#pardon les voisins
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a1exkra1ie · 2 years ago
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les fanpages des canadiens qui parlent de cole genre "notre petit" actually something that can be so personal
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aisakalegacy · 19 days ago
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Hiver 1935, Hylewood, Canada (1/9)
Chère Noé,
Je sais exactement ce que tu vas me dire, et quelle va être ta réaction en lisant ce courrier. J’imagine déjà tes « je l’avais dit ! », tes « je le savais ! », et je suis prêt à recevoir tous tes sermons et toutes tes moqueries à coups d’histoire de poutres et d’œil du voisin que je mérite sûrement bien. Je préfère nous enlever une épine du pied tout de suite, alors voici la grosse annonce que je souhaite te faire : Irène est enceinte. Nous venons de nous marier. Oui, dans cet ordre. 
[Transcription] Lucien LeBris : Tu en es bien sûre ? Irène Bernard : Sûre ? Lucien, c’est le deuxième mois consécutif, il faut sortir du déni et se rendre à l’évidence. Lucien LeBris : Je ne comprends pas pourquoi tu ne m’as rien dit avant… Irène Bernard : Comme l’a dit un grand sage du XXe siècle, j’aurais dû, mais je ne savais pas comment tu réagirais. Lucien LeBris : Qu’est-ce que tu veux faire ? Irène Bernard : Que veux-tu que je fasse ? Tu imagines la réaction de mes parents ? J’ai une amie qui connaît quelqu’un qui… Lucien LeBris : Irène. Qu’est-ce que tu veux faire ? Irène Bernard : Le choix qui ruinera le moins ma vie. Dans l’état actuel des choses, il n’y en a qu’un.  Irène Bernard : Écoute, je comprends que tu sois mal à l’aise à cette idée, et je ne t’en dirai pas plus si ça t’inconforte, mais je te demanderais de ne pas me rendre les choses plus difficiles qu’elles le sont déjà. Lucien LeBris : Ne fais rien pour l’instant. Irène Bernard : Pardon ? Lucien LeBris : Laisse-moi quelques jours. Ne fais rien pour l’instant.
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ernestinee · 11 months ago
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"On est toujours des singes essayant d'exprimer nos pensées avec des grognements, alors que l'essentiel de ce que l'on aimerait communiquer reste coincé dans notre cerveau."
J'ai terminé "Là où les arbres rencontrent les étoiles", de Glendy Vanderah.
On dirait un livre feel good en lisant le résumé: C'est l'histoire d'une doctorante en ornithologie, Jo, qui rencontre un jour une jeune demoiselle, Ursa, lui annonçant qu'elle est une extraterrestre, qu'elle a emprunté le corps d'une enfant qui venait de décéder et qu'elle cherche 5 miracles, après quoi elle retournera sur sa planète. Jo, plutôt habituée à être une ermite dans la forêt, dans ses recherches et dans sa méfiance va voir son quotidien s'enchanter petit à petit. Les personnages : Jo, Ursa et Gabe (le voisin) sont aussi attachants qu'ils sont cabossés.
Joli pitch, lecture chill du dimanche aprèm ? Sur Babelio, les critiques les moins sympas parlent d'un style trop simple, d'une fin attendue et un peu trop naïve mais c'est précisément ce qu'on attend d'un livre feel good, non ?
Ce sera un peu plus profond que ça, puisque l'histoire abordera sans filtre des sujets plus graves comme notamment le cancer, la dépression, le pardon, l'amour et la résilience.
J'ai passé un moment agréable, la plus grande partie de l'histoire se déroule dans la forêt, j'ai trouvé les descriptions immersives et je ressentais comme un apaisement quand les personnages revenaient de la ville, prenaient des routes de plus en plus isolées pour ensuite se retrouver parmi les arbres. Je me suis moi aussi attachée à Ursa, sans savoir avant la fin de l'histoire si elle venait effectivement d'une autre planète ou si elle s'était inventé une histoire pour remplacer son passé douloureux.
Bon, il y a une histoire d'amour entre Jo et le voisin, ça n'apporte pas grand chose à l'histoire mais ça complexifie les personnages.
⭐⭐⭐⭐⭐ (encore 5 étoiles, ça va devenir une habitude de lire des pépites !)
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mailamoon · 1 year ago
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Pour bien finir l'année, voici une petite fantaisie inspirée par l'AU Lyon de @sibmakesart. One Piece dans la capitale de la gastronomie française, Sanji alsacien, Zoro breton ❤️
Pour les francophones qui passent par ici, je vous invite à aller visiter son Tumblr, elle est super douée et son délire sur Lyon est absolument délectable (moi je plonge dedans les yeux fermés !).
C'est parti pour une petite soirée lyonnaise avec nos pirates préférés !
Un soir à Lyon...
Au cœur de la nuit, dans la ruelle, une porte s’ouvrit, laissant de la lumière éclairer la rue sombre. Un jeune homme en franchit le seuil en s’allumant une cigarette, un sac en plastique à la main.
- Hé, l’aubergine, tu sors cette nuit ? Lança une voix autoritaire depuis l’intérieur.
Le jeune homme se retourna en soufflant sa fumée.
- En quoi ça t’intéresse vieux shnock ? Fit-il d’un ton ennuyé.
- Encore ce breton ?
- C’est pas tes oignons.
- Ah, claqua la voix, fais gaffe à toi !
- C’est ça, bonne soirée, àbgenutzdi.
-HÉ !
Le jeune homme referma la porte sans attendre de savoir ce que l’autre voulait répondre. Il regarda autour de lui, visiblement à la recherche de quelque chose, mais la ruelle était déserte. Un soupir bruyant quitta ses lèvres et il grommela quelque chose qui ressemblait à « encore en retard dawer säckel de breton ». Il donna un coup de pied à une cannette qui traînait tristement sur l’asphalte. Une sonnerie retentit de sa poche et il en sortit son téléphone.
- Allo ?
- Allo, Sanji ? Fit une voie féminine.
- Nami ! T’as pas vu Zoro ?
- Beeeeh si, justement, c’est pour ça que je t’appelle.
- Il est avec vous ? Demanda-t-il en entendant Usopp et Luffy se disputer derrière elle.
- Non il est pas… TAISEZ-VOUS ! Putain, j’essaie de parler au téléphone ! Je te disais, non il n’est pas avec nous. Il m'a dit qu’il devait passer te prendre à la fin du service mais il a fait tomber son portable dans le Rhône cet après-midi. Je sais que t’avais enregistré les coordonnées du bouchon dedans…
Sanji leva les yeux au ciel.
- Donc il est perdu ?
- Tu le connais, il n’est pas capable de distinguer sa gauche de sa droite. Bref, je voulais juste te prévenir, pas que tu l’attende et… VOUS ALLEZ VOUS CALMER ! LES VOISINS VONT ENCORE APPELER LES FLICS SI VOUS CONTINUEZ ! Pardon Sanji, je te laisse.
La communication se coupa.
-GOPFERDAMMI ! Cria Sanji en donnant un coup de poing dans le vide. Il tira rageusement sur sa cigarette. C’était GRAND Lyon, qui sait où ce connard de primate avait bien pu aller ?!
Sanji se mit en route, la nuit promettait d’être longue.
C’est au petit matin que l’alsacien retrouva enfin le breton. Après avoir parcouru la ville de long en large et en travers. Après avoir espéré que non, non, non ce bon à rien ne s’était quand même pas aventuré dans les sous-sols de Lyon… Il avançait enfin vers lui.
Zoro était accoudé à la rambarde de Fourvière en train de contempler les rayons du soleil qui commençaient timidement à pointer le bout de leurs nez sur la ville.
Après de longues heures de recherches, Sanji sentait une certaine fatigue gagner ses jambes. Il s’avança sans bruit derrière son petit ami.
- Hé, nixnutz !
L’homme aux cheveux vert ne sursauta même pas. Il tourna la tête vers Sanji. Malgré ses yeux cernés, un sourire éclaira son visage.
- Te voilà enfin cuistot !
Sanji roula des yeux. L’autre lui sortait ça comme si cette fichue basilique avait été leur point de rendez-vous depuis le début. Il appuya son dos contre la rambarde en frôlant le coude de Zoro.
- Tu m’as encore fais courir, fit-il en s’allumant une cigarette et en soufflant sa fumée dans l’air cristallin du petit matin.
- Genaoueg ! Je savais que t’arriverais à me retrouver.
Sanji lui tendit le sac qu’il avait transporté avec lui la moitié de la nuit. Zoro l’ouvrit pour y trouver une bouteille de chouchen et des bretzels enveloppés dans un papier kraft. Il prit la bouteille et sortit de sa poche un couteau suisse pour la déboucher.
- Pas de verre. Constata-t-il.
- Non, pas de verre. J’ai pas envie qu’on en casse d’autres. Le vieux va encore criser si les stocks continuent de diminuer.
