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jakarnould · 4 months ago
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Ryan by JAK ARNOULD ©ADAGP
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mes-envies-de-culture · 4 days ago
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RoboCop est un film de Paul Verhoeven qui est sorti en 1987 et le personnage est devenu une icône de la pop culture issu de cette époque (tout comme Terminator ou Judge Dredd). En outre, RoboCop représente un emblème du genre de la science-fiction satirique. Il y décrit une société dystopique et ou la corruption gangrène la ville de Détroit et où la criminalité est légion.
Pour créer le personnage de Robocop, les scénaristes (Edward Neumeier et Michael Milner) se sont inspirés des comics avec un homme « 50 % homme, 50 % machine, 100 % flic ».
Robocop a su utilisé des séquences en stop-motion grâce à un spécialiste des effets visuels Phil Tippett qui avait aussi travaillé sur La Guerre des Etoiles, Jurassic Park.
Au casting, on retrouve Paul Weller (Festin nu de David Cronenberg), Nancy Allen (1941 de Steven Spielberg ou Pulsion de Brian de Palma) et Ray Wise (Twin Peaks de David Lynch), Dan O’Herlihy, Ronny Cox, Kurtwood Smith…
Synopsis
A la fin du XXe siècle, dans la ville en faillite de Détroit est, comme toujours dans cette sorte d'histoire, la proie du crime et de la corruption. Pour pallier ce terrible état, les services de police inventent une nouvelle arme infaillible, Robocop, mi-homme, mi-robot, policier électronique de chair et d'acier qui a pour mission de sauvegarder la tranquillité de la ville. Mais comme souvent, ce cyborg a aussi une âme.
C'est à travers l’officier de police James Murphy, laissé pour mort après une fusillade, qui devient un policier hybride mi-homme, mi-robot.
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La musique est composée par Basil Poledouris (Conan le Barbare).
Dernière actualité sur la saga Robocop
Amazon a annoncé la mise en production d’une nouvelle série Robocop via le producteur Jams Wan (Aquaman, Conjuring, Mortal Kombat). Cela fait suite au rachat de la MGM avec les licences iconiques tels que James Bond, Tomb Raider, Poltergeist, Star Gate… et donc Robocop.
Synopsis : Un conglomérat technologique collabore avec le service de police local pour introduire un agent de sécurité technologiquement avancé afin de lutter contre la criminalité croissante — un officier de police à la fois homme et machine.
Autour du film
Bien entendu, le film a eu le droit à des adaptations pour les fans de jeux vidéos et notamment Robocop : Rogue City sorti en 2023.
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Sans la rubrique retrogaming, il faut se souvenir du jeu RoboCop sur console NES qui fut sorti le 25 août 1989 au Japon. Vous êtes à Néo-Détroit, en 2015. Les quartiers sont à feu et à sang et l'OCP prend le contrôle de la ville. Au cœur d'une sombre machination entre pouvoir, corruption et trafic de drogue, vous incarnez RoboCop, le seul espoir.
Autres films dystopique des Paul Verhoeven :
→ Total Recall en 1990 avec Arnold Schwarzenegger
→ Starship Troopers est sorti en salle en 1997 et est également devenu classique de la science-fiction satirique. Ce sera Edward Neumeier qui sera à la genèse de Starship Troopers et c’est lorsqu’il présente son idée au producteur Jon Davidson que la relation s’effectue avec le roman Starship Troopers de Robert Heinlein.
Rien à voir mais mérite d'être visionné: Elle avec Isabelle Huppert, Laurent Lafitte, Anne Consigny, Charles Berling, Virginie Elfira... Le film est sorti en 2016 et narre l'histoire de Michèle. Cette femme au caractère en apparence imperturbable. Elle est à la tête d'une grande en entreprise de jeux vidéo, elle gère ses affaires come sa vie sentimentale : d'une main de fer. Sa vie bascule lorsqu'elle est agressée chez elle par un mystérieux inconnu. Inébranlables, Michèle se met à le traquer en retour. Un jeu étrange s'installe entre eux. Un jeu qui, à tout instant, peut dégénérer.
