#perdre des cuisses
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fitnessmith · 7 months ago
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Menu perte de poids pour homme ( + conseils pour perdre du gras )
NOUVEL ARTICLE 👉 La perte de poids pour homme + la vidéo sur le "physique naturellement atteignable". Lien en bio @fitnessmith ou sur mon site fitnessmith. #muscu #fitness #fitfrance
Est-ce que les hommes perdent du poids de la même manière que les femmes ? Quelles sont les meilleures stratégies pour un homme qui souhaite perdre du poids ? Voici mes conseils en tant qu’ancien homme en surpoids. Si vous souhaitez perdre du poids, que vous êtes un homme et que vous êtes motivé, voici mes conseils pour passer à l’action. Différences de perte de poids entre hommes et femmes Si…
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ariesfelis · 5 months ago
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TEXTES FRANCAIS POUR VOS CREAS
quelques idées de texte pour agrémenter vos créations graphiques (ou tout ce que vous voulez en fait), la liste a été constituée avec des paroles d'artistes francophones dans divers styles musicaux, rdv en fin de post pour trouver les crédits !
je risque de rajouter souvent quelques petites idées de ce que je trouve cool au fur et à mesure (y'en a jamais assez). ❤️❤️
tw langage vulgaire et cru
mĂ j : 05.12.2024
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aimer d'amour • besoin de t'aimer • aimer comme moi je t'aime • quand le soleil s'endort • en face de l'interdit • la nuit gardera nos secrets • vois tous ces visages • j'ai fumé mes doutes • j'ai trouvé mes alliés • c'est pas une question d'oseille • jusqu'à perdre ma raison d'être • entre mes cris se cachent des mots • rêver j'en ai l'habitude , changer d'altitude • me libérer de ma lassitude • l'insolence des gens heureux • accroché à ma solitude • je m'invente des histoires • on se moque • tu es ma chance • entre mes deux cuisses y'a la porte qui mène les âmes dans le monde des humains • appelle-moi madame • j′suis bien plus qu′un homme • ne supporte pas de me voir reine • madame • j′aime pas les gens • la rage et le feu • idées de merdes • envie de lécher ces câbles électriques • j'ai ces bruits dans ma tête • j'ai perdu la tête • quoi qu'il advienne • mon cœur est stone • l'amour me fait mal au corps • me me quitte pas • des liasses de regret • rien à prouver • les putes comme moi portent les rêves des hommes • avant que je me fane • poser mes lèvres sur les tiennes • petit coeur gris • tu m'as volé • j'mennuie d'son sourire • nuit sans soleil • piégé mon âme • mots craintifs • gravé en moi • filer les étoiles • je cours sans raison • laisse passer l'orage • n'aie pas peur des flammes • ici tout brûle d'un feu de paille • fini le temps des poètes • que des mélo-mélo' dans ma tête • mais mon rêve ma chérie, c’est de me perdre dans tes yeux bleus • coma idyllique • je suis un amoureux du vice • goûter l'atmosphère • au fond je crois que j'agonise • madame • j'temmerde • narcisse • injecté • la pire des bénédictions • la plus belle des malédictions • le passé qui te suit te fait la guerre •
PETiTOM (aimer d'amour, afterglow, alliés, monnaie, I forgot, what is love ?) ; Molière l'opéra urbain (rêver j'en ai l'habitude, on se moque) ; Morgan (madame, phobie d'impulsion, j'temmerde) ; Yseult (corps, I LOVE YOU, rien à prouver, sans raison) ; Solann (rome, narcisse) ; Pablo Vittar, Yseult & Sevdaliza (alibi) ; Thérapie TAXI (salop(e), coma idyllique) ; Stromae & Pomme (ma meilleure ennemie).
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ludivinevanckerwisky · 9 days ago
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Entre Tes Cuisses, Mon Amour
Résumé : Brisée par les jugements de vos anciens amants, tu découvres auprès de Spencer un amour sincère qui t'aides à retrouver confiance en toi et à embrasser la beauté de ton corps.
Avertissements : manque de confiance en soi, MINEURS DE 18 ANS ET PLUS DNI, mentions de relation passé douleureuse, exhibitionnisme, dynamique dom/sub, doigté, sexe oral (f recevoir), éjaculation féminine, orgasmes, surstimulation . Dom ! Spencer.
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Dans la salle de bain de ton appartement, enroulée dans une simple serviette, les cheveux encore humides, tu te regardais dans le miroir.
Tes yeux glissèrent sur tes cuisses, ces cuisses qui se touchaient, et une vague de dégoût monta en toi. À tes yeux, elles n’étaient qu’un amas de graisse indésirable.
Pourtant, elles n’avaient pas toujours été un problème. Avant, elles faisaient simplement partie de toi.
Mais ce "avant" semblait si lointain. Tout avait changé ce jour où un ex, sans la moindre délicatesse, avait refusé de te faire une fellation. Son excuse ? Tes cuisses étaient "trop grosses". Ces mots, glacials, s’étaient inscrits en toi comme une marque au fer rouge : — Même quand on baisse, je les sens et ça me dégoûte. Tu devrais perdre un peu de poids. Ce fut le début d’un long défilé de critiques.
D’autres partenaires avaient été moins directs, mais leurs regards ou les remarques de leurs amis parlaient pour eux. Avec le temps, tu avais appris à dissimuler ce que tu considérais comme une honte, allant jusqu’à enrouler du scotch autour de tes cuisses pour en comprimer le volume.
Ce soir, cependant, tout était différent. Spencer, ton collègue devenu ton petit ami, t’avait invitée à regarder un film chez lui. Vous aviez commencé à vous rapprocher après une mission où tu l'avais aidé à préparer ses tests physiques.
Trois mois s’étaient écoulés depuis, et malgré tes doutes constants, Spencer ne semblait voir en toi qu’une personne magnifique. Pourtant, l’angoisse était toujours là.
Ce soir, tu avais opté pour un pantalon ample qui tombait élégamment sur tes hanches, accompagné d’un t-shirt ajusté qui mettait en valeur ta poitrine généreuse.
Ce choix vestimentaire n’avait pas été facile. Pendant de longues minutes, tu avais hésité devant le miroir, tiraillée entre l’envie de te sentir belle et la peur des jugements. Les souvenirs des remarques acerbes et des critiques passées résonnaient encore dans ton esprit, te rappelant les commentaires déplacés sur ta poitrine, trop "voyante" aux yeux de certains.
Mais quand tu es arrivée chez lui, il t’accueillit avec son sourire chaleureux et une phrase qui te fit vaciller :
— Tu es magnifique.
Tu baissas les yeux, murmurant un merci à peine audible. Il fit comme s’il n’avait pas remarqué ta gêne et te guida jusqu’au canapé.
Dans son salon, Spencer avait préparé un film romantique, une de ces histoires qui ne t'intéressaient pas d'habitude.
Pourtant, il avait insisté, et tu avais fini par céder. Alors que le film avançait, tu te retrouvais étrangement captivée par l’histoire de deux âmes tourmentées par leurs insécurités.
L’un, persuadé d’être trop laid pour mériter l’amour, et l’autre, convaincu que sa beauté était une malédiction.
Peu à peu, il se rapprocha. Sa main glissa doucement sur ton genou, un geste qui aurait pu passer inaperçu pour quelqu’un d’autre, mais qui, pour toi, était une onde de choc. Tu te tendis, ton corps se raidissant automatiquement.
— Hé, c’est juste moi, murmura-t-il.
Tu sentis la chaleur monta en vous et le désir s'installait alors qu'l déposait des baisers dans votre cou.
Mais l’anxiété en toi monta d’un cran quand sa main glissa sur ta cuisse. Tu savais que le scotch était là, et tu ne voulais pas qu’il le découvre. Tu repoussas sa main brusquement.
— Arrête, murmuras-tu, la voix tremblante.
Le reste de la soirée passa dans un silence tendu. Quand le film se termina, tu pris rapidement tes affaires, évitant tout contact visuel avec Spencer.
Tu refusas qu’il te raccompagne et rentras chez toi, la gorge serrée, tes pensées envahies par un mélange de honte et de douleur.
De retour chez toi, tu te laissas tomber sur ton lit, les pensées tournant en boucle. Tu ne pouvais pas continuer comme ça, mais comment expliquer ce poids que tu portais ? Comment lui dire ce que tu cachais depuis si longtemps ?
Il était tard quand on frappa à ta porte. D’abord, tu hésitas à ouvrir, mais la persistance du coup frappé te força à te lever.
En ouvrant, tu découvris Spencer, debout dans l’encadrement de la porte, les bras croisés et une expression inquiète sur le visage.
— Spencer ? Qu’est-ce que tu fais là ?
— Je ne pouvais pas te laisser comme ça, répondit-il simplement.
Tu voulus protester, mais il entra avant que tu ne puisses dire quoi que ce soit.
— Écoute, je ne sais pas ce qui se passe, mais je sais que tu souffres, et je refuse de te laisser affronter ça toute seule.
Ces mots te frappèrent en plein cœur. Tu voulus lui répondre, mais ta voix se brisa avant que tu ne puisses formuler une phrase cohérente. Il s’approcha, posant une main rassurante sur ton bras.
— Parle-moi, s’il te plaît. Tu détournas les yeux, cherchant les mots. Finalement, dans un souffle, tu lâchas :
— Tu ne comprendrais pas.
— Alors explique-moi, insista-t-il doucement.
Tu pris une profonde inspiration avant de murmurer :
— Ce sont mes cuisses. Elles sont…difformes, trop grosses. J’ai… J’ai toujours fait en sorte de les cacher.
Il fronça légèrement les sourcils, mais pas de jugement dans son regard, seulement de la curiosité et une profonde tristesse pour ce que tu semblais endurer.
— Montre-moi, dit-il simplement.
Tu hésitas longuement puis finalement tu le conduis dans ta chambre et tu baissas ton pantalon, révélant le scotch enroulé autour de tes cuisses.
Tes mains tremblaient, et ton cœur battait si fort que tu étais sûre qu’il pouvait l’entendre.
Spencer s’agenouilla devant toi, ses yeux scrutant chaque détail sans jamais montrer autre chose que de la compassion.
Avec une infinie douceur, il commença à retirer le scotch, morceau par morceau, prenant soin de ne pas te faire mal.
Ses gestes étaient lents, presque rituels, comme s’il voulait te montrer que chaque partie de toi méritait d’être vue et acceptée.Quand il eut terminé, il leva les yeux vers toi, un léger sourire aux lèvres.
— Tes cuisses ne sont pas trop grosses. Elles sont parfaites.
Tu laissas Ă©chapper un rire nerveux, une larme roulant sur ta joue.
