#littérature indépendante
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Des montagnes de questions
Dans cet essai éclairant et militant, Stéphanie Lux raconte comment elle est devenue traductrice littéraire et combien ses vingt années d'expérience lui ont appris sur cet exercice qui n'est toujours pas reconnu à sa juste valeur, celui d'une création.
En deux mots Stéphanie Lux est traductrice littéraire. En retraçant son parcours et son expérience de plus de 20 ans, elle nous donne à réfléchir sur le sens de ce métier aujourd’hui menacé et pourtant indispensable dans le passage d’une langue à l’autre, notamment à l’heure de l’IA et de l’écriture inclusive. Ma note ★★★ (bien aimé) Ma chronique La traductrice n’est pas une machine Dans cet…
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Nadia Wassef - La libraire du Caire
Nadia Wassef raconte dans La libraire du Caire son aventure pour la création et le développement d’une librairie dans la capitale de l’Egypte contemporaine, de l’engagement pour les livres jusqu’à sa lente désaffection devant tous les tracas qu’elle a rencontré, politiques, sociaux mais aussi de management ainsi que ses soucis personnels. Brins d’histoire Deux sœurs, Hind et la narratrice, ont le…
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#amour de la littérature#Amoureux de la littérature#Billet littéraire#Chronique littéraire#Chronique livre#Chroniques littéraires#Egypte#Essais#Féminisme#Féministe#femmes#Le Caire#Lecture#Librairie#Librairie indépendante#Littérature contemporaine#littérature française#Littérature francaise#Litterature contemporaine#Récit
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Anciennement baptisé "le prix hors-concours des lycéens", le prix des Clubs Hors-Concours récompense chaque année un auteur ou une autrice issu.e d’édition indépendante.
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NOTE DE LECTURE : La chair est triste hélas. Ovidie. 2023
Un livre coup de poing pour continuer à découvrir la littérature féministe. Je ne connais pas Ovidie autrement que par sa réputation sulfureuse d'ancienne star du porno, mais surtout pour ses derniers travaux et engagements féministes. C'est donc avec curiosité que je me suis procurée ce bouquin témoignage d'années d'abstinence et de son analyse de comment en être arrivée là. Et puis il y a ce titre "La chair est triste hélas" tiré d'un poème de Mallarmé dont je me souviens encore des premiers vers.
Un livre coup de poing, disais-je, puisque la violence du propos est tout d'abord insupportable, jusqu'à la nausée. Et puis le souvenir de mon propre vécu dans mes relations de couple, de ce rapport de force inévitable entre amour et mort. Violence physique avec les rapports sexuels non consentis / viols ordinaires et objectification du corps féminin, violence psychologique avec les rapports humiliants de soumission / dépendance au regard de l'autre mâle et assujettissement de l'esprit féminin à son désir à lui.
Un livre coup de coeur, finalement, puisque nous sommes de la même génération et que je partage sa position quant au féminisme dont je ne me revendiquais pas jusqu'à présent, mais qui fait tellement écho à mon ressenti de femme, aux thèmes qui me travaillent depuis toujours : féminité, identité, sexualité, et à la paix que j'ai trouvée depuis que je suis seule et libre, autonome et indépendante.
Merci à Ovidie et toutes les autrices qui nous accompagnent dans la démarche et sur le chemin, puisque je n'ai pas encore lu tous les livres...
29 notes
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Pépite. C’est danois. Quel peuple étonnant.
Quand je suis allée au Danemark, après quelques jours dans la campagne et quelques jours en ville, un mot m’était venu pour qualifier l’atmosphère du pays : lénifiant. Ça n’est en aucun cas un jugement définitif puisque deux semaines en touriste ne permettent pas de saisir l’essence profonde d’un pays. Mais je garde un souvenir « lénifié » de ce séjour. Tout a l’air propre, calme, plat, ronronnant, pas loin d’être un peu chiant, n’ayons pas peur de le dire. Sentiment différent à Copenhague, parce que les capitales sont des petits pays en eux-mêmes, avec une pulsation indépendante.
L’héroïne du roman a quitté Copenhague avec son mari qui se met à enseigner la littérature dans un genre de collège-lycée pour le peuple (truc typiquement danois qui ressemble à une communauté new age, écolo et vaguement à une secte). Elle s’ennuie car elle est déracinée, sans amis véritables ; avec son mari, ils ont un enfant en bas âge qui les épuise de manière aussi banale que drôle. Elle s’acharne pendant presque tout le roman à diverses tâches : passer son permis, lier amitié avec autrui, comprendre comment les gens fonctionnent dans le Jutland de l’Ouest (le fameux pays des phrases courtes où elle peine à se calquer sur le rythme taiseux des conversations qui la déroutent).
Le récit est d’une grande sensibilité, car avec fantaisie, elle excelle à retranscrire des dialogues étranges, qui montrent sa solitude, et à exprimer des sentiments de désespoir tout autant que d’allégresse assez subtils, difficiles à saisir et à appréhender. Grâce à des images étonnantes et à une immense honnêteté, elle touche en plein cœur tout en nous faisant nous gondoler. Car le livre est désopilant, avec cette forme d’absurde proche du désespoir.
Je me suis sentie proche de la narratrice-héroïne, je l’ai comprise ; je crois que c’est parce qu’elle se sent profondément inadaptée au lieu où elle vit, et qu’elle se montre à la fois totalement immature et très sage. Je comprends ce sentiment, et je pense que tout le monde le peut aussi. On se sent toujours un peu différent des autres n’est-ce pas ? On croit que les autres réussissent mieux que nous, et on se sent bêtement humilié pour des choses dérisoires (cf le chapitre sur la poussette, grand moment). Pourtant, cahin-caha, elle réussit à accepter d’être elle-même, et à ce que les autres l’acceptent aussi telle quelle. L’air de rien, le roman parle avec originalité de choses ultra importantes comme le couple, l’amour, la maternité, la communication, tout en restant léger, farfelu et sans cesse étonnant.
Ce livre est une bouffée d’air frais, absolument pas lénifiant, mais plutôt revigorant.
