#papa au travail
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Matinée shopping entre filles.
Achat de bagues licorne, livre musical sur le rock, barrettes arc-en-ciel, élastiques à petits noeuds, vernis qui part à l'eau, boîte à goûter, puzzle caserne des pompiers.
C'est si cool d'avoir deux ans et demi !
#maman gaga#papa au travail#quand le chat n'est pas là...#et le meilleur : métro et escalators#enfant raviiiiie
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Dispute avec mon copain hier, qui a finie par moi faisant mon sac et claquant la porte à 1h du matin. Deux jours avant qu'on soit sensés signer un contrat pour un appartement ensemble. Ça m'a pris 2 minutes, je pouvais pas faire autrement. J'avais dit "J'ai envie de rentrer chez moi", à quoi il avait répondu "Fais-le alors, mais saches que je t'arrêterai pas et que j'appèlerai pas." Alors j'ai bondis hors du lit - il faut protéger sa fierté... Le seul truc qui aurait pu m'arrêter c'est le fait que j'avais déjà pris ma dose de mélatonine. Bref, je me retrouve à sangloter sur la route, avec mon petit sac sur le dos. Je voyais des couples qui sortaient de leurs Ubers et rentraient chez eux main dans la main, tous beaux. Moi je faisais peur, je le sais parce que j'ai vu mon reflet dans le miroir de l'ascenseur. J'étais plus en colère contre moi-même que contre lui. C'est ça le plus douloureux dans l'histoire. Des disputes on en a eues, mais cette fois-ci le coupable est à l'intérieur de moi, c'est mon anxiété sociale et la façon dont elle me paralyse, me gâche la vie. C'est elle qui est responsable du petit drame d'hier.
Ça a commencé par une soirée Monopoly avec ses soeurs. Ça rend la dispute presque drôle. À chaque fois que je rencontre sa famille je suis paralysée par l'angoisse, et le fait de parler suédois avec eux arrange pas les choses. Les mots sortent pas, je suis silencieuse et m'en veux d'être silencieuse. Je me force à parler et tout ce que je dis est maladroit, les larmes me montent aux yeux, je veux rentrer chez moi, respirer à nouveau. Bref, hier ça avait malgré tout bien commencé, même si j'étais fatiguée après une journée de boulot. Ça a mal tourné quand elles ont mis de la techno, monté le son et se sont mises à danser autour du Monopoly. Là mon corps tout entier s'est paralysé et j'ai fixé le plateau de jeu pendant ce qui m'a semblé être une éternité. Dans la voiture sur la route du retour mon copain m'a à peine adressé la parole et la paranoia a commencé à faire son petit bonhomme de chemin dans ma tête. Je pouvais rien dire parce que sa soeur était dans la voiture avec nous. Mais je savais qu'il trouvait que j'avais été désagréable avec ses soeurs. C'est super important pour lui que ça se passe bien avec ses amis et sa famille, que je sois intégrée.
"L'intégration", le concept autour duquel ma vie tourne depuis que je suis arrivée en Suède. J'ai essayé de m'intégrer dans ma coloc, au boulot, à l'université, avec sa famille et ses amis. J'essaie de parfaire mon suédois à côté des études et du boulot, je m'adapte, je regarde personne au supermarché et je dis pas "bonne journée au revoir" à la caisse du supermarché. Je dis juste "merci" comme tout le monde et je me casse. Je coupe plus la parole, j'attends mon tour pour parler et quand je le fais je regarde tout le monde dans le groupe. J'ai des opinions modérées. Je me place à un mètre de distance des autres quand je fais la queue et je marche jamais sur les pistes cyclables. J'ai perdu mes couleurs, et pour régler ça je suis une thérapie cognitivo-comportementale dans un CMP suédois. Je paie 200€ par mois pour faire du yoga avec des jeunes mamans qui travaillent dans le domaine de la culture et adorent la France, c'est à dire Aix-en-Provence et Paris. Mais hier j'ai fais l'erreur d'être silencieuse à la table du Monopoly, et maintenant mon copain est inquiet, il se demande si je réussirai un jour à m'intégrer.
Hier il m'a demandé de prendre mes responsabilités. Je sais pas si c'est le fait d'avoir fait l'armée, d'être capricorne ou tout simplement suédois qui le fait dire ça. Peut-être un mélange des trois. Selon lui, il faut avoir besoin de personne dans la vie. Il vis pourtant à 10 minutes de chez ses parents et a un papa qui est allé le chercher chez le médecin la semaine dernière, avant de lui faire des courses. Tous ses amis sont des amis d'enfance sur qui il pourra compter toute sa vie. Ce que je veux dire c'est qu'il a un filet de sécurité immense en dessous de lui. Et maintenant je vais comparer sa situation avec la mienne, je sais que je devrais pas comparer mais je vais le faire. Je suis partie à l'étranger toute seule et ai réussi à m'en sortir toute seule et la semaine dernière je devais noter le numéro de téléphone d'une personne de confiance quelque part, et j'avais que lui. Hier quand je faisais ma petite crise d'angoisse silencieuse devant le Monopoly j'attendais juste une main sur mon épaule, parce que je sais qu'il a vu. Mais j'ai eu que du silence en retour, et dans le lit il était presque collé contre le mur pour être trèèèès loin de moi. Il est presque midi et je sais qu'il appèlera pas aujourd'hui, et demain on doit signer le contrat. Ou plutôt, il doit signer le contrat parce qu'ici c'est pas mon pays.
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Hello! Est-ce que tu pourrais écrire une suite de "bring your kid to work day" sauf que cette fois spider est particulièrement insupportable au point que quarirch a du mal a travailler? Et ça n'a rien a voir mais ta fanfiction " visited on the son" est vraiment mignonne.
Hello! I finally finished your request! It became much more of an angst fic than I originally anticipated but I'm really happy with it so I hope you like it too! 💞
Junior threw his toys against the bars of his playpen, making it loudly rattle over and over. Miles Sr already had a migraine from his lack of sleep and it was only being amplified by the noise. “Can you stop it,” the father said, trying not to yell. The boy answered by slamming a block against his cage with seemingly even more force, glaring at his father as he did. Logically he knew his son was just grumpy from his lack of sleep but so was Miles. He sprang from his seat, marched over to Junior, ripped his next projectile from his little hand and picked him up. The boy instantly started screaming bloody murder, crying over the loss of his toy. “Oh hush,” Miles commanded, taking a seat back at his desk with a heavy thud.
Junior just kept crying as he was forcibly seated on his dad’s lap. He squirmed for release but it was no use. “Down,” the boy screamed between sobs, “down papa down!”
“Nope. You're in time out.”
“No!” Somehow his son managed to cry even harder. He was surprised none of his subordinates came to make sure the boy wasn’t being killed.
“Yes!” Miles Sr mocked. He tried to get back to work, ignoring his son’s wailing as he typed up his latest report. He was making decent progress until Junior realized he no longer had his father’s attention. The boy’s sobs quieted to sniffles as he watched the man work, a plan brewing in his head. Miles breathed a sigh of relief at the moment of silence. Then quick as a flash the toddler reached out to beat the buttons of the keyboard. His father snatched him up just as quickly, springing out of his chair and away from his computer as if it were on fire. He did his damndest to quell his fury as he put Junior back in his playpen before inspecting the damage. His report was ruined, whole sections deleted, strings of letters and numbers replacing real words.
He bit back a string of curses as his anger mounted. Junior returned to throwing his toys. The father rounded on him. “You stop that right now!”
Junior’s face hardened. Instead of ignoring the command like before he lobbed a rubber ball right at his father. The toy didn’t even make it out of the pen but the intent of the action made Miles steaming mad. If he had tried half as much with his old man back in the day he’d be getting put over his knee before he could blink twice. It felt like an appropriate punishment now but he stopped himself. His wife would rise from her grave just to kill him herself if he even dared to continue with that line of thought. I’m angry, frustrated, and tired, Miles reminded himself. So is he, his son looked more exhausted than any child should ever be allowed. He needed to de-escalate, not fan the flames.
