#terre celte
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Scotland my love
#scotland#landscape#travel#trip#road trip#ecosse#voyage#celtic land#paysage#serenite#beaute#serenity#terre celte
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Mai Atelier & Festival Mère Nature
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#botanique#camping isis#cévennes#Cycle des 8 initiations#ethnobotanique#festivalmèrenature#forêt#Fumée#herboristerie initiatique#Mère nature#nature#Plantes des celtes#rituel#Terre mère#tisanes
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Les Celtes croyaient que les abeilles étaient des intermédiaires entre ce monde et l'autre. Ils pensaient que les abeilles pouvaient aider à transmettre des messages de ce monde au monde des morts, les aidant ainsi à communiquer avec leurs proches. Les abeilles sont tellement respectées pour leurs capacités qu'il existe même des documents juridiques créés dans le but de protéger toutes les pratiques liées aux abeilles. Le miel contient des enzymes vivantes.
🐝 Au contact d'une cuillère en métal, ces enzymes meurent.
🐝 La meilleure façon de manger du miel est d'utiliser une cuillère en bois ou en plastique.
🐝 Le miel contient une substance qui aide le cerveau à mieux fonctionner.
🐝 Le miel est l'un des rares aliments sur terre qui ne peut soutenir que la vie humaine.
🐝 Une cuillère à café de miel suffit à maintenir la vie humaine pendant 24 heures.
🐝 La propolis, produite par les abeilles, est l'un des antibiotiques naturels les plus puissants.
🐝 Le miel n'a pas de date de péremption.
🐝 Les corps des grands empereurs étaient enterrés dans des cercueils en or recouverts de miel pour éviter qu'ils ne pourrissent.
🐝 Le terme « lune de miel » vient de la tradition qui veut que les jeunes mariés consomment du miel pour assurer leur fécondité après le mariage.
🐝 Une abeille vit moins de 40 jours, visite au moins 1 000 fleurs et produit moins d'une cuillère à café de miel au cours de sa vie.
🐝 L'une des premières pièces de monnaie portait un symbole d'abeille.
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Celtes, Germains, Hellènes, Slaves, Scandinaves, Latins, Ibères ou plutôt nous, leurs descendants, nous devons nous penser comme un même peuple, héritiers d'une même terre, une immense patrie …
Guillaume Faye - L'Archéofuturisme.
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Un Président ? Mais pourquoi faire ?
Je ne vais pas, comme beaucoup de nos compatriotes, affirmer que notre Président n'aime pas la France. Outre que c'est une affirmation bien trop forte pour être portée sans précautions, je trouve que c'est vraiment trop paradoxal pour être ''envisageable'' : un homme dont toute la courte vie à tendu vers le but suprême du pouvoir éponyme doit être fou, s'il n'aime pas –en plus-- l'objet unique de sa quête existentielle ! Et pourtant...
Et pourtant, rien ou à peu près dans son comportement pendant son quinquennat et demi ne permet de trouver la moindre preuve d'un amour sincère pour ce nom qui recouvre tant de choses pour tant de monde... Quant aux français –qui furent longtemps les habitants de cette terre, parfois dite celte ou gauloise (ce qui revient au même), avant d'être peu à peu remplacés dans le rôle ''d'occupant référent'' par des masses innombrables venues d'ailleurs sous le prétexte de fuir des conditions de vie plus hostiles et moins amicales... mais n'ayant apparemment comme seul objectif que de recréer ici les horreurs qu'ils ont fui, là-bas-- c'est peu dire que de constater qu'il a du mal à les supporter. En ce qui les concerne, la tentation de voir en lui une hostilité déclarée est peu sujette à caution.
Il faut reconnaître à son avantage qu'il a toujours été clair dans ses objectifs et net dans ses intentions : sa patrie à lui (autant dire que le mot lui est étranger !), c'est un concept indéfini qu'il appelle ''Europe'' –mot-valise qui désigne autant de choses différentes et opposées que le nombre de locuteurs qui l'utilisent. La seule chose que leur soi-disant ''Europe'' n'est pas, c'est le beau concept dont ont rêvé ses Pères fondateurs, système d'idées auquel se raccrochent encore les gens de ma génération qui ont, comme moi, cru à un avenir plus beau, construit autour du joli mot ''Plus jamais ça''. Hélas, comme la presque totalité des mots de la langue française, ceux-là ont été malmenés, dévoyés, déformés et ne veulent, au mieux, plus rien dire (et au pire, c'est pire... si j'ose : ils signifient le contraire de ce qu'ils sont sensés signifier !).
Certains, depuis quelques mois, tirent de notre ou de leur expérience quotidienne une leçon pour le moins étrange et difficile à admettre –sauf si on s'y penche avec sérieux et avec le courage de ne plus suivre aveuglément tout ce qui vient de l'Elysée, de Matignon, du haut personnel politique et d'une écrasante majorité des prétendus ''journalistes'' (qui ne sont que des chambres d'enregistrement et d'amplification de la ''doxa'' la plus décervelante et -donc- la plus mortifère) : l'attachement puéril de notre président pour sa soi-disant Europe le conduirait, depuis sa première élection à la fonction suprême de l'Etat, à ce que toutes ses actions soient dans le seul but et avec la seule idée de démembrer la France en la rendant inexistante et ingouvernable, pour étendre la main-mise des européâtres sur cette partie, au moins, des terres qu'ils entendent soumettre à leur volonté perverse, normative, et assassine.
Dans ma fonction de ''blogueur'' (= ''citoyen qui écrit parce que les gens qui le lisent ont confiance en sa bonne foi''), je ne saurais cautionner cette lecture de notre histoire récente –ce que font, pourtant, beaucoup des gens que je fréquente. En revanche, je dois reconnaître que le contemporain et concitoyen que je suis --voyez avec quel soin j'écris ces deux mots sans la césure que je fais si souvent, lorsque je parle d'opposants à toute pensée ''ortho ou catho'' (en grec, ὀρθός / orthós, signifie droit, conforme, et καθος / kathos, général, universel)-- se pose de plus en plus souvent la question ''Et si c'était eux qui avaient raison ?''... et est de plus en plus souvent gêné par la réponse qu'il est bien obligé de se faire, devant les piètres performances à répétition de nos guides –qui ne sont que des ''Attila'' ou des ''Gengis Khan'' pour notre pauvre pays qu'ils laisseront ravagé et impossible à redresser...
La Cinquième République souffre de la forte personnalité de son fondateur, mais ''n'est pas De Gaulle qui veut''. Et, pire encore, ''qui ne le veut surtout pas'' ! Nos institutions ont été faites par (donc, sans doute, ''pour'') un homme de grande dimension et de grande expérience, adorant la France au point de lui sacrifier (en 1940) son propre futur dont il se fichait pas mal, qui avait un rêve pour notre destin commun, une culture à toute épreuve et une compréhension de l'Histoire, grande et petite, qui était une vision du maintien de la grandeur de notre gloire passée... Elles étaient évidemment infiniment trop grandes pour tous ses successeurs qui se sont contentés de cocher, vite fait, une petite case ici où là, et ont passé leur temps à faire des concessions injustifiables et indésirées à la mode, au temps qui passe, à l'actualité et aux idées perverses venues d'une gauche qui n'a jamais rien compris aux vrais problèmes posés... N'importe quoi, à condition que ce soit éphémère –et, de préférence, faux, con, et mauvais pour tout le monde (donc ''de Gauche''?).
