#sérieusement je suis curieuse
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Vous voyez les enfants, c'est pour ça que la drogue c'est mal.
You and @ladyniniane are frigid man haters who have to bring down other more attractive and sexually active women who are in good relationships and love their man and kids because you're both jealous and nasty stinking human beings. I love my husband and my family. Yes I am French and I am happily married and like my life. Is it not astounding I am happy? You are both disgusting little virgins and no wonder nobody wants to break your hymen.
T’es vraiment un naze!
@ladyniniane 😂
Thank you for the laugh anon, this is how I imagine you behind your screen.
#OMG mais c'est de plus en plus dingue#c'est quoi ce message sérieux xDDD#encore quelqu'un qui a oublié ses médocs#purée quel courage de venir insulter quelqu'un d'autre en anon tout en me taguant. on adore.#court jester anon saga#sérieusement je suis curieuse#t'espère gagner quoi en faisant ça anon ?#t'as pas compris que peut-être...on était heureuses dans nos vies ?#et qu'on se foutait bien de ta gueule ?#mais bon#continue tu nous amuse#tu veux nous faire croire que t'es heureux#mais ton comportement crie “j'ai besoin d'aide” en grosses lettres
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Salut, je suis nouvelle par ici et je n'en suis pour le moment qu'à l'étape je regarde les meme fouine un peu partout pour en apprendre plus sur la frev
Du coup je suis curieuse, est-ce-que tu aurais lu Saint-Just et des poussières, d'Arnaud Maïsetti? Ou peut-être d'autres mutu francophones?
Alors j'ai honte mais il est dans ma "Pile à lire" depuis plus d'un an !! Que 2025 soit l'année où je me remets sérieusement à la lecture et fais les book reviews que j'ai envie de faire depuis si longtemps ! Dès qu'il est lu je te donne mon avis, promis ! Je le bouge un peu plus haut dans la pile de suite.
N'hésite pas à me tagger si tu le lis avant moi et en parle !
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Chapitre 7
Five-loves voices
« T’es prête à rencontrer Gemma ? » demanda Harry avec un sourire en coin, ses yeux pétillant de malice.
Enid hocha la tête avec enthousiasme. « Oui, j’ai hâte de la connaître ! Et surtout de débattre avec elle sur The Vampire Diaries. »
Harry éclata de rire face à l’enthousiasme d’Enid. « Prépare-toi, alors. Elle est super têtue quand il s’agit de défendre Stefan. »
Pendant ce temps, Zayn, adossé à sa voiture, vérifiait son téléphone. Il releva la tête, une main dans les poches de son blouson. « Bon, nous, on y va. À lundi ! » dit-il d’un ton nonchalant en lançant un dernier regard vers Enid et Harry.
Les autres garçons le suivirent, chacun montant dans leurs véhicules respectifs. Louis roula doucement à côté d’Enid et Harry, abaissant la vitre pour ajouter : « Prends soin de toi, Enid. Et Harry, essaie de ne pas rouler trop vite avec ta moto, hein ? »
« Je suis toujours prudent, » répondit Harry avec un sourire provocateur.
« Pas sûr qu’Enid dirait la même chose après ce trajet, » plaisanta Louis avant de démarrer.
« Au revoir, les garçons ! » lança Enid avec un sourire éclatant, faisant un petit geste de la main alors qu’ils s’éloignaient.
Harry se tourna vers elle, tenant un casque supplémentaire qu’il sortit du compartiment de sa moto. « Bon, à nous deux maintenant. J’ai un autre casque pour toi, » dit-il en lui tendant avec un sourire encourageant.
« Je suis une grande fan de moto, mais ma pauvre Vespa a fini à la casse… C’était une magnifique Vespa rose, » soupira Enid, un brin de nostalgie dans la voix.
Harry haussa un sourcil, intrigué. « Rose, vraiment ? Je t’imaginais plus Vespa noire ou blanche. »
« Eh bien non, elle était rose pastel, avec un petit panier en osier à l’arrière, » répondit-elle en souriant légèrement. « Elle avait du caractère. Je l’adorais. »
Harry sentit une idée germer dans son esprit. Une Vespa rose, hein ? Ça lui allait si bien, et il se mit en tête de lui en racheter une, coûte que coûte.
Il démarra la moto avec assurance et accéléra légèrement, maîtrisant chaque virage. Enid, surprise par la vitesse, s’accrocha instinctivement à lui, enroulant ses bras autour de sa taille.
« Woahhh, j’adore comment tu roules ! » s’exclama-t-elle, sa voix portée par le vent. Elle riait légèrement, un mélange d’excitation et de plaisir dans le ton.
Harry sourit, satisfait. « Attends de voir quand on prendra une vraie ligne droite. Mais je te préviens, je vais m’assurer que t’aies encore envie de revoir Gemma après ça. »
Enid rit, reposant sa tête doucement sur son épaule, profitant du moment. Le vent soufflait doucement, et le ronronnement de la moto créait une ambiance presque apaisante.
Une fois arrivés chez les Styles, Harry ouvrit la porte avec un sourire fier. « Gemma ! Viens, je vais te présenter quelqu’un. »
Gemma descendit les escaliers, curieuse, et dès qu’elle aperçut Enid, son visage s’illumina. « Oh, c’est toi, la fameuse Enid dont Harry n’arrête pas de parler ? »
Harry rougit légèrement, se frottant l’arrière de la tête. « Gemma, sérieusement… »
Les deux filles éclatèrent de rire et, très vite, commencèrent à discuter comme si elles se connaissaient depuis toujours. Elles échangèrent sur leurs personnages préférés de The Vampire Diaries, s’amusant à débattre sur Stefan et Damon. Harry, de son côté, restait un peu en retrait, les observant avec un sourire tendre.
Il réalisa à quel point Enid avait une capacité naturelle à s’intégrer et à se faire aimer. Et, plus il la regardait, plus il sentait ses sentiments pour elle grandir. Une chaleur douce mais persistante s’installait dans sa poitrine. « Oh là là… Ça va vraiment être une sacrée guerre avec les autres, » pensa-t-il en croisant les bras, son sourire se transformant en un air pensif.
Gemma, quant à elle, ne perdait pas de temps. « Enid, tu dois dormir ici ce soir ! On pourrait regarder The Vampire Diaries toute la nuit et débattre sur qui est vraiment le meilleur frère Salvatore ! » lança-t-elle avec enthousiasme.
Enid rit, touchée par la proposition. « Je dois demander à mes parents, mais si c’est bon pour eux, ce serait avec plaisir. »
Harry, qui écoutait discrètement, haussa les sourcils. Une soirée entière avec Enid sous le même toit ? C’était une occasion en or pour lui de gagner des points auprès d’elle.
Dix minutes plus tard, Enid redescendit les escaliers, son téléphone à la main et un sourire éclatant sur le visage. « C’est bon, je peux rester ! » annonça-t-elle joyeusement.
Gemma bondit de son fauteuil en criant de joie, attrapant Enid par les mains et sautillant sur place. « Ça va être génial ! Prépare-toi, on va passer la meilleure nuit de ta vie. »
Harry, quant à lui, se contenta d’un sourire satisfait, bien que légèrement taquin. « Eh bien, je suppose que je vais passer une soirée très intéressante aussi, » murmura-t-il pour lui-même.
Alors que les filles continuaient de discuter et de planifier leur marathon série, Harry réfléchissait déjà à ses prochains mouvements. « Elles seront occupées devant la télé… Ce sera ma chance d’avoir un moment seul avec Enid. »
Un frisson d’excitation et de détermination parcourut Harry. « Gagner des points, hein ? D’accord, Styles. C’est à toi de jouer. »
En pleine nuit, la maison était plongée dans un calme apaisant, uniquement troublé par le faible bruit des pas d’Enid dans le couloir. Elle avait soif et se dirigea discrètement vers la cuisine pour prendre un verre d’eau. La lumière tamisée de la pièce donnait à l’espace une ambiance douce et feutrée.
Alors qu’elle remplissait son verre au robinet, elle entendit une voix derrière elle. « Enid, tout va bien ? »
Elle sursauta légèrement avant de se tourner. Harry était là, appuyé contre l’encadrement de la porte, ses cheveux en bataille et un regard légèrement inquiet.
« Oui, oui, tout va bien, » répondit-elle avec un sourire rassurant. « J’avais juste un peu soif. Je ne voulais pas réveiller tout le monde. »
Harry s’avança doucement, ses pieds nus glissant presque sans bruit sur le sol. « Tu sais, tu aurais pu me réveiller, » murmura-t-il avec un petit sourire, « je t’aurais apporté un verre d’eau. »
Enid rit doucement. « C’est gentil, mais je pouvais très bien le faire moi-même. »
Un silence s’installa alors entre eux, seulement troublé par le bruit de la pendule accrochée au mur. Harry la regardait fixement, comme s’il cherchait les mots justes, les bons mots à dire.
« Enid… je… » commença-t-il, mais sa voix se brisa légèrement.
Elle pencha légèrement la tête, intriguée. « Oui, Harry ? »
Il s’approcha encore, ses yeux plongés dans les siens, son cœur battant à tout rompre. Il balbutia, cherchant son courage. « J’ai envie de t’embrasser… tellement fort.
Enid resta figée un instant, surprise par la déclaration soudaine, son verre toujours dans la main. Les mots flottaient dans l’air entre eux, lourds de sincérité et d’émotion.
Harry passa une main nerveuse dans ses cheveux, évitant son regard pour la première fois. « Je sais que c’est peut-être bizarre, et je ne veux pas que tu te sentes mal à l’aise… Mais je devais te le dire. Tu es… différente. Tu es spéciale. »
Enid se laissa finalement emporter par l’instant, ses émotions prenant le dessus. Leurs lèvres se rencontrèrent dans un baiser intense, un mélange de douceur et de passion. Harry la tenait doucement par la taille, tandis qu’elle passait ses mains dans ses cheveux désordonnés.
Après plusieurs instants volés à la nuit, leurs gestes se firent plus audacieux, leurs corps s’embrasant sous l’effet d’un désir partagé. Ils finirent par s’allonger sur le canapé du salon, oubliant tout le reste. La maison, silencieuse et plongée dans l’obscurité, devint le témoin d’une connexion inattendue entre eux.
Une fois le moment passé, le souffle encore court, Enid se redressa légèrement, ajustant une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle tourna son visage rougi vers Harry, un sourire doux et sincère sur les lèvres. « Tu embrasses incroyablement bien… Harry, » murmura-t-elle, presque dans un souffle.
Il esquissa un sourire malicieux, son regard encore brillant. « Merci… Je pourrais dire la même chose, » répondit-il en riant doucement, effleurant sa joue du bout des doigts.
Mais Enid, reprenant peu à peu ses esprits, baissa les yeux, son expression devenant un peu plus sérieuse. « Écoute, Harry… Ce qui vient de se passer, c’était incroyable. J’ai adoré. Mais… » Elle hésita, cherchant ses mots, avant de relever ses yeux vers lui. « Je veux quand même prendre le temps de connaître les autres. Je ne veux pas précipiter les choses ou faire des choix que je pourrais regretter. »
Harry la regarda, absorbant ses paroles avec une maturité inattendue. Il hocha lentement la tête, un petit sourire triste mais compréhensif sur les lèvres. « Je comprends, Enid. Tu n’as pas à t’inquiéter pour ça. » Il posa une main sur la sienne, la serrant doucement. « Je ne veux pas te mettre de pression. Quoi que tu décides, je respecte ça. »
Enid, touchée par sa sincérité, lui offrit un sourire reconnaissant. « Merci, Harry. »
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[ 😵💫🔄❓❔
En fin de printemps dernier j’ai participé à un jury de Beaux-Arts pour les diplôme de master (oui c’est complètement nptk je réalise tjrs pas moi même. Shout-out to l’espèce de mec anticonformiste de leur école qui s’est dit que c’était une bonne idée) et BREF parmi le reste du jury y’avait quand même une grosse majorité de profs eux même fils de profs etc, bref c’était marrant pck on avait pas du tout le même âge et la même expérience du système scolaire et de la vie lol.
L’expérience en entier était à la fois intimidante/enrichissante/curieuse/terrifiante/incroyable/a aidé dans le processus d’apprendre à me défendre et défendre les autres en même temps, etc, etc BREF. Et parmi le jury y’avait une drôle de nerd prof que j’ai plutôt vraiment bien aimé au final, elle avait lu des livres sur à peu près tout sur terre ce qui était complètement l’opposé de mon cas lol donc elle avait une référence par minute à balancer sur à peu près tout (de la céramique tunisienne en passant par littéralement c’que tu veux)
Et bref dans pas mal de diplômes elle s’est retrouvée à demander aux élèves de justifier (je sais pas si c’est le mot exact) la violence dans leur travail ou du moins d’en parler (pas en mode culpabilisateur mais genre … let’s talk about it pck c’est là quoi…) . Chose que les gens ont plus ou moins réussi à faire (ce que je trouve grave normal).
Et bref y’a certains des mots de cette go qui sont trop restés gravés dans ma tête depuis et je me pose tout les temps les questions qu’elle posait aux élèves et j’ai juste vraiment pas les réponses 😂… Genre à un moment elle a sorti « processus de RE-traumatisation » et juste le terme slapped my face et après J’etais comme ça : « 😳😵💫😳😵💫😳🫢🫢🫢🔄🔄🔄🔄🔄🧠😶🌫️🧠😶🌫️🧠😶🌫️ ».
Depuis quelques temps, genre 2 ans, y’a de plus en plus de violence dans mon travail et je suis vraiment pas sur que je saurai en parler ou la justifier à quelqu’un PTDR. Genre déjà quand j’ai commencé à dessiner et peindre sérieusement j’étais en mode « AHHH VITE C L’URGENCE FAUT FAIRE ÇA SINON ON DEVIENT ZINZIN ET TOUT LE MONDE DISPARAÎT ! OSKOUR ! 🙀🙀🙀🙀🙀 » PTDRRRRRRRR, et juste le temps que genre mes sentiments se décantent, que je comprenne ce qui m’arrive etc, il m’a vraiment fallu un moment pour réaliser pourquoi je faisais ce que je faisais, PUIS que je « « « « « « réussisse » » » » » » à en parler (car l’école oblige Lolz). Et AUJOURD’HUI je peux parler bien plus confortablement de ce que je faisais y’a des années tout simplement parce que je le comprends mieux.
Bref tout ça pour dire que à l’heure actuelle je pense vraiment pas encore avoir le recul nécessaire pour pouvoir/vouloir/savoir parler de ça, et en même temps bah j’ai quand même envie de le partager (Because maybe someone will feel me 🥲🤝???) est ce que c’est valide ??? Mais les gens sont en mode 👁️👁️ JUSTIFICATION THÉORIE THÉORIE !!! Et je comprends ….!
Mais du coup bref je me demande toujours genre est ce que je serai en train de « re-traumatiser » les gens pour citer la dame, si je fais une expo ou aucun de mes travaux sont paisibles lol et que la mort est vraiment présente.
Genre à un moment la go du jury parlait aussi d’un truc que je vais essayer de retranscrire sans ses mots et 9 mois, plus tard mais en gros elle était en mode « ou est la possibilité de s’échapper » en mode, tu nous laisses quoi comme moyen de s’en sortir et que ça soit pas juste un guet-apens quoi ???
Et je repense à cette question et je suis en mode JE SAIS PAS 🫢😵😳🫥😶…. The…. The door ..?????? 😳
Genre est ce que j’ai le droit de faire une expo prise d’otage parce que j’ai pas de dessins sympas à présenter ou est-ce que c’est grave ? genre est ce que c’est grave de vouloir partager quelque chose sur laquelle on a même pas encore mit de mots ? Est-ce que y’a des issues de secours dans mon travail que moi même je ne vois pas ou bien pas du tout ? Ou est ce que tout ça c’est juste des fausses questions ?
(Pck vraiment y’a des choses que j’ai envie de partager et je sais qu’elles seront pas prises pareil par tout le monde. mais maintenant je me demande est-ce que les gens se sentiront juste triste et effrayé en sortant, qu’est ce que je peux leur offrir comme échappatoire lol and do I have to ? Etc etc etc 🔄)
Encore une fois c’est un super long monologue sur ce blog, sorry. Mais si jamais vous avez déjà réfléchi à cette question je serai vraiment ravi et curieuxse/reconnaissante de vous entendre. ]
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L'embrasser - Robin Buckley
Stranger Things Masterlist
Résumé : Trois fois où tu as eu envie d'embrasser Robin mais tu ne l'as pas fait et une fois où tu l'as fait.
Warnings : fluff, fin heureuse, rapide sous-entendu de l'homophobie de l'époque, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
A/N : L'astérisque (*) à côté de la phrase en italique est en italien et elle veut dire "si je pouvais, je t'embrasserais."
Nombre de mots : 2.6k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Why Didn't I Kiss Her (The Useless Lesbian Song) par Ratwyfe
Dans la chambre de Robin, vous êtes allongées sur son tapis, à côté de son lit. La voix de Madonna résonne dans la pièce, la musique n’est pas trop forte pour ne pas vous déranger dans votre activité. Lecture pour toi, devoirs pour Robin. Tu es plongée dans ta fiction jusqu’à ce que tu entendes ta meilleure amie soupirer. Tu relèves la tête et la vois effacer quelque chose sur son cahier. Tes yeux passent de ses mains tenant son crayon jusqu’à son visage concentré sur l’exercice. Tu regardes ses sourcils froncés, ses yeux voyageant d’une ligne à une autre et enfin, tu admires ses lèvres. Tu les examines alors qu’elle les pince avant de mordre légèrement sa lèvres du bas. À ce moment-là, tu ne veux qu’une chose : l’embrasser.
Tu ne sais pas vraiment à quel moment tu as développé des sentiments pour Robin, ça c’est juste fait. Robin est ta meilleure amie depuis que tu es bébé. Tu lui fais confiance et tu ne te vois pas vivre sans elle. Pour toi, c’est juste naturel de la vouloir pour toujours à tes côtés.
Robin lève rapidement les yeux au ciel, t’obligeant à poser les tiens sur ton livre oublié depuis un moment. Elle pousse un grognement et tu fais comme si tu abandonnais à l’instant ta lecture pour la regarder pour la première fois depuis une heure.
-Qu’est-ce qui t’arrive ? rigoles-tu.
-J’arrive pas à faire mon devoir d’italien et ça commence à me soûler sérieusement.
-Je suis sûre que tu vas y arriver. Tu es forte en langue.
-Pas quand ça concerne le conguintivo, se lamente Robin et tu fronces les sourcils.
-Le congiu-quoi ?
-C’est un mode verbal.
-Et ça sert à… ?
-Dans mon exercice, il sert à faire les hypothèses. Par exemple : si j’étais riche, je m’achèterais une Ferrari, t’explique-t-elle.
-Oh, donc c’est pas si compliqué.
-Tu ne connais pas la conjugaison italienne !
-C’est vrai. Peut-être que si tu me faisais un exemple, je comprendrais mieux, proposes-tu et Robin te lance un regard appuyé. Quoi ? Je t’ai presque jamais entendu parler en italien ! Je suis curieuse. Allez, fais moi une hypothèse avec ton congiu-truc, demandes-tu en t’asseyant en tailleur.
-Ok, euh…, commence Robin en réfléchissant. Se potessi, ti bacierei*, dit-elle en rougissant légèrement.
En entendant Robin parler en italien, tu fais tout pour ne pas montrer de réaction. Robin connait pas mal de langues et tu mentirais si tu disais que ça ne te fait pas d’effet quand elle parle une langue étrangère. Pendant une seconde, tu la fixes, ignorant comment rester calme.
-C’était…, bégayes-tu, ça me semblait juste. Je connais rien à l’italien, mais ça semblait bien.
-Ouais, enfin, c’était une phrase simple. Rien de spécial, précise Robin en regardant ailleurs.
-Elle veut dire quoi ? questionnes-tu et elle te regarde sans comprendre. La phrase, ajoutes-tu.
-Oh, euh, quelque chose d’inutile.
-C’est-à-dire ?
-Je… J’ai dit que si je pouvais, je partirais d’ici, informe-t-elle, mais tu sais qu’elle ne dit pas la vérité.
-Tu mens.
-Pas du tout ! se défend Robin en évitant un peu plus ton regard.
-Robin, je te connais depuis l’enfance, je sais reconnaître quand tu mens. T’as dit quoi ?
-Ce que je viens de te dire.
Toujours pas convaincue par sa réponse, tu te jettes sur elle et la chatouilles. Robin tombe à la renverse en rigolant. Tu continues ton attaque tout en ordonnant de te dire la vraie traduction. Elle insiste qu’elle t’a dit la vérité et tu redoubles d’effort. Robin essaye de se protéger en tentant de saisir tes mains. Après une minute, Robin pouffe de rire tellement fort qu’elle a du mal à respirer. Tu arrêtes de la chatouiller et tu te rends compte de votre proximité. Tu es à moitié sur elle, ses mains tiennent tes poignets et seuls quelques centimètres vous séparent. Tu plonges ton regard dans le tien et automatiquement, tu rapproches ta tête de la sienne. Pendant une seconde, tu regardes à nouveau ses lèvres. Tu rêves d’enfin les goûter. Plus la tension monte et plus tu te dis que tu vas l’embrasser. Quand tu es sur le point de poser tes lèvres, tu paniques et te relèves, faisant froncer les sourcils de Robin.
-Je dois y aller, dis-tu en commençant à ranger tes affaires, je viens de me rappeler que je dois faire un truc pour ma mère.
-Tu peux pas faire ce truc plus tard ?
-Non. J’aurai pas le temps sinon. On se voit en cours.
Sans un regard à Robin, tu cours vers la sortie de sa chambre. Quand tu arrives enfin dans la rue, tu pousses un grand soupir et marches rapidement jusqu’à chez toi. Tout le chemin, tu te maudis. Tu avais l’occasion parfaite pour embrasser Robin. Elle n’avait pas l’air d’être contre votre proximité et tu as littéralement pris la fuite. Tu n’arrêtes pas de te répéter “pourquoi est-ce que je ne l’ai pas embrassée ?”. Tu essayes d’arrêter tes lamentations en pensant que tu as peut-être bien fait de ne pas l’embrasser. C’est ta meilleure amie. Tu aurais pu ruiner ton amitié. De plus, Robin a le béguin pour Vickie. Elle n’est pas attirée par toi. Tu te serais brisée le cœur toute seule. Finalement, tu as bien de ne pas écouter tes sentiments.

Un mois s’est écoulé depuis ta presque tentative de baiser. Tu ne t’es pas retrouvée dans cette situation à nouveau donc tu as pu contrôler tes émotions. Enfin, entre-temps, Robin t’a annoncé qu’elle a réussi à avoir un rendez-vous avec Vickie. Tu as montré ta joie quand elle t’a informé de la nouvelle, mais au fond de toi, tu étais blessée. Certes, tu n’auras jamais ta chance avec Robin, tu le sais, mais ça ne veut pas dire que tu ne peux pas avoir mal quand tu sais qu’elle pense à une autre fille.
Après son rendez-vous avec Vickie dans l’après-midi, Robin est venue chez toi pour faire une soirée entre meilleures amies. Vous êtes actuellement dans ta cuisine à préparer les pop corns. Robin te raconte les intrigues des différents films qu’elle a loués. Tu lui dis de choisir celui qu’elle veut et elle va le mettre dans le lecteur cassette. Quand elle revient vers toi, tu es en train de verser le pop corn dans le bol. Tu lui donnes vos deux verres et Robin t’informe qu’elle a lancé un film d’amour. Tu utilises ce sujet pour poser la question qui te brûle les lèvres depuis qu’elle est arrivée.
-Au fait, tu ne m’as pas parlé de ton rendez-vous avec Vickie. Comment ça s’est passé ? demandes-tu, nonchalamment.
-C’était bien, mais on a préféré en rester là.
