#la chair est triste hélas
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mamaasawriter · 6 months ago
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Mais être belle ne suffit pas, il faut surtout être bandante, comme si l'érection était le pôle d'orientation de notre existence. Nous sommes tyrannisées par notre quête désespérée et obstinée d'être au cœur du désir des hommes. Et cette quête est délétère, car elle nous condamne à n'être définies que par l'axe d'un désir extérieur, et à nous entre-jalouser. Je ne veux plus de ce rapport destructeur entre femmes. Je veux me réjouir de leur beauté et de leur réussite, qui ne me retire rien.
Ovidie, La chair est triste hélas
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poselysscripts · 1 year ago
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Just finally finished reading “La chair est triste hélas” by Ovidie
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It’s a feminist book, with the author, Ovidie, talking of her five years of sexual abstinence with men, how it lead to it, why, how it’s going.
It’s an essay filled with her own experiences with men, as well as experiences coming from women close to her. It’s very personal and she opens up to the readers. Obviously trigger warning rape
It’s a fairly interesting book, and I found myself agreeing with her on some topics, and others where I found her a bit…. Outdated? Or just some where I could not agree with her at all. For exemple she says that, if we, women, wear make up or shave, it’s for men…. Where, I kind of do it for myself, like, I wear makeup cause I love how I look with make up on, but if I’m to lazy to wear it, I won’t.. as for shaving, it depends, I like my body without the hairs, but again, it I can’t or am too lazy too shave I won’t 🤷‍♀️ and I’ll still wear clothes where you can see my armpits or legs.
Even so it’s a good read!
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petit-atelier-de-poesie · 5 months ago
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NOTE DE LECTURE : La chair est triste hélas. Ovidie. 2023
Un livre coup de poing pour continuer à découvrir la littérature féministe. Je ne connais pas Ovidie autrement que par sa réputation sulfureuse d'ancienne star du porno, mais surtout pour ses derniers travaux et engagements féministes. C'est donc avec curiosité que je me suis procurée ce bouquin témoignage d'années d'abstinence et de son analyse de comment en être arrivée là. Et puis il y a ce titre "La chair est triste hélas" tiré d'un poème de Mallarmé dont je me souviens encore des premiers vers. 
Un livre coup de poing, disais-je, puisque la violence du propos est tout d'abord insupportable, jusqu'à la nausée. Et puis le souvenir de mon propre vécu dans mes relations de couple, de ce rapport de force inévitable entre amour et mort.  Violence physique avec les rapports sexuels non consentis / viols ordinaires et objectification du corps féminin, violence psychologique avec les rapports humiliants de soumission / dépendance au regard de l'autre mâle et assujettissement de l'esprit féminin à son désir à lui. 
Un livre coup de coeur, finalement, puisque nous sommes de la même génération et que je partage sa position quant au féminisme dont je ne me revendiquais pas jusqu'à présent, mais qui fait tellement écho à mon ressenti de femme, aux thèmes qui me travaillent depuis toujours : féminité, identité, sexualité, et à la paix que j'ai trouvée depuis que je suis seule et libre, autonome et indépendante. 
Merci à Ovidie et toutes les autrices qui nous accompagnent dans la démarche et sur le chemin, puisque je n'ai pas encore lu tous les livres...
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c-etait-ailleurs · 5 months ago
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"Certaines femmes vont jusqu'à s'appliquer du fond de teint et du baume sur les grandes lèvres, s'enfoncent des ovules pailletés pour mouiller telles des princesses, ou se font liposucer le pubis ou réduire les petites lèvres au laser. Quel enfer ! Et si ce n'était pas suffisant, on vend maintenant des douches vaginales astringentes qui resserrent les parois du vagin, pour que les hommes se sentent moins perdus à l'intérieur de nous, les pauvres. Tout est bon pour faire oublier que notre chatte n'a rien d'une fente imberbe et lisse de petites filles, que des fluides en sortent, que nous ne sommes pas des real dolls en silicone. Ils disent désirer les femmes, mais ils veulent en réalité des corps à peine formés à déflorer."
