Poésie féminine sensuelle, parfois crue, toujours en recherche de l'émerveillement, du merveilleux souffle de la vie, de la grâce charnelle...
Last active 60 minutes ago
Don't wanna be here? Send us removal request.
Text
Déesse au cœur de feu...
Déesse au cœur de feu accueille ma géhenne L'abîme de tes seins est parfumé d'orgueil Quand je léchais ma plaie comme fait un chienne De mon vantail secret tu as franchi le seuil
Dans nos jeux de débauche au chant d'une sirène Pour attiser l'envie de roses et de frisson Tu glisses entre mes cuisses ainsi qu'une murène Dont je veux la morsure au creux de mon buisson
Nous bénissons la mort et le désir ensemble Car la vie est grotesque et imbibée de fiel J'attends que tu sois là je transpire je tremble Assourdie par les voix d'un monde artificiel
Voici : tu te dévêts ton cul qui se tortille À la pulpe fleurie exquise exhalaison Fascine à l'infini mon appétit de fille Pour ta coupe de chair dont je veux le poison
Je te peins de couleurs ma toile imaginaire Capture ta beauté tes charmes à foison Déesse au cœur de feu que tout être vénère Tu es ma chasseresse et suis ta venaison.
7 notes
·
View notes
Text
Distance
Déesses alanguies sur vos lits de luxure Qui plongées dans l'amour et dans l'exultation Vous caressez le corps d'ardeur et passion La vénusté s'exprime en toute démesure
Oh ! Je ne pourrais plus me joindre à ce murmure Ne puis que contempler la divine succion De vos lèvres de feu telle est mon obsession Ma blessure de vous se réveille et suppure
Trésors de jouvencelles au si joli conin L'eldorado sacré prodige féminin Où tout est si parfait que mon âme succombe !
Soyez heureuses donc dans la dépravation Amantes d'une nuit merveilleuses colombes Que je ne puis rêver que dans l'adoration.
7 notes
·
View notes
Text
Awe nues
Dans l'avenue partout jonchée de détritus Sculpture d'un génie en quête de la grâce Face à la mort l'ennui l'éternelle grimace Labyrinthe de feu que ces corps dévêtus
Dans un embrasement soleils ultraviolets Plage à d'après-midi une danse éphémère D'anges entraperçus sur la dune côtière Après que dans leur quête ils se sont immolés
Brumes, murmures ainsi ma vie s'illusionne Avec les rêves doux que nuit affectionne Un regard amoureux couronné d'adieux
L'oracle a révélé ces ailes de cristal Avec lesquelles je me suis brûlé les yeux Dans mon cœur hasardeux ce désir est brutal.
3 notes
·
View notes
Text
Heidi Romanova
Qui es-tu que veux-tu oui toi qui me regardes Je n'ai que faire de ton admiration Mon image est pareille à l'immolation De mon corps revêtu d'illusions vicelardes
Ma crinière est ainsi que le feu des renardes Elle a chauffé ton cœur une incinération Tes yeux brûlent déjà mortification De ton âme sens-tu que tes os se lézardent
Tu me vois impudique une pure déesse Dont tu ne toucheras jamais ni sein ni fesse Tu ne peux t'empêcher de me voir et souffrir
Je suis si proche mais personne ne touche Comme un empire que nul ne peut conquérir Même un dieu peut périr pour atteindre ma bouche.

4 notes
·
View notes
Text
Corps de femme
corps de femme enchanté que célèbre le jour ou corps crucifié dans la nuit de luxure femme qui marche droit le cœur et le sein lourd dont le regard forgea la divine brûlure
de ce corps féminin dans les brouillards d'hiver cependant révélé par la grâce sublime l'épiderme soudain tel un cri découvert pour que l'esprit d'amour surgisse de l'abîme
chair sanglante d'un flux reflux cataménial cinabre des lueurs de la lune blanchâtre belle crucifiée par le cérémonial la sorcière que l'homme nu idolâtre
elle danse sans fin d'un mouvement défi telle l'elfe fessue que vous sodomisâtes tout en tenant en main un pauvre crucifix emporté par l'enfer des fleuves écarlates
entendez-vous son rire à l'heure du sommeil c'est le rire enfantin qui fait que l'on trépasse pour avoir regardé fixement le soleil une vérité nue dont se montre la face
6 notes
·
View notes
Text
Sueurs
Ô parfums de luxure et de transpiration ! Nous restons animales et sommes mammifères Nos moiteurs sont l'effet de tendres passions Afin de s'abreuver des eaux sudorifères.
