#quatorze juillet
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myhughniverse · 1 year ago
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Credit : ©AG_photographe 💙🤍❤️
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askwhatsforlunch · 1 year ago
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La Table Bleu Blanc Rouge
To celebrate Bastille Day, here are a few delicious dishes and excellent drinks one may find on a festive French table at the height of Summer; La Table Bleu Blanc Rouge, if you will! Joyeux Quatorze Juillet!!
Boissons 
Kir Royal à la Lavande
Kir
Soupe Champenoise
Cider (Brut)
Apéritif
Blue Cheese Cream Choux
Le Crunch Crisps
Devilled Eggs (Vegetarian)
Beaufort Gougères
Entrées
Iced Cucumber Soup (Vegetarian)
Mrs Truebody’s Vichyssoise
Champignons à la Grecque (Mushrooms in Tomato and Wine Sauce)
Plats de Résistance
Café Anatole’s Salmon in Aspic
Moules Marinières (Mussels in Wine and Herb Sauce) 
Sole Meunière
Steak Tartare
Accompagnements
Garden Salad
Buttered Peas, Broad Beans and Asparagus
Tian
Fresh Herb Potato Salad
Roasted New Potatoes
Desserts
Dames Blanches 
Rose Cream Eclairs Balsamic 
Raspberry and Chocolate Eclairs 
Lavender Apricot Tart
Bleu Blanc Rouge Angel Food Cake 
Kir Royal à la Rose 
Mirabelle Tart 
Bleu Blanc Rouge Sundae 
Lime and Vodka Strawberry Charlotte
Profiterole Eclairs
Cherry Clafouti
Peach and Apricot Charlotte
Mignardises
Rouge (Strawberry and Raspberry) Macarons
Blanc (Champagne) Macarons
Bleu (Blueberry and Violet) Macarons
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You know what it's Bastille Day. Happy Quatorze Juillet! Time to make some benign mischief.
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opera-ghosts · 1 year ago
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Quatorze Juillet. National Holiday. With this postcard from 1902 (the Eiffel Tower was only 13 years old), I wish all members from France a nice day.
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izonephotography · 1 year ago
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elisaenglish · 4 months ago
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If the curves of your lips rewrite history, I am wholly ready for the kissing part...
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fourdramas · 1 year ago
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went to see the fireworks for bastille day, amazing!
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yknkaito · 1 year ago
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Quatorze juillet🇫🇷🍾️
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satinea · 1 year ago
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Dans la forêt
Qu’il est joyeux aujourd’hui
Le chêne aux rameaux sans nombre,
Mystérieux point d’appui
De toute la forêt sombre !
Comme quand nous triomphons,
Il frémit, l’arbre civique ;
Il répand à plis profonds
Sa grande ombre magnifique.
D’où lui vient cette gaieté ?
D’où vient qu’il vibre et se dresse,
Et semble faire à l’été
Une plus fière caresse ?
C��est le quatorze juillet.
À pareil jour, sur la terre
La liberté s’éveillait
Et riait dans le tonnerre.
Peuple, à pareil jour râlait
Le passé, ce noir pirate ;
Paris prenait au collet
La Bastille scélérate.
À pareil jour, un décret
Chassait la nuit de la France,
Et l’infini s’éclairait
Du côté de l’espérance.
Tous les ans, à pareil jour,
Le chêne au Dieu qui nous crée
Envoie un frisson d’amour,
Et rit à l’aube sacrée.
Il se souvient, tout joyeux,
Comme on lui prenait ses branches !
L’âme humaine dans les cieux,
Fière, ouvrait ses ailes blanches.
Car le vieux chêne est gaulois :
Il hait la nuit et le cloître ;
Il ne sait pas d’autres lois
Que d’être grand et de croître.
Il est grec, il est romain ;
Sa cime monte, âpre et noire,
Au-dessus du genre humain
Dans une lueur de gloire.
Sa feuille, chère aux soldats,
Va, sans peur et sans reproche,
Du front d’Epaminondas
À l’uniforme de Hoche.
Il est le vieillard des bois ;
Il a, richesse de l’âge,
Dans sa racine Autrefois,
Et Demain dans son feuillage.
Les rayons, les vents, les eaux,
Tremblent dans toutes ses fibres ;
Comme il a besoin d’oiseaux,
Il aime les peuples libres.
C’est son jour. Il est content.
C’est l’immense anniversaire.
Paris était haletant.
La lumière était sincère.
Au loin roulait le tambour… -
Jour béni ? jour populaire,
Où l’on vit un chant d’amour
Sortir d’un cri de colère !
Il tressaille, aux vents bercé,
Colosse où dans l’ombre austère
L’avenir et le passé
Mêlent leur double mystère.
Les éclipses, s’il en est,
Ce vieux naïf les ignore.
Il sait que tout ce qui naît,
L’œuf muet, le vent sonore,
Le nid rempli de bonheur,
La fleur sortant des décombres,
Est la parole d’honneur
Que Dieu donne aux vivants sombres.
Il sait, calme et souriant,
Sérénité formidable !
Qu’un peuple est un orient,
Et que l’astre est imperdable.
Il me salue en passant,
L’arbre auguste et centenaire ;
Et dans le bois innocent
Qui chante et que je vénère,
Étalant mille couleurs,
Autour du chêne superbe
Toutes les petites fleurs
Font leur toilette dans l’herbe.
L’aurore aux pavots dormants
Verse sa coupe enchantée ;
Le lys met ses diamants ;
La rose est décolletée.
Aux chenilles de velours
Le jasmin tend ses aiguières ;
L’arum conte ses amours,
Et la garance ses guerres.
Le moineau-franc, gai, taquin,
Dans le houx qui se pavoise,
D’un refrain républicain
Orne sa chanson grivoise.
L’ajonc rit près du chemin ;
Tous les buissons des ravines
Ont leur bouquet à la main ;
L’air est plein de voix divines.
