#matthieu prêtre
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Eté 1929 - Champs-les-Sims
2/20
C'est Mademoiselle Laroche qui a remarqué que quelque chose n'allait pas, elle est a couru chercher Oncle Adelphe. Nous travaillions ensemble à ce moment au bureau. Quand elle a entendu que sa grand-mère avait demandé mon grand-oncle Matthieu, qui est mort il y a presque soixante ans, il a détalé immédiatement. J'ai bien tenté de le suivre, mais malgré son âge il est encore très vif alors que j'étais gênée par mes chaussures. Je ne l'avais jamais vu ainsi. Il y avait dans ses yeux des larmes et de l'effroi. C'est à cet instant que j'ai réalise à quel point il l'aimait, et aussi à quel point moi aussi je l'aimais, ma grand-mère.
Transcription :
Eugénie "Matthieu ?"
Adelphe "Non, Grand-Mère, c'est moi Adelphe."
Eugénie "Tu avais promis de me présenter tes filles. Où sont-elles ? Adeline est-elle encore malade ?"
Adelphe "C'est Adelphe Grand-Mère. Vous ne me reconnaissez pas ?"
Eugénie "Tu sais mon fils, ce n'est pas si grave que tu aies épousé cette demoiselle. Après tout, vous avez fait les choses comme il faut, à l'église et devant un prêtre. Je regrette que ton père et moi t'ayons refusé notre bénédiction."
Eugénie "Je suis tellement désolée Matthieu. J'ai été stupide. Veux-tu me pardonner ?"
Adelphe "Oh... oui, bien sur. Je suis certain qu'il vous a pardonné."
Eugénie "C'est gentil mon garçon. Veux-tu bien me laisser à présent ? Je suis navrée de te chasser ainsi, mais je suis fatiguée. Peux-tu m'envoyer ta soeur Lazarine, j'aimerai lui parler un peu..."
Adelphe "Grand-Mère... Elle viendra bientôt, reposez-vous."
Adelphe "Reposez-vous Grand-Mère. Vous l'avez bien mérité."
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 22,1-14
« En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler aux grands prêtres et aux pharisiens,
1 et il leur dit en paraboles :
2 « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils.
3 Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
4 Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.”
5 Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ;
6 les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.
7 Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville.
8 Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes.
9 Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.”
10 Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.
11 Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce.
12 Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L’autre garda le silence.
13 Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.”
14 Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »
(Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Mt 22,2
« Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils. » (Mt 22,2) L’Alliance entre Dieu et l’humanité ressemble à des noces… et ce n’est pas n’importe quel roi, puisque, d’entrée de jeu, nous sommes prévenus, il s’agit l’Alliance qui s’accomplit en Jésus-Christ ; lui-même dans les évangiles se présente comme l’époux. Et d’ailleurs le mot « noce » revient sept fois dans cette parabole. Depuis les dernières prophéties d’Isaïe jusqu’à l’Apocalypse, en passant par le Cantique des Cantiques, et les livres de Sagesse, l’amour de Dieu pour l’humanité est décrit en termes d’amour conjugal. Et c’est bien pour cela que saint Paul dit que le mariage est « la meilleure image de la relation de Dieu avec l’humanité ». Mais dans l’Ancien Testament, il était clair que cette annonce et l’accomplissement du salut universel de l’humanité passaient par Israël ; le peuple élu était en mission pour toute l’humanité ; c’est dans ce sens qu’on a appris à lire la phrase de Dieu à Abraham « en toi seront bénies toutes les familles de la terre » (Gn 12,3). Pour reprendre la comparaison de la noce, on dira que les Juifs étaient les premiers invités à la noce ; et le maître comptait sur eux pour élargir ensuite l’invitation et faire entrer derrière eux toute l’humanité. Mais on sait la suite : la grande majorité des Juifs a refusé de reconnaître en Jésus le Messie. Dans la parabole, ils sont représentés par ces invités qui refusent de venir à la noce et vont jusqu’à maltraiter les serviteurs qui venaient les chercher. Que va-t-il se passer ? Dans la parabole, les serviteurs remplissent la salle de convives invités à la dernière minute. Dans la lettre aux Romains, Paul commente en disant que ce refus d’Israël, non seulement ne va pas faire obstacle à la noce, mais va même favoriser l’entrée de tous les peuples dans la salle du festin. Passons à la deuxième parabole : un homme, invité de la dernière heure, entre sans habit de noce ; il est bien incapable de répondre à la question « Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? » Alors il est chassé. Cela ne signifie certainement pas qu’il lui fallait satisfaire à une exigence de comportement, que le vêtement de noce pourrait symboliser un mérite quelconque… Dès qu’on parle de « mérite » on dénature la grâce de Dieu, qui, par définition, est gratuite ! Avec Dieu, il n’y a pas de conditions à remplir. La première parabole dit bien que tous ont pu rentrer, les mauvais comme les bons. Alors, que peut signifier cette deuxième parabole ? Regardons la multitude qui entre dans la salle du festin des noces. Bons ou mauvais, tous ont été invités, tous ont accepté et ont revêtu la robe de fête : ils ont su accepter l’invitation imprévue et s’y sont préparés. Un seul n’a pas jugé utile de le faire : il n’a pas su apprécier l’aubaine de cette proposition inespérée et l’accueillir avec reconnaissance. À la question « comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? », il aurait suffi d’un mot d’excuse ou de regret, mais il garde le silence. Ne pas se préparer pour un banquet, c’est s’en moquer et mépriser celui qui nous invite. Au fond, tout comme les premiers invités, il a péché par indifférence ou par suffisance. Conclusion : la première vertu qui nous est demandée, c’est l’humilité. (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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Jésus a été rejeté comme prophète
"Jésus se rendit dans le temple et, pendant qu'il enseignait, les chefs des prêtres et les anciens du peuple vinrent lui dire: "Par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t'a donné cette autorité?"" (Matthieu 21 : 23)
Jésus prêchait beaucoup. Son enseignement attirait de grandes foules, car les gens remarquaient qu’il parlait avec autorité. Mais surtout pour les membres de la famille de Jésus et ses concitoyens, il était difficile de l’accepter comme prophète venant de Dieu. Après tout, ils le connaissaient depuis qu’il était un petit garçon, alors comment pouvait-il affirmer avec autant d’importance qu’il accomplissait les prophéties de l’Ancien Testament et proclamait la vérité sur le Royaume de Dieu?! De plus, son enseignement était souvent difficile à comprendre ou à accepter. Jésus n’a pas mâché ses mots, par exemple lorsqu’il a qualifié d’hypocrites l’élite religieuse ou lorsqu’il a déclaré que ses disciples devaient être prêts à donner leur vie pour le suivre. Pour beaucoup de gens, c’en était trop.
Les principaux sacrificateurs et les scribes sentaient que leur propre autorité était menacée par la prédication de Jésus (ce qui n’est pas surprenant, puisqu’il les appelait "des hypocrites qui ferment le royaume des cieux à la face des hommes"). Ils étaient hostiles et méfiants et n’acceptaient pas l’autorité d’enseigner de Jésus. Finalement, ils l’ont même condamné à mort pour avoir dit la vérité. Sa prétention d’être le Fils de Dieu a été condamnée comme blasphème.
Lorsque vous lisez les paroles de Jésus dans la Bible, les acceptez-vous comme la vérité ultime?
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Jésus confirme la loi
Jésus était considéré comme un grand enseignant de la Torah, qui reprend les cinq premiers livres de l'Ancien Testament. Sa capacité à enseigner ces livres étonnait même les prêtres et les pharisiens les plus instruits.
Dans Matthieu 22, l'auteur relate la conversation de Jésus à Jérusalem avec les chefs spirituels de son époque. Il retranscrit ses réponses aux questions difficiles qui lui étaient posées. Jésus venait de régler une question que lui avaient posée les sadducéens, une secte spirituelle, pour ensuite faire face aux pharisiens qui voulaient le mettre à l'épreuve et le piéger.
