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Un Homme Respectable - Steve Rogers
Marvel Masterlist
Résumé : Tu es en train de rentrer chez toi tout en essayant de te débarrasser d'un homme qui t'embête depuis quelques minutes. Heureusement, proche de toi, il y a un homme qui déteste les brutes
Warnings : pre-serum Steve, se passe dans les années 40, harcèlement de rue, bagarre, policier qui n'écoute pas la reader, fin fluffy, dites-moi si j'en ai oubliés d'autres !
Nombre de mots : 3.2k
Version anglaise
Tu marches en direction de chez toi tout en essayant de ne pas montrer ton agacement à l’homme avançant à tes côtés. Il ne te laisse pas tranquille depuis une dizaine de minutes même si tu ne montres aucun intérêt à son monologue. D'abord, tu avais répondu à son bonjour par politesse, mais tu n'avais pas prévu de lui parler, à lui ou à une autre personne. Tu veux juste rentrer chez toi tranquillement. Toutefois, selon lui, ton mutisme indique que tu es intéressée par ses histoires. Depuis son arrivée, tu essayes de ne pas montrer ton malaise, cependant si on regarde attentivement, on devine que tu voudrais être loin de lui.
Tu n'oses pas dire qu'il te dérange, appréhendant sa réaction jusqu'à ce que l’inconnu pose son bras autour de tes épaules. À ce moment-là, ta patience atteint officiellement ses limites. Tu tentes de te détacher de lui alors qu’il te tient un peu plus fermement.
-Excusez-moi, mais pourriez vous me lâcher, s’il vous plaît ? Nous ne nous connaissons pas.
-On peut vite changer ça, poupée, affirme-t-il avec un sourire en coin. Faisons plus ample connaissance, allons danser ce soir !
-Non, merci, refuses-tu, catégoriquement, espérant qu'il te laisse seule.
-Et pourquoi ?
En entendant sa protestation, tu te retiens de soupirer de frustration. Pourquoi est-ce que tu as besoin de lui justifier ton "non" ? Ne peut-il pas voir qu’il t’embête ?
-Je ne peux pas.
-Oh, tu te laisses désirer, j’aime ça, murmure-t-il avec un regard prétentieux. Allez, poupée, tu ne vas pas le regretter. Laisse-moi une chance, tu vas voir que je suis l’homme de tes rêves.
Cette fois, tu roules légèrement tes yeux, assez visible pour exprimer ton agacement, mais pas assez pour qu'il le remarque, apparemment. De plus, son surnom "poupée" commence de plus en plus à te taper sur les nerfs. Il ne te connaît pas et agit comme s'il pouvait tout se permettre avec toi. Comprenant qu'il n'est pas prêt d'abandonner, tu penses à un mensonge et pris pour qu'il fonctionne.
-Malheureusement pour vous, j’ai déjà trouvé l’homme de mes rêves. Je suis fiancée.
-C’est étrange, je ne vois pas de bague sur ton doigt, rétorque l'homme en pointant ta main gauche.
-C’est, commences-tu en réfléchissant, c’est parce que la bague que m’a offert mon fiancé n’est pas à ma taille. C’est une bague de sa famille. Nous devons l’amener chez le bijoutier pour la régler. Par ailleurs, je suis en route pour retrouver mon fiancé pour le faire. Si vous voulez bien m’excuser, finis-tu avant de tenter de partir, mais il se met face à toi.
-Laisse-moi au moins t’accompagner, poupée. Ainsi, je pourrai également vérifier s’il existe vraiment, "ton fiancé".
-Je dis la vérité, répliques-tu sèchement.
-Faut pas t'énerver, souris un peu ! Allez, une dame comme toi a besoin d’un homme, tu peux l’avouer, t'as besoin d'être protégée.
-Je n’ai pas besoin de protection, merci. Laissez-moi tranquille maintenant, déclares-tu et tu tente de t'échapper à nouveau quand il t'agrippe le bras.
-Vous, les femmes, vous…
-Hé ! Elle t’a dit de la laisser tranquille.
En entendant la voix derrière toi, avec l'homme, vous regardez au-dessus de ton épaule et découvrez le corps frêle de Steve, te rendant heureuse en un instant. Tu ne connais peut-être pas Steve, mais s’il peut t’aider à te débarrasser de cet homme alors, tu acceptes son aide avec plaisir.
-Et t’es qui, toi ? Ne me dis pas que c’est ça, ton fiancé, demande l'homme en montrant Steve et en t'offensant par la même occasion.
-Si, c’est mon fiancé. Cela vous cause un problème ?
-Poupée, se moque-t-il, ton fiancé fait vingt kilos tout mouillé. Un coup de vent et il s’envole tellement qu’il n’a pas de muscle. Il ne pourra jamais être assez bien pour toi, ce n’est pas un vrai homme.
-La force physique m’importe peu, rétorques-tu, complètement énervée. Je suis avec mon fiancé, qui existe comme vous pouvez le voir, alors laissez-moi tranquille maintenant.
-Elle t’a répété plusieurs fois de la lâcher, alors tu devrais partir, insiste Steve en se mettant à tes côtés.
-Ecoute, minus, c’est une discussion entre moi et elle. Elle est attirée par moi, elle ne veut pas l’avouer par pitié pour toi.
-Pourtant, j’ai l’impression que ça fait plus de cinq minutes qu’elle essaye de se débarrasser de toi, si ce n’est plus.
-Les femmes sont toutes comme ça, à faire semblant de pas te vouloir alors qu’elles te veulent, justifie l'homme comme si c'était évident. Enfin, comment pourrais-tu savoir ? Au vu de ton apparence, les femmes ne doivent pas te regarder.
-Je vous interdis de lui dire ce genre de chose ! vocifères-tu.
-J’expose un fait, poupée.
-Arrête de l’appeler comme ça, elle n’est pas un objet. Tu devrais partir.
En parlant, Steve se positionne face à l'homme, devenant comme ton bouclier personnel. Malgré la différence de taille, Steve ne montre pas une hésitation dans sa gestuelle. L'homme roule ses yeux avant de les reposer sur Steve avec un air agacé.
-Toi, le minus, tu commences à me saouler.
Sans avoir le temps de réagir, l’homme frappe Steve au visage. Tu lâches un cri en le voyant tomber à terre. Avec difficulté, Steve se relève et positionne ses poings, prêt à répondre à l’attaque de l’homme. Il tente de le cogner, mais l’homme le prend par le col et le jette contre le mur d’une boutique. Quelques passants s’arrêtent, regardant la scène sans réagir. Paniquée, tu regardes aux alentours, cherchant de l’aide quand tu vois un officier de police en train de marcher un peu plus loin, ignorant ce qu'il se passe. Tu cours vers lui en l’interpellant. Le policier se retourne et fronce les sourcils en entendant la peur dans ta voix. Tu lui expliques brièvement qu’il y a une bagarre en pointant du doigt le lieu. L’officier ne te répond pas et court vers Steve et l’agresseur. Il arrive à les séparer en retenant l’homme pendant que tu t’accroupis en face de Steve. Tes mains se placent sur son visage blessé. Tu regardes les différentes coupures et bleus naissants de Steve. Ce dernier essaye de sourire pour te rassurer, cependant tes yeux sont encore remplis d’inquiétude. Tu aides Steve à se relever en te confondant en excuses.
-Mais qu’est-ce qu’il se passe ici ? Expliquez-vous tout de suite, messieurs ! exige l'officier.
-Ce n’est pas de sa faute, réponds-tu en pointant en direction de Steve. Il est venu m’aider car cet homme, ajoutes-tu en montrant l'individu qu'il retient, ne voulait pas me laisser tranquille, malgré mes complaintes. Il est celui qui a frappé en premier.
-Alors, comment ça s’est passé ?
Tu es stupéfaite quand tu entends le policier répéter sa question alors que tu viens de lui résumer la situation.
-Comme elle vient de le dire, commence Steve, elle avait besoin d’aide et je suis intervenu.
-Tout de suite les grands mots, “elle avait besoin d’aide”. Elle flirtait avec moi aussi ! Il a ruiné mon coup, contredit l'homme.
-Je crois pas que dire “non” à maintes reprises signifiait qu’elle répondait à ton flirt.
-Assez ! interrompt l'officier. Jeune homme, vous allez venir avec moi au poste, ajoute-t-il en resserrant son emprise sur l’homme. Vous deux, vous pouvez partir. Le spectacle est fini.
Les spectateurs improvisés de la scène retournent à leurs occupations tout en regardant l’officier traîner l’homme en arrière, ce dernier continue à déverser son agacement envers toi et Steve. Tu essayes de ne pas y prêter attention, surtout lorsque tu entends les différentes insultes à votre égard. Il te faut une minute pour te remettre de tes émotions, encore sous le choc que la situation ait dégénéré aussi vite. Quand tu arrives à respirer normalement de nouveau, tu poses tes yeux sur Steve et le vois en train d’essuyer du sang coulant de son nez. Tu récupères ton mouchoir de ton sac et le lui tends. Il l’accepte et s'essuie du mieux qu’il peut.
-Vous allez bien ? te demande Steve et tu le regardes avec de gros yeux.
-Je devrais être celle qui vous le demande ! Vous avez le visage tout amoché.
-Ne vous inquiétez pas, te rassure-t-il. Vous vous sentez de rentrer chez vous seule ou vous voulez que je vous accompagne ?
-Ça ira, merci.
-Très bien, alors je ne vais pas vous déranger plus longtemps. Bonne fin de journée, mademoiselle, te salue-t-il en commençant à marcher.
-Attendez ! Vous ne comptez pas rentrer tout seul chez vous ? le retiens-tu en venant à sa hauteur. Dieu seul sait à quel point cet homme vous a blessé, je ne voudrais pas que vous perdiez connaissance sur le chemin. Je vous accompagne.
-Vous n'êtes pas obligée.
-J’insiste. Après tout, c’est à cause de moi que vous êtes blessée. C’est la moindre des choses que je puisse faire pour vous remercier…, justifies-tu en laissant ta phrase en suspens pour qu'il te dise son nom.
-Steve Rogers.
-Y/N Y/L/N. Ravie de vous rencontrer, malgré les circonstances.
Vous marchez d’abord en silence. Tu ignores comment débuter la conversation, embarrassée d’être la cause des blessures de Steve. Quant à lui, il ne sait pas quoi dire, n’ayant pas beaucoup, pour ne pas dire pas du tout, d’expérience avec les femmes. Il tente de se mettre à la place de Bucky, espérant trouver les mots justes sans te donner l’impression de faire comme l’autre homme. Finalement, tu es celle qui ose briser le silence quelques minutes plus tard.
-Je suis désolée de lui avoir dit que vous étiez mon fiancé. J’avais juste besoin de prouver mon mensonge.
-Il n’y a pas de problème.
-J’espère que vous ne donnez pas d’importance à ce qu’il vous a dit, par ailleurs.
-Vous voulez dire quand il a dit que je n’ai pas de muscle ? Il disait la vérité.
-Quand il a dit que vous n’étiez pas un vrai homme, précises-tu. C’est ce genre d’homme qui n’en n’est pas. Ils n’arrêtent pas de jouer les gros bras, à agir comme s’ils savaient mieux que nous ce que nous voulions alors qu’ils ne sont même pas capable de comprendre quelque chose d’aussi simple qu’un “non”. Contrairement à lui, vous le comprenez, ça devrait être le strict minimum des choses à faire, mais je ne connais pas beaucoup d’hommes qui font attention à ce qu’on dit. De plus, vous êtes venu m’aider alors que d’autres auraient détourné les yeux.
-Je suis sûr que, si ça n’avait pas été moi, quelqu’un d’autre serait intervenu, te contredit Steve.
-J’en doute. Ce genre de situation m’est arrivé quelques fois et à chaque fois, j’ai dû me débrouiller toute seule. Et comme vous avez pu le voir, certains policiers ne nous prennent pas au sérieux avant qu’un autre ne confirme notre histoire. Alors, sincèrement, merci d’être venu, même si vous devez sûrement le regretter maintenant.
-Je serais venu dans tous les cas. Je déteste les brutes. Je ne pouvais pas rester sans rien faire, affirme-t-il, honnêtement.
-On aurait besoin de plus d’hommes comme vous, Steve.
