#rien que la réussite
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Le vortex
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 13 août
Thème : tourbillons/la lumière sous la porte
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Le mage récite l’incantation, lentement, avec le soin extrême que sa profession réserve aux mots de pouvoir. Et ça marche. Un tourbillon commence à se former devant lui, d’un bleu lumineux qui semble tout sauf naturel, et qui s’agrandit à chaque mot – rapidement rejoint par un autre tourbillon, à l’intérieur, tournant en sens contraire, d’une lumière plus verte. Viennent ensuite deux tourbillons perpendiculaires aux deux premiers et de couleurs différentes, donnant une forme de sphère au sort, puis d’autres, de plus en plus, dans tous les sens, de toutes les couleurs, qui s’entourent et s’entremêlent sans jamais se couper la route. Le spectacle est à la fois à couper le souffle et à donner mal au coeur. Ça tangue fort, mais sans bouger.
Pendant que le paladin se détourne pour vomir son déjeuner – la barbare se moque de lui, évidemment – le mage termine son incantation. Reprennant sa voix normale, il dit d’un ton beaucoup trop joyeux :
« Parfait ! Il a l’air stable, on peut y aller !
— Attend, demande la barde qui le connaît bien. Comment ça, il y a « l’air » stable ? Il est stable ou il est pas stable ?
— Il est stable, ne t’en fais pas.
— Tu es sûr ? Comment tu peux voir ça ?
— Ecoute, c’est comme quand tu vois de la lumière sous la porte et que tu en déduis que de l’autre coté de la porte, la pièce est éclairée. Les tourbillons tourbillonnent impeccablement, donc il est forcément stable. Sinon ils se rentreraient dedans.
— Mais tu ne veux pas le tester d’abord ? On pourrait invoquer un petit animal et voir ce que ça donne.
— On n’a pas le temps ! Ce vortex ne va pas rester ouvert mille ans, et j’ai mis des plombes pour mettre la main sur cette formule ! Allez, viens !
La barde regarde rapidement le reste de l’équipe. Ils sont prêts, leur équipement à la main, et ne se posent pas plus de questions que ça.
— Bon, ok, ok…
Le mage lui fait un grand sourire de victoire, aussi elle ajoute :
— Mais tu passes en premier. »
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#30jourspourécrire#30 jours pour écrire#13 août#tourbillons#la lumière sous la porte#enfin à jour !#pour combien de temps on ne sait pas mais c’est déjà pas mal#l’ambiance fait très jeu de role#pas D&D parce que je n’avais pas envie de faire des recherches pour trouver un sort qui fasse des tourbillons#oui je sais que des tourbillons en sens contraire ça se croise forcément mais là non parce que c’est magique#oui c’est rare que la barde soit la voix de la raison dans un groupe mais pourquoi pas ?#après où vont-ils ? Pourquoi ? Est-ce que le MJ est en train de sourire comme un sadique ? Je n’en sais rien#mais on n’est pas à l’abri d’une réussite critique#ou pas#french#french writer#écriture
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[BEHIND BLUE EYES]
coucou tout le monde 🌊
après des mois de travail et de réflexion, nous vous présentons enfin notre bébé behind blue eyes, forum city qui se situe à Charleston et qui tire ses inspirations de la série Outer Banks. avec une pré ouverture qui a eu lieu hier, nous comptons actuellement une soixantaine de membres qui sont prêts à vous accueillir et écrire avec vous. ✨
le forum se veut tranquille, tout les personnages sont les bienvenus et nous voulons que bbe soit un cocon où vous pourrez vous épanouir dans vos écrits, dans un cadre sain et posé.
Sous les chênes centenaires drapés de mousse espagnole, se camoufle doucereuse beauté aux apparences trompeuses. Élégance pour façade, outil parfaitement manipulé pour dissimuler les vérités qu’on ne veut pas dévoiler. Derrière chaque regard, un secret qu’on tait, des désirs non assumés et des murmures étouffés. Entre belles bâtisses aux balcons en fer forgé qui crachent leur luxe aux visages des plus modestes, déshérités de toute fortune sans la chance d’être privilégiés, la ville oscille entre le faste et la déchéance, entre l’illusion et une réalité plus rude à assumer. Chacun aspire à être reconnu pour ce qu'il n'est pas, à échapper au carcan des attentes sociales et à briser les chaînes de l'illusion. Mais au-delà des masques et des faux-semblants, se cache la vérité nue et crue de ce que nous sommes réellement. Entre familles influentes et gamins offerts à la rue, les rivalités entre les quartiers gangrènent et bouffent chaque habitant jusqu’à la moelle, comme un divin poison indolore. Désormais, cerner le vrai du faux s’avère être une tâche compliquée. Les nantis se pavanent dans l’opulence et l’excès sous les regards sombres de ceux qui n’ont jamais rien eu, ignorant les luttes des démunis qui survivent dans l’ombre de leurs privilèges. On se vante d’une réussite au détriment des autres, crachant ainsi sur une misère que tout le monde cache sous le tapis; par fierté ou pour ne pas faire face à ses responsabilités ou à la culpabilité qui pourrait ronger les os. Mais au-delà des tromperies, des préjugés et des chances mal distribuées, il subsiste une lueur d’espoir, un souffle de vérité qui terrasse les illusions et révèle la beauté cachée derrière les apparences bâties avec acharnement. Ici, il n’y a qu’un pas entre la lumière et l’ombre, c’est dans cette dualité que réside la véritable essence de la ville et de ses habitants.
en plus ; un rp par mois ; une semaine pour terminer sa fiche ; pas de minimum de mots ; respect des tw ; premier dc offert ; rythme chill. REJOIGNEZ-NOUS: https://behindblueeyes.forumactif.com/
DISCORD: https://discord.gg/5AUG29mU (qui reste ouvert jusque mercredi)
coeur sur vous, on vous attend avec impatience. 🦋
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« La gauche se rend compte qu’elle a l’air faible et boiteuse – parce qu’elle l’est. Elle sait qu’elle n’a rien d’autre à offrir à la jeunesse que la soumission et les sermons. Elle sait qu’elle n’est pas sexy et qu’elle est statique. Si en effet les jeunes hommes de gauche commencent à s’élever et à vénérer la beauté, ils seront forcés de quitter la gauche. L’insecte prétend être motivé par la compassion, mais il est au contraire motivé par une haine titanesque de la beauté et de la réussite. Il cherche à enterrer la beauté sous un amas de laideur et d’ordures omniprésentes…
Et puis, bien sûr, il y a la laideur des gens. Et elle ne fait que s’enlaidir avec les nouvelles villes surpeuplées et insalubres de notre époque, peuplées de hordes de zombies nains importés pour le travail forcé et l’agitation politique depuis les latrines du monde entier balayées par les mouches. »
Bronze Age Pervert
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14 et 15 mai 2024
Je venais de quitter ma mère au téléphone lui disant que j'allais certainement rentrer à l'auberge ou bien me faire un trajet de métro et rentrer à pieds (j'adore me faire des tours de métro sachez-le).