Ovidie, La chair est triste hélas, citée ICI par @les-cris-des-fendues
Voir aussi ICI, note de lecture de @petit-atelier-de-poesie
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totallyfuckd · 10 months ago
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La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres
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papillondusublime · 4 months ago
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La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres. Fuir ! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres D’être parmi l’écume inconnue et les cieux ! Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe Sur le vide papier que la blancheur défend Et ni la jeune femme allaitant son enfant. Je partirai ! Steamer balançant ta mâture, Lève l’ancre pour une exotique nature ! Un Ennui, désolé par les cruels espoirs, Croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs ! Et, peut-être, les mâts, invitant les orages, Sont-ils de ceux qu’un vent penche sur les naufrages Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots … Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots ! -Poésie: "Brise marine", Stéphane Mallarmé -Image: "Coast of Northumberland with a Steam Boat Assisting a Ship off Shore", Joseph Mallord William Turner
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sabert24 · 2 years ago
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Il était une fois une rivière
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Nous avons perdu le bonheur d’une rivière
Perdant ses souvenirs, son charme et sa valeur
Un grand cadavre fait de cailloux et de pierres.
Qui a perdu son long chemin et sa saveur.
On a perdu l’oued qui a tout peint en vert
Sur ses rives, près des palmiers et dans nos cœurs.
Le temps recule et les jours deviennent amers
Puis la verdure a laissé sa place à l’horreur.
Tout est gris, tout est jaune au bord de la rivière
Qui a pris sa valise et a quitté Tozeur
L’eau s’est évaporée et reste le désert
Les larmes taries, ce sont que nos cœurs qui pleurent.
L’été nous torture et l’automne nous conquiert
Cinquante degrés et plus à l’ombre à Tozeur
Le printemps est absent et s’excuse l’hiver
Il fait très chaud! il n’y a pas d’ombre à Tozeur!
Regrets, gémissements, ténèbres et poussières
Un destin au rythme des chagrins et des pleurs
Le ciel est triste et ses gouttes sont en colère
Cœurs confus, visages pâles, faim, soif et peur.
Les gens ; des loups, des bêtes se mangent la chair
Coups qui viennent d’ici sûrement et d’ailleurs
Mains liées dans les menottes de la misère
Et le mal prend racine à partir du malheur.
Les mains liées et les pas vers le cimetière
Il n’y a que des cimetières à Tozeur
S’évader d’un paradis devenu enfer,
Je vous parle du rien qui s’appelait Tozeur
Les palmiers ne meurent que debout à Tozeur.
Quant aux fugitifs, les ennemis des lumières.
Qui ont été maudits, devenus visiteurs
Hélas ! le paradis, Ras Al Ain et son air.
Au revoir, oasis, au revoir, ma rivière !
Des années sèches qui produisent des chômeurs
Au revoir, oasis, au revoir, ma rivière !
Ici, les cauchemars avalent les rêveurs.
©Saber Lahmidi
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plumedepoete · 2 years ago
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Il était une fois une rivière - Saber Lahmidi
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Nous avons perdu le bonheur d’une rivière Perdant ses souvenirs, son charme et sa valeur Un grand cadavre fait de cailloux et de pierres. Qui a perdu son long chemin et sa saveur. On a perdu l’oued qui a tout peint en vert Sur ses rives, près des palmiers et dans nos cœurs. Le temps recule et les jours deviennent amers Puis la verdure a laissé sa place à l’horreur. Tout est gris, tout est jaune au bord de la rivière Qui a pris sa valise et a quitté Tozeur L’eau s’est évaporée et reste le désert Les larmes taries, ce sont que nos cœurs qui pleurent. L’été nous torture et l’automne nous conquiert Cinquante degrés et plus à l’ombre à Tozeur Le printemps est absent et s’excuse l’hiver Il fait très chaud! il n’y a pas d’ombre à Tozeur! Regrets, gémissements, ténèbres et poussières Un destin au rythme des chagrins et des pleurs Le ciel est triste et ses gouttes sont en colère Cœurs confus, visages pâles, faim, soif et peur. Les gens ; des loups, des bêtes se mangent la chair Coups qui viennent d’ici sûrement et d’ailleurs Mains liées dans les menottes de la misère Et le mal prend racine à partir du malheur. Les mains liées et les pas vers le cimetière Il n’y a que des cimetières à Tozeur S’évader d’un paradis devenu enfer, Je vous parle du rien qui s’appelait Tozeur Les palmiers ne meurent que debout à Tozeur. Quant aux fugitifs, les ennemis des lumières. Qui ont été maudits, devenus visiteurs Hélas ! le paradis, Ras Al Ain et son air. Au revoir, oasis, au revoir, ma rivière ! Des années sèches qui produisent des chômeurs Au revoir, oasis, au revoir, ma rivière ! Ici, les cauchemars avalent les rêveurs.
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christophe76460 · 14 days ago
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MATTHIEU 7 .13
ENTREZ PAR LA PORTE ÉTROITE . CAR LARGE EST LA PORTE, SPACIEUX EST LE CHEMIN QUI MÈNENT À LA PERDITION , ET IL Y EN N'A BEAUCOUP QUI ENTRENT PAR LÀ !