Quand tu finis ta phrase, vous arrivez chez lui. Vous restez en bas de son immeuble, un silence gênant prenant de nouveau place. Steve ignore si tu veux rentrer avec lui ou repartir tout de suite. Quant à toi, tu ne sais pas si tu peux le laisser ici ou si tu peux l’accompagner jusqu’à sa porte, sans donner l’impression d’agir comme une mère poule. En observant avec plus d’attention Steve, tu te rends compte que tu le trouves plutôt mignon. Tu aimerais pouvoir faire plus ample connaissance avec lui. Tu t’apprêtes à lui dire quelque chose quand une voix inconnue te devance.
-Hey, imbécile !
Instantanément, tu te tends, craignant l’apparition d’un autre homme cherchant les problèmes. En remarquant le changement dans ta posture, Steve te rassure :
-Ne vous inquiétez pas, c’est seulement mon meilleur ami.
-Oh, d’accord.
-Qu’est-ce qu’il y a, crétin ?
Bucky est sur le point de lui répliquer quelque chose quand il voit le visage de Steve. Il soupire de frustration et roule ses yeux.
-Ne me dis pas que t’as encore provoqué une bagarre ?
-C’est de ma faute, en fait, interviens-tu. Un homme ne voulait pas me laisser tranquille et Steve s’est interposé.
En te voyant, Bucky ne peut s’empêcher de sortir son sourire le plus charmeur.
-Pour une fois, c’est pour une bonne raison. Bucky Barnes, mademoiselle, se présente-t-il en embrassant le dos de ta main.
-Y/N Y/L/N, enchantée. Que voulez-vous dire par “pour une fois” ? le questionnes-tu, ne comprenant pas.
-Steve, ici présent, a la mauvaise habitude de toujours chercher la bagarre.
-Vous ne devriez pas, Steve. Vous valez bien mieux que ça.
-Merci ! s’exclame Bucky avec un regard insistant vers Steve. J’espère qu’il écoutera enfin.
-Avez-vous besoin d’aide pour nettoyer vos plaies ? demandes-tu à Steve avec un regard inquiet.
-Non merci, je peux m’en occuper. Vous devriez rentrer, vous avez fait un détour pour me ramener.
-Très bien. Encore merci, Steve. S’il y a quoique ce soit que je puisse faire pour vous rendre la pareille, n’hésitez pas, annonces-tu avec un sourire. Passez une bonne soirée et faites attention à vous.
Tu fais un signe de tête à Bucky pour le saluer et quittes les deux hommes. Steve te regarde partir pendant que Bucky analyse le visage de son meilleur ami. Un sourire entendu prend plus sur son visage en comprenant que tu as tapé dans l'œil de Steve. Quand ce dernier ne te voit plus, il repose son attention sur Bucky. Il fronce les sourcils en voyant l’expression de son ami.
-Quoi ?
-Tu es complètement épris d’elle.
-Pas du tout, contredit Steve en détournant le regard. Je l’ai aidée comme je l’aurais fait avec n’importe qui.
-Ça, je veux bien le croire, tu provoquerais une bagarre parce que quelqu’un respirait trop fort, mais je ne t’avais jamais vu regarder une femme de cette façon.
-Elle est belle, je ne peux pas le nier, mais ça s’arrête là. Et puis, je pourrais la regarder de cette façon, comme tu dis, le fait est que ce n’est sûrement pas son cas, affirme-t-il, les mots résonnant dans sa tête malgré lui.
-Tu n’as clairement pas fait attention à ses yeux. Je suis sûr que si je n’étais pas arrivée, tu aurais même eu le droit à un bisou sur la joue avant qu’elle parte. Elle n’a presque même pas fait attention à moi.
-Bien sûr, rigole Steve, ne le croyant pas. Bon, on rentre ? Je dois m’occuper de tout ça, finit-il en pointant son visage.
Une semaine plus tard, tu es devant la porte de chez Steve. Tu tiens une tarte aux pommes que tu as faite un peu plus tôt. Tu t’assures que ton gâteau et ta tenue soient parfaits avant de frapper à la porte. Tu resserres ton emprise sur ta tarte, appréhendant la réaction de Steve. Quand il apparaît devant toi, il est d’abord surpris de te voir avant de te sourire tendrement. Quant à toi, tu ne peux t’empêcher de regarder rapidement l’évolution de ses blessures sur son visage. Son oeil au beurre noir est presque guéri alors que ses autres coupures sont encore plus ou moins visibles. Tu te racles la gorge avant de prendre la parole.
-Bonjour, Steve. Désolée de vous déranger, je souhaitais venir vous remercier comme il faut, pour la dernière fois, alors je vous ai fait ceci, informes-tu en tendant ton gâteau. Je ne suis pas une pâtissière hors pair, mais je réussis plutôt bien les tartes aux pommes.
-Vous n’aviez pas à vous casser la tête, ‘merci’ était amplement suffisant.
-Peut-être, mais je voulais le faire. J’espère que vous allez aimer.
-Je n’en doute pas, t’assure-t-il.
-Je dois y aller. J’espère que j’aurais l’occasion de vous revoir pour avoir votre avis, souris-tu.
-Je l’espère également.
Sans réfléchir, tu fais un pas dans sa direction et poses tes lèvres sur sa joue gauche. Pris de court, il ne réagit pas. Tu lui souris une dernière fois avant de partir en lui faisant un geste de la main pendant que Steve reste sur le pas de la porte. Il ne bouge pas pendant une minute jusqu’à ce que Bucky apparaisse derrière lui, un sourire nargueur au visage.
-Tu l’avais, ton occasion parfaite pour lui proposer un rendez-vous, précise-t-il en faisant référence à une ancienne discussion. Bon, en attendant que tu reviennes sur Terre, je vais prendre ça, moi, ajoute Bucky en prenant la tarte des mains de Steve, et le goûter.
Étonnement, Steve ne réagit pas, pensant encore à tes lèvres sur sa joue. Bucky a le temps de retourner dans la cuisine et prendre un couteau avant que Steve reprenne ses esprits et interdise son meilleur ami de toucher à sa tarte.
Tu es venue donner ta tarte à Steve il y a deux semaines. Depuis, tu ne l’as pas revu. Tu ne te fais pas d’illusion. Tu as rencontré Steve par hasard la première fois et il ne connait pas ton adresse donc, ta seule option pour le voir à nouveau serait de retourner chez lui, mais tu ne veux pas passer pour la fille collante. Par conséquent, tu es à peu près sûre que tu n’auras jamais la chance de le recroiser.
Tu es en train de marcher en direction de la librairie proche de chez toi quand tu entends quelqu’un attirer ton attention. T’imaginant que c’est encore un homme lambda, tu roules seulement des yeux et continues de marcher. Toutefois, quand Steve est devant toi, haletant, tu t’arrêtes. Steve reprend doucement sa respiration alors que tu le regardes avec inquiétude et remarques qu’il y a encore seulement une ou deux blessures que tu peux voir au premier abord. Quand tu es sûre qu’il va bien, après qu’il se soit redressé en face de toi, tu as les yeux pétillants de joie.
-Steve, je ne t’avais pas vu !
-Ce n’est pas grave. J’aurais dû me douter que tu ne te serais pas retournée en entendant ma voix. Je voulais juste te dire que ta tarte était délicieuse, te confesse-t-il et tu souris. J’ai même dû la cacher à mon meilleur ami pour être sûr de la manger entièrement.
-S’il veut, je peux très bien lui en faire une. Contente qu’elle vous ait plus.
En regardant Steve avec plus d’attention, tu vois qu’il a quelque chose en tête, mais qu’il n’ose pas te le partager.
-Est-ce tout ce que tu veux me dire ? interroges-tu avec une voix douce.
-Non, en fait, répond-il avant de faire une pause d’une seconde. Écoute, je sais qu’on ne se connait pas réellement, mais je voulais savoir si tu aimerais aller au cinéma avec moi, un de ces jours. Bien évidemment, tu peux refuser ! Ne te sens pas obligée de dire “oui”.
-Ça serait avec plaisir, déclares-tu, le faisant sourire. Il y a une séance demain, dans la soirée, ça te conviendrait ?
-Parfait.
Rapidement, tu ouvres ton sac et prends un crayon et un bout de papier. Dès que tu as terminé d’écrire, tu le tends à Steve.
-C’est mon adresse, expliques-tu alors qu’il prend le papier. Tu peux venir me chercher à dix-huit heures ? Ainsi nous pourrons parler dans un café avant d’aller au cinéma, proposes-tu avec espoir.
-Je serai là.
Tu veux lui embrasser la joue à nouveau, mais tu ne fais rien, la présence des passants te retenant. Tu fais seulement un sourire chaleureux à Steve avant de t'éloigner de lui, la joie au ventre, car en plus de le revoir, tu as un rendez-vous avec un homme respectable.
Marvel Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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Jennifer's Body
Lycéenne dans une petite ville américaine, Jennifer est une beauté fatale à qui aucun garçon ne résiste. Cette bombe cache pourtant un petit secret : elle est possédée par un effroyable démon. Mangeuse d'hommes à tous les sens du terme, elle se transforme peu à peu en créature pâle, maladive et meurtrière... Needy, sa discrète amie d'enfance, va désespérément tenter de protéger les jeunes hommes de la ville, à commencer par son petit ami Chip...
Maintenant devenu culte, Jennifer's Body est sorti il y a maintenant 15 ans ! En effet le film a gagné sa réputation de film culte et camp, notamment grâce à son esthétique particulière, ses répliques et ses deux actrices principales, Megan Fox et Amanda Seyfried. J'ai découvert ce film a 15 ans, et il m'a suivi depuis, car cela me faisait énormément de bien de voir un personnage féminin qui n'est pas seulement résumé à son corps ou sa sexualité, mais qui en fait une arme, un pouvoir. Par ailleurs l'ambiance pop-girly mais gorasse est aussi quelque chose qui m'a toujours plu et puis les deux actrices sont géniales. Il y a vraiment quelque chose de touchant et au final de très humain dans ce film, et c'est pour cela qu'à mon sens il est encore d'actualité et chéri quinze ans plus tard.
Jennifer's Body s'assimile au rape and revenge : la populaire Jennifer se retrouve sacrifiée par un groupe de musicien dans un mystérieux puits, afin que ces hommes soient célèbres et reconnus. Ainsi, même si elle n'est pas physiquement violée, Jennifer n'en reste pas moins usée, par son corps, son être par des hommes pour leur bénéfice, au détriment de sa propre vie. De fait, elle revient sous une forme magique, sorte de vampire-ghoule, et pour rester en vie elle doit se nourrir d'humains, ici des hommes qui veulent eux aussi profiter d'elle, mais elle va les tuer, comme une mi-vengeance. Tous ces hommes sont fautifs de vouloir posséder les femmes, leur corps, user de leur pouvoir sur des femmes qu'ils considèrent comme inférieures, bêtes, naïves, etc. Ainsi, le film montre sa force post-MeToo, surtout qu'il est sorti en 2009, et assume son vocabulaire engagé, cherchant à aller au-delà des apparences. Il est évident que la réalisation féminine apporte beaucoup sur le propos, notamment car Jennifer, bien que très belle et magnifiée, n'est jamais vraiment sexualisée, a une personnalité plus complexe qu'une simple bimbo. La relation entre les deux femmes, même si elle peut être vue d'un point de vue romantique, reste surtout un panorama de la féminité, de la sororité, des sentiments un peu conflictuel que l'on traverse à l'adolescence (le film est aussi un coming of age movie). Ainsi, la scène finale avec Needy qui embrasse sa féminité (après avoir été la copine maladroite) et sa force pour aller venger son amie est super puissante et importante, notamment sur le message à transmettre aux générations de jeunes femmes.
