#non ne reviens pas
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"On ne peut pas forcer les membres à jouer des fc racisés" C'est très vrai. Mais on peut les encourager. Comment ? Avec un staff qui joue des personnages diverses, aux familles et aux amitiés diverses, comme ça l'est PL ne ressemblent pas trop à la section "baguettes pas trop cuites" de la pire boulangerie du monde. Mais comme elles ne jouent que des personnages blancs, dont les mifs le sont aussi donc le ton est donné et c'est pas la gamme de fond de teint la plus inclusive que j'ai pu voir quoi (sauf quand c'est une histoire d'adoption merdique avec un enfant de chaque continent, jpp, arrêtez s'il vous plait, les adoptions internationales sont du trafic d'êtres humains qui laissent les gens avec de profonds traumatismes, c'est pas "fun et léger" une famille qui fait une collection d'ethnicité via l'adoption, c'est fucked up et devrait être traité avec le gravitas nécessaire, bref, renseignez vous, trouvez des témoignages sur le revers de la médaille des adoptions, réfléchissez avant de glamoriser un truc, mais c'était pas la question, je reviens à mes moutons)
Donc non, on ne peut pas forcer. Mais un effort conscient peut être fait pour donner l'exemple. Non seulement ça encourage les autres à "oser" (pas que ça soit un défi, on s'entend, mais y'a quand même beaucoup de gens qui sont informés et éduqués qui voudraient jouer des personnages non-blancs mais n'osent pas parce qu'ils ont peur de dire de la merde et d'en rajouter une couche dans les clichés et les stéréotypes, par inadvertance) mais en plus, mathématiquement, ça augmente les chances de diversité puisque les PL ne seront pas en shade 101 Porcelain Fair.
Mais ça, ça implique de vouloir y mettre du sien et de ne pas feindre l'ignorance du problème, qu'on s'entende.
Entièrement d'accord sur tout tout tout. Bien sûr que comme beaucoup de changements, il y a des efforts conscients et collectifs à faire. Tout comme la commu a avancé un peu sur les questions de whitwashing et racebending.
Pour ça faudrait déjà passer la barrière de reconnaître que c'est un problème sans le prendre personnellement.
Je rajouterai par ailleurs pour celles et ceux qui veulent jouer des personnages non blancs, si vous le faites en toute bonne foi, il faut aussi le faire en toute humilité. Personne ne s'attend à une exemplarité dans votre représentation ; les erreurs peuvent et vont arriver. Et celles et ceux qui vont le pointer du doigt, n'ont aucune obligation de le faire tendrement, en délivrant l'information dans une boîte en velours, parce que dans ces situations, votre confort n'est pas la priorité. Parfois ces personnes lisent leur expérience de vie dans ce que vous écrivez, et ça frappe quelque chose de complexe, profond et ancré. La bonne démarche c'est de mettre son égo de côté, accepter la critique et se corriger.
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L'état de fascisme de la télé française c'est quand même quelque chose. L'obsession des musulmans, du voile, de la délinquance et de l'immigration, la bashing contre la gauche, l'invitation constante de fascistes sur les plateaux, et surtout le vocabulaire!
En 2012 sur internet il y avait la faschosphere qui nous traitait d'islamogauchiste, qui faisait des faux tracts Melenchon "vive les arabes" et le représentait avec une barbe d'islamiste dans des memes. Bon. Ok. Que des nazillons fassent ça, c'est attendu.
10 ans plus tard, c'est des grands journalistes connus qui, à la télé, utilisent exactement ces termes. Le mot "islamogauchiste", un terme neo-nazi, est utilisé sans gêne, sans crainte, sans contradiction, comme si c'était normal par, je le répète, des grosses têtes de la télé, animatrice, journaliste etc.
Pujadas qui dit que le RN n'est pas un parti d'extrême droite sur France 2 et ça passe crème. Un parti créé par des SS et dont des militants ont, cette semaine encore, sacagé la maison de Melenchon et notamment taggé des "vive marine PD", des croix gammées et des "on ta trouver, nique les arabe" sur ses murs. On notera que les "français de souche" ne savent pas aligner une phrase sans faire 15 fautes. Et quand les journalistes politiques décident de dire que la France Insoumise l'a bien cherché au lieu de condamner ces actes, ça fait peur.
Et la normalisation de ce parti neo-nazi, à la lumière de la diabolisation de la gauche lambda traitée d'antisemite pour un oui et pour un non, de danger pour la démocratie etc, c'est le retour du "plutôt Hitler que le Front Populaire."
De même, quand on dit à des députés de la France Insoumise que leur électorat c'est les arabes, les islamistes, les musulmans, c'est du racisme totalement décomplexé, tellement decomplexé que personne ne relève ! Zemmour invité partout tout le temps, Naulleau qui écrit un livre pour dire que Mélenchon est un antisémite malade mental et homosexuel refoulé, et Onfray qui ajoute que c'est un homosexuel "passif" mais... mais on en est là quoi... c'est ça les intellectuels français?
T'as pas besoin de porter Mélenchon ou la France Insoumise ou même la gauche dans ton cœur pour te dire que les médias français sont devenus une machine à propagande fasciste. Si bien que quand une personne de gauche les contredit, les journalistes sont choqués car ils ont pas l'habitude et que du coup pour eux la cause est entendue : tout le monde pense qu'il y a trop d'arabes en France. Léa Salamé qui demande à Mélenchon que faire contre les quartiers "islamisés" et lui qui répond qu'il ne pense pas qu'il y a des quartiers islamisés, elle en a les yeux qui lui sortent de la tête. Elle y va jamais dans ces quartiers et pourtant pour elle c'est un fait qu'il y a des quartiers entiers d'islamistes en France quoi. Hallucinant.
Bref. Je dis ça parce que j'ai pas de télé depuis plusieurs années et j'ai fait un rattrapage YouTube ce mois ci et j'en reviens pas de l'état des lieux. Et dans ce contexte de propagande intense je trouve que le score de la gauche aux dernières législatives et le score de Mélenchon aux présidentielles est tout simplement un miracle.
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Bien le bonjour, je reviens vers vous pour vous donner des nouvelles et vous informer que non, je je suis pas morte ni dépressive
Je me balade depuis hier soir au Portugal avec un tote bag extrêmement obnoxious qui a une énorme inscription "i love my life" ce qui est ma réalité car je suis en VACANCES et je suis HEUREUSE
Et demain je commence à marcher !!! Pendant 10 jours jusqu'à SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE
Voilà. Je ne suis que bonheur. Je me balade en shorts et je mange des pasteis de nata et j'alimente mon instagram pour une partie de mes fans et dès demain j'alimenterai mon strava pour le reste de mes fans
Bisous
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On est sorties avec mes potes ce soir et c'était une trop chouette soirée... Jusqu'à la fin où l'une de mes potes m'a sorti "franchement t'as parlé avec 3 mecs différents durant la soirée, si j'étais ton mec j'apprécierais pas". Comment vous dire que j'ai eu instantanément envie de pleurer. Pleurer parce qu'elle m'a fait culpabiliser d'un truc qui n'avait pas à me faire culpabiliser. Pleurer pcq ces mecs dès le début je leur disais que j'étais en couple et pas intéressée. Pleurer pcq j'ai essayé de les brancher avec elles dès la première occasion. Pleurer parce que je suis fatiguée. Fatiguée de devoir me justifier. Comment elles peuvent juger sans savoir ce qu'on s'est dit. J'ai aussi envie de pleurer à cause du sexisme qui est ancré bien profondément dans les têtes, même celles des filles. Comment tu peux avoir si peu confiance en ta pote? C'est évident que je n'ai rien tenté ni quoi que ce soit et ça me répugne d'avoir l'impression de devoir me justifier. Elle m'a sorti "je les aurais stoppé direct". Mais cocotte je l'ai fait!!! L'un est parti juste après et les 2 autres respectaient et ça n'allait absolument pas plus loin?? J'étais tellement contente de rencontrer des gens putain et elles m'ont donné un goût amer de tout ça. J'ai aussi sympathisé avec des filles et après je les cherchais partout mais là évidemment mes potes ne se sont rien dit. Je suis tellement fatiguée qu'on voit les femmes comme des grosses putes en manque quand elles PARLENT à un garçon. C'est tellement toxique. Comment on va changer les mentalités si absolument tout le monde pense qu'une femme qui parle à un homme c'est forcément pour de la tchatche?? Elle m'a vraiment dit ça comme si j'avais trompé mon copain, limite avec du dégoût dans la voix. Je suis tellement déçue et énervée en fait, je me sens trahie. J'ai toujours été une girls girl et c'est vraiment un truc que je prends trop mal quand les filles ne le sont pas. Vraiment je suis trop triste j'ai l'impression d'avoir reçu un couteau dans le cœur. J'aime trop le musicien et je ne voudrais pour rien au monde lui faire du mal. Franchement c'est trop injuste ça me fait trop mal au cœur ce qu'elle m'a dit. Et mon autre pote a sorti "mais pourquoi tu le prends si mal?" en sous-entendant que si je le prenais comme ça c'était que quelque part je culpabilisais ou j'avais quelque chose à me reprocher mais non ce qui me fait mal c'est que j'ai senti qu'elles se sont complètement désolidariser de moi à cause de ces 3 mecs random. J'en reviens pas qu'elles m'aient juger sans savoir. Et si je le prends mal c'est pcq je suis ultra sensible aussi??? Bref.
(07/09/2024)
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🥂 Bonne année! 🥳
Au Québec vous n’entendrez que très peu parler de la St-Sylvestre. Ce terme est utilisé par les gens plus âgés et encore! Ici on va plutôt parler du « jour de l’an » pour la soirée 31 décembre.
Si Noël est synonyme de repas en famille, le jour de l’an c’est le party! Rassemblement, musique et danse!
C’est ce soir que les rigodons s’invitent dans les maisons et qu’on tape du pied! C’est ce qu’on appelle le « trad » ou « la musique traditionnelle québécoise ». Chansons à répondre ou l’assemblée répète les propos du chanteur, les sets carrés, une danse où le « caller » (prononcé en anglais « câle-heure ») oriente la danse et le fameux rigodon avec ses reel de violon et ses paroles rapides.
Je vous laisse commencer la nouvelle année avec mes chansons préférées du jour de l’an. (Pas dans un ordre précis)
Le grand classique de la danse à St-Dilon. Qui rejoint le set carré, avec le caller à la fin et quelques expressions bien québécoises que je vous ai fait découvrir durant cette année. Le grand, le très grand Gilles Vigneault.
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La Bottine souriante, si vous avez 1 groupe à retenir pour la musique traditionnelle québécoise c’est ce groupe. Tout est bon avec la bottine. Non seulement la chansons « Dans nos vieilles » est l’exemple parfait de ce type de musique, mais en plus elle raconte les veillées qui avaient lieux dans les chaumières québécoises avant l’arrivée des iPads et faux feux de foyer électrique (s’t’une joke :p).