La chaleur de l'hiver sous la couette d'un lit Distille l'océan d'une grâce féconde Où les corps dénudés se sont ensevelis D'hydrorrhée vaginale et d'écume profonde.
Les fatigues du jour apaisées par la nuit Ont pour écho l'humeur de divine mouillure Quand nous croquons à deux le délicieux fruit Qui nous fait fiévreuses et monter le mercure.
13 notes
·
View notes
Text
Jardin nocturne
Que verse cette nuit dans le creux de mon âme D'une femme un amour le jardin de son corps Parfums incorrompus des pulpes d'une dame La croupe transpercée par le désir si fort.
Cette lune est propice aux rêves érotiques Les dryades sont nues au fond de la forêt Venez m'ensorceler magiciennes celtiques Squelettes féminins jouissez en secret.
Quelle est cette langueur douleur d'une menstrue Le vent frais sur ma peau dit un mal sensuel De celle que j'aimais à présent disparue Derrière le rideau d'un feu perpétuel.
J'irai donc en enfer pour la concupiscence Pour les vulves humides et les tendres buissons Les langues parcourant toute la l'inflorescence Et les seins dévorés de marques de suçons.
14 notes
·
View notes
Text
Noirceur de l'âme
Prend ma chair mon amour oui fais-le prend ma chair ! celle-ci est mortelle amie le savais-tu ce parfum féminin pour tes yeux doux et clairs s'exhale dans ma pulpe en un désir têtu
Voici ma nudité fais-en ta venaison songe donc au tombeau bientôt mon cadavre je veux la volupté en toute déraison la mort sera ce soir mon refuge et mon havre
C'est moi dans le miroir un corps nu et lascif vois cinquante kilos de méchante barbaque qui se tord sous la lune en ballet jouissif le désir quelquefois fait la danse foutraque
Veux-tu cette charogne elle est là pour ta faim allons goute-y donc lesbienne cannibale que cette anatomie te rassasie afin de bien te masturber sur ma pierre tombale.
8 notes
·
View notes
Text
Désir violent
Mon aimée mon amour le sens-tu dans ton cœur Ce désir violent d'une étreinte mortelle Toi qui es pour mes yeux sans textile ou dentelle Pour la tendre union d'une extrême chaleur ?
Voici la pleine lune un utérus hurleur Me laboure ce soir douleur qui me constelle Concupiscente amie une soif pourrait-elle Être étanchée avec le venin d'une fleur ?
Mon aimée mon amour pourquoi est-tu si pâle Aurais-tu rencontré la fortune idéale Par laquelle la vie en un instant te fuit ?
Viens donc sois mon soleil ma déesse infernale Ma peau est vulnérable elle est pour toi fruit Comme le faune prend la grâce virginale !
10 notes
·
View notes
Text
Un fantasme saphique
J'ai jeté à ses pieds le carmin d'une rose Avec laquelle elle m'a violemment flagellée Afin que ma douleur pour son plaisir explose Douleur enfiévrée de volupté mêlée
Des roses et des roses aux charmantes épines Sur ma peau vulnérable un fascinant supplice Quand je me suis offerte aux géhennes câlines : Qu'au martyre charnel l'amour s'enorgueillisse !
Oh j'ai pleuré beaucoup ce fut une souffrance Un jeu concupiscent tellement érotique Quand notre relation se perdit dans l'outrance D'un orgasme de sang hautement extatique.
Offerte je le fus comme une esclave antique Capturée sur le front cruel des amazones Attachée sur l'autel d'immolation mystique Ma pulpe à nu pour vous succubes et démones !
Qu'un soleil me pénètre et la nuit me dévore Que la lune cruelle alors me sodomise Mon anus est ouvert : que son croissant le fore Je suis passionnée de luxure soumise.
13 notes
·
View notes
Text
Part d'ombre (suite)
Veux-tu jouir sur l'autel d'une déesse Blanche érotique et bizarre Sous le regard des foules ?
Saurais-tu mourir sous l'infinie caresse De ton amante barbare Quand tes menstrues s'écoulent ?
Moi qui suis la nuit je te dévorerai Avec ta chair si rose Que les roses pâlissent
Moi qui suis la guillotine et son couperet S'y allonge qui ose Notre bonheur complice
11 notes
·
View notes
Text
Part d'ombre
Connais-tu mon aimée mon amie adorée cette part d'ombre de l'amour que nous partageons ensemble ?
Veux tu entrer dans la nuit inexplorée au souvenir si lourd que notre cœur saigne et tremble ?
