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Le Traité de Tolentino : Avignon et le Comtat Venaissin entièrement français

Après la réunion à la France d'Avignon et du Comtat Venaissin en 1791, résultat d’un référendum soumis aux habitants, le Pape a toutefois conservé une autorité spirituelle et religieuse sur ces territoires, mais il a perdu son autorité temporelle et politique.
Avant la Révolution française, Avignon et le Comtat Venaissin étaient des territoires sous la souveraineté du Pape, faisant partie des États pontificaux. Le Pape exerçait à la fois une autorité spirituelle en tant que chef de l'Église catholique et une autorité temporelle en tant que souverain temporel sur ces territoires.
Cependant, avec l'annexion de ces territoires par la France révolutionnaire en 1791, le Pape a perdu son autorité politique et administrative sur Avignon et le Comtat Venaissin. Ces territoires sont devenus des départements français et ont été soumis à l'autorité du gouvernement révolutionnaire français.
Le département de Vaucluse, le 89e département français, ne sera pourtant formé que quelques années plus tard, le 25 juin 1793.
Le Traité de Tolentino a été un accord signé entre la France et le Saint-Siège (le Vatican) le 19 février 1797, à Tolentino en Italie, durant les guerres de la Révolution française. Ce traité a été un événement significatif dans le cadre des conflits entre la France révolutionnaire et les États italiens, notamment les États pontificaux dirigés par le pape Pie VI.
Le traité de Tolentino fut négocié à la suite des succès militaires français en Italie, menés en grande partie par le général Bonaparte. Les forces françaises avaient remporté plusieurs victoires décisives, affaiblissant ainsi considérablement les États pontificaux.
Les termes du traité étaient très défavorables pour le Vatican. Entre autres dispositions, le Saint-Siège a dû céder plusieurs territoires au nord de l'Italie à la France, dont Avignon, ainsi que des œuvres d'art précieuses, y compris des peintures, des sculptures et des manuscrits, en guise de compensation pour les frais de guerre.
L’article 6 du traité dispose que « Le Pape renonce purement et simplement à tous les droits qu’il pourrait prétendre sur les villes et territoire d’Avignon, le comtat Vénaissin et ses dépendances, et transporte, cède et abandonne lesdits droits à la république française. »
Le traité de Tolentino a eu des conséquences majeures pour le Vatican et pour l'Italie. Il a marqué un affaiblissement significatif du pouvoir temporel du pape, réduisant considérablement les territoires sous son contrôle direct.
Pour la France, le traité de Tolentino a renforcé sa position en Italie et a contribué à l'expansion territoriale de la République française dans la région. Il a également symbolisé la montée en puissance de la France révolutionnaire sur la scène européenne, illustrant sa capacité à imposer ses volontés aux États traditionnels.
Par ses victoires militaires éclatantes, le rôle de Bonaparte sur les champs de bataille a été crucial dans la création de cette situation.
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After the annexation of Avignon and the Comtat Venaissin to France in 1791, as a result of a referendum submitted to the inhabitants, the Pope nevertheless retained spiritual and religious authority over these territories, but lost his temporal and political authority. Before the French Revolution, Avignon and the Comtat Venaissin were territories under the sovereignty of the Pope, part of the Papal States. The Pope exercised both spiritual authority as the head of the Catholic Church and temporal authority as the sovereign ruler over these territories. However, with the annexation of these territories by revolutionary France in 1791, the Pope lost his political and administrative authority over Avignon and the Comtat Venaissin. These territories became French departments and were subjected to the authority of the French revolutionary government. The department of Vaucluse, the 89th French department, was only formed a few years later, on June 25, 1793.
The Treaty of Tolentino was an agreement signed between France and the Holy See (the Vatican) on February 19, 1797, in Tolentino, Italy, during the French Revolutionary Wars. This treaty was a significant event in the conflicts between revolutionary France and the Italian states, notably the Papal States led by Pope Pius VI. The Treaty of Tolentino was negotiated following French military successes in Italy, largely led by General Bonaparte. French forces had achieved several decisive victories, significantly weakening the Papal States.
The terms of the treaty were highly unfavorable to the Vatican. Among other provisions, the Holy See had to cede several territories in northern Italy to France, including Avignon, as well as valuable works of art, including paintings, sculptures, and manuscripts, as compensation for the costs of war. Article VI of the treaty stated that "The Pope purely and simply renounces all rights that he might claim over the cities and territory of Avignon, the Comtat Venaissin and its dependencies, and transfers, cedes and abandons said rights to the French Republic."
The Treaty of Tolentino had significant consequences for the Vatican and Italy. It marked a significant weakening of the Pope's temporal power, reducing the territories under his direct control. For France, the Treaty of Tolentino strengthened its position in Italy and contributed to the territorial expansion of the French Republic in the region. It also symbolized the rise of revolutionary France on the European stage, demonstrating its ability to impose its will on traditional states. Through his brilliant military victories, the role of Bonaparte on the battlefield was crucial in creating this situation.
#bonaparte#france#napoleon#napoleon bonaparte#Révolution#Révolution française#République#République française#Tolentino#Pape#Saint-Siège#Avignon#Vaucluse#Comtat Venaissin#Révolutionnaire
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"Le Saint-Siege n'a jamais approuvé le projet de faire de la Palestine un foyer juif."
Cardinal Luigi Maglione , secrétaire du pape Pie XII - le 3 mars 1943

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LÉGENDE | Roi des lys détruisant les ennemis de la France ➽ http://bit.ly/Prophetie-Roi-Lys Érigée au XIIe siècle en symbole de la royauté française à partir du règne de Louis VII, la fleur de lys apparaît dans une légende mettant en scène Clovis, premier roi chrétien du royaume des Francs. D’anciennes prophéties font état de l’avènement, vers la fin des temps, après la chute de la moderne Babylone que constitue Paris, du Roi des lys, issu du royaume de France et détruisant tous les ennemis du Saint-Siège
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Pierre Enderlin - Choir stalls in Floreffe Abbey (1639), Floreffe
Photographed by unknown photographers in 1917 - 1918 and 1943 (top and bottom), and by in Dessart, Clément, Arduenna in 1955-1956 (middle)
CC BY 4.0 KIK-IRPA, Brussels (Belgium)
Fondée en 1121 par Saint Norbert, l’abbaye de Floreffe connaît une forte décadence au XIVe siècle avant de se redresser spirituellement, puis matériellement. Lors de la création du diocèse de Namur en 1559, l’abbé Dupaix empêche que les revenus de Floreffe servent aux besoins du nouvel évêque et, aux XVIIe et XVIIIe siècles, en dépit des guerres et des pillages, une importante reconstruction des bâtiments est entamée, fixant l’ensemble dans un style classique. Au-delà de l’architecture extérieure, l’abbaye possède aussi, depuis 1648, des stalles d’un style baroque incontestable. Disposées sur deux rangées de part et d’autre du chœur, les 74 sièges sont en chêne, comme les lambris sculptés par Pierre Enderlin : l’artiste a mis seize années pour achever son œuvre. L’ensemble est classé depuis 1942 et figure sur la liste du patrimoine exceptionnel de Wallonie.