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Le plus grand ver d’oreille de toute l’histoire de la musique du jour de l’an est assurément Le temps d’une dinde de Hi Ah Tremblay. C’est une chanson humoristique chantée par un personnage inventé par Michel Barrette, un humoriste. C’est un bel exemple de chanson à répondre. Bonne chance pour vous la sortir de la tête après ça 🤣.
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Je reviens avec La bottine souriante parce que ils font les meilleures reprises des chansons du jour de l’an. La cuisinière est la chanson parfaite pour un jour de l’an réussi!
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Je ne peux pas conclure ce top 5 sans un hommage à LA pionnière. C’est en 1930 que La Bolduc a sorti la chanson C’est dans l’temps du jour de l’an. Un voyage au cœur même, à la source.
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Voilà, c’est avec ce top musique québécoise que se termine cette année 2024. Avec cette dernière publication de l’année je conclus 52 semaines de culture québécoise. J’ai tenu mon pari. Première résolution du nouvel an qui aura perduré 🤣. J’espère vous en avoir appris un peu plus sur vos cousins de l’autre côté de l’océan. J’espère vous avoir donné envie d’en apprendre plus, vous avoir rendu curieux.
2024 qui se termine. Elle aura eu son lot de hauts et de bas. Elle n’aura pas toujours été facile. Mais elle a été parsemée de petits moments de bonheur et de grande joie. Ce sont ces moments dont ils faut se rappeler le plus.
Je vous souhaite à tous une année 2025 rempli de ces moments, parfois éphémères, mais qui laissent une trace dans nos mémoires. Je vous souhaite encore plus de Québécois dans vos vies! Qu’ils soient chantés, parlés, lus, dansés, mangés, ou amis. Parce que le Québec, c’est mieux goût! 🤣
Bonne année 2025!
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Automne 1930 - Champs-les-Sims
2/4
Mais tu ne me la feras pas à moi. Ton espèce de déni me prouve sans doute que j'avais raison d'avoir des soupçons sur ta soupirante, d'autant plus que ma question était assez innocente. Dommage pour toi. Tu sais, j'ai passé des années avec un frère qui a tenté de me jurer sur tous les saints qu'il pouvait connaître qu'il n'a jamais essayé de courtiser notre bonne. Je connais ce genre de réaction sur le bout des doigts.
Avant de te parler d'Antoine, un mot sur mon plus jeune frère, Jean-François, qui a commencé ses études d'égyptologie. Papa est ravi bien sur, et ils s'échangent des courriers très régulièrement. Ce serait mentir que te dire que je ne suis pas jalouse, comme a essayé de le faire Antoine avec son visage rouge pivoine et sa mâchoire contractée.
Transcription :
Aurore « C’est bon ? Tu te sens mieux ? »
Marc-Antoine « Pas vraiment. Je pense que ça va prendre du temps pour que je m’en remette. Je n’en reviens pas que ça me touche encore alors que ça va faire plus d’un an. »
Aurore « On ne peut jamais vraiment dire combien de temps durera un deuil. »
Marc-Antoine « Il a fallu à peine quelques mois à Noé pour faire le sien. Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? »
Aurore « Tout va très bien chez toi. Tu es juste plus sensible que les autres. Et je croyais que tu avais dit qu’il était interdit de te comparer à tes frères et sœurs ? »
Marc-Antoine « Quand c’est moi, ça ne compte pas. J’ai encore bien le droit de me déprécier à l’envie non ? »
Aurore « Pas si ça doit te mettre dans de tels états. Ecoute, dis toi que je suis là quand tu en as besoin. Et je suis certaine que tu pourrais en parler à ta sœur, elle n’est pas du genre à frapper un homme à terre. »
Marc-Antoine « Donc, je suis un homme à terre... »
Aurore « Bon sang, Antoine ! Tu es impossible ! »
Marc-Antoine « Merci Aurore. Sincèrement. Je… je ne sais pas comment j’aurai pu tenir sans toi. »
Aurore « Tu te serais probablement effondré, comme la plupart des gens. »
Marc-Antoine « Il n’y a pas à dire, tu sais comment parler à mon égo. Avec toi, il y a peu de chances que j’attrape un jour la grosse tête. »
Aurore « Tu sais très bien ce que je veux dire ! Il n’y a pas de honte à reconnaître qu’on a du chagrin et qu’on est malheureux. J’aimerai simplement que tu comprennes qu’il n’y a pas qu’à moi que tu peux te confier. Je ne compte pas être ta béquille jusqu’à la fin de ma vie ! »
Marc-Antoine « Alors, ça veut dire que tu refuserais de m’épouser ? »
Aurore « Bien sur que non ! Je serais folle de ne pas vouloir t’épouser ! »
Marc-Antoine « Oui, j’ai beau être un homme à terre, effondré par le chagrin, je n’en reste pas moins un homme politique issu d’une famille fortunée… Un bon parti malgré tout. »
Aurore « Mais, comment ose-tu… quel sens de l’humour ! J’en reste ébahie à chaque jour qui passe ! »
Marc-Antoine « Très bien, alors pourquoi voudrais-tu m’épouser ? »
Aurore « Certainement pas par vénalité. On n’épouse pas un communiste par vénalité, même si il est riche. Ce simple état de fait pose déjà des questions assez pertinentes, mais passons... »
Marc-Antoine « Alors ? J’attends. »
Aurore « Tu es plutôt bel homme pour commencer. Et comme dirais ma grand-mère, tu as la tête pas trop mal faite. »
Marc-Antoine « Jusque là mon portrait est déjà plus flatteur. »
Aurore « Tu as une quantité effarante d’émotions. »
Marc-Antoine « Oh... »
Aurore « Et c’est tout à ton honneur. Je n’aime pas les hommes qui ressemblent à des pains de glace. Tu as aussi un don pour me taquiner et me faire tourner en bourrique. Tu es d’une fidélité sans bornes, et je ne parles pas de ta grande patience. Et je dois également avouer que si on pourrait penser le contraire, ta dévotion envers ta famille a quelque chose de beau et d’attirant. Tu me donnes envie d’en faire partie. »
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Hiver 1920, Hylewood, Canada (1/2)
Ma bien chère cousine,
Une courte lettre pour donner des nouvelles. Je n’en reviens pas à quel point vos enfants sont grands. Marc-Antoine est le portrait craché de son père, j’ai cru tantôt que c’était Constantin qui se tenait debout comme ça. Tout va bien à la maison, sauf peut-être une chose assez affreuse qui heureusement ne nous concerne pas directement : le décès du pauvre M. Simmon, le mari de Françoise ma belle-sœur. Il a été retrouvé chez lui, empoisonné. On pense qu’il s’agit d’un suicide… Cette affaire donne à parler à toutes les commères de l’île, qui accusent la pauvre Françoise tantôt d’avoir poussé son mari à la mort, tantôt de l’avoir tué elle-même. Je n’en crois rien du tout. Ils auraient fêté leurs trente cinq ans de mariage cette année, vous rendez-vous compte ?
Mes enfants aussi grandissent et je ne sais plus où donner de la tête. Je n’ai pas de photo à vous envoyer, c’est terrible, je ne pense jamais à ces choses là. Lulu a quinze ans, et lui qui a été toujours été si sage et si raisonné, il se met dans des affaires sans réfléchir, et c’est à moi d’aller présenter mes excuses pour lui. Je le sais, les gens de l’île mettent son comportement sur le compte du fait qu’il n’a pas de père pour le discipliner, mais je ne veux pas les laisser médire.dire.
Son dernier coup m’a grandement embarrassée. L’autre jour, il suivait un raton-laveur (qu’allait-il faire à suivre un raton-laveur, me demanderez-vous…) et celui-là l’a mené jusqu’au sanatorium de nos voisins, et il n’a rien trouvé de mieux à faire que de se cacher dans les fourrés pour les observer par la fenêtre. Pensez-vous… Les pensionnaires qui y séjournent ont un teint si pâle, ils ont besoin de repos, pas d’être assaillis par les curiosités mal placées d’un adolescent en mal de sensations ! Ce grand niaiseux a été surpris, et non content encore d’être réprimandé, il a doublé dans sa faute en accusant nos voisins de je ne sais quelle sorcellerie. Je lui ai dit que c’était péché d’accuser de mensonges pour distraire de sa propre faute, mais il ne veut rien entendre. J’avais si honte, je suis allée m’excuser pour lui.
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen3ter#Jules Le Bris#Eugénie Bernard#Lucien Le Bris#Marie Le Bris III#Agathon Le Bris#Dolorès LeBris#Charlie Simmon#Françoise Le Bris
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Ma mère a beaucoup de rancœur à mon égard. Les années suivants mon hospitalisation, je comprenais. C'est pas facile pour un parent de frôler la perte de son enfant. Je lui ai laissé le temps. J'ai essayé de mieux faire. J'ai banalisé le fait qu'elle soit mal à l'aise avec moi. Qu'elle ait des axés de colère. Qu'elle me pique exprès. Je me suis dit que c'était pas grave car je ne suis pas avec mes parents la plupart du temps. J'ai bien compris que ce que j'avais fait avait au moins changé, à jamais, le regard de ma mère sur moi. Sans compter la maladie qui la ronge et qui lui fait en vouloir à n'importe qui qui ne serait pas malade. Ça peut s'entendre ça aussi. Quoiqu'il en soit, j'ai essayé, depuis 4/5 ans d'être l'enfant sage, ne créant plus de problème, n'inquiétant plus personne. Je demande rarement de l'aide. Je ne demande jamais d'argent. Je leur réponds globalement ce qu'ils veulent entendre. Je suis volontaire. Je réponds chaque jour à 2 appels. Je valide mes années. Je fais en sorte de jamais trop les déranger et pourtant, les rares fois où je reviens, je me sens si peu à ma place. Son manque de moi est rassasié en 1 ou 2 jours, après l'agacement et les reproches reprennent le dessus. Je dis rien parce qu'il n'y a rien à dire, je suis en face d'une maman éplorée, qui s'est convaincue elle-même qu'elle mourrait bientôt, qui n'a de cesse de sous-entendre à mon père et moi que si elle avait pu faire les choses autrement, elle l'aurait fait et que ça aurait été mieux. Le plus dur je crois, c'est que j'ai jamais eu l'impression qu'elle m'aimait vraiment, enfin si, mais il y a eu une coupure. Depuis ce temps, je ne l'ai jamais sentie fière de moi, ou contente que je sois là. Pourtant, j'essaie vraiment d'être présente et de faire en fonction d'elle, l'amener à l'hôpital, réussir mes études, discuter avec elle mais je la sens si distante. Elle m'a souvent répétée que j'étais quelqu'un de froid. Qu'elle ne comprenait pas ce que je pensais. Que j'avais jamais rien à dire ni à faire. Que j'étais pas intéressante. C'est peut-être vrai mais dans ses mots, j'entends du dégoût par moment et un réel regret. Ces 5 dernières années n'ont pas été accomplies dans l'unique but de regagner confiance, reconnaissance et intérêts de mes parents, seulement, je pensais que ça viendrait avec. Mais non. Ça m'affecte qu'elle prenne chaque chose et en fasse une pique acérée. Je trouve ça tellement dommage. Puis, au delà de ma désolation, je vois bien que ça ne changera plus.