— C’est ce que tu dis maintenant. Mais si tu savais ce que les autres ont dit…
Il posa une main sur ta cuisse, ferme mais rassurante.
— Je m’en fiche de ce que les autres ont dit. Ce que je vois, c’est toi. Et tu es sublime.
Avant que tu ne puisses répondre, il se pencha et déposa un baiser doux sur ta cuisse, puis un autre, comme pour effacer chaque mot cruel qui t’avait blessée par le passé.
Les larmes coulèrent librement, mais cette fois, elles n’étaient pas seulement de douleur. C’était comme si une partie de toi commençait enfin à guérir.
Spencer continua de te tenir dans ses bras, sa chaleur enveloppant ton corps encore tremblant d’émotion. Ses mains caressaient doucement ton dos, des gestes qui semblaient vouloir apaiser les plaies invisibles que tu portais depuis si longtemps.
Tu te sentais vulnérable, mais pas exposée. Avec lui, cette vulnérabilité ressemblait davantage à une libération qu’à un poids.
Il releva doucement ton visage pour croiser ton regard, essuyant une larme du bout des doigts.
— Je veux que tu te sentes belle. Pas pour moi, pas pour quelqu’un d’autre. Juste pour toi, murmura-t-il.
Tu déglutis, incapable de répondre, mais tes mains agrippèrent son pull, comme si tu avais peur qu’il disparaisse. Il comprit ton geste sans que tu aies besoin de parler.
Lentement, il posa ses lèvres sur les tiennes, un baiser doux, sans précipitation. C’était comme s’il te donnait tout le temps du monde pour répondre, pour te sentir prête.
Ton corps finit par réagir presque instinctivement. Tes mains glissèrent sous son pull, explorant timidement la chaleur de sa peau.
Il frissonna légèrement sous ton toucher mais ne rompit pas le contact, approfondissant le baiser, son souffle se mêlant au tien.
Spencer te guida doucement vers le lit, ses mouvements toujours empreints de tendresse. Il t’allongea avec précaution, se penchant au-dessus de toi tout en continuant à t’embrasser.
Ses lèvres quittèrent les tiennes pour explorer ton cou, puis tes épaules, tandis que ses mains caressaient doucement tes hanches. Chaque geste semblait calculé pour te faire comprendre qu’il n’y avait aucune urgence, aucune attente. Il prit le temps de te regarder, son regard captivé par chaque centimètre de ton corps.
Quand il murmura « Tu es magnifique », tu ne pus t’empêcher de sourire timidement, même si tu ne le croyais pas encore complètement.
— Laisse-moi te montrer combien tu es précieuse, dit-il, sa voix grave et pleine d’émotion.
Il glissa ses mains sous ton pull que tu avais enfilé après être rentré, le retirant lentement pour révéler ta peau. Il s’arrêta plusieurs fois, ses yeux scrutant les tiens pour s’assurer que tu étais à l’aise. Quand tu hochas légèrement la tête, il continua, jusqu’à ce que tu sois en sous-vêtements devant lui.
Son regard s’arrêta sur tes cuisses, mais il n’y avait aucune trace de dégoût ou de jugement. Au contraire, il semblait émerveillé, ses doigts traçant des lignes invisibles sur ta peau. Il se pencha et déposa un baiser sur l’une de tes cuisses, puis l’autre, prenant son temps, comme pour te faire comprendre que cette partie de toi qu’on t’avait appris à haïr était, pour lui, une source de fascination.
Ses lèvres continuèrent leur chemin, descendant doucement, tandis que ses mains exploraient ton corps avec une douceur infinie. Tu sentais ton corps s’éveiller sous ses caresses, une chaleur familière montant en toi, mais cette fois, elle n’était pas entachée de honte.
— Dis-moi si je vais trop vite, si quelque chose te met mal à l’aise, murmura-t-il en déposant un dernier baiser sur ton ventre.
Tu secouas la tĂŞte, tes mains venant se poser sur ses Ă©paules pour le rapprocher encore de toi.
— Continue, soufflas-tu, ta voix tremblante, mais emplie de désir.
Spencer obéit, mais toujours à son rythme, toujours attentif à tes réactions. Quand il fit glisser tes sous-vêtements, il s’arrêta un instant, te laissant respirer, te laissant choisir de continuer.
Et quand tu ouvris légèrement les jambes, lui donnant la permission silencieuse d’aller plus loin, il te donna tout.
Ses lèvres parcoururent ton corps avec une lenteur calculée, comme s’il voulait imprimer chaque sensation dans ta mémoire. Il alternait entre douceur et intensité, laissant ses baisers et sa langue tisser une toile de plaisir sur ta peau.
Chaque frisson qu’il éveillait en toi semblait être une réponse silencieuse, une preuve de l’effet qu’il avait sur toi.
Ses mains, chaudes et fermes, s’attardèrent sur tes hanches, caressant chaque courbe avec une attention presque révérencieuse.
Ses doigts effleuraient la ligne de ton ventre, puis remontaient pour explorer les contours de ta poitrine, avant de redescendre pour s’attarder sur l’intérieur de tes cuisses.
Là, ses gestes devinrent plus insistants, plus précis, comme s’il cherchait à découvrir chaque nuance de ton plaisir. Ton souffle devint irrégulier, se mélangeant à de légers gémissements que tu ne pouvais plus retenir.
Ton corps réagissait instinctivement, se cambrant légèrement sous ses caresses, comme pour l’inviter à continuer, à aller plus loin.
Spencer semblait le comprendre sans que tu aies à dire un mot. Ses mouvements s’intensifièrent, et lorsqu’il glissa ses lèvres entre tes jambes, un feu sembla se propager à travers tout ton être.
Il prenait son temps, explorant chaque recoin de ton intimité avec une maîtrise qui te laissa sans voix. Sa langue traçait des cercles lents, puis rapides, alternant les rythmes pour te garder en haleine.
Chaque geste semblait conçu pour te faire monter plus haut, te rapprocher du point de non-retour.
Tes mains quittèrent les draps pour trouver refuge dans ses cheveux, s’y agrippant légèrement comme pour ancrer cette réalité.
— Spencer... lâchas-tu dans un souffle, ta voix tremblante de plaisir et d’émotion.
Il releva légèrement les yeux vers toi, et son regard, intense et brûlant, te transperça.
Il te regardait comme si rien d’autre n’existait, comme si son seul but était de te voir t’abandonner complètement à lui. Cela te fit chavirer, et tu sentis ton cœur s’accélérer encore plus.
Ses doigts vinrent s’ajouter à ses caresses, s’insinuant doucement en toi avec une précision qui t’arracha un gémissement plus fort.
Ses mouvements étaient parfaitement synchronisés avec ceux de sa langue, te conduisant doucement mais sûrement vers un plaisir que tu n’avais jamais connu auparavant.
Ton corps tout entier se tendit alors qu’une vague de chaleur te submergeait, te laissant à bout de souffle.
Ton orgasme déferla sur toi comme une tempête, t’arrachant des cris que tu ne cherchais même plus à contenir.
Spencer ralentit ses gestes, prolongeant ton plaisir jusqu’à ce que tu ne sois plus qu’une masse tremblante, incapable de bouger ou de penser à autre chose qu’à lui.
Il remonta lentement le long de ton corps, ses lèvres déposant de doux baisers sur ton ventre, ta poitrine, ton cou, jusqu’à ce qu’il atteigne enfin tes lèvres.
Le baiser qu’il t’offrit alors était tendre, presque chaste, en contraste avec l’intensité de ce qui venait de se passer.
— Tu es incroyable, murmura-t-il, sa voix rauque et empreinte d’une sincérité désarmante.
Tu ouvris les yeux pour croiser son regard, et ce que tu y vis te coupa le souffle.
Il n’y avait ni jugement, ni doute, seulement de l’amour, pur et simple. Tu passas une main tremblante sur sa joue, un sourire hésitant se formant sur tes lèvres.
— Je ne sais pas quoi dire, soufflas-tu, encore ébranlée par ce qu’il venait de te faire ressentir.
— Ne dis rien, répondit-il en pressant un doux baiser sur ton front. Laisse-moi juste te montrer combien tu es parfaite à mes yeux.
Il ressera ses bras autour de toi et posa sa tĂŞte sur ta poitrine.
Alors que le sommeil s'apprêtait à vous envelopper, une pensée soudaine vous ramena à la surface. Vous vous redressâtes brusquement, le cœur battant.
— Je ne t’ai rien fait… soufflas-tu, une pointe d’inquiétude dans la voix.
Avant qu’il ne puisse répondre, vous vous penchâtes sur lui, déterminée. Vos mains glissèrent sur son torse, prêtes à descendre vers sa ceinture.
Pourtant, à peine aviez-vous atteint sa taille que Spencer attrapa doucement vos poignets, ses doigts entourant vos bras avec une tendresse désarmante.
— Hé, doucement, murmura-t-il, son ton doux mais ferme. Son regard chercha le vôtre, une étincelle de compréhension mêlée à une infinie patience dans ses yeux.
— Ce n’est pas n��cessaire, continua-t-il, une main venant se poser délicatement sur votre joue. Je ne sais pas ce que tes anciens partenaires ont pu te dire ou te faire croire, mais écoute-moi bien. Le sexe n’est pas une transaction, ni une dette. Je t’ai donné du plaisir parce que je voulais que tu te sentes aimée, désirée, pas parce que j’attends quelque chose en retour. Nous avons tout le temps du monde.
Sa voix, empreinte d’une sincérité apaisante, sembla éteindre l’urgence qui battait dans votre poitrine. Vous restâtes un moment figée, ses mots résonnant en vous avec une clarté presque douloureuse.
Puis, doucement, il vous guida pour vous rallonger sur le lit, ajustant la couverture sur vos épaules. Il s’installa à vos côtés, ramenant votre corps contre le sien.
Sa tête se posa sur votre poitrine, là où il pouvait entendre le battement de votre cœur encore affolé.
Ses lèvres effleurèrent votre peau avec une ferveur douce, un baiser qui semblait vouloir effacer toutes les insécurités et les doutes qui vous rongeaient.
— Tu n’as rien à prouver, rien à compenser, souffla-t-il contre votre peau. Ce moment est à nous, rien qu’à nous.
Vos bras se refermèrent autour de lui, un soupir échappant de vos lèvres alors que la tension dans vos muscles se dissipait lentement.
Chaque geste, chaque mot, était une promesse silencieuse qu’il serait là, qu’il ne vous jugerait jamais, et que vous méritiez cet amour inconditionnel qu’il vous offrait.
Tandis que vos paupières se faisaient lourdes, une vague de sérénité vous enveloppa. Les battements de son cœur, réguliers et apaisants, devinrent votre berceuse.