© Institut Jules Destrée
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Printemps 1937, Hylewood, Canada (22/27)
Il nous expliqua que Lorita avait travaillé au service d’un baron du crime qui avait fait ses grandes heures pendant la Prohibition et qui avait continué ses ventes d’alcool de contrebande aux Etats-Unis depuis, la fin de la Prohibition n’ayant pas fait disparaître le trafic, étant donné que les taxes sur l’alcool y étaient très élevées. Comme leurs acheminements passaient par le Saint-Laurent et que celui-ci était étroitement surveillé par les Douanes et l’Accise, Lorita s’était engagée auprès d’une famille des Mille Îles afin d’avoir une bonne raison de circuler sur le fleuve. Il nous raconta comment Sonia avait retrouvé la trace de Lorita, s’était faite recruter dans son gang, puis dans la même maison qu’elle. Comment elle avait froidement orchestré son empoisonnement pour venger son père, puis maquillé le crime.
[Transcription] Layla Bahar : Oui, mais, les plombs ont sauté… Agathon LeBris : J’y viens. Sonia est montée à l’étage entre 4h et 4h27. Elle a d’abord nettoyé le corps de sa sueur, ses vomissements, salivations et autres fluides. Agathon LeBris : Elle a vidé le reste du thé dans l’évier de la salle de bain, minutieusement nettoyé le service. Puis elle a mouillé les doigts de Lorita et les a mis dans la prise du gramophone. Agathon LeBris : L’électrification du corps était une excellente idée, elle permettait de justifier l’arrêt cardiaque, de faire une brûlure d’entrée et de sortie du courant électrique… Avec des traces aussi visibles, elle s’épargnait une autopsie qui n’aurait pas manqué de révéler des traces d’empoisonnement dans le foie et les reins. Agathon LeBris : Une fois le corps positionné, elle s’est cachée dans une chambre, a attendu le passage de Layla, est repartie à la cuisine comme si de rien n’était. Lucien LeBris : Sonia, comment avez-vous pu faire une chose pareille ? Irène LeBris : Vous vous êtes servie de nous… Sonia Houveau : Je… Agathon LeBris : Avant de lapider Sonia, il faut que je vous dise quelque chose… Agathon LeBris : Toute cette histoire n’est que ce qu’elle est. Une histoire. Dolorès LeBris : Hein ?? Lucien LeBris : Qu’est-ce que tu racontes ? Agathon LeBris : Je suis garant de l’innocence de Sonia. Comme je vous l’ai dit, j’ai passé l’après-midi à lire dans la bibliothèque. De mon siège, j’ai une vue sur la fenêtre de la cuisine. Je peux attester du fait qu’elle était là et qu’elle n’a pas quitté la cuisine de l’après-midi. Agathon LeBris : Je l’ai vue débarrasser, je l’ai vue et entendue faire la vaisselle. J’ai entendu le cliquetis des assiettes et des couverts. Agathon LeBris : Sonia n’aurait pas pu sortir sans que je m’en aperçoive. Dolorès LeBris : Mais… ?!
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🏰 Le Château d’Alden Biesen
La commanderie d'Alden Biesen était un monastère-château de l'ordre Teutonique et le siège de la grande commanderie des Vieux-Joncs, dont le nom latin était Balivia de Juncis, un des douze grands bailliages du gouvernement de l'ordre teutonique du Saint-Empire romain du XIIIe siècle à la Révolution française. Entièrement rénové, c'est aujourd'hui un centre international de conférences.
Ensemble architectural construit du XIIIe au XVIIIe siècle par l'ordre des chevaliers Teutoniques dans l'ancienne principauté de Liège, ce domaine et son château sont situés dans la province de Limbourg de Belgique. Le domaine est offert en 1220 à l'ordre des chevaliers Teutoniques, une confrérie hospitalière allemande, devenue ordre militaire. Du XVIe siècle au XVIIe siècle, l'ordre construit ce château et au xviiie siècle, un des derniers commandeurs va le transformer en résidence de style baroque tardif agrémentée d'un parc à l'anglaise. Après un violent incendie, en 1971, le site est classé en 20001, entièrement restauré, et aménagé en centre de conférence international. Son ancien hospice est aujourd'hui une brasserie.
#castel#château#bilzen#belgium#history#photo#photography#shot on iphone#original photographers#photographers on tumblr
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This site compiled their addresses here though Barère's page is missing (here are some of his addresses), Lindet's address is different than the one give here, and though some mail was sent to Couthon where Robespierre lived, I think he had another address too? (Hérault is also just not listed but the site is centered around Thermidor.)
Copy-pasted below for convenience. I added their birthdates and astrological signs (for those who care about that):
Jean-Baptiste Robert Lindet
Age : Né à Bernay (Eure), 48 ans en thermidor. [2 mai 1746 ♉]
Adresse : 68, rue de la Sourdière.
Métier : Avocat
Fonctions : Député de l’Eure, membre du Comité de salut public du 6 avril 1793 au 7 octobre 1794
Antoine Louis Léon de Saint-Just
Age: Né à Décize, 26 ans en Thermidor an II [25 août 1767 ♍]
Adresse: 3, rue Caumartin, 2ème étage (depuis mars 1794), à la même adresse que Thuillier. Il demeurait auparavant à l’hôtel des États-Unis, rue Gaillon.
Fonction(s): Député de l’Aisne à la Convention depuis le 5 septembre 1792, membre du Comité de Salut Public depuis le 10 juin 1793.
Georges-Auguste Couthon
Age : Né à Orcet, 38 ans en thermidor [22 décembre 1755 ♑]
Adresse : 366, rue Saint Honoré
Profession : Avocat
Fonction(s) : Elu député du Puy-de-Dôme à la Convention le 6 septembre 1792. Membre du Comité de salut public du 10 juin 1793 au 9 Thermidor an II.