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✨ Illustration Noah & Allie - The Notebook ✨
Lorsque j'ai découvert la nouvelle chanson de Taylor Swift "But Daddy i love him", j'ai tout de suite penser a eux et j'ai eu envie de les redessiner. J'espère que vous apprécierez. Mon style semble être différent en quelques mois 💜
"Maintenant je cours avec ma robe déboutonnée
Criant, "Mais, papa, je l'aime"
Je porte son enfant
Non, ce n'est pas le cas, mais vous devriez voir vos visages
Je lui dis d'accélérer à travers les clôtures
Non, je ne reviens pas à la raison
Je sais que c'est fou
Mais c'est lui que je veux"
#illustration#character illustration#fanart#art#small artist#noah and allie#the notebook#lovers#comics#ryan gosling#rachel mcadams#taylor swift#but daddy i love him#Spotify
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*creeping into your inbox*
Hi ange je t'adore et j'espere que tu vas bien
Peut etre cette phrase semble trop formal mais uh je utilise les... steps? d'écrire une lettre que j'ai appris à l'école je suis désolé je ne peux pas francaiser à cette heure mais je t'aime et tu me manques beaucoup nyom nyom nyom hehe
Salut!
Tu me manques aussi. Les derniers jours ont été un peu... compliqués, mais ça va mieux. J'ai fini mes dessins pour la pride geek expo ! Ça compte sûrement comme un plus ?
J'espère que tu vas bien aussi (c'est une phrase très correcte, c'est sûr que tu ne la retrouves pas dans le 9-2, mais tu ne me retrouves pas là bas non plus, donc c'est totalement adapté !). Tu reviens chez toi demain, c'est ça ? J'espère que le voyage en train s'est bien passé .
Tu me manques aussi. Je t'aime
("nyom" à toi aussi)
#reluctant answers#well not reluctant at all#throwing lilacs at you coz I couldn't do that yesterday
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"DIEU EST AMOUR"
FAUT-IL ÊTRE CHRÉTIEN POUR Y CROIRE ?- QUE DIRE LE MUSULMAN DE SON DIEU ?
DIEU EST AMOUR,CETTE DEVISE UNIVERSELLE POURRAIT DÉTRÔNER TOUS LES DIEUX, ET FAIRE OUBLIER TOUTES LES RELIGIONS, DOCTRINES ET CROYANCES... C'EST TELLEMENT HUMAIN,AINSI EST L'AMOUR...
DIEU A TOUT CRÉÉ D'UNE SEULE MAIN,LES SENTIMENTS ET LES PASSIONS Y COMPRIS, PARMI TOUT SES ATTRIBUTS IL A CHOISI L'AMOUR... UN DIEU VENGEUR AURAIT CRUCIFIÉ ADAM DE L'AVOIR DÉSOBÉI...UN DIEU CLÉMENT L'A FAIT DESCENDRE SUR TERRE ET LUI A DONNÉ EVE...UN DIEU VINDICATIF,SELON MES FRÈRES DE CHRIST, AURAIT PU EMPÊCHER L'EXÉCUTION DE SON FILS, MAIS IL NE L'A PAS FAIT...DIEU A TOUJOURS LAISSÉ SOUFFRIR SES MESSAGERS,JE ME DISAIS EST-CE QU'UN TEL DÉMIURGE MÉRITE QUE JE LE SUIS ? MAIS SI...UNE CONVICTION TARDIVE MAIS CERTAINE ... J'AIME DONC JE SUIS, J'Y CROIS ET J'APPLIQUE. AMEN.
DONC JE CROIS ENFIN TROUVÉ MON CHEMIN VERS DIEU,VERS L'AMOUR, CONSCIENT QUE MÊME MES FRÈRES CHRÉTIENS POURRAIENT ÊTRE FANATIQUES LES UNS ENVERS LES AUTRES, LA NATURE HUMAINE L'EMPORTE LE PLUS SOUVENT, CETTE DÉCISION EST L'ESSOR DE PLUSIEURES ANNÉES D'HÉSITATION, DE CRAINTE ET SURTOUT DE RECHERCHE, AYANT GRANDI DANS UNE FAMILLE QUI SE DIT MUSULMANE, JE NE POUVAIS QUESTIONNER DIEU ET SON ŒUVRE, Y CROIRE AVEUGLÉMENT ÉTAIT LE CODE, L'AMOUR COMME LA PAIX N'EXISTENT QU' IMPLICITEMENT DANS LE CORAN, UN BON MUSLIM EST CELUI QUI INCITE A TUER LES NON-MUSULMANS,LES MÉCRÉANTS... C'EST LE MUSLIM TYPIQUE ET FIÈRE, JE REVIENS SUR CE QUE JE VENAIS D'AVANCER, DIEU DANS LE CORAN N'EN PARLAIT PAS TROP MAIS IL A MENTIONNÉ L'AMOUR DANS LES PLUS SUBLIMES FAÇONS, L'AMOUR COMME MISÉRICORDE, COMME SÉRÉNITÉ CAR OUI QUAND ON AIME ON DEVIENT AUTRE QUE SOI EN CHAIR, ON AIME PAR LE CŒUR,DONC C'EST L'ÂME, N'EST-CE PAS CECI LE PLUS MYSTÉRIEUX SECRET DE LA CRÉATION ?
EN ISLAM JE DEVAIS ME PROSTERNER DEVANT LA QIBLA, LA MEQUE, CINQ FOIS PAR JOUR, C'EST LA MAISON DE DIEU SUR TERRE, IL FALLAIT QUE JE ME TAISE SINON ON M'EXÉCUTE, COMMENT UN DIEU TOUT PUISSANT NE PEUT SURPASSER L'ARCHITECTURE SATANIQUE ? COMPARONS PYRAMIDES ET LA MEQUE ! VOUS ME DIREZ QUE DIEU NE S'INTÉRESSE PAS AUX CHOSES DU BAS MONDE, C'EST L AKHEERA QUI COMPTE, JE RENIE PAS CECI, DONC COMMENT EST-CE POSSIBLE QUE LES HOMMES DE DIEU SONT RICHES ET SES. ADEPTES MISÉRABLES ? QUI A PERMIS D'INTERFÉRER DANS L'ŒUVRE DE DIEU ET FALSIFIER SES ENSEIGNEMENTS ?? Vous ME DIREZ QUE LA BIBLE EST FALSIFIÉE...JE VOUS DIRAIS QUE J'AIME AU NOM DE DIEU, AU NOM DE JÉSUS, DE MOHAMED, DE JOSEPH ET D'ABRAHAM... MOÏSE ET NOÉ...
JE SUIS CHRÉTIEN D'AMOUR,DU CŒUR CAR JE VEUX AIMER ET SI LE SEIGNEUR VEUT , JE SERAIS PURIFIÉ DES HAINES DE JADIS.
AMEN.
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Mardi 31 décembre 2024.
Une année de plus qui se termine. Je ne sais pas de quoi sera faite la prochaine, même si j’en ai une petite idée. Alors je reviens quelques années en arrière avec la machine à remonter le temps qu’est ce journal, et je continue avec ces photos souvenirs d’amours et de rencontres qui font que le monde est monde, contre vents et marées.
Mariage, vous avez dit mariage !
Dimanche 12 Mai 2019
Il fait très beau. Je décide de retourner dans ce vieux fort en ruine, non loin du phare de Rumeli, tout au bout ou au début du détroit du Bosphore, comme on veut, en fonction de l’emplacement où l’on se trouve. La mer noire déverse vers le détroit ses cargos, porte-conteneurs et pétroliers venus de Russie, de Géorgie, d’Ukraine ou d’ailleurs.
Ce vieux fort est un endroit où l’on vient en famille pour passer le dimanche, loin de la cohue et du bruit du centre d’Istanbul. Des mariés sont venus avec des photographes pour immortaliser ce moment que j’immortalise à mon tour, à ma manière. La mariée me sourit, puis elle se dirige avec son mari et leur petit groupe vers le lieu choisi pour la photo, face à la mer noire, ce grand espace qui s’offre maintenant à eux comme pour repousser à l’infini les limites de leur futur bonheur.
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L’instinct de vérité
chapitre 10 : Vivre ou mourir parti 2
»»————- ★ ————-««
L'hôpital était silencieux, brisé uniquement par le bip régulier des machines surveillant l'état de Maya. Emily était assise à son chevet, les mains serrées autour de celle de Maya, pâle et immobile.
L'équipe était déjà passée, chacun offrant des mots de soutien à Emily avant de lui laisser un moment seul avec Maya. JJ avait posé une main sur l'épaule d'Emily, lui murmurant que Maya était forte et qu'elle se réveillerait, mais Emily ne pouvait s'empêcher de sentir une peur viscérale grandir en elle.
Emily regarda Maya, ses lèvres tremblantes. Elle murmura :
« Tu ne peux pas me faire ça... Je t'interdis de partir, tu entends ? »
Les heures passaient, et Emily ne bougeait pas. Elle se souvenait de chaque instant partagé avec Maya, de ses rires, de ses sourires, de sa force inébranlable. Elle caressa doucement le dos de sa main.
« Maya... Je sais que tu m'entends. » Sa voix était tremblante, presque brisée. « Je n'ai pas eu le courage de te dire à quel point tu comptes pour moi. Tu es entrée dans ma vie, et tu l'as changée... Alors, tu dois revenir. Reviens-moi, s'il te plaît. »
Elle sentit les larmes rouler sur ses joues, mais elle les essuya rapidement. Maya détestait la voir vulnérable. Emily se força à garder une façade solide, mais à l'intérieur, elle était en morceaux.
À ce moment-là, Rossi entra discrètement dans la pièce, un regard inquiet sur le visage. Il posa une main réconfortante sur l'épaule d'Emily.
« Elle est une battante, Emily. Ne perds pas espoir. »
Emily hocha doucement la tête, mais ses yeux restaient fixés sur Maya. Lorsque Rossi quitta la pièce, elle se pencha un peu plus près de Maya et murmura à son oreille :
« Si tu te réveilles, je te promets que je te laisserai m'apprendre à cuisiner, même si je suis une catastrophe. Et je ne m'énerverai plus quand tu fais des plans risqués. Mais tu dois revenir. Je t'en supplie. »
Malgré ses mots, Maya restait immobile. Emily sentit son cœur se serrer, une douleur qu'elle n'avait jamais connue auparavant. Elle posa sa tête sur le bord du lit, toujours en tenant la main de Maya, refusant de partir.
À cet instant, Maya resta entre la vie et la mort, mais Emily ne bougea pas. Pour elle, tant qu'il y avait un souffle d'espoir, elle serait là. Toujours.
⭒❃.✮:▹ ◃:✮.❃⭒
L'équipe était rassemblée dans la salle de réunion, les visages tendus. Penelope venait de présenter une série d'indices glaçants laissés par le tueur, tous pointant vers une cible claire : une femme du BAU.