Vous laissâtes un dernier sourire éclairer votre visage avant de sombrer dans un sommeil paisible, vos corps étroitement enlacés, comme si, en cet instant, rien d’autre n’existait que vous deux.
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cricxuss · 6 months ago
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Elle était divine lorsque mon vit lui avait déversé ce plaisir... Elle le buvait comme le nectar de la vie... Je lui ai souris et l'ai repoussée sur le lit... allongée sur le dos... j'ai repris le bandeau et m'en suis servit pour lui attacher les mains aux barreaux du lit... les bras ainsi maintenus, le corps bien tendu, elle me regardait... Je voyais dans son regard tout le plaisir qu'elle avait eu en me suçant si goulûment.
Je me suis mis à genoux en emprisonnant ses jambes avec les miennes... me suis penché.. sans rien dire je lui ai léché le bas ventre, quelques baisers plus tard j'étais sur ses seins qu'elle avait fermes et bien durs. Je l'ai regardé... Elle se mordait la lèvre inférieure pour ne pas gémir.. elle savait qu'elle ne le devait pas. Je me suis mis à lui sucer les tétons qui pointaient plus que de raison.. elle avait envie de gémir je le sentais, elle retardait son plaisir et il valait mieux pour elle... Je me suis redressé, l'ai fixée et d'un coup de rein forcené je l'ai pénétrée !! mes doigts faisaient rouler ses tétons... Mon vit allait et venait , je la sentais frissonner... Plus fort et plus vite .. je la pénétrais au plus profond de sa chatte... Je savais qu'elle ne pourrait retenir le râle de jouissance qui allait arriver... J'aimais la prendre comme un fauve et j'aimais surtout qu'elle ne puisse pas me toucher... la pire punition pour elle.... Mes mains sur ses cuisses que je tenais bien écartées, mes couilles qui la tapaient à chaque fois que je m'enfonçais en elle... Encore un instant ... je le savais... je le sentais... Je l'ai senti se soulever un peu, elle me regardait droit dans les yeux .. Enfin, le râle se fit entendre, sur mon vit elle a joui .. je suis resté en elle, mêlant mon sperme à sa jouissance... Cette femme me fait perdre tous mes sens.......
MartyWha@20230203
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peutetreplusblog · 8 months ago
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J’ai eu ce rêve
Celui où tu étais appuyée contre le mur de la chambre
Un songe sans aucune parole
Après un jeu de séduction
Regard Ă  regard
Je me suis approché de toi
Corps Ă  corps
Mes baisers dans ton cou
Puis goûter tes lèvres
DĂ©boutonner ton chemisier blanc
A la transparence discrète
Le faire tomber Ă  tes pieds
Caresser le galbe de ton sein
Me perdre dans le dégrafé de ton soutien-gorge
Puis mes mains sur ton ventre
Faire glisser la fermeture de ta jupe
Pour qu’elle rejoigne ton chemisier
Glisser ta culotte au bas des hanches
Embrasser le haut de ta toison
Te regarder nue
T’allonger sur le lit
Offrir tes seins Ă  mes mains
Attendre de tes cuisses qu’elles m’offre l’accès
De ma langue chercher le paradis
Il est six heures quarante
Mylène Farmer chante à la radio
Je me réveille
Le drap prend la forme de mon excitation
Un rĂŞve non abouti...
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iranondeaira · 2 months ago
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De la vision exquise de son corps étendu entre ses jambes à la douceur des cheveux qui s’emmèlaient dans les doigts. De l’habilité de la langue à la maîtrise du mouvement des doigts. Du travail de la bouche au soin qu’il mettait à ne rien laisser se perdre sur les draps. Des mots que ses lèvres ne prononçaient pas aux frissons qu’il faisait s’engouffrer dans son corps.
Parfois, elle s’est dit qu’il n’était pas qu’un homme entre ses cuisses mais l’artisan venu façonner sa vulve telle une âme damnée...
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lestroiscorbeaux · 4 months ago
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Et c'est ce qui change son esprit, Ă  la fin.
« Parmi les souvenirs qui le hanteraient toujours, se trouvait, entre les sourires de Tyelpe et son corps brisé cloué au pilori, la vision déchirée de lui-même (C.) le pourfendant. Chaque pleur sous chaque assaut, chaque cri, chaque gémissement sous chaque déchirure. Son surnom glissait de ses lèvres alors que ses yeux s'éteignaient pour toujours. [...] Il pensait rarement Célébrimbor, mais ces derniers temps, quand il s'enfonçait dans la contemplation de son Anneau et qu'il se laissait porter par ses pensées, celle-ci lui revenait toujours. Une illusion. Une chose incongrue qui le laissait généralement indifférent, mais plus le temps passa, plus il s'enfonçait dans l'Anneau et rêvait de la (sa) grandeur passée. Et se trouvant là, ce fantasme d'un autre qui devient le sien : Célébrimbor de plus en plus volontaire sous les toucher de Sauron, il devenait fébrile sous ses soins, nécessiteux sous le traitement de sa bouche et Sauron obligerait. Sauron obligerait toujours. Au fur et à mesure, il était plus doux, il était plus gourmand. [...] Il (le fantasme) finissait éternellement sur le regard de Tyelpe qui s'attarde. » ...
« La volupté cessa pour des caresses et des baisers tendres. Sauron fondait sous la chaleur de Tyelpe. [...] Il n'a pas su quand le sexe violent est devenu doux, quand Sauron a fini de le violer pour lui faire l'amour. Quand il passait la plus grande partie à toucher Célébrimbor, à le tenir, à le caresser. À l'embrasser. Quand Célébrimbor est (re)devenu Tyelpe et quand ses visions se sont emplies de chagrin(la tristesse). Car plus jamais Sauron ne pourrait tenir Tyelpe près de lui (et tout cela était faux) [...] Elles commencèrent toujours en cours de route, l'acte en partie consommé. Célébrimbor était d'or à la lumière des bougies, les cuisses invitantes et Sauron s'enfonçait jusqu'à se perdre en lui. Tyelpe gémissait ce nom intime qu'il n'a eu que pour lui et Sauron y répondait avec la même ferveur que s'il prononçait son véritable nom. Il chantait ainsi plus fort et c'était la plus belle chanson que Sauron n'avait jamais entendue. Tout n'était que volupté, de corps qui s'unissaient en un seul et de bouches où fleurissaient de tendres baisers. Et Sauron était toujours perdu, toujours affamé, réclamant cet endroit secret dans ce corps féerique qui faisait voir à Tyelpe les étoiles. Les premières fois, Sauron avait été brutal, dominant Célébrimbor, ses jambes sur ses fortes épaules et ses mains lui déchirant le dos sous la force de ses assauts. Plus les années passaient, plus les visions devinrent douces. Le côté bestiale et mécanique se délaissa pour quelque chose de plus passionné, d'incarné, pour finir sur des touches fragiles. Sauron cessa de faire l'amour à Tyelpe, de le pénétrer et de se déverser en lui. Il avait fini par lui prodiguer des touches de tendresse. Cela finirait toujours par Sauron embrassant Tyelpe, pleurant sur cette peau dorée pour un amour impossible et entaché à jamais. »
...
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Illustration Kakashi x Iruka mais c'est ma vision o�� Célébrimbor est de plus en plus tangible et réceptif à cette tendresse à mesure que la culpabilité de Sauron et la réalisation de sa perte augmente. Ce n'est qu'un mirage au début, une fumée au semblant d'apparence à Célébrimbor. Il n'est que réel et le véritable Célébrimbor qu'à la fin quand Sauron accepte son erreur et pleure sa perte.
