#survivre en master
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Le nom-du-père
1.
J'appréhende la délivrance du jury de fin d'année, son affreux décalage si instructif et déroutant et plein de dérision, chacun convoyant son propre espace-temps, chacun avec son poids d'affects sur la table : toi qui reviens de l'autre bout de l'univers, avec toute la poussière des espaces interstellaires sur ton sac à dos et tes dix mois sans dormir sur les paupières - et ta galaxie d'émotions qui a condensé le vécu d'un siècle dans une seule année, faisant de toi une balise folle qui s'est mise à émettre tous azimuts
et lui, pour qui tu es juste un nom sur une liste.
Qui pense à son problème de livebox, ou à réserver un week-end avec son cher et tendre pour fêter la nomination d'icelui et leur installation ensemble.
Et la possibilité qu'au moment où ils faisaient leurs cartons en se roulant des pelles, puis qu'ils baptisaient frénétiquement chaque pièce de leur petit nid d'amour, mon père délirait sous morphine et ne me reconnaissait plus et me demandait très courtoisement : "S'il vous plaît, pouvez-vous m'aider ?" parce qu'il s'était renversé du lait malté sur lui - des petites bouteilles que je lui ramenais parce qu'il n'arrivait plus à prendre autre chose - et sa joue était maculée de sang séché parce qu'en essayant de se redresser, il s'était arraché sa perfusion, et j'avais du mal à respirer hébétée de chaleur et de chagrin sur le parking de l'hôpital de Longjumeau, et le soleil se couchait derrière les peupliers de la moche cité HLM adjacente, et tout l'univers suffoquait de concert en se demandant comment j'allais faire pour reprendre la route, comment j'allais faire pour rentrer, comment j'allais faire pour continuer à vivre normalement - oui, cette perspective de eux deux s'envoyant en l'air ivres de prospérité au pire moment de mon existence adulte - laquelle a pourtant connu plus d'abysses que de sommets - a quelque chose d'hilarant vu d'une certaine distance. Les dieux doivent bien s'amuser avec nos espoirs, çà c'est c'est sûr.
2.
Tout est devenu circulaire et cohérent, cohérent comme la vie n'est jamais, tout, le deuil de l'université, qui est l'adieu à Sexy, qui porte la mort du père, laquelle n'aboutit qu'au renoncement à la vocation, qui mène au mauvais sort maternel, et on reprend tout depuis le début comme une révolution.
Éberluée devant cette nouvelle réalité que je n'arrive tout simplement pas à intégrer : un univers où mon père n'est plus là.
Pour le deuil je ne dépasse pas le stade de l'animal domestique, je continue à guetter le pas de l'autre dans l'escalier, mois après mois après mois après mois, sans me décourager.
3.
Dans mes poumons une collection de tracts, une année de tracts à rassembler sous l'intitulé :
Le vrai prénom est un génie dans sa bouteille ; il reste prisonnier et garde ses vœux en pleine charge sous un pseudonyme en bouchon.
#la vie après la mort#jury de fin d'année#encore un enterrement dans son genre#groundhog day#my gifs#bill murray#andie macdowell#otp#survivre en master#vis ma vie d'étudiante#reprise d'études
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C'est bientôt la rentrée et comme je suis dans un gouffre sans fond de désespoir et de mollesse, je vais dresser une liste de choses qu'il faut que je fasse avant l'entrée en 2025, dans l'ordre chronologique (bon ya des trucs qui sont pas faciles à situer donc je vais voir où les mettre):
- Tout bien refaire mes fiches d'organisation et trier mon ordinateur (mon côté psychorigide revient au galop après 3 mois de déchéance)
- Rappeler tous les cons qui veulent pas répondre à mes demande de stages (ça fait bcp d'appels pour quelqu'un qui déteste appeler même ses parents, son mec ou ses potes, d'ailleurs ça fait qq années que j'ai instauré un safe word d'appel, si quelqu'un m'envoie un message où il y a écrit "courgette" c'est que l'appel est important et mérite que je le prenne, mais si c'est pas une urgence vitale en général ça m'énerve)
- Avoir mon permis (je suis à 2 ans de conduite, 2000€ de dépensé, des litres de larmes et de mascara, il est temps que ça cesse ce calvaire)
- Donner mon sang tous les deux mois et donc prendre rdv prochainement en septembre (faut que je reprenne du poids du coup parce qu'à 43kg je doute de survivre même si j'ai pu montrer une certaine résistance à la perte de sang dans mes années mutilation)
- Prendre rdv chez le médecin (que je comprenne pourquoi j'ai envie de vomir tout le temps, pourquoi j'ai mal aux reins, pourquoi je suis fatiguée, pourquoi je saigne pas pendant 2 mois puis après 6L en 2 jours et un petit test IST pour voir s'il reste une once de respect de mon mec à mon égard)
- Trouver un stage (par pitié acceptez-moi en stage que je ne sois pas obligée de demander les EHPAD, jme sens déjà bien trop en fin de vie pour faire un stage en soins palliatifs)
- Essayer d'instaurer des repas variés, à intervalles réguliers et un petit dej solide (non parce que c plus possible de manger un bout de salade par jour quand je suis stressée)
- Diminuer le RedBull (passer de 1/j à 1 tous les deux jours, on en est à ce stade d'addiction oui)
- Essayer de diminuer la clope (pas de volonté réelle pour le moment donc ça m'étonnerait)
- Faire du Yoga 1x par jour ou tous les deux jours et peut-être reprendre la course, ou m'inscrire à l'escalade (par contre 250€ une licence, pour ce prix, j'espère que le massage des mollets est inclus)
- Manquer le moins de cours possible et essayer de maintenir un 13.5 de moyenne, c'est le dernier semestre faut se bouger le fion
- Aller au cinéma au moins 2 fois par mois au.pire et 1 fois par semaine au mieux (pour maintenir la culture cinématographique que je Fake depuis des mois)
- Me séparer de mon copain (à moins d'un miracle et d'une prise de conscience rapide et profonde, ça me paraît malheureusement inévitable, ce qui veut dire me préparer à une rupture...)
- M'inscrire dans une association (parce que c'est intéressant mais surtout parce que je vais pouvoir dire dans mes lettres aux masters "eh regardez jsuis peut-être une merde en cours mais j'aide les enfants qui se font harceler a l'école prenez moi")
- Restée moins confinée dans mon appartement (aller respirer, marcher, chier, peu importe mais dehors, comme ça ça réduit les moments de vide et de grattage compulsif)
Bon déjà ce sera pas mal ça en vrai, je rajouterai bien trouver une manière de me faire de l'argent facilement mais à moins de dealer, ça me paraît pas très faisable, après pas vu pas pris comme on dit hm
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Ma famille Tamagotchi 🥚
Vous vous en souvenez ?
Ah ! Ces petits œufs des années 90 et 2000 avec une bébête pixelisée à l'intérieur dont il fallait s'occuper ! On en a eu des versions depuis les premiers, les versions 1. On a eules versions 2 qui étaient franchement similaires ... les versions 3 avec leur antenne ... puis on en a plus entendu parler en France.
Pendant ce temps là au Japon et aux US, Bandai en a sorti des quantités !
Je me souviens d'en avoir eu 2, un version 2 rose avec des papillons et un version 3 avec un motif camouflage bleu ... et je n'ai aucune idée de ce qu'ils sont devenus.
Comment je suis retombée dedans ?
2018. J''ai dû partir à Montpellier pour mon Master. J'étais toute seule dans 18m². Si ce n'était pas trop pénible au départ ... c'est devenu plus compliqué quand j'ai dû rédiger mon mémoire de première année.
Je cherchais un moyen de me changer les idées pendant quelques minutes sans avoir à sortir ni lancer de jeu sur le PC.
J'avais anticipé un peu. Je m'étais pris un kit pour faire un terrarium. Il fallait faire germer les graines. Je m'étais dit que les plantes allaient grandir pendant ma rédaction. Sauf que ça n'a pas germé assez vite donc je devais trouver autre chose. (Finalement les graines ont germé ... à la fin de la rédaction du mémoire hehe !)
C'est là que j'y ai repensé. Au début je pensais prendre un tamagotchi classique, peut-être même pas un officiel. J'ai découvert sur Amazon que les tamagotchis avaient évolués ... et qu'à présent ils existaient aussi avec écran couleur ! Plus chers que les tamas en noir et blanc (70€) mais ... pour survivre à mon mémoire tout en étant dépaysée, j'achète !
Mon premier tamagotchi en couleur : Le Tamagotchi 4U
J'ai donc commandé mon tamagotchi (le blanc sur la photo) ... importé du Japon. Oui y pensez certainement ... tout est écrit en japonais ! Et je n'y avais absolument pas pensé moi ! Bon, j'ai ramé les premiers jours mais après, en s'aidant des pictos et en retenant où telle action était située, c'est vite devenu jouable. Pour le coup j'étais bien dépaysée.
Le tamagotchi 4U a la particularité d'intégrer l'apprentissage dans son gameplay. Lorsque le tamagotchi est au stade enfant, il est possible de lui apprendre à aller aux toilettes, à se laver et à entretenir sa maison. Si c'est acquis, il se débrouillera ensuite tout seul pour répondre à ces besoins. Il peut aussi apprendre 5 compétences à l'école qui lui serviront plus tard à gagner de l'argent en aidant d'autres tamagotchis.
