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Est-ce que les hommes perdent du poids de la même manière que les femmes ? Quelles sont les meilleures stratégies pour un homme qui souhaite perdre du poids ? Voici mes conseils en tant qu’ancien homme en surpoids. Si vous souhaitez perdre du poids, que vous êtes un homme et que vous êtes motivé, voici mes conseils pour passer à l’action. Différences de perte de poids entre hommes et femmes Si…
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TEXTES FRANCAIS POUR VOS CREAS
quelques idées de texte pour agrémenter vos créations graphiques (ou tout ce que vous voulez en fait), la liste a été constituée avec des paroles d'artistes francophones dans divers styles musicaux, rdv en fin de post pour trouver les crédits !
je risque de rajouter souvent quelques petites idées de ce que je trouve cool au fur et à mesure (y'en a jamais assez). ❤️❤️
tw langage vulgaire et cru
mĂ j : 09.09.2024
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aimer d'amour • besoin de t'aimer • aimer comme moi je t'aime • quand le soleil s'endort • en face de l'interdit • la nuit gardera nos secrets • vois tous ces visages • j'ai fumé mes doutes • j'ai trouvé mes alliés • c'est pas une question d'oseille • jusqu'à perdre ma raison d'être • entre mes cris se cachent des mots • rêver j'en ai l'habitude , changer d'altitude • me libérer de ma lassitude • l'insolence des gens heureux • accroché à ma solitude • je m'invente des histoires • on se moque • tu es ma chance • entre mes deux cuisses y'a la porte qui mène les âmes dans le monde des humains • appelle-moi madame • j′suis bien plus qu′un homme • ne supporte pas de me voir reine • madame • j′aime pas les gens • la rage et le feu • idées de merdes • envie de lécher ces câbles électriques • j'ai ces bruits dans ma tête • j'ai perdu la tête • quoi qu'il advienne • mon cœur est stone • l'amour me fait mal au corps • me me quitte pas • des liasses de regret • rien à prouver • les putes comme moi portent les rêves des hommes • avant que je me fane • poser mes lèvres sur les tiennes • petit coeur gris • tu m'as volé • j'mennuie d'son sourire • nuit sans soleil • piégé mon âme • mots craintifs • gravé en moi • filer les étoiles • je cours sans raison • laisse passer l'orage • n'aie pas peur des flammes • ici tout brûle d'un feu de paille • fini le temps des poètes • que des mélo-mélo' dans ma tête • mais mon rêve ma chérie, c’est de me perdre dans tes yeux bleus • coma idyllique • je suis un amoureux du vice • goûter l'atmosphère • au fond je crois que j'agonise • madame • j'temmerde • narcisse • injecté
PETiTOM (aimer d'amour, afterglow, alliés, monnaie, I forgot, what is love ?) ; Molière l'opéra urbain (rêver j'en ai l'habitude, on se moque) ; Morgan (madame, phobie d'impulsion, j'temmerde) ; Yseult (corps, I LOVE YOU, rien à prouver, sans raison) ; Solann (rome, narcisse) ; Pablo Vittar, Yseult & Sevdaliza (alibi) ; Thérapie TAXI (salop(e), coma idyllique).
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C’était encore en mars. Il m’envoyait des messages mais je ne rĂ©pondais pas, rencontre d’internet oĂą tout est permis encore - mĂŞme la mĂ©chancetĂ©. Un soir j’ai rĂ©pondu et c’était ce soir ou jamais. Il est venu, rencontre d’internet et j’étais prĂŞte jusqu’à mourir par un homme mĂ©chant. Je suis descendue, nous montons. Dans l’ascenseur j’étais prĂŞte Ă l’embrasser tout de suite mais la dĂ©cence…la dĂ©cence m’a empĂŞchĂ©. Il apporte une bouteille de vin blanc, je le sers dans de grands verres. Il s’assoit face Ă moi, Ă l’autre bout de la table. Il dit dans l’ascenseur je voulais dĂ©jĂ t’embrasser. Je dis je suis intimidĂ©e. Il dit nous ne sommes pas obligĂ©s de parler. Nous fumons. Pourquoi tant de dĂ©sir si vite. Il dit ce n’est pas que physique c’est le rapport au langage qui se voit chez toi, ton port de tĂŞte. Impression de dĂ©jĂ le connaĂ®tre, dĂ©jĂ connaĂ®tre cette scène. Donc… je le fais s’assoir Ă cĂ´tĂ© de moi, sur le petit canapĂ© gris sans accoudoir. Je ne sais plus le premier baiser, c’est comme s’il avait dĂ©jĂ existĂ©. Je sais Ă peine encore son corps. Je sais seulement la douceur de sa peau et ses cheveux coiffĂ©s rares, comme Holywood, un acteur, un comĂ©dien. Je ne l’ai mĂŞme pas regardĂ© rouler ses cigarettes. Je ne l’ai pas assez regardĂ©, aveuglĂ©e du dĂ©sir. AveuglĂ©e. Il part le lendemain tĂ´t Ă Bruxelles ; Bx. Un comĂ©dien. Le meilleur des mondes. Plein de pièces et d’auteurs amĂ©ricains que je ne connais pas. Il a presque quinze ans de plus que moi et j’ai l’impression que c’est moi qui l’ai attendu tout ce temps. On ne fait que s’embrasser. Devant la fenĂŞtre il me fait cambrer par ses baisers, la bouteille Ă la main qu’il enroule autour de moi, il colle cette bouteille fraiche contre mes cuisses. Il part. Il part…Quinze jours d’attente quand il est Ă Bx. Ville maudite. Peux mĂŞme pas dire le nom. PrĂŞte Ă y aller mais la dĂ©cence m’empĂŞche. Le lendemain il dit : j'ai des images de toi et la sensation de ta peau, la prochaine fois dormons ensemble. Peur jusqu’aux mains de tout gâcher, de perdre le dĂ©sir ou qu’il devienne trop fort. J’ai perdu le curseur. J’attends. Tout est mauvais signe.Â
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Elle était divine lorsque mon vit lui avait déversé ce plaisir... Elle le buvait comme le nectar de la vie... Je lui ai souris et l'ai repoussée sur le lit... allongée sur le dos... j'ai repris le bandeau et m'en suis servit pour lui attacher les mains aux barreaux du lit... les bras ainsi maintenus, le corps bien tendu, elle me regardait... Je voyais dans son regard tout le plaisir qu'elle avait eu en me suçant si goul��ment.
Je me suis mis à genoux en emprisonnant ses jambes avec les miennes... me suis penché.. sans rien dire je lui ai léché le bas ventre, quelques baisers plus tard j'étais sur ses seins qu'elle avait fermes et bien durs. Je l'ai regardé... Elle se mordait la lèvre inférieure pour ne pas gémir.. elle savait qu'elle ne le devait pas. Je me suis mis à lui sucer les tétons qui pointaient plus que de raison.. elle avait envie de gémir je le sentais, elle retardait son plaisir et il valait mieux pour elle... Je me suis redressé, l'ai fixée et d'un coup de rein forcené je l'ai pénétrée !! mes doigts faisaient rouler ses tétons... Mon vit allait et venait , je la sentais frissonner... Plus fort et plus vite .. je la pénétrais au plus profond de sa chatte... Je savais qu'elle ne pourrait retenir le râle de jouissance qui allait arriver... J'aimais la prendre comme un fauve et j'aimais surtout qu'elle ne puisse pas me toucher... la pire punition pour elle.... Mes mains sur ses cuisses que je tenais bien écartées, mes couilles qui la tapaient à chaque fois que je m'enfonçais en elle... Encore un instant ... je le savais... je le sentais... Je l'ai senti se soulever un peu, elle me regardait droit dans les yeux .. Enfin, le râle se fit entendre, sur mon vit elle a joui .. je suis resté en elle, mêlant mon sperme à sa jouissance... Cette femme me fait perdre tous mes sens.......
MartyWha@20230203
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J’ai eu ce rêve
Celui où tu étais appuyée contre le mur de la chambre
Un songe sans aucune parole
Après un jeu de séduction
Regard Ă regard
Je me suis approché de toi
Corps Ă corps
Mes baisers dans ton cou
Puis goûter tes lèvres
DĂ©boutonner ton chemisier blanc
A la transparence discrète
Le faire tomber Ă tes pieds
Caresser le galbe de ton sein
Me perdre dans le dégrafé de ton soutien-gorge
Puis mes mains sur ton ventre
Faire glisser la fermeture de ta jupe
Pour qu’elle rejoigne ton chemisier
Glisser ta culotte au bas des hanches
Embrasser le haut de ta toison
Te regarder nue
T’allonger sur le lit
Offrir tes seins Ă mes mains
Attendre de tes cuisses qu’elles m’offre l’accès
De ma langue chercher le paradis
Il est six heures quarante
Mylène Farmer chante à la radio
Je me réveille
Le drap prend la forme de mon excitation
Un rĂŞve non abouti...
