#navire a voile
Explore tagged Tumblr posts
Text
his personal journey
#sailing#sailing boat#navigation#ocean#seascape#ship#sailing ship#journey#at sea#voyage#goelette#navire a voile#voilier#navigation a la voile#brittany#bretagne#breizh#bzh#paysage maritime
65 notes
·
View notes
Text
Sailing - Eric Tabarly
#Sailing#Eric Tabarly#Navigateur#Navigation#Ocean#Navire#Officier de la Marine française#skipper#navigateur#Voile
4 notes
·
View notes
Text
Marseille sous le mistral.
En alternance, un gigantesque quatre-mâts surgit de derrière l'archipel du Frioul; et des véliplanchistes aux anges près de la plage de l'Huveaune, sous la masse rocheuse de Marseilleveyre.
#marseille#montredon#frioul#île#îles du frioul#archipel du frioul#navire#bateau#quatre-mâts#planche à voile#windsurf#plage#plage de l'huveaune#plages du david#plages du prado#marseilleveyre#parc national des calanques#méditerranée
4 notes
·
View notes
Photo
(via Coussin avec l'œuvre « "Les Secrets de la Bouteille Pirate" » de l'artiste Art-Vortex-fr)
#findyourthing#redbubble#pirate trésor aventure tête de mort mystère océan bouteille légende voile navire mer explorateur flibustier fortune carte au trésor
0 notes
Text
« Je ne voyage pas pour arriver quelque part ; je voyage pour le plaisir de voyager . »
- Robert louis Stevenson
« Nous ne voyageons pas pour le plaisir de voyager, que je sache . Nous sommes cons, mais pas à ce point-là.»
- Samuel Beckett
Un grand nombre trouvera une opposition entre ces deux auteurs😔
« Nos vapeurs font le tour de la terre six fois plus vite que les navires de croisière de l’ère de la marine à voile. Notre aventure est à base de changements constants, de vitesse et de distances . Si l’on est éveillé et affamé, on voit une quantité fort pénibles de choses . Si l’on est indifférent et amorphe, peu importe le nombre d’horizons qui se glissent dans vos jours . » ( Kap Farväl ! 📚)
- Harry Martinson
Voilier : Le Renard de Surcouf
10 notes
·
View notes
Text
Un fille très jeune sur un très vieux rocher s'assoit et fume. La fumée à sa bouche comme un serpent circule. S'approche vers elle une femme osseuse, aux angles étoffés de lourds voiles. Elle pose sur la petite un regard de craie dure. Puis, elle parle:
Telle que je te vois, petite, tu tiens dans chaque main et le bien et le mal, tu pétries le cou de cet oiseau sinistre et t'amuses du sang qui coule dans tes paumes. Sa douleur t'amuse, et la souillure te plaît. Tu ne crois ni en lui ni en la force qui le broie mais adores le sang qui encrasse tes doigts. Tu refuses de mener cette vie qui t'inonde. Passant comme une voleuse sous les enseignes vives, tu ricanes du spectacle des galeries luxueuses et à chaque table t'invites et te moques du festin, injuries les convives. Tu crois la solitude qui te ramène le soir plus vibrante et belle que toutes les voix du monde. Tu crois qu'elle en est pleine, de toutes ces voix, comme tu percois les landes pleines d'étés et de meurtres.
Certains mots prononcés te font tressaillir: navire, blessures, crime, nuit, joyaux. Ce genre de mots répandent en toi une gloire d'élection. La laideur te fascine comme l'ultime miracle, couronnement des têtes de l'ombre. Tu t'en vas chaque jour chasser la rencontre de ces infréquentables, de ceux-là qui restent quand la foule s'écarte. Tu voudrais éprouver leurs lois, partager leur langue, leur vermine, hanter leur voie. Etre des leurs, qu'ils te rebaptisent et te marient à l'un d'eux; le plus brute et sordide et dont tu admireras les yeux.
Quand tombera sur toi l'odieux frisson, tu te retourneras maudite et profane.
Les mots auront fané. Les trains seront passés. Les horizons affaissés sous ton corps devenu mûr. La route s'imposera: immense, droite, implacable. Comme chacun l'a fait, tu t'y engageras, toi et le reste de ta force. Tu auras le front fier des infirmes, la bouche sèche.
18 notes
·
View notes
Text
Légende de l'Empereur (pour dormir)
Summary : Story in French, the Emperor feels Tav unable to sleep and decides to help them. I worked on it all the day, and tried to do something particular with it.
And I have no idea if it will be shown or what. It was both a writing exercice about sleep stories and another writing exercice in poetry, and I do not know if it will show.
I know not a lot of thing about sleep stories, the genre, but I needed to write something - and since I'm going to be unable to sleep tonight for... very particular reasons, I'll work on translating it.
English version here
Story (POV: the Emperor, speaking to Tav):
Je le sens, tu sais.
Je sens ton esprit agité, ces mille et mille pensées.
