#qui se battent contre
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"Qui et que sommes-nous face à la maladie ?...Sommes-nous prêt à combattre un mal invisible surpuissant ?...et comment ?...et jusqu'où ?... #OctobreRose Bravo et courage à toutes celles qui se sont battu contre, qui se battent contre, ou qui devront malheureusement un jour, se battre contre." #ThibautMarcCAPLAIN
“Qui et que sommes-nous face à la maladie ?…Sommes-nous prêt à combattre un mal invisible surpuissant ?…et comment ?…et jusqu’où ?… #OctobreRose Bravo et courage à toutes celles qui se sont battu contre, qui se battent contre, ou qui devront malheureusement un jour, se battre contre.” #ThibautMarcCAPLAIN
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#"Qui et que sommes-nous face à la maladie ?...Sommes-nous prêt à combattre un mal invisible surpuissant ?...et comment ?...et jusqu&03#ThibautMarcCAPLAIN#OctobreRose#ou qui devront malheureusement un jour#qui se battent contre#se battre contre." ThibautMarcCAPLAIN
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saga: Soumission & Domination 348
Florian préparation 1er contrat
La mise aux enchères de la première prestation de Florian est encore plus disputée que celle de Romain. Les deux qui avaient loupé le premier se battent jusqu'à dépasser le montant de Ludovic. Un nouveau record chez moi !
Rien qu'avec cette prestation il peut assurer ses études d'ingénieur. Pour ne pas le stresser à l'instar de Romain, je ne lui donne pas le montant. Par contre je le préviens des caractéristiques du client.
Il est black 50ans dans les 1m80 pas bedonnant mais enrobé et surtout une bite de 26x7. Soit le même diamètre que sa queue mais 8cm plus longue.
C'est de lui-même que Florian me demande si je peux le réparer. Il sait, par mes autres escorts que je suis très attentionné à leur bien-être physique.
Nous prenons tout un WE pour cela. Il débarque dès le vendredi après ses cours. Au blockhaus, il y a PH, Ludovic, João et Romain (celui-là est en train de s'imposer souvent auprès de notre brésilien) et moi bien sûr.
Quand Florian arrive, on organise le WE. Il a du travail en plus de son " rodage " et du sport.
Vendredi :
Nous commençons tous ensemble par une heure de muscu. A la fin de la séance, avec Romain, il me guide dans les mouvements au sol. Il estime que ma carrure due à l'immobilisation de mes jambes, devrait sans problème me permettre ce travail. Sans être gauche, j'ai un peu de mal à trouver les équilibres de certaines positions.
La douche nous entraine directement au premier épisode de sexe. Florian nous excite et nous titille en argumentant qu'il doit s'y mettre tôt pour pouvoir être prêt à la fin du WE. Il entame par une série de pipes sur nos 5 bites dressées devant lui. Elles s'enfoncent dans sa gorge sans problème. Même la plus longue, celle de João et ses 22cm ! Évidement ça ne reste pas à ces préliminaire et rapidement on s'encule tous à tour de rôle. En paire ou même en trio, les bites remplissent les trous et nous finissons notre séance de muscu par une bonne heure de " cardio " ! Le final : PH encule Romain, Ludovic João et moi Florian. Cotes à cotes, nous les défonçons en levrettes. Ils jutent dans leurs mains pour ne pas saloper le tatami alors que nous remplissons nos kpotes. Nouveau passage aux douches puis nous montons diner.
C'est un première pour nos deux nouveaux de diner avec nous. Mais d'un autre côté, je ne vais pas obliger Florian à retourner à son internat et de toutes les manières João m'avait demandé de garder Romain avec lui. Je ne vais pas refuser alors que c'était une des raisons pour lesquelles j'ai embauché notre gymnaste !
Pour la nuit par contre c'est chambres séparées. Au moins au début de la nuit. João accueille Romain dans sa chambre et nous en donnons une autre pour Florian.
Sous vidéo surveillance, nous voyons arriver Florian. Après un instant de surprise João le laisse entrer. Florian leur explique que comme il n'a que deux jours pour se mettre à niveau, il ne faut pas qu'il perde son temps. Et sans attendre leurs réponses, il se coule sous la couette après avoir fait voler son slip.
Je ne vois plus d'hésitation quand les deux se coulent de chaque côté.
Au départ on ne voit (hé oui mes potes sont accrochés à l'écran eux aussi !) pas grand-chose que des mouvements sous la couette. Pui João la rejette au pied du lit et nous avons alors une vue complète.
Ils sont déjà dans un 69 triangulaire où Florian suce João qui suce Romain qui ferme le triangle en suçant la bite de Florian. En plus de l'image le son des succions nous parvient. Ils se donnent vraiment les trois jeunes ! Je change de caméra pour mieux voir. Celle du plafond nous montre qu'ils s'avalent jusqu'aux couilles tous.
Mais ce n'était qu'un hors d'oeuvre car les kpotes et le gel sortent des tables de nuit. Romain et João se couvrent et à deux alternent dans le trou de Florian. Quand c'est Romain qui l'encule, João ajoute deux puis bientôt trois de ses doigts dans le trou. Romain s'y met aussi quand c'est le tour de João de défoncer Florian. Il se graisse bien les doigts et les coulent progressivement le long de la queue de son mec pour augmenter le diamètre. Quand je vois qu'il arrive lui aussi à mettre trois doigts je sais que ce sera bon pour le client. Sous ces traitements c'est Flo qui part le premier. Romain avait prévu le coup et mis une serviette de toilette sur le matelas. Les deux compères lui jutent sur le dos tour à tour. Ils disparaissent quelques minutes sous la douche et se recouchent ensemble, là, pour dormir.
Samedi :
Réveils vers les 8h00. Petit déjeuner léger, passage à la piscine pour une bonne demi-heure de natation. Les gymnastes ne sont pas dans leur élément mais ils s'améliorent.
Ils enchainent sur du travail au sol puisque les barres parallèles et les anneaux sont en commande. Je fais mes premiers pas à leur côté. Moi aussi je m'améliore avec la pratique même si je suis très très loin d'arriver ne serait-ce qu'à leur cheville !
Retour au 4ème où nous complétons notre petit déjeuner par une bonne dose de protéines.
10h30 j'embarque tout le monde faire les boutiques. Les nouveaux ont de toutes les façons besoin d'étoffer leur garde-robe. Les tenues officielles sont déjà acquises donc c'est pour le " tous les jours ". Si les jocks, slips, boxers et autres shortys arrivent par commandes en lignes, ce n'est pas le cas du reste.
Avec PH et Ludovic on a un peu l'impression de jouer à la poupée (enfin vous me comprenez).
Passage à la boutique LEVI'S où les jeunes essayent des Skinny 510 en bleu et gris qui sont adoptés même si nos deux gymnastes ont les fesses un peu serrées. On en ressort avec 2 paires pour chacun plus un 513 et un 511 et les ceintures qui vont bien. On se fait encore quelques boutiques où nous trouvons des styles plus chics. Pantalons, pulls, chemises et polos remplissent les sacs. On les force à se trouver un blouson qui leur plait même s'ils commencent à me dire que ça suffit, qu'on a dépensé assez. Dernière étape les chaussures. Boots et Caters, nous entassons les 6 paires dans le coffre de la 300C.
Il est 13h et nous avons faim. Nous déjeunons en ville. On envahi un restaurant gay-friendly, au moins notre " tenue " ne choquera personne. On se fait plaisir même si nous devons forcer les jeunes à choisir en fonction de leur goût et non du prix. Retour au blockhaus pour un second café. Les trois jeunes sont excités et me disent que je les ai trop gâtés. Je les décomplexe en leur assurant que c'est un investissement que je fais sur eux. Romain et João ont déjà rapporté à ma société et Florian bientôt. Donc pas de soucis pour eux.
On ressort dans l'après-midi mais direction les boutiques d'articles de sport. Leurs joggings fatigués m'abiment les yeux. Ils choisissent Adidas ou Nike pour les survets. Je dois les forcer pour qu'ils ne prennent pas le bas de gamme. PH m'aide et Ludovic contrôle.
Retour au blockhaus pour un gouter. Faire les boutiques nous a creusés et nous faisons un sort à ce que Samir nous avait préparés.
Nous passons le reste de l'après-midi dans l'eau, plus à jouer au ballon qu'à aligner les longueurs. Evidement on se chauffe, s'attrape, se chatouille et ça dérape évidemment. Les maillots glissent de nos fesses même s'ils sont retenus par nos bites triomphantes. Les contacts se font plus chaud, les mains s'accrochent aux " aspérités "de nos corps respectifs (par là il faut entendre nos queues). Les trous sont aussi de bons points d'arrimage et les doigts trouvent parfois des anus accueillants. Avant que nous n'ajoutions nos secrétions à l'eau claire de la piscine, on sort pour s'étaler sur le tatami. Les serviettes servent quelques instants à immobiliser " l'adversaire " en plus de nous sécher. Une mêlée de type : footeux qui vient de marquer un but, ajoute à l'excitation de nos corps pleins d'hormones. Les bouches se cherchent et se trouvent ou tombent sur des glands appétissants. La place est grande et naturellement nous formons un cercle où chacun tête la bite d'un autre. Au moins dans un premier temps. Puis c'est bites et rondelles, avant de se fixer sur rondelles exclusivement. Pendant un moment on entend plus que des " slurp " des " laps " et autres bruits mouillés.
Le cercle se disloque et on passe aux choses sérieuses. Enculages, sodomie et pipe simultanées, sodomies en série, nous testons plein de positions. Nous profitons des spécificités de Romain et Florian pour des positions un peu acrobatiques qui entrainent des chutes heureusement sans gravité pour les bites qui les labourent à ce moment-là. J'aime bien les trous de mes nouveautés (même si j'adore aussi ceux ce PH et de Ludovic). Surtout le cul de João, ma bite blanche tranche entre ses deux fesses chocolat/cuivré. J'aime la voir s'enfoncer et disparaitre dans le noir. Et si ce que j'entends est sincère et je n'ai pas de raison d'en douter, elle fait du bien par où elle passe.
En final, après que João et Romain aient préparé Florian comme la veille au soir, je tente la double sodo avec Ludovic (PH est plus gros !). Nos 5 et 5 réunis et compressés n'en font que 7,5 à 8, mon 20x5 est légèrement ovale. Bien graissé et gazé par PH, il s'ouvre à la pressions de nos deux glands. Mes deux autres recrues aident. Entre félicitations, encouragement, pelles et caresses diverses, ils l'amènent à se détendre et à descendre sur nos queues. Et cm par cm puis mm par mm il nous prend entiers. Il s'en aperçoit quand ses fesses se posent sur nos cuisses. Il réalise alors et rugit de plaisir.
Couché sur le dos comme Ludovic et collés par nos périnées, nous n'avons pas la main pour imposer notre rythme. C'est donc Florian qui fait tout il se défonce la rondelle avec application et n'hésite pas à s'appuyer sur ses deux collègues pour faire l'ascenseur, ses bras sont plus forts que ses cuisses.
D'ailleurs on change assez rapidement pour une prise plus simple.
Je reste sur le dos et il vient s'enfoncer sur ma bite face à moi. Je le tire contre mon torse et Ludovic s'agenouille entre mes cuisses et ajoute sa bite à la mienne. Là c'est lui qui bosse et en plus de la compression de la rondelle de Florian, je profite du frottement de la queue de mon amour tout contre la mienne. Vu ma position, je ne mets qu'environ 15/16cm dans le cul de Florian et Ludo pousse comme cela son gland jusqu'au mien et même plus loin. Et cette percussion me fait un effet de décharge électrique à chacun de ses passages.
Ça fait aussi beaucoup d'effet à notre récipiendaire. Il hâlette quand il arrive à se dégager de la langue de João ou de Romain quand ce n'est pas des deux. J'en profite aussi, nos têtes étant voisines, je récupère quelques pelles collatérales.
PH ne peut se retenir et encule mon Ludovic. Je le ressens aussitôt dans la compression de ma bite. Ludo réagit à la défonce de sa rondelle par un surcroit de sang dans sa bite. Florian s'en rends compte aussi et un long gémissement ponctue le nouvel emboitement.
Florian est le premier à se lâcher et je sens son sperme se faufiler entre les différents packs de nos abdos compressés. Il contracte sa rondelle d'une telle force que j'explose à mon tour et que Ludovic me suit.
Dans la chronologie, PH termine pour ceux qui s'étaient enfilés.
Quelques minutes avant de se dégager tous. Là nous découvrons que les deux " laissés de côtés " se font plaisir avec un 69 vorace. Sous nos yeux, ils avalent la bite de leur partenaire jusqu'aux couilles. Les gorges profondes ressemblent à des concours d'apnées. C'est la première fois que je vois João ajouter les deux petites couilles lisses de Romain dans sa bouche. Les joues sont distendue quelques instants avant que la nécessité de survie vienne le faire recracher le tout.
Ludo ouvre des yeux et sa mâchoire tombe ! Il nous a surpris João. Ils se terminent vite et aux bruits mouillés succèdent ceux de déglutition quand ils s'échangent leurs spermes. Ils terminent par une pelle longue mais longue, c'est sûr que pas un spermatozoïde n'a eu de risque de s'échapper.
Avec une telle dépense d'énergie et après un passage douche, nous faisons honneur au diner de Samir et Ammed. Ils avaient, comme toujours, prévu le coup et nous avons notre dose de protéine avec en dessert des iles flottantes merveilleuses.
Nous passons la soirée enfoncés dans les canapés dans les bras des uns et des autres à regarder un dvd projeté en lieu et place des " déjeuners sur l'herbe ". La fatigue se fait sentir et nous piquons du nez avant la fin. Samir nous réveille avant qu'avec Ammed il parte de leur côté. On se traine dans les chambres et les trois petits ne se cachent pas pour entrer dans la même.
Dodo toute la nuit.
Jardinier
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Johnny Mnemonic, 1995
En 2021, la société est marquée par un Internet virtuel, qui a engendré un effet dégénératif appelé « syndrome d'atténuation nerveuse » ou NAS. Les mégacorporations contrôlent une grande partie du monde, intensifiant l'hostilité de classe déjà suscitée par le NAS.