Dans la station, je remarque un garçon qui m'a interpellé : son charme, ses nombreux tatouages et ce qu'il dégageait. J'écris directement à une amie "Je viens de trouver l'amour de ma vie, il est juste à coter de moi". Le métro arrive, peu de place on se serre tous, lui et moi comprit. Deux stations plus loin le métro se vide un peu, je savais que j'avais beaucoup de temps devant moi avant le terminus alors je décide de sortir mon livre "Rêveries du promeneur solitaire" de Rousseau. Je le vois se pencher, tentant de lire le titre. Alors, tout naturellement je lui montre ce que je lis. Puis il me dit "Tu lis ça pour la fac ou pour les cours" EN FRANÇAIS ? Je lui réponds que c'est pour le plaisir, lui me dit que personne ne lit du Rousseau pour le plaisir, que ce n'est pas possible.
On commence désormais à faire connaissance, me demandant qu'est-ce que je fais dans un métro à Vienne et à cette heure-ci (il devait être 21h30). On discute pendant deux trois arrêts jusqu'à que le chauffeur annonce que le métro a un soucis et que nous sommes tous obligés de descendre à la prochaine station. On se dit que c'est le destin, qu'on doit continuer cette conversation. Alors, on marche, on parle de nos vies, de nos auteurs préférés, de nos lectures.
On tombe sur un bar, par chance il fermait dans 30 min mais on a pu quand même commander. Heureusement, cet inconnu parle français car sa mère est née en France, qu'il a été au lycée français à Vienne et qu'il avait fait deux ans de prépa à Paris. Mais ce qui voulait dire qu'il était bilingue allemand (merci la vie j'en pouvais plus de commander et de commander en anglais surtout). Dès qu'on s'assoit, il sort son carnet et écrit directement la date du jour, mon prénom, la ligne de métro où on s'est rencontrés et écrit "couleur de cheveux inconnu" (nous n'avions pas réussit à déterminer si j'étais rousse ou si j'avais les cheveux rouges).
Je passe les détails sinon ce post ferait 10000 lignes. On finit par partir du bar, on marchait et il me lance un "Mais en fait on est dans Before Sunrise, on vit un rêve Leyan, je suis sûr que demain quand on va se lever rien de tout ça n'aura exister". Je lui avoue que je n'ai jamais vu ce film, film qui raconte l'histoire de deux inconnus qui se rencontrent dans le train et l'américain demande à la française si elle veut rester avec lui à Vienne le temps d'une nuit. C'était totalement nous, sauf que nous, l'amour était platonique. Comme il m'a dit "C'est la rencontre de nos deux âmes, pas de nos deux corps". Et, je pense que c'est la chose la plus merveilleuse que nos corps ne se soit pas rencontrés. De toute façon, on ne c'est pas parler pour se draguer. C'était spéciale.
Finalement, on se décide d'aller regarder le film dans le hall de mon auberge. Trop de bruits. Il réserve une chambre privative juste pour qu'on regarde le film. On a parler durant tout le film, on coupait le film pour se dire que par moment c'était vraiment nous. Après l'avoir vu, on s'est demandés "Et qu'est-ce qu'on fait quand le soleil va se lever ?". On a beaucoup réfléchit, on s'est dit que le meilleur moyen de continuer ce rêve ce n'était pas de prendre nos contacts. Juste un rendez-vous après ses examens de médecine. Il m'a écrit un poème de Pablo Neruda en espagnol, pour me montrer que je n'ai pas rêver de cette rencontre juste spectaculaire. Personnellement, je lui ai laissé une petite lettre, le remerciant d'avoir une âme aussi pure et saine. On avait l'impression de se connaître depuis toujours et en même temps pas du tout c'était très étrange. Je l'ai laissé dormir, je suis partie au lever du soleil. J'espère qu'il a prit mon message, qu'il a prit cette lettre. J'espère qu'il va venir au rendez-vous. Si un de nous deux ne peut pas finalement, on s'est dit qu'on allait se recroiser un jour de façon anodine, c'était sûr et certain. J'ai quand même mit à la fin de ma lettre "Et si on ne se revoit pas, souviens toi que tu as un visage pour être aimé". Car, c'est totalement vrai. Cet inconnu à un visage pour être aimé (et puis aussi lui rappeler qu'il doit lire du Paul Eluard).
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Bon je viens de recevoir mes résultats alors que je pensais qu'on les recevait le 30, j'ai rien pigé. Je l'ai su grâce à J qui m'a demandé si j'avais réussi. J'ai fait une descente d'organes puis je me suis précipitée dans mes mails. J'ai "réussi", je suis diplômée.
Mais je ne suis même pas contente. J'ai eu 7/20 en économie sociale, ils m'ont accordé la réussite juste parce que j'ai eu 15,5/20 à l'autre (que j'avais beaucoup moins étudié). J'ai trop la haine contre ce prof, j'ai jamais été aussi assidue à un cours, j'ai jamais autant étudié et je me ramasse un 7?? COMMENT c'est possible de réussir ce cours en fait?? Je ne suis même pas fière de moi à cause de ce putain de cours de merde. Et le pire c'est qu'ils mettent que j'ai eu mon diplôme avec "satisfaction", c'est vraiment nul à chier. Je comprends pas pourquoi ils ont besoin de faire une moyenne à la fin et de mettre un mot qui résume super mal tes années. Ça rend heureux que ceux qui ont une distinction et ils se sentent obligés de le dire partout après. Bref je suis trop énervée je déteste le système scolaire du début à la fin, même le monde du travail c'est nul à chier, on sera jamais tranquille, la vie c'est de la merde bref mdrrrr sinon vous ça va?
(26/01/2024)
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Pour ceux qui savent (ou acceptent d’apprendre à) lire, voici de nouveau l’histoire – vraie – des Xhosas lors de la colonisation de l’Afrique du Sud par les Britanniques dans la deuxième moitié du dix-neuvième siècle (d’après FG).
Les Xhosas étaient la seconde peuplade de la région après les Zoulous.
Ils résistèrent aux colonisateurs mais subirent plusieurs défaites.
Ils finirent par développer un sentiment d’infériorité.
Cette situation émotionnelle se révéla par la suite éminemment propice à la propagation d’une prophétie.
Une fille de quinze ans, Nongqawuse, prétendit avoir entendu une voix lui dire que les Xhosas devaient tuer tous leurs bovins, cesser de cultiver leurs champs, détruire leurs céréales et autres aliments, et même démolir leurs instruments agricoles.