Aussi, il est un peu plus gros que les tamas noirs et blancs car il est alimenté par 2 piles LR3 (AAA). Elles tiennent environ 3 semaines donc je recommande vivement d'investir dans de bonnes piles rechargeables !
Mon second : Le Tamagotchi On
2020. Je prends mon second tamagotchi (le vert sur la photo). Il vient cette fois-ci des US et tout y est écrit en anglais !
Le tamagotchi On fait partie des tamagotchis permettant d'obtenir des mix de plusieurs tamagotchis. C'est à dire qu'au fur et à mesure des générations, les tamagotchis prennent les caractéristiques physiques de leurs parents ... et c'est génial ! Il est possible de débloquer et visiter plein de lieux avec leurs tamagotchis propres pour plus de mix. Une app était également disponible pour obtenir du contenu supplémentaire (bien qu'elle ait officiellement fermé, une version gérée par des fans a pris le relais !)
On y perd le principe d'apprentissage, qui est bien dommage car j'appréciais vraiment le concept mais on abandonne aussi la gestion du poids de son tama et ça par contre c'est un vrai soulagement !
Le troisième : le Tamagotchi Pix
2022 Premier tamagotchi (le violet sur la photo) conçu aux US ... et il m'a plutôt déçu.
Celui-ci voit disparaître l'union entre deux tamagotchis donc on abandonne la possibilité de mélanger les tamas ... mais on a la possibilité de prendre des photos avec le tamagotchi et de flasher des qrcodes (ça t'amuses 5 minutes ... c'est tout ...) Les boutons disparaissent pour laisser place à trois petites encoches tactiles nous permettant de swiper dans certaines actions.
Bien que celui là soit en français, on y perd énormément : pas d'application, peu de contenu, un appareil photo plus qu'inutile, des "connexions" entre tamagotchis sans âme car via QRcode ...
J'apprécie toutefois le fait que les jeux proposés changent tous les jours en fonction de trois thèmes et que l'inventaire du tamagotchi soit plus grand.
Et le prochain ?
Et benh le Pix m'a bien refroidie ! Je l'ai pris car il y avait une hype à ce moment là et je ne voulais pas rester dans mon coin avec mon On non compatible. Je regrette presque de ne pas avoir pris le Tamagotchi Smart à la place. Si à l'avenir Bandai propose un nouveau modèle reprenant les points forts du 4U et du On, j'envisagerai d'en reprendre un.
Sinon ... peut-être penser un jour à coder le mien ...
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Survivre (1970 – 1975) | Science & Société
... Le mouvement Survivre et la revue du même nom sont fondés à Montréal en juillet 1970, à l’occasion de l’intervention d’Alexandre Grothendieck dans un séminaire de mathématiques. Grothendieck est le premier et principal initiateur de cette histoire.
(...)
Par Mathieu Quet
Science & Société
Portail de ressources, d’échanges et de réflexions
Alexandre Grothendieck, “Comment je suis devenu militant”, Survivre, 6, janvier 1971, p.9. Survivre n°1 - Mouvement international pour la survie de l'espèce humaine - Fondé le 25 juillet 1970 à Montréal
Pour en savoir plus :
Céline Pessis, “Les années 1968 et la science. Survivre … et Vivre, des mathématiciens critiques à l’origine de l’écologisme”, Mémoire de MAster 2 en Sciences Sociales, Mention Histoire des sciences, technologies et sociétés, soutenu à l’EHESS-Centre A. Koyré en 2008-2009 (sous la direction de C. Bonneuil). http://science-societe.fr/celine-pessis/
Le site de Leila Schneps présente des infos complémentaires : http://www.math.jussieu.fr/~leila/grothendieckcircle/recoltesetc.php
Bernadette Cassel's insight:
"Au sein du courant de critique des sciences du début des années 1970, la revue Survivre, et le groupe du même nom, occupent une place singulière. Initiatrice de nombreux thèmes de l'écologie militante en France, source d'inspiration pour des pionniers de l'écologie politique comme Pierre Fournier (lui-même fondateur de La Gueule Ouverte)"
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Sur un coup de TEST: Dave the Diver.
jeu vidéo
Tahiti. Les atolls. La plage. Le rêve. L’horizon lointain balayait sur le bleu immaculé de l’océan impassible des nuées de cumulus comme une armada de vaisseaux-fantômes, glissant en direction du paradis. Cette vision inspira un comparse: _Let faith oust fact; let fancy oust memory; I look deep down and do believe. Il se tourna vers moi, et d’un sourire large dit “c’est de “Moby Dick””. J’hochais la tête, signe que j’avais compris, même si je ne voyais pas le rapport entre la mer et cette citation de Led Zeppellin. J’étais ici présent suite à une réunion organisée par Pôle-Emploi intitulée “Traversons la rue ensemble” et j’étais content que ce soit pas pour encore une fois essayé de me jeter sous un bus. Ils m’avaient dit de venir avec tout mes diplômes, et voyant mon Master Histoire de l’art - Restoration, en dix minutes, ma place était trouvée. C’est ainsi que je me retrouvais en face du Musée gauguin, à travailler dans un bar à sushi.[/b]
CDI-AUTO ENTREPRENEUR: On vous promets toujours qu'une fois plus grand, vous serez tout ce que vous voudrez. Ceci est vrai, à la condition que le marché de l'emploi vous y autorise, ou pour peu que le conseiller Pôle-Emploi n'ait pas une obsession pour la chaudronnerie. Quoiqu'il en soit, si vous vous apitoyez sur vous-même à cause de votre doctorat en sumérien, rappelez vous que Dave the Diver (DTD) est un jeu basé sur un type qui a touché le fond, et qui prend ça par la positive, car c'est plutôt pratique pour un plongeur. Dave est un bon bougre qui, alléché par des sushis gratuits, s'est rendu dans une zone étrange nommée le "Trou bleu". Et s'il est venu pour du trouble, il est à la bonne place/ le pauvre n'a pas eu le temps d'engloutir un norimaki qu'il se retrouve déjà avec une ardoise aussi salée que la Mer morte et à la merci de ses amis, qui avaient depuis le début une folle envie de l'exploiter. C'est ainsi que pour (faire) survivre (la boîte de son patron) que ce bon Dave va devoir risque sa vie, jour après jour et descendre toujours plus profondément pour ramener plus de poissons et combattre davantage d'horreurs sous-marines.[images.fandango.com] Mais tout n'est pas si morose, et si les jours sont rythmés pas les vices et caprices de ceux qui l'entoure, ce bon Dave rencontrera heureusement tout au long de son aventure une pléthore de personnages loufoques comme un archéologue fantisiste ou un dresseur pokémon qui a oublié de grandir, etc. bref, une sacrée galerie de perosnnages qui s'empressera à son tour de vous exploiter. ... ça donne l'idée que DTD est une parabole quand vous tomberez sur un truc gratuit, il faudra beaucoup réfléchir avant d'y toucher.
Les dents de ma mère: Qui dit "resto" dit "assiette" et donc dit "plonge", autant dans le lavabo que dans l'océan. Au passage, Dave ayant autant de talents qu'une incapacité totale à dire "non", vous vous retrouverez fréquemment à dépasser les prérogatives initiales envers le restaurant, et ce, entièrement à votre charge. C'est ainsi qu'entre deux descentes, vous serez en dehors de vos heures, amené à collecter des espèces protégées, piller des sites archéologiques ou encore ramener des morceaux de riches dans des épaves de sous-marins, le tout pour des cacahuètes, alors qu'à vous, ça coûte de l'argent. Et pour empêcher votre compte de se tarir, votre principal source de revenus viendra des poissons: il vous en faudra beaucoup à attrapper par tous les moyens. Et Dave aura les moyens, ça ira du filet de pêche à l'objet contendant mystérieusement abandonné, jusqu'au lance-grenade. Le monde du silence doit se couvrir de bruit pour remplir les assiettes, après tout. Le soir, vous serez amené au restaurant à servir vos prises prises en sushis à des hipsters qui jetteront un regard morne puis vous demanderons de mettre à la poubelle ce calamar qui a essyé de vous noyer une fois leur phot instagram prise. Rongez votre frein et trouvez les recettes qui extirpent le plus d'argent, car il vous faudra redescendre passez vos nerfs sur la poiscaille. Sans surprise, le meilleur matériel coûte cher, et il n'est fourni qu'en échange d'une très large part de votre salaire, et ce pour fournir davantage votre patron . Il doit bien y avoir une théorie du ruissellement inversée ici, mais elle m'échappe un peu.
Star(fish) Ocean: S'il paie pas de mine, DTD est un jeu génréux, qui aura beaucoup à vous offrir. S'il n'est certes, pas d'un doigté exigeant, il donne tout de même de quoi vous occupé et de plus en plus, puisque l'on ira jusqu’à vous refourguer un tamagoshi. De plus, le jeu s'adapte à votre style sans vous punir: vous pouvez très bien descendre et ramassé précautionneusement ce dont vous avez besoin dans ce délicat écosystème, ou vous la jouer "chalutier japonais". Si le coeur vous endit et que vous en avez rien à cirer de ce que vous allez servir aux clients, saisissez donc quelques explosifs et comportez vous comme un heureux petit gars de la BRAV-M, prêt à faire du sushi sur place plutôt qu'attendre.. Après tout c'est peut-être ça le secret du bonheur... Quoiqu'il en soit DTD est un bon jeu mais qui s'exposera vite à ses défauts: il est charmant, chatoyant, bourré d'humour et servi aux petits oignons, mais cette aventure capitaliste se heurte rapido à un "fordisme", en gros vous serez exposé à chaque descente, à chaque plat servi exposé à un sentiment, à une situation de répétition abrutissante. En apprence ce n'est pas si grave, le jeu variant sur ses objetcifs mais cela peut tâcher de lourdeur ce qui est un excellent jeu, pourvu que l'on s'y investisse. Dans ce cas, rien ne dit que l'expérience ne fasse "plouf".
