#matthieu prêtre
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selidren · 5 days ago
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Eté 1929 - Champs-les-Sims
2/20
C'est Mademoiselle Laroche qui a remarqué que quelque chose n'allait pas, elle est a couru chercher Oncle Adelphe. Nous travaillions ensemble à ce moment au bureau. Quand elle a entendu que sa grand-mère avait demandé mon grand-oncle Matthieu, qui est mort il y a presque soixante ans, il a détalé immédiatement. J'ai bien tenté de le suivre, mais malgré son âge il est encore très vif alors que j'étais gênée par mes chaussures. Je ne l'avais jamais vu ainsi. Il y avait dans ses yeux des larmes et de l'effroi. C'est à cet instant que j'ai réalise à quel point il l'aimait, et aussi à quel point moi aussi je l'aimais, ma grand-mère.
Transcription :
Eugénie "Matthieu ?"
Adelphe "Non, Grand-Mère, c'est moi Adelphe."
Eugénie "Tu avais promis de me présenter tes filles. Où sont-elles ? Adeline est-elle encore malade ?"
Adelphe "C'est Adelphe Grand-Mère. Vous ne me reconnaissez pas ?"
Eugénie "Tu sais mon fils, ce n'est pas si grave que tu aies épousé cette demoiselle. Après tout, vous avez fait les choses comme il faut, à l'église et devant un prêtre. Je regrette que ton père et moi t'ayons refusé notre bénédiction."
Eugénie "Je suis tellement désolée Matthieu. J'ai été stupide. Veux-tu me pardonner ?"
Adelphe "Oh... oui, bien sur. Je suis certain qu'il vous a pardonné."
Eugénie "C'est gentil mon garçon. Veux-tu bien me laisser à présent ? Je suis navrée de te chasser ainsi, mais je suis fatiguée. Peux-tu m'envoyer ta soeur Lazarine, j'aimerai lui parler un peu..."
Adelphe "Grand-Mère... Elle viendra bientôt, reposez-vous."
Adelphe "Reposez-vous Grand-Mère. Vous l'avez bien mérité."
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blogdimanche · 1 year ago
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 22,1-14
 
« En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler aux grands prêtres et aux pharisiens,
1 et il leur dit en paraboles :
2 « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils.
3 Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
4 Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.”
5 Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ;
6 les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.
7 Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville.
8 Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes.
9 Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.”
10 Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.
11 Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce.
12 Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L’autre garda le silence.
13 Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.”
14 Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »
(Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
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(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Mt 22,2
« Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils. » (Mt 22,2) L’Alliance entre Dieu et l’humanité ressemble à des noces… et ce n’est pas n’importe quel roi, puisque, d’entrée de jeu, nous sommes prévenus, il s’agit l’Alliance qui s’accomplit en Jésus-Christ ; lui-même dans les évangiles se présente comme l’époux. Et d’ailleurs le mot « noce » revient sept fois dans cette parabole. Depuis les dernières prophéties d’Isaïe jusqu’à l’Apocalypse, en passant par le Cantique des Cantiques, et les livres de Sagesse, l’amour de Dieu pour l’humanité est décrit en termes d’amour conjugal. Et c’est bien pour cela que saint Paul dit que le mariage est « la meilleure image de la relation de Dieu avec l’humanité ». Mais dans l’Ancien Testament, il était clair que cette annonce et l’accomplissement du salut universel de l’humanité passaient par Israël ; le peuple élu était en mission pour toute l’humanité ; c’est dans ce sens qu’on a appris à lire la phrase de Dieu à Abraham « en toi seront bénies toutes les familles de la terre » (Gn 12,3). Pour reprendre la comparaison de la noce, on dira que les Juifs étaient les premiers invités à la noce ; et le maître comptait sur eux pour élargir ensuite l’invitation et faire entrer derrière eux toute l’humanité. Mais on sait la suite : la grande majorité des Juifs a refusé de reconnaître en Jésus le Messie. Dans la parabole, ils sont représentés par ces invités qui refusent de venir à la noce et vont jusqu’à maltraiter les serviteurs qui venaient les chercher. Que va-t-il se passer ? Dans la parabole, les serviteurs remplissent la salle de convives invités à la dernière minute. Dans la lettre aux Romains, Paul commente en disant que ce refus d’Israël, non seulement ne va pas faire obstacle à la noce, mais va même favoriser l’entrée de tous les peuples dans la salle du festin. Passons à la deuxième parabole : un homme, invité de la dernière heure, entre sans habit de noce ; il est bien incapable de répondre à la question « Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? »  Alors il est chassé. Cela ne signifie certainement pas qu’il lui fallait satisfaire à une exigence de comportement, que le vêtement de noce pourrait symboliser un mérite quelconque… Dès qu’on parle de « mérite » on dénature la grâce de Dieu, qui, par définition, est gratuite ! Avec Dieu, il n’y a pas de conditions à remplir. La première parabole dit bien que tous ont pu rentrer, les mauvais comme les bons. Alors, que peut signifier cette deuxième parabole ? Regardons la multitude qui entre dans la salle du festin des noces. Bons ou mauvais, tous ont été invités, tous ont accepté et ont revêtu la robe de fête : ils ont su accepter l’invitation imprévue et s’y sont préparés. Un seul n’a pas jugé utile de le faire : il n’a pas su apprécier l’aubaine de cette proposition inespérée et l’accueillir avec reconnaissance. À la question « comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? », il aurait suffi d’un mot d’excuse ou de regret, mais il garde le silence. Ne pas se préparer pour un banquet, c’est s’en moquer et mépriser celui qui nous invite. Au fond, tout comme les premiers invités, il a péché par indifférence ou par suffisance. Conclusion : la première vertu qui nous est demandée, c’est l’humilité. (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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christophe76460 · 11 days ago
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La gloire est sienne
« A toi le règne, la puissance et la gloire pour les siècles des siècles. Amen. » (MATTHIEU 6:13)
Il y a un reste d'appelés qui ont vu la gloire du Fils et qui rechercheront les intérêts de l'Unique Enfant de Dieu. A une époque où les hommes se sollicitent mutuellement la gloire, l'honneur et le pouvoir, il existe une nation sainte de prêtres et de rois qui donneront au Fils la gloire qu'il mérite, en déclarant : « LA GLOIRE EST A TOI, nous te rendrons, et à toi seul, la gloire due à ton nom ».
Source : « Le Royaume irrésistible » par Chip Brogden
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yes-bernie-stuff · 1 month ago
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Ton cœur est-il pur?
À quoi penses-tu lorsque tu entends le mot "pur"?