Doutez-vous ? Alors passons rapidement en revue la dernière séquence, celle qui nous précipite dans le néant à une vitesse uniformément accélérée. En vue des élections européennes (date connue et im-bougeable), il fallait taper dans la caisse pour en vider un à un tous les tiroirs, à mauvais escient. On creuse ainsi la dette tout en multipliant les déficits : l'argent est jeté par les fenêtres, les dons non provisionnés, les cadeaux non-solvables (et inutiles, tous) à l'Ukraine, les menaces infantiles et irresponsables à Poutine, le jeu malsain entre l'Algérie et le Maroc (pour notre ennemi déclaré, contre notre meilleur allié), et en recrutant 2 fois plus de ''ponctionnaires'' qu'il ne s'était engagé à en supprimer, le président-enfant finit la séquence actuelle en tergiversant, devant un pays exsangue, en convoquant Bayrou, Cazeneuve, Bertrand, Beaudey et –dernière trouvaille-- Barnier –celui dont la seule chose qu'on avait à en dire était ''il est aussi con qu'il est beau, et il est vraiment très beau'' –ce dernier critère le différenciant évidemment de tous les autres. Le soi-disant ''maître des horloges'' n'est plus maître de rien du tout, et cette fin de séquence ressemble à s'y méprendre à une fin... pour le plaisir d'en finir.
Pour boucler la boucle avec le premier paragraphe de cet ''édito'', je vais dire que, à ce soir, si je n'ose pas (encore) écrire, en tant qu'éditorialiste, que notre président n'aime pas la France, je suis obligé de reconnaître, en tant que citoyen, que s'il l'aime, ce serait d'une manière qui ne lui laisse aucune chance de survie. C'est quand, la prochaine ''présidentielle'' imprévue ?
H-Cl.
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Here we go again...
Ça faisait loooooongtemps l'équipe ! Me revoilà après avoir ouvert un dossier perdu sur le bordel de mon ordi intitulé "FICS" et boum je tombe sur cette pépite hehehe! On est toujours sur cet ✨AU multilanguage kt ✨j'espère que ça va vous plaire, n'hésitez pas à partager vos idées et vos critiques ! 🤟 Voilà, kiffez bien votre lecture les djeunes !
Le jour qu'elle avait tant attendu arrivait enfin.
Son cœur battait à la chamade dans sa poitrine, tout le monde la regardait s’avancer vers l’autel. Elle souriait, ravie, impatiente, nerveuse. Tous les représentants des terres celtes étaient venus en Carmélide pour son mariage ; elle était épiée, chaque geste, chaque pas étaient méticuleusement observés, détailler. Elle n’était pas belle, elle le savait, mais elle se sentait fière. Fière d'être la digne fille de sa mère et de son père ; celle qu'on avait choisi pour l'Élu des Dieux. En silence elle leur adressa une prière ancienne, espérant être à la hauteur de ce qu'on attendait d'elle. Son fiancé était là, habillé d’une tunique bleu ciel, la couronne de fleur posée sur sa tête, son air bougon, agacé, ses cheveux noirs, coupé court, tellement différent des hommes d’ici.
Elle arriva à sa hauteur, mais n’osa pas rencontrer son regard. C'était encore un geste trop démesuré pour elle. Devant eux, le prêtre s’avança, vêtu d’une longue robe sombre, et d’une lourde croix pendant à son cou. Il avait un calice doré entre ses mains.
« Au commencement, le Seigneur Dieu dit : il n’est pas bon que l’homme soit seul. » Il prononça lentement, pesant contre sa langue le poids de ses mots.
Ghenifar ne connaissait pas les rites ou les coutumes des chrétiens. Sa mère crachait sur leur pratiques barbare et austère. Son père n’en pensait pas mieux. Son enfance avait été bercée de contes et de légendes ; des Dieux puissants qui se transformaient en rivières ou en forêt, des géants qui siégeaient au sommet des plus hautes montagnes, et qui observaient les Hommes avec compassion et une certaine forme de sévérité. Créatures omniprésentes, toujours parmi eux, témoins silencieux. Ils étaient impétueux et sa famille lui avait appris à craindre la foudre, à lire les signes des sécheresses, les corbeaux morts qui annoncent la peste, les hivers trop rudes qui présagent la guerre. Elle obéissait aux croyances de sa mère et de son peuple.
Le prêtre continuait son sermon dans cette langue bizarre, aux sonorités écorchées, aigües ; la dévotion dans ses paroles et dans ses yeux rendait son discours presque touchant.
Ghenifar s’agita, inconfortable ; elle tritura nerveusement la manche de sa robe de noce, inquiète de ce que les Dieux pensèrent d’elle. Ils la foudroieraient sur place si elle prêtait un serment à une icône factice. Elle essaya discrètement de faire signe à sa mère qui se tenait à sa gauche. Cette dernière hocha la tête, grande Reine-Guerrière, elle ne fléchira pas devant les envahisseurs et leur idole de bois. Mais aujourd’hui, les Éternels feront exception pour le bien du peuple celte.
Ghenifar retourna son attention sur la cérémonie. L’homme, qui se fait appeler « Père » par les invités, approcha le verre des lèvres de son époux. Il prit une gorgée, avant un soupir.
« Le sang du Christ. » Confia le prêtre devant elle, lui tendant la coupe où reposait un breuvage odorant et ocre à l’intérieur.
Ghenifar ne comprenait pas les mots, mais elle obéit. Les druides de son pays faisaient ça aussi, ils partageaient dans une jatte plate le sang d’un animal sacrifié et ils le buvaient chacun leur tour, subissant la prophétie envoyée. Dans ces croyances, ce n'était pas anodin, le sacrifice d'un être vivant était nécessaire seulement pour mes fêtes importantes ou avant les batailles décisives. Ici, les gens boivent du sang comme d'autres boiraient-ils du vin ou du lait... Les druides ne prenaient jamais part, ils n'avaient pas de chef, ils servaient les Dieux. Pourquoi alors cet homme que tous appelle "Père" est au service du Roi ? Ghenifar eu soudainement une boulé d'angoisse logée au dessus de sa poitrine, le prêtre était peut-être un mauvais présage, il apporte le dieu usurpateur... Mais tout le monde attendait, impatiemment, elle devait faire comme eux.
Elle fut surprise quand elle prit une lampée du liquide âpre qui puait le vinaigre. C’était du vin. Elle ne put retenir une grimace, le goût infect restait sur sa langue et descendait dans sa gorge. Ce n'était pas du sang. Son futur époux l’observa, étonné de sa réaction, mais il eut un demi-sourire amusé.
Ghenifar ne put s’empêcher de rougir.
Le prêtre reprit, dans une voix monotone et solennelle. « Vous avez écouté La parole de Dieu qui a révélé aux Hommes le sens de l’amour et du mariage. Vous allez vous engager l’un envers l’autre. »
Son époux leva les yeux au ciel, marmonna quelque chose entre ses dents, ses iris sombres ne masquant rien de son agacement absolu. « Oui, bon, allez, grouillez-vous, on n’a pas toute la journée… »
« Je peux pas aller plus vite c’est les codes ! »
« Vous savez où je les mets vos codes à la con ? » Il menaça, la mâchoire crispée par sa colère contenue.
Des murmures se propagèrent dans l’assemblée. Outré, le prêtre semblait avoir les yeux qui sortaient de son crâne. Il souffla un « Enfin Sire ! » en faisant un signe de croix sur son cœur.
Ghenifar restait muette, elle observait la scène sans en saisir le sens. Les coutumes chrétiennes étaient particulières. Dans sa famille, la foi était pratiquée par des chants et des danses. On appelait les Dieux à rejoindre les festivités, les gens voulaient les honorés par des jeux et d’immense banquet.
Arthrhy se tourna vers elle et enfin leurs yeux se rencontrèrent. Ghenifar resta suspendue à ses lèvres, observant méticuleusement son futur époux prononcé des mots en brittonique pour que tous ici puis comprendre son affection. Tous allaient être témoins du début de la plus belle histoire d’amour jamais écrite. Elle était si heureuse d’entendre ses vœux, et son cœur s’envolait comme un oiseau libre et fou.
