Poésie féminine sensuelle, parfois crue, toujours en recherche de l'émerveillement, du merveilleux souffle de la vie, de la grâce charnelle...
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Songe de l'aube
La peau immaculée et quasiment diaphane D'une naïade nue au rebord d'un étang Peuple les rêveries de mon cœur suintant De fantasmes déments dans un corps qui se fane
Jamais mon épiderme au goût de cellophane Ne pourra plus toucher l'être se dévêtant Dans un jour clair qui naît si farouche en luttant Contre les dieux qu'un culte érotique profane.
Je me fonds dans une ombre imbibée de beauté D'un sexe féminin longuement mignoté D'une indicible joie avec ma pauvre bouche.
Quelle est cette agonie d'une vie d'illusions Comme un roi détruisant tout ce que sa main touche Mais l'esprit tout rempli de sublimes visions ?
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Elle verse le thé...
Elle verse le thé d'un matin radieux Sa douce amie est là très tendre et toute proche Ce jour est du bonheur le début d'une ébauche Le moment le plus fort que permettent les dieux
Elle verse le thé quel instant merveilleux Sa compagne tout près découpe la brioche Leur nuit fut de câlins de joie et de débauche Dans l'amour qui se lit au soleil de ses yeux
Elle verse le thé dans le temps qui s'arrête D'un geste qu'elle fait d'une façon distraite Mais s'imprime soudain dans l'azur de ce jour
Elle verse le thé pour elle et son amante Dans le chant des oiseaux des jardins alentours Les parfums féminins et de boisson fumante.
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Je fête mes 11 ans sur Tumblr 🥳
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Flammes
Tu es un feu d'amour qui parle et respire et s'endort quelquefois ; que puis-je sinon te dire dans mon poème courtois au-delà de l'extrême désir qui de nuit en jour flambe et s'accroit.
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Mots rebelles
La poétesse nue devra bientôt mourir Pour avoir su chanter des amours interdites Par les rues par les jours ses poésies maudites Risquaient parmi les gens de s'ébruiter, fleurir !
Le juge lui a dit : tu devras donc périr Pour ces rimes que tu as imprudemment dites Ces mots si insolents nous gênent et discréditent Cette révolution que nous devons chérir !
Les gardes féminins ce soir la crucifient Tandis que ses paroles indociles défient Le pouvoir établi qui règne par la peur.
Il vient un arc-en-ciel de ses replis intimes Le peuple est étonné il sort de sa torpeur Soudainement les rois ne sont plus légitimes.
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Consumée de désir ton ventre brûle encore Il te faut la luxure et aussi la beauté Ce corps est un joyau exquis de cruauté Qu'embellit le soleil puis soudain s'évapore
L'amante à tes pieds nus qui sanglote et t'implore Pour de la vénusté, un orteil suçoté Prosternée devant toi, ta douce royauté Une fièvre te prend aux tripes et te dévore.
Un regard de tendresse et soudain tu jouis Propulsée dans un monde aux trésors inouïs Un ancien souvenir qui marqua ta jeunesse
Tu regardes ta peau ridée dans le miroir Tu veux que le passé d'un souvenir renaisse Dans un soupir d'orgasme empli de désespoir.
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Vestales de Vénus
Vestales de Vénus qui servez dans le temple Qui avez renoncé pour elle à vous vêtir Pour louer à déesse et pour mieux la servir Vous rayonnez de feux, le monde vous contemple
Le culte attise en vous des visions étranges Attisées de boissons qui sont les dons de dieux Dans des ravissements charnels si merveilleux Quand dans la nuit vos cris se mêlent à ceux anges.
Cette célébration du triomphe lesbien Nimbe vos corps de joie et vos âme de bien Ce doux chant du plaisir provient du sanctuaire.
Cet hymne de louange explose dans le ciel Plaît à la déité, en calme la colère : Que subsiste toujours ce culte essentiel.
