Poésie féminine sensuelle, parfois crue, toujours en recherche de l'émerveillement, du merveilleux souffle de la vie, de la grâce charnelle...
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Soleils reclus
Dans les brumes de miel où vivent les soleils Nues elles s'abandonnent à des douceurs lubriques Jouissant comme mortes en leur demi-sommeils Toutes deux terrassées d'orgasmes fantastiques
Tant de jours tant de nuits dans les moiteurs du lit Étrange paradis dépourvu de lumière Sinon celle des corps laissés ensevelis Sous baisers et caresses et suave matière.
Les ombres du plaisir sculptent les seins ambrés Sous des mains affamées de gloires féminines Les yeux écarquillés et les rachis cambrés Tanguent et vont chavirer sous les houles câlines.
Plus de monde extérieur ! Terminée la douleur ! Plus rien sur le verso de leurs fenêtres closes Leur univers n'a plus que l'unique couleur De l'amour enfermé les entrailles explosent.
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Sorcières !
Je pense à toi Lilith princesse des ténèbres Régnant sur nos désirs obscurs d'humanité Oui nous t'idolâtrons ancienne déité Devant tes bijoux noirs aux tintements funèbres
Peuples de sorcières au soir qui te célèbrent Qui offrez le présent de la féminité Fièvres de la nuit de votre intimité Être mystérieux vous glissez vers ses ombres
Les hommes apeurés allument le bucher Tandis que les épouses ont leur godemiché Glissé secrètement devant ton corps qui flambe !
Ô Lilith éternelle au succulent venin Présentant ton offrande au creux de l'entrejambe Sacrifiant la chair du phénix féminin.
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Fantaisie saphique
je chatte la boite adroite ell' m'exploite boit le pchitt chouett' shootant la torchette dans notre ruchette chuchotis doux chant le bonbon lichant je catch' le pti' gland joli nœud branlant on s'aime en cachette nues sur la couchette le lit est un yacht la mer nous ballotte tempête de pourpre des tâches de stupre sur les draps humides nos amours torrides je bois la buchette encor' une lichette du chaton si bon le doigt vagabond glissé dans le cul soutient mordicus que joie véridique n'est jamais pudique les oies du cheptel à poil sur l'autel se sont égarées par vents et marées je vais lui choyer la fleur du foyer de l'ellipse étrange où trône l'orange de la volupté par le point sculpté du bout de la langue notre bateau tangue nous allons sombrer l'esquif délabré prend l'eau on se noie l'éclair nous foudroie nous allons mourir de trop nous chérir l'index dans l'anus la langue qui suce mangez-nous requins soyez pas mesquins le corps des lesbiennes aux toisons pubiennes fleuries en automne on est polissonnes les boutons de roses se pâment en osmose les grains de café sont tout assoiffés de lichotements mouillés hautement
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Nuit tranquille
Dans l'arrière salle d'un bistro des boulevards des confins de l'univers en sirotant des bières rousses sucrées aromatisées à la framboise vautrés dans le skaï des canapés profonds musique électro jazz en sourdine mêlée des sirènes bleutées de la police jusqu'à la fermeture le Diable et le bon Dieu se partagent les destins et les âmes à shi-fu-mi.
Le Tout-Puissant qui est aussi omniscient pourrait gagner à chaque fois mais allez savoir pourquoi (peut-être pour faire plaisir à son ami) très souvent il faut exprès de perdre.
Dehors la fête foraine s'est tue de rares passants errent dans la lueur orangée qui transperce la brume des chats règlent leurs comptes autour des poubelles pour d'importantes questions de territoire.
Le maître des ténèbres aime les belles caisses régulièrement il covoiture avec son pote sur l'autoroute galactique entre l'au-delà et la ville il a vendu sa Lincoln Continental Mark III 1971 et aussi sa Plymouth Fury 1958 à Moloch un confrère à la retraite.
Ce soir il a garé sa Porsche Cayenne turbo hybride coupé toute neuve devant l'établissement un clochard en hurlant lui a cassé un rétroviseur celui-là vient de gagner sa place au chaud après sa mort.
Le bar va fermer la musique s'arrête comme toujours Yahvé règle la note en multipliant le cash entre ses mains ridées un coup dans l'urinoir et les deux comparses s'en vont dans leurs grands manteaux d'étoiles.