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fred-the-curator · 5 months ago
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Knucks ft. Fimiguerrero - Nkita (Official Music Video)
Knucks ft. Fimiguerrero - Nkita (Official Music Video) Ce jeune prodige du rap britannique, né Ashley Afamefuna Nwachukwu le 12 novembre 1994, est en train de secouer la scène musicale comme un shaker de cocktail un samedi soir. Originaire des quartiers nord de Londres, Knucks n'est pas du genre à faire dans la dentelle. Il a grandi en écoutant du jazz et du boom bap, ce qui explique pourquoi ses morceaux ont plus de saveur qu'un fish and chips bien épicé. Ce mec-là, il ne se contente pas de poser des rimes sur un beat, non. Il est aussi producteur, histoire de maîtriser son art de A à Z, comme un vrai chef qui prépare son propre menu. Knucks, c'est un peu le couteau suisse du rap UK. Il a déjà un album et un EP à son actif, et croyez-moi, ça décoiffe plus qu'une tempête sur la Tamise. Son style ? Imaginez un mélange subtil d'alt/pop R&B et de néo-soul, le tout saupoudré d'une bonne dose de flow britannique. C'est comme si la reine d'Angleterre s'était mise au rap, mais en beaucoup plus cool, évidemment. Ce qui rend Knucks vraiment unique, c'est sa capacité à créer un univers distinctif. Il ne se contente pas de suivre les tendances, il les crée. C'est un peu comme s'il avait inventé le fish and chips version musicale : un classique réinventé qui fait saliver les oreilles. Alors, si vous cherchez à rafraîchir votre playlist avec un son qui a plus de punch qu'un boxeur anglais, jetez une oreille du côté de Knucks. Ce gars-là est en train de redéfinir le rap britannique, et croyez-moi, ça vaut le détour. Qui sait, peut-être qu'un jour, on dira "God save Knucks" au lieu de "God save the King" ! via Blogger https://ift.tt/EZk9uxz July 11, 2024 at 06:00PM
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sonmelier · 9 months ago
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66. Hysterical Love Project | Lashes
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🇳🇿 Nouvelle-Zélande | Motion Ward | 37 minutes | 12 morceaux
Le deuxième album du duo néo-zélandais nous plonge dans les méandres de l’ambient, du shoegaze et de la dream-pop, avec des touches de trip-hop. Son atmosphère à la fois sombre et éthérée capture avec beaucoup d’élégance l’essence même du rêve éveillé.
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pdj-france · 1 year ago
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La Corée du Sud a démarré à évacuer des milliers d'adolescents participants au Jamboree scout mondial d'un camping du sud-ouest vers des zones plus sûres, principalement autour de la capitale Séoul, avant l'approche d'un typhon. L'évacuation est le dernier coup porté au jamboree de 10 jours, après que des centaines de personnes soient tombées malades en raison d'une vague de chaleur et au milieu des plaintes croissantes des parents a propos son organisation, ce qui a provoqué le retrait antérieur des contingents de scouts américains et britanniques. Les contingents australien et néo-zélandais ont confirmé dimanche soir qu'ils déménageraient à Séoul après que l'Administration météorologique coréenne a prévu que le typhon Khanun était sur le point de frapper Saemangeum, apportant des vents aussi forts que 118 à 154 kilomètres par heure. Le typhon Khanun, qui a déjà fait des ravages dans le sud du Japon, devrait frapper jeudi les régions du sud de la Corée du Sud avant de remonter la péninsule. Au camping tentaculaire sur un terrain récupéré, les éclaireurs démontaient les tentes et repliaient les tapis de sol mardi, avant de porter leurs sacs à dos chargés pour monter à bord des bus à proximité. Plus de 1 000 bus ont été déployés pour déplacer les 36 000 scouts restant au camping de plus de 150 pays, d'après des responsables. Les convois seront escortés par des hélicoptères de la police et des voitures de patrouille, a annoncé le ministre de l'Intérieur Lee Sang-min lors d'un point de presse. Séoul et sa province environnante de Gyeonggi accueilleraient plus de 16 000 éclaireurs, d'autres se répartissant dans six autres régions de Corée du Sud, a-t-il déclaré. "Chaque collectivité locale vérifiera la propreté des logements et des toilettes", a précisé le ministre. Sa remarque est intervenue après que le chef des scouts britanniques a annoncé à Reuters que le manque d'hygiène était l'une des raisons pour lesquelles le plus gros contingent avait décidé de quitter le camping plus tôt. Les organisateurs ont affirmé que les nombreux participants auront leur propre chambre ou partageront avec une autre personne. "C'est la première fois en plus de 100 ans de Jamborees scouts mondiaux que nous devons faire face à des défis aussi compliqués", a annoncé Ahmad Alhendawi, secrétaire général de l'Organisation mondiale du mouvement scout, dans une déclaration. Le président Yoon Suk Yeol a ordonné à une équipe d'intervention d'urgence de mettre en œuvre les derniers plans sans problème. Le jamboree doit officiellement se dérouler jusqu'au 12 août et le gouvernement sud-coréen a insisté pour qu'il se poursuive, avec des programmes alternatifs et une émission de K-pop.