André Jeanbon, dit JEAN BON SAINT-ANDRÉ
Age : Né à Montauban, 45 ans en thermidor [25 février 1749 ♓]
Adresse : 7 rue Gaillon
Profession : Marin, puis pasteur
Fonction(s) : Elu député du Lot à la Convention le 5 septembre 1792, membre du Comité de salut public depuis le 10 juin 1793. Fréquemment en mission pour superviser les opérations maritimes, il est absent de Paris le 9-Thermidor.
Pierre-Louis Prieur, dit PRIEUR de la MARNE
Age : Né à Sommesous (Marne), 37 ans en thermidor [1er août 1756 ♌]
Surnom : Appelé Prieur de la Marne (pour le différencier de Prieur de la Côte-d’Or)
Adresse : 11, rue Helvetius
Métier : Avocat
Fonction(s) : Député de la Marne à la Convention depuis le 3 septembre 1792, membre du Comité de salut public du 10 juillet 1793 au 13 thermidor an II (31 juillet 1794), puis à nouveau du 15 vendémiaire au 15 pluviôse an III (6 octobre 1794-3 février 1795).
Absent de Paris au moment du 9-Thermidor.
Maximilien Marie Isidore de Robespierre
Age : Né à Arras, 36 ans en thermidor. [6 mai 1758 ♉]
Adresse : 366 rue Saint-Honoré (numérotation actuelle : 398)
Métier : Avocat
Fonction(s) : Député de Paris à la Convention nationale depuis le 5 septembre 1792 ; membre du Comité de salut public depuis le 27 juillet 1793
Claude-Antoine Prieur-Duvernois, dit PRIEUR de la CÔTE-d'OR
Age : Né à Auxonne, 30 ans en thermidor [22 décembre 1763 ♑]
Surnom : Appelé Prieur de la Côte-d’Or (pour le différencier de Prieur de la Marne)
Adresse : 5, rue Caumartin
Profession : Ingénieur militaire
Fonction(s) : Elu député de la Côte-d’Or à la Convention le 5 septembre 1792. Membre du Comité de salut public du 14 août 1793 au 16 vendémiaire an III (7 octobre 1794).
Lazare Nicolas Marguerite Carnot
Age : Né à Nolay, 41 ans en thermidor. [13 mai 1753 ♉]
Adresse : 2 rue Florentin
Métier : Mathématicien, physicien, militaire
Fonction(s) : Elu député du Pas-de-Calais à la Convention nationale le 5 septembre 1792 ; membre du Comité de salut public depuis le 14 août 1793, il le quitte le 7 octobre 1794 mais y siège à nouveau un mois plus tard, jusqu’au 6 mars 1795.
Jacques-Nicolas Billaud, dit BILLAUD-VARENNE
Age : Né à La Rochelle, 38 ans en Thermidor an II [23 avril 1756 ♉]
Adresse : 40 rue Saint-André-des-Arts
Métier : Avocat
Fonction(s) : Député de Paris à la Convention depuis le 7 septembre 1792, membre du Comité de Salut Public depuis le 5 septembre 1793
Jean-Marie Collot, dit COLLOT d'HERBOIS
Age : Né à Paris, 45 ans en Thermidor an II [19 juin 1749 ♊]
Adresse : 4 rue Favart (3ème étage)
Métier : Acteur, directeur de théâtre
Fonction(s) : Elu député de Paris à la Convention le 6 septembre 1792, membre du Comité de Salut Public depuis le 5 septembre 1793.
#the csp#committee of public safety#comité de salut public#antoine saint just#maximilien robespierre#robert lindet#lazare carnot#claude antoine prieur#jacques nicolas billaud varenne#collot d'herbois#georges couthon#andré jeanbon saint andré#pierre louis prieur#prieur duvernois#prieur de la côte d'or#prieur de la marne#jeanbon saint-andré#bertrand barère
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De l'âme
Une surprise : plusieurs lecteurs, sans doute ébranlés par le vide abyssal qui caractérise notre temps –et avec une inquiétante tendance à l'aggravation– m'ont demandé récemment de “parler de l'âme”. Mais si je me sens très capable de donner un avis –qui n'est que le mien, corrigé par nombre de lectures et d'emprunts– … je tiens à préciser que je suis évidemment tout-à-fait incapable de répondre à la question multiple “Existe-telle ? Quelle est-elle ? Que recouvre-t-elle –ou pas ?”, et surtout de me livrer à cet exercice… en une page “A4’‘ ! Mais quel meilleur moment qu'une Semaine Sainte pour esquisser un début de réponse
Le mot ’'âme” lui-même, tiré du latin (“anima = l'air, le souffle, la vie”), recouvre tant de notions différentes que “ne pas y croire” ne peut avoir aucun sens : qui parle de “croire” à l'air, au ciel bleu, au chocolat… ? S'agit-il de l'Ame des peuples (André Siegfried) ? de l'Ame des choses (Auguste Blondel) ? des “objets inanimés” de Lamartine ? de l'Ame du monde (Frédéric Lenoir) ? (NB : je pourrais continuer longtemps). Ecoutons plutôt Camus : “Ne pas croire à l'âme est une absurdité”.
A ce moment où l'humanité semble “flirter” avec sa chute dans des abîmes qu'on peut craindre définitifs, l'âme –qui était un peu sortie de nos préoccupations consumérisées– semble faire un retour sur le devant de la scène, et nos lecteurs ne s'y sont pas trompés, en m'en parlant. Il faut reconnaître que sa définition a bien varié à travers les siècles : dans l'Antiquité, les grecs en avaient une vision bipartite (“corps et âme”)… alors que pour la tradition biblique, la vision était tripartite (“corps, esprit –pneuma en grec et spiritus en latin–, et âme –psychè, en grec et anima en latin, ce dernier mot animant la vie intérieure et la personnalité, mais aussi ce qui donne vie au corps. Ne ’‘rend-on pas son âme”, au moment du grand départ ? Mais n'allons pas trop vite : avant de la “rendre”, il faut la définir.
Pour les philosophes, l'âme est souvent une notion qui permet de parler de l'être humain dans sa totalité. Pour Platon, l'âme est en conflit avec le corps qui l'emprisonne, alors qu'Aristote insiste sur une conception non dualiste entre “âme” et “corps”, chacun étant plus ou moins indépendant de l'autre. Plus tard, pour le christianisme, qui tient un rôle de toute première importance dans cette “dissertatio” (que je voudrais tellement ne pas être une “disputatio”!), le mot “Ame” veut décrire comment est formé un être humain dans et par ses expériences fondamentales : la vie, l'amour, le désir, la maladie et la souffrance, le questionnement sur “après la vie –ou après la mort”, et l'âme se définit donc comme “autre” que l'esprit : d'un côté, un principe de vie, “ce qui anime le corps”, siège des émotions et des passions, et de l'autre, vie intérieure, et personnalité. On peut dire : raison, ici et liberté, là…
Mais en 1621, Descartes introduit une rupture dans la conception traditionnelle, en traduisant “âme” par “mens” : l'homme est d'abord un être pensant, et le mens latin, qui désigne d'abord le cerveau, l'intelligence, la raison, l'esprit… va peu à peu replacer l'ancienne “âme” au profit de ce nouvel arrivant, le “cogito’' . Une nouvelle logique bipartite est née, le corps et la pensée, séparés mais liés : ’'Cogito, ergo sum”.