Johnny est un « coursier mnémotechnique » qui transporte discrètement des données sensibles pour des entreprises dans un dispositif de stockage implanté dans son cerveau, au prix de ses souvenirs d'enfance. Son travail actuel est pour un groupe de scientifiques à Pékin. Johnny rechigne d'abord en apprenant que les données dépassent sa capacité de mémoire, même avec compression, mais il accepte, étant donné que les frais élevés couvriront le coût de l'opération pour retirer le dispositif. Johnny garde secret le fait qu'il est surchargé ; il doit extraire les données dans les prochains jours, sous peine de subir des lésions cérébrales mortelles et de corrompre les données. Les scientifiques cryptent les données avec trois images aléatoires provenant d'un flux télévisé. Alors qu'ils transmettent ces images au récepteur à Newark, dans le New Jersey, ils sont attaqués et tués par des yakuzas dirigés par Shinji, qui manie un fouet laser. Johnny combat les yakuzas, s'empare d'un fragment des images de la clé de cryptage et s'échappe. Shinji rapporte son échec à son supérieur, Takahashi. Leur conversation révèle que les yakuzas travaillent pour le compte de Pharmakom, une mégacorporation. Johnny est témoin de brèves projections d'une intelligence artificielle féminine qui tente de l'aider, mais il la repousse.
À Newark, Johnny rencontre son agent Ralfi, qui le trahit. Johnny est sauvé des yakuzas par Jane, une garde du corps cybernétiquement améliorée, ainsi que par des membres des Lo-Teks, un groupe anti-establishment, et le chef des Lo-Teks, J-Bone. Ralfi est découpé en morceaux lorsqu'il se met en travers du chemin de Shinji. Jane emmène Johnny chez Spider, le médecin qui a installé les implants de Jane. Dans une clinique, Spider révèle que son association caritative médicale était destinée à recevoir les données des scientifiques de Pékin, qui ont mis au point un remède volé contre le NAS. Spider affirme que Pharmakom refuse de divulguer le remède parce qu'elle profite des traitements d'atténuation. La partie des images cryptées que Johnny a prises, ainsi que le morceau que Spider a reçu, ne sont pas suffisantes pour décrypter l'esprit de Johnny. Ainsi, Spider suggère qu'ils aillent voir Jones à la base des Lo-Teks. Soudain, un assassin engagé par Takahashi, connu sous le nom de 'The Street Preacher', les attaque, tuant Spider alors que Johnny et Jane parviennent à s'échapper.
Les deux hommes atteignent la base Lo-Tek et apprennent de J-Bone que Jones est un dauphin autrefois utilisé par la Marine, qui peut les aider à décrypter la charge utile de Johnny. Alors qu'ils commencent la procédure, Shinji et les yakuza attaquent la base. Takahashi apparaît et affronte Johnny, le tenant sous la menace d'une arme, avant que Shinji, dans un retournement de situation inattendu, ne tire sur Takahashi. Johnny et Shinji se battent, culminant avec Johnny tuant Shinji. Avant de mourir, Takahashi change d'avis et remet une partie de la clé de cryptage à Johnny. Cela ne suffit cependant pas à décrypter complètement les données. J-Bone dit à Johnny qu'il devra pirater son propre esprit avec l'aide de Jones. Johnny, Jane, J-Bone et les Lo-Teks vainquent les forces restantes envoyées à leur poursuite. Le prédicateur de rue arrive et, après un combat, est électrocuté à mort par Johnny et Jane.
La deuxième tentative commence et, aidé par l'IA féminine, Johnny décrypte les données tout en récupérant simultanément ses souvenirs d'enfance. L'IA se révèle être une version virtuelle de la mère de Johnny, qui a fondé Pharmakom et a été irritée par les actions de l'entreprise. Alors que J-Bone transmet les informations sur le traitement NAS sur Internet via des diffusions pirates, Johnny et Jane regardent de loin le siège de Pharmakom partir en flammes sous le tollé général. Pour célébrer l'événement, J-Bone se débarrasse du cadavre carbonisé du prédicateur de rue en le jetant dans les eaux de Newark.
#johnny mnemonic#film#movie#movies#90s movies#1995#90s#cinephile#physical media#vhs#video tapes#collection vhs#vhs collection#keanu reeves#Robert Longo#Dolph Lundgren#Takeshi Kitano#Ice-T#Dina Meyer#cyberpunk#action#thriller#science fiction#vhs tapes
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Always And Forever
chapitre 11 —> La crypte
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C'est le matin, une douce lumière traverse les rideaux de la cuisine, illuminant légèrement l'espace. Rosalia, appuyée contre le comptoir, tient une tasse de café fumant entre ses mains, son regard perdu dans la contemplation de l'extérieur. L'atmosphère est calme, presque paisible, un contraste frappant avec les événements récents.
Billy entre doucement, ses pas légers trahissant un mélange de timidité et de familiarité. Il remarque immédiatement l'air pensif de Rosalia.
— "Bonjour, tante Rosalia," dit-il doucement, un sourire espiègle se dessinant sur ses lèvres.
Rosalia tourne la tête vers lui, un sourcil arqué.
— "Tante ? Depuis quand je suis ta tante ?" demande-t-elle, amusée.
Billy hausse les épaules avec un petit rire.
— "Techniquement, vu ma mère et vous... ça compte, non ? Enfin, je crois."
Rosalia soupire avec un léger sourire en secouant la tête.
Billy s'assoit à la table, posant son menton sur ses mains, un éclat curieux dans les yeux.
— "Tu réfléchissais à quoi ? On dirait que t'as mille pensées dans la tête."
Rosalia prend une gorgée de café avant de répondre :
— "À tout, et à rien... Agatha, Emma, cette créature dans la forêt, cette fichue malédiction. Ça fait beaucoup à digérer."
Billy hoche la tête, comprenant.
— "Tu sais, peu importe ce qui se passe, je crois en toi. Et si tu veux mon avis, Agatha tient vraiment à toi. C'est évident, même si elle n'est pas douée pour le montrer correctement."
Rosalia lui lance un regard curieux.
— "Et toi, tu es doué pour les conseils sentimentaux maintenant ?"
Billy rit doucement.
— "Disons que j'ai appris à observer. Et puis... tu fais partie de ma famille. Alors je veux que tu sois heureuse."
Un bref silence s'installe, confortable, alors que Rosalia pose sa tasse sur le comptoir et vient ébouriffer doucement les cheveux de Billy.
— "Merci, Billy. T'es un bon gamin, tu sais ?"
— "C'est parce que j'ai des bons modèles," répond-il avec un sourire sincère.
༺♡༻
Dans le salon, l'atmosphère était déjà tendue. Agatha et Emma se tenaient face à face, leurs regards lançant des éclairs.
— "Tu ne fais que causer des problèmes, Harkness," lança Emma avec un sourire narquois. "Tu es incapable de laisser Rosalia tranquille, pas vrai ? Toujours en train de tourner autour d'elle comme un vautour."
Agatha croisa les bras, un sourire sarcastique aux lèvres.
— "Oh, pardonne-moi, Emma. Je ne savais pas que harceler Rosalia était ton privilège exclusif. Mais regarde-toi, toujours aussi pathétique et jalouse."
Emma s'approcha, réduisant encore la distance entre elles.
— "Et toi, toujours aussi arrogante. Peut-être que Rosalia finirait par s'ennuyer de toi si tu avais un peu moins de répartie et un peu plus de substance."
Agatha répondit sans hésiter :
— "Et toi, peut-être que Rosalia aurait encore envie de te regarder si tu n'étais pas aussi désespérée."
Les tensions montaient de plus en plus, et il était clair que l'une des deux allait perdre son sang-froid. C'est à ce moment-là que Malia entra dans la pièce.
Elle observa les deux femmes quelques secondes, les bras croisés, avant de lever les yeux au ciel.
— "Sérieusement ? Vous êtes censées être des adultes, pas des adolescentes qui se battent pour la dernière place au bal de promo," dit-elle en soufflant bruyamment.
Agatha tourna la tête vers Malia, une expression indignée sur le visage.
— "Elle a commencé," répondit-elle d'un ton presque enfantin.
Emma leva les yeux au ciel, exaspérée.
— "Oh, pour l'amour du ciel, c'est toi qui m'as provoquée en premier."
Malia leva une main pour les interrompre.
— "Stop ! Pas d'excuses, pas d'accusations. On a des choses bien plus importantes à gérer que vos querelles. Alors si vous ne pouvez pas vous supporter, faites-le au moins en silence."
Les deux femmes se regardèrent, comme des enfants prises en faute. Agatha bougonna quelque chose d'incompréhensible avant de s'éloigner un peu. Emma haussa les épaules, un sourire narquois sur les lèvres, mais s'abstint de répliquer.
Malia secoua la tête, visiblement agacée mais soulagée d'avoir apaisé la situation, au moins temporairement.
— "Merci," souffla-t-elle, plus pour elle-même que pour les deux autres, avant de quitter la pièce.
༺♡༻
Le groupe avançait dans la forêt dense, les pas résonnant doucement sur les feuilles mortes. La tension était palpable, et chacun semblait perdu dans ses pensées. Lilia marchait aux côtés de Rosalia, remarquant rapidement que cette dernière était inhabituellement silencieuse.
— "Rosalia, ça va ?" demanda doucement Lilia, son regard inquiet se posant sur elle.
Rosalia hésita, mais finit par soupirer.
— "Pas vraiment... Je... Je me sens responsable," avoua-t-elle à voix basse, fixant le sol.
— "Responsable de quoi ?" insista Lilia, sincèrement préoccupée.
Rosalia leva les yeux vers elle, le poids de sa culpabilité visible dans son regard.
— "De la mort de Nicki," murmura-t-elle. "J'étais là ce jour-là, et je n'ai pas pu le sauver... Je n'ai jamais eu le courage d'en parler à Agatha. Je me dis qu'elle me détesterait si elle savait."
Lilia posa une main rassurante sur l'épaule de Rosalia, ralentissant légèrement le pas pour lui permettre de parler.
— "Rosalia, ce n'était pas ta faute. Parfois, on ne peut pas sauver tout le monde, peu importe à quel point on le voudrait."
— "Tu ne comprends pas," insista Rosalia, sa voix tremblante. "Je me dis que si j'avais agi plus vite, ou différemment, peut-être que les choses auraient été différentes. Peut-être qu'il serait encore là."
Lilia serra doucement l'épaule de Rosalia, un mélange de compassion et de fermeté dans son ton.
— "Tu ne peux pas porter ce poids seule, Bambina. Et tu ne devrais pas le cacher à Agatha. Elle a le droit de savoir, et je suis sûre qu'elle ne te blâmerait pas. Elle t'aime, Rosalia, et elle comprendrait."
Rosalia baissa la tête, émue par les mots de Lilia, mais toujours hantée par ses propres pensées.
— "Je ne sais pas si j'ai la force de lui dire..."
— "Tu l'as," affirma Lilia avec assurance. "Et quand tu seras prête, je serai là pour te soutenir, d'accord ?"
Rosalia hocha doucement la tête, reconnaissante pour la présence de Lilia. Les deux femmes continuèrent à marcher en silence, l'air entre elles chargé d'un mélange de douleur et d'espoir. Derrière elles, Agatha observait de loin, devinant qu'une conversation importante avait eu lieu, mais respectant l'espace de Rosalia, pour l'instant. Derrière quelques arbres, Emma marchait silencieusement. Elle avait ralenti pour ne pas se faire remarquer et était désormais assez proche pour entendre la conversation entre Rosalia et Lilia. Lorsqu'elle entendit Rosalia avouer qu'elle se sentait responsable de la mort de Nicki et qu'elle ne l'avait jamais dit à Agatha, un sourire en coin apparut sur le visage d'Emma.
Elle murmura pour elle-même :
« Intéressant... très intéressant. »
Emma accéléra légèrement le pas, rattrapant le groupe avec une nonchalance feinte. Elle s'approcha d'Agatha, comme si de rien n'était, et lança doucement :
« Alors, Harkness, qu'est-ce que ça fait d'être tenue dans l'ignorance par celle que tu aimes ? »
Agatha se figea et se tourna lentement vers Emma, son regard sombre.
« Qu'est-ce que tu veux dire ? » demanda-t-elle d'une voix froide.
Emma haussa les épaules, faussement innocente.
« Oh, rien... Je réfléchissais juste à quel point il doit être difficile de faire confiance à quelqu'un qui cache un secret aussi lourd. »
Agatha fronça les sourcils, cherchant à lire entre les lignes. Mais avant qu'elle ne puisse répondre, Malia, qui suivait tout près, intervint brusquement :
« Sérieusement, vous deux, vous pourriez arrêter vos piques incessantes ? C'est épuisant. »
Emma haussa un sourcil, amusée, tandis qu'Agatha serra la mâchoire, clairement agacée. Mais Malia ne s'arrêta pas là.
« On a des choses bien plus importantes à gérer que vos querelles idiotes. Alors, si vous pouviez mettre votre ego de côté pour cinq minutes, ce serait génial. »
Agatha détourna le regard, son esprit désormais troublé par les paroles d'Emma. Rosalia, à l'avant avec Lilia, semblait absorbée dans ses pensées, ignorant la tension qui montait dans le groupe.
Emma, profitant de la tension ambiante, s'approcha doucement de Rosalia, qui marchait légèrement en retrait avec Lilia. Son visage affichait une expression douce et attentive, presque trop parfaite pour être sincère.
« Rosalia, » commença Emma d'une voix apaisante, interrompant la conversation entre elle et Lilia.
Rosalia leva les yeux, visiblement surprise de la voir. Lilia fronça légèrement les sourcils mais resta silencieuse.
« J'ai entendu... un peu de votre conversation avec Lilia plus tôt, » admit Emma en ajustant une mèche de ses cheveux derrière son oreille.
Rosalia tressaillit légèrement, mal à l'aise.
« Écouter les conversations des autres, ce n'est pas très correct, Emma. »
Emma leva les mains, jouant l'innocence.
« Ce n'était pas intentionnel, je te le promets. Mais... je veux juste que tu saches que tu n'as pas à porter ça seule. »
Rosalia détourna les yeux, son regard fixé sur le sentier devant elle.
« Ce n'est pas quelque chose dont je veux parler, surtout avec toi. »
Mais Emma, persévérante, posa doucement une main sur le bras de Rosalia, la forçant à s'arrêter et à la regarder.
« Rosalia, écoute-moi. Je sais ce que c'est que de vivre avec des regrets, des choses que tu aurais aimé faire différemment. Je sais à quel point ça peut te ronger. »
Rosalia resta silencieuse, mais Emma sentit qu'elle l'avait atteinte. Elle se rapprocha un peu plus, plongeant son regard dans celui de Rosalia.
« Tu n'es pas seule. Je suis là. Peu importe ce que tu as fait ou ce que tu ressens, je serai là pour t'aider à porter ce poids. »
Lilia, qui observait la scène, croisa les bras et regarda Emma avec méfiance.
« Et pourquoi est-ce que tu fais tout ça, Emma ? Tu joues les saintes maintenant ? » demanda-t-elle, son ton sec.
Emma ignora délibérément la pique de Lilia, gardant son attention sur Rosalia.
« Parce que je tiens à elle , » répondit-elle, avec une sincérité troublante.
Rosalia soupira, visiblement tiraillée.
