Infos, affiches et photos sur les droits des femmes, petites et grandes.
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"Abortion Access Saves Lives"
Graphic by Lane Lloyd
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Julian Wasser, Breakfast, Hollywood, Californie, 1963. Voilà une scène qui, sous ses airs anodins, en dit long ! Une photo qui nous emmène dans un petit diner américain des sixties. Julian Wasser, avec son œil de lynx, nous sert sur un plateau une tranche de vie aussi croustillante qu'une tranche de bacon. Au comptoir, quatre âmes perdues dans leurs pensées, ou peut-être dans leur petit-déjeuner, c'est difficile à dire. Deux hommes encadrent deux femmes. La première, dos dénudé, affiche une assurance tranquille dans son bikini qui pourrait faire pâlir d'envie les starlettes d'Hollywood. La seconde dévoile un pied nu, probablement une rébellion silencieuse contre la norme, ou simplement un instant volé de confort. Et parlons-en du confort ! On a deux femmes coincées sur un tabouret unique, leurs corps serrés l'un contre l'autre, tandis que les deux hommes, chacun bien installé sur leur propre siège, savourent leur espace personnel sans entrave. Et là, ça parle et ça parle fort. C'est une métaphore parfaite des inégalités de l'époque et disons-le, des inégalités qui persistent souvent encore aujourd'hui. Ces femmes, bien qu'elles soient là, présentes et visibles, sont contraintes à partager un espace restreint, symbolisant cette place limitée qu'on leur concède dans la société. Leur posture, mi-intime, mi-forcée, est un cri silencieux contre cette injustice quotidienne. Elles doivent s'adapter, se contorsionner pour trouver leur place, là où les hommes occupent naturellement l'espace, comme des rois de pacotille. Cette image est un témoignage poignant de la dynamique de pouvoir en jeu. Les hommes, avec leurs tabourets bien à eux, incarnent une autorité tranquille et non contestée. Les femmes, elles, malgré leur audace vestimentaire et leur présence affirmée, se battent pour chaque centimètre d'espace, illustrant parfaitement cette lutte constante pour l'égalité. En somme, c'est une photo qui révèle les profondes disparités de genre.
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Yvette Roudy en 2012 par Gérald Garitan
Yvette Roudy, née le 10 avril 1929 à Pessac, est une femme politique française reconnue pour son engagement en faveur des droits des femmes. Membre du Parti socialiste, elle a été députée européenne de 1979 à 1981, puis ministre des Droits de la femme de 1981 à 1986 sous la présidence de François Mitterrand. Elle a également été députée du Calvados et maire de Lisieux de 1989 à 2001. Elle a joué un rôle clé dans la promotion de l'égalité des sexes en France. En tant que ministre, elle est à l'origine de la loi du 13 juillet 1983 sur l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, connue sous le nom de « loi Roudy ». Cette loi visait à réduire les inégalités de rémunération et de conditions de travail entre les sexes. En outre, elle a également introduit la loi du 31 décembre 1982, qui permet le remboursement par la Sécurité sociale des frais liés à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), une mesure significative pour les droits reproductifs des femmes en France. Avant sa carrière politique, elle a été active dans le militantisme féministe. Elle a traduit en français le livre « The Feminine Mystique » (La femme mystifiée) de Betty Friedan et a fondé le journal féministe « La Femme du XXe siècle ». Elle a également signé le Manifeste des 343 en 1971, demandant la légalisation de l'avortement en France.
