#la mémoire délavée
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post-scriptum · 7 months ago
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Lecture : La mémoire délavée, Nathacha Appanah
 « Quand soudain, d’un arbre sur le quai, [les étourneaux] surgissent et ce surgissement ressemble à une déflagration silencieuse, on pourrait croire que le feuillage a explosé. A quoi ressemble le destin de ceux qui migrent, est-ce que ça explose bruyamment ou ça implose intimement ? »
Un récit familial poétique et émouvant, servi par une prose soignée. Nathacha Appanah peint le portrait de ses ancêtres, et surtout celui de ses grands-parents et leur vie passée sur l’île Maurice. Descendants d’engagés indiens qui venaient remplacer les esclaves noirs dans les champs de canne, ils sont le cœur des plus belles pages du livre. Cependant, la réflexion de l’autrice va plus loin, et le livre se veut aussi un témoignage de la difficulté à concilier ce que l’on peut apprendre dans les livres avec son histoire familiale. Il montre l’envers du décor, les recherches titubantes, les moments que la poésie vole au réel, au passé que l’on n’a pas connu.
Une jolie lecture donc, accompagnée de photos d’archives et rythmée par le vol des étourneaux que Nathacha Appanah a choisi comme point de départ.
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orageusealizarine · 9 months ago
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Je voudrais, parfois, que personne d'autre que toi ne lise ce que je t'écris. Paroles perdues, paroles proférées à la nuit : tu es mon grand arbre, tu es mon grand vent, tu es le feu qui brûle et disperse mes paroles tues. Mais tous ces mots ne font-ils pas plus que te dire ? Et n'est-ce pas mon devoir de désigner au monde ta beauté ? (Comme je désigne le ciel et les végétations, amie prise par la main sur le parvis familier pour lui montrer cerisier et tulipes invisibles).
Survivrais-je un monde où ta beauté n'a pas été dite ? Plus que ta beauté - ta ferveur, ta soumission consentie à mes mots et mes mains, ta nudité claire et neutre à louer comme un présage salutaire. Oui, comment vivre dans un monde où s'ignore la générosité de tes paumes ouvertes et offertes ?
Je renonce à l'ignorance coutumière, à l'aveuglement : il faut, par mes paroles, dessiller l’œil solaire - répandre sur toi nos rayons d'or ; t'avoir en pleine lumière - en plein cri de joie : percer yeux et tympans et louer jusqu'aux parties les plus blanches de ton être (les plus fades, les plus inutiles - celles que mes baisers chérissent deux fois plus pour les rendre combles).
Doré par mes mots, par mes prières - par mes avidités et mes songes liquides ; oint de mon désir nouveau-né, tu resplendis. Fleurs de sueur humectées par leur germination, tu fais, pour qui sait sentir, le printemps plus réel. On marche, et la nature brille de tes mémoires : la terre exhalée et humide, crevée tout à coup de mille germes, rappelle ta chair ravinée de caresses. Fléau moite que ce printemps qui gorge les ruisseaux (mois détesté des bergers idéaux, des bucoliques oisivetés), qui te dégorge à son passage - divinité océane que tu contrefais ou concrétises.
Salive solaire ablution, nos doigts, nos ventres, nos cuisses - regards délavés éternels - gaieté, la terre grasse la chair ébranlées à plaisir - tes paupières, rivières sur-emplies, coulures épaisses bordées d'astres : fonte printanière que rien n'entrave. Mais comment dire ton corps ? confondu aux floraisons dans mon langage chimique.
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icariebzh · 7 months ago
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"Aucune histoire banale gravée dans ma mémoire Aucun bateau pirate ne prendra le pouvoir Aucune étoile filante me laissera dans le noir Aucun trac, aucun... Et demain tout ira bien, tout sera loin Là au final quand je prendrai le large Tout sera loin, donne moi la main Là au final quand je prendrai le large Aucune larme aucune ne viendra m'étrangler Aucun nuage de brume dans mes yeux délavés Aucun sable ni la dune n'arrête le sablier Aucun quartier de lune, aucun... Et demain tout ira bien, tout sera loin Là au final quand je prendrai le large Tout sera loin, donne moi la main Là au final quand je prendrai le large Aucun autre décor, aucun autre que toi Aucune clef à bord, aucune chance pour moi Et demain tout ira bien, tout sera loin Là au final quand je prendrai le large Tout sera loin, donne moi la main Là au final quand je prendrai le large Aucun requin, aucun air triste Aucun regret, aucun séisme Aucune langue de bois Aucun chaos, aucun, aucun... Et demain tout ira bien, tout sera loin Là au final quand je prendrai le large Tout sera loin, donne moi la main Là au final quand je prendrai le large" Françoise Hardy
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"Même s'il me faut l��cher ta main Sans pouvoir te dire "À demain" Rien ne défera jamais nos liens Même s'il me faut aller plus loin Couper les ponts, changer de train L'amour est plus fort que le chagrin L'amour qui fait battre nos cœurs, va sublimer cette douleur Transformer le plomb en or, tu as tant de belles choses à vivre encore Tu verras au bout du tunnel, se dessiner un arc-en-ciel Et refleurir les lilas, tu as tant de belles choses devant toi Même si je veille d'une autre rive Quoi que tu fasses, quoi qu'il t'arrive Je s'rai avec toi comme autrefois Même si tu pars à la dérive L'état de grâce, les forces vives Reviendront plus vite que tu ne crois Dans l'espace qui lie ciel et la terre, se cache le plus grand des mystères Comme la brume voilant l'aurore, il y a tant de belles choses que tu ignores La foi qui abat les montagnes, la source blanche dans ton âme Penses-y quand tu t'endors, l'amour est plus fort que la mort Dans le temps qui lie ciel et terre se cache le plus beau des mystères Penses-y quand tu t'endors, l'amour est plus fort que la mort" Françoise Hardy
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omagazineparis · 8 months ago
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10 bonnes raisons d'adopter les jeans Le temps des Cerises pour une femme