Elle prétendait qu’une fois ce sacrifice accompli, la magie ferait naître une nouvelle ère d’abondance, plus prospère, et que l’ancienne gloire des Xhosas serait restaurée.
Les guerriers tués dans les combats se relèveraient de leurs cendres et rejetteraient les Britanniques à la mer.
En l’occurrence, Nongqawuse réussit à convaincre son oncle Mhlakaza, sorcier de son état.
D’autres versions prétendent que c’est le sorcier qui aurait influencé sa nièce.
Toujours est-il que Mhlakaza devint le chef du mouvement d’extermination du bétail. Il finit par persuader le roi Sarhili.
Dans un acte symbolique, le roi tua son bœuf favori.
L’hystérie s’étendit.
Certains prétendaient voir les ombres des guerriers morts surgir de la mer.
Les gens s’aveuglaient et se trouvaient des preuves à l’appui de ce qu’ils voulaient désespérément voir devenir la réalité.
Le bétail fut massacré à un rythme tel que même les vautours n’avaient plus le temps de le dévorer.
La résurrection des morts était prévue par la prophétie lors de la pleine lune de juin 1856.
Évidemment rien ne se produisit.
Qu’à cela ne tienne, elle fut de nouveau annoncée par le grand sorcier Mhlakaza comme devant se réaliser 2 mois plus tard.
Toujours rien n’advint.
On imputa donc l’échec de la prophétie à une extermination incomplète du bétail.
On avait gardé quelques vaches laitières.
Une petite minorité d’incroyants avait refusé de tuer son bétail.
Plusieurs fois reportée tout au long d’une année entière, la résurrection resta un fol espoir aux antipodes de la dure réalité.
L’échec répété ne pouvait que signifier le manque de foi des Xhosas qui n’avaient pas tué tout le bétail.
Non seulement on l’abattit jusqu’au dernier mais avec lui les poules et les chèvres pour faire bonne mesure.
Toute nourriture avait disparu au printemps 1857.
La disette s’installa.
Rendus fous par la faim, certains des Xhosas devinrent cannibales.
La population mourut de la famine ou, trop affaiblie, de la maladie.
Les croyants mouraient en accusant les incroyants d’être la cause de l’échec de la prophétie.
Ils accusaient aussi les rares missionnaires installés depuis peu.
Eux aussi avaient gardé leur bétail.
Un quart seulement de la population avait survécu un an plus tard.
Ce que cinquante ans de conquêtes armées et de guerres coloniales britanniques n’avaient pu réussir, seulement deux années d’une croyance religieuse mystique et fanatique l’offrirent aux colonisateurs sur un plateau d’argent.
Les Britanniques s’installèrent et trouvèrent chez les survivants Xhosas une main-d’œuvre docile et efficace...
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Repartir à zéro
Jeanne regardait la jambe artificielle posée sur la table. Assise dans un fauteuil roulant, elle attendait que l’infirmière explique comment la porter. Pendant ce temps, Antony préparait les barres parallèles.
Cela t’aidera à avancer, dit-il tout en serrant une vis.
Le bord de la prothèse recouvrit le moignon. Aussitôt, l’infirmière se redressa avant de pousser le fauteuil. Et, une fois devant les barres, elle aida Jeanne à se relever. La jeune amputée avait une appréhension de sentir cette chose cogner contre sa cicatrice. Elle n’osait jamais toucher le bout de ce qui lui restait. La peur de réaliser qu’elle ne pourra plus jamais marcher ni courir comme avant. Toutefois, cette crispation ne dura pas longtemps.
Elle attrapa une des barres et s’installa au milieu du chemin préparé. Puis, encouragée par Antony et l’infirmière, elle s’élança. L’effort parut surhumain. Elle trainait cette jambe en carbone. Elle n’arrivait pas à la lever. Son visage devint rouge de colère mais aussi de honte.
Ne t’énerve pas. Prends ton temps et ça viendra par la suite, réagit calmement Antony.
Jeanne regarda cet homme qu’elle côtoyait depuis presqu’un an. Il était présent pour la rééducation de ses bras et son autre jambe. Il était aussi présent, même si ce n’était pas son rôle, quand elle réapprenait à parler convenablement. C’était devenu un peu son mentor, le seul homme qui montrait ouvertement de la confiance pour elle.
Dès lors, elle inspira un grand coup pour calmer son empressement. L’infirmière était partie s’occuper d’un autre patient. Plus loin, un second kiné aidait un amputé à s’assoir dans son fauteuil. Jeanne s’agrippa fortement aux barres. Puis, elle réussit à faire un pas. Toutefois, la prothèse rappa le tapis. Antony sourit et approuva cet effort d’un signe de tête.
Je sais que tu dois tout reprendre depuis le début, mais dis-toi que Rome ne s’est pas construite en un jour. Dit-il.
La séance dura une heure avant que Jeanne ne retourne dans sa chambre. Elle se sentait exténuée et resta dans le fauteuil plutôt que de retourner sur son lit. La fatigue commençait à envahir son esprit. Seulement, elle avait peur de dormir. Elle avait peur des cauchemars qui lui faisaient revivre son accident.
Elle lui avait dit de ralentir, mais il n’entendait rien. Son compagnon avait trop bu et voulait rentrer vite. L’Opel fracassa un muret de sécurité avant de s’écraser dans un fossé. Il est mort de ses blessures. Quant à Jeanne, la tôle écrasa sa jambe. Sa tête entra dans le parebrise obligeant une chirurgie reconstructive d’urgence. Elle ne voulait pas dormir. Elle ne voulait pas revivre ça.
Durant toutes les semaines suivantes, Jeanne fit des progrès et put enfin marcher en utilisant la jambe artificielle. Antony était fier d’elle. Jamais, il n’avait rencontré quelqu’un avec autant de volonté. Dès qu’elle levait cette jambe, elle riait comme un enfant qui réussissait un test. Néanmoins, cette volonté nécessitait d’énormes efforts. Aussi, elle ne marchait correctement que pendant quelques minutes. Ensuite, elle s’asseyait ou tenait fermement une des barres parallèles afin de reposer sa vraie jambe.
Je trouve aussi que tu t’exprimes bien mieux. Tu parles toujours lentement mais ta voix, les mots que tu prononces sont nettement plus clairs.
Ça va m’aider pour trouver du travail, dit-elle.
Elle était professeure de sport. Dans son état, il était compliqu�� de continuer. Elle envisageait de reprendre des études. Une assistante sociale l’avait orientée sur un centre pour réadaptation professionnelle. Par contre, elle n’avait pas encore trouvé son prochain métier ou sa future spécialité. Antony encouragea sa patiente à refaire au moins un aller-retour entre les barres, puis d’essayer de traverser la salle. Elle mit une vingtaine de minutes pour faire les exercices demandés. Vingt minutes pénibles mais encourageantes.