« Merci, Emma... Mais je ne sais pas si je peux... te faire confiance à ce point. Pas après tout ce qui s'est passé entre nous. »
Emma fit un pas en arrière, une douleur feinte passant sur son visage.
« Je comprends. Mais sache que je suis là, si jamais tu changes d'avis. »
Elle s'éloigna légèrement, jetant un dernier regard à Rosalia avant de rejoindre le reste du groupe. Lilia s'approcha de Rosalia, posant une main rassurante sur son épaule.
« Fais attention avec elle, Bambina, » murmura-t-elle doucement.
Rosalia acquiesça, mais son esprit était déjà perdu dans un tourbillon de souvenirs et de doutes.
« Tu sais, » commença Emma en regardant droit devant elle, « parfois, tout ce qu'il faut, c'est quelqu'un pour te rappeler que tu n'es pas seule. »
Rosalia tourna la tête vers elle, légèrement méfiante, mais Emma souriait doucement, son expression presque désarmante.
« Tu fais vraiment tout ça pour m'aider ? Ou il y a une autre raison, Emma ? » demanda Rosalia, cherchant à tester les intentions de son ex.
Emma posa une main légère sur le bras de Rosalia, son contact à la fois familier et troublant.
« Je ne vais pas te mentir, Rosalia. Une part de moi espère que peut-être... avec tout ce qui se passe, on pourrait retrouver quelque chose. Une connexion, un lien. Je ne peux pas oublier ce qu'on a vécu. »
Rosalia resta silencieuse, son regard plongé dans celui d'Emma. Il y avait une sincérité dans ses yeux, mais aussi une intensité qui la mettait légèrement mal à l'aise.
Emma fit un pas de plus, ses doigts effleurant doucement le long de l'avant-bras de Rosalia, comme si elle testait ses limites. Elle baissa légèrement la voix, son ton devenant presque intime.
« Je sais que tu ressens encore quelque chose... Ça se voit dans la façon dont tu me regardes. »
Rosalia ouvrit la bouche pour répondre, mais Emma se pencha doucement, son souffle chaud effleurant la joue de Rosalia.
« Ose me dire que je me trompe, » murmura Emma, sa voix à la fois un défi et une invitation.
Le moment était chargé d'électricité. Rosalia sentait son cœur battre plus vite, son esprit tiraillé entre le passé qu'Emma évoquait et le présent qu'elle partageait avec Agatha. Emma s'approcha encore, leurs visages si proches que leurs nez se frôlaient presque et les lèvre de Emma se posèrent sur celle de Rosalia dans un doux baiser.
Rosalia recula légèrement, mettant une main sur le torse d'Emma pour créer une distance.
« Emma... Je... » Elle chercha ses mots, visiblement troublée.
Emma esquissa un sourire tendre, mais légèrement provocateur.
« Tu n'as pas besoin de dire quoi que ce soit, Rosa. Je suis patiente. »
Puis elle recula légèrement, laissant Rosalia respirer, mais son regard restait chargé de promesses non dites. Emma, voyant que Rosalia hésitait, profita de ce moment pour réduire une fois de plus la distance entre elles. Elle posa délicatement une main sur la joue de Rosalia, son regard intensément fixé sur le sien.
« Tu te rappelles quand on était comme ça, toi et moi ? » murmura-t-elle doucement, son ton empreint de nostalgie. « Ces moments où tout semblait si simple ? »
Avant que Rosalia n'ait le temps de répondre, Emma se pencha et l'embrassa doucement, un contact bref mais chargé d'émotions et de souvenirs. Rosalia resta figée un instant, son cœur battant à tout rompre, avant de poser fermement ses mains sur les épaules d'Emma et de la repousser.
« Emma, non ! » dit-elle d'une voix forte, reculant pour mettre une distance nette entre elles.
Emma la regarda, surprise mais pas entièrement décontenancée, un sourire désolé apparaissant sur son visage.
« Je suis désolée, Rosalia... Mais je ne pouvais pas m'en empêcher. »
Rosalia, encore troublée par le baiser, passa une main nerveuse dans ses cheveux.
« Ce n'est pas juste, Emma. Tu ne peux pas juste revenir dans ma vie et... et essayer de tout compliquer. Il y a quelqu'un d'autre maintenant. »
Emma croisa les bras, une lueur d'ironie dans son regard.
« Ah oui, Agatha ? » Elle laissa échapper un petit rire. « Tu penses qu'elle est capable de te donner ce dont tu as besoin ? Vraiment ? »
Rosalia, cette fois, répondit sans hésitation.
« Elle l'est. »
Emma fixa Rosalia pendant un long moment, avant de finalement détourner les yeux, feignant un sourire.
« Très bien, si c'est ce que tu veux... Mais je ne peux pas promettre que je ne continuerai pas à essayer. »
Sans attendre de réponse, Emma s'éloigna, laissant Rosalia seule avec ses pensées troublées et une boule au ventre.
༺♡༻
Le groupe arriva enfin à la crypte, un vieux bâtiment en ruines enfoui sous des siècles d'histoire et de magie ancienne. L'atmosphère était lourde, presque palpable, comme si les pierres elles-mêmes gardaient des secrets bien enfouis. Les rayons du soleil s'étaient estompés, laissant place à une brume mystérieuse qui flottait au-dessus du sol.
Rosalia marchait en tête, son esprit tourmenté par ce qu'elle avait vu et ressenti avec Emma. Le baiser, bien qu'interrompu, hantait encore ses pensées. Mais ce qui la perturbait encore plus, c'était l'ombre froide d'Agatha qui la suivait à une certaine distance. Elle pouvait sentir le regard intense de sa partenaire, lourd de jugement, mais aussi de ressentiment.
Rosalia s'arrêta brusquement, ne pouvant plus ignorer la tension. Elle se tourna vers Agatha, qui marchait silencieusement, les yeux braqués sur la crypte.
« Agatha... » Rosalia commença, mais sa voix se perdit dans l'écho des pierres antiques. Agatha tourna lentement la tête, ses yeux glacés fixant Rosalia sans émotion.
« Quoi ? » répliqua Agatha d'un ton sec.
Rosalia fronça les sourcils, son cœur battant un peu plus vite. « Tu es en colère contre moi, n'est-ce pas ? »
Agatha haussait une épaule, ne semblant pas vouloir s'étendre sur le sujet. « Qu'est-ce qui te fait croire ça ? » Elle s'avança, marchant d'un pas plus rapide, et Rosalia eut l'impression qu'elle cherchait à éviter la confrontation.
Mais Rosalia ne se laissa pas faire. Elle s'arrêta de nouveau et saisit fermement le bras d'Agatha, l'obligeant à la regarder dans les yeux. « Je sais ce que tu as vu, Agatha. Ce n'était rien, je t'assure. »
Le regard d'Agatha se durcit, ses lèvres se pinçant en une fine ligne. « Rien, hein ? » Elle la fixa un instant, puis se détourna, faisant un pas en avant comme si le sujet était clos. « Tu as fait ce que tu voulais. »
Rosalia ressentit un pincement au cœur en entendant ces mots. Elle n'avait pas l'intention de cacher quoi que ce soit, mais elle n'avait pas non plus prévu que les choses se passeraient ainsi avec Emma. La douleur de cette situation se lisait clairement sur son visage, mais Agatha ne semblait pas prête à l'écouter.
Le groupe se rapprochait de l'entrée de la crypte, mais Rosalia hésita encore un instant. Elle ne voulait pas entrer dans ce lieu sombre et ancien sans avoir clarifié les choses avec Agatha, mais l'hostilité évidente de cette dernière la décourageait.
Enfin, Agatha tourna à nouveau la tête, mais cette fois avec un regard qui foudroyait Rosalia. « Fais ce que tu veux, Rosalia. Je suis juste là pour la mission. » Elle se remit en marche sans ajouter un mot, les autres suivant derrière.
Rosalia se sentit abandonnée, perdue dans l'obscurité qui commençait à se former autour d'eux, un abîme qui grandissait non seulement autour de la crypte, mais aussi entre elle et Agatha.
Alors que le groupe pénétrait dans la crypte, un air lourd et sinistre les enveloppait, et le silence, seulement perturbé par leurs pas, semblait peser sur eux. Malia se trouvait en retrait, un peu plus loin que les autres, et remarqua qu'Emma marchait non loin d'elle. Elle se sentait tendue, comme si l'ambiance autour de la crypte amplifiait la tension qui s'était déjà installée entre eux.
D'un pas plus rapide, Malia se rapprocha d'Emma, sa voix basse mais déterminée. "Pourquoi fais-tu ça, Emma ? Pourquoi semer la discorde entre Agatha et Rosalia ?"
Emma tourna lentement la tête vers Malia, un sourire énigmatique sur les lèvres. "Tu n'as pas compris, n'est-ce pas ? Agatha a détruit Rosalia, elle l'a brisée. Et maintenant, Rosalia est à moi."
Malia la fixa, ses yeux exprimant une méfiance palpable. "Ce n'est pas ton rôle. Tu n'as pas le droit de décider de ça."
Emma haussait les épaules, toujours aussi calme. "C'est bien ce que je suis en train de faire. Rosalia a besoin de quelqu'un qui la comprenne, quelqu'un qui ne la laissera pas tomber. Agatha... Agatha ne pourra jamais être celle-là. Elle est trop occupée à se concentrer sur elle-même."
Malia sentit une colère monter en elle, une rage qu'elle ne pouvait pas ignorer. Elle s'approcha encore un peu plus d'Emma, son ton se durcissant. "Tu penses vraiment que ça va arranger les choses, Emma ? En manipulant les gens, en semant le chaos ?"
Emma la fixa, un regard de défi dans les yeux. "Je fais ce que je dois faire pour récupérer ce qui m'appartient. Et si tu penses que je vais m'arrêter, tu te trompes. Rosalia est la seule qui compte."
Malia, cependant, restait ferme. "Tu te trompes. Rosalia n'est pas un objet, ni une possession. Elle mérite quelqu'un qui l'aime véritablement, pas quelqu'un qui cherche à la contrôler."
Un sourire glacé se dessina sur le visage d'Emma alors qu'elle recula légèrement. "Tu es peut-être plus naïve que je ne pensais, Malia. Mais, peu importe. Nous verrons bien qui aura raison à la fin."
Malia ne répondit pas tout de suite. Elle savait que discuter avec Emma n'avait pas d'intérêt. Mais elle savait aussi qu'elle ne pouvait pas la laisser continuer à manipuler Rosalia de cette manière.
Ils arrivèrent finalement près de l'entrée de la crypte, mais Malia se sentait plus mal à l'aise que jamais. La situation s'aggravait et, malgré tout ce qu'elle avait dit à Emma, elle savait qu'elle ne pourrait pas laisser faire tout ça sans intervenir. Rosalia méritait mieux que tout ça. Elle le lui prouverait, même si elle devait affronter Emma seule.
Alors que le groupe avançait dans la crypte, l'atmosphère était lourde de mystère et d'anciennes énergies. Les murs de pierre semblaient murmurer des secrets oubliés depuis des siècles. Le sol, couvert de poussière et de mousse, rendait chaque pas silencieux. Une lumière vacillante émanait des torches que Billy avait allumées, projetant des ombres dansantes sur les pierres antiques.
Au fur et à mesure qu'ils s'enfonçaient dans la crypte, ils trouvèrent une série de vieux parchemins et de livres poussiéreux disposés dans une alcôve secrète. Les yeux de Rosalia brillaient d'espoir, mais aussi de méfiance. Ce lieu, cette crypte, renfermait des réponses, mais aussi des dangers.
Billy s'approcha des parchemins, ses mains tremblantes d'anticipation. "Cela pourrait être ce qu'on cherche", murmura-t-il. Malia se rapprocha, curieuse, et se pencha à ses côtés. Elle observa les mots anciens, presque indéchiffrables, inscrits sur les pages. "C'est du vieux latin, c'est... puissant", dit-elle en hochant la tête. "C'est un sort très ancien."
Rosalia, qui avait suivi le groupe jusque-là, se tenait à l'écart, le cœur lourd. Ses pensées se mélangeaient, l'anxiété de trouver enfin des réponses se mêlant à la peur des conséquences. "Ça parle de quoi exactement ?" demanda-t-elle, sa voix trahissant son incertitude.
"Regarde", dit Billy en pointant un passage du parchemin. "Ici, il est question d'une force magique scellée. Un sort millénaire destiné à protéger cette île. Mais..." Il hésita un instant. "Il y a un prix à payer. Le sort qui a été lancé, celui qui nous lie, nous et cette créature... il n'a pas été conçu pour se briser facilement."
Lilia s'avança pour mieux voir, ses yeux scrutant les symboles. "Le sort est une prison, mais aussi un verrou. Celui qui a été lancé a corrompu l'île, libérant une magie sombre. Ce n'est pas juste un sort de contrôle... c'est un lien entre l'île et ceux qui l'habitent."
Rosalia se frotta les tempes, se sentant envahie par un flot d'informations. "Qu'est-ce que cela signifie pour nous ? Et... pour Agatha ?"
Malia se tourna vers elle. "Cela signifie que le sort est lié à chacun de nous. Les souvenirs, la douleur, tout cela fait partie de ce lien. Agatha, toi, moi... tout cela est une seule et même chaîne."
Un frisson parcourut le dos de Rosalia. "Donc, si on rompt ce sort... cela veut dire que tout peut disparaître ? Tout ce qu'on a vécu, tout ce qu'on est devenus ?" Elle chercha les yeux de Billy, son cœur battant plus fort.
"Je crois que cela dépend de la manière dont on brise ce sort", répondit Billy avec sérieux. "Ce n'est pas aussi simple que de juste 'l'annuler'. Il faut comprendre comment l'équilibrer, comment le gérer. Et il y a quelque chose d'encore plus sombre à propos de cette magie."
Lilia fronça les sourcils, enfonçant ses mains dans ses poches. "Je suis d'accord avec Billy. C'est comme si cette magie ne voulait pas être interrompue. Comme si elle nous testait."
Les paroles de Malia firent écho dans l'air froid de la crypte : "Il n'y a pas de retour en arrière une fois qu'on le fait. Nous devons savoir à quoi nous nous exposons."
Ils restèrent tous silencieux, absorbés par les implications de ce qu'ils venaient de découvrir. Les réponses étaient là, mais elles soulevaient encore plus de questions. Que risquaient-ils à tenter de rompre ce sort ? Et si l'île était trop puissante pour être contrôlée ?
Soudain, un bruit sourd, comme une secousse, fit trembler les murs autour d'eux. Le sol vibra, et une lueur étrange apparut dans l'une des cavités de la crypte, attirant leur attention.
Billy se redressa d'un coup, ses yeux scrutant la lumière étrange. "Ça... ça ne devrait pas être ici", murmura-t-il.