Aujourd'hui était un grand jour pour le restaurant et jj'étais content d'être présent car j'avais l'impression de participer à ce succès depuis mon lavabo. Le chef espérait le Michelin, et l'inspectrice était déjà emballée. tout se jouait maintenant: _ et c'est... _Suprême de calamari: le meilleur de la mer, les goûts en symbiose. _ma foi... _Le secret réside dans le fugu. N'importe qui tomberait sous le charme. Toi là, goûtes. Je m'exécutais. Puis je m'étouffais. Ma face vira au bleu, l'inspectrice s'enfuit, épouvantée. Je finis par retrouver la parole. _je.. _Respire, Zom-bot! _... j'ai oublié de dire... _...quoi ? _J'aime pas le poisson.
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TCA (Troubles du Comportement Alimentaire)- Épisode 8: Anorexie mentale
Il s'agit sûrement du TCA le plus célèbre... mais aussi celui sur lequel le plus de fausses idées circule; pourtant, il s'agit de la maladie mentale la plus mortelle au monde, car 10% des personnes présentant la forme sévère en meurent !
On parle d'anorexie quand une personne se restreint excessivement sur le plan alimentaire, et a une perception déformée de son corps, ce qui l'amène à un refus catégorique de se maintenir/revenir à un poids "normal" (qui place l'IMC entre 18 et 24). L'anorexie peut être transitoire et légère, persistante, ou sévère ET persistante. Chaque catégorie comporte environ 1/3 des personnes anorexiques.
80% des anorexiques sont des femmes âgées de 16 à 35 ans issues de classes assez aisées socialement. Cependant, il existe des formes d'anorexie spécifiques à d'autres tranches d'âge (les bébés, qui sont généralement dans un état dépressif dû à un environnement source de stress; les personnes âgées, qui tentent de garder le contrôle et veulent faire face à leur peur de la mort). Environ 10% des anorexiques sont des hommes; les médecins s'alarment d'ailleurs que leur nombre (je parle bien de leur nombre et pas de leur pourcentage) ait été multiplié par 15 ces 20 dernières années ! En France, environ 1.4% des femmes et 0.2% des hommes auront au minimum un épisode anorexique au cours de leur vie.
Il est fréquent qu'anorexie et boulimie se cumulent, mais l'un des troubles est dominant sur l'autre. Dans les cas où l'anorexie est utilisée comme outil par des boulimiques pour se purger, on parle de boulimie anorexique. Dans le cas où la boulimie est utilisée par les anorexiques pour pouvoir faire illusion socialement sans se nourrir pour autant, on parle d'anorexie boulimique.
Pour autant, malgré ce que répand la culture populaire, anorexie et boulimie sont 2 pathologies aux sources différentes, bien que se basant toutes 2 sur une blessure narcissique profonde. En effet, bien que les anorexiques veuillent maigrir à tout prix, le poids n'est pas une grande préoccupation par rapport aux boulimiques. Cette phrase peut sembler insensée, mais fait sens: en réalité, les anorexiques, en s'affamant, reçoivent de leur corps des signaux de faim. Devant la persistance de l'absence de nourriture, il cesse, pour ne pas s'épuiser, et se met à libérer des endorphines. Le rôle de cette substance chimique est d'anesthésier le corps pour survivre plus longtemps... mais dans le cas de l'anorexie, elle se révèle surtout très addictive. Ainsi, là où les boulimiques ont peur de grossir, les anorexiques sont accros au fait de maigrir.
Les sources de l'anorexie se trouvent toujours dans une perte de contrôle. Traumatisme, agression, deuil, changement professionnel ou scolaire, déménagement, changement du corps à la puberté... dans tous les cas, l'événement laisse une sensation de perte de contrôle sur son existence. Ainsi, l'idée derrière l'anorexie est quelque chose comme "si j'arrive à avoir assez de contrôle sur mon alimentation, ce sera la preuve que j'ai la force de reprendre le contrôle de ma vie". Ainsi, les anorexiques regardent leur poids comme les athlètes regardent le poids de leurs altères: c'est un palier à franchir, un objectif à atteindre, le prix d'un travail. Dans ce spectre de la réalité déformé, ne pas réussir à maigrir assez est donc vécu comme un manque de force mentale, comme une preuve de nullité.
Si les personnes anorexiques déploient des efforts colossaux pour maigrir, elles en déploient au moins autant pour tromper leur corps et leur entourage: jeter de la nourriture une fois tout le monde sorti de table, purge, jeûne, boire en excès pour noyer les signaux de faim... une nouvelle tendance est même apparue: 80% des jeunes anorexiques post-2015 se font passer pour des personnes véganes dans le seul but d'esquiver un maximum d'aliments ! (Attention la réciproque n'est pas vraie, 80% des végan(e)s ne sont pas des anorexiques avançant visage masqué !)
Mais dans les cas les plus sévères, la perte de poids importante et le refus de plus en plus sévère de se nourrir finit par être visible au grand jour. L'entourage est souvent désemparé car les endorphines brouillent la perception de son image, si bien qu'il est très difficile de faire admettre à une personne anorexique qu'elle va mal (elle se perçoit de façon ordinaire et est grisée par les messages chimiques de son cerceau).
Les conséquences peuvent pourtant être dramatiques pour la santé: aux problèmes que rencontrent les boulimiques de leur côté s'ajoutent la dénutrition, qui affaiblit face aux maladies, des séquelles irréversibles aux reins dans les cas où les personnes boivent trop, une baisse drastique de la densité osseuse, et même un arrêt des règles (dit comme ça, ça peut sembler sympa mais en réalité cela augmente les risques d'infection de l'utérus, qui ne peut plus se renouveler correctement).
Une aide professionnelle est essentielle, à la fois pour enrayer les risques de récidive (dans les cas modérés) et sauver les personnes (formes sévères). Les thérapies ont longtemps été uniquement à base de psychanalyse Master 2 en patriarcat "parlez moi de votre mère... nan de rien d'autre". Aujourd'hui, si les médecins restent frustrés par leurs résultats (50% des anorexiques sévères récidivent, dont 20% ne guérissent jamais complètement), les thérapies cognitives pour retrouver la perception de son corps), comportementales voire pluri disciplinaires (psychiatre, nutritionniste) ont fait leurs preuves. Dans le cas des ados, il arrive également qu'une thérapie familiale soit utile.
L'anorexie est une maladie à ne pas prendre à la légère. Mais il ne faut pas baisser les bras: de l'aide existe, pour vous ou votre entourage.
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brakebills; explications.
incipit : brakebills, explications générales.
L'université de Brakebills a ouvert en 1903, financée par le clan Herne. Située dans Greenwich Village, autour de Washington Square l'université occupe et fait vivre la majeure partie du quartier. L'université est divisée en une dizaine de bâtiments et quatre dortoirs communs, chacun bénéficiant d'un certain prestige et d'une certaine réputation. L'administration exige que tous les étudiants résident sur le campus pendant les quatre années d'étude ; le coût conséquent d'une telle obligation décourage de nombreux étudiants de poursuivre leurs études ou même de postuler à Brakebills.
i. l'enseignement.
∙ Brakebills est un passage obligé pour tout jeune magicien du Haut de bonne famille, non seulement pour son enseignement de haut niveau mais aussi pour les connections et le réseau qui peuvent s'y créer.
∙ Un étudiant complète son cycle d'études en quatre ans et enchaîne directement sur le service militaire. Après le service militaire, un étudiant peut choisir de commencer à travailler ou revenir à Brakebills pour un master et un doctorat. Avoir effectué un master et un doctorat est nécessaire pour ensuite devenir enseignant à Brakebills.
∙ freshman year (18-19 ans): année générale et commune à tous les étudiants. ∙ cours obligatoires : latin 101, grec ancien 101, pratique des sigils (offensif et défensif), science politique, géométrie avancée, algèbre. ∙ sophomore year (19-20 ans): année générale et commune à tous les étudiants. ∙ cours obligatoires : latin 202, grec ancien 202, pratique des sigils (offensif et défensif) intermédiaire, science politique intermédiaire, géométrie intermédiaire, algèbre, ec. ∙ junior year (20-21 ans): année de spécialisation en magie offensive ou défensive. ∙ cours obligatoires : latin 303 ou grec ancien 303, pratique des sigils (offensif ou défensif) avancée, science politique avancée, géométrie avancée, algèbre magique. ∙ senior year (21-22 ans): année finale. ∙ cours obligatoires : latin ou grec 404, pratique des sigils (offensif ou défensif) extra-avancée, science politique extra-avancée, géométrie alchimique, algèbre magique.
Brakebills permet à tous les étudiants de prendre des cours optionnels, autant que leur emploi du temps le permette:
∙ liste de cours optionnels : langues (vivantes ou mortes), sport (ballet, tennis, escrime, aviron), histoire de la magie, anthropologie, chimie, physique, archéologie, trigonométrie, data science, photographie, dessin, peinture, sculpture, commerce, logistique, etc...
ii. les dortoirs.