« C'est un jeu pour lui, » dit Rossi en jetant un regard sérieux à l'équipe. « Il veut nous faire paniquer. »
« Ce qui est inquiétant, » ajouta JJ, les bras croisés, « c'est qu'il connaît nos mouvements, nos vies. Il a un accès à des informations qu'il ne devrait pas avoir. »
Emily, restée en retrait, regarda furtivement la porte. Son esprit était partagé entre l'urgence de cette enquête et l'état de Maya, toujours inconsciente à l'hôpital. Elle serra les poings.
Penelope poursuivit :
« Ces photos ont été prises de loin, mais il est évident qu'il nous suit depuis un moment. Regardez celle-ci. » Elle montra une image sur l'écran, une photo de JJ en train de sortir d'un café avec Tara. Puis une autre montrant Luke dans un parc, probablement lors d'un jogging.
Enfin, une dernière image apparut. Elle montrait Emily et Maya, côte à côte dans un restaurant, il y a quelques semaines à peine. Emily sentit une froideur glaciale lui parcourir la nuque.
« Il nous observe. Il joue avec nous, » conclut Penelope.
Rossi prit les devants. « JJ, Luke, vous prenez la charge de l'enquête active. Penelope, fouillez tout ce que vous pouvez trouver sur ces images, d'où elles viennent, qui les a prises. Je veux des réponses immédiatement. Emily... »
Rossi hésita un instant, voyant la fatigue dans ses yeux.
« Toi, concentre-toi sur Maya pour l'instant. Elle a besoin de toi. »
Emily secoua la tête, refusant.
« Non. Je peux gérer les deux. Ce tueur est une menace directe, et je ne vais pas rester en arrière pendant qu'il vise mon équipe. »
JJ posa une main réconfortante sur son bras. « Emily, on sait à quel point tu tiens à Maya, mais Rossi a raison. On a besoin que tu sois claire d'esprit pour cette affaire, et pour l'instant, on gère. »
Emily détestait admettre qu'ils avaient raison, mais elle acquiesça, à contrecœur. JJ et Luke se rendirent sur les lieux où l'une des photos avait été prise. Ils interrogèrent des témoins, mais les réponses étaient maigres.
« Ce gars est un fantôme, » grogna Luke en jetant un regard vers JJ.
JJ hocha la tête, concentrée. « Peut-être un ancien policier ou un militaire. Il a la formation pour rester invisible tout en surveillant. »
Luke répondit en fronçant les sourcils : « Il a visé Emily et Maya dans cette photo. Peut-être qu'il pense qu'Emily est sa vraie cible. »
JJ réfléchit un instant. « Ou peut-être qu'il voulait les séparer... »
Emily était assise près du lit de Maya, silencieuse, les yeux fixés sur le visage pâle de la jeune femme. La chambre d'hôpital était plongée dans un calme oppressant, seulement perturbé par les bips réguliers des machines qui surveillaient Maya.
Tara entra discrètement, une tasse de café à la main. Elle posa la tasse sur la petite table à côté d'Emily et s'assit dans la chaise voisine.
« Tu devrais boire un peu, » murmura Tara, brisant le silence.
Emily hocha la tête, mais ne bougea pas. Tara observa son amie, remarquant la fatigue qui pesait sur elle.
« Elle est forte, Emily, » dit Tara doucement. « Si quelqu'un peut se battre pour revenir, c'est Maya. »
Emily inspira profondément, comme pour contenir une vague d'émotions. Elle répondit d'une voix basse :
« Elle n'aurait jamais dû être dans cette situation. J'aurais dû être plus prudente, plus... »
Tara l'interrompit calmement. « Tu ne peux pas te blâmer pour ça. Ce tueur a manipulé tout le monde. Il a planifié chaque détail pour nous atteindre. »
Emily détourna les yeux, le regard brillant d'inquiétude. « Tu sais, c'est la première fois que j'ai l'impression de perdre le contrôle. Je ne peux pas... » Elle s'arrêta, cherchant ses mots.
Tara posa une main réconfortante sur son bras. « Emily, ce que tu ressens pour Maya... ça compte. Et ce n'est pas une faiblesse. »
Emily haussa légèrement les épaules, essayant de masquer son trouble. « Ce n'est pas le moment pour ça. Ce n'est jamais le moment pour ça. Elle est... tellement jeune, Tara. Et puis... je suis son supérieur. »
Tara fronça légèrement les sourcils, mais garda son ton bienveillant. « Elle n'est pas aussi fragile que tu le penses. Tu as vu ce qu'elle a traversé et comment elle s'est battue. Mais tu as raison sur une chose : ce n'est pas le moment. »
Emily esquissa un sourire amer. « Merci pour ça. Une analyse franche et logique, comme toujours. »
Tara sourit à son tour. « C'est mon rôle, non ? Mais sérieusement, tu n'es pas seule dans cette histoire. On est tous là pour toi. Pour vous deux. »
Emily hocha la tête, et un silence s'installa de nouveau. Après un moment, elle murmura :
« Merci, Tara. »
Tara se leva, prête à partir, mais elle posa une dernière fois les yeux sur Maya.
« Elle va s'en sortir, Emily. Tu dois y croire. »
Emily resta seule, ses pensées tourbillonnant. Elle attrapa la tasse de café laissée par Tara, mais son regard ne quittait pas Maya.
« Reviens-moi, » murmura-t-elle presque inaudiblement.
Alors qu'Emily était assise, épuisée, à côté de Maya, un mouvement dans le couloir attira son attention. En levant les yeux, elle aperçut Marcus, visiblement inquiet mais gardant un air ferme, entrer dans la chambre.
Il s'arrêta un instant à l'entrée, les yeux rivés sur sa fille allongée sur le lit, branchée à des machines qui surveillaient ses signes vitaux. L'espace d'un instant, son masque d'homme dur faillit se fissurer.
« Qui a fait ça ? » demanda-t-il d'une voix basse et glaciale, son regard se posant sur Emily.
Emily se leva, croisant ses bras pour cacher la tension dans ses mains. « On travaille dessus. Le tueur est toujours dehors, mais on le retrouvera. »
Marcus s'approcha lentement du lit, effleurant délicatement la main de Maya. Il détourna un instant les yeux, tentant de maîtriser l'émotion qui montait en lui, avant de regarder Emily droit dans les yeux.
« Ça ne me suffit pas, Emily. J'ai besoin de savoir que cette ordure va payer. Vous avez une piste ? »
Emily hésita, pesant ses mots. « On a des indices. Rossi, JJ et Luke sont en train d'éplucher les nouvelles informations. Mais je te promets qu'on ne le laissera pas s'en tirer. »
Marcus plissa les yeux, son expression mélangeant colère et protection. « Tu ferais bien de tenir cette promesse. Parce que si le FBI échoue, je m'en chargerai. »
Emily se redressa, adoptant un ton autoritaire. « Ce n'est pas ton combat, Marcus. Maya est l'une des nôtres. Tu n'as pas à te salir les mains, on s'en occupe. Reste avec elle. »
Le regard de Marcus s'adoucit légèrement, mais il était clair qu'il n'abandonnerait pas si les choses traînaient. Il hocha la tête et s'assit à côté de Maya, tenant sa main.
Emily quitta la pièce et attrapa son téléphone. Elle composa rapidement le numéro de Rossi.
« Rossi, c'est Emily. Écoute, Marcus est ici, et il est prêt à tout. On doit accélérer le rythme, sinon il risque de prendre les choses en main, et ça ne finira pas bien. Où en êtes-vous ? »
De l'autre côté de la ligne, la voix de Rossi était grave. « On a trouvé un lien potentiel entre le tueur et une victime précédente. JJ et Luke interrogent une connaissance de la victime en ce moment. Mais si Marcus est là, on doit effectivement bouger vite. Je te tiens au courant dès qu'on a quelque chose de solide. »
Emily raccrocha, prit une grande inspiration et retourna à la chambre de Maya. Marcus n'avait pas bougé, ses yeux toujours fixés sur sa fille.
« Tu restes ici avec elle, Marcus, » dit Emily d'un ton ferme mais respectueux. « Et je te promets qu'on va le trouver. Tu as ma parole. »
Marcus hocha la tête lentement, mais ses mâchoires serrées trahissaient sa frustration. Emily quitta à nouveau la chambre, déterminée plus que jamais à résoudre cette affaire avant que Marcus ne décide d'intervenir lui-même. Marcus était assis près du lit de Maya, son visage habituellement impassible marqué par la fatigue et l'inquiétude. Sa grande main enveloppait celle de sa fille, froide et immobile, tandis que les machines rythmaient la pièce d'un bip régulier mais angoissant.
Il baissa les yeux sur elle, luttant pour contenir les émotions qui le submergeaient.
« Cariña, » murmura-t-il doucement, sa voix rauque, « je t'ai toujours dit que tu étais trop têtue pour ton propre bien. Mais là, je vais te demander d'être têtue encore une fois. De te battre. Parce que si tu crois une seconde que je vais te laisser partir, tu te trompes. »
Sa voix vacilla, mais il serra sa mâchoire pour garder le contrôle. Il posa son autre main sur celle de Maya, la tenant plus fermement comme si sa chaleur pouvait lui transmettre sa force.
« Tu sais... » continua-t-il, baissant légèrement la tête, « je n'ai pas toujours été le père que tu méritais. J'étais trop souvent absent, toujours à courir après des ennemis, à poursuivre des missions, comme si elles étaient plus importantes que toi. Mais elles ne l'ont jamais été. Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée, Maya. »
Il inspira profondément, ses épaules s'affaissant sous le poids de sa culpabilité et de sa peur.
« Je sais que tu es forte, Cariña. Tu es bien trop forte pour laisser une chose comme ça t'arrêter. Mais tu dois me prouver que j'ai raison. Tu dois revenir. Parce que je ne peux pas te perdre. Pas toi. »
Il leva son regard vers le visage pâle de Maya, cherchant un signe, un mouvement, quelque chose. Mais rien. Juste le silence.
L'infirmière entra alors discrètement, venant vérifier les constantes. Marcus leva les yeux vers elle, plein d'espoir, mais elle se contenta de secouer doucement la tête.
« Toujours pas de changement, » murmura-t-elle avant de quitter la pièce, laissant Marcus seul avec sa fille.
Il se leva et commença à marcher lentement dans la pièce, le regard perdu dans le vide.
« Cariña, tu as toujours été mon roc, même quand je ne le méritais pas. Alors, je vais te demander une dernière chose : ne m'abandonne pas. Reste avec moi. Je ne quitterai pas cette pièce tant que tu ne reviendras pas. »
Revenant s'asseoir, il posa doucement son front contre la main de Maya. Sa respiration était lente, presque étouffée par l'émotion. Les heures passaient, et malgré son désespoir, il resta là, immobile, fidèle à sa promesse.
⭒❃.✮:▹ ◃:✮.❃⭒
Le soleil déclinait doucement, projetant une lumière orangée à travers les rideaux de la chambre d'hôpital. L'équipe du BAU était rassemblée dans la pièce, un silence pesant régnant entre eux. Rossi était adossé contre le mur, les bras croisés, observant la scène avec son calme habituel. JJ et Luke étaient près de la fenêtre, discutant à voix basse, tandis que Tara restait assise près de Maya, surveillant les moniteurs avec attention. Marcus était toujours à son chevet, tenant sa main, ses yeux rivés sur elle comme s'il attendait un miracle.
