#poésie orale
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Michel Giroud aka Coyote notre cher ami et fripon divin est parti foutre le souk dans le Bardo le repos en paix c'est pas son truc 1940-2023.
El Coyote. Historien et théoricien des avant-gardes, artiste, éditeur, chercheur, ancien enseignant à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon, il se qualifiait lui-même de « peintre oral, tailleur en tout genre ».
Indéfinissable, prolixe et animé par une soif insatiable de connaissance et de transmission, Michel fut longtemps l’un des complices du Frac Franche-Comté pour qui il créa des Podcasts qu’il baptisa "Le Laboratoire Mille Voies".
Il s’agissait d’une série d’entretiens filmés consacrés aux expérimentateurs transmédias (poètes-artistes, artistes-poètes, musiciens-poètes, chercheurs, explorateurs visionnaires) depuis les années 1950 jusqu’aux années 1980.
Michel Giroud est ainsi allé à la rencontre de Jean Louis Bory, Marc Décimo, Simone Debout, Jacques Donguy, Jean Dupuy, Jean During, Esther Ferrer, Paul Armand Gette, Bernard Heidsieck, Pierre Mariétan, Jean-Claude Moineau, Alain Oudin, Tibor Papp, Michel Ragon, Tom Johnson et Ornella Volta, afin de les interroger sur leur parcours, leurs rencontres, leur vision de la poésie et de l’expérimentation. Ils étaient les premiers d’une série d’entretiens qui aurait dû se poursuivre si la maladie n’avait empêché Michel de la compléter avec d’autres artistes, poètes, spécialistes des avant-gardes, tout comme lui passionnés et hors-norme.
Celui que Gérard Collin-Thiébaut qualifie de « soldat-colporteur » nous a beaucoup donné et appris.
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22 octobre
cet été je m'en voulais de m'impliquer beaucoup plus dans mon journal que dans mon livre parce que je sentais qu'il allait nulle part mais depuis que j'ai commencé à mettre le journal en forme/poésie j'ai l'impression d'aller quelque part et la leçon à en tirer c'est qu'il faut suivre ses désirs. je fais aussi beaucoup de photos que je poste dans mes stories instagram tous les jours parce que ça m'aide à me motiver à sortir. faire des photos pour avoir des preuves de tout ce que je fais et de tout ce que je vois parce que je vois beaucoup de choses comparé à la maison. aujourd'hui j'ai passé trois quarts d'heure dans une librairie d'art à feuilleter un gros livre de photos d'un photographe qui s'appelle tino zimmermann. il a documenté sa dépression, ses journées enfermées dans sa chambre, ce qu'il fait sur son ordi, ses recherches google, y a des scans de paquets de tortellinis, des scans de ses pochettes de photos développées en magasin, ses essais de camera obscura etc. y a de très belles photos et des photos un peu chiantes, ça m'a tellement happée que j'ai regardé tout le livre, les 500 pages, dès que quelqu'un documente sa dépression ça m'intéresse, sous quelque forme que ce soit, même si c'est chiant, parce que c'est chiant la dépression, il se passe rien, c'est très monotone, mais ça m'intéresse.
j'ai pas l'impression d'être déprimée en ce moment. j'ai la flemme de sortir mais je sors et je prends du plaisir à mes sorties. je suis retournée à potsdam pour voir l'orangerie, je me suis promenée sous une rangée de grands arbres oranges et jaunes qui perdaient leurs feuilles, j'étais toute seule et je chantais et tout était magnifique, j'ai vu des fleurs qui ressemblaient à des clitoris roses et oranges, des vignes, un très beau cimetière niché entre la forêt et une prairie avec des allées recouvertes d'herbe très verte et très moelleuse qui ressemblait à de la moquette, c'était des couloirs de moquette, c'était un cimetière-hôtel de luxe. et puis google maps m'a joué un tour en me laissant plantée dans l'herbe au bord d'une route bouchonnée à chercher des fausses ruines antiques qui étaient censées être là devant moi mais y avait rien à part la route. je me suis dit que peut être qu'elles existaient plus et que google maps s'était perdu dans le temps, mais j'ai fini par les trouver au sommet d'une colline cachées par les arbres, trois fausses colonnes grecques dont une nonchalamment inclinée contre les autres et une espèce de mini demi colisée avec une tour.
24 octobre
j'ai rêvé d'une maison qui partait en lambeaux. on venait de la refaire mais au bout de quelques semaines tout était déjà déglingué, mon armoire se désintégrait comme la petite table carrée ikea que j'avais dans ma première chambre de bonne, je disais mais pourquoi on a pas gardé nos vieux meubles? un des piliers du grand escalier blanc était en train de tomber et y avait de la poussière partout, quand les ouvriers sont arrivés je leur ai dit de revenir plus tard parce que je devais faire le ménage d'abord. et puis je me suis levée et ma fenêtre était recouverte de buée, première fois que ça arrive. je me suis dit que si je restais dans cet appartement plus longtemps j'allais attraper des moisissures et mon corps allait se désintégrer comme la maison de mon rêve. c'est pas étonnant que tout le monde soit tout le temps malade dans cette ville.
le garçon assis à côté de moi à la lecture de lisette lombé hier soir a du sortir pour aller tousser toutes ses tripes sur le trottoir et la femme de l'autre côté de moi toussait dans l'encolure de son pull. lisette lombé est poète nationale de la belgique et l'ambassadeur belge était en pâmoison devant elle, il arrêtait pas de hocher la tête et de faire des petites approbations orales quand elle lisait et quand elle parlait, surtout quand elle parlait de racisme. je me demandais ce qu'elle pensait de lui. elle lisait ses poèmes en tandem avec sa traductrice allemande et j'aimais bien voir comme ça à l'oral comment elle avait fait pour transposer ses poèmes, le son que ça faisait dans une autre langue, j'aimais bien le son de la langue allemande dans sa bouche, ça avait quelque chose de goûtu, goûteux? je sais pas pourquoi je relie toujours l'allemand à la bouffe.
avant la lecture je suis allée me promener sur la presqu'île de stralau avec j. on voulait voir le coucher du soleil mais il était caché par la ville, alors on s'est contentés de la lumière dorée sur les arbres jaunes. je me demandais si préférais le bleu et le vert ou le bleu et le jaune, le bleu et le jaune ayant un côté show off spectaculaire et éphémère, alors que le bleu et le vert c'est plus intemporel. mais c'est pas vrai les arbres ne restent pas verts tout le temps, à part les sapins, peut être que c'est pour ça que je les aime autant, pour leur constance. c'était agréable de pas me promener seule. j'aime discuter avec j. je me sens à l'aise avec lui. je lui ai montré mon cimetière mais il était moins sous le charme que moi.