✝️amen
Peuple de Dieu ! L'heure est à la réflexion celle d'entrer par la porte étroite ce qui signifie le renoncement à soi-même , la sanctification, et pour finir être dépouillé des œuvres de la chair en se laissant brisé comme le Seigneur l'a été pour nous . Ce ne sont pas ceux qui disent Seigneur, Seigneur ! Qui entreront dans le Royaume des cieux mais ceux qui font la volonté du Seigneur .Mon cœur ne peut pas s'empêcher d'être attristé de constater que beaucoup suivront et entreront par cette porte spacieuse qui signifie de cherché la facilité ,et ne faire aucun effort et préférant satisfaire les désirs de la chair, beaucoup entreront par là..triste constat est pourtant bien réelle hélas si le Seigneur le dit ..
#LELUDEDIEU
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yannlyr · 1 year ago
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La France avant l’affrontement (25 novembre 2023). Je découvre les identités des mis en cause dans la razzia de Crépol, sur X, à mon réveil. Je me saisis, dans ma bibliothèque, des 99 Noms d’Allah, de Maurice Gloton (Albouraq, 2007), et je les lis tous afin de retrouver la signification des prénoms des mis en cause. Aucun ne porte un de ces 99 noms; que des prénoms profanes, si j’ose dire. Le principal suspect se prénomme Chaïd, mais ça n’est pas la même racine que le 51ème prénom, al-Shahid: le Témoin, le Prèsent, le Contemplant. La veille, il niait être l’auteur du coup fatal à Thomas. Je crois, moi, pourtant, sans avoir vu, qu’il pourrait ne pas y être étranger. Albouraq me rappelle des souvenirs: un coffret de 5 ou 6 livres des Mille et une Nuits en arabe, acheté pour un ami, dans leur boutique de la rue des Fossés Saint-Bernard, le 24 décembre 2010, et cette commune si lointaine d’Ozoir-la-Ferrière o�� la maison d’édition avait son siège, son divan donc qui aurait mérité une surveillance discrète. J’ai entendu Michel Onfray se mettre en colère sur RMC, pendant 20 minutes face à Apolline de Malherbe. Il a toujours dit qu’il pensait que notre civilisation n’échapperait pas à sa disparition, à l’instar de toutes les autres qui ne sont plus. Ça aurait pu arriver dans son village normand. Ça pourrait toujours arriver, réalise-t-il sans doute, de son vivant. « La chair est triste, hélas, et j’ai lu tous les livres »; Thomas a été enterré hier tandis que son assassin le reniait encore une fois alors qu’il était froid depuis sept jours. Nous en sommes là, cette fois-ci fâchés, inquiets, mais sans doute moins résignés jour après jour. Si les parents de ces barbares leur avaient donné des prénoms issus du calendrier, comme Éric Zemmour le demandait, on ne les aurait pas cachés avec une telle bêtise, voulant tromper la Nation. On débute novembre avec la Toussaint, les défunts, puis la commémoration des attentats du 13, maintenant on ajoutera la razzia du 18 à Crépol. Le 13 on fête saint Brice, le 18 on célèbre sainte Aude. Combien de prénoms de tant de victimes ces jours-là? On pourrait ajouter Barthélemy au camp des saints.
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les-cris-des-fendues · 1 year ago
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"Psic, Anna et Lise" de Catherine Pierre
(Extraits)
Moi, je serais psychiatre, je recevrais dans un bistrot. Un bistrot à vins, avec portes ouvertes. On discuterait le coup au dessus du comptoir (...) D'ailleurs mes clients (sic ou pas sic?), ils ne me paieraient pas. Je recevrais mon pinard directement de Bourgogne et du Beaujolais. Il y aurait, bien sûr, des saucissons, des sau-ci-sses-sè-ches, des jambons à foison. Et des pâtés! Je serais la reine du pâté à Paris. Il y aurait des pâtés de canard, de lapin, de faisan, du pâté aux cèpes, des terrines de sanglier, des terrines de foie de volailles, des foies gras du Périgord. Et puis des fromages du Cantal, des fourmes, des reblochons, des crottins de Chavignol, des roqueforts des Causses, du maroilles, des camemberts à point, des bries coulants... Ce serait la fête continue.
P.19
*
(...)
-Par exemple, elle (sa mère) répétait tout le temps ce vers de Mallarmé: "La chair est triste hélas, et j'ai lu tous les livres." ... Ça m'énervait, mais ça m'énervait!