Et ce doux monde charmant,
Heureux sous le ciel prospère,
Épanoui, dit gaiement :
C’est la fête du grand-père.
***
« Célébration du 14 juillet dans la forêt ».
Victor Hugo, le poète en exil, commémore seul le jour où “la liberté s’éveillait”,, les vers sont rédigés en 1859.
Claude Monet - Forêt de Fontainebleau
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nicethingsthose · 3 months ago
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Quatorze Juillet (1958) - Johan van der Keuken
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myhughniverse · 1 year ago
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📷 JULIEN Gérard/ AFP
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📷 HERTZOG Patrick/ AFP
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📷 CAMUS Thibault/ AFP - La Patrouille de France en "croix de Lorraine» -
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swedesinstockholm · 4 months ago
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2 juillet
dernier matin seule dans la maison, maman est en vacances demain. j'aurais du mettre me réveil à huit heures et profiter de chaque seconde. hier maman m'a dit que j'en avais assez profité non? oui, mais mes matins seule à la maison sont ce que j'ai eu de plus précieux, de plus sacré ces dix dernières années, et je les aime comme au premier jour, quand j'avais quatorze ans et que je séchais les cours pour rentrer. une vie entière ne suffirait pas pour profiter des matins tranquilles à la maison. cette nuit j'ai rêvé que je me réveillais dans la même chambre que n. et ses deux colocs, je dormais dans un lit superposé et un des deux colocs dormait au dessus de moi et quand il grimpait sur l'échelle tout le lit se mettait à trembler. on dormait à l'intérieur d'une espèce de grand sac de couchage relevé par dessus la tête pour protéger son intimité et je regardais par le trou du sac de couchage au dessus de ma tête et je me disais que malgré tout, il valait mieux ça que de rentrer à la maison. hier n. m'a écrit que si j'étais encore là dans un an on pourrait participer aux 48h neukölln et j'avais envie de lui répondre que oui je serais là parce que de toute façon je peux pas être ici. pas le choix. je lui ai dit i'm going batshit crazy here et elle m'a dit qu'elle était encore plus contente que je vienne alors. c'est la deuxième fois qu'elle me sauve la vie en un an. la première fois c'était de r. cette fois c'est de maman.
je suis retombée sur le post de l'article sur grey gardens et dans les commentaires tout le monde s'indignait de la lecture complètement erronée et romantisée du film par la journaliste et j'avais un peu honte de m'être laissée avoir par sa vision de l'histoire, parce que je l'ai vu ce film et il est terrifiant. la mère de little edie est un monstre qui veut pas que sa fille aille vivre sa vie à new york, little edie qui rêve d'amour et de devenir une star à broadway mais elle est prisonnière de sa mère dans leur manoir qui tombe en ruines, isolées du reste du monde. depuis que j'ai vu ce film mon pire cauchemar c'est de finir comme little edie et sa mère, même si on habite pas dans un manoir délabré et que maman n'est pas folle. parfois maman m'apparait comme un monstre auquel je dois échapper. le dimanche dans la forêt quand je l'entends derrière moi qui me rattrape parce qu'elle court et moi je marche, ça devient littéral. je suis remplie de colère contre elle. j'ai tellement de colère à l'intérieur de moi que ça me fait peur. je vois probablement que la pointe de l'iceberg en plus.
hier on a fait une séance de yoga à la maison avec a. et dès le début quand elle nous a fait faire des micro mouvements avec les pieds j'ai senti les larmes me monter aux yeux et je me suis dit oh putain le trauma, je l'avais oublié celui-là. enfin bof pas trop, mais ça faisait un moment qu'il s'était plus manifesté à travers le corps. j'ai pensé à la phrase your body is a library of pain, perfectly filed. j'ai senti que mon corps contenait un océan de douleur. je contiens un océan de douleur et de colère. c'est-à-dire une tempête. avec des vagues scélérates. mais c'est un océan intérieur comme dans voyage au centre de la terre, un océan souterrain dont rien ne parait à l'extérieur, sauf parfois des larmes, comme des gouttelettes d'eau de mer qui suinteraient à travers la croûte terrestre. à la fin a. a posé la paume de sa main chaude sur mon dos pour que je sente comment ma cage thoracique était plus grande d'un côté que de l'autre et j'ai de nouveau eu envie de pleurer. je lui ai dit que je voulais trouver un truc de thérapie par le mouvement à berlin mais j'ai trop peur d'exploser.
bon finalement c'est pas plus mal que ce soit la fin de mes journées seules à la maison parce que j'ai encore éclaté en sanglots au milieu de l'après-midi comme ça sans prévenir. je pleurais comme kate winslet, avec mes sanglots de désespérée. c'était théâtral et pathétique et j'ai du regarder un épisode de curb your enthusiasm en mangeant du chocolat pour me calmer parce que j'étais trop déprimée pour continuer à travailler. le TEMPS qu'il me vole depuis un an ce mec, c'est vertigineux, c'est criminel, je pourrais le poursuivre en justice, et ce serait même pas la première fois qu'il se retrouverait au tribunal. je me demande s'il a parlé de moi à son psy, par rapport à son complexe de connard, et si son psy lui a conseillé de me laisser tranquille pendant quelques temps, pour me laisser le temps de me sevrer et de guérir proprement. l'autre hypothèse, plus probable: il est trop occupé par la personne avec qui il discutait sur whatsapp l'autre jour pendant que je lui envoyais des passages de heart of a dog et je suis tout simplement passée au second plan.
hier a. m'a dit que je devais faire du core strengthening pour renforcer ma colonne vertébrale et développer mes abdos pour qu'ils aident à la soutenir. peut être que si je fais ça je me laisserai moins aplatir par les gens. j'ai toujours eu l'impression que mon maintien bancal était lié à mon estime de moi bancale. j'ai vu qu'il allait faire 33 degrés à berlin la semaine prochaine. j'ai peur de me retrouver clouée à l'appart étalée sur mon lit sans pouvoir bouger avec les jambes lourdes et la tête qui fourmille satané réchauffement climatique il va me foutre en l'air tous mes plans de réinvention de moi-même. peut être que dans un premier temps je pourrai me concentrer sur l'écriture. me concentrer dessus pleinement je veux dire. et puis je sortirai le soir. c'est bien aussi. c'est très bien même, vu que ça avance pas trop trop ces derniers temps.