L'un des pharisiens lui demanda: "Maître, quel est le plus grand commandement de la loi?"
Jésus lui répondit: "Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même."
Matthieu 22:37-39 LSG
Si une personne pouvait résumer la loi de Dieu, c'était Jésus. Il a explicitement fait comprendre que ceux qui croient en Dieu l'aimeront d'abord de tout leur être, et ensuite, aimeront ceux qu'ils rencontrent comme eux-mêmes. C'est sur cela que reposait la loi.
La seule façon d'aimer bien les autres est de se consacrer d'abord à aimer Dieu et à se laisser aimer par lui. Grandir dans l'amour pour Dieu implique de passer du temps intentionnellement dans sa parole, d'avoir des conversations honnêtes avec lui et de réfléchir sur son caractère chaque jour, tout au long de la journée. Montrer son amour pour Dieu, c'est faire ce qu'il commande, et cela inclut d'aimer les personnes qui nous entourent comme Dieu nous aime.
Alors, de quelles manières aimes-tu déjà Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée? Quelles sont les étapes que tu peux mettre en place pour aimer ceux qui t'entourent aujourd'hui?
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LE SEUL VRAI EMPEREUR
Les promesses messianiques des Psaumes sont appliquées au règne actuel de Jésus qui possède toute autorité au Ciel et sur la Terre.
Jésus a régné en Souverain sur la Terre depuis sa Mort, sa Résurrection et son Ascension, déjà il est assis sur le Trône messianique. En raison de son obéissance, il est le “Souverain des rois de la Terre.” Avant son Ascension, il déclara que Dieu lui avait accordé toute autorité - “Au Ciel et sur Terre.” Son autorité est sans limites et une réalité présente. Ainsi, travailler pour des entités politiques concurrentes devient, au mieux, une perte de temps. Seul le Royaume de Dieu durera.
Non seulement il est le “Roi des rois”, mais tous ceux qui sont rachetés par son sang deviennent membres de son “Royaume des prêtres” et règnent avec lui, seuls ses disciples “vainquent” et règnent de la même manière que lui:
“Jésus-Christ, le Témoin Fidèle, le Premier-Né d'entre les Morts, et le Souverain des Rois de la Terre. À celui qui nous aime et nous a déliés de nos péchés par son sang, et a fait de nous un royaume, des prêtres pour son Dieu et Père… Celui qui vaincra, je lui accorderai de s'asseoir avec moi sur mon Trône, tout comme j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône… l'Agneau les vaincra, car il est Seigneur des seigneurs, et Roi des rois et eux aussi vaincront ceux qui sont avec lui, appelés et choisis et fidèles” - (Révélation 1:5-6, 3:21, 17:14).
À Césarée de Philippe, Jésus a demandé à ses disciples, “Qui disent les hommes qu'est le Fils de l'Homme?�� Pierre a déclaré, “Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant”, bien que la brève épiphanie de Pierre ait disparu une fois que Jésus a expliqué ce que signifiait l'appel messianique.
En tant que Messie d'Israël, Jésus devait “aller à Jérusalem et souffrir beaucoup de choses de la part des anciens, des chefs des prêtres et des scribes, et être tué”, bien que Dieu le ressusciterait le troisième jour. Avant son exaltation, il deviendrait le Serviteur souffrant de Yahvé persécuté par des hommes injustes mais “pieux” - (Matthieu 16: 13-28, Ésaïe 53: 1-12).
Après sa Résurrection, Dieu a exalté Jésus et lui a donné le “nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus, tout genou fléchisse, des choses dans le Ciel et des choses sur la Terre et des choses sous la Terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur.” Il appelle maintenant ses disciples à proclamer son message et sa seigneurie sur la Terre - (Philippiens 2: 9-11).
Sur le chemin de Jérusalem, Jésus a promis que certains disciples ne mourraient pas avant d'avoir vu le “Fils de l'Homme venir dans son Royaume.” Ses paroles faisaient allusion à une vision dans le Livre de Daniel qui dépeignait la réception du Royaume par la figure connue sous le nom de “Fils de l'Homme”:
[Photo de Greg Rakozy sur Unsplash]
[Lire l'article complet sur le site Réflexions prophétiques]
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La Parachah « Chophétiym » (Juges)
Pensée La justice en laquelle se confiaient encore hier les débonnaires suscite le doute.
Déjà Isaïe dénonçait en son temps ce phénomène précurseur de la reprise « en Main » de la Justice par Celui qui est Vérité et Justice.
“Et le jugement est repoussé en arrière, et la justice se tient loin ; car la vérité a trébuché sur la place publique, et la droiture ne peut entrer. Et la vérité fait défaut, et celui qui se retire du mal devient une proie. Et YHWH l’a vu, et ce fut mauvais à ses yeux qu’il n’y eût pas de juste jugement. Et il vit qu’il n’y avait personne, et il s’étonna de ce qu’il n’y eût pas d’intercesseur ; et son bras le sauva, et sa justice le soutint. Et il revêtit la justice comme une cuirasse, et mit un casque de salut sur sa tête, et il revêtit, comme un habit, les vêtements de la vengeance, et se revêtit de jalousie comme d’un manteau.” (Isaïe 59:14-17)
“Et j’entendis le messager des eaux, il dit, Tu es juste, Toi qui es et qui étais, le Saint, parce que Tu les as jugés ; car le sang des saints et des prophètes ils ont versé, et tu leur as donné du sang à boire ; ils le méritent. Et j’entendis l’autel, disant, Oui, YHWH, Élohim, Tout–Puissant, véritables et justes sont tes jugements !” (Apocalypse 16:5-7)
Lectures Parachah : Dévariym / Deutéronome 16:18 à 21:9 Haftarah : YéshaYahou / Isaïe 51:12 à 52:12 Bérith Hadachah : MatthiythYahou / Matthieu 5:1-16
Rappel Les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.
Résumé de la Parachah Notre lecture de la semaine porte le nom d’un des livres du Tanakh, le livre des Juges ou Chophétiym. Cette simple remarque nous permet de mesurer l’importance de la principale mitsvah (commandement) que cette portion de la Torah nous donne à suivre ce Shabbat :
« tu t’établiras des juges et des magistrats… »
Outre l’obligation de « juger avec justice », le peuple, libéré d’Egypte et enfin établi sur le territoire promis à Avraham, doit veiller à se préserver de toute forme d’idolâtrie.
Suivent des recommandations d’ordre juridique sur les « témoins », leur nombre et leur qualité.
Plus surprenante à ce stade de développement de la communauté israélite encore errante au Sinaï, une consigne claire et sans ambiguïté concerne le futur roi d’Israël :
il n’a pas d’armée (trop nombreuse et trop puissante),
ne possède pas un grand nombre de femmes (polygamie) et,
ne recherche pas les richesses matérielles mais s’emploie à recopier un exemplaire du rouleau de la Torah en le lisant tous les jours de sa vie.
Sur ce même modèle d’obéissance désintéressée, les prêtres lévites, qui vivent de la dîme du peuple et qui servent au Tabernacle, ne possèdent pas d’héritage en terre d’Israël. Ils n’ont rien en partage qui leur soit propre.
Suit toute une série d’interdictions strictes relatives à la sorcellerie, la divination, les sorts et autres cultes des ancêtres et des morts. Le commandement et la sanction associée sont clairement énoncés pour que chacun se détermine en toute conscience : celui qui pratique ces choses abominables sera dépossédé de sa terre.
Suit une annonce prophétique de la plus grande importance : un prophète comme moi va venir et « vous l’écouterez ! » commande avec solennité Moshéh.
C’est une façon de pressentir et de redouter que ce prophète ne sera pas lui-même écouté (peut-être) ou un espoir de voir à terme, et aux termes de l’Histoire, l’ensemble du peuple écouter effectivement ce prophète (Yéshoua) !