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De la vision exquise de son corps étendu entre ses jambes à la douceur des cheveux qui s’emmèlaient dans les doigts. De l’habilité de la langue à la maîtrise du mouvement des doigts. Du travail de la bouche au soin qu’il mettait à ne rien laisser se perdre sur les draps. Des mots que ses lèvres ne prononçaient pas aux frissons qu’il faisait s’engouffrer dans son corps.
Parfois, elle s’est dit qu’il n’était pas qu’un homme entre ses cuisses mais l’artisan venu façonner sa vulve telle une âme damnée...
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Et c'est ce qui change son esprit, Ă la fin.
« Parmi les souvenirs qui le hanteraient toujours, se trouvait, entre les sourires de Tyelpe et son corps brisé cloué au pilori, la vision déchirée de lui-même (C.) le pourfendant. Chaque pleur sous chaque assaut, chaque cri, chaque gémissement sous chaque déchirure. Son surnom glissait de ses lèvres alors que ses yeux s'éteignaient pour toujours. [...] Il pensait rarement Célébrimbor, mais ces derniers temps, quand il s'enfonçait dans la contemplation de son Anneau et qu'il se laissait porter par ses pensées, celle-ci lui revenait toujours. Une illusion. Une chose incongrue qui le laissait généralement indifférent, mais plus le temps passa, plus il s'enfonçait dans l'Anneau et rêvait de la (sa) grandeur passée. Et se trouvant là , ce fantasme d'un autre qui devient le sien : Célébrimbor de plus en plus volontaire sous les toucher de Sauron, il devenait fébrile sous ses soins, nécessiteux sous le traitement de sa bouche et Sauron obligerait. Sauron obligerait toujours. Au fur et à mesure, il était plus doux, il était plus gourmand. [...] Il (le fantasme) finissait éternellement sur le regard de Tyelpe qui s'attarde. » ...
« La volupté cessa pour des caresses et des baisers tendres. Sauron fondait sous la chaleur de Tyelpe. [...] Il n'a pas su quand le sexe violent est devenu doux, quand Sauron a fini de le violer pour lui faire l'amour. Quand il passait la plus grande partie à toucher Célébrimbor, à le tenir, à le caresser. À l'embrasser. Quand Célébrimbor est (re)devenu Tyelpe et quand ses visions se sont emplies de chagrin(la tristesse). Car plus jamais Sauron ne pourrait tenir Tyelpe près de lui (et tout cela était faux) [...] Elles commencèrent toujours en cours de route, l'acte en partie consommé. Célébrimbor était d'or à la lumière des bougies, les cuisses invitantes et Sauron s'enfonçait jusqu'à se perdre en lui. Tyelpe gémissait ce nom intime qu'il n'a eu que pour lui et Sauron y répondait avec la même ferveur que s'il prononçait son véritable nom. Il chantait ainsi plus fort et c'était la plus belle chanson que Sauron n'avait jamais entendue. Tout n'était que volupté, de corps qui s'unissaient en un seul et de bouches où fleurissaient de tendres baisers. Et Sauron était toujours perdu, toujours affamé, réclamant cet endroit secret dans ce corps féerique qui faisait voir à Tyelpe les étoiles. Les premières fois, Sauron avait été brutal, dominant Célébrimbor, ses jambes sur ses fortes épaules et ses mains lui déchirant le dos sous la force de ses assauts. Plus les années passaient, plus les visions devinrent douces. Le côté bestiale et mécanique se délaissa pour quelque chose de plus passionné, d'incarné, pour finir sur des touches fragiles. Sauron cessa de faire l'amour à Tyelpe, de le pénétrer et de se déverser en lui. Il avait fini par lui prodiguer des touches de tendresse. Cela finirait toujours par Sauron embrassant Tyelpe, pleurant sur cette peau dorée pour un amour impossible et entaché à jamais. »
...
Illustration Kakashi x Iruka mais c'est ma vision où Célébrimbor est de plus en plus tangible et réceptif à cette tendresse à mesure que la culpabilité de Sauron et la réalisation de sa perte augmente. Ce n'est qu'un mirage au début, une fumée au semblant d'apparence à Célébrimbor. Il n'est que réel et le véritable Célébrimbor qu'à la fin quand Sauron accepte son erreur et pleure sa perte.
#tyelpe#celebrimbor#silvergifting#mairon#sauron#annatar#fanfic writer#histoire 1#french#rough draft#lotr#Sauron fantasizes about a vision that a nonbeliever showed him and he won't let it go.#Love takes precedence over violence but also makes room for sorrow.#They are both haunted by each other.#Kakaiku
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Lire la volupté (je ne l'entends pas) mes larmes sont pour d'autres textes d'autres mots d'autres voix j'ai l'habitude j'ai perdu la délicatesse des jours de pluie j'ai gagné la tendresse des bras j'ai donné chair au langage j'ai voulu que mon esprit fasse chair et il était pour toi chair comme verbe être et non faire la mélodie douce m'a écorchée les jambes et les bras dans les ronces belles du discours dire savoir fermer les yeux à la lisière du faire se perdre ou plutôt se rencontrer plus que soi-même dans le sous-bois les bêtes ont reniflé mes paumes je suis des leurs je suis hors du temple enlacée aux lianes arrêtée pour un temps l'immobilité des pierres et du sang dans mes veines d'autres ont posés leurs griffes sur mon corps les fourrures qui ornent mon cou de reine déchue dans la cohue un meurtre et rien qui ne le fasse arrêter pas de signalement les dents ensanglantées les cuisses j'ouvre les yeux sur le dérisoire chant du mépris l'acte cérémoniel répété pour d'autres noces divertissements flétrissures l’abêtissement des corps sans signification l'attente insupportable d'être achevée pour le plaisir d'un autre et réclamer son dû ou laisser faire en attendant l'orage qui n'épargne ni les prophètes ni les impuissants j'ai roulé dans la terre pour fusionner avec les plantes donner laisser ma fécondité aux arbres se partager le printemps comme dans une autre vie et à une autre époque ailleurs les bourgeons fleurissaient sur les corps et nous nous souvenions de nos vies antérieures comme d'une aube renaissante tes bras avaient du feu et tes doigts étamines à la cheville fardée nous aurions su offrir et contempler nos âmes sur le seuil d'un baiser que nous réapprenons en suçant des étoiles et des brindilles mouillées
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01. Vivantes
ses cuisses contre les miennes ses bras qui serrent beaucoup trop fort sa voix comment tu peux trembler comme ça arrête ça m’excite trop - d’accord - je peux arrêter je peux arracher tes bras de mon dos, je peux ne pas me coucher sur toi, je peux ne pas tanguer lentement ne pas écumer sur ton corps – jusqu’aux marées – jusqu’à la sueur ( ; comme la mer bat : amoureusement : très tendrement : flot contre flot : les eaux brûlantes) ; mais quand tes jambes serrent aussi fort - qu’elles font déborder – l’océan – je ne peux pas empêcher mes cuisses de trembler elles tremblent parce qu’elles sont vivantes
elles tremblent parce que tu me fais frémir parce que tu me fais tambourinante tremblante parce que tu me fais toute proche de perdre pied
vivante
quand on s’enferme dans ma chambre, vivante longtemps pendant, vivante longtemps après, vivante même quand tu n’es plus là , quand je m’endors seule pour rêver de toi, quand je me réveille en sursaut ventre battant jambes déraillantes 02h48
je t’envoie deux émojis [feuille frémissante feuille frémissante] tu comprendras le message demain tu seras là et moi je serai vivante à n’en plus contrôler mes cuisses
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Les troubles alimentaires
J'en ai souffert pendant longtemps. J'en souffre encore. En revenant chez mes parents, j'ai relu des vieux écrits et je suis tombée sur plein de mesures: ma masse, la circonférence de mes cuisses, ma taille, même mes bras. Et j'en ai conclu que ça avait commencé bien plus tôt. Au collège. Mais ça a été réellement significatif en terminale, où j'ai été sondée à 39kg. Puis j'ai pris 20kg avec les anxiolytiques, la contraception, les neuroleptiques ect. Que j'ai reperdu en première année de fac. Jusqu'à , à nouveau atteindre 40/41 kg. Puis j'ai stagné, en me privant volontairement puis après juste en mangeant mal, en ayant pas les moyens jusqu'en seconde année de fac. J'alternais beaucoup avec de l'hyperplagie. Mais je faisais pas mal de sport à côté. Puis en L3 j'ai essayé de moins faire attention, de me détacher de ça. J'ai repris quelques kilos, jusqu'à être à 45/46 en moyenne. Encore aujourd'hui. Même si maintenant, quand je rate un repas, c'est plus par flemme/manque d'appétit/problème d'argent que de la privation pure. Je garde des séquelles, des petites voix dans ma tête, des petites règles. Celle de ne plus dépasser 50kg. Celle de pas prendre de dessert. Celle de ne pas petit déjeuner. Celle de prendre le moins dans mon assiette quand je mange avec quelqu'un. Celle d'avoir toujours une inquiétude latente de me dire "je me pèse plus mais comment je sais que je fais pas plus de 50 kg ?, que j'ai pas grossi ?". Et le truc le plus frustrant c'est que la dysmorphophobie ne me quitte pas. À l'instant t je me vois toujours obèse. Énorme. Puis quand je revois les mêmes photos, des mois après, je me dis "en fait j'étais pas si grosse, ça allait, je préférais avant à maintenant". Alors que j'ai sans doute pas pris plus de 500g entre les deux. J'ai toujours eu du mal à me situer et à faire correspondre la masse ressentie, et la masse avérée par un instrument de mesure. Et je pense que ça restera toujours dans ma façon de faire, j'aime pas manger parce que c'est signe de problème, je ne sais pas manger correctement. J'ai jamais su. Soit c'est trop, soit c'est pas assez mais c'est jamais régulier. C'est sur que maintenant ça se voit plus physiquement, j'ai une masse normale, je suis ni mince, ni grosse, mais dans ma tête c'est toujours la guerre. Ya pas un repas simple, toujours mal au ventre à la fin d'un repas, souvent la nausée. Cette impression d'être lourde, que je vais éclater mes habits, que je vais finir par plus jamais perdre de poids et ne jamais réussir à avoir une relation saine avec la nourriture. Je dis plus rien maintenant, je mange quand il faut que je mange et je me plains pas, je fais genre que j'ai zéro problème alors que.. bah en vrai, si. Clairement, je suis pas à l'aise. Juste je suis passive, mais dans ma tête c'est pas clair
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J’ai quitté l’Espagne et suis de retour en France. C’est drôle comment je me sens pas ouf instantanément. Du coup, je fais du sport. Je veux pas perdre le poids que j’ai réussi à prendre.