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suis-nous · 2 years ago
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emissionlabandeoriginale · 2 years ago
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// CHRONIQUE ALBUM //
Forever Pavot - Idiophone
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La France est avec l'Angleterre la mère nourricière de la Pop, la belle Pop, celle qui parle aux tripes et à la tête, celle qui fait chanter sous la douche mais qui ravit les attentes des érudits de la musique et ça, le bordelais Emile Sornin, qui se cache derrière le projet Forever Pavot le sait, le défend, avec hardeur même s'offusquant quand un Yann Barthès ne prend pas au serieux un Liam Ghallagher invité sur son plateau qui lui connait la musique, française y compris, celle d'hier qu'on a oublié et celle d'aujourd'hui trop rarement ou jamais diffusée dans les médias moyens et grands, Ghallagher citant même John Lennon qui disait "la pop française c'est comme le vin anglais" traduisez dans le tête "tout le monde pense que c'est forcément mauvais mais c'est juste qu'ils ne la connaissent pas vraiment".
Tout ce préambule pour dire qu'Emile Sornin la défend cette pop et rend magnifiquement hommage à son histoire, à travers ses deux premiers albums bien sûr "Rhapsode" et "La Pantoufle" parus respectivement en 2014 et 2017 mais surtout dans ce nouvel opus "Idiophone" sorti le 3 Février sur l'excellent label Born Bad Records, faisant à travers lui une véritable déclaration d'amour au genre et rendant au passage hommage à ses plus grands ambassadeurs quand il s'agissait de la faire vivre sur grand écran, Vladimir Cosma, François de Roubaix, George Delerue ou même notre regrétté Serge Gainsbourg.
Oui sur le grand écran car Sornin ne s'est pas contenté avec Idiophone de sortir un énième album de chanson française un peu chiadée et néo rétro, il en a fait quasiment un album concept, où chaque chanson est une petite histoire, pose un décor, une ambiance et transpose immédiatement dans l'esprit de l'auditeur des images, des scènettes, pour se faire au final son propre court métrage. Pour l'ambiance Sornin nous pose tout de suite une structure temporelle qui est celle qui l'inspire le plus et fait écho à tous ces compositeurs qui l'ont inspiré, les années 60-70, de la pochette sublime qui fait penser à une vieille affiche de film type polar noir aux arrangements et samples sonores des morceaux.
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Une vieille voiture qui démarre en trombe, clavecins, flutes, Farfisa, orgues, pianos cristallins, batterie au son mat, cordes petit grain type vinyle sur la production, on est catapulté dans un vieux film de la nouvelle vague avec ses orchestrations à fois classiques, élégantes mais aussi ses experimentations sonores avec ce nouveau matériel qui apparaissait alors. Car Sornin est un multi instrumentiste touche à tout, collaborateurs de nombreux groupes et artistes, de films aussi, adepte du long travail de studio à chercher le bon son, la bonne trituration avec le bon instrument, analogique si possible, pioché dans sa multitude de trouvailles chinées à droite à gauche. Il écrit, compose, bâtit une structure autour de ses idées puis va les présenter à ses comparses musiciens que sont le batteur Vincent Taeger, le bassiste Maxime Daoud ou encore Sami Ousta qui affineront musicalement le propos.
