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Char Matilda II du 7th Royal Tank Regiment – Opération Compass – Campagne d'Afrique du Nord – 19 décembre 1940
Photographe : Capitaine Geoffrey John Keating - No. 1 Army Film and Photo Section, Army Film and Photographic Unit
©Imperial War Museums - E 1416
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Le Modèle
◀ 13 NOVEMBRE ▶ La Bonne Semence
Par ceci nous avons connu l’amour : c’est que lui (Jésus) a laissé sa vie pour nous. 1 Jean 3 : 16
Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle, afin que vous suiviez ses traces. 1 Pierre 2 : 21
Suivre le Modèle
Je venais de subir une opération. C’était la nuit et il faisait très chaud. J’étais couché sur le dos avec plusieurs appareils branchés sur mon corps et sur mes bras. Je ne devais pas bouger sinon l’alerte se déclenchait et les infirmières accouraient pour se rendre compte de la situation et arrêter l’alarme. Tout le personnel soignant était complaisant et dévoué. Mais au cours de la nuit j’avais particulièrement remarqué la patience et la douceur de l’infirmière de garde. Elle faisait tout ce qu’elle pouvait pour soulager les opérés. J’étais incapable d’articuler la moindre parole de reconnaissance. Mais je me rendais bien compte de la gentillesse exceptionnelle de cette personne. Je me disais : « Elle doit être chrétienne ». Car manifestement elle ressemblait au Maître, au Seigneur Jésus lui-même, toujours ému de compassion pour tous les malheureux. Trois nuits se sont passées ainsi. Puis au terme de la troisième, cette infirmière est venue prendre congé, car elle ne revenait plus avant la semaine suivante. Elle a hésité un instant puis s’est approchée de mon lit et m’a dit doucement, en regardant ma Bible posée sur la table de nuit : « C’est votre trésor ? » J’ai répondu : « Oui ». Elle a enchaîné : « C’est aussi le mien », et avec un sourire elle s’est éclipsée. - Lire plus ici :
https://chretien.news/meditations-bibliques/?t=1
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Habitante des jardins ! Des amis prêtent l’oreille à ta voix. Daigne me la faire entendre ! {Cantiques 8:13}
Mon Seigneur Jésus se souvient bien du jardin de Gethsémané, et bien qu’il ait quitté ce jardin, il demeure maintenant dans le jardin de son église : et là, il ouvre son cœur à ceux qui apprécient sa compagnie bénie. Cette voix d’amour avec laquelle il parle à sa bien-aimée est plus musicale que les harpes du ciel. Il y a une profondeur d’amour mélodieux en lui qui laisse toute musique humaine bien loin derrière. Des dizaines de milliers sur terre, et des millions au-dessus, sont sous le charme de ses accents harmonieux. Certains que je connais bien, et que j’envie grandement, écoutent en ce moment sa voix bien-aimée.
Ô que je puisse être participant de leurs joies ! Il est vrai que certains d’entre-eux sont pauvres, d’autres sont alités, et d’autres sont proches des portes de la mort, mais Ô mon Seigneur, je jeûnerais gaiement avec eux, je souffrirais avec eux, ou je mourrais avec eux, si je pouvais seulement entendre ta voix. Jadis j’ai souvent entendu cette voix, mais j’ai chagriné ton Esprit. Reviens à moi dans ta compassion, et une fois encore dis-moi : « Je suis ton salut ». Nulle autre voix ne peut me satisfaire ; Je connais ta voix, et ne je ne peux pas être trompé par une autre, laisse-moi l’entendre, je t’en prie. Je ne sais pas ce que tu as à me dire, et je ne pose aucune condition, Ô mon Bien-aimé, permets seulement que je t’entende parler, et si c’est une réprimande je t’en bénirai.
Peut-être que pour faire entendre mon oreille paresseuse il y a besoin d’une opération très douloureuse pour la chair, mais peu importe le coût, je ne veux pas me détourner de ce désir dévorant, celui d’entendre ta voix. Réveille de nouveau mon oreille ; perce mon oreille avec tes notes les plus stridentes, ne permets pas que je continue à rester sourd à ton appel. Ce soir, Seigneur, écoute la supplication de celui qui est à toi, car je suis à toi, tu m’as acheté avec ton sang, malgré mon indignité. Tu m’as ouvert les yeux pour te voir, et cette vision m’a sauvé. Seigneur, ouvre maintenant mon oreille. J’ai lu dans ton cœur, que je puisse maintenant entendre tes lèvres.
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Effondrement d’un immeuble à Lomé : le gouvernement exprime sa compassion et appelle au respect de la réglementation
(Togo Officiel) – Un immeuble R+5 en construction s’est effondré le 18 octobre dernier à Sagbado (Golfe 7) dans le Grand Lomé. Les opérations de sauvetage, menés par les sapeurs-pompiers, appuyés par le Génie militaire et les unités territoriales de la Police et de la Gendarmerie, ont permis de sortir des décombres et de prendre en charge quatre personnes parmi lesquelles deux mineures. Au…
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Opération Compass
L'opération Compass (du 9 décembre 1940 au 7 février 1941) fut une offensive alliée en Afrique du Nord, qui repoussa les forces italiennes hors d'Égypte puis de Cyrénaïque (Libye orientale). La Western Desert Force alliée, dirigée par le lieutenant-général Richard O'Connor (1889-1981), infligea de nombreuses et lourdes défaites à l'armée italienne commandée par le maréchal Rodolfo Graziani (1882-1955).
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Real Madrid vs Almeria : le CTA admet des erreurs d’arbitrage
Le week-end dernier, le stade Santiago Bernabéu a été le théâtre d'une rencontre palpitante entre le Real Madrid et Almeria et qui s'est soldée par une victoire de 3-2 pour les Merengue. Cette victoire n'est pas passée inaperçue, notamment en ce qui concerne l'arbitrage. Le CTA revenant sur le match admet deux erreurs d'arbitrage. Erreur d'arbitrage en faveur du Real Madrid ? Le CTA admet des erreurs d'arbitrage lors du match entre le Real Madrid et Almeria. Dès le coup de sifflet initial, Almeria a surpris le Real Madrid en marquant deux buts, reléguant les Merengue à un désavantage qui n'était pas attendu avant la fin de la première mi-temps. https://twitter.com/culersgrassroot/status/1750052143430512850 Joselu et Antonio Rüdiger ont marqué les deux buts qui ont mis le Real dans une position délicate en cette première partie. Mais les Merengue sont revenus dans le match et ont fini par le gagner... Voir également : Conflit Vinicius-Ancelotti : que se passe-t-il ? Le Comité technique des arbitres (CTA) a reconnu deux erreurs cruciales dans le déroulement du match. La première concerne un penalty accordé au Real Madrid pour réduire l'écart à 1-2. Le CTA a jugé ce penalty inapproprié, estimant que l'arbitre vidéo a concentré son attention uniquement sur la main de Kaiky, tout en négligeant les fautes commises par Joselu et Antonio Rüdiger juste avant cette action. Une autre controverse concerne le but égalisateur de Vinicius refusé par l'arbitre. Le CTA estime que la VAR a commis une erreur en contactant l'arbitre de terrain pour revoir cette action. Pour le CTA, le fait que le ballon ait été touché avec le bras n'était pas une erreur manifeste. Lire aussi : Alidu Seidu à Rennes : Clermont Foot satisfait d'avoir réalisé une belle opération financière Mécontentement des supporters d'Almeria Les supporters d'Almeria ont exprimé leur mécontentement après la rencontre. Ils remettent en question l'équité du match. Ce qui ne manque de susciter une certaine compassion en leur faveur. La victoire du Real Madrid sur Almeria en toute fin de partie appelle à une meilleure observance des règles du foot. Mais le CTA reconnait aussi que le Real Madrid a été victime de ces erreurs d'arbitrage. Il faut à présent circoncire l'impression que le public a à propos des systèmes d'arbitrage, avant que toute confiance ne disparaisse. Read the full article
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Chapitre 49 : Rétablissement
Quelques minutes plus tard, à l’hôpital général de Washington, une atmosphère pesante régnait. Le médecin référent les accueillit avec un regard s��rieux.