« Aujourd’hui, Naofa Gwenhwÿfar… » Il n’arriva pas à terminer sa phrase ; les mots avaient pourri sur sa langue et l’odeur amère de la trahison emplissait ses narines. Il la regarda un instant. Elle était d’une beauté attendrissante, presque triste. Elle aussi portait une couronne de fleurs sur ses cheveux bruns, quelques pétales s’étaient perdues dans ses boucles, son visage rond à peine sorti de l’adolescence, ses grands yeux noisette, pétillant d’une joie immense. Elle était trop jeune pour être une épouse, pour être Reine. En déclarant ses vœux d’un mariage éternel et heureux, Arthrhy la condamnait à une vie bien malheureuse. Il avait honte. « Je vous prends pour être ma femme. » Il eut le temps d’une inspiration, les mensonges collaient à sa langue et son palais, il avait l’impression de s’étouffer. La dernière fois qu’il avait prononcé ses mots, c’était par amour et non par devoir. Il trahissait Aconia, et il trahissait cette jeune femme dont il ne connaissait que le nom. Tout les Dieux, anciens et nouveau, devraient le maudirent à l’instant pour son impunité. « Je promets de vous aimer pour le meilleur, pour le pire, dans la maladie ou dans la santé, jusqu’à ce que la mort nous sépare. » Il termina rapidement son scandaleux mensonge, le cœur serré dans sa poitrine.
Lui qui avait cru être un homme intègre, loyal et juste… Il était comme tous les autres ; avide de pouvoir, ce mariage n’était qu’une passerelle pour affermir son privilège sur le trône de Bretagne. Il n’était qu’un menteur, un lâche. Il n’avait rien de l’étoffe des héros et des rois de légende. Ses poings se serrèrent, et sa mâchoire se crispa. Il aurait voulu hurler de rage, mais il resta droit, digne de l’image que le peuple avait d’un souverain. Son règne commençait et le poids sur ses épaules était déjà incommensurable.
Le roi Léodagan se racla la gorge, il était légèrement embarrassé.
« Ma fille ne parle pas brittonique, sire. »
« Elle peut le dire en sa langue natale, ce n’est pas important. » Répondit le Roi, indifférent.
Les mots rassurants, mais autoritaires de son père lui parvinrent ; un ordre força le serment hors de sa bouche. C’était à son tour de prononcer les vœux qui l’uniraient à jamais à cet homme.
Ghenifar était terrorisée, ses lèvres tremblèrent, le sang pulsait dans ses veines à une cadence vertigineuse. Elle n’avait pas la force d’élever les yeux, elle fixa le médaillon de son époux, et elle serrait si fort le bouquet dans ses mains que les fleurs elles-mêmes vacillaient. Ce n'était que des mots, elle les avait apprit par cœur dès son enfance, sa mère lui récitait en coiffant ses cheveux indociles, elle répétait "un jour, ma fille, tu épousera un homme, et tu nous rendra fière." Elle avait vécu avec cette épée au bord de la gorge. Elle était une fille, elle devinerait femme et mère, c'était son devoir. Maintenant, elle devait prouver son héritage de femme. Rendre ses parents fiers, être digne. Elle avait presque envie de pleurer et s'enfuir en courant.
« Tha mi… Tha mi… » Elle regarda ses parents qui lui firent un signe impatient de continuer. « Tha mi a' mionnachadh… » Ghenifar balbutia, effrayée du son de sa propre voix dans le silence respectueux de la cérémonie. Toutes ces hommes et ces femmes qui écoutaient son élocution bancale, incertaine, proférer des paroles sacrées, elle était indigne de ce qu’on lui donnait. Elle devina son visage écarlate, ses joues en feu. Ses yeux se levèrent, acte absurde et maladroit, mais elle vit le regard de son époux, sincère et patient. Quelque chose se dénoua dans ses entrailles, libéra sa gorge, et elle sentit les mots coulés hors de ses lèvres avec sérénité et douceur.
« ‘S mi-mionnachadh air sith 's air gaol a bhi seasamh. Cridhe gu cridhe 's làmh an làimh. Gus an diugh, gu m’ anail mu dheireadh, cha bhi mi ach leatsa. » Elle lui jura un dévouement éternel avec une conviction troublante, Arthrhy en avait mal au cœur.
L’épouse qu’on lui avait promise était une âme douce, innocente, charmante. Il regrettait de ne jamais pouvoir l’aimer ni de lui offrir ce qu’elle désirait.
Le prêtre posa sa paume à plat sur sa croix, sans dissimuler son émotion. C’était un mariage réussi, contrairement au précédent qu’il avait eu le malheur d'officier…
«Le Créateur dit : Voilà pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. » Il déclama à l’assemblée, captive par les Saintes Écritures. « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
Des invités applaudirent, des convertis chrétiens, ou des amateurs de belles paroles. La famille de la mariée ne semblait pas autant ravie par ces déclarations. Le Roi de Carmélide maugréait dans sa barbe et tapait du pied. Un païen reste un païen. Les paroles des chrétiens ne valaient rien, et le Roi de Carmélide ne se laisserai pas duper. Il cracha derrière son épaule, ces Dieux à lui maudissaient déjà cette union. Mais pour le pouvoir, il fallait faire des sacrifices, même si c'était sa fille qu'il déposait devant l'autel du jugement. C'était elle qui subirait les conséquences de l'avarice de ses parents...
« Vous pouvez embrasser la mariée. » Le prêtre Blaise frappa dans ses mains joyeusement.
« Hein ? Quoi ? » Demandèrent à l’unisson Arthrhy ainsi que le p��re de l’épousée.
« Bah, c’est dans le livre, il faut que… »
« Devant tout le monde ? » Le Roi s’exclama, le bout des oreilles rouges, et il essaya de toutes ses forces de ne pas prendre compte du fou rire de Léodagan.
« Bah Sire… C’est pour prouver que votre amour est — »
« Ah non, ne commencez pas ! Bon bah… »
Arthrhy ne savait plus où poser son regard, déconcerté, il marmonna une insulte envers le prêtre, ou Dieu, ou peut-être lui-même.
Ghenifar tourna la tête vers ses parents, cherchant une réponse auprès d’eux, mais son père se tenait les côtes pour ne pas rire, sa figure transformée par une grimace. Sa mère, avec une discrétion immense, murmura de sorte que tous les invités pouvaient l’entendre « Feumaidh tu pòg ris ! » Ghenifar était rouge jusqu’à la racine de ses cheveux.
Arthrhy prit les mains de sa femme dans les siennes. Ce n’était qu’un baiser, rien de bien compliqué. Il avança légèrement son visage vers elle, et il avait l’impression que son cœur tremblait. C’était elle qui franchit la dernière limite, un peu brutalement, leurs bouches se rencontrèrent, comme un choc. Le monde se mit à gronder des hurrahs et autres acclamations des invités. Ghenifar sentait le soleil fondre dans son ventre et l’irradier de lumière et de bonheur.
Arthrhy s’éloigna rapidement sans considérer celle qui venait de devenir sienne, son visage fermé dans une expression rude. Il gagnait un royaume, un peuple obéissant et soumis à son pouvoir indiscutable. Son destin était lancé, et pourtant il était vaincu. Il avait perdu.
Elle le suivit du regard, interdite devant l’autel, son bouquet à la main, ses rêves plein les yeux. Elle comprit sa place : aux premières loges du début d’une tragédie.
Les paroles du prêtre résonnaient dans sa tête comme un avertissement, un oracle ombrageux. Les dés étaient jetés ; elle eut comme un vertige, au fond d'elle-même, elle sombrait. Elle devait enterrer cette enfance candide et son adolescence naïve, pour devenir Autre. Elle s’était liée à un homme, le peuple voulait d’elle la bénédiction de porter ses héritiers, cette figure fidèle et inébranlable aux côtés d’un roi tout puissant. Voilà son rôle, épouse et mère. Un devoir qui lui semblait effroyable, impossible. Le monde comptait sur elle pour accomplir une tâche épouvantable et colossale. Elle prit une profonde inspiration, essayant vainement de calmer les battements hystériques de son cœur. Elle savait ce qui l’attendait désormais.
La nuit de noces.