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Les 7 sonnets de la Bête
Avez-vous rencontré en vos songes la Bête ? Elle n'existe pas dans le monde réel Elle est votre fantasme un rêve démentiel Quand nous vous caressez la fente insatisfaite.
Le songe monstrueux trotte dans votre tête Vous êtes maintenant sous le pouvoir charnel Foudroyant, excessif de cette être cruel : Votre vie n'est plus que fumée de cigarette !
Livrée nue sous ses crocs devant votre miroir Voici l'exécution de ce délire noir Qui vous fera jouir d'un incroyable orgasme !
Imaginez la foule et vous sans vêtements Ils vous crient leur amour avec force enthousiasme Du haut de votre croix vous mourez lentement.
La Bête s'ingénie à croitre le plaisir Vous écartez les bras quand votre touffe intime Atteint le maximum de cette joie sublime Sous les palpitations qui font le peau rosir
L'image se fait nette alors de ce désir Si sombre et puissant qui ce soir vous anime Cette vénération c'est le bonheur ultime L'onirique trépas qu'il vous plaît de choisir
La Bête à son acmé rugit - cri diabolique ! Elle a planté les clous ces symboles phalliques A travers vos poignets, dans la chair de vos pieds.
La caresse du fer : délectation lascive Pour que le peuple croie ses crimes expiés Une imagination purement jouissive !
Vous n'avez pas de pagne oh non sur votre corps Exposé au soleil d'une façon totale On vous a flagellée la méthode est brutale Vous l'esclave indocile en subissez le sort
Vous éprouvez l'extase une sorte de mort Dans la félicité qui vous souhaitez fatale Quand vous le ressentez sur l'aire génitale Dans la lubricité la Bête acharnée mord !
Dans la chambre fermée où vous demeurez seule Vous plongez votre esprit tout entier dans la gueule De cette Bête noire au mirage excitant
Demain viendra le jour de votre vie banale Dans ce confort douillet vous regrettez le temps Romain de la folie des âpres bacchanales !
Vous avez transporté votre pesant fardeau Devant les spectateurs de cet odieux martyre Vous étiez préparée à endurer le pire Dans ce rêve excessif où tout va crescendo
Plusieurs fois le fouet sur votre pauvre dos A imprimé sa marque afin que d'interdire À vous la condamnée qui fortement transpire De s'arrêter un peu devant tous ces badauds
Les dames vous moquaient : oh elle est toute nue Elle exhibe sa chatte et sa croupe charnue ! Quel crime a-t-elle fait pour un tel châtiment ?
Le crime de beauté en face de la glace ! Celui d'avoir voulu ajouter du piment Dans sa masturbation avec un brin d'audace !
Venez ma douce amie couchez-vous sur la croix Car je suis cette Bête amoureuse des femmes Si vous me confiez votre corps et votre âme Vous ne ressentiez plus la peur ni le froid
Vous vous évaderez de ce cocon étroit Où vous êtes enfermée pour suivre le programme Tandis que vous rêvez que la pulpe s'enflamme Dans un déchaînement de passion, d'effroi !
Bientôt vous connaîtrez l'épisode de gloire Dans un rayonnement des sens jubilatoire Que l'on croyait perdu dans la nuit du passé
Vous souffrirez beaucoup dans cet imaginaire Histoire où le destin pour vous seule tracé Saura vous révéler comme extraordinaire !
Venez ma douce amie je vais planter les clous Qui vous feront jouir d'une façon suprême Car il feront de vous la transcendance même Jusqu'à rendre les dieux terriblement jaloux !
Gardez si vous voulez pour ce monde un peu flou Vos lunettes de vue qui seront votre emblème Dans ce scénario de déraison extrême Le gens se presseront : des légions de loups !
Le peuple tout entier la braguette baissée Aura pénis bandés, verges violacées Branlées à pleine main glands tournés vers le ciel
Les dames également sur la scène admirable Verseront sur le sol leur fluide torrentiel En voyant transpercé votre corps vulnérable.
Vous ouvrirez les bras pour mieux les embrasser C'est ainsi que l'on baise une nation entière Dans votre nudité triomphante altière Ils seront à genoux pour vous voir trépasser
Avec le clitoris par mes soins agacé Vous irez au sommet fanatique guerrière Prophétesse amazone ou sibylle en prière Le chemin vers l'azur vous attend, tout tracé
Alors vous danserez la danse démentielle Qu'ont les crucifiés, la sacrificielle Valse de la douleur autant que de la grâce
Tous ils vous aimeront d'un amour absolu Devant lequel tout lien tout sentiment s'efface La Bête également - car vous l'avez voulu.