Le mouvement phénoménologique, qui se targue d'appréhender la réalité telle qu'elle se donne ou se montre, considère que le corps, seul, joue un rôle (“Le monde n’est pas pour moi autre chose que ce qui existe et vaut pour ma conscience”, écrit Husserl en 1937), ce contre quoi réagit la grande Edith Stern, juive devenue carmélite et morte à Dachau : “On ne peut vivre sans âme, c'est-à dire avec une âme paralysée ou en sommeil’’… phrase où nous retrouvons ce qui est visible tout autour de nous… et ce dont l'humanité est en train de crever
Il fallut attendre 1953 pour que Crick, Watson et Rosalind Franklin, découvrent l'ADN, cette part d'éternité qui est en chacun de nous. Inséparable de nous, elle nous contient tout entiers et nous résume, tout en nous rattachant à nos origines… Question jamais posée mais qui me taraude depuis longtemps : ’'Se pourrait-il que cet acronyme, l'ADN, soit, en fin de compte, le support matériel de notre âme ? Son caractère ’'iso-éternel’'et son identité parfaite avec notre ’'être”, notre “avoir été” mais aussi notre “devoir être”, en font une parfaite réponse à ce que pourrait être ce “Corps glorieux” si difficile à imaginer mais sous lequel, disent les chrétiens, nous entrerons un jour dans notre éternité
En 1979, Joseph Rätzinger, grand théologien et futur grand Pape Benoît XVI, posa (“La Mort et l'au-delà” )que “il n'y a aucune raison sérieuse de rejeter le mot âme , cet outil verbal indispensable dans la foi des chrétiens… ce qui se vérifie à travers la prise de conscience actuelle… que une conscience, justement, ne peut exister sans objet pour la percevoir et sans sujet pour la traduire et l'expliquer”. Et voilà l’ “âme” qui fait à nouveau partie du vocabulaire de la philosophie, le besoin de cet éditorial en étant un début de preuve en soi.
Un dernier point, peut-être : en 2016, l'académicien François Cheng avait écrit un fort beau “De l'Ame” (Albin Michel) où il écrivait “A part le bouddhisme dans sa version la plus extrême, toutes les grandes traditions spirituelles ont pour point commun d'affirmer une perspective de l'âme située au-delà de la mort corporelle : l'âme de chaque être est reliée au souffle primordial qui est le secret de la vie-même. Animée par un authentique désir d'être, elle nous rappelle donc, quelle que soit notre croyance –ou notre non-croyance– combien notre vie participe d'une aventure unique, le Tao –la Voie– qui ne connaît pas de fin, contrairement à la vie”.
J'admets que tout cela n'est pas simple… Mais le moyen, s'il vous plaît, de parler de sujets eschatologiques avec nos seuls mots humains, et en un temps et un espace si réduits ? Par prudence, je vais donc demander à d'autres que moi de conclure. D'abord George Meredith : ’ L'âme est tout, ici-bas; le reste n'est qu'illusio'n’’… Puis Rivarol : “Sans le corps, l'âme n'aurait pas de sensations, mais sans l'âme, le corps n'aurait pas de sentiment”... Libre à ceux qui ont décidé de ne pas y croire, de vivre “sans”. Mais qu'ils ne comptent pas sur moi : je suis si bien, “avec”, surtout en cette Semaine, qui est Sainte pour un bon tiers de l'Humanité.
H-Cl.
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Why do they give the pope a normal wheelchair ???. Pourquoi donnent-ils au pape un fauteuil roulant normal ???
L'état de santé du pape François suscite toujours l'inquiétude chez les fidèles catholiques. Le souverain pontife a été hospitalisé à Rome vendredi 14 février 2025, pour soigner une bronchite provoquant des difficultés respiratoires. Le pape a passé une nuit tranquille et a bien dormi a déclaré Matteo Brunei, le directeur du service de presse du Saint-Siège. Les examens et traitements se poursuivent

Ce marteau est utilisé pour frapper sur la tête du pape trois fois pour s'assurer qu'il est bien mort. Il n'y a aucune preuve que celà se pratique, le Vatican a appelé cela un mythe.
L'infection respiratoire du pape François est devenue un tableau clinique complexe, nécessitant un séjour prolongé à l'hôpital. Les médecins l'ont identifié comme une infection des voies respiratoires polymicrobiennes, ce qui a entraîné d'autres ajustements de son traitement. Ses déboires débutent en 1957, lorsqu'à 21 ans, alors qu’il décide de devenir prêtre, il doit être opéré d’urgence à la suite d’une pneumonie aiguë avec plusieurs kystes pulmonaires, d'où une intervention nécessite l’ablation partielle d’un poumon.

Les gardes suisse préparent les funérailles

Le Pape est apparu brièvement à la fenêtre l'hôpital Gemelli de Rome. Le souverain Pontife, visiblement affaibli, le quitte aujourd'hui 23 mars 2025 après 5 semaines. Il devra entamer 2 mois de convalescence. La question de la suite de son pontificat est lancée


Depuis le balcon
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Pablo Picasso 1881-1973, Max JACOB’s Le Siège de Jérusalem- Grande Tentation Céleste de Saint Matorel, 1914 219 x 151 mm.
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First official appearance of H.I.M Emperor Napoléon V and Charlotte
By Point Royal
Emperor Napoléon V and his fiancée, Charlotte de Mortemart, enter Paris City Hall © Francesim Presses
H.I.M, accompanied by his fiancée, went to meet the Pope Gregorius XIX, who had come to Paris to celebrate the couple's imminent religious marriage. Once again, they showed just how well matched they are.
Having just returned to the capital for the final preparations for their wedding, the future imperial couple welcomed the Pope to French soil. As godchildren of His Holiness, the Emperor and his fiancée were granted a rare honour: the right to wear white clothes. In fact, in the presence of the Pope, interlocutors and guests are not normally allowed to wear white. Clearly, there is a good relationship between the Pope and his imperial godson.
