#revue beauté
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Mouthwash Studio (MWS) / Artworld / Roxane Dia – Revue Beauté / Poster / 2021
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"Courbes" for Revue Beauté by Revue Magazine/ July 2021
Photographed by Greta ILIEVA. Clothes by Michaela STARK. Modeled by Mateas GIUALIANO.
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Montolieu est l’étape idéale pour les amoureux du livre
Montolieu (Aude) constitue une agréable escapade à quelques kilomètres de Carcassonne. Ce « Village du Livre & des Arts » rassemble 17 librairies et a séduit de nombreux écrivains par son charme. L’occasion d’une belle balade littéraire dans les rues du bourg.
C'est l'un des 8 villages du livre recensés en France. On y trouve des libraires de livres anciens et d'occasion mais aussi des professionnels des arts et des métiers du livre : relieurs, doreurs, graveurs, calligraphes, enlumineurs, fabricants de papier, imprimeries artisanales, éditeurs.
Dans les 17 librairies du village, on trouve principalement des livres d'occasion, avec du vécu… une histoire. Certaines sont spécialisées en livres jeunesses ou encore en littérature anglaise : il y en a pour tous les goûts.
Après avoir visité Carcassonne et sa fameuse Cité médiévale, une étape par Montolieu (Aude), charmante commune située à une quinzaine de kilomètres, s’impose. Il s’agit d’un « Village du Livre & des Arts », autrement dit un bourg rural où sont installés des librairies et des commerces d’artisanat autour du livre.
Riche d’une longue histoire, puisque occupé depuis la Préhistoire, Montolieu est devenu un village du livre en 1990, à l’initiative de Michel Braibant, relieur belge installé à Carcassonne, explique l’office du tourisme du Grand Carcassonne. Son rapport avec les écrivains est toutefois plus ancien encore : le village en a inspiré beaucoup, comme l’autrice Anna Gavalda, qui a vécu à Montolieu quelques années.
Au total, aujourd’hui, cette commune de 800 habitants compte 17 librairies de livres anciens, neufs ou d’occasion. « Certaines librairies ont justement des spécialités (BD, jeunesse, art, revues, journaux anciens…) », détaille l’office du tourisme. Les visiteurs peuvent aussi arpenter les 15 galeries ou ateliers d’art du village. Le bourg dispose par ailleurs d’un Musée des Arts & Métiers du Livre, où il est notamment possible de s’initier aux arts graphiques.
Mais plus généralement, ce bourg pittoresque est l’occasion d’une agréable balade. Au détour de ses ruelles fleuries et de ses maisons anciennes, il est possible de découvrir l’église Saint-André, un édifice du XIVe siècle classé aux monuments historiques, l’ancienne manufacture royale de draps, ou encore la chapelle Saint-Roch, qui offre un magnifique panorama sur les environs.
Situé sur les contreforts de la Montagne noire, au beau milieu des vignes, Montolieu ouvre sur de nombreux itinéraires de randonnée dans les gorges de l’Alzeau et de la Dure, avec ses ponts et ses moulins. « Oliviers, cyprès, variétés de cactus et arbustes fleuris mettent sublimement en beauté le paysage », assure l’office de tourisme.
Daily inspiration. Discover more photos at Just for Books…?
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Mon journal favori: la nouvelle mode nationale: revue bi-mensuelle des modes, patrons et travaux de la famille, no. 69, 30 octobre 1932, Paris. Notre couverture en couleurs. Un brin de poudre. Bibliothèque nationale de France
L'approche de l'hiver nous a valu de charmantes coquetteries; cette jeune femme est de toute dernière élégance avec le mignon béret de feutre qui fait ressortir le blond de ses cheveux; elle rectifie sa beauté à l'aide de la houppette qu'elle dissimulait dans son sac-trapèze; le souple corsage à manches ballon a des manches longues, et les gants sont à crispin.
The approach of winter has brought us some charming coquetry; this young woman is extremely elegant with the cute felt beret which brings out the blonde in her hair; she corrects her beauty using the powder puff that she hid in her trapeze bag; the soft balloon-sleeved bodice has long sleeves, and the gloves are cinched.
#Mon journal favori#20th century#1930s#1932#on this day#October 30#periodical#fashion#fashion plate#cover#color#bibliothèque nationale de france#dress#blouse
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Le numéro 6!