Les prophètes de YHWH ne sont pas magiciens car ils reçoivent directement d’Élohim ce qu’ils doivent dire. Celui qui annonce ce qui ne se réalise pas est un faux-prophète. Il ne doit pas être craint.
La Parachah « Chophétiym » prescrit l’établissement de 6 (3+3) villes de refuge pour les auteurs d’homicides involontaires, en droit français moderne « ayant entrainé la mort sans l’intention de la donner. » Ils ne peuvent plus vivre au milieu de la cité car leur seule présence génère une perturbation importante, insupportable pour la famille de la victime.
La « juste justice » prévoit toutefois qu’ils échappent au cycle sans fin de la vengeance.
« Proposer la paix avant de déclarer la guerre », voilà un commandement habile qui fait porter la responsabilité du conflit à la partie adverse qui a donc préalablement refusé la paix. Une mitsvah qui doit intéresser l’ensemble des chancelleries et qui mérite de figurer dans tous les manuels de « l’art de la diplomatie et de la guerre ».
La Parachah s’achève par une injonction relative aux assassinats non résolus et au sacrifice de la génisse offerte par le village le plus proche en guise de réparation. Une façon de veiller à ce qu’aucun crime ne soit laissé sans résolution et ne reste donc pas impuni ou effacé.
Chophétiym vé chotériym (juges et magistrats)
« Tu t’établiras des juges et des magistrats, selon tes tribus, dans toutes tes portes que YHWH, ton Élohim, te donnera, pour qu’ils jugent le peuple par un jugement juste. Tu ne feras pas fléchir le jugement ; tu ne feras pas acception de personnes ; et tu ne recevras pas de présent ; car le présent aveugle les yeux des sages et pervertit les paroles des justes. La parfaite justice, tu la poursuivras, afin que tu vives et que tu possèdes le pays que YHWH, ton Élohim, te donne. » (Deutéronome 16:18)
Deutéronome 16:20 :
« Tsédeq Tsédeq thirdoph / Justice Justice tu poursuivras »
Le doublet employé ici avec le mot « Tsédeq / Justice » n’a pas manqué d’interroger les érudits de la Torah.
Première réponse : les mots utilisés sont semblables mais il faut apprendre à les distinguer, à les discerner. Ainsi la Justice doit-elle être rendue par un Juge et non par le Roi. Le principe de la séparation des pouvoirs judiciaires, exécutifs et législatifs, est ici exprimé par cette évidence « la Justice, à la Justice ! »
Deuxième réponse : une application de la justice aussi bien à soi-même qu’à autrui, ou aussi bien aux paroles qu’aux actes.
Autre réponse : poursuivre une justice qui soit double. Comment ? Quand la justice d’ici-bas concilie et recherche la justice d’en-haut, la justice d’en-haut s’obtient en rajoutant une lettre du Nom d’Élohim au mot justice « Tsédeq » : rajouter la lettre Hé et nous obtenons le mot « Tsédaqah » ou « bonté »
Telle est la Justice que le peuple doit chercher à appliquer en Éréts Israël. Telle est la Justice que l’Adon Yéshoua s’est évertué à mettre en œuvre en rendant publiquement sa sentence de Juge sur le cas délicat d’une femme adultère :
« Que celui qui n’a jamais fauté jette la première pierre… Va et ne pêche plus ».
Ce jour-là, le Seigneur a sauvé la vie d’une femme pécheresse en lui offrant de se réfugier dans « une ville » où la justice humaine ne pouvait plus l’atteindre. Cette « ville refuge » s’appelle : « REPENTANCE et PARDON ».
La « Tsédaqah », forme aboutie du « Tsédeq », a prévu intrinsèquement « des villes de refuge » pour toutes sortes de crimes, délits et péchés. Lorsque ces transgressions ne sont pas intentionnelles mais accidentelles - ainsi en est-il de la nature humaine ! - la Justice d’Élohim a prévu de multiplier les villes refuges où l’homme pêcheur malgré lui pourra réfléchir aux conséquences de ses actes tout en échappant à la malédiction initiale.
La Parachah Chophétiym commande de multiplier par 2 le nombre de ces villes refuge en cas de possession totale du pays et donc de réussite dans les projets.
*** Plus YHWH bénit et fait preuve de bonté envers ses enfants, plus ceux-ci doivent s’évertuer à user de bonté en retour en multipliant les possibilités de rachat et de pardon. C’est à cette condition que la Justice est juste. ***
A notre époque où les valeurs morales judéo-chrétiennes, qui furent le socle de la civilisation dite occidentale, sont bouleversées, nous constatons que les règles de la justice des hommes ne répondent plus, et de moins en moins, à la Justice d’en-haut c'est-à-dire à : « justice, justice tu appliqueras ! » dans sa valeur la plus immaculée.
Désormais les valeurs et les règles de justice se réfèrent et se réfèreront immanquablement à des idéologies partisanes sous couvert hypocrite d’humanisme ou issues d’autres nuances d’inculture aux règles primitives.
De l’histoire de la révolution française, du nazisme, du bolchévisme et d’autres, restent de tristes exemples où la justice soumise aux régimes « de terreur » ne fut plus qu’un organe politique de « normalisation » au service de leur pensée unique.
Il ne s’agira donc plus de « justice, justice » mais de discipline totalitaire d’un ordre non céleste !
L’annonce d’un Roi à venir
« Lorsque tu seras entré dans le pays que YHWH ton Élohim, te donne, … et que tu diras : Je veux établir sur moi un roi, comme toutes les nations qui m’entourent, tu établiras sur toi un roi que choisira YHWH, ton Élohim : - mais qu’il n’ait pas un grand nombre de chevaux, - qu’il n’ait pas un grand nombre de femmes, - et qu’il n’ait pas une grande quantité d’argent et d’or. » (Deutéronome 17:14)
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« Ô Israël ! As-tu seulement déjà vu et reconnu un tel Roi ? »
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Nous pouvons effectivement être surpris par l’annonce prophétique que Moshéh confie au peuple pour la méditer de générations en générations.
Nous savons qu’il sera reproché au peuple par la bouche de Shémouel – qui fut un grand juge en Israël près de 400 ans plus tard – de vouloir se doter d’un roi pour les raisons qu’invoquent Moshéh.
Pourquoi donc reprocher ce qui est prophétisé, voire accepté sous certaines conditions d’exercice de la royauté ? Shémouel ne connaissait-il pas cette prophétie ?
Réponse de YHWH à la consternation de Shémouel :
« Écoute la voix du peuple dans tout ce qu’il te dira ; car ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est Moi qu’ils rejettent, pour que Je ne règne plus sur eux. » (1 Samuel 8:7)
Shémouel connaissait l’injonction de Moshéh « Tsédeq Tsédeq Thirdoph » (Justice justice tu poursuivras) dont l’une des explications a été rappelée : la justice est réservée aux juges et non aux rois.
Aussi le prophète est-il amer de ce que le peuple vienne le chercher pour lui substituer de son vivant un roi-juge ! Mais dans une logique pédagogique - extrêmement patiente et remplie de bonté - YHWH accède à la demande de son peuple.
Toutefois, 300 ans plus tard, Hoshéa (Osée) écrit :
« Ce qui cause ta destruction, Israël, c’est que tu as été contre Moi, contre Celui qui pouvait te secourir. Où donc est ton roi ? Qu’il te sauve dans toutes tes villes ! Où sont tes juges, au sujet desquels tu disais : Donne-moi un roi et des princes ? Je t’ai donné un roi dans ma colère, Je te l’ôterai dans mon courroux. » (Osée 13:9)
Le « portrait type » du roi d’Israël avait été dessiné par Moshéh :
. pas d’armée donc pas de guerre, . pas de femme et, . point de richesse, mais une vie passée à recopier et à lire chaque jour la Torah.