Est-ce que tu visualises un grand verre d'eau cristalline? Des draps blancs fraîchement lavés? Ou peut-être quelqu'un qui est moralement sain et bon?
Dans la sixième béatitude, une série de promesses que Jésus a faites au sujet du royaume de Dieu, Jésus a dit ceci :
"Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu!"
Matthieu 5:8 LSG
Le mot "pur" signifie sain ou irréprochable, exempt de corruption ou de contamination, purifié par le feu ou non souillé par la culpabilité. Aucun d'entre nous ne peut vraiment être pur par lui-même, malgré tous nos efforts.
Avant que Jésus n’apparaisse, les prêtres lévitiques, les plus élevés dans la hiérarchie religieuse, étaient chargés du culte et de la médiation dans le saint des saints (à l'intérieur du tabernacle, dans le désert et, plus tard, dans le temple de Jérusalem), où la présence de Dieu résidait sur terre. Pourtant, même eux devaient régulièrement être purifiés.
Aujourd'hui, grâce à son sacrifice ultime sur la croix, Jésus a ouvert la voie pour nous. Son sang a couvert nos péchés et, lorsque nous acceptons son sacrifice, lui nous rend purs. Maintenant et pour toujours, nous pouvons "nous approcher avec assurance du trône de la grâce", où nous pouvons trouver la miséricorde et la grâce de notre Dieu lorsque nous en avons le plus besoin (Hébreux 4:16 LSG). À présent, nos corps sont les temples actuels où l'Esprit de Dieu a choisi de résider.
Avoir un cœur pur ne veut pas dire d'être parfait, mais de faire confiance à Jésus pour purifier nos âmes.
Comme Ésaïe l'a prophétisé:
"Venez et plaidons! dit l'Éternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige; S'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine. Ésaïe 1:18 LSG
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shalomelohim · 2 months ago
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La Parachah « Chophétiym » (Juges)
Pensée La justice en laquelle se confiaient encore hier les débonnaires suscite le doute.
Déjà Isaïe dénonçait en son temps ce phénomène précurseur de la reprise « en Main » de la Justice par Celui qui est Vérité et Justice.
“Et le jugement est repoussé en arrière, et la justice se tient loin ; car la vérité a trébuché sur la place publique, et la droiture ne peut entrer. Et la vérité fait défaut, et celui qui se retire du mal devient une proie. Et YHWH l’a vu, et ce fut mauvais à ses yeux qu’il n’y eût pas de juste jugement. Et il vit qu’il n’y avait personne, et il s’étonna de ce qu’il n’y eût pas d’intercesseur ; et son bras le sauva, et sa justice le soutint. Et il revêtit la justice comme une cuirasse, et mit un casque de salut sur sa tête, et il revêtit, comme un habit, les vêtements de la vengeance, et se revêtit de jalousie comme d’un manteau.” (Isaïe 59:14-17)
“Et j’entendis le messager des eaux, il dit, Tu es juste, Toi qui es et qui étais, le Saint, parce que Tu les as jugés ; car le sang des saints et des prophètes ils ont versé, et tu leur as donné du sang à boire ; ils le méritent. Et j’entendis l’autel, disant, Oui, YHWH, Élohim, Tout–Puissant, véritables et justes sont tes jugements !” (Apocalypse 16:5-7)
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Lectures Parachah : Dévariym / Deutéronome 16:18 à 21:9 Haftarah : YéshaYahou / Isaïe 51:12 à 52:12 Bérith Hadachah : MatthiythYahou / Matthieu 5:1-16
Rappel Les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.
Résumé de la Parachah Notre lecture de la semaine porte le nom d’un des livres du Tanakh, le livre des Juges ou Chophétiym. Cette simple remarque nous permet de mesurer l’importance de la principale mitsvah (commandement) que cette portion de la Torah nous donne à suivre ce Shabbat : 
« tu t’établiras des juges et des magistrats… »
Outre l’obligation de « juger avec justice », le peuple, libéré d’Egypte et enfin établi sur le territoire promis à Avraham, doit veiller à se préserver de toute forme d’idolâtrie. 
Suivent des recommandations d’ordre juridique sur les « témoins », leur nombre et leur qualité.
Plus surprenante à ce stade de développement de la communauté israélite encore errante au Sinaï, une consigne claire et sans ambiguïté concerne le futur roi d’Israël : 
il n’a pas d’armée (trop nombreuse et trop puissante),
ne possède pas un grand nombre de femmes (polygamie) et,
ne recherche pas les richesses matérielles mais s’emploie à recopier un exemplaire du rouleau de la Torah en le lisant tous les jours de sa vie.
Sur ce même modèle d’obéissance désintéressée, les prêtres lévites, qui vivent de la dîme du peuple et qui servent au Tabernacle, ne possèdent pas d’héritage en terre d’Israël. Ils n’ont rien en partage qui leur soit propre.
Suit toute une série d’interdictions strictes relatives à la sorcellerie, la divination, les sorts et autres cultes des ancêtres et des morts.  Le commandement et la sanction associée sont clairement énoncés pour que chacun se détermine en toute conscience : celui qui pratique ces choses abominables sera dépossédé de sa terre.
Suit une annonce prophétique de la plus grande importance : un prophète comme moi va venir et « vous l’écouterez ! » commande avec solennité Moshéh. 
C’est une façon de pressentir et de redouter que ce prophète ne sera pas lui-même écouté (peut-être) ou un espoir de voir à terme, et aux termes de l’Histoire, l’ensemble du peuple écouter effectivement ce prophète (Yéshoua) !
Les prophètes de YHWH ne sont pas magiciens car ils reçoivent directement d’Élohim ce qu’ils doivent dire. Celui qui annonce ce qui ne se réalise pas est un faux-prophète. Il ne doit pas être craint.
La Parachah « Chophétiym » prescrit l’établissement de 6 (3+3) villes de refuge pour les auteurs d’homicides involontaires, en droit français moderne « ayant entrainé la mort sans l’intention de la donner. » Ils ne peuvent plus vivre au milieu de la cité car leur seule présence génère une perturbation importante, insupportable pour la famille de la victime. 
La « juste justice » prévoit toutefois qu’ils échappent au cycle sans fin de la vengeance.
« Proposer la paix avant de déclarer la guerre », voilà un commandement habile qui fait porter la responsabilité du conflit à la partie adverse qui a donc préalablement refusé la paix. Une mitsvah qui doit intéresser l’ensemble des chancelleries et qui mérite de figurer dans tous les manuels de « l’art de la diplomatie et de la guerre ».