Zoro porta la bouteille à sa bouche pour boire au goulot. La saveur lui rappelait sa région. Il passa ensuite le chouchen à Sanji qui bu à son tour.
- La prochaine fois j’amène du schnaps.
- C’est quoi ça ?
- C’est plus fort, ça devrait te plaire. Même si je préfère un bon pinot gris vieille vignes…
- Qu’est-ce que tu marmonne ?
Le blond lui sourit et, sans un mot, s’avança vers lui pour l’enlacer en collant son corps au sien. Ils s’embrassèrent puis s’appuyèrent de nouveau à la rambarde, coude à coude en se passant le chouchen et les bretzels. Ils restèrent là à regarder le lever de soleil sur Lyon en savourant ce petit déjeuner alcoolisé improvisé.
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lespetitspoisons · 1 month ago
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Can you imagine what we'd get up to ?
Zayn est toujours, et encore, fatigué. Il arrive un peu top tard pour vraiment compter ça comme une journée entière, mais rien dans le fait de passer une journée à peindre des murs n'a réussi à l'enthousiasmer assez pour se lever tôt, et il se dit que comme il n'a pas encore d'électricité, il a de toute façon besoin de la lumière du jour. Qui comme à 13h, c'est bien connu. Heureusement, il avait déjà déposé tout le matériel hier soir, et il peut arriver une main libre, l'autre accrochée à son chai comme si c'était la seule chose importante dans sa vie, et s'y mettre tranquillement. Il décide aussi de ne pas vraiment s'inquièter de sa playlist qui commence très respectable mais se retrouve vite à décaler sur de la k-pop au bout d'une heure, très certainement sa petite soeur qui a encore utilisé son compte spotify. Zayn décide de prendre ça comme un signe qu'il est déjà l'heure d'une pause, mais il jure en se rendant compte que la batterie de son téléphone s'est trop vite vidée, et referme les pots pour se mettre en quête d'un café qui le laisserait brancher ça, son bonnet vite revissé sur sa tête. Il ne se serait jamais rasé les cheveux si il savait à quel point l'air est froid sans ça. Zayn part dans la rue mais revient vite au point A, n'ayant rien trouvé d'intéressant, mais remarque que la boutique à côté de la sienne a rouverte pour l'après-midi, et il se demande si c'est une introduction acceptable pour ses nouveaux voisins. Sûrement, si le fait de laisser son téléphone leur promets une heure sans musique. Alors il pousse la porte du fleuriste et regarde autour de lui, cherchant quelqu'un qui pourrait lui donner une réponse. "Bonjour ?" il demande donc, remarquant un bras derrière une plante, et s'approche, ne s'attendant pas vraiment au visage qu'il voit. Un client, sûrement. "Oh, pardon. Je cherchais de l'aide." il soupire, et essaye de détourner les yeux, pas vraiment dans le bon jour pour essayer de flirter, avec ses vêtements plein de peinture, il n'est pas du genre à tenter une humiliation. Alors il s'éloigne et fait mine de s'intéresser une orchidée, ne relevant les yeux que quelques fois. Avec une tête comme ça, il est sûrement habitué, personne ne dira rien.
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cimhon · 1 month ago
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Le monde c’est un putain de nid à merde. Citation? La Mythe n’aurait su dire, mais la phrase était triviale à ce point qu’il aurait pu l’avoir inventée. Triviale assez pour que l’auteur choisisse d’abandonner la paternité de ses mots aux communs, aux illettrés. 
Sa vie du moment lui faisait penser à ça: une piscine de merde à débordement qui menait à une nouvelle piscine de merde à débordement qui menait…
Il vivait dans des chiottes remplies et chaque fois qu’il arrivait à retrouver la porte pour en sortir, elle ouvrait sur une pièce elle aussi remplie de merde. Putain! Ca faisait presque trois ans que ça durait. Alors oui, les volontaristes, et ils n’ont pas toujours tort, diront: « eh, c’est toi qui choisis de vivre dans la merde! ». Et certains choisissent, oui, mais même en invoquant les vertus supposées du caca (ça fait de l’engrais, c’est un combustible, quand on le bouffe à Dubai on gagne de l’argent…) qui veut y rester longtemps jusqu’au cou?
Tout cela lui rappelait son adolescence. A 16 ans, enfin débridé de l’autorité parentale et très amoureux, il avait accepté d’aller passer une partie de son été dans le Lot-et-Garonne, dans la baraque de famille, une ruine en fait hein, de sa nana. Ils étaient partis avec une bande de potes… Y’en avait pas un qu’il pouvait blairer. Mais sa meuf, oui, il en était vraiment amoureux, elle était amoureuse de lui. Mais… Alors… La bande de branches à foin qu’ils trainaient derrière eux était homérique. Bref. Ils passèrent deux semaines à 10 dans cette maison qui n’était habitée que deux mois tout les deux ans, et forcément, comme les jeunes connards de la campagne des années 90 n’aiment pas chier dans la nature, les gogues se bouchèrent. Bouchées énervé! Avec l’eau marronasse remplie d’étron qui léchait le haut de la faïence. Pour quelque raison que ce soit, Amélie, sa meuf, redoutait d’appeler ses parents pour se renseigner sur un éventuel précédent et comme ils n’avaient pas d’argent et qu’ils ne connaissaient pas de plombier dans le coin, ils choisirent d’aller voir par eux même l’état de la fosse septique. 
Alors là, nous sommes obligés de confronter le lecteur (pardon pour ceux qui savent, ils n’ont qu’à cligner des yeux une seconde) à un monde passé: pas d’internet, pas de téléphone portable voire de téléphone tout court, pas de voisin à des kilomètres de distance.
Dans la bande, ils viennent tous de la campagne. Tout le monde sait qu’une baraque comme ça, elle est pas reliée au tout-à-l’égout, elle fonctionne avec une fosse, mais, personne n’y comprend rien. C’est comme l’univers steam-punk, ce paradoxe du futur qui fait voler des avions de chasse au charbon: ils sont là en vacances à écouter du rap en rêvant d’intérieurs en marbre dans une baraque aux sols de terre battue de grands-parents qui sont nés en ne parlant qu’occitan. Y’a rien qui va.
Cependant, ils essayent… Ils dévissent le bouchon de plastique qui ferme la cuve, pas dur à trouver au milieu de la végétation rase lot et garonnaise, et c’est limite si l’océan de merde enfermé dans la terre ne leur saute pas à la gueule tellement c’est au bord de déborder. Voilà. Donc, on le savait? C’est bouché. Où? Pourquoi? Y’a-t-il des enzymes qui seraient devenues inefficaces? Parce que oui, aussi, ils aimaient penser sans filet et sans connaissances préalables mais le doute, au lieu de leur constituer un foyer d’inaction, d’attente, de lamentation, les fit agir.
Au bout d’un long moment.
Ils décidèrent donc, à contre coeur - mais à quel point l’expression est faible! - de découper des poches poubelles en lambeaux, de les assembler grâce à du scotch de peintre, pour s’en  confectionner des combinaisons, pour les revêtir, pour pouvoir plonger dans ce lac de merde, pour essayer d’explorer à l’aveugle, à la main, les reliefs du bac plastifié à la recherche d’un hypothétique bouchon. A ce moment du récit je sais à quel point il est compliqué d’évoquer  au lecteur la réalité exacte des couleurs, odeurs, matières de cette fosse à merde dans laquelle La Mythe plongea à travers un trou dont la circonférence n’excédait guère l’envergure de son corps d’adolescent maigre. La raque à la bouche à chaque seconde. Avant même de s’immerger il avait avait eu envie de vomir. La palpation ne fut pas longue et l’échec dont l’aveu fut dicté par l’instinct de survie fut vite accepté: à quoi sert de crever en se vomissant dans la bouche dans un trou d’excréments? Ceci dit, en brassant ce lac d’immondice il comprit qu’ils se trompaient: le truc ne pouvait s’écouler ou ne pas s’écouler. C’était absurde: s’écouler où? Non. La fosse était pleine, oui, parce qu’elle était sollicitée, mais le problème des remontées dans les chiottes, c’était un problème de tuyau. Un tuyau pensé pour deux, posé dans la terre. Loin d’être fait pour supporter cette exceptionnelle et pesante fréquence de selles décuplées.  Les fosses septiques ça déborde quand il pleut sur un sol inondable, pas quand on chie trop, même si on est dix.
C’est ici que la vie, comme animée seule, choisit pour lui un motif récurrent.
La pâte d’eau merdeuse qui avait reflué du tuyau de PVC enfoncé dans la terre à ses 16 ans, il la reverrait  dans son appart parisien de la rue Saint-Maur quand  l’eau de vaisselle rejaillirait dans la baignoire; ce serait la même, plus tard, chargée de matières capillaires, dans la douche du studio de Chateau-Rouge.
Arrivé à ce stade, j’avoue avoir oublié comment je voulais faire de cette anecdote une parabole. Au départ tout me paraissait limpide.
