#mémoire familiale
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L’été en poche (03): Là où le crépuscule s’unit à l’aube
L’été en poche se poursuit avec Marina Dédéyan qui, tout en explorant de son arbre généalogique, nous offre une formidable saga romanesque. Avec «Là où le crépuscule s’unit à l’aube», elle éclaire aussi la révolution russe, avec son lot de drames.
En deux mots Julia, sans le sou, est contrainte de trouver refuge chez sa sœur à Saint-Pétersbourg. C’est là qu’elle va rencontrer le séduisant William Brandt, l’un des meilleurs partis du pays. Faisant fi des conventions, ils décident d’unir leurs destinées et d’oublier les troubles qui commencent à secouer la Russie. Ma note: ★★★★ (j’ai adoré) Si vous voulez en savoir plus… Ma chronique…
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Poussière Blonde de Tatiana de Rosnay
Tatiana de Rosnay mêle le Far West, Hollywood et les secrets de famille dans ce roman nostalgique sur la vie de Pauline à Reno. #PoussièreBlonde #TatianaDeRosnay #LittératureFrançaise #RomanContemporain #IntriguesFamiliales #Secrets #Mémoire
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Le Front de Libération du Bassin
J'ai appelé Valérie et je lui ai tout raconté, calmement, sans rien oublier : la liste des stagiaires, le purgatoire, Simon qui s'inquiétait dans mon téléphone, le switch et plus rien à brûler, je lui ai dit : "Je crois que Sexy est comme les autres. Je crois qu'il veut se taper des minettes et je crois que je m'en fous". Elle m'a dit : "C'est la meilleure nouvelle depuis des semaines". Elle a dit aussi : "Il faut fêter çà".
J'ai filé à Savigny, Thierry était encore au boulot alors on a dansé dans le salon, toutes les deux avec Enzo, musique à fond, on chantait très fort et très faux, le Chien Crétin transporté de joie aboyait et tournait au milieu de nous au risque de nous faire tomber, Enzo piaillait plus fort que tout le monde en faisant des bonds de Power Ranger. Au bout d'une heure, on était en nage alors on a fait sauter les tricots et on s'est retrouvées en soutif, on montrait à Enzo comment twerker sur Juggernaut - qui donnerait envie de twerker au roi d'Angleterre - mais il n'y arrivait pas, il avançait le buste comme font les poules au lieu de remuer son tout petit cul. Je plaquais mes paumes sur mes hanches : "Chéri, regarde-moi, c'est çà qui doit gigoter, pas le haut, regarde Tata comment elle fait". Valérie a posé les mains sur les épaules de son fils et elle m'a regardée, sérieuse d'un coup comme au bord d'une vérité révélée : "J'espère qu'il sera gay plus tard, avec un peu de chance ? Il sera plus intelligent que les hétéros".
"Ben çà dépend", j'ai fait la grimace. "Regarde Prof Austère : il est plus misogyne qu'un hétéro, dans son genre". J'ai pris une grosse voix méprisante : "T'es une vieille pauvre, t'as rien à faire dans mon cours".
Valérie s'est agenouillée devant Enzo, grave soudain, elle l'a regardé dans les yeux : "Ne dis jamais à une femme qu'elle est trop vieille pour quelque chose".
On a levé le poing : "F.L.B. jusqu'à la mort" et d'un coup, j'ai eu un flash :
- Tu te souviens de Six et Demie ?
- Oh putain oui.
=> Six et Demie - Seth, de son vrai nom. C'est moi qui l'avait rebaptisé Six et Demie, à l'époque où il sortait avec Val et qu'il avait des problèmes d'érection. Entre autre traits sympathiques, il lui avait fait porter des cornes pendant des semaines. Va savoir pourquoi, le surnom lui était resté. Ce débile lui avait dit aussi : " Je ne peux désirer que des filles qui sont mannequins".
"Si çà se trouve", je me bidonnais, "Sexy avec ses étudiantes, c'est comme Six et Demie avec ses mannequins". Val riait tellement fort qu'elle a trébuché sur le halogène, qui a bien failli traverser la baie vitrée.
Quand Thierry est rentré, il a vu le chantier dans le salon : "Qu'est-ce qui s'est passé ici ?". On l'a pris avec nous, sans lui laisser le temps de poser ses clés, et on est retournés dans ce bar où Valérie et moi avions fêté mes sentiments naissants pour Sexy - il y a un an, il y a un siècle, il y a une éternité.
On a commandé une assiette de frites pour Enzo et Valérie est partie parlementer avec le patron du bar. Quelques minutes plus tard, alors qu'on se demandait quand on pourrait prendre nos places pour Rock en Seine, les premières mesures de Voyou, Voyou ont résonné super fort dans le bar désert. "De la part de Valérie pour sa super copine badass" a crooné le patron dans son micro, comme un samedi soir au Metropolis devant 2.000 beaufs en sueur.
J'ai regardé Valérie sans comprendre pendant qu'elle se dandinait, mystérieuse et souriante. Et puis, je me suis rappelé d'un coup cette même soirée Spéciale Sexy, où je lui avais dit : "Aucun mec ne veut de moi parce que les mecs n'aiment pas les filles badass. D'ailleurs, tu as remarqué : il n'y a pas d'équivalent féminin au Voyou Voyou de Michel Berger ?".
Et Valérie avait explosé de rire dans son mojito : "Ben si ! Une voyelle !".
#scènes de la vie familiale#juggernaut#tyler the creator#voyou voyou#michel berger#survivre en master#vis ma vie d'étudiante#reprise d'études#vie sentimentale année zéro#le printemps des cendres#noté pour mémoire#pour archivage
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Retour dans un passé compliqué. Parti de rien, avec des parents aux moyens modestes, divorcés et une jeunesse marquée par les difficultés financières et familiales, j'ai dû apprendre très tôt à faire face à l'adversité. Les souvenirs de très nombreux repas à base de raviolis en boîte, un frigo vide et les visites d'huissiers à la maison pour régler les dettes de mes parents sont encore bien présents dans ma mémoire. Malgré cette période difficile et la gêne de devoir recourir à l'aide sociale pour aller chercher des vêtements, ces épreuves ont forgé mon caractère. À l'âge de 16 ans j'étais papa, j'ai pris une décision qui allait changer ma vie. J’ai fondé ma première entreprise à 20. Aujourd'hui, à 73 ans, je suis toujours entrepreneur et même multi-entrepreneurs. En regardant en arrière, je réalise que ces défis de mon adolescence m'ont donné la détermination et l'énergie nécessaires pour réussir. J'ai cultivé un désir ardent de réussir, de m'en sortir, de tracer mon propre chemin et de ne pas reproduire les schémas du passé. Cette expérience m'a appris l'importance de la patience, de la curiosité l’envie d’être différent et de la persévérance. Pour réussir dans le monde des affaires, il faut être prêt à innover, à se dépasser et à toujours viser l'excellence et plus haut et encore plus haut. C'est ainsi que l'on peut véritablement s'élever et atteindre ses objectifs professionnels et personnels. Je crois que d'où vous venez, que vous avez été élevé avec une cuillère dans la bouche, ou malheureusement avec des obligations un peu différentes. Quand vous croyez en vos rêves, vous pouvez atteindre ce que vous avez envie de faire. Je pense que malheureusement beaucoup de gens baissent les bras trop vite, et pourtant il faut faire le contraire se battre. Je suis maintenant heureux de n’avoir rien eu quand j’étais jeune, d'avoir traversé ces périodes de ma vie. Les défis rencontrés dans ma jeunesse ont forgé mon caractère et renforcé ma détermination. Si les circonstances avaient été différentes, mon récit aurait été tout autre. Chaque épreuve surmontée m'a préparé pour les défis à venir et m'a guidé vers la réalisation de mes affaires. J’ai manqué de beaucoup de choses mais maintenant je peux m’offrir ce que je veux et c’est ça la revanche de la vie. Le travail est la clef de la réussite, l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt !
Return to a complicated past. Starting from nothing, with parents of modest means, divorced and a youth marked by financial and family difficulties, I had to learn very early to face adversity. The memories of many meals based on boxed ravioli, an empty fridge and the visits of bailiffs to the house to settle my parents' debts are still very present in my memory. Despite this difficult period and the embarrassment of having to resort to social assistance to get clothes, these ordeals have forged my character. At the age of 16 I was a father, I made a decision that would change my life. I founded my first company at 20. Today, at 73, I am still an entrepreneur and even multi-entrepreneur. Looking back, I realize that these challenges in my adolescence gave me the determination and energy to succeed. I cultivated a burning desire to succeed, to get by, to forge my own path and not repeat the patterns of the past. This experience taught me the importance of patience, curiosity, the desire to be different and perseverance. To succeed in the business world, you must be ready to innovate, to surpass yourself and to always aim for excellence and higher and higher. This is how you can truly rise and achieve your professional and personal goals. I believe that where you come from, that you were raised with a spoon in your mouth, or unfortunately with slightly different obligations. When you believe in your dreams, you can achieve what you want to do. I think that unfortunately many people give up too quickly, and yet we must do the opposite and fight. I am now happy that I had nothing when I was young, that I went through these periods of my life. The challenges encountered in my youth shaped my character and strengthened my determination. If the circumstances had been different, my story would have been completely different. Each ordeal overcome prepared me for the challenges to come and guided me towards achieving my business. I lacked a lot of things but now I can afford what I want and that’s the revenge of life. Work is the key to success, the future belongs to those who get up early!
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J’en ai encore la boule au ventre !
C’est un conte noir que nous propose Sandrine Collette. Une fable familiale instinctive et sauvage. La narration est pleine de surprises.