-Et c'est comment alors , la chair?
Quel con ce type! Si lui aussi se met à poser des questions métaphysiques, où allons-nous?
-D'abord, je ne sais pas ce que ça veut dire, la chair. C'est une terminologie chrétienne. La chair opposée à l'esprit. C'est un coup des Pères de l'Eglise. Des mecs qui ont pu affirmer que toute la femme était dans son utérus, il n'y a qu'eux pour avoir pu parler de " la chair "... C'est un langage de charcutier. Si vous demandez de la chair à un charcutier, au moins c'est clair. Il vous donnera de la chair à saucisses, c'est à dire de la chair de cochon. Dans le vers de Mallarmé, la chair veut dire "l'acte de chair ". La fornication n'est pas triste, nom de Dieu!
P35
*
-Qu'est-ce que le désir?
Encore une question à la flan. C'était la deuxième en vingt minutes. Surtout parle pas trop, Duchmol, ça pourrait te fatiguer.
J'ai pris mon temps. Le désir? Ah, mon bon monsieur, c'est bien une question de psic... Je ne sais pas ce que c'est, moi. Si toi tu ne le sais pas, alors qui le sait? Le désir, c'est quand j'ai envie de quelqu'un. Et lorsque ça m'arrive, je n'ai de cesse que de charmer le mec.
-Le désir, c'est une tension.
Ce n'était pas vraiment ce que je voulais dire. Le désir, bon sang, c'est quand on veut bouffer l'autre de plaisir et en être bouffé. Tu te souviens la piscine et mon corps allongé. Moi je vois encore ton ardeur ensoleillée. Tu ne savais plus quoi faire avec tous ces gens autour de nous. Tu avais le désir adolescent, mon prince. Et ce jour où nous mangions du miel, bouches mêlées, rires entrechoqués, morts de faim d'avoir trop fait l'amour, ne pensant qu'à recommencer, et il y avait de l'orage, et c'était fou et c'était fort et c'était drôle.
Le désir, mais que peut-il y comprendre, ce moustachu ratiocineur? Ce sujet commençait à me fatiguer. Je lui ai chipé un de ses cigares. En me donnant du feu, il s'est penché vers moi. Il puait l'eau de toilette musquée.
Mon amour sentait la forêt.
P.37
To be continued...
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#au
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mamaasawriter · 6 months ago
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En cautionnant le fait que notre identité se définisse essentiellement par notre fonction décorative et notre capacité à faire bander - puisque nous faisons de notre corps un capital - nous acceptons de nous recouvrir de toutes ces couches d'oppression, de plonger la tête la première dans la servitude en nous infligeant douleurs et meurtrissures. Quel est ce monde où les femmes acceptent de risquer leur vie dans un bloc opératoire pour avoir de gros seins ? Pour que les hommes viennent y coller leur bite en attendant qu'on leur fasse une cravate de notaire ?
Ovidie, La chair est triste hélas
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graphorrhee · 1 year ago
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Je ne sais pas encore comment je vais appeler ce post... Je suis fatiguée des hommes. Avec un petit "h". Oui, parce que chaque jour ils me prouvent à quel point ils peuvent être petits...
Il y a une semaine j'ai rompu avec un gars. C'était un début de relation, donc pas de bobo. Mais j'en ressors épuisée et déçue, encore. Au-delà du fait qu'il m'ait sorti "je vais au cinéma avec un couple de lesbiennes" alors qu'il n'en était rien (il y ait allé avec une "amie" qui n'était certainement pas lesbienne) et qu'il utilise les lesbiennes comme caution... C'était rien de plus qu'un énième cishet de droite qui en plus baisait mal. Il s'octroyait le luxe de mal baiser tout ayant des attentes délirantes... Ne pas avoir un vagin trop large, par exemple, et avoir de bonnes pheromones... Il semblait par ailleurs terrifié à l'idée que je n'ai pas baisé depuis des années et que ça ne me dérange pas plus que ça... Début de relation et il demandait déjà à coucher sans capote parce que "ouin ouin je ne ressens rien et ouin ouin je suis clean moi comme mec mon test du mois de juin est négatif". Sauf que... Il ne savait même pas que certaines IST se déclarent jusqu'à 3 mois après le dernier rapport non protégé, faisant de son satané test un test à moitié fiable. Et ça ne l'a pas empêché de me refiler... Une mycose. Pas de chance pour lui, sur les tests de dépistage féminins, il y a la détection des mycoses, qui était négative chez moi juste avant que je ne baise avec lui... C'est trop demandé que les mecs se lavent les mains avant de fourer leurs doigts sales et rugueux en nous ? Ou de simplement soigner leur bouche ? Oui parce que dans mon cas, le mec fumait la cigarette électronique qui donne une bactérie dans la bouche qui est la même responsable des mycoses intimes chez les femmes. Je comprends désormais mieux pourquoi il se gavait de tic tac goût menthe... Il savait parfaitement que son haleine était irrespirable à cause du champignon. Il aurait pu me prévenir et s'abstenir, mais non, son plaisir avant le mien. Si seulement il avait su ne serait-ce où trouver le clito chez une femme... Il venait, il baisait, il repartait, le tout en me laissant la capote usagée sur le parquet de ma chambre, la poubelle de la salle de bains n'étant pas assez visible sûrement.