La Parachah s’achève par une injonction relative aux assassinats non résolus et au sacrifice de la génisse offerte par le village le plus proche en guise de réparation.  Une façon de veiller à ce qu’aucun crime ne soit laissé sans résolution et ne reste donc pas impuni ou effacé.
Chophétiym vé chotériym (juges et magistrats)
« Tu t’établiras des juges et des magistrats, selon tes tribus, dans toutes tes portes que YHWH, ton Élohim, te donnera, pour qu’ils jugent le peuple par un jugement juste. Tu ne feras pas fléchir le jugement ; tu ne feras pas acception de personnes ; et tu ne recevras pas de présent ; car le présent aveugle les yeux des sages et pervertit les paroles des justes.  La parfaite justice, tu la poursuivras, afin que tu vives et que tu possèdes le pays que YHWH, ton Élohim, te donne. »  (Deutéronome 16:18)
Deutéronome 16:20 :
« Tsédeq Tsédeq thirdoph / Justice Justice tu poursuivras »
Le doublet employé ici avec le mot « Tsédeq / Justice �� n’a pas manqué d’interroger les érudits de la Torah.
Première réponse : les mots utilisés sont semblables mais il faut apprendre à les distinguer, à les discerner. Ainsi la Justice doit-elle être rendue par un Juge et non par le Roi. Le principe de la séparation des pouvoirs judiciaires, exécutifs et législatifs, est ici exprimé par cette évidence « la Justice, à la Justice ! »
Deuxième réponse : une application de la justice aussi bien à soi-même qu’à autrui, ou aussi bien aux paroles qu’aux actes.
Autre réponse : poursuivre une justice qui soit double. Comment ? Quand la justice d’ici-bas concilie et recherche la justice d’en-haut, la justice d’en-haut s’obtient en rajoutant une lettre du Nom d’Élohim au mot justice « Tsédeq » : rajouter la lettre Hé et nous obtenons le mot « Tsédaqah » ou « bonté »
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Telle est la Justice que le peuple doit chercher à appliquer en Éréts Israël. Telle est la Justice que l’Adon Yéshoua s’est évertué à mettre en œuvre en rendant publiquement sa sentence de Juge sur le cas délicat d’une femme adultère : 
« Que celui qui n’a jamais fauté jette la première pierre… Va et ne pêche plus ». 
Ce jour-là, le Seigneur a sauvé la vie d’une femme pécheresse en lui offrant de se réfugier dans « une ville » où la justice humaine ne pouvait plus l’atteindre. Cette « ville refuge » s’appelle : « REPENTANCE et PARDON ».
La « Tsédaqah », forme aboutie du « Tsédeq », a prévu intrinsèquement « des villes de refuge » pour toutes sortes de crimes, délits et péchés. Lorsque ces transgressions ne sont pas intentionnelles mais accidentelles - ainsi en est-il de la nature humaine ! - la Justice d’Élohim a prévu de multiplier les villes refuges où l’homme pêcheur malgré lui pourra réfléchir aux conséquences de ses actes tout en échappant à la malédiction initiale.
La Parachah Chophétiym commande de multiplier par 2 le nombre de ces villes refuge en cas de possession totale du pays et donc de réussite dans les projets. 
*** Plus YHWH bénit et fait preuve de bonté envers ses enfants, plus ceux-ci doivent s’évertuer à user de bonté en retour en multipliant les possibilités de rachat et de pardon. C’est à cette condition que la Justice est juste. ***
A notre époque où les valeurs morales judéo-chrétiennes, qui furent le socle de la civilisation dite occidentale, sont bouleversées, nous constatons que les règles de la justice des hommes ne répondent plus, et de moins en moins, à la Justice d’en-haut c'est-à-dire à : « justice, justice tu appliqueras ! » dans sa valeur la plus immaculée. 
Désormais les valeurs et les règles de justice se réfèrent et se réfèreront immanquablement à des idéologies partisanes sous couvert hypocrite d’humanisme ou issues d’autres nuances d’inculture aux règles primitives. 
De l’histoire de la révolution française, du nazisme, du bolchévisme et d’autres, restent de tristes exemples où la justice soumise aux régimes « de terreur » ne fut plus qu’un organe politique de « normalisation » au service de leur pensée unique.
Il ne s’agira donc plus de « justice, justice » mais de discipline totalitaire d’un ordre non céleste !
L’annonce d’un Roi à venir
« Lorsque tu seras entré dans le pays que YHWH ton Élohim, te donne, … et que tu diras : Je veux établir sur moi un roi, comme toutes les nations qui m’entourent, tu établiras sur toi un roi que choisira YHWH, ton Élohim : - mais qu’il n’ait pas un grand nombre de chevaux, - qu’il n’ait pas un grand nombre de femmes, - et qu’il n’ait pas une grande quantité d’argent et d’or. » (Deutéronome 17:14)
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« Ô Israël ! As-tu seulement déjà vu et reconnu un tel Roi ? »
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Nous pouvons effectivement être surpris par l’annonce prophétique que Moshéh confie au peuple pour la méditer de générations en générations. 
Nous savons qu’il sera reproché au peuple par la bouche de Shémouel – qui fut un grand juge en Israël près de 400 ans plus tard – de vouloir se doter d’un roi pour les raisons qu’invoquent Moshéh. 
Pourquoi donc reprocher ce qui est prophétisé, voire accepté sous certaines conditions d’exercice de la royauté ? Shémouel ne connaissait-il pas cette prophétie ?
Réponse de YHWH à la consternation de Shémouel : 
« Écoute la voix du peuple dans tout ce qu’il te dira ; car ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est Moi qu’ils rejettent, pour que Je ne règne plus sur eux. » (1 Samuel 8:7)
Shémouel connaissait l’injonction de Moshéh « Tsédeq Tsédeq Thirdoph » (Justice justice tu poursuivras) dont l’une des explications a été rappelée : la justice est réservée aux juges et non aux rois. 
Aussi le prophète est-il amer de ce que le peuple vienne le chercher pour lui substituer de son vivant un roi-juge ! Mais dans une logique pédagogique - extrêmement patiente et remplie de bonté - YHWH accède à la demande de son peuple.