Cette paix, se refusant à toi. Cette fébrilité, en ton corps et ton âme.
Je le sais fort bien.
Ce n’est pas désagréable de veiller, sauf par choix.
Je le conçois et le comprends, et sens aussi l’épuisement qui te gagne.
Veux-tu de l’aide ?
Oh non, (chuckle) je ne peux rien faire d’ici. Ce ne serait que temporaire.
Plutôt, je voudrais te raconter quelque chose, une histoire. Un songe, si tu préfères.
Un instant de mon passé.
Une image, magnifique, que j’aime à me remémorer…
Un instant d’un voyage, éphémère, auquel parfois encore je me surprends à rêver.
Te souviens-tu du coquillage que tu as trouvé dans mon antre ?
Ce jour-là j’en avais, par sentimentalité, ramassé un autre, cependant il me semble…
Il me semble l’avoir confié à un membre de mon équipage un soir où, tout comme toi, les bras de Morphée ne cessaient de l’éluder.
Nous étions partis à l’aventure tout le jour.
Sur le Wandering Eye, c’est bien cela, tu as bien deviné.
Toute la journée nous avions manœuvré les voiles, manié les cordages, prêté attention à la houle…
Nous avons vogué au fil des vagues, au gré du vent.
Assoiffés d’aventures, d’or, de connaissances et d’autres breloques.
Je pense me souvenir même que nous avions repoussé quelques pirates au passage, et…
Non, rassieds-toi.
Rallonge-toi, ne te redresse pas, ne t’affole pas.
Je n’essaie pas de t’exciter davantage, je veux apaiser ton cœur, t’aider à te détendre. Mais, peut-être un jour te raconterai-je cela à une table dans une taverne, si tu en as vraiment envie, mon ami.
Reprenons, maintenant.
J’étais en train de te raconter mon aventure.
Je disais que, le soir venu, nous avons trouvé une île en apparence vierge.
Elle n’était pas très grande.
J’en ai trouvé de bien plus majestueuses, d’immenses, mais…
L’on ne sait jamais, même sur la plus petite île du monde peut t’attendre une vraie perle, le plus beau des joyaux.
Après avoir mouillé et ancré le navire, nous sommes partis en exploration.
En petits groupes, mordus de curiosité mais également de prudence, nous avons quadrillé l’île de notre mieux.
Notre quête s’est révélée vaine de richesses, mais nous avons découvert en revanche des fruits, de l’eau fraîche, et une végétation qui dépasse ton imagination.
Un peu similaire à celle où le génie t’a envoyé en punition pour avoir volé son anneau de magie, oui, (chuckle). Et en effet, tu as aussi raison, il est possible qu’elle n’ait pas été aussi déserte que prévu, mais là encore, c’est une histoire plutôt réservée pour une soirée au bord d’un feu crépitant et de repas aux fumets enivrants.
Tu t’égares…
Détends-toi, s’il te plaît, mon ami.
Ferme tes yeux, inspire profondément, et concentre-toi sur ma voix.
Oui.
Merci bien.
Ce soir-là, après nous être promenés dans toute l’île en humant le merveilleux parfum des fleurs, et en guettant les sons de la faune locale, nous avons tout recoupé.
Il n’y avait rien, rien qui trahissait le moindre signe de civilisation.
Alors nous sommes rentrés bredouilles, les mains vides de tout sauf de nourriture et d’eau.
Quoique déçus, nous fûmes soulagés en même temps, et afin de ne pas gâcher l’instant, on se rassembla sur l’île pour se repaître d’un festin frais de ceviche et de fruits frais.
La joie d’être en vie et de nous restaurer de si bons plats reprit ses droits sur l’avidité.
De bien meilleure humeur, assis sur la plage, nous avons trinqué à la santé de tout un chacun, sous, bien évidemment, tu t’en doutes, des flots d’alcool, et on s’est détendus.
Après tous ces efforts, et ces célébrations, nous étions tous épuisés.
Nous avons défini les quarts de surveillance, afin de maintenir une certaine vigilance constamment.
On s’est préparés à dormir, nos ventres pleins, nos esprits un peu hébétés, et nos cœurs contents. Beaucoup de mes hommes s’endormirent dans le sable, aussi dangereux cela était-ce, mais nous étions jeunes, et un brin trop insouciants parfois.
J’aimais cette vie.
Mais tout comme toi, ce soir-là…
Ce soir-là le sommeil se refusait à moi. Pourtant, j’étais heureux. Très excité, trop peut-être. J’aurais continué longtemps, s’il ne m’avait pas fallu me reposer.
Alors, plutôt que de tourner dans tous les sens, j’ai préféré regarder les étoiles.
Tu sais, j’ai toujours aimé les étoiles. Non seulement d’innombrables légendes en parlent… Mais elles nous aident à nous diriger, elles nous bercent le soir, et leur lumière est à nulle autre pareille.