En résulte un album d'une élégance et d'une finesse d'arrangements folles, remplissant completement sa mission de rendre ses lettres de noblesse à ce genre musical qu'est la pop trop souvent assimilé à de la musique commerciale facile et bêbête, conjuguant le classicisme des vieux intruments avec l'experimental voir même l'electronique comme sur "Les informations" avec son chant au Vocoder, son modulateur, son urgence presque électro qui rappelle les dernières productions de Daft Punk ou encore l'instrumental "Les enjambées" qui avec ses accords de piano et sa flûte nous laisse voir ce générique de fin qui défile sur le plan fixe d'un Paris grisailleux de la fin des années 60, Idiophone ne souffrant que d'une certaine redondance dans son chant toujourd assez mélancolique dans le ton au fur et à mesure que l'on avance dans l'album.
Emile Sornin et Forever Pavot nous enmènent de fort belle manière ailleurs, à une autre époque, nous catapultant les images d'une époque que l'on a peut être jamais connu mais qui fait inconsciemment partie de notre "pop culture" par nos parents, par ces vieux films diffusés le soir sur TF1 qu'on avait pas le choix de regarder étant gamins et qui finalement suscitent aujourd'hui une tendre nostalgie voir un brin de "c'était mieux avant".
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comptes-rendus-arthur · 2 years ago
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Jacques Rigaud, ancien ministre de la Culture de Pompidou et figure éminente de nombreuses institutions culturelles, affirmait en 1975 dans La Culture pour vivre, un de ses essais qui connut un grand succès public : « Consommer, c'est être consommateur ; mais cultiver, c'est être un fabricant, c'est travailler." Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'après un peu plus de 40 ans, alors que les jeux vidéo et les émissions de télévision commencent à dominer les rubriques culturelles des journaux, le conflit entre culture et consommation n'est plus évident.Ouvrir n'importe quel journal, c'est mesurer ces changements : loin de stigmatiser les industries culturelles, ce discours sur la culture place les blockbusters, la musique pop et les jeux vidéo au premier plan, non pas parce qu'ils représentent une réaction contre les représentations dominantes (comme le punk ou le hip hop) ou un rejet d'eux (comme certains jeux vidéo "indé"), mais plutôt parce qu'ils forment le centre même de notre culture.Il est très difficile d'évaluer comment notre rapport à la culture a changé au cours des dernières décennies. Le modèle moderniste, qui avait été le pilier philosophique de nos sociétés depuis la fin du XIXe siècle et sur lequel reposait notre représentation de la culture, apparaît aujourd'hui lamentablement dépassé. Le fameux clivage entre culture savante et culture de masse, ou entre culture intellectuelle et culture populaire, n'est plus qu'un mythe qui ne se matérialise qu'occasionnellement, mais que plus personne ne prend au sérieux. De plus, c'est le conflit entre le marché et les artistes, entre l'entreprise et la création, qui semble presque insurmontable. Imaginez cependant que dans les années 1970, ou aujourd'hui, pour une partie non négligeable de la population, des fictions de genre (science-fiction, polar fiction, fantasy), des séries télévisées qui déstabilisaient le public, et des musiques rock et pop qui n'en faisaient pas vraiment partie de la culture étaient encore considérées comme des productions destinées aux enfants et aux adolescents. Ainsi, une distinction assez claire entre la culture de consommation et de divertissement et la haute culture a été établie (au moins dans le discours). Ou alors, c'est ce modèle dépassé de légitimité qu'avait décrit Bourdieu, avec ses hiérarchies collectives plus ou moins acceptées et ses rapports de force dans le champ des arts, qui a dérapé. Tout le monde lit désormais des livres autoédités ou regarde des émissions de télévision, tient un joystick dans ses mains pour jouer à des jeux vidéo et écoute de la musique pop ou rap. Et comme l'ont démontré des sociologues comme Bernard Lahire, Philippe Coulangeon ou Hervé Glévarec (bien qu'avec des conclusions quelque peu différentes), le sujet de la hiérarchie des valeurs et des goûts est aujourd'hui beaucoup plus complexe, émergeant dans toutes les sphères de la culture et changeant selon les contextes sociaux.Le cadre idéologique qui a servi de base aux discussions sur la culture au XXe siècle est sur le point de s'effondrer.Il existe sans aucun doute une variété d'explications qui peuvent être données pour ces changements.