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Les jeans sont un élément incontournable de la garde-robe féminine, offrant à la fois confort et style. Parmi les nombreuses marques disponibles sur le marché, Le Temps des Cerises se distingue par sa qualité exceptionnelle et son design unique. Voici dix bonnes raisons pour lesquelles chaque femme devrait envisager d'adopter les jeans Le Temps des Cerises. Une qualité irréprochable Les jeans Le Temps des Cerises sont reconnus pour leur qualité supérieure. Fabriqués à partir de matériaux haut de gamme, ils garantissent non seulement un confort optimal mais aussi une durabilité remarquable. Cette résistance au temps et aux lavages en fait un investissement judicieux pour toute garde-robe. Un confort inégalé Le confort est primordial lorsqu'il s'agit de choisir un jean. Les jeans Le Temps des Cerises sont conçus pour offrir une expérience de port exceptionnelle, grâce à leur coupe étudiée et à la souplesse de leur tissu. Que ce soit pour une journée de travail ou une sortie entre amis, ils assurent un bien-être sans pareil. Des coupes variées pour toutes les silhouettes Chaque femme est unique, et trouver le jean parfait peut s'avérer complexe. Le Temps des Cerises propose une gamme variée de coupes (skinny, boyfriend, bootcut, etc.), permettant à chacune de trouver le modèle qui mettra en valeur sa silhouette, quelles que soient ses préférences ou sa morphologie. Un style intemporel Les jeans Le Temps des Cerises incarnent un style intemporel. Avec leur design épuré et leurs finitions soignées, ils se marient aisément à tout type de tenue, des plus décontractées aux plus sophistiquées, garantissant une élégance en toute circonstance. L'innovation au service de la mode Engagée dans une démarche d'innovation constante, la marque Le Temps des Cerises intègre régulièrement des technologies de pointe dans la conception de ses jeans, comme des tissus à mémoire de forme ou des traitements uniques pour des effets délavés maîtrisés. Ces innovations contribuent à offrir des produits à la fois tendance et confortables. L'engagement envers le développement durable Consciente des enjeux écologiques, Le Temps des Cerises s'engage dans une production respectueuse de l'environnement. En privilégiant des procédés de fabrication écoresponsables et des matières premières durables, la marque affirme son engagement envers la planète sans compromettre la qualité de ses produits. Une marque reconnue et appréciée Porter un jean Le Temps des Cerises, c'est aussi adopter un produit d'une marque reconnue et appréciée tant au niveau national qu'international. Cette notoriété est le fruit d'une histoire riche et d'un savoir-faire authentique, gages de confiance pour les consommatrices. Des détails qui font la différence Les jeans Le Temps des Cerises se distinguent par leurs détails soignés : boutons personnalisés, broderies délicates, étiquettes distinctives. Ces petits plus ajoutent une touche d'originalité et d'exclusivité à chaque pièce, soulignant le caractère unique de celle qui les porte. A lire également : Quelles sont les chaussures Birkenstock les plus confortables ? Un excellent rapport qualité-prix Malgré leur qualité premium et leur design soigné, les jeans Le Temps des Cerises offrent un excellent rapport qualité-prix. Ils constituent un choix avisé pour celles qui recherchent un produit durable et stylé, sans pour autant sacrifier leur budget. Une adaptabilité à toutes les occasions Enfin, l'ultime atout des jeans Le Temps des Cerises réside dans leur polyvalence. Parfaits pour une tenue casual de jour comme pour un look plus élaboré le soir, ils s'adaptent à toutes les occasions, garantissant à chaque femme de briller en toute situation. En conclusion, choisir un jean Le Temps des Cerises, c'est opter pour une pièce alliant qualité, confort, style, et engagement éthique. Avec une telle palette d'atouts, il n'est pas surprenant que cette marque occupe une place de choix dans le cœur et la garde-robe des femmes à travers le monde. Read the full article
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le-lieu-du-doute · 1 year ago
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poésie #3
il y a des lieux où la mémoire s’affaisse
ici elle est moins vive, elle perd ses couleurs si je restais là des mois entiers dans cette maison figée aux recoins poussiéreux aux objets pleurnichards aux carreaux délavés il est certain que je perdrai jusqu’à mon visage
il n’y a que lorsque je plonge et que l’eau froide vient réveiller mes tempes que je recouvre la mémoire jusqu’au dernier de mes os
mais elle s’évapore dès que le vent souffle dans mes cheveux
amour sans faille de la baignoire amour vital de tout ce qui coule délice du poisson qui se glisse entre mes orteils
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heeveblog · 1 year ago
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La mémoire délavée
Ce roman constitue une plongée dans l’histoire familiale de l’auteure, ainsi qu’une plongée dans l’histoire coloniale de l’Ile Maurice. On y découvre comment à la fin du XIXème siècle des coolies indiens sont venus remplacer les esclaves noirs dans les champs de canne à sucre.
Le roman est construit autour du personnage du grand-père de Nathacha Appanah, magnifique héros rejeté par sa communauté pour avoir osé protester contre une injustice qu’on lui faisait. Décrivant la vie de ces ancêtres, leurs traditions conservées, leurs difficultés, leur force dans l’adversité, leur beauté à toute épreuve, Nathacha Appanah évoque aussi la difficulté à écrire et à reconstruire un récit à partir de bribes de souvenirs épars, de conversations, d’archives.
Un travail de mémoire pour mettre en lumière les vies essentielles de ces disparus aimés, très émouvant et très réussi.
Titre : La mémoire délavée
Auteure : Nathacha Appanah
Editeur : Mercure de France, 2023
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chansonsinternationales · 1 year ago
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Le Masque & la Plume fasciné par "La Mémoire délavée" de Nathacha Appanah
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vagabondageautourdesoi · 1 year ago
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Natacha Appanah - La mémoire
Bonne découverte. Merci ppur votre fidélité
Délavée RENTREE LITTERAIRE 2023 Le vol d’étourneaux sert à Natacha Appanah de métaphore pour illustrer l’histoire de ses ascendants, premiers “engagés”, ou coulies, venus de l’Inde pour fuir la misère et à la recherche d’un rêve que leur petite fille a accompli. La mémoire délavée est un court récit qui étudie comment le passé, même si on ne le connaît pas complètement, retentit dans le…
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ursuleperetti · 2 years ago
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Pascal C. Saison 3
27 Juin 2023
A l’heure où je me rends chez Pascal C. le jeune Nahel est abattu par un policier à Nanterre.
Pascal est dans sa vigne, levé depuis 5h30.
Il broie des herbes.
La poussière se soulève.
L’orage d’il y a 15 jours a apporté en plus des 55 mm d’eau un peu de répit à la sécheresse.
On en profite pour faire quelques photos, par tradition, et visionner le nouveau disque dur rempli par mes archives du Défends.
Garder une trace du passé est important pour Pascal comme pour moi qui suis photographe et auteur de ces images.
L’argentique permettait de conserver plus ou moins bien un support presque fiable (sauf en cas d’incendie majeur et d’inondation catastrophique).
Sans ordinateur nous pouvons encore contempler un tirage papier qui était obligatoire en ces temps reculés pour visionner une image.
L’écran a donné la fausse impression que le pixel était universel.
L’image numérique est impalpable et demande des sauvegardes régulières.
Une sorte d’entretien de la mémoire, un peu comme pour notre corps.
Sauvegarder pour se souvenir.
Alors que je remballe mon ordinateur et m’apprête à partir Pascal extirpe d’une cachette de sa chambre deux images des années 70 : une jeune fille avec des tresses, 25 ans,  un noir et blanc sur papier à gros grain et un tirage couleur aux teintes délavées.