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orageusealizarine · 1 year ago
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Lire la volupté (je ne l'entends pas) mes larmes sont pour d'autres textes d'autres mots d'autres voix j'ai l'habitude j'ai perdu la délicatesse des jours de pluie j'ai gagné la tendresse des bras j'ai donné chair au langage j'ai voulu que mon esprit fasse chair et il était pour toi chair comme verbe être et non faire la mélodie douce m'a écorchée les jambes et les bras dans les ronces belles du discours dire savoir fermer les yeux à la lisière du faire se perdre ou plutôt se rencontrer plus que soi-même dans le sous-bois les bêtes ont reniflé mes paumes je suis des leurs je suis hors du temple enlacée aux lianes arrêtée pour un temps l'immobilité des pierres et du sang dans mes veines d'autres ont posés leurs griffes sur mon corps les fourrures qui ornent mon cou de reine déchue dans la cohue un meurtre et rien qui ne le fasse arrêter pas de signalement les dents ensanglantées les cuisses j'ouvre les yeux sur le dérisoire chant du mépris l'acte cérémoniel répété pour d'autres noces divertissements flétrissures l’abêtissement des corps sans signification l'attente insupportable d'être achevée pour le plaisir d'un autre et réclamer son dû ou laisser faire en attendant l'orage qui n'épargne ni les prophètes ni les impuissants j'ai roulé dans la terre pour fusionner avec les plantes donner laisser ma fécondité aux arbres se partager le printemps comme dans une autre vie et à une autre époque ailleurs les bourgeons fleurissaient sur les corps et nous nous souvenions de nos vies antérieures comme d'une aube renaissante tes bras avaient du feu et tes doigts étamines à la cheville fardée nous aurions su offrir et contempler nos âmes sur le seuil d'un baiser que nous réapprenons en suçant des étoiles et des brindilles mouillées
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curvatio · 1 year ago
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01. Vivantes
ses cuisses contre les miennes ses bras qui serrent beaucoup trop fort sa voix comment tu peux trembler comme ça arrête ça m’excite trop - d’accord - je peux arrêter je peux arracher tes bras de mon dos, je peux ne pas me coucher sur toi, je peux ne pas tanguer lentement ne pas écumer sur ton corps – jusqu’aux marées – jusqu’à la sueur ( ; comme la mer bat : amoureusement : très tendrement : flot contre flot : les eaux brûlantes) ; mais quand tes jambes serrent aussi fort - qu’elles font déborder – l’océan – je ne peux pas empêcher mes cuisses de trembler elles tremblent parce qu’elles sont vivantes
elles tremblent parce que tu me fais frémir parce que tu me fais tambourinante tremblante parce que tu me fais toute proche de perdre pied
vivante
quand on s’enferme dans ma chambre, vivante longtemps pendant, vivante longtemps après, vivante même quand tu n’es plus là, quand je m’endors seule pour rêver de toi, quand je me réveille en sursaut ventre battant jambes déraillantes 02h48
je t’envoie deux émojis [feuille frémissante feuille frémissante] tu comprendras le message demain tu seras là et moi je serai vivante à n’en plus contrôler mes cuisses
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e642 · 1 year ago
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Les troubles alimentaires
J'en ai souffert pendant longtemps. J'en souffre encore. En revenant chez mes parents, j'ai relu des vieux écrits et je suis tombée sur plein de mesures: ma masse, la circonférence de mes cuisses, ma taille, même mes bras. Et j'en ai conclu que ça avait commencé bien plus tôt. Au collège. Mais ça a été réellement significatif en terminale, où j'ai été sondée à 39kg. Puis j'ai pris 20kg avec les anxiolytiques, la contraception, les neuroleptiques ect. Que j'ai reperdu en première année de fac. Jusqu'à, à nouveau atteindre 40/41 kg. Puis j'ai stagné, en me privant volontairement puis après juste en mangeant mal, en ayant pas les moyens jusqu'en seconde année de fac. J'alternais beaucoup avec de l'hyperplagie. Mais je faisais pas mal de sport à côté. Puis en L3 j'ai essayé de moins faire attention, de me détacher de ça. J'ai repris quelques kilos, jusqu'à être à 45/46 en moyenne. Encore aujourd'hui. Même si maintenant, quand je rate un repas, c'est plus par flemme/manque d'appétit/problème d'argent que de la privation pure. Je garde des séquelles, des petites voix dans ma tête, des petites règles. Celle de ne plus dépasser 50kg. Celle de pas prendre de dessert. Celle de ne pas petit déjeuner. Celle de prendre le moins dans mon assiette quand je mange avec quelqu'un. Celle d'avoir toujours une inquiétude latente de me dire "je me pèse plus mais comment je sais que je fais pas plus de 50 kg ?, que j'ai pas grossi ?". Et le truc le plus frustrant c'est que la dysmorphophobie ne me quitte pas. À l'instant t je me vois toujours obèse. Énorme. Puis quand je revois les mêmes photos, des mois après, je me dis "en fait j'étais pas si grosse, ça allait, je préférais avant à maintenant". Alors que j'ai sans doute pas pris plus de 500g entre les deux. J'ai toujours eu du mal à me situer et à faire correspondre la masse ressentie, et la masse avérée par un instrument de mesure. Et je pense que ça restera toujours dans ma façon de faire, j'aime pas manger parce que c'est signe de problème, je ne sais pas manger correctement. J'ai jamais su. Soit c'est trop, soit c'est pas assez mais c'est jamais régulier. C'est sur que maintenant ça se voit plus physiquement, j'ai une masse normale, je suis ni mince, ni grosse, mais dans ma tête c'est toujours la guerre. Ya pas un repas simple, toujours mal au ventre à la fin d'un repas, souvent la nausée. Cette impression d'être lourde, que je vais éclater mes habits, que je vais finir par plus jamais perdre de poids et ne jamais réussir à avoir une relation saine avec la nourriture. Je dis plus rien maintenant, je mange quand il faut que je mange et je me plains pas, je fais genre que j'ai zéro problème alors que.. bah en vrai, si. Clairement, je suis pas à l'aise. Juste je suis passive, mais dans ma tête c'est pas clair
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fuckuuufuckingfuck · 6 months ago
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Tumblr media
J’ai quitté l’Espagne et suis de retour en France. C’est drôle comment je me sens pas ouf instantanément. Du coup, je fais du sport. Je veux pas perdre le poids que j’ai réussi à prendre.
J’ai remarqué que je suis vachement poilu, genre je constate ça seulement maintenant. Je trouve ça giga sexy ? Genre les cuisses poilus, le torse, le corps en général ? Ça me fait plaisir tout ça.
Sinon, vis à vis de la personne mimi je ne sais plus trop. C’était bien d’être loin quelques jours. Je crois qu’on n’a pas les mêmes attentes, ou le même moyen d’y parvenir. Mais je refuse de me torturer avec ça, l’avenir nous le dira.
J’ai envie de me faire tatouer mais ça voudrait dire pas de baignade avant 3semaines minimum et ça c’est po possible.
Hmmmm quoi d’autre… J’ai eu un skateboard pour mon anniversaire et j’ai hâte de trouver un endroit tranquille pour m’y remettre.
Je relis les méditations métaphysiques de descartes et je me demande si les brindilles sont des territoires et les chiens poutine
Je m’égare.
Vous passez une bonne journée ?
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swedesinstockholm · 7 months ago
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29 mai
c'était nul à narbonne j'ai passé une heure sur mon téléphone à rattraper les nouvelles de la palestine avec un goût désagréable dans la bouche mais je pouvais plus m'arrêter et plus je lisais plus je me sentais mal, et puis j'ai passé l'après-midi à faire la gueule parce que je rentrais dans aucun des 300 pantalons que j'ai essayés, je sais pas ce qui m'a pris de vouloir faire du shopping, ça a fait remonter des souvenirs de l'adolescence boudinée dans des jeans taille basse trop petits en larmes devant le miroir de la cabine d'essayage parce que maman me disait d'aller à la piscine pour perdre du poids, elle me l'a encore dit d'ailleurs, mais la kiné qui me fait le drainage lymphatique m'a dit elle m'a DIT que j'étais gorgée d'eau et que c'était les hormones qui décidaient de tout. j'ai peur que mes cuisses finissent par exploser, à force de se gorger.
la vendeuse du magasin où j'ai essayé quatre jeans voulait pas me croire quand je lui ai dit que je faisais du 42, parce que je portais une robe au genou et qu'elle voyait pas mes cuisses ni mes hanches ni mon ventre. porter des robes règlerait tous mes problèmes mais aujourd'hui j'ai de nouveau constaté que je me sentais plus à l'aise en pantalon. en plus c'était une robe à bretelles et je la portais avec des sandales légèrement compensées, j'arrivais pas à me tenir, c'était trop de féminité d'un coup, je savais pas comment marcher, mon corps pesait une tonne, mes cuisses étaient impossiblement lourdes à porter, j'étais à deux doigts de boiter. alors que hier j'ai marché pendant deux heures au soleil en short de sport et en tongs et tout allait bien. peut être que je devrais juste mettre mon short fila tous les jours de ma vie et laisser tomber l'idée de trouver un pantalon. j'avais envie de dire aux vendeuses non mais c'est pas moi, c'est pas ma faute, j'ai un dérèglement hormonal, c'est de l'eau! comme si les autres gens gros c'était de leur faute. je suis grosse par erreur, tout comme je suis timide par erreur, c'est pas moi tout ça ok? j'ai l'impression d'être le vrai maugrey fol oeil prisonnier tout au fond du coffre fort dans le bureau du faux maugrey fol oeil à la fin de harry potter 4. je suis à la fois le vrai et le faux maugrey fol oeil. je suis ma propre gêolière.
dans la voiture je pensais de nouveau à la sorcière dans kirikou qui est méchante parce qu'elle a une énorme épine plantée dans la colonne vertébrale qui lui fait mal. j'y pense souvent. c'est tellement limpide comme métaphore. je la sens jusqu'au fond de mes os. ou devrais-je dire de mes EAUX. dans un des textes que j'ai écrit ce weekend j'ai écrit je secoue mes eaux, bonjour la fuite, mais à l'oral on sait pas si je dis mes eaux ou mes os. j'ai écrit en anglais ce matin sur la terrasse au soleil tout en écoutant la voisine discuter avec une autre voisine et en incorporant des mots de leur conversation traduits en anglais dans mon texte, ça faisait des années que j'avais plus fait de session d'écriture automatique, c'était bien!
30 mai
hier soir j'ai lu le chapitre sur joseph cornell dans le livre d'olivia laing sur l'art, elle y raconte sa vie d'ermite solitaire qui a vécu toute sa vie avec sa mère et qui était catégorisé outsider artist parce qu'il avait pas d'éducation artistique (il avait commencé des études de je sais plus quoi mais il a abandonné parce qu'il avait pas d'amis et qu'il se sentait trop seul) et parce qu'il vivait en ermite avec sa mère. il allait jamais nulle part alors qu'il avait une passion pour la france ou alors paris je sais plus, alors il voyageait à travers son art comme emily dickinson. il avait des amis mais pas de relation amoureuse donc il était touch starved comme moi mais c'était aussi un gros pervers qui fantasmait sur des adolescentes. il a quand même eu une relation avec yayoi kusama alors qu'elle avait la moitié de son âge mais je crois que ça a pas duré longtemps. son père est mort d'une leucémie quand il était enfant et sa vie est drastiquement passée de joyeuse et pleine d'aventures à morne et monotone. quand je vois tout ce qu'on a en commun (sauf que moi c'était pas vraiment drastique et aussi je suis pas une perverse je me contente d'être une psychopathe) j'ai très peur pour mon destin. que ça change jamais je veux dire.
ce matin j'ai de nouveau fait une grande promenade de deux heures en passant deux fois par le chantier naval pour admirer mon héros en combinaison de travail bleue qui pilote le truc qui transporte les bateaux de l'eau à la route, c'est toujours le même, il est un peu vieux et il a beaucoup d'énergie et de dextérité pour faire les créneaux debout au volant de son gigantesque soulève-bateau en métal. à chaque fois que je passe je m'assois dans un coin et je l'observe, émerveillée, admirative. et puis ce matin en repassant un des hommes attroupés autour du bateau s'est retourné pour me regarder, sans doute en train de se dire encore elle est là celle-là? et j'avais envie qu'un marin tombe amoureux de moi et m'emmène sur son bateau, ou mieux, une marine. une louve de mer avec des cheveux poivre et sel. jodie foster dans nyad. p. e. a des amis qui ont un bateau et ça fait deux fois que je vois des vidéos où ils carènent le bateau avant de partir en traversée et on voit p. à moitié endormie dans sa couchette et je crois qu'on voit le type que j'avais vu dans ses bras à la soirée au pantin avec son gros pull irlandais, pourquoi cette fille vit tous mes rêves à ma place? dire que j'ai failli mourir de chagrin parce que j'ai cru pendant deux secondes qu'elle sortait avec r., mais non, elle a trouvé bien mieux, un MARIN.
1er juin
avant de me lever ce matin j'avais une énième conversation imaginaire avec r. dans ma tête, c'était celle où je raconte mon historique amoureux, quand je suis devenue lesbienne, ou bi puis lesbienne puis bi etc, pourquoi j'ai jamais eu de relation amoureuse, enfin pourquoi j'en sais rien mais je lui raconte toutes mes petites histoires, je sais pas pourquoi j'adore avoir la conversation imaginaire de mon historique amoureux avec des gens dans ma tête, ça doit me délivrer du poids du mensonge ou un truc comme ça, pas du mensonge mais du non-dit, du tabou, du silence triste. même si ça reste un monologue à l'intérieur de ma tête. le fait de tout mettre à plat, de tout énumérer, de dire les choses comme elles sont, comme elles se sont passées, ça m'aide à le normaliser. à normaliser ma non-vie amoureuse. à la rendre plus humaine et rationnelle, par opposition à monstrueuse et insurmontable. et donc j'en étais là à raconter l'histoire de l'homme russe marié qui m'a embrassée le dernier jour de mon séjour à la clinique psychosomatique en allemagne et puis celle de ludvig le suédois rencontré à reykjavik lors de son concert d'acid techno gospel et que je suis allée voir chez lui au quasi cercle polaire et je me disais que j'aimais bien ma vie quand même, bien qu'elle soit un peu nulle, parce que c'est la mienne.