Et oui, c’est la rentrée, mais il n’y a pas d’heure pour voyager. Alors, on met les voiles, on appareille, on embarque : pour Irma, l’île de tous les possibles, pour le Grand Nord du Spitzberg, pour une Gaule drôlatique, pour l’ombre gourmande de petits palmiers ou, tout simplement, pour la contemplation de la nature et son inépuisable beauté. Allez, on lève l’ancre, Ô capitaine ! C’est parti pour un nouveau « Dites donc ! »
Nous serons ravis de diffuser vos histoires, vos écrits, vos œuvres. Alors n’hésitez pas à nous contacter pour nous envoyer vos témoignages, récits, productions en tous genres. Nous les intégrerons aux numéros à venir avec grand plaisir ! Contact: Association La Voix des autres, [email protected] / 0662277300
Commande tirage papier: via Hello Asso
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« BONNARD ET LE JAPON » Hôtel de Caumont, Aix-en-Provence
« BONNARD ET LE JAPON », visite du 30 Juillet 2024 à l’Hôtel de Caumont (Aix-en-Provence) Bien nous en a pris d’attendre, cette fois-ci, calme et tranquillité loin, très loin, du « surtourisme » en début d’expositions précédentes. Donc de quoi prendre le temps de bien lire les cartels (pas toujours bien alignés) et le dossier de presse ; Hypothèse de la commissaire d’exposition Isabelle Cahn : « …l’influence de l’art du Japon sur Bonnard (Japonisme), jusqu’à la fin de sa vie en 1946 ! P.B. dessine, peint ou *photographie et collectionnera des estampes japonaises … » Excellente idée scénographique : la sélection d’estampes japonaises provenant de la prestigieuse collection Leskowicz. Pierre Bonnard : « J’avais compris au contact de ces frustes images populaires que la couleur pouvait comme ici exprimer toutes choses sans besoin de relief ou de modelé. Il m’apparut qu’il était possible de traduire lumière, formes et caractère rien qu’avec la couleur ». Je note sur la tendance dite « Japonisme » : « …l’impact du Japon sur les arts occidentaux. Le mode de penser des artistes de l’ukiyo-e. Le terme japonais ukiyo désigne un monde flottant en accord avec le principe bouddhiste de l’impermanence, ukiyo-e signifiant images du monde flottant. Sa peinture exprime le caractère éphémère des phénomènes, la beauté mystérieuse de la nature et des êtres, le charme subtil des choses. » Aparté photographique : *Marthe Bonnard sous l’objectif de Pierre Bonnard (1867-1947) https://dantebea.com/2013/11/07/marthe-bonnard-sous-lobjectif-de-pierre-bonnard-1867-1947/
Pierre Bonnard, La Promenade des nourrices, frise des fiacres 1897, Paravent constitué d’une suite de quatre feuilles lithographiées en cinq couleurs 45,3 x 114,3 (chaque panneau) Le Cannet, musée Bonnard © Musée Bonnard/Yves Inchierman
"…Dans les années 1860, suite à l’ouverture commerciale du Japon avec la France, les gravures ukiyo-e, méprisées par les Japonais pour la légèreté de leurs sujets, servent à caler les produits manufacturés dans les caisses d’expédition…" Extraits DP
Pierre Bonnard, Femmes au jardin : Femme à la robe à pois blancs ; Femme assise au chat ; Femme à la pèlerine ; Femme à la robe quadrillée, 1890-1891, Détrempe à la colle sur toile, panneaux décoratifs, 160,5 x 48 cm (chaque panneau), Paris, musée d’Orsay
Pierre Bonnard, Projet d’éventail Femmes et fleurs, 1895, gouache, aquarelle et encre de Chine. Van Gogh Museum, don de la Triton Collection Foundation
Katsushika Hokusai, Sous la vague au large de Kanagawa, série « Les Trente-six vues du Mont Fuji » Signé: Hokusai aratame Iitsu hitsu Editeur: Nishimuraya Yohachi (Eijudô) vers 1830, oban yoko-e, 25,5 x 37,7 cm Collection Georges Leskowicz
PIERRE BONNARD (1867-1947) La Revue blanche. Affiche. 1894. Lithographie. [582 x 778].
"…Les portraits de femmes d’Utamaro, les paysages d’Hokusai et d’Hiroshige ou encore les acteurs de Sharaku atteindront le statut de chef d’œuvre en Occident et de nombreux artistes du tournant du siècle seront fascinés à leur contact. Les estampes avec leurs couleurs posées en aplats, leurs voisinages chromatiques audacieux, leur stylisation décorative ou leurs vues à vol d’oiseau, vont bouleverser les certitudes académiques des artistes occidentaux…"
"Groupe de chien dansant" Projet de meuble, 1891 Aquarelle, plume et encre Coll. particulière
"…1872, Philippe Burty forge le terme de japonisme pour définir l’impact du Japon sur les arts occidentaux, dans un article publié dans Renaissance Littéraire et Artistique…"
…un arrêt du temps, l'instant présent… Très photographique tout ça. "Pierre Bonnard, photographe" (Relié) https://www.amazon.fr/Pierre-Bonnard-photographe-Fran%C3%A7oise-Heilbrun/dp/2904057242
"…Bonnard ne peint pas seulement pour le plaisir sensuel que le nu lui procure. Il considère ce sujet comme l’un des plus exigeants en raison de la fascination qu’il provoque et de l’interaction du modèle vivant avec l’environnement. Ses modèles évoluent dans des espaces complexes, traités de manière décorative, qui permettent de transformer le réel…"
Paul Verlaine "Parallèlement", poème Seguidille, 1900. Livre illustré de lithographies en couleur, Pierre Bonnard, Coll. Particulière
"…Dans l'intimité de leur vie quotidienne, par obsession ou par plaisir, Marthe aime à passer du temps à sa toilette. Ce rituel devient l'occasion pour l'artiste de scruter le jeu des reflets, des lumières, des couleurs. Il fige le bonheur de l'instant en peinture, mais aussi en photographie…" https://panoramadelart.com/sites/default/files/filesPanorama/FA224-02-bonnard-marthe-tub.jpg
"…Nabi : Mot d’origine hébraïque signifiant « prophète ». Il désigne un groupe d’artistes postimpressionnistes, à la recherche d’une peinture nouvelle. Rassemblés à partir de 1888 autour de Paul Sérusier, les nabis partagent une esthétique faite de formes épurées, d’aplats de couleur, de contours, et parfois un certain sens du symbolisme et de la religiosité. Par ses écrits, le peintre Maurice Denis ne tarde pas à en devenir le théoricien. Sa formule, « un tableau […] est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées », traduit bien l’esprit de synthèse qui anime les nabis…"
à lire aussi : Un Nabi très japonard https://www.musee-orsay.fr/fr/agenda/expositions/presentation/pierre-bonnard-peindre-larcadie
Le "spectacle" virtuel, partout, pour tout, pour tous. Terriblement XXIème s.