-Quoi ? Mais je croyais que tu l’aimais bien.
-Je le pensais aussi. C’est juste qu’on a senti que rien ne se passerait. C’est mieux comme ça, avoue-t-elle et elle ne semble pas plus triste.
-C’est dommage. Je suis sûre que tu trouveras la fille parfaite pour toi, Robin.
-Toi aussi, tu trouveras la personne parfaite pour toi.
Tu passes ton bras autour des épaules de Robin pour lui faire un câlin sur le côté avant de vous rendre dans ton salon avec vos sucreries et de lancer le film.
Au milieu de l’histoire, Robin finit par poser sa tête sur ton épaule et tu ne peux t’empêcher de poser la tienne sur la sienne, un sourire aux lèvres. Quelques minutes plus tard, tu entends ses respirations régulières et une fois de temps en temps, des petits ronflements légers. Tu te retiens de rire pour ne pas la réveiller. Bien évidemment, elle s’est endormie, même si elle t’a assuré que ça ne serait pas le cas. Malgré toi, tes yeux passent de la télé à la main de Robin qui est maintenant sur ta jambe. En la regardant, tu as envie d’enlacer tes doigts aux siens. Doucement, tu rapproches ta main de la sienne, mais tu n’oses pas la toucher. Après plusieurs longues secondes, tu finis par abandonner et ta main trouve sa place juste à côté de la sienne. Tu te concentres à nouveau sur le film, tentant d’oublier la main de Robin. Quelques minutes plus tard, Robin se repositionne légèrement, enfonçant un peu plus sa tête dans le creux de ton cou. Dans son mouvement, sa main frôle la tienne et inconsciemment, elle lie ses doigts aux tiens. En sentant son touché, tu prends une profonde inspiration, appréciant sa présence si proche de toi. Tu serres un peu plus sa main en regardant le film avec un grand sourire.
Quand le générique défile enfin, tu éteins ta télé. Même si ça te fait mal au cœur, tu secoues légèrement Robin. Elle papillonne des yeux avant de les ouvrir et d’enlever sa tête de ton épaule. Quand elle réalise qu’elle s’est assoupie, une expression coupable prend place sur son visage.
-Je suis désolée, je t’avais promis que je tiendrais, s’excuse-t-elle en posant les yeux sur toi.
-Pas de problème.
Vous n’ajoutez plus rien et continuez à vous regarder. Robin avec les yeux encore endormis alors que les tiens sont bien ouverts. Vos mains sont toujours liées et comme la dernière fois, vos visages sont seulement séparés par quelques malheureux centimètres. Robin est celle qui plonge ses yeux dans les tiens. Tu retiens ta respiration, te disant que peut-être cette fois, c’est la bonne. Robin se rapproche légèrement de toi et quand tu sens son souffle contre tes lèvres, tu te lèves du canapé. Robin reste perplexe alors que tu commences à ranger rapidement les affaires sur la petite table du salon.
-On devrait aller se coucher. Tu es fatiguée, annonces-tu, prenant Robin de court.
-Ouais, c’est vrai.
Robin prend le bol de pop corn vide ainsi que vos deux verres et se rend dans la cuisine. Quand elle est hors de ta vue, tu regardes en l’air, désespérée par ta propre réaction. Cette fois, tu ne peux même pas dire que ses sentiments pour Vickie t’ont retenu, elle t’a avoué qu’elle ne l’aimait pas de cette façon alors pourquoi ne l’as-tu pas embrassée ? Parfois, tu ne te comprends pas toi-même.

La fin de l’année scolaire arrive à grands pas et tu n’as toujours pas réussi à sauter le pas et à embrasser Robin ou au moins à lui proposer un rendez-vous. Tu ne sais pas quoi faire et ce n’est pas comme si tu pouvais en parler à ta meilleure amie pour des conseils ; Robin est ta meilleure amie. Alors, tu continues à souffrir en silence.
Une jour avec Robin, vous avez décidé d’aller au cinéma du centre commercial. Après votre film, vous ne quittez pas les lieux et faites quelques boutiques. Vous n’achetez pas forcément des affaires, mais tant que vous êtes ensemble, c’est le plus important. Vous marchez en direction de la librairie du centre commercial quand les yeux de Robin s’ouvrent en grands.
-Qu’est-ce qu’il y a ? questionnes-tu.
-Il y a mon patron.
-Et ? T’as demandé un jour de repos aujourd’hui, non ?
-Techniquement, non, confesse-t-elle, paniquée.
-Qu’est-ce que tu veux dire ?
-Je savais qu’il refuserait alors je l’ai appelé ce matin en lui faisant croire que j’étais malade. J’ai sorti la carte du “je peux pas quitter les toilettes tellement mon ventre me fait souffrir”. Faut pas qu’il me voie sinon je suis foutue. Viens !
Sans te prévenir, Robin prend ta main et court dans la direction opposée. Tu la suis avec difficulté. Parfois, elle lance des regards derrière elle. Après avoir couru pendant une minute, elle te pousse dans un coin caché du centre commercial. Vous récupérez votre souffle puis, vous finissez par rigoler. Quand vos rires se calment enfin, tu réalises dans quelle position vous vous trouvez. Ton dos collé au mur, Robin est face à toi, sa main toujours dans la tienne. Tes yeux passent de ses yeux à ses lèvres et tu vois une petite mèche de cheveux prise dans son gloss. Tu lèves ta main et retires la mèche en la plaçant derrière son oreille. Ta main ne quitte pas sa joue. Un petit effort et vos lèvres pourront enfin se toucher. Cependant, tu ne bouges pas, trop effrayée. Tes mains deviennent de plus en plus moites et ne voulant pas qu’elle le sente, tu enlèves ta main et te râcles la gorge.
-On devrait aller ailleurs, chuchotes-tu. On doit être sûres qu’il ne te voit pas.
-On devrait, ouais, murmure Robin avec un ton légèrement déçu.
Robin se sépare de toi, abandonnant ta main. Elle regarde les alentours, vérifiant que la voie est libre, pendant que tu reprends tes esprits. Tu fais tout ton possible pour ne pas extérioriser ta frustration. “Pourquoi est-ce que je ne l’ai pas embrassée ?”, tu te répètes. Encore. Il n’y avait qu’un mouvement à faire et c’était fait. Ton manque de courage t’agace au plus haut point.

Le mois de juin est enfin arrivé et avec Robin, vous l’attendiez avec impatience. Maintenant que tu as une voiture, vous avez décidé de vous rendre à Indianapolis et de participer à une Pride pour la première fois. Vous avez passé la journée à marcher dans la rue en tenant des pancartes revendiquant vos droits faites la veille. Pendant toute la marche, vous vous êtes tenues la main, appréciant la présence de l’autre pendant ce moment si spécial. Quand l’après-midi a touché à sa fin, vous avez repris la route à contrecœur. Vous auriez aimé rester dans cette bulle où vous vous sentiez totalement libre, malgré la réalité. Sur le chemin du retour, vous avez acheté à manger dans un fast-food et vous vous êtes garées dans un coin tranquille pour manger à l’arrière de ton pick-up, après avoir installé plusieurs couvertures.
Quand vous avez fini de manger, vous ne repartez pas tout de suite. Vous avez moins d’une heure de route donc vous voulez encore rester dans votre monde un peu plus. Allongées à l’arrière de ton pick-up, vous regardez le ciel qui est dans les tons roses/orangés. Vous êtes si proches que ton bras touche le sien. Vous reparlez de votre journée et la joie s’entend dans votre voix.
-On a tellement bien fait d’y aller, déclares-tu en la regardant. Je me suis sentie plus courageuse que d’habitude à crier que j’étais fière avec d’autres personnes.
-C’est vrai que ça fait du bien de pouvoir dire haut et fort qui on est, confirme Robin en tournant la tête vers toi.
-Et puis, tu as vu tous ces couples ? Ils étaient mignons et semblaient n’avoir aucune peur. J’aimerais être comme eux, avoues-tu d’une plus petite voix.
-Un jour, ça sera plus simple.
Robin garde ses yeux fixés sur toi et l’envie de l’embrasser revient aussitôt. Cette fois, tu veux être courageuse. La peur te tord le ventre, mais tu te rappelles de ces différents couples que tu as vus, surtout d’une jeune femme d’environ ton âge embrassant sa petite amie et tu te dis que tu veux faire pareil. Discrètement, tu te rapproches de Robin. Elle le sent et te prend ta main dans la sienne, te donnant ce coup de pouce dont tu as besoin. Ton visage est si proche du sien que tu peux sentir son parfum.
-Robs, est-ce que ça te va si je le fais ?
Tu n’as pas besoin de préciser ce que tu veux faire. Votre proximité et la tension palpable font comprendre ce que tu souhaites. Robin hoche la tête avant de murmurer :
-Je n’attends que ça.
Tu prends une dernière inspiration et pose enfin tes lèvres sur les siennes délicatement. Tu serres un peu plus la main de Robin dans la tienne pendant que Robin place sa deuxième main sur ta joue. Vous vous embrassez quelques secondes avant de vous séparer. Un immense sourire se retrouve sur vos visages, réalisant que tu l’as enfin embrassée.
Stranger Things Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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(The text is in French, then translated into English using ChatGPT)
Les courbes de la révolution
Clara : (en montrant son écran) Non mais sérieusement, regardez-moi ça. Encore un androïde féminin, encore une silhouette d’enfer. Et évidemment, gros seins, taille fine, fesses parfaites. Pas un neurone en vue, mais qui s’en soucie ?
Emma : (riant) Ah, la fameuse intelligence artificielle, dans toute sa… splendeur plastique. On sait exactement ce que l’homme espère en faire.
Marion : (timidement) Mais enfin, c’est peut-être juste une coïncidence…
Clara : (sarcastique) Une coïncidence ? Depuis quand les coïncidences ont des bonnets E et des fesses qui défient la gravité ?
Emma : (acquiesçant) Je te le dis, si on laissait les hommes programmer l’avenir, ils remplaceraient la notion d’intelligence par celle de « compatibilité avec une lingerie fine ».
Marion : (réfléchissant) Mais c’est vrai que… maintenant que j’y pense, je n’ai jamais vu d’androïde féminin avec des rides ou des cheveux blancs.
Clara : Évidemment pas. Pour eux, une IA vieillissante, c’est une batterie faible.
Emma : (rire moqueur) Par contre, pour les androïdes masculins… ils doivent bien exister, non ?
Clara : (air mystérieux) Ah, justement. Figure-toi qu’après ma dernière dispute avec Julien, j’en ai adopté un.
Emma : (se redressant d’un coup) Tu es sérieuse ? Tu as adopté un androïde masculin ?
Clara : (fièrement) Exactement. Modèle premium.
Marion : (étonnée) Mais… pourquoi ?
Clara : (sarcastique) Parce qu’il ne laisse pas traîner ses chaussettes, qu’il ne ronfle pas, et qu’il me regarde comme si j’étais une déesse. Tu veux d’autres arguments ?
Emma : (curieuse) Mais… il est comment ?
Clara : Grand, musclé, le regard pénétrant. Mais surtout… (pause dramatique) il a un phallus ajustable.
Emma : (part en éclats de rire) Un quoi ?!
Clara : Oui, oui. Programmable, personnalisable, adaptable. Pour une fois, la technologie pense à nos besoins.
Marion : (choquée mais intriguée) Mais… pourquoi ajustable ?
Clara : (sourire narquois) Pour s’adapter à l’humeur, ma chère. Parfois, on veut une douce caresse, et parfois, on veut une colonne corinthienne.
Emma : (se tenant le ventre de rire) Oh mon dieu, Julien doit être vert.
Clara : (soupire) Il l’est. Il m’a dit que je « dénaturais les relations humaines ».
Emma : Et qu’est-ce que tu lui as répondu ?
Clara : Il est parti bouder dans le salon. Moi, je suis restée avec Mark… enfin, l’androïde.
Marion : (rougissante) Mais… il est sympa au moins ?
Clara : (sourire en coin) Oh, il est parfait. Mais surtout… il fait aussi la vaisselle.
Marion : Vous n’avez pas de lave-vaisselle ?
Clara : Si bien sûr, mais il est tellement mignon avec son petit tablier.
Emma : Sans rien en dessous, bien sûr…
Clara : Bien sûr…
Emma : (avec un sourire) Bien sûr…
Clara : Et vous savez, le plus drôle, c’est que mon mari ne touche plus à son androïde. Par contre, il essaye de la programmer pour qu’elle séduise le mien…
Fin.
jeanne acœur de pierre
The Curves of Revolution
Clara: (showing her screen) Seriously, just look at this. Another female android, another killer figure. And of course, big breasts, tiny waist, perfect butt. Not a neuron in sight, but who cares?
Emma: (laughing) Ah, the famous artificial intelligence, in all its... plastic glory. We know exactly what men hope to do with it.
Marion: (timidly) But... maybe it’s just a coincidence...
Clara: (sarcastically) A coincidence? Since when do coincidences have E cups and gravity-defying butts?
Emma: (nodding) I’m telling you, if men were in charge of programming the future, they’d replace the concept of intelligence with “lingerie compatibility.”
Marion: (thinking) But it’s true… now that I think about it, I’ve never seen a female android with wrinkles or gray hair.
Clara: Of course not. To them, an aging AI is just a low battery.
Emma: (mocking laugh) But male androids… they must exist, right?
Clara: (mysteriously) Oh, they do. In fact, after my last fight with Julien, I got one.
Emma: (sitting up suddenly) Are you serious? You got a male android?
Clara: (proudly) Exactly. Premium model.
Marion: (shocked) But… why?
Clara: (sarcastically) Because he doesn’t leave his socks lying around, he doesn’t snore, and he looks at me like I’m a goddess. Do you need more reasons?
Emma: (curious) But… what’s he like?
Clara: Tall, muscular, piercing eyes. But most importantly… (dramatic pause) he has an adjustable phallus.
Emma: (bursting into laughter) A what?!
Clara: Yep. Programmable, customizable, adaptable. For once, technology addresses our needs.
Marion: (shocked but intrigued) But… why adjustable?
Clara: (with a sly smile) To match the mood, darling. Sometimes you want a gentle touch, and sometimes, you need a Corinthian column.
Emma: (holding her stomach laughing) Oh my god, Julien must be furious.
Clara: (sighs) He is. He said I was “distorting human relationships.”
Emma: And what did you say to that?
Clara: He stormed off to sulk in the living room. Meanwhile, I stayed with Mark… well, the android.
Marion: (blushing) But… is he at least nice?
Clara: (with a sly grin) Oh, he’s perfect. But most of all… he does the dishes.
Marion: You don’t have a dishwasher?
Clara: Of course we do, but he looks so cute in his little apron.
Emma: With nothing underneath, of course...
Clara: Of course...
Emma: (smiling) Of course...
Clara: And you know what’s funniest? My husband doesn’t even touch his android anymore. But now he’s trying to program her to seduce mine…
The End.
jeanne acœur de pierre
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Jérôme et l'oracle du cercle des femmes
Pour un de mes anniversaires, mes amies Nelly et Judith m’ont offert un oracle.
Tout le monde, enfin j’imagine, aime les cadeaux. Mais chacun attache une importance plus ou moins prononcée à certains critères : l’esthétique, la difficulté qu’a eu l’offrant à le trouver, son empreinte carbone, sa rareté, sa conception do it yourself – big up les colliers de pâtes -, son prix bien sûr. Pour ma part j’apprécie énormément les cadeaux utiles. Et L’Oracle du cercle des femmes, puisque c’est celui-ci qu’elles ont choisi, est un des cadeaux les plus utiles qui m’ait été offert.
Qu’est-ce qu’un oracle exactement ? Dans l’antiquité il s’agissait d’une personne vers qui on se tournait pour s’entendre prédire son futur ; on pense évidemment à l’Oracle de Delphes qui a annoncé à Œdipe qu’il allait tuer son père et coucher avec sa mère. Depuis quelques années toutefois, le mot oracle est aussi donné à un genre de jeu de cartes que l’on peut utiliser pour faire des tirages, comme un tarot. On en voit fleurir un peu partout, avec des thématiques différentes : Oracle de l’art, Oracle du féminisme, Oracle des sorcières et j’en passe.
L’Oracle du cercle des femmes contient 42 cartes et permet de répondre à des questions pour orienter des choix de vie en révélant toutes les facettes de femme qui sommeillent en nous. Il peut aussi être utilisé à plusieurs pour animer des « cercles de femmes », que l’on peut constituer en s’appuyant sur les instructions d’un livre appelé Créez votre cercle de femmes et découvrez la force de la sororité, écrit par la créatrice de l’oracle.
Je l’utilise seule mais il est rapidement devenu le compère de mes phases de doutes, qui sont fréquentes. 3h30 du matin, je suis éveillée et tourne et me retourne dans mon lit. Qui suis-je et où va ma vie ? Je n’aime pas mon travail, je ne fais pas assez de sport, je suis célibataire, j’entends mon voisin qui fait pipi, bref je suis perdue. J’allume la lumière et attrape l’oracle sur ma table de nuit. Je bats puis coupe les cartes de la main gauche, je les étale devant moi et en choisis trois. Une qui symbolisera celle que j’étais avant, une celle que je suis aujourd’hui et l’autre celle que je serai bientôt.
Première carte : l’opiniâtre. « Je suis sûre de moi, aucun obstacle ne me résiste, je persévère. L’opiniâtre sait exactement où elle va et ne dévie pas de son objectif. ». Dommage que ce soit la carte du passé !
Deuxième carte : la silencieuse. « Je suis en silence, je laisse mes paroles endormies. Aujourd’hui je n’écoute que moi ». Bon bah je vais éviter de demander des conseils aux gens.
Troisième carte : la colérique. « Je sors de moi toute colère, les changements s’imposent. Aujourd’hui je m’exprime ». C’est ça mon futur ? Je ne m’énerve jamais pourtant.
Curieusement, savoir, ou croire, que je vais bientôt me mettre en colère et envoyer les gens pénibles voir ailleurs si j’y suis m’apaise et je me rendors.
L’Oracle contient des cartes sur lesquelles j’adore tomber, « la créatrice », « l’aventurière » et d’autres que je déteste, « la fragile », « la menteuse ». Un oracle uniquement conçu pour les femmes … vraiment ?
Laissons derrière mon insomnie et ma chambre sous les toits parisiens pour aller prendre un peu le soleil et répondre à cette dernière question.
Nous sommes au mois d’août, sur une plage magnifique de l’Atlantique, à l’heure où le soleil décline sérieusement, laissant la lune sortir de terre, grosse et orangée, à l’heure où la chaleur étouffante a laissé place à un air plus doux, mais suffisamment chaud pour traîner encore des heures en maillot. Nous, c’est Léa et moi. Nous ne sommes pas seules, puisque nous avons convié à ce moment de détente extrême un cubi de vin blanc nature. A la différence de la bouteille de verre, qui nous alerte sur notre alcoolisme par transparence et nous freine avec son contenu plus limité, le cubi est une source qui ne se tarit jamais, ou presque. Une petite pression et voilà notre verre qui se remplit aussi vite qu’il sera vidé.
Dans ce décor de rêve, l’esprit léger grâce aux vacances et jamais assoiffées, nous refaisons le monde, prenons des selfies, écoutons de la musique en nous émerveillant d’un rien. La vie est douce et nous nous sentons puissantes, dans notre essence de Femmes avec un grand F. Mais à la nuit tombée, sans crier gare et avec la complicité du cubi, les deux grâces se transforment progressivement en tatas pinard.
Nous quittons la plage et passons près de la maison de Tony, un ami d’enfance, qui accueille chez lui pour la semaine un de ses potes appelé Jérôme, que nous avons rencontré l’après-midi même.
Dans le village où je passe mes vacances, nous avons l’habitude d’entrer les uns chez les autres sans s’annoncer et je ne déroge pas à la règle en collant mon front sur la fenêtre du salon de Tony, où je vois Jérôme en t-shirt et caleçon affairé sur son ordinateur. Je tape immédiatement à la fenêtre, « Ouh ouh !!! ». Jérôme nous voit et avant même qu’il ait répondu quoi que ce soit à ce salut distingué, j’entre dans la maison.
Le moment est venu d’en dire un peu plus sur les protagonistes de cette soirée. De Jérôme, nous ne savons pas grand-chose, si ce n’est que Tony le connaît depuis quelques mois, qu’il travaille dans l’art, sans plus de détails, qu’il va de temps en temps à Dubaï et qu’il est célibataire. L’ayant vu en maillot sur la plage, nous savons aussi qu’il est charmant. Il intrigue Léa, et c’est à elle que je vais m’intéresser maintenant.
Je l’ai déjà évoquée plusieurs fois dans mes billets, mais à part le fait qu’elle rêve de gode-michets trouvés dans la rue, vous ne savez pas grand-chose d’elle. Léa est une amie de longue date. Comme beaucoup de gens de mon entourage, elle est née sous le signe de la balance et elle en a les attributs. Elle est notamment en recherche permanente d’un équilibre entre deux versants de sa personnalité qui ne font pas toujours bon ménage. Donnons-leur des petits noms. D’un côté nous avons Léi. Léi est un people pleaser, autrement dit quelqu’un qui souhaite faire plaisir aux autres, cherche à satisfaire leurs attentes, facile à vivre, essayant de communiquer pour résoudre les conflits, très curieux et ouvert. Mais Léo veille au grain et lui (ou elle) ne se laisse pas marcher sur les pieds. Quand Léo prend le dessus, Léa cherche à compenser la flexibilité de Léi et durcit son tempérament. Parfois pour le meilleur, quand elle devient une négociatrice hors pair où une compétitrice de premier rang au ping pong, parfois pour le pire, quand elle devient légèrement agressive. Il est important de savoir que l’alcool a tendance à énergiser Léo et qu’il endort Léi.
Tout comme moi, et comme beaucoup de mes amis, Léa a plutôt un profil anxieux, même si elle préfère se décrire comme « romantique ». Aussi, face à Jérôme, ce taiseux musclé mais difficilement saisissable, elle s’interroge. Qui est-il réellement ? Est-il un allié ou un ennemi ?
Nous allons le savoir rapidement puisque nous torpillons son moment de solitude. Tony l’a en effet laissé pour la soirée pour aller retrouver sa petite amie. Ayant laissé de côté la bienséance depuis quelques heures déjà, nous posons nos affaires dans le salon, Léa demande à Jérôme s’il a de quoi nous offrir à boire – le cubi est fini – et je cuisine des pâtes parce que j’ai faim.
L’interrogatoire peut commencer.
« - Alors Jérôme, tu fais quoi exactement dans la vie ? ».
-Je viens de terminer un roman.
-Ah mais tu te la pètes !
Oups, Léo est réveillé.
Jérôme reste calme suite à cette attaque et nous raconte l’histoire de son livre, qui parle d’intelligence artificielle et d’esthétique. Ok super. On passe à autre chose. Pour une raison qui m’a échappée depuis, on en vient à parler astrologie.
-Quel est ton signe ?
-Bélier.
-Aïe, le pire signe du zodiac ! Caractériel et égocentrique !
Cette fois ci c’est moi qui agresse ce pauvre Jérôme gratuitement. Je tiens à préciser à mes amis béliers que j’ai proféré cette insulte sous l’emprise de l’alcool, autrement j’aurais dit « A fleur de peau et légèrement centrés sur eux-mêmes par moment ».
Jérôme a l’air désemparé, voire inquiet, par cette description. Quant à nous, très sûres de nous, nous continuons de lui poser des questions, de commenter ses réponses, presque de le « womansplainer » dès que nous ne sommes pas d’accord avec lui. C’est étrange, c’est un peu comme si soudainement Jérôme, qui reste très calme et aimable sous les attaques, payait pour tous les hommes qui nous ont déçues. Un martyr malgré lui.
D’ailleurs on en vient rapidement à parler féminisme, aux injonctions faites aux femmes sur leur physique, la maternité, le travail, etc. « C’est scandaleux ! Ça ne te choque pas ? Tu n’as pas lu Mona Chollet ? Tu n’as pas honte ?! ».