Toutefois, 300 ans plus tard, Hoshéa (Osée) écrit :
« Ce qui cause ta destruction, Israël, c’est que tu as été contre Moi, contre Celui qui pouvait te secourir. Où donc est ton roi ? Qu’il te sauve dans toutes tes villes ! Où sont tes juges, au sujet desquels tu disais : Donne-moi un roi et des princes ? Je t’ai donné un roi dans ma colère, Je te l’ôterai dans mon courroux. » (Osée 13:9)
Le « portrait type » du roi d’Israël avait été dessiné par Moshéh :
. pas d’armée donc pas de guerre, . pas de femme et, . point de richesse, mais une vie passée à recopier et à lire chaque jour la Torah.
Quel roi d’Israël correspondrait à ce portrait type ? Voir les guerres incessantes de Shaoul et de David contre les Philistins, les 700 femmes et concubines, les 666 talents d’or annuels de Salomon et ses nombreux chevaux, pour finalement installer sur le trône une descendance qui divisa le royaume, division qui perdure encore aujourd’hui ! 
Non pas que ces grands chefs d’Israël ne soient pas des hommes selon les desseins et le cœur d’Élohim, mais assurément le Roi dessiné et annoncé par Moshéh est encore à venir … à moins que …
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A moins qu’il ne soit déjà venu en la personne de Yéshoua HaMashiah, Mèlèkh Israël ! Sans armée, sans femme et sans richesse, mais une vie passée à vivre, à dire et rétablir la Torah ! Assurément, il lui ressemble étrangement ce grand Roi d’Israël annoncé dans cette Parachah Chophétiym par Moshéh.
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« Ô Israël, puisses-tu prochainement le reconnaitre, l’accepter Lui seul comme étant digne d’être ton Roi et parcourir le monde pour le crier ! »
« YHWH, ton Élohim, te suscitera du milieu de toi, d’entre tes frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez !  C’est là tout ce que tu as demandé à YHWH, ton Élohim, à Horev, le jour du rassemblement, quand tu disais : Que je ne continue pas à entendre la voix de YHWH, mon Élohim, et que je ne voie plus ce grand feu, afin de ne pas mourir. YHWH me dit : Ce qu’ils ont dit est bien. Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche … » (Deutéronome 18:15)
A l’époque de Shémouel, Israël réclamera un roi. 
Mais dès le Sinaï, Israël réclame un prophète comme Moshéh afin de ne plus revivre l’épisode du mont Horev et son corolaire : le jugement du veau d’or.
Israël réclame un intermédiaire entre Élohim et le peuple qui ne soit ni roi, ni prêtre, ni haKohen haGadol, ni chophet-juge dont cette présente parachah officialise pourtant l’existence. 
Israël aura donc en plus un prophète (par génération) conformément à sa demande. Ils seront plus ou moins écoutés, par le peuple, les rois et les prêtres.
« A cet instant, quelques pharisiens s’approchèrent et lui dirent : Va-t’en, pars d’ici, car Hérode veut te faire mourir. Il leur dit : Allez dire à ce renard : Voici, je chasse les démons et j’accomplis des guérisons aujourd’hui et demain, et le troisième jour c’est fini. Mais il me faut poursuivre ma route aujourd’hui et demain et le jour suivant, car il n’est pas possible qu’un prophète périsse hors de Jérusalem. Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés… » (Luc 13:31)
Prophète : tel est le titre que l’Adon Yéshoua se donne officiellement. Telle est la fonction qu’Il souhaite remplir aux yeux des rabbanim pharisiens et devant le « roi » Hérode Antipas de Galilée.
En invoquant ce titre et cette posture, l’Adon fait référence à cette annonce de Moshéh qui promet un prophète par génération.  « Vous l’écouterez ! » avait-il alors prophétisé comme une injonction ou une supplication.
Résumons-nous : Moshéh en sa qualité de législateur au service de l’Adonaï Élohim, Élohim d’Avraham, d’Yitshaq (Isaac) et de Yaaqov / Israël, prescrit pour gérer le peuple - parfois à la demande expresse du peuple - et dans cet ordre : 
- « haKohen haGadol » et des prêtres lévites pour servir d’intermédiaire - des Chophétiym pour juger le peuple qui n’aurait pas écouté les prêtres - un roi pour administrer un peuple qui aurait rejeté ses juges ou qui n’aurait pas eu de juges aptes (voir les fils de Samuel) - des prophètes pour réprimander et aider les rois déviants.
En fin de boucle, les prophètes sont lapidés, nous dit l’Adon Yéshoua, par ceux-là mêmes qu’ils étaient venus aider. Les rois n’écoutent pas toujours les prophètes et les prêtres. 
Par ailleurs, plusieurs dynasties de prêtres se comportèrent comme des rois et plusieurs rois comme des prêtres. Force est de constater que le modèle donné par Moshéh, conçu pour guider le peuple vers la sainteté, ne fut pas appliqué scrupuleusement au cours de l’Histoire. 
Yéshoua en fit la démonstration pour l’édification de tous les peuples.
Ainsi l’Adon Yéshoua fut-il tour à tour :
Kohen Gadol face au Grand Sacrificateur Caïphe qui doit déchirer ses vêtements devant Lui
Juge dans sa génération, par de nombreuses sentences et remises gracieuses, venu pour sauver et non pour condamner
Roi des judéens conformément à son accueil triomphal à Jérusalem et comme l’atteste le motif officiel de son exécution
Prophète de sa génération comme Il le concède Lui-même.
Yéshoua pourrait dire aujourd’hui : « J’ai été tout ce que vous avez voulu et réclamé. M’avez-vous écouté pour autant ? »
Il en va de l’Israël séculaire d’hier et d’aujourd’hui, comme de l’Israël en Yéshoua, sa qéhiyllah. 
Le salut est véritablement un don gratuit et inné qu’aucun homme ne peut revendiquer comme acquis. 
Comme l’exprime solennellement la Haftarah qui accompagne la Parachah Chophétiym :
« C’est la voix de tes sentinelles ! Elles élèvent la voix, elles poussent ensemble des cris de triomphe ; car de leurs propres yeux elles voient YHWH revenir à Tsion. Éclatez ensemble en cris de triomphe, ruines de Jérusalem ! Car YHWH console son peuple, Il rachète Jérusalem. YHWH découvre le bras de sa sainteté aux yeux de toutes les nations ; et toutes les extrémités de la terre verront le salut [YESHOUA] de notre Élohim. » (Isaïe 52:12)
Shabbat Shalom vé shavoua tov.