L'essor d'une culture de consommation, la marchandisation des produits qui l'accompagnaient, la multiplication des demandes médiatiques, l'accélération des rythmes attentionnels et l'hédonisme culturel ont imposé une vision plus détachée de la relation entre l'esthétique, alors même que le croustillant des œuvres du dernier modernisme à des formes de plus en plus cérébrales ont conduit à leur inévitable marginalisation dans un espace.Après cela, on peut s'émerveiller du triomphe du produit, amplifier les prédictions et se déclarer le dernier des modernistes, mais force est de reconnaître que le jeu a déjà commencé. Et ce changement significatif ne se limite pas à la façon dont le vocabulaire de la culture pop a été intégré dans le domaine des arts (comme dans le cas du pop art, du street art ou du néo pop), ni aux interactions entre les contre-cultures , les sous-cultures et la culture pop (bien que l'importance de ce dernier phénomène soit sans aucun doute sous-estimée). Elle s'intéresse principalement à l'intégration complète de la culture pop dans les domaines de l'esthétique et de l'art, y compris ses formes industrielles et médiatiques produites en série. Cela signifie que le cadre idéologique qui a fourni une part importante du fondement des discussions sur la culture au XXIe siècle est en train de se dissoudre : la nature des choses que nous considérons aujourd'hui comme « artistiques » a changé, nous n'évaluons plus eux de la même manière, et on n'attend plus les mêmes choses de leurs créateurs.Au lieu d'y réfléchir, il faut essayer de comprendre concrètement les effets de ces transformations. Nous n'avons pas l'intention de le faire de manière exhaustive; nous n'en citerons plutôt que quelques-unes parmi tant d'autres, à l'aide d'exemples variés qui parlent des trois piliers de la création : l'œuvre, l'auteur et le jugement esthétique. Ils s'éloigneront volontairement du "monde des arts" au sens où ils l'entendent parce qu'ils veulent savoir ce que signifie réellement s'intégrer dans le domaine esthétique de la production des industries culturelles.
L'oeuvre initiale. Un important changement s'est produit dans la relation entre les unités de « texte » produites en masse (qu'il s'agisse de romans, de films ou de dessins animés) et la production de recueils de textes qui fonctionnent. Des exemples de ceci incluent des histoires de personnages récurrentes (Sherlock Holmes, James Bond), des cycles de romance qui étendent la recherche du héros à travers plusieurs histoires (une technique qui est particulièrement courante dans les genres imaginaires de la fantasy et de la science-fiction), et plus encore.C'est le concept même d'œuvre unifiée qu'il faut fixer.Enfin, depuis quelques décennies, on assiste à la prolifération d'univers « transmédias », conçus à l'origine comme des collections de productions interconnectées pouvant être diffusées sur différents supports. Les univers Marvel, DC et Star Wars en sont des exemples, qui apparaissent comme des réseaux complexes de "textes" supplémentaires qui encouragent le spectateur à s'engager plus profondément dans l'œuvre. La relation à un texte unique cède la place à un système d'expériences d'une œuvre qui apparaît à la fois comme un monde et une collection d'histoires et d'objets, et qui éloigne considérablement l'expérience esthétique de ce monde vers les frontières floues qui lient la variété des textes et des marchandises.