Jennifer's Body de Karyn Kusama 2009 États-Unis
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Sweet Paradise, et les fantasmes se produisent en spectacle
Sweet Paradise est la scène intime qui fait la nouveauté de cette rentrée. Dans un cabaret en sous-sol vous apprécierez un théâtre ouvertement érotique et coulant d’humour. Que ce soit en rentrant du travail (pour ceux qui n’ont pas compris le concept du t��létravail), ou en commençant une soirée (pour ceux qui savent à quoi sert la tombée de la nuit), allons l’air amusé au 12 Rue Marie Stuart à Paris 2e arr. Nous sommes dans le monde d’après, rien ne va plus… Au contraire tout va enfin autrement bien. Dans un quartier plutôt cosy et coquin de Paris, vous pouvez maintenant régulièrement aller apprécier une pièce de théâtre qui vous impliquera au plus profond de vos fantasmes. Plus d’une heure progressivement émergée en plein milieu d’un public qui, tout comme vous, s’électrise. Lieu idéal pour flirter avec vos restes d’interdits. Au début on sourit, puis on souffle, on commence à faire du bruit. Les esprits croient s’éparpiller mais non. Ils vont bien là où les acteurs les attendent : dans nos fantasmes, dans nos fantaisies érotiques, dans nos désirs sexuels. Sweet théâtre, quand même J’ai vu et participé au Plus beau jour, une pièce qui aborde avec humour et érotisme la vie intime des jeunes filles devenant femmes. Non pas qu’elles découvrent le loup, car aujourd’hui il a déjà surpris plus d’une en dehors des sentiers des bois. Non. Mais justement, à l’inverse. Parce que le mariage est un choix, un renoncement, une trahison à ce que l’on veut devenir. Alors faut-il dire oui ? Serais-je heureuse après cette nuit de noces où il nous reste déjà trop peu à découvrir ? Mais l’écriture de la coquine Flore Cherry va un pas plus loin, et même deux. Avant d’aborder les préférences sexuelles, avant de montrer les goûts inattendus sur les visages et les corps les plus doux, elle interroge sur le plaisir, sur la jouissance féminine. La question du mariage n’est plus celle de la fidélité mais bien celle de la possibilité de jouir, de prendre du plaisir et de le crier. La pièce se joue devant nous, et trempe le cul dans ces sujets mouillés. Sans aucun tabou. Sweet humour, hmmm Il ne faudrait pas bouder son plaisir. Le crescendo invite chacun à se moquer de soi, à se mettre en jeu et en scène. Les bracelets verts, jaunes ou rouges diront si vous êtes prêtes à jouer le jeu, à pousser le bouchon, à danser ou à caresser un sein amical. Vous oserez, ou pas. Un autre osera, sincèrement, magnifiquement même ! Et ce sera joué devant vous, à vos pieds. Bruits d’applaudissement et bravos accueilleront la coquine complicité qui se tisse réplique après réplique entre chaque spectateur et avec chaque actrice. Nues ou habillées, chantante ou dansante, les sourires intimidés accompagnent les souffles coupés et les rires qui ne se cachent plus. Et c’est incroyable comment chacun invite tous à s’amuser sur cette frontière entre l’acteur qui se croit masqué derrière son personnage, et le corps d’une femme dévoilant la sensualité d’un caractère autant que la réalité d’une jeune fille. Ils se réunissent en osant donner leur chair en pâture car c’est justement là qu’est le thème du spectacle. Dans ce corps qui est moi et qui, le temps qu’il représente un autre qui se cherche, ouvre l’accès de se trouver dans ses désirs et à travers des goûts souvent difficilement avoués. Et une Sweet joie de jouir au Paradise Et pourtant il faut jouir. Être heureuse ou bienheureuse, restée amie ou venir à deux. C’est bien de cela que l’on montre, que l’on mime, qui est montré, imité et enfin invité. Se taire pour assister au spectacle et crier à son tour toute l’affection que l’on éprouve face à ces corps si différents et si beaux qui s’effeuillant racontent leurs humidités les plus profondes et les plaisirs les plus humains. Et l’on pense à soi avec honnêteté. On s’avoue se masturber souvent, aimer les odeurs et les orgasmes. On ose et on s’ose. Venez avec des amis et ce ne sera plus pareil. Vous communiquerez plus intimement, vous vivrez des relations plus fortes. Ou bien venez en couple et gavez-vous de désirs de sexualité, de petites phrases et d’envies multisexuelles partagées. Prenez un bracelet rouge et participez au feu. Avec politesse gracieuse, car cela est avant tout un spectacle, un divertissement, un jeu. On parle un peu d’amour, on fait semblant de baiser, pour que vous ayez des désirs, et pour que, plus intensément, vous puissiez aimer. Par Bénédicte, un peu cliente, un peu maquerelle Read the full article
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UNE fin de matinée à Khartoum. À l'intérieur d'un bâtiment bas et poussiéreux au centre de la capitale soudanaise, il y a des caisses d'artefacts, une réplique de 7 pieds d'une statue en pierre d'un dieu nubien vieille de 2 000 ans et des étudiants se précipitant dans les couloirs. Dehors, la circulation est bruyante, la lumière du soleil aveuglante et les deux bras du Nil.En descendant un escalier se trouvent Sabrine Jamal, Nadia Musa, Athar Bela et Sabrine al-Sadiq, qui étudient toutes l'archéologie à l'Université de Khartoum. Aucun d'entre eux n'a plus de 24 ans et ils se considèrent comme des pionniers, ouvrant de nouvelles voies sur un continent qui a longtemps attiré les expéditions occidentales, les spécialistes et les aventuriers mais dont les propres archéologues ont reçu moins d'attention à l'étranger.« Il est très important que les Africains fassent de l'archéologie africaine… car alors nous aurons nos propres cultures archéologiques. Il y a beaucoup de choses que nous comprenons parce que nous sommes d'ici. L'idée que les gens de l'ouest connaissent le mieux est en train de changer », a déclaré Sadiq.Jamal, 22 ans, de la province éloignée et déchirée par la guerre du Kordorfan du Sud, a déclaré que les stéréotypes promus par les films et la littérature à l'ouest étaient dépassés. "Il y a une idée de ce à quoi ressemble un archéologue … Mais ils ne devraient pas avoir une certaine image ou couleur ou caractéristiques ou sexe", a-t-elle déclaré.Sabrine Jamal : « Il y a une idée de ce à quoi ressemble un archéologue. Photographie: Jason Burke / The GuardianDepuis des décennies, l'image populaire des archéologues en Afrique est en contradiction avec une réalité de plus en plus diversifiée. Le Dr Ghalia Garelnabi, directrice par intérim du musée national du Soudan, a déclaré que lorsqu'elle était à l'université il y a 30 ans, il n'y avait que trois femmes qui étudiaient l'archéologie, et qu'elles sont maintenant 20."C'est un très grand changement et un changement important. Il y a de plus en plus de jeunes femmes au Soudan qui souhaitent connaître leur histoire et elles méritent de le savoir… Il y a douze ans, nous n'avions que des missions étrangères travaillant ici, mais cela est en train de changer. Maintenant, nous avons de nombreuses missions soudanaises qui creusent sur nos sites », a déclaré Garelnabi.Alex Vines, aujourd'hui directeur du programme Afrique à Chatham House à Londres, a été archéologue au Zimbabwe et en Afrique de l'Est il y a plus de 30 ans."L'archéologie était dominée par les archéologues blancs occidentaux et a été complètement transformée. Il est maintenant de plus en plus motivé par la recherche indigène », a-t-il déclaré.Les partisans d'une plus grande implication des archéologues africains sur le continent soutiennent que cela aiderait une discipline qui s'est « détachée de la réalité ».« Le coût de la vie, la crise climatique, la migration, la réflexion sur notre identité… L'archéologie peut et doit parler de toutes ces choses. Nous devons construire quelque chose de nouveau, quelque chose qui soit équitable, plus riche et pertinent », a déclaré le Dr Sada Mire, une archéologue suédo-somalienne qui est actuellement chercheuse. professeur agrégé d'études patrimoniales à l'University College de Londres.Mire a récemment aidé à lancer un projet de deux ans dans le nord du Kenya qui a impliqué 35 personnes des communautés locales dans l'étude de l'art rupestre. «Ce sont des gens qui n'ont jamais pensé à l'archéologie… Ils ont beaucoup de connaissances que nous n'avons pas et cela montre simplement ce que les gens peuvent faire lorsqu'ils ne sont pas protégés ou infantilisés, mais reçoivent simplement l'équipement et le savoir-faire. C'est une façon de connecter deux mondes », a-t-elle déclaré.Le lien entre l'exploitation impérialiste du continent et la recherche archéologique est établi dès 1798 lorsque Napoléon envahit l'Égypte accompagné d'équipes de spécialistes français soucieux de comprendre le passé du pays mais aussi d'emporter d'énormes quantités d'artefacts.
Le Soudan a été une colonie britannique pendant près de 60 ans, puis dirigé par une série d'autocrates souvent redevables à des puissances extérieures. Peu de gens accordaient beaucoup d'attention à l'archéologie. Dans de telles circonstances, le soutien de l'Occident était important pour préserver le peu d'activité qui subsistait.Le Dr Eglal el-Malik, directrice du département de conservation de la Société nationale soudanaise des antiquités et des musées, a déclaré qu'elle était reconnaissante aux archéologues étrangers qui « n'ont jamais cessé de venir même dans nos moments les plus sombres. Ce fut une très grande aide pour nous. Ils ont vraiment aidé le Soudan à maintenir et à soutenir notre travail et ont aidé à renforcer les capacités des jeunes archéologues. Nous avions besoin de professionnels. Maintenant, nous en avons beaucoup.Une poignée d'archéologues soudanais se sont récemment rendus en Europe pour y travailler sur des sites, inversant un flux séculaire dans l'autre sens. "Nous attendons avec impatience le jour où les archéologues africains se rendront régulièrement en Europe ou aux États-Unis pour y faire de l'archéologie", a déclaré Malik.Cela plaît à Sadiq, 24 ans, qui n'a jamais quitté le Soudan. « Nous voulons découvrir plus et voyager. Je veux en savoir plus sur mon histoire mais aussi toute l'histoire. Pourquoi ne devrions-nous pas venir étudier votre histoire en occident comme vous l'avez fait ici ? Nous pourrions peut-être vous apprendre quelque chose », a-t-elle dit.Sabrine al-Sadiq : « Nous voulons découvrir plus et voyager. Photographie: Jason Burke / The GuardianMais la nouvelle vague de jeunes archéologues au Soudan et ailleurs sur le continent fait face à de nombreux obstacles. Pour les femmes en particulier, leur choix de profession suscite des résistances de la part des parents et des écoles.« Pendant trois ans, ma famille s'est opposée. Il y avait toutes ces questions : que fais-tu avec cette qualification ? Pourquoi être archéologue si vous êtes une femme ? Comment allez-vous voyager seul ? Mais j'étais très déterminé », a déclaré Jamal.Les musées soudanais demandent la restitution d'objets volés par les colonisateurs britanniquesLire la suiteLes hommes sont également confrontés aux préjugés et à l'ignorance. Joshua Kumbani, 31 ans, qui a mené des travaux révolutionnaires en Afrique australe sur la création musicale préhistorique, a déclaré qu'on se moquait souvent de lui lorsqu'il disait aux gens qu'il était archéologue.« Ils ne peuvent pas comprendre pourquoi j'ai choisi ce métier. Ils pensent que je travaille dans la boue avec de vieilles choses. Certains m'accusent même d'être un fossoyeur. Je dois expliquer que ce n'est pas ce que font les archéologues », a déclaré Kumbani. "Je pense qu'ils tiennent ça d'Indiana Jones et du cinéma. Ils n'ont pas d'informations complètes.Il y a une grave pénurie de ressources. La pandémie de Covid et la crise économique actuelle ont paralysé les gouvernements à travers le continent. À Khartoum, les cours ont lieu dans un bâtiment vieux de 50 ans qui subit des coupures de courant constantes à plus de 40 ° C. Même dans des pays relativement riches comme l'Afrique du Sud, le financement et les installations sont souvent insuffisants.« Le grand défi est de passer à l'échelle. Il y a tellement de patrimoine de l'Afrique qui n'a pas encore été étudié et qui est maintenant menacé par le développement et la croissance démographique », a déclaré Vines. Malik a été à l'avant-garde d'une nouvelle poussée pour que les artefacts pillés pendant la période coloniale soient restitués, dans la mesure du possible, et considère le développement d'une cohorte de jeunes collègues comme important pour le Soudan. « Nous pensons qu'il est temps que notre histoire soit écrite du point de vue des Soudanais, a-t-elle déclaré.Pour Sadiq et ses camarades de classe à Khartoum, il y a plus en jeu que la tâche d'investigation et de découverte des vies passées, aussi importante soit-elle.
Un coup d'État militaire l'année dernière a anéanti les espoirs d'une transition rapide vers la démocratie après la chute du dictateur vétéran Omar al-Bashir en 2019. Depuis lors, plus de 100 personnes sont mortes lors de manifestations contre le nouveau régime, qui entretient des relations étroites avec plusieurs forces répressives. États du Golfe et Russie."Pour être un pays libre, nous avons besoin de nos propres archéologues", a déclaré Sadiq.
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Alors ma compréhension est peut être debilos mais à mes yeux, la scène montre le tournant de ces deux relations du point de vue d'Arthur.
C'est le moment où il tourne la page véritablement sur ces deux histoires.