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Déesse au cœur de feu...
Déesse au cœur de feu accueille ma géhenne L'abîme de tes seins est parfumé d'orgueil Quand je léchais ma plaie comme fait un chienne De mon vantail secret tu as franchi le seuil
Dans nos jeux de débauche au chant d'une sirène Pour attiser l'envie de roses et de frisson Tu glisses entre mes cuisses ainsi qu'une murène Dont je veux la morsure au creux de mon buisson
Nous bénissons la mort et le désir ensemble Car la vie est grotesque et imbibée de fiel J'attends que tu sois là je transpire je tremble Assourdie par les voix d'un monde artificiel
Voici : tu te dévêts ton cul qui se tortille À la pulpe fleurie exquise exhalaison Fascine à l'infini mon appétit de fille Pour ta coupe de chair dont je veux le poison
Je te peins de couleurs ma toile imaginaire Capture ta beauté tes charmes à foison Déesse au cœur de feu que tout être vénère Tu es ma chasseresse et suis ta venaison.
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Distance
Déesses alanguies sur vos lits de luxure Qui plongées dans l'amour et dans l'exultation Vous caressez le corps d'ardeur et passion La vénusté s'exprime en toute démesure
Oh ! Je ne pourrais plus me joindre à ce murmure Ne puis que contempler la divine succion De vos lèvres de feu telle est mon obsession Ma blessure de vous se réveille et suppure
Trésors de jouvencelles au si joli conin L'eldorado sacré prodige féminin Où tout est si parfait que mon âme succombe !
Soyez heureuses donc dans la dépravation Amantes d'une nuit merveilleuses colombes Que je ne puis rêver que dans l'adoration.
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Awe nues
Dans l'avenue partout jonchée de détritus Sculpture d'un génie en quête de la grâce Face à la mort l'ennui l'éternelle grimace Labyrinthe de feu que ces corps dévêtus
Dans un embrasement soleils ultraviolets Plage à d'après-midi une danse éphémère D'anges entraperçus sur la dune côtière Après que dans leur quête ils se sont immolés
Brumes, murmures ainsi ma vie s'illusionne Avec les rêves doux que nuit affectionne Un regard amoureux couronné d'adieux
L'oracle a révélé ces ailes de cristal Avec lesquelles je me suis brûlé les yeux Dans mon cœur hasardeux ce désir est brutal.
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Heidi Romanova
Qui es-tu que veux-tu oui toi qui me regardes Je n'ai que faire de ton admiration Mon image est pareille à l'immolation De mon corps revêtu d'illusions vicelardes
Ma crinière est ainsi que le feu des renardes Elle a chauffé ton cœur une incinération Tes yeux brûlent déjà mortification De ton âme sens-tu que tes os se lézardent
Tu me vois impudique une pure déesse Dont tu ne toucheras jamais ni sein ni fesse Tu ne peux t'empêcher de me voir et souffrir
Je suis si proche mais personne ne touche Comme un empire que nul ne peut conquérir Même un dieu peut périr pour atteindre ma bouche.

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Corps de femme
corps de femme enchanté que célèbre le jour ou corps crucifié dans la nuit de luxure femme qui marche droit le cœur et le sein lourd dont le regard forgea la divine brûlure
de ce corps féminin dans les brouillards d'hiver cependant révélé par la grâce sublime l'épiderme soudain tel un cri découvert pour que l'esprit d'amour surgisse de l'abîme
chair sanglante d'un flux reflux cataménial cinabre des lueurs de la lune blanchâtre belle crucifiée par le cérémonial la sorcière que l'homme nu idolâtre
elle danse sans fin d'un mouvement défi telle l'elfe fessue que vous sodomisâtes tout en tenant en main un pauvre crucifix emporté par l'enfer des fleuves écarlates
entendez-vous son rire à l'heure du sommeil c'est le rire enfantin qui fait que l'on trépasse pour avoir regardé fixement le soleil une vérité nue dont se montre la face
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Sueurs
Ô parfums de luxure et de transpiration ! Nous restons animales et sommes mammifères Nos moiteurs sont l'effet de tendres passions Afin de s'abreuver des eaux sudorifères.