Crouching down to the boy’s level, Miles took both of Junior’s hands into his. The boy twisted and screamed for freedom. “Miles,” he said sternly. His son continued to fight. “Miles,” he called again. On and on Junior thrashed like an animal caught in a trap while his father calmly called out to him. After twenty minutes of screaming the boy was on the ground breathing heavily. “Miles.”
“Papa,” Junior answered pathetically.
“You’ve been acting very bad today son. Throwing your toys and being noisy isn’t a good way to play. Ruining Papa’s work wasn’t very nice and neither was trying to hit me. Do you understand?” Tears were glittering in his eyes as he thought it through. When it all sank in he nodded his head yes. “Good. Now when you're bad you have to be punished. You threw your toys so no more toys…” the toddler shrieked his protest as his father gathered up all his toys and books, placing them in a basket outside of the playpen. Miles was having none of the water works. He clasps the boy’s shoulders saying firmly, “stop it right now. Actions have consequences. You were naughty. You have to make up for that.” He turned the boy to face the wall then moved away.
“Papa,” Junior sobbed, reaching out to him between the bars of his playpen.
Every instinct in his body screamed at him to comfort his son but he stayed firm. “I’ll hold y’a after timeout. Turn around and face the wall until I say so.”
“Papa!” Junior continued crying, slowly melting down to the ground as he pleaded for his father’s attention. It broke Miles' heart but he forced himself to ignore it, focusing instead on fixing his ruined report.
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Changement
C’était un simple crush, une histoire d’une nuit. Mais au matin, Manon se leva, encore vêtue de son t-shirt déchiré. La rouquine prépara ses pinceaux et invita Paul à la rejoindre. Elle trouvait son visage si charmant qu’elle voulait garder une trace. Dès lors, elle dessina son portrait, usant de la peinture et du temps. Son coup du soir demeurait nu, assis sur une chaise, prenant une position sérieuse et intime. Contrairement à l’artiste qui, sans complexe, n’hésita pas à garder les cuisses ouvertes. D’ailleurs, Paul ne pouvait que profiter de son sexe rasé et sa poitrine généreuse à peine voilée par le tissu blanc de son maillot.
Manon peignait, profitant de son inspiration. Elle dessinait magnifiquement mais ne souhaitait pas exposer ni vendre ce nouveau tableau. Contrairement à ses habitudes, celui-ci n’était qu’une envie, un moment de plaisir, un cadeau pour remercier Paul pour cette jolie nuit passionnée.
Je vais faire entrer ton corps dans l’immortalité. Tu changeras mais ce tableau montrera combien tu étais beau, dit-elle.
Paul sourit à cet instant. Cependant, constatant que Manon arrêta de peindre tout en présentant un regard sérieux. Il comprit qu’elle ne voulait pas qu’il bouge, y compris dans la mimique.
A moins que ce soit le tableau qui vieillisse pour toi, comme dans le portrait de Dorian Gray, ajouta Manon. Voudrais-tu que ton portrait change et vieillisse à ta place ?
Non, répondit-il après une hésitation.
Il avait peur qu’elle rate son œuvre parce qu’il aurait remué les lèvres. Toutefois, elle arrêta de peindre et regarda son amant avec étonnement. Dès lors, il se sentit obligé de se justifier.
Je préfèrerais changer ma vie entièrement…Parfois, j’ai l’impression d’avoir loupé quelque-chose. Que ça ne s’est pas passé comme prévu. Rien ne me plait dans cette vie.
La jeune femme écoutait avec attention. Elle comprenait ce qu’il ressentait. Elle avait bientôt 40 ans, pas d’enfant et une vie, pourtant magnifique, mais triste. Elle avait vécu des moments de galère avant la reconnaissance. Cependant, elle sait que la galère peut revenir à tout moment. Et oui, elle aussi, aurait voulu changer sa vie, si elle le pouvait. Paul interrompit sa perdition soudaine. Aussitôt, Manon se remit à peindre.
Le soir venu, le tableau n’était pas encore fini. Paul proposa de revenir le lendemain soir, car il devait rentrer chez lui. Personne ne l’attendait si ce n’est une pile de dossiers pour le boulot. Il s’habilla puis sortit après avoir embrassé langoureusement Manon.
Dehors, il faisait déjà nuit. Le ciel magnifiquement dégagé, se voilait d’un tapis d’étoiles. Paul marcha longtemps, en repensant à leur discussion sur leur vie. Il se demandait si ce n’était pas l’occasion de se ranger, arrêter des histoires sans lendemain et enfin, de pouvoir vivre une vraie histoire d’amour. Il leva la tête pour admirer la lune. Tout à coup, il aperçut une étoile filante. Cette dernière laissait derrière elle, un éphémère trait argenté. Puis il entra dans son appartement et s’endormit en oubliant cette belle journée.
Chéri, tu vas être en retard !
Paul regarda avec des yeux exorbités la belle brune qui se promenait en jogging dans sa chambre. Elle ouvrit la porte d’une armoire qu’il n’avait jamais vue. Un coup d’œil par la fenêtre, il n’était pas dans son logement. Lui qui, d’ordinaire, voyait une petite cour, se trouvait à découvrir une avenue ou un boulevard. Il se leva, approcha de la femme qu’il ne connaissait pas. Il allait poser une question lorsqu’il entendit parler. Dès lors, il approcha de la cuisine. Deux petites filles, assises autour d’une table, mangeaient une tartine et buvaient un bol de chocolat.
Bonjour papa ! dirent-elles en cœur.
Hé bien Paul, tu ne t’habilles pas ? Tu vas être en retard.
Et toi, tu ne travailles pas aujourd’hui ? demanda Paul.
Elle sourit à sa question Cependant, ce n’était pas la première qui lui venait en tête. Mais il ne savait pas comment expliquer qu’il y avait erreur. Il n’était pas marié, n’a jamais eu d’enfant. Et brusquement, il se retrouvait avec une femme et deux gamines dans un appartement qui ne lui disait rien.
Tu sais bien que le mardi, je suis en télétravail, annonça la femme.
Elle pria les filles de prendre leur cartable et les accompagna jusqu’à l’école. Pendant ce temps, Paul se lavait puis quittait à son tour l’appartement pour rejoindre son bureau.
Durant tout le trajet, il interrogea son esprit. Comment était-il possible qu’il ait changé de vie en une nuit ? Les vœux se réalise-t-il ? Il n’avait pas changé d’apparence. Il n’avait pas pris la vie d’un autre. Il était bien lui, mais ne comprenait rien de ce qu’il lui arrivait.
En entrant dans le hall, l’hôtesse d’accueil le regard avec insistance. Paul passa, comme tous les jours, montrant un grand sourire et en disant bonjour. Il partait en direction de l’ascenseur pour rejoindre son bureau minable, encerclé de cloisons qui n’empêchait pas d’entendre les discussions de ses collègues. Seulement, il fut arrêté.
S’il vous plait, monsieur ! Avez-vous rendez-vous ?
Je travaille ici, répondit Paul avec étonnement. Vous ne me reconnaissez pas Mathilde ?
Surprise d’entendre son prénom de la bouche d’un inconnu, Mathilde resta bouche bée. Puis, elle reposa la question. Paul continuait d’affirmer qu’il travaillait dans cette entreprise depuis quatre ans. Finalement, il demanda qu’on appelle son collègue de bureau.
Norbert n’avait pas changé. Petit gros, les cheveux gris, il sortit de l’ascenseur avec son air patibulaire connu. Il commença par engueuler Mathilde tout en dévisageant Paul et un agent de sécurité. Et quand Paul le salua. Il chercha dans son esprit s’il l’avait déjà rencontré.