— Vous avez fait vite. Merci d'être venus. Elle est encore très faible, alors je vous demande de ne pas trop vous attarder. Dit-il, sa voix empreinte de préoccupation.
— Oui, nous comprenons. Merci encore, docteur. Répondit Skinner en lui serrant la main, son visage marquant l’inquiétude.
— Je vous en prie. Bon. Je vous laisse. Ajouta-t-il avant de quitter la pièce.
Ils entrèrent dans la salle de réveil, l'odeur désinfectante et l'éclat blafard des néons enveloppant l'espace. Parker était allongée sur son lit d’hôpital, son visage fatigué et pâle. Elle semblait ne pas les avoir remarqués, immobile, perdue dans un profond sommeil.
— Andréa ? Bonjour, c'est votre supérieur adjoint Walter Skinner. Je suis venu avec vos partenaires Mulder et Scully. J'espère que notre présence ici ne vous incommode pas. Dit-il, s'approchant timidement d'elle, une inquiétude sourde dans la voix.
La jeune femme tourna légèrement la tête, mais elle resta silencieuse. Une tension palpable flottait dans l'air.
Scully tenta une autre approche, son ton empreint de douceur.
— Parker, est-ce que vous m'entendez ? C'est Dana Scully. Vous êtes à l’hôpital général de Washington. Vous venez de subir une lourde opération de l'estomac. Comment vous sentez-vous ? Demanda-t-elle, l’inquiétude marquée sur son visage.
— Aie. Gémit-elle, une expression de douleur se dessinant sur ses traits.
Parker semblait souffrir. Elle tenta de dire quelque chose en vain, et cela raviva l’inquiétude de Mulder. Il s'avança lentement, son cœur battant plus vite. Il lui prit doucement la main, espérant qu'elle réagirait.
— Je suis profondément désolé de ce qu'il vous est arrivé. Murmura-t-il, sa voix pleine de compassion. - Je ne sais pas si vous m'entendez, mais je vous garantis que le responsable de tout ça finira par payer. Je vous le promets.
Skinner, conscient de la fragilité de la situation, proposa prudemment :
— Je crois qu'il vaut mieux la laisser maintenant.
— Non. Attendez. Dit Parker d'une petite voix, serrant avec force la main de Mulder.
La surprise traversa le visage de Mulder, mais il ne la lâcha pas. Le contact de sa main lui apportait une chaleur inattendue, un frisson d'espoir et de tension qui le traversait. Malgré leurs désaccords passés, il pouvait sentir une connexion fragile, une lueur d'humanité au milieu de la douleur.
— Parker ? Est-ce que ça va ? Demanda-t-il, son regard plein d'inquiétude. Sa main tenait toujours fermement la sienne.
— Je savais que c'était vous, petit malin. Répondit-elle avec un sourire moqueur, une étincelle de vie illuminant ses yeux fatigués. Cela le fit sourire, mais il savait que cette blague cachait quelque chose de plus profond, une tension qui n’avait jamais vraiment disparu entre eux.
Skinner, soulagé, ne put s'empêcher de sourire.
— Elle semble retrouver ses esprits. On dirait que c'est grâce à vous, Mulder. Ajouta-t-il d'un air surpris.
Mulder ressentit un mélange de soulagement et de chaleur, mais aussi une petite boule d'anxiété au creux de l'estomac. La dynamique entre lui et Parker était délicate ; malgré la légèreté de leur échange, il ne pouvait ignorer que leurs interactions étaient souvent teintées d'une rivalité sous-jacente
— J'ai l'impression d'avoir les entrailles en compote. Je pourrais avoir un verre d'eau ? Demanda-t-elle d'une voix faible, essayant de détourner l'attention de sa douleur.
— Bien sûr. Je reviens. Répondit Scully en partant chercher de l'eau, son cœur se serrant pour sa partenaire.
C’était un moment de répit, une pause dans le tumulte qui les entourait. Parker, bien qu’affaiblie, faisait preuve d'une force qui émanait de son humour mordant.
— C'est gentil à vous d'être venu me voir tous les trois. Commença-t-elle, la voix encore faible.
Au début, je croyais que c'était un rêve. Mais quand j'ai repris conscience tout à l'heure, j'ai réalisé que je me trompais. Comment je me suis retrouvée ici, bordel ? S'interrogea-t-elle, son expression marquée par la confusion.
Skinner prit une profonde inspiration avant de répondre :
— C'est une longue histoire. D'abord, il faut vous reposer. Nous verrons ça plus tard.
— Oui, il a raison. Gardez vos forces. Vous êtes encore très faible, c'est normal. Ajouta Mulder calmement, une lueur de détermination dans son regard.
Parker lui lança un regard malicieux.
— Je vois. C'est pour ça que vous en profitez pour me tenir la main depuis tout à l'heure. Quand j'irai mieux, je m'occuperai de vous. Dit-elle avec sarcasme, un sourire provocateur éclairant son visage.
Un sourire gêné se dessina au coin des lèvres de Mulder, et il retira sa main d'un geste vif, le cœur battant, un mélange d'embarras et d'affection l’envahissant. Cette tension entre eux était devenue palpable ; il pouvait sentir son irritation, son sarcasme, mais aussi une fragilité qu'il n'avait pas anticipée. Il n'aurait jamais pensé que leurs échanges pourraient revêtir une telle profondeur, mais ce moment lui donnait l’impression que les barrières entre eux étaient en train de se fissurer.
Scully revint avec un verre d'eau qu'elle tendit à Parker, un sourire d'encouragement sur le visage.
— Tenez, ça vous fera du bien. Il est important de bien vous hydrater, surtout après une anesthésie comme celle-ci. Dit-elle, son ton empreint de soin.
— Oui, doc. Je crois que j'ai besoin de faire un somme. Je suis vraiment très fatiguée. Avoua-t-elle, la voix enrouée.