“ C’était ma copine de l’époque, disparue corps et bien en mer, ce sont les deux seules images qu’il me reste “…
Un jour Pascal m’a avoué “ Si ma maison brûlait et que je devais n’emporter qu’une chose ce serait la boîte de tirages de ton travail sur le Défends “
Maintenant il peut rajouter un disque dur portable.
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iamjustsonow · 2 years ago
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Ce qu'il reste des lieux
Jour 6
#30jourspourécrire
Je pourrais dessiner de mémoire la maison de mère-grand et son jardin, le poulailler et le potager. Le poèle, la poupée, immense, de fête foraine assise sur le lit, les fleurs du poirier dans les bouteilles en verre, le clou pour accrocher les lapins, le buisson de groseilles à maquereaux, la lessiveuse où on prenait le bain au soleil, les couleurs des fleurs. Celle de grand-mère aussi, le verger, le tonneau à chou, la chambre mystère, le grenier caverne d'Ali Baba, les photos figées portraits des aïeux sur les murs, la cuisine et la chaise où debout je l'aidais à faire les tartes, les floucs, les boulettes de riz. Les parfums de cancoillotte, de prune, de spaetzles, de saucisses et de jambons qui sèchent dans la cave.
La colline de mon enfance, défi à vélo pour mes petites jambes, ma mère disparaissait quand j'arrivais en haut, cachée par les hautes herbes. Frayeur d'un instant de ne pas la retrouver au virage suivant, toute petite dans sa robe à fleurs, la main en visière pour mieux me suivre.
La plage du Touquet, les embruns, l'immensité, la froideur de l'eau, les algues, la vitesse de mon char à voile, le ciel qui se confond avec la mer, mon épuisette et mon panier à crabes. Le bar de Stella plage, le picon bière et le mini golf. Ce bleu délavé dans les dunes. Et l'acreté grasse des barraques à frites.
New York et le vertige, le bruit des rues, des gens, la musique qui dégueule des énormes postes sur les épaules, les lumières partout, le spectacle à Broadway, les taxis jaunes, les street food mustard and ketchup, la foule bigarrée et pressée, ce ciel qu'on cherche en se tordant le cou, les ascenseurs qui n'en finissent pas de monter, les policiers à cheval. La démesure.
La costa Brava, les churros, le pan con tomato, le sable brûlant de l'après-midi et la mer d'huile au petit matin. La course de catamaran, le sel sur ma peau brunie, le sexe dans les criques. Les nuits fauves, le rhum coca, le petit village dans la montagne et le bain de minuit.
Granville et la chambre blanche. Le port, la vieille ville, le marché. La plage et le casino de Saint pair sur mer. Le silence et le vent d'octobre, la chaleur douce du mois d'avril. La solitude, le secret et le désir.
Nantes, l'île aux machines. Un éléphant géant de métal qui marche et crache de l'eau. Des spritz et un anniversaire, un parc, des sculptures, une manifestation, des rires, des merveilleux et du champagne. Des graffitis, des maisons colorées, des succulentes.
Il y en a tant des lieux.
Ce qu'il reste des lieux, c'est la vie.
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mesouvenirdetoi · 3 years ago
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Granny Smith
Le rang de perles autour du cou
Le chignon crêpé
Le dentier un peu slaque
Fleurant bon la lavande et la paparmane
Les yeux délavés par les larmes d’une vie
Qui ont tracé des sillons sur ses joues fanées
Un petit sourire bravement affiché
Drapée dans sa bonne humeur
Son déambulateur comme bateau
Elle croisière dans son CHSLD
Faisant escale de chambre en chambre
Chantonnant des airs passés
De mots oubliés
Petit oiseau fragile
Que la mémoire déserte
De jour en jour
Elle vogue sur une mer
Inconnue de tous
Capitaine au long cours
#Alzheimer
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jacquesdor-poesie · 4 years ago
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Tout va si vite, les années, les siècles, les mondes. Que puis-je encore retenir entre les doigts de ma fragile mémoire ? J'ai tant voyagé dans les sentiments, à la surface des êtres aimés, dans le profond de leur silence, de leur mélancolie. À la vitesse de la lumière je me suis oxydé, la couleur de mes cheveux s'est délavée, mes mains sont devenues de vieux outils maladroits. Le froid est plus vif à l'intérieur de moi je le sens, il entre plus facilement mais que dire de mes chers proches, disparus, livrés à une mortelle solitude. Le clocher à deux pas est la seule compagnie, présence, sonorité qui leur parvienne du monde d'avant ; et qui sait la pluie aussi, cette mémoire du ciel devenue fleuve par intermittence. Tout va si vite et c'est bien l'immobilité comme une suspension, une folie douce, qui donne la mesure de la vraie présence : sa qualité de rebelle à contrarier l'infernale course du temps, à nous repenser, à nous reconstruire un moment. La révolte apparaît si audacieuse dans ce moment immobilisé, cette non action, ce vouloir contemplatif de ne plus bouger un pouce, de ne plus faire un pas. Là face au dieux et aux farces des paradis futurs, face au passé, aux mémoires perdues, aux pirouettes de l'histoire dont personne ne tire jamais aucune leçon ; là au soleil si possible, le visage entre les mains carressantes du vent... À tirer la langue, au moins en pensée... À cette accélération morbide, cette malédiction où les hommes se complaisent, comme des aveuglés amoureux du bord des falaises.
jacques dor
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icariebzh · 11 months ago
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"Aucune histoire banale gravée dans ma mémoire Aucun bateau pirate ne prendra le pouvoir Aucune étoile filante me laissera dans le noir Aucun trac, aucun...
Et demain tout ira bien, tout sera loin Là au final quand je prendrai le large Tout sera loin, donne moi la main Là au final quand je prendrai le large
Aucune larme aucune ne viendra m'étrangler Aucun nuage de brume dans mes yeux délavés Aucun sable ni la dune n'arrête le sablier Aucun quartier de lune, aucun...
Et demain tout ira bien, tout sera loin Là au final quand je prendrai le large Tout sera loin, donne moi la main Là au final quand je prendrai le large
Aucun autre décor, aucun autre que toi Aucune clef à bord, aucune chance pour moi
Et demain tout ira bien, tout sera loin Là au final quand je prendrai le large Tout sera loin, donne moi la main Là au final quand je prendrai le large
Aucun requin, aucun air triste Aucun regret, aucun séisme Aucune langue de bois Aucun chaos, aucun, aucun...