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wubblesred · 8 months ago
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Ghoulcy week day 2 NSFW
Bonjour, cette fois on se retrouve avec le thème NSFW du jour 2. Ce thème est Blindfold. Personne mineure ne pas interagir merci. J'espère que ça vous plaira. Cette histoire est aussi poster en anglais sur mon compte. Bonne lecture.
Malgré ses yeux grand ouverts, Lucy ne voyait que les ténèbres. La peur l'a gagna, elle s'était endormi dans les bras de Cooper comme à son habitude depuis que leur relation avait changé il y a quelques jours. Bordel... Ils avaient enfin trouvé une maison qu'ils pensaient vide où ils allaient pouvoir dormir dans un lit et surtout ne pas dormir dehors pour une fois. Apparemment, elle ne devait pas être si vide que ça. Elle senti un poids sur elle ce qui la poussa à nouveau à se débattre pour se sortir de cette situation et retrouver où était la goule.
« Du calme poupée, ce n'est que moi. » Elle reconnu de suite la voix de l'homme qui avait conquit son cœur.
« Coop ? Qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce que tu fais ? » Sa phrase se finit par un gémissement tandis que l'homme sur elle parsema son cou de baisers. Ses sens semblaient être décuplés comparer aux dernières fois, était-ce dû au fait que Cooper lui aurait bander les yeux ?
« On a une occasion en or d'assouvir nos fantasmes dans cette maison où il n'y a que toi et moi. Je me suis dit que ne pas voir ma tronche décomposée t'apporterai plus de plaisir. » Il rigola à la fin de sa phrase mais celle-ci fut une douche froide pour la jeune femme. Son visage était une des choses qu'elle préférait chez la goule, son sourire narquois et ses yeux d'un bleu intense. Elle se fichait pas mal que l'homme soit irradié. Son mari s'était avéré être un pillard qui l'a voulait morte et Maximus ne voyait en elle qu'une fille toute gentille et innocente. La goule fut le premier à ne pas se fier à son apparence angélique et à l'apprécier en entière et non l'image qu'il aurait pu avoir d'elle.
« J'aime voir ton visage, ça me procure beaucoup de plaisir. » Elle tenta de se démener pour atteindre ce qui lui obstruait la vue mais c'était sans compté son amant qui stoppa toute essai.
« Non non non. Tu sais bien qui est aux commandes petite tueuse et j'ai décidé que pour aujourd'hui tu es privé de tes beaux yeux. »
Malgré le ton autoritaire de sa voix, Lucy sut dans son attitude que l'homme était d'humeur joueuse et que peu importe ce qu'elle disait il ne ferait que ce qu'il voulait. Enfin non, elle avait son mot magique, celui qui le ferait tout stopper si elle se sentait mal ou si elle n'était pas à l'aise. Mais la jeune femme ne voulait pas l'utiliser, elle avait entièrement confiance en l'homme. Il ne l'avait jamais fait souffrir depuis qu'elle l'avait rejoins pour poursuivre son père. Et chaque fois qu'ils avaient fait l'amour, Cooper n'avait été que tendresse et caresses, comme si le plaisir de Lucy devait être plus grand que le sien. Cette fois-ci ne semblait pas différente, la goule s'était donné pour mission d'amener sa dulcinée au sommet de son plaisir.
Se concentrant plus sur ses sens maintenant qu'elle savait qu'elle n'était pas en danger, Lucy se rendit compte que l'homme l'avait déshabiller avant son réveil. Chacune de ses caresses laissait une traînée brûlante sur sa peau. Une sensation qu'elle voulait de plus en plus, dont elle avait besoin même. Les doigts de l'homme atteignirent l'entrejambe de la jeune femme, ses cuisses s'écartèrent naturellement pour lui laisser autant de place qu'il en aurait besoin. Il n'avait même pas besoin de parler, elle savait ce qu'il lui fallait avec un simple touché. Son index se faufila à l'intérieur, elle était tellement mouillée qu'il n'eut aucun mal à passé. L'autre main de Cooper ne resta pas immobile et remonta jusqu'à la poitrine de la femme, venant pincer et jouer avec un de ses tétons pendant que sa bouche vint s'occuper de l'autre. Toute ses différentes sensations en même temps faisaient perdre la tête à l'habitante d'abri. Son amant avait de l'expérience et cela elle le ressentait à chaque fois qu'ils ne faisaient qu'un.
L'un après l'autre des doigts vinrent rejoindre le premier afin de préparer Lucy à recevoir Cooper en elle. Une préparation que l'homme ne lésinait jamais, depuis leur rapprochement il refusait de maltraitait la jeune femme à nouveau. Comme une sorte d'excuse à chaque fois pour la manière dont il l'a traité au départ de leur rencontre.
Soudain tout s'arrêta et la panique revint en un instant, son corps se figea d'un coup, la tension ayant pris possession d'elle. Cependant, la jeune femme se calma rapidement quand elle sentit sur sa joue la main de son amant qui l'amena à lui afin de l'embrasser. Baiser qu'elle coupa par un halètement de plaisir quand l'homme entra en elle d'un coup de bassin. La bouche de Cooper redescendu sur son cou, venant même mordre celui-ci arrachant un cri à Lucy. Tandis qu'il montrait sa possessivité sur la nuque de la jeune femme, ses vas-et-viens se firent plus rapides et intenses. La chaleur de son amante était des plus délicieuse presque autant que le goût de sa peau, tout en elle lui faisait perdre ses moyens. Il devait lui faire atteindre l'orgasme au plus vite parce qu'il n'allait pas tenir longtemps, son corps lui procurait un plaisir immense peu importe le nombreux de fois qu'il se perdait en elle. Une de ses mains vint sur sa cuisse relevant sa jambe tandis que l'autre se posa sur son clitoris effectuant des mouvements dont il savait faisait perdre l'esprit à sa petite tueuse. La voir ainsi fondre de plaisir tandis qu'elle ne pouvait prédire les prochains mouvements n'ayant pas sa vue pour l'instant valait le coup de ne pas voir ses yeux de biche larmoyants. Absorbés l'un dans l'autre, ils atteignirent l'orgasme ensemble.
Reprenant petit à petit leur souffle, allongés l'un à côté de l'autre, Lucy pu enfin retirer le bandeau qui l'aveuglait.
« C'était intense. » Son souffle était encore saccadé, son corps toujours tremblant de toutes ses sensations. « Mais je préfère quand même voir ton visage. » Cette réplique fit rire la goule qui prit sa compagne dans ses bras.
« T'as raison. Il y a rien de mieux que de regarder tes yeux s'assombrirent à cause du plaisir. »
Lucy n'eut pas le temps de répliquer, la bouche de Cooper venant se poser sur la sienne tandis qu'il déposa son manteau sur eux. Ils pouvaient se permettre de se reposer une dernière fois avant de rependre la route.
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sanstatouage · 1 year ago
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X
Jeux Érotiques
Le jeu avait simplement commencé par quelques regards, négligemment échangés lors des cours magistraux. Au début, Lila avait cru à un hasard, elle fixait naturellement les professeurs et les professeurs, eux, promenaient leurs yeux dans toute la salle, lorsqu'ils parlaient. Ces échanges subtiles se faisant de plus en plus nombreux, la jeune femme fini par croire à un intérêt purement professionnel de la part de sa professeure. Elle excellait en lettres modernes et avait déjà été de nombreuses fois félicitée, grâce à ça. Les yeux noirs de Madame Francés n'étaient donc qu'un encouragement à l'écouter un peu plus, ou encore un compliment pour son assiduité ? Naïve et encore jeune, Lila y croyait. Jusqu'à ce soir-là.
Comme beaucoup de jeunes adultes, Lila aime sortir, danser, boire. Le tout jusqu'à en oublier la vie, jusqu'à en perdre le souffle, jusqu'à en perdre la tête. Chaque vendredi soir, elle sort avec ses amis, chaque samedi matin elle dit « plus jamais ça » et chaque samedi soir, elle recommence. Ce samedi-là ne fait pas exception. La jeune femme fait face une dernière fois au miroir, le minois ravi. Il fait chaud, déjà, alors elle porte un short ridiculement court, un petit crop-top au crochet blanc. Ses longs cheveux sont lâchés dans son dos, de longues boucles rousses roulant contre ses reins. Un petit perfecto en simili-cuir, quelques bijoux et elle prend sa voiture, récupère quelques uns de ses amis.
C'est une petite troupe déjà bien échauffée qui arrive dans un des bars les plus branchés de la ville, situé sur un bateau et flottant dans l'immense cours d'eau qui traverse la ville. Sur le pont, des tables et des serveurs et serveuses qui voguent entre elles, des cocktails très colorés sur leurs plateaux. Dans la cale est aménagée une pièce immense où viennent danser les gens fatigués de boire. Un endroit dépaysant, où Lila vient s'évader tous les week-end... sans se douter que ce voyage-là sera sans doute d'autant plus exotique.
Sur place, ils retrouvent encore quelques potes de fac, un petit groupe déjà attablé autour d'une bonne bière fraîche ou d'un mojito alléchant. Lila s'assied parmi eux, commande à son tour un Blue Lagoon. Les conversations débutent, les esprits s'échauffent... Lila, elle, reste pleinement maîtresse d'elle-même. Force est de constater que ses petites soirées lui ont donné une certaine résistance et heureusement. A une table non loin, viennent de s'installer deux femmes. Et la présence de l'une d'elle... vient de déposer un sacré poids dans l'estomac de Lila. Madame Francés, Celene de son prénom, est installée juste à côté de la fenêtre, les coudes posés sur la table. C'est la première fois que Lila la voit... hors de la fac. La professeure a laissé tomber son chignon pour rassembler son incroyable chevelure noire sur l'une de ses épaules. Oubliée la sage tenue chemisier-jupe fourreau-chaussures à petits talons, la belle et tranquille femme est désormais vêtue d'une robe d'un rouge provoquant, moulante, fendue sur sa cuisse. Sa poitrine généreuse est pleinement offerte au regard, un collier doré roulant sur le moelleux de la chair bronzée. Machinalement, elle repousse une mèche de cheveux ébène, échange quelques paroles avec son amie, rit... Lila déglutit. Madame Francés est belle, libérée des carcans scolaires, femme parmi les femmes... Une nouvelle gorgée de son cocktail et elle tente d'en revenir à la conversation, s'empêchant de regarder à nouveau sa professeure. Perdue, elle ne remarque pas que c'est à son tour d'être regardée... désirée.