Emperor Napoléon V shakes hands with His Holiness, Pope Gregorius XIX of the Holy See © Francesim Presses
Emperor Napoléon V spoke French to the Pope, who had a perfect command of the language. By republican tradition, the sovereign did not kiss or bow to the Pope, unlike his fiancée, who did not yet have the title of Empress.
Emperor Napoléon V is concerned about His Holiness, Pope's safe journey to Francesim © Francesim Presses
Charlotte bows before His Holiness, meeting him for the first time © Francesim Presses
The group didn't stay long at Paris City Hall, just thirty minutes or so. The Christians therefore did not have the opportunity to see the Pope. The Emperor ensured that his prestigious guest quickly returned to the Tuileries Palace, no doubt to discuss marriage and politics.
The Emperor's fiancée, Charlotte, in conversation with the Mayor of Paris © Francesim Presses
During their trip, the Mayor of Paris approached His Majesty's fiancée to tell her about the gift made by Francesim's officials: a set of jewellery for the imperial wedding. The future Empress Charlotte asked the Mayor of Paris not to order the set, and to devote the sum allocated to the gift to charity. This generous gesture did not go unnoticed, and the news was widely reported by all the journalists.
Traduction française
Première apparition officielle de l'Empereur Napoléon V et Charlotte
Par Point Royal
L'Empereur Napoléon V et sa fiancée, Charlotte de Mortemart, entrent à la mairie de Paris © Francesim Presses
Sa Majesté Impériale, accompagné de sa fiancée, vont à la rencontre du Pape, venu à Paris afin de célébrer le très proche mariage religieux du couple. L'Empereur et sa promise ont à nouveau démontré à quel point ils sont bien assortis.
Tous juste rentrés à la capitale pour les derniers préparatifs du mariage, le futur couple impérial accueille le Pape sur le sol français. Etant le filleul de Sa Sainteté, l'Empereur et sa fiancée se sont vus accordés un rare honneur : pouvoir porter des vêtements blancs. En effet, en présence du Pape, les interlocuteurs et invités ne sont normalement pas autorisés à porter du blanc. De toute évidence, il existe une relation chaleureuse entre le Pape et son impérial filleul.
L'Empereur Napoléon V serre la main à Sa Sainteté, le Pape Gregorius XIX du Saint-Siège © Francesim Presses
L'Empereur Napoléon V échange en français avec le Pape, qui maîtrise parfaitement cette langue. Par tradition républicaine, le souverain n'embrasse ni ne s'incline devant le Pape, contrairement à sa fiancée qui ne possède pas encore le titre d'impératrice.
L'empereur Napoléon V se préoccupe du bon déroulement du voyage de Sa Sainteté le Pape en Francesim © Francesim Presses
Charlotte s'incline devant Sa Sainteté, elle le rencontre pour la première fois © Francesim Presses
Le groupe n'est pas resté longtemps à la mairie de Paris, une trentaine de minutes. Les chrétiens n'ont donc pas eu l'occasion d'apercevoir le Pape. L'Empereur s'est assuré que son prestigieux invité rejoigne rapidement le palais des Tuileries, certainement afin de discuter mariage et politique.
La fiancée de l'Empereur, Charlotte, discute avec le maire de Paris © Francesim Presses
Durant leur déplacement, le maire de Paris a approché la fiancée de Sa Majesté afin de lui faire part du présent réalisé par les fonctionnaires de Francesim : une parure pour le mariage impérial. La future impératrice Charlotte a demandé au maire de Paris de ne pas commander cette parure, et de dévouer la somme allouée à ce cadeau pour des œuvres de charité. Ce geste généreux n'est pas resté inaperçu, et l'information fut vivement relayé par tous les journalistes ayant assisté en direct au refus de Charlotte.
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4 novembre 1429 : Jeanne d'Arc est victorieuse au siège de Saint-Pierre-le-Moûtier ➽ http://bit.ly/Siege-StPierreLeMoutier Blessée deux mois plus tôt aux côtés du roi de France lors du siège de Paris qui s'était soldé par un échec, Jeanne d'Arc se voit confier par Charles VII, qui toutefois ne participe cette fois pas à l'opération, le commandement d'une expédition visant à reprendre des villes de Haute-Loire aux Anglo-Bourguignons : mise en difficulté, elle refuse de se retirer et rend miraculeusement le courage à ses hommes qui reviennent à la charge avec furie
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Évangile de Jésus-Christ selon Saint Marc 12,38-44
« En ce temps-là,
38 dans son enseignement, Jésus disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques,
39 les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners.
40 Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. »
41 Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes.
42 Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie.
43 Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres.
44 Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Mc 12,38
« Méfiez-vous… » (Mc 12,38) Dans la bouche de Jésus, voici une parole inattendue ! Nous sommes dans les derniers chapitres de l’Évangile de Marc, avant la Passion et la Résurrection du Christ. Jésus donne ses derniers conseils à ses disciples. Quelques versets plus haut, il leur a dit : « Ayez foi en Dieu (11,22)… Tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez reçu et cela vous sera accordé. » Un peu plus loin, il leur conseillera encore : « Prenez garde que personne ne vous égare… » (13,5). Ici, c’est quelque chose comme « Ne donnez pas votre confiance à n’importe qui ! » Il s’agit de certains scribes. Nous sommes peut-être surpris de cette véhémence de Jésus, mais elle relève du style prophétique : combien de fois avons-nous vu les prophètes employer un langage très violent pour stigmatiser certaines attitudes ; pour autant, il ne s’agit pas pour Jésus de faire en bloc le procès de tous les scribes. Les scribes jouissaient d’une grande considération au temps de Jésus, et elle était généralement justifiée. Qui étaient-ils ? Des laïcs qui avaient étudié la Loi de Moïse dans des écoles spécialisées, des diplômés de la Loi. Ils avaient le droit de commenter l’Écriture et de prêcher. Ils siégeaient au Sanhédrin, le tribunal permanent de Jérusalem qui se réunissait au Temple deux fois par semaine. Les meilleurs d’entre eux étaient nommés « docteurs de la Loi ». Le respect qu’on leur vouait était en réalité celui qu’on ressentait pour la Loi elle-même. Mais cette reconnaissance populaire pouvait bien monter à la tête de certains : dans les synagogues, ils avaient des places réservées dans les premiers rangs, et les mauvaises langues faisaient remarquer que ces places, curieusement, tournaient le dos aux Tables de la Loi et étaient situées face au public ! Jésus manifeste une très grande liberté à leur égard : dans les versets précédents, il a rendu hommage à l’un d’entre eux : Marc nous raconte que « Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu. » (12,34). Ici, en