5 notes
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Découvertes Littéraires et Voyage Personnel : Plongée dans l'Univers Entrepreneurial avec Robert Kiyosaki 📚✨🚀
Salut à tous les esprits curieux et avides de croissance personnelle! 🌟📖
J'ai une grande nouvelle à partager avec vous. À partir de maintenant, je vais publier deux fois par mois, le dimanche, mes réflexions et avis sur mes lectures axées sur l'entrepreneuriat et le développement personnel. 📚✨
Pour notre tout premier voyage au cœur de la littérature entrepreneuriale, je vous emmène dans l'univers captivant de Robert Kiyosaki avec son célèbre ouvrage "Père Riche Père Pauvre". Ce livre a marqué le début d'une transformation dans ma vie et m'a permis de décrypter pourquoi j'ai toujours ressenti un vide en tant que salariée et pourquoi je me suis toujours sentie incomprise lorsque je mentionnais mes aspirations à "plus" auprès de mes proches. 🚀💡💰
"Père Riche Père Pauvre" : La Clé de la Compréhension 🔑💡
Dès les premières pages de ce livre inspirant, j'ai été happée par les expériences de Robert Kiyosaki et de son père biologique (Père Pauvre) ainsi que de son meilleur ami et mentor du père de son ami (Père Riche). L'histoire et les leçons partagées dans ce livre m'ont ouvert les yeux sur la manière dont je percevais l'argent, le travail et la liberté financière. 💭💰📘
De la Frustration à la Clarté 😤➡️🤔
En tant que salariée, j'ai souvent ressenti une frustration sourde et inexplicable, même lorsque j'atteignais des objectifs professionnels. C'est à travers les enseignements de Kiyosaki que j'ai compris que cette frustration venait de mon manque de contrôle sur mes finances et mon avenir financier. L'idée de travailler dur pour construire les rêves de quelqu'un d'autre m'a finalement semblé insatisfaisante et vide. 💼📉🔒
Se Sentir Comprise et Inspirée 🌟🌈🚀
Une des parties les plus puissantes de ce livre est la validation des aspirations à "plus". Le désir d'une vie meilleure, plus épanouissante et financièrement indépendante peut sembler audacieux et incompris dans un monde où la stabilité d'un emploi salarié est souvent privilégiée. Grâce à l'histoire de Kiyosaki, j'ai réalisé que mes ambitions étaient légitimes et qu'elles méritaient d'être poursuivies avec détermination. 💪💡🌍
Ce premier voyage littéraire est une invitation à se remettre en question, à reconsidérer notre relation à l'argent et au travail, et à explorer des chemins moins fréquentés vers le succès personnel. Rejoignez-moi lors de ma prochaine publication pour plonger plus profondément dans les leçons de "Père Riche Père Pauvre" et découvrir comment elles ont changé ma perspective sur la vie et le succès. 🌱🔍🧭
Pour celles et ceux qui n'ont jamais lu ce livre, je vous invite fortement à le faire, et vous pouvez le trouver là, en format physique, digital et livre audio, en cliquant ici.
N'hésitez pas à partager vos propres réflexions et expériences dans les commentaires. En avant vers un voyage de croissance, de découverte et de transformation personnelle ! 🌟🚀📝
À bientôt, Nhu Lan🌼🖋️
#DéveloppementPersonnel#Entrepreneuriat#Lecture#RobertKiyosaki#PèreRichePèrePauvre#Inspiration#ChangementDePerspective#CroissancePersonnelle#LibertéFinancière#NouveauDépart#mompreneur#empowerment
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Si nous voulons comprendre l’influence profonde exercée par le socialisme moderne, il ne faut pas examiner ses dogmes. Quand on recherche les causes de son succès, on constate que ce succès est tout à fait étranger aux théories que ces dogmes proposent ou aux négations qu’ils imposent. Comme les religions, dont il tend de plus en plus à prendre les allures, le socialisme se propage tout autrement que par des raisons. Très faible quand il essaie de discuter et de s’appuyer sur des arguments économiques, il devient au contraire très fort quand il reste dans le domaine des affirmations, des rêveries et des promesses chimériques. Il serait même plus redoutable encore s’il n’en sortait pas. Grâce à ses promesses de régénération, grâce à l’espoir qu’il fait luire devant tous les déshérités de la vie, le socialisme arrive à constituer une croyance à forme religieuse beaucoup plus qu’une doctrine. Or la grande force des croyances, quand elles tendent à revêtir cette forme religieuse dont nous avons étudié le mécanisme ailleurs, c’est que leur propagation est indépendante de la part de vérité ou d’erreur qu’elles peuvent contenir. Dès qu’une croyance est fixée dans les âmes, son absurdité n’apparaît plus, la raison ne Fatteint plus. Le temps seul peut l’user. Les plus puissants penseurs de l’humanité, un Leibniz, un Descartes, un Newton, se sont inclinés sans murmure devant des dogmes religieux dont la raison leur eût vite montré la faiblesse s’ils avaient pu les soumettre au contrôle de la critique. Mais ce qui est entré dans le domaine du sentiment ne peut plus être touché par la discussion. Les religions, n’agissant que sur les sentiments, ne sauraient être ébranlées par des arguments, et c’est pourquoi leur pouvoir sur les âmes a toujours été si absolu. Gustave Le Bon L’âge moderne représente une de ces périodes de transition où les vieilles croyances ont perdu leur empire et où celles qui doivent les remplacer ne sont pas établies. L’homme n’a pu réussir encore à vivre sans divinités. Elles tombent parfois de leur trône, mais ce trône n’est jamais resté vide. Des fantômes nouveaux surgissent bientôt de la poussière des dieux morts. La science qui a combattu les dieux, ne saurait contester leur prodigieux empire. Aucune civilisation n’a pu réussir encore à se fonder et à grandir sans eux. Les civilisations les plus florissantes se sont toujours appuyées sur des dogmes religieux qui, au point de vue delà raison, ne possédaient aucune parcelle de logique, de vérité ou même de simple bon sens. La logique et la raison n’ont jamais été les vrais guides des peuples. L’irrationnel a toujours constitué un des plus puissants mobiles d’action que l’humanité ait connus. Ce n’est pas aux lueurs de la raison qu’a été transformé le monde. Alors que les religions, fondées sur des chimères, ont marqué leur indestructible empreinte sur tous les éléments des civilisations et continuent à maintenir l’immense majorité des hommes sous leurs lois, les systèmes philosophiques, bâtis sur des raisonnements, n’ont joué qu’un rôle insignifiant dans la vie des peuples et n’ont eu au’une existence éphémère. Ils ne proposent en efi’et aux foules que des arguments, alors que l’âme humaine ne demande que des espérances. Ce sont ces espérances que les religions ont toujours données, et elles ont donné aussi un idéal capable de séduire et de soulever les âmes. C’est avec leur baguette magique qu’ont été créés les plus puissants empires, qu’ont surgi du néant les merveilles de la littérature et des arts qui forment le trésor commun de la civilisation. Ce sont également des espérances que le socialisme propose et c’est ce qui fait sa force. Les croyances qu’il enseigne sont très chimériques et semblent n’avoir que bien peu de chances de se propager. Elles se propagent pourtant. L’homme possède la merveilleuse faculté de transformer les choses au...
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CONDAMNÉ 20 ANS D'ANNÉES D'ENPRISONNEMENT À CAUSE DE SA FOI EN JÉSUS CHRIST.WATCHMAN NEE.
Watchman Nee est un évangéliste et écrivain chrétien méthodiste chinois.
Durant les trente années que dura son ministère il parcourut une grande partie de la Chine pour annoncer L'Évangile fondant un peu partout des Églises locales indépendantes des missions étrangères connues en occident sous le nom du << petit troupeau>>.
Watchman Nee publia également une abondante littérature pour l'évangélisation, l'édification des chrétiens et la formation des pasteurs certains livres, tirés de ses conférence, sont toujours édités dans des nombreuses langues et rencontrent le même succès dans les milieux chrétiens évangéliques.