Tony débarque à ce moment-là et nous voyant bien échauffées, met de l’huile sur le feu en râlant après les femmes qui ne s’épilent pas. Le débat vire au règlement de comptes, on crie, on est affligées, on ne tient plus debout parce qu’on est bien trop avinées.
Il est clairement l’heure de rentrer pour les tatas pinard. Sur le chemin du retour, nous débriefons, remontées comme des coucous. Ce Jérôme a l’air d’être la caricature du mâle alpha, ça se voit tout de suite !
Le lendemain nous dînons de nouveau avec Tony, Jérôme et d’autres amis. Personne n’en veut à personne, les avantages de l’alcool et de l’amnésie. Cette fois-ci nous tentons une approche plus aimable pour échanger avec Jérôme. Il nous apprend au détour d’une conversation qu’il lui arrive de consulter une médium, en particulier pour lui parler de ses problèmes sentimentaux. Cette médium utilise un oracle pour les consultations, nous dit-il.
Je rebondis en parlant de mon Oracle du cercle des femmes récemment acquis et je vois le regard de Jérôme qui s’éclaire « C’est celui-ci qu’elle utilise ».
Ça alors ! Ce grand gaillard de Jérôme se fait lui aussi tirer les cartes pour savoir quelles facettes de femme sommeillent en lui. Léa et moi n’en revenons pas.
Le vin nature nous a trompées, c’est un bon gars finalement.
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Chapitre 7 : L’inquiétante découverte
Ils passèrent plusieurs heures à explorer les méandres d'Internet, plongeant dans un monde sombre et énigmatique à la recherche d'informations sur le sceau de Salomon et les groupes occultes qui l'utilisaient. La tension dans l'air s'épaississait à chaque minute qui passait, tandis que leurs recherches les menaient de plus en plus loin dans un territoire inconnu. Finalement, un site retint leur attention : un espace dédié à la magie cérémonielle, proposant des articles, des vidéos, et des forums réservés aux initiés. Le sceau de Salomon y trônait en logo, comme une marque d'appartenance à une communauté secrète.
Mulder se redressa légèrement, l'air satisfait.
- On dirait qu'on a trouvé ce qu'on cherchait. Dit-il, un sourire triomphant au coin des lèvres.
Parker, qui se sentait de plus en plus mal à l'aise, fronça les sourcils. Ses instincts lui criaient que quelque chose clochait.
- Vous êtes sûr que c'est le bon site ? Demanda-t-elle, sa voix chargée de scepticisme.
- Je pense que oui. Regardez, il y a une rubrique qui s'appelle “Le cercle de Salomon”. C'est peut-être le nom du groupe auquel appartenait Lisa Martin, Répondit Mulder avec une confiance que Parker trouvait de plus en plus irritante.
Elle se mordit la lèvre, ses doigts tambourinant nerveusement sur le bureau.
- Et comment on fait pour y accéder ? Demanda-t-elle, bien consciente de l'escalade de leur situation.
- Il faut s'inscrire. Mais pas avec nos vrais noms, bien sûr. On va se créer des pseudonymes et des profils crédibles. Expliqua Mulder, comme si c'était la chose la plus naturelle au monde.
Parker sentit une vague de colère monter en elle, alimentée par la désinvolture de Mulder.
- Vous êtes sûr de ce que vous faites ? Lança-t-elle, son ton se durcissant. - Et vous avez une idée de pseudonymes et de profils crédibles ? Parce que moi, je commence sérieusement à en douter.
Mulder la regarda un instant, semblant mesurer la tension qui montait entre eux. Mais il ne recula pas, ne laissa rien transparaître.
- Oui, j'en ai. Répondit-il simplement, avant de se tourner vers l'ordinateur, ignorant délibérément le malaise palpable de Parker.
Il se connecta au site et remplit le formulaire d'inscription avec une efficacité qui agaça Parker encore plus. Il choisit le pseudonyme “William”, et rédigea un profil impeccable : “Étudiant en psychologie, passionné par l'occultisme depuis son enfance, cherche à approfondir ses connaissances et à rencontrer des personnes partageant ses intérêts”. Il valida son inscription d’un clic, l’air satisfait.
- Voilà, c'est fait. Je suis inscrit. Annonça-t-il, comme si cela réglait tout.
Parker le fixa, ses nerfs à fleur de peau.
- Et moi, je fais pareil, je suppose ? Demanda-t-elle, sa voix imprégnée d'une froideur tranchante.
Mulder acquiesça, son calme apparent narguant Parker qui peinait à maîtriser son irritation.
- Mais que voulez-vous que je mette comme pseudonyme et comme profil ? Demanda-t-elle d’un ton sec, sentant sa patience atteindre ses limites.
- Faites appel à votre imagination. Dit-il calmement, presque nonchalamment, ce qui fit bouillir Parker encore plus.
Elle lui lança un regard noir, puis se pencha sur l'ordinateur, ses gestes brusques trahissant sa frustration.
- D'accord, Einstein. Ironisa-t-elle en serrant les dents. Elle s’exécuta sans grand intérêt, sa colère latente se manifestant dans chaque frappe sur le clavier.
Elle choisit comme pseudonyme “Catherine”, et rédigea un profil simple : “Journaliste, curieuse de tout, attirée par les mystères de la vie, souhaite découvrir les secrets de la magie”. Elle valida son inscription d’un coup sec, puis se tourna vers Mulder.
- Voilà, ça vous va ? Répliqua-t-elle avec froideur. - Et ensuite ?
Mulder hocha la tête, l’ombre d’un sourire sur les lèvres.
- Parfait. Maintenant, on va pouvoir accéder à la rubrique “Le cercle de Salomon”. Dit-il en ouvrant la page.
Parker se mordit l'intérieur de la joue pour ne pas exploser. Mulder semblait ignorer à quel point cette situation la rendait folle.
Ils découvrirent un forum privé, réservé aux membres du cercle. Plusieurs sujets de discussion s'étalaient sous leurs yeux, portant sur des aspects théoriques ou pratiques de la magie cérémonielle. Mais c’est une annonce particulière qui attira leur attention. Le sang de Parker se glaça lorsqu’elle la lut :
“Chers Frères et sœurs du cercle,
Nous vous invitons à nous rejoindre demain soir à 21 heures pour une réunion exceptionnelle. Nous allons procéder à un rituel très spécial, qui nous permettra d'entrer en contact avec une entité supérieure. Ce rituel nécessite la présence de tous les membres du cercle, ainsi que d'un sacrifice humain. Nous avons déjà trouvé la victime idéale, il s'agit d'un agent du FBI qui enquête sur nos activités. Nous allons le capturer demain après-midi et le conduire au lieu du rituel. Le lieu du rituel vous sera communiqué demain par message privé. Nous comptons sur votre participation et votre discrétion.
Que le sceau de Salomon vous protège,
Le grand-maître du cercle.”
Le choc foudroya Parker, qui sentit son cœur s’emballer. Elle tourna lentement la tête vers Mulder, une lueur de terreur dans les yeux.
- C'est une blague ? Demanda-t-elle, sa voix à peine plus qu’un murmure, tandis que ses mains tremblaient.
Mulder secoua la tête, son visage se refermant comme un masque.
- Non, je crois que c'est sérieux. Dit-il d’un ton grave, le poids de la situation s'abattant sur eux.
Parker sentit une bouffée de panique l’envahir, sa respiration devenant difficile.
- Ils vont sacrifier un agent du FBI ? Souffla-t-elle, incapable de croire ce qu’elle venait de lire.
Mulder serra les poings, ses mâchoires se contractant.
- Oui, et je pense que c'est nous qu'ils visent. Répondit-il, son regard sombre fixant l’écran.
Parker sentit la terre se dérober sous ses pieds.
- Comment ça, nous ? Demanda-t-elle, sa voix montant d’un cran, teintée de peur.
- Nous sommes les seuls agents du FBI qui enquêtent sur eux. Ils ont dû nous repérer et nous identifier. Ils savent qui nous sommes et où nous trouver. Expliqua Mulder, sa voix tendue.
Parker explosa, son angoisse se transformant en rage.
- Bravo, petit génie ! Et comment ont-ils fait, hein ? Comment ces tarés nous ont-ils repérés ? Cracha-t-elle, sa colère enfin libérée.
Mulder la fixa, luttant pour garder son calme face à la tempête qui déferlait sur lui.
- Je ne sais pas. Peut-être qu'ils ont des informateurs ou des moyens de surveillance. Peut-être qu'ils ont piraté nos ordinateurs. Ou qu'ils ont des pouvoirs paranormaux. Dit-il, sa voix se brisant légèrement sous la pression.
Parker se mit à rire nerveusement, un rire sans joie, presque hystérique.
- Des pouvoirs paranormaux ? Vous m'en direz tant ! Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait, sombre idiot ? S'exclama-t-elle, ses mots fusant comme des balles.
Mulder prit une profonde inspiration, sentant la panique de Parker menacer de tout faire dérailler.
- Calmez-vous, s'il vous plaît. Ce n'est pas le moment de paniquer ! Maintenant, on se tire d'ici. Nous sommes en danger. Dit-il, sa voix ferme mais tremblante.
Il se déconnecta du site et éteignit l'ordinateur d’un geste brusque. Puis il se leva, attrapant Parker par le bras pour la tirer vers la sortie. La panique les enveloppait, les poussant à bouger plus vite.
- On va prévenir Skinner. Il doit en être informé. Dit-il, le souffle court.
- Bougez-vous ! Cria-t-elle, son impatience frôlant la panique totale.
Ils coururent vers leur voiture, l’adrénaline pulsant dans leurs veines, en espérant que ce ne soit pas déjà trop tard.
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Je vais te bombarder aussi
Sherlock/Moriarty (du manga "Moriarty", pas de la série bbc ou de l'original sherlock XD), Han/Lando and Luke/Lando (Stars Wars), Lumière/Big Ben (la belle et la bête), Owen/Claire (Jurassic world), Lucky Luke/Calamity Janes ou/et Lucky Luke/Joe (Lucky Luke). Et pour le crack dans Astérix, le poissonier et le forgeron ou/et le forgeron et Assurantourix XD
Yay ^ ____________ ^
Sherlock/Moriarty : Je t'avoue ne pas avoir lu le manga, donc je ne pourrais pas te répondre ^^;;
Han/Lando : je ne les shippe pas mais je comprends que les gens les shippent. Le potentiel de friends to lovers, two disaster boyfriends smuggling together, se disputant la garde de leur vaisseau avec Chewbacca qui n'en peut plus de ces deux-là, qu'ils se trouvent une chambre pour résoudre leurs problèmes non mais !
Luke/Lando : je ne les shippe pas activement mais c'est un ship mignon et intéressant à envisager. Il y a quelques similitudes avec Han/Luke, et Lando peut être un véritable charmeur et puis j'aime imaginer Luke avoir un faible pour les hommes à moustache (Biggs, Lando, Din...). C'est un couple qui peut très bien fonctionner, et je valide !
Lumière/Big Ben : comment ne pas les aimer ? C'est FrUk mais comme s'ils étaient dans une production Disney. Ils aiment se taquiner l'un l'autre mais au-délà des disputes, je pense qu'il y a beaucoup d'estime et d'affection entre eux, je les trouve adorable !
Owen/Claire : je ne suis pas à fond dans les ships dans le fandom Jurassic Park / Jurassic World mais il faut avouer qu'ils sont très mignons ces deux-là. Ce sont deux opposés mais ils sont la preuve que l'expression "les opposés s'attirent" fonctionne. Ils n'auraient pu être que le coup d'un soir, ou un couple qui implose après s'être mis ensemble pendant une situation stressante (les événements de JW1) mais ils ont su fonctionner malgré tout, malgré le break up dans JW2, à se retrouver pour ne plus se quitter. Ils se complètent très bien et malgré tout le mal que je peux penser de JW3, j'aime la famille qu'ils forment avec Maisie et Bluuuue
Lucky Luke/Calamity Jane : je les shippe davantage de façon platonique, le genre d'amitié homme/femme que j'aimerais voir plus souvent. J'aime quand ils travaillent ensemble dans la BD comme dans les dessins-animés, ils sont très différents mais avec leurs similitudes, et j'aime les voir comme de vieux amis qui se retrouvent aussi bien pour une mission que devant un verre dans un saloon à parler de tout et de rien.
Lucky Luke/Joe Dalton : un rarepair à mon grand malheur ! C'est un ship que j'aime beaucoup, encore une fois car on retrouve le trope "enemies to lovers" ou alors "enemies with benefits" avec Luke qui se sent responsable des Dalton à chaque fois (qui d'autre pour les empêcher de faire une bêtise sinon lui ?) et qui commence à avoir un faible pour le plus petit et le plus grognon des quatre ? Joe se met si facilement en colère et malgré lui, il trouve ça adorable. Même si Joe déteste Luke, j'aime imaginer qu'il ne peut pas imaginer un monde sans lui, et j'aime sa possessivité envers Luke (il n'y a que lui et lui seul qui a le droit de descendre Luke, non mais oh !!). J'aime les rares moments dans la BD ou le dessin-animé où ils coopèrent, on sent qu'ils pourraient s'entendre malgré tout, et je déplore que ça n'arrive que trop rarement. Et puis pour être honnête, seul le fait que Luke soit du bon côté de la loi empêche Ma de faire de Luke un Dalton en bonne et due forme :P
Ordralfabétix/Cétautomatix : un ship fun à envisager, que ce soit en platonique ou pas. L'un ne peut pas vivre l'un sans l'autre, ils aiment trop se taquiner, se battre pour mieux se rabibocher après ^^ je ne les shippe pas sérieusement mais ils sont fun à imaginer ^^
Cétautomatix/Assurancetourix : un ship à envisager, pas un couple que j'adore personnellement mais pas un notp pour autant. Je suis curieuse disons et puis il y a peut-être une raison qui fait que Cétautomatix aime autant l'attacher :P
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Queen of butterfly
Description :
ATTENTION SPOIL SI TU REGARDES PAS LES SCANS DE DEMON SLAYER
J'étais sur le mont Natagumo où ce trouvait la lune démoniaque n°5 qui devait me capturer pour que Muzan récupère mon pouvoir sanguinaire. Mais contre toute attente des pourfendeurs sont arrivés, j'avais cru pouvoir enfin m'échapper mais la sœur ainê de la famille araignée à réussi à me rattraper, mais je n'aurais jamais imaginé cette chute...
Attention pour la première fois je fais un T/G (=ton genre) qui signifie si tu veux dans l'histoire être une fille, un garçon ou non-binaire, c'est ton choix ! (oui je m'adapte à tout public)
Ensuite les fautes sont toujours possibles et la vulgarité de même.
Je reposte ce chef-d'œuvre (oui j'aime me vanté) donc bonne lecture !
Chapitre 1 : Échappatoire
... Merde...
Ils ont réussi à me retrouver ! Je pensais être enfin tranquille sur ce mont, loin de Muzan, loin des démons, loin des humains et loin du monde.
Ce connard n'a toujours pas arrêté de me traquer juste pour ce foutu pouvoir !
Et maintenant il envoit une lune démoniaque, la galère.
Je m'enfuis à une vitesse qui peut paraître inhumaine mais pour des démons cela est juste rapide.
Mais la sœur de la lune me prend de vitesse et alors qu'elle allait entreprendre de m'enfermer dans l'un de ses cocons, une jeune femme, petite mais très rapide, l'attrape au vol.
Je la remercie intérieurement et prend mes jambes à mon cou.
Plutard...
Je vais vraiment croire que j'ai la poise, encore des humains ! Et ça empeste le sang... Mais pas que, un démon mais il n'a pas la même odeur que les autres... Celle-ci est plus douce, un peu comme la mienne.
Ma curiosité étant trop forte, je m'approche, me faisant discrète en sachant que la lune n'est pas loin.
Je vois une jeune fille, un jeune garçon et la lune combattre. Alors que je vois la jeune fille utiliser son pouvoir sanguinaire, celui qui semble être son frère allait coupé la tête de la lune mais un de ses fils le lui coupe en premier, le jeune homme s'appelant Tanjiro, ne l'a sans doutes pas remarquer.
Ils sont si jeunes, c'est pour cela que les humains sont des vermines, ils laissent les jeunes se sacrifier pour pouvoir sauver leurs peaux.
La lune se met rapidement sur pieds alors que le garçon est à terre et ne peux plus bouger.
C'en est trop, j'interviens.
Rui : Oh tient (nda : voilà quelqu'un:3)
Rui : T/P-San cela faisait longtemps, alors maintenant tu défends des humains ? Je croyais que tu les trouvais pitoyables même si tu n'en mange pas.
Moi :...
Il ne faut pas que je me relâche, je m'approche du garçon et me coupe de sorte à ce que mon sang tombe sur les plaies du garçon pour les cicatriser.
Rui : *énerver et s'élançant vers moi * Tu as vraiment cru que je resterais de marbre !
Comme il s'est déjà élancé, je souris et lui envoie un coup de pieds (à la taekwondo pour vous facilitez l'imagination)pour qu'il finnisse dans un arbre.
Moi : Je ne suis certe pas une lune mais je suis quand même doter de réflexion et de force.
Sentant un pourfendeur dans mon dos arrivant, je me déplace brusquement sur le côté.
Moi : Il est tout à toi, je m'occupe de soigner la démonne.
Il semble hésiter mais la lune et moi ne sommes pas décidé à le laisser choisir.
Je soigne la démonne qui se réveille instantanément. Je la regarde, le sourire triste et celle-ci m'étonne en me prenant dans ces bras. Je le lui rends en lui chuchotant.
Moi : La vie ne sera pas toujours facile pour toi, mais je suis sûr que tu t'en sortiras et en cas de besoin, je ne serais jamais loin : Appel moi.
Et je m'en vais de ce pas. Mieux vaut ne pas tarder à partir d'ici avec tout ces pourfendeurs dans les parages.
Que le temps passe...
Cela fait un moment que je n'ai plus vu de pourfendeurs et de démons et pour cause, j'ai rencontré une démonne du nom de Tamayo et son fidèle qui sont du même point de vu que le mien : Muzan doit crever et pleurer sa maman en enfer ! Sorry, I'm not sorry.
Étant à l'abri pendant un moment, j'ai finalement décidé un jour de revoir la petite sœur de Tanjiro-kun, Nezuko-Sama.
Déjà parce que Tamayo-San veut encore un échantillon de son sang et parce que je suis très curieuse.
Je n'ai pas le droit d'entrer dans le sanctuaire des pourfendeurs, ce que je comprends et n'ayant pas envie de finir en fines tranches, j'attendis que Tanjiro retourne en mission.
On s'en fout tous de la mission on veut du croustillant ! Oui vous aurez compris c'est une élipse de la mission de Tanjiro dans lequel vous l'aviez finalement aider.
Et sans que je comprenne comment, je me retrouva dans une chambre avec 2 lits. Un pour Nezuko et un pour moi.
La femme avec une allure de papillon vint nous voir et au début nous étions toutes les deux très rétisantes à cette rencontre entre humain et un démon inconnu.
Se fut d'un non naturel que je lui demanda comment j'étais arrivé ici.
Shinobu : Tu es venu ramener Tanjiro et Nezuko au sanctuaire et avant de partir, tu t'es évanouie. D'ailleurs, j'aimerais que tu me racontes comment cela ce fait que quand ton sang est tombé sur l'une des plaies de un de nos blessés, celle-ci s'est guérie en ne laissant pas même une cicatrice.
Je lui dis que cela était mon pouvoir sanguinaire. Shinobu se tendit.
Shinobu : Tu sais que seulement les lunes démoniaques, Nezuko-Sama et Muzan on des pouvoirs sanguinaires ?
Moi : Oui, Tamayo-San et son disciple me l'on expliqué, c'est à cause de lui d'ailleurs que je suis recherché par Muzan.
Il y eu un silence. Je ne le sens pas du tout !
Moi : D'ailleurs je pense que je ne devrait pas rester ici, vous risquez les problèmes si un démon me trouve ici.
Shinobu eu un petit rire.
Shinobu : Je l'attends dans ce cas ce démon car il pourra peut-être rentrer mais sûrement pas sortir. De plus, j'ai discuté avec notre maître, et tu vas devoir resté ici pour que je puisse examiner l'étendu de ton pouvoir, tu pourrais même nous être très utile.
Je ne vois pas d'hésitation, ce n'est pas une question mais bien une affirmation.
C'est à ce moment là que Nezuko-Sama accouru jusqu'à moi pour me faire un câlin.
Shinobu : Tu as de la chance, Nezuko-Sama te considère comme un humain, elle ne peut pas supporter les démons et les écrases.
Moi : *souri* Et bien dans ce cas j'en suis honoré.
Shinobu : En parlant d'être humain,*voix terrifiante de Shinobu* combien en as-tu mangés ?
Moi : *glup* Alors, s'il te plaît pour commencer, arrête ce regard qui ferais même peur aux plus grands démons. Et pour te rassurer, aucun, j'ai juste bu un peu de sang d'humain et des... Membres qu'on a coupé pour leurs besoin. (oui le gore est à la mode)
Chapitre 2 : Nouveau départ
Cela fait un moment que je suis au domaine des papillons, et ma relation avec Shinobu-Sama a évolué, maintenant, soit je l'aide pour ces missions, ou bien pour la préparation de poisons et de remèdes.
Shinobu : Oui ! Nous avons enfin réussi à mettre en place un remède efficace venant de ton pouvoir sanguinaire pour guérrir plus facilement les plaies et contrôler les hémorragies.
Moi : Eh bien c'est génial ! Mais je crois que le fait d'avoir mis un litre de salive de côté est trop peu pour préparer autant de remèdes, je vais en produire plus en soignant les malades.
Shinobu : Tu es sûr T/P-San ? Tu as l'air si fatiguer pour avoir autant produit en 3 jours plus ceux où n'ont n'avons rien trouvé. De plus, je ne pense pas que cela soit une bonne idée de te mettre à côté de sang...
Moi : *vexer* Ah d'accord... Bon donc je vais me promené.
Je m'en vais avant qu'elle ne dise autre chose pour remuer le couteau dans la plaie.
Non mais sérieusement, je sais que je suis un démon et le fait que je sois toujours priser pour ma salive épuiserait n'importe quels démons, mais je n'ai jamais tuer d'humain pour me nourrir de toute mon existence !
Je décide de me promener dans la forêt, mais le problème c'est que si pour certain, la colère coupe l'appétit, moi elle me suit à la trace.
Et merde, mes cros ressortent... Je crois que je vais devoir tuer l'un de ces petits animaux malheureusement trop chou.
Je finis donc par trouver un lapin... Mais pourquoi ces petites créatures sont aussi mignonnes avec leurs petits yeux.
Je finis par le relâcher. Et je ne peux pas retourner au domaine tant que j'ai cette envie.
Je resta donc dans la forêt toute la nuit et quand je vu celle-ci commencer à partir, je commença à paniquer sérieusement. Je ne pouvais pas retourner au domaine et je ne pouvais pas rester au soleil. Je couru donc dans la forêt à la recherche d'une cachette...
Arriver dans une sorte de grotte, je m'y réfugie pour ne pas avoir à faire avec le levé du jour...
Je repensa à mon parcours en tant que démon, en effet, j'avais perdu tout souvenir de mon ancienne vie.
J'avais d'abord été un démon sans grande importance, puis un jour, j'ai utilisé ce pouvoir comme si j'avais toujours su qu'il était là, Muzan l'avait vite su et voulait pour je ne sais qu'elle raison me retrouver. Mais je ne le sentais pas. Et je ne pouvais pas me voir cet homme.
Quelques heures étaient passés... On devait être aux alentours de midi, quand j'entendis une voix que je ne connaissais que trop bien...
Shinobu : T/P-San! Où es-tu ?! T/P-San!?
J'hésita a lui répondre et finalement...