— C'est bien normal. Répondit Scully, le cœur lourd.
Entendu, nous allons vous laisser. Ne vous en faites pas, nous viendrons vous voir dès que possible.
— D'accord. Salut. Murmura-t-elle dans un bâillement, sa fatigue prenant le dessus.
— Au revoir, Parker. Soyez sage. Dit Mulder avec humour, son sourire cachant une vulnérabilité qu'il ne voulait pas montrer.
— Hé ! Vous viendrez me réveiller à votre retour, mon prince. Ajouta-t-elle taquinement, son regard pétillant d’une vivacité renouvelée.
Mulder, bien que surpris par sa répartie, sentit une vague de chaleur l'envahir. Ce mélange de taquinerie et d’affection était à la fois agréable et troublant. Il savait que, malgré leurs désaccords, il se soucierait toujours d’elle. Cette blague légère, dans ce contexte si grave, lui donnait de l'espoir, mais l'idée de leurs tensions non résolues persistait en toile de fond.
— Je vois que vous n'avez pas perdu votre sens de l'humour, agent Parker. Bon. Allons-y. Intervint Skinner, quelque peu embarrassé mais reconnaissant de voir Parker retrouver un peu de son esprit.
Ils sortirent silencieusement de la pièce, un mélange de soulagement et d’inquiétude les accompagnant. Mulder, en particulier, savait que ce serait un long chemin vers la guérison pour Parker, mais il était déterminé à être à ses côtés, peu importe les défis à venir. Dans le fond, il espérait que leur relation pourrait évoluer, mais il était également conscient des tensions qui persistaient entre eux, un conflit de loyauté et de respect mêlé à des sentiments non résolus
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Le chef de l’Etat appelle à la ‘’mutualisation des efforts’’ face à la recrudescence de l’émigration clandestine, invitant à ’’plus de vigilance et à la collaboration avec les forces de défense et de sécurité’’. ’’(…) le président de la République, dans le cadre de la coordination gouvernementale, a donné les instructions pour mutualiser les efforts et a lancé un appel aux populations à plus de vigilance et à la collaboration avec les forces de défense et de sécurité pour préserver la vie des jeunes, tentés par l’émigration clandestine’’, selon le porte-parole du gouvernement. ’’Le président de la République exprime sa compassion et sa solidarité aux familles des personnes disparues’’, écrit dans un communiqué Ndèye Tické Ndiaye Diop, notant que le gouvernement ’’a constaté avec regret la recrudescence de l’émigration clandestine par voie maritime’’. Selon elle, ’’entre le 07 et le 25 octobre 2020, cinq (5) pirogues ont été interceptées par la Marine nationale appuyée par la Gardia civile espagnole et des piroguiers sénégalais’’. Emigration clandestine en forte recrudescence : Macky Sall appelle à la ‘’mutualisation des efforts’’ Au total, trois cent quatre-vingt-huit (388) personnes ont été secourues, lit-on dans le communiqué, indiquant que le 21 octobre, une pirogue a pris feu au large de Dakar, suite à l’explosion du moteur et des fûts de carburant à bord. Selon la porte-parole toujours, ‘’dans la nuit du 25 octobre 2020, une autre pirogue a été aperçue au large de Soumbédioune’’. ’’Les deux vedettes qui l’ont interceptée et qui ont tenté de l’amener à quai ont constaté un refus du conducteur de la pirogue, qui dans ses manœuvres a heurté l’une des vedettes, provoquant son chavirement. Les occupants ont été secourus par la marine’’, explique t-elle. A lire aussi Revue de presse du 24 octobre 2020 : La reprise du culte public de l'Église Catholique et l'émigration clandestine à la Une Ndèye Tické Ndiaye Diop assure que ’’les opérations de surveillance en mer sont en train d’être menées avec des moyens aériens et navals renforcés’’, soulignant qu’une coordination est assurée en permanence pour prévenir les risques. Selon elle, les opérations de sécurisation et de ratissage ont permis de mettre la main sur vingt-huit (28) présumés convoyeurs.
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LES QUALITÉS FONDAMENTALES DES PROPHÈTES: Partie 3.3
Autres points importants
Les trois points suivants jouent un rôle important dans la transmission du message de l'islam: l'intelligence, la pratique de ce qui est prêché, et le fait de ne n'attendre aucune rétribution.
Premièrement, l'intelligence doit être utilisée pour évaluer l'individu à qui le message doit être délivré. À ce propos, un hadith dit: «Il nous a été ordonné, à nous Prophètes, de nous adresser aux gens en fonction de leur niveau de compréhension.» Ceux qui cherchent à répandre l'islam doivent savoir comment aborder et gagner l'attention des non-musulmans. Illustrons ce point avec deux des nombreux exemples qui se trouvent dans la vie du Messager de Dieu:
Le Messager de Dieu gagna le cœur de Omar en appréciant son bon sens. Il dit à Omar: «Je n'arrive pas à comprendre comment un homme aussi raisonnable que toi peut attendre quoi que ce soit d'objets inanimés comme les pierres, le bois ou la terre.» Aussi inspirait-il confiance à Omar à travers sa bonne conduite. Sa dévotion à l'adoration de Dieu influença tellement Omar que celui-ci finit par venir au Messager de Dieu en étant aussi obéissant et respectueux devant lui que l'est un enfant bien élevé devant un père respectable.
Un jour, un jeune homme (apparemment Joulaïbib) demanda au Messager de Dieu la permission de forniquer parce qu'il n'arrivait pas à se retenir. Ceux qui étaient présents réagirent de différentes façons. Certains se moquèrent de lui, d'autres lui tirèrent la robe, d'autres encore se préparaient à le frapper. Mais le Prophète, plein de compassion, l'approcha de lui et commença à lui parler.
«LAISSERAIS-TU QUELQU'UN FAIRE CELA À TA MÈRE? DEMANDA-T-IL D'ABORD.
JAMAIS DE LA VIE, Ô MESSAGER DE DIEU! JE NE SERAIS PAS D'ACCORD AVEC CELA, RÉPONDIT LE JEUNE HOMME.
NATURELLEMENT, PERSONNE N'ACCEPTERAIT QUE SA MÈRE SOIT IMPLIQUÉE DANS UN ACTE AUSSI HONTEUX», DIT LE PROPHÈTE.
Il continua à demander à Joulaïbib la même question, mais en remplaçant ta mère par ta femme, ta sœur et ta tante. Chaque fois, Joulaïbib répondait qu'il ne serait pas d'accord avec un tel acte. À la fin de la conversation, Joulaïbib avait perdu toute envie de forniquer. Le Messager de Dieu conclut cette «opération spirituelle» par une supplication. Plaçant sa main sur la poitrine de Joulaïbib, il pria: «Ô Dieu, pardonne-lui, purifie son cœur et préserve sa chasteté.»
Joulaïbib devint un modèle de chasteté. Quelques temps plus tard, il se maria avec la médiation du Prophète. Peu après cela, il tomba martyr dans une bataille après avoir tué sept soldats ennemis. Quand on retrouva son corps, le Messager de Dieu mit sa main sur son genou et dit: «Celui-ci est de moi, et je suis de lui.»