∙ kingsway court: Kingsway Court est un dortoir réservé aux hommes (cis et trans). Kingsway est le dortoir le plus ancien et a longtemps été considéré comme le plus prestigieux de Brakebills. Historiquement, Kingsway accueille des magiciens spécialisés dans la magie offensive et intéressés par des carrières militaires, dans la politique ou la finance. Niché au sein d'une gigantesque maison, Kingsway offre un cadre de vie luxueux et privilégié à ses membres : les chambres sont individuelles, des domestiques s'occupent du linge et de la cuisine, et des salles d'étude comme d'entraînement magique sont à disposition. ∙ cedarvale mansion: Cedarvale Mansion est le dortoir historiquement réservé aux femmes (cis et trans). Créé peu de temps après Kingsway Court, Cedarvale représente l'excellence et la pugnacité qu'il a fallu aux femmes pour obtenir leur place à Brakebills. Les membres de Cedarvale doivent obligatoirement participer à des activités de bienfaisance et maintenir des résultats scolaires au-dessus de la moyenne pour garder leur place dans le dortoir. À l'instar de Kingsway, le cadre de vie à Cedarvale est particulièrement confortable, laissant à ses membres l'ample possibilité de se concentrer sur leurs études. ∙ halston cloister: Halston Cloister est situé dans un ancien cloître déconsacré. Le bâtiment s'organise autour d'un jardin-potager et l'emphase est mise sur l'étude et le calme. Les chambres sont soit doubles (elles peuvent être mixtes), soit individuelles pour ceux qui peuvent se le payer. Halston Cloister accueille tous les genres et il n'y a pas de pré-requis en termes de résultats scolaires pour rester à Halston Cloister ; en revanche, le dortoir est entièrement géré et financé par ses membres, il faut donc mettre la main à la pâte et prouver sa valeur pour y rester. ∙ snowcove house: Snowcove est la résidence des étudiants venus du Bas ou des étudiants bénéficiant d'une bourse. Petite maison de deux étages et comportant une dizaine de chambres (toutes doubles, pouvant être mixtes), Snowcove ne bénéficie pas de domestiques ou d'aide à l'entretien. Les étudiants doivent tout faire eux-même. Pour conserver leur place à Snowcove, les étudiants doivent maintenir leurs notes au-dessus d'une moyenne de 3.8 sur 4 tous les semestres et sont requis de travailler sur le campus.
iii. la vie étudiante et les sociétés secrètes.
∙ serpents and bones: Tout le monde connaît Serpents and Bones, et pourtant, on serait bien incapable de reconnaître ses membres. Club de duel aussi prestigieux que violent, ses membres s'affrontent en combat singulier, partout dans New York, parfois en plein jour. Le principe est simple : tous les mois, deux des membres reçoivent une "invitation" devant leur porte (sous la forme d'un crâne de serpent) avec un lieu et une heure. S'ensuit un combat au sommet de l'art des sigils et de la magie rouge, car Serpents and Bones admet des mages des deux côtés de New York. Sortir vainqueur d'un duel garantit gloire éternelle au sein de Brakebills... et au-delà, car bien des membres de la société secrète rejoignent ensuite l'armée ou les mercenaires. ∙ charioscuro: La société secrète Charioscuro vise à repousser les limites de l'esprit. Ses membres sont recrutés parmi les étudiants intéressés par la psychologie, la médecine ou encore la physique, et seuls les étudiants qui passent le test d'initiation (qui change selon les années) sont acceptés. Les membres de Charioscuro organisent des séances afin de tenter de communiquer avec l'au-delà, pratiquent l'hypnose et tentent de créer des sigils permettant le contrôle d'autrui. ∙ the nephilim: Moins secrète que les trois autres, les Nephilim accueillent en leur sein tous ceux qui souhaitent pratiquer une foi plus approfondie et étudier les textes sacrés. De nombreux jeunes Augures en devenir sont passés par les Nephilim, mais certains étudiants cherchent simplement à satisfaire une soif mystique. Il est à noter que pendant la guerre, certains Nephilim se sont radicalisés et ont encouragé à la révolte contre le système clanique, ce que certains ont payé de leur vie.
iv. brakebills et la recherche scientifique.
∙ Brakebills n'est pas seulement un lieu d'éducation. Comme toutes les grandes universités, c'est également un haut lieu de recherche qui travaille main dans la main avec de prestigieuses institutions, tels que le Metropolitan Museum of Magic mais aussi des entreprises, ainsi que l'armée. Ainsi, Brakebills conduit souvent des études subventionnées par telle ou telle entité. Les inventions notables sont les suivantes:
- le sérum de passage: Inventé en 1934 par un membre de la famille Herne, le sérum de passage est l'une des substances les plus recherchées de New York. Grâce à une injection de ce sérum, un magicien du Haut peut passer au Bas et vice-versa sans presque d'effets secondaires. Ce sérum est extrêmement cher et difficile à produire, et il est impossible de s'en procurer sans une demande spéciale aux Herne, qui devront d'ailleurs notifier la demande au Clan Stratège. Il sert principalement aux étudiants du Bas venant étudier au Haut, mais peut être également utilisé par des espions, des militaires, etc. - le sigil de bestialité: Créé en 2018 par le département de recherche en magi offensive, le sigil de bestialité offre au magicien qui l'utilise plusieurs dizaines de minute de force surhumaine et de super-vitesse, un état que l'on appelle le berserk. Ce sigil est extrêmement dangereux et instable et les effets secondaires sont nombreux : amnésie, perte d'empathie sur le long terme, magie instable, comportements addictifs...
v. brakebills pendant et après la guerre.
∙ Pendant la guerre, Brakebills a été la cible de nombreuses attaques. Point sensible et stratégique du Haut, l'université a d'abord tenté de poursuivre ses activités comme si de rien n'était mais les tensions ont tôt fait de faire imploser la vénérable institution. En effet, lorsque la guerre a commencé, de nombreux étudiants du Bas ont été expulsés manu militari, créant de vives réactions chez leurs camarades du Haut, certains applaudissant la décision de l'université, d'autres la qualifiant de cruelle.
∙ De nombreux étudiants ont été enrôlés de force dans l'armée et n'ont pas pu continuer leurs études. D'autres ont trahi le Haut et ont déserté, partant au Bas ; d'autres ont dû commettre des atrocités ou trahir leurs plus propres amis pour survivre. La population étudiante de Brakebills, politiquement engagée, a été durement touchée par les horreurs de la guerre, et il n'est pas facile de se retourner sur ces années noires, ni de croiser le regard d'anciens camarades qui aujourd'hui sont au pire des ennemis, au mieux des étrangers.
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Prologue - Mind is a prison
Hello tout le monde. Je suis possiblement obsédée par cette série, et quand j’ai une obsession, j’ai besoin d’écrire dessus.
Deuxième obsession : cette chanson d’Alec Benjamin. Allez l’écouter, elle est cool.
J’utilise plusieurs point de vue pour écrire, alors quand vous verrez des noms écrits en gras, c’est que je change de point de vue.
N’hésitez pas à me donner des retours !
Masterlist
Malcolm Bright
Sometimes I think too much, yeah, I get so caught up I'm always stuck in my head I wish I could escape
Des flashs et une sensation terrible le tenaillait. Il avait l’impression qu’il devait s’enfuir, qu’il n’aimerait pas ce qu’il allait voir, pourtant, il fallait qu’il y aille. Non, il ne fallait pas, pourquoi le faudrait-il ? Flou et brouillé, il n’arrivait pas à se repérer. Il était chez lui ? Non, du moins plus maintenant. Une maison d’enfance, ce devrait être chaleureux. Il faisait froid au sous-sol. Mais il n’avait pas le droit de descendre, si ? On l’avait autorisé. Il devait s’enfuir, il y avait un danger. Il était en sécurité. Alors d’où venait le danger ? Il ne venait pas pour lui, mais il avait peur. Rien ne lui arriverait, mais c’était déjà arrivé, c’était tout près. Il entendit un bruit derrière lui et se retourna en sursaut pour voir son père dans l’embrassure de la porte.
— Malcolm ?
Il se réveilla en hurlant. Heureusement, ses liens l’avaient retenu de tomber du lit et son dentier étouffait un peu ses cris. Un cauchemar, ce n’était qu’un cauchemar. Encore. Le jeune homme soupira et se détacha. En regardant son réveil, il vit qu’il était quatre heures du matin. Il avait pu dormir environ trois heures : pas mal. Il posa son dentier sur sa table de nuit et s’étira. La ville était encore endormie. Parfois, il la jalousait : cela semblait si facile, de dormir. Il ferma les yeux et se les frotta distraitement du bout des doigts.
And they put me back in my cell All by myself, alone with my thoughts again I guess my mind is a prison and I'm never gonna get out
Les bribes de son rêve lui revenaient. C’était toujours la même chose, toujours le même thème, comme la patte d’un peintre, reconnaissable dans toutes ses toiles. Ses œuvres à lui étaient peinte dans le sang, au scalpel. Il n’en sortirait probablement jamais, son esprit était cassé, irréparable. Il y avait des fois où il en venait à se demander pourquoi il continuait à prétendre qu’il pouvait avoir une vie, si ce n’est normale, juste une vie, pourquoi il continuait d’aller voir sa psychologue alors qu’il n’allait clairement pas mieux, pourquoi il essayait encore.