À l'arrivée des communistes au pouvoir en Chine, les chrétiens furent sévèrement persécutés et Watchman Nee fut arrêté en 1952. Condamné 20 ans d'années d'emprisonement en juin 1956 , il décéda dans un camp de travail de prison où il faisait le travail forcé et il était tourturé par les gardes du prison Chinois seul sa femme avait l'autorisation de le visité.
Avant sa mort il laissa une note en dessous de son oreiller qui disait<< Christ est le fils de Dieu qui est mort pour le rachat des pécheurs et est ressucité le troisième jour C'est la plus grande vérité dans l'univers je meurs en raison de ma croyance en Christ>>.
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Charlotte Casiraghi est la nouvelle marraine de Chanel
L’année 2021 commence avec une bonne nouvelle : Charlotte Casiraghi est la nouvelle ambassadrice de Chanel. Depuis 1er janvier dernier, la Princesse de Monaco est le nouveau visage de la maison. De plus, la jeune femme intègre une famille qu'elle connaît bien. En effet, la princesse monégasque fut bercée depuis sa plus tendre enfance par les créations du génie de Coco. Nous allons plonger dans l’univers d’une jeune femme qui est, une fois de plus, une icône de mode. Charlotte Casiraghi : née sous la bonne étoile de la beauté Quand on parle de beauté, avoir une grand-mère qui s’appelle Grace Kelly est une garantie. Et sa nièce, la Princesse Charlotte, est le portrait du charme de Grace et de Caroline. De plus, pour couronner le tout, il y a toujours eu une maison de haute couture qui a habillé ces femmes merveilleuses : Chanel. L'élégance de Charlotte, ici avec sa tante, Stéphanie de Monaco - © DiLei.it En effet, le génie de Mademoiselle a enchanté les nobles monégasques à maintes reprises. Charlotte, par exemple, lors de son mariage avec Dimitri Rassam, portait une magnifique robe Chanel. Et maintenant, pour sceller encore une fois l’amitié entre la jeune princesse et la marque, voici la nouvelle collection Printemps-Été 2021. Chanel et la collection Printemps-Été 2021 : une porte-parole royale Il est indéniable que la classe made in Chanel a toujours été un symbole pour la mode au niveau mondial. En outre, cette année, le charme de la maison se marie à la beauté de sa nouvelle porte-parole : Charlotte Casiraghi. Toutefois, la jeune femme n'a pas seulement deux beaux yeux clairs, des lèvres charnues et un physique à couper le souffle. En effet, Charlotte incarne aussi le modèle de la femme cultivée, indépendante et sûre de sa beauté corporelle et intellectuelle. En somme, les shootings à Monaco, dans le cadre de la nouvelle collection Chanel Ready-to-wear Printemps-Été 2021, montrent une Charlotte époustouflante. Cependant, la princesse monégasque veut apporter quelque chose de plus à la maison : sa vision de la culture par exemple. Nous allons voir pourquoi... A lire également : Naomi Osaka : le nouveau visage de Louis Vuitton Charlotte Casiraghi : marraine philosophe de Chanel Le côté intellectuel de Charlotte Casiraghi n’a jamais été un mystère pour personne. En effet, la princesse de Monaco a obtenu sa licence universitaire en philosophie à La Sorbonne à Paris. De plus, fascinée par la poésie et la littérature, Charlotte a continué à partager ces valeurs culturelles. Dans le domaine de la mode cette fois (une pensée commune aussi pour Mademoiselle Coco et Karl Lagerfeld). À cet égard, la nouvelle marraine, veut organiser avec Virginie Viard, qui est à la tête de cette institution mythique, des rencontres philosophiques. https://www.youtube.com/watch?v=KsyWPZYy5pk La Princesse de Monaco raconte son amour pour Chanel. - © Chanel. Il s’agit, en effet, du projet des Rendez-vous littéraires de la rue Cambon, pendant lesquels, les écrivaines, actrices et d’autres amies de Chanel se rencontreront une fois par mois. Le but est ce de créer un débat sur le sujet de l'émancipation féminine. En concluant, la princesse mais aussi présidente de l’association Rencontres philosophiques de Monaco a voulu poser son empreinte intellectuelle sur son travail. Et vous chères lectrices ? Qu’est-ce que vous pensez de la nouvelle ambassadrice de Chanel ? Est-ce que c’est correct de créer un binôme entre la mode et la philosophie ? En quoi la mode peut diffuser les bonnes valeurs intellectuelles ? Ne soyez pas timides ! Nous avons hâte de lire vos réponses dans les commentaires. Read the full article
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Une lecture non-linéaire pour de nouvelles expériences de lecture.
Depuis mon enfance, j’ai développé une certaine fascination pour les livres. Cet intérêt venait principalement de leur forme et de toute la palette de sensations que l’objet du livre nous apporte. De ce fait, j’aime découvrir des livres dont la matérialité est surprenante. Ce que j’entends par là, c’est un type de livre qui va sortir de la forme la plus simple du livre codex fait d’une couverture et de pages reliées dans un format rectangulaire. Cette idée du livre vient notamment du processus de fabrication du livre qui doit être rationalisé étant donné que c’est un objet produit en série. Les exemples d’ouvrages sortant de ce cadre sont très variés et leur particularité amène souvent à un processus de réalisation plus complexe, plus long, plus chère ou en plus petite quantité. On peut penser par exemple à des ouvrages découpés en des formes inhabituelles comme en rond ou en cœur ou bien des livres fait avec d’autres matériaux comme le tissu, le plastique ou la pierre comme on peut en voir dans des livres d’artistes. On peut aussi penser aux mécanismes interactifs comme les pop-ups ou les livres à la lecture non-linéaire comme les livres dont vous êtes le héros...
Néanmoins, ces composantes sont très intéressantes, car c’est le livre en tant que support d’un contenu qui façonne notre manière de lire. Là où pour un livre “plus classique” la lecture va être plutôt linéaire et par cela, le côté visuel et matériel du livre va s’effacer pour laisser le récit s’imposer et créer l’automatisme du mécanisme de lecture, d’autre possibilité existe. Les livres pour enfants en sont d’ailleurs remplis, notamment quand il s’agit de livre pour les tout-petits qui ne lisent pas encore. Ces mécanismes souvent interactifs permettent un engagement plus physique dans l’histoire et éveille leur sens. Cela leur permet un accès différent à l’histoire, un autre type de lecture.
C’est en m’intéressant à ce genre de livre que j’en suis venu à découvrir la collection Bonnes nouvelles de la maison d’édition française Tendance Négative. C’est une maison d’édition indépendante de littérature créée en 2012 à Paris. Elle se compose de cinq membres, Romain Bigay, Marine Boutroue, Corentin Sparagano, Florian Targa et Clément Buée. Ce dernier, est le graphiste qui s’occupe de designer les titres de la maison d’édition. Leur démarche éditoriale se démarque, car ils souhaitent envisager le livre au-delà de son statut de support et de faire participer l’objet livre et ses composantes visuelles à transformer l’expérience de lecture.