Le Messager de Dieu était d'une compétence et d'une réussite exceptionnelles dans l'éducation des gens que cela constitue une preuve irréfutable de sa Prophétie. Les gens les moins civilisés, les plus grossiers, mal élevés, cruels et ignorants de cette époque-là furent transformés en très peu de temps en des guides de l'humanité les plus dignes de louanges.
Je me demande si le groupe le plus grand et le mieux équipé d'éducateurs professionnels, de pédagogues modernes, de sociologues, de psychologues, d'enseignants et de leurs semblables pourraient réussir en 100 ans où que ce soit dans le monde moderne et civilisé ne serait-ce qu'un centième de ce que le Messager de Dieu avait accompli en 23 ans dans le désert barbare d'Arabie d'il y a quatorze siècles. Quand on compare les efforts et les techniques modernes mis en œuvre pour supprimer une mauvaise habitude aussi insignifiante que celle de fumer - et ce, sans grand succès - avec le succès durable du Prophète pour éradiquer tant d'importantes mauvaises habitudes et idées, prouve que le Prophète Mohammed était inégalable dès qu'il s'agissait d'éduquer les gens.
Deuxièmement, ceux qui veulent que leurs paroles aient un impact sur les gens doivent d'abord mettre en pratique ce qu'ils prêchent. S'ils ne font pas cela, qu'ils ne s'attendent pas à réussir, car il est bien connu que les actes sont plus éloquents que les paroles. Le Coran est très explicite à ce sujet: Ô vous qui avez cru! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas? C'est une grande abomination auprès de Dieu que de dire ce que vous ne faites pas. (61:2-3)
Le Messager de Dieu était la personnification même de sa mission. Il était le meilleur dans la pratique de l'islam, dans la dévotion et la servitude à Dieu. Il suffisait souvent qu'une personne le voie et n'ait besoin d'aucune autre preuve pour croire en sa Prophétie. Par exemple, Abd Allah ibn Salam, le célèbre savant juif de Médine, crut en lui dès le premier coup d'œil et dit: «Il ne peut y avoir de mensonge avec un tel visage. Un être doté d'un visage pareil ne peut qu'être un Messager de Dieu.»
Abd Allah ibn Rawaha, un poète renommé de l'époque, exprima ce fait dans les vers suivants:
Même s'il n'était pas venu avec des signes manifestes,
Un simple regard sur sa personne aurait suffi à inspirer la croyance en lui.
Ceux qui croyaient en lui n'étaient pas des gens idiots ou insensés. Parmi eux se trouvaient de grands personnages comme les quatre premiers califes (Abou Bakr, Omar, Othman, et Ali), chacun ayant dirigé de très grands Etats. Ils avaient une spiritualité si intense et une foi si profonde que Ali, par exemple, dit une fois: «Ma certitude n'augmenterait pas même si le voile de l'Invisible (qui sépare le monde matériel du monde immatériel) se levait.»
L'une des raisons pour laquelle le Prophète Mohammed est toujours profondément aimé par des millions de gens - en dépit de l'incessante propagande hostile et négative - et pour laquelle chaque jour des gens de par le monde embrassent l'islam, est qu'il prêchait par l'exemple. Il invitait les gens à adorer Dieu en toute sincérité et était lui-même le meilleur dans le domaine de l'adoration. Il passait plus de la moitié de la nuit en prière, en larmes et plein d'humilité. Quand on lui demandait pourquoi il priait si longtemps que ses pieds enflaient, alors qu'il n'avait commis aucun péché, il répondait: «Ne devrais-je pas être un esclave reconnaissant envers Dieu?»
Aïcha relate qu'une nuit, il demanda sa permission pour se lever et prier. Il était si soucieux des droits de ses épouses qu'il attendait leur accord pour accomplir les prières surérogatoires. Cette nuit-là, il pria jusqu'à l'aube en versant des larmes. Il récita de nombreuses fois les versets suivant:
En vérité, dans la création des cieux et de la terre, et dans l'alternance de la nuit et du jour, il y a certes des signes pour les doués d'intelligence qui, debout, assis, couchés sur le côté, invoquent Dieu et méditent sur la création des cieux et de la terre (disant): "Notre Seigneur! Tu n'as pas créé cela en vain. Gloire à Toi! Garde-nous du châtiment du Feu. Seigneur! Quiconque Tu fais entrer dans le Feu, Tu le couvres vraiment d'ignominie. Et pour les injustes, il n'y a pas de secoureurs! Seigneur! Nous avons entendu l'appel de celui qui a appelé ainsi à la foi: "Croyez en votre Seigneur" et dès lors nous avons cru. Seigneur, pardonne-nous nos péchés, efface de nous nos méfaits, et place-nous, à notre mort, avec les gens de bien. Seigneur! Donne-nous ce que Tu nous as promis par Tes messagers. Et ne nous couvre pas d'ignominie au Jour de la Résurrection. Car Toi, Tu ne manques pas à Ta promesse". (3:190-194)
Aïcha rapporte aussi:
Une nuit, je me suis réveillée mais le Messager de Dieu n'était pas à mes côtés. J'étais jalouse, car je craignais qu'il ne fût avec une autre de ses épouses. Tandis que je me levais du lit, ma main toucha ses pieds. Je remarquai qu'il était prosterné et qu'il priait: «Ô Dieu, je cherche refuge en Ton agrément contre Ton courroux, en Ta clémence contre Ton châtiment; je cherche aussi refuge auprès de Toi contre Toi. Je ne puis Te louer comme Tu Te loues Toi-même.»
Sa vie était si simple qu'une fois Omar dit en le voyant: «Ô Messager de Dieu! les rois dorment dans des lits de plumes tout moelleux, alors que tu dors sur une natte rugueuse. Tu es le Messager de Dieu et mérites donc plus que les autres une vie facile.» Le Messager de Dieu répondit: «Ne veux-tu pas que les plaisirs de ce monde soient les leurs et ceux de l'au-delà les nôtres?» Le Messager de Dieu vivait pour les autres. Il souhaitait une vie confortable pour sa nation, pourvu que sa communauté ne fût pas égarée par les attraits de ce monde; mais lui menait une vie très simple.
Troisièmement, le Messager de Dieu, comme tous les autres Prophètes, n'attendait aucune récompense pour l'accomplissement de sa mission. Il souffrait de la faim, de la soif et de toutes sortes de difficultés. Il fut forcé à l'exil et fut la cible d'assauts et de pièges. Il supportait tout cela uniquement pour le bon plaisir de Dieu et pour le bien-être de l'humanité. Un jour, Abou Houraïra le vit prier en position assise et lui demanda s'il était malade. La réponse du Messager fit pleurer Abou Houraïra: «J'ai faim. La faim ne m'a pas laissé assez de force pour me lever et prier.» La faim était chose commune parmi les musulmans. Une nuit, le Messager de Dieu, Abou Bakr et Omar se croisèrent dehors. Quand ils se demandèrent les uns les autres pourquoi ils étaient sortis, tous répondirent: «La faim.»