Loi Roudy
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Victoria Claflin Woodhull, née le 23 septembre 1838 à Homer, Ohio, et décédée le 9 juin 1927 en Angleterre, était une réformatrice sociale américaine aux multiples facettes. Elle est surtout connue pour avoir été la première femme à se présenter à la présidence des États-Unis en 1872. Victoria est née dans une famille pauvre et excentrique, où elle a souvent participé à des spectacles de médecine et de voyance avec sa sœur Tennessee Claflin. À l'âge de 15 ans, elle a épousé Canning Woodhull, un médecin alcoolique et infidèle, avec qui elle a eu deux enfants. Leur mariage tumultueux a conduit à un divorce en 1864. Après son divorce, Victoria s'est associée à sa sœur Tennessee et, avec le soutien financier du magnat des chemins de fer Cornelius Vanderbilt, elles ont ouvert la première maison de courtage dirigée par des femmes à Wall Street en 1870. Elles ont ensuite lancé un journal, « Woodhull & Claflin's Weekly », qui a publié des articles controversés sur des sujets tels que l'amour libre, les droits des femmes et les réformes politiques qui ne se concrétiseront que dans les années 1960. Ce journal est célèbre pour avoir publié la première traduction anglaise du « Manifeste du Parti Communiste » de Karl Marx. Victoria est devenue une figure influente du mouvement pour le suffrage féminin, étant la première femme à témoigner devant un comité du Congrès américain en 1871. Elle a argumenté que les femmes avaient déjà le droit de vote en vertu des 14e et 15e amendements de la Constitution américaine, bien que cette argumentation n'ait pas réussi à convaincre le comité. En 1872, elle a été nominée par le Equal Rights Party (Parti des Droits Égalitaires) pour se présenter à la présidence, avec Frederick Douglass comme vice-président, bien qu'il n'ait jamais reconnu cette nomination. Sa campagne a été marquée par des scandales, notamment la publication d'un article sur l'affaire extraconjugale du révérend Henry Ward Beecher, ce qui a conduit à son emprisonnement pour obscénité la veille de l'élection. Après des années de controverses et de difficultés financières, Victoria a déménagé en Angleterre en 1877, où elle s'est mariée à l'aristocrate John Biddulph Martin. Elle a continué à soutenir les droits des femmes en Angleterre et a publié un journal avec sa fille. Victoria est décédée en 1927, laissant derrière elle un héritage complexe de réformes sociales et de combats pour l'égalité des sexes.
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Simone de Beauvoir par Irving Penn, New York, 1957
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Lucretia Mott, née Lucretia Coffin le 3 janvier 1793 à Nantucket, Massachusetts, est une figure emblématique du mouvement abolitionniste et des droits des femmes au 19ème siècle aux États-Unis. Élevée dans une famille Quaker qui prônait l'égalité de tous sous Dieu, elle a été influencée dès son jeune âge par ces principes. Elle a fréquenté un pensionnat Quaker à New York, où elle est devenue enseignante et a constaté l'inégalité salariale entre hommes et femmes, ce qui a alimenté son intérêt pour les droits des femmes. En 1833, Lucretia a cofondé la Philadelphia Female Anti-Slavery Society. Son implication dans le mouvement abolitionniste a été renforcée par ses voyages et ses rencontres, notamment avec d'autres réformateurs comme William Lloyd Garrison. Elle a utilisé ses compétences de prédicatrice pour faire des discours en faveur de l'abolition et a souvent abrité des esclaves en fuite dans sa maison à Philadelphie. En 1840, lors de la Convention mondiale contre l'esclavage à Londres, Mott et d'autres femmes, y compris Elizabeth Cady Stanton, ont été exclues de la participation. Cet incident a été un tournant qui les a conduites à organiser la première convention pour les droits des femmes à Seneca Falls, New York, en 1848. Cette convention a marqué le début officiel du mouvement pour les droits des femmes aux États-Unis et a abouti à la Déclaration des Sentiments, un document demandant l'égalité des droits pour les femmes. Lucretia a continué à défendre les droits des femmes et l'abolition de l'esclavage tout au long de sa vie. En 1866, elle est devenue la première présidente de l'American Equal Rights Association, une organisation qui visait à promouvoir l'égalité des droits pour les femmes et les Afro-Américains. Elle a également contribué à la fondation de Swarthmore College, en veillant à ce qu'il soit mixte. Elle est décédée le 11 novembre 1880 à Cheltenham, Pennsylvanie. Son héritage perdure à travers son travail pionnier dans les mouvements abolitionniste et féministe. Elle est souvent célébrée comme l'une des plus grandes réformatrices sociales de son époque.
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Les Callan, Toronto Star, 1941
Le dessin de Callan avec sa casseuse de nazis, suggère de « raviver l'esprit de combat de la France » en défi à l'occupation nazie et au gouvernement collabo de Vichy. Une image avec un angle féministe progressiste.