Et demain tout ira bien, tout sera loin Là au final quand je prendrai le large Tout sera loin, donne moi la main Là au final quand je prendrai le large"
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omagazineparis · 8 months ago
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10 bonnes raisons d'adopter les jeans Le temps des Cerises pour une femme
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Les jeans sont un élément incontournable de la garde-robe féminine, offrant à la fois confort et style. Parmi les nombreuses marques disponibles sur le marché, Le Temps des Cerises se distingue par sa qualité exceptionnelle et son design unique. Voici dix bonnes raisons pour lesquelles chaque femme devrait envisager d'adopter les jeans Le Temps des Cerises. Une qualité irréprochable Les jeans Le Temps des Cerises sont reconnus pour leur qualité supérieure. Fabriqués à partir de matériaux haut de gamme, ils garantissent non seulement un confort optimal mais aussi une durabilité remarquable. Cette résistance au temps et aux lavages en fait un investissement judicieux pour toute garde-robe. Un confort inégalé Le confort est primordial lorsqu'il s'agit de choisir un jean. Les jeans Le Temps des Cerises sont conçus pour offrir une expérience de port exceptionnelle, grâce à leur coupe étudiée et à la souplesse de leur tissu. Que ce soit pour une journée de travail ou une sortie entre amis, ils assurent un bien-être sans pareil. Des coupes variées pour toutes les silhouettes Chaque femme est unique, et trouver le jean parfait peut s'avérer complexe. Le Temps des Cerises propose une gamme variée de coupes (skinny, boyfriend, bootcut, etc.), permettant à chacune de trouver le modèle qui mettra en valeur sa silhouette, quelles que soient ses préférences ou sa morphologie. Un style intemporel Les jeans Le Temps des Cerises incarnent un style intemporel. Avec leur design épuré et leurs finitions soignées, ils se marient aisément à tout type de tenue, des plus décontractées aux plus sophistiquées, garantissant une élégance en toute circonstance. L'innovation au service de la mode Engagée dans une démarche d'innovation constante, la marque Le Temps des Cerises intègre régulièrement des technologies de pointe dans la conception de ses jeans, comme des tissus à mémoire de forme ou des traitements uniques pour des effets délavés maîtrisés. Ces innovations contribuent à offrir des produits à la fois tendance et confortables. L'engagement envers le développement durable Consciente des enjeux écologiques, Le Temps des Cerises s'engage dans une production respectueuse de l'environnement. En privilégiant des procédés de fabrication écoresponsables et des matières premières durables, la marque affirme son engagement envers la planète sans compromettre la qualité de ses produits. Une marque reconnue et appréciée Porter un jean Le Temps des Cerises, c'est aussi adopter un produit d'une marque reconnue et appréciée tant au niveau national qu'international. Cette notoriété est le fruit d'une histoire riche et d'un savoir-faire authentique, gages de confiance pour les consommatrices. Des détails qui font la différence Les jeans Le Temps des Cerises se distinguent par leurs détails soignés : boutons personnalisés, broderies délicates, étiquettes distinctives. Ces petits plus ajoutent une touche d'originalité et d'exclusivité à chaque pièce, soulignant le caractère unique de celle qui les porte. A lire également : Quelles sont les chaussures Birkenstock les plus confortables ? Un excellent rapport qualité-prix Malgré leur qualité premium et leur design soigné, les jeans Le Temps des Cerises offrent un excellent rapport qualité-prix. Ils constituent un choix avisé pour celles qui recherchent un produit durable et stylé, sans pour autant sacrifier leur budget. Une adaptabilité à toutes les occasions Enfin, l'ultime atout des jeans Le Temps des Cerises réside dans leur polyvalence. Parfaits pour une tenue casual de jour comme pour un look plus élaboré le soir, ils s'adaptent à toutes les occasions, garantissant à chaque femme de briller en toute situation. En conclusion, choisir un jean Le Temps des Cerises, c'est opter pour une pièce alliant qualité, confort, style, et engagement éthique. Avec une telle palette d'atouts, il n'est pas surprenant que cette marque occupe une place de choix dans le cœur et la garde-robe des femmes à travers le monde. Read the full article
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fenrisbiscott · 4 years ago
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Pêle-mêle
J’ai 5 ans. Presque 6. Est-ce que je connais la vraie nature humaine, ou est-ce que j’ai encore quelques semaines de répit ? Je ne me souviens plus de quand c’est arrivé exactement ... J’ai l’air nostalgique, un petit sourire pastel, si je me permets cette métaphore. La photo est un peu délavée, je crois. Je me souviens que je me trouvais horrible dessus à l’époque. Je n’y vois qu’une petite fille douce et charmante qui fait de son mieux, et à qui j’ai envie de parler. Profusion de cousins, cousines, qui n’existent plus. Où sont passés les bons moments, les jeux, la famille ? Encore d’autres moments saisis sur l’instant, des rires, des gens coupés, mal coupés. Le plaisir daté des photos papier. D’ici quelques années, ils auront disparus, avec le reste. Et pourtant ils seront toujours là. Des mariages, des communions. des couples en représentations semi-officielles. Ma lignée n’y a pas eu le droit. Caneton noir de la famille avant ma naissance, j’ai ça dans le sang, donc ? Moins bien que les autres. Pas à la hauteur. Pas à la hauteur. Floue, les joues rouges, mal cadrée, je viens de naître. Je peux me connecter à l’expérience de ma mère, parce que j’ai dépassé son âge, c’est finalement ma sœur intemporelle. L’impression étrange de veiller sur elle, de nouveau. Mais cette fois-ci en tant qu’adulte, alors la tâche parait moins effrayante que quand j’était enfant. Plus loin, plus tard (3 ans ?) ; la femme qui tient cette enfant dans ses bras me parait familière et mystérieuse. Elle a l’air plein d'amour pour son fardeau, et  heureux, et surpris, peut-être. Comme un clone de ma mère, mais pas tout à fait. Je n'ai pas eu le temps de connaitre cette personne. C’est comme ça. La femme que je vois a réussi toutes ces années à me faire croire ses propres chimères. Parce que celle que je vois prend de la place, de l’espace, compte autant que les autres. Imprime la pellicule photo de sa présence. Est jolie, tout simplement. J’aimerais pouvoir te le dire maintenant. Trop tard. La vie est pleine de trop tard, et même en le sachant, on continue a buter dedans comme autant de coléoptères maladroits, encore et encore et encore. Encore un peu, ma grand mère. 40 ans ? 50 ans ? Et là, un ensemble noir plutôt stylé, dont le bas de pantalon crie années 70. Encore des clichés, encore des gens souriants, ou pas, encore un passé qui s’éc(r)oule aussi surement que du sable entre mes doigts. Où êtes-vous tous à présent ? Pour la plupart encore en vie, et pourtant disparus. Mes deux vies ont les bords qui ne collent pas ensemble. J’ai eu une famille normale avec des vacances en famille normales et des événements familiaux normaux, et pourtant tout est si loin maintenant.  Retour sur la maison des vacances, avant moi. Déjà familière, néanmoins. Tout a un goût de familier. Des cousins sur le perron, une étagère à pots de fleurs qui semble si étrangement vivace dans ma mémoire, une grand mère. Elle a un chien, encore un autre que celui dont je me rappelle vaguement, je crois. Pas noir donc - pas Blackie (Blacky ?) ? - mais blanc et crème, elle ressemble à un humain normal, pas à ma grand mère. Elle a eu une vie. Le “avant moi”.  Toutes ces images, en tout cas une grande partie sont “après moi”; Et pourtant elles résonnent comme une musique inconnue. Pas vraiment désagréable, mais un peu triste. Celle d’un temps révolu, parti avec les poussières dans la poussière, celle où je croyais au toujours sans même me poser la question, celle où il était évident qu’une famille c’est pour la vie. La petite fille sur les photos sourit souvent. Elle semble plus légère que ce qu’elle a vécu. Je devrait commencer à lui dire que je l’aime. Même les coléoptères maladroits peuvent prendre des cours de vol. PS : Je n’ai pas trouvé mes bulletins scolaires.