Hmm…
Et je vais t’avouer une chose…
C’est un comble, que le jour où j’ai enfin pu naviguer entre elles avec mon propre navire, je n’avais plus le contrôle de mon être. Un jour, peut-être.
Ce soir-là, j’ai donc contemplé la voûte céleste.
Les bras croisés derrière ma nuque, j’ai commencé par accepter le bien-être.
J’ai commencé par laisser mon corps reposer dans le sable encore chaud d’une journée entière passée au soleil.
Mon cœur et mon âme en paix, cela est devenu un plaisir, de sentir chacun de mes membres s’y enfoncer et y rester lové, comme dans un berceau.
Sentant la douce étreinte de la nuit les submerger, mais mon esprit encore aux aguets, je pris le temps de contempler les étoiles et de détailler les constellations de Corellian, de la Harpe, et du Dragon de l’Aube.
Au début, je le fis un peu par agacement, mais cela devint vite agréable. Comme un jeu, peut-être. Après tout, j’étais bien. Je baignais dans le parfum des fruits et de la mer, dans un cocon d’une agréable chaleur non étouffante, j’entendais les vagues s’agiter, j’entendais aussi mes camarades ronfler…
Mais alors que je contemplais le Dragon, il s’est produit quelque chose de fantastique, de merveilleux.
Ce fut, progressivement, comme si les étoiles n’étaient plus seulement que des points en apparence fixes, mais qu’elles s’animaient au fur et à mesure, qu’elles prenaient vie.
J’avais l’impression que derrière ces formes géométriques d’étoiles, des tissus d’une très faible, très douce lumière, se déroulaient et s’étendaient, tels les voiles d’un navire céleste conduits par d’autres aventuriers.
Il est probable qu’il s’agissait plutôt de millions et de millions d’étoiles plus lointaines encore.
Un phénomène selon lequel, sous un certain angle de vue, jaillit un halo comme en trompe-l’œil que ce soir, tout particulièrement, je remarquai… Et ce soir-là en mon esprit connaissance et savoir se turent volontairement, et ce fut le côté rêveur qui prit le dessus.
On aurait dit… que les constellations prenaient vie.
Un astrologue n’aurait pu imaginer plus beau spectacle, l’on aurait dit que le dessin qu’on leur attribue se superposait à elles.
Plus que tout encore, on les aurait dit vivantes. C’était comme si, à chacun de mes souffles, à chacune de mes inspirations, correspondait leur mouvement.
Le Dragon de l’Aube respirait, et doucement, actionna d’un ample geste ses ailes.
Bientôt, tel un poisson dans l’eau, il se mit en mouvement dans la plus grande des grâces, comme poussé à la fois par sa pure volonté sur les ailes du vent.
Au travers de chaque constellation, tout autour, il passait.
Parfois sur son chemin l’on protestait, parfois on se joignait à lui, parfois on le célébrait par un peu de musique.
Sur la lune il s’arrêta, et s’enroula autour d’elle tel le plus charmant des manteaux puis déploya ses majestueuses ailes dont il l’enveloppa, la tête posée sur elle et les yeux fermés, comme un amoureux épuisé.
Son voyage l’avait épuisé. Mais malgré son repos, tout ce que sa danse avait effleuré en son sillage et taquiné prit vie petit à petit et quitta sa place.
L’on dit que la Trame est splendide, laisse-moi à mon tour te l’affirmer.
Mes yeux étaient lourds, et je ressentais le plaisant tiraillement du sommeil, mais mon esprit luttait, car je voulais voir, je voulais tout voir…
Je voulais voir cette canopée céleste qui par caprice peut-être, ou par douceur, avait pris vie ; ce spectacle qui se produisait et perdurait encore devant mes paupières, et qui, au gré de mon souffle, s’occupait de ses propres affaires.
Là avait lieu un congrès de dieux, devenus à la fois minuscules et immenses.
Là, des créatures magiques et divines se chamaillaient, et là encore, une créature humanoïde d’apparence passait ses doigts dans de longs cheveux.
Elle me tournait le dos, et je voulus tendre la main vers elle, mais ma main ne me répondait plus, cela ne me dérangea toutefois pas. Ma simple volonté avait suffi.
La créature tourna légèrement le nez vers moi en sentant ma présence.
D’un sourire divinement tendre elle m’envoya un signe de paix, que je lui rendis d’un battement de cœur admiratif.
Je crois… Sans en être sûr… Que ma contemplation a duré toute une nuit. Cet état de grâce où mon cœur, mon âme, mon corps, ma conscience, tout s’est envolé pour suivre la danse des étoiles.
J’ignore si c’était un rêve.
M’étais-je endormi ? Ou ai-je rêvé ?
Je sais uniquement que quand le matin s’est levé… J’avais vu toutes ces étoiles se coucher et me murmurer une chose.
« À demain soir ».
Bonne nuit, mon ami.