J’ai remarqué que je suis vachement poilu, genre je constate ça seulement maintenant. Je trouve ça giga sexy ? Genre les cuisses poilus, le torse, le corps en général ? Ça me fait plaisir tout ça.
Sinon, vis à vis de la personne mimi je ne sais plus trop. C’était bien d’être loin quelques jours. Je crois qu’on n’a pas les mêmes attentes, ou le même moyen d’y parvenir. Mais je refuse de me torturer avec ça, l’avenir nous le dira.
J’ai envie de me faire tatouer mais ça voudrait dire pas de baignade avant 3semaines minimum et ça c’est po possible.
Hmmmm quoi d’autre… J’ai eu un skateboard pour mon anniversaire et j’ai hâte de trouver un endroit tranquille pour m’y remettre.
Je relis les méditations métaphysiques de descartes et je me demande si les brindilles sont des territoires et les chiens poutine
Je m’égare.
Vous passez une bonne journée ?
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29 mai
c'était nul à narbonne j'ai passé une heure sur mon téléphone à rattraper les nouvelles de la palestine avec un goût désagréable dans la bouche mais je pouvais plus m'arrêter et plus je lisais plus je me sentais mal, et puis j'ai passé l'après-midi à faire la gueule parce que je rentrais dans aucun des 300 pantalons que j'ai essayés, je sais pas ce qui m'a pris de vouloir faire du shopping, ça a fait remonter des souvenirs de l'adolescence boudinée dans des jeans taille basse trop petits en larmes devant le miroir de la cabine d'essayage parce que maman me disait d'aller à la piscine pour perdre du poids, elle me l'a encore dit d'ailleurs, mais la kiné qui me fait le drainage lymphatique m'a dit elle m'a DIT que j'étais gorgée d'eau et que c'était les hormones qui décidaient de tout. j'ai peur que mes cuisses finissent par exploser, à force de se gorger.
la vendeuse du magasin où j'ai essayé quatre jeans voulait pas me croire quand je lui ai dit que je faisais du 42, parce que je portais une robe au genou et qu'elle voyait pas mes cuisses ni mes hanches ni mon ventre. porter des robes règlerait tous mes problèmes mais aujourd'hui j'ai de nouveau constaté que je me sentais plus à l'aise en pantalon. en plus c'était une robe à bretelles et je la portais avec des sandales légèrement compensées, j'arrivais pas à me tenir, c'était trop de féminité d'un coup, je savais pas comment marcher, mon corps pesait une tonne, mes cuisses étaient impossiblement lourdes à porter, j'étais à deux doigts de boiter. alors que hier j'ai marché pendant deux heures au soleil en short de sport et en tongs et tout allait bien. peut être que je devrais juste mettre mon short fila tous les jours de ma vie et laisser tomber l'idée de trouver un pantalon. j'avais envie de dire aux vendeuses non mais c'est pas moi, c'est pas ma faute, j'ai un dérèglement hormonal, c'est de l'eau! comme si les autres gens gros c'était de leur faute. je suis grosse par erreur, tout comme je suis timide par erreur, c'est pas moi tout ça ok? j'ai l'impression d'être le vrai maugrey fol oeil prisonnier tout au fond du coffre fort dans le bureau du faux maugrey fol oeil à la fin de harry potter 4. je suis à la fois le vrai et le faux maugrey fol oeil. je suis ma propre gêolière.
dans la voiture je pensais de nouveau à la sorcière dans kirikou qui est méchante parce qu'elle a une énorme épine plantée dans la colonne vertébrale qui lui fait mal. j'y pense souvent. c'est tellement limpide comme métaphore. je la sens jusqu'au fond de mes os. ou devrais-je dire de mes EAUX. dans un des textes que j'ai écrit ce weekend j'ai écrit je secoue mes eaux, bonjour la fuite, mais à l'oral on sait pas si je dis mes eaux ou mes os. j'ai écrit en anglais ce matin sur la terrasse au soleil tout en écoutant la voisine discuter avec une autre voisine et en incorporant des mots de leur conversation traduits en anglais dans mon texte, ça faisait des années que j'avais plus fait de session d'écriture automatique, c'était bien!
30 mai
hier soir j'ai lu le chapitre sur joseph cornell dans le livre d'olivia laing sur l'art, elle y raconte sa vie d'ermite solitaire qui a vécu toute sa vie avec sa mère et qui était catégorisé outsider artist parce qu'il avait pas d'éducation artistique (il avait commencé des études de je sais plus quoi mais il a abandonné parce qu'il avait pas d'amis et qu'il se sentait trop seul) et parce qu'il vivait en ermite avec sa mère. il allait jamais nulle part alors qu'il avait une passion pour la france ou alors paris je sais plus, alors il voyageait à travers son art comme emily dickinson. il avait des amis mais pas de relation amoureuse donc il était touch starved comme moi mais c'était aussi un gros pervers qui fantasmait sur des adolescentes. il a quand même eu une relation avec yayoi kusama alors qu'elle avait la moitié de son âge mais je crois que ça a pas duré longtemps. son père est mort d'une leucémie quand il était enfant et sa vie est drastiquement passée de joyeuse et pleine d'aventures à morne et monotone. quand je vois tout ce qu'on a en commun (sauf que moi c'était pas vraiment drastique et aussi je suis pas une perverse je me contente d'être une psychopathe) j'ai très peur pour mon destin. que ça change jamais je veux dire.
ce matin j'ai de nouveau fait une grande promenade de deux heures en passant deux fois par le chantier naval pour admirer mon héros en combinaison de travail bleue qui pilote le truc qui transporte les bateaux de l'eau à la route, c'est toujours le même, il est un peu vieux et il a beaucoup d'énergie et de dextérité pour faire les créneaux debout au volant de son gigantesque soulève-bateau en métal. à chaque fois que je passe je m'assois dans un coin et je l'observe, émerveillée, admirative. et puis ce matin en repassant un des hommes attroupés autour du bateau s'est retourné pour me regarder, sans doute en train de se dire encore elle est là celle-là ? et j'avais envie qu'un marin tombe amoureux de moi et m'emmène sur son bateau, ou mieux, une marine. une louve de mer avec des cheveux poivre et sel. jodie foster dans nyad. p. e. a des amis qui ont un bateau et ça fait deux fois que je vois des vidéos où ils carènent le bateau avant de partir en traversée et on voit p. à moitié endormie dans sa couchette et je crois qu'on voit le type que j'avais vu dans ses bras à la soirée au pantin avec son gros pull irlandais, pourquoi cette fille vit tous mes rêves à ma place? dire que j'ai failli mourir de chagrin parce que j'ai cru pendant deux secondes qu'elle sortait avec r., mais non, elle a trouvé bien mieux, un MARIN.