"… l’exposition présente de nombreuses œuvres exceptionnelles de Bonnard, jamais ou rarement vues en France comme Les deux caniches, Le Bar, L’Omnibus, La Place Clichy, Le Jardin de Paris, Conversation provençale, La Nappe blanche, Le Dessert, Le Nu gris de profil…"
Hôtel de Caumont 3, rue Joseph Cabassol (Portail à carrosses) Quartier Mazarin, Aix-en-Provence
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Produits terminés 🧺
🌟🧺 On ne m'a rien demandé mais ... Prêts à plonger dans mes produits terminés ? Dans cette revue, je vous emmène à travers les hauts et les bas de mes aventures avec ces produits, des découvertes inattendues aux incontournables de ma routine. Préparez-vous à découvrir mes impressions honnêtes et mes sentiments sincères sur ces compagnons de beauté vidés jusqu'à la dernière goutte !. 🧺🌟
Day one moisturiser - Beauty Bay
8/10
C'était un gel-creme hydratant ultra confortable, on a une petite sensation de frais et un effet repullpé Il a une légère odeur, du au squalane j’imagine, que j'aime pas trop... Ca fait un peu crème médicale mais elle s'estompe vite. Je n'ai jamais eu de sensation de tiraillement dans la journée et il est censé convenir à tout type de peau. Je l'ai surtout utilisé en crème de nuit ces 3 derniers mois car j'ai essayé un changement dans ma routine (je vous en parlerai dans un prochain post 😉). Il a été repackager depuis, je ne sais pas si la formule est la meme (j'imagine que non 🤔) Un format bien généreux comme on aime de 120ml ! j'ai mis un temps fou à le finir (au moins 6 mois!!) mais déçue à la fin du flacon, il va un peu me manquer ! je le rachèterai surement (si je trouve pas mieux une fois que j'ai fini ses remplaçants 😉)
Hydrance boost mini - Avène
5/10
C'était un mini sérum à l'acide hyaluronique reçu dans la box blissim d'octobre 2023. Il n'a aucune odeur et a une texture un peu gélifiée et une application très confortable. Il pénètre rapidement dans la peau mais si on applique rien rapidement après on a une sensation de tiraillement un peu désagréable... 🙃 Appliqué "dans les règles", il a vraiment hydratée ma peau comme il faut ! Je l’utilisais par intermittence (2 fois par semaines max) et m’a duré un peu moins de 3 mois. Il a fini par me piquer sévèrement à la fin du flacon, je n'ai pas la peau sensible donc j'imagine que la formule a "tourné"... C'était une miniature de 10ml, en full size il coute entre 25 et 30€. Envie de le racheter ? Pas spécialement à la base... et si le petit format a commencé à me piquer après avoir utiliser 10 ml, un full size ça va être compliqué ... 😶
SkinHit Prebiotic+Postbiotic - Beauty Bay
1/10
Alors lui ... un sérum qui ne pas pas marqué du tout, mais alors DU TOUT. Je l'ai terminé mais il n'a pas été plus hydratant que ça, je n'ai pas spécialement la peau plus lisse, pas plus matte non plus, mes pores n'ont pas bougés... vraiment un sérum histoire de dire "je mets un sérum" ... il a une texture assez classique, pas d'odeur particulière.. 🤷♀️ je ne peux pas vous dire de fuir, il ne fais rien de mal, en tout cas sur moi c'était inexistant et j'au du me forcer le finir ...
Sébo vegetal gel creme 0 défaut - Yves rocher
6/10
J'ai mis beaucoup de temps à finir le pot de 50ml, plus d'1 an... il s'agissait de ma creme "dépannage" chez mon copain avant qu'on emménage ensemble. Ouverte en décembre 2022 (déjà???), je l'ai temriné fin janvier et espérant ne pas avoir de réaction (je culpabilisais un peu du gachi potentiel). Elle a une douce odeur et est à destination des peaux mixtes à grasses, elle avait un effet légèrement matifiant. Coté compo, je regarde check de temps en temps mes produits sur l'application SkinBliss et elle contient de l'alcool donc elle est censée asséchée la peau. Je n'ai pas observé d'asséchement particulier, je la touve même plutot confortable pour la journée ! Elle a été repackagée en 2023 aussi mais je n'ai pas vu de communication de la marque sur un changement de formule (je suppose donc que c'est la même 🤔) Je l'ai de nouveau en stock mais ce pot là attendra un peu !
Citrus brightening cream - Frudia
10/10 (juste pour l'odeur)
Très petit pot, mais vraiment très petit, une miniature trop mignonne en fait ! ... (je me suis faite avoir sur Amazon je n'ai pas regardé la contenance : 10ml 🙄) Je l'ai finit très vite forcément (2 semaines en l'aplliquant uniquement le matin et en jonglant avec la Yves Rocher..) 😂 Très agréable à appliquer, on a une sensation de frais légère, mais SURTOUT une odeur de tarte au citron, de lemon curd INCROYABLE ! Vu la taille du pot, j'ai pas assez d'utilisation pour voir des effets. En tout cas rien de négatif et c'est déjà bien !
Masque hydratant oxygénant Pure Algue - Yves Rocher
5/10
Je l'utilisais surtout avant et après le rasage de mon visage, il a une texture gel un peu laiteuse je trouve, qui laissait ma lame glissée toute seule ! Il laisse un effet de peau repulpée juste après vraiment sympa. Il faut bien retirer l'excédent après l'avoir fait posé par contre, sinon il peluche/pèle c'est vraiment pas agréable donc si vous vouliez l'essayer en masque de nuit, vous aller avoir des petites peluches partout sur la taie ! Après, ça reste un masque hydratant assez basique qui fait son taff dans l'ensemble 🤷♀️
Bas à paupières Proof it - NYX
10/10
Je suis triste et démunie !! ma base préférée (qui a été discontinuée en plus) est finie ! Je vous prépare une revue sur les base à paupières que j'ai pu tester 🤭 Elle est un peu collante, mais une fois poudrée, mes fards tenaient jusqu'au bout de la journée, elle était sweatproof ET waterproof, pourtant j'ai les paupières grasses mais c'est la meilleure !