Même si les années qui suivirent, la plupart de ses Compagnons devinrent plus riches, le Messager de Dieu et sa famille ne changèrent jamais de style de vie. Fatima, son unique enfant survivant, accomplissait elle-même toutes les tâches ménagères pour sa famille. Un jour, lorsque les prisonniers de guerre étaient distribués à Médine, elle demanda à son père si elle pouvait avoir une servante. Il répondit:
Ô ma fille! je ne pourrai rien te donner tant que je n'aurai pas satisfait les besoins du peuple de Suffa. Cependant, laisse-moi t'enseigner quelque chose de mieux pour toi qu'une servante. Avant de te coucher, dit 33 fois «Gloire à Dieu!», «Louanges à Dieu!» et «Dieu est le plus grand!». [Selon d'autres hadiths, la dernière expression devrait être répétée 34 fois.] Ceci est meilleur pour ta vie future.
Un jour, la voyant porter un bracelet (ou un collier selon une autre version), il la prévint: «Voudrais-tu que les habitants des cieux et de la terre disent que ma fille porte une chaîne de l'Enfer?»
En plus de ne recevoir aucune récompense en ce monde, le Messager de Dieu endurait les tortures. Il était souvent battu et laissé à terre, couvert de poussière, avec seulement Fatima courant à son aide. Un jour, tandis qu'on le frappait à la Ka'ba, Abou Bakr courut à son secours en s'écriant aux malfaiteurs: «Allez-vous tuer un homme parce qu'il dit: 'Mon Seigneur est Dieu?»
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Le retour du souverain - Arthur/Guenièvre
Re-salut le fandom Kaamelott ! Voici ma fic pour le Secret Santa 2021, écrite pour @yumeka-chan!
Résumé: après avoir récupéré la Bretagne des griffes de Lancelot, Arthur s’était embarqué dans une tournée de l’île pour montrer au peuple qu’il était bel et bien de retour. Après de longs mois passés loin des ruines de Kaamelott, il était sur le point de retrouver ce qu’il restait de sa maison. Mais ce qui l’enchantait surtout, c’était la perspective de retrouver sa femme...
100% fluff du couple royal, avec la brève participation de quelques chevaliers et de notre enchanteur préféré!
Sur la route qui le ramenait à Kaamelott, Arthur, emmitouflé dans l’amas de fourrures, écharpes et autres vêtements de laine que Guenièvre l’avait forcé à emporter, se demandait ce qui l’attendait à son retour.
Il était parti il y avait déjà plusieurs mois, laissant derrière lui les ruines à peine déblayées de son ancienne demeure et des ordres pour la faire reconstruire. Sa mère et sa belle-mère avaient jugé bon qu’il entreprenne de faire le tour de l’île afin de montrer à tous que le roi était de retour en Bretagne, avec sa fidèle Excalibur, sa fidèle femme et ses fidèles chevaliers. Arthur n’avait rien trouvé à redire à cette idée sur le plan politique, bien qu’une tournée des patelins miteux de son royaume soit l’exact opposé de ce qu’Arthur désirait faire après dix ans d’absence. Il était donc parti un peu à reculons, mais il avait refusé d’emmener Guenièvre avec lui. D’abord parce qu’il supportait mal l’idée qu’elle gâche encore du temps à le suivre dans une quête futile qui ne lui apporterait rien, mais aussi car elle était la seule personne en qui il avait confiance pour assurer la bonne marche des opérations à Kaamelott. Il l’avait donc quittée encore une fois, mais en lui promettant de revenir, les bras chargés de cadeaux et la tête emplie d’histoires à lui conter.
- Sire, sire !! Droit devant !!
La voix de Merlin, qui était en tête du petit groupe traversant la forêt, tira le roi de ses pensées. Il lâcha du regard la nuque de son cheval et leva la tête. Devant lui, à une quinzaine de pieds, Merlin gigotait vivement, agitant un bras en direction de la route. A ses côtés, Gauvain semblait encore plus égaré que d’habitude, tournant la tête dans tous les sens dans l’espoir d’apercevoir ce que Merlin tentait tant bien que mal d’indiquer. Pour une fois, Arthur avait de la compassion pour son neveu ; lui non plus ne voyait rien.
- Merlin, je vous jure, si vous nous faites un foin pareil pour une biche boiteuse ou un lièvre en crise d’apoplexie, je vous retire votre titre d’enchanteur.
- Mais quand est-ce que vous allez vous mettre en tête que je suis druide, enfin !! Et que quand je vous appelle c’est pour des choses importantes comme, je sais pas moi, Kaamelott droit devant ??
Arthur eut à peine le temps de se mordre les doigts d’avoir à nouveau été blessant envers son ami avant de voir, juste là où Merlin l’avait indiqué, dans une petite trouée entre les arbres, de la fumée émanant d’un grand chantier qui commençait à ressembler à une muraille en bonne et due forme. Sa vision fut rapidement obstruée par la tête de Gauvain, qui sautillait sur place dans l’espoir de voir quelque chose, visiblement sans résultat probant. L’émotion qui frappa Arthur de plein fouet resta avec lui bien plus longtemps que la distante image de Kaamelott. Il ne l’admettrait probablement jamais en public, mais il était ému à l’idée de retrouver sa maison, la seule qu’il ait jamais vraiment connue. Plus que ça, il était excité comme une gosse de pouvoir aménager sa maison avec sa femme, ensemble, en famille. Pendant un instant, il réussit à totalement oublier la liste de raisons pour lesquelles il était parti il y avait tant d’années, et la liste encore plus longue de raisons – pas toujours bien logiques – pour lesquelles il n’avait pas voulu revenir.
- Sire ?
Une voix tira encore le roi de ses pensées, mais c’était une voix pour laquelle Arthur avait toujours eu plus de patience qu’à son habitude.
- Oui, Perceval ?
- Vous allez dormir où ?
- Comment ça ? Cette nuit, vous voulez dire ? Ben comme d’hab-
- Non non, je veux dire quand on sera à Kaamelott. Parce que moi avant je dormais sous la Bretagne avec Karadoc, mais comme on a détruit les tunnels Karadoc a dit qu’il allait construire une cabane le temps qu’on récupère nos chambres à Kaamelott. Vous avez dit qu’il faudrait des années pour reconstruire alors je me demandais s’il vous fallait un endroit, je veux dire si vous voulez dormir avec moi je peux dire à Karadoc de dégager de la cabane.
Arthur eut un bref sourire.
- C’est gentil Perceval, mais je ne voudrais pas que Karadoc soit privé de votre compagnie plus longtemps. Je suis sûr qu’il y aura de la place pour moi dans la tente de ma femme.