Il a lâché Mevanwi à contre cœur, a perdu Aconia quand il venait la chercher. Mais son cœur n'a pas fait le "deuil" de ces séparations. D'où ce serment auquel il s'est raccroché coûte que coûte (parce que cela l'arrangeait et parce qu'il ne lui restait plus que ça d'Aconia).
Les deux femmes ont 2 choses en commun dans cette scène :
- le rouge : couleur de l'interdit (amour adultère / mariage invalide)
- la réplique "j'ai (trop) froid" => elles ont froid car l'amour / l'attachement d'Arthur est en train de s'en aller, disparaître.
D'ailleurs quand Arthur demande à Aconia "il fait moins froid en Macédoine ? ", elle répond "partout il fait moins froid". On pourrait penser qu'elle parle de la météo là (c'est une méditerranéenne après tout et on est en Bretagne) mais à l'autre question "avec moi, vous n'avez pas moins froid ? ", elle préfère demander "(le Graal), tu l'as retrouvé ?"
Pour moi, ici, le Graal fait référence à l'amour véritable. Celui qu'Arthur pensait avoir trouvé avec elle (et retrouver avec Mevanwi ?).
Et aussi, Aconia alerte aussi Arthur "si tu ne fais pas un feu, je m'en vais" => moi je le traduis en "si tu cesses de m'aimer, je ne serais plus qu'un souvenir".
Bon je dois extrapoler à mort avec mon côté Pendra ultra, mais je pense vraiment que cette scène est là pour nous dire qu'Arthur tourne la page sur ces deux femmes. Et que son cœur se retrouve désormais libre pour en aimer une autre (tout le monde a compris de qui je parle 👀😅).
Et c'est peut être pour ça qu'on a le droit plus tard à une des plus belles scènes Arthur x Guenievre de la série.
Le roi qui se montre patient, à l'écoute de Guenievre. Qui parle avec une voix douce, qui lui avoue des choses difficiles (le premier mariage, les raisons de son suicide). Qui admet "dans l'absolu, tout devrait vous concerner" (😭).
Arthur est enfin libéré (délivré...).
****
C'est mon interprétation et ça se trouve je suis complètement à côté de la plaque 😬
mais j'comprends rien à la scène dans dies irae où mevanwi et aconia sont à califourchon sur arturus torse poil, j'vous jure j'ai l'impression d'être débile à pas capter la métaphore
#kaamelott#discussion kaamelott#livre vi#arthur x guenièvre#arthur x guenievre#pendranievre#pendranièvre#aconia#mevanwi
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ELDARYA A NEW ERA EPISODE 15: CDC LANCE (SPOIL)
Bonjour/Bonsoir, mes petites loutres !
Aujourd'hui, je publie à nouveau un article où je donne mon avis sur le jeu ELDARYA A NEW ERA, dont l'épisode 15 sorti mercredi dernier !
Je vais donner mon avis au fur et à mesure en commençant par le début:
Tout d'abord, le début commence très mal. A nouveau Erika est une nympho, qui pendant qu'ils sont en train de braver le désert en chemin vers les vampires assoiffés de sang, elle repense à ce qu'elle a fait avec Lance sous les draps. Elle ne peut pas s'empêcher de le regarder, et penser au cul...
Par contre j'adoooore les répliques de Lance, même si je n'ais pas trop aimé quand il dit qu'il la remercie de l'avoir embrassé devant tout le monde...J'ai pas compris, pourquoi se rouler une pelle devant leurs potes alors qu'ils viennent juste d'apprendre qu'ils allaient devoir rencontrer la famille de Nevra et Karren était bénéfique pour leur couple ? Comme je l'avais dis précédemment, ils n'ont JAMAIS caché leur relation à qui que se soit, tout le monde le savait déjà ce qui se passait entre eux. (Ou alors, ils étaient complètement aveugle, mais je ne pense pas...). Au début, je pensais qu'il parlait de leur baiser à la prairie, ce qui me semblait plus logique d'ailleurs.
J'ai aussi remarqué, et j'ai vu quelqu'un le mentionner dans une autre publication aussi c'est que Lance reparle de son passé et de ces idéaux en disant qu'il forçait les gens à se joindre à lui pour détruire le monde d'Eldarya. Alors que c'est tout simplement faux, car la plupart qui étaient dans son camp l'ont suivit de leur plein gré. Chrome, Ykhar, et les autres. Il a aussi prit la décision finalement, de se laisser enfermer même s'il aurait été capable de finalement avoir l'avantage. Et qu'après le sacrifice de Erika et Leiftan, il aurait clairement pu réussir à sortir de prison pour les tuer et détruire pour de bon le cristal. Car on se rappelle, que c'est un dragon !
La scène où on le voit vulnérable et se confier à Erika aurait été super dans l'épisode précédent. Même si j'ai adoré ce moment entre eux, et enfin ils agissent comme un couple sain.
Le moment avec Nevra m'a bien plu, il y a un travail de dialogue beaucoup plus mature. (ENFIN !) Même si dans le dialogue avec Mathieu, Lance et Leiftan, ils m'ont complètement largué tellement que c'était long au sujet de est-ce-que c'est nécessaire d'enfermer quelqu'un qui a trahi sa garde ou pas etc.
Ensuite concernant la situation avec le peuple vampire, et que Mathieu se permet de dire: "ah bah c'est bien fait pour vous, si les humains ont tués des hommes, des femmes et des enfants. Vous avez faits bien pire." Alors qu'ils ont passé un "ACCORD" qui vient non seulement des vampires mais également des humains. Ils ont étés d'ACCORD d'envoyer des humains, pour que les vampires puissent se nourrir de leurs sang. On en parle aussi ce que la garde d'Eel a fait autrefois ? Du nombre d'erreurs qu'ils ont commis ? Et lui ? Du fait qu'il ait du s'associer avec des gens qui sont capable de tuer et torturer aussi. Ils ont tiré sur Erika et torturer Leiftan !!!!
Alors par contre, la daronne est une girouette...D'un coup elle parle des humains, en mode normal etc. Puis lorsqu'elle voit qu'elle parle à Erika qui n'est pas totalement humaine mais en majorité et Mathieu qui est 100% humain, elle les compare à des animaux. Elle échangeait bien avec des humains pourtant...
Chrome que j'aime de tout mon cœur, qui arrive et leur dis: "Mais vous êtes cons, ou vous êtes cons de vouloir nous attaquer ??? ON A UN PUTAIN DE DRAGON !!! (Comme disait Tony: NOUS AVONS UN HULK ! Ouais, ouais je ne pouvais pas m'empêcher de faire la ref Marvel...)
Et là enfin Erika arrive et montre de quoi elle est capable, et on comprend pourquoi depuis le début Nevra faisait la faisait passer pour simplement une humaine. Et ça c'était une super stratégie !
Le petit moment entre Erika et Lance, krkrkrkr trop pipou. J'étais in love du baiser sur le front et le fait qu'il soit aussi attentionné avec elle. Arrrrgh. Là franchement, j'apprécie beaucoup.
Pour finir, le moment avec l'illustration. Cette illustration est juste magnifique, et le regard qu'ils ont tout les deux et le sourire complice m'a totalement conquise. Ils montrent bien le couple bad ass qu'ils sont comme avec l'illustration de Nevra !
Alors oui, au début j'ai craché un peu sur l'épisode mais dans l'ensemble j'ai vraiment apprécié et n'ais pas vu le temps passé. J'espère sincèrement, que le prochain sera aussi bien ! J'ai enfin hâte d'attendre le mois suivant ! J'espère en tout cas, et je vous remercie de m'avoir lu jusqu'au bout. N'hésitez pas à me dire ce que VOUS en aviez pensé de cet épisode et me corriger si jamais j'ai mal compris certaines choses ou manquer !
Je vous retrouve très vite, et vous fait des bisous ! See ya !
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ELLE S’APPELAIT GRACE KELLY
France 3 consacre une soirée à l'icône de style et de cinéma Grace Kelly. La star hollywoodienne qui devint princesse.
Depuis le palais de Monaco, et en présence du Prince Albert, Stéphane Bern propose une soirée exceptionnelle consacrée à Grace Kelly avec un film inédit réalisé par Serge de Sampigny qui raconte, à travers des photos et des films privés, la vie de cette star de Hollywood devenue princesse de Monaco.
Son fils le Prince Albert a accepté de dévoiler ces films de famille, ces archives inédites. Ce film est un trésor d’archives familiales qui montrent Grace Kelly comme on ne l’a jamais vue et livre le contrechamp intime d'une star internationale. Une autre Grace, si loin de son image officielle. Une autre femme derrière l’icône : une femme libre, sans façon, facétieuse, imprévisible et surtout très humaine.
Ces premiers films privés nous entraînent dans son enfance, tournés par son père en 1932, quand elle n'avait que trois ans. On la voit évoluer avec les années, jusqu'à ses 18 ans. Une petite fille discrète, différente, qui ne s'intéresse pas au sport et préfère se raconter des histoires, seule dans sa chambre. Les films amateurs reprennent en 1952. Devenue actrice de cinéma, elle tourne au Kenya avec Ava Gardner et donne la réplique à Clark Gable. Avec sa propre caméra, elle filme le campement, les acteurs, les lions... Son mariage avec le Prince Rainier sera l'un des événements médiatiques de l'année 1956 : ce documentaire montre les photos inédites de son voyage de noces. En se mariant et en renonçant à être actrice, Grace Kelly s'est rattrapée en filmant elle-même ses propres personnages, ceux qui l'entouraient. Comme le lui avait montré Alfred Hitchcock, elle aimait tenir elle-même la caméra. Et elle n'a jamais cessé de se filmer avec son mari Rainier, ses enfants, Albert, Caroline et Stéphanie, ses amis d’Hollywood, pour conserver le souvenir de ses plus belles années.
Ces images inédites sont commentées par le Prince Albert ainsi que par les amis et la famille américaine de Grace Kelly, qui ne s’étaient que rarement exprimés sur le sujet.
A la fin du documentaire, Stéphane Bern s’entretient avec le Prince Albert, au sein du palais, pour recueillir ses souvenirs très personnels et émouvants sur sa mère dans des décors qui lui étaient chers.
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Loki Saison 1 Episode 4 [1x04] streaming Série tv français 2021 Complet VF
Regarder - https://loki-saison-1-episode-4.blogspot.com/
Au milieu du chaos CGI des oners cousus ensemble de la fermeture – en suivant Loki (Tom Hiddleston) et Sylvie (Sophia Di Martino) alors qu'ils tentent d'atteindre une capsule de sauvetage qui n'a jamais eu la chance de s'échapper – mon esprit est revenu à deux explosions précédentes. À une femme âgée, sans nom, résignée à mourir là où elle habitait, et refusant de tolérer les bêtises de deux « diables » visant à la tromper.
Ce Lamentian Homesteader joué par Susan Gallagher (comme elle est identifiée dans le générique) envoie le dieu de la malice et son puissant compatriote avec des rafales décisives et consécutives d'un fusil de chasse futuriste. Malgré leurs tentatives d'oafish, Loki et Sylvie obtiennent ce dont ils pensent avoir besoin - elle leur dit que les citadins réclament tous de monter à bord d'un train et d'atteindre l'"arche" susmentionnée - et, après quelques tours plus spontanés, ils montent les rails de la liberté (du moins le pensent-ils). « C'est dommage que la vieille femme ait choisi de mourir, vous ne trouvez pas ? » dit Loki.
« Elle était amoureuse, répond Sylvie.
"Elle le détestait."
"Peut-être que l'amour est la haine."
Ce à quoi Loki manifeste une plume et un rouleau à partir de rien, se moque de son partenaire philosophique et commence à se boire dans une joyeuse stupeur. Si Loki ralentissait pendant une seconde – comme le fait « Loki » avec des résultats principalement positifs dans l'épisode 3 – peut-être qu'il réaliserait que la personne assise en face de lui, qu'il croit toujours être une version de lui, a raison. Après tout, avant de pleurer en quelque sorte la mort du colon, Loki se souvenait de l'amour qu'il a pour sa mère, Frigga (Rene Russo); comment elle a exécuté de petits morceaux de magie juste pour le divertir, et plus tard lui a appris ces astuces pour se divertir. "Elle était le genre de personne que vous voudriez croire en vous", dit Loki, avant de se souvenir de son destin et qui a aidé à le réaliser.