1er juin
avant de me lever ce matin j'avais une énième conversation imaginaire avec r. dans ma tête, c'était celle où je raconte mon historique amoureux, quand je suis devenue lesbienne, ou bi puis lesbienne puis bi etc, pourquoi j'ai jamais eu de relation amoureuse, enfin pourquoi j'en sais rien mais je lui raconte toutes mes petites histoires, je sais pas pourquoi j'adore avoir la conversation imaginaire de mon historique amoureux avec des gens dans ma tête, ça doit me délivrer du poids du mensonge ou un truc comme ça, pas du mensonge mais du non-dit, du tabou, du silence triste. même si ça reste un monologue à l'intérieur de ma tête. le fait de tout mettre à plat, de tout énumérer, de dire les choses comme elles sont, comme elles se sont passées, ça m'aide à le normaliser. à normaliser ma non-vie amoureuse. à la rendre plus humaine et rationnelle, par opposition à monstrueuse et insurmontable. et donc j'en étais là à raconter l'histoire de l'homme russe marié qui m'a embrassée le dernier jour de mon séjour à la clinique psychosomatique en allemagne et puis celle de ludvig le suédois rencontré à reykjavik lors de son concert d'acid techno gospel et que je suis allée voir chez lui au quasi cercle polaire et je me disais que j'aimais bien ma vie quand même, bien qu'elle soit un peu nulle, parce que c'est la mienne.
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Ghoulcy week day 2 NSFW
Bonjour, cette fois on se retrouve avec le thème NSFW du jour 2. Ce thème est Blindfold. Personne mineure ne pas interagir merci. J'espère que ça vous plaira. Cette histoire est aussi poster en anglais sur mon compte. Bonne lecture.
Malgré ses yeux grand ouverts, Lucy ne voyait que les ténèbres. La peur l'a gagna, elle s'était endormi dans les bras de Cooper comme à son habitude depuis que leur relation avait changé il y a quelques jours. Bordel... Ils avaient enfin trouvé une maison qu'ils pensaient vide où ils allaient pouvoir dormir dans un lit et surtout ne pas dormir dehors pour une fois. Apparemment, elle ne devait pas être si vide que ça. Elle senti un poids sur elle ce qui la poussa à nouveau à se débattre pour se sortir de cette situation et retrouver où était la goule.
« Du calme poupée, ce n'est que moi. » Elle reconnu de suite la voix de l'homme qui avait conquit son cœur.
« Coop ? Qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce que tu fais ? » Sa phrase se finit par un gémissement tandis que l'homme sur elle parsema son cou de baisers. Ses sens semblaient être décuplés comparer aux dernières fois, était-ce dû au fait que Cooper lui aurait bander les yeux ?
« On a une occasion en or d'assouvir nos fantasmes dans cette maison où il n'y a que toi et moi. Je me suis dit que ne pas voir ma tronche décomposée t'apporterai plus de plaisir. » Il rigola à la fin de sa phrase mais celle-ci fut une douche froide pour la jeune femme. Son visage était une des choses qu'elle préférait chez la goule, son sourire narquois et ses yeux d'un bleu intense. Elle se fichait pas mal que l'homme soit irradié. Son mari s'était avéré ��tre un pillard qui l'a voulait morte et Maximus ne voyait en elle qu'une fille toute gentille et innocente. La goule fut le premier à ne pas se fier à son apparence angélique et à l'apprécier en entière et non l'image qu'il aurait pu avoir d'elle.
« J'aime voir ton visage, ça me procure beaucoup de plaisir. » Elle tenta de se démener pour atteindre ce qui lui obstruait la vue mais c'était sans compté son amant qui stoppa toute essai.
« Non non non. Tu sais bien qui est aux commandes petite tueuse et j'ai décidé que pour aujourd'hui tu es privé de tes beaux yeux. »
Malgré le ton autoritaire de sa voix, Lucy sut dans son attitude que l'homme était d'humeur joueuse et que peu importe ce qu'elle disait il ne ferait que ce qu'il voulait. Enfin non, elle avait son mot magique, celui qui le ferait tout stopper si elle se sentait mal ou si elle n'était pas à l'aise. Mais la jeune femme ne voulait pas l'utiliser, elle avait entièrement confiance en l'homme. Il ne l'avait jamais fait souffrir depuis qu'elle l'avait rejoins pour poursuivre son père. Et chaque fois qu'ils avaient fait l'amour, Cooper n'avait été que tendresse et caresses, comme si le plaisir de Lucy devait être plus grand que le sien. Cette fois-ci ne semblait pas différente, la goule s'était donné pour mission d'amener sa dulcinée au sommet de son plaisir.
Se concentrant plus sur ses sens maintenant qu'elle savait qu'elle n'était pas en danger, Lucy se rendit compte que l'homme l'avait déshabiller avant son réveil. Chacune de ses caresses laissait une traînée brûlante sur sa peau. Une sensation qu'elle voulait de plus en plus, dont elle avait besoin même. Les doigts de l'homme atteignirent l'entrejambe de la jeune femme, ses cuisses s'écartèrent naturellement pour lui laisser autant de place qu'il en aurait besoin. Il n'avait même pas besoin de parler, elle savait ce qu'il lui fallait avec un simple touché. Son index se faufila à l'intérieur, elle était tellement mouillée qu'il n'eut aucun mal à passé. L'autre main de Cooper ne resta pas immobile et remonta jusqu'à la poitrine de la femme, venant pincer et jouer avec un de ses tétons pendant que sa bouche vint s'occuper de l'autre. Toute ses différentes sensations en même temps faisaient perdre la tête à l'habitante d'abri. Son amant avait de l'expérience et cela elle le ressentait à chaque fois qu'ils ne faisaient qu'un.
L'un après l'autre des doigts vinrent rejoindre le premier afin de préparer Lucy à recevoir Cooper en elle. Une préparation que l'homme ne lésinait jamais, depuis leur rapprochement il refusait de maltraitait la jeune femme à nouveau. Comme une sorte d'excuse à chaque fois pour la manière dont il l'a traité au départ de leur rencontre.
Soudain tout s'arrêta et la panique revint en un instant, son corps se figea d'un coup, la tension ayant pris possession d'elle. Cependant, la jeune femme se calma rapidement quand elle sentit sur sa joue la main de son amant qui l'amena à lui afin de l'embrasser. Baiser qu'elle coupa par un halètement de plaisir quand l'homme entra en elle d'un coup de bassin. La bouche de Cooper redescendu sur son cou, venant même mordre celui-ci arrachant un cri à Lucy. Tandis qu'il montrait sa possessivité sur la nuque de la jeune femme, ses vas-et-viens se firent plus rapides et intenses. La chaleur de son amante était des plus délicieuse presque autant que le goût de sa peau, tout en elle lui faisait perdre ses moyens. Il devait lui faire atteindre l'orgasme au plus vite parce qu'il n'allait pas tenir longtemps, son corps lui procurait un plaisir immense peu importe le nombreux de fois qu'il se perdait en elle. Une de ses mains vint sur sa cuisse relevant sa jambe tandis que l'autre se posa sur son clitoris effectuant des mouvements dont il savait faisait perdre l'esprit à sa petite tueuse. La voir ainsi fondre de plaisir tandis qu'elle ne pouvait prédire les prochains mouvements n'ayant pas sa vue pour l'instant valait le coup de ne pas voir ses yeux de biche larmoyants. Absorbés l'un dans l'autre, ils atteignirent l'orgasme ensemble.
Reprenant petit à petit leur souffle, allongés l'un à côté de l'autre, Lucy pu enfin retirer le bandeau qui l'aveuglait.
« C'était intense. » Son souffle était encore saccadé, son corps toujours tremblant de toutes ses sensations. « Mais je préfère quand même voir ton visage. » Cette réplique fit rire la goule qui prit sa compagne dans ses bras.
« T'as raison. Il y a rien de mieux que de regarder tes yeux s'assombrirent à cause du plaisir. »
Lucy n'eut pas le temps de répliquer, la bouche de Cooper venant se poser sur la sienne tandis qu'il déposa son manteau sur eux. Ils pouvaient se permettre de se reposer une dernière fois avant de rependre la route.