_____
Deux jours plus tard, le roi, son enchanteur et ses deux fidèles chevaliers arrivèrent à Kaamelott. Le chantier était entouré d’une palissade en bois, derrière laquelle trônaient une demi-douzaine de machines de guerre en tout genre. Au loin, Arthur vit Léodagan, visiblement en pleine inspection de son système de défense. Arthur se retint d’aller lui demander pourquoi il mettait autant d’énergie à garder un tas de pierres et de planches, ne souhaitant pas irriter l’homme qui lui avait en partie permis de récupérer son trône. Il ne souhaitait pas non plus attiser la colère du roi Burgonde ; bien que ce dernier n’aie jamais représenté une menace à proprement parler, l’état actuel de ses défenses ne permettait pas de faux pas, si petit soit-il.
Le site était séparé en trois parties : le chantier même, où une vingtaine d’ouvriers, maçons, et charpentiers s’affairaient sans relâche ; les ateliers, où des artisans étaient occupés à forger, sculpter, tisser, cuisiner et organiser les diverses tâches permettant à la construction de poursuivre son cours ; enfin, les habitations, qui n’étaient qu’un maigre groupe de tentes lorsqu’Arthur était parti, et qui étaient devenues un amas de huttes et de chaumières commençant à ressembler à un petit village. En voyant cela, le roi eut chaud au cœur. Tous ces gens travaillaient, vivaient là dans le même but, consciemment ou non : faire de la Bretagne une terre meilleure qu’elle ne l’avait été sous Lancelot, et même sous Arthur avant lui. Etrangement, il recommençait à croire que c’était possible.
Guenièvre l’attendait sur le pas de la porte d’une des plus grandes maisons, bien que de l’extérieur il était évident qu’elle ne pouvait contenir plus de deux pièces. Arthur ne fut pas surpris de la trouver là : depuis qu’il avait dépassé la palissade, la nouvelle de son arrivée avait sembler le précéder, et de nombreuses personnes étaient postées de part et d’autre de son chemin pour saluer le roi. Guenièvre, elle, était assise sur un petit banc devant la maison, et elle sauta presque sur ses deux pieds lorsqu’elle aperçut enfin son époux. Arthur descendit de son cheval et resta là, à quelques mètres d’elle, ne sachant trop comment la saluer, surtout en présence de la dizaine de badauds qui gravitaient autour du couple royal. Il aimait Guenièvre, il en était certain, mais on ne pouvait effacer tant d’années d’indifférence – réelle ou affectée - si facilement.
Guenièvre, elle, n’avait que faire du passé houleux de sa relation avec son mari, ou des regards trop curieux de la foule. Elle combla les quelques pas qui la séparaient d’Arthur et passa son bras dans le creux du sien, l’emmenant rapidement vers la maison.
- Vous voilà enfin ! J’espère que vous avez fait bon voyage ! Mais vous devez être gelé, entrez vous réchauffer près du feu !
La porte se referma sur le couple royal, et Arthur vit devant lui sa nouvelle demeure temporaire. Comme il l’avait supposé, la pièce dans laquelle il se trouvait n’était pas bien grande. A en juger par les légumes et assiettes disposés sur une table à côté de l’âtre et par les deux chaises qui lui faisaient face, il se trouvait tout à la fois dans sa salle à manger, sa cuisine et son salon. Un pot de chambre dans le coin le plus éloigné de la pièce lui indiqua, comme il pouvait s’y attendre, que l’architecte de la bâtisse n’avait pas jugé nécessaire d’y intégrer des latrines.
En voyant le regard calme d’Arthur se poser sur la pièce, Guenièvre sembla prise d’un accès de panique.
- Oui, je sais, nous sommes bien loin du confort auquel vous étiez habitué…
- Je suis habitué à des camps militaires et à des quartiers d’esclaves, croyez-moi, je n’ai pas l’habitude de faire le difficile.
- Tout de même, vous êtes le roi ! Je trouve cela intolérable que vous ayez à partager un espace aussi petit avec moi.
- Guenièvre.
Le ton d’Arthur avait soudainement changé, comme s’il parlait à une enfant apeurée par une tempête, et non à sa femme qu’il n’avait jamais hésité à rembarrer sans scrupules. Il s’était tourné vers elle et la regardait avec tendresse, et ce qui semblait être une pointe d’amusement. Comme si cela ne suffisait pas à faire rougir Guenièvre, il ajouta :
- Cette maison pourrait être deux, trois fois plus petite, je m’en fiche. Ce qui m’importe c’est de la partager avec vous, justement.
Une fois n’était pas coutume, Guenièvre ne sut que répondre. Elle aurait voulu lui dire qu’elle partageait son sentiment (ce qui était vrai, même si elle aurait tout de même préféré un confort matériel un peu supérieur à celui qu’elle avait connu dix ans durant à la tour), qu’elle était prête à faire des pieds et des mains pour rendre la maison aussi agréable que possible, que tout ce qui lui importait vraiment c’était de le voir heureux, qu’il lui avait plus manqué pendant ces mois d’absence qu’elle ne l’avait cru possible. Mais sa gorge était nouée d’émotion, et elle ne voulait pas pleurer devant Arthur, pas maintenant, ils avaient trop de choses à se dire et à faire. Elle leva ses yeux embués vers son époux, qui sembla comprendre en cet instant tout ce qu’elle souhaitait exprimer. Lentement, délibérément, Arthur s’avança vers elle et, pour la première fois depuis ce qui leur semblait une éternité, ils s’embrassèrent.
_____
Arthur ne tarda pas à s’endormir ce soir-là, épuisé par le voyage et par l’effort physique qu’il avait fourni au cours des deux dernières heures. Il aurait été incapable de dire s’il était assoupi depuis quelques minutes ou plusieurs heures, mais son esprit embrumé fut tiré de sa torpeur par de petits craquements qui semblaient émaner de la pièce principale. Il ouvrit les yeux et constata qu’il était seul dans le lit de la petite chambre.
- Guenièvre ?
Une petite voix se fit entendre de la pièce attenante.
- Oh pardon ! Je ne voulais pas vous réveiller, rendormez-vous mon ami !
- Qu’est-ce que vous faites ? Revenez vous coucher, le lit refroidit sans vous.
Guenièvre passa sa tête dans l’embrasure de la porte et sourit à Arthur, penaude.
- Il est presque cinq heures du matin, j’allais ouvrir l’enclos des chèvres et des moutons, et chercher des œufs et des légumes.
- Mais enfin, il fait encore nuit dehors ! Vous pouvez pas faire ça plus tard ?
- Je pourrais, oui, seulement après il faut que j’aille chercher de la laine chez Guethenoc pour les tisseuses et que je passe au chantier vérifier que les ouvriers ne manquent de rien. Et puis j’ai promis à ma mère de discuter des plans du deuxième étage du château aujourd’hui, puisque le premier est presque terminé et qu’elle s’obstine à vouloir mettre une baignoire au deuxième étage, ce qui me semble une très mauvaise idée pour les pauvres servants qui ont autre chose à faire que de transporter toute cette eau-
En voyant le regard amusé que lui jetait son époux, Guenièvre s’interrompit, visiblement gênée de l’embêter avec ses affaires triviales. Arthur, lui, n’était pas du tout de cet avis.