La porte s'ouvrit doucement, et Emily entra. Ses traits étaient tirés, et son habituel masque de chef imperturbable semblait fissuré. Elle balaya la pièce du regard, s'arrêtant sur Maya, qui restait immobile, inconsciente, ses respirations faibles mais régulières.
« Toujours rien ? » demanda Emily en s'approchant, sa voix un murmure.
Tara secoua la tête en silence, tandis que Marcus levait les yeux vers Emily, une expression à la fois inquiète et fatiguée.
Emily se plaça à côté de Marcus, déposant une main réconfortante sur son épaule avant de s'accroupir près du lit.
« Allez, Maya, » murmura-t-elle doucement, ses doigts effleurant ceux de la jeune femme. « On t'attend tous ici, alors ne nous fais pas attendre plus longtemps. »
Le silence fut soudain rompu par un faible gémissement.
Tous relevèrent brusquement la tête, leurs regards convergeant vers Maya. Ses doigts bougèrent légèrement, et un soupir s'échappa de ses lèvres.
« Maya ? » murmura Marcus, sa voix pleine d'espoir.
Maya cligna lentement des yeux, ses paupières papillonnant alors qu'elle semblait lutter pour s'orienter.
« Cariña, je suis là, » dit Marcus en serrant doucement sa main.
Maya ouvrit enfin les yeux, ses prunelles troublées balayant la pièce avant de s'arrêter sur son père, puis sur Emily, qui retenait visiblement son souffle.
« Qu'est-ce qui... s'est passé ? » demanda-t-elle, sa voix rauque et faible.
Emily sentit un poids immense quitter ses épaules, un souffle tremblant s'échappant de ses lèvres.
« Tu as fait ce que tu fais toujours, » répondit Emily, son regard brillant d'émotion. « Tu t'es battue. Et comme d'habitude, tu as gagné. »
Maya tenta un faible sourire, mais elle grimaça légèrement de douleur.
« Ça... ressemble pas à une victoire. »
Rossi s'approcha, un sourire soulagé éclairant son visage. « Tu es en vie, Maya. C'est la plus grande victoire qu'on pouvait espérer. »
JJ et Luke se rapprochèrent également, chacun offrant des mots d'encouragement et de soulagement.
Emily, toujours agenouillée à côté d'elle, attrapa doucement la main de Maya.
« Tu nous as fait une sacrée peur, » murmura-t-elle, son regard plongé dans celui de Maya.
Maya hocha doucement la tête, ses paupières commençant déjà à s'alourdir à nouveau. Marcus posa une main sur son épaule.
« Repose-toi, Cariña, » murmura-t-il avec tendresse. « Tu es entourée. Rien ne peut t'arriver. »
Maya ferma les yeux, un soupir paisible s'échappant d'elle alors qu'elle retombait dans un sommeil plus calme.
Emily se releva, sa main glissant doucement de celle de Maya. L'équipe se dispersa peu à peu, laissant Marcus et Emily seuls dans la pièce. Marcus se tourna vers Emily, un mélange de gratitude et de respect dans ses yeux.
« Merci d'être restée à ses côtés. »
Emily hocha simplement la tête, son regard toujours fixé sur Maya.
« Elle est forte. Mais elle ne devrait pas avoir à l'être autant, » murmura Emily, plus pour elle-même que pour Marcus.
Ce dernier sourit doucement, mais avec une pointe de gravité.
« Elle a des gens comme vous pour veiller sur elle. Ça lui suffit. »
La nuit tombait doucement, plongeant la chambre d'hôpital dans une semi-pénombre, seulement éclairée par les lumières tamisées des machines. L'équipe, après s'être assurée que Maya était hors de danger, avait commencé à quitter la pièce une à une. JJ avait donné un sourire rassurant à Emily avant de partir, suivie de Rossi, Tara et Luke. Marcus, après un dernier regard tendre vers sa fille, s'était tourné vers Emily.
« Veillez bien sur elle, » dit-il doucement avant de quitter la pièce, la laissant seule avec Maya.
Emily se rapprocha du lit, s'asseyant doucement sur la chaise à côté de Maya. Elle observa son visage apaisé, ses traits bien plus détendus que lorsqu'ils étaient attachés, vulnérables face à leur tortionnaire. Pourtant, même endormie, Maya semblait porter le poids de tout ce qu'elle avait traversé.
Emily soupira, son regard baissant sur la main de Maya qui reposait près d'elle. Hésitant un instant, elle tendit la sienne et entrelaça leurs doigts, un geste protecteur et intime à la fois.
« Maya, » murmura-t-elle, sa voix presque un souffle. « Je suis désolée de t'avoir mise dans cette situation. J'aurais dû te protéger mieux que ça. »
Le silence lui répondit, mais Emily resta là, ses doigts légèrement serrés autour de ceux de Maya.
« Tu es tellement forte, tu n'as même pas idée. Mais tu ne dois pas tout porter seule. Je serai là, toujours. Même si... » Elle hésita, les mots lui brûlant les lèvres. « Même si je ne suis pas toujours à la hauteur de ce que tu attends de moi. »
Emily ferma les yeux un instant, se maudissant pour la douleur qu'elle avait causée à Maya en essayant de nier ce qu'elles ressentaient l'une pour l'autre.
Une faible voix la tira de ses pensées.
« Tu parles toute seule, maintenant ? »
Emily releva brusquement la tête. Les yeux de Maya étaient ouverts, légèrement plissés, mais fixés sur elle avec un éclat amusé malgré la fatigue.
« Maya... Tu es réveillée. » Emily sentit son cœur s'emballer, incapable de cacher son soulagement.
Maya tenta un sourire, faible mais sincère. « Tu t'inquiètes trop, Madame Prentiss. »
Emily leva les yeux au ciel, un sourire moqueur sur les lèvres, mais ses yeux brillaient d'émotion. « Tu es impossible, tu sais ça ? »
Maya la regarda, son sourire s'effaçant légèrement. « Tu es restée tout ce temps ? »
Emily hocha doucement la tête. « Évidemment. Je n'allais pas te laisser seule après tout ça. »
Maya détourna les yeux, son expression se faisant plus grave. « Je t'ai entendu parler, tu sais. »
Emily sentit son cœur se serrer. « À quel moment ? »
Maya tourna lentement la tête pour la regarder. « Juste là. Quand tu disais que tu serais toujours là pour moi. Tu le pensais ? »
Emily hésita, mais face au regard de Maya, elle savait qu'elle ne pouvait plus mentir. « Oui, je le pensais. »
Maya chercha son regard, comme pour y lire quelque chose de plus profond.
« Alors reste, » murmura-t-elle, sa voix presque inaudible.
Emily sentit sa gorge se nouer, mais elle serra un peu plus la main de Maya. « Toujours, » répondit-elle simplement.
Un sourire paisible se dessina sur le visage de Maya, et ses yeux se refermèrent doucement. Cette fois, elle semblait se rendormir sans inquiétude, sachant qu'Emily était là.
Emily, quant à elle, resta près d'elle, veillant dans le silence de la nuit, tenant toujours sa main, comme une promesse silencieuse qu'elle n'avait plus besoin de prononcer.
Alors qu'Emily veillait en silence, Maya ouvrit à nouveau les yeux, cette fois complètement lucide. Son regard se posa sur Emily, et un léger sourire étira ses lèvres.
« Tu es toujours là, » murmura Maya, d'une voix rauque mais douce.
Emily hocha la tête, incapable de se détacher de son regard. « Je t'ai dit que je ne partirai pas. »
Maya fixa leurs mains toujours entrelacées, avant de relever les yeux vers Emily. « Tu sais... J'ai cru que je ne te reverrais jamais. »
Emily baissa légèrement les yeux, sa voix se faisant plus grave. « J'ai cru la même chose. Quand je t'ai vue là-bas, au sol... » Sa voix se brisa un instant. « J'ai eu peur de te perdre. Et ça m'a fait réaliser des choses. »
Maya fronça légèrement les sourcils. « Quelles choses ? »
Emily hésita, ses doigts se resserrant instinctivement autour de ceux de Maya. « Que... je tiens à toi. Beaucoup plus que je ne le devrais. »
Maya la regarda, ses yeux brillants d'émotion malgré la fatigue. « Pourquoi tu crois que tu ne devrais pas ? »
Emily secoua la tête, un sourire triste sur les lèvres. « Parce que je suis ton supérieur. Parce que je suis censée te protéger, pas me laisser distraire par ce que je ressens. »
Un silence s'installa entre elles, chargé de non-dits et d'émotions. Finalement, Maya brisa ce silence.
« Emily, » murmura-t-elle en tendant doucement la main pour effleurer la joue de l'aînée. « Arrête de lutter contre ce qui est évident. »
Emily sentit son souffle se couper à ce contact. Elle ferma les yeux un instant, comme pour savourer la chaleur de la main de Maya contre sa peau. Puis, elle ouvrit les yeux, fixant intensément ceux de Maya.
« Je ne veux pas te perdre, » confia Emily, sa voix presque brisée.
Maya sourit doucement, son regard débordant de tendresse. « Alors arrête de chercher des excuses. »
Emily n'attendit plus. Lentement, elle se pencha, ses lèvres effleurant d'abord la joue de Maya, puis s'approchant de sa bouche. Maya comblait la distance entre elles, leurs souffles se mêlant.
Le baiser qui suivit était doux au départ, presque hésitant, mais il se transforma rapidement en quelque chose de plus intense, de plus passionné. C'était un mélange d'émotions retenues depuis trop longtemps : peur, soulagement, désir, et un amour naissant qu'aucune des deux ne pouvait nier.
Emily recula légèrement, ses lèvres à peine séparées de celles de Maya. « Est-ce que ça va ? » murmura-t-elle, son souffle chaud contre celui de Maya.
Maya hocha doucement la tête, un sourire sincère étirant ses lèvres. « Ça va mieux que bien. »
Emily posa son front contre celui de Maya, un sourire apaisé sur le visage. « Repose-toi maintenant. Tu as besoin de reprendre des forces. »
Maya acquiesça, ses doigts toujours enlacés avec ceux d'Emily. « Tu restes ? » demanda-t-elle dans un souffle.
« Toujours, » répondit Emily sans hésiter, un sourire tendre illuminant son visage.
Maya ferma les yeux, cette fois pour s'endormir en paix, avec la certitude qu'Emily serait là à son réveil. Maya rouvrit les yeux un instant, sentant qu'Emily n'avait pas lâché sa main. Elle tourna légèrement la tête vers elle, un sourire fatigué mais sincère sur les lèvres.
« Emily... » murmura-t-elle, sa voix faible mais pleine d'émotion.