101 ointment multi-balm Coconut - Lanolips 9/10
Un baume multi usage que j'utilisais uniquement sur mes lèvres, il a une texture riche assez grasse que je ne me voyais pas mettre sur mes cuticules, mains ou autres. En plus avec son petit format, je l'aurais vidé en 2 utilisations 🤣 Pour sa fonction de baume à lèvre par contre, c'est une pépite et j'aime VRAIMENT beaucoup l'odeur de noix de coco, très estivale, très cocktail sucré sous les palmier🌴🥥 J'avais les lèvres nourries pendant au moins 3/4 heures (difficile de faire plus pour moi, je finis par le retirer à un moment sans forcement m'en rendre compte 😐 Ce petit format, je l'ai terminé en 1 mois en l'utilisant tout les soirs
Lotion à l'acide glycolic 7% - The Ordinary
8/10
Un très grand format qui m'a duré 7 mois ! L'embout initial fourni avec est très pratique pour l'appliction sur le cuir chevelu mais pour le visage pas vraiment.. J'ai donc récupérer un spray d'une brume terminée et c'est tellement mieux !! C'est une des lotion les plus concentrée en acide glycolic que j'ai et j'ai vraiment vu un effet lissant sur mon grain de peau. Je l'ai aussi utilisé sur le corps et je n'ai plus de tâche sous les aisselles et mes coudes sont moins rugueux. Il n'a pas d'odeur particulière, une légère sensation de picotement quand je l'applique sur boutons à vifs mais clairement rien de méchant (je n'ai pas une peau sensible de base aussi). Je racheterai surement cette lotion ... une fois que j'aurais terminé la Pixi 😉
🌸🧼 Et voilà, c'est la fin de ma revue des produits terminés ! J'espère que cette exploration de mes expériences avec ces produits vous a été aussi divertissante qu'à moi. Restez à l'affût pour de nouvelles aventures dans le beauty universe ! 🧼🌸
#beautyaddict#cosmetics#make up#makeupreview#skincarereview#skincare review#review#skincare#produitsterminés
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Showtime, folks (ou le bilan 2023)
Le 20 décembre j’ai eu 37 ans et j’ai revu All that jazz de Bob Fosse. J’ai instauré une tradition à cette date depuis que j’ai emménagé à Brest : je fais une pile de pancakes et on s’installe devant la télé pour voir une comédie musicale. Le jour se lève doucement, les chats s’allongent sur nos jambes, je reçois quelques messages et je laisse le temps se déployer doucement. Cette année, donc, je me suis réveillée avec Bob Fosse, avec ce film que j’ai aimé encore plus fort en le revoyant. C’est un film sur la névrose, un film sur la mort, un film sur les relations bizarres et belles, un film sur un homme qui sait qu’il est naze et qui continue de l’être. Un film pour vieillir, en somme.
Un film pour la nouvelle année aussi, car on sait qu’encore une fois on se lèvera, on se regardera dans la glace et on se dira Showtime, folks Parce qu’on saura qu’on est reparti·es pour un tour.
Cette année je n’avais pas envie de faire mon bilan traditionnel sur Tailspin parce que je ne peux pas faire sens du chaos — mais j’aime bien mettre mes tops quelque part alors je voulais les coller ici. Je me suis rendue compte que chaque année j’écrivais qu’il était difficile de tirer un bilan d’une année (tant les réussites et les échecs personnels ont de moins en moins de sens à mes yeux) alors peut-être qu’il faut simplement arrêter d’essayer.
En 2023 j’ai tout simplement continué, j’ai écrit des choses que j’aimais et d’autres que je n’aimais pas, j’ai râlé souvent et j’ai hurlé parfois, j’ai marché dans la rue avec d’autres gens sans obtenir gain de cause (et il a fallu, chaque jour, chercher la recette contre le découragement), j’ai donné mes premiers ateliers d’écriture sans savoir si je le faisais correctement, j’ai préparé la suite, je me suis souvent demandé pourquoi, comment, dans quel but et je n’ai pas toujours trouvé de réponse. J’ai pleuré dans la rue en écoutant The fall of Mr Fifths, j’ai eu des conversations difficiles, je me suis inquiétée pour mes proches, j’ai attendu, j’ai espéré, j’ai mangé un donut à la banane avant la séance de All the beauty and the bloodshed sous la pluie brestoise, j’ai pensé à une scène de The Fabelmans si fort que je croyais l’avoir inventée, j’ai écouté Sufjan Stevens, je me suis cassé la voix au karaoké, j’ai vu Rufus Wainwright chanter Montauk et j’ai hurlé quand j’ai reconnu les premières notes de The crying of lot G au concert de Yo La Tengo (quel instant de joie je ressens quand ils sortent un titre improbable — et adoré — de leur catalogue). J’ai essayé de changer. Parfois ça n’a pas marché et parfois j’ai senti que j’arrivais à faire bouger légèrement ce qui semblait pourtant indéboulonnable en moi, alors j’ai continué. J’ai pleuré 72 fois en regardant This is Us, j’ai lu la rentrée littéraire dans l’herbe fraîche du début d’été, j’ai parfois parcouru et reparcouru les mêmes phrases en me demandant de quelle matière elles étaient faites, j’ai vu des auras se développer sous mes yeux, j’ai demandé à la psy quand est-ce qu’enfin on arrête d’angoisser (jamais, semble-t-il). Je me suis enthousiasmée, parfois toute seule, parfois avec d'autres. J’ai brodé pendant des heures, foiré mon enchaînement de claquettes, vu la mer, bu des thés. Je me suis réjouie des choses les plus minuscules et j’en ai parfois tiré une certaine fierté. J’ai décidé de beaucoup réduire les réseaux sociaux et en mettant 150 outils en place, j’ai à peu près réussi.
Et souvent le matin devant la glace je me suis dit Showtime folks Avec un sourire un peu forcé
Et sur ce, voilà quelques tops, avec un peu de retard et dans des ordres aléatoires !