« Et voilà pour vous un autre Blue Lagoon, de la part de la dame en rouge, près de la fenêtre. » Lila fixe un instant le serveur, stupéfaite. Il a posé le verre devant elle, chuchotant quelques mots juste à côté d'elle pour qu'elle soit seule à les entendre. La dame en rouge... Lila relève la tête. Madame Francès est là, le menton appuyé sur son poing, observant son élève avec un sourire doux aux lèvres. Son amie parle au téléphone, lancée dans une discussion visiblement passionnante, laissant la liberté à la belle espagnole de séduire qui elle veut. Elle semble si assurée, c'en est presque provoquant. Lila l'observe un instant sans sourire, histoire de bien lui faire comprendre qu'elle n'est pas amusée par la situation... Quand la professeure se lève, lui jette un dernier regard en coin, une invitation on ne peut plus clair. Lila repousse le verre, sourcil froncé. Alors c'est comme ça ? Elle s'imagine gagner avec cette technique si simple ? La jeune femme se lève aussitôt, traversant la foule pour pousser la porte précédemment traversée par sa professeure. Elle mène à des escaliers qui descendent dans la cale, direction... les toilettes. Tellement, tellement prévisible...
Lila les descend rapidement, le battement de la musique la faisant vibrer, son pas rendu plus léger par l'alcool. A peine assez, elle a encore toute sa tête, et toute sa volonté. Ce n'est que pour faire payer à cette femme qui ose tout qu'elle est venue et elle le sait. La porte s'ouvre à la volée, Madame Francés est appuyée sur le lavabo, visiblement amusée.
« Je peux savoir ce que vous me voulez ?! »
Le ton de Lila est sec, son visage sérieux. On dirait une fillette qui joue mal la comédie. Celene s'approche, riant discrètement.
« Ces vêtements te mettent en valeur, Lila. »
Lila fait la moue.
« Vous pouvez parler, vous avez vu votre robe ? »
Un pas et Celene brise la distance entre elles. Lila regarde en haut, Ă  droite, Ă  gauche... tout, pour ne pas voir l'arrogante poitrine de sa professeure.
« J'en déduis qu'elle te plaît ? Regarde moi, Lila... c'est pour toi que je l'ai mise. »
La professeure prend doucement la main de son élève et la pose sur ses propres hanches, où l'on sent le tissu délicat de son vêtement et... rien d'autre. Ici, on aurait dû sentir la couture de son string, de sa culotte... peu importe, mais on aurait dû sentir quelque chose.
« Et ça aussi, c'est pour toi. »
Lila a les joues rouges et le cœur battant la chamade. Sa professeure... l'invite explicitement à partager un moment, là tout de suite. Un moment intime. Ses doigts se referment sur le tissu, elle sent la peau chaude au travers. Elle pourrait l'enlever, la repousser, foutre le camp de ces toilettes où elles sont seules, loin de la réalité. Elle pourrait... elle pourrait. Celene noue ses bras autour de sa taille, se rapproche, petit à petit. Ne se voyant pas repoussée, la professeure se fait de plus en plus téméraire. Une seconde et elle est blottie contre elle. Une seconde de plus et elle embrasse son cou, y laissant de petites traces rouges, sensuelles. Encore une seconde et leurs respirations s'accélèrent, leurs mains hâtives cherchent les limites de leurs vêtements. Le petit top en crochet est repoussé pour laisser les seins de Lila nus. La robe rouge si provocante est remontée sur les fesses de Celene, désormais offertes aux caresses, aux griffures... et même à une petite fessée qui fait couiner de surprise la femme. C'est à deux mains que Lila prend son fessier superbe, l'agrippant fermement. Leurs lèvres se joignent dans un baiser furieux, la jeune étudiante repousse sa professeure contre les lavabos. Ses doigts se baladent, s'enfoncent dans la chair souple, s'en vont même jusqu'à caresser ses cuisses, puis entre elles, là où poussent quelques petits poils aussi noirs que ses cheveux.
« Depuis combien de temps... ? »
Celene ricane, saisit une poignée de cheveux roux vifs.
« Depuis la première fois où mes yeux ont croisé les tiens. »
Alors c'est ça... ? Ça a toujours été plus que ça, plus qu'un regard venu d'une professeure fière d'une de ses élèves ?! Presque trahie, Lila la repousse encore, la soulève brutalement pour l'asseoir sur le dessus du lavabo, les fesses nues sur le marbre glacial. Madame Francés la voulait depuis le début, n'attendant visiblement que la bonne occasion pour lui faire part de son attirance. Le moment est là, enfin, intense et brutal... enivrant. La colère ne s'attarde pas, chassée par l'envie charnelle, si difficile à contrôler, à repousser. Les yeux dans les yeux, les deux femmes mènent une danse rythmée par la musique, pourtant si lointaine. Lila met un genou à terre, puis l'autre. L'une des mains de Celene se perd dans ses boucles, l'autre tient le tissu de sa robe relevé, s'offrant au regard de sa jeune élève. Lila n'a jamais embrassé entre les cuisses d'une femme et ses amants étaient toujours médiocres dans ce même acte. Mais entre femmes... elle ressent instinctivement là où embrasser, là où mordre... ses paupières se ferment, elle inspire profondément son parfum, ses lèvres courant sur la peau douce de ses cuisses. La poigne de la professeure se referme sur ses cheveux, l'incitant à venir un peu plus près, un peu plus intimement. Pour la forme, Lila y résiste, faisant soupirer Celene de dépit.
« Viens, s'il te plaît... Lila... »
Jugeant le ton assez suppliant, la jeune femme lui accorde un baiser sur le pubis, puis un autre, encore un, sa bouche caressant les petits poils drus, puis son clitoris, ses lèvres gonflées par l'excitation. Un soupir plus fort au-dessus d'elle et elle s'autorise à glisser sa langue le long de la fente trempée, les plaisirs féminins gouttant sur le marbre du lavabo. La belle robe rouge risque d'être souillée... Ses doigts qui crissent contre le vêtement, qui le repoussent, qui découvrent le ventre de Madame Francès... Et la femme qui gémit, les cuisses grandes ouvertes, la tête renversée en arrière, une cascade de cheveux noirs lui tombant contre les reins. Lila entend son prénom une fois, deux fois, cinq fois... puis cesse de compter alors qu'elle l'embrasse à pleine bouche, qu'elle dévore son intimité, qu'elle boit ses sucs à même la source. C'est délicieux, un nectar bien plus sucré, bien plus doux que la semence masculine, que Lila a toujours si peu aimé. Encouragée par les mouvements de sa désormais amante, elle la déguste jusqu'à la conduire royalement sur le chemin d'un orgasme bruyant, violent. Lila relève la tête, les yeux luisants, le menton trempé. C'était pour elle... c'était par elle.
Madame Francès remet pied à terre, tremblante sur ses talons hauts. Elle attire sa jeune élève dans une étreinte, échange avec elle un baiser encore mouillé de ses plaisirs. Lila l'enlace, presse ses fesses, la dévore de baisers... elle aussi en veut, sa culotte lui colle à la peau, son ventre la brûle terriblement.
« A toi, ma Lil... »
Des bruits de pas dans le couloir et la jeune femme cache sa poitrine découverte, sa professeure redescend tant bien que mal sa robe avant de l'attirer dans l'une des cabines. Les deux amantes se cachent en riant, comme deux adolescentes découvrant les plaisirs de la chair, ainsi que tous ses secrets. L'une intime à l'autre le silence, alors que la cabine d'à côté se fait occuper. Les jeux reprendront quand elles seront à nouveau seules... et en attendant, pourquoi ne pas se couvrir de baisers ?
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marie-swriting · 1 year ago
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Magnifique - Derek Morgan
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Masterlist
Résumé : Tu as du mal à aimer ton corps.
Warnings : problème lié à l'image de soi (⚠️s'il vous plaît, ne lisez pas, si c'est un sujet sensible pour vous), Trouble du Comportement Alimentaire sous-entendu (⚠️s'il vous plaît, ne lisez pas, si c'est un sujet sensible pour vous), angst, hurt/comfort, whump, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.3k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Body par Julia Michaels
Dans une cabine d’essayage, tu regardes le reflet de ton corps dans une robe rouge. Tu te regardes sous toutes les coutures et tu vois seulement les défauts. Pour toi, la robe ne flatte pas ta silhouette alors que Derek t’a assuré que ça serait le cas. Tu n’aimes pas le décolleté, il ne met pas ta poitrine en valeur. Tu n'aimes pas la façon dont ton ventre est visible à travers le tissu. Et enfin, tu n’aimes pas la façon dont on peut voir tes jambes à cause de la petite taille de la robe. Tu tires un peu sur le bas de la robe, espérant la rendre plus longue alors qu’une remarque d’un ex résonne dans ta tête. Tu continues à examiner chaque centimètre de ton corps dans le miroir jusqu’à ce que te tordre. Tu finis par soupirer, comprenant que ton corps n’est pas fait pour cette robe. Tu as l’impression que ton corps n’est pas fait pour beaucoup de vêtements et ça a le don de te faire souffrir. 
-Tu es prête, mon ange ? questionne Derek, à l’extérieur de la cabine.
-Euh, oui. 
Avec appréhension, tu ouvres le rideau et Derek ne dit rien pendant une seconde, te regardant de haut en bas. Son silence te rend un peu plus nerveuse et te convainc que tu devrais enlever cette robe tout de suite. 
-Tu es magnifique, Y/N, complimente-t-il avec un sourire.
-Je ne trouve pas, secoues-tu la tête en regardant à nouveau ton reflet. 
-Tu rigoles ? Tu es super belle.
-Je ne sais pas. Regarde mon ventre ! t’exclames-tu en montrant la partie de ton corps. Et la robe ne met pas mes jambes en valeur non plus. Et puis, je la trouve courte. 
-Elle est Ă  peine Ă  mi-cuisse. Et elle te va parfaitement bien.
-Je ne sais pas… 
Comme pour te rassurer, Derek pose ses mains sur tes Ă©paules et embrasse ton front.
-Je te promets que tu es incroyable dans cette robe, t’assure-t-il et tu forces un sourire. Tu devrais la prendre et si vraiment tu trouves qu’elle ne te plait pas, tu peux toujours la changer. Allez, je te l’offre, annonce Derek, content.