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Harriet Tubman, 1895
Harriet Tubman, née Araminta Ross vers 1822 dans le comté de Dorchester, Maryland, était une abolitionniste américaine, militante pour les droits civiques et figure emblématique de l'Underground Railroad. Elle est surtout connue pour avoir aidé environ 70 esclaves à échapper à la servitude en effectuant quelque treize missions de sauvetage. En 1849, Harriet Tubman s'est échappée de l'esclavage pour se réfugier à Philadelphie. Par la suite, elle est retournée plusieurs fois dans le Sud pour sauver sa famille et d'autres esclaves via l'Underground Railroad, un réseau secret de routes et de refuges sûrs dirigé par des abolitionnistes. Harriet, surnommée « Moses » (Moïse), était réputée pour sa capacité à guider les esclaves en toute sécurité, affirmant n'avoir « jamais perdu un passager ». Pendant la Guerre de Sécession, elle a servi l'Union comme infirmière, cuisinière, éclaireuse et espionne. Elle a notamment conduit le raid de la rivière Combahee en 1863, libérant plus de 750 esclaves et devenant la première femme à diriger une opération militaire aux États-Unis. Après la guerre, Harriet Tubman s'est installée à Auburn, New York, où elle a continué son activisme, notamment en faveur du droit de vote des femmes. Elle a fondé la Harriet Tubman Home for the Aged, une institution pour les personnes âgées et nécessiteuses et a travaillé aux côtés de figures notables comme Susan B. Anthony et Elizabeth Cady Stanton dans le mouvement pour le suffrage féminin. Harriet Tubman est décédée le 10 mars 1913, laissant derrière elle un héritage de courage et de lutte pour la liberté et l'égalité. Son influence perdure à travers de nombreux honneurs posthumes, dont l'initiative de placer son image sur le billet de 20 dollars américains.
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Wien, Internationaler Frauenkongress für Frieden und Freiheit, par F. Zerritsch, 1921.
Affiche pour le 3ème Congrès International des femmes pour la Paix et la Liberté à Vienne en 1921.
La Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (LIFPL), en anglais Women's International League for Peace and Freedom (WILPF), est une organisation non gouvernementale pacifiste et féministe fondée en 1915 à La Haye, aux Pays-Bas. Elle a été créée par des femmes issues de divers pays qui se sont réunies pour protester contre la Première Guerre mondiale et promouvoir des solutions pour une paix durable. Parmi les fondatrices, on trouve des figures éminentes telles que Jane Addams et Aletta Jacobs. La LIFPL se distingue par son engagement pour le désarmement, la justice sociale et politique, et l'égalité des sexes. Elle milite également contre l'exploitation et les discriminations. L'organisation est basée à Genève, en Suisse, et dispose de sections nationales dans plusieurs pays. En 1919, l'association a pris son nom actuel après s'être initialement appelée le Comité international des femmes pour la paix permanente. Les fondatrices croyaient fermement que l'obtention du droit de vote pour les femmes était cruciale pour prévenir les futurs conflits et établir une paix durable. La WILPF est active dans divers domaines tels que la promotion de la paix, la sécurité et les droits de l'homme. Elle mène des campagnes pour le désarmement universel et s'oppose au militarisme, tout en encourageant l'éducation pour la paix.
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« Il n'y a pas d'esprit féminin. Le cerveau n'est pas un organe sexuel. Autant parler d'un foie féminin. » Charlotte Perkins Gilman
Charlotte Perkins Gilman, née le 3 juillet 1860 à Hartford, Connecticut et décédée le 17 août 1935 à Pasadena, Californie, était une écrivaine, conférencière, réformatrice sociale et féministe américaine influente. Elle est surtout connue pour sa nouvelle semi-autobiographique « The Yellow Wallpaper » (1892), qui explore les effets débilitants du traitement médical de la « cure de repos » sur les femmes souffrant de troubles mentaux, une expérience qu'elle a elle-même vécue. Charlotte a grandi dans la pauvreté après que son père ait abandonné la famille. Elle a passé beaucoup de son enfance à Providence, Rhode Island et a fréquenté la Rhode Island School of Design grâce à un soutien financier de son père absent. Elle a ensuite travaillé comme artiste et tutrice. En 1884, elle a épousé l'artiste Charles Walter Stetson et a eu une fille, Katharine, en 1885. Peu après la naissance de sa fille, elle a souffert d'une grave dépression post-partum. Elle a été traitée par le Dr Silas Weir Mitchell, qui lui a prescrit la « cure de repos », une expérience qui a aggravé sa condition. Cette période a inspiré « The Yellow Wallpaper », un récit poignant sur les effets de l'isolement et du manque d'activités intellectuelles. Après s'être séparée de son mari en 1888, elle a déménagé à Pasadena, Californie, où elle est devenue active dans les mouvements de réforme sociale et féministe. Elle a publié de nombreux ouvrages influents, dont « Women and Economics » (1898), où elle soutient que l'indépendance économique est essentielle pour l'émancipation des femmes. Elle a également édité son propre magazine, « The Forerunner », de 1909 à 1916, où elle a publié de nombreuses histoires et articles. Malgré ses contributions progressistes au féminisme et à la réforme sociale, certaines des vues de Charlotte sur la race et l'immigration sont controversées et reflètent des attitudes eugénistes de son époque. Diagnostiquée d'un cancer du sein incurable en 1932, elle a choisi de mettre fin à ses jours en 1935 par une overdose de chloroforme, préférant cela à une mort par cancer. Charlotte Perkins Gilman est aujourd'hui reconnue comme une figure majeure de la première vague du féminisme américain et ses œuvres continuent d'influencer les débats sur les droits des femmes et la santé mentale. Elle a été intronisée au National Women’s Hall of Fame en 1994, soulignant son impact durable sur le mouvement pour les droits des femmes.