4 notes
·
View notes
Photo
25 novembre 885 : siège de Paris par les Normands ➽ http://bit.ly/Siege-Paris-Normands Après leur défaite par les milices de la Neustrie, en 884, les Normands restèrent pendant une année sans reparaître sur les rives de la Seine. Ils y revinrent en 885, et entrèrent dans le fleuve avec sept cents vaisseaux à voiles, et un nombre d’autres petits navires si considérable qu’ils « couvraient les eaux de la Seine sur un espace d’un peu plus de deux lieues »
#CeJourLà#25Novembre#Siège#Paris#Vikings#Danois#Normands#Eudes#Seine#Bataille#Combats#histoire#france#history#passé#past#français#french#news#événement#newsfromthepast
16 notes
·
View notes
Text
Temps négatif
Une expérience de physique quantique révèle l’existence d’un "temps négatif".
The article you referenced discsses an experiment where photons displayed a behavior called "negative time" when passing through ultra-cold atoms. The photons appeared to leave the atomic cloud before entering it, challenging our traditional understanding of time in physics.
Je semble avoir une obsession avec le temps (cf. note sur les montres). Si j’étais Sjoerd, je ferais un projet sur le temps lié avec des photographies scientifiques. Si j’étais essayiste, je ferais des liens avec des photographes abordant le non-temps, le temps invisible, l’instant précis.
Mais moi, que veux-je faire de cette information ? Je ne sais pas si je veux faire de la photographie documentaire. Il faudrait bien que je me laisse essayer une fois. Comme avec ce projet sur la ville de Villeneuve. Ça m’aiderait d'imaginer que ce projet prendrait lieu dans un village. C'est plus rassurant qu’une activité, qu’une famille (défaillante) ou des moments de vie vernaculaires (que je ne vis pas). À l'instar d’Haruki Murakami, créer ma narration tant fictionnelle que réelle.
Une photo d’un lièvre fuyant. Une lueur dans les yeux qui disparaît. Pourquoi le documentaire me semble si triste, morose ? Le documentaire est le miroir de la vie. La vie n’est pas uniquement triste. Le documentaire n’est pas linéaire ; il avance, s’arrête soudainement, revient en arrière, réapparaît. Le temps négatif peut représenter la peur de mourir, partir avant d’arriver. Un anniversaire surprise seul. Un berceau en feu. Un navire avec des voiles trouées. Une fleur suffocante. Une boîte aux lettres remplie, sans adresse. Une main sans doigt. Des bottes de pluie remplies d’eau. Un mannequin dans un lit pour réussir à fuguer. Une lettre avec inscrit simplement en bas “Cordialement, Nom Prénom”. Une table à manger remplie de trous. Plus aucun documentaire, on dirait. Des fleurs fanées dans un bouquet neuf. Des têtards dans une main, sans eau. Des habits mouillés dans une penderie. Beaucoup de pluie aussi, on dirait. Une cage de souris avec du fromage, fermée sans souris à l’intérieur. Des tiroirs remplis de feuilles mortes. Une poutre rangée par des termites. Une tresse faite, pas la deuxième. Une brosse remplie de cheveux posée dans une pièce vide, abandonnée. Une pousse d’arbre posée dans un milieu aride. De la cendre chaude ayant teint les murs d’une maison. De la colle chaude pour faire tenir les murs. Un adulte avec un masque de bébé. Une porte ouverte laissant apercevoir l’intérieur, des traces de boues d'une semelle partant dans le sens inverse. Des photons. Une expérience du CERN.
2 notes
·
View notes
Text
savez-vous pourquoi on a les tournesols
i learnt about @ecclesiasticallatinfest um, yesterday, but i thought it was a great idea and wanted to participate so i knocked up a quick translation of my shortest fic. i'm an experienced translator but i always do french to english so going the other way was a challenge. Fortunately i knew exactly what the author meant by everything though she is a bitch for the flowery prose. i may have taken a few liberties with the french language, including disposing entirely with the passé simple because i cannot be arsed, so i hope gentle readers you will be kind.
original fic is here
translation is here
Stede Bonnet ressemble parfaitement à un des hommes dans son tableau préféré. Un jour, il rencontre l'homme qui ressemble à l'autre. Ça donne l'impression d'être destiné.
(Il l'est.)
savez-vous pourquoi on a les tournesols
Stede Bonnet adore les musées.
C’était toujours comme ça, depuis sa première visite, lors d’un voyage scolaire. Un voyage qui était, à tous les autres égards, bien peu mémorable. Les tourments habituels des jumeaux Badminton et de leur cohorte, la solitude habituelle de Stede, lui seul avec ses livres et ses pensées.
Mais il se souvient du tableau.