aujourd'hui j'ai fait une excursion du côté de krumme lanke, je me suis promenée à travers la waldsiedlung zehlendorf, un grand ensemble de bâtiments bauhaus à moitiés enfoncés dans une magnifique forêt de pins. j'ai appris en rentrant qu'ils avaient été construits pour les ss dans les années 30. y avait aussi des maisons individuelles à toit pointu avec des volets en bois verts sapin et bordeaux entourées de jardins avec des petites clôtures en bois tout droit sorties de mes fantasmes. c'est là que je suis censée habiter, pas dans ce taudis. j'ai marché jusqu'au bout des habitations puis jusqu'au bout de la forêt et je suis arrivée au lac. j'étais pas seule donc j'avais pas peur. j'ai vu une femme qui se baignait, une fille assise au bord de l'eau en tailleur avec les yeux fermés au soleil et deux cormorans qui faisaient de la plongée. j'ai regardé les pins qui craquaient au dessus de ma tête jusqu'à ce que j'aie mal à la nuque. ils se balançaient légèrement alors qu'y avait pas de vent. y avait un pivert qui tapait sur un pin, ça faisait des bruits de travaux. je suis restée plantée au milieu du trottoir à le regarder, la folle qui n'a rien d'autre à faire de ses journées que d'écouter les pins craquer et les piverts taper. j'étais dans une rue à la lisière de la forêt et un vieil homme est sorti d'une maison en criant laura! laura du hast was vergessen! alors que laura était déjà à sa voiture, et j'ai brièvement entr'aperçu ma vie alternative allemande où mon père n'est pas mort et où on a jamais quitté l'allemagne et maintenant je suis adulte et j'ai une vraie vie et une voiture et mes parents habitent dans une maison blanche en lisière du grunewald et quand on regarde par la fenêtre on voit les bouleaux se mélanger avec les pins de la forêt. si je voyais des pins se mélanger avec des bouleaux depuis ma fenêtre je la quitterais jamais et je passerais mes journées à les regarder vivre jusqu'à ce qu'ils me disent d'aller vivre ma propre vie comme les arbres de la forêt à la maison un jour de 2018.
dans ma vie alternative germanique ma tête est mieux vissée sur mon corps et je fais des choses comme aller me baigner nue en hiver dans le lac de krumme lanke et manger à ma faim. je sais pas pourquoi j'arrive pas à manger quand je suis dehors. pourquoi c'est si dur de m'acheter quelque chose à manger, même une pâtisserie sur un petit marché comme celui qu'y avait devant la station de la u bahn. c'est pas qu'une histoire de ressources financières limitées parce que quand j'étais à amsterdam j'avais de l'argent et je me rappelle très distinctement d'une après-midi passée à me promener à travers la ville avec un bagel au cream cheese dans mon sac sans réussir à le manger. j'ai attendu d'être rentrée chez moi pour le dévorer sur le balcon de ma chambre universitaire, au bord de l'évanouissement. peut être que je devrais en parler à ma future psy. donc j'ai repris la u bahn sans manger et je suis allée me promener à la ferme pédagogique de dahlem. je regardais les corbeaux et je me demandais s'ils mangeaient à leur faim. ça sentait le cheval c'était bien, j'ai vu des belles rangées de choux et une femme qui lisait un livre sur un banc au soleil à côté des choux. j'ai aussi vu une autre femme assise par terre au pied d'un arbre qui se tenait la tête en tripotant les racines comme si elle devait résoudre un puzzle compliqué. enfin je sais pas ce qu'elle tripotait, j'ai pas osé regarder de trop près. dans la u bahn je regardais deux hommes âgés mais pas trop qui me donnaient envie d'être un homme âgé mais pas trop et j'avais l'impression d'avoir une araignée sur le nez.
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Saga
Le mot saga en vieux norrois signifie "histoire", "récit" ou "Histoire" et désigne normalement les récits épiques en prose écrits principalement en Islande entre le XIIe et le XVe siècle, couvrant l'histoire du pays ainsi que le passé légendaire de la Scandinavie. Quelques sagas furent également écrites en Norvège, mais dans les deux pays, leurs auteurs, généralement anonymes, ont façonné leurs récits dans une prose nuancée et de grande qualité, ce qui fait que la saga est aujourd'hui considérée comme l'un des principaux genres littéraires vernaculaires de l'Europe médiévale. La poésie est généralement incluse, ce qui permet de souligner l'influence que les traditions orales de narration plus anciennes auraient eue sur le développement de la saga.
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Samedi 11 mars, le Marché de la Poésie de Bordeaux vous invite à voyager au-delà des frontières, avec une double soirée de lectures musicales !
Kouam Tawa, poète et metteur en scène camerounais, nous guide au travers de l'histoire de l'Afrique, au son dépaysant du balafon de Mangane.
Inspirée des veillées traditionnelles d'Afrique, "Ôho est un chant d'adieu", explique Kouam Tawa. C'est sa réponse, la seule qu'il ait trouvée, à la perte soudaine de son meilleur ami, son plus-que-frère. Ôhó est un cri universel, un appel au sol et aux peuples de cette terre que l’ami habita. Ancré dans la tradition orale, Ôhó pétrit l’ocre des mots modelant peines et joies en une intense élégie dédiée aux hommes qui ont fait et feront l’histoire de l’Afrique, offerte à l’humanité.
(photo par Perez)
Asselikoun est un récit poétique sur l’errance d'une femme rejetée, soumise à la violence, exilée dans le désert. “Les Cheminants” questionnent les archaïsmes et dogmes du patriarcat et retracent les luttes de cette femme, figure mythique et universelle du rejet et de l’oubli.
Une lecture musicale par Tarek Essaker (auteur tunisien), accompagné au oud par Ziad Ben Youssef (compositeur/traducteur), avec Myriam Vicq (comédienne).
Réservez vos places en ligne sur le site du Marché de la Poésie : https://bordeaux-marche-de-la-poesie.fr/
Pour sa nouvelle édition, Le Marché de la Poésie de Bordeaux vous propose 6 soirées exceptionnelles de lectures poétiques et musicales.
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Le français mourant - David Frenkel
Le français c’est un velours qui habille le balbutiement des pensées. L’harmonie des mots bien ordonnés vêt d’élégance la parole. La symphonie des phrases bien écrites habille de poésie la langue. Œuvre retouchée durant des siècles, sa mélodie s’invite dans toutes les bouches. Français, tu te meurs ; on te coupe, on te défigure. Tes belles expressions sont tailladées ; le verbe dépérit faute de génie. Le pataquès a été porté au pinacle ; la médiocrité est à la page. Une marée de néologismes, les vagues de l’anglicisme, submergent un passé plein de richesse, mettent au rebut les belles envolées. L’écume d’un verbiage plat jette aux foules la balourdise ; la bave d’une langue agonisante coule dans un désert de culture. Les cités répandent leur amertume sur les arcanes de la langue française ; foin de grammaire, place au vocable vulgaire. On jette aux orties l’expression savante ; trop de maux entourent les villes. La solitude citadine entame les mots ; rien ne rappelle l’aisance d’une langue lorsque des vies sont exsangues. Ne vous essoufflez pas langue de Molière dans les courses de la rue ; ne vous éteignez pas fanal d’un peuple dans les bras de la verte génération ; ne vous en allez pas belles-lettres au musée des langues mortes ; survivez dans le tumulte du commun. Et voici pour terminer quelques tics de langage modernes
Le pronom "On"
De nos jours, le pronom personnel « je » est souvent remplacé par le pronom impersonnel « on » surtout lorsqu’il est sujet du verbe téléphoner. Ainsi, dans l’expression « on se téléphone », suivant les personnes, il sous entend : a) Un de nous deux. b) Moi. c) Toi. d) A voir. e) Se téléphoner, un moindre mal. f) Je n’ai plus rien à te dire. g) Tais-toi, je suis pressé. h) Jamais. i) Rien. Hélas, bien des interlocuteurs ignorent à quelle catégorie ils appartiennent...