Cette fragmentation de l'expérience implique qu'un consommateur devra travailler pour la réassembler lorsqu'il se déplace entre les textes et les médias dans une expérience fluide. Le périmètre de l'œuvre flotte puisque de nouvelles histoires s'y ajoutent constamment. Le concept d'une œuvre unique qui exprime une vision du monde et un geste sonore puissant est erroné.Le deuxième effet tout aussi significatif de la modification est une nouvelle définition de la personnalité de l'auteur. Les auteurs des différents textes ne sont que les contributeurs d'une œuvre qui les dépasse si la compréhension esthétique de chaque histoire est placée dans un jeu de circulation entre les textes composant le monde et la franchise. De plus, ils n'agissent souvent qu'en tant qu'exécutants dans les négociations avec les franchisés et les ayants droit, les producteurs, les avocats, les directeurs marketing et une foule d'autres participants qui ont contribué d'une manière ou d'une autre à la définition de l'œuvre.Est-il encore pertinent de penser une œuvre d'art comme le projet de son créateur alors qu'elle est produite par un grand nombre d'intermédiaires et qu'il s'agit généralement d'une entreprise collective impliquant des enjeux économiques, industriels, artistiques et communicationnels ? Qui est le créateur d'une émission de télévision, d'un film Marvel ou Disney, d'un jeu vidéo, etc. ? Bien sûr, des tentatives sont faites pour réintroduire des figures héroïques traditionnelles, comme le showrunner et le game designer, ou pour mettre en avant des cinéastes souvent réduits à des rôles d'acteurs. Ou, serait-il plus intéressant d'essayer de comprendre comment elle s'éloigne des rôles qui lui ont été assignés dans notre imaginaire plutôt que d'essayer en vain de restructurer l'image aristocratique pour l'adapter aux définitions modernistes qui valorisent un type radical d'autonomie ?Les rôles d'un artiste et d'un entrepreneur sont de plus en plus explicitement confondus.Par exemple, dans les œuvres culturelles produites en série, l'auteur n'est plus seulement l'exécuteur de l'œuvre, mais son maître : le producteur plutôt que le réalisateur, le créateur de l'émission télévisée plutôt que le scénographe et réalisateur d'épisodes, le game designer plutôt que les artistes et programmateurs. L'auteur délègue alors l'exécution de ses œuvres à une équipe d'exécutants, ce qui modifie profondément le statut de l'auteur en raison du caractère collectif de l'entreprise de création. Cette logique entrepreneuriale explique pourquoi les rôles de l'entrepreneur et de l'artiste se confondent de plus en plus. Prenons une illustration simple : Quel est le personnage authentique qui unit les nombreux films de la série Marvel ? Est-ce James Gunn, qui a été remercié pour un tweet embarrassant, ou l'un des autres réalisateurs dont le travail est devenu indiscernable en raison de son style spectaculaire ? Est-ce Stan Lee, qui se contente de jouer ce rôle dans des vidéos qui font le bonheur de ses admirateurs ? Sont-ce des acteurs qui ont conscience que dans quelques années ils n'auront plus l'opportunité de jouer Iron Man ou Captain America ?Non, Kevin Feige est la figure la plus proche de ce que l'on entend par auteur. Cela est vrai non seulement parce qu'il est à la tête des studios Marvel, mais aussi parce qu'il a la tâche difficile de rendre l'univers Marvel cohérent, c'est-à-dire de donner aux intrigues et aux chronologies des films et des émissions de télévision un sentiment d'unité. Ou alors, la construction de ce monde est moins motivée par un désir de créer un corps de fiction cohérent pouvant supporter un grand nombre d'histoires que par un besoin de s'aligner sur la marque Marvel. Rassembler les différentes fictions dans un univers cohérent, c'est aussi garder le contrôle de la marque et de ses objectifs.