Non, désolé, je ne vous connais pas, dit-il. Et ne m’appelez pas pour ce genre de foutaise…Déjà que j’étais en pleine réunion !
Il partit sans écouter les appels de Paul. Celui-ci, sentant qu’il n’était pas le bienvenu, quitta le hall surveillé de près par la sécurité. Toutefois, une fois dans la rue, son téléphone sonna. L’écran afficha un nom qu’il ne connaissait pas. Cependant, il répondit et entendit une voix d’homme
Bonjour Paul, Vous allez bien ? Parce que vous ne nous avez pas prévenu de votre absence.
Oui, ça va. Mais je devais aller où ?
Bin, à la Sorbonne. Vous avez votre cours.
Choqué, il attendit et n’eut pas le temps de parler.
Vous êtes sûr que vous allez bien ? Je peux annuler vos cours de la journée.
Non, ça va. Je...j’arrive.
Paul prit le métro et descendit à Maubert-Mutualité. Il remonta la rue et entra dans l’université par la porte principale. Il ne savait pas où aller ni quoi faire. Il resta hagard jusqu’à ce qu’il croise un étudiant qui le salua. Dès lors, il profita de la discussion pour en savoir plus. Et il apprit ce qu’il n’aurait jamais pensé. Il était professeur de grec ancien.
Après avoir ��couté le jeune érudit. Paul s’arrêta devant une salle de cours. Une vingtaine d’élèves attendait patiemment tout en discutant. Son entrée imposa le silence. Il posa une valisette sur la table avant d’observer les étudiants. Le grec ne s’apprend pas. Il avait quelques notions mais cela datait du collège. Il prononça un bonjour obtenant la pareille de ses élèves.
Vous ai-je déjà donné un exercice à faire ? Une traduction ?
Oui, répondit un étudiant.
Immédiatement, il lui proposa de venir au tableau et de traduire le texte étudié. En écoutant, le jeune homme, Paul réalisa qu’il comprenait tout comme s’il parlait couramment le grec ancien. Il s’étonna en corrigeant lui-même quelques erreurs d’accents et de grammaire. Le cours lui parut normal, tout comme la journée.
Au moment de quitter la Sorbonne, son téléphone sonna de nouveau. C’était son épouse.
A quelle heure rentres-tu ? demanda-t-elle.
Je ne sais pas encore.
Si tu vas chez Manon, ne rentre pas trop tard comme hier, s’il te plait. Ce matin, tu m’as paru déboussolé.
Manon ?
Oui, Manon, la peintre.
Il ne s’attendait pas à connaitre déjà Manon. Dans sa nouvelle vie, c’était une amie, alors qu’il l’avait rencontrée la veille. Il se dirigea chez elle. Peut-être avait-elle des explications ? Il reconnut la rue, le même immeuble. Il grimpa jusqu’à son atelier qui servait aussi d’appartement. Il sonna et entendit crier : « C’est ouvert ».
Sans hésiter, le professeur de grec entra. Manon était assise, elle peignait un tableau. La vue de Paul s’attarda sur la raie de ses fesses, indiquant qu’elle ne portait qu’un maillot à moitié déchiré. Elle tourna la tête lorsqu’il toussa.
Oh Paul, je ne t’attendais pas. Je pensais qu’on aurait continué ton portrait demain. (Elle se leva pour faire la bise). Tu vois j’étais en train de faire quelques retouches.
Paul découvrit son portrait nu, assis comme il l’était hier. Elle proposa de reprendre où ils en étaient. Il se retira dans la chambre, se déshabilla et revint s’assoir. Manon se mit à peindre de suite.
Excuse-moi, Manon, mais, on se connait intimement pour que tu restes…
Pour que je reste à poil ? Non, on n’a jamais couché ensemble. C’est une habitude pour mettre à l’aise mes modèles. Je me mets à poil quand ils le sont. Et puis, je ne couche pas avec les maris de mes amies.
Et pourquoi, je pose nu ?
Un cadeau pour Fabienne. Enfin, c’est ce que tu m’avais dit. Je vais faire entrer ton corps dans l’immortalité. Tu changeras mais ce tableau montrera combien tu étais beau
Paul sourit à cet instant parce qu’il avait déjà entendu Manon prononcer ces mots.
A moins que ce soit le tableau qui vieillisse pour toi, comme dans le portrait de Dorian Gray, ajouta Manon. Voudrais-tu que ton portrait change et vieillisse à ta place ?
Cette fois-ci Paul ne répondit pas. Cette nouvelle vie lui paraissait plus belle.
Alex@r60 – août 2023
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Été 1928, Hylewood, Canada (3/3)
Layla s’est mise à la peinture. Elle a passé l’été sur un coin de l’île où les touristes ne s’aventurent pas trop à peindre des aquarelles. Je crois que chaque génération produit son lot d’artistes. Ma grand-mère écrivait, ma Tante Marie était sculptrice… Il parait même qu’une de mes grandes-tantes était chanteuse d’opéra. Peut-être que Layla sera peintre ! Enfin, si Maman le permet. Après ce qui est arrivé à la Tante Marie, je doute qu’elle laisse facilement une jeune fille poursuivre une carrière artistique…
Ils ont ouvert un pont, le Pont de la Paix, à Fort Erie sous Toronto, qui relie l’Ontario à la ville de Buffalo aux Etats-Unis. La conséquence de cela est que cette année, la quantité de touristes dans les Mille Îles est massive. Avec tous ces touristes, Maman ne sait plus où donner de la tête. De nombreux restaurants et hôtels fleurissent un peu partout sur les différentes îles en ce moment. Je crois que je n’ai jamais vu autant de pensionnaires au sanatorium, ce qui a l’air de déranger ses gérants plus qu’autre chose, sûrement parce qu’ils ne sont ni habitués, ni équipés pour un tel influx. En fait, quand on y pense, ce problème est général à Hylewood : nous n’avons pas les infrastructures nécessaires pour accueillir tout ce monde…
Je vais donc te partager le projet que je mûris depuis quelques années : je pense que je suis prêt à le mettre en place. L’Ontario connait une forte croissance économique grâce aux progrès réalisés dans des secteurs tels que la manufacture, l'exploitation minière et l’agriculture - produits que ma compagnie transporte à travers le fleuve. Les villes de la provinces sont en train de s’étendre : de très nombreux campagnards viennent s’installer à la ville pour travailler dans les très nombreuses manufactures qui fleurissent un peu partout. Autant te dire qu’en ce moment, les affaires prospèrent pour la CSL. J’ai même reçu une augmentation récemment. Je ne veux pas qu’Hylewood soit laissée de côté par ce bond en avant.
Alors voilà ce que j’aimerais faire… J’ai demandé un crédit à la banque, car je voudrais construire un port. Il n’y a pas de vrai port à Hylewood, juste une plage sur laquelle les barques accostent de façon anarchique. Les malles des touristes sont jetées sur la plage, certaines sont emportées par la rivière, c’est une horreur. Ce que j’aimerais, c’est construire une plateforme qui permettrait à des bateaux, peut-être même des ferrys, de pouvoir s’amarrer de façon plus confortable. Cela aurait nécessairement des retombées positives pour l’île. A l’heure actuelle, chaque famille possède sa barque. Si nous avions un port, alors peut-être qu’une liaison quotidienne entre Gananoque et Kingston pourrait être installée…
Le banquier a dit qu’il allait étudier ma demande, j’attends sa réponse. Je n’en ai pas encore parlé à ma famille, alors je te conjure de ne rien en dire, parce que ta mère ne manquerait pas d’en parler à la mienne, et alors j’aurais honte si ce projet ne fonctionnait pas. J’aurais peur qu’elle essaye de m’en dissuader, car c’est un risque, et étant donné la situation financière de ma famille, ce n’est peut-être pas le moment de prendre des risques… Mais je m’encrasse à la CSL ! J’en ai ras-le-bol des trajets en voiture quotidiens. Je ne me vois pas aménager de façon permanente à Kingston, déjà parce que les loyers y sont trop chers, et d’autre part parce que j’aime trop les Mille Îles. Je ne veux plus travailler pour autrui, j’ai envie d’être mon propre patron, et avec ce que cela me rapporterait si je réussissais, j’aurais de quoi sortir ma famille du besoin pour de bon. Vraiment, je t’en prie, n’en dis rien à personne.
