Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues Vous me rendez l’azur du ciel immense et rond; Sur les bords duvetés de vos mèches tordues Je m’enivre ardemment des senteurs confondues De l’huile de coco, du musc et du goudron.
Longtemps! toujours! ma main dans ta crinière lourde Sèmera le rubis, la perle et le saphir, Afin qu’à mon désir tu ne sois jamais sourde! N’es-tu pas l’oasis où je rêve, et la gourde Où je hume à longs traits le vin du souvenir?
L’ONDE majestueuse avec lenteur s’écoule ; Puis, sortant tout à coup de ce calme trompeur, Furieux, et frappant les échos de stupeur, Dans l’abîme sans fond le fleuve immense croule.
C’est la chute ! son bruit de tonnerre fait peur Même aux oiseaux errants, qui s’éloignent en foule Du gouffre formidable où l’arc-en-ciel déroule Son écharpe de feu sur un lit de vapeur.
Tout tremble ; en un instant cette énorme avalanche D’eau verte se transforme en monts d’écume blanche, Farouches, éperdus, bondissant, mugissant…
Et pourtant, ô mon Dieu, ce flot que tu déchaînes, Qui brise les rochers, pulvérise les chênes, Respecte le fétu qu’il emporte en passant !
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"La tour penchée de Hackney" était le nom affectueux donné à cette tour résistante de l'est de Londres. Le projet de démolition du bâtiment de 21 étages, appelé Northaird Point, a été déjoué lorsque le bâtiment s'est révélé trop tenace pour l'équipe de démolition. Le Conseil de Hackney souhaitait réaménager le site de Trowbridge Estate, affirmant à l'époque que "les gens détestent vivre dans des immeubles de grande hauteur". L'honneur d'appuyer sur le bouton de la démolition a été donné à ses locataires mécontents. Mais personne n’aurait pu s’attendre à ce que la structure se révèle aussi résistante. Le site de forage d'Eruption pour le test de transmission le 17 février 1993 était le domaine Trowbridge à Homerton. Ce domaine a gagné en notoriété lorsque Northaird Point a gagné le surnom de « la tour penchée de Hackney » après une démolition ratée en 1985 Cette société est chargée de démolir un immeuble de 21 étages. Le bâtiment, Northaird Point, n’a que 20 ans, mais depuis le début, il est affligé d’un défaut de construction. Le problème principal est que les plaques de béton qui forment les murs extérieurs ne sont pas assez résistantes. Ce n’est pas une évidence : tout ce qui est construit en hauteur ne doit pas forcément s’écrouler. C’est du moins ce qu’a découvert une entreprise de démolition à Hackney (Londres). Elles laissent passer le vent et la pluie, ce qui rend les appartements froids et humides. La réparation étant trop chère, l’immeuble doit être détruit. Le coût de la démolition est consternant : 391 000 livres sterling (plus de 4 millions de francs) et les préparatifs très compliqués. Des ordinateurs sont utilisés pour placer des charges explosives dans les huit premiers étages. En explosant, elles doivent faire s’écrouler l’immeuble sous son propre poids. Avant le jour de la démolition, une opération de sécurité phénoménale est mise en oeuvre. Les rues sont fermées à la circulation et les habitants évacués. Quand le grand jour arrive, le 3 novembre 1985, des centaines de personnes s’agglutinent pour voir le spectacle. À midi, la charge explose dans une grosse détonation. Au milieu des applaudissements, l’immeuble s’abat dans un nuage de poussière. Mais quand celui-ci se dissipe, Northaird Point est toujours debout, tout au moins en partie. Les douze étages du haut, intacts, reposent sur les décombres des neuf premiers étages. Quelques beaux esprits baptisent l’édifice la » tour infernale «. L’étude révèle que l’immeuble se maintient debout grâce aux plaques des murs extérieurs, sources des problèmes de départ. Comme ils ne peuvent rien faire de plus, les entrepreneurs font appel à une boule de démolition, afin d’achever la destruction bout par bout. Mais l’affaire n’est pas encore finie. Afin de pouvoir approcher suffisamment près l’engin qui commencera le travail, les ouvriers doivent faire tomber un mur immense, qui était, quant à lui, tout à fait utile. Source: Faits étranges et récits extraordinaires aux Éditions: Sélection du Reader’s Digest, 1989.
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Défis, choix et conséquences (2)
Lundi 15 juillet 2024 Défis, choix et conséquences (2)
“quiconque entend de Moi ces paroles et les met en pratique sera comme un homme avisé qui a construit sa maison sur le roc…” Mt 7. 24
Un jour Jésus raconta cette parabole : “quiconque entend de Moi ces paroles et les met en pratique sera comme un homme avisé qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont précipités sur cette maison : elle n’est pas tombée, car elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend de Moi ces paroles et ne les met pas en pratique sera comme un fou qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison : elle est tombée, et sa chute a été grande” (Mt 7. 24-27). Jésus souhaitait nous dire : “Choisissez bien le terrain sur lequel vous établirez la fondation de votre vie”. La fondation d’une maison n’est pas la partie la plus excitante de la bâtisse. Quand les murs émergent, que les fenêtres apparaissent, la maison prend forme, mais sans une fondation solide, tout peut arriver en cas de tempêtes. Celles-ci peuvent prendre la forme de vagues de tentations qui risquent de vous submerger, ou d’attaques plus insidieuses, comme une tragédie qui entre dans votre vie et mettra votre foi à l’épreuve. La seule fondation alors valable, le seul roc est Jésus-Christ. Ni votre église, ni votre famille ne pourront Le remplacer. En Lui seul vous pourrez vous appuyer pour essuyer la tempête et survivre. Vous connaissez l’histoire de la tour penchée de Pise. En 1173 un architecte du nom de Pisano entreprit sa construction, sans vérifier la solidité du terrain et calculer si celui-ci pourrait soutenir le poids d’une telle construction, d’où son inclinaison. Une autre tour moins connue, le campanile de la place St Marc à Venise, fut lui aussi érigé comme le reste de la ville sur des pieux empilés dans la vase de la lagune. Là encore l’architecte ne prit pas en compte le poids de l’édifice haut de près de 100 mètres sur des fondations loin d’être solides. Résultat : le campanile s’effondra le 14 juillet 1902, ne laissant qu’un tas de décombres. Il fut reconstruit plus tard, mais la valeur d’une fondation sur le roc n’est plus à démontrer !
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