Une grande réussite 👏
« Rose, elle a de l’âge. Ce n’est pas tant en nombre d’années qu’en nombre de douleurs : les secondes vont beaucoup plus vite et beaucoup plus fort que les premières. »
« Seulement l’absence, ce n’est jamais doux. C’est juste le temps. C’est comme ça. On peut bien ne pas être d’accord, le temps mange tout, les bonnes choses et aussi les mauvaises. Il a « Seulement l’absence, ce n’est jamais doux. C’est juste le temps. C’est comme ça. On peut bien ne pas être d’accord, le temps mange tout, les bonnes choses et aussi les mauvaises. Il a grignoté le chagrin, grignoté les absents »
« Oser, murmure-t-elle, et elle se tourne vers moi. Je ne dis rien bien sûr. Je le sais, ce sont les femmes qui se révoltent. Dans tous mes souvenirs depuis que je suis ici, seules les femmes ont parfois levé la voix, ont levé une fourche ou un bâton pour défendre la simple possibilité de vivre. Elles sont prêtes à donner leur sang pour leurs enfants. Les hommes, eux, se plient. Ils s’habituent à tout. Ils ne veulent pas mourir. »
« Ce n’est même plus un calcul, c’est un réflexe. La vie les a durcies, ces femmes ces mères qui regarderont ailleurs quand les enfants mangeront leurs petits pains chauds à la fin de la cuisson, regarderont ailleurs pour ne pas dire aux pères qu’elles ont cédé, ne pas sentir non plus leurs estomacs qui tirent, elles ramasseront les miettes, elles diront que cela leur suffit »
« « Alors quand l’un de nous peut devenir un maître plutôt qu’un gueux, quand il se trouve un morceau de pouvoir, il n’hésite pas. Faible avec les forts et fort avec les faibles. Nous appelons ça des crevards mais ce sont tout simplement des hommes. »
« Le mauvais vin aidant, il a glissé au bas de son âme. »
« Le chagrin s’estompe vite, il y a trop à faire pour survivre. »
« « Un jour tout s’écroule. Un jour de gel, un jour de guerre, un jour de mort. On ne peut pas faire confiance à la vie. Les anciens transmettent de génération en génération la mémoire de la peste qui a tué un homme sur trois lors de la grande épidémie, il a suffi d’un navire et de rats infectés, cela a commencé en été, en juillet, le mois d’avant personne ne connaissait la maladie, personne n’aurait pu prédire ce qui allait arriver. Toute leur existence se cale sur cette incertitude. Il n’y a pas de lendemains infaillibles. »
« « ce qu’elle entend là-bas. Humain plus tout à fait, d’un désespoir ou d’une terreur tels que les cris vont chercher du secours dans des sons animaux et difformes. »
« Pourtant au fond ils avaient déjà reculé, c’était seulement le temps d’accepter, le temps de digérer et que cela cesse de leur faire ces nœuds brûlants dans la gorge et dans le ventre, il faudrait que ça aille, avec cette terrible phrase attachée à eux de leur naissance jusqu’au dernier de leurs jours : c’était ainsi »
#lecture#photography#bookaddict#photographie#booklover#citation#extrait#sandrine collette#Madelaine avant l’aube
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PAPY A FAIT L'ALGÉRIE, par Maud Bachotet (1/2)
Première partie d'une chronique à la fois familiale et historique, du portrait d'un homme et d'une guerre, "Papy a fait l'Algérie" convoque un réseau d'images gardées secrètes que l'écriture se charge de donner à voir, de transmettre, relier, faire parler. C'est un voyage de recouvrance à la fois physique et mental aux deux pôles Nord/Sud. Maud Bachotet est écrivaine et éditrice, ses travaux d'écriture récents ont pour points de départ l'enquête psycho-géographique, l'imagerie populaire et anonyme, ou encore l'autofiction "psychopompe" (le récit intime se lovant dans celui d'une figure réelle dont l'écrit est leur point de rencontre). "Papy a fait l'Algérie" est sa première contribution au blog du Feu Sacré. Gooble Gobble, bienvenue à elle !
Les Parapluies de Cherbourg, Jacques Demy.
J’ai tant grandi que la maison d’enfance me semble devenue de poupée. Je déborde aussi bien du lit que de la baignoire, me cogne le crâne dans la largeur de la trémie chaque fois que je descends l’escalier et peux sans peine m’accouder à la table du séjour depuis le canapé tout en ayant un pied dans la cuisine. C’est un peu comme de vivre dans un voilier à jamais amarré.
Je me souviens du jour où la grande marée avait envoyé le fleuve valser dans les ruelles du village. Mon père, craignant le naufrage, avait pulvérisé de la mousse expansive sur le pas de la porte. Depuis la fenêtre, j’espérais que l’eau monte assez pour emporter notre bicoque au loin. Peut-être aurions-nous ainsi pu rendre visite à nos « cousins des îles ». Mais l’eau s’était arrêtée à une dizaine de centimètres seulement de notre porte. Comme pour me narguer. J’étais dévastée. Autant que je le suis aujourd’hui de me coucher bredouille dans mes draps de petit mousse. Après trois années passées sur les bancs de l’université à ne pas chercher à regarder plus loin que l’horizon de la licence (mes parents n’avaient pas su me payer de longue-vue en laiton ni me conseiller dans mon orientation), j’ai dû me résoudre à m’échouer sur le banc de sable bordant mon bled littoral. Me voici donc ensevelie sous une mer de cartons que je me refuse à ouvrir. Quitte à faire trois pas en arrière (un par année passée loin d’ici), je préfère encore m’immerger dans l’hier. Je retourne placards et tiroirs, relie chaque objet, vêtement ou feuille volante à une image de mon enfance ou de mon adolescence – je fais bien plus confiance aux récits de l’inanimé qu’à mes propres souvenirs. Dans la maigre bibliothèque, je tombe sur un livre de Jéromine Pasteur, Chaveta. Entre les pages, tournées à la volée, je feuillette ma mémoire qui se supplée à celles de l’exploratrice. C’est mon grand-père, dont je n’ai jamais vu le nez dans un bouquin, qui me l’avait donné à lire. Je me souviens d’un bateau construit des mains d’une jeune femme sans expérience. Je me souviens de ce même bateau engloutis quelque part sous l’Atlantique et des larmes de la jeune femme sans expérience. Je me souviens aussi d’un plan élaboré à la récré – au fil de ma lecture, peut-être ? – ayant pour dessein une virée à deux (pré-adolescentes sans autre expérience qu’une poignée d’heures de cours de voile) en catamaran. En revanche, je ne me souviens pas sur-le-champ de la forêt péruvienne, des Asháninkas ni des guérilleros. Ce n’était pas tant le prolongement de l’arrivée qui m’avait fascinée que l’urgence du départ.
Cette urgence, je l’avais toujours eue en moi. Enfant, j’avais vidé une valisette en plastique rouge (un jouet) de son contenu (des jouets) pour la remplir de ce qui me semblait nécessaire à la fuite, à savoir deux culottes blanches, un crayon télévision à double mines rouge et bleue et mon ours en peluche rose. Une fois sur le trottoir, tétanisée par le grondement des voitures, j’avais pris conscience qu’il n’était pas si simple de partir et étais rentrée affronter la peur de ma mère assourdie par le vrombissement du Moulinex. Plus tard, j’avais fini par accepter les vacances de la Toussaint, de Noël, d’hiver et d’été à demeure. Mes amies me postaient des cartes où tout était blanc, les pistes de neige comme les plages, et qui me réconfortaient lorsque le vert des champs, des dunes et de la mer me donnait la nausée.
Mon grand-père ne s’est jamais lassé des paysages de son enfance. Tous les matins, il prend sa voiture pour aller saluer la baie et prévoir le temps qu’il fera selon le niveau d’ennuagement du mont. Le samedi, il se laisse conduire par ma grand-mère jusqu’au sémaphore de Granville où il occupe son après-midi à inventorier les bateaux du port. À quoi pense-t-il depuis son banc de guet public ? Au jeune pêcheur en partance pour les grands bancs de Terre-Neuve ? Au jeune appelé sur le point d’embarquer sur l’El Djezaïr ? Au petit garçon rêvant de marcher dans les sabots de son grand-père ? Peut-être m’avait-il mis le livre de Jéromine Pasteur entre les mains pour cultiver chez moi ce désir héréditaire du grand large et qui semblait toujours sauter une génération.
Un jour, ma mère m’a dit : « Je ne comprends pas d’où te viens cette envie de voyager. Moi, je n’ai jamais eu envie de partir. » Je rêvais alors de contrées lointaines, de coutumes exotiques et de langues imprononçables. Je nourrissais une passion dévorante pour la Chine, ensuite détrônée par l’Inde, tandis que ma mère s’était contentée de ne jamais quitter le village qui l’avait vue grandir. Quant à mon père, il n’avait eu qu’à parcourir moins de quatre kilomètres pour l’épouser. La seule personne de mon noyau familial à n’avoir jamais franchi les frontières du village et du pays tout entier se trouvait être mon grand-père. Plus qu’une guerre, l’Algérie avait été pour moi un voyage dans sa jeunesse. Ce n’était pas la Chine, mais ça m’allait bien aussi. C’était un autre continent et on y parlait une langue qui se peint. Quelque part, j’enviais mon grand-père d’avoir « fait l’Algérie ». « Faire l’Algérie », à mes oreilles, ça ne signifiait pas « faire la guerre ». Avec l’innocence de l’enfance, je posais des questions sur le pays et il traçait devant mes yeux des paysages étrangers. Je posais des questions sur la langue et il posait sur la mienne des mots arabes. Je notais déjà sur des feuilles volantes à moitié noircies de dessins tout ce qu’il voulait bien me raconter. Mais j’ai beau fouiller la chambre de fond en comble, je ne parviens pas à mettre la main sur ces premiers témoignages recueillis à l’encre pailletée, peut-être même parfumée. Cette fois, il me faut me fier à ma mémoire.