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Parfums secrets
la petites lesbiennes à l'heure du goûter joignent passionnément leurs peaux adolescentes exultez de désir ! les amours indécentes reflètent l'éclair bleu des regards envoûtés
quand le souffle coupé sur ces corps veloutés glissent les cache-sexes en cette heure charmante les ventres sont remplis d'ardeur concupiscente les langues évoluent sur des clitos broutés
rien n'est plus fascinant que ces chairs écartées les cuisses désunies fesses déculottées l'odeur de la sueur à l'acmé de l'ébat
ces anges de douceur crient dans la jouissance sorcières juvéniles en leur joli sabbat gardent leur doux secret c'est leur pouvoir immense
gardant leur doux secret de leur pouvoir immense s'initiant aux joies lascives du vibro- masseur qu'elles insèrent au creux de leur fourreau vaginal jusqu'au point g du plaisir intense
la nuit les a rejoint dans leur exubérance pour elles il n'y a pas de chatteries en trop comme des condamnées promises au bourreau chaque seconde est là pour une ultime chance
elles sont sans repli sans nid sans alibi avec la nudité naïve pour habit dans l'humble vérité de leur joies impudiques
petits seins pelotés tartines au nutella les tétons immatures en caresses ludiques tendresse et chatterie le feu d'amour est là.
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chorale
Le lent chant féminin des gospels a repris les papesses du son des cent mille sagesses gorgones aux serpents débordants de promesses disent d'un timbre clair : tout bonheur a un prix
elles m'ont regardé - j'en ai perdu l'esprit tant ce regard est doux saturé de caresses pourriez-vous devenir cette nuit mes maîtresses mon cœur est si brûlant qu'en vos yeux je péris
j'ai rêvé à l'instant de pulpes empourprées d'orgasmes alanguis de musiques sacrées de prêtresses tenant l'érotique métal
le tumulte du temps veut une étreinte ultime culotte retirée pour le baiser létal dans l'obscure fraîcheur de la nymphe sublime
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Des rosiers et des ronces
Dans mon jardin j'ai planté avec audace des roses incarnates aux fragrances libertines mais elles ont été dévorées par des limaces dans la nuit à la place des ronces ont surgi tant pis mon rêve était une chimère de toute façon je n'aime pas les églantines trop amères et puis les mûres sont bien sucrées lorsque l'été part à marche feutrée
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Odalisque
Se fondant dans la nuit de charnelle brulure car elle est la nuit même à son mitan de stupre succube la voici qui vient pour vous corrompre tranchant lame d'argent d'un moment de luxure
mortels assurément ces tétons orgueilleux un océan prolixe en son flux et reflux d'élixirs excellents tout détour superflu les parfums floraux forts massacrent les frileux
elle est cette odalisque en éternel exil des bijoux impudiques en leur concupiscence la flexure des cuisses exhale l'heure immense ne transigeant jamais sur un désir subtil
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Tégénaire
Je suis la noire tégénaire celle que vous ne voulez pas voir les femmes me craignent je pourrais me glisser entre leurs cuisses pour dévorer l'enfant à venir dans leur ventre car je suis le phallus des ombres
j'apparais sous le signe de la vierge à la faveur des orages lorsque crève l'été par trop de lumière quand la mort vient cueillir les anciens par surprise dans leurs lits lourds de songes poussiéreux où je me dissimule
gorgée de vos peurs et de vos insectes vous ne voulez pas me voir et pourtant je suis chez vous depuis la nuit des temps dans les temples dorés de vos rois sans décence dans vos tempêtes de chairs pétries du souffle intumescent pour compter vos jours au complet
les sueurs les exhalaisons des hommes et des femmes qui s'aiment j'en suis comptable devant le mystère car je suis le grouillement écœurant de la vie dans l'argile de vos étreintes quand vous exultez pour vos sexes solaires vous trouvez odieux mes mouvements silencieux
j'ai assisté aux amours les plus lascives aux fécondations de tous les enfants de la terre
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Rêve ferroviaire
Dis-moi oui juste oui seulement oui sur le champ regarde-moi je jouis car je suis une lesbienne sauvage dont tu oublieras rapidement l'âge ce train va nulle part chère inconnue toi que je voudrais tant voir toute nue tu frémis je perçois dans le vacarme de la longue nuit une unique larme le sens-tu le désir impérieux de l'orgasme si soudain si furieux que le mort même n'a plus de prise le jour le soleil ne sont plus de mise quand j'imagine l'exquise moiteur de ta culotte où un doigt visiteur index ou majeur se glisse en douce puis le bassin oscille se trémousse que n'es-tu dév��tue totalement ! blessée dans ta pudeur mortellement pour ressusciter en pleine gloire telle sera ton immense victoire une explosion de féminité un triomphe pour l'éternité
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Les dames de Brassens
Sur l'air (approximativement) de la chanson Mélanie
Les coquines de l'ami Georges dans ses airs drôles autant qu'osés qu'il racontait à pleine gorge qu'il savait si bien composer,
s'appelaient Ninon ou Fernande sans perdre de vue Mélanie ces joyeuses filles en bande imaginons-les réunies
Quand c'est l'oreille que l'on rince ce sont les dames de Brassens ce sont les dames de Brassens.