Permets-moi de t’embrasser affectueusement.
Lucien LeBris
[Transcription] Dolorès LeBris : Je pense que la langue allemande enlève l’authenticité de mes sentiments. Plutôt que de chanter, je devrais scander. Ou alors, ne garder que les parties chantées qui passeraient également en français. Vous êtes d’accord, Papa ? Jules LeBris : Oui oui, ma chérie, c’est bien. Dolorès LeBris : ♩ Ô AaAaAaAlgiiiiiiiiiiii ♫ Agathon LeBris : Qu’est-ce qu’il se passe ici ? Il est encore tôt pour égorger le cochon. Dolorès LeBris : Sans TOI, je ne peux PAS VIVRE !!! Je ne peux PAS mourir. Agathon LeBris : La mort serait un doux répit si elle me délivrait de ce vacarme de l’enfer. Dolorès LeBris : ALGI ! Tu LAVES mon âme et mon CORPS !!! Agathon LeBris : Et mes oreilles. Dolorès LeBris : Merci, cher public, merci. Je souhaiterais avant tout remercier mon père, ma mère, et mon grand-frère Agathon grâce à qui cette performance a été possible. Agathon LeBris : Par pitié, ne me crédite pas dans cette tentative d’assassinat du bon goût…
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Eté 1925 - Champs-les-Sims
1/6
Cher cousin,
Cela m'a fait très plaisir de recevoir ta lettre. C'est encore bizarre d'écrire tu même après le brouillon. Grand-Mère dit qu'elle ne comprend pas l'acharnement de notre jeunesse à s'affranchir des codes de la politesse et de la bienséance, mais elle a d'autres chats à fouetter en ce moment. Elle a même abandonné la lutte contre Mademoiselle Laroche, laquelle s'en porte vraiment mieux. Au grand bonheur de mon frère.
Figure toi que mes parents nous ont annoncé il y a peu qu'ils partaient s'installer en Egypte. Maman a découvert qu'elle était enceinte il y a peu et c'est ce qui a motivé leur départ. Ma mère a plus de quarante ans et j'approche moi-même des vingt ans, c'est étrange de se dire que je vais encore avoir un petit frère ou une petite soeur à mon âge. Dans tous les cas, la maison risque d'être encore surpeuplée et Papa a hâte de reprendre le travail. J'imagine que je vais peu connaître ce nouveau membre de la famille, mais Papa a promis qu'ils reviendraient au moins une fois l'an. Maman m'a aussi confié qu'elle a envie d'élever ce bébé loin de l'influence de Grand-Mère et qu'elle aurait aimé en faire autant pour nous, si seulement elle avait su.
Je ne vais pas prétendre que je ne suis pas triste, mais je comprends.
#lebris#lebrisgens5#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#eugénie le bris#Albertine Le Bris#Arsinoé Le Bris#Lucien Le Bris#Aurore Laroche#Marc-Antoine Le Bris#Constantin Le Bris
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O’Knutzy Week Day Two let's gooo
Posting a day late because *gestures vaguely* life, but it's here! It's happening!
Leo, Finn and Logan belong to @lumosinlove <3 Written for @oknutzyweek2023 <3
Day 2: Cooking Mishaps (A2)
Dear Mama and Dad,
I’ve officially been in the UK for a month, but it feels like longer. It is SO fucking cold. Hogwarts is amazing, but there aren’t enough heating charms in the world to make me like November up here. Can you send another quilt for the bed? One of the super warm ones Nana makes?
I WON THE FIRST TASK! Even Kasey said he couldn’t have done it any better. (You know how he’s student-teaching? He actually got to come here as one of the chaperones. I’ve got other friends here too, but it’s nice to see him every day again. It’s kind of like before he graduated, except he can give detentions now, haha)
I know y’all always tell me don’t go borrowing trouble, but the tournament is intense, and the second task has nothing to do with the first one. It helps to go into it with the most points, but that doesn’t mean I’m gonna win or even come second next time. Doesn’t help that I have no idea what it’ll be, so no idea how to prepare. All we have are the golden eggs from the first task, and we haven’t figured out how to open them to see the next clue yet.
We meaning me, Logan and Finn. You know how I said we agreed to a truce and were gonna help each other get through the year? I think we’re actually real friends now. We’ve been meeting up most nights (yes I’m still doing my homework) and Finn’s been showing us all the best secret spots in the castle. Although honestly, we just end up in the kitchens most of the time, making tea or sandwiches or whatever. I’ve even cooked a little. Had a few mishaps because sometimes I forget everything’s in metric, but I made some chicken & rice soup last night that was pretty good. Finn said he’d pay me to make it again if he gets sick, and Logan had seconds even though he usually just wants sweet stuff at night.
Some people are kinda pissed at me for being so friendly with them because they’re "the competition" (same thing for Finn and Lo), but they don’t get how hard it would be if we didn’t have each other’s backs. All the prep on top of school is a lot, and there’s crazy pressure to win from everyone, even the teachers. We’re still all playing to win, but it’s nice not to be alone. And I actually like them, like outside of all this. You can meet them when you come here to watch the third task in April. Maybe they can come visit this summer?
I really miss you. And Mama’s food. And the animals. And being WARM. But I’m good, so don’t worry. Kermit’s liking it too, I think, but I have to keep him away from Finn’s owl. There’s no truce in their future.
Love,
Leo
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Cher Maman et Papa,
Je vais bien. Je travaille dur pour gagner la prochaine tâche. Simone mange trop de tartes au poisson et ronfle dans mon oreille la nuit.
Je t'embrasse,
Logan
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Ça c’est Raphaël Glucksmann
Raphaël c’est avant tout un héritage, fils du philosophe André Glucksmann, il grandit dans le confort d’une famille aisée dans un milieu d’intellectuels de gauche. Son père sera notamment signataire d’une pétition sur la dépénalisation des rapports majeurs/mineurs.
Raphaël c’est une formation élitiste, après un passage au lycée Lamartine, il est en classe préparatoire au lycée Henri IV.
Raphaël c’est le coeur sur la main, il fonde Études sans frontières avec l’aide de son papa pour permettre à des jeunes tchétchènes d’étudier en France, il réalise un documentaire sur le génocide des Tutsis où la responsabilité de la France est selon lui exclusive, puis un autre sur la révolution orange en Ukraine.
Raphaël c’est les relations, il arpente le monde à la recherche de causes à défendre, il traîne ainsi ses savates en Géorgie, après que Bernard Henri-Lévy grand ami de son père et de sa famille lui arrange le coup, il ouvrira à Tbilissi une « Maison de l’Europe » et devient conseiller du président Saakachvili.
Raphaël c’est aussi le besoin de briller, lors de l’intervention russe en Géorgie en 2008, il se considère comme seul intermédiaire entre Nicolas Sarkozy et Vladimir Poutine, en réalité il ne servira strictement à rien.
Raphaël c’est le mondialisme, se disant issu d’un milieu « mondialisé » il fera en sorte d’apporter les joies du mondialo-nazisme en Géorgie à grands coups de tentatives d’adhésion à l’UE mais aussi à l’OTAN.
Raphaël c’est aussi le pacifisme, après avoir servi de manche à air en Géorgie, il va en Ukraine, nouveau terrain qui va lui permettre de se nourrir. Il va alors conseiller « gratuitement » Vitali Klitschko à grands coups d’européisme et d’atlantisme. Il se décrit alors comme « conseiller en révolution » il ne servira là encore, à rien.