#hahahhaha#j'adore ce texte je suis navrée mais je suis grâce fière#guenièvre ma puce tu mérites tellement mieux#cet Au me passionne pour la différence de la langue / impossibilité de communiqué#mais surtout la différence de religion et de culturelle#genre historiquement c'est trop intéressant#et tout ça vu par le prisme de la relation de ces deux loulous#je vais essayer d'être plus régulière dans la répartition de ces one shot parce que j'ai retrouvé pleeeeeeeein d'idée#kaamelott#arthur x guenièvre#arthur pendragon#guenièvre#mention spécial à léodagan de souffrir en direct du mariage de sa fille#et aussi au père Blaise de bien faire son Taff pour une fois#guesswhogotanamefics#kaamelott AU#kaamelott multilanguage AU#original writing#one shot#fanfic
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29/05 jour 2 Excursion
6 Arrêts de prévu avec commentaires en Espagnol, anglais et français.
MUROS , culture de moules. 8000 habitants, village de pêcheurs.
Orio : pour conserver maïs, poisson, pommes de terre... obélisque a chaque extrémité des orios , signe de fertilité, (origine celte) En bois , brique, granit suivant la région.
A suivre
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Invasion de la Grèce par les Celtes
Entre le Ve et le IVe siècle avant notre ère, les tribus celtes se déplacèrent en masse vers le sud de l'Europe, avec l'intention de s'emparer des terres et des richesses pour nourrir leur nombre croissant. En franchissant les Alpes, ces tribus entrèrent en conflit avec les Romains et les Grecs qui vivaient autour de la Méditerranée. La mort d'Alexandre le Grand (356 av. J.-C. - 323 av. J.-C.) fit de la Grèce une cible facile pour de nombreux chefs celtes opportunistes qui conduisirent leur peuple dans les Balkans, d'abord en Thrace et en Illyrie, avant d'avancer vers la Macédoine.
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#SolsticeHiver #SolsticioDeInvierno #WinterSolstice #Celte #Celtique #Celta #Celtic ☸️🌳À chaque instant,un signal. À chaque signal,une réaction de ta part. C'est là alors VIVRE POUR DE VRAI ! Manuscrit des Paroles du Duir-Weid sans nom et sans visage🌳☸️. 👋Madainn mhath!Bonjour tout le monde!👋 🎄🌿🌿🌿🌿🎄 Le Solstice d’Hiver est demain, Mercredi 21 Décembre 2022. 🎄❄️🍎🎁 Les maisons sont décorées de gui, de houx, de pommes de pin, de pommes, de noix, de lierre, de bûches, de petites bougies, d’une Couronne de branches de sapin et de fougères avec du gui et du houx accroché sur la porte, d’un bougeoir de terre cuite en forme de tour à côté de l’Arbre Sacré, craobh an beatha, un petit Chêne Vert en forme de cône, dans un gros pot en terre cuite. Nous le décorons de petits cristaux de roche, de pommes de pin, de petits rondins de bois gravés d’animaux, de guirlandes de lierre et de houx, de petits objets en métal doré, d’autres en terre cuite et peints. Il est replanter en terre 3 jours après les festivités. Dans la cheminée brûle une grosse bûche en chêne. Nous mangeons du porc, chou, carottes, poireaux, endives, purée de pommes de terre à la crème avec ail et persil, pain au levain au seigle et petit épeautre, compote de pomme, en buvant de l’eau, du jus de pomme, du cidre et de la bière. Après le repas, La Veillée, nous buvons le Lait d’or chaud (lait, pâte de curcuma, miel) devant la cheminée en mangeant du gâteau aux pommes et noix et des agrumes, dons nous jetons les écorces dans la cheminée à côté du feu, pour aromatiser la veillée. Nous échangeons des petits cadeaux fait-main en bois, en laine, coton ou lin tissé, en fer, et nous racontons alors histoires et légendes. Un bouquet de gui, de houx, d’olivier et de fougère, cueillis par le Duir-Weid est accroché au-dessus des portes d'entrée, comme protection. Les jours celtes commençant le soir au coucher du Soleil, les festivités commenceront ce soir🎁🍎❄️🎄 👋Grian-Stad Gheamhradh sona a h-uile duine ! Heureux Solstice d'Hiver tout le monde !👋 🎄🌿🌿🌿🌿🎄 https://www.instagram.com/p/CmY__4wNg6N/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Les Civilisations Paléomagos
La découverte pour les humains du monde magique suite à l’Événement de Stonehenge ne fut pas le seul choc majeur qui suivit l’Éveil de la Magie.
Les multiples barrières de dissimulations tombées révélèrent également les Mers, que même les magus avaient oubliés… mais surtout de multiples ruines à travers le monde, prédatant toutes les civilisations connues!
Ces ruines, il s’avéra vite, étaient les vestiges des civilisations Paléomagos, peuples d’Homo Magicus vivant durant le Mésolitique, et ayant disparu au Néolithique.
Ces civilisations faisaient toutes un grand usage de magie, à un niveau équivalent, voire parfois supérieur au niveau de connaissance et de maîtrise de la magie actuel, et même un niveau technique et culturel proche des Homo Sapiens durant l’Antiquité. De plus, l’usage de magie fait que ces civilisations pouvaient voyager et communiquer à travers le monde avec une facilité qui ne sera plus vue jusqu’à la Révolution Industrielle. Même si on avait perdu tout souvenir d’elles, ces civilisations avaient clairement laissé leur trace dans l’Histoire, puisqu’on trouve encore, des millénaires après leur disparition, des vestiges de leur culture dans les civilisations humaines ayant suivi.
Liste des Civilisations Paléomagos:
Agartha
localisation : Ouest Asie, principalement dans l’Himalaya jusqu’en Inde et au Népal mais également jusqu’en Mongolie et en Ouzbékistan langue : Samskrtam Agarthan écriture : Siddham Agarthan style architectural : rappelant des temples hindous Il s’agit d’une civilisation presque entièrement souterraine, si bien que les ruines auxquels on a pu avoir accès sont très bien préservées. En contrepartie, la découverte et l’accès à ces ruines est parmi les plus compliqués.
Les Agarthans étaient un peuple vivant relativement isolé, ne faisant que peu de commerce, et très spirituel, cherchant à se rapprocher toujours plus de l’essence de la magie. C’est probablement pour cela qu’ils vivaient sous terre, cherchant à se rapprocher plus des points telluriques où la magie était la plus puissante, mais aussi la plus instable. Leur utilisation de la magie s’appuyait largement sur les gemmes taillées, faisant de leurs zones magiques des œuvres d’art étincelantes.
Avalon
localisation : Europe du Nord-Ouest, de l’Islande à la Bretagne et de l’Irlande jusqu’en Suède langue : Gaelg Avalonan écriture : Ogham Avalonan style architectural : rappelant du celte et viking Les Avalonans était un peuple très spirituel, mais ouvert aux autres cultures dans son ensemble. Religieux, la divinité principale de leur panthéon était une déesse de la Magie et de la Flore. Ils construisaient donc énormément en symbiose avec la nature. Leurs ruines ne sont pas faciles à trouver, car les constructions les plus durables sont enfouies pour se rapprocher des lignes telluriques, tandis que le reste était fait pour être difficilement différenciable de la nature. Des recherches à Stonehenge ont révélé que le site avait été bâti au-dessus d’une place religieuse Avalonane, d’où l’Événement de Stonehenge a probablement été déclenché d’une manière ou d’une autre… Les écrits à travers le monde semblent s’accorder pour dire que les Avalonans étaient un peuple ayant un don pour la Divination inné.
Atlantis
localisation : Bassin méditerranéen langue : Ellinika Atlantida écriture : Alfavito Atlantida style architectural : rappelant du style gréco-romain antique Peu de ruines ont pour l’instant été explorés, car cette civilisation possédait probablement les barrières les plus sophistiquées, difficiles à désarmer et dangereuses à forcer. Des rares ruines ouvertes, il est clair qu’ils sont l’influence principale derrière l’architecture gréco-romaine. Ils paraissaient avoir une approche quasi scientifique de la magie, n’ayant quasiment aucune notion de religion et étaient très commerçants. Ils ont probablement créé les fondamentaux de l’Arithmancie.