9 notes
·
View notes
Text
Soleils reclus
Dans les brumes de miel où vivent les soleils Nues elles s'abandonnent à des douceurs lubriques Jouissant comme mortes en leur demi-sommeils Toutes deux terrassées d'orgasmes fantastiques
Tant de jours tant de nuits dans les moiteurs du lit Étrange paradis dépourvu de lumière Sinon celle des corps laissés ensevelis Sous baisers et caresses et suave matière.
Les ombres du plaisir sculptent les seins ambrés Sous des mains affamées de gloires féminines Les yeux écarquillés et les rachis cambrés Tanguent et vont chavirer sous les houles câlines.
Plus de monde extérieur ! Terminée la douleur ! Plus rien sur le verso de leurs fenêtres closes Leur univers n'a plus que l'unique couleur De l'amour enfermé les entrailles explosent.
5 notes
·
View notes
Text
Sorcières !
Je pense à toi Lilith princesse des ténèbres Régnant sur nos désirs obscurs d'humanité Oui nous t'idolâtrons ancienne déité Devant tes bijoux noirs aux tintements funèbres
Peuples de sorcières au soir qui te célèbrent Qui offrez le présent de la féminité Fièvres de la nuit de votre intimité Être mystérieux vous glissez vers ses ombres
Les hommes apeurés allument le bucher Tandis que les épouses ont leur godemiché Glissé secrètement devant ton corps qui flambe !
Ô Lilith éternelle au succulent venin Présentant ton offrande au creux de l'entrejambe Sacrifiant la chair du phénix féminin.
17 notes
·
View notes
Text
Fantaisie saphique
je chatte la boite adroite ell' m'exploite boit le pchitt chouett' shootant la torchette dans notre ruchette chuchotis doux chant le bonbon lichant je catch' le pti' gland joli nœud branlant on s'aime en cachette nues sur la couchette le lit est un yacht la mer nous ballotte tempête de pourpre des tâches de stupre sur les draps humides nos amours torrides je bois la buchette encor' une lichette du chaton si bon le doigt vagabond glissé dans le cul soutient mordicus que joie véridique n'est jamais pudique les oies du cheptel à poil sur l'autel se sont égarées par vents et marées je vais lui choyer la fleur du foyer de l'ellipse étrange où trône l'orange de la volupté par le point sculpté du bout de la langue notre bateau tangue nous allons sombrer l'esquif délabré prend l'eau on se noie l'éclair nous foudroie nous allons mourir de trop nous chérir l'index dans l'anus la langue qui suce mangez-nous requins soyez pas mesquins le corps des lesbiennes aux toisons pubiennes fleuries en automne on est polissonnes les boutons de roses se pâment en osmose les grains de café sont tout assoiffés de lichotements mouillés hautement
11 notes
·
View notes
Text
Nuit tranquille
Dans l'arrière salle d'un bistro des boulevards des confins de l'univers en sirotant des bières rousses sucrées aromatisées à la framboise vautrés dans le skaï des canapés profonds musique électro jazz en sourdine mêlée des sirènes bleutées de la police jusqu'à la fermeture le Diable et le bon Dieu se partagent les destins et les âmes à shi-fu-mi.
Le Tout-Puissant qui est aussi omniscient pourrait gagner à chaque fois mais allez savoir pourquoi (peut-être pour faire plaisir à son ami) très souvent il faut exprès de perdre.
Dehors la fête foraine s'est tue de rares passants errent dans la lueur orangée qui transperce la brume des chats règlent leurs comptes autour des poubelles pour d'importantes questions de territoire.
Le maître des ténèbres aime les belles caisses régulièrement il covoiture avec son pote sur l'autoroute galactique entre l'au-delà et la ville il a vendu sa Lincoln Continental Mark III 1971 et aussi sa Plymouth Fury 1958 à Moloch un confrère à la retraite.
Ce soir il a garé sa Porsche Cayenne turbo hybride coupé toute neuve devant l'établissement un clochard en hurlant lui a cassé un rétroviseur celui-là vient de gagner sa place au chaud après sa mort.
Le bar va fermer la musique s'arrête comme toujours Yahvé règle la note en multipliant le cash entre ses mains ridées un coup dans l'urinoir et les deux comparses s'en vont dans leurs grands manteaux d'étoiles.
11 notes
·
View notes
Text
Les 7 sonnets de la Bête
Avez-vous rencontré en vos songes la Bête ? Elle n'existe pas dans le monde réel Elle est votre fantasme un rêve démentiel Quand nous vous caressez la fente insatisfaite.
