#prince des poètes
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fashionbooksmilano · 7 days ago
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Le Style Cocteau
Patrick Mauriès
Editions Assouline, Paris 1998, 80 pages, 16x27,5cm, ISBN 9782843 230929
euro 30,00
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Virtuose de la parole et du trait, personnalité médiatique avant l'heure, " Paganini du violon d'Ingres ", selon ses propres termes, Jean Cocteau ne réduisit pas l'art à une esthétique, mais en fit un véritable art de vivre. C'est ce qui assure sa modernité. " Un coup de baguette, et les livres sont écrits, le cinéma tourne, la plume dessine, le théâtre joue. " Patrick Mauriès esquisse une cartographie personnelle de ce " prince des poètes ", s'attachant en particulier à mettre en relief le génie des lieux dont il fit preuve tout au long de son existence, et la magie singulière, inspirée des trucages de cirque ou de baraque foraine, qui habite chacune de ses créations.
01/01/25
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uwabbittuwabbit · 8 months ago
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the devil plays in circles
Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
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abdou-lorenzo · 2 years ago
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Dans les bras de ma fée, je suis musicien, chanteur et poète, les couleurs de mon coeur font la fête, dans Ses ruelles, vêtues de lumière...
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Dans les bras de ma fée, je suis magicien, danseur sur des airs de musettes, la canopée de mon âme, s'émerveille des courbes de Sa rivière....
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Dans les bras de ma fée, je suis roi de la tendresse, prince des baisers, empereur de l'amour, Sa beauté sémillante rayonne dans tout l'univers,
Dans les bras de ma fée, je suis enfant, oiseau, petit ange avec des yeux de géant, pour Sa grâce abyssale et Son étoile sur mes terres .......💞🥀✨
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les-portes-du-sud · 1 year ago
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La Danseuse
Par un jour, la cour du prince convia une danseuse
Accompagnée de ses musiciens.
Elle fut présentée à la cour,
Puis elle dansa devant le prince
Aux sons du luth, de la flûte et de la cithare.
Elle dansa la danse des étoiles et celle de l’univers ;
Puis elle dansa la danse des fleurs virevoltant dans le vent.
Et le prince d’être subjugué.
Il la pria de s’approcher.
Elle se dirigea alors vers le trône
Et s’inclina devant lui.
Et le prince de demander :
« Belle femme, fille de la Grâce et de la joie, d’où vient ton art ?
Comment peux-tu maîtriser la terre et l’air dans tes pas,
L’eau et le feu dans ta cadence ? »
La danseuse s’inclina de nouveau devant le prince et dit :
« Votre Altesse, je ne saurais vous répondre,
mais je sais que :
L’âme du philosophe veille dans sa tête.
L’âme du poète vole dans son cœur.
L’âme du chanteur vibre dans sa gorge.
Mais l’âme de la danseuse vit dans son corps tout entier. »
Khalil Gibran
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calpurnia612 · 8 months ago
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Les dames de Brassens
Sur l'air (approximativement) de la chanson Mélanie
Les coquines de l'ami Georges dans ses airs drôles autant qu'osés qu'il racontait à pleine gorge qu'il savait si bien composer,
s'appelaient Ninon ou Fernande sans perdre de vue Mélanie ces joyeuses filles en bande imaginons-les réunies
Quand c'est l'oreille que l'on rince ce sont les dames de Brassens ce sont les dames de Brassens.
Avec leurs prénoms de grand-mères elles avaient des charmes infinis pour les soldats de toutes guerres qu'on voit sur les clichés jaunis
quand ils mouraient sous la mitraille en Algérie à Diên Biên Phu ils ne rêvaient pas de médaille mais à leur enchantement fou
Que les culs serrés se décoincent ce sont les dames de Brassens ce sont les dames de Brassens.