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jpbjazz · 5 months ago
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LÉGENDES DU JAZZ
SERGE CHALOFF, LA DESCENTE AUX ENFERTS D’UN SAXOPHONISTE VIRTUOSE
‘’When Serge was cleaned up, you know, straight, he could be a delight, really to be around, a lot of fun. He knew how to handle himself. He had that gift. He could get pretty raunchy when he was strung out, but he could also be charming.''
- Zoot Sims
Né le 24 novembre 1923 à Boston, au Massachusetts, Serge Chaloff était issu d’une famille musicale. Son père Julius Chaloff était compositeur et avait joué du piano avec le Boston Symphony Orchestra. Sa mère était  la professeure de piano émérite Margaret Chaloff. Mieux connue sous le surnom de ‘’Madame Chaloff’’, Margaret, qui était professeure au New England Conservatory, avait notamment enseigné à des grands noms comme Leonard Bernstein, George Shearing, Keith Jarrett, Herbie Hancock, Steve Kuhn, Chick Corea et Dick Twardzik.
Chaloff, qui avait d’abord appris le piano à partir de l’âge de six ans, avait également suivi des cours de clarinette avec Manuel Valerio du Boston Symphony Orchestra. À l’âge de douze ans, après avoir entendu Harry Carney jouer avec l’orchestre de Duke Ellington, Chaloff avait dédidé d’apprendre à jouer du saxophone baryton en autodidacte. Comme Chaloff l’avait expliqué plus tard lors d’une entrevue accordée au critique Leonard Feather: ‘’Who could teach me? I couldn't chase [Harry] Carney around the country.''
Même s’il avait été influencé par Carney et par Jack Washington, le saxophoniste baryton de l’orchestre Count Basie, Chaloff n’avait pas tenté de les imiter. Comme l’avait déclaré son frère Richard Chaloff, Serge ‘’could play {baritone} like a tenor sax. The only time you knew it was a baritone was when he took it down low. He played it high.… He had finger dexterity, I used to watch him, you couldn't believe the speed he played. He was precise. He was a perfectionist. He would be up in his bedroom as a teenager. He would be up by the hour to one, two, three in the morning and I'm trying to sleep and he'd go over a phrase or a piece until it was perfect… I used to put the pillow over my head, we had battles.’’
DÉBUTS DE CARRIÈRE
À partir de l’âge de quatorze ans, Chaloff avait commencé à jouer au Izzy Ort's Bar & Grille, un célèbre club situé sur la rue Essex à Boston. Son frère Richard expliquait: ‘’He didn't have a permit to work but he was pretty tall and he went down to see Izzy Ort...and played for him and Izzy liked the sax...and he hired my brother to work nights… My mother used to pray on Sundays that that he'd make it outa there… My brother sat in with bandsmen that were in their thirties and forties… and here he was fourteen, fifteen years old and he played right along with them, and he did so well that they kept him.''
En 1939, à l’âge de seulement seize ans, Chaloff s’était joint au groupe de Tommy Reynolds comme saxophoniste ténor. Par la suite, Chaloff avait joué avec les groupes de Dick Rogers, Shep Fields et Ina Ray Hutton. En juillet 1944, Chaloff avait également fait partie de l’éphémère groupe de Boyd Raeburn aux côtés de Dizzy Gillespie et Al Cohn, avec qui il avait tissé une amitié qui avait duré toute sa vie. C’est d’ailleurs avec Raeburn que Chaloff avait fait ses débuts sur disque en janvier 1945, notamment dans le cadre de la pièce ‘’Interlude’’ de Dizzy Gillespie, qui s’était mieux fait connaître plus tard sous le titre de ‘’A Night in Tunisia.’’ Le son de Chaloff était particulièrement perceptible au début de l’enregistrement.
C’est durant son séjour avec le groupe de Raeburn que Chaloff avait entendu pour la première fois Charlie Parker, qui était devenu sa plus importante influence. Mais selon le critique Stuart Nicholson, plutôt que d’imiter Parker, Chaloff s’était inspiré du jeu très émotif de Parker pour bâtir son propre style. Richard Chaloff avait ajouté que son frère saisissait toutes les occasions pour jouer avec Parker à New York. Richard avait déclaré: ‘’Any time he had the chance he would pal with him. He would sit in with him at night… My brother used to say that he was up till 4,5,6, in the morning with the Bird… All the beboppers found each other out.’’
Mais les tournées avec le groupe de Raeburn étaient épuisantes. Chaloff se rappelait d’ailleurs avoir joué durant soixante soirs consécutifs et avoir parcouru jusqu’à 500 miles entre chaque contrat. C’est d’ailleurs au cours de son séjour avec le groupe que Chaloff avait commencé à consommer de l’héroïne et à ‘’marcher sur les nuages’’ comme il l’avait déclaré lui-même. Au milieu des années 1940, Chaloff avait également travaillé avec Dizzy Gillespie, Benny Harris, George Handy, Oscar Pettiford et Earl Swope. Le 21 septembre 1946, Chaloff avait enregistré sa propre version deu standard ‘’Cherokee’’ sous le titre de ‘’Blue Serge’’.