Avec leurs prénoms de grand-mères elles avaient des charmes infinis pour les soldats de toutes guerres qu'on voit sur les clichés jaunis
quand ils mouraient sous la mitraille en Algérie à Diên Biên Phu ils ne rêvaient pas de médaille mais à leur enchantement fou
Que les culs serrés se décoincent ce sont les dames de Brassens ce sont les dames de Brassens.
Ces oiselles de bon augure qui narguaient un ordre établi héroïnes toutes en luxure ne tomberont pas dans l'oubli
car sous leurs manières peu sages les bidasses et les carabins imaginaient sous les corsages dont elles s'allégeaient pour le bain
Qu'elles soient de Paris de province ce sont les dames de Brassens ce sont les dames de Brassens.
Ces ombres dans les cimetières font bander à coup sûr les morts qui se branlent tous dans leur bière devant ces jolis petits corps
Quelquefois elles ressuscitent sous la guitar' d'un vieux poète voici leurs appas d'Aphrodites quand ce gars leur chante fleurette
Elles sont pour les gueux pour les princes ce sont les dames de Brassens ce sont les dames de Brassens.
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Les seins
Vous avez de beaux seins il faut dire Madame Ce sont de grands ballons qui regardent le ciel Pour la bouche et les yeux ils sont comme du miel Ils réchauffent le cœur ils réconfortent l'âme
Lorsque tombe la nuit ils sont comme une flamme Procurant alentours un plaisir démentiel Ces phares féminins ont un rôle essentiel : Ils éloignent les loups de la tristesse infâme
Je veux à la folie caresser ces tétons Ronds comme le soleil, doux comme des chatons Ce sont les petits dieux qui font tourner le monde
On les dit indécents il faudrait les couvrir Cet organe serait selon Tartufe immonde Moi je veux les louer et toujours les chérir
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Sportive à tout âge
Que ce monde serait sans les beautés matures Qui sans peur de choquer dévoilent leurs trésors Charnels devant nos yeux, merveilles que ces corps Bronzé par les étés, pétris par la luxure ?
Quand vous vous dénudez sans peur dans la nature Que vous vous exhibez pour pratiquer le sport Au soleil radieux vous suez sous l'effort Vous vous entrainez dur c'est sans demi-mesure.
Mais il faut le repos Madame vous savez Détendre tous vos muscles à des jeux dépravés En pratiquant celui des cuisses écartées
Pour un plein d'énergie vous choisissez l'amant Qui causera la joie de vos chairs dorlotées Sous le doux soupir de votre plaisir gourmand.