Rosalia sentit un frisson lui parcourir la colonne vertébrale. "Que signifie cette lumière ?"
"Je pense qu'on vient de déclencher quelque chose", répondit Billy, une pointe d'inquiétude dans sa voix.
"Quelque chose de beaucoup plus grand que ce qu'on imaginait", ajouta Malia, en regardant autour d'elle avec angoisse.
La lumière s'intensifia, éclatant soudainement en une énergie dévastatrice qui s'enroula autour de la crypte, faisant trembler le sol. La créature... elle était réveillée. Et quelque chose de plus ancien encore semblait s'éveiller avec elle.
Le groupe se redressa, se préparant à ce qui allait suivre. Le destin de l'île et leurs vies étaient désormais liés à cette magie ancienne. Et il était trop tard pour faire demi-tour.
L'atmosphère dans la crypte devenait de plus en plus oppressante à mesure que le groupe avançait, les murs de pierre anciennes semblant vibrer sous l'impact de la magie environnante. Les chandelles vacillaient sous un souffle invisible, créant des ombres mouvantes qui dansaient sur les murs. Chaque pas résonnait dans l'espace vide, et une étrange sensation de malaise envahissait les esprits des aventuriers.
Malia, guidée par une intuition étrange, s'approcha d'un ancien autel couvert de poussière et de toiles d'araignée. Sur le côté, des symboles gravés dans la pierre semblaient pulsés d'une lumière faible, comme si la crypte elle-même réagissait à leur présence.
"Je crois que nous avons trouvé quelque chose", dit Malia d'une voix grave, en tendant la main vers une pierre centrale où des inscriptions anciennes étaient visibles.
Rosalia s'approcha, le cœur battant plus vite. "Ces inscriptions... C'est comme si elles nous attendaient", murmura-t-elle.
Billy, le regard inquiet, se pencha pour examiner de plus près. "Ces symboles, c'est de la magie ancienne. C'est une forme de protection, mais aussi de piégeage. Cela ne va pas être simple de briser ce sort."
Agatha, les bras croisés, observait la scène en silence, mais un frisson parcourut son échine en apercevant les motifs complexes qui ornaient la pierre. "Il y a quelque chose d'effrayant ici", dit-elle. "On dirait que cette crypte a été construite pour cacher un secret... quelque chose de très puissant."
Malia, se concentrant sur les symboles, commença à murmurer des mots dans une langue ancienne, comme si elle cherchait à déchiffrer le mécanisme qui maintenait le sort. Ses yeux se fermèrent légèrement, une aura magique commençant à entourer ses mains.
"Je... je pense que ça va fonctionner", dit-elle, la voix tremblante mais déterminée. Les symboles sur la pierre commencèrent à briller d'une lumière bleue pâle, et un léger tremblement secoua la crypte, comme si quelque chose s'éveillait sous la surface.
Tout à coup, un éclat de lumière aveuglant jaillit de l'autel, projetant des ombres dans toutes les directions. Un portail, sombre et sinistre, s'ouvrit devant eux, un passage vers un autre monde ou une dimension enfouie depuis longtemps. Les membres du groupe s'échangèrent des regards tendus, chacun comprenant que cette découverte allait tout changer.
Rosalia, le cœur battant la chamade, fit un pas en avant. "C'est ça... c'est ce qui nous a enfermés ici. Un sort lancé pour garder un secret à tout prix."
Agatha s'avança, sa voix plus sérieuse que jamais. "Nous devons être prêts. Ce n'est pas seulement un sort de protection, c'est un piège. Et il y a quelque chose derrière ce portail que nous devons découvrir."
Alors que le groupe se préparait à franchir le seuil, un bruit sourd résonna, et une silhouette émergea des ténèbres du portail, son apparence floue et menaçante. L'énergie de la crypte se mit à pulser de plus en plus fort, une menace invisible qui les encerclait tous.
Ils étaient sur le point de faire face à ce qui se cachait au-delà de ce portail. Les réponses qu'ils cherchaient se trouvaient juste de l'autre côté, mais les conséquences de leur décision risquaient de tout changer à jamais.
༺♡༻
De retour à la maison, après les événements à la crypte, le groupe s'était dispersé, chacun pris dans ses pensées. Lilia et Malia se retrouvaient à l'écart, dans le salon calme, l'atmosphère lourde après tout ce qu'ils avaient traversé. Le vent soufflait doucement à travers les fenêtres ouvertes, et les voix des autres résonnaient à l'étage.
Malia, visiblement épuisée par les révélations et la tension de la journée, s'installa sur le canapé. Elle prit une profonde inspiration, sentant la fatigue peser sur ses épaules. Lilia, en la rejoignant, s'assit près d'elle et la regarda en silence pendant un moment.
"Malia, tu as l'air... tendue", dit Lilia doucement, ses yeux pleins de douceur. "Tu veux parler de ce qui s'est passé dans la crypte ?"
Malia hocha lentement la tête, mais avant qu'elle ne puisse répondre, elle se laissa tomber sur le côté, posant sa tête sur les genoux de Lilia. Un geste naturel, une recherche de réconfort dans la chaleur de la présence de l'autre. Lilia, un sourire discret aux lèvres, caressa tendrement les cheveux de Malia, puis son dos, essayant de la détendre.
"Tu n'as pas à porter tout ça toute seule, tu sais", murmura Lilia, sa main glissant doucement dans les cheveux de Malia. "On va traverser tout ça ensemble."
Malia ferma les yeux, la chaleur du contact de Lilia l'enveloppant. "Je me sens perdue parfois. Comme si toute cette histoire... me dépasse." Elle soupira, sa voix tremblante. "Mais quand je suis près de toi, j'ai l'impression que tout va aller mieux."
Lilia sourit tendrement, continuant de caresser son dos d'une main rassurante. "Je serai toujours là pour toi, Bambina. Tu n'as pas à affronter tout cela seule."
Le silence se fit alors, confortable et apaisant. Malia s'endormit presque instantanément, rassurée par la présence de Lilia et par les gestes tendres qui l'accompagnaient. Lilia, quant à elle, resta là, veillant sur elle, le cœur battant doucement au rythme de sa respiration calme.
Le monde extérieur semblait lointain, et pour un instant, le poids de leurs préoccupations s'éloigna, laissant place à un moment simple mais précieux entre elles.
Rosalia, agacée par l'attitude froide d'Agatha, prit fermement son bras et la guida sans un mot vers la chambre. Agatha se laissa faire, mais son regard restait distant, presque défiant. Elle était toujours tendue, se concentrant sur des détails qui, pour elle, semblaient indiquer un problème plus vaste. Mais Rosalia en avait assez.
Une fois dans la chambre, Rosalia se tourna brusquement vers Agatha, l'expression dure mais remplie de frustration.
« Ça suffit, Agatha, » dit-elle d'une voix ferme, presque exaspérée. « Pourquoi tu continues à faire ça ? »
Agatha, les bras croisés, haussait les épaules. « Faire quoi ? Ah oui la tête car tu as embrassé Emma. Non désolée je vais continuer.»
Rosalia soupira, énervée. « Le problème avec toi, c'est que tu ne vois jamais plus loin que le bout de ton nez. » Elle se rapprocha d'Agatha, ses yeux lançant des éclairs. « Tu ne vois même pas que je l'ai repoussée. »
Agatha, surprise par l'intensité de sa réaction, fronça les sourcils. « Repoussée ? » répéta-t-elle, sa voix se durcissant. « Et ça change quoi ? Tu l'as laissée t'embrasser en premier lieu. »
Rosalia se stoppa, sentant un poids sur sa poitrine. Elle prit une profonde inspiration pour se calmer, mais ses yeux brillaient de colère. « Tu ne comprends pas, Agatha. » Sa voix tremblait légèrement de frustration. « Je t'ai dit que je n'étais pas intéressée. Je suis là avec toi, mais tu ne vois rien d'autre que tes propres insécurités ! »
Agatha la regarda, l'expression figée. Elle savait qu'elle avait agi de manière impulsive, mais la situation la rendait nerveuse et confuse. Elle secoua la tête. « Je n'aime pas la façon dont elle t'approche. Ça me rend folle, tu sais. »
Rosalia la fixa intensément, prenant une seconde avant de répondre. « Et ça me rend folle, moi aussi, mais ça ne justifie pas que tu agisses comme ça, sans même m'écouter. »
Le silence s'installa un moment. Agatha baissa les yeux, visiblement secouée, puis murmura : « Je ne veux pas te perdre, Rosalia. Pas pour Emma, ni pour personne. »
Rosalia se radoucit légèrement, mais ses mots restaient fermes. « Et je ne veux pas que tu me fasses constamment me justifier. Je suis là avec toi. Mais si tu veux qu'on avance, il va falloir que tu me fasses confiance. »
Le regard d'Agatha se radoucit, mais une tension persistait dans l'air. Elle s'approcha lentement de Rosalia, ses mains cherchant une façon de se rapprocher sans franchir une limite qu'elles n'avaient pas encore définie.
Rosalia soupira, toujours en colère mais plus apaisée. « Je veux juste qu'on soit honnêtes l'une avec l'autre. »
Agatha acquiesça, se penchant légèrement en avant, les yeux cherchant à capter le regard de Rosalia. Mais avant qu'elles ne puissent échanger plus de mots, la tension restait palpable, chacune de leur côté de la pièce, malgré la proximité.
La tension entre elles était palpable, une barrière invisible que ni l'une ni l'autre ne semblait prête à franchir. Agatha, les bras toujours croisés, attendait la réponse de Rosalia. Elle sentait la frustration monter, sa propre incertitude se mêlant à un sentiment d'injustice. Elle se sentait rejetée, et l'angoisse se transformait en colère.
Rosalia, ne supportant plus cette situation, laissa échapper ces mots, sa voix tranchante mais remplie d'émotion. « Chacune de mes pensées à votre sujet est inappropriée. » Elle les prononça comme un cri intérieur, une confession douloureuse.
Agatha la regarda, stupéfaite par la franchise brutale de ses paroles. « Inappropriée ? » répéta-t-elle, presque incrédule. Elle se sentit comme frappée par la force de ses mots, un coup qu'elle n'avait pas vu venir. « Qu'est-ce que tu veux dire par là ? »
Rosalia s'éloigna un peu, ses mains tremblant légèrement alors qu'elle essayait de se maîtriser. « Ce que je veux dire, Agatha, c'est que... » Elle chercha ses mots, comme si elle tentait de comprendre elle-même ce qu'elle ressentait. « C'est que je suis perdue, ok ? » Elle se tourna enfin vers Agatha, ses yeux brillants d'une émotion contenue. « Je t'aime, mais... je suis aussi en guerre avec moi-même. Et toutes ces pensées, ce que je ressens, ça me perturbe. C'est comme si je n'étais jamais sûre de ce que je devrais faire. »
Agatha s'approcha doucement, ses traits adoucis par la sincérité dans les yeux de Rosalia. Mais la douleur était encore présente, et elle la ressentait, comme une blessure non cicatrisée. « Tu veux me dire que je ne suis pas la seule à être confuse ? » demanda-t-elle, la voix cassée par l'émotion.
Rosalia soupira, passant une main sur son visage, se frottant les yeux comme pour chasser la fatigue mentale. « Non, Agatha. C'est plus compliqué que ça. C'est pas juste de la confusion, c'est... je ne sais plus qui je suis dans tout ça. J'ai l'impression de me perdre entre tout ce que je ressens pour toi et ce que je dois gérer à côté. »
Agatha resta un instant silencieuse, les mots de Rosalia résonnant en elle. Elle n'était pas prête à laisser partir ce lien qu'elles avaient partagé, mais en même temps, elle savait qu'elle ne pouvait pas forcer les choses.
Finalement, elle murmura, presque pour elle-même : « Je ne veux pas te faire souffrir, Rosalia. »
Rosalia s'approcha, posant une main sur l'épaule d'Agatha. « Et je ne veux pas te perdre. Mais il va falloir qu'on trouve un moyen de sortir de ce cercle vicieux. » Elle baissa les yeux, une note de tristesse s'ajoutant à son ton. « Je ne sais pas comment, mais... on va devoir apprendre à se comprendre. »
Les deux femmes restèrent là, sans rien ajouter, laissant l'air chargé de tout ce qu'elles n'avaient pas encore dit. Mais dans leurs silences, un sentiment de compréhension naissait lentement, incertain mais nécessaire.
Agatha se tenait là, face à Rosalia, les yeux emplis d'une frustration douce-amère. Elle ne comprenait pas pourquoi Rosalia continuait à se repousser, malgré tous les efforts qu'elle faisait pour prouver qu'elle était là pour elle. Elle s'approcha, posant une main tremblante sur l'épaule de Rosalia.
« Pourquoi ne veux-tu pas voir tous les efforts que je fais pour toi ? » demanda Agatha, sa voix brisée par l'émotion. « Pourquoi ne me laisses-tu pas t'aider ? Je suis là, Rosalia. »
Rosalia baissa la tête, se mordant la lèvre pour retenir ses larmes, mais elles étaient déjà prêtes à couler. Elle n'avait jamais voulu montrer sa vulnérabilité, mais face à Agatha, tout était devenu trop lourd à porter. Les souvenirs de Nicki, la culpabilité, la peur de l'abandon... tout cela la submergeait.
« Parce que je culpabilise, Agatha... » La voix de Rosalia était faible, brisée. « Parce que je n'ai pas pu la sauver... Nicki... il est mort et j'ai... je n'ai rien pu faire. »
Les mots s'échappèrent d'elle comme une déchirure. Ses épaules se secouaient sous le poids de la douleur qu'elle avait gardée enfouie. Une larme roula sur sa joue, puis une autre, et encore une autre, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus retenir ses pleurs. Elle éclata en sanglots, comme jamais devant Agatha, brisant enfin les chaînes de son cœur.
Agatha la regarda, choquée par la profondeur de la douleur de Rosalia. Elle s'était toujours vue comme une personne forte, mais devant la souffrance de Rosalia, elle se sentit impuissante. Lentement, elle s'approcha et, sans hésitation, enroula ses bras autour de Rosalia. Les deux femmes se retrouvèrent dans une étreinte, pleurant ensemble, partagées par la douleur et la tristesse.
« Tu n'y es pour rien, Rosalia. Tu n'y es pour rien, » murmura Agatha en caressant doucement le dos de Rosalia, ses propres larmes se mêlant à celles de l'autre femme. « C'est elle, Rio, qui l'a tuée. Tu n'as rien fait de mal. »
Rosalia s'accrocha à Agatha comme à une bouée de sauvetage, ses larmes s'intensifiant, mais son corps se calmant lentement grâce à la chaleur et à la présence d'Agatha. Les pleurs se calmèrent peu à peu, et Rosalia réussit à reprendre une respiration plus calme, bien qu'encore tremblante.