Après avoir travaillé en 1945-46 avec les big bands de Georgie Auld et Jimmy Dorsey, Chaloff avait enregistré avec de petits groupes de bebop de 1946 à 1947. Parmi ceux-ci, on remarquait le Sonny Berman's' Big Eight, le Bill Harris's Big Eight, le Ralph Burns Quintet et les Red Rodney's Be-Boppers qui comprenaient également Allen Eager au saxophone ténor. Au début de 1947, Chaloff avait d’ailleurs partagé un appartement avec Red Rodney, un autre grand consommateur d’héroïne. C’est ainsi que Chaloff était tombé dans un engrenage dont il avait pris des années à s’affranchir.
Commentant sa collaboration avec Chaloff, le saxophoniste Allen Eager avait déclaré: “Serge was a groovy guy to be around. The three of us were all pretty much in the same zone as far as musical leanings go.” En janvier 1947, Chaloff avait enregistré deux standards avec le groupe de Rodney: ‘’Elevation’’ de Gerry Mulligan et ‘’The Goof and I’’ d’Al Cohn. En 2003, les disques Uptown avaient publié du matériel inédit enregistré lors de cette session qui mettait en vedette  Eager, Chaloff, Jimmy Johnson et Buddy Rich. Toujours en janvier 1947, Chaloff s’était produit au club Three Deuces avec le sextet de Georgie Auld aux côtés de Rodney, Tiny Kahn et Lou Levy. “Wonderful band’’, avait déclaré Chaloff plus tard, même si sa collaboration avec le groupe n’avait pas été tellement lucrative. À la même époque, Chaloff avait également joué au Smalls Paradise de Harlem avec Leo Parker, un autre saxophoniste baryton qui était disparu avant de réaliser son plein potentiel.
Durant la même période, Chaloff avait enregistré deux 78-tours avec son propre sextet pour les disques Savoy. Trois des quatre pièces figurant sur ces 78-tours avaient été écrites et arrangées par Chaloff. La quatrième composition intitulée ‘’Gabardine and Serge’’, avait été écrite par Tiny Kahn. Le critique Marc Myers écrivait: ‘’All four tunes are daredevil cute and blisteringly fast. They showcase tight unison lines and standout solos by four of the six musicians, who are in superb form....(On 'Pumpernickel') Chaloff shows off his inexhaustible and leonine approach to the baritone sax.’’
Chaloff était devenu une grande vedette en 1947 lorsqu’il s’était joint au Second Herd de Woody Herman. Le groupe s’était mérité le surnom de Four Brothers Band après que la section de saxophones composée de Chaloff, Stan Getz, Zoot Sims et Herbie Steward (qui avait été remplacé plus tard par Al Cohn) ait enregistré la composition de Jimmy Giuffre du même nom. Chaloff avait également participé à plusieurs autres enregistrements du groupe, dont ‘’Keen and Peachy’’. Chaloff avait aussi joué en solo sur des pièces comme "The Goof and I" et "Man, Don't Be Ridiculous." Selon Nicholson, sur cette dernière pièce, Chaloff avait démontré ‘’an astonishing technical facility that was quite without precedent on the instrument.’’
En 1949, l’historien et critique Leonard Feather avait écrit dans son livre Inside Be-Bop que le jeu propre et le bon goût de Chaloff avaient fait de lui ‘’the No.1 bop exponent of the baritone.'' Chaloff était d’ailleurs surnommé le ‘’Charlie Parker blanc.’’
Malheureusement, Chaloff avait aussi imité Parker sur un aspect beaucoup moins enviable de sa personnalité: il avait développé une dépendance envers l’héroïne. Selon Gene Lees, à partir de 1947, Chaloff était même devenu non seulement le principal fournisseur du groupe de Woody Herman, mais son consommateur le plus important. Toujours selon Feather, Chaloff déposait une couverture au-dessus des sièges arrière des autobus dans lesquels il se transportait afin de pouvoir vendre sa marchandises plus discrètement. Le critique Whitney Balliett avait ajouté que Chaloff avait ''a satanic reputation as a drug addict whose proselytizing ways with drugs reportedly damaged more people than just himself.’’ Plusieurs musiciens avaient d’ailleurs blâmé Chaloff pour la mort du trompettiste de vingt et un ans Sonny Berman, qui était décédé à la suite d’une overdose le 16 janvier 1947.
Le trompettiste Rolf Ericson, qui s’était joint au groupe de Woody Herman en 1950, avait décrit ainsi l’impact de la consommation de drogues sur les performances de la formation: ‘’In the band Woody had started on the coast...late in 1947, which I heard many times, several of the guys were on narcotics and four were alcoholics. When the band started a night's work they sounded wonderful, but after the intermission, during which they used the needle or lushed, the good music was over. It was horrible to see them sitting on the stage like living dead, peering into little paper envelopes when they weren't playing.''
Commentant le séjour de Chaloff avec le groupe, le critique Gene Lees écrivait: ‘’Hiring him must be accounted one of Woody’s worst errors. Serge was a serious heroin addict and like so many of his kind, a dedicated proselytizer for the drug. He would hook a number of the Second Herd bandsmen.” À l’époque, on estimait qu’environ 50% des saxophonistes du groupe de Herman étaient des adeptes de l’héroïne. D’autres musiciens consommaient des amphétamines, ce qui avait incité Herman à conclure: “Everybody was on practically everything except roller-skates… I’ve chased ‘connections’ out of clubs from coast to coast”. Il y avait aussi quatre alcooliques dans la formation.
Lors d’une performance à Washington, D.C., Herman avait eu une violente discussion avec Chaloff au sujet de sa consommation de drogues. Comme Herman l’avait raconté plus tard au journaliste Gene Lees:
‘’He was getting farther and farther out there, and the farther out he got the more he was sounding like a fagalah. He kept saying, ‘Hey, Woody, baby, I’m straight, man, I’m clean.’ And I shouted, ‘Just play your goddamn part and shut up!'....I was so depressed after that gig. There was this after-hours joint in Washington called the Turf and Grid....I had to fight my way through to get a drink, man. All I wanted was to have a drink and forget it. And finally I get a couple of drinks, and it’s hot in there, and I’m sweating, and somebody’s got their hands on me, and I hear, ‘Hey, Woody, baby, whadya wanna talk to me like that for? I’m straight, baby, I’m straight.’ And it's Mr. Chaloff. And then I remember an old Joe Venuti bit. We were jammed in there, packed in, and… I peed down Serge's leg. You know, man, when you do that to someone, it takes a while before it sinks in what's happened to him. And when Serge realized, he let out a howl like a banshee.''