#ghoulcy#ghoulcy week#ghoulcy week 2024#cooper x lucy#lucy maclean#cooper howard#fallout#the ghoul#vaultghoul#lucy x the ghoul
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Jeux Érotiques
Le jeu avait simplement commencé par quelques regards, négligemment échangés lors des cours magistraux. Au début, Lila avait cru à un hasard, elle fixait naturellement les professeurs et les professeurs, eux, promenaient leurs yeux dans toute la salle, lorsqu'ils parlaient. Ces échanges subtiles se faisant de plus en plus nombreux, la jeune femme fini par croire à un intérêt purement professionnel de la part de sa professeure. Elle excellait en lettres modernes et avait déjà été de nombreuses fois félicitée, grâce à ça. Les yeux noirs de Madame Francés n'étaient donc qu'un encouragement à l'écouter un peu plus, ou encore un compliment pour son assiduité ? Naïve et encore jeune, Lila y croyait. Jusqu'à ce soir-là .
Comme beaucoup de jeunes adultes, Lila aime sortir, danser, boire. Le tout jusqu'à en oublier la vie, jusqu'à en perdre le souffle, jusqu'à en perdre la tête. Chaque vendredi soir, elle sort avec ses amis, chaque samedi matin elle dit « plus jamais ça » et chaque samedi soir, elle recommence. Ce samedi-là ne fait pas exception. La jeune femme fait face une dernière fois au miroir, le minois ravi. Il fait chaud, déjà , alors elle porte un short ridiculement court, un petit crop-top au crochet blanc. Ses longs cheveux sont lâchés dans son dos, de longues boucles rousses roulant contre ses reins. Un petit perfecto en simili-cuir, quelques bijoux et elle prend sa voiture, récupère quelques uns de ses amis.
C'est une petite troupe déjà bien échauffée qui arrive dans un des bars les plus branchés de la ville, situé sur un bateau et flottant dans l'immense cours d'eau qui traverse la ville. Sur le pont, des tables et des serveurs et serveuses qui voguent entre elles, des cocktails très colorés sur leurs plateaux. Dans la cale est aménagée une pièce immense où viennent danser les gens fatigués de boire. Un endroit dépaysant, où Lila vient s'évader tous les week-end... sans se douter que ce voyage-là sera sans doute d'autant plus exotique.
Sur place, ils retrouvent encore quelques potes de fac, un petit groupe déjà attablé autour d'une bonne bière fraîche ou d'un mojito alléchant. Lila s'assied parmi eux, commande à son tour un Blue Lagoon. Les conversations débutent, les esprits s'échauffent... Lila, elle, reste pleinement maîtresse d'elle-même. Force est de constater que ses petites soirées lui ont donné une certaine résistance et heureusement. A une table non loin, viennent de s'installer deux femmes. Et la présence de l'une d'elle... vient de déposer un sacré poids dans l'estomac de Lila. Madame Francés, Celene de son prénom, est installée juste à côté de la fenêtre, les coudes posés sur la table. C'est la première fois que Lila la voit... hors de la fac. La professeure a laissé tomber son chignon pour rassembler son incroyable chevelure noire sur l'une de ses épaules. Oubliée la sage tenue chemisier-jupe fourreau-chaussures à petits talons, la belle et tranquille femme est désormais vêtue d'une robe d'un rouge provoquant, moulante, fendue sur sa cuisse. Sa poitrine généreuse est pleinement offerte au regard, un collier doré roulant sur le moelleux de la chair bronzée. Machinalement, elle repousse une mèche de cheveux ébène, échange quelques paroles avec son amie, rit... Lila déglutit. Madame Francés est belle, libérée des carcans scolaires, femme parmi les femmes... Une nouvelle gorgée de son cocktail et elle tente d'en revenir à la conversation, s'empêchant de regarder à nouveau sa professeure. Perdue, elle ne remarque pas que c'est à son tour d'être regardée... désirée.
« Et voilà pour vous un autre Blue Lagoon, de la part de la dame en rouge, près de la fenêtre. » Lila fixe un instant le serveur, stupéfaite. Il a posé le verre devant elle, chuchotant quelques mots juste à côté d'elle pour qu'elle soit seule à les entendre. La dame en rouge... Lila relève la tête. Madame Francès est là , le menton appuyé sur son poing, observant son élève avec un sourire doux aux lèvres. Son amie parle au téléphone, lancée dans une discussion visiblement passionnante, laissant la liberté à la belle espagnole de séduire qui elle veut. Elle semble si assurée, c'en est presque provoquant. Lila l'observe un instant sans sourire, histoire de bien lui faire comprendre qu'elle n'est pas amusée par la situation... Quand la professeure se lève, lui jette un dernier regard en coin, une invitation on ne peut plus clair. Lila repousse le verre, sourcil froncé. Alors c'est comme ça ? Elle s'imagine gagner avec cette technique si simple ? La jeune femme se lève aussitôt, traversant la foule pour pousser la porte précédemment traversée par sa professeure. Elle mène à des escaliers qui descendent dans la cale, direction... les toilettes. Tellement, tellement prévisible...
Lila les descend rapidement, le battement de la musique la faisant vibrer, son pas rendu plus léger par l'alcool. A peine assez, elle a encore toute sa tête, et toute sa volonté. Ce n'est que pour faire payer à cette femme qui ose tout qu'elle est venue et elle le sait. La porte s'ouvre à la volée, Madame Francés est appuyée sur le lavabo, visiblement amusée.
« Je peux savoir ce que vous me voulez ?! »
Le ton de Lila est sec, son visage sérieux. On dirait une fillette qui joue mal la comédie. Celene s'approche, riant discrètement.
« Ces vêtements te mettent en valeur, Lila. »
Lila fait la moue.
« Vous pouvez parler, vous avez vu votre robe ? »
Un pas et Celene brise la distance entre elles. Lila regarde en haut, Ă droite, Ă gauche... tout, pour ne pas voir l'arrogante poitrine de sa professeure.
« J'en déduis qu'elle te plaît ? Regarde moi, Lila... c'est pour toi que je l'ai mise. »
La professeure prend doucement la main de son élève et la pose sur ses propres hanches, où l'on sent le tissu délicat de son vêtement et... rien d'autre. Ici, on aurait dû sentir la couture de son string, de sa culotte... peu importe, mais on aurait dû sentir quelque chose.
« Et ça aussi, c'est pour toi. »
Lila a les joues rouges et le cœur battant la chamade. Sa professeure... l'invite explicitement à partager un moment, là tout de suite. Un moment intime. Ses doigts se referment sur le tissu, elle sent la peau chaude au travers. Elle pourrait l'enlever, la repousser, foutre le camp de ces toilettes où elles sont seules, loin de la réalité. Elle pourrait... elle pourrait. Celene noue ses bras autour de sa taille, se rapproche, petit à petit. Ne se voyant pas repoussée, la professeure se fait de plus en plus téméraire. Une seconde et elle est blottie contre elle. Une seconde de plus et elle embrasse son cou, y laissant de petites traces rouges, sensuelles. Encore une seconde et leurs respirations s'accélèrent, leurs mains hâtives cherchent les limites de leurs vêtements. Le petit top en crochet est repoussé pour laisser les seins de Lila nus. La robe rouge si provocante est remontée sur les fesses de Celene, désormais offertes aux caresses, aux griffures... et même à une petite fessée qui fait couiner de surprise la femme. C'est à deux mains que Lila prend son fessier superbe, l'agrippant fermement. Leurs lèvres se joignent dans un baiser furieux, la jeune étudiante repousse sa professeure contre les lavabos. Ses doigts se baladent, s'enfoncent dans la chair souple, s'en vont même jusqu'à caresser ses cuisses, puis entre elles, là où poussent quelques petits poils aussi noirs que ses cheveux.
« Depuis combien de temps... ? »
Celene ricane, saisit une poignée de cheveux roux vifs.
« Depuis la première fois où mes yeux ont croisé les tiens. »
Alors c'est ça... ? Ça a toujours été plus que ça, plus qu'un regard venu d'une professeure fière d'une de ses élèves ?! Presque trahie, Lila la repousse encore, la soulève brutalement pour l'asseoir sur le dessus du lavabo, les fesses nues sur le marbre glacial. Madame Francés la voulait depuis le début, n'attendant visiblement que la bonne occasion pour lui faire part de son attirance. Le moment est là , enfin, intense et brutal... enivrant. La colère ne s'attarde pas, chassée par l'envie charnelle, si difficile à contrôler, à repousser. Les yeux dans les yeux, les deux femmes mènent une danse rythmée par la musique, pourtant si lointaine. Lila met un genou à terre, puis l'autre. L'une des mains de Celene se perd dans ses boucles, l'autre tient le tissu de sa robe relevé, s'offrant au regard de sa jeune élève. Lila n'a jamais embrassé entre les cuisses d'une femme et ses amants étaient toujours médiocres dans ce même acte. Mais entre femmes... elle ressent instinctivement là où embrasser, là où mordre... ses paupières se ferment, elle inspire profondément son parfum, ses lèvres courant sur la peau douce de ses cuisses. La poigne de la professeure se referme sur ses cheveux, l'incitant à venir un peu plus près, un peu plus intimement. Pour la forme, Lila y résiste, faisant soupirer Celene de dépit.