Un tic qui est toujours dans le coup
C’est un mot passe-partout utilisé à tout bout de champ, comme s’il collait à la bouche de nombreux individus, et surtout à mauvais escient. On dirait que les adverbes alors, donc, par conséquent, de ce fait, à la suite de quoi, se perdent dans le brouillard d’un coup. Tendez l’oreille aux bavardages de la rue et l’expression « du coup » revient sans coup férir sur bien des langues. A force d’entendre cette redondance à la mode populaire cela en devient un tic à l’air de l’uniformisation orale. Foin de langage varié, seul fait florès ce tic qui est toujours dans le coup. Le « e » peut devenir un autre tic lorsqu’on le fait entendre alors qu’il devrait rester muet. Que de fois cette voyelle se rappelle-t-elle à notre bon souvenir à la fin d’un mot. Pourtant, elle devrait se faire discrète dans la bouche d’aucuns. Les «bonjoure» pullulent lors d'un accueil, lors d’un salut dans les rues ou encore résonne de manière agaçante quand l’aide soignante ou l’aide soignant nous rend visite. Et en parlant de ces derniers, les hop par ci, hop par là, peuvent nous donner envie de déguerpir et rejoindre le pire. Bien d’autres tics de langage peuvent taper sur les nerfs lorsque prononcés à satiété, il peuvent dénoter cette paresse verbale que l’on trimbale. David Frenkelh Read the full article
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« ça y est. je vais abolir ma tristesse. »
Le 15 octobre 2024, Héloïse Brézillon était l'invitée du service culturel de l'Université Sorbonne Paris Nord dans le cadre du cycle de rencontres TexTo. Bien qu'alternant entre plusieurs casquettes (chercheuse, podcasteuse et artiste) c'est en tant que poétesse qu'Héloïse Brézillon est venue se présenter devant le public de la Chaufferie. Quelques jours plus tôt, le premier recueil de poésie de l'artiste paraissait en librairies. Publié aux éditions du Commun, T3M mêle récits de science-fiction et passages poétiques. À travers les pages de ce recueil, l'autrice nous accompagne sur les chemins de sa mémoire guidée par T3M, une IA conçue pour guérir la tristesse.
Puisque pour Héloïse Brézillon la poésie est un art oral, cette rencontre TexTo s'est tout d'abord ouverte sur une performance. L'artiste se tient seule devant un micro, accompagnée de part et d'autre par les deux membres du collectif "Broohaha", Alex.ia Charoud et Franck Weber, en charge de l'ambiance sonore.
Une voix-off passe. Héloïse Brézillon tient T3M en main. Les lumières tamisées et bruits de fonds électroniques construisent une atmosphère à la fois intimiste et angoissante. Héloïse Brézillon débute sa lecture. Sa voix est monotone, sa prononciation parfois hachurée. La cadence semble aléatoire et les changements de rythmes contribuent au paysage sonore inquiétant.
Nous sommes en 2039, le personnage de l'autrice se rend dans une clinique avec un seul but : "abolir (sa) tristesse." Les médecins, nommés les "blouses", lui présentent T3M, une IA permettant de spatialiser la mémoire et, ainsi, d'identifier des événements-lieux à l'origine de la tristesse. Il nous faut pour cela traverser plusieurs maisons-métropoles à la recherche de la capitale, le lieu autour duquel toute la carte s'est construite. "les maisons sont des métropoles, souvenez-vous vos maisons."
Nous quittons la science-fiction afin de pénétrer dans le premier espace poétique, celui des maisons-métropoles. Au début de chaque portrait de maison/souvenir, Héloïse Brézillon répète "la maison". Le rythme devient tout de suite plus saccadé, la voix alterne entre accélérations et ralentissements.
"au moins il se coupe les ongles c'est supportable"
Le tempo est irrégulier, presque chaotique. L'ambiance sonore ajoute elle-aussi à cette sensation de chaos : nous pouvons entendre des bruits de fonds aléatoires, des bruits de pas et battements, "tic tac". La voix se double d'un effet robotique et d'un écho, le rythme gagne en intensité.
"j'ai collectionné les peaux des autres comme / des couvertures / pour cacher ma guenille"
Chaque maison possède des coordonnés GPS propres et contient un ensemble de descriptions et de souvenirs. La narration abrite des yeux d'enfants qui retracent un chemin de mémoire violent, désordonné et caché sous les métaphores.
"le haut des spaghettis flamme je savais pas moi qu'il fallait les aider à fondre pour pas qu'ils brûlent / comme ma maman"
Cet espace composé de portraits est nommé "la maison trou".
Héloïse Brézillon nous ramène à la clinique T3M, son personnage a un nouveau rendez-vous. La cartographie de sa mémoire avance bien, lui disent les cortégraphes (cortex + cartographe). Le retour des bruits électroniques nous replacent immédiatement dans une ambiance sonore de laboratoire futuriste. Les "blouses" entament une explication poétique des procédés de fonctionnement de la mémoire traumatique. L'IA T3M permet de cartographier la mémoire à la recherche d'un fossile, un événement traumatique. Le but de cette séance est de briser la pierre du fossile afin de collecter les informations sensorielles du souvenir traumatique. Les "blouses" la préviennent : cette fin forcée de l'amnésie provoque une saturation des sens.
Le deuxième espace poétique correspond à une approche sensorielle du fossile. Il est nommé avec une rigueur presque scientifique : "la BMW E12 520 modèle 1980 carrosserie vert olive". Dans cette partie, Héloïse Brézillon procède à la description d'un événement sous plusieurs angles et par le biais de plusieurs sens. Nous débutons avec la mémoire tactile et une description de la banquette en cuir de la voiture. La voix accélère, et chancelle. Viennent ensuite la mémoire olfactive, thermo-réceptive et auditive. Le rythme est marqué par les "bzzz" répétitifs d'un frelon et Héloïse Brézillon décrit des bruits avec une prononciation saccadée. En cinquième et sixième parties, la mémoire gustative et la mémoire équilibroceptive. La voix gagne encore en intensité et un effet d'écho lui est ajouté. Enfin, la mémoire proprioseptive constitue une description d'un état dissociatif.
La performance d'Héloïse Brézillon se termine ainsi :
"la petite fille sait son corps / mais ne sent rien".
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Après une salve d'applaudissement pour l'autrice et ses deux collègues du collectif "Broohaha", un temps de pause s'installe afin de préparer la section "questions-réponses". Christèle Couleau, maîtresse de conférences en littérature française à l'Université Sorbonne Paris Nord, rejoint les artistes sur scène afin d'animer la rencontre.
La première question porte sur le processus d'écriture d'Héloïse Brézillon. Étant donnée que cette dernière évolue dans le milieu de la poésie orale, Christèle Couleau lui demande si elle écrit également "à voix haute". Pour Héloïse Brézillon, l'écrit et l'oral fonctionnent ensemble dans le processus créatif. Les parties poétiques étaient avant tout des performances et il a donc fallu les poser à l'écrit. Cependant, il y a eu une réécriture des parties science-fiction pour passer de l'écrit à l'oral.