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chic-a-gigot · 2 years ago
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La Mode nationale, no. 17, 25 avril 1903, Paris. Illusion d'optique (Suite). Voir le numéro précèdent. IV. — Les roues qui tournent. Bibliothèque nationale de France
IV. — Les roues qui tournent.
Tracez 5 circonférences concentriques, c'est-à-dire ayant le même centre, et dont le trait ait 2 millimètres d'épaisseur, chaque circonférence étant séparée de ses deux voisines par une bande blanche de 2 millimètres de largeur. Aucun rayon n'est imposé pour la circonférence extérieure; si elle a 24 millimètres de rayon, par exemple, les autres circonférences, tracées dans l'intérieur de la plus grande et avec le même centre, auront donc des rayons décroissants de 4 en millimètres, par conséquent 20, 16, 12, et enfin, 8 millimètres pour la plus petite. On pourra marquer un gros point noir au centre commun de ces circonférences. Les traits circulaires, épais de 2 millimètres, comme je l'ai dit plus haut, devront être faits avec de l'encre très noire, se détachant bien nettement sur le papier blanc sur lequel on fait le tracé. De l'encre de Chine sera, pour cela, préférée à l'encre à écrire ordinaire.
Notre expérience d'aujourd'hui consiste à montrer au public cette figure, qui est immobile naturellement et à lui faire croire que toutes ces circonférences tournent autour de leur centre à une vitesse enragée, comme la roue d'une bicyclette ou d'un automobile.
Ce miracle sera dû à l'une des plus curieuses illusions d'optique que l'on connaisse, et découverte par un savant anglais, M. Thompson.
Tout le secret consiste à prendre la feuille de papier sur laquelle est tracée la figure, ou la page du journal ou du livre où elle se trouve, et à lui faire décrire un mouvement de rotation, lent ou rapide.
Mais entendons-nous bien; il ne s'agit pas de faire tourner le papier comme tourne un toupie; chaque point de la feuille doit décrire une circonférence, mais le papier restant toujours dans le même sens. S'il s'agit d'un journal, par exemple, chaque point de la feuille décrira un cercle, mais les lignes imprimées resteront toujours à l'endroit sous vos yeux.
Si j'insiste sur ce point, c'est que, dans la plupart des ouvrages dans lesquels on a décrit ce phénomène, les auteurs ont simplement indiqué qu'il fallait faire tourner le papier, et bien des personnes, ne comprenant pas la manière d'opérer, n'ont pas pu se rendre compte du résultat qu'il s'agissait d'obtenir.
Si vous voulez me permettre une comparaison triviale, je dirai que le mouvement à donner au papier est analogue à ce que l'on appelle le coup de casserole de la cuisinière, qui, tenant sa casserole par le manche, lui donne un mouvement de rotation rapide pour empêcher les légumes de coller au fond.
Je demande pardon à mes aimable lectrices d'insister autant sur ce mouvement très simple, et je ne doute pas que tout le monde ne le comprenne parfaitement.
Dès que vous commencerez à donner au papier le mouvement rotatif que je viens de décrire, vous verrez les 5 roues noires e mettre à tourner les unes dans les autres, comme les poulies motrices dans une usine, comme les cerceaux d'enfant ou les roues de voiture, et cela avec d'autant plus de rapidité que vous donnerez au papier un mouvement plus accéléré.
Si vous avez la patience de tracer, au lieu d'une seule figure comme celle que je viens d'indiquer, la figure plus complexe représentée sur notre dessin ci-contre, et dans laquelle on voit un groupe de 6 roues comprenant chacune 5 circonférences noires concentriques, l'effet produit sera encore plus sensible, et si vous tournez le papier de droite à gauche ou de gauche à droite, on verra toutes ces roues se mettre à tourner, soit dans un sens, soit dans l'autre, comme si chacune tournait autour d'un axe passant par son centre. Le plus simple, pour éviter de faire ce tracé, est de regarder vous fournira, en sus, une nouvelle illusion d'optique, mais celle-là qui touche presque à la magie.
Au centre de notre figure, vous voyez une roue dentée blanche sur fond noir; c'est cette nouvelle roue qui va nous étonner le plus. D'abord, parce qu'elle va nous sembler tourner beaucoup plus lentement que les 6 autres, mais surtout parce qu'elle tournera en sens inverse de ces autres roues. Il semble que pour un tour complet accompli par les grandes roues, la roue dentée du milieu n'avanceque de la largeur d'une dent, et si les grandes roues tournent de gauche à droite, par example, comme les aiguilles d'une pendule ou d'une montre, la roue intérieure semblera se déplacer de droite à gauche, c'est à-dire en sens inverse de ce mouvement.
Comme vous le voyez, les illusions d'optique, qui nous ont déjà fait voir en blanc ce qui était noir, nous montrent aujourd'hui, comme si elles étaient en mouvement, des figures immobiles.
Il me reste à parler d'un autre genre d'illusions de la vue tout aussi extraordinaires, et assez peu connues du public; ce sera l'objet de notre prochaine causerie.
Tom Tit.
IV. — The spinning wheels.
Draw 5 concentric circles, that is to say having the same center, and whose line is 2 millimeters thick, each circumference being separated from its two neighbors by a white band 2 millimeters wide. No radius is imposed for the outer circumference; if it has a radius of 24 millimeters, for example, the other circumferences, drawn inside the larger one and with the same center, will therefore have radii decreasing by 4 in millimeters, therefore 20, 16, 12, and finally , 8 millimeters for the smallest. We can mark a big black dot in the common center of these circumferences. The circular lines, 2 millimeters thick, as I said above, should be made with very black ink, standing out very clearly on the white paper on which the line is made. Chinese ink will be preferred for this to ordinary writing ink.
Our experiment today is to show the public this figure, which is naturally motionless, and make them believe that all these circumferences are spinning around their center at a furious speed, like the wheel of a bicycle or an automobile. .
This miracle will be due to one of the most curious optical illusions that we know, and discovered by an English scientist, Mr. Thompson.
The whole secret consists in taking the sheet of paper on which the figure is drawn, or the page of the newspaper or the book where it is, and making it describe a rotational movement, slow or fast.
But let's be clear; it's not about spinning the paper like a spinning top; each point of the sheet must describe a circumference, but the paper always remaining in the same direction. If it is a newspaper, for example, each point on the sheet will describe a circle, but the printed lines will always remain in place before your eyes.
If I insist on this point, it is because, in most of the books in which this phenomenon has been described, the authors simply indicated that the paper had to be turned, and many people, not understanding the way to operate, could not realize the result that was to be obtained.
If you want to allow me a trivial comparison, I will say that the movement to be given to the paper is analogous to what is called the pan stroke of the cook, who, holding his pan by the handle, gives it a rotational movement. quickly to prevent the vegetables from sticking to the bottom.
I apologize to my kind readers for insisting so much on this very simple movement, and I'm sure everyone understands it perfectly.
As soon as you begin to give the paper the rotary motion that I have just described, you will see the 5 black wheels begin to turn within each other, like driving pulleys in a factory, like children's hoops or car wheels, and that with all the more rapidity as you give the paper a more accelerated movement.
If you have the patience to draw, instead of a single figure like the one I have just indicated, the more complex figure represented on our drawing opposite, and in which we see a group of 6 wheels each comprising 5 circumferences concentric black lines, the effect produced will be even more noticeable, and if you turn the paper from right to left or from left to right, we will see all these wheels start to turn, either in one direction or in the other, like if each revolved around an axis passing through its center. The easiest way to avoid doing this line is to look, which will also provide you with a new optical illusion, but this one that almost touches magic.
In the center of our figure, you see a white cogwheel on a black background; it is this new wheel that will amaze us the most. First, because it will seem to us to turn much more slowly than the other 6, but above all because it will turn in the opposite direction to these other wheels. It seems that for one full revolution of the large wheels, the middle gear wheel moves only one tooth's width, and if the large wheels turn from left to right, for example, like the hands of a pendulum or a clock, the inner wheel will seem to move from right to left, that is to say in the opposite direction to this movement.
As you can see, optical illusions, which once made us see black in white, now show us motionless figures as if in motion.
It remains for me to speak of another kind of illusions of sight which are just as extraordinary, and relatively little known to the public; this will be the subject of our next talk.
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claudehenrion · 1 year ago
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Sourires sémantiques...
Le discours de Attal ? Convenu à en être poignant. Rien à en dire... Alors... Et si on s'offrait une petite escapade hors de la sinistrose ambiante ? Par exemple... Une surprise, dimanche dernier : dans ''mon'' église de la Place Victor Hugo, généralement habitée par la congrégation des Petites Sœurs de Bethléem, il y avait... un Évêque venu de Guadalajara (Mexique), qui baragouinait le français comme la ''vache espagnole'' de petite réputation. Nous ''savon escoutché la lectour dé l'Ébanjilé'' et nous ''savons prière lo Señor'' etc... A la suite de quoi, mon español étant très au dessus de son ''francès'' je lui ai parlé de son merveilleux pays... au restaurant voisin. Sympa !