Le lendemain, Jeanne ne se présenta pas à sa rééducation. Dès lors, Antony monta dans sa chambre pour la gronder. Il détestait qu’on ne respecte pas le programme. Il frappa à la porte. Personne ne répondit. En reconnaissant le kiné, une infirmière intervint immédiatement pour ouvrir. Jeanne ne s’intéressa pas à eux. Elle était dans la salle de bain. Le jeune homme fut gêné de la découvrir entièrement nue. Elle était debout, à côté de son fauteuil. Elle se regardait à travers une glace. Elle était horrifiée par cette jambe de bois. Elle regarda Antony et l’infirmière. Ses yeux étaient rouges et humides.
Même pour ça, je dois m’habituer, affirma-t-elle.
Les deux agents hospitaliers demeurèrent silencieux. Jeanne s’appuya contre la barre de la douche et se retourna sans quitter des yeux le grand miroir. Elle caressa les cicatrices de sa mâchoire. Bien qu’ils ne fussent pratiquement pas visibles, elle les voyait toujours en premier. Ensuite, ses doigts frôlèrent le carbone froid de la prothèse.
Je ne sais pas si je me sentirais capable d’être aimée, ajouta-t-elle. Je suis devenue…
Une belle femme !
Elle dévisagea Antony pendant que l’infirmière posait un peignoir sur ses épaules. Elle proposa à Jeanne de s’assoir sur son fauteuil. Cette dernière refusa préférant le faire seule.
Tu es toujours une belle femme, confirma Antony. Seulement, tu dois apprendre à l’accepter. Tu dois tout reprendre depuis le début. Il existe de nombreuses personnes qui vivent avec des bras ou des jambes en moins, et qui sont mariés. Tu as besoin d’aide pour tout réapprendre, on est là pour ça.
Jeanne l’écoutait. En même temps, elle regardait par la fenêtre les gens se promener dans le parc de l’hôpital. Il lui était difficile d’accepter que sa vie ne sera plus jamais comme avant. Et qu’elle devait repartir à zéro. Mais ce jour-là, elle comprit aussi qu’Antoine fera tout pour qu’elle y arrive.
Alex@r60 –août 2023
Photo de Riana Lisbeth
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Retour dans un passé compliqué. Parti de rien, avec des parents aux moyens modestes, divorcés et une jeunesse marquée par les difficultés financières et familiales, j'ai dû apprendre très tôt à faire face à l'adversité. Les souvenirs de très nombreux repas à base de raviolis en boîte, un frigo vide et les visites d'huissiers à la maison pour régler les dettes de mes parents sont encore bien présents dans ma mémoire. Malgré cette période difficile et la gêne de devoir recourir à l'aide sociale pour aller chercher des vêtements, ces épreuves ont forgé mon caractère. À l'âge de 16 ans j'étais papa, j'ai pris une décision qui allait changer ma vie. J’ai fondé ma première entreprise à 20. Aujourd'hui, à 73 ans, je suis toujours entrepreneur et même multi-entrepreneurs. En regardant en arrière, je réalise que ces défis de mon adolescence m'ont donné la détermination et l'énergie nécessaires pour réussir. J'ai cultivé un désir ardent de réussir, de m'en sortir, de tracer mon propre chemin et de ne pas reproduire les schémas du passé. Cette expérience m'a appris l'importance de la patience, de la curiosité l’envie d’être différent et de la persévérance. Pour réussir dans le monde des affaires, il faut être prêt à innover, à se dépasser et à toujours viser l'excellence et plus haut et encore plus haut. C'est ainsi que l'on peut véritablement s'élever et atteindre ses objectifs professionnels et personnels. Je crois que d'où vous venez, que vous avez été élevé avec une cuillère dans la bouche, ou malheureusement avec des obligations un peu différentes. Quand vous croyez en vos rêves, vous pouvez atteindre ce que vous avez envie de faire. Je pense que malheureusement beaucoup de gens baissent les bras trop vite, et pourtant il faut faire le contraire se battre. Je suis maintenant heureux de n’avoir rien eu quand j’étais jeune, d'avoir traversé ces périodes de ma vie. Les défis rencontrés dans ma jeunesse ont forgé mon caractère et renforcé ma détermination. Si les circonstances avaient été différentes, mon récit aurait été tout autre. Chaque épreuve surmontée m'a préparé pour les défis à venir et m'a guidé vers la réalisation de mes affaires. J’ai manqué de beaucoup de choses mais maintenant je peux m’offrir ce que je veux et c’est ça la revanche de la vie. Le travail est la clef de la réussite, l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt !
Return to a complicated past. Starting from nothing, with parents of modest means, divorced and a youth marked by financial and family difficulties, I had to learn very early to face adversity. The memories of many meals based on boxed ravioli, an empty fridge and the visits of bailiffs to the house to settle my parents' debts are still very present in my memory. Despite this difficult period and the embarrassment of having to resort to social assistance to get clothes, these ordeals have forged my character. At the age of 16 I was a father, I made a decision that would change my life. I founded my first company at 20. Today, at 73, I am still an entrepreneur and even multi-entrepreneur. Looking back, I realize that these challenges in my adolescence gave me the determination and energy to succeed. I cultivated a burning desire to succeed, to get by, to forge my own path and not repeat the patterns of the past. This experience taught me the importance of patience, curiosity, the desire to be different and perseverance. To succeed in the business world, you must be ready to innovate, to surpass yourself and to always aim for excellence and higher and higher. This is how you can truly rise and achieve your professional and personal goals. I believe that where you come from, that you were raised with a spoon in your mouth, or unfortunately with slightly different obligations. When you believe in your dreams, you can achieve what you want to do. I think that unfortunately many people give up too quickly, and yet we must do the opposite and fight. I am now happy that I had nothing when I was young, that I went through these periods of my life. The challenges encountered in my youth shaped my character and strengthened my determination. If the circumstances had been different, my story would have been completely different. Each ordeal overcome prepared me for the challenges to come and guided me towards achieving my business. I lacked a lot of things but now I can afford what I want and that’s the revenge of life. Work is the key to success, the future belongs to those who get up early!
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J'ai lu "Passion simple" d'Annie Ernaux. C'est joli, j'ai trouvé ça doux. Le ton monocorde et détaché contraste avec la force de son attente. L'histoire est autobiographique. Elle attend un homme bien plus jeune qu'elle (elle a 50 ans au moment de l'histoire), elle attend son appel, sa venue, et quand il vient elle pense déjà à quand il repartira et à l'attente qui suivra. J'ai eu la sensation d'attendre avec elle.