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toclic · 5 years ago
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Ethalia - Chapitre 6
Ethalia - Jongin
Paire : Jongin x OC (Yo Jeong)
Genre : Fantasy AU, Surnaturelle AU, Academy AU
Nombre de mots : 4104 mots.
Chapitre : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 ; 13
A/N : J’ai vraiment rien à dire pour ce chapitre, juste que c’est pour l’instant le plus long de l’histoire et qu’il vous plaira ! 
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                                                                         Crédit au propriétaire de l’image Chapitre 6 :
Parmi, tous les yeux que j'ai pu voir dans ma vie, ceux que j'ai juste devant moi font sûrement parti des plus beaux, un à la fois d'un magnifique et d'un profond vert foncé, et le second d 'un blanc nacré nous faisant presque croire qu'il ne possédait aucune pupille.
Je ne pouvais écarter mon regard du sien, il était tellement... envoûtant, c'était magnifique, une de ces pupilles était assorties à la couleur de ces cheveux, ayant l'air à la fois si doux, mais aussi si rugueux.
Il fronça les sourcils, et plissa les yeux, malgré son changement d'expression, ça ne changeait aucunement mon admiration pour lui. Je réussis enfin à éloigner mon regard du sien pour remarquer que tout le monde me regarde avec une étrange pitié dans leurs yeux, je cherchai Man Yeo du regard, et quand je la trouvai enfin dans la foule, elle était en train de nous regarder avec non de la pitié, mais de l'horreur et de l'effroi inscrites sur son visage tout entier. Je fronçai moi aussi les sourcils ne comprenant pas sa réaction. Elle déplaça son regard vers moi, il n'y avait pas changé, puis il m'a clairement dit de partir et de fuir le plus loin possible, mais je fus interrompue par une voix profonde et grave.
'' Qui es-tu pour oser me foncer dessus? '' demanda-t-il en me regardant de haut, j'avalai difficilement ma salive, et ouvris ma bouche mais aucun son ne put sortir de ma gorge. Son expression changea, maintenant il avait un sourire en coin faisant apparaître une canine pointue. '' Tu ne peux même pas répondre? '' Il se moqua. '' Si pathétique. '' déclara-t-il en me regardant dégoûté.
Je baissai alors la tête, j'avais l'impression d'être complètement écrasée, l'admiration que j'avais pour lui s'était maintenant transformée en de la pure peur, de la vraie peur, ça faisait bien longtemps que je n 'avais pas ressenti ça, non en fait je ne l'ai jamais ressentie, je n'avais jamais pu connaitre à ce sentiment, celui qui me rendait incapable de pouvoir bouger et parler.
. Je descendis un peu plus ma capuche, et pris mon courage à deux mains pour lui dire d'une petite voix, presque inaudible:
'' Je suis désolée... ''
'' Quoi, qu'est-ce-que tu as dit? Je n'ai pas entendu. '' déclara-t-il.
'' Je suis désolée. '' répétai-je un peu plus fort.
'' Tu es désolée, hein? '' il répéta se léchant un peu sa lèvre inférieure. '' Tu crois vraiment que trois simple mot, aller arranger ton cas? '' demanda-t-il levant un de ses sourcils. Je ne répondis pas cette fois-ci, je ne savais pas quoi répondre, j'essayai de réfléchir à quelque chose n'importe quoi juste une issue qui puisse me sortir de cette situation de toute façon j'i déjà le malheur au dessus de ma tête dès que j'étais sortie de cette forêt, mais je ne pouvais réfléchir proprement, je l'entendis soudainement soupirer, et vis l'ombre de sa main s'approcher de plus en plus de ma tête. '' Et qu'est-ce-que cette tenue? Enlève au moins cette capuche! '' Il suggéra, j'écarquillai mes yeux, s'il enlevait cette capuche, il allait voir que j'étais une elfe, et je n'osais même pas m'imaginer ce qui allait se passer ensuite, je finirais peut-être comme la sorcière Nox, enfermée dans une grotte sombre et noire, ou bien tout simplement être exécuter devant tout le monde serviteur d'exemple à ce qui pourrait arriver aux personnes ne respectant pas les règles. Non ça n'allait pas arriver! Il faut que je fasse quelque chose a choisi.
Je soufflai, et me levai d'un coup, en m'éloignant le plus loin possible de lui, je gardai toujours mes mains accrochées à ma capuche, et le regardai cette fois-ci droit dans les yeux à travers ma frange, je sentais déjà que la peur se lisait très facilement dans mes yeux. Je m'inclinai devant lui, en m'excusant le plus fort que je pouvais et m'enfuis en courant dans le couloir de personnes se formant devant moi me regardant tous comme si j'étais un animal de foire, pour m'échapper le plus loin possible de lui, et de ce terrible sentiment de peur.
Je continuai à courir dieu-ne-sait-où, quand je vis une ruelle étroite et sombre, il n'y avait personne, je tournis alors dans la ruelle et m'adossai au mur en pierre, haletante à cause de ma course, mais aussi de ce sentiment de peur, j'enlevai mon sac de mon dos, le posai par terre, puis je m'assis lentement par terre, essayant de reprendre mon souffle, lentement, la main posée contre ma poitrine. Je sentais des larmes coulaient le long de mes joues, mais je m'en fichais complètement, étrangement ��a me calmait, mais je ne pouvais enlever cette image, ces yeux de ma tête, ils étaient à la fois magnifique et effrayant, personne ne pouvait les regarder longuement.
Je fermai mes yeux, repliai mes jambes contre ma poitrine et posai ma tête dessus, toujours haletante et en train de pleurer.
Soudain, je sentis une main sur mon dos, je sursautai au soudain contact, et regardai la personne, toujours effrayée, mais je me calmai lentement en voyant que ce n'était que Man Yeo.