Mais Chaloff était parfaitement conscient de sa valeur pour le groupe. Lorsque Herman avait menacé de le congédier, Chaloff avait simplement répliqué: “That’s the baritone book. You can’t fire me because I’m the only one that knows it by heart.”
Un des partenaires de Chaloff dans l’orchestre de Woody Herman, le vibraphoniste Terry Gibbs, avait décrit ainsi  le comportement pour le moins erratique de Chaloff:
‘'He'd fall asleep with a cigarette all the time and always burn a hole in a mattress. Always! In about twelve hotels. When we'd go to check out, the hotel owner – Serge always had his hair slicked down even though he hadn't taken a bath for three years...the manager would say, 'Mr Chaloff, you burned a hole in your mattress and...' 'How dare you. I'm the winner of the down beat and Metronome polls. How dare you?'...the manager would always say, 'I'm sorry Mr Chaloff,'...Except one time when the band got off on an air-pistol kick....Serge put a telephone book against the door and was zonked out of his bird...he got three shots at the telephone book and made the biggest hole in the door you ever saw. So when he went to the check out, the guy said, 'Mr Chaloff, it'll cost you.'...He 'how-dared' him a few times. Couldn't get away with it. He said 'Well listen, if I'm gonna pay for the door I want the door.' It was twenty four dollars. So he paid for the door. I happen to be standing close by. 'Hey Terry,' he said. 'Grab this,' and all of a sudden I found myself checking out....We're walking out of the hotel with a door.''
Un autre collègue de Chaloff, le saxophoniste Al Cohn, se demandait même comment il avait pu éviter d’être assassiné. Cohn expliquait: ‘’I don't know how we kept from being killed. Serge would always be drunk. He was quite a drinker. Everything he did, he did too much. So one time we're driving, after work. It's four o'clock in the morning, and he makes a left turn, and we're wondering why the road is so bumpy. Turned out he made a left turn into the railroad tracks, and we're going over the ties.''
Pourtant, Chaloff pouvait être adorable quand il restait sobre. Comme l’avait déclaré Zoot Sims: ‘’When Serge was cleaned up, you know, straight, he could be a delight, really to be around, a lot of fun. He knew how to handle himself. He had that gift. He could get pretty raunchy when he was strung out, but he could also be charming.''
Curieusement, les problèmes de dépendance de Chaloff n’avaient pas semblé affecter outre-mesure ses performances sur scène. Comme Herman l’avait confirmé lui-même dans  le cadre d’une entrevue accordée à William D. Clancy: “Serge was probably the freshest, newest-sounding baritone that had come along in years.”
Finalement, n’en pouvant plus, Herman avait saisi le prétexte de la perte de popularité du swing (à l’époque, plusieurs big bands avaient été contraints de mettre fin à leurs activités pour des raisons économiques) pour mettre fin à l’existence de son groupe en décembre 1949. Il faut dire que l’orchestre avait perdu énormément d’argent: environ 180 000$, l’équivalent de deux millions de dollars au cours actuel.
Faisant référence de façon discrète au comportement de Chaloff au moment de démarrer les activités d’un groupe de plus petite taille à Chicago en 1950, Herman avait déclaré: ‘’'You can't imagine how good it feels to look at my present group and find them all awake. To play a set and not have someone conk out in the middle of a chorus.’’
DERNIÈRES ANNÉES
Après avoir quitté le groupe d’Herman, Chaloff avait passé une partie de l’année 1950 à jouer avec le All Star Octet de Count Basie, un groupe de taille plus modeste que le chef d’orchestre avait formé à la suite du déclin des big bands. À l’époque, le groupe, qui avait avait enregistré quelques pièces pour les disques Victor et Columbia, comprenait Basie, Chaloff, Wardell Gray, Buddy DeFranco, Clark Terry, Freddie Green, Jimmy Lewis et Gus Johnson. Plus tard la même année, Chaloff était retourné à Boston et avait joué avec de petits groupes dans des clubs comme le High Hat, le Petty Lounge et le Red Fox Cafe.
Après être retourné à New York, Chaloff avait formé son propre groupe avec des musiciens comme Earl Swope, Bud Powell, Joe Shulman et Don Lamond en vue d’une performance au club Birland en février 1950. Le critique Barry Ulanov avait commenté dans le magazine Metronome: “Serge Chaloff waved his big baritone horn at Birdland last month and inaugurated what will be a very interesting career as a leader.” Chaloff était alors retourné à Boston pour deux semaines et s’était produit avec une section rythmique avec qui il avait interprété du matériel associé au groupe de Herman.
Une performance de Chaloff au Celebrity Club de Providence, au Rhode Island, avait même été retransmise sur les ondes de la station radiophonique WRIV. L’enregistrement avait éventuellement été publié en 1994 par les disques Uptown dans le cadre d’un CD intitulée Boston 1950. Participaient également à l’enregistrement des musiciens comme Sonny Truitt, Milt Gold, Nat Pierce et Joe Shulman. Le CD comprenait aussi une entrevue de trois minutes avec Chaloff.
Le fait de jouer avec de petits groupes avait permis à Chaloff de retourner à la base et de développer un nouveau style de jeu. En 1951, Chaloff avait déclaré que le fait de se retirer du centre de l’action lui avait permis d’ajouter plus de couleur et de flexibilité à son jeu. Poursuivant dans le même sens, le saxophoniste Al Cohn avait ajouté que le jeu de Chaloff comme soliste ne s’était véritablement développé qu’à partir du moment où il avait décidé de cesser de se produire avec des big bands. En 1952, Chaloff était retourné à Boston et avait enregistré avec le pianiste Dick Twardzik, mais la session n’avait jamais été publiée. Il avait aussi fait des apparitions à la télévision et avait dirigé le groupe-maison d’un club local.