Les plus beaux films découverts en 2023
The Fabelmans de Steven Spielberg Anatomie d’une chute de Justine Triet Les feuilles mortes d’Aki Kaurismäki Toute la beauté et le sang versé de Laura Poitras Retour à Séoul de Davy Chou Aftersun de Charlotte Wells The Bigamist d’Ida Lupino It should happen to you de George Cukor Save the tiger de John G. Avildsen L’envol de Pietro Marcello This property is condemned de Sydney Pollack Hairspray d’Adamn Shankman Aprile de Nanni Moretti La forme de l’eau de Guillermo del Toro Killers of the Flower Moon de Martin Scorsese
Mes livres préférés parmi ceux que j'ai lus en 2023
Corps vivantes de Julie Delporte (éditions Pow Pow) Madones et putains de Nine Antico (éditions Dupuis) Des femmes et du style d’Azélie Fayole (éditions Divergences) Checkout 19 de Claire-Louise Bennett (ed. Jonathan Cape) Le livre d’un été de Tove Jansson (éditions Le livre de poche, trad. Jeanne Gauffin) Alison de Lizzy Stewart (éditions Serpent’s Tail) Anna partout de Chloé Ronsin Le Mat (éditions Scribes) Cavaler seule de Kathryn Scanlan (éditions La Croisée, trad. Laetitia Devaux) La version de Debora Levyh (éditions Allia) Ironopolis de Glen James Brown (éditions du Typhon, trad. Claire Charrier) L’invincible été de Liliana de Cristina Rivera Garza (éditions Globe, traduction Lise Belperron) Tout le monde n’a pas la chance d’aimer la carpe farcie d’Elise Goldberg (éditions Verdier) Triste tigre de Neige Sinno (éditions P.O.L) Monica de Daniel Clowes (éditions Fantagraphics)
Quelques séries aimées en 2023
This is us Beef (saison 1) Succession (saison 4) Shrinking (saison 1) Fleishman is in trouble (saison 1) Starstruck (saison 3) Party Down (saison 3) Extraordinary (saison 1) Somebody somewhere (saison 2) Fosse/Verdon (saison 1)
youtube
Mes disques pref
Yo La Tengo – This Stupid World Chiens de Faïence – Déjà bien Sufjan Stevens – Javelin Blonde Redhead – Sit Down for Dinner Wilco – Cousin Sonny & the Sunsets – Self Awareness Through Macrame Julien Ledru – Mellotone Valley Cat Power – Cat Power sings Dylan Lana Del Rey – Did you know that there’s a tunnel under Ocean Blvd Colin Newman – Commercial Suicide (1986) Fever Ray – Radical Romantics
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Semaine du shôjo 2023: La beauté dans Helter Skelter et In the clothes named fat
Comme chaque année, Club Shôjo organise une « semaine du shôjo », un évènement interblog où chacun est invité à écrire sur une thématique donnée. C’est un évènement que je suis d’année en année, donc je suis honorée d’en être pour la seconde fois. Merci Club Shôjo ! Cette année, la thématique choisie est « Le shôjo abordant la condition féminine que vous préférez ». D’abord perplexe, je me suis remémoré l’angle un peu personnel que j’avais choisi pour écrire mon article l’année précédente. Il m’est apparu très clairement que je devais aborder le thème de la beauté, que je devais faire face à deux mangas qui me sont redoutables: Helter Skelter de Kyôko Okazaki et In the clothes named fat de Moyoco Anno. Il est intéressant de noter que ces deux mangas abordent des thématiques différentes, mais se faisant écho, et qu’ils ont été prépubliés quasiment à la même époque. De plus, Moyoco Anno fut l’assistante de Kyôko Okazaki jusqu’à l’accident de la route de cette dernière, en 1996, et la version définitive de Helter Skelter contient quelques corrections apportées par Moyoco Anno. À mes yeux, ce sont deux mangas aux racines communes, c’est pourquoi j’ai voulu les traiter ensemble. À travers Helter Skelter et In the clothes named fat, je souhaite montrer comment, étapes par étapes, la quête de la beauté et les diktats imposés par les industries de la beauté et de la mode détruisent le corps des femmes, qu’est-ce qu’il en coûte que de « souffrir pour être belle ».
Helter Skelter est un manga écrit et dessiné par Kyôko Okazaki, il a été prépublié dans le magazine Feel Young entre 1995 et 1996. En France, il est sorti aux éditions Casterman. À la traduction Marie Bach, Marie-Françoise Monthiers et Naomiki Satô, adaptation graphique réalisée par Kaoru Sekizumi. Helter Skelter suit Lili, une vedette à la fois actrice, mannequin et surtout it-girl. Lili a tout pour plaire, seulement, elle cache un secret: elle est refaite de la tête aux pieds et son corps commence à ne plus suivre.
In the clothes named fat est un manga écrit et dessiné par Moyoco Anno, il a été partiellement prépublié dans la revue féminine Shuukan Josei entre 1996 et 1997. En France, il a été publié dans sa version complète par Kana, avec à la traduction Pascale Simon et à l’adaptation graphique Éric Montésinos. Ici, nous suivons Noko, une employée de bureau complexée par son poids. L’infidélité de son petit ami sera un déclic pour Noko, qui décidera d’entamer un régime drastique.
Avant d’aller plus loin, je souhaite prévenir toutes âmes sensibles que cet article abordera les troubles du comportement alimentaire et la grossophobie. Merci de continuer avec précautions ou de tout simplement fermer la page.
Nous sommes entourés d’images. Que l’on prenne le métro, que l’on ouvre le programme télé, que l’on traîne sur Instagram ou que l’on regarde le dernier clip d’une chanteuse pop, elles sont omniprésentes. Les filles sur ces images sont grandes, minces (ou pour les entreprises les plus audacieuses, « voluptueuses » ), sans jamais un poil qui dépasse ni un seul pore visible. Si elles y arrivent, pourquoi pas moi ? Helter Skelter s’ouvre sur des jeunes filles entourées d’images de Lili et qui cherchent à lui ressembler. Lili est dans les magazines, à la télé, et dans la rue. Il y a de quoi devenir obsédé !
L’obsession, c’est une des premières choses que Kyôko Okazaki montre dans Helter Skelter à travers le personnage de Lili. Alors qu’elle admire son corps parfait dans le miroir, elle y découvre un défaut. À partir de ce moment-là, elle ne cesse de se scruter de très près dans le miroir, traquant le moindre défaut de son corps qui s’effondre. Cette attitude obsessionnelle, quasi-névrotique, est pour moi le point de départ de la quête de la beauté. C’est une attitude que l’on retrouve chez de nombreuses femmes, peu importe l’âge.