La discussion évolue ensuite sur l'organisation de la performance et c'est cette fois-ci les membres du collectif "Broohaha" qui répondent. Avec l'autrice, ils ont dû notamment travailler le silence, créer une communication entre les mondes de l'écrit et du son. Cette création a, selon eux, nécessité "beaucoup d'écoute". Ce travail réalisé à trois est celui d'une recréation abstraite de l'espace du récit par le son.
Lorsque Christèle Couleau s'interroge sur les raisons qui ont poussées Héloïse Brézillon à aborder le traumatisme par la science-fiction et l'utopie, celle-ci nous apprend qu'elle était intéressée par une étude des composantes de la violence systémique et de l'impact de cette violence sur le cerveau. Même si exprimer ses souvenirs douloureux à travers la poésie a pu être source de soulagement, Héloïse Brézillon souhaite maintenant dépasser la parole individuelle pour repenser le système global, dans un but de prévention. Les coordonnés GPS de la partie que j'ai nommée "maisons-métropoles" sont évoqués. Héloïse Brézillon avoue ne pas s'être trop questionnée sur leur présence, mais exprime un besoin de retracer les lieux liés aux souvenirs. Quitter l'espace de la mémoire permet de replacer ces lieux et souvenirs dans le réel.
Lorsque l'on navigue sur les sites internet des librairies, T3M est présenté comme un ouvrage abordant les violences domestiques "à hauteur d'enfant". Héloïse Brézillon souligne que c'est elle qui a insisté auprès de son éditeur pour que cette précision soit ajoutée. L'autrice affirme qu'il y a un réel besoin de libération de la parole des enfants. Écrire "à hauteur d'enfant" lui a permis de mettre en lumière l'adultisme qui agit souvent dans ces situations. L'adultisme, selon la définition qu'en donne le professeur Barry Checkoway de l’université d'Ann Arbor (Michigan), correspond à "tous les comportements et les attitudes qui partent du postulat que les adultes sont meilleurs que les jeunes, et qu'ils sont autorisés à se comporter avec eux de n’importe quelle manière, sans leur demander leur avis." En résumé, il s'agit d'un procédé de discrimination plaçant l'adulte comme modèle à suivre et au centre des préoccupations, au détriment des enfants. Le choix d'Héloïse Brézillon de partir de souvenirs personnel faisait aussi partie de sa démarche artistique et politique. Elle répète alors qu'elle souhaite passer d'un chemin de guérison d'une tristesse personnelle à une véritable évolution et prise de conscience collective. Avec T3M, elle veut expliquer et rendre compte du fonctionnement de l'écriture de la mémoire traumatique, par le biais d'une mémoire personnelle.
Enfin, sur la question du positionnement politique de la poésie, Héloïse Brézillon est claire : chaque personne est située. Il est impossible de faire de la poésie sans faire de politique, car se revendiquer "apolitique" est en fait déjà un positionnement très politique. Dans son podcast Mange tes mots, créé en 2018 avec Margot Ferrera, elle aborde notamment des sujets intimes et politiques, toujours dans une atmosphère poétique.
Cette rencontre se termine sur le constat d'un renouveau actuel de la scène poétique française, dont Héloïse Brézillon est l'une des grandes actrices. Certaines pistes sont évoquées par l'artiste afin d'essayer d'expliquer ce phénomène, notamment la facilité d'appréhension de la poésie (par rapport au roman, par exemple) et la variété de scènes ouvertes qui permettent de partager ses créations. Christèle Couleau termine cette conclusion en mentionnant les "Stand-up poétique", des scènes d'arts oratoires organisées par le service culturel de l'Université Sorbonne Paris Nord sur le campus de Bobigny, et en invitant les étudiant.e.s présent.e.s à y assister.
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Jérusalem, si je t'oublie...
Jérusalem, profitant du calendrier US, défraie la chronique,une fois de plus. Aucune ville, sans doute, n'a été aussi adorée et aussi haïe. Dès les premiers versets de la Bible, un des petit-fils d'Abraham, Esaü, un ''édomite'', fils d'une race détestée, est maudit : ''Éternel, souviens-toi des enfants d'Édom, qui disaient : rasez, rasez jusqu'aux fondements de Jérusalem !'' . Les juifs à cause de l'Histoire, les chrétiens à cause du Christ, et les musulmans à cause d'un rêve que Mahomet aurait fait, ont ainsi construit le mythe de ''la ville trois fois sainte'' (en oubliant de préciser combien de fois elle avait été maudite !).
C'est un des seuls lieux au monde où l'actualité, dans ce qu'elle a de plus apparemment immédiat, ne peut se comprendre qu'en connaissant le détail de la petite et de la grande histoires, et où pas un mot ne peut être dit sans devoir impérativement être étalonné aux arcanes parfois incompréhensibles d'un mélange de récits bibliques (transmission orale), des récits christiques (transmission écrite mais avec un léger décalage quant au ''point zéro''), et des récits coraniques, réputés célestes mais empreints d'une poésie approximative qui les rend scientifiquement suspects. Ici, Abraham, Moïse, Jésus-Christ et Mahomet se rencontrent et tantôt ne font qu'un (c'est assez rare), tantôt cherchent à se neutraliser l'un l'autre à tout jamais (et nous vivons un de ces instants). C'est là aussi qu'ils ont, tous les quatre, pu croiser les chemins de Robinette et de Donald (es noms de MM. Biden et Trump, présidents US, sont un régal pour la ''vis comica'' !). Et c'est là que tout ''coince''
Car il faut d'abord intégrer ce fait, qui ne colle pas avec nos esprits ''modernes'' qui se croient devenus rationnels et raisonnables mais sont surtout raisonneurs et ratiocinneurs, que sans cette histoire ''on-ne-peut-plus-compliquée'', les guerres modernes ne sont pas explicables : leur existence n'est explicable que par leur histoire, et leur ''être'' par leur ''avoir été''. C'est à ce double ''ADN'' que l'on doit que les politicards du moment, incultes à en pleurer et rejetant la notion-même de ''Foi'' (ce qui est ''à pleurer'', aussi !) ne peuvent rien comprendre, rien approcher, rien résoudre et rien régler... les sources, les histoires, les origines et les chroniques des trois grands monothéismes ayant, depuis pratiquement toujours, alimenté les bonheurs et les malheurs hiérosolymites (NDLR : = ''de Jérusalem'').
A chacun de mes pèlerinages dans ces lieux où l'atmosphère est si dense, si évocatrice, si riche et si puissante, j'ai été frappé par le fait que les hommes, lorsqu'on arrivait à leur parler en tête à tête, pouvaient s'aimer et se comprendre autant qu'ils pouvaient se détester et se déchirer dès qu'une troisième personne entrait dans le jeu. Il faut comprendre (je veux dire : ''intégrer'') le fait que cela fait trente siècles et plus que chaque pierre, chaque mur et chaque bout de chemin poussiéreux a cent fois changé de propriétaire, changé de mains, de subordination, de couleur, voire même de langue, s'épanouissant ou se se flétrissant, toujours attendant la paix et certain que c'est par là seulement qu'elle pouvait venir sur terre !