Plus tard, quand Sylvie demande à Loki : « L'amour est un mal, alors ? il est aussi rapide et catégorique dans son déni qu'il est lent et incertain dans sa propre explication. Qu'est-ce que l'amour? Loki n'a peut-être été amoureux de personne de manière romantique – d'aucune « future princesse ou peut-être d'un autre prince », dans une reconnaissance bienvenue de la bisexualité du dieu MCU – mais il connaît suffisamment l'amour pour le protéger. Il refuse d'associer ses farces, tromperies et crimes au sentiment qu'il associe principalement à sa mère, peut-être parce que les deux sont si directement liés.
Loki crée toujours de petits morceaux de magie pour son propre amusement, ainsi que pour lui rappeler elle ; mais il s'est perdu en se divertissant, laissant ses méfaits le conduire sur des chemins malveillants et permettant à sa douleur de le conduire plus loin dans les ténèbres. Quand ils sont jetés du train (littéralement), Sylvie crie à Loki: "Tu n'es pas un homme sérieux", auquel il dit: "Tu as raison. Je suis un Dieu." "Tu es un clown", réplique-t-elle, ce qu'il rejette avec, "je suis hédoniste. C'est ce que je fais."
C'est peut-être ce qu'il fait, mais les événements de "Loki" l'obligent à se demander pourquoi et à quel prix. Dans cette chronologie de Loki, il n'a découvert que récemment qu'il n'était pas Odin (Anthony Hopkins) et le fils de Frigga; qu'il a été adopté. Dans l'épisode 1, l'agent Mobius (Owen Wilson, qui a beaucoup manqué cet épisode) lui montre ce qui se passera s'il laisse cette blessure le contrôler : sa mère mourra, et il en sera la cause.
Au milieu de toute la lourde exposition des deux premiers épisodes et de toute l'action trouble sur écran vert ici, l'âme de Loki est en jeu. Les derniers mots de Frigga de TVA planent sur lui: "Toujours si perspicace à propos de tout le monde sauf de vous-même." Peut-être que la fin du monde forcera Loki à regarder à l'intérieur, plutôt que de continuer à semer le trouble pour se distraire de lui-même. Peut-être qu'il se rendra compte que ce qu'il pense être la haine est en fait de l'amour, persévérant. Peut-être qu'il peut réécrire son avenir, tout en fouillant dans le passé.
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Une fille facile, Rebecca Zlotowski, 2019
La simple évocation d’un nom fait grimacer et sourire. “Zahia Dehar triomphe à Cannes.” Celle que l’on appelle plus communément Zahia, car elle nous appartient un peu à tous, cette femme publique dont on ne retient que le prénom pour mieux la contenir dans son rôle de domestique, d’animal, de personnage. La priver de son nom de famille c’est souligner encore notre mépris et rappeler aux ouïes de tous la fameuse “Affaire Zahia”. Alors, la Croisette a-t-elle juste souhaité rescaper un petit animal de compagnie, choquer et s'emmitoufler encore dans son mépris de classe habituel ? Montrer à cette France d’en bas qu’en tant qu’’élite culturelle et politique elle s’octroie tous les droits, les plus iconoclastes mais surtout continuer de se dorer de la jolie patine du progressisme ?
Rebecca Zlotowski ne sort pas du ruisseau. Elle a dirigé des étoiles du cinéma français : Tahar Rahim, Léa Seydoux ou Denis Ménochet (Grand Central, 2013) mais peut aussi se targuer d’avoir ses entrées dans le beau monde Hollywoodien avec le plus récent Planétarium où Lily-Rose Depp donne la réplique à Natalie Portman. Aller chercher Zahia Dehar n’est pas pour elle un safari, c’est une nécessité artistique. Ce n’est pas juste l’empathie pour une toute jeune femme tâchée d’opprobre ni une fascination morbide pour une petite fille aux allumettes de l’autre côté de la vitre, c’est un vrai coup de foudre. La première fois qu’elle l’entend parler, Zlotowski se dit immédiatement séduite par son phrasé “anachronique, littéraire sans aucun argot qui rappelle une héroïne de Rohmer.”
Et s’il est vrai que la critique étale tartine sur tartine sur une évidente et troublante ressemblance avec la Bardot de “Et Dieu Créa La Femme”, le saut étant rapide de St Tropez à Cannes, c’est aussi Anna Karina qui se joue sous l’eyeliner de Zahia Dehar. Son parlé, que l’on devine laborieux sous le ton maniéré, hésite sur un accent avec lequel elle a longtemps dû lutter. C’est évidemment Sofia Loren aussi, à qui le personnage n’emprunte pas juste le prénom, mais aussi l’oeil de chat, le port altier, les oeillades enflammées… On tombe instantanément sous le charme de cette beauté cannoise, la caméra de Zlotowski faisant tout pour construire un bel écrin à cette beauté sculpturale déjà beaucoup exposée.
Rebecca Zlotowski réalise ici un film prétexte à montrer son égérie dans un cadre parfaitement seyant. Plan sur ses seins, ses hanches, son visage dans les eaux cristallines d’une calanque isolée. Balade d’épaules nues entre les pins d’un jardin italien. Chevelure incandescente dans les enfers des clubs niçois. La réalisatrice se donne du plaisir à multiplier de petits polaroïds tout à fait ravissants de son héroïne. L’une filme et l’autre sait jouer avec l’objectif. Le couple réalisatrice-actrice fond immédiatement dans une complicité qui aime se mettre en scène sur les plateaux. Cette fascination mutuelle prend à merveille la lumière et l’on reconnaît là un bel objet cinématographique prolongeant avec délice l’été déjà moribond.
Mais Une Fille Facile est-il aussi le plaidoyer féministe qu’il se veut être ? on a voulu tenir le manifeste du film en une réplique :
“Il te traite de pute et toi tu dis rien ? Et alors ? est-ce que c’est grave ?”
La légèreté, trait essentiel de Sofia, dans ses moeurs mais aussi dans son humeur, c’est aussi la quintessence de ce film. La trame n’est qu’un été, l’été des 16 ans de Naïma. Tout pour elle est léger, les aventures de sa cousine Sofia, ses amours et ses amitiés, ses fâcheries aussi. Le film se vit à travers ses yeux d’adolescente pour qui le lendemain n’a que peu de prise. Et pourtant, c’est une leçon essentielle que lui laissera Sofia cet été-là : les mots des autres et les noms qu’ils donnent n’ont qu’un but, celui d’emprisonner.
Les bonnes intentions du film finissent par s’échouer un matin sur la grève quand à la fin des vacances, Naïma accepte de “se ranger”. Elle n’embrassera finalement jamais la liberté de Sofia ni Philippe, la fixette amoureuse d’un été. Cet horrible vieux beau, en la personne de Benoît Magimel, toujours aussi mauvais, de lui dire “toi tu as des valeurs”. Zlotowski ruine en une phrase le travail d’1h30 de long dialogue avec nos préjugés pour retomber dans une espèce de drôle de morale valorisant le “vrai” travail. Et c’est là tout le péché du film, un vague soupir sur notre morale pudibonde. Pourtant il y a tant à dire sur notre féminité toxique et Clothilde Courau l’incarne si bien, ce regard réprobateur, ce mépris de classe, cette conviction d’être au-dessus de tout. A ces bassesses Sofia répond toujours par le charme “Moi, je rêve d’avoir ce que vous avez à votre âge”. Par-là elle lui signifie que primo, c’est l’aigreur de la vieillesse qui parle et secundo, que la riche épouse est une putain parmi les putains.
Là où réside l’intention première de Rebecca Zlotowski, constitue en fait la plus grande réussite du film : son discours social. Car plus qu’un plaidoyer féministe, c’est véritablement un commentaire acerbe sur cette continuelle lutte des classes que le film propose. A l’origine, un étonnement : celui de la réalisatrice au milieu de la marina de Nice, d’un côté les touristes qui mangent leur pizza, de l’autre les milliardaires dînant sur leurs yachts dans un face-à-face absurde. Et durant tout le film se déroule cette chaîne humaine à laquelle nul ne doit déroger : tout en haut Andres, financier sans âme qui s’offre des amis-esclaves pour compenser son manque de vision, Philippe et Calypso, les-dits esclaves, cultivés donc de valeur, puis dessous la masse indifférenciée des personnels de bords, de michtonneuses d’été, des serveurs de palaces…
Naïma ne questionne jamais son appartenance à cette dernière catégorie. Fille de femme de chambre, à l’aise en cuisines, battant la tong sur le bitume des quidams. Sofia lui montre comment court-circuiter le système, non sans encombres, car contourner l’échelle c’est s’attirer les foudres du lumpen-prolétariat. Avec effroi, nous constatons que pour toujours, ces classes ouvrières s’entre-dévoreront pour l’amour du patron. Elles ne questionneront jamais l’ordre du monde, elles feront tout pour le maintenir et se maintenir elles-mêmes dans l’ombre des grands, parce que c’est comme ça, parce que celui qui enfreint cette loi est une menace plus immédiate, une cible plus facile, une rage plus féconde que celle qui nous permettraient de renverser les riches.
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JEUDI 7 NOVEMBRE 2019 (Billet 1 /1)
« LA BELLE EPOQUE »
Nous y sommes allés hier et, exceptionnellement, en début de soirée - on a même du se faire avant un p’tit resto (Thaï) pour ne pas être à jeun durant les presque 2 heures de projection. La météo ne donnait vraiment pas envie de sortir, par chance il se donnait dans notre cinéma préféré, dans le Centre Beaugrenelle, idéal à beaucoup de points de vue, dont présentement la bouffe et le cinoche.
Et nous ne l’avons pas du tout regretté. C’est un film avec un scénario TRES original, superbement bien maîtrisé, des dialogues hyper bien écrits, percutants, interprété par une kyrielle d’excellents comédiens… Bon, on va en rester là.
Nous avons trouvé un article, écrit par un journaliste de L’Express durant le dernier Festival de Cannes où ce film était présenté hors-compétition, qui décrit parfaitement bien ce que nous en avons pensé (et aussi les réactions du public dans la salle qui était archi-pleine). Voir ci-dessous.
Comme peut-être vous, le personnage de Nicolas Bedos (metteur en scène du film, auteur du scénario ET des dialogues) nous a toujours paru « puant » de suffisance, mais depuis que nous avons vu son premier film (« Mr et Mme Adelman »), notre regard a changé. On se moque finalement de ce qu’il est, ce qui est important, c’est ce qu’il nous montre, ce qu’il nous raconte… et nous trouvons qu’il a énormément de talent pour ça.
On sait que le talent en agace plus d’un car c’est la chose la plus injuste au monde (comme le fait d’avoir de jolies jambes pour une femme…). On nait avec, c’est un don, une grâce… Et Nicolas Bedos en a à revendre ! Du talent bien sûr…
Nous lui avons tous les deux, avant même de nous lever de nos sièges, attribué ♥♥♥♥,5 sur 5.
N’y allez pas, courez-y !!!
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C'est un beau moment, c'est une belle histoire... « La Belle époque » de Nicolas Bedos, présenté hors compétition, pourrait bien connaître le même destin que « Le Grand bain ».
8'22''. Pas une seconde de plus, pas une de moins. Rapport au temps, ce n'est rien. Rapport à Cannes, c'est une éternité. 2300 personnes qui applaudissent à tout rompre pendant 8'22'', c'est interminable. Et émouvant. A l'aune du deuxième film de Nicolas Bedos, « La Belle époque ». Un voisin de projection qui a assisté à toutes les présentations officielles l'assure : "C'est la plus belle ovation depuis le début du festival." Méritée, ajouterons-nous. Après le déjà excellent « Monsieur et Madame Adelman », Bedos pousse le curseur et monte d'un cran sa soif de mise en scène et de romanesque.
Force est de constater que le gars est plus que doué : il est brillant !
L'histoire est aussi dingue que casse-gueule. Antoine (Guillaume Canet) propose à des clients fortunés de vivre la période de leur choix en la reconstituant avec décors soignés et acteurs au cordeau. Une soirée avec William Faulkner, un conciliabule avec Adolf Hitler (qu'on a le droit de gifler !), un dîner d'aristos au XVIIe siècle... Victor (Daniel Auteuil), dessinateur de BD passé de mode, vient de se faire virer de chez lui par sa femme, Marianne (Fanny Ardant), et n'a pas une tune - ou si peu. Sauf qu'Antoine, pour une raison très personnelle, lui offre un flash-back de son choix. Ce sera un jour de 1974, celui où Victor a rencontré sa femme. Pour l'incarner, Antoine choisit sa chérie (Doria Tillier). Enfin, son ex-chérie. Qui joue si bien que Victor en tombe raide dingue pour de vrai. Confusion des sentiments et gros bazar en perspective
On pense à « The Game » de David Fincher, à « Truman Show » de Peter Weir et même à la série « L’île fantastique » ! Le talent et l'inspiration de Bedos en plus. Soit beaucoup plus. A 39 ans, le réalisateur a la maturité d'un sexagénaire, portant sur le couple et sur la société un regard à la fois tendre et désespéré. Chaque situation, chaque réplique font mouche et touche. Le plus impressionnant est qu'il a écrit seul ce scénario ultra-compliqué sans s'emmêler les crayons. Une véritable prouesse.