Ma manière de lui raconter son pays l'a surpris. Me doutant qu'il n'avait pas la moindre idée sur ce que je lui racontais (pour le comprendre, il suffit de constater l'incompréhension dramatique qui est celle d'un Pape argentin devant tout ce qui touche à l'islam), j'ai dû faire appel à mon année de linguistique et à mon certificat de Philologie à la Sorbonne (en 1959) et à ma maîtrise (au temps de ma jeunesse !) de la langue arabe, pour lui demander s'il savait d'où venait le nom de la ville où il exerçait son noble ministère. Réponse franche : ''NON'' ! Pourtant, Guadalajara est (et pardon à ceux qui le savent) une déformation hispanisée des mots arabes ''Wadi el-Rhraa'', ce qui ne peut se traduire que par ''le fleuve de merde'', ce qui a fait au Monseñor du lieu-dit un plaisir que j'ai senti mitigé... je ne sais pas pourquoi !
Je me suis donc cru obligé d'atténuer cette impression désagréable en lui ''racontant'' (?) les impressions des premiers envahisseurs arabes qui traversèrent un détroit --qui allait bientôt s'appeler ''de Gibraltar''-- et qui découvrirent un pays où l'eau coulait, littéralement, à flots, dans des fleuves qui parurent gigantesques à ces habitants des déserts les plus arides, qui n'avaient, en gros, jamais vu que du sable. Leur chef, le très redoutable Emir Tarik, s'élança depuis ce qui deviendrait un jour Tanger et devrait son nom à Tingis, la femme du géant Antée, ce Roi de Libye qui était fils de Poseîdon (= la Mer) et de Gaïa (= la Terre) ! Pas n'importe qui, donc, cet Antée, qui serait enterré (et non pas ''antée-errait'') à el-Charf, près de Tanger (Je n'ai jamais trouvé ce tombeau. Tant pis pour moi !).
On peut imaginer l'étonnement de ces guerriers devant l'énorme rocher qui semblait jaillir de la mer. Un peu craintifs, ils demandèrent au chef : ''Kékcékça ?'' (c'est en ''VO''). Pris de court, il répondit, superbe : ''Hada houa, chi J'bel Tarik'' (Ceci est ma montagne à moi, Tarik). ''Jebel Tarik''... Gibraltar, à l'accent près, avait un nom. Poursuivant leur chevauchée, ils virent une petite île très verte (quelle drôle de couleur, pour eux !) que Tarik, en panne de créativité, appela tout simplement al-Gezirah al-Jadrah, aujourd'hui encore l'Isla Verde. Al-Gezirah-Algesiras avait un nom, aussi. La toponymie espagnole prenait corps. (Petite précision : ''Fleuve'' se dit ''Wadi'', en arabe oriental (Machreki) ou ''Oued'' en arabe occidental (Maghrébi). Nous utiliserons tantôt l'un, tantôt l'autre).
C'est un peu plus loin qu'ils s'arrêtèrent, pétrifiés, devant un fleuve comme ils n'en avaient jamais imaginé ! Cent fois l'Oued Sebou et vingt fois le Bou Regreg, ''le père des Cigognes'', les plus grands qu'ils aient vus... Même Tarik, dans sa prétention, n'osa pas s'attribuer ce monstre et il lui donna le nom de Oued el-Kebir. (le grand fleuve), que des glissements sémantiques allaient transformer en Guadalquivir. Mais Tarik n'avait pas dit son dernier mot, et le grand fleuve suivant (plus modeste mais ''pas mal'', tout de même) décrocha la timbale : le Guadiana (al-Oued di' ana, ''mon'' fleuve) allait perpétuer son souvenir ! Et de découverte en découverte, ils en sont arrivés à un autre grand fleuve, d'une étrange couleur : il avait beaucoup plu sur la meseta de Guararrama (= le fleuve de sable) et le Wadi charriait une eau boueuse, marronâtre, qui inspira Tarik... qui lui donna le nom peu valorisant de ''Oued el-Rhraa'' (déjà traduit plus haut), ce qui explique que, le temps passant, le fleuve a pris le nom moins suggestif de ''río Manzanares''. Seules les terres environnantes ont gardé ce nom... qui n'avait plus aucun sens...
Et ce n'est qu'en 1521, après la chute de l'Empire Aztèque, que le  conquistador Hernàn Cortés  chargea Nuño Beltràn de Guzmàn, natif de Guadalajara-la-Castillana, de conquérir tous les territoires à l'ouest de la Nouvelle Espagne, avec 500 soldats et, dit-on,15 000 esclaves aztèques. La nouvelle capitale sera fondée officiellement le 5 janvier 1532... Je dois dire que ces détails-là, contrairement aux considérations exclusivement philologiques, enchantèrent mon nouvel ami d'un jour... et Evêque toujours (ce je lui souhaite : il est tellement sympathique)... Pourtant, au Mexique même, il est en concurrence étymologique avec Guadalupe, l'un des plus impressionnants pèlerinages de la chrétienté, héritier adoptif d'un d'un Oued al-Lub, un fleuve aux pierres noires (que je n'ai pas vues, lors de mes pélerinages à ce lieu unique), dont l'Alcade (le Maire) ne se souvient sans doute pas d'avoir été ''al-Caïd''
La toponymie espagnole est vraiment très marquée par les 7 siècles qu'aura duré l'occupation arabe. Je vais citer deux autres noms, auxquels on ne pense pas toujours : le nom de Madrid, la capitale, souvent prononcé ''Madrit'' par les espagnols –qui parlent si vite !- vient de l'arabe madrit ou madjriat, qui veut dire petit(s) cours d'eau... et le second, plus douloureux pour nous, est le nom de Trafalgar qui vient de l'arabe Tarif al-Gharb, le cap à l'Ouest. Pensons à autre chose !
Selon le dictionnaire de l’Académie royale d’Espagne, sur la centaine de milliers de mots que compte la langue espagnole, environ 4000 sont d’origine arabe. A titre de comparaison, la langue française compte moins de 250 mots issus de l'arabe... ce qui ramène à zéro la tirade idiote de Chirac sur une soi-disant présence culturelle arabe qui serait ''à sa place, en France'' : la place en question est à peine un strapontin d'appoint, même si quelques mots sont de toute première utilité (ne dit-on pas ''jouer les utilités'' pour dire ''avoir un rôle secondaire'' ?), telle le magasin français qui vient de l'arabe المخزن , āl-magḫzàn (= l'entrepôt, almacén, en espagnol).
Mais il on ne peut passer sous silence l'apport de l'arabe dans les mathématiques, où triomphent le ''chiffre'', issu du al-Ciff'r, le zéro, et l'Algèbre, de al-Jeb'r, le chiffre, qui nous ont causé tant de maux de tête, enfants. Citons aussi le fraîchement ressuscité ''algorithme'' qui ne s'écrit pas avec un ''y'' puisqu'il n'a rien à voir avec la samba, le blues, le rock… ou le ''raï'': il vient du nom du célèbre mathématicien, philosophe, géographe, astrologue et astronome persan ''al-Khwarismi'', un génie qui est mort vers 850 à Bagdad (un chapitre de mon livre ''Comprendre demain'' --Juin 2012, pp. 97 à 132-- lui est consacré). De mauvaises langues affirment que ce sont les esclaves grecs qui ont sauvé, pour les arabes qui n'ont pas su s'en servir, les trésors contenus dans la grande Bibliothèque d'Alexandrie brûlée en 648... ce qui est ''un peu just'' mais pas impossible, en ce qui concerne les dates. Je me garderai bien de trancher... et franchement, je m'en fous !
Ce gentil Monseñor ne saura jamais le plaisir qu'il m'a offert sans le vouloir, en me permettant une petite escapade pour une fois vide de tout sous-entendu politique (ou... si peu !), dans le domaine –si cher à mon cœur-- des mots pour eux-mêmes, de la culture gratuite, et de souvenirs qui ne servent à rien. L'acte gratuit (dont Gide contestait jusqu'à la possibilité d'existence dans ''Les caves du Vatican'', ce qui a interrogé mes 2 années de ''Prépa'' : ''S'il avait raison, se disait-on, ce serait trop affreux !'') reste tout de même une ultime prérogative de l'Homme que même les plus sectaires des animalistes n'ont jamais osé attaquer frontalement...
Et pardon, chers Amis-lecteurs, à ceux d'entre vous que mes digressions géographico-sémantiques dominicales et épiscopales ont pu ennuyer. C'est seulement ''une fois tous les 36 du mois''... et encore !
H-Cl.
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gerceval · 2 years ago
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Le Choix - chapitre 8
Une fic hebdomadaire dont vous pouvez choisir la suite en votant chapitre après chapitre !