Raphaël c’est la défense des opprimés mais avec sélection, il prend fait et cause pour les Ouïghours massacrés par le pouvoir chinois. Il est en revanche muet sur le cas des Palestiniens qui se font massacrer depuis 75 ans.
Raphaël c’est aussi l’engagement, il s’engage auprès de Génération.s le mouvement de son ami Benoît Hamon, puis participe au lancement de Place Publique, il parvient en 2019 à se faire élire comme député européen et apporte son soutien à la NUPES en 2022.
Raphaël c’est l’homme de l’arrière, grand ami de Zelensky, il veut plus de soutien pour l’Ukraine, avec des déploiements si nécessaire mais sa géniale cervelle doit être utile à l’arrière, le front c’est pour les gueux.
Raphaël c’est le petit père des immigrés, il est favorable à une immigration de travail, ainsi on envoie des ONG chercher des noirs dans des villages avant d’entasser ces malheureux dans des bateaux pour qu’ils aillent booster le capital chez des patrons véreux. Un peu de traite négrière ne fait jamais de mal.
Raphaël c’est aussi le pourfendeur de souveraineté, ainsi il ne faut plus raisonner en termes de visas, mais d’aller-retours entre les pays.
Raphaël c’est le parfait exemple de la crapule du système et du WEF, anti-France, il ne ressent rien pour ce pays sinon au mieux de l’indifférence au pire du mépris.
Raphaël, les identités doivent être détruites.
Raphaël vous plongera dans son enfer.
(source X_UNP)
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Je suis en vie
Dans les fictions, les flics disent toujours que les 48 premières heures après une disparition sont cruciales. Cela faisait 50 heures que j’avais signalé la disparition d’Alice.
Je restais là, planté devant le lavabo, avec l’eau chaude qui coulait depuis je ne savais combien de temps, incapable d’une tâche aussi simple que me débarbouiller le visage.
Une partie de moi, lointaine, s’étonnait de ne pas être en état d’arrestation. La femme et, 15 ans plus tard, la fille ? Qui pouvait croire une coïncidence pareille ?
Mais, au fond, cela importait peu. Je voulais juste savoir si Alice était encore en vie. Sa mère aurait-elle eu ce légendaire instinct maternel qui lui aurait fait dire : « Elle est en vie, je le sens » ? Moi, je ne sentais rien, et j’en avais honte.
Je ne savais qu’une chose : Alice ne m’aurait pas fait ça.
La police pensait le contraire, évidemment. Une ado avec des problèmes à l’école, une dispute récente avec son père, et aucun indice ne laissant supposer un enlèvement ? Ca sentait la fugue à plein nez. Ils m’avaient demandé si des affaires manquaient dans sa chambre, et j’avais avoué, mortifié, que j’étais incapable de leur répondre. Son sac à dos, oui, mais ça ne voulait rien dire. Comment pouvais-je savoir s’il manquait de l’argent ou quelques vêtements dans cette chambre d’adolescente en désordre permanent et dans lequel j’avais gentiment été prié de ne plus mettre les pieds depuis ses treize ans (« mon intimité, papa, tu comprends ? »).
Ils m’avaient posé des questions pleines de suspicion sur notre relation mais je ne savais pas si c’était le traitement normal réservé au père ou si c’était à cause de la disparition de sa mère.
Elle aussi, sans une trace. Pour autant que je sache, elle était à la maison avec Alice. Quand j’étais rentré du travail, la petite pleurait dans son berceau, seule. Le désordre qui régnait dans la maison depuis sa naissance n’était pas pire que d’habitude. La porte était verrouillée. Aucune valise ne manquait, le passeport de Joanne était toujours là, et il n’y avait de mot nulle part.
Je l’avais cherchée. Pendant des années, je l’avais cherchée. Dans les hôpitaux, chez les membres de sa famille et tous les amis que je lui connaissais, dans la ville et puis dans d’autres, collant des affichettes avec sa photo, sur internet… J’avais longtemps été suspecté. Le mari, évidemment. La thèse du suicide avait fini par prévaloir. Dépression post-partum. Elle s’était probablement jetée dans le fleuve. On retrouverait le corps un jour, ou pas. Mais dans le regard de certains, je voyais bien que le doute subsistait.
Et voilà que je refaisais exactement les mêmes recherches, les mêmes démarches, et je ne comprenais pas comment il était possible que ça m’arrive une fois de plus, ni comment j’allais surmonter l’épuisement sans nom qui me gagnait.
Je me mis à pleurer, devant ce fichu robinet que je ne parvenais même pas à fermer. A pleurer comme un gosse, avec la morve et les gros sanglots qui déchirent la poitrine. Parce qu’Alice devait être morte. Parce qu’elle ne m’aurait pas infligé ce doute en sachant par quoi j’étais passé avec sa mère. Elle n’était pas cruelle. On s’entendait bien. Même si on avait nos désaccords. Principalement sur le fait qu’Alice continuait les recherches alors que je trouvais qu’elle, qu’on, devait aller de l’avant maintenant. C’était ça, notre dispute. La dernière fois qu’on s’était parlé.
Je poussai un cri animal et frappai du poing sur le lavabo. Ca ne pouvait pas être les derniers mots que ma fille avait entendus de ma bouche. Je relevai la tête, prêt à fracasser le miroir embué quand quelque chose arrêta net mon geste.
Il y avait une lettre écrite dans la buée. Un J. Puis un E, à l’envers. Des lettres maladroites s’ajoutèrent laborieusement, comme si les écrire demandait un effort considérable. Longtemps, je restai figé face au miroir, partagé entre la certitude que j’avais fini par perdre l’esprit et la crainte que le moindre mouvement ne fasse disparaitre le message.
« Je suis en vie »
#un peu à l'arrache mais bon#30jourspourécrire#30jourspourecrire#french#français#écriture#my writing#sls's stuff#je suis en vie
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En ce moment même, il n'est même pas aux soins palliatifs mais plutôt aux soins intensifs. Son cœur fonctionnait à 50% à son arrivée à l'hôpital précédent. Ils l'ont transféré dans un autre hôpital mieux équipé pour le prendre en charge. Maintenant son cœur est à 15%. Ils devaient remplacer deux valves dans son cœur. Ils l'ont opéré pour une seule afin d'éviter que ce soit trop exigeant pour son corps. Apr��s l'opération, il y a eu une hémorragie interne et ils ont dû le réouvrir pour s'en occuper. Aussi son rein a lâché alors il a eu besoin de dialyse. Son corps est également en manque de calcium. Ses jambes sont gonflées après son opération pour ses genoux qu'il a dû faire il y a quelques semaines puisque ses os étaient directement en contact depuis des années. Il souffrait atrocement au début, alors ils ont dû le droguer à fond pour atténuer sa douleur. Maintenant il est à peine conscient et a à peine assez de force pour bouger. Il a réussi à ouvrir les yeux une fois et à serrer la main de sa femme lorsqu'elle était à ses côtés une autre fois. Il a perdu tellement de poids. Il est livide et branché à des tonnes de fils, la salle est remplie de machines. L'infirmière est obligée de vérifier son état toutes les 5 minutes. Il ne veut même pas qu'on le sache. Encore moins qu'on vienne le voir. Je ne sais pas s'il a honte de son état ou s'il cherche à nous protéger. Mais je l'aime et j'aimerais qu'il sache qu'on pense à lui si fort.