Source : Juda & Ephraïm
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christicacademy · 7 months ago
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L'illusion du clergé chrétien: Comment l'humanité a été trompée
Dans cette vidéo, nous discutons des idées trompeuses propagées par le clergé chrétien, tels que les prêtres, pasteurs, évêques, papes, apôtres, évangélistes, docteurs et prophètes chrétiens, qui ont aveuglé l’humanité et l’ont soumise à l’idolâtrie d’un faux Christ. Découvrez comment nous avons été prévenus de ces faux prophètes dans Matthieu chapitre XXIV. #IllusionDuClergé #TromperieChrétienne…
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placidmom · 1 year ago
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Dimanche 11 juin 2023 - Messe à la cathédrale Saint-Sauveur et bien qu'il ait parlé en néerlandais, j'ai compris le prêtre lorsqu'il a mentionné "L'appel de Matthieu" de Matthieu et du Caravage dans son sermon. (La lecture d'aujourd'hui portait sur Jésus appelant Matthieu.)
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amicidomenicani · 1 year ago
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Question  Cher Père Angel,  J'ai récemment eu une dispute avec certaines personnes.  Ils soutiennent que lorsque Jésus, parlant de l'Église dit : « les puissances de l'enfer ne prévaudront pas sur elle », il se réfère à l'Église du Ciel et non à l'Église en tant qu'institution sur Terre.  Ainsi, selon eux, l'Église pourrait disparaître avec la Terre entière en raison d'une éventuelle guerre nucléaire (cet exemple a été donné).  Mais en est-il vraiment ainsi ?  Je n'y crois pas et j'étais très perplexe.  Ensuite, ils ont soutenu qu'un prêtre doit également donner la communion aux personnes qui sont publiquement en état de péché mortel.  Je demande votre avis et vous remercie d'avance.  Avec amour.  Ricardo. Cher Ricardo,  1. Le Seigneur parle à Pierre et vient de lui dire : "Et je te le dis : tu es Pierre et sur ce roc je bâtirai mon Église et les puissances de l'enfer ne prévaudront pas sur elle" (Mt 16,18) .  L'Église que le Seigneur bâtit est celle de la terre.  Et il le fonde sur la pierre (kefa en hébreu) ​​qui est Pierre (kefa).  Saint Jean Chrysostome commente : « C'est-à-dire que sur cette foi et sur cette confession je bâtirai mon Église.  Des paroles qui montrent clairement que beaucoup croiront à la même chose que Pierre a confessée, et qui élève son esprit et fait de lui un berger" (Commentaire sur Matthieu 16:18).  Ainsi, le Seigneur parle de l'Église qui vit sur la terre.  Entre autres choses, au moment où Jésus a parlé, l'Église céleste n'était pas encore là, c'est-à-dire l'assemblée des saints.  2. Concernant les mots : "Les puissances de l'enfer ne prévaudront pas sur elle" Saint Cyrille d'Alexandrie, un père de l'Église du 4ème siècle, commente : "Selon la promesse du Christ, l'Église apostolique de Pierre reste pure de toute séduction et couverte de tout hérétique attaque, et surtout les gouverneurs et les évêques et surtout les primats de l'Église et ses pontifes, dans sa foi la plus complète et dans l'autorité de Pierre.  Et tandis que certaines églises ont été marquées par les fautes de quelqu'un, elle seule règne de manière définitive en imposant le silence et en fermant la bouche à tous les hérétiques ;  et nous, si nous ne sommes pas induits en erreur par une sotte présomption de notre salut, ni enivrés par le vin de l'orgueil, confessons et proclamons avec lui la vérité et la sainte tradition apostolique dans sa forme authentique » (Lib. Thesauri).  3. Les personnes vivant en état de péché public ne peuvent recevoir la Sainte Communion.  Voici ce que dit le Code de droit canonique :  "Peut.  915 - Ceux qui sont excommuniés et interdits après l'imposition ou la déclaration de la peine et d'autres qui persévèrent obstinément dans le péché grave manifeste ne sont pas admis à la communion sacrée. 4. Et c'est ce que saint Thomas enseigne aussi :  «En ce qui concerne les pécheurs, il faut distinguer.  Certains sont occultes ;  d'autres affiches ou pour la preuve des faits, comme les usuriers publics et les voleurs ;  ou par la sentence d'un tribunal ecclésiastique ou civil.  Eh bien, les pécheurs manifestes ne doivent pas recevoir la Sainte Communion, même s'ils la demandent.  Saint Cyprien écrit à ce propos : « A cause de votre bonté, vous avez cru devoir me demander mon avis sur les acteurs et sur ce magicien qui, établi parmi vous, continue encore son honteux métier : s'il fallait leur donner la communion comme aux autres chrétiens.  Je pense qu'il rejette à la fois la majesté divine et la discipline évangélique de laisser la sainteté et l'honneur de l'Église être contaminés par des contagions aussi viles et infâmes » (Epist. 61).  Au lieu de cela, si les pécheurs ne sont pas connus mais cachés, on ne peut pas refuser la Sainte Communion quand ils la demandent.  Car, puisque tout chrétien est admis à la table du Seigneur du fait qu'il e
st baptisé, son droit ne peut lui être retiré que pour un motif manifeste.  Pour cela, commentant les paroles de saint Paul : « Si l'un d'entre vous se dit frère, etc.  (1 Co 5, 11), saint Augustin déclare : "Nous ne pouvons exclure personne de la communion, sauf dans le cas où il a avoué spontanément sa culpabilité, ou a été jugé et condamné par un tribunal ecclésiastique ou civil" (Glossa P Lombard ).  Cependant, le prêtre conscient de la faute peut admonester le pécheur caché en privé, ou généralement avertir chacun en public de ne pas s'approcher de la table du Seigneur avant de s'être repenti de ses péchés et d'avoir été réconcilié avec l'Église.  En effet, après la repentance et la réconciliation, la communion ne peut être refusée même aux pécheurs publics, surtout au moment de la mort.  Si bien que dans un concile de Carthage on lit : « La réconciliation ne doit pas être refusée aux hommes de théâtre, acteurs et autres gens du même acabit, ainsi qu'aux apostats » (Somma theologica, III, 80, 6).  Je vous souhaite bonne chance, je vous rappelle au Seigneur et je vous bénis.  Père Angelo.
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enkamsi · 2 years ago
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Le jour suivant arrive. C’est le jour qui suit la préparation du sabbat. Les chefs des prêtres et les Pharisiens se réunissent chez Pilate. Ils vont préparer la garde de la tombe. Ils bloquent la pierre de l’entrée et ils mettent les soldats pour la surveiller.