Je repense à la boîte cartonnée. Plus tôt dans la semaine, mon grand-père m’a demandé au téléphone « dis, la boîte avec mes photos, sais-tu où qu’elle est ? » « C’est moi qui l’ai, papy. Rappelle-toi, tu me l’as prêtée… Je te la rends la prochaine fois que je passe ! » « Ah ! Bon, bon… » Je me suis demandée si ça lui prenait souvent de parcourir ces images. Avant de les lui rendre, je me lance dans un grand inventaire. Je dénombre un total de 190 photographies, 11 cartes postales et photos-cartes et 4 documents. Je distingue les photos de famille des photos que j’associe au service militaire. En attendant que mon grand-père accepte de poser des mots sur ces images, je me contente de les trier à l’estime :
FAMILLE (66)
· Baptême maman (14)
· Maman (15)
· Chantiers (5)
· Chiens (10)
· Fête de mariage (5)
· Autres (17)
SERVICE MILITAIRE (124)
· France (11)
· Algérie (113)
CARTES POSTALES & PHOTOS-CARTES (11)
· Deux femmes devant un décor peint (1)
· Carnaval (1)
· Le vieux pont (1)
· Rue du Pavé (1)
· Gavarnie (1)
· Algérois (1)
· Alger, casbah (1)
· Heureuse année (1)
· Souvenir de mon passage sur l’El Djezaïr (1)
· Souvenir de mon passage sur le Kairouan (1)
· Souvenir de mon passage sur le Ville de Tunis (1)
DOCUMENTS (4)
· Ordre de mission (1)
· Permission (1)
· Ticket de pesage de la grande pharmacie de Bab El Oued (1)
· Carte de prière Sœur Marie-Céline de la Présentation (1)
Les photos ainsi répertoriées, je les scanne une par une. Zoomées et rétroéclairées par l’écran de mon ordinateur, j’en découvre les détails.
Une vue en plongée du pont. Une mer vide occupe quasi entièrement la moitié supérieure du cadre. Au premier plan, deux rangées de valises bon marché, trop petites pour contenir des vies entières. Près des valises, trois hommes en uniforme. L’un d’eux a remarqué la présence du photographe. Il y a de la méfiance dans son regard. Ou peut-être est-ce un rayon de soleil. Sur la gauche de l’image, des civils, trois hommes et une fillette dont la tête est masquée par un foulard, s’appuient au garde-corps pour suivre du regard la trajectoire du bateau. Sur la droite de l’image, un jeune garçon et deux soldats les imitent. Au centre de l’image, deux autres soldats fixent l’objectif. Leur air penaud semble avoir été saisi par surprise. Sans doute le photographe les a-t-il sifflés depuis son nid perché avant de déclencher l’obturateur. Le mauvais cadrage donne à l’image une impression de mouvement.
À force de fixer la photo, je vois la houle onduler, les cheveux ondoyer, les corps tanguer. Surtout, je vois les valises. Le sujet de ce cliché, ce sont elles. C’est le départ. L’ailleurs. L’inconnu. Que met-on dans une valise quand on n’a rien ? Quand on nous somme de tout laisser derrière soi ? De ne prendre que le stricte nécessaire ? Une carte de prière confiée par les mains d’une mère inquiète et qui a marginé au dos « Réciter cette prière pendant neuf jours. N’oublie pas. » ? Moi, dans ma valise, je glisserai cette photo de deux inconnus surpris par le regard de mon grand-père. Il ne remarquera pas qu’elle a disparu.
À faire défiler sur l’écran de mon ordinateur ces paysages en noir et blanc, l’urgence du départ se fait plus que jamais ressentir. Comme l’ont fait avant moi Jéromine, papy, Zachary – la première par défi, le deuxième par devoir, le dernier par nécessité –, je m’en vais prendre la mer. Par dérobade. À une vitesse de 21,5 nœuds, soit 39,8 km/h, il me semble que je pourrais mettre à bonne distance le futur qui s’entête à me rattraper.
Le choix de la destination est simple : 1) il me faut un pays où me rendre par bateau ; 2) il me faut un port d’arrivée au départ de Cherbourg. De tous les pays qui peuplent mes fantasmes d’ailleurs, il ne reste donc plus que la Grande-Bretagne et l’Irlande. Je choisis les rebelles aux colons, la république à la monarchie, la patate à la Marmite, les Pogues à Police.
Pour se rendre à Cork, il n’est pas nécessaire de construire son propre bateau, pas plus qu’il n’est requis de posséder un ordre de mission ou des compétences en matière de pêche à la morue. Il suffit simplement de sélectionner au clic avec ou sans cabine, standard ou supérieure, avec ou sans hublot. Parce que je rêve d’aventure – qui a l’avantage d’être plus à portée de porte-monnaie que le confort –, j’opte pour l’expérience du grand large sans cabine, option hublots à volonté, dix-sept heures de traversée. Débarquée à Rosslare Harbour, il ne me restera ensuite qu’à prendre un premier bus pour Waterford et un second pour Cork. Quatre à cinq heures de route, trois comtés (Wexford, Waterford, Cork), vingt-six arrêts.
Arrivée à Cherbourg, il pleut. Je ne m’en étonne pas. Car l’économie cherbourgeoise repose sur l’eau dans tous ses états. D’un côté la mer, dont quatre ports (militaire, de pêche, de commerce et de plaisance) permettent de tirer profit, de l’autre la pluie, que Jean-Pierre Yvon a l’idée (soufflée par Jacques Demy) d’exploiter en créant en 1986 « Le Véritable Cherbourg », un parapluie haut de gamme multiprimé qui voyagera jusqu’au Japon couvrir la tête de l’actuel empereur Hiro-no-miya Nahurito dont la notice Wikipédia nous apprend qu’il a été décoré Grand maître de l’ordre du Soleil levant mais malheureusement pas de celui de la Pluie tombante. L’Antibourrasque étant à 149 euros, le Pébroque à 299 euros et le Milady en Moire à 650 euros, je prends la pluie. Et je me demande si Geneviève (Catherine Deneuve) aurait pu se refuser à Roland (Marc Michel) et lui jeter ses pierres précieuses à la moustache si seulement elle avait fait une école de commerce et vendu des parapluies de Cherbourg à des princes héritiers.
Je pense à Guy (Nino Castelnuovo), appelé en Algérie dans la première partie du film, en novembre 1957. J’entends ses paroles : Oh... Tu sais, maintenant, ça n’a plus d’importance... / Nous avons même tout notre temps... / Ce matin, j’ai reçu cette feuille de route / et je dois partir pour deux ans... / Alors, le mariage, on en reparlera plus tard... / Avec ce qui se passe en Algérie en ce moment, / je ne reviendrai pas d’ici longtemps... Je pense alors à mon grand-père, Normand lui aussi, ouvrier lui aussi, appelé lui aussi, au même âge, à l’été 1959. C’est drôle, je cours à l’aveugle derrière cette histoire que personne ne veut regarder droit dans les yeux et la voilà qui me devance sur le quai du port de Cherbourg tandis que j’embrasse ma mère, comme tant d’autres l’ont fait avant moi.
Sur la passerelle d’embarquement, je me demande si, là-bas, du côté de la mer Celtique, je trouverais des réponses dans mon disque dur saturé de photos. Sans doute trouverais-je plutôt des questions à poser dans le micro de mon téléphone, que mon interlocuteur, rejetant la faute sur la mauvaise qualité du réseau, pourra ignorer comme bon lui semble.
Depuis le pont, j’observe le quai. Ça fourmille d’adieux en bas. Je distingue mon grand-père, dans son uniforme foncé. Nous ne sommes plus à Cherbourg mais à Marseille. Derrière lui se dresse La Major. Il n’a ni mère à consoler – elle tient son café en Normandie –, ni fiancée à qui chanter des adieux – il ne l’a pas encore rencontrée.
Je sens une présence à mon côté. C’est lui, qui s’accoude au bastingage. Il considère la cathédrale d’un œil déformé à la fois par les rayons du soleil et par un professionnalisme juvénile. À 20 ans déjà, il ne peut s’empêcher de détailler la structure d’un édifice aussi digne – lui qui s’apprête à rejoindre un conflit qui l’est si peu –, de se figurer, sans posséder aucune connaissance de l’histoire de l’art et de l’architecture, quelles techniques les ouvriers de l’époque ont-ils utilisées. Bien plus tard, lorsqu’il sera transporté par taxi à Reims pour qu’un spécialiste de renom pulvérise au laser la tumeur venue se loger dans son oreille, il rendra chaque jour visite (du lundi au vendredi, pendant plusieurs semaines) à la cathédrale de Reims, sans jamais laisser faiblir son admiration.
Je me souviens de la présence de deux photos de La Major, la cathédrale de Marseille, dans la boîte, prises depuis le bateau. Il y en a également trois qui font le tour presque complet (nord, ouest, sud) de Notre-Dame-d’Afrique, à l’ouest d’Alger. Il n’y aucune piété chez mon grand-père. Ces édifices religieux sont pour lui comme des phares. Des points de départ. Et d’arrivée. Des témoins familiers parce que taillés dans le plus noble des matériaux : la pierre.