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Seriez-vous plus prudent si c'était vous qui tombiez enceint ? Toute personne, mariée ou célibataire, peut obtenir des conseils sur la contraception auprès de la Family Planning Association. Margaret Pyke House, 27-35 Mortimer Street, London W1N 8BQ. Tel. 01-636 9135. Le Conseil d'Éducation à la Santé. 1970s
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Robert Doisneau, Premier vote de femmes en France, le 29 avril 1945.
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Pas de socialisme sans libération des femmes. LCR.
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Nina Leen, Le travail des femmes à la maison, 1947.
La ménagère Marjorie McWeeney repasse au milieu d'une exposition symbolique de son travail domestique hebdomadaire au magasin Bloomingdale's, comprenant 35 lits à faire, 750 verres, tasses et 400 pièces de vaisselle à laver, 79 kg de nourriture à préparer, quelques-uns des 250 vêtements pendus sur une corde à linge et, tout de même, une machine à laver avec essoreuse.
Où l'on voit très bien que Marjorie a plus de boulot qu'un régiment en pleine manœuvre. Et pourtant, qui se soucie de toutes les Marjorie du monde et de leur labeur quotidien, invisible et ingrat ? Être femme au foyer est un vrai boulot, un travail à plein temps, sans RTT ni reconnaissance et sans la gratification d'une fiche de paie ! Ces femmes gèrent pourtant une entreprise domestique avec la rigueur d'un chef d'orchestre ! Le statut de femme au foyer, c'est le travail non rémunéré le plus sous-estimé de notre société. Alors, quand vous verrez une Marjorie, commencez par lui donner le crédit qu'elle mérite.
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La féministe américaine Lucy Stone
Lucy Stone, née le 13 août 1818 à West Brookfield, Massachusetts, et décédée le 18 octobre 1893 à Dorchester, Massachusetts, est une figure centrale du mouvement pour les droits des femmes et l'abolition de l'esclavage aux États-Unis. Elle a été la première femme du Massachusetts à obtenir un diplôme universitaire, diplômée de l'Oberlin College en 1847. Elle a commencé sa carrière en tant qu'enseignante, où elle a rapidement constaté les inégalités de salaire entre hommes et femmes. En tant qu'agent rémunéré de la American Anti-Slavery Society, elle a voyagé et donné des conférences contre l'esclavage. Son engagement pour les droits des femmes est devenu public lorsqu'elle a déclaré : « J'étais une femme avant d'être abolitionniste » Lucy Stone a joué un rôle déterminant dans l'organisation de la première Convention nationale pour les droits des femmes à Worcester en 1850. Elle n'a pas participé à la Convention de Seneca Falls en 1848 mais a largement contribué à la cause par la suite. Son discours à la convention de 1852 a été crucial pour convertir Susan B. Anthony à la cause du suffrage féminin. En 1855, elle a épousé Henry Blackwell. Lors de leur mariage, ils ont lu un manifeste protestant contre les lois matrimoniales de l'époque et Lucy Stone a conservé son nom de jeune fille, une décision controversée qui a inspiré d'autres femmes à faire de même. Elle a été une fervente défenseuse de la ratification du 15e amendement, bien que cela ait causé une scission dans le mouvement des droits des femmes. Elle a ensuite cofondé l'American Woman Suffrage Association, qui se concentrait sur les amendements au niveau des États pour le suffrage des femmes. Lucy Stone a assez vécu pour voir l'abolition de l'esclavage mais pas la ratification du 19e amendement qui a accordé le droit de vote aux femmes. Sur son lit de mort, elle a exprimé sa satisfaction d'avoir contribué à un monde meilleur et a encouragé les générations futures à continuer ce travail.
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