Matthieu 27:62‭, ‬66 PDV2017
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umbas-blog · 2 years ago
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*Que dit la Bible du racisme, des préjugés et de la discrimination ?*
*_Le premier point à comprendre_* est qu’il n’y a qu’une race : la race humaine. Caucasiens, Africains, Asiatiques, Indiens, Arabes, Juifs, etc., ne sont pas différentes races, mais différentes ethnies de la race humaine. Tous les êtres humains ont les mêmes caractéristiques physiques (évidemment avec quelques variations mineures). Bien plus important, tous ont été créés à l’image et selon la ressemblance de Dieu (Genèse 1.26-27). Dieu a tant aimé le monde qu’il a envoyé Jésus donner sa vie pour nous (Jean 3.16). Le « monde » inclut évidemment tous les groupes ethniques.
*_Dieu ne fait pas de favoritisme_* (Deutéronome 10.17, Actes 10.34, Romains 2.11, Éphésiens 6.9) et nous ne devrions pas en faire non plus. Jacques 2.4 condamne ceux qui font preuve de discrimination comme des « juges aux mauvais raisonnements. » Au contraire, nous sommes appelés à « aimer nos prochains comme nous-mêmes » (Jacques 2.8). Dans l’Ancien Testament, Dieu a divisé l’humanité en deux races : les Juifs et les Gentils. Il voulait que les Juifs soient un royaume de prêtres qui exerce son ministère auprès des autres nations, mais au lieu de cela, la plupart des Juifs sont devenus orgueilleux et méprisaient les Gentils. Jésus-Christ a mis fin à cela et a détruit le mur de haine qui les séparait (Éphésiens 2.14). Toute forme de racisme, de préjugé et de discrimination est un affront à l’œuvre de Christ à la croix.
*_Jésus nous ordonne de nous aimer les uns les autres_* (Jean 13.34). Si Dieu est impartial et nous aime avec impartialité, nous devons nous aimer les uns les autres de la même manière. Jésus enseigne en Matthieu 25 que ce que nous faisons aux plus petits de ses frères, c’est à lui que nous le faisons. Si nous traitons quelqu’un avec mépris, nous sommes en train de maltraiter une personne que Dieu a créée à son image et de blesser quelqu’un que Dieu aime et pour qui Jésus est mort.
*_Le racisme, sous des formes et à des degrés divers,_* est une plaie pour l’humanité depuis des millénaires. Frères et sœurs de diverses ethnies, il ne devrait pas en être ainsi ! Les victimes de racisme, de préjugés et de discriminations ont besoin de pardonner. Éphésiens 4.32 déclare : « Soyez bons et pleins de compassion les uns envers les autres ; pardonnez-vous réciproquement comme Dieu nous a pardonné en Christ. » Les racistes ne méritent peut-être pas votre pardon, mais nous méritions encore moins celui de Dieu. Les auteurs d’actes racistes, de préjugés et de discriminations doivent se repentir. « Livrez-vous vous-mêmes à Dieu comme des morts revenus à la vie et mettez vos membres à son service comme des instruments de la justice. » (Romains 6.13) Puisse Galates 3.28 se réaliser pleinement : « Il n’y a plus ni Juif ni non-Juif, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme, car vous êtes tous un en Jésus-Christ. »
*_Pasteur Umba wa Bondo Kazadi._*
_(Mastère en Théologie et Licence en Informatique de Gestion)_
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jogallice · 2 years ago
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Religions : star des réseaux sociaux et curé de Joigny, il lance son « Netflix chrétien ».
See on Scoop.it - JamesO
Prêtre le plus suivi sur les réseaux sociaux en France, avec 1,2 million d'abonnés sur Tiktok, le père Matthieu de Joigny (Yonne, Bourgogne-Franche-Comté) a lancé le mardi 21/02/23 une plateforme chrétienne : Theostream. Un Netflix de la foi qui compilera près de 1.000 vidéos pour appréhender toutes les subtilités de la religion.
JamesO's insight:
Via l’agence JamesO Média❗️N.D.L.R. : article de presse publié par France 3 Bourgogne-Franche-Comté le lundi 20/02/23.
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logisduptitcanette · 2 years ago
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https://youtu.be/TnepbXzFnzo
#Angelus du mardi 14 février 2023 : Fête de Saint Valentin, Prêtre et Martyr
" Celui qui conservera sa vie, la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de Moi la retrouvera ".
Matthieu X (Évangile)
Udp
Jérôme
https://youtu.be/TnepbXzFnzo
#Angelus of Tuesday, February 14, 2023: Feast of Saint Valentine, Priest and Martyr
"Whoever keeps his life will lose it, and whoever loses his life for Me will find it."
Matthew X (Gospel)
Udp
jerome
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blogdimanche · 10 months ago
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 2,1-12
1 « Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem
2 et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
3 En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui.
4 Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ.
5 Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète :
6 Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. »
7 Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ;
8 puis les envoyas à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui »
9 Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant.
10 Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie.