Je voudrais lui pointer du doigt le Mucem, ce cube posé sur la jetée et voilé d’une mantille de béton. Mais lui ne peut pas la voir. Il ne sait pas encore qu’un musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée verra le jour en 2013 à Marseille et qu’il s’enrichira en 2017 d’une collection d’œuvres et d’objets rassemblée en vue de l’ouverture d’un musée d’histoire de la France et de l’Algérie qui n’aura pas lieu. Alors je me contente de lui dire « est-ce que tu vas finir par me parler ? » Mais lui ne semble pas m’entendre. Son regard s’est posé à son tour sur le quai devenu celui du port de Granville. Il scrute un homme à l’accoutrement d’un autre temps : gros chandail, veste et pantalon cirés, bottes cuissardes, suroît en toile brune, mitaines en laine, baluchon. Zachary, le terre-neuvas. Un peu plus loin, une chorale d’hommes avinés entonne : Ceux qui ont nommé les Bancs / les ont bien mal nommés / ils en font des louanges / ils y ont jamais été. À son côté, une femme fixe la mer avec défi. Derrière eux, une fillette à qui l’on a dit de ne pas se retourner, sous peine de ne pas voir revenir son père, caresse un énorme chien à robe noire qui bientôt s’endort. Je me tourne vers mon grand-père. Je voudrais lui poser des questions sur Zachary, ce grand-père qu’il aimait tant. Mais il a disparu. Je suis de retour à Cherbourg. Et le ferry lève l’ancre.
La seconde partie sera publiée la semaine prochaine.
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Ciseaux Fanzine
Des fanzines queer mais pas que…
Pourquoi pas interviewer des acteurs du DIY ?
J’ai rencontré Ophélie au Salon « DIE or DIY » en décembre 2021, une autre fanzineuse posée à coté de mon stand. Nous avons donc pris le temps de discuter, échanger nos fanzines et ça a accroché.
Le caractère éclectique et du genre LGBT / Queer m’a interpellé ainsi que le style punkzine à l’ancienne. Elle a donc susciter ma curiosité sur son travail de longue haleine et je lui ai proposé une interview.
Elle m’a aussi appris le mot « DYKE » qui n’est pas dans le contexte une lame de roche magmatique à vous de chercher.
Elle a posé avec un tee shirt RIV qui lui va à ravir dans la thématique Cult of ride. Merci !!!
Peux-tu présenter « Les Ciseaux Fanzine » ?
« Les Ciseaux Fanzine », c’est un ensemble de fanzines autour des thématiques féministes et queer et de façon plus générale, sur la culture, le cinéma, la littérature, la musique avec parfois un humour décalé.
J’utilise le terme « queer », signifiant à l’origine « bizarre », « inadapté », pour désigner une identité, une culture et une communauté aussi qui remet en question les genres et une société dans laquelle le patriarcat est le modèle dominant. Pour moi, c’est un terme avec un sens politique qui sous-entend un certain engagement. Se revendiquer « queer » revient à politiser sa sexualité en remettant en question la société dans laquelle cette dernière doit/essaie de s’épanouir. Être « queer », c’est remettre en question les injonctions genrées de notre société.
J’ai choisi le format du fanzine à l’ère du numérique car j’aime énormément l’objet livre et la liberté qu’offre ce moyen d’autoédition (mise en page, distribution, thèmes, écriture etc.) à travers le DIY et j’adore aussi l’esthétique « punk ».
Quand et pourquoi avoir commencé à écrire ?
Vers l’âge de 10-11 ans j’ai commencé à écrire mes premiers textes et des sortes de fanzines. Je créais mes propres magazines de A à Z. J’avais envie de partager des articles, des illustrations, des jeux, et surtout un objet « livre ». J’étais fascinée par cet objet et par l’univers de l’édition. J’aimais l’idée d’être libre, d’illustrer mes propres histoires et de les partager. Je me réfugiais aussi dans l’écriture pour réfléchir aux premières attirances, à une identité en construction. La fiction permettait davantage de libertés, on ose davantage écrire ce que l’on a peur de dire. Ainsi, mon premier « roman » racontait une histoire d’amour entre deux ados. C’était une sorte de refuge.
Tes ources d’inspiration ? Pour qui ?
J’ai toujours été inspirée par la culture féministe et lesbienne. J’avais lu Mémoires d’une jeune fille rangée de Simone de Beauvoir en 3ème. C’était un peu complexe mais je l’avais dévoré avec passion. Dans la bibliothèque familiale, vers l’âge de 16 ans je suis tombée sur Claudine à l’école de Colette et ce fut une révélation. J’ai ensuite imprimé les poèmes de Sappho traduits par Renée Vivien puis les poèmes d’amour lesbien de Renée Vivien elle-même. J’ai ensuite découvert, via internet, d’autres artistes, auteures, réalisatrices lesbiennes et féministes. Et j’ai eu envie d’écrire pour partager toutes ces découvertes car souvent c’étaient des femmes peu connues du grand public. J’avais envie de partager ces références dans les cultures féministe et lesbienne. Ado, j’aurais aimé tomber sur un fanzine me présentant toutes ces icônes inspirantes. C’est vrai qu’à présent il y a les séries et les influenceuses des réseaux sociaux…
Le public visé est principalement les femmes, les personnes queer mais en réalité, il est important que chacun·e se sente concerné·e et curieux·se de toute cette culture pour déconstruire les préjugés et vivre dans une société plus inclusive et donc égalitaire. On revient ici à l’idée d’engagement liée au terme « queer ».
Tu as de multiples facettes parfois satirique puis poétique dans ton écriture ?
Documentaires, poétiques et parfois satiriques, il y a un peu de tout dans mes fanzines. La tonalité peut varier parfois d’une page à l’autre. J’ai une petite préférence pour la poésie pour la beauté du mot et des images.
Concernant l’aspect satirique, l’idée est de faire bouger les lignes, d’heurter le lecteur ou la lectrice pour le/la faire sortir de sa zone de confort et réfléchir…
Le Statut LGBT revendiqué ? Vulve féministe ? Sororité ? Explique nous?
Oui, je revendique le statut d’artiste LGBT+, queer même, parfois lesbien-queer. C’est vrai qu’il y a beaucoup de termes mais les sexualités et cultures liées à ces identités sont elles-mêmes extrêmement variées. Je ne me reconnais pas dans la culture « mainstream » très hétéronormée avec un humour qui repose très souvent sur des stéréotypes sexistes ou de genres qui, moi, ne me font pas vraiment rire, sur des rapports de domination homme/femme dans lesquels je ne me reconnais pas, et avec lesquels je suis en désaccord. Et comme je le disais plus haut, je me définis également comme une artiste queer dans le sens où je souhaite également lutter pour déconstruire les clichés de genre et faire exister, rayonner, grâce à mes mots, mes collages, mes dessins les cultures LGBT+ trop souvent écartées.
Plus que « vulve féministe », je n’avais encore jamais entendu cette expression, je dirai « clitoris féministe » car cet organe a trop longtemps été mis à part, oublié volontairement. Actuellement on en entend beaucoup parler, il était temps !
Et oui pour la sororité. C’est un mot extrêmement important dont encore certaines personnes méconnaissent encore l’existence. Il existe une fraternité dans notre société que l’on trouve presque naturelle, inconsciemment. Une union masculine est quelque chose de communément admis que l’on n’interroge jamais (on le voit bien au travail ou dans les émissions de télé-réalité ou de divertissement qui reflètent merveilleusement bien notre société). Tandis que la moindre union de femmes est immédiatement vue comme une dangereuse coalition à détruire le plus rapidement possible… car ce serait le signe d’un « féminisme » contre les hommes… Il y a un vrai problème sociétal à ce niveau-là. Une peur et un rejet des unions de femmes. Insister sur la sororité est pour moi un chemin vers l’égalité de tous, hommes, femmes, personnes non-binaires. Dans un idéal d’adelphité, terme sans dimension genrée.
La Place des femmes dans la société actuelle ? les femmes sont-elles biens dans leurs corps ?
Non, je ne pense pas que la plupart des femmes soient si bien dans leurs corps. C’est d’ailleurs encore une chose difficilement acceptée car cela passe pour un discours « victimisant ». Mais c’est un fait : le corps des femmes est encore trop souvent instrumentalisé, commenté et sexualisé dans tous les domaines. Dans le monde du ride, par exemple, on voit encore trop de meufs hyper sexualisées vs des mecs en t-shirts et pantalons larges… A quel moment on fait du skate ou du bmx en string et soutif ?!
Tu as fait un fanzine spécial Roller Derby, rider pour toi cela épanoui la femme ? Que penses-tu de notre fanzine Cult of ride justement ?
Vous la retrouverez dans les salons DIY et les fanzinothèques lyonnaises comme Café Rosa ou La luttine ainsi que sur Etsy.
Et son univers sur instagram.
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Lecture : La mémoire délavée, Nathacha Appanah
« Quand soudain, d’un arbre sur le quai, [les étourneaux] surgissent et ce surgissement ressemble à une déflagration silencieuse, on pourrait croire que le feuillage a explosé. A quoi ressemble le destin de ceux qui migrent, est-ce que ça explose bruyamment ou ça implose intimement ? »
Un récit familial poétique et émouvant, servi par une prose soignée. Nathacha Appanah peint le portrait de ses ancêtres, et surtout celui de ses grands-parents et leur vie passée sur l’île Maurice. Descendants d’engagés indiens qui venaient remplacer les esclaves noirs dans les champs de canne, ils sont le cœur des plus belles pages du livre. Cependant, la réflexion de l’autrice va plus loin, et le livre se veut aussi un témoignage de la difficulté à concilier ce que l’on peut apprendre dans les livres avec son histoire familiale. Il montre l’envers du décor, les recherches titubantes, les moments que la poésie vole au réel, au passé que l’on n’a pas connu.
Une jolie lecture donc, accompagnée de photos d’archives et rythmée par le vol des étourneaux que Nathacha Appanah a choisi comme point de départ.
#ps scribit#mes lectures#la mémoire délavée#nathacha appanah#je l'ai lu en avril mais je n'avais pas encore créé ce blog et après j'ai totalement oublié d'en faire un billet
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Immobile devant cette vitrine, je ne peux contenir mes larmes.
