Gribouillages
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Arbre nu, la Bissonière, Corbon — stylo-bille 8 couleurs, carnet nº 135, 8 février 2023.
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autement 38
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"J'ai du savon qui lave
Les péchés capitaux
Un stylo-bille qui grave
Le goût d'un apéro
Un soutien-gorge à piles
Qui n' s'allume qu'aux beaux yeux
Un dentifrice habile
À blanchir les aveux
Un buvard facétieux
Qui sèche les chagrins
Un œil pour lire à deux
Quand le jour s'est éteint
Un violon capital
Voilé de Chambertin
A faire sonner le mal
Plus fort que le tocsin
Si ça n' va pas
Tu peux toujours aller la voir
Tu demanderas
La Poésie
On t'ouvrira
Même si elle n'est pas là
D'ailleurs, elle n'est pas là
Mais dans la tête d'un fou
Ou bien chez des voyous
Habillés de chagrin
Qui vont par les chemins
Chercher leur bonne amie
La Poésie
J'ai des bas pour boiteuse
À faire boiter l'ennui
Et des parfums de gueuse
À remplir tout Paris
Des pendules à marquer
Le temps d'un beau silence
Des lassos à lacer
Les garces de la chance
Des machines à souffler
Le vert de l'espérance
Et des vignes à chanter
Les messes de la démence
Des oiseaux-transistors
Qui chantent sur la neige
Garantis plaqués-or
Plaqués par le solfège
Si ça n' va pas
Tu peux toujours aller la voir
Tu demanderas
La Poésie
On t'ouvrira
Même si elle n'est pas là
D'ailleurs, elle n'est pas là
Mais dans la tête d'un fou
Qui s' prend pour un hibou
À regarder la nuit
Habillée de souris
Comme sa bonne amie
La Poésie
J'ai du cirage blond
Quand les blés vont blêmir
De la glace à façon
Pour glacer les soupirs
Des lèvres pour baiser
Les aubes dévêtues
Quand le givre est passé
Avec ses doigts pointus
J'ai tant d'azur dans l'âme
Qu'on n'y voit que du bleu
Quand le rouge m'enflamme
C'est moi qui suis le feu
J'ai la blancheur du cygne
À blanchir tout Saint-Cyr
Et sur un de mes signes
On meurt pour le plaisir
Si ça n' va pas
Tu peux toujours aller la voir
Tu demanderas
La Poésie
On t'ouvrira
Des fois qu'elle serait là
Elle te recevrait même pas
Elle n'est là pour personne
Elle n'aime pas qu'on la sonne
C'est pas une domestique
Elle sait bouffer des briques
Mais quand elle veut, elle crie
La Poésie !"
Léo Ferré
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Voici les sujets du 1er au 15 août 2023 📚✨ Deux sujets par jour, choisissez celui qui vous inspire le plus pour écrire votre texte.
À vos stylos !
Vivantes / Après la fin du monde
Apprivoiser / Ce que cache un masque
Bleu lagon / Le cheval doré
Puzzle / Sous la canopée
Vibration / Souvenirs d'autres vies
Papillon / Chat GPT
Volutes / Tomber, encore
Monstres / Noir et blanc
Démolition / Coyotes et renards
Humanité / Le musicien fantôme
Voyance / La vie d'un pigeon
Forêt / Sur le devant de la scène
Tourbillons / La lumière sous la porte
Changement / Crieront-ils mon nom ?
Le corps / Six mois dormir
Consignes | Sujets d’écriture des années précédentes | Instagram
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Bleu lagon
Prendre le large en mer, prendre l’air, prendre l’eau
Au dépourvu des mots, un peu à la légère,
Au vent, bon gré mal gré, avant corps et chimère,
Prendre à cœur de lever l’ancre et l’avant-propos.
Perdre de vue la rive, et la marge, et la peau,
Partir à la dérive, oublier que les vers
Prennent de court l’idée et diluent son mystère
Dans l’encre bleu lagon délivrée des stylos.
Voici les flots versés où se noient mes alarmes
Et la source épuisée dans le sel de mes larmes.
Viens ! Entends Mallarmé et les chants des sirènes
A l’écume, à la proue, lorsque nous divaguons
A l’envers du décor, à l’envie qui entraine
Par les fonds délicieux de l’encre bleu lagon.