Quel roi d’Israël correspondrait à ce portrait type ? Voir les guerres incessantes de Shaoul et de David contre les Philistins, les 700 femmes et concubines, les 666 talents d’or annuels de Salomon et ses nombreux chevaux, pour finalement installer sur le trône une descendance qui divisa le royaume, division qui perdure encore aujourd’hui !
Non pas que ces grands chefs d’Israël ne soient pas des hommes selon les desseins et le cœur d’Élohim, mais assurément le Roi dessiné et annoncé par Moshéh est encore à venir … à moins que …
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A moins qu’il ne soit déjà venu en la personne de Yéshoua HaMashiah, Mèlèkh Israël ! Sans armée, sans femme et sans richesse, mais une vie passée à vivre, à dire et rétablir la Torah ! Assurément, il lui ressemble étrangement ce grand Roi d’Israël annoncé dans cette Parachah Chophétiym par Moshéh.
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« Ô Israël, puisses-tu prochainement le reconnaitre, l’accepter Lui seul comme étant digne d’être ton Roi et parcourir le monde pour le crier ! »
« YHWH, ton Élohim, te suscitera du milieu de toi, d’entre tes frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez ! C’est là tout ce que tu as demandé à YHWH, ton Élohim, à Horev, le jour du rassemblement, quand tu disais : Que je ne continue pas à entendre la voix de YHWH, mon Élohim, et que je ne voie plus ce grand feu, afin de ne pas mourir. YHWH me dit : Ce qu’ils ont dit est bien. Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche … » (Deutéronome 18:15)
A l’époque de Shémouel, Israël réclamera un roi.
Mais dès le Sinaï, Israël réclame un prophète comme Moshéh afin de ne plus revivre l’épisode du mont Horev et son corolaire : le jugement du veau d’or.
Israël réclame un intermédiaire entre Élohim et le peuple qui ne soit ni roi, ni prêtre, ni haKohen haGadol, ni chophet-juge dont cette présente parachah officialise pourtant l’existence.
Israël aura donc en plus un prophète (par génération) conformément à sa demande. Ils seront plus ou moins écoutés, par le peuple, les rois et les prêtres.
« A cet instant, quelques pharisiens s’approchèrent et lui dirent : Va-t’en, pars d’ici, car Hérode veut te faire mourir. Il leur dit : Allez dire à ce renard : Voici, je chasse les démons et j’accomplis des guérisons aujourd’hui et demain, et le troisième jour c’est fini. Mais il me faut poursuivre ma route aujourd’hui et demain et le jour suivant, car il n’est pas possible qu’un prophète périsse hors de Jérusalem. Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés… » (Luc 13:31)
Prophète : tel est le titre que l’Adon Yéshoua se donne officiellement. Telle est la fonction qu’Il souhaite remplir aux yeux des rabbanim pharisiens et devant le « roi » Hérode Antipas de Galilée.
En invoquant ce titre et cette posture, l’Adon fait référence à cette annonce de Moshéh qui promet un prophète par génération. « Vous l’écouterez ! » avait-il alors prophétisé comme une injonction ou une supplication.
Résumons-nous : Moshéh en sa qualité de législateur au service de l’Adonaï Élohim, Élohim d’Avraham, d’Yitshaq (Isaac) et de Yaaqov / Israël, prescrit pour gérer le peuple - parfois à la demande expresse du peuple - et dans cet ordre :
- « haKohen haGadol » et des prêtres lévites pour servir d’intermédiaire - des Chophétiym pour juger le peuple qui n’aurait pas écouté les prêtres - un roi pour administrer un peuple qui aurait rejeté ses juges ou qui n’aurait pas eu de juges aptes (voir les fils de Samuel) - des prophètes pour réprimander et aider les rois déviants.
En fin de boucle, les prophètes sont lapidés, nous dit l’Adon Yéshoua, par ceux-là mêmes qu’ils étaient venus aider. Les rois n’écoutent pas toujours les prophètes et les prêtres.
Par ailleurs, plusieurs dynasties de prêtres se comportèrent comme des rois et plusieurs rois comme des prêtres. Force est de constater que le modèle donné par Moshéh, conçu pour guider le peuple vers la sainteté, ne fut pas appliqué scrupuleusement au cours de l’Histoire.
Yéshoua en fit la démonstration pour l’édification de tous les peuples.
Ainsi l’Adon Yéshoua fut-il tour à tour :
Kohen Gadol face au Grand Sacrificateur Caïphe qui doit déchirer ses vêtements devant Lui
Juge dans sa génération, par de nombreuses sentences et remises gracieuses, venu pour sauver et non pour condamner
Roi des judéens conformément à son accueil triomphal à Jérusalem et comme l’atteste le motif officiel de son exécution
Prophète de sa génération comme Il le concède Lui-même.
Yéshoua pourrait dire aujourd’hui : « J’ai été tout ce que vous avez voulu et réclamé. M’avez-vous écouté pour autant ? »
Il en va de l’Israël séculaire d’hier et d’aujourd’hui, comme de l’Israël en Yéshoua, sa qéhiyllah.
Le salut est véritablement un don gratuit et inné qu’aucun homme ne peut revendiquer comme acquis.
Comme l’exprime solennellement la Haftarah qui accompagne la Parachah Chophétiym :
« C’est la voix de tes sentinelles ! Elles élèvent la voix, elles poussent ensemble des cris de triomphe ; car de leurs propres yeux elles voient YHWH revenir à Tsion. Éclatez ensemble en cris de triomphe, ruines de Jérusalem ! Car YHWH console son peuple, Il rachète Jérusalem. YHWH découvre le bras de sa sainteté aux yeux de toutes les nations ; et toutes les extrémités de la terre verront le salut [YESHOUA] de notre Élohim. » (Isaïe 52:12)
Shabbat Shalom vé shavoua tov.
Source : Juda & Ephraïm
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L'illusion du clergé chrétien: Comment l'humanité a été trompée
Dans cette vidéo, nous discutons des idées trompeuses propagées par le clergé chrétien, tels que les prêtres, pasteurs, évêques, papes, apôtres, évangélistes, docteurs et prophètes chrétiens, qui ont aveuglé l’humanité et l’ont soumise à l’idolâtrie d’un faux Christ. Découvrez comment nous avons été prévenus de ces faux prophètes dans Matthieu chapitre XXIV. #IllusionDuClergé #TromperieChrétienne…
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#apprendreLaBible#BIBLICALMESSIAH#CHRIST#CHRISTIANISME#CHRISTIANITY#enseignerbible#Histoiresbibliques#JESUS#MESSIEBIBLIQUE
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Dimanche 11 juin 2023 - Messe à la cathédrale Saint-Sauveur et bien qu'il ait parlé en néerlandais, j'ai compris le prêtre lorsqu'il a mentionné "L'appel de Matthieu" de Matthieu et du Caravage dans son sermon. (La lecture d'aujourd'hui portait sur Jésus appelant Matthieu.)