- Merci de faire tout ça, vraiment. Je suis certain que la construction ne serait pas aussi avancée sans vous. Mais je suis là maintenant, je vais pouvoir vous aider avec tout ça. Revenez vous coucher une heure ou deux, et ensuite je m’occuperai du chantier et de votre mère pendant que vous ferez le reste, si ça vous convient.
- Oh c’est gentil !!
Guenièvre rejoignit Arthur dans leur couche, qui n’était pas assez grande pour maintenir la distance habituelle que les époux avaient toujours observée. Cela importait peu maintenant, puisqu’aucun d’eux ne souhaitait rester trop longtemps éloigné de l’autre. Les pieds et les mains de Guenièvre étaient froids, et Arthur tenta tant bien que mal de les réchauffer en la serrant contre lui. Sa femme poussa un soupir de satisfaction et posa un baiser sur l’épaule d’Arthur. Ils restèrent ainsi un moment, dans un silence tranquille. Arthur était sur le point de se rendormir, quand la voix de Guenièvre chuchota :
- Pour la baignoire et ma mère vous faites comme vous voulez, c’est votre château après tout, et si j’ai pris des décisions qui ne vous plaisent pas en votre absence, vous pouvez évidemment changer tout ce qui vous semble inadéquat.
- Non, non, non. Je vous fais confiance, et je suis sûr que le premier étage est somptueux, et que le deuxième le sera aussi. L’emplacement de la baignoire je m’en fiche pas mal, ce qui compte c’est qu’il vous plaise à vous. Que vous vous sentiez chez vous à Kaamelott. Avec moi.
Arthur se trouvait maladroit, et bête, tellement bête ! Il avait l’impression d’être à nouveau un adolescent, de ne pas savoir s’exprimer correctement. Il avait peur de la frustrer, qu’elle réalise qu’elle méritait mieux qu’un mari qui ne l’avait jamais considérée à sa juste valeur, qu’elle décide qu’il était trop tard pour lui pardonner toutes ses erreurs.
Guenièvre, elle, avait pardonné Arthur il y avait longtemps. Elle n’avait jamais cessé de l’aimer, et son cœur s’emplit de joie en entendant son époux exprimer maladroitement son affection pour elle. Elle murmura un « merci » qui serait resté inaudible si elle n’avait pas été collée à l’oreille d’Arthur, et l’embrassa à nouveau, avant de poser sa tête sur le torse du roi.
Allongé sur leur couche, Arthur sentit à nouveau le sommeil appeler son esprit fatigué. Il faisait chaud dans la chambre, et la présence de Guenièvre le réconfortait. Ca allait être une belle journée. Il allait visiter l’ébauche de sa future demeure, gueuler un bon coup sur sa belle-mère (ce qui contribuait toujours à le mettre de bonne humeur) et rendre visite à Bohort, qui ne l’avait pas accompagné dans son long périple. Et après, une fois ses devoirs de souverain accomplis, il rentrerait chez lui pour retrouver sa femme, et ils passeraient des heures à se raconter toutes les histoires qu’ils avaient vécues ces derniers mois, et ils iraient se coucher ensemble la nuit venue. Arthur espérait de tout son cœur qu’il pourrait encore vivre des centaines de journées comme celles-ci, entouré de ses amis et aux côtés de Guenièvre. Mais pour le moment, le futur ne le préoccupait pas. Pour le moment, il s’endormait aux côtés de la reine, et c’était tout ce qu’il voulait vraiment.
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Assistant Virtuel ? 05/02/2024
Invoque-moi au jour de la détresse, je te répondrai et tu me glorifieras. Psaume 50.15
Plusieurs opérations au quotidien se font maintenant de manière numérique : achats, règlements, déclarations, etc. Nous voyons moins de courriers papier circulant par la poste, et surtout nous trouvons moins d’interlocuteurs humains à qui nous adresser en cas de questions. Si j’ai besoin d’aide sur les sites administratifs, je rencontre des assistants virtuels ! Et très souvent, ces derniers ne comprennent pas mes questions… Les relations vont-elles toutes devenir virtuelles, numériques ?
Lorsque Jésus est venu vivre parmi les hommes sur Terre, il s’est fait « homme parmi les hommes ». Il n’était pas un assistant virtuel ni un super-robot. Mais il a vécu comme un être de relations humaines réelles qui nous comprend.
De plus, il a toutes les réponses à nos questions, bien mieux qu’un assistant virtuel ! Je peux vraiment compter sur lui. Son aide et son intervention dans ma vie sont réelles ; son Esprit-Saint n’est pas un guide virtuel ne comprenant rien à nos réalités. Il est plein de compassion !
Invoquez-le dans la détresse, il vous répondra bien mieux qu’un assistant virtuel !
Martine Fleck
__________________ Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 4, versets 14 à 16.
Un grand-prêtre qui nous permet de nous approcher de Dieu 14 Ainsi, puisque nous avons en Jésus, le Fils de Dieu, un grand-prêtre éminent qui a traversé les cieux, demeurons fermement attachés à la foi que nous reconnaissons comme vraie. 15 En effet, nous n’avons pas un grand-prêtre qui serait incapable de compatir à nos faiblesses. Au contraire, il a été tenté en tout point comme nous le sommes, mais sans commettre de péché.
16 Approchons-nous donc du trône du Dieu de grâce avec une pleine assurance. Là, Dieu nous accordera sa bonté et nous donnera sa grâce pour que nous soyons secourus au bon moment.
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Dans ce Monde, Il est le Meilleur des Compagnons,
L’Ami Fidèle rempli de Miséricorde et de Compassion.
Son Amour est Beau et Immense comme les Constellations;
Dans Tout l’Univers, Il n’y a Rien de semblable ni de si Bon.
De la Tribu de Juda, Il est le Redoutable et Tout Puissant Lion,
Le Célèbre de l’Orient à l’Occident, du Midi au Septentrion.
Il est le Maître des Circonstances, des Temps, des Saisons.
C’est Lui le Roi et le Seigneur de Toute la Création,
La Solution à Toute Équation, la Réponse à Toutes les Questions.
C’est Lui le Vrai Sauveur de Toutes les Nations.
Il peut rendre Saint et Pur Celui qui était à l’état de Souillon,
Ce n’est qu’en Son Nom que le Pécheur peut recevoir le Pardon.
Son Grand Cœur d’Amour est la plus Belle des Habitations;
À l’Intérieur, il y a une Place pour Celui qui cherche la Rédemption.
Il délivre des Sataniques Prisons, des Chaînes de la Perdition.
Il transforme des Vies. Il est le Chemin, la Vérité et la Résurrection.
Avec Lui, on navigue vers de Meilleurs et Merveilleux Horizons.
À l’Ombre de Sa Droite, on jouit de la Meilleure des Protections.
C’est Auprès de Lui que l’Âme trouve la Meilleure des Consolations.
Pour Tous Ceux qui sont en Lui, il n’y a plus aucune Condamnation.
Lui Seul peut accomplir Toutes ces Belles Opérations.