Emily caressa doucement la joue de Maya avec son pouce, son regard rempli de douceur et de tendresse. « Oui ? »
Maya hésita, ses yeux cherchant ceux d'Emily. « Je t'aime. »
Ces mots, bien que prononcés faiblement, firent l'effet d'un coup de tonnerre dans la pièce. Emily sentit son cœur se serrer, ses yeux s'humidifiant malgré elle.
Elle se pencha doucement, déposant un baiser sur le front de Maya avant de murmurer contre sa peau : « Moi aussi, Maya. Je t'aime. »
Maya sourit faiblement, fermant les yeux un instant. Emily, incapable de se résoudre à quitter son chevet, hésita, puis se leva pour contourner le lit. Elle se glissa prudemment à côté de Maya, veillant à ne pas lui faire mal.
Maya ouvrit les yeux, surprise. « Qu'est-ce que tu fais ? »
Emily sourit doucement. « Je te tiens compagnie. Je veux être là pour toi... et je suis sûre que tu dors mieux quand tu te sens en sécurité. »
Maya rit doucement, bien que cela lui coûte un peu de force. « Tu sais, c'est un peu tricher... mais je ne vais pas me plaindre. »
Emily glissa un bras autour des épaules de Maya, qui se blottit contre elle aussi bien qu'elle le pouvait malgré ses blessures. Emily posa son menton sur le sommet de sa tête, respirant l'odeur familière de Maya.
« Ça va aller, » murmura Emily, sa voix douce et rassurante.
Maya soupira, un sourire paisible sur les lèvres. « Tant que tu es là... oui, ça va aller. »
Les deux femmes restèrent ainsi, enveloppées dans une bulle de réconfort et d'amour, oubliant pour un moment le reste du monde. Maya finit par s'endormir contre Emily, qui resta éveillée un moment encore, veillant sur elle comme une promesse silencieuse de ne jamais la laisser tomber.
⭒❃.✮:▹ ◃:✮.❃⭒
Dans l'obscurité de la nuit, Marcus ne pouvait plus supporter l'inaction. L'attente, la douleur de voir sa fille souffrir, le rongeait à chaque instant. Il savait ce qu'il avait à faire. Il s'était préparé, mentalement et émotionnellement, pour ce moment, et la haine qu'il nourrissait envers l'homme qui avait failli ôter la vie de sa fille était trop forte pour l'ignorer.
Il se glissa dans l'ombre, silencieux, son esprit empli d'une rage qu'il avait longtemps contenue. Ce n'était plus une question de justice, mais de vengeance. Ce tueur, ce monstre, avait trop fait de mal à sa fille et à ceux qu'il aimait.
Arrivé à l'endroit où il savait que l'homme se cacherait, Marcus attendit, immobile. Le bruit des rues désertes laissait place au silence lourd de tension. Puis, comme une ombre malfaisante, l'homme apparut enfin, confiant et insouciant. Il ne savait pas ce qui l'attendait.
Sans un mot, Marcus s'avança rapidement. Le combat fut bref, mais brutal. Il n'y avait ni honneur ni pitié dans ce moment. L'homme tenta de se défendre, mais Marcus était implacable, alimenté par des mois de colère accumulée. Dans un dernier geste, il frappa, sans hésitation, sans regret. L'homme tomba, inerte.
Marcus resta là un moment, son souffle court, observant le corps de l'homme. Un sentiment de soulagement étrange et amer s'empara de lui. Ce n'était pas la fin qu'il avait imaginée pour sa fille, mais il savait que c'était la seule façon qu'il avait de rendre justice, à sa manière.
Il se détourna du corps et disparut dans l'obscurité de la nuit, ses pas résonnant dans les rues désertes. Il ne reviendrait pas. Tout ce qui comptait désormais était sa fille, et il savait qu'elle aurait un jour la chance de guérir, même si la douleur de ce qui venait de se passer ne disparaîtrait jamais vraiment.
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 27
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
Vous pouvez également naviguer entre les différents posts de chapitres à l'aide de ce sommaire
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Hello hello ! J’écris cette critique à la période de décembre, même si elle vous parviendra certainement plus tard, donc joyeux Noël à ceux qui le célèbrent !
(EDIT : non, j’ai réussi à le poster plus tôt que prévu ! Joie !)
Sans transition, reprenons la critique ! Dans le chapitre 26, on avait droit à une scène de ménage entre Chem et Lisbeth qui n’allait nulle part, le match de polo céleste commençait à peine, et soudain, un vaisseau spatial faisait son entrée !
Voyons la suite avec le chapitre du jour, intitulé « Gabriel et Archange, ou lorsque la notion de paix n’est pas exactement la même pour tout le monde… Enfin, surtout pour celui des deux qui a une arme. Chargée »
Ça c’est du titre de chapitre, putain.
Also, c’est bien, le tome s’appelle « Dragons contre démons » mais là j’ai plutôt l’impression d’avoir droit à du Démons contre démons. Il faudrait pinpoint le nombre de fois où un dragon s’est heurté à un démon dans ce tome, mais je crois qu’on est proches du zéro.
C’est parti.
Le chapitre s’ouvre sur le magicgang téléporté dans le dôme du polo céleste. Une blague pas drôle à base de « oh là là Moineau redevient humaine et elle est nue ! » passe, puis Tara prend contact avec Lisbeth.
« — [Les démons] avaient tout préparé afin de nous obliger à ouvrir la Porte de transfert. Et maintenant, ils en sont maîtres ! Ils ont aussi fait exploser le dôme où se trouvaient les dragons de combat. Ces derniers sont tous morts. Et ceux qui n’ont été que blessés par l’explosion ont été dévorés par les insectes »
Ça y est ??? Ça y est, on a du vrai combat ? Pas des feintes, pas de faux semblant, une vraie fight ?????
Gabriel et Archange ont disparu, les démons prennent le contrôle de Tadix, c’est la panique, et Lisbeth et Tara s’accordent trois heures avant de choisir ou non de faire imploser la lune. Je ne sais pas vraiment pourquoi ce délai de trois heures, ça paraît plutôt long étant donné que les démons ont déjà tué des dragons et que tout se passe très vite. D’ici trois heures, possible que tout le monde soit mort. Mais bref.
Soudain, Gabriel apparaît sur un écran en compagnie d’Angelica.
« Gabriel était en armure noir et gris, étonnant contraste avec ses cheveux blanc et violet.
Et sa première phrase fut vraiment étonnante.
— Nous venons en paix, dit-il.
La mâchoire de Tara se décrocha. Ils avaient une curieuse notion de la paix, les démons !
— Nous ne sommes plus les monstres que vous avez combattus il y a des millénaires, mais vous vous obstinez à nous considérer comme de dangereux envahisseurs.
Avec raison, il était en train de faire quoi, au juste, là ?
— Notre ancien roi, Archange…
Attendez, attendez… il venait de dire « ancien » ? (T… Tara, on peut se passer du live commentary en narration)
— … ne faisait que mendier, au lieu de vous traiter d’égal à égal. Notre faction estime que cela n’est pas juste. Nous voulons bien commercer avec vous, travailler avec vous, mais à nos conditions, pas aux vôtres. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de faire venir nos vaisseaux. Juste afin de vous montrer que nous ne sommes pas en position de faiblesse. À présent, si Sa Majesté Impériale veut bien se rendre sous le dôme central, elle est la bienvenue, nous aimerions sincèrement que les négociations reprennent. »
Wow, j’en reviens pas. Vous voulez donc dire que l’unique démon à avoir eu un nom, des caractéristiques physiques et une personnalité dans ce tome était le traître ? Mais qui eût pu le voir venir !
Gabriel ajoute que les dragons doivent coopérer sous peine d’être tués, et qu’AutreMonde ne leur portera pas secours car les démons ont trafiqué la diffusion des événements. Lisbeth ordonne à Tara de faire profil bas pendant qu’elle va partir négocier.
Et sur ce…
« Cal la prit dans ses bras pour la réconforter.
— Ça va aller. Tu te souviens, avec les fantômes ? On a réussi à s’en sortir, non ? Avec les démons aussi. On va organiser la résistance et renvoyer ces inhumains chez eux à grands coups de pied aux fesses.
— Pour ça, vous allez avoir besoin d’aide ! fit une voix grave derrière lui.
Ils se retournèrent d’un bloc et se pétrifièrent. Ils connaissaient bien le jeune homme qui se tenait devant eux.
Archange.
Le magnifique démon leva les mains pour montrer qu’il ne tenait pas d’arme. Ce qui, le concernant, ne voulait pas dire grand-chose vu qu’il était littéralement imprégné de magie démoniaque. Ses vêtements étaient déchirés et il était blessé.
— Je crois, dit-il d’une voix faible, que je viens d’être victime d’un coup d’Etat.
Ses yeux se révulsèrent et il s’évanouit »
Franchement laissez-le par terre. J’vous jure, il ira bien.
Mais bon, au lieu de ça, ils emportent Archange avec eux. Une fois qu’il reprend conscience, le magicgang l’interroge, et il explique ce qu’on a déjà compris : il a été trahi par Gabriel. Toute l’histoire du polo céleste n’était qu’une diversion, et tout le monde s’est fait avoir. Son discours est entrecoupé de moments où il bave sur Tara parce que qu’est-ce qu’elle est jolie dis donc.
« En passant dans le parc, tout à l’heure, alors qu’elle regardait les fleurs, Tara avait eu un flash et soudain, cela lui revint.
Elle sourit. Et son sourire était si tordu, si malin qu’Archange la regarda soudain d’un autre œil. Elle fila vers Moineau à qui elle expliqua quelque chose. Le visage de la princesse se fit sceptique au fur et à mesure que Tara parlait. Puis, bizarrement, elle utilisa son hor, parla à quelqu’un, embrassa Tara, se transforma en Bête et, accompagnée de Fabrice, fila à toute vitesse. Archange se demanda où elle allait comme ça.
Puis Tara leur dit qu’ils allaient devoir se battre.
Et tenir le plus longtemps possible »
Mais c’est pas─ mais arrêtez ! C’est bon, on est au climax, le livre est presque fini, c’est le moment où on ARRÊTE le suspense et où on se concentre sur l’action ! Vous savez quoi, j’avais complètement tort quand je disais que madame S.A.M. ne ferait ça que deux ou trois fois ce tome-ci. Je ne comptabilise ça que dans Dragons contre Démons, mais c’est déjà la sixième fois que des personnages discutent d’un plan mystérieux dont le lecteur apprend tout tardivement. Enfin bref, on aura la réponse à ces intrigues d’ici un ou deux chapitres tout au plus, soyons patients…
S’ensuit une narration qui récapitule ce que les personnages font, c’est-à-dire se planquer dans les casinos, transformer leurs apparences, esquiver les démons… ça sonne excitant, hein ? Mais tout est décrit de façon rushée, en une poignée de paragraphes, comme ce que je fais ici quand je vous résume ce qu’il se passe dans les chapitres. C’est vraiment dommage, c’est réellement pour ce genre de scène qu’on peut vouloir lire le tome, et ce qui devrait durer des chapitres entier et prendre un peu de tension se retrouve aussi court qu’un épisode de Bref.