Elle me regardait tendrement, je voyais une certaine lueur de pitié dans ses yeux, Elle avait aussi eu peur pour moi j'imagine, elle porta sa main libre vers mon visage, et essuya mes larmes tendrement et lentement, elle caressa ma joue comme aurait fait une mère à son enfant, et me regarda inquiète.
'' Tu ne vas pas bien, pas vrai? '' demanda-t-elle.
'' Ses yeux, son regard, ils étaient... '' Je ne pus finir ma phrase, par cette image hantant ma mémoire, je n'arrivais à m'en débarrasser. '' tellement... effrayant, ils me glaçaient littéralement le sang. '' décris-je sentant des frissons parcourir l'entièreté de mon corps. Je mis mes mains contre mon visage sanglotant, puis j'ai été pris dans les bras de Man Yeo, elle, me caressant doucement mes cheveux, me réconfortant doucement.
Après un petit moment de réconfort, je me dégageai enfin de ses bras, et la regardai dans les yeux.
'' Qu'est-il? C'est impossible d'avoir un regard aussi terrifiant. '' Elle soupira.
'' C'est... '' Elle hésita à répondre. '' un deus, sûrement une des races les plus puissante au monde. ''
'' Un deus? '' répétai-je. '' Je n'ai jamais vu ça dans le carnet de ma mère. ''
'' Eh bien disons, qu'ils sont tellement effrayants que personne n'ose les approcher. '' déclara-t-elle, puis elle soupira et me regarda, semblant essayer de chercher ses mots. '' Bon laisse-moi t'expliquer, ce qui vient de t'arriver. Alors comme tu peux t'en douter par rapport à leur nom, les deus, sont littéralement des dieux, enfin ce sont leur descendant. Celui que tu viens de voir et de percuter, et le fils de Mars, le dieu de la guerre, il doit faire sûrement parti des plus effrayants avec celui de Pluton. Les deus sont réputés pour leur perfection dans leur domaine, dans son cas, dans celui du combat, ils sont aussi connus pour leur incroyable beauté ce qui explique un sentiment que tu as sûrement ressenti au premier regard, mais seulement pour renverser toute cette perfection, ils sont aussi connus malheureusement pour leur caractère de merde, on peut le dire. '' Je baissai ma tête, comprenant maintenant tout ce qu'il s'est passé, en percutant alors quelque chose.
'' Leur yeux c'est comme ça qu'on arrive à les reconnaître? ''
'' Oui, c'est exact, même si ça ne sert pas à grand chose, en voyant leur apparence, leur compétence et leur personnalité. '' Je hochai une seconde fois la tête de compréhension. '' Bien, tu te sens mieux? Tu veux continuer à visiter la capitale? '' J'acquiesçai doucement me relevant, et remettant correctement mon sac sur mon dos.
'' Oui allons-y. ''
Se suivit alors une suite de la visite de la capitale, la découvrant petit à petit, mais cette fois-ci je me sentais moins en sécurité, je regardai bien de partout pour vérifier tous les commerces mais aussi pour me rassurer, pour être sûre qu'il n 'était pas dans les alentours.
'' Yo Jeong! '' Je tournai la tête vers Man Yeo. '' Viens, j'ai quelqu'un à te présenter. '' me dit-elle en se dirigeant vers un vieux magasin, sombre et délavé.
Je la vis s'éloigner de plus en plus de moi, pour commencer à entrer dans le magasin. Je courus la rattraper, et nous entrâmes alors dans le magasin.
L'intérieur était pire que l'extérieur, le parquet craquait bruyamment sous chacun de nos pas, des dizaines d'objet douteux et effrayants étalaient sur les étagères et dans les rayons, au plafond, malgré la faible luminosité de la pièce, des toiles d'araignée, je regarde curieusement chaque objet malgré leur apparence douteuse et repoussante, puis soudain Man Yeo prit la parole.
'' Le gérant est un vieil ami à moi, tu peux lui faire confiance. '' déclara-t-elle en arrivant devant un comptoir semblant être la caisse. Derrière, se trouve une silhouette masculine, en train de dormir un livre posé sur son visage, ses jambes étendues et croisées sur le comptoir. On pourrait entendre des ronflements s'échappant de sa bouche. Man Yeo se racla alors la gorge, essayant de le réveiller, mais voyant qu'il ne faisait pas, elle a commencé à être frustré, elle prit une profonde inspiration, et tout à coup, tapa du poing sur la table, ce qui réveilla, bien sûr, directement le gérant de ce magasin, il se replaça sur sa chaise, faisant tomber au passage le livre de son visage, révélant un jeune homme semblant avoir le même âge que la sorcière, des épaisses lunettes noires avec derrière de petits yeux marrons. Il replaça les verres correctement sur son nez, et déplaça son regard vers nous enfin plus vers la sorcière que vers moi.
'' Ma-ma-ma Man Yeo?! '' demanda-t-il en la fixant, et se leva de sa chaise.
'' Salut Ye Yag*. '' salua-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.
'' Waouh Man Yeo! Ça fait tellement longtemps! '' s'exclama-t-il partant de l'arrière du comptoir pour se déplacer juste devant elle et.... L'enlacer?! J'écarquillai soudain les yeux, c'était incroyable, un homme qui était en train d'enlacer Man Yeo, c'était une première, bon sûrement parce que j'ai vécu seize longues années de ma vie auprès  de femmes, mais là n'est pas le sujet. Man Yeo l'écarta soudainement d'elle, le traitant de fou et de pervers, puis elle souffla encore une fois, et se tourna vers moi.
'' Ye Yag, voici Hwal Yo Jeong, c'- ''
'' Hwal?! '' répéta-t-il me regardant cette fois-ci les yeux aussi grands que les verres de ses lunettes. '' T-tu veux dire que c'est la fille de... ''
'' Oui, de Ja Yu. '' confirma-t-elle.
'' Waouh je ne savais pas qu'elle avait eu une fille! '' exclama-t-il en témoignent à s'approcher. '' Cela veut dire qu'elle est aussi une elfe? ''
'' Oui, je l'ai aidée à sortir du dôme de ronces, elle veut elle aussi aller à Ethalia. '' explique-t-elle, en se frottant le front, Ye Yag rigola doucement et se baissa un peu pour atteindre mes yeux, il posa sa main sur le haut de ma tête, et me sourit.
'' Tu es bien la fille de Ja Yu! ''
'' Vous connaissez ma mère? ''
'' Oh que oui que je la connais! Nous étions dans la même classe à Ethalia! ''
'' C'est vrai?! '' Il hocha la tête toujours souriant. '' Comment était-elle?! '' demandai-je les étoiles plein les yeux.