- Fabienne PASSAMENT. 2023
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Drawing of the day
Stylo feutre et feutre bleu sur format A5
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" il pense que quelque part, dans le monde, il rencontrera un jour une femme qui, depuis toujours, est sa femme. De temps en temps, il regrette que le destin s'obstine à le faire attendre avec tant de ténacité, mais avec le temps, il a appris à y réfléchir avec une grande sérénité. Presque tous les jours, depuis des années, il prend le stylo dans la main et les écrit. Il n'a pas de nom et n'a pas d'adresse à mettre sur les enveloppes, mais il a une vie à raconter. Et à qui d'autre ? Il pense que quand ils se réuniront, ce sera bien de leur mettre une boîte d'acajou pleine de lettres et de lui dire : je t'attendais.
Vous allez ouvrir la boîte et lentement, quand vous le voudrez, vous pourrez lire les lettres une par une et remonter un fil d'encre bleu vous prendra les années, les jours, les instants que cet homme, avant même de la connaître, lui avait déjà offert. Ou peut-être, plus simplement, je retournée la boîte et stupéfaite devant cette drôle de neige de lettres, elle sourit en disant à cet homme :
Tu es fou.
Et pour toujours il l'aimera ".
(a) Daudet)
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Au bout de quelques rendez-vous, je ne touchais quasiment plus le clavier. Je n'aimais pas la raideur un peu surprise avec laquelle tu tournais la tête de mon côté lorsque je commencais a taper quelques notes. J'avais pensé chercher un clavier plus silencieux mais le projet n'a jamais dépassé le stade de la recherche Amazon.
Je notais simplement la date et le contexte, puis je repoussais le clavier pour dégager un peu de place... le dictaphone a droite et le bloc de vélin bleu.
Je t'écoutais parler, stylo ouvert, je prenais quelques rapides notes, le temps et mes commentaires en italique, quelques idées soulignées. De quoi être plus efficace a la ré-ecoute pensai-je.
En réalité, je buvais tes paroles, j'avais toujours aimé les histoire, le narratif pur. Et la, piedsnu sur un canapé, tu me racontais la mienne, un peu, vue par quelqu'un d'autre.
C'était vertigineux, jouissif, gênant parfois, frustrant souvent. Moi je jonglais avec les pronoms personnels dans ma tête et m'interdisais de refaire le passé a ma convenance.
Tu ne m'as épargné aucun détail, toutes tes déceptions, mes erreurs, les tiennes,tes aventures , tes expériences sexuelles une par une, sans fard. Je retenais mon souffle souvent. Stoïque pour ne laisser transparaître aucune émotion.
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04/12/24
« Couse poursuite »
Dessin d’imagination au stylo bic bleu
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Courthioust, Perche — stylo-bille 8 couleurs, carnet nº 135, 5 février 2023.
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2022, rose bleu au stylo bille bleu
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Un geste inconscient mais présent,
Qui contrôle mes journées, d’une facilité déconcertante,
Être à l’école, c’est donner mais recevoir,
Une boule au ventre écoeurante me vint automatiquement,
De mes doigts, que j’aurais rêvé, bon à quelque chose,
Je prends un stylo à bille,
Je préfère écrire au noir,
Mais le bleu m’aide tout autant, voire plus,
Je peins les feuilles, d’écriture à boucles arabesques qui parsèment mes feuilles blanches comme le reflet du tableau;
Je ne peux m’empêcher de parler à la fin du cours,
A quiconque,
Honnêtement,
J’adore revenir à l’endroit d’où je suis partie au départ,
Écouter, dans un volume sonore , qui ferait saigner les oreilles d’un chien,
Je suis seule dans cette chambre trop décoré,
Je danse, chante, dessine, peint, parle, lit,
Tout dans cette musique
Qu’importe,
Tchaikovsky, Fiona Apple, Queen,
J’écoute de tout,
Et j’adore écouter de tout;
J’aime parler de cela, l’art d’être vivante,
L’art difficile de ne rien faire de sa vie,
Être seulement sur son lit , allonger comme un mort en regardant le plafond,
Tandis que j’écoute David Bowie,
L’art de moisir dans son lit,
Regrettant cette pause de plusieurs mois,
Qui maintenant, est remplacé à un emploi du temps ,
Qui , nous pouvons le dire,
Fatiguant,
L’art de discuter,
De malgré, s’être levé à 6h du matin,
De raconter , rien et tout, à ses professeurs,
De leur partager le récit de mes vacances , d’un air enjoué,
De raconter à mes amies , toute ma vie,
Même les choses que je ne raconte, d’habitude à personne,
L’art de se fatiguer,
Avoir la gorge sèche , preuve de mes discussions ardentes,
Avoir des cernes, preuve de mes nuits passées à lire,
Avoir l’audition insensible, preuve de la musique trop forte,
Avoir parfois,
A une heure comme celle de 3 heures,
D’avoir envie de terminer ce livre qu’est ma vie,
Écrire , demain l’épilogue,
Je n’oublierais pas d’écrire les remerciements en fin de chapitre,
Je remercierai, les gens qui m’ont regardé, qui m’ont parlé et écouté,
Je remercierai, les gens qui ont respiré chaque jour de leur vie,
Je les remercierai, honnêtement et sincèrement,
Merci d’être encore en vie.