Moi : Dans la grotte !
Je pouvais entendre ses pas jusqu'à la grotte.
Shinobu : Mais qu'est-ce qu'il t'a prit de rester toute la nuit dehors ?!
Moi : Le jour m'a surpris et j'ai du vite trouvé un abri.
Elle s'avança vers moi et me prit dans ces bras.
Shinobu : Tu nous a fait peur ! J'ai cru que tu avais brûlé au soleil ou que Muzan t'avait retrouvé...
Je resserra l'étreinte et la rassura, ignorant mon désire de sang, le soir où elle avait parlé à Tanjiro-kun de son passé, j'étais juste en dessous, je savais qu'elle avait vécu quelque chose d'horrible et maintenant je le savais.
Mais soudain, on entendit quelque chose se plaindre, ou plutôt, un organe se plaindre.
Moi : Shinobu-sama ! Je t'avais demandé de ne plus sauter de repas !
Shinobu : Dit la personne qui refuse de se nourrir de sang !
Moi : Oui mais moi je peux vivre sans me nourrir contrairement à toi ! De plus, pendant la conception du remède, tu ne t'es presque jamais arrêté !
Pendant que je continuais de lui dire qu'elle devait rentrer pour sa santé, elle me rabâchait que c'était elle le médecin et nous sommes parti en petite bagarre et finalement avions bien rigoler à la fin.
Moi : Aller mauvaise troupe, il faut que tu rentres !
Shinobu : Mais je vais pas te laisser...
Moi : Ne t'en fais pas, dès que le jour tombe, je reviens en quatrième vitesse. Promis !
Et on croisa nos petits doigts.
J'ai tenu la promesse (même si quelques démons étaient de sorti et que je les ai tués plus vite que d'habitude ce qui me surpris) et rentra au domaine des papillons.
Moi : Oh ! Kanao-Sama ! Dis-moi, est-ce que Shinobu-Sama a bien prit son repas se midi?
Elle me répondit par un hochement de tête positif, je me sentis soulagé et la remercia grandement.
Je rejoins donc vite Shinobu-Sama et l'aide dans ces travaux...
Quelques semaines plus tard :
Shinobu : T/P-san, je t'annonce que Tamayo-San sera à nos côtés à partir d'aujourd'hui, elle nous aidera à concevoir des remèdes et des poisons pour battre Muzan.
Tamayo-San est quelqu'un de douce et attentionnée, c'est une bonne personne qui elle aussi déteste son créateur.
Nous nous entendîmes très bien et avançons de plus en plus sur nos recherches.
Mais un jour je surpris Shinobu-Sama avec un liquide qui me fit froid dans le dos : Une liqueur très puissante de glycines.
Moi : Shinobu-Sama ? C'est quoi ce mélange ?
Elle me regarda avec surprise, comme un enfant qui aurait fait une bêtise et avait peur de se faire gronder.
Moi : Et surtout pourquoi c'est dans ton verre ? Ce genre de chose devrait être dans les flacons du laboratoire.
Je la vois paniquée et semble réfléchir à toute vitesse avant de s'arrêter et de pousser un soupire et de me dire.
Shinobu : Ce n'est pas la première fois que j'ingurgite ce poison...
Avant que je ne me fasse des idées, elle rétorque.
Shinobu : Rassure toi ! Ce n'est pas contre toi !..
Moi : Alors c'est pour quoi donc ?
Shinobu : Il faut que je te raconte tout...
Elle me demanda de m'asseoir à côté d'elle et m'expliqua le fait qu'elle savait que le combat finale arrivait à grand pas, ce n'était plus qu'une question de temps. Elle me dit aussi que sa sœur, plus forte qu'elle, avait périt lors de sa bataille contre la lune démoniaque n°2 et qu'elle s'était préparé à le tuer toutes ses années.
Mais quand elle me fit par de son plan, j'ai cru que j'allais tout démolir...
Chapitre 3 : Pourquoi?!
Moi : Comment peux-tu dire ça ! Tu n'es pas faible, tu en es même loin ! Tu as sauvé beaucoup de personnes, inventé tes propres techniques avec ton souffle de l'insecte, créer des remèdes et des poisons extraordinaires et par dessus le marché, créer une entente entre démon et humain !
Shinobu :...
Moi : De plus... Tu as des gens qui tiennent à toi...
Shinobu : Je sais que cela peut être égoïste... Mais cela est le plan de secour si je n'arrive pas à le vaincre...
Moi :... Alors tu devras le vaincre, et tu le vaincras.
Je lui indiqua de me suivre, je pris son katana et lui donna puis nous allons dans une clairière.
Shinobu : Je ne pense pas que cela soit le moment et des patients...
Avant qu'elle n'en dise plus, je l'attaque sur la gauche d'un coup de pieds. Je sais qu'elle est droitière donc cela risque d'être plus compliqué pour elle.
Elle me par à la dernière seconde et prend une position d'attaque, ce qui fut une erreur de sa part car je pu saisir sa garde de katana et envoie celui-ci valser à l'autre bout de notre terrain d'entraînement.
Moi : Première erreur, on attaque jamais son adversaire en premier t'en qu'on ne l'a pas examiné de plus près. Ensuite, tes atouts son ta vitesse et oui ta petite taille ! Celles-ci te permettent d'attaquer dès que tu as une ouverture et d'éviter plus facilement les attaques de ton adversaire. De plus tu es agile, alors au lieu d'essayer d'être comme tout le monde, utilise tes vraies compétences.
Elle paraît d'un côté un peu énervée, d'où son vrai caractère et de l'autre très surprise sur le fait que je connais parfaitement chaque détail de son combat et gêner d'avoir affaires à mes propos.
Moi : Tu as la facilité, un démon attaquera toujours le premier, et ne crois pas que l'attaquer directement est facile.
On continua quelques heures, Shinobu-Sama a beaucoup de choses à revoir, mais elle apprend vite.
Moi : Entraînement finit pour aujourd'hui, je vais aller m'occupé des patients et surtout pas de mais, tu vas te reposer.
Elle ne fit que de me gronder sur le chemin du retour, mais on va pas se mentir, je préfère quand elle se dévoile, avec son vrai caractère et pas comme une personne portant un masque avec un faux sourire.
Les mois s'étaient enchaîner vite... Trop vite pour que je puisse t'apprendre tout mon savoir...
En effet, un soir, une nuit, une explosion sorti tout les résidents de leurs distractions. Ce soir là, Muzan était passé à l'attaque.
Un long combat c'était produit jusqu'à arrivé dans le monde des démons.
Beaucoup de nos camarades y sont passés... Dont toi, et je me haïssais d'être encore au début du monde des démons alors que tu étais entrain d'être digérer par ce salopard de Doma...
Heureusement, Kanao-Sama a utilisée sa technique et je suis venu juste attend avec Inosuke pour le tuer.
Ensuite Muzan à infecté Tanjiro pour survivre, mais celui-ci ne c'est pas laissé faire et grâce à votre remède, à toi et Tamayo-San, Muzan est mort.
Malheureusement, tu sais ce que cela implique... La mort des démons.
Étant déjà un démon depuis des centaines d'années, je ne pouvais reprendre ma vie d'humaine.
Alors avant de disparaître, j'ai fais en sorte que Kanao-Sama puisse retrouver la vue.
J'ai le malheur de t'annoncer qu'étant une partie de Muzan, je ne pourrais te rejoindre au paradis avec ta sœur, alors je veux te le dire maintenant Shinobu-Sama :
Je t'aime.
Profite de ton séjour au paradis, j'espère que tu ne m'oublieras jamais.
Petite suite car je suis gentille (ou pas).
Kanae : Regarde Shinobu ! C'est un arbre qui date de plus de 3 000 ans ! D'après les historiens, cet emplacement aurait été le terrain d'entraînement de guerriers mais ils ne savent toujours pas qu'elle force à pu causé ce trou...
Shinobu : *flashback*
T/P : *ris* T'a bien réussi ton coup ! Un peu plus et je me faisais avoir... N'empêche, pauvre arbre, j'espère qu'avec le temps il s'en remettra...
Shinobu *fin flashback* A mon avis, c'était la force d'un grand amour *larme*
Fin.
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Confinement(s) et temps (finement, aussi) libre...
La seule chose que l'on puisse trouver positive dans le confinement macronien, c'est qu'on a l'impression d'avoir du temps “pour soi”, une chose rare dans notre temps si soumis aux ondes, aux claviers, à nos satanés portables, à des “G” qui se comptent 4 ou 5, et à des sollicitations déprimantes telles que les programmes-télé “à la mode Delphine Ernotte” (synonyme de con-centration sur la disparition de l'homme-blanc-catho-hétéro-de droite)… Evidemment, cette non-liberté est une fausse impression, car… qu'est-ce que “se sentir plus libre” quand on est assigné à résidence et privé de toute liberté de mouvement ? Réponse : c'est un “piègeac” !
Contraint et forcé, je m'étais donc laissé convaincre par mon libraire habituel du charme douteux des commandes via internet et du glanage de petits sacs supposés contenir ce que j'avais commandé, le tout étant réglé par un mode de paiement refermé sur lui-même, et dit “sans contact” pour faire croire aux gogos que c'est un progrès… (NDLR : mais comme rien n'est jamais gratuit, cette nouvelle invention ne l'est pas non plus : elle nous prépare, en douce et sans douleur immédiate, à la suppression définitive de l'argent fiduciaire, ce qui sera sans doute l'avant-dernière étape dans notre asservissement à la puissance administrative et à son bras armé, la technologie anti-humaine… Et à notre entrée dans un monde effroyable, qui ressemblera comme un frère siamois à un “paradis à la chinoise”).
Et c'est là que l'enchaînement des faits peut amener à se dire que “tout n'est pas perdu”… comme tous ces français qui voient un motif de ne pas désespérer dans les deux épisodes de beau temps qui ont escorté les deux confinements qui nous ont été imposés (NDLR : pour le moment, car nos confineurs-par-système vont avoir du mal à se priver d'une 3 ème punition, voire plus, alors que que rien de convaincant n'est venu conforter un tant soit peu les théories des hoquets de cette non-médecine anti-scientifique) : rarement, avons-nous été gâtés aussi généreusement. Merci, Madame la Météo ! Cette dernière remarque nous ramène aux trois idées dont j’aimerais que nous parlions, aujourd’hui : la lecture, le catholicisme, l'écologie… et les divers liens qui les unissent. Vaste programme !
Temps “libre” ou pas, je fais semblant d'en avoir un peu plus à consacrer à la lecture, et je suis tombé sur un gros bouquin fort intéressant signé par Jean-Pierre Pitte, le grand géographe français, qui a étudié les liens qui pourraient exister entre la foi et les souvenirs auxquels elle a donné naissance. Et en ces jours où les catholiques de France (qui, même moins nombreux, ont encore “de beaux restes”) se sentent agressés en permanence par un pouvoir incapable de comprendre ce que peut signifier “avoir la foi” et où les cuistres-au-pouvoir confondent laïcité, tolérance, militantisme et parti-pris (et, ajoutent certains, franc-maçonnerie), force est de constater qu'il existe une façon “catholique” de voir les choses, dans tous les domaines et sur tous les sujets… ce qui explique, constate JP Pitte, pourquoi “on n'est jamais catholique à moitié. Et s'imaginer qu'on peut vivre sa foi en ’‘la limitant à la sphère privée”, comme disent les mêmes cuistres, c'est la ramener au niveau des croyances plutôt tièdes qui sont caractéristiques des religions laïques’’.
Cet état de fait m'avait frappé, enfant, lorsque j'avais réalisé que, à part la question “combien” (qui attend normalement des réponses chiffrées), tous les adverbes interrogatifs reçoivent, en France, des réponses qui renvoient peu ou prou au catholicisme. On peut le déplorer ou s'en réjouir, mais pas le nier. “Quand ?” se réfère à un calendrier grégorien qui n'est que le fruit de la science (même très relative, voire approximative) des jésuites de Salamanque et de Coimbra, “Comment ?” renvoie à des jugements de valeur où ce qui revient à César (les fameuses “valeurs de la République”) n'est que copies mal fagotées des “valeurs chrétiennes devenues folles” chères à G.K. Chesterton, et “Ou ?”… renvoie à des toponymies qui sont empreintes de souvenirs religieux dans une majorité de cas.–d'où que ce soit un géographe qui étudie sérieusement cet sujet !
Une autre idée m’a bien plu : elle est relative à l'intensité de cette “imprégnation multi-séculaire” qui, dit JP Pitte, tend à s'atténuer peu à peu, sous la pression durable d'idées opposées qui tendent à être imposées par la “Res Publica”, notamment quant à la valeur relative que prennent l'argent et la “réussite sociale” par rapport aux anciens “marqueurs” de la catholicité qu'étaient la famille, l'enfant, la protection de la vie ou le respect de la mort. Il écorne au passage quelques lieux communs, parmi les plus vulgaires, sur le catholicisme et son rapport à la sexualité, à la bonne chère ou à la beauté, à l'argent ou à la politique, mais aussi à la famille, à la vie et à la fin de la vie… qui n'ont, bien sûr, rien à voir avec la caricature qu'en donnent ses ennemis, qui en parlent beaucoup, en mal, sans rien en savoir…
Autre remarque originale : “Ce n'est pas par hasard si la progression du véganisme ou du végétarianisme est concomitante avec la laïcisation du monde’' : l'homme, dirait-on, a besoin de rites, d'interdits, de combats spirituels (?) à mener…Et pour finir, cette comparaison ’'osée’' : JF Pitte, citant Umberto Eco, nous fait découvrir que ’'Le MacIntosh serait plutôt de sensibilité catholique, tandis que le PC sous MS-DOS serait plutôt protestant”. Où va se nicher la technologie, de nos jours ! Moi, je veux bien... mais curieusement, j'ai un PC dont je suis très content.
Rebondissons sur ce dernier point pour nous arrêter sur le chapitre VIII du livre de JP Pitte qui foisonne de remarques familières aux lecteurs de ce Blog : un des domaines où l'esprit du temps entre en collision frontale avec la vision que les catholiques ont ou avaient des choses, c'est l'écologie… ce qui offre le chapitre le plus “choc” de cet ouvrage. L'anthropocentrisme chrétien, qui était la vision traditionnelle du monde, entraînait ipso facto un traitement plein de respect pour la Nature, “œuvre de Dieu” s'il en est, “sacrée, avec des droits égaux voire supérieurs à ceux de l'humanité –capable elle de s'adapter et d'agir là où la Nature semble subir”. On lit souvent, dans ce Blog, l'affirmation aussitôt démontrée que ''l'écologie est le type-même d'une Valeur de Droite”, qui veut dire la même chose avec d'autres mots. (Ici, pas de démonstration : c'est un compte-rendu de lecture)
Or très récemment, l'encyclique très controversée “Laudato sí” a semblé entériner un pas de plus vers une “protestantisation de l'Occident (…) en s'appuyant, dit JP Pitte, sur de fréquentes approximations scientifiques très alarmistes” (cf. chap VII, pour plus de détails). Cette encyclique “dans le sens du vent”, est marquée par la dystopie de la décroissance qui, ajoute Pitt, “affadit le sel de la terre”… dont le Christ disait “mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ?”. (NDLR- Pour éviter toute accusation d'anti-protestantisme, je rappelle que la moitié de ma famille, hollandaise, est luthérienne et généreuse en pasteurs, et que je ne suis tombé dans la moitié 'catholique’ que par hasard. Ma curiosité pour toutes les religions (sans doute un souvenir d'une grand-mère adorée qui hésitait entre les deux pratiques), m'a fait fréquenter le Coran depuis mes 14 ans, suivre les cours du Grand Rabin Sitruk sur “la foi d'Israël” vers 50 ans, et n'avoir eu que des rapports harmonieux avec la moitié protestante de ma famille).
Pour ceux que ces sujets intéressent, je ne saurais trop les encourager à lire le livre de JP Pitte : “La Planète catholique : une géographie naturelle”, aux Editions Tallandier. Ils ne regretteront pas le temps qu'ils y passeront…. surtout en ces temps où leurs ‘’iso-Ausweis’’ si humiliants freinent sérieusement leurs sorties…
H-Cl.
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💗 Screen Queen Unexpected Season, Épisode 7 :
Cendrillon & l’Ever After ft. $odariel.
…Venus offre de l’Amûûûr & de la Beauté. Son amant Mars lui offre Cupidon, alliage d’Amûûûr et de Guerre. Le Soleil les illumine, éclairant au Grand Jour leur $ecret inavouable. Mais même en pleine Nuit, la Chasse reste ouverte pour la Lune qui prend la relève. Jupiter n’en a que faire, il est trop occupé à tout contrôler et ne prend pas au sérieux les dramas d’Êtres inférieurs à lui. Eris quant à elle s’amuse comme toujours devant une telle Discord’. Elle est curieuse de savoir comment Méduse pourra faire le poids face à Athéna, la Grande Déesse de la Sagesse qui en a fait un Monstre Hideux, alors qu’elle était si belle avant… Circé quant à elle, utilise ses pouvoirs - une nouvelle fois - et s’écrie aux yeux de tous :
JE. VOUS. DES TRUIES.
…à ce stade, tout comme Méduse & Marie Antoinette, il serait logique de dire que “j’ai perdu la tête” et l’histoire s’arrête comme ça… Mais… ayant relu toutes nos conversations précédentes avant de rédiger ce nouvel Épisode… franchement ça me fait mal au coeur de relire nos conversations Synder :
Tu me dégoûtes !
Je ne parle même pas de “la Modératrice” dénommée Cendrillon, le Daemon qui a pris possession de la Synder que j’ai connu et respecté jadis… ce ne peut pas être autrement, sauf si peut être que tu as vraiment toujours été un Démon en fait, mais je ne l’ai découvert que trop tard. J’étais trop “perchée” sans doute. Et quand bien même… Tout ça ne justifie absolument pas, non seulement ta Stupidité Incroyable, que dis-je ta Connerie Monumentale… mais surtout la Connerie Monumentalement Incroyable de Bee’tch’moov qui a fermé les yeux sur tout ce qui m’est arrivé A CAUSE DE TOI.
En soit le vrai problème c’est plus Bee’tch’moov que toi.
Que tu sois une Connasse c’est une chose. Mais que tu sois une Connasse Modératrice c’est autre chose. C’est pire. C’est infecte… c’est Inadmissible… c’est Traumatisant clairement.
C’est pas comme si ça avait été quelqu’un d’autre !
Ça aurait pu être Heykan, j’aurai presque “compris” suite à un quiproquo stupide qu’on a eu (et j’en suis toujours tellement désolée, c’était con franchement… pour un Quizz quoi ! Un Quizz ! Non mais…Oh ! Sérieux ?! Bref. Je t’aimais bien Heykan franchement.) …ça aurait pu être une Modératrice X ou Y que j’ai jamais connu, jamais croisé, jamais discuté avec, jamais sympathisé avec, j’aurai compris… ou plutôt non, je l’aurai aussi traité de Connasse, mais A MES YEUX ça aurait été moins pire que TOI. Synder.
…et c’est là encore que je suis Détruit par le “Virtuel”.
Quand on pense se faire une amie - sur le net - qu’on pense connaître, qu’on croise souvent, qu’on admire… qu’on FÉLICITE ! Qu’on ENCOURAGE ! Qu’on COMMENTE ! Qu’on CONSIDERE…
…pour au final découvrir que c'est une personne FAKE. Une Hypocrite ! Une Incompétente ! Une Corrompue ! Une No Life qui se moque des autres derrière leur dos !
…Je sais même pas si je peux te traiter de “menteuse” vu qu’à mon sens ce mot sonne trop doux vu ce que tu es devenue :
…Une Modératrice ?!
Non. T’es pas une Modératrice, je sais pas à quoi tu sers, je sais pas pourquoi ils t’ont pris… tu disais quoi déjà ? Parce que tu es “calme et réfléchie” ? Peut être qu’à un moment tu l’as été, mais aujourd’hui tu n’es qu’un Monstre pour moi. Me concernant c’est déjà ÉNORME ! Parce que comme je l’ai dis pour gâcher Noël pour “abus de gentillesse” tu ne peux qu’être un DÉMON ! C’est INHUMAIN.
Tout le monde s’en fout, tout le monde trouve que j’exagère (vous êtes pas à ma place, vous savez pas ma vie donc je m’en fout en soit “du reste”) mais je pense réellement avoir été beaucoup trop Bonne pour être salie de la sorte, par toi, par Loplo, par Bee’tch’moov mais surtout par TOI.
Je pense avoir fait partie des personnes, que dis-je…la MAJORITÉ des personnes qui s’est laissé séduire par tes magnifiques tenues, cette même majorité de personnes qui semble tout t’excuser.
Au fond PERSONNE ne te connaît vraiment !
Cela s’explique par ton Hypocrisie dégueulasse, jolie à regarder en publique mais dégueulasse à regarder en privé.
J’ai pour habitude de penser que sur un jeu en ligne, les plus beaux avatars sont soit fait par des personnes réellement talentueuses… ou alors par des personnes qui ne savent rien faire d’autre ! Et tu en fait clairement partie, vu ton petit passe-temps de No Life sur Discord, t’amusant à te moquer des joueuses de l’Entreprise que tu es supposée représenter en temps que MODÉRATRICE - NON - SALARIÉE ! …je crois pas que si tu vivais de ça tu te permettrais de faire ce que tu fais, non pas juste me concernant JUSTE-MENT.
Une Valkyrie ? Tu te fiche de la gueule du monde ?!
Tu te fiche de la gueule du monde. Littéralement ! Les vraies Valkyries seraient surement vexées d’être comparées à une Personne Incompétente et Corrompue comme tu l’es. Comment tu peux prétendre à ce titre en faisant : De l’ABUS DE POUVOIR ?! Du FAVORITISME ?! De la DIFFAMATION ?! Et des MOQUERIES GRATUITES ?! (car là clairement tu mérites les miennes !)
“Ne fais pas aux autres ce que tu veux pas qu’on te fasse !”
J’ai envie de croire que tu as forcément été corrompue, que tu as eu des mauvaises fréquentations qui t’ont pourri le coeur, tout comme le coeur de Loplo est rempli de Haine Flagrante. Une Haine, une Noirceur qui ronge tout le Forum, topic après topic, pour qu’au Final, toute la Lumière soit BANNIE petit à petit et qu’il ne reste donc que :
…Le Chaos et la Discorde.
C’est pas pour rien que je ne vais pas sur Discord.
Franchement, c’est même pas que je suis déçu c’est pire je suis écoeuré, je sens que mon coeur est comme transpercé par tout ce que j’ai réalisé sur TOI, sur Eldarya ET Bee’tch’moov eux même. Si encore Bee’tch’moov t’avait sanctionné pour TOUT CE QUE TU AS FAIS j’aurai gardé l’espoir que tu prennes conscience de ce que tu es devenue… en soit Loplo j’en ai rien à foutre d'elle. C’est flagrant qu’elle ne voit et ne vit que pour le Mal et la Provocation. Mais TOI, Synder, la Synder que j’ai connu quand elle n’était pas encore modératrice… je suis… choquée.
Honnêtement… je me sens comme si j’étais Méduse et que tu étais Athéna. Qui douterait d’Athéna ? C’est la Déesse de la Sagesse ! …mais aussi de la Stratégie guerrière. Méduse à coté a été étiqueté de Monstre officiellement… mais peu de gens se souviennent qu’avant c’était une très belle femme qui s’aimait comme elle était. Et punie pour ça. Injustement.
Et oser parler de HARCELEMENT après ?!!!
Et bien fait ! Portes plainte pour Harcèlement vu que tu sembles encore sûre de toi ! …moi j’ai plus l’impression que tu met un mot sale sur ce qui s’appelle la VÉRITÉ. Car la Vérité blesse ! C’est une douleur qu’on nie le plus souvent… car la Vérité peut détruire. Surtout si on n’assume pas.