-Derek, tu n’as pas…
-Ha, ha…, t’interrompt-il en bougeant son index de gauche à droite. Je te l’offre, ça fera pour notre restaurant de la semaine prochaine. Et puis, on a pas pu être souvent ensemble ces derniers temps, je te dois bien ça.
-Tu sais que tu n’as pas à te faire pardonner pour ton travail, affirmes-tu en prenant sa main.
-Alors, vois ça comme un cadeau parce que je t’aime. Tu veux essayer autre chose ?
-Non, déclares-tu sans perdre une seconde. Je vais me changer.
Tu refermes le rideau et commences à te déshabiller sans trop t’attarder sur ton reflet. Quand tu as fini, tu sors de la cabine et vois une femme légèrement plus jeune que toi dans la même robe. Malgré toi, tu penses qu’elle lui va mieux. La robe épouse parfaitement ces courbes et tu trouves la femme magnifique. En la regardant, tu te dis que tu aimerais être comme elle. 
Après avoir payé la robe, vous retournez dans ton appartement. Tout le chemin, tu restes silencieuse, perdue dans tes pensées nourries par les différentes remarques que tu as pu entendre au cours de ta vie. Derek remarque ton mutisme tout de suite. Il ne te questionne pas, sachant que tu risques de te braquer. Malgré le fait que vous êtes ensemble depuis un an, tu as encore du mal à venir vers lui quand tu en as besoin. C’est une des choses sur laquelle vous travaillez. Tu fais des efforts depuis votre rencontre, mais parfois, tu continues à t’isoler.
Quand vous arrivez chez toi, tu poses tes affaires avant d’informer que tu souhaites être dans une tenue plus confortable. Derek s’installe sur ton lit pendant que tu te changes. 
Dans ta salle de bain, tu regardes ton reflet alors que tu es en sous-vêtements. Quand tu sens tes pensées négatives devenir un peu plus fortes, tu tournes le dos à ton miroir et continues de te changer. Même pour enlever ton maquillage, tu ne te regardes pas. 
Une fois finie, tu t’allonges à côté de Derek. Instantanément, il te prend dans ses bras avant d’embrasser le haut de ton crâne.
-Tout va bien ?
-Oui. Je suis juste un peu fatiguée, mens-tu en écoutant les battements de son coeur. 
-Tu es sûre ?
-Promis, affirmes-tu en l’embrassant chastement. Tu peux dormir ici ce soir ? J’aimerais rester dans tes bras.
-Bien sûr.
Ta demande est tout ce dont Derek a besoin pour savoir que tu ne vas pas bien. Derek a beau encore ignorer la raison, ce n'est qu'une question de temps avant qu'il la trouve. Il te connait assez bien pour savoir la façon dont tu agis quand tu ne vas pas bien sans que tu aies besoin de prononcer un mot. Toutefois, à cet instant, il préfère te serrer un peu plus contre lui, voulant t’apporter le réconfort dont tu as secrètement besoin.
Tu pensais que dans quelques jours, tu irais mieux. Tu as souvent des phases où tu détestes ton corps plus que d’habitude, mais celle-ci est tenace. Tu n’es à l’aise dans aucun de tes vêtements, tu te sens moche et tu n’arrives pas à apprécier ce que tu manges. Tout est horrible et tu veux juste te morfondre dans ton lit et ne plus jamais sortir. 
Malheureusement pour toi, tu dois aller à ton rendez-vous avec Derek. Avec le peu de force que tu as, tu arrives à sortir de ton lit. 
Après avoir pris une douche, tu ouvres ton placard. Tu fais défiler les différents vêtements, sans grande volonté. Quand tu tombes sur la robe que Derek t’a offerte, tu hésites entre la porter ou la brûler. Tu sais que ça lui ferait plaisir de te voir avec, mais tu n’es toujours pas convaincue. À contrecoeur, tu prends le cintre avant d’enfiler la robe, espérant que cette fois, tu vois ce que Derek a vu. 
Tu ajustes la robe comme il faut et tu te regardes dans le miroir de ta chambre. Tu as toujours la même vision : seulement des défauts. En continuant à examiner ton reflet, tes yeux se remplissent de larmes alors que dans ta tête, les phrases telles que  : “tu n’es pas belle”, “tu ressembles à rien” et autre horreur ne cessent de tourner. 
Les larmes te montent de plus en plus aux yeux et tu te refuses de pleurer. Tu ne peux pas craquer ce soir. Tu dois passer la soirée avec Derek. Tes démons doivent attendre un peu plus longtemps. Tu prends de profondes inspirations et quand tu es sûre que tu n’es plus sur le point de pleurer, tu prends ton maquillage. Tu as espoir qu’embellir ton visage t’aidera. Peut-être que ça peut rattraper ta tenue. De plus, le fait de te pomponner t’aide parfois à te sentir un peu mieux - même si ce n’est pas une solution miracle. Cependant, cette fois, ton humeur s’empire. Les cernes sous tes yeux se moquent de toi alors que tu essayes de les couvrir et les quelques boutons sur ton visage n’arrangent pas la situation.
Tu essayes de camoufler tes défauts un maximum en te disant que ceux-là, tu peux t’en débarrasser pendant au moins quelques heures. Quand tu es plus ou moins satisfaite du résultat, tu retournes vers ton miroir pour vérifier que tu es à peu près présentable. 
Malgré ton maquillage, tu ne trouves pas mieux. Ta robe est toujours ridicule et tu as beau essayer de rajouter des accessoires, tu ne te trouves toujours pas belle. Agacée, tu finis par enlever la robe et tu retournes dans ton placard. Tu es dans la même situation qu’au début.
En regardant à nouveau tes robes, tu réalises qu’il n’y a pas ta robe blanche. C’est une robe simpliste mais dans laquelle tu te sens à l’aise. Tu as une idée d’où elle pourrait être alors tu vas dans ta buanderie, en te maudissant. Quand tu découvres que ta robe est bien dans la machine qui est en train de tourner, tu t’assoies par terre en étouffant un cri. Tu n’as plus de solution de repli et il est hors de question que tu mettes ta nouvelle robe. Te sentant dans une impasse, tes larmes reviennent tout aussitôt. Cette fois, tu n’as pas la force de les retenir. Elles coulent librement sur tes joues, ruinant ton maquillage par la même occasion. Tu pleures pendant une dizaine de minutes, tu n’oses même pas imaginer ce à quoi tu dois ressembler. Quand tu es un peu plus calme, même si quelques larmes continuent de couler, tu retournes dans ta chambre et prends ton téléphone.
Message de toi à Derek, 18h58 : 
Je viens d’avoir mes règles, je ne me sens pas d’aller au restaurant. Ça te dérange si on annule ?
Message de Derek à toi, 18h59 : 
Pas de soucis. Tu as besoin que je t’apporte quelque chose ? Je peux rester avec toi, si tu veux. 
Message de toi à Derek, 19h01 : 
Pas besoin. J’ai tout ce qu’il faut. Désolée de t’avoir prévenu à la dernière minute.
Message de Derek à toi, 19h02 : 
Ne t’excuse pas, repose toi. Je t’aime ❤️
Tu réponds à son “je t’aime” avant de poser ton téléphone sur ta table de nuit. Tu enfiles rapidement un jogging et ton sweat préféré puis, tu quittes ta chambre. 
Dans ta cuisine, tu prends plusieurs snacks et tu t’installes dans ton salon. Tu lances la première série que Netflix te propose. Tu regardes les épisodes sans y prêter attention pendant que tu manges des chips. Sans surprise, tu as l’impression de t’enfoncer un peu plus dans ta spirale. Tu pourrais être dans un restaurant chic avec ton petit ami et tu es dans ton salon en sweat à grignoter. 
La culpabilité te ronge quand tu penses à Derek. Tu t’en veux de lui avoir menti, surtout quand il fait autant attention à toi, mais tu n’as pas la force morale de quitter ton appartement. 
Tu finis par fondre en larmes à nouveau, détestant la phase dans laquelle tu es. Tu te sens somber et au lieu d’essayer de remonter à la surface, tu te laisses couler dans ce sentiment de vide. 
Trois semaines plus tard, tu es toujours misérable et tu n’as toujours pas osé en parler à Derek. Une partie de toi aimerait lui parler de tout ce que tu ressens et une autre veut pouvoir réussir à t’en sortir sans son aide. Tu peux le faire, tu y arrivais bien avant de le rencontrer. Tu peux le refaire. Par conséquent, quand Derek rentre d’une enquête, tu fais tout ton possible pour ne pas montrer ton mal être. Tu sais que c’est un jeu compliqué, ses capacités de profiler vont te battre en un rien de temps, mais tu ne veux pas l’embarraser avec tes démons. 
Bien évidemment, Derek sait ce qu’il se passe. Ses sens sont en alerte depuis l’achat de la robe et il n’a pas besoin d’être un profiler pour savoir que tu ne vas pas bien. Il te connait par coeur. Il attend juste le bon moment pour t’en parler, malheureusement avec son travail, ce moment a été repoussé plusieurs fois. 
Cependant, ce soir-là, il est décidé : il va te parler. Il ne peut pas continuer à rester silencieux en sachant très bien que tu n’es pas près de venir vers lui. Avant de t’inviter à te confier à lui, il veut te mettre à l’aise en te proposant une sortie agréable. Il a prévu un cinéma puis un repas à emporter chez toi. Il préfère finir la soirée chez toi, voulant s’assurer que tu sois dans un environnement où tu te sens bien.
Quand Derek arrive chez toi, tu es en train de finir ton maquillage. Il te lance un compliment que tu ne prends pas au sérieux. Il te regarde te préparer depuis ton lit. Il voit tes mouvements hésitants quand tu regardes avec plus d’attention ton reflet. Enfin, ton silence lui donne un indice en plus. En temps normal, vous n’arrêtez pas de discuter, surtout quand vous n’avez pas pu vous voir pendant plus d’une semaine à cause d’une enquête. 
Tu ouvres ton placard et commences à faire défiler les vêtements. Quand tu ne t’es toujours pas décidée cinq minutes plus tard, Derek se lève et te rejoint. 
-Pourquoi tu ne mets pas la robe rouge ? demande-t-il en pointant le vêtement en question. 
-C’est pas un peu trop habillé pour un cinéma ? 
-Pas forcément. 
-Je pensais mettre ma robe blanche, dévoiles-tu en la prenant.
-Mon ange, tu es magnifique dans cette robe, mais tu la mets souvent. Tu as plein de vêtements qui te vont très bien. Tu devrais changer.  
Tu pèses rapidement le pour et le contre, te rappelant très bien de ta réaction la dernière fois que tu as voulu mettre ta nouvelle robe. Finalement, tu forces un sourire et la prends.