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Question Cher Père Angel, J'ai récemment eu une dispute avec certaines personnes. Ils soutiennent que lorsque Jésus, parlant de l'Église dit : « les puissances de l'enfer ne prévaudront pas sur elle », il se réfère à l'Église du Ciel et non à l'Église en tant qu'institution sur Terre. Ainsi, selon eux, l'Église pourrait disparaître avec la Terre entière en raison d'une éventuelle guerre nucléaire (cet exemple a été donné). Mais en est-il vraiment ainsi ? Je n'y crois pas et j'étais très perplexe. Ensuite, ils ont soutenu qu'un prêtre doit également donner la communion aux personnes qui sont publiquement en état de péché mortel. Je demande votre avis et vous remercie d'avance. Avec amour. Ricardo. Cher Ricardo, 1. Le Seigneur parle à Pierre et vient de lui dire : "Et je te le dis : tu es Pierre et sur ce roc je bâtirai mon Église et les puissances de l'enfer ne prévaudront pas sur elle" (Mt 16,18) . L'Église que le Seigneur bâtit est celle de la terre. Et il le fonde sur la pierre (kefa en hébreu) qui est Pierre (kefa). Saint Jean Chrysostome commente : « C'est-à-dire que sur cette foi et sur cette confession je bâtirai mon Église. Des paroles qui montrent clairement que beaucoup croiront à la même chose que Pierre a confessée, et qui élève son esprit et fait de lui un berger" (Commentaire sur Matthieu 16:18). Ainsi, le Seigneur parle de l'Église qui vit sur la terre. Entre autres choses, au moment où Jésus a parlé, l'Église céleste n'était pas encore là, c'est-à-dire l'assemblée des saints. 2. Concernant les mots : "Les puissances de l'enfer ne prévaudront pas sur elle" Saint Cyrille d'Alexandrie, un père de l'Église du 4ème siècle, commente : "Selon la promesse du Christ, l'Église apostolique de Pierre reste pure de toute séduction et couverte de tout hérétique attaque, et surtout les gouverneurs et les évêques et surtout les primats de l'Église et ses pontifes, dans sa foi la plus complète et dans l'autorité de Pierre. Et tandis que certaines églises ont été marquées par les fautes de quelqu'un, elle seule règne de manière définitive en imposant le silence et en fermant la bouche à tous les hérétiques ; et nous, si nous ne sommes pas induits en erreur par une sotte présomption de notre salut, ni enivrés par le vin de l'orgueil, confessons et proclamons avec lui la vérité et la sainte tradition apostolique dans sa forme authentique » (Lib. Thesauri). 3. Les personnes vivant en état de péché public ne peuvent recevoir la Sainte Communion. Voici ce que dit le Code de droit canonique : "Peut. 915 - Ceux qui sont excommuniés et interdits après l'imposition ou la déclaration de la peine et d'autres qui persévèrent obstinément dans le péché grave manifeste ne sont pas admis à la communion sacrée. 4. Et c'est ce que saint Thomas enseigne aussi : «En ce qui concerne les pécheurs, il faut distinguer. Certains sont occultes ; d'autres affiches ou pour la preuve des faits, comme les usuriers publics et les voleurs ; ou par la sentence d'un tribunal ecclésiastique ou civil. Eh bien, les pécheurs manifestes ne doivent pas recevoir la Sainte Communion, même s'ils la demandent. Saint Cyprien écrit à ce propos : « A cause de votre bonté, vous avez cru devoir me demander mon avis sur les acteurs et sur ce magicien qui, établi parmi vous, continue encore son honteux métier : s'il fallait leur donner la communion comme aux autres chrétiens. Je pense qu'il rejette à la fois la majesté divine et la discipline évangélique de laisser la sainteté et l'honneur de l'Église être contaminés par des contagions aussi viles et infâmes » (Epist. 61). Au lieu de cela, si les pécheurs ne sont pas connus mais cachés, on ne peut pas refuser la Sainte Communion quand ils la demandent. Car, puisque tout chrétien est admis à la table du Seigneur du fait qu'il e
st baptisé, son droit ne peut lui être retiré que pour un motif manifeste. Pour cela, commentant les paroles de saint Paul : « Si l'un d'entre vous se dit frère, etc. (1 Co 5, 11), saint Augustin déclare : "Nous ne pouvons exclure personne de la communion, sauf dans le cas où il a avoué spontanément sa culpabilité, ou a été jugé et condamné par un tribunal ecclésiastique ou civil" (Glossa P Lombard ). Cependant, le prêtre conscient de la faute peut admonester le pécheur caché en privé, ou généralement avertir chacun en public de ne pas s'approcher de la table du Seigneur avant de s'être repenti de ses péchés et d'avoir été réconcilié avec l'Église. En effet, après la repentance et la réconciliation, la communion ne peut être refusée même aux pécheurs publics, surtout au moment de la mort. Si bien que dans un concile de Carthage on lit : « La réconciliation ne doit pas être refusée aux hommes de théâtre, acteurs et autres gens du même acabit, ainsi qu'aux apostats » (Somma theologica, III, 80, 6). Je vous souhaite bonne chance, je vous rappelle au Seigneur et je vous bénis. Père Angelo.
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Le jour suivant arrive. C’est le jour qui suit la préparation du sabbat. Les chefs des prêtres et les Pharisiens se réunissent chez Pilate. Ils vont préparer la garde de la tombe. Ils bloquent la pierre de l’entrée et ils mettent les soldats pour la surveiller.
Matthieu 27:62, 66 PDV2017
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*Que dit la Bible du racisme, des préjugés et de la discrimination ?*
*_Le premier point à comprendre_* est qu’il n’y a qu’une race : la race humaine. Caucasiens, Africains, Asiatiques, Indiens, Arabes, Juifs, etc., ne sont pas différentes races, mais différentes ethnies de la race humaine. Tous les êtres humains ont les mêmes caractéristiques physiques (évidemment avec quelques variations mineures). Bien plus important, tous ont été créés à l’image et selon la ressemblance de Dieu (Genèse 1.26-27). Dieu a tant aimé le monde qu’il a envoyé Jésus donner sa vie pour nous (Jean 3.16). Le « monde » inclut évidemment tous les groupes ethniques.
*_Dieu ne fait pas de favoritisme_* (Deutéronome 10.17, Actes 10.34, Romains 2.11, Éphésiens 6.9) et nous ne devrions pas en faire non plus. Jacques 2.4 condamne ceux qui font preuve de discrimination comme des « juges aux mauvais raisonnements. » Au contraire, nous sommes appelés à « aimer nos prochains comme nous-mêmes » (Jacques 2.8). Dans l’Ancien Testament, Dieu a divisé l’humanité en deux races : les Juifs et les Gentils. Il voulait que les Juifs soient un royaume de prêtres qui exerce son ministère auprès des autres nations, mais au lieu de cela, la plupart des Juifs sont devenus orgueilleux et méprisaient les Gentils. Jésus-Christ a mis fin à cela et a détruit le mur de haine qui les séparait (Éphésiens 2.14). Toute forme de racisme, de préjugé et de discrimination est un affront à l’œuvre de Christ à la croix.
*_Jésus nous ordonne de nous aimer les uns les autres_* (Jean 13.34). Si Dieu est impartial et nous aime avec impartialité, nous devons nous aimer les uns les autres de la même manière. Jésus enseigne en Matthieu 25 que ce que nous faisons aux plus petits de ses frères, c’est à lui que nous le faisons. Si nous traitons quelqu’un avec mépris, nous sommes en train de maltraiter une personne que Dieu a créée à son image et de blesser quelqu’un que Dieu aime et pour qui Jésus est mort.
*_Le racisme, sous des formes et à des degrés divers,_* est une plaie pour l’humanité depuis des millénaires. Frères et sœurs de diverses ethnies, il ne devrait pas en être ainsi ! Les victimes de racisme, de préjugés et de discriminations ont besoin de pardonner. Éphésiens 4.32 déclare : « Soyez bons et pleins de compassion les uns envers les autres ; pardonnez-vous réciproquement comme Dieu nous a pardonné en Christ. » Les racistes ne méritent peut-être pas votre pardon, mais nous méritions encore moins celui de Dieu. Les auteurs d’actes racistes, de préjugés et de discriminations doivent se repentir. « Livrez-vous vous-mêmes à Dieu comme des morts revenus à la vie et mettez vos membres à son service comme des instruments de la justice. » (Romains 6.13) Puisse Galates 3.28 se réaliser pleinement : « Il n’y a plus ni Juif ni non-Juif, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme, car vous êtes tous un en Jésus-Christ. »
*_Pasteur Umba wa Bondo Kazadi._*
_(Mastère en Théologie et Licence en Informatique de Gestion)_
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Religions : star des réseaux sociaux et curé de Joigny, il lance son « Netflix chrétien ».