Si je t’avais vraiment harcelé je te parlerai directement non ? Car là clairement je parle toute seule tout en te dénonçant. D’ailleurs aucun tag n’apparaît “réellement” publiquement, ce qui fait qu’en gros je suis en mode “Journal Intime” concrètement. Donc :
Achètes toi un Dictionnaire, Connasse. Sérieusement.
Je ne suis pas quelqu’un de “Normal” ! Mais je suis quelqu’un d’intelligent. Je ne m’abaisse pas à certaines choses immorales comme toi ! Je sais ce que je fais ET ce que je ne fais pas. Quelqu’un de normal, même s’il est face à une Injustice hallucinante, voyant même que son Bourreau est “intouchable” apparemment (Nope ! Jamais avec moi.), eh bien une personne normale laisserait tomber et finirait oubliée… une personne “normale” n’aurait pas craqué au bout de 6 ans de bienveillance, et ainsi utiliser les “Grands Mots Défendus” : CONNASSE ! Pour toi. $ALOPE ! Pour Loplo. (Ce qui est pire que Salope selon moi) Et : PUTAIN de Jeu ! Pour Eldarya.
…Jamais en 6 ans de Bonté je n’avais craqué comme ça !
Même pour Togame. C’était ma Hater Number One. Une Connasse assumée. Appelons un Chat un Chat. Elle m’a fait passer pour Conne, m’a poussé à bout, deux fois de mémoire. Une Connasse quoi. Mais Togame ce n’est pas Synder. Ce n’est pas LA Synder en tout cas que je pensais. A mes yeux tu es PIRE car tu es Malhonnête ! Togame semble en sucres à coté avec son Honnêteté que tu n’as pas ! (bon j’abuse, elle est pas en sucres… elle est en sel.) Moi je sais ce que je dis en tout cas.
Regardes dans un Dictionnaire les définitions des “Grands Mots” que j’ai employé, et ensuite OSES te regarder dans un Miroir et te dire que c’est Faux.
“tu as décidé de prendre cela au niveau personnel” …ah parce que pour toi, ne pas vouloir m’écouter, RUINER MON NOËL, voir mon SEUL Topic fermé à cause de ta CONNERIE, engendré par ton FAVORITISME, ce n’était pas déjà PERSONNEL ?!
“Je ne t’aime pas. Je ne veux pas te parler.” …il fallait que j’explose publiquement pour que tu commences à être Honnête ?!
“Je ne suis pas en tort. Je n’ai donc pas à me justifier.” …et les excuses sont faites pour les chiens, c’est ça ?
Qu’il en soit ainsi :
“A toi d’assumer les conséquences de tes actes.”
Je ne me sens pas du tout comprise. J’ai l’impression d’avoir été jetée dans la boue… juste parce qu’une $alope a réussi à corrompre tout le monde… tout mon investissement sur ce PUTAIN de jeu étant complètement zappé. Du jour au lendemain je passe pour LE Monstre, car on retient surtout “mes Grands Mots Négatifs” et pas tout le tas de Positif que je me suis TUÉ - littéralement - à apporter sur ce PUTAIN de Jeu. Pour des ingrats aveuglés par ta blancheur.
Ce jeu… à mes jeux, avait un potentiel incroyable, tellement de belles choses, visuellement… mais quasiment tout est devenu dégueulasse à voir.
Tu es devenue dégueulasse Synder. Le scénario est devenu dégueulasse, les items PLAGIÉS sont dégueulasses… le Forum en lui même est devenu dégueulasse… le Marché !… Quasiment tout. Bee’tch’moov-land lui même n’a RIEN de glorieux. Et quand vous avez de la Bonté Sincère (et putain de merde comment j’ai répété trop souvent le mot SINCERE) …vous transformez la Bonté Sincère en truc dégueulasse aussi et après vous faites les étonnés.
TU fais l’étonnée, ainsi que tout le reste. Sauf quelques Gardiennes Exceptionnelles… vous êtes comme ces points lumineux dans les Ténèbres majoritaires qu’on appelle “Étoiles” au milieu de planètes vides mais “jolies à regarder”.
…pourquoi faire l’étonné concernant le Destin ?
Je ne sais pas à quel moment autant toi, Synder, ainsi que Bee’tch’moov vous avez pu penser un seul instant que vous pouviez continuer de CONNASSER éternellement sans que le Destin vienne un jour vous faire Payer comme vous le méritez ?!
C’est pour ça que la Justice existe.
Celle avec un J Majuscule qui est nécessaire quand de faux-représentants sont trop incapables d’être JUSTES - justement.
…pourquoi “Screen Queen” existe selon vous ? Pour prendre conscience que Synder n’a rien à faire dans la Modération ? Que Eldarya est condamné ? Oui. Mais pas forcément pour vous. Pourquoi ? Pour que des Haters Anonymes viennent me dire inutilement d’arrêter pendant que Bee’tch’moov fait “comme s’ils n’ont rien vu” ?! Nan. Je veux juste voir ce que de vrais Représentants de la Justice vont penser de “tout ça” juste-ment.
Sachant que MOI j’assume. Et c’est la Conclusion !
“Sodariel incarne la Folie et la Créativité de Sugariel. Mais elle s'est extériorisé par erreur…”
🌺 Traduction : It’s Phoquing PINK Bee’tch. 💗💥 @$etus. 💥💖
#Screen Queen#Unexpected Season#Épisode 7#ft.#Synder#$ugariel#Sodariel#&#$etus#💜💗🖤💙💚🖤💙💞💕💝💖💥💥💥💥💥💥💥💥💥💥💥💥💀🕷👄
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Un an, douze livres [Janvier à Avril]
Et voilà la présentation de mes lectures de début d'année. Aucun risque de spoiler et seulement les grandes lignes de chaque intrigue, vous pouvez continuer à lire sans risque ! Mon avis sera bref et basé sur mes ressentis, saupoudré de quelques anecdotes si jamais ce n'était pas assez personnel.
Janvier
The Devil Wears Prada, Lauren Weisberger Première lecture, langue originale.
Pour la petite anecdote, ce livre était "offert" à la bibliothèque universitaire au moins de décembre car ils l'avaient en doublon. J'ai toujours regardé le film au moment des fêtes de fin d'année car il repasse à chaque fois alors le voir en anglais et en libre service, je n'ai pas hésité !
Le roman va beaucoup plus en profondeur sur la situation du personnage principal avant qu'elle postule pour l'emploi et on a vraiment le temps d'apprendre à connaître Andrea et sa meilleure amie (leur relation m'a marquée).
J'ai trouvé le développement des personnages et de leurs relations particulièrement intéressant et les aventures d'Andrea passionnantes. Son caractère a fini par me lasser et ma grosse déception est arrivée à la fin, je préfère celle du film !
En dehors de cela j'ai apprécié la lecture et le roman m'a autant fait rêver que le film donc c'était un plaisir coupable bienvenu pour Noël. Vu que je l'ai terminé en janvier, c'est le premier livre de l'année.
Février
La Vie (pas) très cool de Carrie Pilby, Caren Lissner Relecture, traduction.
C'est l'un de mes livres préférés ! Ma mère l'avait aperçu au rayon livres du supermarché et la 4ème de couverture l'a fait penser à moi, elle s'est dit que ça me plairait donc elle l'a prit et me l'a tendu en arrivant à la maison en me disant exactement ça. Elle ne s'est pas trompée.
Comme le titre l'indique, le roman raconte la vie de Carrie Pilby, une jeune femme brillante qui a du mal à se faire une place dans le monde à cause de ses capacités, elle remet tout en question sauf elle-même. Son psychologue lui demande d'accomplir une série de tâches qui la font sortir de sa zone de confort et cela la change, pour le meilleur semble-t-il.
C'est un livre qui fait se sentir mieux, honnêtement. J'avais à peu près douze ans lorsque je l'ai lu pour la première fois et en le relisant je me suis rendu compte qu'il avait forgé des pans entiers de ma personnalité. Ça ne me dérange pas, Carrie est sûrement l'une des héroïnes auxquelles je m'identifie le plus et elle m'inspire au quotidien.
Je partais en Australie ce mois là et c'est le seul livre que j'ai emmené, pour tout vous dire je l'emmène à peu près partout, il me fait me sentir chez moi. Je serai curieuse de lire la version originale mais j'ai peur que cela me dégoûte de la traduction...
Mars
Ma dernière chance s'appelle Billy D, Erin Lange Première lecture, traduction.
Encore une anecdote pour la route ! Ce livre se trouvait sur le bureau d'une collègue, la couverture a attiré mon attention et le résumé m'a touchée car le personnage principal se pose des questions sur son père, qu'il n'a jamais rencontré. Cela me parle car je ne connais pas mon père non plus, ma mère et lui se sont séparés peu après ma naissance et la quête de réponses de Dane trouvait un écho en moi.
Dane est le type de mauvais garçon avec un bon fond qui me plait toujours et l'auteur aborde avec justesse et sensibilité la trisomie, autant pour Billy D, le personnage qui en est atteint, que son entourage. Tous deux cherchent la trace de leurs pères respectifs et s'apprivoisent tout au long de l'histoire. Le livre traite sérieusement les différents sujets abordés tout en gardant une approche "jeunesse" qui m'a émue.
Le titre original est Dead Ends, je trouve que la traduction française retranscrit bien la signification sans trop en dire.
Avril
My place, Sally Morgan Première lecture, langue originale.
Enfin, le petit dernier du début d'année était une recommandation de la documentaliste du lycée dans lequel je travaille. Sally Morgan est une artiste australienne aborigène qui est aussi pionière du genre autobiographique dans le pays. Le roman raconte sa quête de ses racines de son enfance jusqu'à sa vie d'adulte et de mère.
Le vocabulaire employé était parfois complexe pour moi et j'ai vérifié plusieurs mots sur internet et dans le dictionnaire, notamment pour ce qui est de la faune et la flore, ainsi que des mots de slang. Les mentions régulières de l'histoire australienne étaient aussi un défi pour moi qui m'y connait peu mais j'étais aux anges, je cherchais justement à en apprendre plus en venant en Australie !
Malgré tout j'ai vraiment apprécié la lecture et certaines parties m'ont fait pleurer, notamment à la fin où les réflexions de Sally sont particulièrement émouvantes.
Voilà qui conclut mes quatre premiers mois de lecture. J'ai tenu mon engagement, un livre par mois ! Mais ça, vous le saviez déjà si vous avez lu le premier article de cette série... Et vous, qu'avez vous lu en début d'année ? Des recommandations à faire pour la suite ?
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Qui est Frère ELYÔN ?
Il est difficile de parler de ma petite personne, parce que, après tout, ce n'est pas votre serviteur qui compte, mais seulement Dieu. Je ne suis qu'un très modeste récepteur qui ne fait que communiquer ce que la Très Sainte Trinité me révèle. C'est pourquoi je me fais très petit face à ce phénomène spirituel qui dépasse, et de très loin, le raisonnement humain. Pour ma part, il est vrai que je ne suis qu'un homme tout ce qu'il y a de plus ordinaire, mais à qui il est arrivé, dans cette courte vie, des événements extraordinaires. Ce n'est pas pour autant que je me crois supérieur à quiconque, au contraire, plus je rentre dans les Connaissances de Dieu, plus je me sens ridicule et ignare face à la Science universelle et infuse du Père éternel, notre Créateur. Alors pour faire plaisir à certaines personnes de nature curieuse, je veux bien apporter, en résumé, quelques bribes de ma pauvre petite vie actuelle mais, pour ma part, je n'y éprouve aucun plaisir car, comme tout un chacun, je me reconnais pauvre pécheur, du fait qu'il m'est arrivé de commettre quelques fautes dans mon parcours. Malheureusement, il n'est pas possible de revenir en arrière, mais comme j'ai reçu l'absolution d'un Prêtre, et même de plusieurs, puis surtout l'absolution de mon Sauveur Jésus-Christ, je me dois donc d'avancer sans regarder en arrière…
L'ENFANCE
Alors pour ceux et celles qui s'interrogeraient à mon sujet, comme je l'ai écrit plus haut, je ne suis qu'un être tout à fait ordinaire. J'ai vu le jour le 7 mai 1950, un mois avant terme, en Anjou, et je suis le troisième enfant né après deux autres garçons plus âgés. Mon père, militaire de carrière, est décédé un mois avant ma naissance, durant la guerre du Vietnam. Mon enfance a été particulièrement difficile, car j'ai toujours été de santé fragile et il m'a été impossible de suivre une scolarité normale. En fait j'ai su après, par Dieu, que c'était prévu ainsi afin que je ne m'encombre pas trop avec des études terrestres, de façon à laisser de la place dans mon cerveau pour les choses du Ciel, infiniment plus importantes. En effet, c'est à partir de l'âge de 6 ans que j'ai reçu des informations célestes assez éclectiques et, je dois l'avouer, également parfois déconcertantes. Très jeunes, vers trois ou quatre ans, je me suis regardé dans le miroir et me suis dit : « Qu'est-ce que je fais là ? » Je savais intérieurement que je n'étais pas d'ici, mais j'étais incapable d'en donner la moindre explication, surtout pendant mon enfance et mon adolescence. Il est vrai que, très tôt, j'étais assez perturbé par quelque chose d'indéfinissable qui me rendait assez irritable. "Irritable", mais pas vraiment agressif pour autrui et surtout pas violent. Je suis conscient d'avoir été "pénible", comme le disait souvent ma mère, mais en aucun cas ma pensée était portée à faire du mal aux autres. Au contraire, j'ai toujours eu un cœur tendre et j'étais même un hyper-sensible. Lorsque je voyais quelqu'un souffrir, je ne pouvais pas le supporter et n'arrivais pas à comprendre la souffrance. De voir une personne ou un autre enfant pleurer, me mettait dans tous mes états. Toutes ces sensations que j'endurais, malgré-moi, avaient une cause évidente, mais difficilement explicable lorsqu'on est un jeune enfant. En revanche j'ai su plus tard, par Dieu, que : ni mon corps, ni mon esprit n'ont pu accepter ma venue ici-bas. D'où ce "tiraillement" entre le Ciel et la Terre qui m'a toujours mis mal à l'aise et qui explique également cette hyper-nervosité congénitale. De même que mon cerveau a toujours fonctionné beaucoup plus vite que mes neurones, ce qui engendrait de nombreuses perturbations complexes. De nos jours nous connaissons bien cette maladie congénitale dénommée : hyperactivité. C'est la même anomalie que l'autisme, mais inversée. C'est-à-dire, qu'au lieu de me renfermer dans une sorte de mutisme, j'avais tendance à faire sortir un excès d'énergie, pas très agréable pour mon entourage. Cependant, je vivais aussi, comme les autistes, dans mon monde, puisque celui ou j'étais né ne correspondait en rien avec l'autre monde céleste. En vérité, si j'ai toujours eu les pieds sur Terre, ma tête était ailleurs, non pas dans de la rêverie, mais bien en relation avec le Ciel…
Déjà, à partir de l'âge de trois ans, je recevais comme des symphonies musicales qui ne provenaient pas de la Terre. D'ailleurs, dès quatre ans je jouais parfaitement bien de l'harmonica et était capable de reproduire à l'oreille n'importe quel morceau de musique que j'entendais par le biais d'un disque vinyle. En revanche, je n'étais pas capable de reproduire, dès ce jeune âge, les symphonies célestes qui me parvenaient dans mon âme, parce que ces sons très harmonieux n'étaient pas reproductibles avec un simple harmonica. J'essayais parfois de reproduire en chantant ce que j'entendais, par vibrations intérieures, mais ce n'était pas possible. C'est beaucoup plus tard que j'y suis arrivé avec un clavier synhétiseur-arrangeur, mais quand même, j'estime que ce n'est pas parfait et c'est frustrant ! Vous avez d'ailleurs quelques échantillons de style musical que j'entendais et que j'ai essayé de reproduire, le mieux possible, et qui se trouvent sur les pages de ce site. Par manque de temps, je n'ai pas pu encore tout reproduire, et il y a bon nombre de mélodies qui sont calées dans un coin de mon cerveau…
PARCOURS ARTISTIQUE
Alors vous avez compris que j'avais un certain talent musical très jeune, mais pas seulement, car j'ai un peu tout appris dans le métier du spectacle. Dès l’âge de 6 ans, j’étais déjà sur les planches, parce que ma mère était responsable d'une troupe de théâtre-chansonnier. Après avoir fait les classes de danse, de chant, de musique, de guitare, d’art dramatique, de régie, de sonorisation, en parallèle à mes études — notamment de psychologie —, je suis entré à 20 ans, en 1970, au «Petit Conservatoire de Mireille». En 1972, dans le grand et fabuleux Ballet National d’Espagne de Raphaël Aguilar, où je me suis perfectionné dans la danse de caractère durant 12 ans, avec une interruption de 2 ans, où j’ai fait partie d’une grande Revue parisienne en tant que 1er régisseur de théâtre, comédien, danseur et chanteur guitariste. J'ai également fait quelques prestations avec mon propre tour de chant que j’ai enregistré sur un album. J’ai aussi été clown et professeur de guitare. Je suis auteur-compositeur, membre de la S.A.C.E.M. J’ai réalisé trois albums mais qui n'ont pas vraiment eu de succès. Il est difficile de dévoiler en quelques lignes toutes mes réalisations, néanmoins ce long parcours artistique m’a valu d’être produit dans des endroits réputés, voire prestigieux, avec diverses personnalités, à savoir :
— Télévision en 1971 avec Mireille - 1976 avec Jacques Martin…
— Olympia/Taverne en 1975 - Palais des Congrès 76 - Bobino - Mogador - Salle Pleyel - Le Théâtre Royal de Turin - Casinos du Palm Beach à Cannes - de Nice - d’Evian - de Deauville - Hôtel Mont Blanc à Megève - tous les plus grands théâtres de France et d’Europe, ainsi que de nombreux cabarets, M.J.C., maisons de retraites... Arbres de Noël du stade Olympique de Marseille, pour les C.R.S, les Pompiers, Novotel, Carrefour, Citroën...
—Tournées avec Manitas de Plata et des premières partie de : Guy Bedos - Annie Cordy - Rika Zaraï - Marcel Dadi et bien d’autres vedettes du show-biz. J’ai également dansé «La Belle de Cadix», opérette de Francis Lopez dirigée par l’auteur, à Paris ainsi qu’en Belgique, avec Miguel Cortez et Juan Villamor tenant les rôles principaux.
Quant au cinéma, même si j’ai déjà fait plusieurs fois de la figuration, c’est beaucoup plus tard que je m’y suis sérieusement intéressé. En fait, c’est à l’arrivée de la vidéo numérique où j’ai commencé, d’abord à suivre des cours informatiques, puis des cours de réalisation. Ce qui m’a permis de réaliser quelques clips vidéo et quelques films documentaires…
LES ÉPREUVES
Ceci étant dit, j'ai quand même mangé de la "vache enragé" et est vécu une vie très dure, même dès mon enfance. Comme écrit plus haut, mon enfance a été particulièrement difficile, non seulement du fait de mon hyper-nervosité et hyper-activité, mais aussi à causes des maladies à répétition, genre : bronchites chroniques, angines, végétations, otites, coqueluches, etc., qui m'ont cloué au lit durant des années. Erreur grave, car mes problèmes provenaient surtout des allergies aux acariens et à la poussières de maison, comme constaté plus tard, et le fait de rester enfermer était plus dangereux que de respirer le plein air ! Mais ma mère ignorait cet état de fait, d'autant que les maladies allergènes n'ont été découverts que dans les années 1980. Ceci dit, je suis né également avec une toxicose aiguë et une fièvre de 42°, mortelle pour les nourrissons, mais j'ai été guéri miraculeusement. A l'âge de 8 ans, alors que je ne savais pas encore lire, ma mère m'a obligé d'aller dans une colonie de vacances en Forêt Noir (Allemagne) et là j'ai vécu un véritable cauchemar. Ce qui m'a le plus marqué, c'est qu'on nous a servi un plat de soupe aux lentilles et au vin ! A cause de ce plat infecte qu'on m'a obligé à manger, j'ai été malade toute la nuit et il y a eu des dégâts dans le lit. J'ai été puni le lendemain matin et on m'a obligé à rester des heures à genoux dans le couloir, les mains dans le dos et la face contre le mur ! Heureusement, une brave femme (la seule) est venue me délivrer de cette torture. A l'âge de 9 ans, ma mère m'a forcé à aller chez mon oncle et ma tante en Auvergne. Ma tante était versatile et colérique. Tandis que mon oncle était pingre, maniaque et très autoritaire. En vérité, je leur servais de bonne à tout faire. C'est-à-dire que tous mes jeudis, je les passais à nettoyer la voiture ou le plancher de leur domicile. J'étais leur "Cosette" des Misérables, mais en garçon. Souvent j'étais puni, pour un oui ou un non. Je n'avais pas le droit de regarder la télévision, qui était placé en retrait dans mon dos lorsque nous étions à table. J'ai même été fouetté jusqu'au sang ! Et je suis resté chez eux jusqu'à l'âge de 14 ans. Ceci n'est qu'un résumé très concis de ma petite enfance.