« Viens, s'il te plaît... Lila... »
Jugeant le ton assez suppliant, la jeune femme lui accorde un baiser sur le pubis, puis un autre, encore un, sa bouche caressant les petits poils drus, puis son clitoris, ses lèvres gonflées par l'excitation. Un soupir plus fort au-dessus d'elle et elle s'autorise à glisser sa langue le long de la fente trempée, les plaisirs féminins gouttant sur le marbre du lavabo. La belle robe rouge risque d'être souillée... Ses doigts qui crissent contre le vêtement, qui le repoussent, qui découvrent le ventre de Madame Francès... Et la femme qui gémit, les cuisses grandes ouvertes, la tête renversée en arrière, une cascade de cheveux noirs lui tombant contre les reins. Lila entend son prénom une fois, deux fois, cinq fois... puis cesse de compter alors qu'elle l'embrasse à pleine bouche, qu'elle dévore son intimité, qu'elle boit ses sucs à même la source. C'est délicieux, un nectar bien plus sucré, bien plus doux que la semence masculine, que Lila a toujours si peu aimé. Encouragée par les mouvements de sa désormais amante, elle la déguste jusqu'à la conduire royalement sur le chemin d'un orgasme bruyant, violent. Lila relève la tête, les yeux luisants, le menton trempé. C'était pour elle... c'était par elle.
Madame Francès remet pied à terre, tremblante sur ses talons hauts. Elle attire sa jeune élève dans une étreinte, échange avec elle un baiser encore mouillé de ses plaisirs. Lila l'enlace, presse ses fesses, la dévore de baisers... elle aussi en veut, sa culotte lui colle à la peau, son ventre la brûle terriblement.
« A toi, ma Lil... »
Des bruits de pas dans le couloir et la jeune femme cache sa poitrine découverte, sa professeure redescend tant bien que mal sa robe avant de l'attirer dans l'une des cabines. Les deux amantes se cachent en riant, comme deux adolescentes découvrant les plaisirs de la chair, ainsi que tous ses secrets. L'une intime à l'autre le silence, alors que la cabine d'à côté se fait occuper. Les jeux reprendront quand elles seront à nouveau seules... et en attendant, pourquoi ne pas se couvrir de baisers ?
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Magnifique - Derek Morgan
Masterlist
Résumé : Tu as du mal à aimer ton corps.
Warnings : problème lié à l'image de soi (⚠️s'il vous plaît, ne lisez pas, si c'est un sujet sensible pour vous), Trouble du Comportement Alimentaire sous-entendu (⚠️s'il vous plaît, ne lisez pas, si c'est un sujet sensible pour vous), angst, hurt/comfort, whump, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.3k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Body par Julia Michaels
Dans une cabine d’essayage, tu regardes le reflet de ton corps dans une robe rouge. Tu te regardes sous toutes les coutures et tu vois seulement les dĂ©fauts. Pour toi, la robe ne flatte pas ta silhouette alors que Derek t’a assurĂ© que ça serait le cas. Tu n’aimes pas le dĂ©colletĂ©, il ne met pas ta poitrine en valeur. Tu n'aimes pas la façon dont ton ventre est visible Ă travers le tissu. Et enfin, tu n’aimes pas la façon dont on peut voir tes jambes Ă cause de la petite taille de la robe. Tu tires un peu sur le bas de la robe, espĂ©rant la rendre plus longue alors qu’une remarque d’un ex rĂ©sonne dans ta tĂŞte. Tu continues Ă examiner chaque centimètre de ton corps dans le miroir jusqu’à ce que te tordre. Tu finis par soupirer, comprenant que ton corps n’est pas fait pour cette robe. Tu as l’impression que ton corps n’est pas fait pour beaucoup de vĂŞtements et ça a le don de te faire souffrir.Â
-Tu es prête, mon ange ? questionne Derek, à l’extérieur de la cabine.
-Euh, oui.Â
Avec apprĂ©hension, tu ouvres le rideau et Derek ne dit rien pendant une seconde, te regardant de haut en bas. Son silence te rend un peu plus nerveuse et te convainc que tu devrais enlever cette robe tout de suite.Â
-Tu es magnifique, Y/N, complimente-t-il avec un sourire.
-Je ne trouve pas, secoues-tu la tĂŞte en regardant Ă nouveau ton reflet.Â
-Tu rigoles ? Tu es super belle.
-Je ne sais pas. Regarde mon ventre ! t’exclames-tu en montrant la partie de ton corps. Et la robe ne met pas mes jambes en valeur non plus. Et puis, je la trouve courte.Â
-Elle est Ă peine Ă mi-cuisse. Et elle te va parfaitement bien.
-Je ne sais pas…Â
Comme pour te rassurer, Derek pose ses mains sur tes Ă©paules et embrasse ton front.
-Je te promets que tu es incroyable dans cette robe, t’assure-t-il et tu forces un sourire. Tu devrais la prendre et si vraiment tu trouves qu’elle ne te plait pas, tu peux toujours la changer. Allez, je te l’offre, annonce Derek, content.
-Derek, tu n’as pas…
-Ha, ha…, t’interrompt-il en bougeant son index de gauche à droite. Je te l’offre, ça fera pour notre restaurant de la semaine prochaine. Et puis, on a pas pu être souvent ensemble ces derniers temps, je te dois bien ça.
-Tu sais que tu n’as pas à te faire pardonner pour ton travail, affirmes-tu en prenant sa main.
-Alors, vois ça comme un cadeau parce que je t’aime. Tu veux essayer autre chose ?
-Non, déclares-tu sans perdre une seconde. Je vais me changer.
Tu refermes le rideau et commences Ă te dĂ©shabiller sans trop t’attarder sur ton reflet. Quand tu as fini, tu sors de la cabine et vois une femme lĂ©gèrement plus jeune que toi dans la mĂŞme robe. MalgrĂ© toi, tu penses qu’elle lui va mieux. La robe Ă©pouse parfaitement ces courbes et tu trouves la femme magnifique. En la regardant, tu te dis que tu aimerais ĂŞtre comme elle.Â
Après avoir payé la robe, vous retournez dans ton appartement. Tout le chemin, tu restes silencieuse, perdue dans tes pensées nourries par les différentes remarques que tu as pu entendre au cours de ta vie. Derek remarque ton mutisme tout de suite. Il ne te questionne pas, sachant que tu risques de te braquer. Malgré le fait que vous êtes ensemble depuis un an, tu as encore du mal à venir vers lui quand tu en as besoin. C’est une des choses sur laquelle vous travaillez. Tu fais des efforts depuis votre rencontre, mais parfois, tu continues à t’isoler.
Quand vous arrivez chez toi, tu poses tes affaires avant d’informer que tu souhaites ĂŞtre dans une tenue plus confortable. Derek s’installe sur ton lit pendant que tu te changes.Â
Dans ta salle de bain, tu regardes ton reflet alors que tu es en sous-vĂŞtements. Quand tu sens tes pensĂ©es nĂ©gatives devenir un peu plus fortes, tu tournes le dos Ă ton miroir et continues de te changer. MĂŞme pour enlever ton maquillage, tu ne te regardes pas.Â
Une fois finie, tu t’allonges à côté de Derek. Instantanément, il te prend dans ses bras avant d’embrasser le haut de ton crâne.
-Tout va bien ?
-Oui. Je suis juste un peu fatiguĂ©e, mens-tu en Ă©coutant les battements de son coeur.Â
-Tu es sûre ?
-Promis, affirmes-tu en l’embrassant chastement. Tu peux dormir ici ce soir ? J’aimerais rester dans tes bras.
-Bien sûr.
Ta demande est tout ce dont Derek a besoin pour savoir que tu ne vas pas bien. Derek a beau encore ignorer la raison, ce n'est qu'une question de temps avant qu'il la trouve. Il te connait assez bien pour savoir la façon dont tu agis quand tu ne vas pas bien sans que tu aies besoin de prononcer un mot. Toutefois, à cet instant, il préfère te serrer un peu plus contre lui, voulant t’apporter le réconfort dont tu as secrètement besoin.