Il venait de se faire virer du FBI. Comment allait-il faire désormais ? Il s’était jeté corps et âme — du moins ce qu’il en restait — dans son travail, dans ses études. Il avait besoin de courir après les meurtriers tordus comme son père.
Est-ce que c’était pour faire amendes honorables ou bien parce qu’il était au moins aussi tordu qu’eux, en agissant comme un prédateur tout en se persuadant que, lui, avait une morale et qu’il était du bon côté de la justice ?
I'm a prisoner, a visitor inside of my brain And no matter what I do, they try to keep me in chains
S’il pouvait oublier, s’il pouvait faire taire son esprit, il le ferait. Parfois aussi, il y pensait, à juste tout arrêter. La vie, la mort, il les connaissait bien, il savait qu’un rien pouvait les dissocier, c’était si facile. Mais sa mère ? Sa sœur ? Jessica ne s’en remettrait jamais, bien que parfois insupportable et maniaque du contrôle, elle en avait assez vu pour toute une vie également. Et Ainsley était encore si pure, elle avait réussi à garder une âme intacte, il ne voulait pas l’entacher, il était déjà un assez mauvais frère, il n’avait pas besoin d’en rajouter. Parfois, il se disait qu’au moins elle serait débarrassée, mais il se rappelait bien souvent qu’il devait la retrouver quelques jours plus tard, et qu’elle était toujours tout sourire quand il la rejoignait pour boire un café, en se promenant le long du fleuve Hudson. Il devait la rejoindre demain et il lui tardait de voir le sourire angélique de sa petite sœur.
Said even if it's true, no matter what I do I'm never gonna escape I won't give up on hope, secure another rope And try for another day
Il soupira et se dirigea vers son canapé, où il alluma la télévision. Qu’est-ce qu’il pouvait bien y faire de toute manière, c’était sa vie. Il était bien obligé de la vivre, personne ne le ferait à sa place.
En même temps, qui en voudrait ?
Il n’y avait jamais rien à cette heure de la nuit à la télévision, mais ça lui faisait une distraction. Il fallait vraiment qu’il trouve de quoi s’occuper, lui et son esprit. Il ne savait même plus combien de fois il avait lu les livres qu’il avait dans sa bibliothèque, il n’avait donc que des rediffusions de navet dont personne ne voulait, des films interdits aux mineurs et des dessins animés étrange et difficile à comprendre si on n’était pas ivre ou drogué. Il gardait ses exercices physiques pour un peu plus tard dans la matinée, pour se mettre en jambe pour sa journée.
Elise Travers
I'm just a tenant, paying rent inside this body and I Got two windows and those windows, well I'll call them my eyes I'm just going where the wind blows, I don't get to decide
Parfois, elle avait la sensation d’être là, sans être là, de vivre sous pilote automatique. Était-ce bien vivre, cela dit, ou était-ce simplement un mode de survie ? Sans doute était-ce bien plus la seconde option qui était la bonne. Elle n’avait plus l’impression d’être vivante depuis quelques temps maintenant, si elle était bien honnête avec elle-même.
Au moins, elle avait réussi à trouver un petit boulot pour le lendemain. Il ne payait rien, elle n’était serveuse que pour un soir parce qu’une des filles étaient malades, mais elle ne pouvait clairement pas se permettre de cracher sur le moindre dollar. Elle irait simplement là où elle pouvait aller. La boîte d’intérim où elle était lui trouvait déjà pas mal de petite chose, mais elle n’avait aucun diplôme valable dans ce pays, les siens étant tous français. Elle avait une licence, un master en poche, pour lutter tous les jours et courir après l’argent comme une désespérée, en ayant du mal à joindre les deux bouts. Elle n’avait plus beaucoup de temps pour payer madame Garcia, sa propriétaire. Elle allait vraiment finir par se faire expulser du taudis qu’elle louait. Garcia, la garce oui ! Elle mettait son nez dans les affaires de tous les voisins de l’immeuble, sautait sur les occasions pour faire des conclusions hâtives, tout en ne se privant jamais de raconter la vie qu’elle avait fantasmer de tout le monde, à tout le monde. C’est ainsi qu’elle était « femme de peu de vertu » pour le dire poliment aux yeux de tout ses voisins. Évidemment, quand on acceptait beaucoup de travail de nuit pour espérer gagner un peu plus d’argent et ne pas se faire virer parce une propriétaire tyrannique …
Taudis était peut-être un peu fort, elle n’avait pas le grand luxe, il était vrai, mais elle avait de l’eau chaude, de l’eau froide, de quoi se chauffer, de quoi dormir et de quoi manger. C’était tout ce qui était vraiment nécessaire. Elle pouvait survivre sans le reste.
En regardant son réveille, elle vit qu’il était quatre heures du matin. Elle n’avait pas encore fermé l’œil de la nuit. Elle allait dormir environ trois heures. Rageusement, elle se retourna dans son lit. Il paraissait qu’il ne fallait surtout pas regarder l’heure quand on faisait une insomnie, que cela nous tenait encore plus éveiller parce qu’on paniquait à l’idée de ne pas dormir assez, parce qu’on s’énervait de ne toujours pas s’être endormi. C’était définitivement les deux. Elle avait déjà du mal à trouver un travail, il fallait en plus qu’elle soit moins compétente parce qu’elle n’allait pas être assez reposée, la barbe !
So they tranquilized me, analyzed me, threw me back in my cage Then they tied me to an IV, told me I was insane
Tournant en rond, elle avait l’impression d’être un véritable lion en cage, de devenir folle, si bien qu’elle finit par se lever du lit. Elle se saisit de son carnet et d’un crayon et commença à griffonner la première page blanche qu’elle trouvait. On lui avait déjà dit qu’il était possible de connaître son humeur et son état d’esprit dans ce qu’elle produisait, que ce soit en musique ou en dessin. Malheureusement, elle ne jouait plus : elle n’avait pas les moyens de s’acheter un instrument de musique, elle pouvait toujours dessiner cela dit. Le graphite, noir, couvrait une grande partie de la page. Il était aisé de deviner où elle en était. Mais c’était cathartique. Si ce n’était pas sur une feuille, c’était dans sa tête.
Elle n’avait jamais dessiné ainsi, elle n’avait jamais trop utilisé ce style de dessin, de technique, pourtant, c’était venu tellement naturellement. De peinture colorées où elle tentait d’incorporer vie et lumière, ses dessins étaient devenus simples, sombres, l’ombre de ce qu’ils étaient avant peut-être en un sens, comme elle n’était plus que l’ombre de ce qu’elle avait pu être elle-même. Que dirait-on si on voyait ses dessins ?
Elise eut un petit rire. On ne dirait rien, personne ne verrait ses dessins parce que tout le monde se fichait bien de son existence.
Alors pourquoi continuer ?
Parfois aussi, elle y pensait, à juste tout arrêter. Mais elle ne savait pas si elle avait encore la force de continuer, ou simplement pas la force d’aller jusqu’au bout. Est-ce que c’était du courage ou de la lâcheté alors ?
S’agaçant plus encore, elle ferma d’un coup sec son carnet. Le graphite allait baver sur la page d’à côté, mais tant pis. Elle trouvait que c’était une bonne allégorie de sa vie : même quand quelque chose commençait blanc, le tableau finissait toujours par s’entacher. Elle passa ses mains sur son visage en ignorant les marques de crayons qu’elle allait sans doute se faire également. Elle n’avait jamais eu besoin de sport, de se dépenser, ou quoique ce soit de ce genre quand elle était encore en France. Mais de plus en plus, cela devenait une nécessité. Elle avait l’impression d’être une véritable bombe à retardement, et elle avait besoin d’exploser. Elle avait besoin de sortir ce qu’elle avait en elle, d’une manière ou d’une autre.
Said even if it's true, no matter what I do I'm never gonna escape I won't give up on hope, secure another rope And try for another day
Après plus de temps à ruminer, à dessiner, à tourner, elle finit par s’épuiser et s’allongea sur le canapé et ferma les yeux. Un sommeil agité la gagna, mais c’était toujours mieux que rien du tout, elle imaginait qu’elle avait tout intérêt à se contenter de ce qu’elle réussissait à avoir désormais.