La chaleur de l'hiver sous la couette d'un lit Distille l'océan d'une grâce féconde Où les corps dénudés se sont ensevelis D'hydrorrhée vaginale et d'écume profonde.
Les fatigues du jour apaisées par la nuit Ont pour écho l'humeur de divine mouillure Quand nous croquons à deux le délicieux fruit Qui nous fait fiévreuses et monter le mercure.
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Jardin nocturne
Que verse cette nuit dans le creux de mon âme D'une femme un amour le jardin de son corps Parfums incorrompus des pulpes d'une dame La croupe transpercée par le désir si fort.
Cette lune est propice aux rêves érotiques Les dryades sont nues au fond de la forêt Venez m'ensorceler magiciennes celtiques Squelettes féminins jouissez en secret.
Quelle est cette langueur douleur d'une menstrue Le vent frais sur ma peau dit un mal sensuel De celle que j'aimais à présent disparue Derrière le rideau d'un feu perpétuel.
J'irai donc en enfer pour la concupiscence Pour les vulves humides et les tendres buissons Les langues parcourant toute la l'inflorescence Et les seins dévorés de marques de suçons.
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Noirceur de l'âme
Prend ma chair mon amour oui fais-le prend ma chair ! celle-ci est mortelle amie le savais-tu ce parfum féminin pour tes yeux doux et clairs s'exhale dans ma pulpe en un désir têtu
Voici ma nudité fais-en ta venaison songe donc au tombeau bientôt mon cadavre je veux la volupté en toute déraison la mort sera ce soir mon refuge et mon havre
C'est moi dans le miroir un corps nu et lascif vois cinquante kilos de méchante barbaque qui se tord sous la lune en ballet jouissif le désir quelquefois fait la danse foutraque
Veux-tu cette charogne elle est là pour ta faim allons goute-y donc lesbienne cannibale que cette anatomie te rassasie afin de bien te masturber sur ma pierre tombale.
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Désir violent
Mon aimée mon amour le sens-tu dans ton cœur Ce désir violent d'une étreinte mortelle Toi qui es pour mes yeux sans textile ou dentelle Pour la tendre union d'une extrême chaleur ?
Voici la pleine lune un utérus hurleur Me laboure ce soir douleur qui me constelle Concupiscente amie une soif pourrait-elle Être étanchée avec le venin d'une fleur ?
Mon aimée mon amour pourquoi est-tu si pâle Aurais-tu rencontré la fortune idéale Par laquelle la vie en un instant te fuit ?
Viens donc sois mon soleil ma déesse infernale Ma peau est vulnérable elle est pour toi fruit Comme le faune prend la grâce virginale !
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Un fantasme saphique
J'ai jeté à ses pieds le carmin d'une rose Avec laquelle elle m'a violemment flagellée Afin que ma douleur pour son plaisir explose Douleur enfiévrée de volupté mêlée
Des roses et des roses aux charmantes épines Sur ma peau vulnérable un fascinant supplice Quand je me suis offerte aux géhennes câlines : Qu'au martyre charnel l'amour s'enorgueillisse !
Oh j'ai pleuré beaucoup ce fut une souffrance Un jeu concupiscent tellement érotique Quand notre relation se perdit dans l'outrance D'un orgasme de sang hautement extatique.
Offerte je le fus comme une esclave antique Capturée sur le front cruel des amazones Attachée sur l'autel d'immolation mystique Ma pulpe à nu pour vous succubes et démones !
Qu'un soleil me pénètre et la nuit me dévore Que la lune cruelle alors me sodomise Mon anus est ouvert : que son croissant le fore Je suis passionnée de luxure soumise.
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