revanche, il semble les prendre à partie de façon plus générale ; en réalité, ce n’est qu’une réponse au harcèlement dont il a été l’objet de la part de certains d’entre eux, depuis le début de sa vie publique, et qui lui a fait prendre conscience de leur jalousie à son égard. Jésus est bien conscient de la haine dont il est l’objet, mais ce n’est pas cela qu’il leur reproche ; à ses yeux, il y a plus grave : « Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. » Et voici qu’une veuve se présente, justement pour faire son offrande. Elle est pauvre, de toute évidence, Marc le dit trois fois (v.42, 43 « pauvre veuve » ; v. 44 « indigence ») : c’était malheureusement le cas général, car elles n’avaient pas droit à l’héritage de leur mari et leur sort dépendait en grande partie de la charité publique. La preuve de leur pauvreté est dans l’insistance toute particulière de la Loi sur le soutien que l’on doit apporter à la veuve et à l’orphelin, ce qu’un scribe ne peut pas ignorer, lui, le spécialiste de la Loi. La veuve s’avance donc pour déposer deux piécettes ; et c’est elle que Jésus donne en exemple à ses disciples : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le tronc plus que tout le monde. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a tout donné, tout ce qu’elle avait pour vivre. » L’évangile n’en dit pas plus, mais la réflexion de Jésus à son sujet laisse entendre que sa confiance sera récompensée… Sa confiance en Dieu va jusque-là. Jusqu’à prendre le maximum de risques, le dépouillement complet. (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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Reliquaire de Pancrace de Rome qui est situé à la Basilique San Prancazio ou Basilique Saint-Pancrace. UN reliquaire est généralement un coffret ou une boîte, se voulant un réceptacle destiné à contenir une ou plusieurs reliques saintes. Populairement, la dévotion cherche à honorer ceux dont certains restes (bras, parties du corps, objets, etc.) On était préservés et développa ainsi tout un art, créant des reliquaires en matériaux précieux, de formes et de styles divers. Nous pouvons trouver une évolution dans les matériaux utilisés : Ce paléochrétiens et Byzantins seront principalement en Pierre et en Marbre tandis que ceux issue du Moyen-âge seront le plus souvent en métal, argenté ou doré. Ils seront tous enrichis d'émaux, de pierres précieuses ou de pierres semi-précieuses. Les reliquaires ont plusieurs utilités ; Ils servent aussi à garantir l'authenticité et l'intégrité des reliques et contiennent donc, pour chaque relique, une petite bande de papier ou de parchemin qu'on appelle authentique et par laquelle une autorité ecclésiastique, le plus souvent un évêque, certifie l'origine et le caractère sacré de la relique ; ils servent aussi à exposer les reliques à la piété des fidèles alors que des reliquaires portatifs étaient parfois utilisés pour être montrés aux fidèles lors de tournées destinées à collecter des fonds. Une autre fonction du reliquaire, ou plutôt des ornements précieux du reliquaire, est de manifester la gloire et le prestige du saint dont il contient les restes, et au-delà du saint lui-même, la gloire et le prestige de la communauté qu'il protège. Comme pour les objets précieux en cas de crise, le reliquaire peut être fondu. En tant qu'objets précieux, les reliquaires sont d'habitude conservés dans le Trésor des églises avec les autres pièces d'argenterie, comme les calices.
Pancrace de Rome est née d'une famille noble de Phrygie selon la tradition vers 289 ou 290. Il serait mort exécuté à l'âge de 14 ans et serait donc devenu un Martyr lors des persécutions de Dioclétien à Rome. La Persécution de Dioclétien ou Grande Persécution est le nom donné à la dernière répression du Christianisme durant la Tétrarchie (mis en place par Dioclétien à la fin du IIIe siècle) et elle prendra place au début du IVe siècle. Pancrace sera alors exécuté à l'âge de 14 et son corps sera recueilli et inhumé par celle connue comme la "Pieuse Matrone Ottavilla" et les reliques entreposées dans la basilique San Pancrazio érigée à Rome en 604 pour le tricentenaire de son martyre par le pape "Saint Symmaque. Il est traditionnellement représenté sous des traits juvéniles et en habits de légionnaire, ayant comme attribut le glaive dans une main et une branche de palme dans l'autre.
La Basilique en elle-même est un lieu de culte important situé sur le Janicule, une colline située sur la rive droite du Tibre, au sud de la cité du Vatican. Aujourd'hui, c'est le quartier de Monteverde à Rome. Construite sur les catacombes ayant recueilli le reliquaire de ce dernier, la basilique a été ordonnée Basilique Mineure et recevra le siège du titre de "Cardinalice San Pacrazio Fuori le Mura". Construit à la demande du Pape Symmaque, un établissement de bain sera également construit. Le Pape Symmaque sera enterré au même endroit que Pancrace de Rome. En 625, le pape Honorius Ier fait construire la basilique à trois nefs. Les fresques de la tribune sont attribuées au peintre Antonio Tempesta. Des fouilles menées au début des années 1930, sous le sol de la basilique de San Pancrace, révèlent une voie romaine qui traverse la basilique en diagonale : elles font également apparaître des tombes et des mausolées de terre.
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Lee Miller
1927 : New York : Possédante peut-être du visage et de la silhouette les plus classiques de sa génération...
1929 : Paris : Protégée et amante de Man Ray, elle invente avec lui sa technique de photographie solarisée...
1935 : Le Caire : Lassée de sa vie d'épouse d'homme d'affaires égyptien, elle voyage sans fin à travers l'Egypte...
1939-45 : Europe
Elle devient et accréditée correspondante de guerre américaine et couvre le siège de Saint-Malo et la libération de Paris...
Ce ne sont là que quelques-uns des vies de Lee Miller, intimement et entièrement enregistrées ici par son fils, Antony Penrose. C'est le premier livre à révéler son extraordinaire vision en tant que photographe.
Il donne également vie à l'histoire d'un femme qui a traversé de nombreux mondes -
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LA CHANTRIE IMPÉRIALE —
tw : religion, politique, mention de guerres et de mort, discrimination d'espèces.
La Chantrie Impériale est l’organisation religieuse qui domine le continent de Vesperia. Son culte est principalement basé sur les enseignements d’Astoria une prophétesse de l’Evanuri Elyon. La Chantrie Impériale est symbolisée par un soleil à quatorze branches (le soleil étant le symbole d’Elyon, et le nombre de ses branches représente les divinités vénérées dans le panthéon). L’objectif premier de la Chantrie Impériale est de répandre le Cantique de la Lumière sur toutes les terres, afin qu’Elyon revienne parmi elleux et ouvre à ses fidèles les portes du royaume des Evanuris.