Saluée par ses pairs donc, venus en masse pour le soutenir. Parmi lesquels Gilles Lellouche qui, il y a un an pile poil, jouissait du même enthousiasme avec « Le Grand bain », également présenté hors compétition. Il y avait aussi Jean Dujardin, Isabelle Adjani... A la fête donnée après la projection, ce parterre de vedettes ne tarissait pas d'éloges sincères. Pas de carré VIP, pas de barrières. A quoi bon ? L'ambiance était au-delà de la bienveillance. Avec, dans le flot discontinu de commentaires euphoriques, une remarque récurrente : Bedos nous a rendu Fanny Ardant ! Auteuil, Canet, Tillier, Denis Podalydès, Michaël Cohen et tous les autres jusqu'au plus petit rôle sont formidables. Mais Fanny Ardant arrache tout, comme enfin débarrassée du côté vaporeux qui lui colle à la peau depuis trop longtemps. Sans toucher à sa classe naturelle, Bedos lui offre un personnage brut de décoffrage, dont l'amertume n'a d'égal que le répondant, avant de basculer dans le regret et l'attendrissement.
En attendant la sortie du film le 6 novembre, les paris sont déjà ouverts pour le nombre de nominations aux Césars. Un maximum, apparemment. Hier soir, on a assisté à la mise sur les rails d'un film promis à un gros succès. Bedos s'en souviendra. Toujours. Au point d'affirmer que s'il devait revivre une période comme il est possible de le faire dans « La Belle époque », ce serait celle-là. Le bon vieux temps, c'est maintenant.
(Source : « Un article écrit par Christophe Carrière durant le Festival de Cannes et publié dans L’Express le 21 mai 2019 »)
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Du 040120
Accompagnant Alina hors de la maison, je lui transmets ma peur pour elle car le chemin est noir comme la nuit avec un brouillard d'oubli, et nous n'avons que des lampes de portable pour ouvrir la vue. D'ailleurs, nous avons oublié un câble dans le lit, nous rentrons et remontons le chercher. De retour à l'au revoir, elle me dit en souriant de ne pas m'inquiéter de ce qu'il lui arrive quelque chose, elle connaît bien la route et les seuls dangers sont les ngorokit. Je ne sais pas de quoi elle parle mais elle semble en paix. Je remonte une fois encore dans le silence de mon lit, que je laisse retomber sur moi. Je questionne à voix haute le mot prononcé par Alina : ''ngorokit''. En le disant, le ventre à plat sur le matelas, je sens dans mon coeur que c'est ''ngoroman'', le vrai nom, et j'émets un grognement de syllabes aléatoires, comme quand je m'amuse avec Midori à dire n'importe quoi et... le matelas tout contre moi me répond! J'entends un grognement similaire, d'une voix plus grave et tordue, les sons ne sont pas les mêmes mis la longueur et le volume, si! La frayeur me fait bondir hors du lit sur les escaliers d'où, arrêté par la curiosité, je tente une nouvelle phrase de sons différents : la réplique est immédiate, toute aussi posément joueuse malgré cette voix effrayamment grasse, j'imagine la présence d'un monstre coincé entre le matelas et le bois de la mezzanine, qui a haussé le ton pour que je l'entende aussi fort que la première fois, où j'étais quasiment contre lui, quelle horreur! Les ngorokit d'Alina, les ngoroman existent donc bien, et il y en a un chez moi, qui est là depuis des heures alors que j'étais avec Alina, couchés sur lui! Je me précipite jusqu'à la porte que j'ouvre sur la nuit et enivré de panique, je prononce une nouvelle salve de charabia : je sursaute dangereusement à la réponse qui m'arrive à l'oreille, toujours aussi proche et claire, comme dite en moi, calme mais, me paraît-il, de plus en plus amusée! En moi... Un doute s'installe. Toujours debout la main sur la poignée de porte, je décide d'articuler des mots sensés. Je reçois en écho, faisant vibrer tout mon corps, les mêmes mots de cette voix laide à en pleurer et je comprends dans un coup de grâce auto-asséné que le ngorokit, le ngoroman... c'est moi.
060120
Ce qui fait que je peux aujourd'hui lire et comprendre une traduction de Sénèque alors qu'enfant je n'aurais vu que des mots devant moi fermés, ce sont les occurrences de ces mêmes mots dans le cours de ma vie, qui leur ont donné des sens, des contextes, m'en ont offert peu à peu des synthèses de silhouette pour qu'à présent leur apparition ne me surprenne plus.
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Répondre à Sénèque : si je peux le lire, il y a une logique comme une boucle qui veut qu'il puisse me lire à son tour.
070120
Adrien, laisse-moi, s'il te plaît. J'ai compris que j'avais beaucoup de choses à vivre, j'arrête d'être faible, tu as joué ton rôle mais désormais je n'ai plus besoin de toi. Adios! Grégory
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I love beeing alive, and art is the evidence of it.
Jim Carrey
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I just saw a fire die.
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Cabrel - un sauvage à la ville
Il préfère les couleurs des lumières aux visages des gens
Dans la file il est le seul tourné vers l'arrière pendant qu'il attend
Peu lui importe que le client de derrière le trouve un peu gênant
Le genre à s'asseoir par terre dans un wagon désert
Et c'est lui qui a fini ton verre de bière Pendant que tu dansais
Et qui marche sur le pied du prétendant qui te l'avait offert
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Les gens sont des objets comme les autres, comme les arbres, en plus envahissants
080120
Les humains sont des objets comme les autres.
Je suis constamment vexé du fait que les passants ignorent mes "bonjour", mais si je décide de ne plus les prendre en considération, j'effacerai ce souci et je gagnerai en tranquillité sur la voie publique. Aucun être ne me manque tant que la Terre en soit dépeuplée.
090120
Je viens de comprendre en méditant qu'écouter un album en boucle est un excès comme un autre. En ce moment j'écoute "On" de Altın Gün en boucle et c'est la raison pour laquelle j'ai du mal à me défaire de la voix de la chanteuse quand je cherche le calme intérieur : je l'ai laissée marquer mon esprit. En toute chose il faut de la mesure.
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Ah, c'est aussi (surtout?) parce que söyle söyle sont à peu près les seuls mots que je comprends de la chanson que j'ai en tête :-P
100120
Plus on fait, moins on se laisse faire.
Ce n'est donc pas seulement que le bonheur fait écrire des chansons mièvres : de l'esprit, la sagesse exprime les phrases les plus simples. Ça fait passer l'envie de qualifier ces chansons de mièvres.
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Toutes ces montagnes
Et toutes ces maisons de bois cachées
Les yéti
J'en suis au plus près
Je les balaye des yeux
Et dans la tempête de neige
Où tout scintille
Je joue du violon sur les câbles
Les lourds nerfs optiques
Derrière toi, si tu ne te retourne pas,
C'est un monde sans ombres où tu peux vivre,
Sans danger, sans avoir à manger
Seulement dormir
Dans le semblant d'éternité des souvenirs.
+
Joker
Dans nos pauvres relations sexuelles,
On a mal battu les cartes...
Et on jouait pas le même jeu,
Ou pas de la même manière....
Joker
Et du jeune amour, on a tiré quatre portraits différents...
Moi, deux de toi, toi, deux de moi...
Joker
Et tu sais, quand on dessine trop fort, il pleut sur le papier...
Au fond j'espère que tu as gardé la bonne image...
Moi j'ai gardé la gondolée...
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Deux magnifiques plans de bas en haut: Cocoon, Björk, Royal Opera House, et Candy Says, Antony, Berlin.
110120
Comme les avancées se transforment en moi... Je les appellerais du même nom, alors que je les ressens différemment, elles s'ancrent, je les digère...
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Bouche :
- qui englobe un quart d'orange pour prévenir la coulée du jus
120120
Chante en arabe, fais-moi sourire et pleurer.
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Everything you learn is always provisional.
Aaron Swartz ️
180120
En faisant mes exercices de sport, j'ai encore noté une réalisation de ma théorie de l'étiquette : j'avais tendance à perdre l'équilibre en pratiquant la position du T qui se plie vers avant, mais maintenant que je prend le temps de stabiliser mon corps sur un pied avant de me pencher, je tiens droit à tous les coups. Et consécutivement, quelque chose en moi a lâché: j'ai compris que toutes mes misères passées m'ont mené au savoir-vivre dans lequel j'évolue aujourd'hui, et j'ai l'impression qu'une paix s'est installée, qui m'est propre, ma paix.
190120
Alors ne jouer qu'avec la lumière et avec le vent.
200120
Daniel Tammet me montre qu'il regarde, observe, savoure une suite de chiffre pour ensuite l'apprendre, comme je dois d'abord chercher à aimer cette classe qui tarit mes idées de cours par leur inaction, pour retrouver l'inspiration.
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Mains: le revers marque le temps dans l'air chargé de passion arabe
* J'entends de mieux en mieux l'anatomie des fruits que je mange en les ouvrant.
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Porter un pendentif sur scène pour éblouir
270120
L'effort à faire est de garder les yeux toujours plus ouverts, la vue a tendance à s'en tenir au terrain connu.
La force de l'habitude contre la force qu'il me faut pour poursuivre l'agencement de mon appartement.
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En mandarin nous sommes femmes.
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Je refuse encore d'être un feu d'artifices.
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People people I don't know know. Même si c'est une répétition, une étape, autoriser l'idée à rebondir et l'écrire.
290120
Croire au cinéma
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Plus de goûts inattendus et des avis plus tranchés.
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Marche à contrevent qu'il te raconte ce qu'il entend!
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replique rolex milgauss montre
L'achat d'une replique rolex cellini montre ressemble à un plan infaillible: achetez une montre de luxe de haute qualité ou un autre bijou, que vous pourrez ensuite convertir en espèces lorsque les temps sont durs. Dans le cas des bijoux, vous pouvez réclamer la valeur du matériau, donc avant de faire un achat, vous devez déterminer combien vous payez pour l'or ou les diamants, et combien vous payez pour l'artisanat, puis prendre votre décision en fonction de revente potentielle des matériaux.
Avec les montres de luxe, d'autre part, vous allez vouloir vendre plus que la valeur matérielle. Le problème ici est que les montres sont des dispositifs mécaniques, ce qui signifie que la qualité de leur fonctionnement interne sera prise en compte. Ils sont également soumis à des changements de mode, et la valeur peut également être dictée par la disponibilité.
En effet, demander quelle replique rolex milgauss montre acheter en tant qu'investissement est similaire à demander quelle voiture acheter en tant qu'investissement. La plupart des montres perdent de la valeur au moment de leur achat et à moins que vous ne prévoyiez de louer régulièrement votre Rolex à d'autres personnes, vous aurez du mal à réaliser un profit. Néanmoins, voici quelques conseils pour améliorer vos chances.
De nombreux acheteurs cherchant à acheter une réplique femme Montre sont attirés par les plateformes en ligne comme eBay, mais avec autant de montres Rolex fausses ou contrefaites inondant le marché, est-il réellement sûr d'en acheter une de cette manière? La réponse est à la fois «oui» et «non». Vous pouvez certainement trouver des réplique femme Montre , d'occasion et vintage authentiques sur eBay, et si vous êtes suffisamment expérimenté pour savoir quoi chercher, vous pourriez même trouver de bonnes affaires de temps en temps.
Malheureusement, le nombre de fausses montres Rolex est énorme et certaines d'entre elles sont extrêmement convaincantes. En tant que débutant, vous aurez probablement du mal à trouver des montres Rolex à la fois bon marché et authentiques sur eBay. Bien sûr, la plate-forme eBay elle-même essaie de protéger les acheteurs et les vendeurs contre les contrefaçons et les fraudes, mais même avec la meilleure volonté du monde, ces efforts ne sont pas toujours couronnés de succès.