Au Mur des Lamentations sur les ruines du Temple, au Saint Sépulcre à côté du Golgotha, sur l'esplanade des Mosquées où une tradition onirique situe ''le 3 ème Lieu Saint de l'Islam'', tous se retrouvent dans leur foi, et chacun, à tour de rôle, veut être le seul (éventuellement : ''contre les autres'') à posséder ce petit morceau si symbolique de notre Terre : quelques kilomètres carrés dont 30 siècles d'Histoire (c'est-à-dire, le plus souvent, de violence) ont fait un symbole de ''ce que tous les autres ne peuvent pas comprendre''. Je l'ai souvent ressenti dans ma propre chair : tout visiteur se sent, dans la seconde, en quête d'un ailleurs où il serait aimé, compris, porté, exalté, grandi, en communion exclusive avec ''son'' Dieu dans l'Histoire, à côté des deux ''autres''.
J'ai découvert, à chaque fois, comme on a vite fait de ne plus voir l'Autre, ou les autres. Le chrétien ne peut (au sens propre) voir que le Saint Sépulcre, et passe sans même s'en apercevoir, devant les symboles de l'Islam ou d'Isra'el, de même que le musulman ne va voir que ''le Rocher'', ignorant tout le reste, et que le juif va voir sa vision du monde exclusivement ramenée au ''Mur''. il est évident que l'occidental, aidé en cela par sa culture, son éducation et l'évolution interne de ''sa'' partie de l'Univers, va aussitôt imaginer un monde fraternel où les autres seraient admis, en frères (enfin... un peu ! Vous voyez ce que je veux dire !) et pourraient adorer leur partie du lieu tant que cela ne gêne pas ''les autres'' (lire ici : ''sans que ça me gêne, MOI'' !).
En revanche, le musulman, dont le face-à-face avec son Dieu ne remonte qu'à 14 siècles, se tient pour agressé et ne peut, culturellement, que trouver refuge dans la violence, la conquête et la possession. Il suffit, pour le comprendre (sans pour autant justifier ou excuser quoi que ce soit) de nous souvenir quel était notre niveau de Communion-communication avec notre Dieu vers le 14 ou le 15 èmes siècles : Savonarole et l'Inquisition ! Le Juif, lui, blasé par plus de 5000 ans d'union avec Jéhovah, aurait pu comprendre une cohabitation sur des règles précises, mais il a tant souffert à travers les siècles qu'il en est blessé à jamais... et peu enclin à faire des concessions, on le voit chaque jour.
Nos nuls, encombrés qu'ils sont de diplômes inutiles, de théories démodées, de doctrines gaucho-foireuses et de solutions-toutes-faites inapplicables, ne peuvent avoir aucune compréhension d'une situation où la Foi, l'Histoire ressentie, trois cultures non-miscibles et les manières d'adorer Dieu sont les seuls paramètres qui vaillent ! Par aveuglement, ils se sont tous ralliés à une idée à la fois économique et politique qui n'a pas le moindre sens, ici, et ne sera jamais une solution et ne saurait constituer une base de paix : ''deux pays sur un seul territoire partagé en deux...'', c'est-à-dire à peu près la seule chose dont aucun des belligérants, justement, ne veut ! Le seul ennui, c'est que cette anti-solution, intellectuelle mais faussement réaliste, et rigoureusement invivable je le répète, obscurcit leur cerveau et les empêche de rechercher une approche qui puisse, peut-être, déboucher un jour sur un début de dialogue... qui ne peut être que fondamentalement à base religieuse.
Les Juifs, depuis la destruction du Temple, psalmodient, à la fin du Seder (= repas) de la Pâque et à Yom Kippour : לְשָׁנָה הַבָּאָה בִּירוּשָלָיִם, ce qui se dit : L'Shana Haba'ah B'Yerushalaïm et signifie ''L'année prochaine à Jérusalem'', en mémoire de la sortie d'Egypte de leurs lointains ancêtres. Je crains que, sauf si la violence aveugle l'emporte --ce qui n'est vraiment pas à souhaiter mais reste pour le moment la non-solution la plus envisageable--, nous soyons contraints de nous dire à nous-mêmes, année après année et pour longtemps encore... ''l'année prochaine, à Jérusalem''...
H-Cl.
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Quentin Mercier est artiste/auteur. Il a fait des lectures publiques, diverses publications, enregistrements sonores, de la micro-édition et participé à des expositions… En ce moment, le duo "ourlet simple" qu'il forme avec Capucine Rizzon écrit une performance/spectacle intitulé "Longtemps, j'ai voulu pousser ailleurs". Ce solo de danse est une adaptation du livre "Bois de fer" de l’autrice québécoise Mireille Gagné. Il est aussi en train d'écrire un livre : “les mondes de bob”. Ce bout de poésie est issu d'un livre trouvé dans une boîte à livres. Il y en avait deux autour de la pêche, il est en train de caviarder l'autre. Ce texte est aussi une rive orale, on peut se mettre au bord et écouter sa lecture, car ce sont des poèmes seuls mais aussi des récits possibles, entre calme et irritation, soucis et solutions, traits d'esprit et états d'âme. Entre-deux, chemin faisant. La lecture/improvisation de ce bout de poésie est donc possible et disponible ! (20 min environ)
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#41 Le slam et l'IA
La question est sur toutes les lèvres depuis quelques mois.
Des répliques d’Arnold Schwarzenegger finiront-elles par remplacer les artistes ? Plutôt qu’hurler avec les loups, j’ai préféré prendre un peu de distance et passer le sujet au prisme de ma modeste pratique : le slam poésie.
En septembre dernier, j’ai donc suivi un atelier aux JIRAFE (Journées de l’Innovation, la Répétition, l’Accompagnement, la Formation et l’Environnement) des musiques actuelles à Paris intitulé « Intelligences artificielles (IA) génératives : des outils pour la création musicale ? » et animé par Jérôme Pons, sympathique producteur de spectacles rennais.
Jéjé a poussé le vice en utilisant l’IA pour concevoir sa présentation. L’objectif ? Nous présenter les possibilités de la machine en matière de conception de visuels, de génération de vidéos, de production d’instrumentales et surtout en ce qui nous concerne…d’écriture de textes.
Premier constat (objectif) : la plupart des outils sont payants par abonnement et donc chers. Les versions gratuites étant volontairement limitées, modèle économique oblige.
Deuxième constat (subjectif) : les résultats actuels ne sont pas extraordinaires. Si certains visuels générés pourraient faire office de pochette d’album surréaliste potable, que certaines vidéos frôlent les cinématiques d’un Final Fantasy VIII (1999 quand même), les instrumentales se révèlent médiocres (moins sur les arrangements que la qualité du son) et les textes clichés voire incompréhensibles. Codée en anglais, la machine galère avec la langue de Molière. Bref, il faut repasser derrière.
« Mais tout dépend du prompt » assure Jéjé. C’est-à-dire des instructions transmises pour arriver au résultat souhaité.
Piqué mais pas Gérard, je décide donc de tester le fameux félin à trois lettres (ChatGPT) en lui demandant de m’écrire un slam à la manière de Grand Corps Malade, Kery James ou encore Hippocampe fou. Puis de m’écrire un slam sur X sujet en trois parties.