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Les fans du CINÉMA bien servis. Le film Zinder de la Nigérienne Aïcha Macky en lice pour la compétition officielle du Fespaco. Le long métrage documentaire ‘’Zinder’’, de la réalisatrice nigérienne Aïcha Macky, en compétition officielle à la 27e édition du Festival panafricain de cinéma et de télévision de Ouagadougou (Fespaco), dépeint une jeunesse désœuvrée, en quête d’un meilleur avenir. , FILM ZINDER,SENEGAL,BURKINAFASO,CINEMA,NIGÉRIENNE, AÏCHA MACKY ,COMPÉTITION OFFICIELLE ,FESPACO,CINÉMA, Film Zinder de la Nigérienne Aïcha Macky en lice pour la compétition officielle du Fespaco ‘’J’ai voulu évoquer le désœuvrement de la jeunesse, l’employabilité et l’extrémisme violent. Mais le changement est possible, malgré le passé de ces jeunes’’, a souligné la réalisatrice. Son documentaire raconte le parcours de jeunes qui s’adonnent à des pratiques illégales pour survivre. Dans cette production cinématographique, Simia Boy, Ramses et Bawo habitent Kara-Kara, un quartier où les lépreux étaient mis en quarantaine, dans les années 70, à Zinder, dans le centre-est du Niger, au cœur du Sahel. Zinder, une ville où le trafic d’essence est le seul moyen de gagner de l’argent. [caption id="" align="alignnone" width="1200"] Burkina Faso clap de début de la 27è édition du Fespaco[/caption] A lire aussi Timibé Gervais Hien, nouveau Délégué Général par intérim du FESPACO (Médias) La caméra filme leur quotidien dans une ville où la violence s’installe, où s’organisent des gangs qui n’ont d’activité à mener que le trafic d’essence. Mais le désir de s’en sortir est réel pour ces jeunes aux gros bras, qui se livrent aux agressions physiques. Toutes leurs tentatives d’exil vers l’Europe ont échoué. Pour un avenir meilleur [caption id="" align="alignnone" width="1200"] conference-de-presse-du-ministere-de-la-culture-en-prelude-au-fespaco-2021-mardi[/caption] Ces jeunes deviennent des proies faciles pour les groupes extrémistes. Laissés à eux-mêmes, ils croupissent dans les prisons. Certains d’entre eux se battent pour un avenir meilleur, ‘’même s’ils ont beaucoup de raisons de se décourager. C’est cet espoir que j’ai voulu documenter’’, a expliqué la réalisatrice. Née à Zinder, Aïcha Macky dit avoir fait ce film aussi pour ‘’informer les politiques et tirer les gens de leur sommeil, face à l’intolérance grandissante à Zinder’’. Aïcha Macky titulaire d’un master 2 de réalisation documentaire délivré par l’UGB ‘’Zinder est ma ville natale, elle concentre tous mes souvenirs d’enfance. Voir Zinder voler en éclats (…) m’a réveillée, moi la petite fille d’un chef religieux qui a vécu une sorte de syncrétisme religieux toléré dans cette ville’’, a ajouté la réalisatrice. [caption id="" align="alignnone" width="1200"] senegal-invite-d-honneur-du-27e-fespaco-officiel[/caption] A lire aussi 4 étapes de fabrication des fausses olives noires par des industriels (documentaire) Aïcha Macky est titulaire d’un master 2 de réalisation documentaire délivré par l’université Gaston-Berger de Saint-Louis (Sénégal). La 27e édition du Fespaco se tient depuis samedi dans la capitale du Burkina Faso. Elle prendra fin samedi prochain.
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Les fans du CINÉMA bien servis. Le film Zinder de la Nigérienne Aïcha Macky en lice pour la compétition officielle du Fespaco. Le long métrage documentaire ‘’Zinder’’, de la réalisatrice nigérienne Aïcha Macky, en compétition officielle à la 27e édition du Festival panafricain de cinéma et de télévision de Ouagadougou (Fespaco), dépeint une jeunesse désœuvrée, en quête d’un meilleur avenir. , FILM ZINDER,SENEGAL,BURKINAFASO,CINEMA,NIGÉRIENNE, AÏCHA MACKY ,COMPÉTITION OFFICIELLE ,FESPACO,CINÉMA, Film Zinder de la Nigérienne Aïcha Macky en lice pour la compétition officielle du Fespaco ‘’J’ai voulu évoquer le désœuvrement de la jeunesse, l’employabilité et l’extrémisme violent. Mais le changement est possible, malgré le passé de ces jeunes’’, a souligné la réalisatrice. Son documentaire raconte le parcours de jeunes qui s’adonnent à des pratiques illégales pour survivre. Dans cette production cinématographique, Simia Boy, Ramses et Bawo habitent Kara-Kara, un quartier où les lépreux étaient mis en quarantaine, dans les années 70, à Zinder, dans le centre-est du Niger, au cœur du Sahel. Zinder, une ville où le trafic d’essence est le seul moyen de gagner de l’argent. [caption id="" align="alignnone" width="1200"] Burkina Faso clap de début de la 27è édition du Fespaco[/caption] A lire aussi Timibé Gervais Hien, nouveau Délégué Général par intérim du FESPACO (Médias) La caméra filme leur quotidien dans une ville où la violence s’installe, où s’organisent des gangs qui n’ont d’activité à mener que le trafic d’essence. Mais le désir de s’en sortir est réel pour ces jeunes aux gros bras, qui se livrent aux agressions physiques. Toutes leurs tentatives d’exil vers l’Europe ont échoué. Pour un avenir meilleur [caption id="" align="alignnone" width="1200"] conference-de-presse-du-ministere-de-la-culture-en-prelude-au-fespaco-2021-mardi[/caption] Ces jeunes deviennent des proies faciles pour les groupes extrémistes. Laissés à eux-mêmes, ils croupissent dans les prisons. Certains d’entre eux se battent pour un avenir meilleur, ‘’même s’ils ont beaucoup de raisons de se décourager. C’est cet espoir que j’ai voulu documenter’’, a expliqué la réalisatrice. Née à Zinder, Aïcha Macky dit avoir fait ce film aussi pour ‘’informer les politiques et tirer les gens de leur sommeil, face à l’intolérance grandissante à Zinder’’. Aïcha Macky titulaire d’un master 2 de réalisation documentaire délivré par l’UGB ‘’Zinder est ma ville natale, elle concentre tous mes souvenirs d’enfance. Voir Zinder voler en éclats (…) m’a réveillée, moi la petite fille d’un chef religieux qui a vécu une sorte de syncrétisme religieux toléré dans cette ville’’, a ajouté la réalisatrice. [caption id="" align="alignnone" width="1200"] senegal-invite-d-honneur-du-27e-fespaco-officiel[/caption] A lire aussi 4 étapes de fabrication des fausses olives noires par des industriels (documentaire) Aïcha Macky est titulaire d’un master 2 de réalisation documentaire délivré par l’université Gaston-Berger de Saint-Louis (Sénégal). La 27e édition du Fespaco se tient depuis samedi dans la capitale du Burkina Faso. Elle prendra fin samedi prochain.
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Revisiter l'alphabet avec les Cours de Méla : J
Cours 2 en 1. Français et pétanque ? FLE et balade sur la Loire ? Français et théâtre ? Testez et vous verrez !
Jeux avec les Cours de Méla Le jeu et ses atouts “Selon l’historien et le géographe grec Hérodote (- 480 à 425), le jeu aurait permis aux Lydiens (anciens habitants de l’Asie Mineure) de survivre durant 18 ans” (extrait de mémoire de Master sur l’expérience client et la gamification” soutenu en 2018). J’ai choisi le jeu sous toutes ses formes afin de transmettre mes connaissances aux petits et…
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#amélioration#amusement#apprentissage#compréhension#cours#fun#jeu#leçons#lecture#ludique#Méla#mélanesque#positif#saumur
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François Rousset, Post-doctorant au Weizmann Institute of Science en Israël
Je m’appelle François Rousset, je suis post-doctorant au Weizmann Institute of Science en Israël où j’étudie les systèmes antiviraux chez les bactéries. J’ai toujours été intéressé par les sciences et c’est tout naturellement que je me suis tourné vers le monde de la recherche. Après 2 ans de prépa BCPST, j’ai d’abord suivi une formation d’ingénieur à AgroParisTech puis un master de recherche à l’ENS et au Muséum National d’Histoire Naturelle en microbiologie. Mes nombreux stages m’ont finalement conduit à l’Institut Pasteur où j’ai eu la chance de réaliser ma thèse, et je suis maintenant chercheur post-doctoral depuis bientôt un an.
Retrouvez tous ses tweets ici : https://wke.lt/w/s/39Rf0C
Je suis fasciné par le monde invisible des microorganismes et par leur diversité. En particulier, les bactéries sont absolument partout et colonisent presque tous les environnements possibles grâce à de nombreuses adaptations acquises au cours de l’évolution. Malgré tout, les bactéries sont constamment exposées à des épidémies virales depuis des milliards d'années, au point que ces virus (que l'on appelle des phages) représentent l'entité biologique la plus abondante sur Terre. Devant cette menace, les bactéries ont développé de nombreux systèmes antiviraux pour survivre à l'infection. En réponse, les phages essaient constamment de contourner ces systèmes dans un bras de fer interminable. Avec ma casquette de chercheur, j’arrive sur le champ de bataille après des milliards d’années de conflit et j’essaie de décoder ce qui s’y passe. Il y a quelques années, les scientifiques ont commencé à réaliser que le système immunitaire des bactéries est beaucoup plus complexe que ce que l’on pensait auparavant. Notamment, de nouveaux systèmes immunitaires sont désormais découverts chaque année et révèlent des mécanismes évolutifs fascinants. Il est maintenant clair que certains systèmes immunitaires humains ont un ancêtre commun avec ceux des bactéries, montrant ainsi que certains mécanismes antiviraux sont très anciens. Mes projets au labo visent à déchiffrer le mécanisme moléculaire de deux nouveaux types de systèmes immunitaires chez les bactéries en utilisant diverses techniques génétiques et biochimiques.
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26 octobre 2022, Campus de Créteil - 48°50' Nord, 0h 10mn 00s Est
Il fait beau et je porte un débardeur moulant à bretelles. Je me sens jolie ce jour-là. En arrivant en haut des marches, sur le palier du 2ème étage où on a cours, je le croise juste comme il sort du couloir. On se dit bonjour ; j'ai l'impression qu'il veut me parler, alors je fais mine de retirer mon casque, lui croit que je suis sur le point de lui dire quelque chose, alors il se fige en me regardant ; un quiproquo qui nous fait sourire tous les deux.