Cette collection, Bonnes nouvelles, se compose principalement de nouvelles classiques de la littérature ré-édité en leur apportant une mise ne page et une fabrication singulière. Cette démarche a pour but d’apporter une nouvelle expérience de lecture de textes déjà connus et d’envisager de nouvelles manières, plus graphiques, d’explorer les thèmes de ces livres. Cette formule est intéressante, car les textes choisis sont généralement connus et ont probablement déjà été lu ce qui permet de ne pas trop bousculer non plus les habitudes du lecteur.
Couverture et extrait de Le papier peint jaune, Charlotte Perkins Gilman, 204 pages, format 11 x 18cm, reliure japonaise, Collection Bonnes nouvelles, éditions Tendance Négative.
De plus, tous les titres de Bonnes nouvelles sont au même format de 11cm par 18cm et leur titre est composé dans le même caractère typographique de titrage. Ce cadre partagé permet de créer une base graphique récurrente sur lequel le lecteur peut se reposer et s'habituer. Néanmoins, chaque couverture se singularise avec son iconographie ainsi qu’un élément de fabrication qui va évoquer les principes graphiques surprenant à l’intérieur du livre. Cela permet à la fois de créer un concept de collection entre les titres tout en amenant les parties pris spécifique de chaque titre qui font la ligne éditoriale de cette collection.
Couverture et extrait d'Un étrange phénomène, H. G. Wells, 72 pages, format 11 x 18cm, Collection Bonnes nouvelles, éditions Tendance Négative.
Dans mon cas, j’ai découvert leur travail avec leur édition du Horla de Guy de Maupassant. Dans cette nouvelle fantastique du 19e siècle, le héros écrit dans son journal ses angoisses provoquées par une créature invisible le poursuivant. De jour en jour, ses terreurs grandissent et sa paranoïa s’intensifie jusqu’à basculer dans la folie. Le doute plane sur la nature de ces phénomènes, entre paranormal et hallucination, le protagoniste perd pied et ses écrits deviennent de plus en plus erratiques. Cette lecture est particulièrement anxiogène et ce sentiment est accentué à travers la mise en page et la fabrication du livre.
En effet, la descente dans l’angoisse du héros se manifeste par la succession de pages de calques et pages blanches qui permettent de séparer le bloc de texte en plusieurs couches de mots séparés. Ce procédé perturbe la lecture linéaire du livre et la transforme en une lecture en aller-retour. Le lecteur doit constamment tourner les pages de calques pour compléter les phrases et les mots des pages suivantes. Ces mouvements de va-et-vient à répétition provoquent un sentiment d’anxiété, de confusion et d’énervement similaire au protagoniste. La justesse de ce processus réside dans la projection émotionnelle que le lecteur ressent à travers la nouvelle manière de lire qu’induit la forme graphique de ce livre. Celle-ci permet de transmettre une expérience du récit qui échappe au langage.
Couverture et extraits du Horla, Guy de Maupassant, 228 pages, format 11 x 18cm, Collection Bonnes nouvelles, éditions Tendance Négative.
4470 signes
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Les 3 plus grandes difficultés des éditeur·ices indé : (1) la surproduction (2) la puissance économique des groupes (3) la communication/diffusion.
Influence du punk sur le graphisme des livres édités par des maisons indépendantes : on voudrait creuser.
"on a choisi de ne pas se positionner comme éditeur de littérature québécoise. Et c’est vraiment quelque chose auquel on tient, car la Peuplade, c’est un éditeur québécois de littérature, mais pas un éditeur de littérature québécoise." >> à reprendre : "Maison d'édition belge de littérature jeunesse" et non pas "Maison d'édition de littérature jeunesse belge"
Sur les textes francophones, on est à un équilibre de 50-50, voire avec une bascule avec le titre publié l’an dernier, Les Marins ne savent pas nager (de Dominique Scali, ndr), où on a vendu 16.000 exemplaires en France et 10.000 au Québec. > des chiffres impressionant, je me demande quels sont leurs tirages
Je suis libraire pour libraire d’une certaine manière !
Mais c’est l’exemple de ce que doit être la littérature : une très grande exigence du texte, un émerveillement esthétique, intellectuel dans les textes, mais qui vont aussi ouvrir sur des relations humaines incroyables. (...) Et on se dit que ça doit être ça la littérature : tout un tas de conversations interpersonnelles, de gens qui se rencontrent autour de projets géniaux, qui discutent jusqu’à pas d’heure.
En tant qu’éditeurs de littérature générale, on a tendance à être très condescendants vis-à-vis des lectrices de romance, et pour moi c’est une énorme erreur. > On voudrait en savoir plus !
J’ai un ami qui m’a dit il y a longtemps une chose qui s’est gravée dans mon esprit, que tout professionnel du livre devrait avoir à l’esprit : "Si pour certaines personnes le livre peut être un objet qui symbolise une émancipation, une évasion, pour certaines personnes, le livre c’est un marqueur de leur échec social." >>> L'art de ne pas lire
Petit aparté, mais dont il faut parler : la surproduction n’est pas que négative. C’est un problème commercial, mais ce n’est pas un problème culturel, dans le sens où il y a énormément d’éditeurs qui font du bon travail et qui publient énormément de bons livres. >> Pour paraphraser Tanguy :)
Parmi mes romans préférés, que j’aime bien offrir et recommander, il y a Les Dépossédés d’Ursula Le Guin. C’est pour moi l’un des plus grands romans du monde. C’est un pur roman de SF avec une grande pertinence dans l’acuité politique et la critique qui est faite. >> Et là c'est pour Daniel...
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Chambéry, le 30 octobre 2023. Communiqué de presse. Le groupe éditorial Salomon-Sansonnet et Pollen Diffusion ont le plaisir de vous annoncer la reprise des éditions Actusf, spécialisées dans les littératures de l'imaginaire. Deux mois après leur dépôt de bilan, le tribunal de commerce de Chambéry a choisi cette offre pour la continuité de leurs activités. Nous allons tout de suite nous mettre au travail pour créer la société "Les nouvelles éditions Actusf" et pour que les livres soient de nouveaux disponibles en librairies le plus rapidement possible, en concertation avec les auteurs et les autrices. Nous sommes déjà en train de réfléchir à un programme éditorial pour de nouveaux titres au printemps 2024, en concertation avec Jérôme Vincent qui est associé à notre projet. La distribution sera assurée par Pollen et la diffusion par CED CEDIF. Le groupe éditorial Salomon-Sansonnet vient de voir le jour, après la reprise par ses deux fondateurs, Laura Salomon et Nicolas Sansonnet des éditions La Part Commune. Pollen Diffusion investit pour la première fois dans une maison d'édition, en cohérence avec les valeurs de soutien et de défense de l'édition indépendante. Pollen Diffusion assure la distribution d'éditeurs indépendants depuis 2004. S'ouvre désormais une phase de reconstruction, d'échanges et de cogitations. Nous sommes toutes et tous très enthousiastes face à ce nouveau défi. A très vite pour de nouvelles informations. Laura Salomon, Benoît Vaillant, Nicolas Sansonnet, Caroline Hermoso, Jérôme Vincent
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Edom
Les Esprits marin et leurs doubles plan pour la destruction des familles en :
les airs
les eaux
L' abîme de feu est le lieu principal des Démons / animaux impures sortant des hybridismes des Anges des Cieux et des filles des Hommes, péchés incarnés, abominations de chair .