HISTOIRE ET ORIGINES — La Chantrie Impériale, autrefois connue comme la Chantrie trouve ses origines lorsque les premières créatures obscures sont apparues sur les terres de Vesperia. Astoria, une femme de basse naissance, aurait été sauvée par Elyon lui-même d’une mort certaine. Il lui aurait alors demandé de répandre sa parole au sein des différents royaumes, afin de bannir le fléau obscur qui désirait engloutir leur monde, pointant du doigt la magie comme dénominateur.
Astoria s’est rendue dans les différents royaumes du continent et s’embarqua dans une croisade pour convertir le plus de masse possible, dans le but d’utiliser les Cantiques de la Lumière pour repousser les monstres et les créatures. Elle fut rapidement confrontée aux croyances propres à certains royaumes et fit en sorte que ces divinités soient ajoutées aux Cantiques de la Lumière.
Mais tous les royaumes n’acceptèrent pas les paroles de la Chantrie, et Astoria comprit qu’elle n’avait pas le choix d’entrer en guerre avec les royaumes résistants. Vesperia fut le théâtre d’une guerre sainte, qui se termina par la mort d’Astoria en tant que martyre. Contre toute attente, sa mort propulsa la Chantrie au rang de religion majoritaire au sein de Vesperia. Les paroles des Cantiques furent, dès lors, majoritairement connues de tous et l’endroit où Astoria fut exécutée accueillit le siège de la Chantrie, à Halamshiral.
Pendant de nombreux siècles, la Chantrie agissait aux côtés des rois et des reines des royaumes de Vesperia, jusqu’à ce que les Unseelies ne tournent leur regard vers Vesperia et se décident à conquérir le continent. Les Unseelies, forts de leur magie, mais également de leur armée, firent un pacte avec la Divine. S'ils ne touchaient pas à l’influence de la Divine, ni au corps même de la Chantrie et de ses préceptes, elle devait les aider à conquérir le territoire et à se faire accepter par le peuple. Il fut alors décidé que les Unseelies passeraient pour des demi-dieux, les enfants des Evanuris, ce qui leur donnait le droit de pratiquer la magie au contraire des Seelies. Les Fay Unseelies, grâce à cette pseudo-ascendance, ont été rendus supérieurs aux humains par droit divin. Ces manigances se sont perdues au fil des décennies puis des siècles et ont été largement acceptées par la majorité des habitants de Vesperia.
LE PANTHEON DIVIN — De nombreuses divinités, appelées Evanuris font parti du panthéon divin de la Chantrie Impériale.
ELYON — ROI DES EVANURIS ET DU SOLEIL Dieu de la lumière et de la vie, c’est lui qui aurait donné naissance au monde. Il serait apparu pour la première fois aux humains lors de leur arrivée au sein du Monde Connu, et leur aurait offert les Terres Libres pour territoire. Considéré comme le Roi des Evanuris, de nombreuses offrandes lui sont faites lors des naissances ou des festivités en rapport avec la vie et le soleil.
ISHTARI — EVANURI DE LA MAGIE ET DE LA LUNE Divinité déchue, ancienne épouse d’Elyon. Selon la Chantrie Impériale, elle aurait trahi son époux en donnant aux Seelies la capacité de manipuler la magie. Elle est l’Evanuri dont le domaine est la Magie et la Lune.
CERNURYS — EVANURI DE LA CHASSE Frère de l’Evanuri Obadan, Cernurys est une divinité aux traits animalistes. Il est souvent représenté avec des bois de cerf et une tête de loup. Il est invoqué avant et pendant les chasses, durant les voyages en forêt, ou en remerciement lorsqu’une bête est tuée.
OBADAN — EVANURI DE LA NATURE Sœur de l’Evanuri Cernurys, Obadan est la déesse de la nature et de l’agriculture. C’est elle que les habitants vénèrent afin d’obtenir de bonnes récoltes, ou encore dans le but d'éloigner les bêtes sauvages.
AMATSUNAGI — EVANURI DE LA SAGESSE ET DE L’AME En tant qu’Evanuri de la sagesse et de l’âme, Amatsunagi représente la justice divine. Il serait l’ancêtre des Unseelies ayant des pouvoirs sur l’âme et la psychée. Il est considéré comme l’Evanuri le plus honorable après Elyon, qui se reposerait énormément sur ses jugements et ses principes.
MIRANA — EVANURI DE LA MORT Sœur de l’Evanuri Elyon, si ce dernier représente la vie, Mirana représente l’autre facette, la mort et les funérailles. Elle accompagne les morts vers le Voile, en attendant qu’ils puissent rejoindre le Royaume des Evanuris. Pendant longtemps, Mirana était considérée comme une divinité protectrice contre les morts-vivants. Aujourd'hui, elle occupe très peu cette fonction. Elle serait l’ancêtre des Unseelies pratiquant la magie nécrotique.
KHEESIS — EVANURI DES TENEBRES Kheesis est la sœur de Khurus. Déesse ténébreuse, elle possède un pouvoir sur les ombres et les ténèbres. Elle est principalement vénérée par les espions ou les voleurs. Elle serait l’ancêtre des Unseelies pratiquant la magie de l’ombre.
KHURUS — EVANURI DE L’HORREUR ET DE LA SOUFFRANCE Divinité de l’horreur, de la souffrance et des cauchemars. Evanuri impitoyable et jumeau de Kheesis, ils seraient tous les deux les derniers enfants qu’auraient eus Ishtari et Elyon. Khurus est surtout vénéré par les assassins et les âmes en peine qui cherchent à obtenir vengeance. Les Unseelies pratiquant la magie des illusions et de la peur sont considérées comme ses descendants.
NEIAS — EVANURI DES OCEANS ET DES INTEMPERIES Neias est l’Evanuri qui règne sur les océans et les intempéries, qu’elle commande à son bon vouloir. Elle est essentiellement vénérée par les pêcheurs ou les pirates afin que leur trajet en mer se fasse sans encombre. Elle serait l’ancêtre des Unseelies maîtrisant les intempéries.
NYNTHAR — EVANURI DU MARIAGE ET DE LA FIDELITE Invoqué durant les cérémonies de mariage, il représente ce domaine ainsi que la fidélité qui l’accompagne.
AROS — EVANURI DE L’AMOUR ET DE LA PASSION Frère de Nynthar, il est la divinité de l’amour et de la passion.
ORMOS — EVANURI DU TEMPS Tantôt représenté sous les traits d’un vieillard, tantôt représenté sous les traits d’un enfant, Ormos est l’Evanuri qui régit le temps.