'' Eh bien, elle était à la fois, très intelligente et réfléchie, qu'impulsive! Elle était surtout très forte dans l'étude des plantes. '' déclara-t-il en se pertinent. '' Mais elle causait surtout énormément de problèmes. '' continua-t-il en rigolant. '' Au fait, j'ai oublié de me présenter, je suis Park Ye Yag, je suis un simple humain, enchanté! '' se présentera-t-il en me tendant la main.
'' Oh euh Hwal Yo Jeong, une elfe des bois. '' me présentai-je à mon tour en lui serrant la main.
'' Oh venez! Nous n'allons pas rester debout comme ça! '' déclara-t-il en nous escortant à l'arrière de la boutique, il nous fit nous asseoir sur des  vieilles chaises bancales en bois foncé. '' Vous voulez peut-être à boire? Attendez je vais aller chercher quelque chose! '' déclara-t-il, en repartant à l'avant du magasin. J'enlevais mon manteau, il faisait vraiment chaud dans la boutique, laissant apparaître au monde entier mes oreilles d'elfes.
'' Fais bien attention, en faisant ça, un client peut rentrer d'un moment à l'autre. '' prévient Man Yeo, en me regardant l'enlever.
'' Ne t'inquiètes pas Man Yeo. '' la rassurai-je. '' Mais dis-moi, Man Yeo, si les humains sont acceptés à Ethalia, pourquoi ne pas m'avoir passé pour l'un d'entre eux? ''
'' Ils ne le sont plus maintenant. Pour tout expliquer, entre l'époque où Ye Yag, ta mère et moi étions élèves à Ethalia, sa réputation n'était pas aussi énorme que maintenant, à l'époque, ils n'avaient pas de rabaissement, d'harcèlement, de mépris, envers les races les plus faibles comme les humains qu'on trouve aujourd'hui, ce n'est plus aussi sain. '' explique-t-elle.
'' C'est complètement stupide, je ne vois pas l'intérêt de rabaisser un humain, juste parce qu'ils n'ont pas de pouvoirs particuliers, et puis d'après ce que tu m'as expliqué les humains sont plus forts que les... deus, puisqu'ils peuvent annuler tout pouvoirs. '' déclarai-je fronçant les sourcils en ayant un frisson au souvenir du deus.
'' Malheureusement pas tout le monde n'est comme toi. '' Ye Yag, arriva ensuite, avec deux tasses dans les mains, semblant être rempli par du thé vert.
'' Vu que je ne sais pas ce que tu aimais, je t'ai pris du thé vert. '' déclara-t-il en s'asseyant en face de nous et posa les tasses sur la table.
'' Ça me va, j'aime ça. ''
'' Tu sais, Yo Jeong, maintenant que je te vois sans ta capuche, je remarque combien tu ressembles à ta mère. '' remarqua-t-il, je lui souris alors et commença à boire mon thé. Man Yeo se racla une seconde fois la gorge et commença à parler.
'' Ye Yag, comme tu dois te l'imaginer, je- enfin nous ne sommes pas venues ici, juste pour te voir. ''
'' Ah bon ? Mais à vrai dire ça ne m'étonnes pas venant de toi. '' déclara-t-il en enlevant ses lunettes, et commença à les nettoyer avec un tissu sorti de d'une de ses poches.
'' Je suis venue, pour te demander de devenir son tuteur, juste le temps de ses études à Ethalia! '' A sa requête, Ye Yag a failli faire tomber ses lunettes par terre, il releva la tête et la fixa incompréhensif.
'' Qu-quoi? ''
'' Je ne peux malheureusement pas rester avec elle en tant que tuteur, pendant trois ans et tu es la personne dont j'ai le plus confiance dans la capitale! ''
'' Mais tu sais ce que ça veut dire, n'est-ce-pas? ''
'' Oui, je sais, mais... tu es la seule personne qui pourrait lui préparer les potions les plus puissantes pour qu'elle puisse étudier, sans son apparence d'elfe, assez longtemps, je lui ai déjà préparé une potion de changement d'apparence , mais elle ne dura malheureusement que quelque mois et tu sais la difficulté à trouver des ingrédients pour ce genre de potion! '' L'homme soupira alors, remit ses lunettes sur son nez, il regarda d'abord la sorcière, ayant la tête baissée, puis il déplaça son regard vers moi, après l'explication de Man Yeo, je compris son incapacité à pouvoir me faire une potion durant trois années d'affilées, mais pour être honnête je m'en doutais un peu, je le regardai alors droit dans les yeux, avec espoir, priant intérieurement quelconque dieu, pour qu'il puisse accepter.
Il soupira une seconde fois, croisa les bras sur sa poitrine et dit alors:
'' Haaa, d'accord, mais tu m'en revaudras une. '' accepta-t-il à sa réponse, Man Yeo releva soudainement la tête, les yeux remplit d'étoiles.
'' C'est vrai? '' demanda-t-elle, il acquiesça, puis tout à coup, se fut à elle, de lui sauter dans les bras, dans le remerciant des milliers de fois, ce geste a fait immédiatement rougir l'homme, et me fit soudainement écarquiller les yeux. Puis réalisant son geste, elle se rassit, les joues aussi rouges qu'une monarde *, je ne sais pas ce que cela signifiait, ayant des joues d'une telle couleur, c'était... étrange, très étrange. L'air autour de la table était devenu beaucoup plus pesant, sur pouvait sûrement le sentir à des milliers de kilomètres.
'' Euh, qu'est-ce qu'un tuteur? '' demandai-je, déplaçant mon regard entre les deux adultes, en essayant d'enlever l'atmosphère autour de nous.
'' Ah euh, un tuteur, c'est comme euh ... Des parents. '' expliqua-t-elle en cherchant ses mots.
'' Il va devenir mes parents? '' répétai-je en baissant ma tête sur le côté. '' Ça ne sert à rien, j'ai déjà ma mère. '' remarquai-je, je ne comprenais pas à quoi cela pouvait marcher, j'ai déjà ma mère comme parent, certes je ne sais PAS où elle est, mais elle reste quand même ma mère, celle qui m'a donnée ma vie.
'' Non, je ne peux pas être ta mère, je suis un homme! Je peux être ton pè- '' Man Yeo coupa la fin d'une phrase, en lui un coup de coude dans les côtes.
'' Ecoute moi, il va devenir comme euh... ton grand-frère! '' déclara-t-elle.
'' Qu'est-ce qu'un grand-frère? '' demandai-je, en prenant une gorgée de thé vert.
'' C'est un homme très proche de toi et de tes parents, qui a l'obligation de s'occuper de toi quand tes parents sont absents. '' expliqua Ye Yag. J'acquiesçai alors, comprenant un peu mieux ce qu'était qu'un grand frère, dans le village, il n'y a aucun grand-frère, il n'y a aucun homme.