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replique rolex day date montre
Depuis son introduction en 1963, la collection réplique femme Montre a atteint un statut légendaire dans le domaine des montres de luxe. Nommée d'après le circuit de Daytona International Speedway en Floride et conçue pour répondre aux besoins des pilotes de course automobile professionnels, la montre est reconnue comme un accessoire de mode emblématique, en grande partie grâce à l'acteur Paul Newman, qui portait sa montre Daytona presque tous les jours entre 1972 et sa mort en 2008.
Avec des niveaux élevés de demande et une production limitée, la Daytona a également de longues listes d'attente, ce qui a contribué à ajouter à sa mystique. Cela l'a également rendu populaire auprès des acheteurs sur le marché gris, car ils peuvent en obtenir un beaucoup plus rapidement. Ce guide d'achat examine de plus près la collection Daytona et les différentes options disponibles.
Les montres replique rolex day date montre sont équipées d'un mouvement chronographe mécanique à remontage automatique. Cela leur permet d'afficher le temps et de mesurer le temps écoulé, fonctionnant simultanément comme chronomètre et montre traditionnelle. À cet effet, la pas cher rolex montre dispose de 3 sous-cadrans à 3, 6 et 9 heures. La position 6 heures affiche les secondes écoulées, la position 3 heures affiche jusqu'à 30 minutes écoulées et le sous-cadran 9 heures affiche jusqu'à 12 heures écoulées. Ils sont également certifiés chronomètres par le COSC, garantissant leur précision.
En plus de cela, le Daytona est célèbre pour avoir une échelle tachymétrique sur la lunette, qui peut être utilisée pour mesurer la vitesse en fonction du temps de trajet, ou mesurer la distance en fonction de la vitesse. Cependant, il convient de noter que depuis l'expansion de la collection, tous les modèles Daytona n'ont pas cette échelle tachymétrique.
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📙 📺 A Discovery Of Witches, Episode 7 📺 📚
Un avis parmi tant d'autres...
Je n’arrive pas à croire que nous arrivons déjà à l’avant-dernier épisode… Et il reste tant à explorer ! Quelle idée d’avoir un format aussi court… Une chose est sûre, nous n’allons pas nous ennuyer dans cet épisode en terme d’actions ou de rebondissements !
This house has seen worse.
Les séparations sont particulièrement touchantes, encore une fois plus par les petits gestes que par les dialogues qui sont très informatifs (le combat de Baldwin, la pression des échéances …). On avait déjà vu la tendresse très convaincante entre Matthew et Ysabeau qui se renforce encore ici. Diana, quant à elle, a grandi sans mère et l’on sait dans le livre son besoin d’avoir une figure maternelle que ses tantes n’ont pas pu lui fournir. En l’acceptant dans sa famille, Ysabeau devient aussi sa mère et va s’employer à jouer parfaitement ce rôle. L’effleurement de la joue de Diana, les sourires rassurants et les regards plein de sens traduisent cette nouvelle complicité et l’affection naissante entre les deux femmes. Pendant que Ysabeau et Matthew s’entretiennent, on voit également en second plan les tendres embrassades entre Marthe et Diana. La série n’avait malheureusement pas le temps de s’attarder sur le personnage de Marthe mais je suis heureuse que par ce plan, on sous-entend l’existence de leur relation.
J’aime aussi le long regard scrutateur de Marthe vers Ysabeau lorsque l’hélicoptère s’envole. Que peut-elle bien penser ?
Bishop House
Ça y est, il en est fini de l’introduction de Matthew. ! Comme si en approchant de la fin, le nouveau commencement était déjà à l’œuvre et l’action suffisamment avancée pour que l’on n’est plus besoin de ce contexte ! (Personnellement, j’y aurai mis fin dès l’épisode 4, une fois que Diana avait quitté Oxford et que la phase d’exposition de l’intrigue était achevée).
Nous changeons donc de continent pour arriver à Madison. On sent Diana sereine, presque nostalgique de retrouver la maison de son enfance. On pourrait même interpréter son sourire comme l’excitation d’introduire Matthew dans son propre univers. C’est assez différent du livre car la Diana du livre étant plus réticente sur sa nature de sorcière et en conflit ouvert avec la magie. Elle ne s’est jamais sentie à l’aise à Madison. Elle a d’ailleurs fui cette maison dans laquelle elle étouffe et n’y est pas très attachée puisqu’elle ne s’en sent pas particulièrement l’héritière, la considérant comme celle de Sarah. La Diana de la série est plus en harmonie avec sa nature de sorcière et même ses racines, ce qui explique son enthousiasme à retourner à Madison.
Extérieurement la maison est splendide. Les couleurs, le rendu visuel sont dignes d’une peinture et plante bien l’atmosphère formidable de l’endroit.
La série essaye de personnifier la maison à la hauteur de ce qu’elle est dans le livre. Je suis reconnaissante de tous les efforts qui y sont fait, en brossant par petites touches pour créer une atmosphère globale, notamment avec l’évocation de l’anecdote du 2d étage. J’admire tout le travail de décoration et de détails faits par les équipes (les accessoires, les photos personnelles de l’enfance de Teresa Palmer). Même l’animosité entre Diana et Tabitha est reproduite ! Toutefois, encore une fois, faute de temps, il me manque quelque chose. Je ne sais pas si c’est la faute aux Harry Potter mais la personnification des lieux y est tellement bien réalisée que j’avais imaginé quelque chose d’équivalent, avec des interactions allant au-delà de la porte qui tremble. Et surtout ce qui me manque encore une fois, c’est l’absence des fantômes. Ils sont très importants et présents dans tous les livres, aussi ne jamais les voir ou « sentir » leur présence dénature la maison et son impact. J’imagine qu’un budget serré vient s’ajouter à la contrainte du timing.
Et ce choix va durement impacter la série dans la suite de l’épisode, notamment pour l’introduction de la déesse. Mais nous y reviendrons plus tard.
A Venise, tous les efforts finissent par payer
Au travers de cette brève séquence, on comprend pourquoi les scénaristes se sont donnés autant de mal à développer les personnages secondaires et leur histoire. Autour de ce rassemblement, on comprend qu’un point de tension réel s’installe et que chacun des personnages présents (enfin chacun de ceux que l’on a développé) a un agenda qui lui est propre et des motivations à défendre. Une intrigue parallèle est en cours !
The house likes him fine.
Tout d’abord je dois dire que j’adore le sens des détails dans cette réunion familiale. Si la voiture des tantes n’est pas violette, elle porte tous les signes distinctifs que l’on aime dans le livre. Il y a fort à parier que les stickers connaîtront bientôt un certain succès commercial lors du lancement des goodies. Tout comme le magnifique bonnet que seule Sarah peut se porter sans paraître ridicule.
Puis, Diana sort en trombe de la maison et si nous étions dans une BD, je pense que l’on verrait la fumée sortir de ses oreilles tant sa colère est évidente. C’est un sentiment un peu surprenant que je n’avais pas vu arriver. Tout comme la froideur de son embrassade avec Em.
Le génie de cette scène est de brosser à la perfection en 2 répliques les relations de chacune des tantes avec Diana. Em est la figure maternelle, compréhensive, positive, apaisante, conciliante et tactile. Sarah arrive comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, disant tout haut ce qu’elle pense tout bas (je me demande d’ailleurs si Sarah n’a jamais tu aucune de ses opinions,). Sans bonjour, elle affiche ses préjugés attaquant directement Matthew. Elle ne fait aucun effort alors qu’Em se donne beaucoup de mal pour arrondir les angles.
Puis la scène prend une tournure intéressante. J’apprécie beaucoup le recul que prend Matthew dans la scène. Lui qui contrôle d’ordinaire tout, il a l’intelligence de laisser Diana gérer la situation comme bon l’entend. Il est là, en renfort mais ne prend nullement partie. On voit bien qu’il observe la scène avec intérêt, reniflant les variations d’adrénalines et écoutant les réactions des 3 femmes pour se faire une opinion sur chacune d’elle et sur la situation en cours.
On comprend très vite qu’Em est la gardienne d’un lourd secret puisqu’elle a dû cacher la vérité à la fois à Diana mais aussi à Sarah qui est profondément choquée par la scène et énonce le premier « What ? » d’une longue série dans l’épisode (si vous cherchez un jeu à boire pour pimenter le visionnage de l’épisode, en voici un tout trouvé pour l’épisode 7 !)
La scène est vraiment émouvante car on voit bien la colère mêlée aux larmes de Diana, la détresse impuissante de Em et l’incompréhension irritée de Sarah. Toutes trois jouent merveilleusement. L’indignation de Sarah lorsque Matthew montre son côté protecteur-prédateur est formidable.
Puis la maison se met à parler. Ce n’est pas complètement évident au départ car on ne sait pas s’il s’agit d’un flashback, d’une apparition ou d’autre chose. Toute la séquence qui suit est absolument inédite et est sûrement l’ajout le plus réussi de toute la série par rapport aux livres. Voir Rebecca et Steven vivants, interagir, nous montrer leurs actions et réactions plutôt que nous expliquer par de longues tirades… Ces scènes sont puissantes, émouvantes. On ne peut pas juger leurs actes, on ne peut qu’observer. La scène où Rebecca dit aurevoir à Diana est à fendre le cœur. La douleur, le sens du sacrifice sont clairement visibles pour le spectateur. En tant que parents, on ne peut que se demander ce que l’on aurait pu faire, face à ce choix impossible… Et l’on se dit que, finalement, ce n’est pas un tel avantage que de connaître l’avenir et tout ce qui va arriver de terrible.
J’accorde une mention toute spéciale aux looks années 80 très bien travaillés de Sarah, Em et Peter. Je gage à parier qu’ils ont du beaucoup rire en s’habillant !
Réconforts
Dans une réaction tout à fait logique, Diana s’enfuit pour s’isoler des réactions envahissantes de ses tantes. Matthew la suit à distance et lorsqu’elle en a besoin (son rythme cardiaque ? son adrénaline ?) il vient la réconforter. Il répond à la question qui l’inquiète le plus « What’s wrong with me ? » et la rassure. Toute la séquence est autour de cette connexion, de ce soutien de l’un pour l’autre. Bien qu’ébranlée émotionnellement, Diana voit le lien inextricable entre lui et elle. Ce qui va suivre est éminemment romantique : la déclaration d’amour, le baiser, l’apparition de Rebecca qui vient bénir leur union… C’est très beau… mais ça n’a pas forcément sa place ici.
Diana est sous le choc. Elle vient de voir ses parents, de découvrir pourquoi ils l’avaient ensorcelée, revécu des moments enfouis et difficiles… Elle a le droit d’être faible, elle a le droit d’avoir besoin de réconfort et de tendresse pour verser ses larmes puis les sécher. Le romantisme n’avait pas vraiment sa place ici. Je sais que nous sommes pressés par le temps et qu’il est obligatoire de faire des raccourcis. Mais Diana, même si elle est moins vulnérable dans la série que dans le livre, méritait ce moment d’émotion, de détente et de connexion avec Matthew, au-delà du romantisme des amants.
Et c’est exactement ce qui se passe en même temps dans la maison. Sarah s’effondre, Em la réconforte et s’effondre également. Elles échangent, se reconnectent et se retrouvent. C’est exactement ce qu’il aurait fallu pour Diana. Quoiqu’il en soit la scène entre les deux tantes est magnifique de justesse, de précisions dans le jeu et s’il a fallu faire ici aussi des raccourcis et des résumés, les choix sont les bons et de qualité.
Où Peter est dévoilé
La maison nous l’avait suggéré, Satu nous sort les aveux de Knox. Au-delà de l’aspect très utile de cette conversation qui fourmille de renseignements pour l’intrigue, il est intéressant de voir Satu à la fois dominante de la situation mais vulnérable par son absence de pouvoirs se connecter avec Knox pour établir une stratégie commune. Décidément, le jeu de Satu n’est pas facile à percer et je m’interroge vraiment sur ses motivations profondes. Au début, avec son accession à la Congrégation je la pensais ambitieuse, puis avec Meridiana je l’ai pris pour une féministe voulant se défaire de la domination des hommes et une sorcière persuadée de la supériorité de son espèce sur les autres. Mais ici… je ne sais trop que penser et j’espère que la saison 2 nourrira ce suspens.
La sorcellerie accélérée
S’il y a une chose pour laquelle les scénaristes n’ont pas fait l’économie, c’est l’animosité entre Matthew et Sarah. Comme souve
pànt quand on aime quelqu’un, on veut l’aider à sa manière, chacun étant persuadé d’avoir raison, sans concessions et bien souvent sans prendre la peine de s’assurer si c’est que veut vraiment l’autre. J’aime beaucoup que Diana prenne le dessus de leur querelle et le contrôle de son apprentissage.