Dans In the clothes named fat, Noko est obsédée par le fait de devenir mince. Alors qu’elle est tout simplement faible, elle pense que devenir mince résoudra ses problèmes. Après tout, on l’a toujours méprisée pour son poids, c’est que ce doit être ça le problème. Mais ce n’est pas la minceur en soi qui l’obsède, c’est bien le chemin de la minceur, qui traduirait selon elle une force de caractère. Les efforts et la souffrance, voilà ce qui mène à la beauté et donc au bonheur ! Vers la fin du manga, Noko reprend tout le poids qu’elle a perdu, car elle se rend compte qu’il ne lui ai rien arrivé de bien en étant mince. Pourtant, elle replonge dans un épisode boulimique où elle croit encore au bonheur de la minceur. Mona Chollet, dans son essai Beauté fatale, évoque l’autobiographie de Portia de Rossi. Celle-ci devient obsédée par l’exercice physique en vue de maigrir et dit donner l’image d’une femme « déterminée, en contrôle de sa vie » lorsqu’elle arrive à descendre enfin sous les 59 kg. Pour info, elle est descendue jusqu’à 37 kg. C’est cette illusion opérée par l’obsession de la minceur qui fera qu’à la fin de In the clothes named fat, Noko ne semble pas vouloir abandonner sa quête de minceur.
S’ajoute ensuite l’aliénation. C’est selon moi la thématique la plus forte dans Helter Skelter, c’est la raison même de la folie de Lili. Parce-que elle est une vedette, son corps ne lui appartient jamais. Il appartient à Mamoune, il appartient au staff, y compris à sa manager Hada bien qu’elle soit aussi la victime de Lili, il appartient au docteur de la clinique de chirurgie esthétique qui l’utilise comme cobaye, puis enfin, il appartient au public, représenté par les jeunes filles que l’on voit apparaître sporadiquement tout au long du manga. Tout le monde dans l’entourage de Lili tire parti du corps de celle-ci. Tout le monde se soucie de ses propres intérêts sans jamais réellement se soucier de Lili. Le personnage de Mamoune, agente de Lili, illustre particulièrement cette aliénation. Non seulement, elle projette ses propres rêves sur Lili, mais en plus, elle la traite comme une machine à entretenir. À plusieurs reprises dans le manga, elle dit à Lili…
Tu coûtes cher en « maintenance ». Tu es un produit très cher à la fabrication.
Dans In the clothes named fat, c’est le personnage de Saitô, le petit ami de longue date de Noko, qui représente cette aliénation. Son infidélité est la première raison pour laquelle Noko entame un régime drastique. Hors, Saitô finit toujours par revenir auprès de Noko, parce-qu’il est un homme lâche. Il n’est pas capable de faire face à une femme de caractère comme Mayumi, avec qui il trompe sa petite amie. Lorsque Noko perd du poids, il devient fou, et même violent avec elle. Il la préfère grosse. Outre le fait que ce soit la raison pour laquelle Noko reprend du poids par la suite, cela démontre qu’il a l’ascendant sur elle. Il la préfère grosse, car il sait qu’avec un physique pareil, aucun autre homme ne l’approchera. Faible, il a besoin de quelqu’un d’encore plus faible que lui pour ne pas se sentir totalement misérable.
C’est aussi le caractère obsessionnel évoqué plus haut qui crée chez Lili comme chez Noko l’aliénation. La première, terrifiée à l’idée de devenir moche, d’être délaissée par le public, d’être seule, et en plus d’en être consciente, la plonge dans un état second. La dernière, en revanche, ne se rend compte de rien, et est tellement obsédée par sa quête de devenir mince qu’elle n’est pas capable de prendre le moindre recul sur sa situation désespérée.
Ultime étape, la disparition. Après l’obsession et la folie, que reste-t-il à Lili et à Noko ? Il ne leur reste qu’à disparaître physiquement comme mentalement. À la fin de Helter Skelter comme de In the clothes named fat, Lili et Noko n’ont plus personne autour d’elles. Le monde qui gravitait autour de Lili gravite désormais autour de Kozué, et Saitô s’est fiancé avec une autre (une fille grosse, évidemment).
Mona Chollet, toujours dans Beauté fatale, relève aussi dans l’autobiographie de Portia de Rossi ainsi que dans The Good Body d’Eve Ensler, la solitude engendrée par les troubles du comportement alimentaire. Les femmes se cachent pour manger comme elles se cachent pour vomir, jusqu’à se couper du monde. La seule relation qui subsiste étant celle avec leurs propres corps. Dès le début de In the clothes named fat, Noko s’isole pour succomber à ses fringales, prémices de sa boulimie. On peut aussi noter les absences de Lili du devant de la scène dû à la chirurgie esthétique. Alors qu’elle rompt avec son petit ami, elle disparaît et se fait refaire le visage. Dans l’incapacité d’apparaître en public couverte de bandages, la popularité de sa rivale monte en flèche durant ce laps de temps.
Lili étant déjà un personnage monté de toute pièce, il était donc aisé de le faire disparaître. Dès le début du manga, on ne sait pas qui est Lili, on ne sait pas d’où elle vient, on ne sait jamais son véritable nom. Lili n’a pas d’identité. Lors de l’enquête visant la clinique de chirurgie esthétique, l’enquêteur découvre une photo de l’ancienne Lili, avant qu’elle ne passe sur le billard. Il dit qu’elle ressemble à sa sœur, que l’on voit apparaître étant comme grosse et moche. Mais jamais on ne voit ladite photo. Encore une fois, Lili n’a pas d’existence en dehors d’être Lili. Au sommet de son mal-être, elle est prête à se faire exploser la cervelle. Elle ne laisse à son entourage et au public qu’un globe oculaire baignant dans du sang. À la toute fin du manga, 5 ans après sa disparition, Lili se trouve à mille lieux du showbiz tokyoïte, elle est devenue un personnage de freak show au beau milieu du désert mexicain…
Quant à Noko, elle se prend de plein fouet sa propre disparition. En plus d’occuper de moins en moins de place dans l’espace public à force de maigrir, Saitô n’est même plus capable de la reconnaître. Le lien le plus important se rompt pour Noko, et elle plonge dans la solitude. Lorsqu’elle cherche peut-être un ultime refuge auprès du salon de beauté, celui-ci a disparu. Elle pense:
Il avait disparu sans laisser de traces. Un peu comme moi, qui suis là sans y être.