Ces oiselles de bon augure qui narguaient un ordre établi héroïnes toutes en luxure ne tomberont pas dans l'oubli
car sous leurs manières peu sages les bidasses et les carabins imaginaient sous les corsages dont elles s'allégeaient pour le bain
Qu'elles soient de Paris de province ce sont les dames de Brassens ce sont les dames de Brassens.
Ces ombres dans les cimetières font bander à coup sûr les morts qui se branlent tous dans leur bière devant ces jolis petits corps
Quelquefois elles ressuscitent sous la guitar' d'un vieux poète voici leurs appas d'Aphrodites quand ce gars leur chante fleurette
Elles sont pour les gueux pour les princes ce sont les dames de Brassens ce sont les dames de Brassens.
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moinsbienquekaworu · 2 years ago
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Hey! In honour of Speak your language day but mostly because I love my husband and he asked about it, I'm talking about a poem everyone who studied french literature knows (probably), L'Albatros by Charles Baudelaire. If you're french and you were a weird kid in school you probably imprinted on that one, and understandably so. I'm not writing in french despite it being SPYLD because I want people to actually be able to read the post lol
First, here's a link to the original text and some translations, so you know what I'm talking about. I'll spare you the boring details that I don't think are super relevant to analysis (the format, the rhyme scheme, etc.) and go straight for the fun stuff.
The metaphor here isn't super subtle: Baudelaire is comparing poets (himself really) with albatrosses, both being at ease in their given domain but awkward and mocked for it outside of it. The albatross is the "prince of the clouds", a majestic bird, but once it has to land (or is captured like in the poem) it's clumsy - the huge wings that let it glide effortlessly make it hard for it to walk.
Baudelaire is known in part for the idea of spleen (which in french we call baudelairean spleen), after the organ linked to black bile and melancholy. I'll paraphrase the french wikipedia page because my memories of high school aren't super clear: it's about a deep melancholy born of depression, though sometimes it's more about rage at life than misery, but with a certain thirst for hidden beauty under it. Baudelaire had kind of a shitty life and he wasn't doing very well for most of it (that's a euphemism, he tried to kill himself a few times), like the other "cursed poets", and when you study Les Fleurs du Mal in school that's what you remember him for: being really depressed and writing depressing poems. That's reductive but it's most people's first impression when studying him I feel like.
I think this gives a better idea of what's behind the poem: the poet, like the bird, is misunderstood and attacked for being different (and better). They're both superior when in the sky, which for the poet is the more abstract and ideal spheres he usually frequents (as a poet who writes poetry and likes the arts), but they lose that superiority when they're dragged down by ill-meaning men.
Some critics will say the poem isn't subtle enough in it's metaphor and that it's a shame it's one of Baudelaire's most famous, and it's true that "le poète est semblable au prince des nuées" is telling and not showing. Personally though, I don't think the heavy-handedness is that unpleasant: probably if I read more Baudelaire I'd side with them, because I tend to hate when the one popular song by an artist is good but not their best work, but I don't read more Baudelaire! I was just weird in school and I felt like I didn't fit in among people there, as opposed to online fandom spaces where I knew I Belonged, so the poem just speaks to me even if the metaphor is kind of obvious. I mean, it is popular for a reason, isn't it?
Finally, as a bonus, here's me reading it, because I love reading poems :)
(tagging @ivory-coronet because the explanation is for hymn and @spyld because that would probably interest them)
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crabi-le-crabe · 1 year ago
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L’albatros
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.