Devenu une grande vedette, Chaloff avait remporté les sondages des magazines Down Beat et Metronome comme meilleur saxophoniste baryton à chaque année de 1949 à 1953. Il avait aussi fait partie des Metronome All-Stars en janvier 1950 aux côtés de  grands noms du jazz comme Dizzy Gillespie, Stan Getz, Lee Konitz et Kai Winding.
Malheureusement, Chaloff avait continué de se droguer et de boire abondamment, ce qui l’avait empêché de décrocher des contrats sur une base régulière. Il avait même cessé complètement de jouer en 1952-53.
À la fin de 1953, Chaloff avait tenté de faire un retour sur scène après que le disc jockey de Boston, Bob 'The Robin' Martin lui ait proposé de devenir son gérant. Avec l’aide de Martin, Chaloff avait formé un nouveau groupe qui s’était produit dans des clubs de Boston comme le Jazzorama et le Storyville. Les partenaires musicaux de Chaloff à l’époque étaient Boots Mussulli ou Charlie Mariano au saxophone alto, Herb Pomeroy à la trompette et Dick Twardzik au piano.
Même si du propre aveu de Martin, Chaloff ne jouait pas beaucoup à l’époque en raison de ses antécédents liés à la consommation de narcotiques, il se donnait à fond lorsqu’on lui donnait  l’occasion de performer. Martin expliquait: ‘’You had to talk somebody to give him a chance to play. When you got him a gig in a club or a hotel, he would usually mess it up. But when he did show...and got playing...it was,'Stand back, Baby!’’ Le saxophoniste Jay Migliori, qui avait joué avec Chaloff au Storyville, se rappelait: ‘’Serge was a wild character. We were working at Storyville and, if he was feeling good, he used to let his trousers gradually fall down during the cadenza of his feature, 'Body and Soul.' At the end of the cadenza, his trousers would hit the ground.''
En juin et septembre 1954, Chaloff avait participé à deux sessions pour les disques Storyville de George Wein. Les enregistrements avaient été publiés sous la forme de deux microsillons dix pouces. La première session avait été présentée comme un album conjoint avec le saxophoniste Boots Mussulli, et mettait en vedette un groupe composé de Russ Freeman au piano, de Jimmy Woode à la contrebasse et de Buzzy Drootin à la batterie. Wein écrivait dans les notes de pochette: ‘’ 'An alternate title for this album could be 'Serge Returns'....Each selection in these six was chosen and arranged solely by Serge.'' L’album comprenait cinq standards ainsi qu’une composition de Chaloff intitulée ‘’Zdot’’. La conclusion de la pièce avait été écrite par la mère de Chaloff, Margaret. Sur le second album intitulé The Fable of Mabel, Chaloff s’était produit avec un groupe de neuf musiciens mettant en vedette Charlie Mariano, qui avait écrit trois des cinq compositions de l’album, et Herb Pomeroy, qui avait composé la pièce ‘’Salute to Tiny’’ en hommage au batteur et arrangeur Tiny Kahn. L’ambitieuse pièce-titre avait été écrite par le pianiste Dick Twardzik, qui avait déclaré dans les notes de pochette:
‘’'The Fable of Mabel was introduced to jazz circles in 1951-52 by the Serge Chaloff Quartet. Audiences found this satirical jazz legend a welcome respite from standard night club fare. In this legend, Mabel is depicted as a woman who loves men, music and her silver saxophone that played counterpoint (her own invention which proved impractical). The work is divided into three movements: first, New Orleans; second Classical; and third, Not Too Sad An Ending. The soulful baritone solo by Serge Chaloff traces Mabel's humble beginnings working railroad cars in New Orleans to her emergence as a practising crusader for the cause of Jazz. During her Paris days on the Jazz Houseboat, her struggle for self-expression is symbolized by an unusual saxophone duet Charlie Mariano and Varty Haritrounian. Mabel always said she wanted to go out blowing. She did. The sixth track, Al Killian's 'Lets Jump', was chosen by Chaloff, who said: 'Now that we've proven how advanced we are let's show the people that we can still swing.''
Un mois après avoir complété l’enregistrement, Chaloff était entré dans une profonde crise personnelle. En octobre 1954, sans argent et incapable de se procurer de l’héroïne, Chaloff s’était inscrit volontairement au programme de réhabilitation du Bridgewater State Hospital. Après avoir passé trois mois et demi à l’hôpital, Chaloff avait été libéré en février 1955.
La même année, le gérant Bob Martin avait convaincu les disques Capitol d’enregistrer un album avec Chaloff dans le cadre de la série ‘'Stan Kenton Presents Jazz.’’ Intitulé ‘’Boston Blow-Up!’’, l’album avait été enregistré à New York en avril 1955. Chaloff était accompagné sur l’album de Boots Mussulli au saxophone alto, de Herb Pomeroy à la trompette, de Ray Santisi au piano, d’Everett Evans à la contrebasse et de Jimmy Zitano à la batterie. À l’époque, Pomeroy, Santisi et Zitano avaient développé une très grande complicité, car ils se produisaient régulièrement au Boston's Stable Club, où ils avaient enregistré l’album live Jazz in a Stable pour les disques Transition en mars précédent. Quant à Mussulli, il avait fait partie de l’orchestre de Stan Kenton de 1944 à 1947 et de 1952 à 1954.