Genèse 3 de la fausse prophétie sur Lilith Géante fille des dieux née en Genese 6 en ayant une connaissance parfaite du monde animal et du corps humain travaillant à la perversion Sexuel manipulation corporelle et même génétique.
Sexe
Musiques Profanes Muses
Rapport sexuel contre nature des morts et des vivants.
Leila / Lilitha : sarcophage, cimetières, morts , cercueil ⚰️ nuit obscure.
1. Origines bibliques : Lilith est mentionnée dans certaines interprétations de la Bible, en particulier dans le Livre d'Isaïe (Isaïe 34:14) et dans la littérature juive ancienne. Elle est décrite comme la première femme d'Adam, créée de la même manière que lui, à partir de la terre. Cependant, Lilith aurait refusé de se soumettre à Adam et aurait quitté le Jardin d'Éden. En conséquence, elle est souvent associée à la rébellion et à l'indépendance.
2. Lilith dans la Kabbale : Dans la tradition kabbalistique de la mystique juive, Lilith est considérée comme une figure plus complexe. Elle est parfois vue comme un symbole de la part féminine de la Divinité, et son nom est parfois utilisé dans des rituels kabbalistiques pour représenter la féminité sacrée.
3. Lilith dans la démonologie : Dans certaines croyances et traditions, Lilith est associée à des démons ou à une figure maléfique. Elle est parfois considérée comme une séductrice nocturne qui hante les rêves des hommes et qui peut causer des maux aux nouveau-nés.
4. Lilith dans la culture populaire : Au fil du temps, Lilith est devenue une figure populaire dans la culture populaire, y compris la littérature, la musique, la télévision et le cinéma. Elle est souvent représentée comme une femme puissante, indépendante et mystérieuse.
Il est important de noter que l'histoire de Lilith varie considérablement en fonction des traditions et des interprétations, et il n'y a pas de récit définitif sur son origine. Lilith est une figure mythique complexe qui a suscité de nombreuses interprétations et récits au fil de l'histoire.
La femme de cain et la longue vie d' Adam et ses fils .
L'histoire de Ca��n et de la "marque de Caïn" est issue de la Bible, plus précisément de l'Ancien Testament. Elle se trouve dans le récit de la Genèse, le premier livre de la Bible. Voici un aperçu de l'histoire de Caïn et de la marque :
1. L'histoire de Caïn et Abel : Caïn et Abel étaient les deux fils d'Adam et Ève, les premiers humains créés par Dieu. Dans le récit biblique, Caïn et Abel ont offert des sacrifices à Dieu. Abel a offert un sacrifice accepté par Dieu, tandis que le sacrifice de Caïn a été rejeté.
2. Le meurtre d'Abel : En raison de la jalousie et de la colère provoquées par le rejet de son sacrifice, Caïn a tué son frère Abel. Après ce meurtre, Dieu a confronté Caïn, lui demandant où était son frère. Caïn a répondu célèbrement : "Suis-je le gardien de mon frère ?"
3. La marque de Caïn : En punition pour le meurtre d'Abel, Dieu a marqué Caïn d'une manière qui le protégerait de représailles. La Bible ne spécifie pas la nature précise de cette marque, mais elle indique que quiconque tuerait Caïn "serait vengé sept fois".
4. La fuite de Caïn : Caïn, craignant d'être tué, est devenu un fugitif et a quitté sa famille pour vivre dans la terre de Nod, à l'est d'Éden. Il y a établi sa propre descendance.
L'histoire de Caïn et de la marque est souvent interprétée de différentes manières, mais elle souligne des thèmes importants tels que la conséquence du péché, la culpabilité et la justice divine. Elle est l'une des histoires les plus connues de la Bible et a eu une influence significative sur la culture et la théologie occidentales.
Les Géants
Les "géants" mentionnés en Genèse 6 dans la Bible font référence à une partie du texte qui est sujette à différentes interprétations et débats parmi les théologiens et les chercheurs. Le passage est lié à l'histoire du déluge, qui est racontée dans le chapitre 6 de la Genèse. Voici le passage pertinent de Genèse 6:1-4 (Nouvelle Bible Segond) :
"Les hommes se mirent à se multiplier sur la surface de la terre, et des filles leur sont nées. Les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu'ils choisirent. [...] Les géants étaient sur la terre en ces jours-là, et aussi après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes et qu'elles leur eurent donné des enfants : ce sont les héros d'autrefois, ces hommes fameux."
Les interprétations varient quant à l'identité des "fils de Dieu" et des "géants" dans ce passage. Voici quelques points de vue couramment discutés :
1. Les anges déchus : Certains interprètent les "fils de Dieu" comme des anges déchus ou des êtres spirituels qui se sont unis avec des femmes humaines, engendrant ainsi des géants ou des êtres puissants.
2. Nobles ou rois terrestres : D'autres suggèrent que les "fils de Dieu" étaient des dirigeants terrestres, peut-être des rois ou des chefs, qui ont pris des femmes humaines, et que les "géants" étaient des individus puissants ou des héros mythologiques.
3. Symbolisme : Certains théologiens considèrent ce passage comme symbolique ou allégorique, et non comme un récit historique littéral.
En fin de compte, l'identité des "géants" et des "fils de Dieu" dans Genèse 6 demeure un sujet de débat parmi les érudits religieux et les interprètes bibliques. Les interprétations peuvent varier en fonction des croyances religieuses et des traditions théologiques.
Le satanisme et l'exploitation des portes célestes directes de notre monde ( le vagin et le livre des Levitique de protection sainte des femmes et 1 corinthiens 11:3).
La langue est l première porte de la vie.
Le vagin est la seconde porte de la vie mais par le Sexe.
L' anus est la troisième porte mais en l'occulte, pouvoir ténébreux d'adam étant sa partie bestiale .
1.Les yeux , l'odorat sont segondaire dans les puissances des portes .
2.L'ouïe est la base spirituelle de tout les esprits pour l'apprentissage de par l'esprit de la Parole en tout esprit.
3.Les mains sont les parties de transfers d'énergies sur le corps.
4.Les Pieds sont le sol a l'opposé du ciel de Dieu et parsemé par les constellations manipulées par le monde marin , il suit l'ouïe en la Parole de Dieu pour vivre en vision céleste de la ville de Dieu .