Depuis, chaque nouvelle vidéo sert à la fois d'élément d'une gamme de produits et d'énoncé qui s'éloigne de la fiction et fait avancer le message de la marque. On peut dire que la marque (Marvel, DC, Star Wars) occupe à la fois la position d'auteur (qui unifie le sens) et l'œuvre (dans laquelle ce sens est déterminé) dans une perspective de construction identitaire. En témoigne, par exemple, la manière dont le nom Disney désigne à la fois le créateur et l'univers de la marque matérialisé dans les différents parcs à thème.De ce fait, on assiste à une reconfiguration profonde du rôle de l'auteur, à l'opposé de la figure dissidente de l'artiste romantique (même si les univers élargis et leurs implications cosmiques restent dans la mémoire) ou de la figure cérébrale de l'artiste moderniste (puisque la sophistication a largement éloigné d'une articulation entre logique narrative et logique marchande). Cela a également un impact sur la manière dont les œuvres sont reçues et engage une logique esthétique plus faible. Sans l'expérience sublime, l'appréciation des œuvres est ici dominée par une dynamique d'amusement et de plaisir momentanés ; le jugement est porté volontairement à partir d'un vocabulaire de plaisirs quotidiens, fréquemment associé à la consommation (comme « cool », « sympa », « marrant », « mignon », « kitsch », etc.). Cela ne veut pas dire pour autant que ces critères de jugement seraient moins esthétiques que ceux appliqués à des expériences artistiques plus conventionnelles ; au contraire, la recherche a montré que le jugement de goût est le plus souvent utilisé dans les expériences quotidiennes liées aux médias et aux consommateurs. En termes simples, lorsque nous parlons d'expériences esthétiques dans le domaine de la culture, les normes de jugement sont d'un autre type et nous obligent à remettre en question nos présomptions.Ce que le travail perd en individuation, il le gagne en socialisation.Esthétique expérientielle ancrée dans le quotidien, mais naviguant dans l'espace médiatique à travers un large éventail de variations (y compris les stéréotypes, la transformation d'un support en un autre, et la série continue d'épisodes de semaine en semaine et de saison en saison), l'œuvre offre une perspective qui gagne en pertinence par rapport à l'actualité et aux enjeux sociaux tout en perdant en densité symbolique. En passant d'un texte à l'autre, en rassemblant des expériences et produits connexes, et en suivant le déploiement des histoires sur plusieurs mois, l'amateur pourra s'approprier l'œuvre pour une expérience spontanée à la fois banale et intense. Il est également possible de le partager au fil des mois voire des années avec des amis proches. C'est le pouvoir de ces expériences esthétiques d'organiser une expérience de groupe sur une période de temps potentiellement prolongée. Ce que le travail perd en individuation, il le gagne en socialisation. Il est possible de se moquer des fans et de leurs commentaires exagérés sur des œuvres que l'on considère comme de simples produits, tout en ignorant les implications sociales internes et externes de ces plaisirs esthétiques.Ces quelques exemples n'ont pas vocation à représenter toutes les mutations culturelles dans toute leur complexité, mais ils permettent de mesurer la complexité des phénomènes contemporains qui modifient en profondeur non seulement les frontières de notre culture mais aussi notre façon de voir les œuvres d'art et de formuler notre jugements esthétiques. Ce n'est pas tant le type d'œuvres ou les critères pour les évaluer qui sont nouveaux - le régime médiatique et marchand a imposé des normes pour ces usages depuis le XIXe siècle - que le fait que ces activités et ces objets habitent désormais pleinement le domaines du discours esthétique. Depuis, nous ne pouvons plus agir comme si les médias et les cultures de consommation nous étaient étrangers alors qu'ils ont façonné nos expériences et notre vision du monde pendant plus d'un siècle.
C'est pourquoi il vaut mieux s'interroger sur ces mutations, démêler leur logique inhérente et tenter de comprendre ce qu'elles nous disent sur les mutations profondes qui affectent nos sociétés alors même qu'elles réussissent à tourner la page du modernisme plutôt que de déplorer le déclin irréversible d'une culture basée sur le consumérisme ou jouant le jeu de l'artifice de la pop culture sans fin.
Rédigé par Arthur Torchy-Tissier.
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affairesasuivre · 2 years ago
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EGGS – ‘A GLITTER YEAR’
En 1988, Sarah Records sortait Shadow Temple, premier de cordée d’une longue série de compilations qui, avec le temps, deviendront de véritables objets de culte, vénérés tels le Saint-Suaire à Turin. Placé en pole position sur le disque, le fragile hymne adolescent I’m In Love With a Girl Who Doesn’t Know I Exist d’Another Sunny Day permettra instantanément à toute une génération orpheline des Smiths de se retrouver dans le mal-être. Trente ans plus tard, sur son premier EP, EggS reprendra – mais de façon plus guillerette – le flambeau là où Harvey Williams l’avait laissé. Les parisiens s’offriront même le luxe d’aller un peu plus loin dans le storytelling avecI Fell In Love With a Girl, She Didn’t Even Know I Exist Then I Formed My Own Band. Ce petit clin œil anodin, drôle et appuyé, suffira à nous faire perdre toute objectivité et, sans coup férir, nous rallier à la cause des jeunes gens. Il y a parfois des choses qui ne s’expliquent pas.
