#nathacha appanah

[post-scriptum]

Lecture : La mémoire délavée, Nathacha Appanah

 « Quand soudain, d’un arbre sur le quai, [les étourneaux] surgissent et ce surgissement ressemble à une déflagration silencieuse, on pourrait croire que le feuillage a explosé. A quoi ressemble le destin de ceux qui migrent, est-ce que ça explose bruyamment ou ça implose intimement ? »

Un récit familial poétique et émouvant, servi par une prose soignée. Nathacha Appanah peint le portrait de ses ancêtres, et surtout celui de ses grands-parents et leur vie passée sur l’île Maurice. Descendants d’engagés indiens qui venaient remplacer les esclaves noirs dans les champs de canne, ils sont le cœur des plus belles pages du livre. Cependant, la réflexion de l’autrice va plus loin, et le livre se veut aussi un témoignage de la difficulté à concilier ce que l’on peut apprendre dans les livres avec son histoire familiale. Il montre l’envers du décor, les recherches titubantes, les moments que la poésie vole au réel, au passé que l’on n’a pas connu.

Une jolie lecture donc, accompagnée de photos d’archives et rythmée par le vol des étourneaux que Nathacha Appanah a choisi comme point de départ.

[unesimplevie]

"J’oublie parfois combien tu t’attaches à ces riens, une couleur, quelques mots, une intonation, une babiole, et pourtant tu as l’impression que c’est dans ces détails-là que sont nichés les esprits de ceux que tu as aimés."

Nathacha Appanah (-Rien ne t'appartient-)

[whilereadingandwalking]

In The Last Brother by Nathacha Appanah, translated from French by Geoffrey Strachan, young Raj knows little about World War II or how it’s changing the world past his island home on Mauritius. What he does know is what he’s experienced himself: his father’s domestic abuse clashing with his mother’s love, the grief that follows a tragic storm, and the difficulty of their move to a new place divorced from where he grew up. His father begins work at a local prison, and Raj makes a friend: a young, sickly Jewish boy named David, who is under lock and key. Appanah has written a historical fiction novel about a Jewish community and event that few knew about: in 1939, 3,500 Jews were fleeing Europe and tried to find refuge in British Palestine on their way to final destinations in Latin America. Not only did the British not allow them entry, but it ultimately deported 1,580 refugees to the colony of Mauritius, imprisoning them there at Beau Bassin. Few Mauritians even knew this happened for a long time, but hundreds of Jewish refugees are buried on Mauritius soil. In this novel, Appanah not only pulls a little-known piece of history into a spotlight, but also tells a compelling story of coming-of-age, grief, and childhood innocence. It was a sad story but a quick read, vivid and brimming with the hurt, hopeful feelings of a young kid.

Content warnings for violence, domestic abuse, grief, suicidal ideation. For more books in translation from Eastern Africa, see my piece for Book Riot!

[readrenard]

9 People Tag

Thanks for the tag @leisoree :)

Last song: Sometimes by Nick Lutsko

Last movie: Cannot remember.

Currently watching: Not a big fan of TV, but I am slowly re-watching One Piece with my partner (who's never seen it before)

Currently reading:

Secrets of Dorley Hall by @alysongreaves (delicious delicious book, I've stayed up late the past 3 nights devouring it...)

Petit éloge des fantômes by Nathacha Appanah

L'hygiène de l'assassin de Amélie Nothomb

The Birds by Aristophanes

Last thing researched for writing purposes: What colour is a young blue jay's eyes?

Tagging @arijensineink, @axl-ul, @stesierra, @hallwriteblr & @athemarina ~

[heeveblog]

La mémoire délavée

Ce roman constitue une plongée dans l’histoire familiale de l’auteure, ainsi qu’une plongée dans l’histoire coloniale de l’Ile Maurice. On y découvre comment à la fin du XIXème siècle des coolies indiens sont venus remplacer les esclaves noirs dans les champs de canne à sucre.

Le roman est construit autour du personnage du grand-père de Nathacha Appanah, magnifique héros rejeté par sa communauté pour avoir osé protester contre une injustice qu’on lui faisait. Décrivant la vie de ces ancêtres, leurs traditions conservées, leurs difficultés, leur force dans l’adversité, leur beauté à toute épreuve, Nathacha Appanah évoque aussi la difficulté à écrire et à reconstruire un récit à partir de bribes de souvenirs épars, de conversations, d’archives.