Tu pensais que dans quelques jours, tu irais mieux. Tu as souvent des phases oĂą tu dĂ©testes ton corps plus que d’habitude, mais celle-ci est tenace. Tu n’es Ă l’aise dans aucun de tes vĂŞtements, tu te sens moche et tu n’arrives pas Ă apprĂ©cier ce que tu manges. Tout est horrible et tu veux juste te morfondre dans ton lit et ne plus jamais sortir.Â
Malheureusement pour toi, tu dois aller Ă ton rendez-vous avec Derek. Avec le peu de force que tu as, tu arrives Ă sortir de ton lit.Â
Après avoir pris une douche, tu ouvres ton placard. Tu fais dĂ©filer les diffĂ©rents vĂŞtements, sans grande volontĂ©. Quand tu tombes sur la robe que Derek t’a offerte, tu hĂ©sites entre la porter ou la brĂ»ler. Tu sais que ça lui ferait plaisir de te voir avec, mais tu n’es toujours pas convaincue. Ă€ contrecoeur, tu prends le cintre avant d’enfiler la robe, espĂ©rant que cette fois, tu vois ce que Derek a vu.Â
Tu ajustes la robe comme il faut et tu te regardes dans le miroir de ta chambre. Tu as toujours la mĂŞme vision : seulement des dĂ©fauts. En continuant Ă examiner ton reflet, tes yeux se remplissent de larmes alors que dans ta tĂŞte, les phrases telles que : “tu n’es pas belle”, “tu ressembles Ă rien” et autre horreur ne cessent de tourner.Â
Les larmes te montent de plus en plus aux yeux et tu te refuses de pleurer. Tu ne peux pas craquer ce soir. Tu dois passer la soirée avec Derek. Tes démons doivent attendre un peu plus longtemps. Tu prends de profondes inspirations et quand tu es sûre que tu n’es plus sur le point de pleurer, tu prends ton maquillage. Tu as espoir qu’embellir ton visage t’aidera. Peut-être que ça peut rattraper ta tenue. De plus, le fait de te pomponner t’aide parfois à te sentir un peu mieux - même si ce n’est pas une solution miracle. Cependant, cette fois, ton humeur s’empire. Les cernes sous tes yeux se moquent de toi alors que tu essayes de les couvrir et les quelques boutons sur ton visage n’arrangent pas la situation.
Tu essayes de camoufler tes dĂ©fauts un maximum en te disant que ceux-lĂ , tu peux t’en dĂ©barrasser pendant au moins quelques heures. Quand tu es plus ou moins satisfaite du rĂ©sultat, tu retournes vers ton miroir pour vĂ©rifier que tu es Ă peu près prĂ©sentable.Â
Malgré ton maquillage, tu ne trouves pas mieux. Ta robe est toujours ridicule et tu as beau essayer de rajouter des accessoires, tu ne te trouves toujours pas belle. Agacée, tu finis par enlever la robe et tu retournes dans ton placard. Tu es dans la même situation qu’au début.
En regardant à nouveau tes robes, tu réalises qu’il n’y a pas ta robe blanche. C’est une robe simpliste mais dans laquelle tu te sens à l’aise. Tu as une idée d’où elle pourrait être alors tu vas dans ta buanderie, en te maudissant. Quand tu découvres que ta robe est bien dans la machine qui est en train de tourner, tu t’assoies par terre en étouffant un cri. Tu n’as plus de solution de repli et il est hors de question que tu mettes ta nouvelle robe. Te sentant dans une impasse, tes larmes reviennent tout aussitôt. Cette fois, tu n’as pas la force de les retenir. Elles coulent librement sur tes joues, ruinant ton maquillage par la même occasion. Tu pleures pendant une dizaine de minutes, tu n’oses même pas imaginer ce à quoi tu dois ressembler. Quand tu es un peu plus calme, même si quelques larmes continuent de couler, tu retournes dans ta chambre et prends ton téléphone.
Message de toi Ă Derek, 18h58 :Â
Je viens d’avoir mes règles, je ne me sens pas d’aller au restaurant. Ça te dérange si on annule ?
Message de Derek Ă toi, 18h59 :Â
Pas de soucis. Tu as besoin que je t’apporte quelque chose ? Je peux rester avec toi, si tu veux.Â
Message de toi Ă Derek, 19h01 :Â
Pas besoin. J’ai tout ce qu’il faut. Désolée de t’avoir prévenu à la dernière minute.
Message de Derek Ă toi, 19h02 :Â
Ne t’excuse pas, repose toi. Je t’aime ❤️
Tu rĂ©ponds Ă son “je t’aime” avant de poser ton tĂ©lĂ©phone sur ta table de nuit. Tu enfiles rapidement un jogging et ton sweat prĂ©fĂ©rĂ© puis, tu quittes ta chambre.Â
Dans ta cuisine, tu prends plusieurs snacks et tu t’installes dans ton salon. Tu lances la première sĂ©rie que Netflix te propose. Tu regardes les Ă©pisodes sans y prĂŞter attention pendant que tu manges des chips. Sans surprise, tu as l’impression de t’enfoncer un peu plus dans ta spirale. Tu pourrais ĂŞtre dans un restaurant chic avec ton petit ami et tu es dans ton salon en sweat Ă grignoter.Â
La culpabilitĂ© te ronge quand tu penses Ă Derek. Tu t’en veux de lui avoir menti, surtout quand il fait autant attention Ă toi, mais tu n’as pas la force morale de quitter ton appartement.Â
Tu finis par fondre en larmes Ă nouveau, dĂ©testant la phase dans laquelle tu es. Tu te sens somber et au lieu d’essayer de remonter Ă la surface, tu te laisses couler dans ce sentiment de vide.Â
Trois semaines plus tard, tu es toujours misĂ©rable et tu n’as toujours pas osĂ© en parler Ă Derek. Une partie de toi aimerait lui parler de tout ce que tu ressens et une autre veut pouvoir rĂ©ussir Ă t’en sortir sans son aide. Tu peux le faire, tu y arrivais bien avant de le rencontrer. Tu peux le refaire. Par consĂ©quent, quand Derek rentre d’une enquĂŞte, tu fais tout ton possible pour ne pas montrer ton mal ĂŞtre. Tu sais que c’est un jeu compliquĂ©, ses capacitĂ©s de profiler vont te battre en un rien de temps, mais tu ne veux pas l’embarraser avec tes dĂ©mons.Â
Bien Ă©videmment, Derek sait ce qu’il se passe. Ses sens sont en alerte depuis l’achat de la robe et il n’a pas besoin d’être un profiler pour savoir que tu ne vas pas bien. Il te connait par coeur. Il attend juste le bon moment pour t’en parler, malheureusement avec son travail, ce moment a Ă©tĂ© repoussĂ© plusieurs fois.Â
Cependant, ce soir-là , il est décidé : il va te parler. Il ne peut pas continuer à rester silencieux en sachant très bien que tu n’es pas près de venir vers lui. Avant de t’inviter à te confier à lui, il veut te mettre à l’aise en te proposant une sortie agréable. Il a prévu un cinéma puis un repas à emporter chez toi. Il préfère finir la soirée chez toi, voulant s’assurer que tu sois dans un environnement où tu te sens bien.
Quand Derek arrive chez toi, tu es en train de finir ton maquillage. Il te lance un compliment que tu ne prends pas au sĂ©rieux. Il te regarde te prĂ©parer depuis ton lit. Il voit tes mouvements hĂ©sitants quand tu regardes avec plus d’attention ton reflet. Enfin, ton silence lui donne un indice en plus. En temps normal, vous n’arrĂŞtez pas de discuter, surtout quand vous n’avez pas pu vous voir pendant plus d’une semaine Ă cause d’une enquĂŞte.Â
Tu ouvres ton placard et commences Ă faire dĂ©filer les vĂŞtements. Quand tu ne t’es toujours pas dĂ©cidĂ©e cinq minutes plus tard, Derek se lève et te rejoint.Â
-Pourquoi tu ne mets pas la robe rouge ? demande-t-il en pointant le vĂŞtement en question.Â
-C’est pas un peu trop habillĂ© pour un cinĂ©ma ?Â
-Pas forcĂ©ment.Â
-Je pensais mettre ma robe blanche, dévoiles-tu en la prenant.
-Mon ange, tu es magnifique dans cette robe, mais tu la mets souvent. Tu as plein de vĂŞtements qui te vont très bien. Tu devrais changer. Â
Tu pèses rapidement le pour et le contre, te rappelant très bien de ta réaction la dernière fois que tu as voulu mettre ta nouvelle robe. Finalement, tu forces un sourire et la prends.