See on Scoop.it - JamesO
Prêtre le plus suivi sur les réseaux sociaux en France, avec 1,2 million d'abonnés sur Tiktok, le père Matthieu de Joigny (Yonne, Bourgogne-Franche-Comté) a lancé le mardi 21/02/23 une plateforme chrétienne : Theostream. Un Netflix de la foi qui compilera près de 1.000 vidéos pour appréhender toutes les subtilités de la religion.
JamesO's insight:
Via l’agence JamesO Média❗️N.D.L.R. : article de presse publié par France 3 Bourgogne-Franche-Comté le lundi 20/02/23.
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 2,1-12
1 « Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem
2 et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
3 En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui.
4 Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ.
5 Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète :
6 Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. »
7 Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ;
8 puis les envoyas à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui »
9 Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant.
10 Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie.
11 Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
12 Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. »
(Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Mt 2,2
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » (Mt 2,2) On sait à quel point l’attente du Messie était vive au temps de Jésus. Tout le monde en parlait, tout le monde priait Dieu de hâter sa venue. La majorité des Juifs pensait que ce serait un roi : ce serait un descendant de David, il régnerait sur le trône de Jérusalem, il chasserait les Romains, et il établirait définitivement la paix, la justice et la fraternité en Israël ; et les plus optimistes allaient même jusqu’à dire que tout ce bonheur s’installerait dans le monde entier. Dans ce sens, on citait plusieurs prophéties convergentes de l’Ancien Testament : d’abord celle de Balaam dans le Livre des Nombres. Je vous la rappelle : au moment où les tribus d’Israël s’approchaient de la terre promise sous la conduite de Moïse, et traversaient les plaines de Moab (aujourd’hui en Jordanie), le roi de Moab, Balaq, avait convoqué Balaam pour qu’il maudisse ces importuns ; mais, au lieu de maudire, Balaam, inspiré par Dieu avait prononcé des prophéties de bonheur et de gloire pour Israël ; et, en particulier, il avait osé dire : « Je le vois — mais pas pour maintenant — je l’aperçois — mais pas de près : un astre se lève, issu de Jacob, un sceptre se dresse, issu d’Israël… » (Nb 24,17). Le roi de Moab avait été furieux, bien sûr, car, sur l’instant, il y avait entendu l’annonce de sa future défaite face à Israël ; mais en Israël, dans les siècles suivants, on se répétait soigneusement cette belle promesse ; et peu à peu on en était venu à penser que le règne du Messie serait signalé par l’apparition d’une étoile. C’est pour cela que le roi Hérode, consulté par les mages au sujet d’une étoile, prend l’affaire très au sérieux. Autre prophétie concernant le Messie, celle de Michée : « Et toi, Bethléem Éphrata, le plus petit des clans de Juda, c’est de toi que sortira pour moi celui qui doit gouverner Israël. » (Mi 5,1). Les mages n’en savent peut-être pas tant : en arrivant à Jérusalem, ils vont se renseigner auprès des autorités. Et c’est là, peut-être, la première surprise de ce récit de Matthieu : il y a d’un côté, les mages qui n’ont pas d’idées préconçues ; ils sont à la recherche du Messie et ils finiront par le trouver. De l’autre, il y a ceux qui savent, qui peuvent citer les Écritures sans faute, mais qui ne bougeront pas le petit doigt ; ils ne feront même pas le déplacement de Jérusalem à Bethléem. Quant à Hérode, il est le roi des Juifs, reconnu comme roi par le pouvoir romain… Et voilà qu’on lui rapporte une rumeur qui court dans la ville : des astrologues étrangers ont fait un long voyage jusqu’ici et il paraît qu’ils disent : « Nous avons vu se lever une étoile tout à fait exceptionnelle … Le vrai roi des juifs vient sûrement de naître » ! … On imagine un peu la fureur, l’extrême angoisse d’Hérode ! Alors il se renseigne sur le lieu et sur l’âge de l’enfant ; on ne connaît pas la réponse mais la suite nous la fait deviner : puisque, en prenant une grande marge, Hérode fera supprimer tous les enfants de moins de deux ans. Dans le récit de la venue des mages, Matthieu nous donne déjà un résumé de toute la vie de Jésus : dès le début, à Bethléem, il a rencontré l’hostilité et la colère des autorités politiques et religieuses... Et pourtant, il était bien le Messie : tous ceux qui le cherchent peuvent, comme les mages, entrer dans le salut de Dieu. (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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APOSTASIE ET L’HOMME DU PÉCHÉ
#Apostasie_et_l_homme_de_péché #Serge_Rossi Qc_0843
Deuxième partie de l'article (2/12)
LES ORIGINES DE L’HOMME DU PÉCHÉ DANS L’HISTOIRE DE L’ÉGLISE ?
Tout au long de l’histoire, les circonstances entourant la venue de Christ et la nature du Seigneur correspondaient si parfaitement aux prophéties à son sujet, que lorsqu’il parut, ceux qui appartenaient à Dieu acclamèrent son Nom. De même, le troupeau de Christ fut reconnaissant de ce qu’il avait décrit l’Antichrist avec tant de clarté ...
N’en déplaise à une croyance populaire erronée, les papes ne sont pas les successeurs de l’apôtre Pierre. En revanche, ils sont bien les successeurs de l’Empereur romain. L’histoire démontre que l’empereur Justinien attribua officiellement le titre de « Souverain Pontife, ou Grand Prêtre Suprême » à l’évêque de Rome au sixième siècle.
La fonction de « Souverain Pontife » existe maintenant depuis près de 1,500 ans dans l’Institution catholique romaine, et elle provient d’une source profane et apostat.
La Bible proclame qu’il y a un seul Souverain Pontife, le Seigneur Jésus-Christ, désigné par Dieu.
LIRE : Hébreux 7.11-28
Justinien, un empereur païen, confia à l’évêque de Rome la gouvernance universelle de tout le monde chrétien.
Dès lors, on appela « pape » l’évêque de Rome, car il était devenu le chef spirituel de l’Empire païen de Rome. À lui seul, ce fait historique a déjà suffisamment de poids pour montrer clairement qui est l’homme du péché annoncé par l’apôtre Paul.
Les différentes appellations énoncées dans la prophétie désignent les noms et titres d'un individu, dont les traits caractéristiques sont liés à un système religieux et politique corrompu qui s'est développé dans l'église du Seigneur.
Un tel système pouvait accomplir toutes les prédictions faites concernant l'homme du péché, ce qu'un seul homme ne pouvait faire.
La prophétie montre que ce système de contrefaçon n'est pas le système d’une religion païenne, tel que le culte à l’empereur de Rome, parce que l’église du Seigneur n'a jamais été sous l'autorité d’un empire polico-militaire et n’a pas vocation à être dirigé par un seul homme.
En effet, au regard de l’histoire humaine, il n'est pas nécessaire de chercher longuement pour trouver un caractère s'adaptant parfaitement aux paroles prophétiques ; un caractère qui est décrit par les historiens profanes ainsi que par les chrétiens fidèles au Seigneur, que le seul et unique système dont l'histoire s'adapte à ces prophéties est la Papauté.
Même si chaque prêtre et évêque de l'institution de Rome ne sont pas personnellement l'Antichrist, ils sont membres du système dont le pape est le représentant visible de l’antichrist.
Remarquons en outre que l'institution papale de Rome, considérée seulement comme système ecclésiastique n'est jamais représenté par un homme dans aucune figure. Au contraire, le symbole employé pour indiquer une église considérée indépendamment de son Seigneur et Chef, est toujours une femme.
La Véritable Église est symbolisée par une « vierge chaste », tandis que l'organisme apostat qui est déchue de sa chasteté et de sa fidélité primitives au Seigneur est symboliquement appelée « une prostituée. »
La papauté est le nom de cette organisation, elle a été établie sur une fausse interprétation des Écritures : La succession des papes semble apparaître comme légitime successeur de l’apôtre Pierre, en ayant tordu le sens des Paroles de Jésus :
Matthieu 16.18 : « Et moi, je te dis que tu es Pierre (Petros) et que sur cette pierre (petras), je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. »
La signification exacte de ce texte, se trouve dans Ésaïe 28.16 : « Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse, et celui qui croit en elle ne sera point confus. »
Aujourd’hui, combien sont-ils à croire que l’Église de Jésus Christ repose sur l’apôtre Pierre ? L’Église que Jésus-Christ a bâtie ne repose pas uniquement sur l’apôtre Pierre, mais aussi sur tous les apôtres et les prophètes dont Jésus Christ est la pierre principale, Éphésiens 2.19-22.