Je me suis reconnue dans certaines actions. En vouloir au monde entier d'exister parce que le monde entier n'était pas lui, en vouloir aux autres activités d'exister parce qu'elles m'empêchaient de lui dévouer toutes mes pensées, aimer tout ce qui se liait à lui, même de très loin. Aimer le manque et la peine parce qu'ils sont proportionnels à la passion, aimer la douleur parce qu'elle prouve l'existence de cette histoire. Je me souviens avoir dit à ma meilleure amie que je n'avais plus envie de quoi que ce soit qui m'empêche de penser à lui. De l'extérieur ça semble violent parfois et j'ai lu certaines critiques qui allaient dans ce sens, "quelle femme désespérée", mais de l'intérieur c'est douceur, force et passion, c'est pour cela que la lecture m'a semblée douce.
Le récit a donné lieu à une réflexion sur l'écart entre la personne et la situation. Et finalement, est-ce vraiment une personne qui nous manque ? N'est-ce pas plutôt la situation dans laquelle cette personne nous met ? N'est-ce pas plutôt comment on se sent en sa présence ? N'est-ce pas plutôt la sensation d'exister, de ressentir quelque chose très fort ? Et s'il revient des années plus tard? Et s'il fait comme si rien n'avait changé, malgré que tout aura changé ? Est ce qu'on sera déçus ? Quel sera le décalage entre les retrouvailles fantasmées et la réalité ?
J'ai aussi lu des commentaires abjects sur l'âge de l'autrice, "elle ferait mieux de faire de la broderie ou aller à son club de bridge". On souffle fort, il n'y a pas d'âge pour la passion. J'aime comme elle dérange des personnes qui méritent d'être dérangées. Qui ont besoin d'être dérangées.
J'adore comme avec la simplicité, la justesse et la rapidité de ce récit (70 pages), elle réussit à m'emporter et à lancer mes pensées au delà de son histoire. J'aime me dire que la passion est universelle.
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Ça faisait longtemps
Fandom : That '90s Show
Relationship : Jackie x Steven
Voici ma participation pour le Fictober 2024 pour le prompt : « Ça faisait longtemps ».
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Jackie s'apprêtait à poser sa main sur la poignée de la porte vitrée de la cuisine lorsque celle-ci s'ouvrit brusquement. Elle était tellement absorbée par le fait que Donna était revenue, qu'elle n'avait pas fait attention à la personne derrière la porte. Elle se figea, sous le choc. Il était la dernière personne qu'elle s'attendait à voir.
« Steven ! Réussit-elle à articuler.
-Jackie, dit-il avec indifférence. »
Disclaimer : That '90s Show appartient à Bonnie Turner, Terry Turner, Gregg Mettler et Lindsay Turner.
@fictober-event
AO3 / FF.NET
Jackie se gara devant la maison des Forman. C'était officiel, Donna et Leia s'étaient définitivement installées à Point Place. À chaque fois que Donna venait en ville, elles ne se voyaient qu'en coup de vent. Mais à partir d'aujourd'hui, elles allaient pouvoir se voir à chaque fois qu'elles le voulaient, comme avant. Et même si Jackie ne l’avouerait jamais à personne, elle était heureuse de retrouver sa meilleure amie.
C'était Jay qui l'avait informé que Donna venait d'arriver. Dès qu'il lui avait annoncé la nouvelle, Jackie s'était précipitée dans sa voiture et avait roulé jusqu'à la maison des Forman.
Elle passa par derrière pour entrer dans la cuisine. C'était une habitude qu'elle avait depuis des années lorsqu'elle passait ses journées dans le sous-sol des Forman avec toute la bande.
Maintenant, c'était au tour de son fils et de ses amis. Les années passent, mais certaines choses ne changent pas.
Elle s'apprêtait à poser sa main sur la poignée de la porte vitrée de la cuisine lorsque celle-ci s'ouvrit brusquement. Elle était tellement absorbée par le fait que Donna était revenue, qu'elle n'avait pas fait attention à la personne derrière la porte. Elle se figea, sous le choc. Il était la dernière personne qu'elle s'attendait à voir.
« Steven ! Réussit-elle à articuler.
-Jackie, dit-il avec indifférence. »
Un silence s’installa quelques secondes que Steven finit par briser.
« Ça faisait longtemps. »
Jackie se retint de donner une réponse cinglante. C’était tout ce qu’il avait trouvé à lui dire ? Oui, ça faisait longtemps. Presque vingt ans. Vingt ans sans donner de nouvelles, sans savoir où il était, ni ce qu’il était devenu. Elle se doutait qu’il avait du garder contact avec Monsieur et Madame Forman. Peut-être même avec Eric et Donna. Bien sûr, elle ne pouvait rien lui reprocher. Ils avaient rompu bien avant son départ.
« En effet, finit-elle par répondre. Tu es là pour longtemps ?
-Je suis juste venu voir Monsieur et Madame Forman. J’allais répartir. »
Si vite, pensa-t-elle. Cela ne la surprenait pas. Pourquoi se donnerait-il la peine de rester, alors qu’il avait tout fait pour disparaître de sa vie.
« Salut Jackie. »
Il passa à côté d’elle et se dirigea vers la sortie. Pourquoi, se demandait Jackie. Pourquoi son cœur battait à une vitesse folle alors que lui semblait n’en avoir rien à faire de l’avoir revu ? Pourquoi est-ce que tous ses sentiments pour lui qu’elle croyait oubliés refaisaient surface ? Elle était heureuse avec Michael, enfin la plupart du temps. Et Jay était ce qu’elle avait de plus précieux dans sa vie. Pourtant, un seul mot, un seul regard de Steven et elle savait qu’elle retomberait amoureuse de lui.
« Steven ! »
Jackie écarquilla les yeux, surprise par son action. Elle l’avait appelé sans réfléchir, sans savoir ce qu’elle allait lui dire. Celui-ci se retourna, attendant qu’elle parle. Jackie prit une profonde inspiration et dit :
« Ça m’a fait plaisir de te voir.
-Moi aussi, ça m’a fait plaisir. »
Il lui sourit et reprit son chemin. C’est alors que Jackie avait compris que cette rencontre imprévue l’avait troublé autant qu’elle. Elle comprit aussi que c’était impossible qu’elle retombe amoureuse de Steven, puisqu’elle n’avait jamais cessé de l’aimer. Mais Steven faisait parti de son passé alors que Michael et Jay étaient son présent et son avenir. Elle le regarda s’éloigner, jusqu’à ce qu’il disparaisse, et entra dans la cuisine des Forman.
Au fil des années, elle avait souvent imaginé à quoi ressembleraient ses retrouvailles avec Steven, Maintenant, elle pouvait tourner la page sur cette période de sa vie et continuer à avancer avec Michael.