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serpents de chair et d'eau
le vois-tu ce serpent ? le long vit de l'amant la chair ithyphallique qui toute joie implique le désir ophidien du bonheur vénérien le soleil noir de l'homme qui chasse les fantômes le faune est en sueur son vit a la longueur des fruits de son afrique en voyage lubrique glissant jusqu'à ton corps son gland venimeux mord voici : déjà tu trembles quand vous allez ensemble au lit de vos combats le lieu de vos ébats les fragrances des miasmes au cœur de tes orgasmes c'est le don du serpent le compagnon rampant te laissera inerte la fleur de sang ouverte dans ta petite mort le tentateur se tord en volutes humides conquérant intrépide de ta féminité cette divinité que déjà tu adules nue devant la mentule au méat de velours sibylle de l'amour d'un mouvement farouche tu la portes à ta bouche ne fais rien à moitié tu avales en entier la tige rubiconde jusqu'en gorge profonde accueillant sans effroi dans ton gosier étroit quand en toi se faufile l'amphisbène virile tu ne peux reculer il va t'inoculer le liquide de vie le nectar de l'envie le flux qui est divin le plus grisant de vins tu seras immortelle par ton pouvoir femelle il sera envoûté il devra t'écouter c'est inscrit au génome de tous les petits hommes les rois et les voyous ce geste les rend fous car lorsqu'il éjacule son cœur tout entier brûle si tu bois la potion de la douce passion si ouvrant ta luette à la longue quéquette tu avales cette eau sans nul moderato il te sera servile t'offrira son reptile dragon luxurieux toujours et en tout lieu divine pècheresse tu connais la caresse qui rend les gens heureux ce geste langoureux tous les messieurs y pensent ses vertus sont immenses du primordial jardin où le serpent gredin a provoqué le drame en corrompant la femme au six cent soixante six surgi droit de l'abysse la fellation exquise des putains des marquises enchante tout gaillard même tiède au départ car de toute manière ses yeux se font lumière quand gobé son phallus chaque gars chaque gus voyant s'ouvrir les lèvres tremblent de mille fièvres l'offrande de sa chair le foudroie d'un éclair il se peut que tu mordes de douleur qu'il se torde rien ne t'est interdit dieu lui-même l'a dit puise en ce jeu ta force transperce son écorce de tes dents sur la fleur et malgré la douleur intense voire mortelle il te sera fidèle ce fantasme éternel du repas pulsionnel de l'acte cannibale déraison intégrale ça le fera bander et en redemander tu deviendras sa parque sa reine sa tétrarque maîtresse du destin meneuse du festin de vos chairs imbriquées des pulpes intriquées particules de sex plongées dans le vortex d'amour inguérissable étendus sur le sable d'un rivage désert nus à corps découverts une grande aventure tous deux dans la nature vos corps sont en fusion vos sens en explosion tu le suces sans cesse de ta bouche tendresse sur toute la longueur de l'organe en vigueur cette sève brûlante de la queue frétillante dure comme du bois tu l'aspires et la bois elle fait ton ivresse tu es l'enchanteresse car il touche le ciel un amour démentiel te relie à cette homme c'est dans ses chromosomes il ne peut te quitter tant il est excité tu possèdes son âme grâce à son oriflamme dans ton conduit buccal cordon ombilical qu'il ne pourra pas rompre sous peine de corrompre sa masculinité pour toute éternité mon amie sois gourmande il se dit qu'en irlande il n'est pas de serpent de reptile flippant car saint patrick disciple du christ dans son périple d'un jugement sommaire l'a jeté à la mer au pays d'herbe verte pour tes lèvres ouvertes restent les farfadets qui vont baguenauder danser la sarabande avec toi sur la lande c'est un joli sabbat que l'on a vu là-bas lorsque baissant leurs braies sur la bouche encombrée ils viennent si nombreux tout fous tout amoureux sous la lune celtique ce tableau érotique ce foutraque récit se finira ici
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L'attente
Athenaïs l'oracle allait dans son jardin humant les parfums frais caressée par la brise arborant une moue mutine et insoumise pour tout l'adolescente exprimait son dédain
son regard cependant s'est éclairé soudain une fille entrevue et son cœur agonise l'incendie de désir que la beauté attise un être somptueux d'un pâle incarnadin
vêtue d'un voile clair au soleil de la Grèce si fin que transparait le corps d'une déesse mais elle mord sa lèvre en son regard lointain
murmurant où es-tu je t'offre la puissance de mes pouvoirs secrets pour goûter au festin de ta pure jeunesse et de ton innocence
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Pieds nus
elle marchait pieds nus, l'hiver comme l'été sans cesse connectée à l'humus des ancêtres enterrés sous ses pas qui nourrissaient son être sa démarche était douce avec lasciveté
chaussée de simple peau de la sobriété elle avançait ainsi on la voyait renaître en liberté sans dieu sans supérieur sans maître mais avec le mystère aux plantes connecté
l'oiselle qui pourrait s'évader d'un envol apprivoisait ainsi la poussière du sol elle marchait pieds nus au printemps en automne
adulez-la sans fin vous qui restez chaussés léchez les orteils de la reine sur son trône à travers ses petons nos rêves exaucés
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