[Commencez depuis le chapitre 1]
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Un long moment s'était écoulé. Lancelot n'avait pas envisagé une seule seconde qu'il réussirait à trouver le sommeil ce soir-là. Arthur était parti, et il avait attendu, ne sachant à quel saint se vouer. Seul dans le grand lit - cette chambre du long couloir du troisième étage devait avoir été conçue pour être destinée à des invités de marque - il avait attendu, et attendu encore. Et puis, la curiosité avait fini par venir. La curiosité, doublée d'un autre sentiment, dont il ne parlait jamais. Il s'était un peu tortillé sous les couvertures, pensait que cela passerait. Il avait observé ses mains pendant longtemps, et puis ses avants-bras en remontant les manches de ses vêtements de nuit. Et puis ses pieds, en repoussant les couvertures. Il n'avait jamais vu les pieds d'Arthur, s'était-il dit, pensif. Il n'avait certes pas essayé de dormir, mais il avait essayé de s'occuper autrement, il le jurait. Mais la situation était trop inhabituelle, et avait réussi à ébranler sa morale d’acier au moment où le soleil avant commencé à poindre à la fenêtre.
Il ne faisait jamais cela complètement nu. Pour commencer, il faisait cela rarement, il fallait tout de même le rappeler. Et lorsque cela lui arrivait, il gardait toujours la majorité de ses vêtements, peu enclin à y passer du temps ; peu enclin à voir ce vice comme une activité à part entière. Mais cette fois, seul dans cette grande chambre, seul dans un corps qui ne lui appartenait pas, il s'était déshabillé entièrement avant de toucher cette peau qui n'était pas la sienne. La sensation était si étrange, et le goût de l'interdit aphrodisiaque somme toute inimitable.
C'est pourquoi, quand Arthur entra en trombe dans la chambre, la honte se fit encore plus douloureuse que d’habitude.
- Qu’est-ce qu- Oh !
Et Arthur ressortit, claquant la porte derrière lui avec violence.
Il se rhabilla à toute vitesse - ou du moins il essaya de se rhabiller à toute vitesse, mit les deux jambes dans la même jambe, sa chemise devant-derrière et son bonnet de travers, souffla, vit rouge, grogna de frustration, tira sur les cordelettes de sa chemise sans faire exprès, trébucha dans ses chausses, retombant sur le bord du matelas, et il parvint après ce qui lui sembla être de longues minutes à être plus ou moins présentable. Puis, les joues rouges et le cœur tambourinant dans les oreilles, il se figea.
Arthur était reparti. Il était un imbécile. Comment avait-il pu croire qu'Arthur ne reviendrait pas dans la chambre ? Il avait l'apparence de Lancelot, il n'avait pas pu décider de retourner dans sa chambre. Comment avait-il pu penser qu'il avait le temps de... de... Décidément, ces choses-là rendaient idiot. Il fit les quatre cents pas sur les dalles de la chambre, fébrile. Puis, la porte se rouvrit.
- Je peux savoir ce que vous étiez en train de faire espèce de grand malade ?!
Le ton d'Arthur ne laissait pas la réponse à sa question très ouverte. Lancelot balbutia. Quand Arthur pointa un doigt accusateur dans sa direction, il sut que le reste de la conversation ne serait pas particulièrement apaisé.
- Non mais faut surtout pas vous gêner ! Je rêve, vous êtes complètement frapadingue !
- Je croyais que vous vouliez pas que je fasse ma mijaurée sire. Alors pardon, mais là c’est plutôt vous qu-
- Ah ne commencez pas à prendre ce ton-là avec moi Lancelot, parce que ça peut très mal finir !
- C’est une menace ?
- Je sais pas, approchez un peu si vous voulez vérifier par vous-même !
Une voix étouffé s’éleva depuis une chambre voisine.
- Eh oh, ça va ptetre aller là non ? Yen a qui aimeraient bien finir leur nuit !
Sans se démonter, Arthur continua à l’admonester en chuchotant avec une force hargneuse.
- Je ne vous permets pas de faire ce que vous voulez avec, avec…
- Ah parce que vous avez l’impression d’avoir particulièrement bien pris soin de mon corps peut-être ! Regardez la gueule que vous avez mon pauvre !
Arthur passa vaguement la main sur sa pommette gonflée, qui commençait à bleuir.
- Ça n’a rien à voir ! Mon beau-père m’a vu – vous a vu au coin d’un couloir et a subitement été pris d’envie de vous en coller une, et je commence à comprendre la velléité !
- Vous croyez peut-être que vous êtes d’un naturel aimable ! dit Lancelot.
- Ah ça va bien maintenant ! Vous allez commencer à faire preuve du respect que vous me devez, et c’est un ordre !
- Du respect que je vous dois parce que vous êtes mon roi ? Allez dire ça à n’importe qui, essayez de commencer à donner des ordres, et voyez si on vous rit pas au nez !
Arthur le toisa.
- Vous allez la jouer comme ça ?
- On a dit qu’on prenait le rôle l’un de l’autre le temps que Merlin trouve une solution, non ? Ça devrait pas être trop difficile de prendre le rôle d’un petit merdaillon tyrannique incapable de discuter de quoi que ce soit sans que son ego ne s-
Arthur avait à nouveau claqué la porte. Typique. Si c’était un conflit qu’il voulait, Lancelot saurait lui donner un conflit. Et puis après tout, Lancelot avait le visage du roi. Jusqu’à nouvel ordre, il avait les pouvoirs du roi, et s’il le voulait, il pouvait faire durer la situation aussi longtemps qu’il le voulait. Il était peut-être temps de prendre les choses en main – sans mauvais jeu de mots.
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0nalia · 2 years ago
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Liberté {Eustass Kidd x Reader} Parti 1
Je me réveille comme chaque matin, avec une lourde fatigue sur les épaules. tout dans ma vie allez de travers depuis la mort de ma mère il y a 2mois. les papier empilé, le courrier laisser au bas de la porte, un désordre complet dans un petit appartement de grande ville.
en prime de tout cela, ma relation ces brisée il y a 1 semaine, l'excuse de cette imbécile était ma dépression, mais les odeur qu'il porté sur lui chaque soir au retour de son bureau ne trompé pas. les autres femme aimée lui laisser leur odeur sur son colle de cravate.
quelque jours passé, avec ma routine habituel, remonté la pente était ma principale préoccupation. je suis une petite geek j'aime jouer au MMORPG de Pirate, mais je pratique aussi de la dance (pole dance, hot dance) cela reste un sport très physique et entretien à merveilles un corp. de plus offre du plaisir à dansé sur nos musique préféré.
la sonnette retentie dans l'appartement, je ne m'attendez pas a se qu'un notaire soit debout, face a ma porte.
Bonjour Mlle {Nom de famille} ?
Heu, Oui ? vous êtes ?
Je suis le notaire de vôtre Mère {Nom, Prénom}. je viens clore sont dossier et vous donné ces dernier bien laisser.
Dernier bien ? pardon mais... il me semble que j'ai déjà reçus mon héritage. faire un signe de sou avec les doigts.
Et bien actuellement nous parlons de bien, Matériel. il semblerais que vôtre mère possédé une grande parcelle de terrain de plus de 10 hectare, comptent a l'intérieur une maison de campagne, et un lac au milieu de ces bois.
heu.. entrée ! parlon a l'interieur. invitant le notaire a s'installé dans la cuisine.
après avoir signée les document restant, avec quelque explication et des renseignement sur ces lieu hérité. ma première réaction était de faire mes carton et de partir enfin de cette ville immense et pollué. remplis de personne indésirable..
Respirant grandement devant la porte de cette appartement maintenant vide, les clef a la mains et un petit sourire au lèvre, les souvenir revenant quelque instant, mais les balayant d'un geste de la mains.
Nouveau départ pour toi {Y/N} !
glisser la clef sous la porte de l'appartement suivant les consignes du propriétaire, même pas la décence de venir lui-même les récupéré. cliquant sur ma langue avant de descendre les escalier, ignorant les porte voisine, le rythme de mes pas s'accélérant vers l'excitation de découvrir cette héritage en personne. seul les photo était dans le dossier du notaire, donnant l'eau a la bouche de toute cette vue a couper le souffle, ces foret de pin a perte de vue, trônant en son centre le lac du nom de "Le lac Crystal". un nom curieux mais merveilleux.
s'éloignant de la grande ville, avec le camion de déménagement suivant la voiture de près, presque 12 heure de route était devant nous. cela allez être un long voyage, mais cela en vaudra la peine !
arrivant a 9 heure de route passé, les foret se fondé entre les champs, de plus en plus épais jusqu'à ne voir que des arbre de pin.