C'est un bon gars, le genre d'homme qui a un peu de difficulté à montrer ses émotions, mais qui te montre de toutes les façons possibles que t'es important pour lui à travers ses actions et toutes ses petites attentions. C'était un pompier avant qu'il prenne sa "retraite" en devenant déneigeur. Je crois qu'il n'a jamais pu arrêter de travailler, de se garder occupé, d'offrir ses services aux gens parce que c'est ce qui donnait un sens à ses yeux. Il faisait pousser tous les fruits et légumes imaginables dans son jardin, il trouvait toujours des choses à réparer, il avait toujours deux à trois chiens et chats dont il prenait soin par lui-même. Quand j'étais petite, même s'il était toujours occupé par son travail, il trouvait le temps de me faire faire des tours de tracteur, de m'emmener skier au cimetière l'hiver, de jouer aux legos avec moi. À chaque fois que j'allais là-bas, il achetait tous les aliments que j'adore et à chaque matin, il se levait vers 4 heures du matin pour sa journée de travail ou par habitude. Et je me souviens qu'à chaque fois que je restais dormir là-bas, je me levais tôt aussi pour être avec lui le matin. Dès que j'entendais des pas ou que je percevais une lumière tamisée, je m'extirpais hors du sommeil. À chaque fois, il me préparait deux toasts aux raisins beurrées, recouvertes de sirop et coupées en quatre avec un verre de lait. On déjeunait ensemble, puis avant de partir travailler, il préparait du café filtre pour qu'il soit prêt pour sa femme lorsqu'elle se réveillerait. J'adorais la façon dont il fredonnait constamment une mélodie. Tous ses habits étaient de la même couleur, un bleu foncé, et je ne l'ai jamais vu porter quoi que ce soit d'autre en 21 ans. À mes yeux, tout de lui était caractéristique de lui seul, c'était mon grand-père même si je l'ai toujours appelé par son prénom étant donné que toute la famille le faisait. L'année passée, dans une lettre pour Noël, je lui ai écrit que j'adorais passer du temps avec lui, je l'ai appelé grand-papa et je lui ai écrit que je l'aime. C'est des mots que je n'ai jamais vraiment pu lui dire à voix haute, mais j'aurais tellement aimé que ce soit suffisamment naturel pour en être capable. J'ai plus tard appris qu'il a relu ma lettre plusieurs fois et qu'il a tellement été touché qu'il a versé des larmes. Je suis si heureuse d'avoir pu lui communiquer cela avant qu'il se retrouve dans son état actuel. Il ne mérite tellement pas tout ce qu'il a dû traverser. La première femme qu'il a mariée est morte d'un cancer. Son fils est mort aussi lorsque j'étais jeune. Et à chaque année, il dépose une douzaine de fleurs sur les tombes de sa mère, sa première femme et son fils. Leurs fleurs préférées, des roses pour sa femme et des fleurs jeunes pour son fils. Les gens qu'il aime gardent une place dans son cœur, dans sa vie et c'est important pour lui, il continue de penser à eux, de les aimer. C'est quelqu'un de fidèle à ses principes, c'est quelqu'un de bien et je l'aime si fort. J'espère qu'il va s'en sortir ou alors qu'il ne souffrira pas trop et partira en paix. J'espère qu'il sait que je l'aime et que je pense à lui.
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24 juillet
je me suis forcée à aller cimetière pour me faire sortir et pas passer la journée dans ma chambre comme hier mais en attendant quand je suis dehors je travaille pas. en plus c'était bien hier dans ma chambre j'écoutais de la musique j'avais la fenêtre grande ouverte mon nouveau tapis sous les pieds et j'écrivais un texte pour le open call du haus für poesie. j'avais commencé à essayer de traduire marrons glacés en allemand mais j'ai laissé tomber, y avait trop de subtilités, ça change toutes les sonorités, impossible de traduire délicat, délicate parce que c'est pas genré en allemand et en plus c'est moche (zart). c'était clairement au dessus de mon niveau de compétence. j'ai passé la matinée à regarder des tutos et à lire des forums sur le microkorg pour savoir de quoi j'avais besoin pour m'en servir sur scène parce qu'ils demandent une fiche technique dans le open call mais j'ai pas trouvé de réponse claire alors j'ai écrit à r., après de longues hésitations, parce que j'avais peur d'être ridicule, ce qui à la réflexion est encore plus ridicule, mais je suis tellement intimidée par le monde de la musique que je me sens ridicule rien que d'avoir eu l'idée de vouloir utiliser un synthé. le monde des câbles et des adaptateurs et des prises et des machines me mystifie totalement et il me fait peur. ou plutôt il m'ennuie. il m'emmerde profondément. j'ai bien vu l'année dernière à genève quand on a fait le setup pour la perf avec ru. à quel point je servais à rien. alors qu'elle non plus à la base elle y connaissait rien. bref, il m'a dit qu'il me répondrait ce soir tard parce que grosse journée de papa et j'avais envie de lui envoyer mille coeurs.
hier j'ai découvert la signification du mot limérence et je crois bien que c'est de ça que je souffre. ça fait citron vert et ça fait liminal. entre deux. transitoire. sur le seuil. avec un goût acide mais frais. rafraîchissant. mouais. ils disaient que la différence avec l'amour c'est qu'en limérence on se soucie pas du bien-être de l'autre, c'est très autocentré, tout ce qui compte c'est de savoir si l'autre nous aime ou pas. l'autre différence c'est qu'on met l'autre sur un piédestal et qu'on voit pas ses défauts. ok. moi je pense que c'est juste une forme de tomber amoureuse spécifique aux gens qui ont vécu un trauma d'abandon/de négligence dans leur enfance et j'aurais pas appelé ça limérence, mais bon.
(je viens de voir un écureuil!) hier soir je suis quand même sortie prendre l'air et ça s'est transformé en promenade de deux heures, je crois que c'était la meilleure jusqu'à maintenant. à part la toute première le premier soir. j'ai vu le coucher du soleil au tempelhofer feld, je voyais jamais l'intérêt de cet endroit ni l'engouement qu'il suscite parce que c'est juste une piste d'atterrissage vide sans arbres ni rien, mais hier j'écoutais de la très bonne musique et y avait pas trop de monde et le ciel était entre deux averses à moitié gris-mauve à moitié doré, tout était doré et beau et spectaculaire et y avait une atmosphère très paisible. quand le soleil s'est couché il s'est mis à pleuvoir à grosses gouttes c'était le moment entre le jour et la nuit et je savourais l'eau qui me tombait sur les jambes et trempaient mon short gris en molleton les néons étaient allumés dans les rues et les gens mangeaient et buvaient des coups sur les trottoirs mouillés abrités sous les auvents magie magique j'étais enchantée par tout. j'aime bien être dans cet état, quand tout m'émerveille. j'aime bien quand ça arrive. je sais pas à quoi ça tient.
je continue sur ma lancée des efforts, ce soir j'étais dans un bar lesbien avec une fille d'un groupe telegram qui m'a demandé si je voulais l'accompagner au public viewing de princess charming, je le sentais qu'à moitié mais bon toute occasion est bonne à prendre pour rencontrer des lesbiennes alors j'ai dit ok et j'ai passé la soirée à me dire putain je pourrais être tranquille sur mon canapé en train de travailler sur mon texte avec la fenêtre ouverte. il faisait super chaud à l'intérieur et on était collées à l'écran juste à côté du haut-parleur qui me perçait les tympans parce qu'y avait pas de place et les gens qui passaient devant le bar me rentraient continuellement dans le dos et je pensais encore au squelette qui dit if it sucks, hit da bricks!! mais je voulais pas être impolie, alors j'ai patiemment attendu que l'interminable épisode de téléréalité lesbienne se termine en faisant du eye contact avec une fille très grande sur le trottoir qui ressemblait à un des grands frères de stranger things avec son mullet bouclé et sa chemise à manches courtes ouverte sur un marcel blanc.