'' Eh bien d'accord! '' acceptai-je. '' Mais à quoi ça sert? ''
'' Eh bien disons que ce sera lui qui s'occupera de tous les papiers, pour les sorties etc ... '' Je hochai la tête, en prenant la dernière gorgée de mon thé. Man Yeol regarda vers la fenêtre, puis tout à coup elle se leva de sa chaise, en finissant à son tour son thé. '' Bien je te remercie pour ce thé, et ayant accepté de devenir le tuteur de Yo Jeong, j'aurai préféré rester plus longtemps avec vous, mais il est temps que je reparte. '' J'écarquillai les yeux, surprise, par sa soudaine déclaration, je savais pourtant qu'elle allait tout au tard partir, en me laissant seule, mais je ne pensais pas aussi tôt.
'' T-tu pars maintenant? Déjà? '' demandai-je, en fronçant les yeux.
'' Malheureusement oui, je suis obligée. '' déclara-t-elle en fermant les yeux. '' Ye Yag, je te confie Yo Jeong, j'ai déjà fait tous les papiers, je les ai faits tous à ton nom, il faut juste l'amener demain à l'académie, maintenant elle s'appelle Cho Na Mu, c'est une fée croisée à un humain. '' informa-t-elle tout d'un seul coup, cela nous prit tous les deux au dépourvu, j'imagine qu'il n'avait lui-même pas prévu qu'elle allait partir maintenant, moi-même sous son aile. Elle remit son sac sur son dos, je me levai pendant qu'elle continuait à se préparer, je la regardai impuissante, je voulais qu'elle reste, je voulais qu'elle continue de m'informer sur ce monde à la fois passionnant et dangereux. Elle se tourna vers moi, et me regarda tristement, en ce moment-même je sentais les larmes à nouveau inondaient mes yeux, elle s'avança doucement et soudain me prit dans ses bras en me serrant fermement et me caressant lentement l'arrière de ma tête. Je pleurais silencieusement sur son épaule, mes bras lâches se levaient lentement pour se faufiler lentement derrière son sac en tissu et serra le tissu de son haut dans mes poings.
Après quelques instants de pleurs, et de mots réconfortants, nous nous séparâmes, elle avec mon visage en coupe, et essuya mes dernières larmes de mes joues. Man Yeo s'écarta alors de moi:
'' Normalement, demain la potion sera prête, elle ne marchera pas ou presque pas la nuit, donc fais bien attention, d'accord? '' J'acquiesçai lentement restant là où je me trouvais, là regardant s'éloigner, loin de moi, quand elle fut arrivée devant la porte, elle se retourna vers moi et dit: '' Travaille bien à Ethalia, je suis sûre que tu deviendras une incroyable médecin! '' Puis elle ouvrit la porte et partit, loin très loin, je n'étais maintenant plus accompagnée par des personnes ayant vécu dans la forêt avec moi, j'étais entourée de personne inconnue.
Un silence était apparu entre nous, mon nouveau grand-frère se racla la gorge, puis dit alors:
'' Bien euh alors... je vais te montrer là où tu vas dormir alors. '' dit-il en se dirigeant vers un vieil escalier en bois sombre, je séchai mes dernières larmes, puis je pris mon manteau et mon sac, et je le suivis lentement à l'étage, il ouvrit une porte. '' Désolé pour le bazar, je n'avais pas prévu que quelqu'un aller dormir ici. '' Je hochai la tête de compréhension puis entrer dans la chambre, il y avait bien énormément bazar, le lit était mal fait, et sans draps, il n'y avait eu qu'un matelas, et aucune taie de coussin, il y a avait plus de toiles d'araignée qu'au rez-de-chaussée, et traînée ici et là des boites remplies de je ne sais quoi. '' B-bon je vais te chercher des draps. '' déclara Ye Yag en sortant et fermant la porte de ma chambre. Je posai mon sac par terre, et pendis mon manteau trop grand pour moi à ce qui ressemblait à un porte manteau. Je m'assis sur le matelas, et regardai vers la petite fenêtre ronde, elle avait un carreau cassé, l'air extérieur rentrer et me donner des frissons, je soupirai, puis tombai sur le matelas sans drap, à regardai le plafond me rappelant tous les souvenirs que je pouvais me rappeler, énormément était avec Hin Jin, Geom Jeom et Man Yeo, ils étaient tous heureux tous sans exception, puis il y avait ceux avec ma mère, certes qu'ils étaient moins nombreux mais ils étaient tous incroyables, aimants, réconfortants. La majorité était était juste ma mère qui me parlait du monde extérieur, mais ils étaient incroyables et je ne les échangerais pour rien au monde.
Je regardai encore le toit me servant de plafond, quand je sentis mes paupières tombaient peu à peu, juste qu'elles se fermentaient, et que je tombe dans les doux et réconfortants bras de Morphée.
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Bon alors déjà bonjour !
C'est ma deuxième lexique de ma fanficition, , dans celui-ci je voulais tout simplement expliquer un peu l'attitude de Yo Jeong dans ce chapitre, je sais dedans elle a l'air un peu bête et faible, mais je vous rappelle qu'elle a vécu toute sa vie emprisonnée dans un dôme de ronces, avec des femmes, donc ce qui explique ça débilité quand on parle de grand-frère. et aussi dites vous qu'à cause de ça elle n'a jamais vécu la vraie peur, alors quand elle a rencontré le deus je pense que sa réaction est tout à fait explicable, et que en plus de ça elle a rencontré l'un des deus les plus effrayants existant.
En parlant de la scène avec le deus, je pense d'ailleurs que vous savez déjà qui il est vraiment, mais là n'est pas ce que je voulais expliquer, je vais entrer dans cette petite scène, je me suis inspirée d'une chose personnelle, quand je l'ai écrite j'ai directement pensé à moi même pendant une temps orageux, il se trouve que j'ai la phobie de l'orage, j'ai fait quelque recherche et cela s'appelle la brontophobie, j'ai donc mis dans ce passage mes différentes réactions quand il y a un orage, même si là c'est rien, j'ai des réactions encore plus pire, par exemple : rien qu'en pensant, en visualisant, ou même en parlant je sens une boule se formait dans mon ventre, je sens aussi comme si la température de mon corps avait soudainement augmenté, c'est vraiment une sensation horrible.  
Bref, j'espère maintenant que vous comprenez un peu son attitude dans ce chapitre, je voulais essayer de montrer un peu ses réactions quand elle découvre la vraie peur et aussi la nouveauté.
Donc j'espère que ce chapitre vous ait plu!
Restez en bonne santé
À bientôt !
*
Ye Yag : Réservation (demandez pas, juste parce que je trouvais ça bien)
Monarde: plante médicinale de couleur rouge parfois violette ou rose, utilisée dans les huiles essentielles ayant des produits antiseptiques, énergiques et rafraîchissantes.
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