11 Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
12 Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. »
(Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
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(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Mt 2,2
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » (Mt 2,2) On sait à quel point l’attente du Messie était vive au temps de Jésus. Tout le monde en parlait, tout le monde priait Dieu de hâter sa venue. La majorité des Juifs pensait que ce serait un roi : ce serait un descendant de David, il régnerait sur le trône de Jérusalem, il chasserait les Romains, et il établirait définitivement la paix, la justice et la fraternité en Israël ; et les plus optimistes allaient même jusqu’à dire que tout ce bonheur s’installerait dans le monde entier. Dans ce sens, on citait plusieurs prophéties convergentes de l’Ancien Testament : d’abord celle de Balaam dans le Livre des Nombres. Je vous la rappelle : au moment où les tribus d’Israël s’approchaient de la terre promise sous la conduite de Moïse, et traversaient les plaines de Moab (aujourd’hui en Jordanie), le roi de Moab, Balaq, avait convoqué Balaam pour qu’il maudisse ces importuns ; mais, au lieu de maudire, Balaam, inspiré par Dieu avait prononcé des prophéties de bonheur et de gloire pour Israël ; et, en particulier, il avait osé dire : « Je le vois — mais pas pour maintenant — je l’aperçois — mais pas de près : un astre se lève, issu de Jacob, un sceptre se dresse, issu d’Israël… » (Nb 24,17). Le roi de Moab avait été furieux, bien sûr, car, sur l’instant, il y avait entendu l’annonce de sa future défaite face à Israël ; mais en Israël, dans les siècles suivants, on se répétait soigneusement cette belle promesse ; et peu à peu on en était venu à penser que le règne du Messie serait signalé par l’apparition d’une étoile. C’est pour cela que le roi Hérode, consulté par les mages au sujet d’une étoile, prend l’affaire très au sérieux. Autre prophétie concernant le Messie, celle de Michée : « Et toi, Bethléem Éphrata, le plus petit des clans de Juda, c’est de toi que sortira pour moi celui qui doit gouverner Israël. » (Mi 5,1). Les mages n’en savent peut-être pas tant : en arrivant à Jérusalem, ils vont se renseigner auprès des autorités. Et c’est là, peut-être, la première surprise de ce récit de Matthieu : il y a d’un côté, les mages qui n’ont pas d’idées préconçues ; ils sont à la recherche du Messie et ils finiront par le trouver. De l’autre, il y a ceux qui savent, qui peuvent citer les Écritures sans faute, mais qui ne bougeront pas le petit doigt ; ils ne feront même pas le déplacement de Jérusalem à Bethléem. Quant à Hérode, il est le roi des Juifs, reconnu comme roi par le pouvoir romain… Et voilà qu’on lui rapporte une rumeur qui court dans la ville : des astrologues étrangers ont fait un long voyage jusqu’ici et il paraît qu’ils disent : « Nous avons vu se lever une étoile tout à fait exceptionnelle … Le vrai roi des juifs vient sûrement de naître » ! … On imagine un peu la fureur, l’extrême angoisse d’Hérode ! Alors il se renseigne sur le lieu et sur l’âge de l’enfant ; on ne connaît pas la réponse mais la suite nous la fait deviner : puisque, en prenant une grande marge, Hérode fera supprimer tous les enfants de moins de deux ans. Dans le récit de la venue des mages, Matthieu nous donne déjà un résumé de toute la vie de Jésus : dès le début, à Bethléem, il a rencontré l’hostilité et la colère des autorités politiques et religieuses... Et pourtant, il était bien le Messie : tous ceux qui le cherchent peuvent, comme les mages, entrer dans le salut de Dieu. (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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christophe76460 · 11 days ago
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LES CROYANCES CATHOLIQUES ROMAINES SONT CONTRAIRES AUX ÉCRITS BIBLIQUES !
La question à se poser par rapport à toutes les églises et leurs pratiques est : « Est-ce biblique ? » Si un enseignement est biblique (dans son contexte), nous devons y adhérer ; sinon, il doit être rejeté. Ce qui compte le plus aux yeux de Dieu, c’est de savoir si une église fait sa volonté et obéit à sa Parole, pas si sa ligne de succession remonte aux Apôtres de Jésus. Jésus insistait beaucoup sur le fait de ne pas abandonner la Parole de Dieu pour suivre les traditions des hommes (Marc 7.7). Les traditions ne sont pas invalides en elles-mêmes : il y a de bonnes et précieuses traditions. Encore une fois, la question doit être de savoir si une doctrine, une pratique ou une tradition est biblique. L’enseignement de l’Église catholique est-il donc conforme à la Parole de Dieu ?
Le salut : l’Église catholique enseigne que le salut s’obtient par la régénération baptismale et se maintient par les sacrements catholiques, sauf en cas de péché volontaire violant l’état de grâce sanctificatrice. La Bible enseigne que nous sommes sauvés par la grâce, obtenue tout simplement par la foi (Éphésiens 2.8-9), et que les bonnes œuvres sont le résultat d’un changement intérieur engendré par le salut (Éphésiens 2.10, 2 Corinthiens 5.17) et le fruit de cette nouvelle vie en Christ (Jean 15).
L’assurance du salut : l’Église catholique enseigne que le salut ne peut être garanti ou assuré. 1 Jean 5.13 indique que la première lettre de Jean a été écrite dans le but de rassurer les croyants quant à la CERTITUDE de leur salut.
Les bonnes œuvres : l’Église catholique romaine affirme que les chrétiens sont sauvés par leurs œuvres méritoires (à commencer par le baptême) et le salut est maintenu par les bonnes œuvres (sacrements, confession des péchés à un prêtre, etc.) La Bible dit que les chrétiens sont sauvés par la grâce, par le moyen de la foi, et que cela est totalement indépendant des œuvres (Tite 3.5, Éphésiens 2.8-9, Galates 3.10-11, Romains 3.19-24).
Le baptême : dans le Nouveau Testament, le baptême vient TOUJOURS APRÈS la foi en Christ et le salut. Le baptême n’est pas le moyen du salut : c’est la foi en l’Évangile qui sauve (1 Corinthiens 1.14-18, Romains 10.13-17). L’Église catholique enseigne la régénération baptismale des enfants, une pratique qu’on ne trouve nulle part dans les Écritures. La seule allusion biblique possible au baptême d’enfant à laquelle l’Église catholique peut faire référence est le baptême de toute la famille du geôlier de Philippes en Actes 16.33, mais le contexte ne mentionne pas d’enfants. Actes 16.31 affirme que le salut s’obtient par la foi. Paul a parlé à toute la maison au verset 32 et tous ceux qui étaient présents ont cru (verset 34). Ce passage appuie uniquement le baptême de ceux qui ont déjà cru, pas celui des enfants.
La prière : l’Église catholique enseigne à ses fidèles de ne pas prier que Dieu, mais de demander aussi à Marie et aux saints d’intercéder pour eux. Les Écritures, au contraire, enseignent de ne prier que Dieu seul (Matthieu 6.9, Luc 18.1-7).
Le sacerdoce : l’Église catholique romaine établit une distinction entre le clergé et les « laïcs », tandis que le Nouveau Testament enseigne le sacerdoce universel (1 Pierre 2.9).
Les sacrements : l’Église catholique enseigne que la grâce est transmise au croyant à la réception des sacrements, un enseignement qu’on ne trouve nulle part dans les Écritures.
La confession : l’Église catholique enseigne que, sauf en cas d’empêchement, un croyant ne peut obtenir le pardon de ses péchés qu’en les confessant à un prêtre. Les Écritures, au contraire, nous enseignent de confesser nos péchés à Dieu (1 Jean 1.9).
Marie : l’Église catholique enseigne, entre autres, que Marie est la Reine des cieux, perpétuellement vierge et co-rédemptrice montée au ciel. Les Écritures la décrivent comme une servante de Dieu obéissante et pleine de foi, qui est devenue la mère de Jésus. Aucun des autres attributs de l’Église catholique n’a de fondement biblique. L’idée selon laquelle Marie est co-rédemptrice et un autre médiateur entre Dieu et l’homme est non seulement extrabiblique (c’est-à-dire qu’elle ne figure pas dans les Écritures), mais aussi anti-biblique (contraire aux Écritures). Actes 4.12 déclare que Jésus est le seul rédempteur et 1 Timothée 2.5, qu’il est le seul médiateur entre Dieu et les hommes.