à un moment sur l'écran géant elles étaient toutes dans la piscine à chanter danser et s'embrasser les unes les autres et les filles dans le bar dansaient et chantaient avec elles et moi je pensais à mon trauma et à mon corps qui se fige, qui se transforme en zombie engourdi et sans vie à chaque fois qu'il faut s'amuser. je le sous-estime toujours. je me dis que j'arriverai bien à le dépasser, dans les bonnes circonstances, mais peut être pas en fait. je me sentais complètement à la masse. je comprenais un mot sur deux de ce que me disait la fille alors qu'on parlait luxembourgeois, elle a payé ma limo fleur de sureau mais j'avais pas de cash à lui donner et je savais pas quoi dire, j'arrivais pas à suivre les conversations en allemand parce qu'y avait trop de bruit et j'arrivais pas à me concentrer. donc je me suis dit que c'était peut être pas une bonne idée d'aller à la soirée flirt speed dating au k-fetisch demain. je vais me contenter d'attendre de rencontrer mon âme soeur au cimetière, même si ça doit me prendre 84 ans, tant pis. on a parlé du lycée, elle a passé quelques années au rodange aussi et elle avait reding et elle m'a dit qu'il avait agressé des filles du lycée et j'arrivais pas à y croire. j'arrivais pas à croire que mon prof de latin que j'ai eu pendant cinq ans était un agresseur sexuel et j'arrivais pas à croire que je l'apprenais dans un bar lesbien à berlin devant une émission de téléréalité projetée sur un écran géant. à la fin on était sur le trottoir avec des gens chiants alors j'ai dit bon j'y vais et je suis allée m'acheter un paquet de chips et je suis rentrée libre comme l'air me mettre en culotte sur mon canap avec mon paquet de chips bonheur divin et suprême.
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vendredi j'ai pris des anxios pour dormir sinon j'allais juste passer une mauvaise soirée et j'ai bien fait c'était une de mes premières vraies nuits depuis bien des semaines.
samedi j'ai tout fait sauf travailler, puis je devais sortir le soir mais finalement j'ai suivi mes grands-parents chez ma sœur parce que son mec m'avait invité et c'était super. j'ai beaucoup de chance de pouvoir passer ce genre de moments avec eux, on a encore parlé d'alsace et on a vendu la mèche à ma grand-mère en lui disant qu'on voulait lui faire une surprise et l'emmener visiter notre strasbourg avant d'aller dans son bled, elle a râlé en en disant que ça avait trop changé et que c'était n'importe quoi et blablabla tout en voulant y retourner va chercher à comprendre. au détour de nos discussions généalogie on a parlé de sa mère et de ses mémoires (puis surtout de la partie manquante, celle où elle parlait de son mari et qui commençait à peu près comme ça "je pensais pouvoir vivre le vrai amour, découvrir celui que je n'ai jamais pu recevoir de ma mère") elle a été très émue comme souvent avant de nous dire qu'elle était trop dure en pleurant alors qu'elle est tout l'inverse, pour la rassurer on a eu toute une discussion sur mon absence de cœur présumée et ça les a beaucoup faire rire elle et mon grand-père.
puis ils sont partis et ne restait plus que nous trois, après avoir vidé plusieurs bouteilles de vin pendant le repas, ils m'ont sorti du grand marnier, pour moi c'était simplement quelque chose qu'on mettait sur les crêpes mais ils m'ont fait un cocktail puis deux puis... et on s'est posés devant tom sawyer en alsace et je crois que je n'avais pas ri comme ça devant quelque chose depuis longtemps. dans nos pérégrinations on s'est retrouvés devant black sheep de scott pilgrim en découvrant avec affront que ma sœur ne l'avait jamais vu. puis par je ne sais quel chemin on s'est mis à écouter le groupe d'un assassin (noir désir) et c'est dur parce que j'ai grandi en écoutant même si le mal était déjà fait et c'est rattaché à tellement de choses. j'en parlais il n'y a pas longtemps avec ma mère car il passait à la radio et que ça m'énervait et elle me disait que c'était quand même vachement dur pour elle de ne pas écouter avec nostalgie parce que ça faisait partie des premiers groupes qu'elle avait vu avec mon père. bref on en a écouté plein ma sœur et son mec chantaient à pleins poumons et moi j'étais là non je refuse mais... ahhhh... c'est vrai que c'était bien purée. on a discuté religion aussi et malgré le fait que l'environnement familial dans lequel j'ai grandi n'est pas le plus pieux pour ne pas dire qu'il exècre la religion (coucou papa) et bien quand même ça me fascine assez cette rigueur qu'on peut s'imposer, ces principes à respecter, quelque chose dont je serais incapable et je sais plus trop comment ça c'était conclu mais c'était assez intéressant de parler de tout ça en sirotant mon délicieux bloody mary.
puis après on est revenu au sujet des hommes violents des agressions sexuelles et de l'horreur des hommes gentils qui se croient tout permis ou qui croient que tout leur est du. on s'est encore plus éloignés du quart d'heure de folie devant tom sawyer en alsace parce qu'on a discuté du fait de détester être un homme ou une femme puis du simple fait d'être et avant de partir le mec de ma sœur m'a dit mais tu sais les antidépresseurs ça change vraiment la vie je peux t'en donner si tu veux (je lui avais répondu quelques heures plus tôt un truc du style "tu sais je crois que je n'ai pas été heureuse depuis mes onze/douze ans, c'est un truc de fille je crois" (mdr) quand il m'avait demandé si j'étais dépressive et qu'il m'avait parlé de sa dépression avant que ma sœur ne sorte des toilettes). sinon on a découvert qu'on avait les mêmes limites en terme de cul à savoir qu'on en avait pas (enfin si mais très peu et la même ce qui nous a bien fait rire) on s'est d'ailleurs fait une giga déclaration d'amitié en buvant nos je sais pas combientièmes verres de quetsche ça m'a fait trop de bien on était vraiment trop mignons puis en parlant d'amis j'ai parlé de vous en disant que j'avais des copains sur tumblr en plus de ceux dans ma tête ce qui m'a permis d'avouer à ma sœur que je l'avais bloqué dessus il y a des siècles et évidemment elle était absolument scandalisée.
mais du coup avec tout ça je suis rentrée au petit matin et je me suis réveillée en sursaut à quatorze heures avec une gueule de bois atroce et l'angoisse de devoir être très rapidement là où on s'était donné rendez-vous avec mes amies que je n'avais pas vu depuis trop longtemps à mon goût, au final j'étais presque à l'heure mais le café qu'on voulait tester était imaginaire (fermé) donc on a bu des chocolats chauds dans un autre en se racontant nos vies et en rigolant beaucoup avant de se balader dans tout paris et la conclusion de tout ça c'est qu'elles aussi j'ai de la chance de les avoir dans ma vie (et qu'on devrait toutes consulter aussi).
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La première représentation de la carrière du chanteur au légendaire Olympia a été organisée pour Mathieu par le producteur de musique Johnny Stark
C'est lui qui, après avoir regardé le concours de Télé Dimanche, a appelé les parents de l'aspirant chanteur et leur a proposé un contrat. Ensuite, il a commencé à transformer la jeune fille : il a embauché pour elle des professeurs de chant, d'étiquette, de discours sur scène et de danse.
Stark était bien conscient que tout récemment. Les Français ont dit au revoir à la grande Edith Piaf et la comparent désormais involontairement à Mireille Mathieu, car elle ressemblait non seulement au légendaire Moineau par le timbre de sa voix, mais aussi par son apparence. D’ailleurs, pour le premier concours parisien, elle a choisi une chanson du répertoire de Piaf. La performance de Jézabel était si poignante que le public retenait son souffle.
Mais Stark a expliqué à la jeune protégée qu'elle avait l'opportunité de trouver sa propre image scénique et son propre style de performance, et de ne pas devenir une pâle imitation d'Edith. L'imprésario conduit sa pupille jusqu'à ce qu'elle travaille dur pour qu'elle devienne Mireille Mathieu, qu'au fil du temps personne ne pourrait confondre avec son célèbre prédécesseur. Par la suite, l'artiste a avoué à plusieurs reprises son amour de fille pour « Papa Joe » et n'a jamais douté de sa contribution à sa carrière.