Esaie34 :12-14Prophetie sur les systèmes Antechrist ( la révélation des bêtes sauvages , bêtes du désert forme originelle des sirènes de séduction)( bouc des satanistes sans sens divin mais en conscience du Diable).
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Les Quatre Filles March, Chapitre 43
Surprises
Jo était seule au crépuscule, allongée sur le vieux sofa, en train de contempler le feu, perdue dans ses pensées. C’était là son passe-temps favori à cette heure. Personne ne la dérangeait, et elle avait l’habitude de reposer sur le petit coussin rouge de Beth pour planifier des histoires, rêver, ou penser tendrement à la sœur qui ne semblait jamais bien loin. Elle avait l’air fatiguée, grave, et plutôt triste, car le lendemain était le jour de son anniversaire et elle se disait que les années passaient bien vite, qu’elle se faisait vieille, et qu’elle avait accompli bien peu. Elle avait presque vingt-cinq ans, et rien dont elle puisse se targuer — Jo avait tort à ce sujet ; car elle n’était pas sans avoir rien achevé et elle s’en rendrait compte peu à peu, avec reconnaissance.
« Une vieille fille — voilà ce que je vais devenir. Une célibataire dévouée à la littérature, avec un porte-plume comme époux, toute une famille d’histoires comme enfants, et dans vingt ans, peut-être, une bribe de renommée. Mais alors, je serai trop vieille pour en profiter — trop solitaire pour la partager et trop indépendante pour en avoir besoin. Enfin, je n’ai nul besoin d’être une sainte aigrie ou une pécheresse égoïste ; et, si j’ose dire, les vieilles filles vivent très bien leurs vies une fois qu’elles s’y sont habituées ; mais… » et Jo soupira, comme si cette perspective n’avait rien d’alléchant.
Elle l’est rarement, au début, et trente ans semble être la fin du monde quand on a vingt-cinq ans. Mais ce n’est pas aussi terrible que ça en a l’air, et l’on peut vivre heureux pour peu que l’on ait une vie intérieure riche. À vingt-cinq ans, les jeunes femmes commencent à parler de rester célibataires, tout en se promettant de ne jamais en arriver là. À trente ans elles n’en parlent plus, mais acceptent calmement le fait, et si elles sont raisonnables, se consolent en se rappelant qu’elles ont encore devant elles vingt années heureuses et utiles au cours desquelles elles pourront apprendre à vieillir avec grâce. Ne vous moquez pas des vieilles filles, mes jeunes amies, car souvent de tendres et tragiques romances sont remisées dans les cœurs qui battent si calmement sous les robes austères, et bien des sacrifices silencieux de jeunesse, de santé, d’ambition et même d’amour, embellissent leurs visages fanés à la vue de Dieu. Même ces sœurs tristes et aigries devraient être traitées avec gentillesse, ne serait-ce que parce qu’elles ont manqué le plus doux d’une vie. Et en les regardant avec compassion plutôt qu’avec dédain, les fraîches jeunes filles devraient se rappeler qu’elles aussi risquent de manquer la floraison. Que les joues roses ne durent pas une éternité, que les fils d’argent viendront se mêler au brun de leur chevelure et que, petit à petit, la gentillesse et le respect deviendront aussi agréables que le sont présentement l’amour et l’admiration.
Gentlemen, et par là je veux dire les garçons, soyez courtois envers les vieilles filles, aussi pauvres et ternes et guindées soient-elles, car l’unique galanterie qui en vaille la peine est celle qui est toujours prête à respecter l’ancien, protéger le faible, et servir la femme, sans prêter attention au rang, à l’âge, à la couleur. Rappelez-vous seulement les gentilles tantes qui ont non seulement sermonné et houspillé, mais également soigné et cajolé, trop souvent sans remerciements ; les ennuis dont elles vous ont tirés, les conseils qu’elles vous ont donnés d’après leurs expériences, les points que les doigts patients ont cousus pour vous, les pas que les vieux pieds ont consenti à faire, et remerciez ces chères vieilles dames avec les petites attentions que les femmes aiment à recevoir tout au long de leur vie. Les jeunes filles aux yeux clairs sont promptes à remarquer ce genre de choses, et ne vous en apprécieront que davantage. Et si la mort, qui est presque la seule puissance capable de séparer une mère et son fils, devait vous priver de la vôtre, vous serez certain de trouver un accueil affectueux et des attentions maternelles chez une Tante Priscilla, qui a conservé le recoin le plus chaleureux de son vieux cœur solitaire pour « le meilleur neveu au monde ».
Jo devait s’être endormie (comme le lecteur, je gage, durant ce petit sermon), car soudain, le fantôme de Laurie semblait se tenir devant elle. Un fantôme tangible, plus vrai que nature penché au-dessus d’elle, avec ce même air qu’il avait l’habitude d’arborer quand il était très ému et ne voulait pas le montrer. Mais, comme Jenny dans la ballade,
« Elle ne pouvait pas croire que c’était lui »,
et se contenta de le fixer dans un silence effaré, jusqu’à ce qu’il se penche et l’embrasse. Alors elle le reconnut, et se dressa d’un bond en s’écriant gaiement,
« Oh mon Teddy ! Oh mon Teddy !
— Chère Jo, tu es donc contente de me voir ?
— Contente ! Mon cher garçon, les mots ne peuvent exprimer ma joie. Où est Amy ?
— Ta mère est allée la chercher chez Meg. Nous nous y sommes arrêtés en chemin, et il n’y a pas eu moyen d’arracher ma femme à leur étreinte.
— Ta quoi ? » s’écria Jo — car Laurie avait prononcé ces deux mots avec une fierté et une satisfaction inconscientes qui l’avaient trahi.
« Oh, diantre ! ça m’a échappé », et il avait l’air si coupable que Jo lui tomba dessus en un éclair.
« Tu t’es marié ?
— Oui, mais je ne le referai plus jamais », et il tomba à genoux, les mains jointes, et sur le visage un mélange de malice, de gaieté et de triomphe.
« Vraiment marié ?
— Tout à fait marié, s’il te plaît.
— Miséricorde ; dans quel pétrin iras-tu te fourrer la prochaine fois ? » et Jo retomba assise avec un hoquet.
« Voilà des félicitations bien caractéristiques, mais pas exactement flatteuses », répliqua Laurie, toujours dans une attitude de pénitent, mais rayonnant de satisfaction.
« À quoi t’attends-tu, quand tu me coupes le souffle en te faufilant comme un voleur et que tu me fais ce genre de révélation ? Lève-toi, idiot, et raconte-moi tout.
— Je ne dirai pas un mot, à moins que tu me laisses reprendre mon ancienne place, et promettes de ne pas te barricader. »
Jo rit comme elle n’avait pas ri depuis bien des jours, et tapota le sofa en guise d’invitation en disant chaleureusement, « Le vieux coussin est dans le grenier, et nous n’en avons pas besoin. Alors viens te confesser, Teddy.
— Comme c’est bon de t’entendre dire “Teddy” ! Tu es la seule à m’appeler ainsi », et Laurie s’assit avec un air ravi.