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Victor
— Ma femme elle voulait accoucher dans l’eau. C’est vrai hein, c’est vrai de ouf. Dans certaines maternités, ils font ça. Mais comme elle a jamais été enceinte, elle a pas pu réaliser son rêve. Aujourd’hui, on n'est plus ensemble, parce que tu vois, elle m’a quitté. Elle adorait l’eau mais elle supportait pas l’alcool, et comme je bois que ça, de l’alcool, ça l’a fait fuir. Enfin bref, voilà quoi. Hey, Brigitte, au fait, tu sais que j’étais beau gosse quand j’étais jeune ?
— T’es pas encore tout à fait vieux.
— Non mais quand j’étais tout jeunot, tout minot comme dirait mon ami Gillou, au sortir de l’adolescence quoi. J’étais vraiment beau gosse hein, de ouf ! Le mec dont toutes les meufs rêvent au lycée, que toutes les meufs regardent, eh ben, c’était moi. Je t’assure. Je les faisais toutes tomber, comme des mouches. J’étais un bourreau des cœurs. Tu peux pas savoir comment je plaisais, Brigitte, de ouf.
— Oh mais j’imagine.
— Y a que ma femme qui a fini par me résister. C’était au moment où j’étais plus irrésistible, sauf pour le pinard. Je lui résiste pas non plus à vrai dire : moi et le pinard c’est une grande histoire d’amour. Mais c’est pas le pinard qui accouchera de mon enfant dans l’eau.
Victor, il devait avoir moins de 40 ans mais on lui en donnait 60. Je le crois quand il me dit qu’ils les faisaient toutes craquer dans une autre vie. Au milieu de son visage usé, de son teint verdâtre et sa peau burinée par un soleil trop ardent, il avait gardé le regard intact d’une beauté flamboyante. Ses yeux bleus d’une intensité déstabilisante était comme la preuve de sa majesté perdue.
— Trop belles tes baskets Toto ! Mais c’est qu’elles sont flambant neuves en plus !
— Ouais, ils sont sympas chez Emmaüs. Bon, d’habitude ils me refilent que des godasses trop petites ou trop grandes, ou trop moches, mais là franchement j’ai eu de la chance, je peux me la péter.
Il avait sorti une énième cannette de bière de son immense de sac en plastique de supermarché. Et comme de sa main tremblante il avait cassé la languette en voulant l’ouvrir, il a sorti de sa sacoche toute rafistolée un coupe-ongle, a sélectionné la lime à ongles tranchante et a fait un trou dans le toit d’aluminium. De la mousse a giclé et il a continué à parler.
— Tu sais ce que je voudrais de ouf moi, Brigitte, quand je serai vieux, mais vraiment plus vieux, tu sais ce que je voudrais de ouf ?
— Non, balance, qu’est-ce que tu voudrais de ouf ?
— Je voudrais faire comme toi, écrire. Écrire des beaux livres pour faire rêver les enfants.
— Ben vas-y mon gars. Attends pas d’être trop vieux. Fais-le maintenant.
— Ben ouais, de ouf, de ouf. Faut que je le fasse maintenant. Mais demain, parce qu’aujourd’hui j’ai trop bu, le brouillard c’est pas un super co-auteur.
— Fais-le maintenant Victor. Aujourd’hui. Demain, c’est incertain. Le meilleur moment de la vie, c’est maintenant. Tiens, prend cette feuille et ce stylo. Avec ça tu peux refaire le monde et la vie, et faire rêver n’importe qui, petits et grands, écrire le passé, le futur et même le présent. Pas demain Victor, aujourd’hui, maintenant, tout de suite. Quand tu seras trop vieux, eh ben, tu seras trop vieux. Et ce sera une excellente excuse pour pas t’y mettre.
— Merci Brigitte, tu déchires de ouf. Bon, je vais y aller, ça fait une heure que je te raconte ma vie, je parle trop.