LES ÉTUDES
Mon adolescence a été un peu mieux, sans pour cela avoir goûté le bonheur. Mais j'avais quand même davantage de liberté et j'étais à la campagne dans le sud de la France. C'est seulement à l'âge de 16 ans que j'ai passé le certificat d'études primaires. Plus tard j'ai poursuivi mes études jusqu'en 3ème. Et après, j'ai continué en autodidacte, et j'ai suivi parallèlement des cours de théologie à l'Institut de Paris où j'ai été diplômé à 41 ans. Pour en revenir à l'âge de 16 ans, tout en travaillant dans des usines, cela ne m'empêchait pas de rêver de gloire dans le monde du spectacle. J'ai d'ailleurs été renvoyé deux fois, parce qu'on a bien vu que je n'étais pas fait pour travailler en usine. Ensuite, à 17 ans, j'ai été au conservatoire de Nîmes, où j'ai appris le chant, la diction et l'art dramatique. J'ai même créé une petite troupe amateur, où nous faisions des représentations de temps à autres. J'ai également appris le solfège et la guitare. Je n'ai fait hélas que deux années de solfège, mais cela a été suffisant afin de pouvoir écrire mes partitions musicales pour la S.A.C.E.M. Néanmoins, j'ai été aidé un peu plus tard, par un grand professeur de piano à Paris du nom de : "Maestro Sentis". Pianiste hors paire, très réputé dans le monde du show-biz. En effet, il a été le pianiste attitré de Luis Mariano, puis le professeur de Mireille (du petit conservatoire) ainsi que, plus tard, de Michel Polnareff. Il était également arrangeur musical pour l'ORTF dans les années 1960/1970. Bref, à l'âge de dix-neuf ans, j'ai quitté le midi de la France pour monter à Paris, où là, j'ai appris le métier du spectacle au complet et sur le tas. Il m'est arrivé, durant ma formation artistique, de dormir dans des lieux malfamés et même dans le métro ou encore dehors sous la neige. Oui, j'en ai bavé, avant de devenir professionnel du spectacle et réalisateur artistique…
LE CHANGEMENT DE VIE
Voici en quelques lignes, non exhaustives, la première partie de ma vie très mouvementée, dont je ne suis pas spécialement fier, car je pensais surtout à « briller » sur les plateaux, mais aussi à courir « les jupons ». Donc un vrai parcours de pécheur : d'un jeune homme de 20 ans plutôt "farfelu" et immature que je regrette du plus profond de mon être. Ceci étant dit, et afin d’ouvrir une parenthèse, il faut avouer que c’est quand même grâce à toutes ces années passées que j’ai pu obtenir aujourd’hui quelques qualifications. Or ces qualifications, même modestes ― car nous apprenons chaque jour quelque chose ― devaient me permettre de réaliser la plus grande Oeuvre cinématographique, jamais portée à l’écran, que Dieu voulait pour évangéliser toutes les âmes, à savoir : « L’Ultime Alliance - la Passion, la Résurrection et l’Ascension de Jésus-Christ. » En vérité, Dieu m'avait préparé, par le biais de ce monde particulier du spectacle et du cinéma, afin que ce Film grandiose de quatre heures à l'écran puisse être réalisé. Néanmoins, il fallait aussi que je reste humble de cœur, d'où ce parcours extrêmement difficile dans les larmes et la souffrance. Dieu soit loué ! Justement, en vérité, c’est vraiment grâce à Dieu si j’ai diamétralement changé de voie, pour ensuite devenir Religieux : "Petit Frère du Sacré-Cœur de Jésus", selon l'Ordre de Charles de Foucauld. Et je dis : merci Seigneur ! C’est difficile à expliquer en quelques mots ce changement de vie, que dis-je : ce bouleversement ! Mais ce revirement total a été dû d’abord à un Appel réel du Christ, puis aux longues études de théologie, et enfin à une demande pressante de Jésus afin que Sa Passion détaillée soit réalisée en Film. Je suis conscient de l’étrangeté de mes propos face à la raison, dite « cartésienne », et pourtant c’est la plus stricte vérité. En tout cas, je n’oblige personne à me croire, mais je ne peux non plus mentir, sous prétexte que certains phénomènes que j’ai vécus n'entre pas dans le cadre de la rationalité tellement humaine. Bref, de toute façon, l’important n’est pas de faire valoir mon propre vécu spirituel, mais de faire exclusivement la Volonté de Dieu…
L'ULTIME ALLIANCE
D'abord, Notre Seigneur m'a dit en 1995 puis en 2004 : « Réalise Ma Passion - Écrit Ma Passion. » J'ai bien évidemment obéi et j'ai écrit LE Scénario, d'après les quatre Évangiles, le premier des Actes des Apôtres, le Linceul de Turin (très parlant et émouvant), puis de grands passages d’écritures des deux derniers tomes, après correction par votre serviteur, de Maria Valtorta. Oui, Jésus-Christ m'a demandé de corriger quelques erreurs qui étaient écrites dans ces deux ouvrages de Maria Valtorta, qui ont servi de support à l'écriture de ce Scénario d'exception. C'est après 19 mois, dans la prière, le jeûne et les sacrifices que ce Scénario a vu le jour. Au final, nous obtenons une Œuvre puissante, authentique, émouvante et vraiment capable de briser des cœurs de pierre. C'est, en Vérité, l'ultime Évangile de Jésus-Christ, dictée par le Fils de Dieu LUI-même ! Malheureusement, si nous avons pu tourner les décors en Israël, il nous a été impossible de poursuivre ce tournage, par manque de moyens. De fait, comme il était prévu de tourner en Aveyron en 2009, nous avons dû, et à contre-cœur, tout annuler. Personnellement, j'en ai eu le cœur brisé, mais pas seulement, car c'est Notre Seigneur qui en a été le plus touché ! Comme vous verrez dans les Messages qui m'ont été communiqués, par Dieu le Père et Dieu le Fils, c'est toute l'Église catholique en particulier et le monde en général qui vont en subir de terribles conséquences…
LE BLOCAGE DU FILM
En effet, le problème majeur, qui est survenu et qui a bloqué la suite du tournage de ce Film, a été surtout à cause d'une poignée de pseudo "catholiques", principalement canadiens, qui se sont ligués avec violence et agressivités, pour me faire un barrage et empêché la pleine concrétisation de l'Œuvre de Dieu. Le Diable ne m'a pas épargné, car il ne voulait pas de ce Film… et pour cause ! Une évangélisation générale, d'un seul coup d'un seul, aurait brisé son plan machiavélique, qu'il a ourdi de longues dates, afin de faire chuter les âmes universellement ! Alors il a pénétré quelques esprits catholiques et "bien pensants," pour les utiliser dans le but de contrer le grand Film de Dieu. Et après, ces gens-là prient leur chapelet, en demandant la paix à Dieu pour le monde ! Mais la "paix," ils ne l'auront pas, parce que Dieu est en colère et Il a tourné le dos à ce monde aveugle et tellement pervers !
Alors, me direz-vous, pourquoi il y a eu un tel acharnement contre ce Film, s'il provenait bien de Dieu ? En vérité, le Film était attaqué indirectement, car celui qui était visé : c'est votre serviteur ! En effet, j'ai écrit des Ouvrages Sacrés, et ils sont Sacrés parce qu'ils proviennent tous de la Très Sainte Trinité qui m'a fait la grâce de me les dicter. Comme je vous l'ai écrit supra, j'ai reçu de Dieu de nombreuses Révélations depuis mon enfance et, notamment, des Sciences qui ne correspondent pas toujours à ce qu'on nous a appris sur le banc des écoles, et même au catéchisme. C'était comme des pièces d'un vaste puzzle qui m'ont été transmises, de temps autres, mais qui n'étaient pas toujours en parfaite concordance. Maintenant que le puzzle est pratiquement fermé, c'est ainsi que je peux voir, plus de cinquante ans après, la magnificence et la splendeur du Plan de Dieu pour les hommes ! Seulement, certaines de ces Révélations qui m'ont été communiquées n'ont pas été acceptées par quelques personnes aux œillères persistantes et, aujourd'hui encore, il m'arrive d'être confronté à certains cerveaux embrumés par un monceau d'ignorance ! Avant d'entrer dans les détails de ce que ces quelques âmes "bien pensantes" reprochent à votre serviteur, je vais poursuivre assez brièvement, en ce qui concerne mon témoignage des phénomènes spirituels vécus…
LA RÉVÉLATION
Il est vrai que, depuis mon enfance, j'ai vécu des phénomènes assez extraordinaires qui prouvent effectivement que je suis bien Elie : le premier et le dernier des Prophètes. Voici un extrait du Message du 16 décembre 2012, que m'a adressé Notre Seigneur Jésus-Christ :
« Mon Frère bien-aimé, tu es trop timide, car tu ne te révèles pas toujours ouvertement, comme Je te l'ai demandé. Tu es retenu par ton humilité de cœur mais, cependant, ton devoir est de parler ouvertement, sans retenu, afin que le monde sache qui tu es réellement. »
En effet, d'après le Fils de Dieu, je serais "trop timide" dans mes propos. Je ne sais pas si c'est vraiment une timidité mais, en tout cas, je suis conscient qu'il m'est difficile de parler ouvertement de cette Vérité absolue, parce que je me sens mal à l'aise. Je me sens mal à l'aise, déjà en tant que personnage d'Elie que je dois révéler au monde, mais aussi à cause d'un devoir délicat de Rassembleur, dans le but de tout restaurer : politiquement, scientifiquement et religieusement. Même avec le soutien du Sacré-Cœur de Jésus, le monde est vraiment trop embrumé, à cause du Diable qui a agi démesurément sur l'esprit humain, et je crains fort d'être le mal venu dans cet aveuglement général. Je me dois néanmoins d'obéir à Dieu le Père et le Fils, dans la Sainte Trinité, dans l'espoir que quelques âmes aient suffisamment d'ouverture, afin de recevoir la Lumière de la Révélation et puissent agir en conséquence. Surtout que personne ne fasse la méprise de croire que je suis un nouveau gourou. Non, je refuse de construire une secte de plus, alors qu'il y en a déjà tant sur la surface de notre globe et qui placent beaucoup trop d'âmes dans la confusion…
Retrouver la suite sur le Site Sacré VOULU par DIEU : http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/page1-qui-est-f.e.html
UNE GRANDE GRÂCE NOUS EST DONNÉE ! http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/ https://www.youtube.com/watch?v=1qI8FeNbFsM&t=621s https://www.change.org/p/emmanuel-macron-dieu-ne-veut-pas-de-fl%C3%A8che-sur-notre-dame-098097a0-f72c-4021-9b66-cc9c78ecb8a8?lang=fr-FR

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Étape 64 : Bercianos del Real Camino
Mardi 25 Juin
Coup dur : 5h15 ce matin, je me réveille, je m’assieds sur le lit et je m’habille. Au moment où j’enfile ma chaussette gauche, un flash terrible dans le dos qui me laisse quelques secondes abasourdi sur le lit. En plus, j’ai hurlé, donc réveillé la moitié du dortoir. Là, j’ai la trouille. J’ai déjà eu (rarement) ce genre de trucs. Soit c’est au lit sans bouger pendant 8 jours avec une douleur à la limite du supportable (ça s’appelle un lumbago), soit cocktail de médocs et ça ne dure que la journée. En plus, je me souviens d’avoir lu quelque part que la marche était bénéfique. Ou plutôt, qu’il ne servait à rien de rester couché. Ca m’arrange. Je fais mon sac à 4 pattes, je déjeune et je me lave les dents en me tenant partout où je peux, et je me redresse doucement. Avec d’infinies précautions, je mets mes souliers, la mochila sur le dos et je me sauve. Tout doucement. Curieusement, quand je marche, je ne sens quasiment rien. Sinon, assis ou debout, bonjour !
Je reste quand même un peu tendu. Je me dis que si je m’effondre avec un lumbago au milieu de nulle part, on n’est pas rendus ! Surtout que l’étape est longue, aujourd’hui. 32,7 kms prévus, j’ai fait en réalité 35,8 kms, je vous raconte après.

La météo, d’abord. Au départ, le ciel est couvert. Il doit faire dans les 20° (il est 6 heures du matin). A Sahagun, il commence à flotter. Pas des trombes d’eau, mais suffisamment pour qu’il faille sortir tout l’attirail de la « mochila » (je fais remarquer que, dans un souci pédagogique, j’emploie des mots étrangers pour le cas où, vous aussi, décideriez d’aller faire le kakou sur les traces de l’apôtre). J’ai un peu peur quand même, les mouvements bizarres, comme ôter le sac à dos, le remettre, me pencher pour chercher dedans, et autres choses me semblent être de nature à coincer mes reins déjà pas trop fiers. Mais bon, j’ai pas le choix. De toute façon, je l’avais déjà fait pour ranger mon repas de midi, acheté au « Lupa » de Sahagun (Lupa, c’est Carrefour ici). Il a flotté environ une heure et demie et le temps s’est éclairci, mais rien de méchant. Quand j’entends qu’en France, c’est la canicule, ici, c’est juste bien. Sauf que demain, jeudi et vendredi, ça pourrait taper. Enfin, c’est ce qu’on dit.
Je ne vous ai pas parlé du petit déjeuner. Parfois, les albergues proposent le petit déjeuner. Ca coûte en général 3,50€. Mais quand ça les embête, ils le servent à partir de 8 heures. Là, ils sont tranquilles, vu qu’à 6h30, tout le monde est parti. Alors, deux solutions :
- La première, c’est de partir le ventre vide et de s’arrêter au premier bistrot venu. Ils proposent tous des « desayunos ». Mais parfois, c’est plusieurs kilomètres sans le petit café.
- La seconde, c’est d’acheter, comme je le fais, des biscuits « Prince » (ce sont les BN de mon enfance), et des dosettes Nescafé tout intégré. Alors là, méfiance. En fait, ces trucs-là n’ont carrément aucun goût. En réalité, vous buvez de l’eau sale. Vous allez me dire : « Tu n’as qu’à en mettre plus ! » C’est malin. J’ai essayé, ça fait de l’eau encore plus sale, mais sans plus de goût du tout. Mais enfin, à 6 heures moins le quart du matin, du moment que c’est chaud ...
Allez, quelques photos du chemin.
Très fertile, mais très caillouteux. Je sais depuis un moment que c’est loin d’être incompatible (voir Châteauneuf du Pape !)

Jacques de Molay. Il est partout dans le coin. Normal, on est chez lui ! Il y en a parmi vous qui n’ont pas lu « les Rois maudits » ? Si oui, précipitez-vous !

J’ai passé pas mal de temps sur un chemin bordé de ces fleurs-là. Ca faisait comme une haie d’honneur, et en plus, ça sent très bon.

Des dizaines et des dizaines de ces petites bêtes (des souris, des musaraignes ...) On dirait qu’elles jouent avec les passants. Elle se mettent au milieu de chemin, attendent le gars, et dès qu’il est assez près, hop ! Elles filent dans le bas-côté en rigolant (ça, c’est moi qui l’ajoute). Et il y en a qui se moquent complètement des gens et continuent à becqueter tranquillement au milieu du chemin. La preuve :

Et puisqu’on est dans le bestiaire, je ne vous ai pas encore dit, mais partout, au fâite de chaque bâtiment un peu haut, de chaque clocher d’église, un nid de cigogne. Et c’est énorme, un nid de cigogne !

Ca, c’est la sortie de Sahagun. Je ne sais pas qui sont ces deux personnages, mais ça rigole pas



On longe la route sur des kilomètres, mais en définitive, c’est plutôt plaisant :

Je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais il ne me reste plus que 339 kms à parcourir avant de boire une bonne cana bien fraîche (une cana, on dit une cagna, mais je sais pas faire les tildés, c’est un demi !) sur le parvis de la Cathédrale Saint Jacques ! Ca rigole plus. C’est pour ça en particulier que ce serait ballot de devoir baisser les bras maintenant ...
Un peu partout, on voit des inscriptions du genre : « Elena, don’t give up » ou « Léa, tu y es presque » ou encore « Javier, no perde el animo » ou d’autres trucs dans des tas de langues qui veulent sans doute dire la même chose. C’est un peu émouvant, quand on imagine Elena, Léa ou Javier qui tombe sur l’inscription écrite au feutre au dos d’un panneau stop, ou sur un gros caillou au milieu de la piste.
Moi, je suis encouragé de partout. Vous ne vous rendez pas compte du bien que ça fait, quand on est en plein doute du genre : « Qu’est-ce que je fous là, alors que les problèmes s’accumulent à la maison », d’avoir des gens qui vous rappellent qu’ils sont dans votre mochila et que vous allez pas les laisser comme ça, en plein milieu de rien ...
Ma fille, déjà, qui n’en rate pas une pour me secouer les puces.
Ma copine Claire-Marie, bonne soeur de son état, qui ne l’a jamais fait, mais qui connaît le Camino mieux que moi.
Mon ami Pierre, avec qui je me chambre régulièrement, mais qui me donne l’impression d’être ses jambes sur le chemin.
Mon copain Joël, que la lecture du journal ennuie copieusement, mais qui me téléphone quasi-quotidiennement pour me demander ce qu’il y a dans le journal. Il s’inquiète pour moi, et il y en a pas tant que ça dans ce cas-là
Tous ceux qui me font un petit mot de temps en temps, pour me rappeler que je suis pas tout seul.
Et ma Agnès à moi, qui m’appelle tous les jours, qui tient la maison toute seule avec sa jambe en moins, et sans qui ça fait bien longtemps que j’aurais abandonné ... Je t’aime, ma copine. Tu me manques et j’ai hâte de te retrouver.
Bon, ça c’est dit.
IL est 21h15, je suis assis sur le bord du lit dans une albergue plutôt sympa. Le gîte est comme les autres et comme je l’ai déjà raconté propre, moderne, fonctionnel ... Il est attenant à un bar. Rock n’roll, le bar. Le patron a une crête de punk et sa compagne (enfin je crois ...) a des tatouages partout.. Mais ils sont très gentils. Pas très organisés, mais très gentils.
J’avais dit, et j’allais oublier, pourquoi j’avais fit près de 36 kms au lieu des 32 prévus.En fait, après Sahagun, il y a un village qui s’appelle Calzada del Coto. Le chemin n’y passe pas. Vous remarquerez que le village où je suis s’appelle « Bercianos del REAL Camino ». En fait, à un embranchement, il y a deux possibliltés : Soit l’ancien chemin qui va à Bercianos directement, soit l’autre, qui passe effectivement par Calzada del Coto et qui va directement à Reliegos (52 bornes !). Et l’embranchement est tellement mal fait en faveur du chemin « Calzada » que tout le monde se trompe. Je prends donc le mauvais chemin, hyper-bien balisé, et je suis avec mon GPS. Et on s’éloigne de la route. De lus en plus on s’éloigne. A un moment, je m’arrête. Trois ou quatre personnes s’arrêtent avec moi. On consulte le GPS et on s’aperçoit de l’arnaque. Gràace à mon GPS, on réussit à couper le fromage et ne pas faire demi-tour. En fait, on a eu drôlement de la chance. En longeant la voie ferrée et en traversant un peu à travers champs, on a réussi à limiter la casse. Mais vous remarquerez que ce genre de péripéties n’arrive jamais lors des étapes à 16 kms. En revanche, passés les 30 kms, tout est possible.
Bo, j’ai encore plein de trucs à dire, mais j’en ai un peu marre.
Juste un peu sérieusement : Je suppose que certains d’entre vous se disent que je les gave avec mes histoires de chaussettes, de lumbago et de café. Moi, je pense que c’est avec ces petits détails du quotidien que je peux vous faire sentir l’ambiance du chemin. Enfin, de mon chemin. Parce que les détails historiques de la Cathédrale de Burgos ou le rendement au km2 des terres agricoles de la Castille, vous trouverez ça dans Gogole, avec des photos bien plus belles que celles que je pourrais vous présenter. Alors que vous dire que les dosettes Nescafé sont carrément dégueulasses, d’abord, vous le trouverez nulle part, ensuite, si vous savez lire entre les lignes, ça vous permet peut-être de vous imaginer à ma place.
Demain, je tente une étape de 27 kms. Après les trois dernières, c’est un peu de la gnognote, non ?
Faites de beaux rêves pas trop caniculaires, si possible
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Chapitre 4 : Par Elle
Tallulah
Lundi matin, je me levai de bonne heure pour commencer mon service au café. Mon premier cours de la journée était avec Monsieur Zaidi, mais ne commençait qu'à neuf heure et demie. Le café, lui, ouvrait à six-heures trente. Cela me faisait une bonne matinée remplie quand même ! J'appréhende quand même de revoir Hyun. J'eus bien compris que de me voir avec Monsieur Zaidi l'eut alerté l'autre soir, au point d'en faire part à Morgan. En revanche, samedi, c'était la première fois que je voyais mon ami adresser un regard si glacial à un quelqu'un, et cela me surprit d'autant plus que ce fut envers un client.
Quand je posai un pied au café, je saluai Clémence et celle-ci le fit à sa manière. Toujours un peu brusquement et sans joie de me voir. Hyun n'était pas encore arrivé. Tandis que je préparai les tables et que Clémence arrangeait la vitrine avec nos produits, je lui touchai deux mots au sujet de ma demande d'heures supplémentaires. Apparemment, Hyun ne lui avait rien dit mais étrangement elle ne parut pas réticente face à cette suggestion.
-Je ne peux nier que ça me soulagera un peu. Je dis bien, un peu, t'as encore beaucoup à apprendre mais les clients sont plutôt satisfaits de tes performances. (Elle prit un ton plus sec) J'espère que ce sont bien tes services et non l'ourlet de ta jupe qui les impressionnent.
Là elle va trop loin. Je me redressai pour croiser son regard. Nous nous jaugeâmes un moment, et je vis un sourire amusé apparaître au coin de ses lèvres. Comprenant son petit jeu, je lui fis un de mes sourires les plus éclatants et me remis à préparer les tables après avoir rétorquer posément :
-Eh bien nous verrons bien ce matin ! Je porte un jean et un adorable col roulé pour protéger ma gorge de ce froid hivernal. (Je fis mine de m'inquiéter pour elle) Faites attentions à vos bronches, je sais que le café est chauffé, mais tout de même.
Alors que j'allais en terrasse, je pus l'entendre gronder dans sa barbe mais n'ajouta rien de plus. Je refermai la porte pour ne pas laisser le froid entrer, et je pus en profiter pour libérer ce semblant de colère qui m'eut envahie plus tôt. Je fis tout de même attention à ne pas trop élever la voix.
-Mais quelle pétasse celle-là ! Va falloir qu'elle se détende un peu l'oignon…
-Quelle vocabulaire fleurie !
Piquant à fard à l'idée que l'on eut pu m'entendre jurer contre ma patronne, je me dressai vivement et lâchai un profond soupir de soulagement en voyant que ce n'était que mon ami qui arrivait enfin.
-Hyun…tu m'as fichue une de ces trouilles !
-Haha ! J'ai comme l'impression que tu as essuyé une nouvelle dispute avec Clémence ?
Je fis le tour de la table que je nettoyai pour lui faire la bise.
-Boh, pas vraiment, mais ses remarques deviennent de plus en plus déplacées…avouai-je en me remettant au travail. Je ne pus m'empêcher de jeter un regard noir à Clémence à travers la fenêtre. Elle repartait en cuisine.
-Hé, m'appela-t-il d'une voix douce tout en s'accroupissant à côté de moi, les bras posés au bord de la table : Tu veux que j'aille lui parler ?
-Tu l'as suffisamment fait, Hyun. Assurai-je en posant mes yeux sur lui : Maintenant, elle profite de tes absences pour me descendre…Elle trouvera toujours un moyen de me rabaisser. (Je pris une profonde inspiration) M'enfin, elle a quand même admis que mes performances la soulageaient un peu. A tel point qu'elle a accepté de m'ajouter des heures sur mon emploi du temps.
-A-ah oui ? J'ai oublié de lui en parler, désolé.
-Ce n'est pas grave, maintenant c'est fait, lui souris-je : Vas-y avant qu'elle ne me saute à la gorge en pensant que je t'aguiche avec l'ourlet de mon jean !
-Q-Quoi ?
Je ris, oubliant un instant ma colère de tantôt à l'encontre de Clémence.
-Rien oublie, haha !
Lorsque les premiers clients arrivèrent, nous fûmes tous sur le qui-vive. Hyun trouva tout de même le temps me sortir quelques blagues entre deux de mes passages au comptoir pour lui déposer des commandes. Comme tous les lundi matin, je croisai le responsable administratif qui réclamait toujours le même café avec sa goutte de lait ainsi que d'autres professeurs d'Antéros. Hyun en reconnut deux de son bâtiment.
-Tu vois celle avec la veste moumoute ? C'est un tyran ! pesta-t-il en prenant un faux air mauvais.
Je pouvais dire que c'était de la comédie pour l'avoir maintenant vu deux fois avec une véritable expression dure et défiante. Peut-être l'eussè-je dévisagé trop longtemps alors que j'attendais qu'il me prépare les commandes, mais il me demanda s'il avait fait quelque chose de mal.
-Hein ? Pourquoi ?
-Je ne sais pas, je te trouve plus souriante d'habitude…
Ne voulant pas remettre sur le tapis ce qu'il s'était samedi soir, je détournai le regard en lui assurant que tout allait bien. Ce fut à son tour de me dévisager longuement, avec une expression assez suspicieuse. Il déposa la tasse de thé sur le comptoir, et au moment où je voulus la prendre pour la poser sur mon plateau, Hyun glissa timidement sa main sur mon poignet comme pour attirer mon attention.
-Tu me parles quand ça ne va pas d'habitude, qu'est-ce qui a changé Tallulah ? s'inquiéta-t-il sérieusement.
Mon cœur rata un battement…Je me voyais mal lui dire que je ne comprenais pas sa méfiance envers mon professeur. Si la première fois je parvins à faire semblant de ne pas être intéressée par Monsieur Zaidi, plusieurs jours s'étaient écoulés depuis, et je ne me sentais plus aussi sûre et certaine de pouvoir mentir à mon ami.
Redressant le menton, je lui souris aussi sincèrement que possible et pris sa main dans la mienne.
-Tout va bien, Hyun.
Il sourit en coin, pas très convaincu de ce que je pus voir, mais il n'insista pas. Mon collègue termina de préparer les commandes et je pus les apporter en terrasse. Les heures passèrent et il était bientôt l'heure pour Hyun et moi d'aller en cours. J'essayai de garder bonne figure jusqu'au bout même si je me sentais un peu fatiguée. De nouveaux clients vinrent s'installer à l'intérieur, et je souris de toutes mes dents, retrouvant un regain d'énergie en voyant Rosalya et Leigh.