Charles Baudelaire
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circe007 · 2 years ago
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At the end of the sixties, there was in Positano - this tiny commune on the Amalfi coast, with unreal colors - a strange vision hesitating between the woman and the feline; some called her "the cat", "the beast", others "the living dead". With her fiery copper hair like a fox's finery and her disturbing esoteric tattoos, one cannot say that Vali Myers -for that is her name- passed for normal. Already in the 1950s, when she was photographed in the smoky clubs of the left bank, Vali, who was not yet the "redhead witch" she would later become, seems strangely anachronistic. We obviously think of the hallucinated appearances of Casati, with whom she shared an addiction to opium. Ahead or behind its time, we cannot say, but one thing is certain, this creature - because it is indeed one - with the disheveled mop of hair and the eyes heavily ringed with kohl does not leave indifferent. Animal, even primal, we easily imagine it twisting and getting lost in tribal dances that made it magnetic. Perhaps a legacy of his Australian origins. A pythia on the arms of jazzmen, a panther on the asphalt. From the 1950s to the 1970s, Vali knew all that world bohemia counted as cursed icons, naming them would be abstruse, an almost indecent litany. Muse of shadow, protecting its mystery, she shared with motherly generosity its qualities of inspiration; sacred food, offering to poets. Original before being original, Vali made herself worthy heiress of these divine magicians of past centuries, guardians of so many age-old secrets, and in Positano where she held a session in front of the psychedelic princes of the time (she received Mick and Marianne, danced for Donovan on "Season of the Witch"), Vali painted fascinating variegated canvases with sinuous patterns, disturbing emanations of his "free" spirit, that primitive soul which today, like the spirit of the sea, the earth, and of each element, still floats on the reliefs of Positano.
A la fin des années soixante, il y avait à Positano -cette minuscule commune de la côte d’Amalfi, aux couleurs irréelles – une étrange vision hésitant entre la femme et le félin ; certains l’appelaient « le chat », « la bête », d’autres « la morte vive ». Avec ses cheveux d’un cuivre flamboyant pareil à la parure d’un renard et ses dérangeants tatouages ésotériques, l’on ne peut pas dire que Vali Myers -car c’est son nom- passait pour normale. Déjà dans les années 50, lorsqu’elle était photographiée dans les clubs enfumés de la rive gauche, Vali qui n’était pas encore la « sorcière rousse » qu’elle deviendra plus tard, paraît étrangement anachronique. On pense évidemment aux apparitions hallucinées de la Casati, avec laquelle elle partageait une addiction à l’opium. En avance ou en retard sur son temps, l’on ne saurait dire, mais une chose est sûre, cette créature -car c’en est bien une- à la tignasse ébouriffée et aux yeux lourdement cernés de kôhl ne laisse pas indifférent. Animale, primale même, on l’imagine aisément se tordre et se perdre dans des danses tribales qui la rendaient magnétique. Peut-être un héritage de ses origines australiennes. Une pythie au bras des jazzmen, une panthère sur l’asphalte. Des années 50 à 70, Vali connu tout ce que la bohème mondiale compta d’icônes maudites, les nommer serait abscon, une litanie quasi indécente. Muse de l’ombre, protégeant son mystère, elle partageait avec une générosité maternelle ses qualités d’inspiratrice ; nourriture sacrée, offrande aux poètes. Originelle avant d’être originale, Vali se fit digne héritière de ces divines magiciennes des siècles passés, gardiennes de tant de secrets millénaires, et à Positano où elle tenait séance devant les princes psychédéliques de l’époque (elle recevait Mick et Marianne, dansait pour Donovan sur « Season of the Witch »), Vali peignait de fascinantes toiles bigarrées aux motifs sinueux, inquiétantes émanations de son esprit « libre », cette âme primitive qui aujourd’hui, tel l’esprit de la mer, de la terre, et de chaque élément, flotte encore sur les reliefs de Positano.