Un manège, aux rouages apparent, donne le tempo aux autres automates présents dans ce décor. En plein milieu du bal équin, un cheval doré attire mon attention. Je n'arrive pas à le croire. Il est là, juste devant moi. Depuis le départ de ma grand-mère, je n'ai jamais réussi à le retrouver. L'annonce de son décès n'avait même pas eu le temps de faire le tour de la famille, que sa maison était vide... Ce jouet tournant, je n'avais jamais pu le retrouver.
Je me précipite alors à l'intérieur de la boutique afin de l'examiner de plus près. J'attrape cet objet comme si celui-ci pouvait disparaître à nouveau, et regarde sous le socle si l'inscription dont je crois me souvenir y est encore. " Rose-Marie Borowsky". Mamie...
Le directeur de cette enseigne, ayant vu la scène, vient à moi afin d'avoir le fin mot de mes larmes. Après avoir repris mes esprits, je lui explique la tragique histoire familiale que garde précieusement le manège. En effet, l'équidé doré peut se retirer car c'est une clé ! Celle-ci ouvre le journal intime de ma grand-mère. Par chance, "les rats" n'avaient pas touché au carton du grenier dans lequel il était rangé.
Étant ému par mon récit et me confiant qu'il était heureux d'avoir l'historique d'un des objets de sa boutique, il me céda l'automate. Ce geste, jamais je ne pourrai l'oublier. Grâce à cela, je vais pouvoir lire les mémoires de celle qui m'avait élevé. Je quitte les lieux, le cœur au bord des yeux, impatiente d'en apprendre plus sur la personne que j'ai toujours admirée !
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✨🤩
Bonjour ! Merci pour les questions ! / Good afternoon ! Thank you for asks !
✨ Give you and your writing a compliment. Go on now. You know you deserve it. 😉 / ✨ Vous faire un compliment sur votre écriture. Allez-y maintenant. Vous savez que vous le méritez. 😉
FR : la question difficile ^^' Je dirais... j'écris de bons personnages qui arrivent à toucher à rester cohérent tout le long de l'histoire et qui peuvent avoir de bonnes alchimies familiales, qui sont les dynamiques que je préfère écrire de loin ! (et j'ai une bonne mémoire vu que je ne prend jamais de note quand j'écris, sauf quand je dessine certaines scènes).
EN : the difficult question ^^' I'd say… I write good characters who manage to stay consistent throughout the story and who can have good family chemistry, which are my favourite dynamics to write by far! (And I have a good memory, as I never take notes when I write, except when I draw).
🤩 Who is your favorite character to write? / 🤩 Quel est votre personnage préféré à écrire ?
FR : si je devais donner la palme à un de mes OCs (même si j'aime écrire tous mes OC de la même manière), je dirais surement Alix ! Il a une personnalité dynamique qui contraste bien avec celle de Rodrigue tout en étant complémentaire, c'est le personnage qui sort les punchline et n'a pas sa langue dans sa poche, et il est toujours là pour sa famille tout en remettant les gars qu'il n'aime pas à leur place ! (et vu qu'il est du bon côté du scénario, il fait bien de distribuer des mandales à ces personnages là !)
Sinon, le personnage féminin que je préfère écrire, se serait surement Ivy et Fregn à égalité, même si c'est pour des raisons opposées. Ivy a aussi une personnalité bien trempée, et j'aime écrire son affection pour Félicia et la famille de sa meilleure amie, tout comme le fait qu'elle aime sa liberté mais, elle fera quand même ce qui est juste pour tout le monde et aidera les autres plutôt que de filer pour favoriser ses propres désirs. Quant à Fregn, malgré le fait qu'elle soit mariée à Isidore et a peu de marge de manoeuvre avec lui, elle n'est jamais à court de moyens pour s'en sortir et protéger Sylvain qu'elle aime de tout son coeur. Elle reste un agent dormant très efficace, elle a toutes les armes pour mener la danse, accomplira sa mission sur le long terme et prendre sa revanche sur Isidore qu'elle finit par doubler. De plus, même si Isidore est un des personnages / OCs que j'aime le moins écrire, le voir se faire manipuler puis descendre par Fregn qui vient ensuite le narguer après tout ce qu'elle a enduré... c'est vraiment satisfaisant à écrire de le voir se prendre le retour de baton qu'il mérite ����
Les deux sont assez opposés, Ivy ayant un caractère plus vif et sanguin qui la rend assez facile à écrire vu qu'elle dit ce qu'elle pense, là où Fregn est plus compliquée à écrire étant donné qu'elle calcule tout ce qu'elle fait, elle planifie tout et est très prudente, mais c'est très satisfaisant de voir ce que provoquent ses actions et ses mots prudents à la fin des fins, comme une toile d'araignée qui se tend petit à petit autour de ses ennemis.
Pour ce qui est des personnages repris, c'est Rodrigue qui remporte la palme : c'est un personnage que j'adore pour sa gentillesse et son amour pour sa famille alors, c'est tout ce que j'aime écrire. C'est un vrai loup protecteur avec sa meute, et il est très agréable à écrire pour ça !
EN : if I had to give the award to one of my OCs (even though I like to write all my OCs the same way), I'd probably say Alix! He's got a dynamic personality that contrasts well with Rodrigue's while complementing it, he's the character who comes out with the punchline and doesn't have his tongue in his pocket, and he's always there for his family while putting the guys he doesn't like in their place! (And since he's on the right side of the scenario, he's good at giving those characters a hard time!)
Otherwise, my favorite female character to write would probably be Ivy and Fregn on equal terms, even if for opposite reasons. Ivy also has a strong personality, and I love writing her affection for Felicia and her best friend's family, as well as the fact that she loves her freedom but, she'll still do what's right for everyone and help others rather than bolt to further her own desires. As for Fregn, despite the fact that she's married to Isidore and has little room to maneuver with him, she's never short of ways to get by and protect Sylvain, whom she loves with all her heart. She remains a highly effective sleeper agent, with all the weapons she needs to take the lead, accomplish her mission over the long term and take her revenge on Isidore, whom she ends up overtaking. Plus, even though Isidore is one of my least favorite characters/OCs to write, seeing him get manipulated and then taken down by Fregn who then comes to taunt him after all she's endured… it's really satisfying to write to see him get the backlash he deserves 😈
The two are quite opposites, Ivy having a more lively and sanguine character that makes her quite easy to write as she says what she thinks, whereas Fregn is more complicated to write as she calculates everything she does, she plans everything and is very cautious, but it's very satisfying to see what her cautious actions and words provoke at the end of the endings, like a spider's web gradually tightening around her enemies.
As far as the characters are concerned, Rodrigue takes the cake: he's a character I adore for his kindness and love for his family, so it's everything I love to write. He's a real protective wolf with his pack, and he's a lot of fun to write for that!
#écriture de curieuse#jeu de questions#j'espère que ça vous plait surtout !#I hope you like it!#l'anglais est traduit par Deepl à part la première ligne...#j'espère que ce n'est pas trop lourd mais ça vous évitera de traduire...
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Le Carré Hermès
2010 Conte er Raconte - 2010 Tales to be Told
Nadine Coleno , Iconographie : Isabelle d'Hauteville
Editions du Régard, Paris 2009, 260 pages, 250 illustrations, 24,5 cm x 24,5 cm, relié sous jaquette, ISBN 978 2 84105 2 387
euro 120,00
email if you want to buy :[email protected]
Chaque carré Hermès est porteur d'une histoire, ce livre en sera l'anthologie. Le transposer plutôt que le reproduire, le magnifier sans désavouer sa légèreté. à la manière d'un livre d'artiste, cet ouvrage relatera par l'image comme par le texte l'existence d'un carré de soie devenu mythe. L'iconographie, tour à tour ludique et poétique, se déclinera en pleines pages, découpes, transparences et jeux visuels, entraînant le lecteur dans un univers narratif richement coloré, au tracé parfait. Le carré, un roman Sur le ton de la narration, le premier chapitre retracera une aventure humaine, artistique et familiale, faite de curiosité, d'inventions et de rencontres : portrait de la maison, de ses plus célèbres carrés comme de ses plus grands acteurs. Images incontournables, personnalités et événements artistiques ou historiques, mémoire collective dont l'écho éveille en chacun des souvenirs intimes, animeront ce récit. Le carré, un univers de formes Une multiplicité de thèmes, de styles et d'inspirations s'expriment ainsi en un seul et même langage, le carré. Le cheval, la mer, le voyage, les peuples du monde, la nature, la musique. Opulence sensuelle et généreuse, évocation sobre et harmonieuse, derrière chaque sujet se cache un récit, chaque " main " en traduit l'esprit. Le carré, une philosophie de la couleur Le travail subtil de la coloration révèle toutes les facettes que recèle en lui le dessin. Un carré n'est jamais l'ouvre d'une seule personne, là encore, comme à chaque étape de sa conception, talents et savoir-faire s'unissent, de l'élaboration des gammes à la perfection de l'impression. De la couleur, Johannes Itten disait qu'elle est contemplée par le cour, Josef Albers qu'elle dépend de celles qui l'environnent, c'est donc à ces accords secrets, à ces rythmes mélodieux que nous consacreront la troisième partie de cet ouvrage.
25/03/23
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L’été en poche (19): Les ailes collées
L’été en poche se poursuit avec «Les ailes collées» de Sophie de Baere. Un roman fort, l'histoire d'un amour contrarié, de victimes de harcèlement scolaire et d'une histoire que tous voulaient oublier mais qui finit par tout emporter. Même aprèsvingt ans
En deux mots En ce jour de mai 2003 Paul épouse Ana. Parmi les invités, il y a Joseph qui partage avec Paul un secret vieux de vingt ans. Alors collégiens, les deux garçons ont vécu un drame qui a laissé des traces indélébiles. Ma note ★★★★ (j’ai adoré) Si vous voulez en savoir plus… Ma chronique complète publiée lors de la parution du roman en grand format : Les ailes collées Les premières pages…
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#abandon#absence#Amour#émotion#douleur#Famille#fille#Généalogie#histoire familiale#Maladie#Mère#Mémoire#Père#quête#réécriture#réconciliation#Reconstruction#relation mère-fille#retrouvailles#Voyage
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Quelle merveille !