Le récit s’achève avec Noko dans un lit d’hôpital, n’ayant pour seul compagnon que le lecteur…
Avec ces deux mangas, Kyôko Okazaki et Moyoco Anno peignent un portrait peu reluisant de la beauté. Lili et Noko, bien que radicalement différentes, ont le point de commun de ne jamais se trouver assez bien, elles sont constamment à l’affût du moindre défaut. Dans Helter Skelter et In the clothes named fat, la quête de la beauté est une quête vaine qui ne mène qu’à la destruction aussi bien physique que mentale. On pourrait penser que ce sont des mangas de leur temps, du temps du règne de Kate Moss par exemple, cependant on peut observer ces dernières années non seulement une banalisation des régimes drastiques, mais aussi une forte hausse de la chirurgie esthétique. En témoigne ce genre de vidéos YouTube ou encore les rapports annuels de l’ISAPS (pour International Society of Aesthetic Plastic Surgery) qui démontrent qu’aux États-Unis, entre 2010 et 2021, le nombre d’interventions de chirurgie esthétique a plus que doublé, avec une explosion des interventions non-chirurgicales (comme des injections ou une épilation laser par exemple). Phénomène que l’on observe dans quasiment chaque pays étudié, du Japon à l’Allemagne en passant par le Mexique. Paradoxal quand on pensait vivre dans la grande époque du body-positivity, de l’acceptation de soi. Très sincèrement, je pense que les diktats que placardent sur chaque espace possible de nos vies les industries de la beauté et de la mode sont des violences passives faites aux femmes, et de plus en plus aux hommes. Pourtant, je veux aussi faire le distinguo entre les « artifices » que sont les vêtements ou le maquillage, et ces « modifications profondes » du corps. Je crois que les femmes réussissent davantage à s’approprier le maquillage pour en faire une force. Alors qu’il servait à masquer les défauts, il peut s’utiliser comme outil pour se célébrer soi-même, comme le montre la vague de mangas sur le sujet. Je pense que c’est ce distinguo qui a permis à Moyoco Anno de publier à quelques années d’intervalle In the clothes named fat et des essais sur la beauté dans lesquels elle donne des conseils et astuces. Toujours est-il que les artifices restent à double-tranchants. Du mascara, oui mais pourquoi ? Pour essayer d’allonger au maximum vos pauvres petits cils ou pour mettre en valeur vos beaux yeux ? Est-ce qu’un jour les femmes arriveront collectivement à se libérer de ces diktats imposés en masse ? Y aura-t-il une fin heureuse pour Lili ou pour Noko ? Malgré les chiffres, j’ose espérer que oui, il y aura une fin heureuse, et qu’enfin, on arrivera à s’approprier ces diktats pour mieux les détruire.
Pour aller plus loin dans la semaine du shôjo, voici plein d'autre article à lire:
Le bazar de Djado
Les blablas de Tachan
Le blog de l'Apprenti Otaku
Le blog Noissapé
Bright Open World
Bulle Shôjo
Le cabinet de McCoy
Les chroniques d'un ange
Fou Chapelier
Lasteve
Nostroblog
Le passeur lunaire
Thread Twitter par @tyraanik
Violette Scribbles
Et bien sûr, Club Shôjo !
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VISITE DE SANTA CRUZ DE LA PALMA.
Ce qui caractérise la plus grande ville de l'île de LA PALMA, ce sont des nains, dont on voit un spécimen ci-dessus, qui dansent durant toute une nuit, tous les 5 ans, à l'occasion de la fête de la Vierge des neiges ; mais la ville recèle d'autres beautés cachées...
N.B. Il m'a été impossible de trouver le pourquoi du comment des nains avec leur chapeau bonapartiste...Si quelqu'un trouve la bonne explication, je suis preneur !
Il y a d'abord la rue principale, très commerçante et très touristique dont voici le début
puis le milieu
et la fin, avec cette jolie petite place
puis ça
Il s'agit d'une réplique de la "Santa Maria" de Christophe Colomb (Cristobal Colon, C.C. pour les intimes), mais pas à l'échelle : la vraie mesurait 26 m de long, et celle-ci dépasse les 30 m...À l'intérieur, il y a un petit musée naval où sont exposées des maquettes de ses trois bateaux (les deux autres caravelles mesuraient 23 m de long chacune)
Il y a beaucoup de maquettes dans ce petit musée, comme par exemple celle-ci, expliquant la construction d'un vaisseau
ainsi que des documents ; en voici un rédigé en vieux françois et qui fait référence à un célèbre mathématicien Suisse aveugle, prénommé Léonhard
Quel était son nom de famille ?
A l'extérieur, pour les grands enfants que nous sommes restés, il est possible de jouer au pirate
En revenant sur la place, on a revu un
puis dans la ruelle menant au quai
et
qui sont dans leur jus ; ensuite, le long du quai
qui est la même chose que ça
mais vu de l'autre côté.
On a aussi rencontré une belle église (fermée) dans la rue principale
avec une fontaine du XVème sur le côté gauche.
Nous avons pris un café dans une ancienne banque, vestige de la période florissante de la ville qui était le principal port espagnol de commerce avec l'Amérique du Sud : la présence du coffre-fort ne trompe pas
et la verrière reste très lumineuse
Pour déjeuner, nous avons repris la voiture de location pour aller près de l'aéroport, dans un restau de poissons surtout fréquenté par les locaux, appelé
On s'est régalés dans le petit box qui nous avait été alloué
De retour en ville, on s'est garé vers le port et la marina
et on a pu voir les vagues se précipiter sur cette côte située à l'est, au vent de l'île de LA PALMA
Petit clin d'oeil avant de se quitter
puis, pour terminer,
extrait d'une ancienne carte évoquant un de mes séjours précédents au Portugal...
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J'ai des rides
" Je me suis regardée dans le miroir et j’ai découvert
que j’avais beaucoup de rides autour des yeux, de la bouche, du front.
J’ai des rides parce que j’ai eu des amis, et on a ri,
on a ri souvent, jusqu’aux larmes, et puis j’ai rencontré l’amour,
qui m’a fait essorer les yeux de joie.