Le songe monstrueux trotte dans votre tête Vous êtes maintenant sous le pouvoir charnel Foudroyant, excessif de cette être cruel : Votre vie n'est plus que fumée de cigarette !
Livrée nue sous ses crocs devant votre miroir Voici l'exécution de ce délire noir Qui vous fera jouir d'un incroyable orgasme !
Imaginez la foule et vous sans vêtements Ils vous crient leur amour avec force enthousiasme Du haut de votre croix vous mourez lentement.
La Bête s'ingénie à croitre le plaisir Vous écartez les bras quand votre touffe intime Atteint le maximum de cette joie sublime Sous les palpitations qui font le peau rosir
L'image se fait nette alors de ce désir Si sombre et puissant qui ce soir vous anime Cette vénération c'est le bonheur ultime L'onirique trépas qu'il vous plaît de choisir
La Bête à son acmé rugit - cri diabolique ! Elle a planté les clous ces symboles phalliques A travers vos poignets, dans la chair de vos pieds.
La caresse du fer : délectation lascive Pour que le peuple croie ses crimes expiés Une imagination purement jouissive !
Vous n'avez pas de pagne oh non sur votre corps Exposé au soleil d'une façon totale On vous a flagellée la méthode est brutale Vous l'esclave indocile en subissez le sort
Vous éprouvez l'extase une sorte de mort Dans la félicité qui vous souhaitez fatale Quand vous le ressentez sur l'aire génitale Dans la lubricité la Bête acharnée mord !
Dans la chambre fermée où vous demeurez seule Vous plongez votre esprit tout entier dans la gueule De cette Bête noire au mirage excitant
Demain viendra le jour de votre vie banale Dans ce confort douillet vous regrettez le temps Romain de la folie des âpres bacchanales !
Vous avez transporté votre pesant fardeau Devant les spectateurs de cet odieux martyre Vous étiez préparée à endurer le pire Dans ce rêve excessif où tout va crescendo
Plusieurs fois le fouet sur votre pauvre dos A imprimé sa marque afin que d'interdire À vous la condamnée qui fortement transpire De s'arrêter un peu devant tous ces badauds
Les dames vous moquaient : oh elle est toute nue Elle exhibe sa chatte et sa croupe charnue ! Quel crime a-t-elle fait pour un tel châtiment ?
Le crime de beauté en face de la glace ! Celui d'avoir voulu ajouter du piment Dans sa masturbation avec un brin d'audace !
Venez ma douce amie couchez-vous sur la croix Car je suis cette Bête amoureuse des femmes Si vous me confiez votre corps et votre âme Vous ne ressentiez plus la peur ni le froid
Vous vous évaderez de ce cocon étroit Où vous êtes enfermée pour suivre le programme Tandis que vous rêvez que la pulpe s'enflamme Dans un déchaînement de passion, d'effroi !
Bientôt vous connaîtrez l'épisode de gloire Dans un rayonnement des sens jubilatoire Que l'on croyait perdu dans la nuit du passé
Vous souffrirez beaucoup dans cet imaginaire Histoire où le destin pour vous seule tracé Saura vous révéler comme extraordinaire !
Venez ma douce amie je vais planter les clous Qui vous feront jouir d'une façon suprême Car il feront de vous la transcendance même Jusqu'à rendre les dieux terriblement jaloux !
Gardez si vous voulez pour ce monde un peu flou Vos lunettes de vue qui seront votre emblème Dans ce scénario de déraison extrême Le gens se presseront : des légions de loups !
Le peuple tout entier la braguette baissée Aura pénis bandés, verges violacées Branlées à pleine main glands tournés vers le ciel
Les dames également sur la scène admirable Verseront sur le sol leur fluide torrentiel En voyant transpercé votre corps vulnérable.
Vous ouvrirez les bras pour mieux les embrasser C'est ainsi que l'on baise une nation entière Dans votre nudité triomphante altière Ils seront à genoux pour vous voir trépasser
Avec le clitoris par mes soins agacé Vous irez au sommet fanatique guerrière Prophétesse amazone ou sibylle en prière Le chemin vers l'azur vous attend, tout tracé
Alors vous danserez la danse démentielle Qu'ont les crucifiés, la sacrificielle Valse de la douleur autant que de la grâce
Tous ils vous aimeront d'un amour absolu Devant lequel tout lien tout sentiment s'efface La Bête également - car vous l'avez voulu.
8 notes
·
View notes