Même si relativement discrète, la petite troupe de Charles Daneau attire vite l’attention. Les belles promesses entrevues sur le quatre titres éponyme des débuts ne laissent personne insensible. Peu de temps après, les deux singles A Certain Smile et Life During Wartime font naître l’attente. Fin 2020, la cassette An Unexpected Christmas Gift donne des envies d’album jusqu’en Angleterre, où Mark Dobson, tombé fou amoureux du groupe, semble prêt à tout pour le signer sur Prefect Records. Le batteur des Field Mice (Sarah, encore) mettra plus de six mois pour arriver à ses fins et enrôler EggS, devenu entre-temps collectif à géométrie variable suite à l’arrivée de Camille et Margaux d’En Attendant Ana. Le coup d’essai-coup de maître A Glitter Year sortira ainsi sur trois labels différents : les premiers de la classe Howlin’ Banana, Safe In The Rain et Prefect pour le Royaume-Uni. Cerise sur le gâteau, Rough Trade – excusez du peu – diffusera également une édition du vinyle limitée à 100 exemplaires. Tout simplement. Quitte à ne pas se moucher avec le coude, autant y aller gaiement.
A Glitter Year s’ouvre en fanfare sur Local Hero qui, comme Old Fashioned Virtue ou Crocodile Tears quelques minutes plus tard, invitera à se replonger sans plus attendre dans la pop australe de l’indispensable label néo-zélandais Flying Nun. Que ce soit dans l’intention, la qualité d’écriture ou l’énergie, Eggs réussit à s’approprier avec intelligence, et sans jamais reformuler, le meilleur des Bats, Chills ou autres Verlaines. Jamais la distance qui sépare Paris (ou Montreuil, pour les pinailleurs) de Dunedin n’aura été aussi courte. Habilement secondé par un saxophone que l’on se surprend à aimer, le chant partagé entre Margaux et Charles – dont le timbre évoque celui de Paul Linehan de The Frank & Walters – fonctionne à merveille sur How It Was Before ou Still Life. Les épurés et (presque) minimalistes Turtle Island et Masquerade rappelleront que le talent, le vrai, n’a nullement besoin d’artifice pour briller. Les guitares carillonnantes de Daily Hell ou Walking Down The Cemetery Road obligeront, une fois encore, à citer ce label de Bristol que l’on aime tant (Sarah, toujours). Inventif et spontané, A Glitter Year restera très certainement comme l’album le plus rafraîchissant de l’année.
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jakarnould · 2 years ago
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Jason by Jak.
JAK ARNOULD ©ADAGP
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jakarnould · 2 years ago
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Refer by Jak.
JAK ARNOULD ©ADAGP
Je suis toujours en train de chercher des visuels pour avancer dans mes créations...
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sonmelier · 2 years ago
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47. Aldous Harding | Warm Chris
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🇳🇿 Nouvelle-Zélande | 4AD | 39 minutes | 10 morceaux 
La chanteuse néo-zélandaise incorpore dans sa potion douce-amère habituelle une dose inédite de fantaisie. Derrière une folk pop orchestrée avec le plus grand soin se cache les détails les plus improbables et les détours les plus inattendus. 
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sonmelier · 2 years ago
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63. Dawn Richard & Spencer Zahn | Pigments
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🇺🇸 Etats-Unis | Merge Records | 36 minutes | 11 morceaux 
Belle et sereine pérégrination en territoires chamber jazz et pop new age. Chacun des deux artistes en présence insère délicatement son univers musical habituel (electro-pop-r&b pour Dawn Richard, néo-classique minimaliste pour Spencer Zahn) dans une potion commune aussi fluide que savoureuse. 
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jakarnould · 3 years ago
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Colette by Jak.
Jak Arnould ©ADAGP
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jakarnould · 4 years ago
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Yayoi Kusama by Jak.
Jak Arnould ©ADAGP
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jakarnould · 3 years ago
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" AMAZONIAN INSPIRATION " 8530 JAK ARNOULD ©ADAGP
Amazonian Inspiration by Jak.
Jak Arnould ©ADAGP
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