Ce livre vient de remporter le Prix des Inrocks du premier roman, et je comprends pourquoi. C’est un trésor d’humour et de mélancolie.
Ce n’est pas un roman, ni une autobiographie, ni un livre de cuisine, ni un documentaire sur la mémoire des ashkénazes, mais un peu tout ça à la fois.
L’écriture est fragmentaire, faite de phrases où éventuellement de paragraphes, dont la nature est composite : dictons, recettes, éléments factuels sur la carpe ou historiques, anecdotes familiales, pensées, qui s’enchaînent par association. Car la narratrice a « l’esprit de l’escalier », comme elle le dit, et un goût profond pour le presque rien, une forme de modestie exacerbée qu’elle associe à son appartenance ashkénaze. Le fragment épouse l’idée qui sous-tend tout le livre : elle commence en déclarant (je paraphrase) que lorsqu’un objet est brisé, on ne retrouve jamais l’entièreté des morceaux, certains, parfois minuscules, sont perdus pour toujours, et elle finit le livre en faisant allusion à l’art japonais du kintsugi qui précisément consiste à recoller les morceaux de porcelaine sans vouloir gommer les brisures mais en les soulignant à la poudre d’or.
L’écriture ici serait l’or, celui de la mémoire, du désir de renouer avec un passé qui s’enfuit, qui se dilue, menace de disparaître. Il s’agit évidemment de cette identité juive, et d’un passé douloureux. Dans les brisures du récit apparaît le trou béant non exploré de la Shoah, mais qui devient palpable, entre les lignes, dans les trous de la mémoire, dans par exemple, le tombeau du grand-père qui a quitté la Pologne à temps pour se sauver, tombeau qui porte le nom d’êtres dont les corps n’ont pas été enterrés parce qu’ils ont disparu dans les camps.
On pourrait dire que l’autrice approche son sujet avec fantaisie, en crabe, même si la star du récit est pourtant cette fameuse carpe farcie, plat de fête qu’elle décrit comme vilain et assez insipide. Petite, elle ne comprenait pas la cuisine ashkénaze qui semblait si pâle et si fade, mais en vieillissant, elle a éprouvé une forme de sentimentalisme pour les plats de son enfance, et tous les souvenirs familiaux liés à la confection des repas. Elle émaille ses souvenirs de mots yiddishs, qu’elle orthographie comme elle les a entendus car elle n’a jamais appris cette langue ; et elle s’attache à décrire des figures aimées, son père par exemple, fan de Colombo ; elle trouve un trait commun aux deux hommes : un goût pour le défraîchi, le beige sale, le low profile en sorte. Et à travers ces goûts culinaires si peu éclatants, ces portraits peu glorieux, elle fait le portrait incomplet de sa famille, d’un peuple dont les traditions se diluent, avec autant de tendresse que d’ironie, comme elle l’a appris. Encore un héritage, précieux, moins fragile que d’autres.
Son livre m’a touchée en plein cœur, alors que cet univers m’est complètement inconnu. Elle a réussi à transmettre l’amour intime et pudique d’une fille pour ses aînés, en ayant l’élégance de jongler avec l’humour et le spectre de la perte, le gouffre de l’indicible.
Un beau livre, discret, humble, qui détonne avec l’actualité sombre qui, en plus des crimes étourdissants, hurle des revendications contradictoires déplaisantes dans tous les sens.
#littérature#livres#litterature#roman#livre#Élise Goldberg#éditions Verdier#tout le monde n’a pas la chance d’aimer la carpe farcie#ashkénaze#judéité#autobiographie
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2023/07/08 Cerca del río vimos una estatua dedicada a los descubrimientos de restos humanos de miles de años y un mural en recuerdo a la jornada de las familias.
Near the river we saw a statue dedicated to the discoveries of human remains thousands of years old and a mural in memory of the family day.
Google Translation into French: Près de la rivière, nous avons vu une statue dédiée aux découvertes de restes humains vieux de plusieurs milliers d'années et une peinture murale à la mémoire de la journée familiale.
Google translation into Italian: Vicino al fiume abbiamo visto una statua dedicata ai ritrovamenti di resti umani millenari e un murale in ricordo della giornata della famiglia.
Google Translation into Portuguese: Perto do rio vimos uma estátua dedicada aos achados de restos humanos de milhares de anos e um mural em memória do dia da família.
Google Translation into German: In der Nähe des Flusses sahen wir eine Statue, die den Funden jahrtausendealter menschlicher Überreste gewidmet ist, und ein Wandgemälde zur Erinnerung an den Familientag.
Google Translation into Albanisch: Pranë lumit pamë një statujë kushtuar gjetjeve të mbetjeve njerëzore mijëra vjeçare dhe një murale që përkujtonte Ditën e Familjes.
Google Translation into Armenian: In der Nähe des Flusses sahen wir eine Statue, die den Funden jahrtausendealter menschlicher Überreste gewidmet ist, und ein Wandgemälde zur Erinnerung an den Familientag.
Google Translation into Bulgarian: Близо до реката видяхме статуя, посветена на находките на човешки останки на хиляди години и стенопис в чест на Деня на семейството.
Google Translation into Czech: Poblíž řeky jsme viděli sochu věnovanou nálezům lidských pozůstatků starých tisíce let a nástěnnou malbu připomínající Den rodiny.
Google Translation into Croatian: U blizini rijeke vidjeli smo kip posvećen nalazima ljudskih ostataka tisućama godina starim i mural koji obilježava Dan obitelji.
Google Translation into Danish I nærheden af floden så vi en statue dedikeret til fund af menneskelige rester, der er tusinder af år gamle, og et vægmaleri til minde om familiedagen.
Google Translation into Slovak: V blízkosti rieky sme videli sochu venovanú nálezom ľudských pozostatkov starým tisíce rokov a nástennú maľbu pripomínajúcu Deň rodiny.
Google Translation into Slovenian: V bližini reke smo videli kip, posvečen najdbam več tisoč let starih človeških ostankov, in poslikavo v spomin na dan družine.
Google Translation into Estonian: Jõe lähedal nägime tuhandete aastate vanuste inimjäänuste leidudele pühendatud kuju ja perepäeva tähistavat seinamaali.
Google Translation into Suomi: Joen lähellä näimme tuhansia vuosia vanhojen ihmisjäännösten löydöille omistetun patsaan ja perhepäivän muistomaalauksen.
Google Translation into Georgian: მდინარის მახლობლად ვნახეთ ქანდაკება, რომელიც ეძღვნებოდა ათასობით წლის ადამიანის ნაშთებს და ფრესკა ოჯახის დღის აღსანიშნავად.
Google Translation into Greek: Κοντά στο ποτάμι είδαμε ένα άγαλμα αφιερωμένο στα ευρήματα ανθρώπινων υπολειμμάτων χιλιάδων ετών και μια τοιχογραφία για την Ημέρα της Οικογένειας.
Google Translation into Dutch: Bij de rivier zagen we een standbeeld gewijd aan de vondsten van menselijke resten van duizenden jaren oud en een muurschildering ter herdenking van Family Day.
Google Translation into Norwegian: I nærheten av elven så vi en statue dedikert til funn av menneskelige levninger som er tusenvis av år gamle og et veggmaleri til minne om familiedagen.
Google Translation into Polish: W pobliżu rzeki zobaczyliśmy pomnik poświęcony znaleziskom ludzkich szczątków sprzed tysięcy lat oraz mural upamiętniający Dzień Rodziny.
Google Translation into Romanian: Lângă râu am văzut o statuie dedicată descoperirilor de rămășițe umane vechi de mii de ani și o pictură murală care comemora Ziua Familiei.
Google Translation into Russian: У реки мы увидели статую, посвященную находкам человеческих останков тысячелетней давности, и фреску, посвященную Дню семьи.
Google Translation into Serbian: У близини реке видели смо статуу посвећену налазима људских остатака старим хиљадама година и мурал који обележава Дан по��одице.
Google Translation into Swedish: Nära floden såg vi en staty tillägnad fynden av mänskliga kvarlevor som är tusentals år gamla och en väggmålning till minne av familjedagen.
Google Translation into Turkish: Nehrin yakınında binlerce yıllık insan kalıntılarına adanmış bir heykel ve Aile Günü'nü anan bir duvar resmi gördük.
Google Translation into Ukrainian: Біля річки ми побачили статую, присвячену знахідкам людських останків, яким тисячі років, і фреску на честь Дня родини.
Google Translation into Arabic: بالقرب من النهر رأينا تمثالًا مخصصًا لاكتشافات بقايا بشرية عمرها آلاف السنين ولوحة جدارية لإحياء ذكرى يوم الأسرة.
Google Translation into Bengali: নদীর কাছে আমরা হাজার হাজার বছরের পুরানো মানুষের দেহাবশেষের সন্ধানে উত্সর্গীকৃত একটি মূর্তি এবং পারিবারিক দিবসের স্মরণে একটি ম্যুরাল দেখেছি।
Google Translation into Simplified Chinese: 在河边,我们看到了一座专门展示数千年前人类遗骸的雕像和一幅纪念家庭日的壁画。
Google Translation into Korean: 강 근처에서 우리는 수천 년 된 인류의 발견물을 기리는 동상과 가족의 날을 기념하는 벽화를 보았습니다.
Google Translation into Hawaiian: Ma kahi kokoke i ka muliwai ua ʻike mākou i kahi kiʻi i hoʻolaʻa ʻia no ka loaʻa ʻana o nā koena kanaka he mau kaukani makahiki a me kahi kiʻi kiʻi e hoʻomanaʻo ana i ka lā ʻohana.