Là encore, les résultats sont peu probants et une évidence me saute aux yeux. La machine se contente de recracher un mix de données digérées. Elle ne peut pas innover. Alors que la quête de formes nouvelles est l’essence même de la poésie.
Mon approche aurait pu en rester là. C’était sans compter le mois de février. Je suis en plein cycle d’atelier slam, troisième séance quand un soupçon s’éveille en moi. Deux collégiens qui peinaient encore à écrire hier reviennent avec deux textes achevés, spatialement bien structurés sur le papier. L’un avance l’aide de sa sœur, l’autre le soutien de son voisin de table qui ne semble pas assumer tant de maturité.
Je n’ai pas de preuves mais ça sent l’entourloupe. Je suis pris de court sans avoir pu réfléchir au problème. Alors je vais me permettre de reproduire ici la réponse que j’ai tenu à la classe entière :
Je n’ai pas d’avis tranché sur l’IA dans le slam. Pour le moment. C’est un outil. Il peut donner des idées, inspirer, même si je trouve qu’il est limité et qu’a priori, il utilise le travail de créateur.e.s sans leur consentement. Pour le moment. Cela changera peut-être. En revanche, je pense que cela doit rester un outil et ne pas devenir un prolongement de la créativité humaine. Ne laissons pas ChatGPT devenir à l’imagination ce que la calculatrice est devenu au calcul mental et le GPS au sens de l’orientation. Cela passera peut-être en atelier. Pas sur une scène slam tout public. Pas lors d’un examen oral. Pas lors d’un entretien d’embauche. Pas pour faire rire ses potes. Pas pour séduire l’élu(e) de son cœur. C’est comme un muscle. Si on laisse l’effort à la machine, le muscle fond. Alors gardons la forme. Surtout en milieu scolaire.
Le reste n’appartient qu’à l’avenir.
- Image : ©kung_tom/Shutterstock
- Musique : « Savages » - AlttA
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Statement from the UNESCO Director-General, on the occasion of World Poetry Day 2024; March 21st.
Poetry, whether in prose or verse, symbolist, engaged in society or objectivist, has a unique propensity to make us perceive the world around us differently.On this World Poetry Day, UNESCO is celebrating the power to question certainties in order to remain open to others, to welcome the world in all its diversity – all essential foundations for building peaceful societies. That is why our Organization stands by poets, especially the younger generation, to enable them to take full advantage of this literary form, and to support the publication of their works. For example, we facilitated the participation of 10 young Caribbean authors in the 40th Marché de la poésie, in Paris in June 2023. At this poetry festival they were able to showcase their work, discuss it and meet publishers to assist in the publication of their poems.As part of our efforts to safeguard living traditions, UNESCO has also included a number of poetic forms on the Representative List of the Intangible Heritage of Humanity: the Hudhud chants of the Philippines in 2008; the Mapoyo oral tradition of Venezuela(Bolivarian Republic of) in 2014; the Eshuva, Harákmbut sung prayers of Peru, in 2011; and the Koogere oral tradition of Uganda, in 2015.Poetry is a powerfully living art, but it has also, through the centuries and continents, been the key medium societies have used to write their history and preserve the memory of their culture, as well as to record ancestral knowledge. As the Ivorian poet Bernard Binlin Dadié so aptly said in his poem “Tu dors” (“You sleep”), from the collection Hommes de tous les continents (Men of all continents), the poet is “the old watcher/who stands guard over the ramparts”, and has “in his eyes, the dawns of ancient times/And in his head, the song of future times”. The poet is that in-between figure who stands at the crossroads of a bygone past and a future yet to be built.This is why UNESCO is helping to preserve some of the most emblematic poetic texts of their time. In 2023, the Codex Manesse, a collection of medieval German lyric poems, the collection of Turkmen manuscripts of Magtymguly Fragi, and the stone inscriptions of Tsogtu Khung-Taiji, Prince of Khalkha, which are among the finest examples of Mongolian poetry, joined our Memory of the World Register, which aims to safeguard documentary heritage and make it more accessible to the general public. World Poetry Day is thus an opportunity for each and every one of us to move into the living heart of ourselves and of the world, to paraphrase the great Martinican poet and politician Aimé Césaire, in a gesture of peace as internal as it is universal.
Mrs. Audrey Azoulay; UNESCO Director-General.
Statement from the UNESCO Director-General, on the occasion of World Poetry Day 2024; March 21st.
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Un dimanche au hasard # 1 - Retour d'Argentine avec Emmanuel Grandin au bandonéon
Ecouter, voir, rencontrer, découvrir, dialoguer, savourer l'instant, "Un dimanche au hasard", c'est à Arles, au Ciel dans l'escalier, maison de geste et de poésie internationale // saison 2023/24
Créatrice de lieux de spectacles et de résidences artistiques, Anna Alexandre vous propose pour la saison 2023-2024 "Un dimanche au hasard" dans le patio médiéval du Ciel dans l'escalier, avec pour commencer le dimanche 30 juillet 2023 "Retour d'Argentine", un concert rencontre avec Emmanuel Grandin au bandonéon. Une restauration légère est possible sur place. Si vous manquez le premier épisode de ce moment frais, fort, nourrissant, scintillant, voici "un dimanche au hasard" en quelques dates :
# 1 - Dimanche 30 juillet : "Retour d'Argentine" avec Emmanuel Grandin au bandonéon. Invitée : Thézame Barrême
# 2 - Dimanche 10 septembre : Germana Mastropasqua - Raconter l’Italie, chant traditionnel. Performance, rencontre suivie d’un atelier chants italiens de tradition orale le lundi 11 septembre, de 17h à 20h
# 3 - Dimanche 1er octobre : "Chansons diagonales" par le duo piano voix hedylamarr. Avec Thézame Barrême au chant et Abdul Jaba au piano // "Sur un air de poisson volant", en hommage à Kriss Corinne Gorce, femme de radio
# 4 - Dimanche 15 octobre : Abdul rêve avec Abdul Jaba au piano et invité.e.s
# 5 – Dimanche 22 octobre : Florence Liger d’Avignon, peintre et chanteuse Questionner la créativité, avec invité.e.s
# 6 - Dimanche 19 novembre : Arles se livre, programme en cours
--------------
Concert et/ou rencontre artistique : 10 euros // Adhésion asso : 2 euros Sur place, thé, café, possibilité de repas partagé. Attention ! Nombre de places limitées à 20 personnes, il est indispensable de réserver. Ateliers de création, master classes et autres résidences d'écriture à venir : se renseigner
Le ciel dans l'escalier, c'est aussi une librairie associative "transportative", ouverte les mardis, mercredis, jeudis, vendredis, samedis de 11h à 13h et de 16h à 19h30. Le libraire joue aussi du piano...