Hyperborea
localisation : de la Suède jusqu’en Corée, couvrant principalement la Russie et l’Europe de l’Est langue : Hyperboroi Yazik écriture : Cyril Hyperboreal style architectural : rappelant les fort militaires XVIIe siècle C’était un peuple martial, très ordonné, voyant plutôt d’un mauvais œil ceux s’intéressant de trop près aux lignes et points telluriques, car ils étaient considérés comme trop dangereux, puisque la magie environnante en est plus puissante, mais surtout plus instable. Ils commerçaient assez peu et ont provoqué des conflits avec la plupart de leurs voisins. Les rares ruines identifiées pour l’instant étaient toutes des forts, massivement fortifiés aussi bien magicalement que physiquement, ayant probablement inspiré les premiers châteaux au Moyen Âge et confirmant leur côté très belliqueux.
Iram
localisation : Moyen-Orient, de la Turquie à l’Éthiopie, de la Libye au Pakistan langue : Iram-Gi écriture : Cuneis Irami style architectural : rappelant Pétra et les villes troglodytes Tout aussi commerçants que leurs voisins Atlantes, les Iramis avaient en revanche une approche bien plus artistique de la magie, et sont ceux qui ont laissé le plus de recueils écrits de l’époque dans leurs ruines. En outre, la désertification de la région a enfoui nombre de ruines, les rendant difficiles à retrouver. C’était un peuple troglodyte, rendant leurs ruines d’autant plus délicates à retrouver, mais le travail fait dans les montagnes et autres ravins où on a retrouvé leurs traces est absolument époustouflant.
Lemurie
localisation : Sub-Sahara et Océan Indien langue : Al’Lemuria écriture : Abjad’ Lemuria style architectural : navires de tous types
On ne sait que peu de choses des Lemures, car très peu de ruines ont été retrouvées. Cependant, tout indique que c’était un peuple de marins, très doué en astronomie et vivant plus en mer qu’à terre, leurs navires ayant été de vraies villes flottantes. Malheureusement, cette vie sur l’eau fait que presque tout a été perdu de leur civilisation, à l’exception de quelques restes très dégradés par le temps. Cependant, les rumerus veulent qu’il existe encore certains de leurs navires, si bien protégés qu’ils n’ont pas encore été retrouvés, et que ce seraient eux qui sont à l’origine de la plupart des légendes de navires fantômes.
Mu
Localisation : Amérique du Nord, mais également Nouvelle-Zélande et Australie langue : Tjukurrpa-Kapi écriture : Tjukurrpa-Waru style architectural : rappelant les ruines Incas
Ayant entretenu des liens étroits avec les Avalonans, le peuple de Mu avait une civilisation similaire, mais donnant la part belle à la Faune plutôt qu’à la Flore, et que leurs temples n’étaient pas sous terre mais au cœur des montagnes. Il est fort probable que les premiers Bestiamihis viennent de cette civilisation.
Tiwanaku
localisation : Amérique du Sud et Centrale langue : Tsagali Mu écriture : Sequoyah Mu style architectural : rappelant les ruines mayas C’est le seul peuple dont des ruines ont été découvertes avant même l’Événement de Stonehenge, bien que, bien entendu, personne à l’époque n’ait cru à la datation qui paraissait fantaisiste des lieux. C’est peut-être le peuple le plus différent, cherchant au contraire à s’élever vers les cieux en s’établissant sur de hauts plateaux montagneux plutôt qu’à vivre sous terre comme le faisaient nombre de leurs contemporains. Ils pratiquaient énormément la magie rituelle, et sont l’exemple typique que l’on donne pour prévenir des dangers de la magie noire : on pense en effet que cette civilisation s’est écroulée avant les autres suite à une pratique trop intensive de rituels dangereux, ayant rendu une bonne partie de leur civilisation folle ou corrompue.
Yamatai
localisation : Japon, Chine et Asie du Sud-Est langue : Yamatai Guo écriture : Kan Yamatai style architectural : rappelant les châteaux japonais Cette civilisation était probablement la plus isolationniste, n’ayant quasiment pas de liens avec les autres peuples de l’époque et se contentant de commerce interne. Ils avaient une bonne maîtrise des rituels, et des lois très strictes à ce sujet pour éviter les cas de corruption et de folie.
C’était également un peuple spirituel, respectueux de la magie qu’ils possédaient et tout à fait conscient de sa dangerosité. Là encore, leur architecture a été adoptée, d’abord part les Youkais, puis par les populations non magiques de la région bien plus tard.
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Halloween c’est COOL et c’est BLANC.
Ce sujet nécessitait une discussion franche à propos des éternels gâcheurs de fête.
Je voulais écrire cet article hier, mais peu importe.
Avec Halloween, nous avons eu le camp des rabat-joie, tout spécialement de droite, qui a trouvé judicieux de pester. À cette occasion, les Catholiques ont particulièrement voulu se rendre plus marginaux qu’ils ne le sont déjà.
« Je préfère l’amour ! »
Ces Chrétiens « pétris d’amour », avec leur inquisition et leurs bûchers, le sont tout autant que les antifas qui vous cassent la gueule en meute au nom de la tolérance universelle.
Quand ils saccageaient notre culture, ils ne procédaient pas avec des mots doux.
On s’en doute, rembarrer les gamins du voisinage en rageant comme un vieux con va contribuer à une affluence renouvelée à l’église. Qui ne voudrait pas fréquenter des saint-sulpiciens aigris qui refusent de donner des bonbons aux gosses, je vous pose la question ?
Quoi qu’ils en pensent, avec 3% de pratiquants réels, le christianisme est résiduel en France et il ne reviendra pas. Ils peuvent bouillir dans leur coin en maudissant leurs semblables, c’est la réalité et la réalité est tout ce qui nous importe tant que nous vivons sur cette terre.
Parmi les arguments récurrents contre cette fête, le caractère « américain » d’Halloween auquel est associé sa dimension « commerciale ». Cette festivité serait le symptôme de l’acculturation des Français sous l’effet de la domination du capitalisme américain et son caractère artificiel proviendrait de cette importation « verticale » imposée par le business transatlantique que les masses de consommateurs abrutis adopteraient sans réfléchir.
Tout cela est vrai, mais ça ne change rien.
Les Chrétiens sont les derniers à pouvoir l’ouvrir sur ce sujet, eux qui ont imposé leur religion désertique aux Européens par la coercition et la terreur intellectuelle.
Si cette religion est aussi massivement abandonnée par les peuples blancs, ce n’est pas uniquement en raison du matérialisme culturel, mais aussi parce qu’elle était une prison mentale qui reposait sur la terreur infernale agitée sous le nez des masses par des curés qui n’étaient pas les derniers à sauter leurs bonnes ou à piquer dans la caisse.
Et je ne parle pas de l’accueil chaleureux que la plupart des Catholiques réservent aux nègres d’Afrique dans leurs églises et qu’ils ne trouvent pas du tout « importés », ni inorganiques en Europe.
Il est un fait incontestable que les représentations de Halloween – d’ailleurs littéralement « Fête de tous les saints » en anglais – est autrement plus authentique et légitime chez nous que cette histoire de « saints » inspirés par Yahveh.
D’ailleurs, ce sont les Chrétiens qui se sont appropriés cette fête, pas l’inverse.
Wikipédia :
La fête catholique de la Toussaint tire son origine d’une commémoration de tous les martyrs, instituée à Rome en 613 par le pape Boniface IV ; à l’origine, elle était fêtée le 13 mai, jour anniversaire de la consécration chrétienne du Panthéon. Elle remplaçait la fête des Lemuria de la Rome antique célébrée à cette date pour conjurer les spectres malfaisants. Au IXe siècle, la fête fut étendue à « tous les saints » par le pape Grégoire IV et décalée au 1er novembre. Les historiens considèrent généralement que cette date a été choisie pour christianiser la fête de Samain.