Il se souvient de ces deux hommes sur le pont de leur navire, si vivement rendus par touches d’huile qu’il avait l’impression de sentir lui-même le vent qui fouettait dans leurs cheveux et gonflait les voiles de leur vaisseau. Il se souvient de la fierté de leur posture, l’absence total de peur. Il se souvient de leur unité, le fil de leur lien impossible de nier, palpable même depuis une peinture et à travers trois cents années. Il se souvient du désir ardent qui animait sa jeune poitrine. C’était ça ce qu’il voulait. Cette unité. Ce lien. Ce quelqu’un qui le regarderait du manière dont les pirates du tableau se regardaient.
Personne n’avait jamais regardé Stede Bonnet comme ça.
Même aujourd'hui personne ne le regarde comme ça. Ni ses parents, ni son ex-femme. Même pas ses enfants. Il traverse la vie comme il traverse les rues de Londres, seul parmi les foules bouillonnâtes des gens—familles, amis, amants. Mais pas pour lui. Jamais pour lui.
Mais il adore toujours les musées.
Il est aujourd’hui le conservateur de l’aile du XVIII siècle de la National Gallery de Londres, un boulot de rêves pour lequel il a travaillé toute sa vie. Il devrait se sentir triomphant, et il l’est, vraiment. Mais… doucement triomphant, et pour la plupart à soi-même. Le fait qu’il n’ait personne avec qui le partager ne fait rien, pas vraiment. Aller chaque jour au musée, savoir que c’est sa place, une place qu’il a méritée, c’est ça qui lui rend heureux. Plus heureux qu’il n’a jamais été. Ça suffit.
Lorsqu’il acquiert le tableau, le tableau, celui qu’il a vu pour la première fois à Auckland il y a tant d’années, son bonheur est complet. Chaque jour il va dans sa gallérie et se tient debout en face de ce tableau et le regarde. Il se tient debout et il regarde et il ressent à nouveau ce désir presque douloureux dans sa poitrine.
Peu à peu il se rend compte de quelque chose, une quelque chose très particulière dont il ne sait pas trop quoi faire. Un des hommes du tableau, celui du droit, l’homme blond à la barbe courte et pointue et à l’allure fringante, sa chemise blanche flottante et sa ceinture en soie turquoise autour de la taille, cet homme… il ressemble à Stede.
Exactement comme Stede. À tel point que c’en est bizarre. Il ne l’a jamais remarqué autrefois, évidemment, comment aurait-il pu? Mais maintenant qu’il est plus âgé—du même âge, semble-t-il, que l’homme du tableau—le ressemblance est indéniable.
Il se laisse pousser la barbe, par curiosité académique, il se dit. Juste pour voir si la ressemblance est renforcée ou entravée. Il se laisse pousser également ses très courts cheveux, afin de mieux ressembler les boucles du tableau. Il introduit de la couleur dans sa garde-robe, les bleus vifs et les verts joyeux, même un petit jaune impertinent, de temps en temps. Il découvre qu’il adore la couleur, et la mode, et qu’elles l’adorent en revanche. S’habiller le matin devient un plaisir et non plus un corvée.
Ne plus il se heurte les gens dans la rue parce qu’ils ne le remarquent pas. Plutôt, les inconnus hochent la tête à son passage et lui rendent ses sourires amicales. Ils arrivent même de faire la bavardage dans les queues. Ils gloussent s’il tente une petite blague. Il commence à faire des blagues exprès. Les gens rient. Ils rient d’amusement et pas de moquerie. Pour Stede, ça change tout.
Ce Stede avec plus de confiance, plus de couleur, débordant d’une exubérance naturelle enfin libérée et tellement ravi de se ressembler si parfaitement à l’homme du tableau, commence à tourner plus fréquemment envers l’autre. Cet homme que, même enfant, il a trouvé presque trop magnifique pour apercevoir. Cet homme grand, beau, tout vêtu en cuir, sa barbe et ses cheveux longs fouettés par le vent et glorieux, qui contemple le doppelgänger peint de Stede avec le regard le plus doux qu’il n’ait jamais vu.
Ce regard. La douleur dans sa poitrine devient insupportable lorsqu’il y pense, mais il y pense tout de même, et fréquemment.
Malgré sa confiance en lui récemment trouvé, il n’existe toujours personne qui a jamais regardé Stede Bonnet comme ça.
--
“Sacré tableau, n’est-ce pas, mon pote?”
Stede se détourne de sa contemplation matinale du pirate vêtu en cuir, surpris et ravi d’entendre la cadence d’un accent familier. C’est rare qu’il rencontre un autre Kiwi à Londres, même si la ville accueille des gens venus des quatre coins du monde.
“Vous savez, c’est drôle,” reprend la voix. Elle est profonde et résonnante et elle caresse la peau de Stede comme du cachemire. “Je me souviens une fois, lorsque mon enfance en Nouvelle-Zélande, j’ai vu ce tableau. J’y suis resté en regardant pendant une bonne vingtaine de minutes. Les autres gamins se sont partis sans moi et le prof a dû revenir m’emmener pratiquement à l’écart. Je me rappelle plus le nom du prof mais je n’ai jamais oublié ce tableau.” Il se tourne vers Stede qui peut maintenant voir tout son visage. “Peut-être que ça vous paraisse fou, mais diriez-vous—pensez-vous que cet homme, celui de la gauche… vous pensez qu’il me ressemble?”