Lui Seul est le Véritable Espoir de cette Génération.
Lui Seul donne la Vie qui ne connaitra point la Corruption.
Ses Décisions ne souffrent d’aucune Opposition.
C’est Lui le Dieu Digne de Toute la Louange et de l’Adoration,
Celui devant Qui Tous les Genoux Fléchiront.
Il est Toujours le Même. En Lui, il n’y a point d’Ombre de Variation.
Pour Son Peuple, À Jamais Sa Miséricorde et Sa Bonté Dureront.
Merci, Jésus Christ, d'aimer Ton Peuple à la Passion !
Merci, car Tu es la plus Magnifique des Bénédictions !
JÉSUS CHRIST REVIENT BIENTÔT !
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MERCI , POUR TOUT , JÉSUS CHRIST !
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"Pour que vive France"
Ainsi, toujours poussés vers une étrange quête
Nos pères s’en allaient-ils bravant la destinée,
Tantôt l’air abattu par le poids des conquêtes,
Tantôt l’air guilleret de leurs jeunes années.
Sur les champs de bataille, côtoyant la laideur,
Ils connaissaient la vie et ses plus tristes heures.
Pas un ne regrettait mais tous avaient un cœur
Ce qui signifiait mourir au champ d’honneur.
Du plateau de Pratzen où la brume se fane,
Des tranchées de Verdun aux rizières du Tonquin,
Par-delà le Djebel et les vallées afghanes,
La souffrance et la peur était leur quotidien.
Mais pour que vive France et la gloire de son nom,
Ils portèrent au front son prestigieux emblème,
Et subissant l’affront jusqu’à celui suprême,
Ils tombèrent en héros sous le feu des canons.
Les yeux levés au ciel implorant le pardon,
Leur corps meurtris exhibait une douleur extrême,
Et dans l’ultime soupir sur leurs visages blêmes,
Leurs lèvres murmuraient ce cantique moribond :
« Oh tendre France, douce gardienne de mon baptême,
Prenez ici ma vie, je vous en fais le don,
Veillez sur ma famille et tous les gens que j’aime,
Et rendez je vous prie mon sacrifice fécond… »
Toi France, ingrate mère de la parure ternie,
Laisseras-tu leurs cris se perdre dans la nuit ?
Ils t’ont donné leur cœur, ils t’ont donné leur vie,
N’est-ce pas révoltant que nul ne les envie ?
A tes illustres fils tombés pour la patrie,
Plutôt que souvenir tu préfères l’oubli,
A tes jeunes enfants disparus aujourd’hui,
Plutôt que bienveillance tu préfères le mépris.
Qu’adviendra-t-il de nous ta jeune génération ?
Parmi les injustices de tes institutions,
Et le désintérêt de ta population
Ne saurons-nous jamais où part ton attention ?
Quel sort réserves-tu à ceux qui serviront ?
Seules considérations, seules quelques concessions !
Pourtant tu le sais bien, nous qui te chérissons,
Nous ne demandons rien qu’un peu de compassion !
Et s’il m’advenait un jour de périr en ton nom,
Ce serait avec foi mais non sans une question,
Pour que revive France et la gloire de son nom,
Je te lancerais sans haine ce dernier affront,
Tandis que mon chant du cygne, funeste merveille,
Pareil au flot gémissant de mon sang vermeil,
Fera couler ces mots aux milles résonnances :
« France, ma France, qu’as-tu fait de ta reconnaissance ? »
Aspirant FRISON-ROCHE
Colonel des Gardes - mort à 27 ans en 2019 en opération au Mali, alors qu'il était aux commandes de son hélicoptère Tigre
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Encore sur un petit nuage
Depuis hier, je suis encore sur un petit nuage. Quelle magnifique nouvelle, quelle soulagement. C’est étrange, mais c’est comme une nouvelle vie qui s’ouvrait à moi. Il est évidant qu’il y a un avant cancer est qu’il y aura un après. Toute la période entre le diagnostique et la fin des traitements est une parenthèse, un cocon ou la chenille va devenir papillon. Des choses changent en moi, des émotions naissent, d’autres s’éloignent. Mon regard sur le monde change, une grande sérénité m’envahit de plus en plus chaque jour. Un exemple concret, ce sont les sentiments que j’ai pour ceux qui ne se manifestent pas, qui restent lointains face à ma maladie, qui ne prennent pas leur téléphone pour m’envoyer un message amical, un message de soutient, un petit coup de fil pour me dire de vive voix qu’ils sont avec moi, et bien ceux là, je m’en carre, je m’en tape, je zappe, je m’en fiche, je m’en tamponne. Puisqu’ils ne m’aiment pas assez pour m’apporter leur soutient je ne vois pourquoi je me prendrais la tête à m’intéresser à eux. Une maladie comme un cancer remet les pendules à l’heure, on voit immédiatement qui participe, s’intéresse, est présent. Que ce soit la famille ou les amis le tri est vite fait, et je n’ai aucune défection de la part de mes amis. Bien au contraire, j’ai tellement de témoignage d’affection et d’amour, j’ai tellement de message tous les jours de tendresse et de compassion que ça aussi, me permet d’être sur un petit nuage de sérénité et d’amour. C’est un grand bonheur que de voir se réjouir sincèrement avec moi des bonnes nouvelles qui sont venues embellir notre Noël. C’est émouvant de savoir que l’on a prié pour moi dans différents cultes, de savoir que l’on a chanté pour moi dans une église et que l’on va chanter pour moi pour la messe de la nativité, la plus belle messe du culte catholique. Ce sont des choses que je n’imaginais pas que l’on puisse faire pour moi. J’ai les larmes aux yeux quand je pense à cela.
J’ai toujours appris qu’on ne priait pas pour soi, on ne demande rien pour soi, on prie pour les autres, on demande pour les autres. Sa petite personne, pour un croyant catholique n’a qu’une vocation c’est de s’abandonner aux volontés de Dieu et de subir. Bon ça c’est la théorie... La pratique c’est que l’on demande aussi parfois des coups de pouce, et que l’on est parfois exaucé. Une seule personne priait pour moi (hormis ma mère) et me le disait, c’était Soeur Ste Agathe, ma marraine de confirmation, une religieuse Franciscaine que j’aimais beaucoup. C’est important quand on croit en Dieu (quelque soit la religion) de prier pour la guérison de quelqu’un, je sais, je l’ai fait bien souvent, de toute mon âme, de tout mon coeur, de toute ma foi, mais de savoir que des personnes l’on fait et le font pour moi, c’est violent de l’entendre, de le comprendre, violent dans le sens de puissant. Un lien spirituel se noue, car on n’oublie pas, on ne peut pas oublier des personnes qui ont prier pour vous pendant une opération.
La puissance de cet amour que je sens autour de moi est à la fois amical, bienveillant, spirituel, tendre, amusant, chaleureux, émouvant, doux, réconfortant, sincère, espiègle, affectueux... La liste n’est pas exhaustive, des qualificatifs pour décrire ce que je reçois de vous tous.
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