J'ai récemment lu le dernier livre d'Ovidie, La Chair est Triste Hélas. J'aurai pu écrire ce bouquin tellement je me suis reconnue dans chaque ligne que je lisais, si seulement je savais écrire et organiser ma pensée comme elle le fait si bien.
Je pense sincèrement et sérieusement de non seulement faire le choix d'arrêter toutes formes de rapport intime avec les hommes, mais aussi de devenir lesbienne. Les hommes me dégoûtent et me font peur. Je n'ai plus envie de moduler ma vie et mon corps pour eux, pour plaire et séduire sans rien en retour. Sinon, qu'ils me paient, non ?
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petit-atelier-de-poesie · 5 months ago
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Nous devrions nous méfier de cet imaginaire érotique morbide de la passion destructrice dans lequel nous baignons et qui nous amène à justifier l’impardonnable, les soi-disants «  crimes passionnels » et autres assassinats qui ne disent pas leur nom. Car on ne tue jamais par amour. On (se) tue lorsqu’on se confronte à l’insupportable constat que l’autre ne nous appartient pas. Si je trouve dangereux de baiser et d’aimer en même temps, c’est peut-être que faire l’amour avec une personne qu’on aime revient à se contempler dans l’autre au point de s’y noyer, à perdre son identité au point d’être ramené au degré zéro de l’autonomie. Le rapport amoureux octroie à l’être aimé une emprise totale potentiellement mortifère. Amour et mort sont intimement liés, l’amour en tant qu’instant totalisant confère un pouvoir absolu. En accordant mon amour à un autre, je lui accorde potentiellement un droit de vie et de mort sur moi. Aimer, c’est donner à l’autre un accès à son être, l’autoriser à avoir sur sa propre personne un ascendant qui engendre soumission et désubjectivation. Ainsi la relation amoureuse est, chez moi, vouée à l’échec, au corps et à la subjectivité qui se dissolvent, au néant et à la mort.
Ovidie. La chair est triste hélas. 2023
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poem-today · 2 years ago
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A poem by Stéphane Mallarmé translated by Richard Wilbur
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Brise marine
La chair est triste, hélas! et j’ai lu tous les livres. Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres D’être parmi l’écume inconnue et les cieux! Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux Ne retiendra ce œ qui dans la mer se trempe O nuits! ni la clarté déserte de ma lampe Sur le vide papier que la blancheur défend Et ni la jeune femme allaitant son enfant. Je partirai! Steamer balançant ta mâture, Lève l’ancre pour une exotique nature!
Un Ennui, désolé par les cruels espoirs, Croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs! Et, peut-être, les mâts, invitant les orages Sont-ils de ceux qu’un vent penche sur les naufrages Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots… Mais, ô mon cœur, entends le chant des matelots!
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Stéphane Mallarmé (1842-1898)
Sea Breeze
The flesh grows weary. And books, I’ve read them all. Off, then, to where I glimpse through spray and squall Strange birds delighting in their unknown skies! No antique gardens mirrored in my eyes Can stay my sea-changed spirit, nor the light Of my abstracted lamp which shines (O Night!) On the guardian whiteness of the empty sheet, Nor the young wife who gives the babe her teat. Come, ship whose masts now gently rock and sway, Raise anchor for a stranger world! Away!
How strange that Boredom, all its hopes run dry, Still dreams of handkerchiefs that wave goodbye! Those gale-inviting masts might creak and bend In seas where many a craft has met its end, Dismasted, lost, with no green island near it… But hear the sailors singing, O my spirit!
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Richard Wilbur (1921-2017)
Image: Cliff Walk at Pourville by Claude Monet (1840-1926)
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giovanna-dark · 2 years ago
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La chair est triste, hélas, et j’ai lu tous les livres... Letti e scordati
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