Stede rest sans voix, bouche bée. Parce que oui, il dirait, oui. L’homme du tableau te ressemble vachement et s’il existe personne qui peut le déclarer avec autorité c’est Stede. C’est lui, après tout, qui avait regardé ce tableau chaque jour et tous les jours pendant tout de l’an dernier. L’homme à son côté a la même taille, les mêmes cheveux longs et barbe magnifique. Et lorsqu’il se retourne et leurs yeux croisent, Stede a le souffle coupé. Les yeux aussi se ressemblent, ce marron doux et chaleureux. Ils traversent le visage de Stede et ils s’écarquillent, signe de reconnaissance d’abord, puis d’émerveillement.
“C’est toi,” il chuchote. “Cet homme, l’autre. C’est—c’est toi.”
Stede sait qu’il doit dire quelque chose, n’importe quoi, et donc il lance les premiers mots qui lui viennent de l’esprit.
“Es-tu réel?”
C’est une question de merde et il se sent ridicule pour la poser, mais les beaux yeux de l’homme se plissent sur les bords et il rit. Il rit d’amusement et non de moquerie. Le Stede d’aujourd’hui connait la différence.
“Aussi réel que toi, mon pote. Je m’appelle Ed.” Il lui tend la main.
“Stede,” répond Stede, en la prenant. Un frisson électrique parcourt sa peau, du point de contact jusqu’à l’extrémité de toute terminaison nerveuse qu’il possède. Il retient à peine son souffle. “Je suis le, um, conservateur. Du musée. Fin, pas du musée entier, seulement l’aile du dix-huitième siècle, mais c’est pas important en fait, ce que c’est important c’est que moi aussi.”
“Toi aussi?” répète Ed.
Stede hoche la tête avec enthousiasme. “Moi aussi, j’ai vu ce tableau lorsque mon enfance en Nouvelle-Zélande. J’arrivais pas à me détourner, moi non plus. Et je—”
“Ne l’a jamais oublié?”
“Ne l’ai jamais oublié! Je l’ai acquis à la première occasion. Ce n’était qu’après que je me suis rendu compte que, er—que l’homme dedans avait—”
“Ton visage?”
“Ouais.” Stede hausse légèrement les épaules. “Mon visage.”
“C’est un bon visage,” dit Ed. La frisson électrique s’intensifie. Il découvre qu’il tient toujours la main d’Ed.
“Sais-tu ce que j’aime le plus?” il demande.
“À propos de ton visage?”
“Non!” Stede proteste, avant de se rendre compte qu’Ed le taquine. Il sent ses joues rosir mais il continue. “Non, pas à propos de mon visage. Dans le tableau.”
“Qu’est-ce que tu aimes le plus dans le tableau?”
“C’est la manière dont ils se regardent,” dit Stede. “Ils sont si connectés et les expressions sur leurs visages, c’est—”
“L’amour,” finit Ed. Sa voix est bourrue. “Ils se sont amoureux.”
“C’est ça.” Les mots se coincent dans sa gorge. “En tant que garçon je ne pouvais pas le voir. C’est à dire, je l’ai vu mais je ne savais pas ce que c’était. Tout ce que je savais c’était que je voulais quelqu’un à me regarder comme ça. Mais personne ne l’a jamais fait.”
“Jamais?”
“Non. Pas—” Stede s’arrête, happé par les yeux d’Ed. Ce regard lui coupe le souffle.
Ed maintient son regard tout en relâchant la main de Stede, tout en entourant la mâchoire de Stede de sa main, ses doigts s'enfonçant dans ses cheveux, s'enroulant autour de l'arrière de sa tête et l'attirant plus près de lui.
"Pas jusqu'à ce moment,” murmure-t-il, puis ses lèvres se posent sur celles de Stede.
Le baiser est d'abord doux, hésitant. Stede n'a jamais vraiment aimé embrasser ; il est peu expérimenté dans ce domaine et même moins enthousiaste, malgré ses dix ans de mariage. Mais ce baiser, ce baiser, l'illumine de l'intérieur ; ce picotement électrique travers sa peau et s’infiltre dans ses os. Il se retrouve penché sur le corps d'Ed, agrippant sa taille, poussant un petit gémissement impuissant qui attire un gémissement plus profond de la part d'Ed. Le baiser devient chaud, humide, tout à fait inapproprié pour un mardi matin pluvieux sur son lieu de travail, mais Stede s’en fout pas la gueule.
Après, ils restent en se regardant, yeux écarquillés et haletants, et puis en unisson parfait ils se tournent comme tirés par un fil, vers le tableau.