Le légendaire chanteur Maurice Chevalier, après avoir vu les performances ultérieures de Mathieu, lui a dit que « bébé Piaf marchait du côté obscur de la vie, et toi, Mireille, tu marcheras du côté ensoleillé ».
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Eté 1927, Hylewood, Canada (4/4)
Quelques nouvelles d’actualité. Cinq Albertaines ont pétitionné le gouvernement fédéral sur ce que dans le texte de loi qui définit qui peut siéger au Sénat, ce n’est pas le terme d’« homme » qui est employé mais celui de « personne ». Elles demandent donc d’établir si les femmes sont reconnues comme des personnes au Canada, et si ce n’était pas le cas, à l’étendre. Il parait que ma grand-mère était très engagée pour ce genre de choses, elle en aurait été réjouie.
D’autre part, l’infâme règlement 27 a enfin été aboli. C’était une loi qui était passée en Ontario il y a un peu plus de dix ans, qui interdisait l’usage du français dans les écoles au-delà de la troisième année du primaire. C’est-à-dire que depuis 1913, tous les enfants de dix ans et plus reçoivent une éducation en langue anglaise. Dans mon cas, c’est normal : j’ai été pensionné dans un établissement anglo-saxon. Mais Marie, Agathon et Layla ont dû recevoir leurs leçons en anglais. Nous détestons ce règlement. C’est à cause de lui que notre nom de famille a été changé de « Le Bris », comme le vôtre, à LeBris, pour l’harmoniser sur les noms anglophones. Il place les enfants canadiens français dans une situation d’injustice par rapport à leur camarades, vu qu’on leur demande de parler une seconde langue et qu’on les juge quant à leur niveau de maîtrise dans celle-ci, et pas selon leurs véritables talents scolaires. C’est une très bonne chose qu’il ait été abandonné. Enfin, on nous considère comme des citoyens à part entière, et pas comme de vulgaires parasites.
J’avais adoré mon séjour à Montréal. La plupart des gens y parlent le français ! Je t’ai parlé de mes copains du pensionnat, avec qui je suis toujours ami. L’un d’entre eux, Monique, est Canadien français comme moi. Pour une fois, nous n’étions pas en minorité. Monique a rencontré une fille là-bas. Il y est retourné plusieurs fois depuis notre séjour et récemment, il a décidé de s’y installer pour de bons. Cela a l’air sérieux, il va probablement l’épouser. Je gagne un pied-à-terre !
Je t’embrasse affectueusement. Ton cousin,
Lucien LeBris
[Transcription] Marie LeBris : Agathon. Agathon LeBris : Mh ? Marie LeBris : Tu ne remarques pas comme un léger problème ? Agathon LeBris : Là, comme ça, tout de suite, pas spécialement, non. Marie LeBris : Toute la famille trime. Lucien travaille, je travaille. Même Maman travaille. Papa ne peut pas à cause de sa jambe. Tu as dix-sept ans. Trouve un emploi. Maintenant. Agathon LeBris : Et personne ne vient me défendre ? Jules LeBris : C’est qu’elle a un peu raison…
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen4#Lucien Le Bris#Jules Le Bris#Eugénie Bernard#Marie Le Bris III#Agathon Le Bris#Dolorès LeBris#Layla Bahar#Gizelle LeBris#Monique Fournier#Lawrence Buchanan#Harold King#Harry Oliver
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Printemps 1924 - Champs-les-Sims
8/10
D'ailleurs, la question du futur semble être au coeur des préoccupations de tout le monde en ce moment à la maison. C'est à un point ou même Papa s'en mêle. C'est rare de le voir s'investir dans autre chose que son travail. Nous avons aussi appris il y a peu que mon oncle Adelphe serait grand-père sous peu, et Maman dit que cela travaille beaucoup Papa, même si je ne suis pas bien sure de comprendre pourquoi. Mais il faut dire que des choses qui nous paraitraient anodines ont tendance à beaucoup travailler Papa. Tout ce qui touche à Adelphe en fait. D'ailleurs, je l'appelle mon oncle, mais c'est le cousin de mon père, c'est juste qu'ils sont si proches que personne ne fait la distinction pour eux. J'ai l'impression d'avoir répété cette phrase ma vie entière.
Cléo et Antoine vont aller à l'université, et Sélène va aller à Paris pour prendre des cours de tennis avec un champion. C'est son ambition, de vivre du sport et de gagner des tournois. J'aimerai bien un jour vous montrer une coupure de journal qui parle de ma soeur. J'imagine qu'elle finira par épouser son Berto. Ce serait incroyable qu'ils forment un couple de champions de tennis.
Transcription :
Constantin « Dis-moi Sélène, tu ne comptes toujours pas candidater dans une université ? »
Sélène « Non Papa, toujours pas. »
Constantin « Je n’ai pas vraiment saisi ta raison. Je pense que ce serait bien pour toi. »
Sélène « Je ne pense pas que ce serait très utile. Je veux jouer au tennis. Comme joueuse professionnelle je veux dire. »
Constantin « Mais enfin Sélène, courir après une balle, cela ne peut quand même pas remplir une vie. »
Sélène « Mais enfin Papa, creuser dans le sable, cela ne peut quand même pas remplir une vie. »
Constantin « Quoi ? De quoi tu… ? Oh ! Je vois… Enfin je crois. Je pense, ma fille, que nous allons devoir nous accorder sur le fait que nous ne comprenons pas nos intérêts de vie respectifs et qu’il faudra nous efforcer de nous montrer plus ouverts. »
Sélène « Je le pense aussi. Merci Papa. »
Constantin « Mais est-ce que ton Gilberto gagne bien sa vie au moins ? Car si vous vous mariez, je tiens malgré tout à ce que tu conserves une certaine indépendance financière. »
Sélène « Oh non Papa ! Cessez de parler de mariage ! Grand-Mère suffit amplement. »
#lebris#lebrisgens5#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#eugénie le bris#Arsinoé Le Bris#Lucien Le Bris#Sélène Le Bris#Constantin Le Bris#Adelphe Barbois#Albertine Maigret#Cléopâtre Le Bris#Marc-Antoine Le Bris
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Quelques trucs bien. Avril 2024
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode.
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme.
Jardins du Musée International de la Parfumerie. Mouans-Sartoux
Participer aux travaux de rénovation chez mon amie P. Ouvrir l’espace à la lumière. Mais me sentir toujours cloisonnée à l’intérieur
Avoir la satisfaction du travail accompli jusqu’à la fin des vacances de printemps
Pleurer à chaudes larmes devant ce film qui évoque l’adoption. Repenser à mes enfants petits et tout ce que j’ai pu leur dire d’amour
Inviter des amis de maman. Nous faire plaisir des retrouvailles
Me réveiller avant l’aube, déjeuner, lire et me rendormir au petit matin sans mettre de réveil
Me promener avec la poussette dans les jardins en fleurs. Nous laisser baigner de lumière et d’odeurs
Composer un bouquet de fleurs sauvages du jardin : iris, fleurs d’ail, pois de senteur, boutons d’or
Commencer et finir un bouquin entre la veille et le lendemain : « Une nuit particulière »
Entendre mon petit Mateo commencer à s’entraîner à dire « papa »
Aller boire un verre de vin blanc en terrasse. Être surprise par un double arc-en-ciel
Écrire. Encore. Comment la poésie est devenue un nid…
Cueillir pour maman un bouquet de fleurs sauvages dans le jardin
Apprécier le passage à l’heure d’été. Rallonger les journées
Partir en fou rire au souvenir d’un fou rire
Garder mon petit Mateo. S’accorder ensemble sur le rythme
Partager une invitation au soleil avec ma sœur chez des amis. Évoquer le temps qui passe et l’âge qui n’y fait rien, les questions d’identité qui se renouvellent et se précisent tout au long de la vie
Organiser le premier apéro de la saison dehors dans le jardin
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