C’est par un heureux effet boomerang que cette fête anglo-celtique de Grande-Bretagne est revenue en Europe continentale receltiser les Blancs, Gaulois en tête.
Pour les Celtes dont nous descendons, Halloween n’est rien d’autre que Samonios, le premier jour du premier mois de l’année celtique. Elle ouvre la saison sombre, qui dure 6 mois, et s’étend jusqu’à Beltaine, le 1er mai.
Wikipédia :
La plupart des historiens considèrent la fête folklorique païenne traditionnelle d’Halloween comme un héritage de Samain, une fête qui était célébrée au début de l’automne par les Celtes et constituait pour eux une sorte de fête du Nouvel An. Pendant la protohistoire celtique, existait une fête religieuse – Samain en Irlande, Samonios en Gaule –, qui se déroulait sous l’autorité des druides, pendant sept jours : le jour de Samain lui-même et trois jours avant et trois jours après. « C’est une fête de fermeture de l’année écoulée et d’ouverture de l’année à venir. Dans le calendrier celtique basé sur le cycle solaire, la date de Samain correspondait à la mi-temps d’une des quatre périodes allant d’un équinoxe et à un solstice, ou d’un solstice à un équinoxe. Par différence, ce sont les extrémités de ces périodes qui sont aujourd’hui l’occasion de célébrations dans les sociétés occidentales, et non leurs mi-temps : notre nouvel an actuel est fixé dix jours après le solstice d’hiver, Pâques est fêtée au moment de l’équinoxe de printemps, au solstice d’été a lieu la fête de la musique. Seul l’équinoxe d’automne n’étant pas fêté au profit de la mi-temps de la période qui le sépare du solstice d’hiver. Le temps de Samain est celui du Sidh (l’autre monde) brièvement confondu avec celui de l’humanité ». La nuit de Samain n’appartient ni à l’année qui se termine, ni à celle qui commence. La fête est une période close en dehors du temps. C’est la période où les barrières sont baissées et où, selon les croyances de l’époque, l’irréel côtoie le réel et où les hommes peuvent communiquer avec les gens de l’autre monde (Il s’agit là de démons ou des dieux des Tuatha Dé Danann). Lors de cette nuit de fermeture, les Gaulois avaient l’habitude de pratiquer une cérémonie afin de s’assurer que la nouvelle année à venir se déroulerait sereinement. Par tradition, ils éteignaient le feu de cheminée dans leur foyer puis se rassemblaient en cercle autour du feu sacré de l’autel, où le feu était aussi étouffé pour éviter l’intrusion d’esprits maléfiques dans le village. Après la cérémonie, chaque foyer recevait des braises encore chaudes pour rallumer le feu dans sa maison pour ainsi protéger la famille des dangers de l’année à venir. Les fêtes druidiques ont disparu d’Irlande au Ve siècle, avec l’arrivée d’une nouvelle religion, le christianisme.
Samonios est un moment hors du temps où le monde se dissout et se régénère. Il est pour cette raison associé à la mort, elle même un état transitoire de l’âme entre deux états stables, mais aussi entre deux mondes.
C’est pour cette raison que nous allons fleurir les tombes de nos morts à cette occasion : c’est le moment de l’année où nous pouvons en être physiquement le plus proches. Telle était la conception de nos druides.
Cela se perpétue dans le monde nord-européen en illuminant les tombes le premier novembre. Se souvenir des morts les empêchent de disparaître dans l’indifférenciation post-mortem.
C’est également un moment de danger. Les esprits chtoniens, du monde souterrain et obscur, peuvent surgir dans notre monde. D’où ces références aux monstres et à la mort. Loin d’être leur « célébration », c’est une épreuve pour s’en emparer et mieux les dominer.
C’est donc une fête qui repose sur des mécanismes psychologiques ancestraux extrêmement puissants qui réveillent la mémoire raciale des Blancs.
Les Catholiques – rejoints par quelques marxistes toujours obsédés par le fric des autres – qui viennent geindre à propos de la dimension « commerciale » de l’affaire oublient de dire que toutes les grandes fêtes chrétiennes étaient des excuses pour commercer.
Ce que l’on appelait les « foires » médiévales. Un continent inconnu de ces gens enfermés dans leurs clapiers résidentiels.
Wikipédia :
L’originalité des foires de Champagne est sans doute de former ainsi un cycle équilibré et continu tout au long de l’année de « foires chaudes » (en été) et « froides » (en hiver) ainsi que de foires principales et secondaires qui procure aux marchands une place d’échange presque permanente permettant non seulement d’échanger des marchandises mais aussi de régler leurs affaires financières.
2 au 15 janvier : foire « des Innocents » de Lagny-sur-Marne ;
mardi avant la mi-carême au dimanche de la Passion : foire de Bar-sur-Aube ;
semaine de la Passion : foire de Sézanne ;
mai : foire chaude de « Saint-Quiriace » de Provins ;
24 juin à la mi-juillet : foire « chaude » ou de la Saint-Jean à Troyes ;
septembre / octobre : foire froide de « Saint-Ayoul » à Provins16 ;
début novembre à la semaine avant Noël : foire « froide » ou de la « Saint-Remi » à Troyes.
L’Eglise est fortement représentée dans l’organisation de ces foires dans une société où la vie séculière est rythmée par le calendrier religieux. Les grandes fêtes et les pèlerinages coïncident souvent avec des foires et une fréquentation importante.
Quand la France était chrétienne, on ne laissait pas le commerce dénaturer notre culture !
S’il y a bien quelque chose qui a contribué à la ruine de l’âme des gens en France, c’est la conjonction de la casuistique médiévale et du rationalisme de l’Encyclopédie en plus du saupoudrage marxiste au 20ème siècle.
Ça nous a donné des coupeurs de cheveux en quatre à « principes », généralement dégarnis et myopes, cette sous-humanité dépourvue de toute énergie vitale et de toute mystique – oui, la casuistique est dépourvue de mystique, peu importe ce qu’elle bavarde – dont nos profs de gauche contemporains descendent en droite ligne.
Terrifie l’église de bergogliologie
Enfin, plus concrètement, en cette époque d’individualisme terminal où les Blancs sont incapables de faire quoi que ce soit ensemble, tout ce qui peut les pousser à sortir de leurs pavillons pour échanger toutes générations confondues est bénéfique. Les personnes âgées sont ravies de voir les gamins du quartier avec leurs petits costumes venir sonner à leurs portes. Les enfants voient autre chose que leurs écrans et se rendent compte qu’il y a des personnes qui vivent près de chez eux.
Enfin, ce qui ne gâche rien, par son caractère païen, elle est délicieusement haram, foncièrement anti-abrahamique, inconsciemment raciste.
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Pour toutes ces raisons, je suis un partisan résolu de la Samonios contemporaine que l’on nomme « Halloween », à défaut d’une Samonios stricto sensu, peu importe ce que racontent les casse-pieds qui voudraient nous clouer devant leur Yeshoua communiste.
Démocratie Participative
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Bretagne magique
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#Blogtober Day 31; Samhain 101
L’Halloween, célébrée le 31 octobre, tire ses origines de la fête celtique de Samhain, une ancienne célébration marquant la fin de la saison des récoltes et le début de l’hiver. Pour les Celtes, cette période symbolisait la frontière entre le monde des vivants et celui des morts, moment où les esprits pouvaient revenir sur terre. Afin de se protéger des mauvais esprits, les gens allumaient des…
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REGARDONS LA FÊTE D'HALLOWEEN DU POINT DE VUE DE LA BIBLE .
« … et ne prenez point part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les. Car il est honteux de dire ce qu’ils font en secret. » (Éphésiens 5:11,12)
La Bible dit que le chrétien est appelé à la liberté, que nous sommes sous la grâce et non sous la loi. Une nouvelle vie en Jésus-Christ nous a donné la liberté de vivre comme nous choisissons de vivre. Mais, avec cette liberté vient la responsabilité géniale de vivre nos vies d’une manière telle que nous sommes prêts pour le siège du jugement du Christ. Les bons choix, les choix divins faits ici sur la terre vont récolter des couronnes dans le ciel. Mais, l’utilisation de cette même liberté comme une occasion pour nos propres désirs égoïstes résulte dans la perte de ces couronnes. La Bible dit que vous devez choisir aujourd’hui qui vous servirez. Dieu nous permet de faire des choix.