Quelques minutes plus tard, j'attends devant la salle en discutant avec Simon. Je suis en train de l'interroger sur les absences - comment la scolarité réagit face aux absences injustifiées - Simon me dit de ne pas m'en faire, "C'est Créteil ici", et il rigole. Je réponds : "C'est bon à savoir" et juste à cet instant, un imperceptible déplacement d'air sur ma droite me fait tourner la tête et je le vois, qui revient par l'autre côté du couloir. Il marche vers nous en me fixant du regard, comme s'il cherchait à me dire quelque chose ; l'air entre nous ridé par une série d'ondes, comme les éclairs rayent la surface des nuages de poussière qui obstruent l'horizon, au front des tempêtes de sable.
Simon continue à me parler et je le dévisage en hochant la tête, l'air concerné
Simon, tes lèvres remuent mais y'a plus rien qui passe là
La prof arrive à cet instant. Je comprends, en voyant Sexy rentrer avec elle, qu'il va faire une annonce. On s'installe tous, lui reste debout, à quelques centimètres de moi. Avec sa voix de miel, il nous taquine gentiment sur la cérémonie de remise des diplômes de nos prédécesseurs, à laquelle aucun-e d'entre nous ne s'est rendu-e. Ricanements dans la classe. Puis il se félicite de ce que tous ces élèves ont trouvé un poste, à l'issue de leur année. Je réfléchis à toute allure pour trouver un truc à dire, n'importe quoi qui lui donne envie de rester une seconde de plus ; je sais que quelque chose d'important va encore l'emmener loin de nous et qu'il va encore sortir de ma vie, encore et encore me laissant devant une place vide. Mais rien ne vient. J'ai trop de choses à dire et il me reste si peu de temps. Au moment de nous dire au revoir, il me lance un dernier regard et je suis la dernière personne qu'il regarde avant de sortir.
Je suis tombée amoureuse de cet homme à la seconde où il a pris la parole, lors de la réunion de rentrée, à la seconde où j'ai entendu sa voix grave, et je me sentais lentement fondre à l’intérieur, et quand tu as peur de tomber amoureuse, c’est qu’il est généralement trop tard - et encore ensuite, quand il s'est levé à l'intercours pour me passer la feuille d'émargement et qu'il m'a lancé : "Vous pouvez signer ?", avec un air étonnamment tendu et défensif que j'ai mis, à l'époque, sur le compte de mon retard.
Mais jamais je ne me serais autorisée à rêver de lui s'il ne m'avait pas regardée comme il m'a regardée, cet après-midi là. Dans ma première topique - Sexy est hétérosexuel - les hommes comme lui sont rarement célibataires et, s'ils le sont, ils visent des bourgeoises multidiplômées comme eux ; et si elles ne sont pas de leur caste, il convient a minima qu'elles soient jeunes et jolies, pour compenser. Les statistiques, la sociologie, la psychologie, plusieurs siècles de fiction masculine, sans parler de mes propres observations, suffisaient à me convaincre que l'aspiration à l'égalité amoureuse en Patriarchie restait une expérience parfaitement vaine et douloureuse pour moi.
La seconde topique - Sexy est perdu pour nous, mesdames - a fait taire d'un coup toutes les spéculations. Il n'y a plus de problème puisqu'il n'y a plus de solution.
Un jour, quand j'étais petite, j'ai demandé à mon père : "Où vont les mouvements quand on s'en va ?". Je croyais que nos trajectoires en voiture étaient des choses qu'on empruntait mais qui nous préexistaient de toute éternité. Je visualisais les lignes qu'on traçait sur l'asphalte et j'imaginais des extraterrestres qui ne nous verraient pas, parce que nous étions trop lents, mais qui verraient les directions de nos véhicules dans un espace plan, un peu comme les abeilles voient l'incidence des rayons du soleil. Bien plus tard, j'ai découvert le nom que les mathématiciens donnaient à mon intuition d'enfant : les vecteurs. A l'âge adulte, je me suis battue comme une damnée pour refuser cette réalité - la malédiction des corps célestes ; cette idée qu'on ne peut plus sortir de sa trajectoire, une fois que la vie vous a lancée dedans. Je me suis jetée dans cette bataille sans savoir à quel point il est harassant de freiner un mouvement, de le modifier, de le calculer, ni à quel point je me trouverais seule pour cela. A quel point ce combat deviendrait une trajectoire en soi. Mais je continue à le faire, même si je sais que c'est perdu d'avance. Là est mon ridicule, là est ma dignité.
#clôture des archives UPEC#secret crush on you#célibataire#bienvenue dans un monde plus queer#noté pour mémoire#pour archivage#reprise d'études#survivre en master#vis ma vie d'étudiante#aliens#all time favourite
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Les Hauts-Fonds Rocheux de votre mortalité doivent être traversés avec le Chemin de la Victoire de Dieu. Un ensemble très précis de préceptes que je donne à Mes apôtres de Salvington.
Alors que vous marchez avec Moi dans votre propre Vie de la Divinité, vous retrouverez -vous à traverser de nombreux ponts… une multitude de passages rocheux… et pour survivre à ce puissant voyage mortel...puissiez vous toujours prendre Ma Main Universelle.
Je vous soulèverai sur les hauts-fonds rocheux de vos misqualifications et je vous montrerai la Vérité de l'Intimité avec Dieu.
Maintenant êtes vous en train de maîtriser toutes les vieilles dynamiques destructrices de la mortalité qui ont été un nœud coulant autour du délicat décolleté de votre âme.
La Voie doit être parcourue avec les Valeurs Trinitaires et les Vertus de la Mère Esprit .
Maintenant êtes-vous en train de construire cette illustre réception pour Moi.
Ma Vision je vous la donne directement de la Main Paradisiaque du Fils Éternel et de Son Administration.
Mes Verities de l'Eternité doivent être appliquées en coopération avec Mon Verbe Eternel. Alors… et seulement alors… vous devrez affiner votre mental et votre volonté pour affronter les affres de l’éphémère.
La Voie de la Victoire de Dieu .. La Vie de l'Intimité de Dieu .. La Vérité de l'Autorité de Dieu.
Ce sont vos armes personnelles nécessaires pour combattre les forces des ténèbres. Ces trois Précédents sont votre grand bouclier et défenseur qui vous protègeront contre les effondrements en retour des vagues erratiques et dangereuses du monde.
Je suis venu bien-aimés… pour enflammer les ténèbres du monde et illuminer la véritable approche de l'ascension progressive dans le Vêtement de l'Immortalité pour que chacun et chaque âme personnelle puisse y accéder.
Christ Michael Of Nebadon
Original
The Rocky Shoals of thine mortality must be traversed with the Way of God Victory .. a very specific set of precepts which I give to My apostles of Salvington.
As ye walk with Me into thine very own Divinity Life, shall you find yourself crossing many a bridge .. a multitude of rocky passageways .. and to survive this mighty mortal journey .. ever shall you taketh Mine Hand Universal.
I shall lift thee over the rocky shoals of your misqualifications .. and I shall show you the Truth of Intimacy with God.
Now .. are ye mastering all destructive old momentums of mortality which have been a noose around the delicate neckline of thine soul.
The Way must be walked with Trinitarian Values and Mother Spirit Virtues.
Now shall you build that illustrious reception of Me.
Mine Vision I do give to you directly from the Paradise Hand of the Eternal Son and His Administration.
Mine Eternity Verities must be applied in cooperation with My Eternity Word. Then .. and only then .. ye shall refine thine mind and will in order to tackle the throes of ephemerality.
The Way of God Victory .. The Life of God Intimacy .. The Truth of God Authority.
These are your personal weaponry necessary to combat the forces of darkness. These three Precedents are your great shield and buckler which shall protect you from collapsing back into the erratic and dangerous waves of the world.
I am come beloveds .. to set aflame upon the darkness of the world .. and to illuminate the veritable approach of the progressive ascendancy into the Garment of Immortality for each and every personality soul to attain to.