Un travail de mémoire pour mettre en lumière les vies essentielles de ces disparus aimés, très émouvant et très réussi.

Titre : La mémoire délavée

Auteure : Nathacha Appanah

Editeur : Mercure de France, 2023

[chansonsinternationales]

Le Masque & la Plume fasciné par "La Mémoire délavée" de Nathacha Appanah

[hcdahlem]

L’été en poche (15): Rien ne t’appartient

L’été en poche se poursuit avec «Rien ne t’appartient», véritable tsunami émotionnel auquel nous convie Nathacha Appanah. Un court roman, un superbe portrait de femme et des drames en cascade après le décès d’Emmanuel, la mari de Tara.

  En deux mots Emmanuel, le mari de Tara vient de mourir. Un deuil qui est l’occasion de retracer son parcours dans ce pays lointain, lorsqu’elle s’appelait Vijaya, lorsqu’elle rêvait à une carrière de danseuse et qui connaîtra sévices et brimades dans le pensionnat qui l’accueillera après la mort de ses parents, opposants politiques. Jusqu’au jour où un tsunami vient tout balayer. Ma note ★★★★…

[actualite-metz]

Metz. Nathacha Appanah, Émilie Aubry, Pierre Haski : les premiers noms du Livre à Metz Le Républicain Lorrain Lire la suite

[exhaled-spirals]

Où vont ces milliers de choses qui semblent nous occuper tout entier, dont on est persuadé qu'elles vont déterminer le reste de nos jours et qui, soudain, disparaissent ? Où vont ces émotions qui nous gonflent le cœur comme des ballons ? Pourquoi inventons-nous des robots alors que nous devrions inventer des cloches à souvenirs, des attrape-émotions, des filets bien serrés pour préserver ces petits riens qui tressent une vie ? En attendant, je suppose, il nous reste des livres pour nous rappeler qui nous étions...

Nathacha Appanah, Une année-lumière

[eva248]

Lecturas de abril. Segunda semana

Lecturas de abril. Segunda semana

Los cerros de la muerte / Chris Offutt. Editorial Sajalín, 2021 Mick Hardin, veterano de guerra y agente de la División de Investigación Criminal del ejército en Alemania, regresa de permiso a su Kentucky natal porque su mujer está a punto de dar a luz. Poco después de llegar, su hermana Linda, sheriff del condado, le pide ayuda para resolver el primer caso de asesinato al que se enfrenta: el…

[librospdfgratismundoepub]

El cielo sobre el tejado - Nathacha Appanah (2022)

Lobo tiene diecisiete años y está siendo trasladado en un furgón de policía a un centro penitenciario para menores por haber provocado un accidente de tráfico: cogió el coche de su madre y condujo durante horas sin tener carnet para reencontrarse con Paloma, su hermana mayor, a la que hace más de diez años que no ve. Cuando se aproximaba a su destino, Lobo se puso nervioso, entró por una calle de…

[les-toupies-h]

Nathacha Appanah

[jamesmurualiterary]

Nathacha Appanah, Mohamed Mbougar Sarr on Prix Fémina 2021 second selection.

Nathacha Appanah, Mohamed Mbougar Sarr on Prix Fémina 2021 second selection.

Nathacha Appanah  and Mohamed Mbougar Sarr were revealed to on the second selection for Prix Fémina 2021 on September 29, 2021. The Prix Femina is a French literary prize created by 22 writers for the magazine La Vie heureuse (today known as Femina) in 1904. It is decided each year by an exclusively female jury. They reward French-language works written in prose or verse, by both women and men.…

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The Fallen by Carlos Manuel Álvarez

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Tropic of Violence by Nathacha Appanah 

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Tokyo Ueno Station by Yu Miri 

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[tracesdelire]

Certains soirs, le bruit, la lumière et les conversations me font l'effet d'un trou noir qui m'engloutit.

Nathacha Appanah, Tropique de la violence

[linguenuvolose]

It really is me vs only having studied 25 minutes today vs being behind with uni work vs my presentation on Monday vs working all weekend vs not letting myself study after dinner vs dinnertime approaching vs just really wanting a beer.