Tout au long de la Bible, nous lisons à propos de Satan, le diable, dont le seul but dans la vie est de nous faire trébucher, de nous causer de la misère et de la tristesse. La Bible dit qu’il ne vient que pour chercher ses victimes, pour tuer ses victimes, et pour détruire autant de vies sauvées et non-sauvées que possible. Il est une force constante qui nous leurre dans l’égarement, et qui nous attire sans fin vers le côté obscur, et qui utilise tous les moyens possibles pour compléter sa mission.
L’Halloween en Amérique en 2014 était une des « fêtes » les plus célébrées pendant toute l’année, et les chrétiens y ont participé presque autant que tout autre groupe de personnes. Les parents habillent leurs petits chéris en princesse et en costumes de cow-boy, frappent aux portes pour des bonbons, et décorent l’intérieur et l’extérieur de leurs maisons avec des lanternes festives, des fantômes suspendus, d’adorables sorcières et sorciers. Mais, d’où ce jour provient-il ? Nous allons jeter un coup d’œil.
Beaucoup de chrétiens célèbrent les fêtes, comme l’Halloween, sans penser à leurs origines ou leur vrai sens. Il est impossible de séparer l’Halloween des druides parce qu’ils ont commencé le « jour férié ». Pendant plusieurs centaines d’années avant Jésus-Christ, les Celtes ont habité ce qui est maintenant la France, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Écosse et l’Irlande. Les prêtres celtiques étaient appelés les druides. Ces peuples ont finalement été conquis par les Romains. Les informations sur les Celtes et les Druides proviennent de César et des historiens romains, des écrits grecs aux environs de 200 avant Jésus-Christ, et de très anciens écrits retrouvés en Irlande. Les écrits grecs et romains sur les Druides insistent lourdement sur leurs fréquents sacrifices humains barbares. Les anciens textes irlandais en disent très peu sur les sacrifices humains, mais, détaillent l’utilisation de la magie par les Druides pour soulever des tempêtes, jeter des sorts contre des lieux, tuer par l’utilisation de sorts et créer des obstacles magiques.
Les mignonnes lanternes illuminées sur votre porche ont été utilisées d’abord par les Druides dans leurs sacrifices humains. Après avoir tué leur victime, ils drainaient la graisse de leur corps et remplissaient une gourde ou une citrouille pour ensuite mettre une bougie à l’intérieur. Un visage sinistre était sculpté sur la face extérieure de la citrouille et la mèche était allumée, en utilisant la graisse comme carburant. Cela était fait pour apaiser leurs dieux, les esprits obscurs, Satan.
Le 31 octobre était célébré par les Druides avec beaucoup de sacrifices humains et un festival honorant leur dieu soleil et Samhain, le seigneur des morts. Ils croyaient que les âmes pécheresses de ceux qui étaient morts au cours de l’année allaient dans un lieu de tourments et ne seraient libérées que seulement si Samhain était satisfait de leurs sacrifices.
Les écrits Irlandais racontent la fascination que les moines catholiques avaient avec les puissants Druides, et les Druides devinrent bientôt des membres importants de leurs monastères. Le Pape Grégoire le Grand a décidé d’intégrer les fêtes des Druides dans l’église. Il a fait la proclamation que, « Ils ne doivent plus sacrifier des bêtes au diable, mais, ils peuvent les tuer pour la nourriture afin de plaire à Dieu, et rendre grâce au donateur de tous les dons pour sa bonté ». Le Pape Grégoire III a déplacé le festival de l’église du 31 octobre au 1 novembre et l’a appelé la Fête de Tous les Saints ou la Toussaint. Le Pape Grégoire IV a décrété que la journée devait être respectée par l’église universelle. Le terme Halloween provient de All Hallows Eve.
Les pères fondateurs de l’Amérique ont refusé de permettre l’observation de la fête parce qu’ils savaient qu’elle était un jour férié païen. L’Halloween n’a pas été largement célébrée aux États-Unis avant 1900. Dans les années 1840, il y avait une famine terrible en Irlande, et ceci a envoyé des milliers de catholiques irlandais en Amérique. Ils ont apporté avec eux l’Halloween. La coutume moderne d’aller de porte en porte pour demander de la nourriture et des bonbons remonte à l’époque des Druides. Ils croyaient que les âmes perdues et pécheresses étaient libérées sur la terre par Samhain pendant une nuit, le 31 octobre, alors qu’elles attendaient leur jugement. Ils pensaient que ces âmes se présentaient devant les maisons des vivants et étaient accueillies avec des tables pleines de banquets. Les gens craignaient beaucoup ces esprits et pensaient que les esprits leur nuiraient et même les tueraient si les sacrifices qu’ils donnaient n’apaisaient pas Samhain. Ils sculptaient des visages démoniaques dans des citrouilles ou de grands navets et y plaçaient une bougie afin de garder les mauvais esprits loin de leurs foyers.
La tradition de creuser des pommes pour y placer des noix provenait d’une addition romaine pour la veille du Nouvel An druidique. Les Romains adoraient Pomona qui était la déesse de la moisson. Ils ont combiné leur fête de la moisson de Pomona avec l’Halloween. Très peu de preuves archéologiques des Druides ont été retrouvées, mais, il existe un excellent accord entre les documents romains et irlandais. Les deux affirment clairement que les connaissances des Druides n’ont jamais été écrites, mais, transmises de génération en génération par des enseignements oraux. C’était pour protéger leurs secrets. Rien ne devait être écrit. Les Druides continuent secrètement avec sensiblement les mêmes traditions.
Lorsque nous, les chrétiens, participons à l’Halloween, nous poursuivons la tradition druidique qui a commencé avec les sacrifices humains et les adorations des dieux souterrains. La Bible nous dit de non seulement éviter le mal, mais, aussi d’éviter tout ce qui pourrait paraître mal. Nous sommes appelés à être « le sel et la lumière » pour un monde perdu et mourant. Nous sommes appelés à être un « peuple particulier », visiblement différent du monde qui nous entoure. Participer au festival du Diable, à tout le moins, est un mauvais témoignage et envoie des messages confus à nos enfants.
Utilisez votre liberté dans le Christ de toutes les façons que vous choisissez pour ce 31 octobre, mais, rappelez-vous seulement qu’un jour Jésus vous demandera des explications à ce sujet au Siège de Jugement.
Quelle réponse Lui donnerez-vous lors de cette journée ?
Geoffrey Grider
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"[.. ] il est intéressant de reproduire cette significative formule d’exhortation guerrière de l’antique tradition celte : « Combattez pour votre terre et acceptez la mort s’il le faut : car la mort est une victoire et une libération de l’âme ». C’est le même concept qui correspond dans nos traditions classiques à l’expression : mors triumphalis."
Julius Evola, Métaphysique de la Guerre (1935)
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La ville de Lausanne, située sur les rives du lac Léman et entourée par les Alpes, a une histoire qui s'étend sur plusieurs millénaires. Des premières traces de peuplement préhistorique aux périodes celte, romaine et médiévale, Lausanne a joué un rôle clé en tant que centre religieux, intellectuel et commercial. Aujourd'hui, Lausanne est une ville dynamique et moderne, mondialement connue pour son rôle dans le sport, notamment en tant que siège du Comité International Olympique (CIO). Ce guide explore en profondeur l'évolution de Lausanne à travers les âges.
1. Les origines préhistoriques et celtiques
Les premières traces d'occupation humaine dans la région de Lausanne remontent à la préhistoire, environ 4 000 ans avant notre ère. La région autour du lac Léman était propice à la vie humaine en raison de l'abondance des ressources naturelles comme l'eau, le poisson et le bois. Les premières habitations lacustres (palafittes) ont été découvertes à proximité des rives du lac, notamment à Vidy, un quartier de Lausanne. Ces premières communautés vivaient principalement de la pêche, de l'agriculture et du commerce local.