« Comment t’appelle Amy ?
— Milord.
— C’est bien d’elle. Eh bien, c’est que tu en as l’air ! », et le regard de Jo trahissait clairement qu’elle trouvait son garçon plus beau que jamais.
Le coussin n’était plus là, mais il y avait tout de même une barricade — naturelle celle-ci, dressée par le temps, l’absence et les fluctuations des sentiments. Tous deux en étaient conscients, et pendant une minute ce fut comme si cette barrière invisible se dressait entre eux. Mais elle disparut aussitôt, car Laurie, avec une vaine tentative de dignité, demanda :
« Est-ce que je n’ai pas l’air d’un homme marié et d’un chef de famille ?
— Pas le moins du monde, et tu n’en auras jamais l’air. Tu es devenu plus grand et plus beau, mais tu es toujours le même vaurien.
— Allons, Jo, tu devrais vraiment me traiter avec plus de respect », commença Laurie, qui s’amusait énormément.
« Comment le pourrais-je, quand la seule idée que tu sois marié et rangé est si irrésistiblement drôle que je ne peux garder mon sérieux ! » répondit Jo, avec un sourire jusqu’aux oreilles, si contagieux qu’ils rirent à nouveau de concert, avant de se lancer dans une bonne discussion, à la bonne vieille mode.
« Ce n’est pas la peine que tu sortes dans le froid pour aller chercher Amy, elles sont toutes en route en ce moment même. Je ne pouvais pas attendre. Je voulais être celui qui t’annoncerait la grande surprise, et avoir la “première lichette”, comme nous disions quand nous nous battions pour la cr��me.
— C’est tout toi, et tu as gâché ton histoire en commençant par la fin. Maintenant, recommence proprement, et raconte-moi comment c’est arrivé. Je meurs d’envie de savoir.
— Eh bien, je l’ai fait pour faire plaisir à Amy », commença Laurie, avec une lumière dans l’œil qui fit s’exclamer Jo :
« Mensonge numéro un. Amy l’a fait pour te faire plaisir. Continuez, et dites la vérité, monsieur, si vous le pouvez.
— Voilà qu’elle se prend pour Marmee. Est-ce que ce n’est pas un régal de l’entendre ? » demanda Laurie au feu, qui étincela comme s’il approuvait. « C’est la même chose, tu sais, nous ne faisons qu’un, elle et moi. Nous avions prévu de rentrer avec les Carrol, il y a un mois, mais ils ont soudain changé d’avis et décidé de passer un autre hiver à Paris. Mais Grandpa voulait rentrer. Il était venu pour me faire plaisir, et je ne pouvais pas le laisser repartir seul. Je ne pouvais pas non plus laisser Amy, et Mrs. Carrol a ces idées anglaises de chaperons et autres sottises, et ne voulait pas laisser Amy venir avec nous. Alors j’ai juste balayé les difficultés en disant, “Marions-nous, et nous pourrons faire comme il nous plaît”.
— Bien entendu. Tu arranges toujours les choses comme il te convient.
— Pas toujours », et quelque chose dans la voix de Laurie incita Jo à poursuivre promptement :
« Comment avez-vous réussi à persuader Tante Carrol ?
— Ça a été difficile, mais à nous deux, nous l’avons convaincue, car nous avions quantité d’arguments pour nous. Il n’y avait pas le temps d’écrire et de demander la permission, mais vous étiez tous d’accord, et il ne s’agissait que de “saisir l’occasion par les chevilles”, comme le dit ma femme.
— Est-ce que nous ne sommes pas fier de ces deux mots, et est-ce que nous n’aimons pas les répéter ? » l’interrompit Jo en s’adressant au feu à son tour, et en observant avec délice la lueur de gaité qui brillait dans les yeux qui avaient été si tragiquement sombres la dernière fois qu’elle les avait vus.
— Peut-être un soupçon, c’est une petite femme si captivante que je ne peux m’empêcher d’être fier d’elle. Enfin, Oncle et Tante étaient là pour assurer la bienséance. Nous étions si absorbés l’un par l’autre que nous étions devenus complètement inutiles l’un à part l’autre, et ce charmant arrangement faciliterait tout, aussi nous l’avons fait.
— Quand, où, comment ? » demanda Jo, dans un accès de curiosité et d’intérêt tout féminins, car elle était incapable de se l’imaginer.
« Il y a six semaines, au consulat américain à Paris. Un mariage très discret bien sûr, car même dans notre bonheur nous n’avions pas oublié la chère petite Beth. »
Jo glissa la main dans celle de Laurie à ces mots, et Laurie caressa gentiment le petit oreiller rouge qu’il se rappelait très bien.
« Pourquoi ne pas nous l’avoir fait savoir, après ? » demanda Jo plus doucement, après un moment de silence.
« Nous voulions vous faire la surprise. Nous pensions rentrer directement à la maison, mais le cher vieux monsieur, sitôt que nous fûmes mariés, décida qu’il ne pouvait pas être prêt avant au moins un mois, et il nous a envoyés passer notre lune de miel où nous le souhaitions. Amy avait un jour appelé Valrose une vraie destination de lune de miel, aussi est-ce là que nous sommes allés, heureux comme on ne l’est qu’une fois dans sa vie. Ma foi, c’était vraiment l’amour au milieu des roses ! »
Laurie sembla oublier Jo un instant, et elle en fut heureuse, car le fait qu’il lui ait raconté ces choses si librement et naturellement lui assurait qu’il avait certainement pardonné et oublié. Elle voulut retirer sa main, mais comme s’il avait deviné la pensée à l’origine de cette impulsion, Laurie la retint, et dit, avec une gravité masculine qu’elle ne lui avait encore jamais vue :
« Jo, chérie, je veux dire une chose, et ensuite nous mettrons ça de côté pour toujours. Comme je te l’ai dit dans ma lettre quand j’ai écrit qu’Amy avait été si bonne avec moi, je ne cesserai jamais de t’aimer, mais l’amour a changé de forme, et j’ai appris à voir que c’est mieux ainsi. Amy et toi avez échangé vos places dans mon cœur, c’est tout. Je pense qu’il devait en être ainsi, et que ça serait arrivé naturellement si j’avais attendu, comme tu le voulais, mais je n’ai jamais su être patient, et je m’en suis tiré avec un cœur brisé. J’étais un garçon alors, entêté et violent, et il a fallu une dure leçon pour me montrer mon erreur. Car c’en était une, Jo, comme tu l’as dit, et je m’en suis rendu compte, après m’être ridiculisé. Ma parole, j’avais l’esprit si embrouillé, à une période, que je ne savais pas qui j’aimais le plus, de toi ou d’Amy, et que j’ai essayé de vous aimer autant l’une que l’autre. Mais je ne le pouvais pas, et quand je l’ai vue en Suisse, tout a semblé s’éclaircir d’un coup. Vous avez toutes les deux trouvé vos places, et j’ai été sûr d’en avoir fini avec l’ancien amour avant de me consacrer au nouveau , de pouvoir honnêtement partager mon cœur entre la sœur Jo et la femme Amy, et les aimer tendrement. Veux-tu bien me croire, et revenir au bon vieux temps où nous avons fait connaissance ?