Aviez-vous noté la petite phrase innocente de Sarah qui dit à Matthew que les sorts de défenses du grimoire n’ont pas fonctionné depuis plusieurs générations ? J’ai beaucoup aimé cette petite graine semée par les scénaristes pour la saison 2. Mais je ne vais pas spoiler ceux qui n’ont pas lu le livre…
Faute de temps, on voit peu Diana s’exercer à la magie et même si l’on sait que sa relation avec Sarah est particulièrement difficile, on ne peut que regretter que le manque de temps la fasse passer pour une enfant impatiente de ne pas réussir du premier coup à maîtriser des sorts qu’elle n’avait jamais essayés. Mais la scène est efficace : on la voit essayer, échouer, s’énerver … pour préparer la scène suivante !
Où Matthew fait du charme
C’est ce qu’on appelle apprivoiser sa futur belle-mère ! L’échange entre Em et Matthew est incroyable de spontanéité, d’entente et de douceur, ce qui contraste complètement avec ce qui se passe dans la pièce d’à côté. Quand on sait qu’il y a quelques semaines l’un et l’autre se méfiaient des autres créatures, on ne peut qu’apprécier l’ouverture d’esprit dont ils font preuves. Cette scène inédite est particulièrement astucieuse car, en plus de permettre aux personnages de se découvrir, elle permet « accidentellement » de nous apprendre que Steven voyageait dans le temps (c’est pour ça qu’on l’a vu au premier épisode !), qu’il est allé au XVième sièce (spoiler !) et qu’il est très facile de le faire quand on a le pouvoir (on a même la recette). Ce que j’aime aussi, c’est que ce soit Em qui enseigne toutes ces choses à Matthew. Pour une fois, le professeur est l’élève car il ne maîtrise pas le domaine. C’est appréciable de voir que même lui a des limites !
Domenico persifle
Il est très clair dans cette séquence que Domenico et Juliette ont une histoire, un passé commun. Domenico est un personnage très calculateur, qui n’a pas pour l’instant montré son jeu et il est fascinant pour cela. Contrairement à Gerbert qui ment comme un arracheur de dents, Domenico ne ment pas. Il omet seulement de dire les choses à ceux qui ne l’intéressent pas et dit exactement aux gens ce qu’ils ont besoin d’entendre. Lorsqu’il explique que Venise est sa maison et qu’il cherche à la défendre, je le crois car c’était déjà sa motivation lors des guerres l’opposant aux De Clermont. Si l’avis qu’il donne à Juliette sert ses intérêts, ils sont aussi sincères quant à la situation malsaine dans laquelle elle évolue. Quoiqu’il en soit, ce que Domenico a semé chez Juliette est mûr, il va bientôt pouvoir en récolter les fruits.
Argh…. What ?
Quand Sarah devient trop exaspérante et que Diana perd le contrôle… Diana voyage dans le temps ! La scène était largement préparée par les deux précédentes mais la réalisation est bonne et rend les choses plausibles. J’aime aussi que l’on ait une petite démonstration de la connexion sensorielle qui existe entre Diana et Matthew. Il la sent, entend son cœur battre et perçoit sa présence à chaque instant. Belle connexion !
(et normalement dans cette scène, vous devez boire !)
Quand Hamish est la clef
J’aime beaucoup le personnage d’Hamish et dans le livre j’étais beaucoup frustrée de voir ce brillant personnage cantonné à des rôles de clerc et de second violon pour Matthew. Dans la série, on a déjà vu l’influence majeure qu’il a sur Matthew en tant que Jiminy Cricket. Il était temps de découvrir son réel pouvoir dans le monde et celui des créatures. En un plan sur le Gherkin, on comprend qu’il est associé aux puissantes plate-formes de la finance. En un second plan, on voit son immense bureau et l’on comprend qu’il en est l’un des leaders. Dans le livre, les démons ne communiquent pas ou peu. Ici je trouve formidable que l’on voit Agatha venir consulter et chercher de l’aide auprès d’Hamish. C’est tellement logique ! Si l’on connaissait l’agenda d’Agatha vis-à-vis de la protection de sa famille, il est intéressant de voir que sa vision sur le statut des démons converge avec celui exposé par Hamish dans l’épisode 2. Une nouvelle graine est ici semée pour la saison 2 par les scénaristes avec une exposition un peu plus importante sur l’impact des familles inter-espèces et ce qu’elles peuvent représenter pour la Congrégation.
Juliette se libère
Je sais que Juliette fait partie des méchants mais j’étais tellement heureuse de cette scène ! La composition est formidable, notamment l’entrée solennelle et hypocrite dans l’église de Gerbert avec Juliette à son bras, absolument soumise et sublime dans sa robe Roland Mouret et sa capeline en fourrure (tenue complètement outrancière pour un office ordinaire). On voit Baldwin arriver et l’on s’attend à un coup d’éclat entre les deux hommes. Finalement, il n’est là que pour faire déborder le vase trop plein de Juliette qui réalise enfin qu’elle n’est que l’instrument dévalorisé de Gerbert. « No. I don’t ». Ces mots sont libératoires et lui permettent une sortie magistrale devant un Gerbert soufflé et un Baldwin narquois. Lorsqu’elle se drape en sortant de l’église, j’ai eu en tête la chanson de Tom Jones « She’s a lady ». Je sais que c’est inapproprié mais c’est ce que j’ai pensé en la voyant (enfin !) prendre son envol !
A chat
La scène expose tout d’abord quelque chose de très important pour le spectateur : comprendre la magie de Diana. Les choses vont tellement vite dans le show qu’il est bon d’avoir utilisé la séance d’entraînement pour que Matthew nous rappelle que la base de la magie de Diana est instinctive et ne fonctionne que lorsqu’elle a besoin de quelque chose ou plus exactement, lorsqu’elle en ressent le besoin.
Lors de l’essai, Diana se blesse légèrement et si j’aime beaucoup la façon dont elle prend la main sur la scène, je n’aime pas le geste qu’elle a de coller sa main ensanglantée sous le nez de Matthew. Le couple fonctionne sur la connexion de l’un à l’autre, sur l’empathie et le respect des différences de chacun. Lorsque Matthew réalise qu’elle saigne, il dit automatiquement son mantra « I won’t harm you ». C’est un moyen pour lui de garder son sang-froid et de ne pas se laisser dominer par sa soif de sang. Que Diana augmente son inconfort en ne respectant pas son besoin de distance n’est pas représentatif de leur couple et des personnages et c’est dommage. Par contre, j’aime la suite où elle invite chacun à se laisser aller à ses instincts pour se dépasser. Le tout dans une atmosphère séduisante et sensuelle…
La scène où le bundling n’est plus de rigueur
La scène a fait débat dans la fanzone.
Je sais très bien que dans le livre, Matthew et Diana attendent le second tome pour consommer leur mariage pour de très nombreuses raisons plus ou moins obscures. Dans la série, on ne sait même pas qu’ils sont mariés et là, on suggère très clairement qu’ils ont fait l’amour. Finalement cela ne me gêne pas. Les personnages sont un peu différents et l’histoire aussi. C’est une adaptation. Elle va plus vite, moins dans le détail et voir les scénaristes simplifier certains aspects de leur relation n’est peut-être pas plus mal. J’attends de voir ce qu’ils vont en faire dans la saison 2.
Je dis « suggère » la relation car la scène est finalement assez pudique. On y voit peu mais on sous-entend beaucoup. Comme pour le bundling, on plonge dans une vraie intimité de couple qui n’est ni dénuée de passion ni de communication. On les voit se déshabiller avec impatience, Diana grimpant même sur Matthew dans les escaliers comme un singe à son arbre. Matthew la jette totalement sur le lit entre deux baisers enflammés et là ils s’arrêtent. On voit qu’ils savourent l’instant, le moment de cette intimité. Une nouvelle fois, c’est le plaisir de Diana qui est mis à l’honneur et l’habileté de Matthew… Et on les retrouve tous deux juste après, nus, repus et visiblement heureux.
Je ne peux manquer ici d’indiquer deux anecdotes qui m’ont beaucoup fait rire. Tout d’abord, la théorie des sous-vêtements coordonnés. Connaissant le personnage de Diana qui n’est pas très coquet, il y a fort à parier qu’elle ne s’embarrasse pas à coordonner l’ensemble de sa lingerie. Le fait qu’elle porte un parfait petit ensemble montre bien qu’elle avait bon espoir de montrer ses jolis dessous à Matthew. La seconde anecdote concerne encore le coordonné. Vous souvenez-vous qui avait emballé les bagages de Diana lors de l’épisode 3 ? C’est bien Matthew qui est en charge du choix de la lingerie emmenée par Diana dans leur périple. Monsieur a du goût… (et des idées derrière la tête)
Puis, c’est le moment des confidences sur l’oreiller. J’aime que Matthew se livre (ce qui est contraire au livre mais une des bonnes améliorations de son personnage) et parle d’Eleonor et de Cécilia. Mais ce que j’aime le plus c’est que Diana le rassure, cherche à lui donner confiance en lui et en leur couple.
Hey Mum I’m home !
J’aurais tellement aimé entendre Marcus faire cette réplique en arrivant ! Malgré tout, l’arrivée de Miriam et Marcus à Madison reste réussie. Miriam est plus énervée que jamais (elle grogne sur Tabitha !) et Marcus essaye de faire bonne figure pour deux. Ils sont en quelque sorte le pendant de Sarah et Em, tels un effet miroir lorsqu’elles ouvrent la porte. L’antagonisme apparent entre les personnages est formidable !
Si je n’ai pas eu ma réplique, j’ai tout de même eu l’évocation de la connexion entre Marcus et la Sarah Bishop de la guerre d’indépendance. C’était déjà super de pouvoir prendre le temps d’y faire allusion dans un timing très serré car il ne reste que 5 minutes !
With respect Sarah !
Malgré les efforts de Em et Marcus pour détendre l’atmosphère, la cocotte-minute de Sarah explose et la maison n’aime pas ça du tout. L’attitude provocante et amusée de Matthew me fascine sur cette séquence car je n’arrive pas à l’analyser ni à comprendre ce qu’il cherche à obtenir de la situation.
Quoiqu’il en soit, la maison a décidé de cracher le parchemin, aussi tout s’arrête. Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais en terme d’effet visuel pour l’apparition du parchemin mais pas à ça. Peut-être est-ce lié à l’absence des fantômes ?
Le parchemin par contre est magnifique. C’est clairement une réinterprétation du mariage alchimique du Splendeur Solis et il est bien plus beau que celui présenté dans The World of All Souls. Evidemment Miriam et Sarah se battent pour l’avoir, science et magique s’affrontant une fois de plus.
Je trouve adorable que Matthew soit le seul à intervenir et à demander à Diana si elle a besoin d’un moment seule. Cette scène finit de mettre toutes les pièces de l’intrigue en place et nous rappelle que Ashmole 782 est tout de même l’élément central de notre histoire.
Quelques instants plus tard, enfin seuls, on retrouve notre couple partager un grand moment de complicité. La façon avec laquelle leurs mains sont posées, s’effleurent, montrent à quel point ils sont désormais à l’aise l’un avec l’autre, avec leur intimité. Et tout cela pendant qu’ils apprécient mutuellement leur formidable intellect et dénouent ensemble les nœuds de l’intrigue.
Où Domenico détient toutes les pièces
Après avoir mis la main sur Satu (et je n’aimerais pas savoir dans quelles conditions elle est détenue), Domenico se montre une nouvelle fois inscrutable. Baldwin sent clairement la menace mais ne voit pas (encore) d’où le coup va partir. Et je trouve cette intrigue parallèle plutôt intrigante.
A vampiric presence
Nous revoilà en séance d’entraînement dans un cadre familier. La grange et la forêt ont été des lieux de réconforts ou de complicité, on se sent donc en sécurité. Diana avance, joueuse et nous dit sentir une présence vampirique. Le spectateur voyant Matthew sourire et se cacher se dit que Diana ne maîtrise pas encore pleinement ses pouvoirs….pour se laisser surprendre comme Matthew par Juliette, qui n’est plus du tout glamour mais totalement létale.
Et comme pour chaque épisode, nous le clôturons avec le regard terrifié de Diana.
Comment ça il ne reste que 43 minutes pour boucler les très nombreux chapitres restants et des intrigues secondaires ? Mais c’est impossible !
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