Quand enfin le silence se fit, Agatha recula légèrement pour regarder Rosalia dans les yeux. « Je suis là pour toi, Rosalia. Toujours, » dit-elle doucement. Elle essuya les larmes de Rosalia du revers de sa main. « Tu n'as pas à porter tout ça toute seule. »
Rosalia, les yeux encore rougis, lui offrit un petit sourire, timide mais sincère. « Merci, Agatha. Je... je ne savais pas si j'étais prête à tout ça, mais je ne peux pas ignorer que... je n'ai pas envie de te perdre. »
Agatha sourit à son tour, un sourire doux, plein de compréhension. « Tu ne me perdras pas. Pas tant que je serai là. »
Et dans ce moment de vulnérabilité partagée, les deux femmes restèrent là, dans une étreinte silencieuse, chacune prenant un peu de l'autre pour se reconstruire. Les larmes de Rosalia se calèrent peu à peu, mais un nouveau lien s'était formé entre elles, un lien plus fort que la douleur et la culpabilité, un lien de soutien et de compréhension.
« Je vais t'aider à guérir, Rosalia, mais laisse-moi faire. » Agatha murmura ces mots dans un souffle, et Rosalia, même si elle était encore brisée, sentit pour la première fois l'espoir percer à travers ses craintes.
Et même dans l'adversité, les deux femmes se retrouvèrent dans un moment de tendresse, un moment calme, où les souvenirs et la douleur s'estompaient sous le poids d'une nouvelle promesse : celle de s'entraider, peu importe ce que l'avenir leur réservait.
Les bras d'Agatha entouraient fermement Rosalia, offrant une chaleur réconfortante qui semblait apaiser les dernières secousses de la douleur de Rosalia. Le temps semblait suspendu dans cette étreinte silencieuse, chaque battement de cœur résonnant comme un écho rassurant. Leurs respirations se mêlaient, l'une douce et calme, l'autre encore tremblante, mais toutes deux ancrées dans un moment de tendresse pure.
Alors que Rosalia, les yeux fermés, s'abandonnait complètement à cette étreinte, un murmure s'échappa de ses lèvres, si faible que seule Agatha pouvait l'entendre. « Je t'aime... »
Les mots se glissèrent comme un souffle léger, se frayant un chemin jusqu'au cœur d'Agatha, qui ressentit une chaleur soudaine, une intensité douce et envahissante. Elle se figea un instant, comme si chaque syllabe avait traversé les barrières de sa propre conscience. Agatha n'osa pas répondre tout de suite, son cœur battant à tout rompre, mais son esprit se remplissait de mille émotions contradictoires.
Elle se pencha légèrement, effleurant la peau du cou de Rosalia du bout de ses lèvres, un geste tendrement rassurant, une façon de répondre à la vulnérabilité qu'elle venait de partager. « Je sais... » murmura Agatha dans un souffle doux. « Je sais, Rosalia. »
Les deux femmes restèrent là, serrées l'une contre l'autre, le monde extérieur suspendu à cet instant précieux. Le murmure de Rosalia, simple mais lourd de sens, flottait encore dans l'air, créant une bulle d'intimité que rien ne pourrait briser. Les paroles n'étaient pas nécessaires. Elles étaient là, ensemble, plus proches que jamais, chacune portant les blessures de l'autre, mais trouvant aussi la force de les guérir.
Agatha, après un long moment, murmura doucement : « On va traverser ça ensemble, d'accord ? » Ses mains caressaient lentement les cheveux de Rosalia, la réconfortant, la maintenant près d'elle. « Je suis là, et je ne vais nulle part. »
Rosalia ferma les yeux, savourant le confort de ses bras autour d'elle, le calme de la promesse qui se tissait entre elles. « Merci... » dit-elle simplement, avant d'ajouter avec un léger sourire, « Je ne suis pas sûre de ce que l'avenir nous réserve, mais je veux que tu sois là avec moi. »
Agatha hocha la tête, son regard se posant tendrement sur elle. « Je serai là, Rosalia. Toujours. »
Et dans cette douce étreinte, les deux femmes trouvèrent un peu de paix, même si le chemin devant elles restait incertain. Mais pour l'instant, elles n'avaient besoin de rien d'autre que de cette chaleur partagée, de ce lien qui se renforçait à chaque respiration.
Le silence enveloppait la pièce, seulement brisé par les respirations entrecoupées des deux femmes, alors que leurs fronts se touchaient. Leurs visages étaient si proches que les battements de leurs cœurs semblaient se synchroniser, un rythme doux et intime. Agatha, presque figée dans cette proximité, ne pouvait plus s'empêcher de laisser son regard se perdre dans celui de Rosalia, ses yeux cherchant des réponses, des assurances, et peut-être un peu de réconfort.
Les lèvres d'Agatha effleurèrent presque celles de Rosalia, un frôlement si léger qu'il sembla suspendre le temps lui-même. Puis, dans un murmure presque inaudible, Agatha posa la question qui lui brûlait les lèvres : « On est d'accord ? Ça veut bien dire que toi et moi, on est ensemble ? »
Rosalia, émue par la sincérité et la fragilité dans la voix d'Agatha, laissa échapper un petit rire, doux et léger, comme une libération. Elle glissa une main doucement sur la joue d'Agatha, ses doigts effleurant la peau chaude de son visage. « Oui, » répondit-elle avec tendresse, « Oui, Agatha. On est ensemble. »
À ces mots, tout sembla se dénouer. L'air autour d'elles devint soudainement plus léger, plus clair. Et sans plus de paroles, Agatha, poussée par un désir inébranlable, ferma les yeux et s'avança doucement. Leurs lèvres se rencontrèrent enfin, d'abord timidement, comme une première promesse, puis avec plus de passion, un élan désireux et sincère. Le baiser était chaud, rempli de l'émotion brute et profonde qui avait longtemps été retenue.
Rosalia répondit à ce baiser avec la même intensité, ses mains glissant dans les cheveux d'Agatha, attirant son corps plus près. Le monde autour d'elles semblait disparaître, laissant place uniquement à cette connexion intime et profonde. C'était un baiser qui scellait tout : leurs peurs, leurs espoirs, leur amour naissant.
Quand elles se séparèrent, elles étaient encore proches, respirant dans le même espace, leurs yeux se croisant avec une telle intensité qu'aucun mot n'était nécessaire. Agatha posa doucement son front contre celui de Rosalia, une fois de plus, un sourire discret aux lèvres.
« Je t'aime, » murmura Agatha, le cœur léger, remplie d'une vérité qu'elle n'avait plus peur d'exprimer.
Rosalia sourit à son tour, ses yeux brillant de bonheur. « Moi aussi, » répondit-elle. « Plus que tout. »
Et dans cette douceur, entourées de tendresse et de complicité, elles se permirent de savourer enfin un moment de paix, après tout ce qu'elles avaient traversé. L'avenir était encore incertain, mais ce qu'elles partageaient à cet instant était tout ce dont elles avaient besoin.
༺♡༻
Le soir était paisible pour la plupart, mais pas pour Billy. Tandis que tout le monde dormait profondément dans la maison, il était assis, perdu dans une obscurité totale. Le silence était lourd, oppressant, et chaque mouvement qu'il faisait semblait résonner dans le vide autour de lui. Il n'avait pas fermé l'œil de la nuit. Il ne pouvait pas.
Il était dans une pièce noire, une sorte de limbes, un espace où le temps et l'espace semblaient se distordre. La seule chose qu'il pouvait percevoir était cette voix, douce et persistante, qui venait de loin. Une voix familière, une voix qu'il n'avait pas entendue depuis des années : celle de sa mère.
« Billy... » Sa voix était faible, presque une prière. « Billy, je t'en supplie... Libère-moi. »
Il sursauta, mais son cœur ne fit qu'un tour dans sa poitrine. C'était elle. Wanda. Sa mère.
Il ferma les yeux, sentant un frisson parcourir son dos. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas entendu sa voix. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas pensé à elle, à ce qu'elle était devenue. La femme qu'il avait perdue, celle qui avait sombré dans la magie et la folie.
Il se leva brusquement, le regardant autour de lui, mais il n'y avait rien. Rien à part l'obscurité infinie.
« Maman... » murmura-t-il, sa voix presque un écho dans l'immensité de la pièce noire.
La voix résonna de nouveau, comme un souffle qui semblait se frayer un chemin à travers les ténèbres.
« Billy... je suis piégée... »
Les mots frappèrent Billy comme une gifle. Son cœur battait à tout rompre. Il avait besoin de réponses. Besoin de comprendre ce qui s'était passé. Pourquoi elle était là, pourquoi elle le suppliait. Mais avant qu'il puisse répondre, la voix se fit plus urgente.
« Tu dois briser la crypte, Billy. Libère-moi. Tu sais ce que tu dois faire. »
Billy se figea. La crypte. C'était ce qu'il avait découvert dans les parchemins. Ce qu'il avait appris. Une prison magique créée pour maintenir quelque chose, ou plutôt, quelqu'un, prisonnier. Mais il n'était pas sûr de ce qu'il libérait exactement. Il se demandait si, en brisant cette prison, il risquait de libérer quelque chose d'encore plus terrible.
Le doute s'empara de lui, mais il ne pouvait ignorer l'appel de sa mère, l'imploration dans sa voix. Il savait qu'il devait agir, mais il ne savait pas à quel prix.
« Je vais le faire, maman, » murmura-t-il, sa voix brisée. « Je vais te libérer. »
Il sentit un frisson dans l'air, comme si la pièce elle-même répondait à ses paroles. Mais au fond de lui, une peur grandissait. Qu'adviendrait-il s'il suivait ces instructions ? Il n'était pas sûr de ce qu'il allait libérer, ni de ce qui attendait de l'autre côté de cette crypte.
Il ferma les yeux, s'assurant qu'il était prêt à tout affronter. La voix s'éteignit doucement, comme un souffle qui s'échappe dans la nuit. Mais l'appel restait, gravé dans son esprit.
Subitement, Billy se réveilla en sursaut. Il était dans son lit, respirant lourdement, le cœur battant la chamade. Le noir de la nuit l'entourait, mais il n'y avait plus cette obscurité menaçante de la pièce sans fin. Il était de retour dans la maison, à la lumière tamisée de la lune qui se glissait à travers les rideaux.
Il inspira profondément, cherchant à se calmer, sa tête encore noyée dans l'écho de la voix de sa mère. Le rêve — ou était-ce un rêve ? — le perturbait profondément. Il se leva, les pieds posés lourdement sur le sol froid, comme s'il avait besoin de vérifier que tout était réel. Le souvenir de la crypte et de la voix implorante de Wanda hantait encore ses pensées.
Il se dirigea vers la fenêtre, son regard se perdant dans la nuit noire, l'esprit toujours envahi par le doute et la confusion. Il avait la sensation que quelque chose de terrible allait se produire, comme si les murs de la maison, même dans leur calme apparente, cachaient un danger imminent.
« Qu'est-ce que je dois faire ? » murmura-t-il pour lui-même, sa voix trahissant son angoisse. Les mots de sa mère, sa supplication, tournaient encore dans sa tête, le poussant à agir.
Mais il savait aussi que la situation n'était pas simple. Si Wanda était prisonnière dans cette crypte, qu'est-ce qu'il risquait à la libérer ? Et surtout, qu'était-ce qu'il allait vraiment libérer ?
Billy resta là, le regard figé sur la nuit, le doute s'infiltrant dans ses pensées. Un choix se présentait à lui, mais il n'avait aucune certitude sur ce qu'il allait trouver. Le passé, les erreurs, tout le poids de ce qu'il savait — et ce qu'il ne savait pas encore — pesait lourdement sur ses épaules.
~~<><><><>~~ FIN~~<><><><>~~
@sayresse17
@missquints
@theonefairygodmother
#agatha all along#agatha harkness x reader#lilia calderu x reader#agatha x reader#lilia calderu#agatha harkness
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«Etes-vous devenus complètement fous?» : à l’aube d’une escalade majeure du conflit, Poutine fait passer des messages aux Occidentaux
En marge du forum de Saint-Petersbourg, le président russe a organisé une discussion avec les agences de presse internationales, espérant faire entendre la position de Moscou au delà de l'épais brouillard de propagande. Les points clés:
Sur les discours alarmistes des Occidentaux quant à un attaque russe contre l’OTAN:
«Qui a inventé cette connerie ? Ce serait absurde s'il n'y avait pas derrière l'idée de tromper leur propre population.»
«A quoi cela sert-il vraiment ? A maintenir leur propre position impériale.»
Sur les causes du conflit:
«Personne en Occident ne veut se rappeler comment cette tragédie a commencé. Cela a commencé par un coup d’Etat en Ukraine.»
«Pourquoi [la France et l'Allemagne] ont-ils négligé leurs obligations de garants des accords entre l’opposition et le gouvernement en vigueur à l’époque ?»
«Ils sont donc responsables de ce qui s'est passé. A égalité avec les forces américaines qui ont provoqué la prise du pouvoir par des moyens anticonstitutionnels.»
Sur les intentions de Washington:
«Personne aux Etats-Unis ne s'intéresse à l'Ukraine, ils s'intéressent à la grandeur des Etats-Unis, qui ne se battent pas pour l'Ukraine ni pour le peuple ukrainien, mais pour sa grandeur et son leadership dans le monde.»
Sur les frappes en territoire russe avec des armes occidentales:
«Alors pourquoi n'avons-nous pas le droit fournir nos armes de la même classe aux régions du monde où des frappes seront menées sur des cibles sensibles?»
Sur l'utilisation de l'arme nucléaire:
«Si les actions de quelqu'un menacent notre souveraineté et notre intégrité territoriale, nous considérons qu'il est possible d'utiliser tous les moyens à notre disposition.»
«Vous ne pouvez pas prendre cela à la légère.»