#lecieldanslescalier#maisondegeste#maisondepoesie#maisondepoesieinternationale#undimancheauhasard#concert#rencontres#ateliersdecreation#residences#ateliersdecriture#patio#thezamebarreme#abduljaba#annaalexandre#gillesmagnin#evealexandre#photographie#musique#hospitalité#chats
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Un dimanche au hasard #1 - Retour d'Argentine avec Emmanuel Grandin au bandonéon
Ecouter, voir, rencontrer, découvrir, dialoguer, savourer l'instant, "Un dimanche au hasard", c'est à Arles, au Ciel dans l'escalier, maison de geste et de poésie internationale // saison 2023/24
Créatrice de lieux de spectacles et de résidences artistiques, Anna Alexandre vous propose pour la saison 2023-2024 "Un dimanche au hasard" dans le patio médiéval du Ciel dans l'escalier, avec pour commencer le dimanche 30 juillet 2023 "Retour d'Argentine", un concert rencontre avec Emmanuel Grandin au bandonéon. Une restauration légère est possible sur place. Si vous manquez le premier épisode de ce moment frais, fort, nourrissant, scintillant, voici "un dimanche au hasard" en quelques dates :
# 1 - Dimanche 30 juillet : "Retour d'Argentine" avec Emmanuel Grandin au bandonéon. Invitée : Thézame Barrême
# 2 - Dimanche 13 août : Myriam Chastagnier, Théâtre photographique // Femmes en photographie numero 1 // Abdul Jaba au piano
# 3 - Dimanche 20 août : Lisa Ci, L’oeil animal // Femmes en photographie numéro 2 // Abdul Jaba au piano
# 4 - Dimanche 27 août : Magalie Paulin, Femmes en photographie numéro 3 // Abdul Jaba au piano
# 5 - Dimanche 10 septembre : Germana Mastropasqua - Raconter l’Italie, chant traditionnel. Performance, rencontre suivie d’un atelier chants italiens de tradition orale le lundi 11 septembre, de 17h à 20h
# 6 - Dimanche 17 septembre : La photographie au-delà de l’image avec Gilles Magnin, photographe de l’invisible (diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles) en cloture d’un atelier de création photographique du samedi 16 et dimanche 17 août // Abdul Jaba au piano
# 7 - Dimanche 1er octobre : "Chansons diagonales" par le duo piano voix hedylamarr. Avec Thézame Barrême au chant et Abdul Jaba au piano // "Sur un air de poisson volant", en hommage à Kriss Corinne Gorce, femme de radio
# 8 - Dimanche 15 octobre : Abdul rêve avec Abdul Jaba au piano et invité.e.s
# 9 – Dimanche 22 octobre : Florence Liger d’Avignon, peintre et chanteuse Questionner la créativité, avec invité.e.s
#10 - Dimanche 19 novembre : Arles se livre, programme en cours
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Concert et/ou rencontre artistique : 10 euros // Adhésion asso : 2 euros Sur place, thé, café, possibilité de repas partagé. Attention ! Nombre de places limitées à 20 personnes, il est indispensable de réserver. Ateliers de création, master classes et autres résidences d'écriture à venir : se renseigner
Le ciel dans l'escalier, c'est aussi une librairie associative "transportative", ouverte les mardis, mercredis, jeudis, vendredis, samedis de 11h à 13h et de 16h à 19h30. Le libraire joue aussi du piano...
#lecieldanslescalier#maisondegeste#maisondepoesie#maisondepoesieinternationale#undimancheauhasard#concert#rencontres#ateliersdecreation#residences#ateliersdecriture#patio#thezamebarreme#abduljaba#annaalexandre#gillesmagnin#evealexandre#photographie#musique#hospitalité#chats
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John Giorno, Welcoming the Flowers, 2007, Collection Frac Nouvelle-Aquitaine MECA, © droits réservés. Photographe : Jean-Christophe Garcia
BBB centre d'art
Bad Poetry
Vilaine poésie
Manon Alla · Laurence Cathala · Marcel Devillers · John Giorno · Zoe Heselton · Princia Itoua · Tarek Lakhrissi · Zoé Philibert · H•Alix Sanyas (Mourrier) · Nora Turato
Les artistes convié·es dans cette exposition pratiquent une poésie écrite et orale, autant qu’il·elles sont des lecteur·ices inspiré·es. Du fanzine au songwriting, il·elles étirent la langue, empruntent d’autres voies/voix et donnent ainsi à lire, regarder, écouter une contemporanéité de l’art et de la littérature plurielle et fluide.
L’exposition est un poème qui vous est adressé, à partager, à lire en secret ou à déclamer sur scène. Les artistes y composent des vers, des récits, des chansons pour ouvrir des univers. Vous êtes invité·es à vous installer confortablement pour vous imprégner de leurs mots – et peut-être les fredonnerez-vous encore après le temps de la visite.
Exposition du 13 mai au 22 juillet 2023
Ouvert du mercredi au samedi de 14h à 18h
Entrée libre
BBB centre d’art – 96 Rue Michel Ange 31200 Toulouse
👁🗨 vendredi 12 mai à 19h
→ vernissage en présence des artistes
👁🗨 vendredi 12 mai à 20h
→ performance Blau-sangina poésies dites et chantées par Manon Alla
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#paul wamo#performance poetry#video#désaliénation#frantz fanon#rochefort#vase#cri#poésie orale#racisme#regard#autre#lutte#revolution
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Mon première poste en français: comment j’apprends ce langue
Bonjour à tous! Bien sûr, si vous avez suivi ce blog depuis longtemps, vous saurez que je parle français. Je ne parle pas couramment français encore, comme je ne suis qu' au niveau B2. Dans ce poste, j'expliquerai quelques méthodes que j’utilise en apprenant français au niveau intermédiaire.
Ça fait quatre mois que je commence à prendre des cours en français, et ils ont été carrément utiles. Pendant les cours, nous discutons les thèmes et sujets intéressants (ex: la famille en voie de changement, les nouvelles tendances parmi les jeunes etc.). Les cours m’a fait beaucoup progresser, particulièrement avec la grammaire et le vocabulaire. Aussi, pendant ces cours, c’est là que je pratique la plupart de mon expression orale et écrite.
Grammaire: Il y a quelques mois, j’achetais un livret pour pratiquer la grammaire. Quelquefois, je fais des questions dans le livret. C’est tout. Aussi, dans les cours, il faut faire des questions dans un livret, et en plus, nous devons conjuguer des verbes au début de chaque cours.
Vocabulaire: J’utilise anki pour apprendre chaque mot que je trouve quand je suis en train de lire ou écouter au français. Aussi, dans les cours, nous devons apprendre une liste des mots chaque semaine. Cependant, quelquefois, je lis et écoute sans chercher des mots, et ça peut m’aider beaucoup.
Compréhension orale: J’écoute des vidéos en français sur YouTube. Je suis abonné à plein de chaînes, mais ma chaîne préférée, c’est Cyprien, parce-que il est amusant et souvent il me fait rire. En fait, je le trouvais parce que je regardais sa vidéo à propos des langues étrangères! En plus, il y a un moment, je m'inscrissais à LingoPie et par LingoPie, j’ai trouvé beaucoup de séries en français que j’aime (ex: Tea Time).
Compréhension écrite: J’ai envie de commencer à lire des classiques et la poésie, alors j’ai tenté de lire quelque poèmes par Paul Verlaine (bien sûr grâcé à mon homosexualité). C'était trop difficile mais je l’aimais beaucoup! Aussi, je lis des livres et des fanfiction.
Expression orale: Quelquefois, je parle avec mes amis sur Discord. Autrefois, je parle avec mon voisin de siège pendant les cours.