Mais pour vous faire le résumé du résumé, Tara et Cal se transforment en buveurs de sang humain, Chem réduit sa taille et part pour veiller sur Lisbeth (elle a pas besoin de toi, connard), et Bel est changé en panthère rose (j’ai le générique du dessin animé dans la tête, maintenant, pas merci). Ils massacrent du démon, avant de se retrouver nez à nez avec un char blindé.
« La changeline de Tara fournit des broyettes (= armes à feu d’Autremonde) ainsi que des tas d’armes aussi bruyantes qu’efficaces. Le premier groupe de soldats démons qui se prit une roquette dans la tourelle eut l’air vraiment surpris lorsqu’ils sortirent du véhicule en toussant et suffoquant.
Après cela, les démons furent nettement plus prudents.
La magie de Tara frappait tout autant que les balles et les griffes. Sous sa forme de vampyr, elle était brutale et efficace. En fait, le plus difficile pour elle était de maîtriser son envie de transformer les démons qu’elle assommait, en dîner. Ils sentaient vraiment bon et, gorgé d’adrénaline, leur sang devait être chaud et délicieux. Dans les yeux sanglants de Cal, elle vit qu’il ressentait la même chose.
À un moment, ils abattirent deux soldats cuirassés exactement en même temps. Cal ne put résister. Il bondit, embrassa sauvagement Tara puis sauta sur un autre soldat. (… Cal, je te hais de toutes mes forces : 2) Tara le suivit en riant, exaltée par l’excitation de la chasse. Car la vampyr en elle ne voyait pas les soldats comme des prédateurs, mais comme des proies.
Archange, lui, se contentait, autant que faire se peut, d’assommer ses adversaires à l’aide de sa magie démoniaque bien plus puissante que leurs armes. Il voulait bien combattre ses compatriotes, mais les éliminer, pas question. »
Je trouve ça très drôle d’imaginer Archange faire son petit speedrun d’assommer le plus de ses semblables possibles alors que ses alliés sont en train de tuer les autres. Genre… tu vois bien que ça ne sert à rien, non ? Si c’était pour le caractériser comme un monarque miséricordieux, c’est raté. Il serait plus utile qu’il plaide la cause de ses semblables auprès de Tara et des autres, et qu’il essaie au moins de les convaincre de mettre leurs adversaires hors d’état de nuire sans les tuer. Ce serait faire d’une pierre trois coups : mieux le caractériser d’une part, donner plus d’enjeux et de difficultés aux héros d’autre part, et enfin, éviter de tout résoudre par la violence et le sang, pour changer. Mais bon, niet.
Tara manque être attrapée, mais poignarde un garde à temps. Sauf que comme elle se sert (sans y penser) de l’arme magique que Fafnir a conçue, elle enchaîne d’autres assaillants, c’est… ouaip, c’est très certainement une scène.
« Au bout d’un certain temps, ils réalisèrent que tous les groupes convergeaient vers le même endroit. Une immense place en plein air, encerclée par les machines et les soldats. Le groupe des divas, qui s’était bien battu, fut amené et brutalement menotte. L’aragne était là, aussi, garrottée à tel point qu’elle ne pouvait plus bouger d’un poil.
Pour autant que Tara pouvait en juger, les gens étaient traités en fonction de la résistance qu’ils avaient opposé. Elle pouvait donc en déduire que l’aragne s’était vaillamment défendue. (Je ne respecte que cette aragne, sachez-le. Je devrais faire un top 10 des figurants du tome que je respecte plus que les héros, et cette aragne serait sans doute dans mon top 3) Cela dit, beaucoup portaient des traces de brûlure et étaient blessés. Les chamans survivants travaillaient le plus vite possible et les meilleurs sortceliers incarnaient des Reparus à tours de bras. Les énormes soldats que Tara avait vus descendre des vaisseaux étaient là, gardes silencieux et bardés de métal.
Un masque mangeait leur visage et pour une obscure raison, Tara eut soudain l’impression de se retrouver dans Star Wars, bien que leur cuirasse soit noir et gris. Il ne manquait plus que Dark Vador apparaissant devant eux pour que l’illusion soit parfaite. »
Référenceeeee il fallait caler cette référenceeeee c’est pas du tout tendu comme situatiooon c’est trop le moment de penser à Star Warssssss.
« Ils étaient brièvement sortis afin d’évaluer la situation et se tenaient derrière une énorme statue de draco-tyrannosaure. Ils avaient incanté de discrets Grossissus. Tara vit que Mourmur avait été capturé, sa combinaison bleue déchirée et souillée. Il était menotté et couvert de suie ; Tara en déduisit que lui aussi s’était battu. Probablement en faisant exploser quelques soldats. »
Mais… Raaah, mais cette narration en despee est si frustrante, vous pouvez pas savoir... Comment ça, Mourmur s’est battu, et je ne peux même pas voir ce qu’il a fait ?! Genre… Oui, je sais, tout le monde à part moi s’en fout de Mourmur, mais mon affection pour lui n’est même pas la question, là.
Mettez de côté que c’est un comic relief nul pour l’instant, s’il vous plaît : selon vous, qu’est-ce qui est le plus intéressant ? Voir, comme dans chaque tome, la façon dont Tara, une sortcelière de 17 ans overcheatée, aimée et admirée de tous, massacre une armée d’anonymes sans la moindre difficulté (ce malgré la narration qui nous dit tout le temps qu’elle ne maîtrise pas sa super-magie) ? Ou bien assister au combat de Mourmur, un vieux gars excentrique qu’on ne voit jamais dans une situation de tension, dont la magie est loin d’être la plus puissante, et dont on peut supposer qu’il s’appuierait surtout sur des gadgets pour combattre ? Dans un univers peuplé de sortceliers ??? Alors que le gars en question s’est récemment fait transformer en loup-garou et que sa méthode de combat peut en être grandement influencée tout en étant maladroite ?
Rien que de l’imaginer ça me paraît tellement prometteur. Ce serait l’occasion de créer du contraste, d’épaissir un peu le personnage, de le confronter à autre chose que ses saynètes habituelles !! Ce serait l’occasion de le montrer réagir à quelque chose d’effrayant, de se battre pour sa vie ! Mais non ! Madame S.A.M. l’ellipse ! Elle nous raconte le résultat plutôt que de nous montrer la cause !
C’est tellement décevant, dans un sens. Je n’attends rien de ces livres, mais y a pas besoin de loupe pour situer les actes manqués.
« Jordan et Jeremy étaient là aussi. Jordan semblait grièvement blessé et Jeremy, toute morgue enfuie, se tenait au-dessus de lui, pleurant à chaudes larmes. Jordan était un NM. La magie ne pouvait pas le guérir. »
Ok, je peux apprécier que tout ne se passe pas bien pour Jeremy et qu’on le voie avoir des émotions. Ça, je peux prendre. J’aimerais tellement que ce soit une occasion pour les personnages de compatir, de créer du lien, de se rappeler que les conflits graves de cette espèce dépassent de loin leurs petits intérêts individuels et leurs mésententes quotidiennes. Malheureusement, ce potentiel ne sera pas exploité et Jeremy continuera d’être traité comme un méchant de second plan, tout comme Angelica (qui devrait avoir le droit à un développement, elle aussi). Je déteste ça, mais tant pis, y a pas grand-chose à faire à part s’en plaindre, hélas.
Cal remarque qu’enfermer tous leurs alliés au même endroit signifie sans doute qu’il s’agit d’un piège. Tara remarque qu’il y a aussi Fabrice et Moineau parmi les gens capturés.
« Tara rejeta ses longs cheveux et fixa Cal de ses yeux rouges.
— Donc faire exploser Tadix ne servirait à rien, je suppose.
Archange, derrière eux, s’étouffa.
— Quoi ? s’exclama-t-il.
Cal et Tara se regardèrent. Ils avaient oublié qu’Archange n’était pas forcément du même bord qu’eux.
— Oui, fit Cal en haussant nonchalamment les épaules, c’est… c’était, l’une des options.
Archange avait les yeux exorbités.
— Faire exploser votre lune ? Enfin l’une de vos lunes ? Mais vous êtes fous ? Comment ?
— Pas exploser, imploser, précisa Tara en tapotant son hor où on voyait la petite tête de mort rouge, Lisbeth a la même. (C’est toi qui as dit « exploser » quatre répliques avant, ça sert à rien de faire ton petit « acffually » en le corrigeant) Double précaution. Et vu votre comportement agressif, je ne vois pas en quoi c’est fou. Si c’est le seul moyen de vous empêcher de nous conquérir, pourquoi pas ? »
Euh, juste comme ça, c’est pas parce que le gars n’a rien à voir avec cette invasion que vous devez lui raconter votre plan, hein. Ça reste un antagoniste pour vous.
Un garde réveille accidentellement la Bête de Moineau, Fabrice parvient à se libérer et libérer l’aragne (<3), et ensemble, ils s’attaquent aux gardes. Alors qu’un de ces derniers s’apprête à attaquer Moineau, Tara le transforme en crapaud, ainsi que des prisonniers autour. La situation semble tourner à l’avantage du magicgang, mais des soldats jusque-là camouflés s’en prennent à eux :
« Ils tirèrent. Fafnir hurla et tomba, touchée au ventre. Cal cria à son tour et s’écroula. Pour les sauver, Tara comprit qu’elle n’avait pas beaucoup de temps. Elle tapa du pied, se protégeant des rayons qui ricochaient sur elle, après avoir ordonné à Galant de protéger Cal et Fafnir et, avec sa magie plus la faible gravité, s’envola, gracieuse, radieuse, vivante émanation de la magie. La Pierre Vivante et les objets démoniaques lui prêtèrent leurs forces et elle lança son pouvoir, comme une onde de choc.
[…] Elle frappa.
Il était toujours difficile de décrire la magie de Tara lorsqu’elle la libérait totalement. C’était une force irrésistible et très peu contrôlée. Qui cette fois- ci était rouge. Autant que ses yeux de vampyr.
Tara assomma tout le monde. Ses amis, les prisonniers, les soldats. Les seules exceptions furent Gabriel. Et Archange. »
Mais hum… Gabriel n’est pas dans la salle, si ? Alors comment tu peux savoir que tu ne l’as pas assommé ?
« Ils étaient protégés par leur magie démoniaque, bien plus puissante que celle des soldats. Gabriel s’élança dans les airs, puisant de pouvoir, exactement comme Tara, sauf que le sien était d’un noir d’encre. Archange aussi. »
Ah bah apparemment si, il est dans la salle. Bienvenue Gabriel, tu peux rejoindre le comité des personnages qui apparaissent de nulle part dans les scènes. Y a déjà pas mal d’adhérents.
« — Alors, mon frère ? hurla Gabriel. Qu’est-ce que ça te fait de voir tous tes plans s’écrouler ?
Tara faillit en tomber de surprise. Ce qui, vu la hauteur à laquelle elle se trouvait, aurait fait mal. Son frère ? Comment ça, son frère ? Archange avait un frère ? (qu’est-ce que c’est que ces sornettes)
— C’est exactement ce que j’allais te dire ! hurla Archange en retour, ses yeux verts étincelant de colère. Je t’avais dit d’attendre, je t’avais dit que j’allais les convaincre ! Il me fallait plus de temps !