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raisongardee · 1 year ago
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"Et, disons-le en passant, dans cette mêlée d’hommes, de doctrines et d’intérêts qui se ruent si violemment tous les jours sur chacune des œuvres qu’il est donné à ce siècle de faire, le poète a une fonction sérieuse. Sans parler même ici de son influence civilisatrice, c’est à lui qu’il appartient d’élever, lorsqu’ils le méritent, les événements politiques à la dignité d’événements historiques. Il faut, pour cela, qu’il jette sur ses contemporains ce tranquille regard que l’histoire jette sur le passé ; il faut que, sans se laisser tromper aux illusions d’optique, aux mirages menteurs, aux voisinages momentanés, il mette dès à présent tout en perspective, diminuant ceci, grandissant cela. Il faut qu’il ne trempe dans aucune voie de fait. Il faut qu’il sache se maintenir au-dessus du tumulte, inébranlable, austère et bienveillant ; indulgent quelquefois, chose difficile, impartial toujours, chose plus difficile encore ; qu’il ait dans le cœur cette sympathique intelligence des révolutions qui implique le dédain de l’émeute, ce grave respect du peuple qui s’allie au mépris de la foule ; que son esprit ne concède rien aux petites colères ni aux petites vanités ; que son éloge comme son blâme prenne souvent à rebours, tantôt l’esprit de cour, tantôt l’esprit de faction. Il faut qu’il puisse saluer le drapeau tricolore sans insulter les fleurs de lys ; il faut qu’il puisse dans le même livre, presque à la même page, flétrir "l’homme qui a vendu une femme" et louer un noble jeune prince pour une bonne action bien faite, glorifier la haute société sculptée sur l’arc de l’Etoile et consoler la triste pensée enfermée dans la tombe de Charles X. Il faut qu’il soit attentif à tout, sincère en tout, désintéressé sur tout, et que, nous l’avons déjà dit ailleurs, il ne dépende de rien, pas même de ses propres ressentiments, pas même de ses griefs personnels ; sachant être, dans l’occasion, tout à la fois irrité comme homme et calme comme poète. Il faut enfin que, dans ces temps livrés à la lutte furieuse des opinions, au milieu des attractions violentes que sa raison devra subir sans dévier, il ait sans cesse présent à l’esprit ce but sévère : être de tous les partis par leur côté généreux, n’être d’aucun par leur côté mauvais."
Victor Hugo, Les voix intérieures, 1837.
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fashionbooksmilano · 2 years ago
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Jean Cocteau
Patrick Mauriès
Assouline, New York 2003, 80 pages, 16,5 x 22,1 cm, hardcover, ISBN 2 84323 603 7
First published Editions Assouline, Paris 1998
euro 40,00
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Patrick Mauriès concentrates on the important and unsual aspects of Cocteau's life and work, considering the strange and mythical world he invented and the enchantment of his creations.
Virtuose de la parole et du trait, personnalité médiatique avant l'heure, " Paganini du violon d'Ingres ", selon ses propres termes, Jean Cocteau ne réduisit pas l'art à une esthétique, mais en fit un véritable art de vivre. C'est ce qui assure sa modernité. " Un coup de baguette, et les livres sont écrits, le cinéma tourne, la plume dessine, le théâtre joue. " Patrick Mauriès esquisse une cartographie personnelle de ce " prince des poètes ", s'attachant en particulier à mettre en relief le génie des lieux dont il fit preuve tout au long de son existence, et la magie singulière, inspirée des trucages de cirque ou de baraque foraine, qui habite chacune de ses créations.
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08/06/23
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cellobis · 2 years ago
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dans le ciel
Cher L.. , j'éprouve le besoin de t'écrire. Tu le sais, j'aime tant écrire, c'est ma thérapie depuis que je suis ado. Des tas de poèmes et puis un livre ou deux parfois. Alors cet après-midi juste au milieu de l'océan si large, celui qui sépare le pays de ta naissance et celui de la mienne, là juste au milieu de ce qui devient maintenant ta vie et de ce qui reste de la mienne, je suis tout proche à tes côtés. Notre destin a inversé les choses : tu as quitté ton Brésil, et tu es maintenant en France chez moi, dans ce pays que tu as choisi pour faire les études qui te permettrons d'atteindre le sommet de tes prétentions avec ton violoncelle, et j'ai quitté ma France pour arriver dans une autre, la Guyane où j'ai choisi de continuer encore de travailler. Je t'abandonne, mais pas longtemps, vas.
Tu en as vu d'autres et tu t'en remettras. Tu es quelqu'un, toi
Comment eus-tu voulu que je ne craque pas devant tes yeux, quand tu m’as raconté toute ton histoire, l’exil, la rue, et tout ça.