-Bienvenu à vous ! les accueillis-je en leur donnant une rapide étreinte : T'as fini t'es cours ? demandai-je à Rosa en les guidant jusqu'à une table libre et propre.
-Mon cours est reporté, comme Leigh ne travaille pas le lundi matin, on en a profité pour sortir un peu.
-Très bien, dans ce cas qu'est-ce que je vous sers ?
-Ooh, une grande cup de chocolat chaud avec de la guimauve et un croissant aux amandes s'il te plaît. (Elle me regarda de haut en bas) Je ne m'y ferais jamais à ce tablier.
-Haha, mais si, regarde j'y arrive bien moi ! Leigh, que prendras-tu ?
-Un thé vert avec un sucre et un croissant comme Rosa. Au fait, mes félicitations, Rosalya m'a dit pour le studio.
-Attends, ne me félicite pas trop tôt je n'ai pas la confirmation encore !
Je leur fis un clin d'œil et filais donner la commande à Hyun. Depuis le comptoir, je pus entendre les bribes de leur conversation.
-J'espère que ça ne te pose vraiment pas de souci…
-Mais non chéri, toi aussi t'avais besoin d'évacuer ! Tout le monde à le droit à un confident. Et je te l'ai dit, je suis même rassurée que tu aies trouvé quelqu'un à qui parler. Je sais que c'est dans ta nature, mais être trop réservé n'est pas bon à ton âge.
-A mon… ? Peu importe, haha ! J'avoue que le courant passe très bien avec Rayan. Depuis Juillet maintenant qu'on se côtoie, j'ai bien envie de l'inviter à dîner un soir.
-Bien sûr, on fera ça quand vous on aura tous un soir de libre. Mais déjà, il vient avec nous Samedi, histoire de fêter avec nous la nouvelle !
Hyun déposa tout ce qu'il fallait sur un plateau et me prévint qu'il partait se changer et qu'il m'attendrait dehors. J'opinai d'un hochement de tête et apportai ma commande à mes amis.
-Voilà pour vous ! Et en plus je clôture ma matinée avec les meilleurs clients qu'on puisse souhaiter.
-Ah, la belle-sœur nous quitte déjà, plaisanta Leigh en remuant son thé.
-Leigh… rouspéta gentiment Rosalya mais cela me fit plus rire qu'autre chose.
-Pas de problème Rosa.
Je les embrassai tous les deux et partis à l'arrière-boutique prévenir Clémence que je m'en allais. Puis, une fois mon uniforme rangé dans mon sac de cours, je filai rejoindre Hyun qui sautillait sur place pour se réchauffer. Le bousculant gentiment, je courus devant lui en criant qu'il ne serait jamais assez rapide pour me rattraper. S'entama une course poursuite jusqu'à la fac que Hyun perdit de peu. Une fois dans la cour, je le vis foncer sur moi pour me chatouiller et me punir d'avoir triché. Je lâchai un cri alors qu'il me portait sur son épaule en me secouant comme un prunier. Je ne m'attendais pas à ce qu'il ait autant de force, j'étais plutôt lourde…
-Haha ! H-Hyun Haha, arrête ! Repose-moi haha !
-C'est ta punition pour avoir triché, mwahaha !
-M-mais non ! ris-je : C'est toi qu'est nul !
Entre la course et mes rires, j'avais du mal à reprendre mon souffle. Hyun décida enfin à me poser sur un banc alors que tout le monde nous regardait avec des yeux étranges, parfois amusés, moqueurs ou attendris. Me tenant les côtes, je soupirai d'aise maintenant que j'étais libérée de son emprise. Je ressentis une petite douleur à mon bas ventre et me dis qu'il me secoua peut-être un peu trop fort.
-J'te jure…j'ai perdu cinq kilos !
-Oh bah oui, au moins ! se moqua mon ami en s'installant à mes côtés. Il passa son bras derrière moi tandis que je répondais à un message que Chani m'eut envoyée à l'instant. Apparemment, elle n'avait rien loupé du spectacle et se trouvait sur les marches du bâtiment d'art. Curieuse et empressée de retrouver mon amie, je tournai la tête et la cherchai des yeux tout m'avançant vers le bâtiment. Mon sourire se fana aussitôt que je croisai les yeux perçant de Monsieur Zaidi qui se tenait juste à côté d'elle et du Directeur.
-Quelle fougue ! Il y a des jours où j'aimerai avoir la même énergie, fit le Directeur en s'adressant à Hyun et moi. Lui non plus, n'avait rien raté de notre entrée.
-Surtout avec une matinée de boulot au café, je ne sais pas si je vais avoir la même énergie quand j'irai bosser demain, souligna Chani à qui je fis la bise.
Je saluai poliment le Directeur ainsi que mon professeur qui ne me lâchait pas des yeux.
-Ah oui ? En voilà des jeunes gens courageux. Vous êtes également en Art ? demanda le directeur à mon collègue. Ce dernier n'eut pas le temps de répondre que Monsieur Zaidi le fit à sa place.
-Non, il n'est dans aucun de mes cours.
Hyun plissa un œil, comme agacé et ajouta :
-Je suis en info. Com. En M2, comme Tal'.
Il sourit au Directeur, mais n'omit pas de lancer un lourd regard à mon professeur qui arqua un sourcil. Je vis les muscles de sa mâchoire se crisper… Qu'est-ce qu'il leurs prend !? Chani ressentit visiblement le malaise et m'interrogea en silence. Souriant à mes aînés, je me tournai vers Hyun qui avait gravi une marche supplémentaire pour arriver à ma hauteur.
-D'ailleurs, tu vas être en retard Hyun… Chuchotai-je : C'est toujours toi qui m'accompagne, la prochaine fois ce sera mon tour, promis.
Son visage se radoucit et j'en fus soulagée. Alors que je me penchai pour lui faire la bise, Hyun prit mon visage en coupe et se pencha au-dessus de moi pour déposer un baiser, aussi léger qu'une brise, sur mon front qu'il eut avec douceur dégagé dessous mes cheveux. Cela lui fut déjà arrivé de m'embrasser à cet endroit, tout comme moi, comme je le faisais un peu à tous mes amis…mais je sentis une différence dans celui-ci qui me surprit à un point que j'eus un certain temps de latence avant de retrouver mes esprits. Déjà au loin, je vis mon ami trotter jusqu'à sa section et nous saluait Chani et moi d'un signe de la main.
-Ah, l'amour…un soutien indéniable en cette période difficile de vos études.
Jamais je ne m'étais sentie rougir aussi nettement qu'à ce moment-là. Le Directeur ne pensait bien évidemment pas à mal, et semblait même fier de sa remarque. Pour ma part, les mots me manquaient, et le courage de croiser leurs regards respectifs aussi. En baissant les yeux, je remarquai alors la main de Monsieur Zaidi, serrer avec force l'anse de sa mallette avec tant de force que ses phalanges blanchirent.
Si le Directeur et Chani reprirent à converser allègrement tout en se dirigeant vers l'amphi, le silence fut palpable entre Monsieur Zaidi et moi qui marchions en retrait. Je lui jetai un coup d'œil furtif, son regard restait fixe, porté droit devant lui. Une fois dans l'Amphi, Chani et moi nous installâmes aux mêmes places que la semaine dernière, bien que j'eusses peut-être préféré être cachée dans le fond de la salle. Il fallait avouer que l'on entendait bien mieux devant, d'autant plus que Monsieur Zaidi n'utilisait pas de micro, comme la plupart des autres profs lors d'un cours magistral.
Les élèves entrèrent petit à petit tandis que le Directeur et lui continuaient vivement à discuter. Le plus âgé donna une enveloppe assez épaisse à l'autre, puis repartit. Le professeur n'eut même pas besoin de réclamer le silence que tout le monde se tut.
-Je vais distribuer le planning des examens. Nous les avons reçus ce week-end, malheureusement la plateforme informatique est en maintenance pour quelques temps, nous vous fournissons donc des polycopiés. Attention, il n'y a qu'un seul exemplaire par étudiant d'autant plus que c'est nominatif. Merci de prendre pour les absents.
Nom par nom, Monsieur Zaidi commença donc à distribuer les feuilles. Les élèves les plus éloignés descendaient en toute hâte pour ne pas faire déplacer le professeur à chaque fois. Me trouvant à une extrémité, je fis de même et alors que j'attrapai mon planning, il ne le lâcha pas aussitôt et murmura au plus bas : « J'aimerai vous parler ». Comprendre : Pouvez-vous rester à la fin du cours ?
Cette fois-là, je n'en avais pas du tout envie. Pas après ce qu'il m'avait dit samedi. « Fallait pas se sentir obligée » Vraiment, je ne savais pas pour qui il se prenait… Je retournai à ma place, le cœur serré en jetant un rapide coup d'œil à mon planning. Après que tous reçurent leur emploi du temps personnel des examens, un brouhaha général s'initia dans l'amphi, mais notre aîné parvint malgré tout à faire retrouver son calme à tout le monde. Sur le ton de la plaisanterie, il nous invita à profiter des festivités qui se déroulaient à la plage, ce week-end, car elles risquaient d'être nos dernières avant la prochaine ligne droite.
Je m'efforçai de maintenir ma concentration à son paroxysme, mais la fatigue de tantôt revint au galop avec un mal de crâne qui ne donna le tournis, même en étant assise. Plus d'une fois, je pris ma tête entre mes mains en essayant de comprendre ce que racontaient mes camarades en plein débat autour de la problématique de la semaine dernière, que nous devions approfondir, pour la conclure ensuite au prochain cours.
-Tout va bien ? me murmura Chani qui posa une main réconfortante sur mon genou. Je me redressai et lui souris.
-Cela va passer, juste un coup de fatigue.
Mes notes furent très brouillonnes… Mes camarades avaient encore plus de peps que vendredi et leurs voix semblaient raisonner dans mon crâne. Puis, un élan de panique me prit lorsqu'une une vive douleur s'enclencha au plus bas de mon ventre, et cette fois je sus que ce n'était pas à cause de Hyun. Oh non… Je priai pour que je me fasse de fausses idées, mais en réalisant que nous étions en fin de mois je me frappai intérieurement de ne pas avoir était plus prévoyante.
Entre les cours, le boulots et mes recherches pour un nouveau logement, j'eus complètement oublié l'arrivée de mes règles qui étaient pourtant du genre à se pointer à date fixe. Par automatisme, je serrai les jambes alors que je sentais mon visage s'enflammer d'embarras. Si ma mère vivait très bien ses menstruations, pour ma part, c'était une véritable torture. Les crampes étaient insupportables et je sentais déjà mes jambes trembler. Je comprenais mieux d'où venait cette subite fatigue et atroce migraine…
Monsieur Zaidi me lança plusieurs coups d'œil en coin, et je priai pour qu'il ne m'interroge pas. Ma concentration était aux abonnées absentes, et mes camarades semblaient avoir plus d'aplomb que moi de toutes façons. Le reste du cours fut des plus stressants, et une fois la fin annoncée, Chani se tourna vivement vers moi et me sonda sérieusement.
-T'es pâle comme jamais…tu vas me dire ce qu'il ne va pas ?
-Je t'en prie, dis-moi que dans ton sac t'as des-
Je m'interrompis en voyant des élèves derrière mon amie qui essayaient de sortir de la rangée. Je m'écartai avec précaution, vins coller mon dos au mur des escaliers et les laissais tous passer. Monsieur Zaidi choisit ce moment pour s'avancer vers moi. Oh non, allez-vous-en ! Voulus-je lui hurler.
Chani l'interrogea du regard et notre aîné s'excusa auprès d'elle, lui informant qu'il aimerait discuter un moment avec moi. Il semblait attendre une réponse et je compris que ce qui s'était passé Samedi devait beaucoup le tracasser. Préférant mettre les choses au clair une bonne fois pour tout, j'acquiesçai en espérant que ça ne s'éternise pas non plus. Je n'ose pas me retourner de toute façon…
-Je t'attends en salle de repos ? me demanda Chani, toujours aussi soucieuse.
J'eus tellement envie de la rejoindre, mais clairement je n'osai plus bouger. En me mettant debout, j'eus senti la catastrophe vaginale arriver. Ne voulant pas pénaliser mon amie d'aller déjeuner, je lui souris en lui assurant que ça ne serait pas long -car non, je n'avais pas le temps pour lui en cet instant- et que je la rejoindrai directement à la cafétéria.
Elle salua notre professeur qui s'excusa une nouvelle fois. Ah là mon pote tu peux t'excuser ! Rageai-je, prise d'une bouffée de chaleur. La douleur au bas de mon ventre persistait et ça en devenait insoutenable…
Monsieur Zaidi allait pour retourner à son bureau, mais, ne me voyant pas bouger il prit appui sur le bord de la table où je fus précédemment installée et soupira.
-Ecoutez, je ne veux pas paraître désobligeant mais il serait peut-être temps que l'on discute sérieusement de ce qu'il se passe entre nous en ce moment.
Et moi j'ai sérieusement besoin d'aller aux toilettes ! me retins-je de lui balancer. Mais je restai d'accord avec lui, nous avions réellement besoin de dialoguer.
-D'accord, dis-je simplement en essayant de calmer les tremblements dans mes jambes.
Monsieur Zaidi arqua un sourcil tout en me dévisageant longuement. Puis, semblant excédé, il me sortit les mêmes mots que samedi…
-Bon, ne vous sentez pas obligée de discuter si vous ne le voulez pas, ce n'est pas parce que je suis votre professeur que-
-Ok, là je vous arrête de suite ! lâchai-je un peu sèchement. Mais l'urgence du moment et son attitude un brin prétentieuse me hérissaient le poil : Certes vous êtes plus âgé, vous êtes mon professeur, en sommes vous avez tous les statuts de la personne proclamant « l'autorité ». Mais je suis encore capable de savoir ce que je veux sans qu'on me prenne par la main. Vous vouliez parler, j'ai accepté car j'estime qu'il est également temps de le faire. Pour tout vous dire, j'ai un peu de mal à vous suivre, alors parlons.
Et faisons vite, pitié ! J'essayai vraiment de faire abstraction de mes vertiges mais mes jambes flagellaient de plus en plus sous la douleur des crampes. Mon aîné se redressa en m'adressant un regard fort surpris. Ne sachant que faire de ses mains, il en glissa une derrière sa nuque et l'autre dans la poche de son pantalon. C'est bien la première fois que je le sens vraiment déstabilisé.
-J-je…je ne voulais pas vous blesser. Je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses, si mes mots vous ont paru présomptueux. Pour dire vrai, quand j'ai compris que vous ne travailliez pas samedi soir, je me suis dit que vous aviez simplement voulu faire bonne figure et j-je…
-Bonne figure ?
Ce fut plutôt en cet instant que j'essayai de le faire, mais pour de toutes autres raisons.
-Si la subtilité ne fonctionne pas, alors autant être claire : ça me fait plaisir de vous voir, et ce n'était certainement pas pour faire bonne figure que j'ai accepté de vous servir un café samedi. J-je voulais simplement… ah !
N'y tenant plus, mes jambes se coupèrent sous la douleur des crampes.
-Hé ! Tallulah, que se passe-t-il !?
Oh non… Monsieur Zaidi s'était précipité pour me relever tandis que l'inquiétude se peignait sur son visage.
-Ça va passer, ne vous en faites pas… marmonnai-je en serrant les dents. Les mains tremblantes sous la crainte qu'il ne remarque quoi que ce soit, je rassemblai le reste de mes affaires et m'excusai auprès de lui. Mais je n'osai pas non plus traverser le hall ni la cour… Et si j'avais une tâche ?
J'ignorai ce qui m'agaçait le plus dans cette situation, le fait de me retrouver ainsi devant Monsieur Zaidi, ou simplement que je me morfonde autant pour quelque chose de naturel et inévitable pour la femme que j'étais. J'aurai dû y penser ! J'aurai dû ! me répétai-je en m'en voulant tellement pour cet oubli. Je n'avais rien sur moi, tout était dans ma chambre…
Me saisissant fermement par le bras, mais sans aucune brusquerie, mon aîné m'aida à marcher jusqu'en haut de l'amphi où se trouvait la sortie.
-Pardon de ne pas l'avoir remarqué avant, vous étiez bien silencieuse en cours, je pensai que ça avait un rapport avec nous mais c'était parce que vous étiez malade, n'est-ce pas ?
-Pas vraiment…je-
D'instinct, je vins placer mes mains derrière moi afin de camoufler d'éventuelles tâches de sang. Ce fut à ce moment que Monsieur Zaidi, semblant comprendre, me demanda avec hésitation :
-Vous avez de quoi vous changer ?
Penaude, je secouai la tête sans pouvoir le regarder. Soudain, il retira hâtivement sa veste qu'il enroula autour de mon bassin. Paniquée, je commençai à la retirer en lui expliquant que je ne voulais pas la salir. D'un geste bienveillant, il attrapa mes mains et renoua les manches autour de ma taille.
-Ce n'est qu'un vêtement, Tallulah. Et puis, ça m'embête de ne pouvoir rien faire… Si ce n'est vous accompagner au dortoir.
-J-je vais appeler Chani. Je ne suis pas bête, je sais très bien que ça risque de jazzer si jamais l'on vous voit entrer au dortoir avec une étudiante.
Mon aîné serra plus fort mes mains qu'il eut gardées dans les siennes. Mes doigts glacés se réchauffaient contre les siens. Cependant, consciente du lieu où nous nous trouvions, je les retirai à contre cœur bien qu'il usât de la même pression jusqu'au bout des doigts.
-Comme vous voudrez. Sa voix ne fut qu'un souffle : Je vais rassembler mes affaires et attendre avec vous l'arrivée de votre amie. Vous tenez à peine sur vos jambes et je n'aimerai pas que vous vous retrouviez au sol une fois parti. (Il me guida jusqu'à un siège qu'il déplia) Installez-vous là en attendant.
Il dévala les escaliers sous mon regard attendri. J'en profitai pour appeler Chani qui décrocha bien rapidement.
« Hé bien ? Pourquoi il s'excuse cette fois, pour ne pas t'avoir assez interrogée ? »
Je ris malgré moi, et souris.
-Non, il voulait simplement me voir pour mon mémoire, mentis-je en me souvenant que mon aîné avait jeté un coup d'œil à mes recherches, samedi à la BU. Alors qu'il remontait les marches je l'entendis me souffler qu'il eût quelque chose pour moi à ce sujet-là. Je lui souris : En fait je t'appel car j'ai un petit souci d'ordre féminin.
« Oh… C'est pour ça que t'étais patraque tout à l'heure. Je me disais bien que tu avais un souci »
-Je mal géré ce mois-ci, d'habitude je prépare toujours de quoi me protéger, ainsi qu'une boîte de médicaments mais entre le boulot, les cours et l'appart'…(je pouffai d'exaspération) J'ai oublié le débarquement de Normandie !
J'entendis Monsieur Zaidi étouffer un rire. Me pinçant les lèvres, je me trouvai bête d'avoir sorti ça devant lui.
« T'es où ? Je t'apporte de quoi te sauver ! »
-J'aurai surtout besoin de revenir dans ma chambre, mais j'ai les jambes en coton à cause des crampes… Tu peux venir s'il te plaît ? demandai-je, un peu gênée de déranger tant de monde.
« Je suis déjà dans la cour, tu me vois dans quelques secondes. Ne bouge-pas, je connais ça aussi ! »
-Merci, t'es un amour Chani.
Nous raccrochâmes. Vive la solidarité féminine ! me hurlai-je en mon for intérieur. Assis à côté de moi, Monsieur Zaidi, recouvert de son long manteau noir, examinai un petit paquet de feuilles en souriant en coin.
-Pourquoi vous souriez ? osai-je demander.
-« Le débarquement de Normandie », bien la première fois que j'entends une telle expression pour parler des règles !
Achevée, je cachai mon visage entre mes bras croisés sur la table et gloussai nerveusement. Je repris contenance, relevai la tête bien que je sus d'avance que mon visage devait être rouge comme une tomate.
-Ma mère répétait ça à chaque fois que j'avais mes règles et que la douleur me clouait au lit. (Je soupirai) Bon sang que c'est gênant…
-Pourquoi ? Parce-que je suis un homme ? demanda-t-il avec sérieux.
-Oui et non, avouai-je : la situation en elle-même est gênante, pas le fait que j'ai mes règles, ça je n'y peux rien. Je n'ai pas été assez prévoyante.
-Un oubli, peu importe pour quoi, ça arrive à tout le monde Tallulah. Et surtout, ne soyez pas gêné par ça parce que je suis un homme. Ce n'est pas parce que je ne suis pas fait comme vous que je suis ignare sur le sujet. (Il se massa la joue) Je me sens juste idiot de vous avoir retenue alors que vous vous sentiez si mal. Je n'ai fait qu'empirer la situation…
-Même sans être ignare, il était difficile pour vous de deviner ce qu'il m'arrivait. Et puis…ce n'est peut-être pas grand-chose pour vous, mais c'est vraiment gentil, dis-je en triturant sa veste autour de ma taille.
Nous échangeâmes un sourire complice. Puis, prenant une moue hésitante mon aîné demanda :
-V-vous travaillez quand, au juste ? Au café je veux dire…précisa-t-il.
Si la question pouvait paraître bien banale aux yeux d'autres personnes, les sous-entendus que Monsieur Zaidi y enfouit me touchèrent bien plus qu'il ne pouvait l'imaginer.
-Le lundi matin, déjà ! ris-je en repensant à notre échange en compagnie du Directeur.
-Oui, déjà…, sourit-il, mi- amusé mi- amer. Je me demandai à quoi il pouvait bien songer en cet instant. Passant outre, je lui donnai mes autres horaires mais en précisant : Le Mardi soir et le Jeudi soir, je suis de fermeture. J'ai demandé des heures supplémentaires aussi, peut-être aurai-je d'autre soir de fermeture.
Il sa racla la gorge, et hocha la tête d'un air entendu.
-Vous repasserez ?
Je ne le lâchai pas des yeux, attendant sa réponse avec patience et sérieux. Mon aîné se mit à rire nerveusement, et croisa à nouveau mon regard avec un air évident. Dans un murmure, il avoua :
-Pourquoi vous demander vos horaires, si ce n'est pas pour venir vous voir ?
Si je n'avais pas ces crampes qui tordaient mon bas ventre, j'aurai pu croire que je flottai sur un petit nuage. En même temps, avec mes jambes en coton j'n'en suis pas loin ! Me fis-je remarquer. Chani arriva enfin et se précipita vers moi, armée d'une petite boîte en métal que beaucoup de femmes devaient connaître !
-Désolée, j'ai dû repasser dans ma chambre je n'avais aucune protection, moi non plus… (elle eut un air surpris) Oh ! Vous étiez là ?
-Oui, je n'ai pas osé la laisser seule.
Monsieur Zaidi se leva de son siège et me tendit le petit paquet de feuilles qu'il triturait depuis tout à l'heure.
-C'est pour vos recherches. J'ai pensé que ça pourrait vous être utile.
-Merci Monsieur, dis-je sincèrement en croisant son regard : Pour tout.
Il m'adressa un dernier sourire avant de nous ouvrir la porte et nous laisser sortir de l'amphi.
-Prenez-soin de vous, Tallulah.
Nous le saluâmes une fois pour toute tandis qu'il refermait l'amphithéâtre derrière lui. C'était l'heure du déjeuner, et le hall était désert. Ma démarche n'était pas très confortable, même en sachant que la veste de mon aîné me cachait. Malgré sa petite taille, Chani me soutenait avec beaucoup de force et m'accompagna jusqu'aux toilettes où je pus constater les dégâts.
-Rah, c'est pas vrai…
-Ça a tâché ? demanda-t-elle derrière la porte.
-Pas qu'un peu… Tu vas pouvoir garder tes serviettes, je vais me changer dans ma chambre. (Je grimaçai) Bon sang, ce que je peux avoir mal… me plaignis-je dans un murmure.