On pourrait multiplier les exemples, mais ceux-ci suffisent à identifier clairement l’Église catholique comme non-biblique. Toutes les dénominations chrétiennes ont des traditions et des pratiques qui ne sont pas explicitement fondées sur les Écritures, c’est pourquoi les Écritures doivent être la norme de la foi et de la pratique chrétienne. La Parole de Dieu est toujours vraie et fiable, mais on ne peut pas en dire autant de la tradition d’église. Notre repère doit être : « Que disent les Écritures ? » (Romains 4.3, Galates 4.30, Actes 17.10). 2 Timothée 3.16-17 dit : « Toute l’Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit formé et équipé pour toute bonne œuvre. »
Source: Got Question
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yes-bernie-stuff · 3 months ago
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Ton véritable prochain
T’es-tu déjà demandé: “Qu’est-ce que Dieu veut que je fasse?”
Si tu cherches un verset qui résume les commandements de l’ancien et du Nouveau Testament, voici ce que Paul a écrit aux croyants de Galatie…
“Car toute la loi se résume dans ce seul commandement:..”Tu dois aimer ton prochain comme toi-même” Galates 5:14 BFC
Les paroles de Paul font écho à la réponse de Jésus, lorsqu’on lui a demandé quel était le plus grand commandement (Matthieu 22 : 37-40). L'essentiel dans ces deux passages est : au-delà d’aimer Dieu avec tout ce qui est en nous, nous devons aimer notre prochain comme nous-même.
Qui est ton prochain ? Un docteur de la loi a demandé à Jésus: “Qui est mon prochain?”(Luc 10:29) Alors, Jésus lui raconta l'histoire d'un homme qui avait été battu et laissé pour mort sur le bord de la route. Un prêtre et un lévite sont passés à côté de lui et l'ont ignoré, mais c'est un Samaritain qui a sacrifié son temps et son argent pour l'aider à guérir.
Pour de nombreuses raisons, les Samaritains étaient méprisés par les Juifs. Mais cela n'a pas empêché ce Samaritain de faire preuve de compassion. Ce que Jésus voulait faire entendre à l'expert juif (et à nous), c'est que n'importe qui, n'importe où, est notre prochain et que tout le monde est digne de notre amour sacrificiel.
Quelle affection te portes-tu? Lorsque tu as un besoin, quel qu'il soit, tu travailles dur pour le satisfaire. Tu n’as pas besoin de réfléchir à la manière de prendre soin de toi-même, tu le fais simplement. L'attention que nous nous portons inconsciemment est aussi celle que nous devrions porter aux autres.
Comment peux-tu aimer ton prochain comme toi-même? Tu peux le faire en étant au service de quelqu’un qui a besoin d’aide pour sa maison, son travail ou ses enfants avec joie. Ou bien donner généreusement lorsqu’une famille éprouve des difficultés financières. S’il y a quelqu’un dans ta vie qui n’a pas d’exemple divin à suivre, tu peux combler ce vide.
Il n'est pas toujours facile d'être un véritable prochain et cela te coûtera probablement cher, mais tu peux toujours choisir d’aimer ton prochain comme toi-même. Et lorsque tu sers les autres de cette manière, tu sers aussi Jésus.
Aujourd’hui, prends un moment pour penser aux personnes de ton entourage qui pourraient avoir besoin de ton aide. Ensuite, demande à Dieu de te révéler comment tu peux les aimer et les servir cette semaine.
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egliseherault · 2 years ago
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Es-tu celui qui vient ?
Mt 11, 2-11 3ième Avt 11.12.22 St Tho Mpl
Par rapport à ce magnifique passage de l'Évangile selon Matthieu, je vais m'arrêter sur la question de Jean le Baptiseur, en second lieu sur la réponse de Jésus et enfin sur les mots du Christ à propos du Baptiste.
D'abord, donc, les paroles de Jean : « es tu celui qui vient, ou faut-il attendre un autre ? » (chapitre 11, verset 3). La question de l'espérance messianique à l'époque de Jésus est très complexe. L'homme de Nazareth a « incarné » - c'est le cas de le dire – certaines attentes qui existaient dans le cœur du peuple d'Israël, mais il a refusé d'être Messie au sens politique. En tout cas, il semble que Jean attendait, en quelque sorte comme une seconde étape suivant sa propre prédication, la venue d'une personnalité qu'il désignait comme « le plus fort » (Marc, chapitre 1, verset 7) ou comme Celui qui doit venir. Et du fond de sa prison, il était encore plein de questions.
Et quelle est la réaction de Jésus ? Il ne répond pas directement à la question. Il ne se complaît jamais à parler de lui-même ; il invite à voir les signes pour les aveugles, les boiteux, les lépreux, les sourds, les morts. Il y a là comme un crescendo ; et plus inouï encore que la résurrection, les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle ! Chers amis, vous le savez, ce qui peut avant tout parler aujourd'hui de Noël et de la venue toujours d'actualité du Christ, c'est que nous annoncions une Joyeuse Nouvelle en étant solidaires et fraternels avec les personnes migrantes, avec les ouvriers exploités et les personnes privées d'emploi qui risquent de voir leur situation se dégrader encore, avec les personnes démunies de notre société, qui pourtant est toujours d'abondance pour beaucoup. Ce n'est pas nous qui bâtissons tout seuls le Règne de Dieu avec nos agitations et nos idéologies, mais nous entrons déjà dans le Royaume et dans la vie plus forte que la mort lorsque nous laissons Celui qui vient transformer concrètement nos vies.
Et que dit Jésus sur Jean ? Son propos est d'abord polémique envers celui qui a fait emprisonner son ami. « L'homme vêtu d'habits délicats » est une allusion à Hérode Antipas et le « roseau agité par le vent » en est une aux monnaies que celui-ci avait fait frapper. A l'inverse de Jean, qui parlait d'un Dieu sévère, le Christ n'a cessé d'annoncer la miséricorde. Mais il admirait le Baptiseur, « plus qu'un prophète » et « le plus grand parmi les enfants des femmes ». Jésus était fasciné par la radicalité de cet homme de feu, un prêtre défroqué qui crie dans le désert ! Jean nous aide à demeurer dans l'essentiel : Dieu et son Royaume qui vient. Tout le reste doit être relativisé : le Temple, l'institution ecclésiale avec ses grandeurs et ses misères. Une seule chose est urgente et décisive : nous convertir à l'Évangile.
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