Fin
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Mes parents ne m'ont jamais cru capable de rien. C'est seulement après l'avoir fait qu'il me sentait capable. Temps de latence s'est transformé en plaie de l'ego pour moi je pense. Il a toujours fallu que je démontre pour être prise au sérieux. Ils ont toujours nié ça, le fait de me reconnaître capable qu'une fois la réussite attestée, indéniable. Mauvaise foi évidement. Ils m'ont toujours dit de penser à ma hauteur, comme si j'étais particulièrement débile pour prétendre à des choses auxquelles ils ne m'auraient pas projetée. J'ai jamais été plus que ça félicitée non plus. Mais combien de fois ils m'ont dit que j'étais trop ambitieuse pour des choses tellement triviales. La dévalorisation vient beaucoup de là même s'ils ne l'admettront jamais. C'est beaucoup plus d'efforts de faire et accomplir en étant la seule personne persuadée de notre capacité. Parce que si personne y croit, il faut y croire pour eux. Et c'est pas mon rôle. Je me sens toujours si petite face aux choses que j'entreprends alors que c'est ridicule. Et je peux rester bloquée sur des choses ridicules un temps important. J'aurais aimé être plus encouragée. Et soutenue. L'issue c'est pas vraiment important, enfin c'est ce qu'on nous fait croire. Pourtant il n'y a que ça qu'on prône. La plupart du temps, tout le monde s'en fout des efforts, d'y temps et de l'implication que t'as mis dans quelque chose si ça n'a pas fonctionné. Ou alors, ça te dessert uniquement. On te dit que malgré tout ce que t'as mis, t'as raté, tes particulièrement mauvais. J'espère un jour me sentir capable de quelque chose de grand.
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Mais être belle ne suffit pas, il faut surtout être bandante, comme si l'érection était le pôle d'orientation de notre existence. Nous sommes tyrannisées par notre quête désespérée et obstinée d'être au cœur du désir des hommes. Et cette quête est délétère, car elle nous condamne à n'être définies que par l'axe d'un désir extérieur, et à nous entre-jalouser. Je ne veux plus de ce rapport destructeur entre femmes. Je veux me réjouir de leur beauté et de leur réussite, qui ne me retire rien.
Ovidie, La chair est triste hélas
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Seuls les héros ont cette possibilité, les semi-divins, ceux qui sont nés ainsi, mais tous ne la réalisent pas. C'est très difficile. Le héros doit tout risquer, sa mort physique et spirituelle, son démembrement, la torture, la trahison, la solitude ultime. Et sans ce saut, son épée ne sera jamais tenue fermement, incassable, résistant à l'angoisse et à la douleur jusqu'à la fin, jusqu'à la dernière épreuve, le doute final, lorsqu'il croira que tout a été fait en vain, que rien n'a été certain, seulement son esprit, ses créations mentales qui l'ont conduit à cette transe fatale et à l'effondrement de l'Univers dans son être entier déchiré.
Si le Héros réussit à passer cette épreuve, s'il parvient à y survivre, de l'autre côté, au Valhalla de Wotan, sa Walkyrie, avec le Père des Héros, réunira ses morceaux épars, ravivant sa chair glorieuse, désormais de Vajra Rouge, immortelle, lui permettant d'aller dans une région où seule sa Walkyrie pourra le suivre.
Miguel Serrano
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Monsieur Aznavour, c'est impressionnant Tahar Rahim tout autant que les autres comédiens, c'est à voir absolument en salles
Il y a de grandes réussites cette année au cinéma, comme ce fut le cas avec LE COMTE DE MONTE CRISTO, ou encore Un P’TIT TRUC EN PLUS ou encore EMILIA PEREZ. J’ajoute immédiatement à cette liste le biopic co-signé par Grand Corps Malade et Mehdi Idir. Fils de réfugiés, petit, pauvre, à la voix voilée, on disait de lui qu’il n’avait rien pour réussir. À force de travail, de persévérance et d’une…
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#comme ils disent#École du Music-Hall#Emilia Perez#Emmenez-moi#Et pourtant#For Me Formidable#francis blanche#Grand Corps Malade#Il faut savoir#Johnny Hallyday#la bohème#La Mamma#la plus belle pour aller danser#LE COMTE DE MONTE CRISTO#Les Comédiens#Les plaisirs démodés#Liza minelli#Mehdi Idir#Mireille Mathieu#MONSIEUR AZNAVOUR#palais des congrès#Pierre Roche#Que c&039;est triste Venise#Retiens la Nuit#Sylvie Vartan#Tu t’laisses aller#Un P&039;TIT TRUC EN PLUS
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Le Niellage, technique d’orfèvrerie qui consiste à appliquer ce qu’on appelle le “Nielle” ou “Niello” (du Latin Nigellus, signifiant “Noirci”). Le Nielle est un sulfure métallique de couleur noire qui est composé de cuivre, d’argent et souvent de plomb ou de borax. Employé comme une matière pour remplir la marqueterie (décor réalisé par un placage fait dans un matériau tel que le bois ou autres). Ainsi, la marqueterie de métal est remplie avec cet alliage fondu, la surface dite “Niellée” est polie pour éliminer le dépassement de métal qui a été ajouté. Il ne faut toutefois pas confondre le Niellage avec les émaux ou le damasquinage.
Parlons maintenant de l’histoire de la technique du Niellage. Inventée par les Égyptiens, elle est reprise par les Romains et se diffuse dans l’Europe à partir de ses derniers. Ce sont par la suite les orfèvres de la Renaissance en Italie et en Allemagne qui reprennent le Niellage comme une technique luxueuse et délicate pour embellir des objets précieux, des objets de cultes ou de la vaisselle d’apparat. La technique restera pratiquée jusqu’à l’apparition de l’Aquatinte au 18e siècle. On peut effectivement lire dans la Revue de Paris de 1835 que la Niellure n’est plus en usage depuis que Benvenuto Cellina tentera de créer de nouveaux objets d’orfèvrerie niellés, mais du fait de la grande complexité du procédé et de son faible taux de réussite lors de leurs productions, ne donnera rien de concluant. Elle nous parle aussi de deux orfèvres du nom de Mention et de Wagner qui remettent au XIXe, l’art de nieller au goût du jour grâce aux procédés russes qu’ils ont appris à réaliser dans l’atelier de l’orfèvre P.W.Beuth. Ce dernier la recette d’un moine du nom de Théophile qu’il explicite dans un article qu’il écrit en 1828, le nom de cet écrit est “Sur le nielle et l’art de le préparer.” Mention et Wagner iront jusqu’à perfectionner et mécaniser le procédé de niellage en 1829 et déposeront ainsi un brevet. La technique, comme on peut le voir, sera perfectionnée sans que son principe n'ait fondamentalement changé. Notamment, la quantité de métaux à utiliser sera perfectionnée pour favoriser une production de chaînes d’objets niellés et ainsi réduire les ratés. Toutefois, malgré ce perfectionnement et les améliorations apportées ne permettent pas au niellage de surpasser le procédé de gravure en taille-douce qui sera plus rentable et préféré de par la simplicité de sa réalisation.