-C’est vrai. Je vais mettre la rouge. 
Au même moment où tu es sur le point de te changer, le téléphone de Derek sonne. Il sort de ta chambre pour aller le chercher dans l’entrée. Pendant ce temps, tu sors la robe du cintre et tu l’enfiles. Tu lisses ta robe de tes mains puis, tu jetes un coup d'œil au miroir. Instantanément, les larmes te montent de nouveau aux yeux.
Contrairement à la dernière fois, tu te retiens de pleurer. Derek est juste dans la pièce à côté, il ne peut pas te voir dans cet état. Toutefois, tu n’as pas le temps de calmer tes émotions que Derek revient dans ta chambre. En te voyant pleurer, Derek te prend tout de suite dans ses bras. Tu sanglotes pendant plusieurs minutes alors que Derek caresse ton dos, espérant calmer tes pleurs. Quand il juge que tu es apte à parler, il pose ses mains de part et d’autre de ton visage pour pouvoir te regarder.
-Parle-moi. Qu’est-ce qui ne va pas ?
-Je…, bégayes-tu avant de secouer la tête, c’est ridicule.
-Tu sais très bien que si ça te met dans cet état, ce n’est pas ridicule. Parle-moi, répète Derek sur un ton doux et tu pousses un soupir. 
-C’est juste que je n’aime pas ma tenue. Je t’ai dit, c’est ridicule de pleurer pour ça, te lamentes-tu en le voyant froncer les sourcils. Je n’arrive pas à me sentir bien cette robe hideuse. Je me trouve moche dans cette robe, avoues-tu en évitant ses yeux.
-Pourquoi tu parles de toi comme ça ?
-Je ne sais pas. J’arrive juste pas à me sentir bien dans cette robe, répètes-tu d’une voix plus faible. Je ne comprends pas comment tu peux me trouver belle avec. 
-Ce n’est pas qu’à propos de la robe, n’est-ce pas ? s’enquiert-il, connaissant la réponse.
-Ma relation avec mon corps a toujours été compliquée, tu le sais, mais ces derniers temps, je me sens vraiment comme une merde, confesses-tu, tes lèvres tremblant. Je ne me sens pas bien dans mon corps, aucun de mes vêtements ne me va, je peux à peine me regarder dans le miroir et je me sens moche. 
Au fil de tes phrases, ta respiration devient de plus en plus saccadée. Derek essuie les quelques larmes qui ont coulé sur tes joues. Tu n’avais même pas senti que tu avais commencé à pleurer. Derek est sur le point de te répondre quand tu le devances : 
-Je sais que tu vas me dire le contraire, que tu vas me dire que tout ça, c’est dans ma tête, mais je ne peux m’en empêcher. Je te jure que j’aimerais me regarder dans le miroir et dire que je suis belle comme tu le fais, mais je ne vois pas ce que tu vois. Je veux aimer mon corps comme toi tu l’aimes, je te jure, je veux réellement m’aimer, mais ça semble impossible. Je ne peux pas penser une chose positive sur moi, murmures-tu, ta voix se brisant. À chaque fois que je pense que je vais un peu mieux, je me rappelle de toutes les remarques qu’on a pu me faire, que ce soit des exs, des amis ou même ma famille, et c’est retour à la case départ, informes-tu en tentant de sécher tes larmes, en vain. Et peu importe le nombre de fois où tu me complimentes, j’arrive pas à te croire. Je sais que tu es sincère, mais je n’y arrive pas. J’ai juste l’impression que tous les mots que tu me dis sont des mensonges pour essayer de me faire sentir mieux. Ce n’est pas la vérité, et d’une certaine façon, j’en suis consciente, c’est juste plus fort que moi. J’ai l’impression que je suis vouée à toujours détester mon corps et…, continues-tu en prenant une grande inspiration, ça me fait peur. Je ne veux pas continuer à ressentir tout ça. Je ne sais pas quoi faire.
Les gestes étant plus forts que les mots, Derek te serre de nouveau contre lui. Ce n’est pas la première fois que tu fonds en larmes devant lui, cela n’empêche pas que son cœur se fend en t’écoutant déverser tout ton mal être. Tu caches ton visage dans le creux de son cou, te sentant honteuse d’être aussi vulnérable.
-Je suis désolée, on est en retard pour le film à cause de moi, articules-tu contre son torse. 
-On peut toujours aller le voir un autre jour. Ce n’est pas grave, t’assure Derek en embrassant ton crâne.
-Le fait est que ce n'est pas la soirée que tu avais en tête. Désolée. 
-Tu n’as pas à t’excuser parce que tu ne te sens pas bien.
- Je sais, mais c’est la deuxième fois qu’on annule nos plans à cause de moi. 
-Tu parles du restau ? Tu avais tes règles, ce n'est pas de ta faute.
Suite à la phrase de Derek, la culpabilité vient s’ajouter à tes autres émotions. Tu te sépares de lui et tu poses ton regard sur tes mains, jouant avec tes ongles nerveusement. 
-Je t’ai menti, en fait. J’avais mis cette robe pour te faire plaisir et j’ai fini dans le même état. J’ai préféré annuler plutôt que te parler. Je suis désolée, je t’avais promis que je ferais des efforts, dis-tu en relevant les yeux sur lui. J’ai juste tellement peur d’être un fardeau pour toi. Je ne veux pas que tu te lasses de moi parce que je ne vais pas bien mentalement. Je sais toujours pas comment j’ai fait pour t’avoir et je ne veux pas te perdre à cause de ça. Et puis, je veux pouvoir me débrouiller seule… Enfin, on voit comment ça marche ! t’exclames-tu en roulant des yeux. Je comprendrais si tu voulais partir.
-Hey, je ne vais pas te laisser alors que tu as besoin de moi, affirme Derek en posant une main sur ta joue. Écoute, je ne peux pas imaginer tout ce que tu ressens, mais je resterai toujours à tes côtés, surtout quand ça va mal. Et s’il faut que je te répète chaque seconde que tu es magnifique jusqu’à ce que tu me croies, je le ferai. Toutefois, je pense que ça pourrait t’aider si tu en parlais avec un professionnel. 
-Probablement, finis-tu par concéder. Tu m’accompagnerais ? Au moins à la première séance, j’aurai besoin de soutien.
-Avec plaisir. Je viendrai avec toi à autant de séances que tu veux, accepte Derek avec un sourire réconfortant. 
Tu es consciente de tout le chemin qu’il te reste à faire avant de pouvoir t’aimer, mais tu as réussi à faire le premier pas. 
Pour la première fois depuis plusieurs semaines, tu lâches un soupir de soulagement. Tu embrasses chastement Derek puis, tu t’appuyes à nouveau contre son corps, ses bras te protégeant de tes démons.
Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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pensees-noires · 1 year ago
Text
09/10/23
Coucou tumblr.
Encore un week-end où je n'ai fait que manger. Au moment où je t'écris je suis entourée de tous les déchets de ce que j'ai mangé aujourd'hui.
En fait j'ai compris, je ne serai jamais cette fille qui est "naturellement belle". Je ne serai jamais cette fille qu'on prend en photo sans prévenir et qui sera belle. Je ne ressemblerai pas à ces filles d'Instagram qui ont l'air irréelles mais qui existent pourtant bel et bien. Moi aussi j'aimerais qu'on pense de moi que je suis irréelle tellement je suis belle. Mais je ne suis qu'une fille perdue entre ses 16 et 21 ans qui combat toujours les mêmes choses. Je déteste voir des vidéos et photos de moi d'avant. Je déteste voir comment j'étais et je me déteste de ne pas avoir vu que j'étais fine parce que maintenant je suis vraiment grosse et je me déteste tous les jours. Je me sens tellement pas à l'aise dans ce corps. Je veux même pas en parler I. parce que je sais que c'est pas simple pour lui et que ça doit être impossible de gérer ça. J'ai eu tellement honte quand il m'a montré le beurre parce qu'il pensait que c'était mes colocs qui l'avaient mangé mais non, c'était moi. Quand il est parti l'autre jour je me suis goinfrée sur tout ce que je voyais. Des tranches de salami, chips, miel et ce fameux beurre. Evidemment je ne le lui ai pas dit parce que j'ai trop honte. Et je sais que ces discours sont bienveillants et ils me font généralement du bien mais ça fait mal d'entendre un "il faut diminuer tes doses, tu manges peut-être encore un peu trop" (et je sais de quoi ça peut avoir l'air mais il le dit avec toute la bienveillance du monde). Pourtant j'ai l'impression de pas manger beaucoup quand je fais pas de bêtises. Peut-être que si j'avais pas arrêté de me faire vomir depuis aout, je serais fine maintenant.
J'ai passé mon week-end à manger et à chercher des médicaments forts pour maigrir mais ils coutaient tous si chers. J'en ai marre d'avoir mal au ventre à cause de mon pantalon. J'en ai marre tumblr. Je fais que pleurer parce que ce combat me consomme trop d'énergie. Parfois j'ai l'impression que je vais enfin guérir de ce trouble de merde mais la seconde d'après je me retrouve à dévaliser le placard. Je souffre tellement de tout ça. Je le réalise moi-même pas. J'ai tellement peur de prendre encore plus de poids, de devoir encore acheter un pantalon une taille au dessus. Ca fait un an que j'essaye de perdre du poids sainement et j'ai eu des rechutes, j'ai perdu un peu puis encore des rechutes et finalement, même si j'ai perdu un peu de poids depuis 2 mois, j'en ai quand même repris depuis 1 an donc au final ça revient à 0 voir même -5.
Pourquoi je peux pas être comme toutes ces filles fines? Je demande juste ça. Pourquoi je galère autant. Même les vidéos des filles qui ont perdu plein de poids en 1 an ne me motive plus. Je les admire mais je me sens si mal parce que les vidéos que j'avais faite de moi pour ensuite montrer mon évolution sont tellement ridicules parce que tout ce que j'ai fait c'est prendre du poids. J'étais plus fine sur ces putains de vidéo alors que j'étais censée faire une suite où j'étais plus fine!!!!! Si je finissais ces vidéos je passerai juste de fine à grosse et c'est honteux. Je l'ai jamais dit à personne mais c'est tellement de honte ça. Et je voudrais pouvoir accepter ce poids en plus et me sentir belle et m'assumer mais je me DEGOUTE.
Je suis tellement fatiguée d'être ce que je suis. J'en peux plus de voir ce ventre rond. Je veux plus le voir. Je veux retomber dans cette spirale à me faire du mal, à me faire vomir, à rien manger et c'est tout. J'étais pas heureuse mais j'étais mince. Je veux de nouveau avoir cet écart entre mes cuisses, rentrer mon ventre et voir mes côtes.
Je veux plus de ce corps.
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