Malgré la mauvaise réputation de Chaloff, le critique  Richard Vacca avait écrit que la présence rassurante et stable de Mussilli, qui avait déjà participé à la série Kenton Presents en 1954, avait été d’un grand réconfort pour les disques Capitol. Dans le cadre de l’album, Mussilli avait composé et arrangé cinq nouvelles pièces, dont ‘’Bob the Robin’’, qu’il avait écrite en hommage au gérant de Chaloff, Bob Martin. C’est Pomeroy qui avait écrit les arrangements des standards qui figuraient sur l’album. Très satisfait du déroulement des sessions, Chaloff avait déclaré: ‘’When I came back on the music scene, just recently, I wanted a book of fresh sounding things. I got just what I wanted from Herb and Boots. I think their writing shows us a happy group trying to create new musical entertainment by swinging all the time. Jazz has got to swing; if it doesn't, it loses its feeling of expression. This group and these sides are about the happiest I've been involved with.'' Parmi les principaux faits saillants de l’album, on remarquait les ballades "What's New?" et "Body and Soul". Commentant cette dernière pièce dans le 1956 Metronome Yearbook, le critique Bill Coss avait qualifié l’interprétation de Chaloff de ‘’frightening example of Serge's form, moaning through a seemingly autobiographical portrayal of (his) Body and Soul', an enormously emotional jazz listening experience.'' Jack Tracy, qui avait attribué cinq étoiles à l’album dans sa critique publiée dans le magazine Down Beat, avait ajouté: ‘’'Serge, for years one of music's more chaotic personalities, has made an about face of late and is again flying right. It is evident in his playing, which has become a thing of real beauty… Chaloff offers the best display of his talents ever to be put on wax. It swings, it has heart, it has maturity—it is the long-awaited coalescence of a great talent.''
Le succès inespéré de l’album Boston Blow-Up! avait éventuellement permis à Chaloff de relancer sa carrière et de décrocher de nombreux contrats. La performance de Chaloff au Boston Arts Festival en juin 1955 avait inspiré le commentaire suivant à un critique du Boston Herald: ‘’The ingenuity of Chaloff as a soloist is enormous, and his use of dissonance always conveys a sense of purpose and of form. In 'Body and Soul', he exhibited his capabilities vigorously, taking a deliberate tempo and treating the music with a lyric, delicate, tonal standpoint....the harmonies of the group are tense and the melodies resourceful and they play with a kind of controlled abandon.''
En 1956, Chaloff avait continué de se produire un peu partout à travers les États-Unis, le plus souvent en compagnie d’un saxophoniste alto. Si Chicago, Chaloff était accompagné du saxophoniste Lou Donaldson, son partenaire à Los Angeles était Sonny Stitt. Le groupe comprenait également Leroy Vinnegar, qui était alors le contrebassiste le plus dominant de la Côte ouest.
Le succès de la performance de Chaloff à Los Angeles lui avait permis d’enregistrer un second album pour les disques Capitol en mars 1956. Avaient également participé à l’enregistrement le pianiste Sonny Clark et le contrebassiste Leroy Vinnegar. Comme batteur, on retrouvait Philly Joe Jones, qui était de passage à Los Angeles avec le quintet de Miles Davis. Décrivant l’enregistrement de l’album, Chaloff avait commenté:
‘’'My last record, Boston Blow-up! was one of those carefully planned things....But this time I was feeling a little more easy-going, and I decided to make a record just to blow. I picked out what I felt was the best rhythm section around and told them just to show up...no rehearsals...no tunes set...and trust to luck and musicianship....I'd never worked with these guys before except for jamming briefy with Joe Jones eight years ago, but I knew from hearing them what they could do....We were shooting for an impromptu feeling and we got it. It has more freedom and spark than anything I've recorded before. And I don't think there's a better recommendation than that when it comes to honest jazz.''
Vladimir Somosko écrivait dans sa biographie de Chaloff intitulée ‘’Serge Chaloff: A Musical Biography and Discography’’, publiée en 1998: ‘’'The rapport of the group was as moving as the music, and the net effect was of every note being in place, flawlessly executed, as if even the slightest nuance was carefully chosen for maximum aesthetic impact. This is a level of achievement beyond all but the masters, and from an ensemble that was not even a working group it takes on an aura of the miraculous.''
Analysant le jeu de Chaloff sur la pièce "A Handful of Stars", le critique Stuart Nicholson avait précisé: ‘’Paraphrase becomes central to his performance of 'A Handful of Stars' where he scrupulously avoids stating the melody as written. At one point he plumbs the baritone for a bumptious bass note and soars to the top of the instrument's range in one breath, effortlessly concealing the remarkable technical skill required for such seemingly throw-away trifles. This sheer joy at music making seems to give his playing a life-force of its own.'' Après avoir qualifié l’album de chef-d’oeuvre, Richard Cook et Brian Morton avaient écrit dans le Penguin Guide to Jazz: ‘’Thanks for the Memory" is overpoweringly beautiful as Chaloff creates a series of melodic variations which match the improviser's ideal of fashioning an entirely new song. 'Stairway to the Stars' is almost as fine, and the thoughtful 'The Goof and I' and 'Susie's Blues' show that Chaloff still had plenty of ideas about what could be done with a bebopper's basic materials. This important session has retained all its power.’'
Après la publication de l’album, Chaloff avait continué de travailler sur la Côte ouest, se produisant notamment au Starlite Club d’Hollywood en mai 1956. Durant le même mois, Chaloff avait été victime de douleurs au dos et à l’abdomen qui avaient entraîné une paralysie de ses deux jambes. Chaloff était retourné de toute urgence à Boston, où une opération exploratoire avait permis de découvrir qu’il était atteint d’un cancer de la moelle épinière. Le frère de Chaloff, Richard, expliquait: ‘’We took him down there [Massachusetts General Hospital] and they found he had lesions on his spine.....they operated and took most of the lesions away, and then he went on a series of X-ray treatments. Oh they were terrible. He must have had twenty or twenty-five in a row. And in those days they really gave you heavy doses of it. Then occasionally he got spots on the lungs''.