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Julian Wasser, Breakfast, Hollywood, Californie, 1963. Voilà une scène qui, sous ses airs anodins, en dit long ! Une photo qui nous emmène dans un petit diner américain des sixties. Julian Wasser, avec son œil de lynx, nous sert sur un plateau une tranche de vie aussi croustillante qu'une tranche de bacon. Au comptoir, quatre âmes perdues dans leurs pensées, ou peut-être dans leur petit-déjeuner, c'est difficile à dire. Deux hommes encadrent deux femmes. La première, dos dénudé, affiche une assurance tranquille dans son bikini qui pourrait faire pâlir d'envie les starlettes d'Hollywood. La seconde dévoile un pied nu, probablement une rébellion silencieuse contre la norme, ou simplement un instant volé de confort. Et parlons-en du confort ! On a deux femmes coincées sur un tabouret unique, leurs corps serrés l'un contre l'autre, tandis que les deux hommes, chacun bien installé sur leur propre siège, savourent leur espace personnel sans entrave. Et là, ça parle et ça parle fort. C'est une métaphore parfaite des inégalités de l'époque et disons-le, des inégalités qui persistent souvent encore aujourd'hui. Ces femmes, bien qu'elles soient là, présentes et visibles, sont contraintes à partager un espace restreint, symbolisant cette place limitée qu'on leur concède dans la société. Leur posture, mi-intime, mi-forcée, est un cri silencieux contre cette injustice quotidienne. Elles doivent s'adapter, se contorsionner pour trouver leur place, là où les hommes occupent naturellement l'espace, comme des rois de pacotille. Cette image est un témoignage poignant de la dynamique de pouvoir en jeu. Les hommes, avec leurs tabourets bien à eux, incarnent une autorité tranquille et non contestée. Les femmes, elles, malgré leur audace vestimentaire et leur présence affirmée, se battent pour chaque centimètre d'espace, illustrant parfaitement cette lutte constante pour l'égalité. En somme, c'est une photo qui révèle les profondes disparités de genre.
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Nous sommes en juillet 2024, et les Jeux Olympiques de Paris battent leur plein. La ville lumière est un melting-pot de cultures et de célébrations, accueillant des millions de visiteurs du monde entier. Mais derrière les festivités, une ombre inquiétante plane. Le député britannique Andrew Bridgen, lors d'une réunion secrète au Parlement, apprend l’existence d’un complot d'une portée inédite. Un groupe de conspirateurs au sein de l'OTAN élabore un plan diabolique pour orchestrer une attaque sous faux drapeau pendant les Jeux. Leur objectif est de faire exploser une bombe nucléaire au cœur de Paris, en accusant la Russie de l’attaque. Cette explosion serait un prétexte pour déclencher une intervention militaire massive contre la Russie, justifiée par la défense de l’Europe. L'attentat est minutieusement planifié pour se produire lors de la cérémonie de clôture, un moment où les yeux du monde entier seront rivés sur la capitale française. Alors que la date fatidique approche, Andrew Bridgen, rongé par l’angoisse, décide de révéler la vérité. Il contacte un journaliste de confiance et lui remet des documents confidentiels prouvant l’existence du complot. Le journaliste, à la recherche de la vérité, commence à enquêter, mais il est rapidement poursuivi par des agents des services secrets qui veulent étouffer l’affaire. À Paris, la tension monte alors que les autorités mettent en place des mesures de sécurité sans précédent pour les Jeux. Des indices commencent à émerger, mais ils sont immédiatement dissimulés ou dénigrés comme étant des théories du complot. La panique commence à s’emparer de la population lorsque des rumeurs d’une attaque nucléaire se répandent. Le jour de la cérémonie de clôture arrive 11 août 2024. La ville est en effervescence, les athlètes et les spectateurs se préparent pour un moment historique, inconscients du danger qui les guette. Tandis que la bombe est secrètement transportée à travers Paris, Andrew et le journaliste se lancent dans une course contre la montre pour exposer la vérité. Ils doivent faire face à des poursuites effrénées, des trahisons et des obstacles presque insurmontables. Finalement, alors que la bombe est sur le point d’être déclenchée, Andrew et le journaliste parviennent à pénétrer dans la zone de sécurité. Dans une confrontation dramatique, ils parviennent à révéler l'existence de la bombe aux autorités à la dernière seconde. Mais il est trop tard. L'explosion retentit, semant la panique et la désolation dans la capitale française. Les radiations se propagent, plongeant Paris et le monde entier dans un chaos sans précédent. Dans un contexte de panique mondiale après l'explosion, tout le monde crie au complot. Les médias et les réseaux sociaux sont saturés de théories accusant les gouvernements et les agences internationales de manipulation. Les fact-checkeurs démentent ces rumeurs, les qualifiant de pure fantaisie et de paranoïa infondée. Cependant, dans un retournement de situation stupéfiant, des preuves irréfutables émergent, démontrant que la conspiration était bel et bien réelle. Les démentis se révèlent alors embarrassants pour les fact-checkeurs, pris au piège de leur propre certitude. Le complot est enfin révélé, mais les ramifications politiques sont énormes. Les responsables de l’OTAN impliqués dans le complot sont arrêtés, et un débat international s'ouvre sur la transparence et la sécurité. Paris, tout en étant marquée par la catastrophe, se retrouve au centre d'une controverse mondiale sur la manipulation et la vérité. À suivre.
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 seront le plus grand événement jamais organisé en France. Ils se tiendront du 26 juillet au 11 août 2024, durant 16 jours hors du temps pendant lesquels Paris 2024 sera le cœur du monde. Les Jeux, c’est du sport, mais tellement plus encore… Une combinaison de rendez-vous culturels, de programmation artistique, et de performances diverses qui créent une expérience unique en son genre. Les Jeux, c’est un festival populaire et multiculturel qui s’adresse au monde entier. C’est une aventure qui va embarquer la France entière pour une expérience inédite. Et Paralympiques le 13 septembre 2017
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𝔩𝔢𝔰 𝔰𝔬𝔠𝔦𝔢́𝔱𝔢́𝔰 𝔰𝔢𝔠𝔯𝔢̀𝔱𝔢𝔰 𝔡𝔢 𝔣𝔩𝔬𝔯𝔢𝔫𝔠𝔢 :
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Les Di Michelangelo sont une société secrète d’artistes, d’intellectuels et de conservateurs passionnés. Leur objectif : défendre le patrimoine culturel de Florence et de l’Italie face à la modernisation effrénée et à la marchandisation de l’art. Ambivalents et passionnés, ils sont le symbole de l’équilibre parfait entre créativité et technique dans leur action.
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Les Di Michelangelo veillent à la préservation des monuments historiques, des archives artistiques et des savoir-faire artisanaux. Ils dénoncent la détérioration culturelle causée par le tourisme de masse et les intérêts commerciaux. Leur influence s’exerce à travers des publications, des expositions éphémères et des collaborations avec des institutions académiques. Ils soutiennent des projets qui réhabilitent l’héritage culturel et favorisent l’éducation artistique.
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Pour rejoindre les Di Michelangelo, les candidats doivent présenter une contribution à la culture locale – une restauration d’œuvre, une thèse historique ou un projet novateur. Lors de leur initiation, ils reçoivent un fragment de pierre, à conserver en tout temps sur soi, symbole de leur engagement à honorer et protéger l’essence de Florence.
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Les Di Michelangelo furent créés en réaction à l’emprise grandissante des puissances financières sur le domaine culturel. Depuis le XIXe siècle, ils se battent contre les démolitions abusives et le vandalisme institutionnalisé. Par le passé, les membres fondateur étaient par ailleurs des Dei Medici, dissidents ayant préféré répondre au véritable appel de leur artiste favori. Aujourd’hui, ils développent des programmes de sensibilisation et militent pour des réglementations visant à protéger les trésors culturels des spéculations immobilières.
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Strictly no heroics, by B. L. Radley
The world is run by those with the Super gene, and Riley Jones doesn’t have it. She’s just a Normie, ducking her way around the hero vs. villain battles that constantly demolish Sunnylake City, working at a crappy diner to save up money for therapy, and trying to figure out how to tell her family that she’s queer. But when Riley retaliates against a handsy superhero at work, she finds herself in desperate need of employment, and the only place that will hire her is HENCH. Yes, HENCH, as in henchmen: masked cronies who take villains' coffee orders, vacuum their secret lairs, and posture in the background while they fight. Riley's plan is to mind her own business and get paid...but that quickly devolves when she witnesses a horrible murder on the job. Caught in the thick of a gentrification plot, a unionization effort, and a developing crush on her prickly fellow henchwoman, Riley must face the possibility that even a powerless Normie can take a stand against injustice.
The writing was very reminiscent of tumblr folk tales, probably because B. L. Radley apparently used to(?) write on here. Or maybe I thought that because I knew Radley wrote on tumblr... Whichever it is, the vibes of the writing style were there, it was fun
It was also nice to have representation that doesn't end at "this character is gay, and this one is black": we get different gender and sexual identities, different body types (our MC doesn't have gressin limbs), different skin colors, Riley's sister even has a prosthetic leg. I feel like a lot of people would think it's too """woke""" but like, that's actually what the real world looks like outside of your bubble? Minorities are still a good chunk of the population and queer people do tend to band together, somehow. Anyways, I really liked that aspect of the story
The plot wasn't some convoluted evil master plan from some removed villain with the fate of the world at stake, it was closer to home (which makes sense given Riley and her lack of powers), so it was really refreshing and made the whole story seem way more realistic.
I'll definitely want to read more of Radley's works if they get more publishing deals after this one!
French version under the cut
Ceux dotés du gène des Super dirigent le monde, et Riley Jones n'en fait pas partie. Elle est une simple Normie qui esquive les combats incessants entre super héros et super villains qui détruisent Sunnylake City. Elle travaille dans un dinner minable pour pour payer sa thérapie tout en essayant de trouver le moyen de dire à sa famille qu'elle est queer. Seulement, lorsque Riley se venge d'un super héros aux mains baladeuses au travail, elle se retrouve en manque cruel d'un emploi et la seule entreprise qui veut bien l'embaucher est SBIRE. Oui, SBIRE, comme les sbires masqués des super villains qui prennent leur commande de café, nettoient leur repaire secret, et font les durs en arrière-plan pendant qu'ils se battent. Riley compte se mêler de ses affaires et toucher sa paie, mais ce plan tombe rapidement à l'eau lorsqu'elle assiste à un meurtre horrible au travail. Prise au milieu d'un complot d'embourgeoisement, d'une tentative de syndicalisation et ses sentiments naissants envers son irritable collègue, Riley devra faire face à la possibilité que même une Normie sans pouvoirs puisse prendre position contre l'injustice.
Le style d'écriture m'a rappelé les contes populaires de tumblr, probablement parce que B. L. Radley écrit (écrivait ?) sur le site. Ou peut-être que j'y ai pensé parce que je savais que Radley écrivait sur tumblr... Dans tous les cas, les vibes étaient là, c'était fun
C'était aussi sympa d'avoir de la représentation qui s'arrête pas à "ce personnage est gay et celui-là est noir" : on voit différentes identités de genres, différentes sexualités, types de morphologies (notre personnage principale n'a pas des membres-gressins), couleurs de peau. La soeur de Riley a même une prothèse de jambe. Je suis sûre que beaucoup de gens trouveraient ça trop """woke""", mais euh, c'est à ça que le monde réel ressemble en dehors de leur bulle ? Les minorités représentent quand même une bonne partie de la population et les personnes queer ont tendance à se regrouper, d'une façon ou d'une autre. Bref, j'ai vraiment apprécié cet aspect du roman
L'intrigue était pas un plan alambiqué fomenté par un lointain méchant où le sort du monde est en jeu, c'était une échelle plus humaine (ce qui a du sens au vu du manque de pouvoirs de Riley), donc c'était très rafraichissant et rendait l'histoire bien plus réaliste
Je lirai absolument plus de livres par Radley si iel publie d'autres livres à l'avenir !
#strictly no heroics#bl radley#b l radley#books#booklr#booklr community#book recs#book recommendations#queer books#book reviews#lgbt+ books#yes i'm still trying to post all the reviews i procrastinated in 2023#2 more to go
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23 octobre : un jour pour défendre les libertés en Hongrie
La Hongrie commémore les événements de 1956 en même temps que la journée de 1989 qui a mis fin au régime communiste. Cette fête nationale est aussi, pour une partie des Hongrois, l’occasion de manifester contre le régime autoritaire mis en place en 2012 par Victor Orban.
Le 23 octobre 2011, quelque 100 000 manifestants défilaient dans les rues de Budapest pour protester contre le régime liberticide que Viktor Orban était en train d’instaurer en Hongrie. Quelques uns, parmi les plus âgés, avaient participé à l’insurrection contre le régime communiste hongrois, le 23 octobre 1956. On se souvient que 10 jours plus tard, cette révolution démocratique avait été écrasée par les forces soviétiques, au prix de 200 000 morts. Un tiers de siècle plus tard, un 23 octobre (1989), ce régime prenait fin, laissant la place à une république de Hongrie qui a fonctionné démocratiquement jusqu’au 1er janvier 2012, date de l’entrée en vigueur d’une nouvelle constitution, inspirée des idées de l’extrême droite hongroise.
Cette journée du 23 octobre, dite Fête de la Révolution (Forradalom ünnepe), est devenue fête nationale en 1990, marquée par des célébrations officielles de cette double célébration, est aussi l’occasion pour l’opposition de protester contre un État hongrois aux tendances de plus en plus autoritaires. Cette année, des milliers de Budapestois défilent en soutien des étudiants qui se battent pour l'autonomie de la l’Université des arts du théâtre et du cinéma (SZFE) menacée par le pouvoir et la liberté académique. La conquête de la mairie de Budapest par l’opposition, en octobre 2019, donne néanmoins l’espoir aux démocrates de pouvoir mettre fin un jour au régime de Viktor Orbán.
Mise à jour 2022 : En 2022, ce fut une journée très paradoxale en Hongrie puisque, d’un côté, on y commémore une agression russe et que, en même temps, le gouvernement hongrois soutient l’agression russe de l’Ukraine. Cette année, le président Orban, largement réélu, n’a pas profité de ce jour férié pour rassembler ses partisans à Budapest comme il l’avait fait les années précédentes. Il a choisi faire profil bas et de s’exprimer depuis une ville de province alors que l’opposition manifestait, comme chaque année, dans la capitale.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde
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La LITTÉRATURE FRANCO-ONTARIENNE EST UNE LITTÉRATURE D'ACCUEIL (Conférence donnée à l'Université de Windsor, octobre 2023)
Je suis honoré de pouvoir dire quelques mots sur ce que je considère comme une littérature d’accueil. J’aime bien le concept de « littérature du vaccum » qui veut dire une littérature existant dans un contexte social et politique vide ou incomplet. C’est un concept conçu et défini par le poète et essayiste franco-ontarien Gaston Tremblay.