-C’est vrai. Je vais mettre la rouge.Â
Au même moment où tu es sur le point de te changer, le téléphone de Derek sonne. Il sort de ta chambre pour aller le chercher dans l’entrée. Pendant ce temps, tu sors la robe du cintre et tu l’enfiles. Tu lisses ta robe de tes mains puis, tu jetes un coup d'œil au miroir. Instantanément, les larmes te montent de nouveau aux yeux.
Contrairement à la dernière fois, tu te retiens de pleurer. Derek est juste dans la pièce à côté, il ne peut pas te voir dans cet état. Toutefois, tu n’as pas le temps de calmer tes émotions que Derek revient dans ta chambre. En te voyant pleurer, Derek te prend tout de suite dans ses bras. Tu sanglotes pendant plusieurs minutes alors que Derek caresse ton dos, espérant calmer tes pleurs. Quand il juge que tu es apte à parler, il pose ses mains de part et d’autre de ton visage pour pouvoir te regarder.
-Parle-moi. Qu’est-ce qui ne va pas ?
-Je…, bégayes-tu avant de secouer la tête, c’est ridicule.
-Tu sais très bien que si ça te met dans cet Ă©tat, ce n’est pas ridicule. Parle-moi, rĂ©pète Derek sur un ton doux et tu pousses un soupir.Â
-C’est juste que je n’aime pas ma tenue. Je t’ai dit, c’est ridicule de pleurer pour ça, te lamentes-tu en le voyant froncer les sourcils. Je n’arrive pas à me sentir bien cette robe hideuse. Je me trouve moche dans cette robe, avoues-tu en évitant ses yeux.
-Pourquoi tu parles de toi comme ça ?
-Je ne sais pas. J’arrive juste pas Ă me sentir bien dans cette robe, rĂ©pètes-tu d’une voix plus faible. Je ne comprends pas comment tu peux me trouver belle avec.Â
-Ce n’est pas qu’à propos de la robe, n’est-ce pas ? s’enquiert-il, connaissant la réponse.
-Ma relation avec mon corps a toujours Ă©tĂ© compliquĂ©e, tu le sais, mais ces derniers temps, je me sens vraiment comme une merde, confesses-tu, tes lèvres tremblant. Je ne me sens pas bien dans mon corps, aucun de mes vĂŞtements ne me va, je peux Ă peine me regarder dans le miroir et je me sens moche.Â
Au fil de tes phrases, ta respiration devient de plus en plus saccadĂ©e. Derek essuie les quelques larmes qui ont coulĂ© sur tes joues. Tu n’avais mĂŞme pas senti que tu avais commencĂ© Ă pleurer. Derek est sur le point de te rĂ©pondre quand tu le devances :Â
-Je sais que tu vas me dire le contraire, que tu vas me dire que tout ça, c’est dans ma tête, mais je ne peux m’en empêcher. Je te jure que j’aimerais me regarder dans le miroir et dire que je suis belle comme tu le fais, mais je ne vois pas ce que tu vois. Je veux aimer mon corps comme toi tu l’aimes, je te jure, je veux réellement m’aimer, mais ça semble impossible. Je ne peux pas penser une chose positive sur moi, murmures-tu, ta voix se brisant. À chaque fois que je pense que je vais un peu mieux, je me rappelle de toutes les remarques qu’on a pu me faire, que ce soit des exs, des amis ou même ma famille, et c’est retour à la case départ, informes-tu en tentant de sécher tes larmes, en vain. Et peu importe le nombre de fois où tu me complimentes, j’arrive pas à te croire. Je sais que tu es sincère, mais je n’y arrive pas. J’ai juste l’impression que tous les mots que tu me dis sont des mensonges pour essayer de me faire sentir mieux. Ce n’est pas la vérité, et d’une certaine façon, j’en suis consciente, c’est juste plus fort que moi. J’ai l’impression que je suis vouée à toujours détester mon corps et…, continues-tu en prenant une grande inspiration, ça me fait peur. Je ne veux pas continuer à ressentir tout ça. Je ne sais pas quoi faire.
Les gestes étant plus forts que les mots, Derek te serre de nouveau contre lui. Ce n’est pas la première fois que tu fonds en larmes devant lui, cela n’empêche pas que son cœur se fend en t’écoutant déverser tout ton mal être. Tu caches ton visage dans le creux de son cou, te sentant honteuse d’être aussi vulnérable.
-Je suis dĂ©solĂ©e, on est en retard pour le film Ă cause de moi, articules-tu contre son torse.Â
-On peut toujours aller le voir un autre jour. Ce n’est pas grave, t’assure Derek en embrassant ton crâne.
-Le fait est que ce n'est pas la soirĂ©e que tu avais en tĂŞte. DĂ©solĂ©e.Â
-Tu n’as pas à t’excuser parce que tu ne te sens pas bien.
- Je sais, mais c’est la deuxième fois qu’on annule nos plans Ă cause de moi.Â
-Tu parles du restau ? Tu avais tes règles, ce n'est pas de ta faute.
Suite Ă la phrase de Derek, la culpabilitĂ© vient s’ajouter Ă tes autres Ă©motions. Tu te sĂ©pares de lui et tu poses ton regard sur tes mains, jouant avec tes ongles nerveusement.Â
-Je t’ai menti, en fait. J’avais mis cette robe pour te faire plaisir et j’ai fini dans le même état. J’ai préféré annuler plutôt que te parler. Je suis désolée, je t’avais promis que je ferais des efforts, dis-tu en relevant les yeux sur lui. J’ai juste tellement peur d’être un fardeau pour toi. Je ne veux pas que tu te lasses de moi parce que je ne vais pas bien mentalement. Je sais toujours pas comment j’ai fait pour t’avoir et je ne veux pas te perdre à cause de ça. Et puis, je veux pouvoir me débrouiller seule… Enfin, on voit comment ça marche ! t’exclames-tu en roulant des yeux. Je comprendrais si tu voulais partir.
-Hey, je ne vais pas te laisser alors que tu as besoin de moi, affirme Derek en posant une main sur ta joue. Écoute, je ne peux pas imaginer tout ce que tu ressens, mais je resterai toujours Ă tes cĂ´tĂ©s, surtout quand ça va mal. Et s’il faut que je te rĂ©pète chaque seconde que tu es magnifique jusqu’à ce que tu me croies, je le ferai. Toutefois, je pense que ça pourrait t’aider si tu en parlais avec un professionnel.Â
-Probablement, finis-tu par concéder. Tu m’accompagnerais ? Au moins à la première séance, j’aurai besoin de soutien.
-Avec plaisir. Je viendrai avec toi Ă autant de sĂ©ances que tu veux, accepte Derek avec un sourire rĂ©confortant.Â
Tu es consciente de tout le chemin qu’il te reste Ă faire avant de pouvoir t’aimer, mais tu as rĂ©ussi Ă faire le premier pas.Â
Pour la première fois depuis plusieurs semaines, tu lâches un soupir de soulagement. Tu embrasses chastement Derek puis, tu t’appuyes à nouveau contre son corps, ses bras te protégeant de tes démons.
Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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C’est aussi de ta faute si les trains déraillent. Disait-elle paisiblement. En détournant la tête. La jetant par-dessus bord. N’en ayant plus besoin. Puisque tu la lui as fait perdre et qu’elle avait déjà marché avec d’autres décapités. On en prend facilement l’habitude. De marcher avec les décapités, je veux dire. Ça arrive un jour comme ça, au hasard, et puis, on continue, et puis, vous la connaissez, la suite.
Acéphale. Comme la revue. Les entrailles en forme de labyrinthe : c’était exactement ce que je me figurais en la regardant. Ce qu’il devait y avoir là -dedans. Dans son ventre. Elle pouvait vomir tout ce qu’elle voulait, il n’en sortait que des mystères. Des mystères sales s’entend, mais des mystères quand même et ça, c’était pas rien. Pour toi qui ne crachotais pas même un petit potin de temps en temps (éventé, déjà , de toute façon). Elle, on l’éviscèrerait qu’on appellerait de suite les sibylles. Les plus grands prophètes colleraient leur nez dans ses boyaux. Si c’est pas la grande classe, ça.
Privée de sexe parce que la mort est à sa place. Mais moi, j’admire. Pas toi ? Et l’autre, là , tu ne crois pas qu’il l’admirerait ? Les yeux grands ouverts. Enfin, moi ce que je voulais dire, c’est que les femmes aussi ont droit à leur décapitation. Plutôt : à leur acéphalisation. La femme aussi a lu Vitruve. Et marche avec la mort entre les cuisses. Pour la regarder bien en face, “dans la joie et la jouissance”. C’est bien comme ça qu’on dit, non ? C’est bien comme ça qu’on vit...
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