Malgré sa maladie et le traitement qui s’en était suivi, Chaloff avait continué de se produire en concert. Le 18 juin 1956, Chaloff avait dû se déplacer en chaise roulante pour enregistrer la composition "Billie's Bounce" de Charlie Parker avec les Metronome All Stars. Avaient également participé à l’enregistrement Zoot Sims, Art Blakey, Charles Mingus et Billy Taylor.
Chaloff avait fait son dernier enregistrement dans le cadre de l’album-réunion The Four Brothers... Together Again!. Le groupe était composé de Zoot Sims, d’Al Cohn, d’Herbie Steward et de Chaloff aux saxophones, d’Elliot Lawrence au piano, de Buddy Jones à la contrebasse et de Don Lamond à la batterie. Sur les dernières pièces de l’album, Charlie O'Kane avait remplacé Chaloff dans les parties collectives afin de lui permettre de conserver ses forces pour les solos. Décrivant l’enregistrement de l’album, Richard Chaloff avait commenté: ‘’He took a wheelchair down to make that recording, you know. They didn't think he was going to make it. I heard stories from people there. But when he stood up and played, you never knew he was a sick fellow. He played dynamic. If you listen to the record he sounds like the old Serge. He pulled himself together. I don't know how he did it. But he had tremendous drive, tremendous stamina.’’ Dans son compte rendu publié dans le magazine Down Beat, le critique Don Gold écrivait: ‘’'This last session before his death represents a fervent expression of a fatally ill man. It is a kind of significant farewell in the language he knew best.''
Chaloff avait présenté sa dernière performance au Stable Club de Boston en mai 1957. Lors d’une entrevue qu’il avait accordée en 1993, le pianiste Charlie ‘’the Whale’’ Johnson avait décrit les dernières performances de Chaloff de la façon suivante: ‘’'I remember pushing Chaloff's wheelchair into The Stable for his last appearances there. He was in bad shape but could still really play, standing leaning on a pillar. However, he didn't have much stamina. He couldn't really finish the gig. I also had to go get pot and booze for him. He was still using these steadily, even in the hospital at the end.''
Chaloff était à l’agonie lorsqu’il avait été admis au Massachusetts General Hospital le 15 juillet 1957. Selon son frère Richard, Chaloff avait apporté son saxophone ainsi que son singe miniature à l’hôpital. Richard expliquait:
‘'He still had the kinkajou monkey Mother got him to keep him company. And he had his horn. I was told they wheeled him into a vacant operating theatre so he could practise, and that was his last gig, his last public performance, solo baritone sax alone in an operating theatre. Nurses, doctors and even patients were standing outside and listening. He fought it to the end. Mother would visit him and urge him on, saying, 'You can beat it' and things. But that last day, they brought a priest to visit him, and the priest saw Serge in bed looking so wasted, and the priest thought he was supposed to perform the last rites. Serge woke up in the middle of it and really panicked, sliding away from him and yelling 'No! No! Get out!' But after that he seemed to give up. I think that's when he realized it was all over.''
Chaloff était mort le lendemain. Il avait seulement trente-trois ans. Chaloff a été inhumé au Forest Hills Cemetery, dans le comté de Suffolk, au Massachusetts.
Reconnu comme le premier saxophoniste baryton à avoir joué du bebop, Chaloff avait contribué à démontrer, à l’instar de ses pairs Leo Parker et Cecil Payne, que le saxophone baryton pouvait très bien s’adapter à l’évolution du jazz moderne.
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SOURCES:
JACK, Gordon. ‘’Serge Chaloff: the bebop lowdown.’’ Jazz Journal, 11 mai 2021.
‘’Serge Chaloff.’’ Wikipedia, 2024.
‘’Serge Chaloff.’’ All About Jazz, 2024.
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sgiandubh · 1 year ago
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Quatorze Juillet
Depuis toujours et pour toujours. Et pour tous les shippers francophones, avec tendresse et émotion - je suis sûre que vous comprendrez:
"Je vous salue ma France aux yeux de tourterelle
Jamais trop mon tourment mon amour jamais trop
Ma France mon ancienne et nouvelle querelle
Sol semé de héros ciel plein de passereaux"
(Louis Aragon - Le Musée Grévin, 1943)
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squashedcatsorchestra · 2 years ago
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Оригинальная подача
Если вежливо попросить меня:
- А ты не подашь мне, пожалуйста, [вещь]?
То в ответ я не только выполню просьбу, но ещё и начну напевать песню Эдит Пиаф "Padam, padam, padam", и, возможно, дальше вспомню строчку "Des « je t'aime » de quatorze-juillet".
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hoysuri · 1 year ago
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august 1 - study journal.
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BONJOUR! ÇA VA?
i decided to go through a few basic french topics that i didn't catch up on before, such as: numbers, days of the week, months and essential question words (who, what, where, when, why, how).
i also realized i need to make some new flashcards about verbs in the present tense so i can add them to my study material. until then, i'm going to make a post later to practice the present tense conjugations for être, avoir, aller, aimer, manger, écrire, parler and lire.
also, if everything goes as planned, i might start my french journal today! je suis heureuse et beaucoup contente!
NOMBRES 1-20
1 - un/une
2 - dieux
3 - trois
4 - quatre
5 - cinq
6 - six
7 - sept
8 - huit
9 - neuf
10 - dix
11 - onze
12 - douze
13 - treize
14 - quatorze
15 - quinze
16 - seize
17 - dix-sept
18 - dix-huit
19 - dix-neuf
20 - vingt
LES JOURS DE LA SEMAINE
monday - lundi
tuesday - mardi
wednesday - mercerdi
thursday - jeudi
friday - vendredi
saturday - samedi
sunday - dimanche
LES MOIS DE L'ANNÉE
january - janvier
february - février
march - mars
april - avril
may - mai
june - juin
july - juillet
august - août
september - septembre
october - octobre
november - novembre
december - décembre
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