Donc la maison et au lieu de la foret ..? intéressant, je savais que tu avait toujours des gout particulier maman.. mais j'aime ton idée..
nous avons toujours eu des gout extravagant dans ma famille, surtout du coter des femmes, ma mère était attiré par se qui et mythologie, mystère et magie. j'ai hérité tout sa d'elle, mais j'ai aussi des penchant particulier pour se qui et du gore.. les films d'horreur des moment de torture mon toujours émoustillé, imaginé pouvoir faire se genre de torture au personne que l'on déteste m'intéresser. mais personne ne le sais.
Petit saut dans le temps. arrivé a la maison, le souffle coupé a la vue de la bâtisse dévoré par les plante grimpantes et le gazon qui avait poussé depuis son décès. le sourire grandissais sur mon visage et la motivation de pouvoir dompté mère nature m'as poussé a vite installée mes affaire, remerciant les déménageur de leur grande aides.
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christophe76460 · 2 days ago
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16-601 À mon cher Papa
L'adresse est : https://soundcloud.com/jlgaillard/lettre-a-mon-cher-papa
À mon cher Papa, Paris le 7-08-2019
Papa, je sais que bientôt tu vas nous quitter et j'ai le cœur triste, mais je ressens beaucoup de fierté d'avoir eu un Papa comme toi !
Je me souviens de nos jeunes années où, le repas du soir terminé, on débarrassait en hâte la table et là, le cours de science commençait pour moi et mes frères et ma sœur. Tu nous apprenais à souder, à réparer, à construire des choses basiques, mais qui avaient un grand impact sur nous. Notre Papa savait tout faire et connaissait toutes choses. Mon Papa, c'était le plus fort ! Physiquement et intellectuellement …
Il était si fort que, lorsque les 4 enfants ensemble, nous sautions sur lui, d'une seule main il nous saisissait tous les 4 et nous faisait rouler sur le lit familial. Quand il serrait ma petite main dans la sienne, j'avais l'impression que ma pauvre main allait exploser !
Je me souviens de ces cours pratiques d'électricité, de mécanique, d'électronique, de pneumatique, qui faisaient chaque soir une fête, avec la découverte de nouvelles choses.
Pourtant, tu n'avais pas été gâté par la vie. Devenu orphelin de mère à ta naissance, puis de père quelques années plus tard, tu vivais comme un enfant sauvage dans une ferme perdue dans les monts du Jura. C'est seulement à 9 ans que tu as été récupéré par un cousin lointain qui t'a enfin appris à parler et à écrire ! Tu es venu habiter en ville, à Reims où tu étais tellement effrayé que tu t'enfermais dans un placard !
Ton premier travail a été forgeron et tu équipais de fer les sabots des chevaux. Puis les chevaux sont devenus rares, remplacés par des tracteurs.
Alors, avec Maman, vous êtes revenus dans les Ardennes, pays de ton beau-père, puis tu as travaillé à l'usine, chez Arthur Martin. D'abord à la fonderie, puis au bureau d'études, tout en poursuivant tes cours du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) chaque soir, après nos cours de science ! Ensuite, tu travaillais tes cours jusqu'à tard dans la nuit. Puis tu as terminé tes études d'ingénieur, tout en cherchant à mettre au point des inventions et à déposer des brevets : par exemple avec notre voisin, le pharmacien, tu as mis au point une seringue jetable, ou en fonderie, de nouveaux injecteurs de gaz pour les cuisinières ou d'autres choses pour les machines à laver …
Au bureau d'études, tu as toujours été le plus fort !
Puis les enfants ont grandi et ont quitté le nid familial.
Un jour, ton fils Jean-Louis a connu le Seigneur Jésus et il est devenu chrétien. Il avait tellement changé que tu avais du mal à comprendre que des choses spirituelles aient de l'importance pour lui. Tu as mis presque 49 ans pour accepter ce fait et réaliser : "Que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toutes les paroles qui sortent de la bouche de l'Éternel". C'est lorsque la longue maladie a commencé son œuvre de destruction en toi que tu as ressenti que tu avais besoin d'un Sauveur et d'un Seigneur pour te pardonner tes fautes, tes péchés et te donner une nouvelle vie. Oui, cela est venu dans ton cœur au début de cette année, suite à une histoire que ton fils t'a racontée : celle du Dr Arisson, dans laquelle tu t'es retrouvé. Tu as compris que tu étais comme ce médecin orgueilleux, ne pouvant plus compter sur tes capacités et que là, face à cette terrible maladie tu étais sans force et sans espoir et que seule la foi en Jésus-Christ viendrait remplir le vide de ton cœur. C'est alors que tu m'as demandé de prier pour toi, avec toi, et nous avons ensemble prié le Seigneur :
- " Jésus, pardon d'avoir vécu loin de toi, je réalise que mon cœur est vide et toi le fils de Dieu tu es venu de ton ciel de gloire pour prendre la forme d'un homme, pour offrir ta vie en rançon de mes péchés, viens dans ma vie et pardonne-moi, donne-moi ta vie, merci Jésus, maintenant je suis à toi. Amen ! "
Suite à cette prière, rien n'avait changé en apparence, mais dans ton cœur tu as ressenti la paix de Dieu qui désormais, était en toi !
Pourtant, une chose que j'ai vu changer en toi, c'est quand je revenais d'avoir fait un séminaire au Congo Kinshasa en juillet 2019, où pour la première fois, tu avais pu suivre ma prédication en vidéo en direct sur ma page Facebook. Lors de mon retour en France, tu m'as dit pour la première fois de ma vie : - "Que tu m'aimais et que tu étais fier de moi !".
Toi qui avait été orphelin très jeune, tu n'avais jamais pu recevoir l'amour de tes parents, et quand j'ai entendu cela pour la première fois de ma vie à 69 ans, j'ai compris que tu me parlais avec ton cœur et mes yeux se sont remplis de larmes, de reconnaissance et d'amour pour toi ! Merci Papa !
C'est difficile de voir partir son papa, mais aujourd'hui je sais que tu pars retrouver le Seigneur Jésus et habiter avec Lui.
J'ai envie de te dire les mêmes mots que ceux qu'un petit-fils de 4 ans a dit à sa grand-mère, qui me l'a raconté :
- "Grand-mère, tu es vieille maintenant, tu vas aller retrouver le Seigneur Jésus, alors quand tu le verras, tu lui diras : que je l'aime et que je veux le servir !".
Au Revoir, Papa, et merci pour tout l'amour que tu nous as donné ! Nous t'aimons et nous sommes fiers de toi ! C'est grâce à toi que nous sommes là où nous sommes.
Ton fils Jean-Louis
#fils #père #amour #confiance #fier #servir #mort #vie #espoir #espérance #sauver #jesus
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yes-bernie-stuff · 8 days ago
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Dimanche 9 février 2025
Il y aura de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent. Luc 15. 7
Celui-ci, ton frère, était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé. Luc 15. 32
Quatre grands sujets de joie (3)
Un pécheur qui se repent Le troisième sujet de joie est un événement qui se produit encore aujourd’hui, chaque fois que quelqu’un reconnaît qu’il a besoin d’un Sauveur et se tourne avec foi vers Jésus. Le chapitre 15 de l’évangile de Luc montre, par trois paraboles successives, le résultat produit chaque fois que Dieu atteint son but en trouvant celui qui était perdu��: la joie !
Le berger qui a retrouvé sa brebis perdue rentre chez lui “tout joyeux”, réunit ses amis et ses voisins et leur dit : “Réjouissez-vous avec moi car j’ai trouvé ma brebis, celle qui était perdue” (Luc 15. 6).
La femme qui a retrouvé sa pièce de monnaie rassemble ses amies et ses voisines, et leur dit : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé la drachme que j’avais perdue” (v. 9).
Le père qui voit son fils revenir vers lui pour lui demander pardon, l’accueille avec joie, et dit : “Réjouissons-nous, car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé” (v. 23-24).
Oui, tout est joie quand un pécheur revient à Dieu : joie dans le ciel, joie pour le Sauveur qui a payé si cher pour le racheter, joie pour celui qui a maintenant la vie nouvelle que Dieu lui donne !
Oh ! quelle joie éclate dans le ciel, Lorsqu’un pécheur répondant à l’appel Du Sauveur qui l’invite, Tous ses péchés sont ôtés pour jamais ! Jésus lui donne et la vie et la paix, Entre ses bras l’abrite.
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moms-texts · 3 months ago
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LA JUSTIFICATION
POURQUOI,on se justifie,pour...
Montrer une bonne image de nous même ou se donner une
bonne conscience.
MAIS,au fond on manque de confiance en soit.
On recherche souvent l’approbation des autres,on cherche à prouver notre innocence,même si on en ai pas la cause.
Vouloir se justifier,c’est vouloir convaincre.
Tandis que s’expliquer,c’est pour se faire comprendre.
Nous voulons tellement montrer une belle image de nous mêmes,mais le contraire finit par nous trahir (notre manque de confiance).
La justification,peut être bonne ou mauvaise,même parfois raisonnable.
La justification,signifie etre juste dans le fond,ça devrait pas ce compliqué comme ça ,mais nous on complique ça les affaires,la!la!