Google Translation into Hebrew: ליד הנהר ראינו פסל המוקדש לממצאים של שרידי אדם בני אלפי שנים וציור קיר לזכר יום המשפחה.
Google Translation into Hindi: नदी के पास हमने हजारों साल पुराने मानव अवशेषों को समर्पित एक मूर्ति और परिवार दिवस की स्मृति में एक भित्ति चित्र देखा।
Google Translation into Indonesian: Di dekat sungai kami melihat patung yang didedikasikan untuk penemuan sisa-sisa manusia berusia ribuan tahun dan mural untuk memperingati Hari Keluarga.
Google Translation into Japanese: 川の近くで、私たちは何千年も前の人骨の発見に捧げられた像と、家族の日を記念する壁画を見ました。
Google Translation into Kyrgyz: Дарыянын жанынан миңдеген жылдар мурда болгон адамдын сөөктөрүнүн табылгаларына арналган айкелди жана Үй-бүлө күнүнө арналган дубал сүрөтүн көрдүк.
Google Translation into Malay: Berhampiran sungai kami melihat patung yang didedikasikan untuk penemuan mayat manusia berusia ribuan tahun dan mural memperingati Hari Keluarga.
Google Translation into Mongolian: Голын ойролцоо бид олон мянган жилийн настай хүний шарилын олдворуудад зориулсан хөшөө, Гэр бүлийн өдрийг тэмдэглэсэн ханын зургийг харлаа.
Google Translation into Nepali: नदीको छेउमा हामीले हजारौं वर्ष पुरानो मानव अवशेषको खोजीमा समर्पित मूर्ति र पारिवारिक दिवसको सम्झनामा भित्तिचित्र देख्यौं।
Google Translation into Panjabi: ਨਦੀ ਦੇ ਨੇੜੇ ਅਸੀਂ ਹਜ਼ਾਰਾਂ ਸਾਲ ਪੁਰਾਣੇ ਮਨੁੱਖੀ ਅਵਸ਼ੇਸ਼ਾਂ ਦੀ ਖੋਜ ਨੂੰ ਸਮਰਪਿਤ ਇੱਕ ਮੂਰਤੀ ਅਤੇ ਪਰਿਵਾਰਕ ਦਿਵਸ ਦੀ ਯਾਦ ਵਿੱਚ ਇੱਕ ਕੰਧ-ਚਿੱਤਰ ਦੇਖਿਆ।
Google Translation into Pashtun: سیند ته نږدې موږ یوه مجسمه ولیدله چې د زرګونو کلونو زاړه انسانانو د پاتې شونو موندلو لپاره وقف شوې وه او د کورنۍ د ورځې په ویاړ یو دیوال.
Google Translation into Persian: در نزدیکی رودخانه مجسمه ای را دیدیم که به کشف بقایای انسان هزاران ساله اختصاص یافته بود و یک نقاشی دیواری به مناسبت روز خانواده.
Google Translation into Sundanese: Deukeut walungan urang nempo hiji patung dedicated ka manggihan sésa-sésa manusa heubeul rébuan taun sarta mural commemorating Poé Kulawarga.
Google Translation into Tagalog: Malapit sa ilog nakita namin ang isang estatwa na nakatuon sa mga natuklasan ng mga labi ng tao na libu-libong taong gulang at isang mural para sa paggunita sa Araw ng Pamilya.
Google Translation into Thai: ใกล้แม่น้ำ เราเห็นรูปปั้นที่อุทิศให้กับการค้นพบซากศพมนุษย์อายุหลายพันปีและจิตรกรรมฝาผนังที่ระลึกถึงวันครอบครัว
Google Translation into Urdu: دریا کے قریب ہم نے ہزاروں سال پرانی انسانی باقیات کی تلاش کے لیے وقف ایک مجسمہ اور خاندانی دن کی یاد میں ایک دیوار دیکھا۔
Google Translation into Uzbek: Daryo yaqinida biz ming yillik inson qoldiqlari topilmalariga bag'ishlangan haykal va Oila kuniga bag'ishlangan devoriy rasmni ko'rdik.
Google Translation into Vietnamese: Gần sông, chúng tôi thấy một bức tượng dành riêng cho việc tìm thấy hài cốt của con người hàng nghìn năm tuổi và một bức tranh tường kỷ niệm Ngày Gia đình.
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« Le passé encercle mon cœur »
Texte publié dans le numéro 1235 du journal Quinzaines.
Toute une littérature s’enroule de manière involutive autour de la figure du disparu : comment dire-écrire la perte ? En quoi le remaniement psychique qui s’ouvre avec le travail de deuil s’inscrit-il dans un projet d’écriture ? Dans Thésée, sa vie nouvelle, Camille de Toledo nous propose le récit de sa fréquentation du « royaume des ombres », où sont retenus captifs les membres de sa famille.
Thésée, sa vie nouvelle est un récit qui entrelace l’enquête généalogique et le chant funèbre, le lamento, la déploration, le requiem[1] comme forme musicale ou poétique, le thrène, comme le qualifie Michel Deguy dans ses deux livres de deuil [2].
Dès les premières pages se déploie un puissant réseau métaphorique qui articule la mémoire et l’oubli, le lien et la coupure, la corde et le vide : « la corde qui lie les âges et les mémoires, le passé et l’avenir, nul ne veut la laisser remonter jusqu’à soi » ; « je suis un trait d’union entre deux mondes qui s’écartent : le continent des vivants et celui des morts » ; « la vie du frère qui reste est un fil tendu entre le jour et la nuit ». La corde, celle qui a servi au frère pour se pendre, devient le symbole d’une continuité par-delà la succession des morts et des séparations imposées au narrateur : le suicide du frère ; le décès subit et mystérieux de la mère ; la longue maladie et la disparition du père.
Le narrateur, en réponse à cette réalité mortifère, décidera de rompre avec sa vie d’avant, en fuyant vers l’Est, mais aussi d’exhumer les vestiges du passé, en plongeant dans trois cartons d’archives familiales : « Le frère qui reste se dit qu’il est désormais orphelin et c’est à partir de cet orphelinage qu’il espère inventer ce qu’il nomme sa revivance ; mais j’oublie de préciser qu’en montant dans le train il emporte des archives, trois cartons remplis du souvenir des siens : des lettres, des courriels, des manuscrits, des photographies de son enfance. » Cette démarche se produit à contrecœur : « et voilà que son corps tombe et l’oblige à se retourner, à enquêter sur tout ce qu’il maudit : la généalogie, la lignée, le mensonge de l’enfance » ; « il faut qu’il retrouve une demeure, un passé, une généalogie, même s’il en a toujours détesté l’idée ».
Cependant, pour déchiffrer le texte de Camille de Toledo, nous ferons le choix d’écarter l’enquête sur son ascendance et le « drame qu’est toute famille ». La part autobiographique – du côté d’une hypothétique vérité – ne doit pas nous leurrer : toute reconstruction par le souvenir possède une structure de fiction (qui conjoint le symbolique et l’imaginaire, à la manière du semblant mais à l’exclusion du réel, suivant Jacques Lacan). Ce qui reste du récit, c’est alors la douleur inexprimable et irréductible de l’endeuillé. Celle-ci se manifeste par des symptômes physiques éprouvants et par un sentiment de perte irrémédiable et irréversible.
L’objet perdu : Orphée et Eurydice
Le texte est tout entier situé dans un regard rétrospectif : c’est, dans les livres de deuil, toujours le même geste qui est de tourner autour de l’objet perdu ou de se retourner pour « contempler l’étendue ouverte des catastrophes[3] », alors que l’on pourrait s’élancer vers l’avenir de manière positive. Sous une même arche mélancolique se lient trois figures du passé : Jérôme, le frère mort ; Talmaï, l’aïeul qui s’est lui aussi suicidé en 1939 ; Nissim, le frère de Talmaï, qui a perdu la vie au front durant la Grande Guerre. Trois manières de se rapporter au passé comme à ce qui ne sera plus.
Ce regard rétrospectif est emblématisé, dans la mythologie grecque, non par Thésée (sur la figure duquel il faudrait mieux se pencher), mais par Orphée et Eurydice. Pourquoi Orphée, descendu aux Enfers pour retrouver Eurydice, se retourne-t-il sur sa femme, sachant que ce mouvement scellera une double perte : celle de l’objet aimé et la sienne propre, en tant qu’inconsolé ? Selon Ovide, dans Les Métamorphoses, « Orphée, tremblant qu’Eurydice ne disparût et avide de la contempler, tourna, entraîné par l’amour, les yeux vers elle ; aussitôt elle recula, et la malheureuse, tendant les bras, s’efforçant d’être retenue par lui, de le retenir, ne saisit que l’air inconsistant. Mais, mourant pour la seconde fois, elle ne proféra aucune plainte contre son époux : de quoi se plaindrait-elle, en effet, sinon de ce qu’il l’aimât[4] ? »
La mélancolie
Le récit se soutient d’une adresse au frère qui culmine lors de la visite du petit cimetière où est enterrée la famille du narrateur : s’engage alors un dialogue des morts qui redonne une voix au frère défunt. Celui-ci est donc à la fois la cause et le destinataire de l’écrit.
C’est le point d’énigme que représente le suicide du frère qui fait sourdre l’écriture. Dès le début, la culpabilité se condense dans la question-formule Qui commet le meurtre d’un homme qui se tue ? Cette faute, d’abord individuelle (et c’est ce que nous voudrions pointer), sera distribuée, dans le mouvement entier du livre, entre les divers membres de la famille. Elle se diffusera jusqu’aux dernières pages du post-scriptum, où l’auteur délaisse les deux interprétations traditionnelles du suicide pour mieux créer une fin ouverte.