Expression écrite: Simplement, j’ai tenté d'écrire des essais en français. Aussi, pendant les cours, nous avions eu besoin d'écrire quelques trucs à propos des certains sujets, comme la mode et la famille.
Et ça, c’est tout. Merci beaucoup d’avoir lu ce post! Désolée pour des erreurs! J’espère que vous l’avez trouvé utile!
#français#french#studyblr#langblr#studyspo#study#languages#language#language learning#study tips#study advice
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Top ! Quels sont les livres qui t'ont le plus aidé/inspiré pour ta pratique ? (Que ce soient des livres de pratique ou pas d'ailleurs ^^)
Super question 🤗 Les livres sont des outils formidables, et même quand ils ne concernent pas directement la magie ils peuvent quand même influencer le praticien. J’en ai lu très tôt et certains de mon enfance ont même modelé ma vision de la magie. Je ne vais probablement pas tous les mettre, sinon la liste serait très longue, donc je vais tenter d’aller vers ceux qui ont eu le plus d’impact sur moi.
📚 Les livres qui m’ont aidé/inspiré dans ma pratique 📚
Parmi ceux que j’ai lu étant enfant, je me rappelle d’un bouquin sur la symbolique des couleurs qui appartenait à ma mère, et que j’adorais lire et relire. Depuis, cette connaissance symbolique des couleurs s’est bien enraciné en moi et c’est quelque chose que j’utilise au quotidien, dans la peinture, dans l’agencement de mon lieu de vie ou de mes vêtements, et forcément, en magie. Je n’ai plus le nom, quelque chose comme “Le livre des couleurs” peut-être ? Bref, une très bonne entrée en matière déjà à l’époque, et qui me sert encore aujourd’hui dans ma pratique.
“Alice au pays des merveilles”, un monument dans mon imaginaire, pour son rapport au voyage initiatique et la métamorphose.
Toujours dans mon enfance, j’avais un genre d’imagier/d’encyclopédie pour enfant sur la préhistoire. C’est avec que j’ai découvert les premiers humains, et avec eux les prémices du sacré, et les premiers shamans, leurs peintures rupestres, les premiers objets créés dont des bijoux et amulettes de protection, des armes rituelles, des icônes matriarcales (les fameuses Venus préhistoriques)... Cet univers païen rempli de magie primitive reste ma plus ancienne source d’inspiration à ce jour 🙏🏻
Plus tard, de l’adolescence à aujourd’hui :
Toute sorte de livres de poésie, pour apprivoiser la langue et peaufiner l’écriture, l’art de formuler les choses, très utile mine de rien pour écrire ses propres sorts 👌
“Psychologie transpersonnelle” de Stanislav Grof, un livre sur les états modifiés de la conscience (que ce soit induit par des substances, par des exercices respiratoires, par un travail corporel et des musiques intenses, etc). Dur à lire mais utile pour bien comprendre les mécanismes des états de conscience modifiés, surtout si vous voulez les utiliser en magie.
“Le petit Larousse illustré des symboles et des signes”, déjà jeune je vouais une fascination à tous les livres de type dictionnaires de symboles. Celui là je me rappelle l’avoir acheté avec mes petites économies quand je vivais encore chez mes parents. C’est le genre de livres qui ne concerne pas directement la magie, mais qui peut être une source intéressante pour débuter dedans, tout en restant discret si on reste dans le placard ou qu’on ne veut pas attirer l’attention.
“Sagesse et magie des 4 accords tolteques” de Don Miguel Ruiz. Celui là, je le relis régulièrement, il fait toujours du bien à l’esprit ! Il s’agit de 4 règles de vie (si simples à comprendre mais parfois si dures à maintenir en place, d’où l’intérêt de le relire régulièrement pour les garder bien à l’esprit et ne pas retomber dans ses mauvaises habitudes), et qui sont aussi applicables à la pratique magique, pour garder une approche saine - selon mon humble point de vue.
« Postures et techniques du yoga » de Swami Saradananda. Au delà d’être une bonne base pour apprendre les postures et leurs effets quand on débute, il y a également toute une partie dans ce livre sur le penchant philosophique et spirituel du yoga, qui m’a beaucoup, beaucoup nourri.
“La voie du mage : bien débuter - entraînements préparatoires” par Arnaud Thuly. Au début je le trouvais un peu rébarbatif haha, parce que ça implique de faire beaucoup d’exercices (non-magiques en plus d’être fastidieux) pour développer ses capacités mentales avant de passer à la magie, donc si vous êtes d’un naturel un peu impatient comme moi ça peut ne pas vous convenir. Mais avec le temps je me rends compte de toute l’importance de ces mini exercices profanes et de stimuler son corps et son intellect, pour faciliter grandement le travail magique par la suite.
“De la matière à la lumière : Pierre philosophale, modèle du monde” de Patrick Burensteinas, un petit livre qui est en fait la retranscription d’une conférence, d’où le style plus oral que littéraire, mais qui reste néanmoins très intéressant - et clair/accessible pour un livre qui parle d’alchimie !
Les textes de Jean Dubuis, tous en libre accès sur le site Portae Lucis (on peut dire que j’ai eu ma période “alchimie” haha, et ça m’a beaucoup aidé à construire les bases de ma pratique par la suite)
“La voie du tarot” de Jodorowsky. Je pense que c’est avec ce livre là que j’ai commencé à avoir des lectures approfondies de mes tirages. Avant ça je m’arrêtais à une interprétation des cartes plutôt superficielle, binaire (ou c’est bien ou c’est pas bien haha). Ce que j’apprécie avec ce bouquin, c’est sa multitude de grilles de lecture, son interprétation de chaque détail, sa vision à la fois globale du tarot, ciblée pour chaque lame et les interactions entre elles, et aussi sa souplesse et facilité de lecture (possibilité de le lire dans le désordre en commençant par ce qu’on veut, et ça c’est cool).
“Encyclopédie de la magie des cristaux, des pierres précieuses et des métaux” par Scott Cunningham, que j’avais trouvé sur internet en pdf en anglais, et que j’avais surtout pris pour la partie sur les métaux qui m’intéressait plus. C’était avec ce livre je crois que j’ai entendu parler la première fois d’énergies projective et réceptive et ce que ça impliquait, et ça m’avait fait un déclic, une mini révélation même haha. D’ailleurs je relie un peu ces concepts depuis avec des concepts de la partie spirituelle du yoga, cf le livre plus haut. C’est amusant de voir comment on peut faire des liens entre des livres qui n’ont absolument rien à voir.
“Le livre du voyage”, de Bernard Werber. Un sublime petit livre, qui est en fait une expérience initiatique basée sur l’auto-hypnose. Le personnage de ce livre, c’est vous-même, le narrateur vous parle directement et vous devez imaginer/visualiser les endroits dans lesquels il vous emporte. Petit à petit, l’hypnose devient plus profonde, le voyage plus personnel. C’est grâce à ce livre que j’ai découvert mon symbole personnel, que j’utilise en magie depuis. Je l’ai relu trois fois avant de l’offrir à quelqu’un d’autre, et à chaque fois le voyage donnait des choses diffèrentes et utiles sur son soi du moment.
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