Même si je n'étais pas très friande des ascenseurs, je devais bien avouer que dans ces moments-là c'était très utiles.
-Imagine si ça nous arrive et qu'on doit monter toutes les marches de l'immeuble de Monsieur Castillon ? ironisa Chani.
-Je ne suis pas prête de refaire un nouvel oubli ! ris-je avec une pointe d'horreur dans la voix.
Une fois dans ma chambre, je proposai à Chani de s'installer sur mon lit ou à mon bureau le temps pour moi de faire un tour dans ma salle de bain.
-Je peux te piquer des gâteaux ? me demanda-t-elle depuis l'autre côté.
-Vas-y, fini-les même. Je parie que je t'ai coupé pendant ton repas… soulevai-je, l'air coupable.
-J'ai eu le temps d'engloutir mon omelette et ma salade de tomates ! Il n'y a que le dessert que j'ai dû reposer.
-T'as reposé le dessert ? J'ai pensé que tu l'aurais amené avec toi, haha !
-C'était une compote, j'aime bien mais sans plus. (Je l'entendis croquer dans un gâteau) Je préfère tes gâteaux !
Revenant dans ma chambre, propre et enfin protégée de toute catastrophe vaginale, je sortis une plaquette de comprimés de ma trousse de produits de beauté posée sur mon bureau et en avalais deux. Après quoi, je me laissai tomber sur mon lit en serrant un oreiller tout contre mon ventre. Chani me proposa un gâteau mais je ne pouvais rien avaler.
-A quelle heure commence le prochain cours ?
-Dans quarante minutes. Tu te sens capable d'y aller ? Je peux te passer mes notes tu sais.
-Je sais, lui-souris-je en prenant sa main dans la mienne : mais je vais essayer d'y aller. Je vais bien voir si les crampes passent un minimum.
Soudain, Chani fit le tour pour se positionner derrière-moi. Se blottissant contre mon dos, elle passa ensuite ses mains sous mon sweat à capuche (que j'eus troqué avec mon pull de ce matin) et se mit à masser mon ventre. « Je ne peux faire que ça ma chérie… » me disait Lysandre.
-Je ne peux faire que ça, j'espère que ça ne va pas te torturer toute la journée.
Ma gorge se noua. Lysandre faisait la même chose…songeai-je avec une douloureusement nostalgie autour de mon cœur. Il s'allongeait derrière moi, ses bras autour des miens, et une serviette chaude en main il massait mon ventre jusqu'à ce que la douleur s'apaise. « Tu l'aimes encore ? » Les paroles de Rosa firent écho dans mon esprit jusqu'à ce que la fatigue et la migraine aient le dessus sur moi et me plongent dans un profond sommeil. Ce fut la sonnerie de mon portable qui me réveilla, ainsi que Chani qui s'était également endormie. Je dus bouger dans mon sommeil, car je m'étais retrouvée face à elle, l'étouffant presque contre ma poitrine.
L'esprit dans la brume, je décrochai sans regarder le nom affiché sur l'écran.
-Allô ?
« Eh bien, on sèche ? »
-Priya ? questionnai-je d'une voix endormie.
« Houlà, je te réveille ? »
-Hm…grognai-je : ça va ?
« Haha, moi très bien, mais toi ? Comme je ne t'ai pas vu au cours de développement personnel, je me suis demandé si tu avais finalement succombé à l'envie de sécher. »
-Non, pas du tout, j'ai juste eu un coup fatigue. Chani et moi, on s'est allongées sur mon lit entre midi et deux et on a fini par s'endormir. Ton coup de fil nous a servi de réveil.
-Ça veut dire qu'on a raté le premier cours de l'après midi en plus de DP, me murmura Chani qui se frottait les yeux.
« Ah… pardon d'avoir dérangé votre sieste alors ! »
-Je te remercie surtout, grâce à toi on va pouvoir aller au dernier cours quand-même. C'était quoi le sujet en DP aujourd'hui ?
Je mis le haut-parleur afin d'entendre ce que Priya me racontait tandis que je me rafraichissais le visage. Mes jambes étaient encore très faibles, un peu comme le reste de mon corps, mais la migraine et les crampes avaient finalement plié bagage. Lorsque nous fûmes prêtes toutes les deux, je laissai mon amie sortir la première pour fermer à clé derrière elle, le portable toujours en main. Mais avant cela, je posai un regard affectueux sur la veste de Monsieur Zaidi que j'eus posée sur le dossier de ma chaise. Je me promis de l'amener au pressing avant de lui rendre.
En chemin, je terminai ma conversation avec Priya sur les explications du déroulement de mon rendez-vous avec Monsieur Castillon, et notre projet de se mettre en colocation avec Chani si tout se passait bien. Le dernier cours dura une heure et demi mais passa plus rapidement que nous ne le pensâmes. Sûrement parce-que nous nous étions permis deux heures de sieste juste avant…
Le soleil commençait à se coucher lorsque nous quittâmes le bâtiment d'art. N'allant pas au café ce soir, je proposai à Chani de réviser à la BU avant de prendre notre repas à la cafet'. En chemin, je pensai à la veste de Monsieur Zaidi.
-Te casse pas la tête avec le pressing, ça met trop de temps et tu risques de te retrouver avec un vêtement abîmé.
-Oh, ça sent le vécu !
-Haha ! Oui, et crois-moi, mieux vaut que tu la laves toi-même. T'as de la lessive dans ta chambre ?
-Oui, pour des lessives à la main au cas où je n'aurai pas le temps d'aller au lavomatique.
Une fois au chaud à la BU, nous nous trouvâmes un coin tranquille où nous pûmes réviser comme il se devait. J'en profitai pour lire les documents que mon professeur m'eut donnée pour m'aider dans mes recherches.
Il a réussi à dégoter des informations exclusives sur l'artiste dont on parlait samedi ! Emportée par l'enthousiasme et l'inspiration, je sortis des surligneurs de différentes couleurs pour récolter les informations qui me semblaient les plus pertinentes. Quand l'estomac de Chani cria famine, nous jugeâmes qu'il était l'heure de nous arrêter et d'aller manger. Il n'y avait pas grand monde, la plupart des étudiants mangeaient soit, plus tôt ou dehors. Chani et moi fûmes rejointes par des étudiants de notre classe qui nous reconnurent. Enfin, surtout la retardataire des deux. Mon amie sympathisa grandement avec l'un des garçons qui semblait en connaître un rayon sur les bars à ambiance Rock/Métal de la ville.
-Vous allez à la compétition de surf samedi ? demanda une des filles.
Chani et moi nous regardâmes avec un petit air confus, et secouâmes la tête en chœur. Nous en avions entendu parler, mais comme le surf n'était pas non plus ce que je préférai dans la vie…Et Chani non plus si j'eus bien compris.
-La compétition a commencé en octobre et se termine en février. Sa touche plusieurs villes, et chaque année depuis trois ans maintenant, notre ville prépare la deuxième partie de la compétition, nous expliqua-t-elle en sortant son téléphone.
-J'ai toujours cru que c'était un sport d'été…avouai-je sans vraiment trop savoir de quoi je parlais.
-Haha, t'es mignonne toi ! Le surf, c'est un sport de toute l'année, mais les meilleurs vagues sont en automne jusqu'au printemps. On pense souvent à tors que c'est un sport d'été car ça se fait sur les plages et qu'on relie la plage à la période estivale, mais ce n'est pas notre faute si la mer se trouve le plus clair du temps au bord des plages, expliqua un autre garçon.
-En fait, l'été les vagues ont même tendance à être plates. Du coup, le fun n'y est pas vraiment, renchérit la fille.
-Je vois qu'on fait face à des connaisseurs, souligna Chani.
-On fait parti du club de surf d'Antéros. Kelly a déjà fini deuxième il y a deux ans de cela !
-Woh, et tu participes encore cette année ?
Bien qu'on eût tous fini de manger depuis un moment, l'ambiance était si agréable que l'on resta jusqu'à la fermeture, à discuter autour de la table. Quand nous fûmes « chassés » de la cafet', certains proposèrent de terminer la soirée dans le salon du dortoir, ouvert 24h/24. Il arrivait qu'on nous propose des soirées films par moment, jeux vidéo ou jeux de société, organisées par l'association évènementielle liée au dortoir. Chani sembla hésiter entre aller se coucher ou continuer sa conversation avec ce fameux garçon, prénommé Charly, qui semblait lui avoir grandement tapé dans l'œil. Elle me lança un regard interrogateur et je ris en la poussant vers le groupe.
-Vas-y, moi je vais me coucher, mes crampes reviennent…
-Tu m'abandonnes ? plaisanta-t-elle tandis que nous échangions une étreinte.
-Moui…fatiguée.
-Bonne nuit dans ce cas, à demain.
-Merci, passe une bonne soirée.
Croisant les bras autour de mon buste et mon sac suspendu à mon bras, je me dirigeai vers l'escalier lorsqu'une voix m'interpella dans le couloir.
-Attends !
Je reconnus l'un des garçons du groupe. Camille, je crois… me dis-je en redescendant les quelques marches gravies pour m'avancer vers lui. Il était un tout petit peu plus petit que moi, une peau assez halée et tout aussi parsemée de taches de rousseurs que moi. Ces cheveux cendrés étaient courts mais sa frange était épaisse et coiffée un peu en pétard sur sa tête. Cela lui donnait un air assez décontracté et s'accordait très bien à ses yeux gris sombre emplis de malice. J'ai du mal à l'imaginer sur un terrain de rugby… me dis-je en me souvenant qu'il était capitaine du club de Rugby d'Antéros.
Je mis mon doigt devant mon sourire, pour l'inciter à parler moins fort, étant donné que des chambres se trouvaient au rez-de-chaussée.
-Ouais…euh, désolé. T-Tu ne viens pas avec nous au salon ?
-Désolée, je suis vraiment fatiguée… dis-je en toute sincérité.
-T'excuse pas ! C'est juste dommage, j'aurai bien aimé parler un peu plus avec toi. (Il haussa une épaule en se massant la nuque) Du coup, je me demandai si c'était possible qu'on s'échange nos numéros ?
Je baissai la tête pour cacher mon sourire gêné. Pas très subtil… Mais je trouvais ça flatteur, et mignon dans la façon de faire. Il remarqua sûrement mon rictus, car je le vis s'agiter et demander :
-Trop direct ? essaya-t-il en fermant un œil sceptique et m'adressant un sourire inquiet.
Je ris de bon cœur, attendrie. Il se mordit la lèvre inférieure en attendant ma réponse. Son visage s'éclaira avec un large sourire lorsque je sortis mon portable. De mon côté, je voulais simplement apprendre à le connaître en toute amitié, je n'étais jamais contre de nouvelles rencontres. Même si je sentis son approche enjôleuse, cela ne mènerait pas forcément à de l'amour. Je me souviens très bien d'amis que je connus en licence que j'eus abordés de la même façon mais d'où absolument rien d'autre qu'une très bonne amitié n'eut abouti.
-Vas-y, donne ton numéro Camille.
Il me regarda, surpris. Merde, je me suis trompée ?
-T'as bonne mémoire dis-moi ! s'exclama-t-il gaiement avant de me dicter son numéro.
Ouf ! J'aurai eu l'air bien bête sinon. Et ça suffisait pour la journée que j'eus passée. Une fois enregistré, je lui envoyai un smiley pour qu'il ait bien mon numéro.
-Par contre, tu peux m'épeler ton prénom s'il te plaît ?
-Ha ha ! Déjà, voyons si t'as bonne mémoire, plaisantai-je en le poussant gentiment avec mon pied.
-Talula ! il me sourit de toutes ses dents, fier de lui.
-C'est bien, fis-je en hochant la tête, faussement impressionnée : T-A-L-L-U-L-A-H, terminai-je tout en remettant mon portable dans mon sac.
-Ah, ouais, dans ma tête c'était plus simple quand même…pouffa-t-il en pianotant sur son portable.
Mes crampes devenaient à nouveau douloureuses, et je lui fis comprendre que je voulais aller me coucher.
-On se voit demain en cours ?
-Bien sûr ! Bonne nuit Tallulah, chantonna-t-il presque en courant rejoindre les autres au salon.
Amusée, je gravis les marches jusqu'à ma chambre. Je m'entraîne pour mon nouvel immeuble ! J'ouvris doucement la porte, et éclairai l'intérieur avec la lumière de mon portable. Lorsque je vis que Yeleen n'était pas là, j'ouvris la lumière et m'installai à mon bureau. Je préparai mes cours pour demain, lorsque mon portable se mit à vibrer. J'écarquillai les yeux en voyant déjà un message de Camille.
« Il y a une soirée jungle-speed mercredi, tu y seras ? »
Je ne répondis pas tout de suite, et terminai de préparer mes cours. En me tournant pour reposer mon sac, ma main effleura la manche de la veste de Monsieur Zaidi. Fermant les yeux, je vins coller mon front contre le dossier sa ma chaise, et humai le parfum qui imprégnait le vêtement. Notre conversation m'a tout de même laissée un goût d'inachevé…
Je me sentais si mal sur le moment, que j'ai du paraître plus bornée et capricieuse qu'autre chose. J'avais honte de la façon dont je m'étais adressée à lui. Pourtant, c'était ce que j'avais sur le cœur… J'avais tant voulu lui dire que mon attitude de samedi n'avait rien à voir avec un geste poli d'une serveuse aimable prête à faire « bonne figure » pour le service quitte à s'ajouter quelques minutes de boulot. Non, derrière ce geste, je voulais…
Je voulais simplement rester avec vous.
Lavée à la main avec délicatesse pour ne pas abîmer le tissu, je posai la veste sur un cintre que j'accrochai sur le porte serviette de la salle de bain. Le lendemain, je profitai de commencer les cours tard pour repasser le vêtement. J'inspectai le moindre centimètre carré de tissu, à la recherche d'un accro ou d'une tâche oubliée. Mais rien, la veste était nickel et après l'avoir pliée je la glissai dans un sac en papier qui provenait de la boutique de Leigh. J'étais du genre à les accumuler, peu importe de quelle boutique je sortais, pour y ranger des bibelots qui traînaient.
J'ignorai si Yeleen était rentrée cette nuit, en tout cas, son lit était intact. Je profitai du temps qu'il me restait pour nettoyer la chambre et la salle de bain. Avant de quitter définitivement la chambre, je vérifiai si j'eus bien mis mes protèges slips et mes médicaments au fond de mon sac. C'est bon ! Je n'avais pas cours avec Monsieur Zaidi aujourd'hui, mais je pris quand même sa veste avec moi au cas où je le croiserai. Je peux toujours aller en salle des profs, ce n'est pas comme si les élèves ne pouvaient pas y aller. Comme je voulais également lui demander comment il avait pu avoir autant d'information au sujet de l'artiste qui inspirait mon mémoire, cela ferait une bonne excuse pour le voir et lui rendre sa veste en catimini.
Je me sentais vraiment de bien meilleure humeur qu'hier ! Mon portable vibra, je crus alors que c'était un message de Chani qui m'attendais pour le petit déjeuner.
-Mince ! J'ai oublié de répondre à Camille !
« Coucou toi ! Toujours au lit ? Chani est à la cafétéria avec nous, tu nous rejoins bientôt ? »
Je lui répondis que j'étais en chemin, et que je réfléchissais encore pour la soirée jeu de société de demain soir.
« On te garde une place. »
J'allais pour ranger mon portable dans mon sac, lorsque je reçus un appel. Décidemment…
-Hyun ? fis-je d'une voix guillerette.
« Oh, j'en connais une qui a bien dormi ! Tu vas bien ? T'es au dortoir là ? »
-Alors, oui j'ai bien dormi, oui je vais bien mais non je ne suis pas au dortoir j'allais au réfectoire pour petite déjeuner. Et toi ? Ça va ?
« Très bien merci, par contre on peut déjeuner ensemble ? Je dois te donner ton nouvel emploi du temps, Clémence me l'a transmis hier soir, je n'ai pas eu le temps de te l'envoyer je devais réviser mon oral… »
-Oh, pas de souci je t'attends dans la cour. (Je soupirai) Elle aurait pu me l'envoyer au lieu de t'embêter, sérieux…
« Haha, ce n'est rien va ! Allez, à toute' ! »
Nous raccrochâmes et je me retrouvai à l'attendre dans le froid. Le soleil n'était pas encore levé, ça me faisait toujours étrange d'aller en cours les matins hivernaux. Heureusement, Hyun ne tarda pas tellement à arriver. Je le vis courir sous les lampadaires qui éclairaient la cour. M'avançant vers lui avec le sourire, nous nous fîmes la bise mais cela eut pour réflexe de le faire frissonner.
-Brr, t'es gelée !
-Oui, bah… fait pas chaud très cher !
-Viens-là, (il passa un bras autour de moi et me frictionna vigoureusement) Go manger !
-Chani et les autres nous attendent, dis-je alors que nous passions les portes.
-Les autres ? répéta Hyun, curieux.
Je désignai une table assez peuplée depuis laquelle Camille et Chani nous firent un coucou de la main.
-Ce sont des étudiants de ma classe, on les a rencontrés hier soir avec Chani et je crois qu'il y a du coup de foudre dans l'air, souris-je en prenant un plateau.
-Ah oui ?
Je lui racontai notre soirée avant de lui demander comment se passer les révisions pour son oral.
-J'ai demandé à Morgan de m'aider pour mes révisions, mais il n'avait absolument pas la tête pour ! pesta-t-il : Il ne prenait rien au sérieux hier soir, j'te jure ! Il m'a presque conseillé de réviser tout nu devant un miroir, ça me décomplexerait paraît-il…
-Haha !
-Et ça te fait rire ? Quelle femme cruelle tu es…plaisanta-t-il en prenant un faux air blessé.
-Tu n'as toujours pas compris que je n'étais pas fréquentable ? Oh, Hyun…écoute un peu Clémence, voyons !
Mon ami rit aux éclats alors que nous étions en train de rejoindre la table de Chani et cie. « Je ne vais pas déranger ? » me chuchota Hyun. Un peu brusquement, je le poussai vers la table, l'empêchant de faire demi-tour.
-Je vous présente Hyun, ça ne vous dérange pas qu'il vienne manger avec nous ?
J'avouai ne pas leur avoir donné trop le choix. Chani s'en amusa alors qu'elle se décalait pour que je puisse ajouter une chaise à Hyun. Mon ami semblait un peu embarrassé, mais son sourire m'assura qu'il me remerciait de ne pas l'avoir rejeté.
-Merci, murmura-t-il avant de s'assoir.
-Je te connais depuis longtemps qu'eux, s'ils avaient refusé je serais partie… répondis-je sur le même ton.
Une fois que nous fûmes tous deux assis, nous fîmes de rapide présentation avant de commencer à manger. Les autres avaient déjà bien entamé, un peu normal vu le temps que nous mîmes à les rejoindre. La plupart s'étaient remis à parler de la compétition de surf et de la soirée dansante qu'organisait le restaurant de plage juste après. Pendant le repas, Hyun en profita pour me donner mon nouvel emploi du temps.
-Il prend en compte quand ?
-La semaine prochaine, pour que tu puisses t'organiser.
Je croquai dans ma clémentine.
-Hm, c'est toi qui lui a proposé où ça vient d'elle ?
-Ne soit pas si méfiante ! rit-il en reposant son portable.
Je vins poser mon menton sur son épaule et le défiai du regard.
-Ce n'est pas toi qui disait que je ne méfiai pas assez justement ?
Il approcha son visage dans l'espoir de confronter également mon regard, mais ne sachant pas quoi répondre, il capitula et baissa les yeux sur ses céréales. Un peu chipie, je lui tirai la langue avant de me remettre à manger. Ce que je partageai avec Hyun me rappelait beaucoup ce que je vécus avec Stéphan, dans mon ancienne fac. Ce dernier sembla en joie lorsque je lui eus parlé de l'appartement que je venais de visiter avec Chani. « On se voit bientôt, hein ! » Me fit-il promettre.
Nous discutâmes avec tout le monde mais fûmes tout de même les derniers à rester à table. Chani avait proposé à Charly de retourner au salon en attendant le début des cours, et les autres s'étaient éparpillés. Je regardai mon amie partir du coin de l'œil, un sourire en coin.
-Tu sais que tu fais peur avec cette tête-là ?
-Oh, avoue qu'ils sont mignons.
Hyun tourna la tête dans la direction des portes. Le petit « couple » avait déjà disparu de notre vue.
-Il n'y avait pas que pour eux que ça sentait le coup de foudre, souligna-t-il sans pourtant comprendre de quoi, ou plutôt à qui il faisait allusion.
-Une fille t'a tapé dans l'œil ? essayai-je, et il se mit à froncer les sourcils. Qu'est-ce que j'ai dit ?
-Non, je pensai plutôt à celui qui n'arrêtait pas de nous regarder de travers. Ou plutôt, me regarder de travers…
-Lequel ? Je vais lui parler moi, il va voir qu-
-Tal', rit Hyun un air désabusé : S'il me regardait ainsi ce n'était pas pour me provoquer, mais il devait peut-être me voir comme une gêne. Enfin, je l'ai senti comme ça.
-C'était peut-être quelqu'un de timide qui préfère observer dans son coin…T'as retenu son nom ?
Il se massa la nuque d'un air pensif.
-J'veux pas dire de bêtise comme je sais que c'est un prénom de fille… Mais Camille, je crois…
Oh…
J'avalais ma bouchée de tartine beurrée, puis repris :
-Ah, oui, lui. (Je hochai la tête) C'est bien son prénom oui, mais c'est unisexe. Je n'ai pas fait gaffe s'il te regardait étrangement.
Hyun haussa les sourcils avec stupeur.
-Pourtant j'ai bien senti son relent de testostérones s'abattre sur moi.
-Oui bon, je crois savoir pourquoi il t'a regardé comme ça, rétorquai-je en repensant à hier soir. Je poursuivis en reprenant d'une voix plus basse : On a échangé nos numéros. Bon, même s'il ne m'intéresse pas au premier abord, je veux bien apprendre à le connaître, je n'ai pas de souci avec ça. Mais là, ce que tu me dis confirme mes doutes : il avait bien des petites intentions cachées en me demandant mon numéro.
-En même temps, qui n'a pas « d'intentions cachées » en demandant le numéro à quelqu'un ? lâcha-t-il, un peu acerbe.
Je fronçai les sourcils et lui dis :
-Pardon, je ne pensai pas que tu voulais coucher avec tous les contacts de ton répertoire !
-Mais non, soupira-t-il en rougissant : Mais dans sa façon de demander, t'as bien du voir quelque chose, non ?
Je haussai une épaule :
-J'avais bien un doute, mais je n'allais pas non plus me faire des films. Si je dois m'inquiéter des arrières pensés de toutes les personnes qui me demandent mon numéro je n'ai pas fini. Je ne le donne pas à n'importe qui non plus, si c'est ça qui t'inquiète…
Sans vraiment le vouloir, je pris une moue renfrognée. Hyun se montrait de plus en plus sec avec moi ces temps-ci.
-Je n'ai pas dit ça, Tal', c'est juste que…(Il soupira) Oublie.
Il se remit à manger, et un silence un peu lourd s'installa entre nous. Je n'aimai pas ça du tout, Hyun et moi avions pris l'habitude de parler ouvertement, mais j'eus l'impression que depuis ce fameux soir au café où me trouva en compagnie de Monsieur Zaidi, Hyun avait dévoilé un aspect de sa personnalité que je ne lui connaissais pas encore. Jamais je ne lui demanderai de changer, je voulais simplement savoir si c'était bien qu'il s'ouvrait justement de plus en plus à moi et se décidait à me montrer son côté soupe au lait, ou bien si ce n'était qu'une passade due à quelque chose que j'eus dite ou faite…
Tout ce que je souhaitai, était que ça s'arrange.
A suivre…
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