— Mais nous n’en avons pas ! Je t’observais, tu mendiais, tu t’agenouillais ! C’était pitoyable !
— Qui t’a donné l’autorisation de tout bousiller ? La Faction O ? cria Archange.
— Notre père ! rit Gabriel, c’est notre père qui m’a donné l’autorisation !
Il aurait frappé Archange que cela n’aurait pas été plus efficace. Le visage du jeune démon pâlit.
— Quoi ? Tu mens !
— Petit frère… petit demi-frère, plutôt, non, je ne mens pas. Tu pourras lui poser la question lorsque tu le verras. Il est très content de ce qui a été mis en place.
Tara assistait, bouche bée, à l’affrontement. Mais qu’est-ce que c’était encore que cette histoire ? Cependant, elle n’avait pas du tout envie de s’immiscer entre les deux demi-frères (raison pour laquelle Gabriel ne ressemblait pas du tout à Archange) (pffrrr, cette précision), d’autant que le plan qu’elle avait inventé n’avait apparemment pas fonctionné. »
Ma réaction honnête face à cette situation cocasse
« C’était une catastrophe. Mais comment ? Soudain ce qu’avait dit Lisbeth lui revint à l’esprit. L’effrit, bien sûr ! Celui qui avait travaillé avec le savant qui avait créé la mortelle petite sphère NA. C’était un mercenaire, comme tous les effrits, se vendant au plus offrant. Il n’avait pas été désintégré. Il était juste retourné chez lui. Et il avait dû parler de la NA aux démons.
Et ceux-ci avaient préparé une invasion juste pour faire diversion et pouvoir s’en emparer.
Ils étaient morts. Tout l’univers allait payer leur folie »
Pouah là là comment c’est nul. Désolée, mais c’est trop nul. La sphère-négation est apparue pour la première fois dans ce tome, et d’un coup ça devient un enjeu pour les démons alors qu’ils n’ont jamais montré d’intérêt pour un artefact de ce genre avant. Les démons apprennent où elle se trouve car un effrit dont on a à peine parlé et qu’on pensait mort est en fait vivant et leur a tout dit. Et en fait, le but des démons est de s’emparer de la sphère pour détruire l’univers. Genre je… C’est à la fois pas assez indiqué pour permettre aux lecteurs de mener l’enquête, et surexpliqué. C’est trop naze. Tout ça pour ça.
Gabriel siphonne Archange, qui se laisse faire parce qu’il est trop triste de ce qu’il se passe, et se prépare à attaquer Tara. Celle-ci voit qu’il est plus puissant qu’elle, s’apprête à se recevoir du dégât, mais c’est en fait le vaisseau au-dessus de sa tête qui explose…
Et c’est la fin du chapitre.
C’était… c’était… wow. C’était trop nul. Y a pas eu beaucoup de chapitres horriblement nuls dans ce tome mais celui-là devait être un des pires rien que pour sa fin. Ces révélations toutes aussi stupides les unes que les autres, cette écriture. Wow. Je vais avoir besoin d’un snack pour m’en remettre.
Courage à moi, la fin du tome approche de plus en plus. La prochaine fois, on verra Glubl !! Ma relecture pré-publication de post aura été utile, car je me rends compte qu’à cause de la ressemblance de leurs noms, je l’avais confondu avec Grr’ul, la garde du corps de Tara. Celle-ci a péniblement été évoquée depuis qu’on a appris qu’elle suivrait Tara sur Tadix, c’était bien la peine de l’envoyer, tiens… Non, à la place, nous allons suivre le gnome qui nous a été introduit dans ce tome. Pas que je l’aime pas, au contraire, mais c’est dommage que son arrivée éclipse le développement d’autres personnages qu’on connaît depuis plus longtemps. Mais bref, j’ai quand même hâte de voir ce qu’il va lui arriver.
D’ici là, à la prochaine, aha.
#tara duncan#french#tara duncan 10#tara duncan critique#upthebaguette#français#book criticism#book critique#critique livre#dragons contre démons
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Charme puissant qui nous maîtrises ; Esprit léger, Pareil au duvet, que les brises Font voltiger ; Pauvre de tes douceurs absentes, Que j’ai passé de nuits pesantes, Que de longs jours ! De ces jours, dont la lente suite, Sans rien laisser d’eux que leur fuite, Passe toujours ! Oh ! par quelle ruse nouvelle Te ressaisir, Démon capricieux, fidèle Au seul plaisir ! Importuné d’un pli de rose, Tu fuis la tristesse que cause Ton abandon ; Ami, que la plainte effarouche, Et qui craindrais de notre bouche Même un pardon. Si l’humble lézard, du bois sombre Hôte furtif, D’une feuille voit trembler l’ombre, Il fuit craintif : De même, à la pénible haleine D’un sein par l’attente ou la peine Trop agité, Ton aile soudain se déploie, Ingrat, qui ne cherches que joie Et liberté ! D’où vient, dis-moi, que tu t’empresses D’un plus doux soin, Vers ceux-là, qui de tes caresses N’ont pas besoin ? Reviens à moi ; ma plainte amère, Sous une mesure légère Se courbera : Ici, moins serviteur que maître, Reviens, et la pitié peut-être Te retiendra. Tout ce que ton amour préfère, Je l’aime, Esprit ! La verte saison, où la terre S’habille et rit ; Le crépuscule et ses longs voiles ; La nuit et son manteau d’étoiles ; Le gai matin, Qui, les pieds mouillés de rosée, Pare de sa robe rosée Le mont lointain. J’aime les neiges radieuses De nos climats, Et les formes mystérieuses Des blancs frimas ; J’aime les mobiles nuages, Les vagues, les vents, les orages, Le bleu des mers ; Toute chose enfin qu’on me nomme Libre des misères de l’homme, Dans l’univers. J’aime une calme solitude Pour m’apaiser ; Puis encor j’aime, après l’étude, Un doux causer ; J’aime, fût-elle mensongère, Une émotion passagère, Mais non sans toi : Sans toi mon cœur les goûte à peine, Et seul, ton pouvoir les ramène Autour de moi. -Poésie: "Chant", Amable Tastu -Image: "Melancholy Dreams", TL-Designz
#poesie#poetry#french literature#female writers#lovesick#nature#romanticism#romantic#romantic poetry
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Automne 1923 - Champs-les-Sims
6/7
Comme mes filles, votre Lucien est un garçon fiable, même si il semble manquer d'ambition. Non pas que ce soit un mauvais trait de caractère, mais il me fait l'effet d'un jeune homme posé. A t-il envie de faire des études ? Je sais que ma Cléo veut aller à la Faculté de Lettres dont lui a parlé Antoine, et je pense que cela lui correspondra. D'ailleurs, elle est tellement motivée à y aller qu'elle redouble d'efforts en latin et en grec alors qu'elle n'aime pas tellement ces matières et qu'elle n'est pas très douée. Je ne sais pas si elle pourra réussir, mais je soutient sa décision, de même que Constantin. Sélène se destine au sport de haut niveau et Marc Antoine parle également de l'Ecole libre des sciences politiques. Jean-François veut suivre les traces de son père. Noé est à la meilleure des écoles avec Adelphe. En tous cas, notre rôle est bien de les aider dans les choix qu'ils font.
En revanche, il me parait dommageable que Jules ne soit pas prêt à prioriser les études de son fils. Tant mieux pour lui si il n'en a pas envie, mais tout de même, décréter que cela ne sert à rien ! Voilà une remarque avec laquelle Constantin n'est absolument pas d'accord. ("C'est tout simplement honteux ! Un gouffre de dépenses inutiles... Comment peut-il affirmer une chose pareille ?") Constantin fulmine derrière-moi et n'en démord pas. ("Il ne faut bien entendu pas dénigrer les formations de terrain, mais le terreau universitaire est primordial ! Sans lui, il aurait sans doute un ami de moins, moi ! Scandaleux, honteux !"). Ne le dites pas à Jules, mais il risque de ne pas recevoir de courrier de la part de Constantin avant un bon moment.
Transcription :
Cléopâtre « Ne t’inquiète pas. Personne ne t’as vue. »
Arsinoé « De quoi tu parles ? »
Cléopâtre « Tu es une sacré bonne actrice, si je n’étais pas sure de ce que j’ai vu, j’aurai presque pu croire à ton innocence. En tous cas, je t’ai couverte, tu n’as pas à t’en faire. Reviens me voir quand vous voudrez vous voir en douce, je m’occuperai de tout. »
Arsinoé « Merci Cléo… Pourquoi tu me couvre comme ça ? »
Cléopâtre « Bon, je l’avoue. Quand je t’ai vue te faufiler et rejoindre un beau rouquin derrière la barrière, j’ai été très jalouse ! Puis je me suis laissé prendre par le romanesque de la situation. La jeune princesse, timide et obéissante, mais si consumée par les flammes de l’amour et tant grisée par la passion qu’elle risque tout, ne serait-ce que pour un regard de lui. De quelle couleur sont ses yeux d’ailleurs ? »
Arsinoé « Hum… verte. »
Cléopâtre « Oh, un bel Adonis à la chevelure de feu et aux yeux verts vivant un amour secret avec une naïve Perséphone aux cheveux de blé et aux prunelles bleues comme les glaciers… C’est d’un tel... »
Arsinoé « Tu n’en fais pas un peu trop ? »
Cléopâtre « Je n’en fait jamais trop. La vie ordinaire est si barbante, si insipide et banale. Sélène qui aime son Berto le joueur de tennis, Maman qui a rencontré Papa dans une librairie, sans compter tous les habitants de ce village qui épousent le fils du voisin ou leur amie d’enfance… Regarde, je baille rien que de le dire ! Mais toi, ce que tu vis, c’est si intéressant, si intense ! Comme Cousine Emma avec son châtelain déchu, qui on sombré dans l’amour au détour d’un pré... »
Arsinoé « S’il te plait Cléo. Ce n’est pas drôle, c’est grave ce qui leur est arrivé. »
Cléopâtre « Tu es bien placée pour le dire dis donc ! Tu fais exactement pareil… ou plutôt vous l’auriez fait si tu n’étais pas si… toi ! »
Arsinoé « Mais non… pas du tout... Je veux dire… à part un baiser… »
Cléopâtre « Mais c’est merveilleux ça ! Navrée de te taquiner comme ça, j’ai menti je suis extrêmement jalouse ! Mais tu as de la chance Noé, avec cette vie, tu n’as pas eu beaucoup d’occasions de t’amuser. Alors c’est le moment. Crois moi, tu dois absolument en profiter avant que Grand-Mère te trouve l’époux qui te sera le mieux assorti, c’est à dire ennuyeux à mourir. »
Arsinoé « Heu... »
Cléopâtre « Oh c’est sorti tellement de travers, pardonne moi ! Je veux juste te dire que quoi qu’il arrive, je serai là pour t’aider ou te couvrir grande sœur. Vas-y et amuse toi ! »
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