Christ Michael Of Nebadon
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TU SERAS UN HOMME, MON FILS Célèbre poème de Rudyard Kipling, écrit en 1910. AVANT-PROPOS Voici le célèbre poème “If-” de Rudyard Kipling (1910) traduit de l’anglais par André Maurois (1918). Ce texte n’est pas écrit par un homme, mais il a été inspiré à un homme. SI… TU SERAS UN HOMME, MON FILS Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties Sans un geste et sans un soupir ; Si tu peux être amant sans être fou d’amour, Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre, Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour, Pourtant lutter et te défendre ; Si tu peux supporter d’entendre tes paroles Travesties par des gueux pour exciter des sots, Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles Sans mentir toi-même d’un mot ; Si tu peux rester digne en étant populaire, Si tu peux rester peuple en conseillant les rois, Et si tu peux aimer tous tes amis en frère, Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ; Si tu sais méditer, observer et connaitre, Sans jamais devenir sceptique ou destructeur, Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maitre, Penser sans n’être qu’un penseur ; Si tu peux être dur sans jamais être en rage, Si tu peux être brave et jamais imprudent, Si tu sais être bon, si tu sais être sage, Sans être moral ni pédant ; Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite Et recevoir ces deux menteurs d’un même front, Si tu peux conserver ton courage et ta tête Quand tous les autres les perdront, Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire Seront à tout jamais tes esclaves soumis, Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire Tu seras un homme, mon fils. EN COMPLÉMENT : LE POÈME ORIGINAL EN ANGLAIS If you can keep your head when all about you Are losing theirs and blaming it on you, If you can trust yourself when all men doubt you. But make allowance for their doubting too; If you can wait and not be tired by waiting. Or being lied about, don’t deal in lies, Or being hated, don’t give way to hating, And yet don’t look too good, nor talk too wise: If you can dream —and not make dreams your master If you can think —and not make thoughts your aim If you can meet Triumph and Disaster And treat those two impostors just the same; If you can bear to hear the truth you’ve spoken Twisted by knaves to make a trap for fools. Or watch the things you gave your life to broken, And stoop and build’em up with worn-out tools: If you can make one heap of all your winnings And risk it on one turn of pitch-and-toss, And lose, and start again at your beginnings And never breathe a word about your loss; If you can force your heart and nerve and sinew To serve your turn long after they are gone, And so hold on when there is nothing in you Except the Will which says to them: “Hold on!” If you can talk with crowds and keep your virtue, Or walk with Kings —nor lose the common touch, If neither foes nor loving friends can hurt you, If all men count with you, but none too much; If you can fill the unforgiving minute, With sixty seconds’ worth of distance run. Yours is the Earth and everything that’s in it, And —which is more— you’ll be a Man, my son! TRADUCTION PAR JULES CASTIER (1949) Cette traduction s’approche du texte initial, sans être littérale puisqu’elle est en vers. À la différence de Jules Castier, André Maurois a réécrit et réinterprété le poème en fonction de la culture et de la sensibilité françaises, ce qui lui donne cet élan si particulier. Si tu peux rester calme alors que, sur ta route, Un chacun perd la tête, et met le blâme en toi ; Si tu gardes confiance alors que chacun doute, Mais sans leur en vouloir de leur manque de foi ; Si l’attente, pour toi, ne cause trop grand-peine : Si, entendant mentir, toi-même tu ne mens, Ou si, étant haï, tu ignores la haine, Sans avoir l’air trop bon, ni parler trop sagement ; Si tu rêves, — sans faire des rêves ton pilastre ; Si tu penses, — sans faire de penser toute leçon ; Si tu sais rencontrer Triomphe ou bien Désastre, Et traiter ces trompeurs de la même façon ; Si tu peux supporter tes vérités bien nettes Tordues par les coquins pour mieux duper les sots, Ou voir tout ce qui fut ton but brisé en miettes, Et te baisser, pour prendre et trier les morceaux ; Si tu peux faire un tas de tous tes gains suprêmes Et le risquer à pile ou face, — en un seul coup — Et perdre — et repartir comme à tes débuts mêmes, Sans murmurer un mot de ta perte au va-tout ; Si tu forces ton coeur, tes nerfs, et ton jarret À servir à tes fins malgré leur abandon, Et que tu tiennes bon quand tout vient à l’arrêt, Hormis la Volonté qui ordonne : “Tiens bon !” Si tu vas dans la foule sans orgueil à tout rompre, Ou frayes avec les rois sans te croire un héros ; Si l’ami ni l’ennemi ne peuvent te corrompre ; Si tout homme, pour toi, compte, mais nul par trop ; Si tu sais bien remplir chaque minute implacable De soixante secondes de chemins accomplis, À toi sera la Terre et son bien délectable, Et, — bien mieux — tu seras un Homme, mon fils. AUTRE TRADUCTION PAR GERMAINE BERNARD-CHERCHEVSKY (1942) Cette traduction est la plus respectueuse du texte original, elle est en alexandrin sans rime, mais n’arrive pas à transcrire son entrain. Pourtant, le poème prend autant aux tripes l’Anglais lisant le poème original que le Français lisant la version d’André Maurois ; la traduction est un art bien difficile. Si tu restes ton maitre alors qu’autour de toi Nul n’est resté le sien, et que chacun t’accuse ; Si tu peux te fier à toi quand tous en doutent, En faisant cependant sa part juste à leur doute ; Si tu sais patienter sans lasser ta patience, Si, sachant qu’on te ment, tu sais ne pas mentir ; Ou, sachant qu’on te hait, tu sais ne pas haïr, Sans avoir l’air trop bon ou paraitre trop sage ; Si tu aimes rêver sans t’asservir au rêve ; Si, aimant la pensée, tu n’en fais pas ton but, Si tu peux affronter, et triomphe, et désastre, Et traiter en égaux ces deux traîtres égaux ; Si tu peux endurer de voir la vérité Que tu as proclamée, masquée et déformée Par les plus bas valets en pièges pour les sots, Si voyant s’écrouler l’œuvre qui fut ta vie, Tu peux la rebâtir de tes outils usés ; Si tu peux rassembler tout ce que tu conquis Mettre ce tout en jeu sur un seul coup de dés, Perdre et recommencer du point d’où tu partis Sans jamais dire un mot de ce qui fut perdu ; Si tu peux obliger ton cœur, tes nerfs, ta moelle À te servir encore quand ils ont cessé d’être, Si tu restes debout quand tout s’écroule en toi Sauf une volonté qui sait survivre à tout ; Si t’adressant aux foules tu gardes ta vertu ; Si, fréquentant les Rois, tu sais rester toi-même, Si ton plus cher ami, si ton pire ennemi Sont tous deux impuissants à te blesser au cœur, Si tout homme avec toi compte sans trop compter ; Si tu sais mettre en la minute inexorable Exactement pesées les soixante secondes Alors la Terre est tienne et tout ce qu’elle porte Et mieux encore tu seras un homme mon fils ! COMMENTAIRES Il est parfois des textes qui sonnent juste, car ils font vibrer notre âme et notre cœur, et réveiller l’humain sublime et noble qui sommeille en nous. Ce poème est célèbre, il a influencé tant de lecteurs. Certains n’en mémorisent qu’une phrase, d’autres l’utilisent comme guide de vie. Vous en avez peut-être déjà entendu parler, mais l’avez-vous vraiment lu ? Prenez le poème couplet par couplet et demandez-vous si cela vous concerne, êtes-vous comme cela, est-ce que vous pouvez faire mieux ? Lisez-le et ressentez-le. Je suis sûr que vous en retiendrez quelque chose et qu’il vous aidera à évoluer. Pour bien comprendre ce texte aujourd’hui, il faut replacer le poème dans son contexte. Écrit à la fin du 19e siècle, il célèbre les vertus d’un stoïcisme sous l’ère victorienne britannique où il était noble de retenir ses émotions et de dominer ses passions. Cette société distinguait l’homme fort, intrépide et endurci, de l’homme faible, esclave de ses sentiments. Aujourd’hui, l’interprétation que je fais de ce poème est différente. Il n’est plus question de stoïcisme. Nous sommes des êtres sensibles, nous ressentons le plaisir et la douleur. Il est alors respectable d’exprimer ses émotions et ses peines. Toutefois, le texte appelle au courage de celui qui subit une épreuve. Bien qu’on ne choisisse pas la survenue d’un évènement douloureux, d’une infortune ou d’une situation, on choisit comment y réagir au lieu de la subir et de s’apitoyer sur son sort. Même abattu par le destin, l’homme doit se relever pour redevenir souverain de sa vie. C’est le message que je retiens.
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30.04.2020 - Le bilan de l'échange
Demain c’est la journée internationale des travailleurs – ou vappu, la fête extrêmement importante pour les étudiants finlandais. Avant mon échange je voulais revenir à Helsinki pour ce weekend, et quand j’ai découvert que c’est obligatoire d’être présent au chaque cours à l’ESSEC, j’étais vraiment triste car mon retour aurait été impossible à cause du ça. Eh bien, je suis en Finlande maintenant mais on ne peut pas vraiment faire la teuf, alors je vais seulement avoir un pique-nique avec une amie très proche en après-midi. Et peut-être je vais finir un rapport pour un cours – ou quelque chose d’autre aussi intéressant.
Écrire un bilan de l’échange qui durait officiellement un mois est un peu pénible. Mais même si je suis resté en France pour seulement quatre semaines, j’ai rencontré des gens magnifiques (en effet nous parlons sur Skype quelques fois par mois, et j’ai parlé avec mon ami brésilien à qui je rendrai visite à Rio de Janeiro pendant la saison de carnaval), des français et aussi d’autres étudiants en échange. On avait un très bon esprit de corps. Et j’avais si peur que je ne ferai pas d’amis ! Mais c’est vraiment un dommage que je n’ai pas fait tellement de fêtes « officielles » des associations de l’ESSEC.
Je suis triste aussi que je ne peux pas aller à l’université et participer aux lectures, et je n’ai pas la possibilité d’étudier à la bibliothèque et avoir les rendez-vous en tête-à-tête pour faire des projets… Après une période assez dure en écrivant ma thèse, ayant des autres cours et en plus travaillant demandait beaucoup de discipline, et la responsabilité de mon propre emploi de temps a pris énormément de l’énergie. J’ai cru qu’en échange j’aurais une chance d’avoir des cours « normaux » avec des lectures mais aussi avoir plus de temps libre. Maintenant je reste à la maison 99% du temps et je n’ai pas vraiment du planning : je travaille quand je veux ou quand je suis obligée de le faire. Honnêtement, ma motivation a disparu. Mais je suis impressionnée de voir les professeurs adapter à l’enseignement en ligne, en effet aucun cours a été annulé.
Je ne sais pas si je vais partir en échange pendant mes études de master – j’ai peur qu’il y ait une autre pandémie ou quelque chose d’autre dévastateur… Mais on verra. Pour l’instant je me concentrerai sur mes études et comment survivre cette période bizarre. Merci pour avoir lu mes petits articles, au revoir !
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