Alors comment voulais-tu que je ne t’invite pas chez moi, quand tu es tombé du ciel , mon Prince, à côté de chez moi, comme ça.
Car pour moi ce n’est rien de donner à manger, que je t’ouvre la porte de ta chambre qui n'est que jamais tienne, même si tu y fais déjà venir tes copains. Après tu me raconteras en souriant vos histoires. Et nos sourires se regarderont cachant nos pudeurs dévoilées. 
Reste surtout gamin, ça me rappelle trop que j’ai toujours encore ce côté coquin encore aussi de gamin, insouciant, poète, ado, rêveur.
C’est drôle, tu sais, la poésie avec ses rimes : j’aurai été ton hébergeur, et tu auras été mon professeur.
Grâce à toi, ça y est, je l’ai eu ce concerto mythique d’Elgar. Jamais j’aurais cru arriver à jouer ça avec mes pauvres doigts quand guidés par les tiens. Même si tu te moquais de mes maladresses et mes chagrins. j'ai emmené avec moi la partoche. Je la réviserai te temps à autre pour ne pas oublier. Je chanterai dans ma tête les notes en regardant bouger mes doigts. Et en pensant à toi.
Quand seront finis les échanges de mon frigo ouvert pour ton ventre d’ado d'à peine 55 kilos toujours affamé, et de tes cours donnés à un ancien ado musicien amateur, 
Quand tu seras parti en septembre pour un autre conservatoire
Quand tu partiras vers d’autres terres molles
Quand je ne pourrai comme jamais laisser de côté mes idées folles  
Que deviendront avec le temps qui file nos vies,
la tienne qui s’ouvre, et la mienne qui se ferme,
ainsi va la vie avec les souvenirs qui fout la nostalgie.
Allez, j’arrête mon cinéma
et je te laisse à toi.
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stringless-arthur · 2 years ago
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MOI QUAND JE SUIS LE POÈTE GRINGOIRE JE SUIS LE PRINCE DES RUES DE PARIS
(IL EST LE PRINCE DES RUES DE PARIS)
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oviri7 · 2 years ago
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« Milosz est un prince lituanien qui semble sorti d'une légende du Nord. Il aura mené jusqu'à sa mort l'existence d'un poète méconnu, aimé et compris seulement de quelques amis dont les efforts pour briser l'indifférence sont demeurés vains. On découvrira un jour son visage pour s'enchanter des féeries qui l'entourent et de ces grands vols d'oiseaux qui venaient saluer son passage. Car Milosz savait parler aux oiseaux et leur dire la chanson de Siegfried qui plaisait tant aux mésanges. Il était revenu de ses voyages avec des parcelles d'inconnu sur ses habits noirs, passager d'un monde enfoui au-delà de nos horizons familiers. Arrivé à Paris en 1899, Milosz fut naturalisé français en 1930. Francis de Miomandre nous le montre plein de vie, gai, exalté, passant du rire aux larmes, violent, bon, injuste, orgueilleux et humble, amoureux des animaux et des plantes, « le cœur serré devant une giroflée sur un mur ». Il mourut en 1939, à Fontainebleau, à la veille de la guerre qu'il avait prévue. »
Kléber Haedens - Une histoire de la littérature française
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francepittoresque · 2 years ago
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TRADITION | Troubadours et ménestrels enchantent le Moyen Age ➽ http://bit.ly/Troubadours-Menestrels Apparus vers la fin du XIe siècle, les troubadours, poètes chanteurs parcourant la France et visitant les cours des rois, des princes et des barons, étaient accueillis partout sans autre recommandation que leur talent, sans autre fortune que la harpe qu’ils portaient en sautoir
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granma-sweetie · 2 years ago
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moi quand je suis le poète gringoire je suis prince des rues de paris (il est le prince des rues de paris)
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plumedepoete · 22 days ago
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