On se sent souvent obligé de justifier.
On est en retard ;ils y avait un train,du trafic.
Ila même manqué d’eau chaude pendant 15 minutes ce matin….
Comment on fait pour arrêter !!!
Presque impossible on sait fait inviter au restaurant,ça nous tente plus,on veut rester chez soit en pyjama devant la télé,alors on annule et on sort plein de raisons,POURQUOI ?
On se sens toujours obligé de justifier ,on se sent mal à l’aise de vouloir faire ce que l’on a envie de faire.
En fait justifier,c’est finalement donné une explication sur un acte qui ses produit.
Mais ils y a des limites quand même,changer d’idée parce que on est supposé d’aller au cinéma avec une gang de chum ,parce que on a envie de jouer tranquille au carte avec son voisin,la!la! Tu as pas à te justifier,tu as juste changé d’idée,dsl les filles on remet ça!
Tu as envie de jouer au carte avec ton voisin et bien fait le!!
D’accord pour le travail ,le patron,un contrat,un client,OUI
Si il y a eu un manque,c’est une justification auprès d’un client où d’un patron,c’est logique.
Mais nous les femmes,on se justifie pas mal trop je trouve ?
Vous avez pris du retard ok dsl .
Faut pas que l’on deviennent des personnes avec un besoin compulsifs de se justifier.
Être compulsif,c’est un énorme manque de confiance et d’estime en soit,on en vient même convaincus de notre propre justification.
La justification se traduit dans le pardon.
L’écriture déclare,qu’il n’y a pas de juste ,pas même un seul,et donc l’auto justification est une impossibilité absolue.(romains 3,10)
Pour la fin,de ce texte je dirais
On devrait travailler là-dessus
Arrête de se justifier,ce serait un bon début n’est pas.
Avec amour
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cricxuss · 9 months ago
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Elle décide de s'évader pour deux jours loin de tout et de tous surtout. Prendre le train, un aller pour n'importe où. Son défi, prendre celui qui part le plus tôt. Elle regarde le tableau d'annonces, elle a encore 15 minutes avant le prochain départ pour " n'importe où ". Elle prend un billet aller.. elle verra plus tard pour le retour. Un billet en première, elle a envie d'être au calme. Elle s'assoit côté vitre en se disant qu'elle est folle et sourit. Seules trois personnes dans le wagon, tout est calme. Elle prend son livre, met ses écouteurs.. un peu de musique classique dans les oreilles et la voilà partie dans sa lecture. Elle oublie où elle se trouve et croise ses jambes bien haut, elle a retiré ses chaussures pour le temps du voyage : 3 heures 30 !! Elle sourit encore en se disant qu'elle n'aurait pas dû choisir ce livre érotique pour le trajet, elle se dandine un peu sur son siège.. l'effet lecture est là !! Il a une belle plume cet auteur ! Elle ne se rend pas compte qu'un homme en costume s'est installé sur les sièges face à elle, plongée qu'elle est dans la lecture. Tout à coup, elle sent qu'on lui retire ses écouteurs. Elle lève les yeux de son livre et rencontre le plus beau regard qu'elle ait jamais vu. Un sourire amusé dessine le visage de l'inconnu.
- Pardon Madame, mais c'est plus fort que moi, vous avez l'air tellement absorbée dans cette " soirée particulière " , j'ai vu le titre . - Je le suis en effet.
Elle ferme prestement le livre et le pose près d'elle contre la fenêtre se disant qu'ainsi, le titre serait vite oublié. Elle rougit un peu ne sachant quelle attitude adoptée. Elle s'assoit de façon plus adéquate et remet ses chaussures.
- Je vous en prie, restez comme vous êtes, j'aime beaucoup.
Décidément, il ne manque pas d'air lui, se dit-elle. Son éducation l'empêche de répondre du tac au tac aussi préfère-t-elle le silence. Elle ferme les yeux, signifiant ainsi à son voisin qu'elle n'a pas envie de prolonger la discussion. C'est mal connaître l'homme qui en profite pour lui tenir la main entre les siennes.
- S'il vous plaît, regardez moi, laissez vous aller. Je me suis renseigné auprès du contrôleur, nous descendons tous les deux dans la même ville. Pour tout vous dire, j'y descends pour clore un chapitre de ma vie en voulant visiter seul une dernière fois ce qui m'a fait aimer cet endroit. En vous observant, j'ai envie de vous convier à ce cheminement.
L'esprit de la jeune femme chemine à vive allure.. Elle est partie deux jours pour s'évader de ceux qu'elle connait, un peu à l'aventure.. alors pourquoi pas aller au bout de son moment de folie douce. Elle lui sourit en rougissant, ouvre les yeux, le fixe. Il est très attirant après tout pourquoi pas visiter en sa compagnie, il connaît cette ville, pas elle. Il lui tient toujours la main, elle ne la retire pas. Taquin, il lui demande si sa lecture était passionnante, elle rit à la remarque et lui répond que oui. Il lui dit alors qu'il aimerait avoir avec elle une soirée particulière, juste tous les deux. Elle ne sait comment prendre cette invitation, connaît-il l'histoire, a-t-il envie d'une soirée romantique ?? La main s'est posée sur son genou, elle ne la retire pas. Ils se parlent les yeux dans les yeux. Il finit par se pencher en avant le lui embrasse la bouche avec délicatesse, elle le laisse faire.
- J'ai hâte d'être arrivé vous savez, vous êtes attirante et votre fausse timidité est adorable.
- Je ne suis pas une fausse timide, juste j'aime bien ce contact et je me dis que je suis partie à l'aventure alors je la vis.
Ils arrivent enfin à destination, prennent le même taxi et tout naturellement se décident pour un hôtel commun. Deux chambres mitoyennes, ils se retrouveront pour un petit apéritif avant la visite nocturne de la ville et un bon restaurant. Avant de la laisser devant la porte de sa chambre, il lui baise la main, lui sourit et lui dit simplement " à tout vite, plus vite que tu ne le penses" .
Avant qu'elle ne puisse lui répondre, il entre dans la sienne.
MartyWha
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feathery-dreamer · 9 months ago
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Abonne-Toit (sketch théâtre)
Description: lieu et personnages
On voit un côté du toit posé directement sur la scène (sans mur en dessous), une cheminée à un bout, l'autre est caché. Il est bas et son sommet est plat pour éviter un accident; la scène représente la cour avant de la maison, avec une chaise. Une femme est assise dans la chaise, un livre à la mode sur les genoux, téléphone dans sa poche (ou sur le sol). Un homme marche sur le toit depuis le côté caché, en "équilibre" sur le sommet, smartphone en main. A la fin, il y a aussi un(e) ambulancier(ère), précédé(e) d'une sirène d'ambulance puis effets de gyrophare.
Script
[sur DA]
La femme, très détendue, est seule en train de lire. Elle n'entend pas les bruits d'effort que fait l'homme en grimpant sur le toit.
Homme, off : Pffff. Ah voilà, c'est Live. Wech la commu, comment on va aujourd'hui ? La forme, la flemme, la fougue, la flippe, peu importe, tout le monde est bienvenu ! (Il entre en vue, écran du smartphone orienté vers lui, et fait deux pas.) Alors la dernière fois, vous avez été plein à demander plus de spectacle. Mais j'avais pas envie de me foutre des feux d'artifice dans le froc, hein ! Alors j'ai regardé les tendances, et alors là commu, tu devineras jamais où j'suis. (Il retourne son téléphone et balaie d'un côté à l'autre.) Tu vois ça ? (Il le tourne vers le bas où se trouve la femme, essayant de ne pas tomber. Il crie presque, faisant sursauter la femme qui regarde autour :) Hé wouaiiiii, on est sur le toit de ma voisine !
Elle regarde enfin en haut, le voit agiter les bras et presque tomber, se redresse dans sa chaise.