J’ai des rides parce que j’ai eu des enfants,
et je me suis inquiétée pour eux dès la conception,
j’ai souri à toutes leurs nouvelles découvertes
et j’ai passé des nuits à les attendre.
Et puis j’ai pleuré;
J’ai pleuré pour les personnes que j’ai aimées et qui sont parties,
pour un peu de temps ou pour toujours, ou sans savoir pourquoi.
J’ai veillé aussi, j’ai passé des heures sans sommeil
pour des beaux projets pourtant pas toujours aboutis,
pour la fièvre des enfants, pour lire un livre.
J’ai vu des endroits magnifiques, de nouveaux endroits
qui ont eu tous mes sourires et mes étonnements,
et j’ai revu également d’anciens endroits qui m��ont fait pleurer.
Dans chaque sillon sur mon visage, sur mon corps,
se cache mon histoire, les émotions que j’ai vécues et ma beauté plus intime, ….. et si je devais enlever tout ceci …. je m’effacerais moi-même.
Chaque ride est une anecdote de ma vie, un battement de coeur,
c’est l’album photo de mes souvenirs les plus importants. »
Marinella Canu
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Les couleurs du bonheur
Claude Nori
Lieux Dits, Lyon 2003, collection 24 Images , 63 pages, 15 x 19 cm, Broché, ISBN 9782914528030
euro 25,00
email if you want to buy [email protected]
Ce volume accompagne l’exposition “Les couleurs du bonheur” Galerie Le Bleu du Ciel , 18 septembre - 31 octobre 2003
Photographe, écrivain, cinéaste, fondateur des éditions Contrejour, des Cahiers de la Photographie et des revues Camera international et Photo Nouvelles, Claude Nori nous livre une série de photographies inédites réalisées entre Biarritz et Tahiti, délaissant le temps d'un opuscule la chaleur des étés italiens. Véritables offrandes de soleil, de fleurs, de fruits et d'océan, ses images vont par deux comme si, pour Nori, le couple garantissait par essence un supplément de bonheur. Drapés de couleurs douces ou acidulées, les diptyques campent des moments, des personnages et des natures mortes vibrantes, partageant le même calme et une semblable volupté. Un voyage au cour du plaisir, un bonheur qui garde la beauté de l'irréel et le goût de l'impossible félicité.
orders to: [email protected]
twitter: @fashionbooksmi
flickr: fashionbooksmilano
instagram: fashionbooksmilano
tumblr: fashionbooksmilano
11/02/23
#Claude Nori#Biarritz#Tahiti#photography books#photography exhibition catalogue#Galerie Le Bleu du Ciel 2003#fashionbooksmilano
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Scans from Beauté Revue Issue 1. Work by Paul Lepreux
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“Une seule chose rend supportable la monotonie, c'est une lumière d'éternité, c'est la beauté.”
Simone Weil, Dans la revue Le Cheval de Troie.
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ZUZANNA GINCZANKA l'une des plus grandes Poétesse juive polonaise :
Zuzanna GINCZANKA (née Zuzanna Polina GINCBURG ), Poétesse polonaise.
[ KIEV 1917 – CRACOVIE 1944 ]
Par Agnieszka GRUDZIŃSKA
Sous la direction de : Maria DELAPERRIERE
Née dans une famille juive venue de Russie et de Lituanie), Zuzanna Ginczanka passe son enfance à Równe Wołyńskie, un petit village multiethnique de l’est de la Pologne (aujourd’hui en Ukraine), où sa mère et sa grand-mère communiquent en russe. Elle choisit néanmoins d’apprendre le polonais à l’école et se passionne pour la poésie des grands romantiques polonais. En 1935, elle s’installe à Varsovie et décide de se consacrer à la poésie.
Surnommée « l’Étoile de Sion » en raison de sa beauté qui évoque le personnage de la Sulamite dans le Cantique des Cantiques, elle aime à entretenir ce mythe de la « belle Juive ». Elle collabore entre autres à la revue satirique Szpilki (« les épingles ») et crée des émissions de radio. Ses débuts poétiques sont très bien reçus, qu’il s’agisse de son recueil O Centaurach (« les centaures », 1936), ou du poème « Gramatyka » (« la grammaire »). Novateurs et audacieux, ses textes sur la passion amoureuse et charnelle témoignent de sa forte personnalité et de son incontestable don artistique. La créatrice est surtout connue pour son poème « Non omnis moriar » (« je ne mourrai pas tout entier »), écrit juste avant sa mort et heureusement sauvé. Il rend compte de la barbarie nazie et de la vie nomade que l’écrivaine doit mener pour sauver sa vie. Dénoncée, elle sera assassinée par les nazis à l’âge de 27 ans. Ce poème, dont le titre reprend un vers d’Horace, est une allusion ironique au poème d’un célèbre romantique polonais, Juliusz Słowacki, « Testament mój » (« mon testament »). Avec violence, Z. Ginczanka y accuse la civilisation polonaise et même européenne de ne pas avoir tenu ses promesses humanistes et fédératrices autour d’une même culture. Trahie, condamnée à être l’Autre, elle fait ses adieux à un monde auquel elle a naïvement cru, en abandonnant ses illusions et ses « choses juives » à ceux qui vont s’en saisir après sa mort. Expression forte d’un drame individuel, ce poème condense des questions propres aux drames de l’histoire et en particulier à la catastrophe juive.
Agnieszka GRUDZIŃSKA
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Bibliographie
■ ARASZKIEWICZ A., Wypowiadam wam moje życie, Melancholia Zuzanny Ginczanki, Varsovie, Fundacja Ośka, 2001 ; KIEC I., Zuzanna Ginczanka, życie i twórczość, Poznań, Obserwator, 1994.
Des Femmes, Antoinette fouque
33-35, rue Jacob - 75006 Paris - France
Tél. : +33 (0)1 42 22 60 74
© 2017, éditions des femmes - Antoinette Fouque
avec EvidenSSE, une solution Pythagoria
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REVUE D'ACTU 20 Novembre : Guidés par Habib Diarra, les Lions finissent l'année en beauté
https://www.youtube.com/watch?v=r7MWIrk0EKA&utm_source=dlvr.it&utm_medium=tumblr
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