Les deux hommes leur sourient, leur sourient, il n’existe pas la moindre doute. Le sosie d’Ed leur fait un clin d’oeil, tandis que celui de Stede hoche sa tête avec un sourire fier et content. “J’étais sûr que tu l’aurais trouver,” Stede entend dire sa propre voix, dans sa tête évidemment mais les mots sont aussi clairs que comme s’il les avait dit lui-même.
Il se retourne vers Ed. “T’as entendu—”
“Ouais,” réplique Ed. “J’ai entendu.”
Ils regardent à nouveau le tableau, qui est précisément comme il a toujours été.
“Viens déjeuner avec moi,” dit Ed, abruptement.
“Il est dix heures et demie du matin!”
“Un brunch, alors. Je sais un bon lieu, pas loin d’ici.”
“Ah, oui?” Stede est tellement heureux qu’il a l’impression que son sang a été remplacé par du champagne. “C’est où ça?”
“Mon restaurant.” Ed lui sourit. “Je viens de l’ouvrir. Blackbeard’s Bar and Grill, il s’appelle.”
“Ooh, nom fabuleux. Et donc tu… vises rester à Londres?”
“Aussi longtemps que Londres veut bien de moi,” dit Ed, et Stede sait qu’il ne parle pas seulement de Londres. “Et bien. Brunch? J’ai de la marmelade.”
Stede reste bouche bée. “Comment—comment sais-tu que j’aime la marmelade?”
“J’ai eu de la chance,” dit Ed. Ses yeux pétillent, de chaleur et affection et interêt et reconnaissance, et oui c’est enfin réel, ça se passe vraiment. Quelqu’un regarde Stede Bonnet Comme Ça.
Ici au milieu de son musée bien-aimé, devant son tableau le plus précieux, le plus bel homme qu’il ait jamais vu, soit peint ou en personne, lui regarde de la manière dont il a si longtemps rêvé mais n’aurait jamais pensé savoir.
Et dans sa poitrine il se sent à nouveau cette douleur mais ce n’est plus la douleur exquise. C’est la douleur d’une joie trop forte d’être exprimée. C’est le bonheur complet.
C’est l’amour.
“Le brunch serait super,” dit Stede. “C’est parfait.” Ça donne l’impression du début de quelque chose de spectaculaire.
Et c’est ça qu’il est.
#our flag means death#ofmd#Ecclesiastical Latin Fest#blackbonnet#gentlebeard#ofmd fanfic#fanfic in translation#français#savez-vous pourquoi on a les tournesols#do you know why we have the sunflowers#profdanglaisstuff
9 notes
·
View notes
Text
Sailing
#sailing#wooden boat#vieux greement#traditionnel ship#sailing boat#toutes voiles dehors#navigation a la voile#ancient ship#navire a voiles#navire traditionnel#bateau a voiles
74 notes
·
View notes
Text
Anne Rice, IWTV, Part 3, Armand to Louis:
"'It is through you that I can save myself from the despair which I've described to you as our death. It is through you that I must make my link with this nineteenth century and come to understand it in a way that will revitalize me, which I so desperately need. [...] No. I must make contact with the age. [...] And I can do this through you . . . not to learn things from you which I can see in a moment in an art gallery or read in an hour in the thickest books . . . you are the spirit, you are the heart.'
'No, no.' I threw up my hands. I was on the point of a bitter, hysterical laughter. 'Don't you see? I'm not the spirit of any age. I'm at odds with everything and always have been! I have never belonged anywhere with anyone at any time!' It was too painful, too perfectly true.
But his face only brightened with an irresistible smile. He seemed on the verge of laughing at me, and then his shoulders began to move with this laughter. 'But Louis,' he said softly. 'This is the very spirit of your age. Don't you see that? Everyone else feels as you feel. Your fall from grace and faith has been the fall of a century.'"
Alfred de Musset, Confession d'un enfant du siècle, chapitre 2 :
"Trois éléments partageaient donc la vie qui s’offrait alors aux jeunes gens : derrière eux un passé à jamais détruit*, s’agitant encore sur ses ruines, avec tous les fossiles des siècles de l’absolutisme ; devant eux l’aurore d’un immense horizon, les premières clartés de l’avenir** ; et entre ces deux mondes… quelque chose de semblable à l’Océan qui sépare le vieux continent de la jeune Amérique, je ne sais quoi de vague et de flottant, une mer houleuse et pleine de naufrages, traversée de temps en temps par quelque blanche voile lointaine ou par quelque navire soufflant une lourde vapeur ; le siècle présent, en un mot, qui sépare le passé de l’avenir, qui n’est ni l’un ni l’autre et qui ressemble à tous deux à la fois, et où l’on ne sait, à chaque pas qu’on fait, si l’on marche sur une semence ou sur un débris***.
[...] Il leur restait donc le présent, l’esprit du siècle, ange du crépuscule, qui n’est ni la nuit ni le jour ; ils le trouvèrent assis sur un sac de chaux plein d’ossements, serré dans le manteau des égoïstes, et grelottant d’un froid terrible. L’angoisse de la mort leur entra dans l’âme à la vue de ce spectre moitié momie et moitié fœtus**** [...]