Je cite ici son propos écrit sur la page de l’Institut canadien sur les minorités linguistiques :
« L’implosion des institutions sociales canadiennes-françaises, lors de la Révolution tranquille, crée un tel vide dans les régions limitrophes du Québec que la nouvelle garde franco-ontarienne s’inscrit dans le courant contre-culturel nord-américain. Certes, ce premier mouvement d’identification à la contre-culture sera suivi d’un retour aux sources, mais il se fait alors par le biais du patrimoine régional, plutôt que par l’exploitation du corpus littéraire canadien-français traditionnel. C’est donc après une double rupture, dans un vacuum institutionnel et idéologique, que la littérature franco-ontarienne se développe. »
Je souscris à ce concept car c’est la réalité quotidienne de tout Franco-ontarien qui écrit. Il y a en effet peu d’institutions qui permettent aux gens de lettres de l’Ontario français d’être considérés comme des écrivains du centre. Nous sommes des écrivains et des écrivaines de la marge. Les institutions qui existent politiques et sociales sont fébriles et se battent elles-mêmes pour leur survie. Ce constat fait de la littérature franco-ontarienne, une littérature des espaces clos et ponctuelle. Ponctuelle dans le sens qu'elle existe à des endroits précis. Pour constater qu’elle est en vie, il faut aller là où elle a pris la parole, au Théâtre du Nouvel-Ontario par exemple ou là où on lui accorde la parole, par exemple à la bibliothèque métropolitaine de Toronto. Ensuite, la littérature franco-ontarienne semble disparaître, elle est là mais peu visible et donc certains pourraient penser qu’elle est inexistante ou morte. Pour s’assurer de sa survie, il y a ces moments ponctuels qui sont vitaux, surtout pour les spécialistes et les universitaires afin de constater que rien de mal n’est arrivé à la littérature du vaccum. Elle est toujours vivante. Ces moments ponctuels sont les salons du livre et les conférences universitaires en Ontario.
C’est en jetant les bases de la littérature franco-ontarienne dans les années soixante-dix que les Franco-Ontariens définissent le cadre de ce qui sera leur littérature. Ils sont inspirés par la contre-culture, mouvement qui déboulonne les institutions culturelles formelles et ouvre les portes aux expériences artistiques en tout genre. Les différentes vagues qui suivent la contre-culture, notamment l’influence du folklore franco-ontarien, a permis à la littérature franco-ontarienne d’imposer son existence dans une société anglophone dense et compacte.
Les arts franco-ontariens actuels tels qu’on les connait permettent d’affirmer une chose. La lutte pour son existence est faite. Comparé au siècle dernier et celui d’avant, il est possible d’affirmer que la littérature franco-ontarienne a une voix unique et singulière. Il suffit de consulter le site Web du Conseil des Arts de l’Ontario pour trouver des services offerts aux artistes franco-ontariens, services qui n’existaient pas dans les années mille-neuf-cent soixante-dix. Mais exister est une chose, vivre en est une autre. C’est ce combat permanent pour sa vie et sa survie qui fait de la littérature franco-ontarienne, un art face à son péril de façon constante.
Le poète et essayiste Gaston Tremblay aime citer Roger Bernard qui a dit « On ne naît pas Franco-Ontarien, on le devient ». Je suis d’avis que même si le droit héréditaire existe, il n’exclut en rien le droit littéraire d’être franco-ontarien. J’insiste sur le terme « droit littéraire » car ce droit peut apparaître et disparaître dans le sens où l’écrivain francophone de l’Ontario qui a déménagé en Colombie britannique et y vit depuis dix ans peut ne plus se définir comme Franco-Ontarien. Si en plus, son œuvre se poursuit ailleurs, il obtient le droit littéraire de se définir autrement.
J’en veux pour preuve un article du Journal Le Devoir daté du 17 octobre 2015. On y interviewait Patrices Desbiens, un des piliers de la littérature franco-ontarienne. Il dit en répondant à un journaliste québécois, je cite :
« Il y a du monde qui pense encore que je vis ce qui est dans Sudbury. Ce n’est plus mon monde, ça », raconte au bout du fil le Franco-Ontarien né à Timmins, qui habite Montréal depuis 1993. « J’étais là dans le temps, faque j’écrivais ce que je voyais. Maintenant, je suis ici, faque j’écris ce que je vois ici. »
Ce commentaire ne peut être celui d’un écrivain français, irlandais, ou japonais. Ce phénomène n’est possible que dans la « littérature du vacuum », celle où l’identité est en permanence menacée par le vide. L’identité littéraire de Patrice Desbiens, même si elle est ancrée en Ontario, reste volatile. Il exerce ainsi son droit de définition de lui-même sans que cela ne soit invraisemblable. C’est ce qui différencie les écrivains franco-ontariens, des écrivains français ou allemand. Eux restent éternellement des écrivains français ou allemands, même s’ils émigrent.
Cette fragilité indéniable de l’identité littéraire franco-ontarienne est également sa force. Elle empêche les dérives sectaires. Nous ne sommes pas sur un territoire où la majorité est opprimée comme au Québec durant les années de la grande noirceur. Nous sommes sur un territoire de minoritaires. L’existence prend donc une autre connotation, le mot pays possède un autre sens. Jean-Marc Dalpé dans « Les murs de nos villages » dit ceci :
« Les murs de nos villages nous hurlent comme les chiens enragés : Prenez-le, Prenez-le, Prenez-le, Prenez-le le pays Prenez-le dans vos mains Prenez-le dans vos bras dans vos ventres dans vos cœurs Dansez avec le pays »
Le pays a ici une autre signification. Il s’agit aussi bien du mien que de celui qui est natif de Timmins et qui parle français. Dans ce contexte, l’identité ne se fait pas par rapport à l’hérédité mais à la langue et la culture. Autrement dit aucun passeport, aucun discours national ne peut prétendre résoudre la question identitaire du Franco-Ontarien.
C’est une force, cette précarité littéraire, ce microcosme, car il s’ouvre presque naturellement à ceux et celles comme moi qui apportent leur sensibilité de minorité francophone aux origines africaines ou autres. La porosité de l’édifice crée un système de vase communicant et l’écrivain franco-ontarien issu d’une minorité s’identifie facilement à la littérature du vaccum.
Je donnerai un exemple dans la définition des organismes. Si vous prenez L’UNEQ, l’Union des Écrivaines et des Écrivains Québécois. Elle a pour mandat la défense des droits socio-économiques des auteurs et auteures du Québec et la valorisation de la littérature québécoise. Nous pouvons pointer du doigt sur une carte où se situe le Québec. Mais quand on parle de l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français, on ne peut encercler l’endroit précis de l’Ontario français. Cette flexibilité, qui peut être perçue comme une nébulosité pour certains, est une occasion pour toute minorité d’utiliser cet état de fait pour exister.
Depuis 2017, il existe un organisme appelé Mosaïque culturelle à Ottawa. Son mandat est « d’assurer le rayonnement de la culture des communautés afro-descendantes francophones au sein de l’Ontario et créer une plateforme d’échange à travers le Canada francophone et la francophonie internationale. » Cet organisme utilise cette flexibilité pour s’émanciper et voler de ses propres ailes. Par exemple, Mosaïque culturelle est présente au Salon du livre africain de Paris chaque année. Il ne s’agit de s’affranchir d’une tutelle. Il s’agit de se faire porteur d’un message comme un pigeon-voyageur et d’en rapporter un à cette communauté éparpillée qu’est l’Ontario français.
En tant qu’écrivain de l’Ontario français, nous sommes ce que nous voulons être. Aucun politicien ne peut encadrer nos propos, y mettre une teinte idéologique puisque l’Ontario français n’a ni gouvernement, ni ministre de la Culture. Souvent, le ministre de la culture de l’Ontario ne parle pas français.
Maintenant, je donnerai un aperçu de mon expérience pour illustrer la relation toute particulière que j’estime avoir avec la littérature de l’Ontario français. Vers la fin des années 80, j’ai rencontré à la bibliothèque métropolitaine de Toronto, un écrivain en résidence du nom de Paul Savoie à qui j’ai montré mes textes poétiques. Il a été d’une grande gentillesse et d’une grande aide pour le jeune écrivain que j’étais. Il m’a prodigué des conseils. Ce fut l’accueil premier d’un minoritaire par un autre minoritaire. Paul Savoie est au départ un Franco-Manitobain. Ici, il y a déjà une introduction à la générosité de la littérature franco-ontarienne. Quelqu’un qui a bénéficié de cette générosité m’a accueilli au sein de sa famille d’adoption.
Paul Savoie organisa une soirée de poésie et m’invita. Je lus des textes en compagnie de qui ? Jean-Marc Dalpé. C’était en 1987 et il venait de publier sa fameuse pièce de théâtre « Le Chien » qui allait lui valoir le Prix du Gouverneur général. Ensuite, je décide par un concours de circonstance de m’inscrire à l’Université Laurentienne en littérature française. Je tombe dans le cours d’introduction à la littérature d’un certain Fernand Doré, une personnalité phare dans l’émergence de la littérature franco-ontarienne.
Je dirais quelques mots sur lui, juste pour que les lecteurs qui ne savent pas de qui je parle aient une idée du personnage. C’était un professeur de Lettres à l’Université Laurentienne et un auteur également d’essais fort captivants sur la littérature franco-ontarienne. Mais surtout il fut une inspiration pour le mouvement d’émancipation de la littérature en Ontario français. Il est à l’origine de plusieurs mouvements artistiques comme CANO (Coopérative des Artistes du Nouvel-Ontario), de Prise de Parole, maison d’édition née pour exprimer la parole des francophones d’ici. Il participe aussi à la création du TNO, Théâtre du Nouvel-Ontario. Provocateur dans son style d’enseignement, il titillait les étudiants, leur lançait des défis à demi-mots pour voir si nous comprenions la matière et pour communiquer sa passion. Il m’a eu comme étudiant dans plusieurs cours et j’ai pu bénéficier de son savoir et de ses encouragements surtout dans mes articles dans le journal étudiant. Fernand Dorais était jésuite et il venait du Québec.
J’ai également connu Robert Dixon, autre personnalité importante, ce fut aussi mon professeur. Précis, éloquent même, il avait une patience infinie pour expliquer la poésie, surtout la poésie d’ici. Il est l’auteur d’un texte-phare « Au Nord de notre vie ». Ce texte a été repris par le groupe de musique franco-ontarien CANO. Robert Dixon a reçu le prix du Gouverneur général pour « Grand Ciel Bleu Par Ici » en 1997. Robert Dixon était au départ un anglophone. Il avait des parents d’origine hollandaise. Mais il joua un rôle déterminant dans la construction de ce qui est la littérature franco-ontarienne d’aujourd’hui.
Il y en a eu d’autres. Toutes ces personnes m’ont accueilli les bras ouverts car pour eux, la littérature franco-ontarienne est une littérature d’accueil. C’est une des composantes de ce qui fait sa structure. Elle ouvre ses bras et tend l’oreille. C’est une littérature inclusive.
Un individu comme moi a toujours été minoritaire. Je suis né à Montréal mais je suis originaire du Rwanda. Mes parents avaient fui ce pays en 1959 car minoritaires, ils subissaient des vexations qui se transformèrent en tueries jusqu’au génocide de 1994. Dans les pays africains où j’ai grandi, j’étais différent, toujours minoritaire. En revenant au Canada, ça n’a rien changé. Je le suis encore. Donc, j’estime que personnellement, il m’a été facile de comprendre et d’adhérer à la démarche littéraire franco-ontarienne.
Il faut que je souligne que la littérature de la majorité a tendance depuis longtemps à s’accaparer des écrivains de la minorité pour en faire les leurs. Le cas le plus emblématique est Gabrielle Roy. Certes, elle a écrit au Québec mais certains de ses livres parlent du Manitoba, son lieu de naissance et où elle avait grandi. De nos jours, il y a de plus en plus de résistance. Des écrivains comme Jean-Marc Dalpé ou Daniel Poliquin s’affirment davantage comme écrivains franco-ontariens même quand il y a une tentative de récupération de la part de la littérature majoritaire, québécoise dans ce cas. Ceci est un bon signe et je souhaite que cela perdure.
Je vous ai parlé de l’organisme Mosaïque culturelle, je dois aussi dire quelques mots sur une maison d'édition dans la banlieue de Toronto qui vient de fêter ses 5 années d’existence. Elle s’appelle Les éditions Terre d’accueil. Sur sa page de son site Internet, on peut lire ceci comme définition : « Éditeur d’auteurs immigrants au Canada, les Éditions Terre d’Accueil publient, pour tous les groupes d’âges, des œuvres littéraires en accompagnant au mieux ses auteurs dans le processus de publication et de promotion. Elles donnent ainsi une voix aux immigrants canadiens, une voix qui fait résonner leurs réalités auprès des lecteurs francophones. »
D’ailleurs, mon roman « Toronto, je t’aime » est réédité par cette maison d’édition. Je trouve que le nom de cet éditeur « Terre d’accueil » illustre parfaitement mon propos. Il y a de la place pour tous et il ne s'agit pas de remplacer mais de contribuer du mieux qu’on peut à cette littérature du vaccum. Ce qui est remarquable est que parmi le catalogue de cette maison d’édition, il y a un livre sur les aînés de la région du Durham qui s’intitulent « Les visages de la Francophonie » de Durham. Il y a donc un besoin de créer des ponts entre ceux qui nous ont précédés et ceux qui sont en train de poursuivre le développement de cette littérature.
Avant de terminer cette conférence, je vais aborder la contribution de l’écrivain et de l’écrivaine de race noire à la littérature franco-ontarienne.
Depuis qu’Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor et Léon Gontran Damas décidèrent d’utiliser la langue française comme une arme contre l’oppression grâce au mouvement de la négritude, le francophone de race noire a indéniablement plongé sa plume dans une encre quelquefois fielleuse mais surtout sans complexe.
Nous, francophones de race noire, nous nous approprions la langue dans un combat qui reste titanesque car l’ancien colon refuse de reconnaître que nous avons modernisé la parole française, nous l’avons engrossée, inoculée du venin de la vérité sur ce que nous sommes, c’est-à-dire des êtres humains à part entière. Nous sommes aussi très inventifs dans nos textes car nous n’avons de compte à rendre à personne, Aucune chapelle, aucun conclave ne dicte nos mots. Quand on lit Alain Mabanckou ou Fatou Diome, on peut constater qu’ils se permettent d’innover ou d’africaniser cette langue avec beaucoup de goût.
Ramenons le débat dans un contexte francophone de l’Ontario. Les francophones de race noire ou issus de la colonisation sont également dans une contribution innovante. Dans la musique, on peut citer Yao, spécialiste du slam ; il y en a d’autres dans la poésie, Gabriel Osson ou dans la fiction Melchior Mbonimpa. Cela n’enlève rien aux auteurs franco-ontariens qui ont commencé dans la contre-culture et avec la musique du groupe CANO. Ce sont des précurseurs, les Robert Dickson et Jean-Marc Dalpé. Les francophones originaires d’ailleurs, notamment de l’Afrique, se sont joints à leur voix. Ils ont peut-être un autre accent et des préoccupations pas toujours identiques, cependant ils ont indéniablement un point commun : le besoin de dire en français leur vérité, leur hantise et leur rêve.