Ce chagrin qui ne s’use pas, cet affect de douleur permanente, cette plainte lancinante, ne relèvent-ils pas d’un deuil impossible ou de la mélancolie ? Freud, dans son célèbre article de 1915, s’emploie à bien distinguer les deux : « L’analogie avec le deuil nous amenait à conclure que le mélancolique avait subi une perte concernant l’objet ; ce qui ressort de ses dires, c’est une perte concernant son moi. […] [La libido] servit à établir une identification du moi avec l’objet abandonné. L’ombre de l’objet tomba ainsi sur le moi qui put alors être jugé par une instance particulière comme un objet, comme l’objet abandonné[5]. » Cette note clinique semble confirmée par la citation suivante : « il suffit d’un seul lien manquant pour que tout se mette à tomber : le sujet, la capacité à dire je, la vitalité, la force, la possibilité d’aimer ».
Cette ombre n’obscurcit pourtant pas la recherche, tant mémorielle qu’esthétique, qui forme le ressort de cette œuvre singulière et marquante.
[1]. Rainer Maria Rilke, Requiem, trad. de l’allemand par Jean-Yves Masson, Verdier poche, 2007. [2]. Michel Deguy, À ce qui n’en finit pas. Thrène , Seuil, coll. « La Librairie du XXIe siècle », 1995, rééd. 2017, et Desolatio, Galilée, coll. « Lignes fictives », 2007. [3]. Georges Bataille, Le Coupable, Gallimard, coll. « L’Imaginaire », 1961. [4]. Ovide, Les Métamorphoses, trad. du latin par Joseph Chamonard, GF Flammarion, 1966. [5]. Sigmund Freud, « Deuil et mélancolie », Métapsychologie, Gallimard, coll. « Folio essais », 1968.
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France, Cour administrative d'appel de NANTES, 4ème chambre, 29 novembre 2024, 23NT03222
https://justifiable.fr/?p=2045 https://justifiable.fr/?p=2045 #23NT03222 #4ème #administrative #chambre #Cour #dappel #France #NANTES #novembre Vu la procédure suivante : Procédure contentieuse antérieure : M. C… B… et M. A… C… B… ont demandé au tribunal administratif de Nantes d’annuler la décision par laquelle la commission de recours contre les décisions de refus de visa d’entrée en France a implicitement rejeté le recours contre la décision de l’autorité consulaire française en Ethiopie refusant de délivrer à M. A… C… B… un visa de long séjour au titre de la procédure de réunification familiale. Par un jugement n° 2214389 du 13 octobre 2023, le tribunal administratif de Nantes a annulé la décision implicite de la commission de recours contre les décisions de refus de visa d’entrée en France (article 1er), enjoint au ministre de l’intérieur de faire délivrer à M. A… C… B… le visa de long séjour sollicité dans un délai de deux mois à compter de la notification du jugement (article 2) et rejeté le surplus des conclusions de la requête (article 3). Procédure devant la cour : Par une requête enregistrée le 2 novembre 2023, Me Loïc Bouregois demande à la cour : 1°) d’annuler l’article 3 de ce jugement du tribunal administratif de Nantes du 13 octobre 2023 en tant qu’il rejette la demande présentée au titre des dispositions combinées des articles L. 761-1 du code de justice administrative et 37 de la loi du 10 juillet 1991 ; 2°) de mettre à la charge de l’Etat le versement de la somme de 1500 euros en application des dispositions combinées des articles L. 761-1 du code de justice administrative et 37 de la loi du 10 juillet 1991 pour la procédure de première instance ; 3°) de mettre à la charge de l’Etat la somme de 800 euros au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative pour la procédure d’appel. Il soutient que la demande de première instance était fondée, qu’il a accompli des diligences devant le tribunal et que rien ne justifie qu’aucune somme n’ait été mise à la charge de l’Etat, partie perdante. La requête a été communiquée au ministre de l’intérieur et des outre-mer qui n’a pas produit de mémoire en défense. Vu les autres pièces du dossier. Vu : – la loi n° 91-647 du 10 juillet 1991 ; – le code de justice administrative. Les parties ont été régulièrement averties du jour de l’audience. Ont été entendus au cours de l’audience publique : – le rapport de M. Chabernaud, – et les conclusions de Mme Rosemberg, rapporteur public. Considérant ce qui suit : 1. Me Bourgeois fait appel de l’article 3 du jugement du 13 octobre 2023 en tant que le tribunal administratif de Nantes, après avoir annulé la décision implicite de la commission de recours contre les décisions de refus de visa d’entrée en France et enjoint au ministre de l’intérieur et des outre-mer de délivrer à M. A… C… B… le visa de long séjour sollicité, n’a pas fait droit à sa demande tendant à ce que lui soit versée une somme sur le fondement des dispositions combinées de l’article L. 761-1 du code de justice administrative et de l’article 37 de la loi du 10 juillet 1991. 2. Aux termes de l’article 37 de la loi du 10 juillet 1991 relative à l’aide juridique : » (…) / Dans toutes les instances, le juge condamne la partie tenue aux dépens, ou qui perd son procès, et non bénéficiaire de l’aide juridictionnelle, à payer à l’avocat pouvant être rétribué, totalement ou partiellement, au titre de l’aide juridictionnelle, une somme qu’il détermine et qui ne saurait être inférieure à la part contributive de l’Etat majorée de 50 %, au titre des honoraires et frais non compris dans les dépens que le bénéficiaire de l’aide aurait exposés s’il n’avait pas eu cette aide. Les parties peuvent produire les justificatifs des sommes qu’elles demandent et le juge tient compte de l’équité ou de la situation économique de la partie condamnée. Il peut, même d’office, pour des raisons tirées des mêmes considérations, dire qu’il n’y a pas lieu à cette condamnation. / Si l’avocat du bénéficiaire de l’aide recouvre cette somme, il renonce à percevoir la part contributive de l’Etat. S’il n’en recouvre qu’une partie, la fraction recouvrée vient en déduction de la part contributive de l’Etat. / (…) « . 3. Par le jugement attaqué, le tribunal administratif de Nantes a annulé, à la demande de M. C… B… et de son fils, M. A… C… B…, la décision implicite de la commission de recours contre les décisions de refus de visa d’entrée en France et enjoint au ministre de l’intérieur et des outre-mer de délivrer à M. A… C… B… un visa de long séjour dans un délai de deux mois à compter de la notification du jugement. M. C… B…, représenté par Me Bourgeois, était bénéficiaire de l’aide juridictionnelle totale. 4. Il ressort des pièces du dossier que l’annulation prononcée par le tribunal administratif résulte de la production, les 31 octobre 2022, 10 mai, 31 juillet et 5 septembre 2023, par Me Bourgeois, dans le cadre de la première instance, d’éléments de nature à établir que la décision litigieuse a porté une atteinte disproportionnée au droit de M. A… C… B… au respect de sa vie privée et familiale. Dans ces conditions, compte tenu de la nature du litige et des diligences accomplies devant la juridiction administrative par Me Bourgeois, ce dernier est fondé à soutenir que le tribunal administratif de Nantes a rejeté à tort, par l’article 3 du jugement du 13 octobre 2023, les conclusions présentées sur le fondement des dispositions de l’article 37 de la loi du 10 juillet 1991 et de l’article L. 761-1 du code de justice administrative. 5. Il y a lieu, dans les circonstances de l’espèce, la cour statuant par l’effet dévolutif de l’appel, de mettre à la charge de l’Etat la somme de 1200 euros hors taxe à verser à Me Bourgeois en application des dispositions combinées des articles L. 761-1 du code de justice administrative et 37 de la loi du 10 juillet 1991 au titre de l’instance n° 2214389 ayant abouti au jugement du tribunal administratif de Nantes du 13 octobre 2023. 6. Enfin, il n’y a pas lieu, dans les circonstances de l’espèce, de mettre à la charge de l’Etat la somme que Me Bourgeois demande en application de l’article L. 761-1 du code de justice administrative au titre de la présente instance d’appel. DÉCIDE : Article 1er : L’article 3 du jugement du tribunal administratif de Nantes du 13 octobre 2023 est annulé en tant qu’il rejette la demande présentée au titre des frais d’instance en application des dispositions combinées de l’article 37 de la loi du 10 juillet 1991 et de l’article L. 761-1 du code de justice administrative. Article 2 : L’Etat versera à Me Bourgeois la somme de 1200 euros hors taxe en application des dispositions combinées des articles L. 761-1 du code de justice administrative et 37 de la loi du 10 juillet 1991 au titre de l’instance n° 2214389 du tribunal administratif de Nantes, sous réserve pour Me Bourgeois de renoncer à percevoir la part contributive de l’Etat à la mission d’aide juridique. Article 3 : Le surplus des conclusions de la requête de Me Bourgeois est rejeté. Article 4 : Le présent arrêt sera notifié à Me Loïc Bourgeois et au ministre de l’intérieur. Délibéré après l’audience du 12 novembre 2024, à laquelle siégeaient : – M. Lainé, président de chambre, – M. Derlange, président-assesseur, – M. Chabernaud, premier conseiller. Rendu public par mise à disposition au greffe le 29 novembre 2024. Le rapporteur, B. CHABERNAUDLe président, L. LAINÉ La greffière, A. MARTIN La République mande et ordonne au ministre de l’intérieur en ce qui le concerne, et à tous huissiers de justice à ce requis en ce qui concerne les voies de droit commun contre les parties privées, de pourvoir à l’exécution de la présente décision. 2 N° 23NT03222 Source link JUSTIFIABLE : Indexation des Jurisprudences depuis le 1er novembre 2024 JUSTIFIABLE enrichit son offre en indexant désormais les différentes jurisprudences publiées depuis le 1er novembre 2024. Cette nouvelle fonctionnalité couvre les décisions rendues par les juridictions françaises, offrant un accès rapide et structuré à une base de données constamment mise à jour. 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