FULRYS — EVANURI DU FEU ET DES ARTISANS Principalement vénéré par les artisans, les forgerons, Fulrys incarne la perfection de leur art. On raconte que c’est lui qui aurait apporté le feu aux êtres vivants de Fae’Alas, et qui leur aurait appris l’art de l’artisanat.
AMRITA — EVANURI DE LA GUERISON Fille d’Ishtari, l’Evanuri Amrita est invoquée lors des actes de guérison, de soin. On raconte qu’elle serait née pour guérir l’âme sombre de sa mère et qu’elle n’y arrivera que lorsque la Chantrie aura réussi sa mission de convertir toutes les âmes à sa cause.
JAKARI — EVANURI DE LA CHANCE Souvent invoquée lors des jeux, mais également lorsque les habitants de Fae’Alas se retrouvent face à des situations dangereuses. Jakari représente la chance sous toutes ses formes, dans les finances comme dans la destinée.
LES ECRITS — La Chantrie Impériale est la religion dominante au sein du Monde Connu, elle s’articule autour de quatre principes fondamentaux. Le premier est que la magie est une pratique réservée aux divinités ou à leurs enfants, et qu’elle devrait donc être interdite d’être pratiquée par d’autres êtres qu’eux. Aux yeux des croyants, c’est à cause des Seelies qui pratiquent la magie de manière aussi désinvolte que les créatures obscures existent et affluent sur les terres du Monde Connu. Le second est que l’humanité a péché et qu’elle doit faire pénitence afin de gagner le pardon de l’Evanuri Elyon. Cette pénitence peut se faire via la conversion de nouveaux disciples, par des actes faits au nom de la Chantrie, des prières ou encore, en tant qu’être humain, en donnant son sang aux Unseelies, les enfants des dieux. Les hybrides à demi-Unseelies sont considérés comme les champions des Evanuris et sont un cadeau des Evanuris aux humains et à leurs enfants Unseelies. Ce sont les armes des dieux et pour cette raison, iels doivent vivre et servir au sein de la Garde de l'Aube pour protéger l’humanité et les Unseelies. A l'inverse, les hybrides Seelies sont vus comme une perversion d’Ishtari, qui aurait là encore, souhaité trahir son ancien époux. Le quatrième principe est qu’Astoria était la seconde épouse d’Elyon, celle qu’il a vraiment aimée, au contraire d’Ishtari. Elle était une prophétesse, mais également une martyre dont le sacrifice doit être honoré.
L’enseignement de la Chantrie Impériale se base fortement sur la culpabilité, la mort, mais aussi sur la différence entre les différentes espèces. Astoria ayant été choisie par Elyon, les rangs les plus élevés de la Chantrie ne sont ouverts qu’aux femmes. Il est à noter par ailleurs que seuls les êtres humains officient au sein de cette dernière, les détenteurs de magies comme les Seelies étant considérés comme impies, tandis que les Unseelies possèdent un rang qui les absout des péchés.
LES PRATIQUES RELIGIEUSES — Les Cantiques de la lumière doivent être entendues dans toutes les parties de Fae'Alas, pour cette raison, les prêtres et prêtresses se relaient nuit et jour au sein de la cité d’Halamshiral pour chanter les Cantiques de la Lumière sans interruption.
Un pélerinage est organisé tous les dix ans au sein de l’Empire. Les pélerins se rendent jusqu’à la cité d’Halamshiral pour prier pour la paix au sein de Fae’Alas.
Quatorze divinités étant vénérées au sein de la Chantrie, les prières peuvent donc à la fois être globales ou spécifiques à des Evanuris en particulier.
ACTUELLEMENT —Des suites du Conclave, la Chantrie Impériale a subi un terrible coup. La cité d’Halamshiral n’est désormais plus qu’un champ de ruines et les pratiquants pleurent la perte de la Divine Alicent, morte durant le conclave. Son Bras gauche, ainsi qu’un grand nombre de grandes prêtresses y ont également perdu la vie. Aujourd’hui, la Chantrie Impériale se retrouve sans Divine et divisée. Les rescapés d’Halamshiral s’opposent, entre celleux qui souhaitent réaliser le rêve de feu Alicent d’unir les différents peuples de Fae’Alas, et celleux qui considèrent que ses désirs étaient hérésies et se sont un peu plus rapproché·es de l’Empire dans le but d’y trouver un soutien.
LA HIERARCHIE — LA DIVINE — Figure de la religion la plus importante, la Divine est la cheffe de la Chantrie Impériale. Elle est élue par les Grandes Prêtresses et faisait généralement parti de leurs rangs avant son élection. On s'adresse à elle par "Votre Sainteté". La Divine est la figure la plus importante de Vesperia, après l'Empereur.
BRAS DROIT — Le bras droit de la Divine est une femme qu'elle a elle-même choisit après son accession au trône de la Chantrie Impériale, au sein même du clergé. Le bras droit de la Divine est généralement une combattante, connue pour sa droiture. Elle règle les affaires publiques en absence de la Divine et peut prendre le commandement de la Garde de l'Aube, l'armée de la Chantrie si nécessaire.
BRAS GAUCHE — Le bras gauche de la Divine est une femme qu'elle a elle-même choisit après son accession au trône de la Chantrie Impériale, au sein même du clergé. Le bras gauche de la Divine est généralement une espionne, une femme douée dans l'art de la manipulation et dans la discrétion. C'est elle qui s'occupe des manipulations politiques, de rapporter à la Divine des secrets et des rumeurs qui pourraient contrebalancer les décisions de la Chantrie. Elle agit dans l'ombre et se fait marionnettiste, espionne et assassin.
LES GRANDES PRETRESSES — Elles représentent la plus haute autorité religieuse au sein des différentes régions de l'Empire. Ce sont elles qui élisent la nouvelle Divine à la mort de la précédente, en choisissant généralement au sein même de leur rang.
LES MERES REVEREES — Les mères révérées sont les prêtresses choisies pour diriger le temple d'une ville ou d'un village. Elles sont responsables du salut des fidèles de leur communauté, peuvent officier les mariages, ou encore attendre aux soins des blessés. Ce sont elles qui officient les différentes cérémonies de la Chantrie.
LES PRETRE·SSES — Il s'agit du rang le plus bas de la Chantrie. Ces hommes et ces femmes s'occupent des locaux et des temples, de soigner les blessés et d'accorder prières et confessions. Iels étudient les sciences, les Cantiques et enseignent également aux plus démunis.
crédit des icons : MEMORY CARD VIII
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