Après ce passage sur l’histoire, nous allons pouvoir parler des différentes œuvres effectuées avec le niellage ou en ayant essayé de faire du niellage. Nous avons par exemple Maso Finiguerra, un nielleur de Florence qui en voulant contrôler son Triomphe et le Couronnement de la Vierge, créant la Taille-Douce. Au XVIIe siècle, la technique n’est plus utilisée que par les pays orientaux avec les Arabesques ou par les Russes avec Veliki Oustioug. Elle ne reprendra de la vigueur qu’avec le Damasquineur André Colomb au XIXe siècle dans une utilisation bien plus commune et à large échelle, notamment sur des objets de la vie courante comme des boîtiers de montre de poche de la fin des années 1800 jusqu’au début des années 1900.
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L’Homme peut-il vivre sans croyances ?
Ce qu’en dit l’Islam.
L’être humain se caractérise par une grande capacité d’apprentissage, qui lui permet non seulement d’accéder à un certain savoir pratique et théorique et de le gérer, mais de s’en servir pour développer une formidable capacité d’action, conformément à une volonté qui lui est propre. Néanmoins, comme ses questionnements dépassent très vite la portée, somme toute, limitée de ses « connaissances certaines », l’Homme se restreint naturellement, dès qu’il est confronté à ce qui le dépasse, à procéder par l’adoption d’opinions et l’adhésion aux croyances qui correspondent le plus à ses idées ou convictions intimes, à ses besoins ou désirs ou encore à ses objectifs ou aspirations !
Les croyances sont à entendre ici au sens général du terme, c’est-à-dire qu’elles englobent aussi bien les croyances momentanées et changeantes que celles ancrées et permanentes, qu’elles soient adoptées à tort ou à raison, de manière consciente ou inconsciente.
Prise dans ce sens, la croyance parait alors incontournable pour l’Homme et vient inéluctablement s’adjoindre, avec ou sans cohérence, à la rationalité ou à la raison, qu’il est à même de développer. Ce recours à la croyance se manifeste, en effet, non seulement au niveau de la relation à soi ou à autrui et de l’activité quotidienne - comme le fait de croire en l’amour de ses proches, que tel meilleur ami est digne de confiance ou encore en les chances de réussite de son projet - mais s’étend, en définitive, à toute perception non fondée sur une « connaissance certaine », que l’Homme peut être amené à se faire de soi, de son entourage, de l’origine de la création, de la vie, de la mort, du sens de la vie-présente, de l’au-delà…
A cet égard, Henri-Louis Bergson [1] fit remarquer à juste titre que l’« on trouve dans l’histoire des exemples de sociétés humaines qui n’ont eu ni science ni art ni philosophie, alors qu’il n’y a jamais eu de société sans religion » ! Selon que l’on se place du côté de leurs fidèles ou de celui de leurs détracteurs, les religions sont fondées sur des révélations divines considérées comme étant authentiques ou falsifiées voire inventées de toutes pièces, lorsqu’elles ne sont pas basées sur des idéologies, de gros média-mensonges, de prétendues sciences occultes, des légendes ou superstitions construites par les Hommes eux-mêmes !
D’aucuns s’empressent de réduire le recours de l’Homme à la croyance en Dieu à un artifice psychologique ou intellectuel, qui permettrait à l’Homme de pallier ses ignorances, de juguler sa tristesse ou ses peurs et inquiétudes ou encore de faire subsister en lui l’espoir d’accéder à un avenir meilleur ! D’autres y voient un exemple, parmi d’autres, de ces croyances générales qui constituent un puissant et incontournable instrument de gouvernement ou de domination des masses ou, comme les considéra Gustave le Bon [2], « les supports nécessaires des civilisations, car [les croyances générales] impriment une orientation aux idées et seules peuvent inspirer la foi et créer le devoir. Les peuples ont toujours senti l’utilité d’acquérir des croyances générales et compris d’instinct que leur disparition devait marquer pour eux l’heure de la décadence ».
En ce qui concerne la position de l’Islam, cette inclinaison de l’Homme à croire en Dieu n’a rien de fortuit et constitue l’une de ses caractéristiques fondamentales, qui découle de la nature originelle ou prime-nature, dite Fitrah dans le Coran, que le Créateur a originellement donnée à tous les êtres humains :
« Dirige tout ton être vers la religion exclusivement, telle est la nature [Fitrah] qu'Allah a originellement donnée aux Hommes - pas de changement à la création d'Allah -. Voilà la religion de droiture ; mais la plupart des gens ne savent pas. [30] » [S30]
La Fitrah, terme souvent confondu avec al-Khalq (la création), s’étend en fait à toutes les créatures de Dieu et recouvre, en plus de l’acte de créer, la formation harmonieuse [al-Taswiyyah], la prédestination [al-Taqdīr] et la guidée [al-Hidāyah] :
« Celui Qui a créé et formé harmonieusement, [2] qui a décrété et guidé, [3] » [S87]
Selon Ibn al-Qayyim [3], la formation harmonieuse parachève la création, en ce sens qu’elle a pour effet de donner à toute créature la création qui lui convient, conformément à la volonté divine. Quant à la guidée, elle parachève, selon lui, la prédestination, c’est-à-dire que toute créature est guidée, par révélation divine de son ordre, afin qu’elle puisse effectuer les fonctions auxquelles Dieu l’a prédestinée, ou être éprouvée conformément à Sa volonté pour les créatures qu’Il a dotées de raison et de libre arbitre. Il s’agit, en fait, d’un premier niveau de guidée, dite générale, en Islam :
« [Moïse] dit "Notre Seigneur est celui qui a donné à chaque chose sa propre création puis l’a guidée". [50] » [S20]
« [Allah] décréta d'en faire sept cieux en deux jours et révéla à chaque ciel son ordre… [12] » [S41]
« [Et voilà] ce que ton Seigneur révéla aux abeilles : "Prenez des demeures dans les montagnes, les arbres, et les treillages qu’ils [les Hommes] font. [68] » [S16]
Dans le cas des créatures vivantes, cette guidée générale a des effets spécifiques à chaque espèce et des effets généraux, tels que le fait de se mouvoir, de se nourrir, d’accéder à la subsistance, d’interagir avec l’environnement, de se protéger, de se développer, de reproduire l’espèce… et ce, pour remplir les fonctions auxquelles le Créateur les a prédestinées. Il n’en demeure pas moins que ce premier niveau de guidée [générale] fait partie, sans doute, des secrets de la création divine, que Dieu a soustrait à la connaissance rationnelle des Hommes, à l’instar de l’esprit [al-Rūh], par exemple.