En effet, Pierre le dit lui-même dans sa première lettre, la pierre dont Jésus parle est le Messie lui-même, qui a été annoncé par les prophètes d’Israël, IPierre 2.6
Mais l'Église initiée par les apôtres commença à déchoir, à mesure qu'elle croissait en nombre sous les enseignements et l'exemple d'hommes ambitieux dont les idées s'inclinaient de plus en plus en faveur de l'influence et du pouvoir mondains. L'esprit de l'Église ressembla graduellement à la pensée et aux convoitises du monde.
C'est ainsi que peu à peu, par un lent processus de raisonnements qui dura des siècles, l'attente réelle de l'Église dans la seconde venue du Seigneur, en vue de son exaltation et de la bénédiction du monde, fut perdue de vue par beaucoup de croyants et qu'une nouvelle attente prit place : L'attente du succès sans le Seigneur, sous la suprématie et la direction d'une lignée de papes.
C'est ainsi que par des connivences, des intrigues et des échanges de faveurs avec le monde, la vraie Église du Seigneur devint difficile à trouver, ainsi que les chrétiens fidèles à la saine doctrine.
Le moment où l'apostasie se développa comme « l'homme du péché » fut celui où la hiérarchie papale s'exalta elle-même sous la suprématie d'une lignée de papes, et où elle usurpa le gouvernement de la terre et commença à régner au nom de Christet prétendit être la véritable Église universelle.
Pendant des centaines d'années, la papauté a non seulement trompé les rois de la terre, quant à son pouvoir, à sa prétention à les gouverner par droit divin et régné sur eux, mais elle s'est assise dans l'église, le temple de Dieu, où Christ seul doit être reconnu comme Chef et Maître, prétendant être le seul maître et législateur; et avec cela, elle a trompé tout le monde par son succès phénoménal et par son arrogante prétention, excepté un petit nombre de fidèles.
Cette tromperie fut d'autant plus forte que ces desseins ambitieux ne se montrèrent que petit à petit et qu'ils se réalisèrent d'une manière encore plus graduelle. Cette séduction dure depuis des siècles ; elle existait déjà secrètement sous forme d'ambition aux jours de Paul.
Ce fut un lent processus au cours duquel une erreur suivit une autre erreur, les déclarations d'un homme ambitieux s'ajoutant aux déclarations d'un autre et ainsi de suite dans le cours des temps.
Ainsi, insidieusement, Satan sema et arrosa les semences du mensonge et développa le système le plus grand et le plus influent que le monde ait jamais connu : La papauté.
Le mot Antichrist a une double signification : D’abord, il signifie contre [opposé à Christ] ; ensuite, il veut dire à la place, [une contrefaçon de Christ].
Dans le premier sens, c'est une expression générale qui peut s'appliquer à tout ennemi opposé à Christ. Dans ce sens beaucoup furent des antichrists : Saul le persécuteur, plus tard appelé Paul, les pharisiens, les sadducéens, les partisans de l’Islam, tous les empereurs romains et tous ceux qui ne s’opposaient au Seigneur furent des antichrists — adversaires de Christ, Actes 9.4.
Même si ce fut de réels ennemis, ce n'est pas dans ce sens que les Écritures emploient le nom Antichrist. Elles donnent plutôt au mot « Antichrist » le sens de dénaturer, de contrefaire, de prendre la place du vrai Christ.
L’apôtre Jean dit en I Jean 2.18-19 : « Vous avez entendu que l’Antichrist vient ; — même maintenant il y a plusieurs anti christs. » [Le grec fait la distinction entre l'Antichrist spécial et les autres en grand nombre].
Les remarques suivantes de Jean montrent qu'il ne parle pas de tous ceux qui sont opposés à Christ et à l'Église, mais d'une certaine classe de ceux qui tout en professant être du corps de Christ, l'Église, ont abandonné les principes fondamentaux de la Vérité, et par cela même, non seulement la dénaturèrent, mais prirent aux yeux du monde la place et le nom de la véritable Église — contrefaisant ainsi réellement les vrais saints.
L’apôtre Jean dit, en parlant d'eux :
I Jean 2.18-19 : « Jeunes enfants, c'est l'heure dernière ; comme vous avez entendu qu'un antichrist venait, voici qu'il y a maintenant plusieurs antichrists : Par là nous reconnaissons que c'est l'heure dernière. Ils sont sortis de chez nous, mais ils n'étaient pas des nôtres. »
Jean déclare que ceux qu'il mentionne comme plusieurs antichrists ont l'esprit de l’Antichrist.
Après ces indications sur l'identité et les caractéristiques de l'homme du péché, nous allons procéder à l'examen de quelques preuves historiques, prouvant, au-delà, de tout doute, que toutes les prédictions concernant l'Antichrist ont été accomplies dans le système papal d'une manière et à un degré tels qu'à la lumière de nos jours, tous doivent admettre que cela ne saurait se répéter.
L'espace dont nous disposons nous oblige à ne donner qu'une simple esquisse de la grande masse des témoignages historiques. Nous nous sommes bornés aux historiens reconnus les plus dignes de foi et nous avons cité aussi les témoignages et les faits admis par des écrivains catholiques romains.
QUELS SONT CEUX QUI ONT RECONNU L’HOMME DU PÉCHÉ DANS L’HISTOIRE ?
Dès le début des persécutions, et tout au long des six siècles de l’Inquisition, les Vaudois, les Lollards, partisans de John Wycliffe les chrétiens de Bohême et les adeptes de la Réforme comprirent clairement non seulement le rôle de Christ, mais encore celui de la contrefaçon initiée par la papauté. Nombre d’entre eux furent persécutés ; leur conviction d’avoir à tenir face à l’Antichrist les remplissait de zèle et de courage.
Les chrétiens bibliques d’autrefois reconnaissaient l’Antichrist dans l’institution catholique romaine :
Même au moyen âge, cette identité était explicitement reconnue par Dante Alighieri, John Wycliffe, Jean Hus et Savonarole, entre autres ; au temps de la Réforme, par Martin Luther, William Tyndale, Jean Calvin, Thomas Cranmer, Hugh Latimer, Nicholas Ridley, John Bradford et John Foxe ; au 17e et aux 18 e siècles, par John Bunyan, par les traducteurs de la Bible de 1611.
Il y aussi les auteurs des Confessions de foi de Westminster et de 1689 ; par Isaac Newton, Jonathan Edwards, George Whitefield, et John Wesley ; et plus près de nous, par Charles H. Spurgeon, l’évêque J.C. Ryle, et Martyn Lloyd-Jones. Tous ces hommes, et bien d’autres encore, voyaient avec quelle précision les Écritures parlent de l’Antichrist.
La Parole écrite s’est accomplie dans l’histoire,tant par les événements ténébreux que par les événements lumineux. Les faits historiques adhèrent à la prophétie des Apôtres tout comme un gant qui vient recouvrir une main.
De nos jours, il est « spirituellement correct » de s’abstenir de parler de l’Antichrist, si ce n’est pour le renvoyer à un scénario futuriste impossible à examiner puisqu’il n’a pas encore eu lieu. Voilà une application du « principe de tolérance », qui a presque réussi à faire oublier le tranchant, la précision et la fulgurance de cette épée qu’est la Parole de Vérité.
Cette tolérance veut qu’on s’abstienne d’appliquer à l’histoire les avertissements de Christ et des apôtres Jean et Paul; on les applique au contraire à un futur chef politique à la fin du monde.