Au cours de l'âge du fer, la région de Lausanne était habitée par les Helvètes, une tribu celte qui dominait une grande partie du territoire actuel de la Suisse. Les Helvètes vivaient en communautés rurales et se consacraient à l’agriculture. Leurs relations avec les peuples voisins, comme les Romains et les Gaulois, ont joué un rôle important dans le développement économique et culturel de la région.
2. Lousonna : Lausanne à l'époque romaine
Vers la fin du Ier siècle avant J.-C., les Romains envahirent la région habitée par les Helvètes et intégrèrent la Suisse actuelle à l'Empire romain. Lausanne, connue à l'époque sous le nom de Lousonna, devint un port commercial important sur la rive du lac Léman. Ce village romain, situé à Vidy, à quelques kilomètres de la Lausanne moderne, jouait un rôle clé dans le commerce entre l'Italie et la Gaule, ainsi que d'autres régions du bassin méditerranéen.
Le site de Lousonna comportait des infrastructures typiques des colonies romaines, telles que :
Un forum (place publique) où se déroulaient des activités commerciales et sociales.
Des thermes publics.
Un théâtre.
Des temples dédiés aux divinités romaines.
Au fil du temps, Lousonna devint une petite ville prospère avec une population cosmopolite d'environ 1 500 à 2 000 habitants. Cependant, avec la chute de l'Empire romain au Ve siècle, la ville romaine déclina, et la population se déplaça vers la colline de la Cité, où se trouve aujourd'hui le centre historique de Lausanne.
3. La Lausanne médiévale : du pouvoir religieux à la domination bernoise
Après la chute de l'Empire romain, la région de Lausanne fut contrôlée par les Burgondes, un peuple germanique qui établit le royaume de Bourgogne. Vers le Ve siècle, Lausanne devint un centre chrétien important, grâce à la construction d’églises et à l’installation d’un siège épiscopal, ce qui fit de la ville un centre religieux régional. À cette époque, la ville commença à se développer autour de la colline de la Cité, surplombant le lac Léman, pour se protéger des invasions extérieures.
L'influence de l'Église
À partir du IXe siècle, les évêques de Lausanne exercèrent un pouvoir considérable, à la fois spirituel et temporel. En tant que seigneurs locaux, les évêques possédaient d’immenses terres et contrôlaient une grande partie de la vie politique et économique de la ville. Cette domination religieuse s'étendit à l'ensemble de la région jusqu'à la Réforme.
Construction de la cathédrale Notre-Dame de Lausanne
L'un des événements marquants de cette période fut la construction de la cathédrale Notre-Dame au XIIe siècle. Cet édifice gothique, situé sur la colline de la Cité, reste à ce jour l'un des monuments les plus emblématiques de Lausanne. La cathédrale devint un centre spirituel majeur, attirant des pèlerins de toute l'Europe. Elle symbolisait le pouvoir et la richesse de l'Église catholique à Lausanne.
4. La Réforme protestante et la domination bernoise (1536-1798)
En 1536, Lausanne fut envahie par les troupes bernoises, marquant un tournant majeur dans l’histoire de la ville. Berne, un canton protestant, imposa la Réforme à Lausanne, mettant fin à des siècles de domination catholique. Les évêques furent expulsés, et les biens de l'Église furent confisqués. La cathédrale Notre-Dame fut convertie en temple protestant.
Pendant cette période, Lausanne perdit son autonomie politique et fut administrée par Berne en tant que simple bailliage. Toutefois, la ville conserva son rôle intellectuel et éducatif. L'Académie de Lausanne, fondée en 1537, devint un centre majeur pour la formation des pasteurs protestants et des intellectuels réformés.
5. L’indépendance vaudoise et la période révolutionnaire
La domination bernoise prit fin en 1798 avec la Révolution vaudoise. Inspirée par les idéaux de la Révolution française, la population vaudoise se révolta contre l’autorité bernoise, avec l’aide des troupes françaises. Lausanne devint la capitale du nouveau canton de Vaud, intégré à la République helvétique sous l'influence de Napoléon Bonaparte.
Cette période fut marquée par une redéfinition de l'identité vaudoise et lausannoise, avec un fort sentiment d'indépendance et de souveraineté locale.
6. Le XIXe siècle : industrialisation et transformation urbaine
Au cours du XIXe siècle, Lausanne entra dans une phase d'industrialisation rapide et d'urbanisation. La ville se modernisa avec l'arrivée du chemin de fer en 1856, reliant Lausanne au reste de la Suisse et de l'Europe. Le port d'Ouchy devint un point stratégique pour le commerce maritime sur le lac Léman.
Expansion économique et démographique
La révolution industrielle transforma Lausanne en un centre de commerce, de transport et d'industrie. La population augmenta rapidement, attirant des travailleurs des campagnes environnantes et des pays voisins. De nouveaux quartiers émergèrent, et l'architecture de la ville évolua avec la construction de nombreux bâtiments publics, hôtels de luxe, et résidences bourgeoises.
Tourisme et culture
Grâce à son emplacement pittoresque au bord du lac Léman et à sa proximité avec les Alpes, Lausanne attira également l'élite européenne, y compris des écrivains, des poètes et des artistes. Des figures littéraires comme Lord Byron, Victor Hugo et Charles Dickens visitèrent Lausanne, contribuant à la renommée internationale de la ville.
7. Lausanne au XXe siècle : une ville internationale et olympique
Au début du XXe siècle, Lausanne se forgea une réputation de ville internationale, accueillant de nombreuses institutions et événements mondiaux. En 1915, le Comité International Olympique (CIO) choisit Lausanne comme siège, sous l’impulsion de Pierre de Coubertin. Ce choix fit de Lausanne la capitale olympique, renforçant son rôle de centre mondial pour les sports et le dialogue entre nations.
Le rôle du CIO et l’expansion du sport
Avec le temps, Lausanne devint le siège de nombreuses fédérations sportives internationales et accueillit le Musée Olympique en 1993, un centre d’exposition sur l’histoire des Jeux Olympiques. Aujourd'hui, Lausanne est une plaque tournante pour le sport international et abrite également le Tribunal Arbitral du Sport (TAS).
Modernisation et développement économique
Le XXe siècle fut aussi une période de transformation économique et technologique. Lausanne se diversifia avec l'essor des secteurs des services, de la recherche et de l'éducation. L'Université de Lausanne (UNIL) et l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), fondée en 1969, sont devenues des centres de recherche de renommée mondiale, attirant des étudiants et des scientifiques internationaux.
8. Lausanne aujourd'hui : dynamisme, culture et innovation
Aujourd'hui, Lausanne est l'une des villes les plus dynamiques de Suisse, connue pour sa qualité de vie, son économie florissante et sa scène culturelle vibrante. C'est une ville internationale avec une population diversifiée, où se côtoient les innovations technologiques, la culture et le sport.
Une ville culturelle
Lausanne est également une ville de festivals et d'événements culturels. Elle accueille le Festival de la Cité, un des plus anciens festivals en plein air de Suisse, ainsi que des institutions de renom comme le Béjart Ballet Lausanne, un des plus grands ballets contemporains du monde.
Centre d'innovation et d'éducation
L'EPFL et l'Université de Lausanne jouent un rôle central dans la position de la ville en tant que pôle de recherche et d'innovation. Les collaborations entre ces institutions et les entreprises locales dans des secteurs tels que la biotechnologie, l'intelligence artificielle et les technologies vertes sont à la pointe de la modernité.
Lausanne est une ville dont l'histoire est marquée par des transformations majeures, des origines celtiques et romaines à son rôle de centre protestant et de capitale olympique. Aujourd'hui, elle combine un patrimoine historique riche avec une modernité dynamique, ce qui en fait l'une des villes les plus attractives de Suisse, tant pour ses habitants que pour ses visiteurs.
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