Toute la maladie du siècle présent vient de deux causes ; le peuple qui a passé par 93 et par 1814 porte au cœur deux blessures. Tout ce qui était n’est plus, tout ce qui sera n’est pas encore. Ne cherchez pas ailleurs le secret de nos maux*****."
............
Anne Rice definitely read Musset. And Musset would have ADORED Armand and loathed Louis - or maybe the contrary. And depending on when exactly during the 19th century Armand and Louis met, Armand might have already read Musset, and Louis would read him at the end of the century - Confession was published in 1836.
Translations of the passages in bold (translation by me and it's 4am for me right now, so don't expect a perfect work):
*"behind them a past forever destroyed"
**"in front of them, the dawn of an immense horizon, the first lights of the future"
***"the present century, in a word, what separates the past from the future, which is neither one nor the other and which resembles both at the same time, and where one does not know, with each step one takes, if one steps on a seed or rubble"
****"The anguish of death entered their souls at the sight of this specter, half mummy and half fetus."
*****"All that was is no more, all that will be is not yet. Do not look elsewhere for the secret of our ills."
There's a whole Comparative Literature essay that could be written, mirroring Confession with Interview... I will definitely come back to that idea later. Probably. At some point.
#rapha talks#rapha reads#rapha writes#interview with the vampire#iwtv book#anne rice#book quotes#iwtv quotes#armand de romanus#louis de pointe du lac#confession d'un enfant du siècle#alfred de musset#littérature française#french literature#19th century literature#le mal du siècle#me: literature is my passion the love of my life - also me: anyway instead of going and getting degrees in literature i did something else#not to say that i didn't study literature throughout my 6 years of academic career but it wasn't the main focus of my degrees#which i am now kinda regretting - not entirely but i would like to fully study literature only at some point#anyway that wasn't the point of this post#the point of this post is that i read that exchange between armand and louis and my brain immediately went 'musset!!'#i read confession when i was in high school (and extensively studied two of his plays) and got obsessed with this book#because this 'evil of the century' that he writes about can be transposed to any century since the industrial revolution in truth#okay i'll cut the rambling here it's 4am i should probably get some sleep at some point *immediately goes back to finishing iwtv*
6 notes
·
View notes
Text
Il y a une dizaine de jours, je suis parti retrouver Christine à Narbonne.
Le Musée Narbo Via, dédié à la Narbo romaine (cette ville fut la première ville romaine hors d'Italie et un des 3 plus grands ports de l'Empire romain)
bonnet de marin, en feutre de laine (un ancêtre de Cousteau ?) - non daté. Sa rareté et son côté proche de nous est assez émouvant...
chargement de navire par des saccarii = dockers - Haut-Empire
casque de marin en bronze et plomb - II-Ier s. av. J-C.
navire à voile (avec proue en tête de cygne, ancre sur le côté, rames...) et déesse protectrice voilée - Haut-Empire
applique de navire en bronze - IV-Vème s. av. J-C.
stèle, navire à la voile renforcée de lanières, des laizes - Haut-Empire
poulies - Haut-Empire
La suite dans peu de jours !
#narbonne#aude#languedoc#narbo via#narbo#archéologie#rome antique#romain#gallo-romain#marin#bonnet#casque#marine#saccarius#docker#navire#galère#poulie#accastillage#stèle#laize
4 notes
·
View notes
Text
Je dois reprendre les mers, retourner vers la mer solitaire et le ciel,
Et tout ce que je demande c’est un grand navire et une étoile pour le diriger,
Et le choc du gouvernail et la chanson du vent et la secousse de la voile blanche,
Et une brume grise sur le visage de la mer et une aube grise qui point.
John Masefield
9 notes
·
View notes
Text
Les passions sont les vents qui enflent les voiles du navire; elles le submergent quelquefois, mais sans elles il ne pourrait voguer.
- Voltaire
9 notes
·
View notes
Photo
Commerce dans l'Empire Byzantin
Les échanges et le commerce étaient des éléments essentiels du succès et de l'expansion de l'Empire byzantin. Le commerce s'effectuait par bateau sur de grandes distances, même si, pour des raisons de sécurité, la plupart des navires à voile ne pouvaient naviguer que dans les meilleures conditions météorologiques entre avril et octobre. Sur terre, l'ancien système routier romain fut mis à profit, et les marchandises voyageaient donc d'un bout à l'autre de l'empire, ainsi que depuis des endroits très éloignés comme ce qui est aujourd'hui l'Afghanistan, la Russie et l'Éthiopie. Les grandes villes possédaient des marchés cosmopolites florissants et Constantinople devint l'un des plus grands centres de commerce du monde où les acheteurs pouvaient flâner dans les rues couvertes et acheter tout ce qu'ils voulaient, du linge bulgare aux parfums arabes.
Lire la suite...
2 notes
·
View notes