De nombreux enseignements bibliques actuels parlent de l’Antichrist comme d’un leader politique à venir, mais selon la prophétie de l’apôtre Paul, l’homme du péché est un chef religieux et politique. Cette description s’applique parfaitement au pape catholique romain dans sa fonction pontificale.
Le texte de II Thessaloniciens 2.3-12 est l’un des passages le plus explicite qui dévoile l’Antichrist. L’apôtre Jean parle aussi de l’Antichrist, mais succinctement dans sa première lettre ...
II Thessaloniciens 2.3-4 : « Que personne ne vous séduise d’aucune manière, car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. »
QUAND L’HOMME DU PÉCHÉ S’EST-IL MANIFESTÉ DANS L’HISTOIRE ?
Dans son « Histoire du Christianisme », Mosheim décrit l'Église dans la déchéance de sa pureté et de sa simplicité primitives ; comment elle descendit degré par degré dans sa profonde dégradation qui culmina dans l’apparition de « l'homme du péché. »
Il ne ressort pas de cet ouvrage si son auteur a reconnu ou non l'Antichrist, mais il a tracé d’une façon magistrale les agissements du « mystère de l'iniquité » dans l’Église jusqu'au commencement du IVème siècle lorsque son travail fut soudainement arrêté par sa mort ...
La place dont nous disposons ne nous permet pas de faire d'autres citations de son excellent et volumineux ouvrage mais nous en recommandons la lecture comme grandement instructive par ce qu'elle nous apprend sur ce sujet.
Nous citons une brève et frappante esquisse tirée de « L'Ancien Monde Romain » de Lord, sur l'histoire de l'église pendant les quatre premiers siècles, laquelle montre d'une manière claire et concise son déclin graduel et sa rapide dégénérescence après que l'obstacle dont parle Paul eut été levé.
Il dit : "Au premier siècle peu de sages et de nobles furent appelés ; aucun grand nom ne nous est rapporté : Ni philosophes, ni hommes d'état, ni nobles, ni généraux, ni gouverneurs, ni juges, ni magistrats.
Les chrétiens n’étaient pas assez importants au premier siècle pour être généralement persécutés par le gouvernement. Ils n’avaient pas même retenu l'attention publique. Personne n'a écrit contre eux, pas même les philosophes grecs. Nous ne lisons aucune protestation, ni apologie faite par les chrétiens eux-mêmes. Ils n'avaient pas, dans leurs rangs de grands hommes en fait de science, de talents, de richesse ou qui aient occupé une position sociale.
Il n'y a rien de plus stérile, dans l'histoire, que les annales de l’église dans le premier siècle pour autant qu'il est question de grands noms. Cependant, dans ce siècle, les convertis se multiplièrent dans chaque ville et ceux qui étaient le plus en vue furent persécutés ou tués, y compris à peu près tous les apôtres par Rome ou le peuple d’Israël."
"Au second siècle, il n'y eut pas d'autres noms plus grands que ceux de Polycarpe, Ignace, Justin Martyr, Clément, Mélito et Appolonius, évêques paisibles ou intrépides martyrs, qui enseignaient leurs troupeaux dans les chambres hautes et n'occupaient aucun rang dans le monde.
Renommés seulement pour leur sainteté et leur simplicité de caractère, ils ne furent cités qu'à cause de leur foi et de leurs souffrances. Même si parmi eux, quelques-uns ont écrit des apologies et des traités de valeur, nous ne trouvons parmi eux personne d'un rang élevé.
C'était une disgrâce, aux yeux des grands et des puissants, que d'être chrétien. La première littérature chrétienne est principalement apologétique ; le caractère doctrinal en est simple et pratique. Il y eut des controverses dans l'Église, une vie religieuse intense, de grandes activités, de grandes vertus, mais pas de conflits extérieurs, ni d'histoire séculière.
L’Église n'avait pas encore attaqué le gouvernement ou les grandes institutions sociales de l'empire. Elle n'avait que des assemblées locales composées d'hommes et de femmes purs et irréprochables, qui n'aspiraient pas à diriger la société.
Mais ils avaient attiré l'attention du gouvernement et étaient maintenant d'une importance suffisante pour être persécutés. Ils étaient regardés comme des fanatiques qui cherchaient à détruire le respect dû aux institutions et aux croyances existantes."
"Au deuxième siècle, marquée par la disparition des apôtres, la politique de l'église s'organisa tranquillement pour gouverner le monde. Il y eut une association organisée entre ses membres ; les évêques étaient devenus influents, non dans la société, mais parmi les chrétiens ; des diocèses et des paroisses furent établis ; il y eut une distinction entre les évêques des villes et ceux de la campagne ; des délégués des églises s'assemblèrent pour discuter des articles de foi ou supprimer des hérésies naissantes.
Le système diocésain fut développé et la centralisation ecclésiastique commença ; on se mit à considérer les diacres comme faisant partie du haut clergé ; les armes d'excommunication furent forgées ; des efforts missionnaires furent poursuivis ; les fêtes de l'église furent créées ; le gnosticisme fut embrassé par nombre des principaux esprits ; des écoles de catéchistes enseignèrent systématiquement la foi ; les formules du baptême et les sacrements prirent une grande importance et le monachisme devint populaire. L'église posait ainsi le fondement de sa future politique et de sa puissance ...
Prochainement troisième partie de l’histoire de l’apostasie ...
Serge Rossi
Évangéliste et prédicateur
Source du Groupe privé : COMBATTRE POUR LA VÉRITÉ
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Ton cœur est-il pur?
À quoi penses-tu lorsque tu entends le mot "pur"?
Est-ce que tu visualises un grand verre d'eau cristalline? Des draps blancs fraîchement lavés? Ou peut-être quelqu'un qui est moralement sain et bon?
Dans la sixième béatitude, une série de promesses que Jésus a faites au sujet du royaume de Dieu, Jésus a dit ceci :
"Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu!"
Matthieu 5:8 LSG
Le mot "pur" signifie sain ou irréprochable, exempt de corruption ou de contamination, purifié par le feu ou non souillé par la culpabilité. Aucun d'entre nous ne peut vraiment être pur par lui-même, malgré tous nos efforts.
Avant que Jésus n’apparaisse, les prêtres lévitiques, les plus élevés dans la hiérarchie religieuse, étaient chargés du culte et de la médiation dans le saint des saints (à l'intérieur du tabernacle, dans le désert et, plus tard, dans le temple de Jérusalem), où la présence de Dieu résidait sur terre. Pourtant, même eux devaient régulièrement être purifiés.
Aujourd'hui, grâce à son sacrifice ultime sur la croix, Jésus a ouvert la voie pour nous. Son sang a couvert nos péchés et, lorsque nous acceptons son sacrifice, lui nous rend purs. Maintenant et pour toujours, nous pouvons "nous approcher avec assurance du trône de la grâce", où nous pouvons trouver la miséricorde et la grâce de notre Dieu lorsque nous en avons le plus besoin (Hébreux 4:16 LSG). À présent, nos corps sont les temples actuels où l'Esprit de Dieu a choisi de résider.
Avoir un cœur pur ne veut pas dire d'être parfait, mais de faire confiance à Jésus pour purifier nos âmes.
Comme Ésaïe l'a prophétisé:
"Venez et plaidons! dit l'Éternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige; S'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine. Ésaïe 1:18 LSG
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https://youtu.be/TnepbXzFnzo
#Angelus du mardi 14 février 2023 : Fête de Saint Valentin, Prêtre et Martyr
" Celui qui conservera sa vie, la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de Moi la retrouvera ".
Matthieu X (Évangile)
Udp
Jérôme
https://youtu.be/TnepbXzFnzo
#Angelus of Tuesday, February 14, 2023: Feast of Saint Valentine, Priest and Martyr
"Whoever keeps his life will lose it, and whoever loses his life for Me will find it."
Matthew X (Gospel)
Udp
jerome
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