Aussi, la Fitrah ne peut-elle être bien appréhendée que par ses effets observables, qu’illustre une multitude d’exemples édifiants de comportements et de facultés innés, observés grâce au progrès scientifique aussi bien chez l’Homme qu’au niveau des espèces animales et végétales. En ce qui concerne l’Homme, le Coran indique que l’un des effets spécifiques importants de sa Fitrah est justement sa religiosité, la Fitrah reposant elle-même sur le fait que le Créateur a inspiré à l’âme humaine son immoralité de même que sa piété ([S91,v7-8]). En d’autres termes, la Fitrah prédispose l’Homme à accomplir la mission pour laquelle le Créateur l’a créé - qui est de L’adorer en Islam - et ce, en dirigeant tout son être vers la religion de droiture, c’est-à-dire celle qui consiste à rechercher par la raison (la connaissance certaine) et par la foi (la croyance bien fondée) le droit chemin - ou la vérité des choses - et à le suivre, comme le prescrivent les commandements religieux de Dieu.
A cet égard, il y a lieu de distinguer deux types de commandement divin en Islam : les commandements universels émanant de la volonté universelle de Dieu, laquelle volonté régit tout ce qui survient dans l’univers, aussi infime soit-il, et les commandements religieux se rapportant à Sa volonté religieuse, qui régit Sa loi religieuse. La volonté divine universelle porte ainsi aussi bien sur ce que Dieu aime et agrée que sur ce qu’Il n’aime pas ou n’agrée pas, alors que Sa volonté religieuse porte sur ce qu’Il aime et agrée de Ses créatures qu’Il a dotées de raison et de libre-arbitre, tout en excluant ce qu’Il n’aime pas ou n’agrée pas d’elles. Le Créateur a ainsi créé les Hommes et les a dotés de raison, d’une nature originelle qui les prédispose à suivre Ses commandements religieux, de moyens d’accès au savoir et à la foi, ainsi que de libre-arbitre [vis-à-vis de ces commandements religieux], pour les éprouver conformément à Sa volonté dans la vie-présente (et savoir) qui d’eux s’avérera meilleur en œuvre :
« Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en œuvre, et c'est Lui le Puissant, le Pardonneur. [2] » [S67]
Par ailleurs, le verset cité plus haut relatif à la Fitrah ([S30,v30]), indique que celle-ci constitue une constante de la création divine (pas de changement à la création d’Allah). C’est dire que tout nouveau-né nait selon la Fitrah et que, par conséquent, toute déviation de cette dernière avant son atteinte de l’âge de l’autonomisation intellectuelle est à imputer à l’influence de son environnement, qui relève de l’acquis ou du culturel et non de la prime-nature que Dieu a originellement donnée aux Hommes. A ce propos, le Messager d’Allah Muhammad a dit dans un Hadith communément admis :
" Tout nouveau-né naît selon la Fitrah (nature originelle ou prime-nature), ce sont ses parents qui en font un juif, un chrétien ou un mage. De même que la bête de somme qui naît sans difformité : y voyez-vous une quelconque mutilation ? "
En effet, le Coran indique dans plusieurs verstes [4] que les gens du Livre l’ont en partie falsifié, et perverti ainsi ce qui fut descendu par Dieu à Moïse dans la Torah puis à Jésus dans l’Evangile, notamment en associant à Dieu de fausses divinités. De même, le statut du Coran en tant que révélation divine ultime qui clôt définitivement l’ère des Prophètes lui confère une double spécificité en Islam, comme l’a montré Mohamed Achiq [5] : il constitue, d’une part, un livre de rappel et de discernement qui englobe tous les livres divins descendus avant lui et dissipe toute falsification ou interprétation malintentionnée de ces livres et, d’autre part, un guide universel ultime protégé, de ce fait, par Dieu contre toute altération [6]. De même, le Coran précise que les Hommes ne divergent pas au sujet de la croyance en leur Créateur, ce qu’ils ont en commun par la Fitrah, mais que ce sont ceux-là mêmes à qui Dieu envoya des Prophètes et fit descendre le Livre (la Torah, selon al-Tabari), pour régler parmi les gens leurs divergences, qui se mirent à en disputer, après que les preuves leur furent venues, et ce, par esprit de rivalité :
« Les gens formaient (à l'origine) une seule communauté (croyante). Puis, (après leurs divergences,) Allah envoya des prophètes comme annonciateurs et avertisseurs; et Il fit descendre avec eux le Livre contenant la vérité, pour régler parmi les gens leurs divergences. Mais, ce sont ceux-là mêmes à qui il avait été apporté, qui se mirent à en disputer, après que les preuves leur furent venues, par esprit de rivalité! Puis Allah, de par Sa Grâce, guida ceux qui crurent vers cette Vérité sur laquelle les autres disputaient. Et Allah guide qui Il veut vers le chemin droit. [213] » [S2]
En conclusion, on peut dire que les croyances sont incontournables dans la vie de l’Homme et qu’elles viennent inéluctablement s’adjoindre, avec ou sans cohérence, à la rationalité ou à la raison qu’il est à même de développer. En ce qui concerne l’inclinaison de l’Homme à croire en Dieu, elle n’a rien de fortuit en Islam et constitue une conséquence de la nature originelle qu’Il a donnée à tous les Hommes, pour les prédisposer à L’adorer de leur plein gré. Le Créateur a ainsi doté les Hommes de raison, de moyens d’accès au savoir et à la foi ainsi que de libre-arbitre vis-à-vis de Ses commandements religieux, pour les éprouver conformément à Sa volonté dans la vie-présente (et savoir) qui d’eux s’avérera meilleur en œuvre. Et c’est sans doute ce qui fait de l’Homme cette créature si distinguée et singulière, capable du meilleur comme du pire, selon le bien-fondé ou le mal-fondé de ses croyances et le degré d’alignement de ses actes sur ces croyances !
Abourina.
[1] Henri-Louis Bergson, « Les deux sources de la Morale et de la Religion »
[2] Gustave le Bon, « La Psychologie des Foules »
[3] Ibn al-Qayyim, « La Guérison du Patient au Sujet des Questions du Destin » (Titre traduit)
[4] Coran : [S2,v75], [S2,v79], [S4,v46], [S4,v157], [S5,v13], [S5,v41], [S5,v116]
[5] Mohamed Achiq, « Comprendre l’Islam à la lumière du Coran et de la tradition Prophétique » (Amazon.fr)
[6] Coran : [S36,v69], [S25,v1], [S27,v76], [S34,v28], [S2,v2], [S18,v1], [S15,v9]
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