Femme, à elle-même : Bah, c'est quoi ça ? (Plus fort :) Hé m'sieur ! Vous faites quoi, là ? Homme, tournant le téléphone vers son propre visage : Et voilà ma voisine, elle est hyper cool. Envoyez-lui des coeurs dans le tchat ! (Il le retourne vers elle.) Hein mademoiselle, vous êtes cool ? J'vous emprunte le toit pour mon Stream ! Femme : Mais vous pouvez pas, c'est ma maison ! (Elle pose son livre et se lève.) Et puis, c'est madame. Homme : Oh allez, s'vouplaiiiit ! C'est pour une bonne cause, quoi ! (Il tourne l'écran pour le regarder, puis de nouveau vers elle.) Regardez le tchat, on vous envoie tout plein de coeurs ! Au fait, vous savez combien de Subscribes j'ai ? Femme : Euh bah, j'en sais rien moi. Homme : Faut que vous vous Sub aussi, si vous avez Google ou Amazon. Vous verrez mademoiselle, la com- Femme : Madame. Homme : Pardon m'dame, vous verrez la commu, hyper sympa ! Pas de trolls, pas de Haters, pas de harcèlement, rien que du bon temps. Femme : Ah bah, ça sonne chouette. C'est quoi en fait, un "héteur"? Homme, tournant le téléphone vers lui : Wech la commu, tu sais quoi ? Si on arrive à cinq cent Likes sur l'épisode, je saute d'ici ! Femme : Bah attends, c'est pas un peu dangereux ? Homme, retournant l'appareil vers l'autre bout du toit : Mais nan mademoi- pardon m'dame. Z'inquiétez pas, j'suis un pro ! (Il fait prudemment quelques pas, montre la cheminée à la caméra.) Oh, téma-téma la pure cheminée de ouf. J'vais essayer de l'atteindre. Femme, saisissant son propre téléphone : Bah, j'appelle quand même le quinze, on sait jamais. (Elle compose, puis commence à parler à voix basse.) Homme : Wech la commu, tu sais pourquoi y mettent un p'tit truc plat sur les cheminées, comme un chapeau ? (Il tourne le smartphone vers elle :) Hé m'dame ! Vous savez à quoi ça sert ? Femme : De quoi ? Homme : Le chapeau sur les cheminées, c'est quoi ? Femme : Oh bah, j'en sais rien moi. (Elle retourne à son appel.) Homme, s'arrêtant un instant pour regarder l'écran : Quelqu'un peut dire dans le tchat ? (Surpris : ) Owaaah, on est à trois cent cinquante ! Encore cent cinquante Likes et j'y go. Allez la commu, je crois en toi. Femme, le regarde puis retourne à l'appel : Bah il veut pas descendre, puis il parle à quelqu'un au téléphone. Y dit qu'il va sauter s'il y a cent cinquante laïques. Il est très religieux, je pense. Homme, à deux pas de la cheminée : Attention, j'y suis presque ! J'me lance…
Il tente de la saisir, perd son équilibre et glisse le long du toit, atterrit sur ses pieds puis tombe à genoux ; son smartphone glisse hors d'atteinte.
Homme, se roulant par terre et criant : Arrrg mes jambes ! Ah putain j'suis tombé ! Femme : Bah ça y est, il est tombé. (Elle se penche vers lui.) Euh, ça va monsieur ? Homme, dents serrées : Arrg ça m'fait trop mal ! J'ai super mal aux jambes ! Merde merde merde… Femme : Il a mal aux jambes. Ah bah, il saigne du genou aussi. Homme, criant : Meeeeerdeeeeuh ! Femme, observant de plus près : C'est pas la rotule qu'on voit, là ? Homme, hors d'haleine : La quoi ? Femme, pointant : Bah, l'os du genou, tiens. Homme, regardant aussi : Oh nique sa race, c'est l'os. C'est horrible. Femme : Bah ça va, les médocs arrivent, tiens bon. Homme, cherchant autour de lui : Mon téléphone, il est passé où ? Femme, regarde et pointe vers le smartphone : Bah, le voilà. Homme : Oh. (Il essaie de se relever, retombe.) Aïe euuuh ! Ramène-le-moi, tu veux. Femme, se penchant pour le récupérer : Oh, l'écran est fissuré. Homme : Allez dépêche, gourdasse ! Femme : Non mais… connard ! Homme : Faut que mes abonnés voient ça, c'est de l'inédit ! Femme : Ouais bah, tu m'parles pas comme ça ! J'suis pas ta copine, monsieur. Homme : Oui, pardon m'dame, j'ai un mal de chien, j'me suis emporté, j'suis désolé. Allez s'teplaît, c'est pour le Stream ! Femme : Bon, pour cette fois… Elle lui rend le smartphone, puis se remet à parler dans le sien. Homme, montrant son genou au smartphone : Wech la commu, tu vois cet os là ? T'as vu comme il déchire ! Si on arrive à six cents Likes, j'touche. (Il regarde l'écran.) Ah merde, y'a plus de données ! Et on est même pas a cinq cent cinquante. (A elle :) Madame, vous avez pas le wifi ? Femme : Bah non, j'ai qu'une seule fille.
Bruit de sirène d'ambulance, d'abord au loin puis de plus en plus proche. Bientôt il s'arrête mais on voit des reflets de gyrophare. Entre l'Ambulancier(ère)…
Ambul. : Bonjour madame, bonjour monsieur. Homme et Femme : B'jour. Ambul., les regardant tour à tour : C'était pour qui ? Femme : Pour qui, quoi ? Ambul. : Mais l'ambulance, enfin. Femme : Ah bah, c'est lui. Ambul. : Eh bien, monsieur ? On cherche à devenir le prochain Philippe Petit ? Homme : Qui ça ? Femme : Ah bah, c'est votre fils ? Il s'appelle Philippe ? Ambul. : Non pas lui, enfin peut-être. Je sais pas comment il s'appelle le monsieur. (Il s'approche de l'homme, puis sursaute.) Mais, il saigne ! Femme : Ouais, puis on voit la rotule. Ambul. : On voit- oh non ! (Il recule, une main devant lui pour se masquer la vue et l'autre plaquée sur sa bouche.) Oh non pas ça, j'ai horreur quand on voit l'os ! (Il/Elle tremble et gémit de dégoût, puis leur tourne le dos.) Femme : Bah c'est rien pour vous, non ? Ambul., secouant énergiquement la tête : Oh non, j'y touche pas moi. Homme : Mais euh, je fais quoi alors? Toute façon j'peux même plus Streamer. Ambul., regardant derrière mais se cachant encore la vue de la main : Je vais parler au conducteur. On va vous arranger ça. (Il/Elle commence à sortir, puis revient.) Vous monsieur, bougez pas, vous pourriez vous blesser. Homme, se regardant : Bon okay. Ambul. : Vous en faites pas monsieur, on s'occupera de vous. Je connais un excellent médecin, vous allez l'adorer. La meilleure dermatologue de toute la région.
Il/Elle sort. Noir.
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ladivinegrace · 1 year ago
Text
Vigilance
Le jour vient où “le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, au milieu d’une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de notre Seigneur Jésus. Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur et de la gloire de sa force, lorsqu’Il viendra en ce jour-là pour être glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru” (2 Thessaloniciens 1 :7-10).
Bien-aimés, il n’y a pas plus grande misère que celle d’être chassé loin de la présence glorieuse de l’Eternel pour toujours. Bien-aimés, s'il vous plaît, ne dormez pas aujourd'hui avant d'avoir répondu à cette question pour votre propre bien. Où serez-vous lorsque le Seigneur Jésus reviendra pour juger le monde? Serez-vous parmi ses saints, vous réjouissant de la venue du Roi de gloire et vous émerveillant devant Lui? Ou serez-vous parmi les réprouvés dans les ténèbres du dehors, dans l’enfer de feu, loin de l’Eternel, où “il y aura des pleurs et des grincements de dents” (Matthieu 13 :42).
Je vous exhorte aujourd’hui, bien-aimés, si vous ne connaissez pas Dieu personnellement ni n’avez obéi à l’Évangile du Christ, à rechercher la face de Dieu maintenant pendant qu’Il ​​est proche. S'il vous plaît, détournez-vous du mal et ne comptez pas sur vos bonnes œuvres pour vous sauver. Courez vers le Christ Seigneur et Sauveur. Il est mort sur la croix pour sauver les pécheurs. N'endurcissez pas votre cœur aujourd'hui! Recherchez sa face pendant que sa grâce est encore disponible pour vous. Car aujourd’hui c’est le jour du salut. Le jour de la colère de Dieu arrive rapidement. Chaque jour qui passe nous en rapproche. Et la mort, l’ennemie de toute l’humanité, ne dort jamais; elle enlève chaque jour la vie de nombreuses personnes et les envoie au fond de la tombe. Personne ne sait quand elle frappe.
Bien-aimés, je veux que vous sachiez que mourir dans le péché c’est le début de la misère éternelle. Car il n’y a pas de repos pour les impies, mais le tourment. “Il n’y a point de paix pour les méchants, dit l’Eternel” (Ésaïe 48 :22). Tout pécheur impénitent est un méchant aux yeux de Dieu. Mais il y a de l'espoir, de la paix, du repos, de la joie et de la vie éternelle pour ceux qui meurent en Christ. Le Seigneur promet le pardon, la vie éternelle, une joie inexprimable et la paix éternelle à tous ceux qui reconnaissent leur péché, leur incapacité à payer à Dieu le prix de leurs péchés et se confient au Christ Seigneur. S'il vous plaît, repentez-vous de vos péchés maintenant et placez votre confiance en Christ. Tous vos péchés seront pardonnés et vous serez parmi les saints de Dieu le jour où le Seigneur reviendra. Et vous partagerez son glorieux héritage et profiterez de sa présence pour toujours. N'hésitez pas à le faire et à passer le message à votre voisin!
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