— Écris mon pote, écris.
— Merci de m’avoir écouté en tout cas Brigitte, et bonne soirée !
— Allez, bonne soirée. Et j’te préviens, reviens pas si t’as pas écrit ! Et lève le coude sur la boisson. Je vois bien ta tête : je sais, c’est pas facile. Ça te paraît même impossible. Mais si t’y arrives, j’suis sûre qu’elle reviendra, ta gonzesse, et vous l’aurez cet enfant qui va naître dans l’eau.
— C’est trop tard, Brigitte.
— C’est jamais trop tard Victor, jamais trop tard.
// Dédé ANYOH //
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Jour 22
Une jour dédié aux torsions entrelaçantes
Depuis le début de cet arpentage, un élément du quotidien me surprend à chaque coin de rue: les grilles des fenêtres et les portails. Ils me sidèrent. Mi-kitsch, mi-insensé, mi-mièvre, mi-dingue. J'étais prévenu au sujet des sculptures en pierre ou du travail avec le bois. Par contre, rien ne me laissait présager qu'ici résiderait une floraison de ferroniers épanouis. Cela s'entortille dans tous les sens avec un rajout d'un fruit ou d'une feuille ci et là et puis ça repart en circonvolution.
Cette tige, qui se tricote et s'emberlificote, semble renouer avec les motifs décoratifs d'origines dites païennes. Ils seraient restés dans les entrelacs qui ornent les croix. Le végétal s'y tresse et gambade de lacets en lacets.
De même, de bon matin, je repars sur les lacets d'asphalte. Sur la route, soudain les panneaux sont en cyrillique. Je traverse une verte vallée peuplée de russes venus ici il y a 300 ans. Ils ont leur dialecte et ressemblent à des slaves blonds. Ils sont arméniens. Le brouillard se cogne sur le paravent dressé des montagnes. Oh un orifice. C'est le tunnel magique. A sa sortie, fini l'humide sensation alpine, retour au steppe solaire. Je longe le si bleu lac Sevan sans m'arrêter car je fonce à Noradouz. Je trépigne de découvrir le cimetière. La plus grande concentration de katchkars d'Arménie.
Effectivement, il y en a plein. Des centaines. Dressées comme l'île de Paques ou posées au sol sur l'herbe.
2 veaux apeurés broutent là. Une mama conséquente m'interpelle. Ah la paix j'y hurle. Oui jsuis un touriste mais laisse moi découvrir ce trésor tranquillement. Gggggrrrrr
Au-dessus de mon crâne: ciel bleu. Aux horizons: masses sombres. A priori j'ai donc 2 heures pour croquiner avant que les gouttes périment mon carnet.
Comment dessiner ce que je vois? Il y a ces extraordinaires bas-reliefs naïfs que j'adore. Il y a ces entrelacements insensés de type runnique. Il y a du lichens et des graminés. Un dessin c'est pas une photo. Procédons par ordre. Que vouloir montrer? ... La corrélation entre le végétal réel et le motif ornemental. Soit. Donc Blick tu vas t'appliquer à dessiner les plantes réelles de façon réaliste, et les gravures comme le ferait un archéologue.
D'abord bien s'installer. Car dessiner c'est long. Je choisis mon point de départ: l'élément de premier plan qui me donne la mesure du reste. Et puis c'est parti. Plus je regarde pour retranscrire, plus je découvre des détails, plus le plaisir s'intensifie. J'ai aussi un nouveau stylo qui me permet le détail du pointillisme.
J'ai fini. Aïe le lever debout est compliqué. Je repars en inspection. Oh celle là est vraiment belle. Il y a des personnages dessus. Je prends mon temps pour la décrire. Surgit la vieille harpie aspirateur à touriste.
Elle découvre mon dessin. Elle sourit. De sa baguette elle m'explique la scène gravée:
Mariage
Barbecue
Table
Musicien
Mongol Tatar
Kill
Incroyable. Je dessine une histoire qui me hante depuis plusieurs mois sans savoir que c'était elle!
De joie, je donne des pièces au fou du village qui tente de vendre des chapelets laids puis je fonce à Sevan rencontrer Gohar. Elle donne des cours de dessin à des enfants au 3ème étage du centre culturel. Je leur explique pourquoi il y a autant de vide dans mes dessins. Ils sont très contents. Ils se remettent avec plus d'entrain à sinuosider leurs crayons racontant des légendes locales où se contorsionnent lignes et épopées.
Et ainsi se perpétue les entrelacs.
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