En ce qui concerne la hantise, le besoin de survivre en français, j’estime que le poète Patrice Desbiens a écrit de beaux textes pour décrire l’oppression anglophone ou encore le malaise de sa propre identité (L’homme invisible/The invisible man, 1981). Si vous prenez la pièce de théâtre « French Town » de Michel Ouellette, il est également question de l’identité difficile à porter d’une famille franco-ontarienne dans le nord. Ou relisez « L’Obomsawin » de Daniel Poliquin et vous constaterez que l’auteur montre le mal-être d’une communauté francophone qui cherche à justifier ses difficultés identitaires en pointant du doigt un bouc-émissaire.
Les écrivains franco-ontariens de race noire ont aussi des plaies non cicatrisées qui façonnent la plume des auteurs noirs. Il y a des plaies urbaines comme la violence policière et la discrimination à l’emploi. L’auteur francophone de race noire ressemble à cet homme noir secouant un chiffon rouge dans le tableau de Théodore Géricault, Le radeau de la Méduse (1818-1819). Il est le plus haut perché, aidé par d’autres naufragés et tente d’attirer l’attention d’un bateau salvateur à l’horizon.
La littérature franco-ontarienne est donc la rencontre des écrivains et écrivaines venus d’univers différents mais qui ont la liberté d’exprimer leurs préoccupations et leurs hantises dans un même vecteur, un creuset ouvert à autrui, un territoire sans véritable frontière infranchissable, plutôt un pays sans passeport. Une littérature porteuse de fraternité universelle. Merci.
Didier Leclair, écrivain
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Quand on a connu tout et le contraire de tout, quand on a beaucoup vécu et quand on est au soir de sa vie, on est tenté de ne rien lui dire, sachant qu'à chaque génération suffit sa peine, sachant aussi que la recherche, le doute, les remises en cause font partie de la noblesse de l'existence. Pourtant, je ne peux me dérober et à ce jeune interlocuteur, je répondrai ceci, en me souvenant de ce qu'écrivait un auteur contemporain : "Il ne faut pas s'installer dans sa vérité et vouloir l'asséner comme une certitude mais savoir l'offrir en tremblant comme un mystère". A mon jeune interlocuteur, je dirai que nous vivons une période difficile, où les bases de ce que l'on appelait la morale et qu'on appelle aujourd'hui l'éthique sont remise constamment en cause en particulier dans les domaines du don de la vie, de la manipulation de la vie et de l’interruption de la vie. Dans ces domaines de terribles questions nous attendent dans les décennies à venir. Oui, nous vivons une période difficile où l'individualisme systématique; le profit à n'importe quel prix, le matérialisme l'emportent sur les forces de l'esprit. Oui, nous vivons une période difficile où il est toujours question de droit et jamais de devoir et où la responsabilité qui est l’once de tout destin, tend à être occultée. Mais je dirai à mon jeune interlocuteur que malgré tout cela, il faut croire à la grandeur de l’aventure humaine. Il faut savoir, jusqu’au dernier jour, jusqu’à la dernière heure, rouler son propre rocher. La vie est un combat le métier d’homme est un rude métier. Ceux qui vivent sont ceux qui se battent. Il faut savoir que rien n’est sûr, que rien n’est facile, que rien n’est donné, que rien n’est gratuit. Tout se conquiert, tout se mérite. Si rien n’est sacrifié, rien n’est obtenu. Je dirai à mon jeune interlocuteur que pour ma très modeste part, je crois que la vie est un don de Dieu et qu’il faut savoir découvrir au-delà de ce qui apparaît comme l’absurdité du monde, une signification à notre existence. Je lui dirai qu’il faut savoir trouver à travers les difficultés et les épreuves, cette générosité, cette noblesse, cette miraculeuse et mystérieuse beauté éparse à travers le monde, qu’il faut savoir découvrir ces étoiles, qui nous guident où nous sommes plongés au plus profond de la nuit et le tremblement sacré des choses invisibles. Je lui dirai que tout homme est une exception, qu’il a sa propre dignité et qu’il faut savoir respecter cette dignité. Je lui dirai qu’envers et contre tous il faut croire à son pays et en son avenir. Enfin, je lui dirai que de toutes les vertus, la plus importante, parce qu’elle est la motrice de toutes les autres et qu’elle est nécessaire à l’exercice des autres, de toutes les vertus, la plus importante me paraît être le courage, les courages, et surtout celui dont on ne parle pas et qui consiste à être fidèle à ses rêves de jeunesse. Et pratiquer ce courage, ces courages, c’est peut-être cela «L’Honneur de Vivre».
Hélie de Saint Marc (1922-2013)
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Résilience
Dans cinq jours, ma fille célèbrera ses 20 ans, et les préparatifs battent leur plein ! J'ai reçu son cadeau hier... Bah je vais rien divulguer, c'est des airs pods, les sines sont pétés. C'est même pas un truc classe, je me sens nul. Elle a invité toute la famille (moi et mon ex, donc) . Vingt ans, c'est un sacré cap, putain, je me réjouis pour elle ! Mais, pour ajouter à l'ambiance, devinez qui sera là... Le remplaçant que mon ex a trouvé, environ le lendemain, un type que je ne peux m'empêcher de qualifier de "maïs transgénique" depuis 16 ans.
Jpp de peser le pour, le contre, le jamais, le pourquoi pas.
Mon corps est-il suffisamment résilient. Si j'avais le soutien d'amis, de famille... Mais je vais pas en parler. Mes dilemmes internes, j'en cause pas. Un peu à mes chats, et encore, ils comprennent pas trop.
J'ai mis en place des stratégies d'adaptation : gestion du stress et communication avec moi-même et mes centres émotionnels ; tenter de leur retrouver un équilibre, mais c'est tellement le bordel. Nous redevenons un peu capables de ressentir des émotions positives et de renouer des relations sociales.
Offrir du soutien, nous protéger, tenter le pari du mieux-être émotionnel et viser la santé mentale... Et... Illuminer le monde, extérieur, intérieur, et aussi bien que possible ce qui m'entoure.
(Dans ma tête)
(c'est un tel bordel)
(que je me raccroche à l'élastique de petite culotte qu'on m'a accroché autour des chevilles quand j'ai dit "ok, je saute !")
(Et dans ma vie)
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Là je viens de chialer parce que j'ai été ultra déçue de Ju'. On est parties 3 mois au Canada, on était dans le même appart, dans le même stage, on était h24 ensemble et là wtf??
Ce matin elle veut bien me chercher en voiture donc trop chouette. Le temps d'aller jusqu'à l'école il faut marcher et déjà elle me dit pas que Lé, sa pote, va nous rejoindre mais ça osef en vrai mais jsp moi je l'aurais fait même si c'est un détail. D'ailleurs Lé j'en avais déjà parlé, c'est une meuf qui cherchait un stage et je lui ai dit que je pouvais parler d'elle à mes maîtres de stage pour qu'elles la prennent. Donc elle a son stage grâce à moi. Puis même à côté de ça je lui ai déjà beaucoup parlé, ça se passait bien, on s'entendait bien. Mais là elle fait que la bise à Ju' et lui pose des questions sur le Canada. Bref, elle me calcule pas. Ça me casse les couilles donc je m'impose et je lui demande comment ça se passe au stage. À ce moment là je me sens enfin dans la conv donc tranquille.
Par contre quand on entre dans l'école MDR c'est limite si elles me tournent le dos?! Puis Ju' qui voit toutes ses potes et qui me laisse derrière sans me présenter ou essayer de m'intégrer. Du coup je me dis ok bah je dégage alors.
Je rentre dans l'auditoire et là je vois L, un ange tombé du ciel ptdr. Du coup je m'assied à côté d'elle et on passe finalement la journée ensemble.
En fait j'en reviens pas de ces gens qui s'en battent les couilles des autres c'est un truc de dingue? Surtout qu'on fait des études dans le social putain? Puis comment tu peux laisser derrière une pote avec qui t'as vécu une expérience unique comme ça, avec qui t'as eu pleins de délires, avec qui t'as partagé des moments émouvants, avec qui t'as appris à vivre au quotidien,...? Tout ça comptait pas pour elle? C'était juste une parenthèse qu'on referme une fois finie? Et pourquoi je suis aussi sensible putain? Moi qui ai dit à mes potes d'enfance que je considérais Ju' comme ma sœur alors qu'elle en a rien à foutre. Ça me tue dans tous les sens du terme.
(06/02/2023)
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Qui dit super-héros (et super-vilains), dit équipes. Que serait l’univers Marvel sans les Avengers ? L’univers DC sans la Justice League ? Il y a donc des équipes dans le Londres de Leap of faith. Ceci est une liste des idées que j'ai pour le moment, elles pourront être modifiées.
— Avengers.
Oui comme dans les comics, comme dans les films, les Avengers de Londres s’appellent les Avengers pour une bonne raison. Tout a commencé il y a 3 ans, quand trois jeunes des quartiers bourgeois de Londres ont décidé de s’improviser super-héros. Pas pour aider leur ville, mais pour la célébrité et la popularité que ce rôle implique, ils ont pris ce nom dans ce but. En 3 ans l’équipe à bien évolué, il y a de nouveaux héros. Les Avengers ont beaucoup de fans, beaucoup de notoriété, mais aussi beaucoup de détracteurs. Ils ont un discours ouvertement méprisant envers les humains normaux, font beaucoup de dégâts et font parfois payer leurs interventions. Il y a aussi beaucoup de scandales d’abus de pouvoir au sein de l’équipe.
Malgré tout ça, les Avengers restent l’équipe qui dispose de plus de moyens financiers, l’équipe considérée comme la plus puissante de Londres et la plus prestigieuse. Ils exigent d’être reconnus par l’État britannique et d’avoir un salaire.
— Les héros anonymes.
Aussi surnommés les “super-losers” par les Avengers. Les héros anonymes ont commencé il y a 5 ans, comme un groupe de parole pour mutants. Beaucoup ont dit vouloir aider les citoyens, c’est ainsi que les héros anonymes sont devenus une association de héros. Ils se battent contre les vilains bien sûr, mais font d’autres actions comme faire des distributions de repas pour les personnes dans le besoin. Les héros anonymes ont la philosophie que tout le monde peut agir à son échelle pour aider la société. Ainsi les humains sont acceptés dans l’association et peuvent avoir des costumes, mais ils n’ont pas le droit de se battre contre les vilains. L’association est plutôt appréciée par la population, même si elle n’a que peu de moyens.
Eux veulent que le rôle de héros reste un rôle bénévole.
— Freaks nation.
Tout a commencé il y a 3 ans, quand une énième brutalité policière tua une jeune adolescente de Newham. Son crime ? Ne pas avoir réussi à contrôler son pouvoir. Cela révolta tous les habitants du borough, de violentes émeutes éclatèrent à Londres pendant 6 jours. Pendant ces émeutes, de jeunes mutants s’allièrent pour combattre la police. Après les émeutes ils décidèrent de combattre pour les borough pauvres de Londres et pour toutes les personnes marginalisées.
Chez les Freaks on trouve des punks, des sans abris, des jeunes des quartiers pauvres, des personnes queers, chacun peut rejoindre les Freaks s’il le souhaite. Il n’y a pas de leaders, ce groupe est anarchique. Ils prônent l'auto-organisation et l’entraide communautaire, leur principal ennemi est l’État britannique et la police. Ils affrontent parfois les super-vilains, parfois s’allient avec eux, ils détestent plus que tous les Avengers avec qui ils se battent parfois. Ils respectent les héros anonymes mais les considèrent comme des doux rêveurs.
Eux-même ne se considèrent pas comme des héros, car ils considèrent que les héros sont des despotes nombrilistes. Ils proposent aussi aux nouveaux mutants des entrainements pour mieux maîtriser leurs pouvoirs.
— Evil corp.
Le mal ! Littéralement, c’est par ironie que ce gang de vilain s’est nommé ainsi. Evil corp est constitué de vilains venant de tous horizons. Des gangsters confirmés, des vilains maladroits et ridicules, de simples citoyens n’ayant pas eu de chance, des fans un peu bizarres qui ont obtenu des pouvoirs ou des jeunes et moins jeunes des quartiers difficiles qui n’ont pas d’espoir pour échapper à la pauvreté.
Ils n’ont pas forcément de but commun, ils considèrent juste qu’en s’associant ils seront plus forts contre les héros et contre le gouvernement.
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La France, la Russie et les traîtres (suite2)
C’est là un concept foireux. Aux Amériques, par exemple, les Anglais s’étaient alliés avec les Cherokees : trahison civilisationnelle. Les Français s’étaient alliés avec les Sioux : trahison civilisationnelle. En 1914, les Allemands se sont alliés aux Ottomans : trahison civilisationnelle. En 1895, les Anglais arment les Ethiopiens contre les Italiens : trahison civilisationnelle. Les Américains avaient des Noirs dans leur armée en 1944 : trahison civilisationnelle. Pour faire échec aux ambitions de Charles-Quint, François Ier s’était allié au Grand Turc : trahison civilisationnelle. Les Russes acceptent que des tchétchènes se battent à leurs côtés : trahison civilisationnelle. Les Ukrainiens acceptent des jihadistes dans leurs rangs pour cartonner des Russes : trahison civilisationnelle. En réalité, il n’y pas de " trahison civilisationnelle". Dès lors que l’ennemi principal est défini, un État noue des alliances pour tenter d’anéantir la menace. Cela s’appelle la diplomatie ; tout simplement. Un nationaliste français qui soutient aujourd’hui l’Ukraine de Zelensky pour défendre une "petite nation injustement attaquée" obéit très exactement au même réflexe que ces patriotes français qui en 1939 étaient prêts à aller en découdre avec les Boches pour sauver la Pologne, et l’année suivante pour sauver la république française qui était pourtant déjà bien vermoulue. Une partie d’entre eux est ensuite allée à Londres rejoindre le général de Gaulle. C’est le réflexe de la « petite patrie », qui nourrit les querelles et les haines entre Européens et qui nous a fait tant de mal. Quatre-vingt années après la victoire des alliés de mai 1945, on voit le résultat. Dans l’entre-deux guerres, les nationalistes français avaient déjà parfaitement conscience de la dégénérescence raciale imposée par le régime républicain : Drieu La Rochelle, Brasillach, Céline, Pierre-Antoine Cousteau, Henri Béraud, Lucien Rebatet et quelques autres s’étaient élevés contre cet envahissement des étrangers encouragé par le régime. Il s’agissait à l’époque des juifs, des Italiens, des Arméniens, des Noirs, des Algériens et des Annamites. C’était le début de la grande invasion que nous connaissons. Les intellectuels français avaient fait leur travail en nous mettant en garde contre ce qui se préparait. Les forces en présence aujourd’hui sont exactement les mêmes qu’en 1940. Les projets sont les mêmes. C’est une guerre à mort qui ne peut se solder que par l’anéantissement d’un des deux camps. Et il ne faut pas se tromper de camp. Hervé Ryssen
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