— Je te crois, de tout mon cœur, mais Teddy, nous ne pourrons jamais redevenir garçon et fille. Le bon vieux temps ne peut revenir, et nous ne devons pas l’espérer. Nous sommes un homme et une femme, maintenant, avec des tâches sérieuses qui nous attendent, car l’heure de jouer est passée, et nous devons renoncer à faire les fous. Je suis sûre que tu en es conscient. Je vois le changement chez toi, et tu le trouveras chez moi. Mon garçon me manquera, mais j’aimerai l’homme tout autant, et je l’admirerai davantage, parce qu’il devient ce que j’espérais pour lui. Nous ne pouvons plus être de petits camarades de jeu, mais nous serons frère et sœur, pour nous aimer et nous entraider tout au long de nos vies, n’est-ce pas, Laurie ? »
Il ne dit pas un mot, mais prit la main qu’elle lui offrait, et y reposa son visage quelques instants, sentant que de la tombe d’une passion juvénile s’était levée une amitié belle et forte, pour leur bien à tous les deux. Puis Jo dit gaiement, car elle ne voulait pas d’un accueil triste,
« Je n’arrive pas à croire que vous autres enfants êtes mariés et allez tenir votre maison. Il me semble que hier encore je boutonnais le tablier d’Amy, et te tirais les cheveux quand tu te montrais taquin. Miséricorde, comme le temps file !
— Vu que l’un des enfants est plus âgé que toi, tu n’as pas besoin de parler comme une grand-mère. Je me flatte d’être un “gentleman de naissance”, comme Peggotty le dit de David, et quand tu verras Amy, tu la trouveras une enfant plutôt précoce », dit Laurie, amusé par ses airs maternels.
« Tu as peut-être quelques années de plus, mais je suis émotionnellement bien plus âgée, Teddy. Les femmes le sont toujours, et cette dernière année a été si difficile que j’ai l’impression d’avoir quarante ans.
— Pauvre Jo ! Nous t’avons laissée l’endurer toute seule, tandis que nous nous amusions. Tu es plus âgée. Voici une ride, et une autre. Tes yeux ont l’air triste quand tu ne souris pas, et quand j’ai touché le coussin, à l’instant, j’y ai trouvé une larme. Tu as eu beaucoup à supporter, et tu as dû le faire seule. Quel animal égoïste j’ai été ! » dit Laurie en se tirant les cheveux, l’air plein de remords.
Mais Jo se contenta de retourner le coussin dénonciateur, et répondit, sur un ton qu’elle essaya de rendre plus gai, « Non, j’avais Père et Mère pour m’aider, et les chers bébés pour me réconforter, et la pensée qu’Amy et toi étiez en sûreté et heureux pour rendre mes ennuis plus faciles à supporter. Je me sens seule, parfois, mais j’ose dire que c’est bon pour moi, et —
— Tu ne le seras plus jamais » l’interrompit Laurie en passant un bras autour d’elle, comme pour la protéger de tous les maux. « Amy et moi n’arriverons à rien sans toi, tu dois venir et montrer aux “enfants” comment tenir une maison, et tout partager avec nous, comme nous avions l’habitude de le faire, et nous laisser te gâter, et être tous merveilleusement heureux ensemble.
— Si je ne devais pas m’interposer, ce serait très plaisant. Je commence déjà à me sentir plus jeune, car tous mes soucis ont l’air de s’être envolés quand tu es arrivé. Tu as toujours été d’un grand réconfort, Teddy », et Jo posa la tête sur son épaule, tout comme elle l’avait fait des années plus tôt, quand Beth était malade et que Laurie lui avait dit de se tenir à lui.
Il baissa les yeux vers elle, se demandant si elle se rappelait cette fois, mais Jo souriait pour elle-même, comme si ses ennuis s’étaient véritablement évanouis à sa venue.
« Tu es toujours la même Jo, qui pleure un instant, et rit le suivant. Tu as l’air bien malicieuse maintenant. Qu’y a-t-il, Grand-mère ?
— Je me demandais comment Amy et toi vous entendiez.
— Comme des anges !
— Oui, bien sûr, mais qui dirige ?
— Je n’ai pas peur de te dire que c’est elle en ce moment, ou du moins je le lui laisse penser — cela lui fait plaisir, tu sais. Petit à petit nous prendrons chacun notre tour, car le mariage, dit-on, diminue vos droits de moitié et double vos devoirs.
— Vous allez continuer comme vous avez commencé, et Amy te dirigera toute ta vie.
— Eh bien, elle le fait de manière si imperceptible que je ne pense pas que cela me dérangera beaucoup. Elle est le genre de femme qui sait comment diriger. En fait, j’aime assez ça, elle vous embobine aussi gentiment et joliment qu’un écheveau de soie, et vous donne l’impression qu’elle vous a fait une faveur tout du long.
— Penser que je vivrais pour te voir en époux soumis, et que cela te plairait ! » s’écria Jo en levant les mains au ciel.
Il était bon de voir Laurie carrer les épaules, et sourire avec un dédain masculin à cette insinuation, en répondant avec son air « hautain » : « Amy est trop bien élevée pour cela, et je ne suis pas le genre d’homme à me soumettre. Ma femme et moi avons trop de respect envers nous-mêmes et envers l’autre pour tyranniser ou disputer. »
Cela plut à Jo, et elle trouvait cette nouvelle dignité tout à fait seyante, mais le garçon semblait très vite devenir un homme, et son plaisir était mêlé de regrets.
« J’en suis certaine. Amy et toi ne vous êtes jamais disputés comme nous en avions l’habitude. Elle est le soleil et moi le vent, comme dans la fable, et le soleil est ce qui a le mieux réussi à l’homme, rappelle-toi.
— Elle peut tout aussi bien tempêter que briller, rit Laurie. Quel sermon j’ai reçu à Nice ! Je t’assure que c’était bien pire que n’importe quelle de tes réprimandes — un véritable brûlot. Je te raconterai tout cela un de ces jours — elle ne le fera jamais, parce qu’après m’avoir dit qu’elle me méprisait et avait honte de moi, elle a donné son cœur à l’objet de son mépris et a épousé le bon à rien.
— Quelle bassesse ! Eh bien, si jamais elle te martyrise, viens à moi, et je te défendrai.
— J’ai l’air d’en avoir besoin, n’est-ce pas ? » dit Laurie en se levant avec une attitude grave, qui vira à la béatitude lorsque que la voix d’Amy se fit entendre :
« Où est-elle ? Où est ma chère vieille Jo ? »
Toute la famille fit son entrée et tout le monde s’étreignit et s’embrassa, et après plusieurs vaines tentatives, on fit s’asseoir les trois voyageurs pour les contempler et les admirer. Mr. Laurence, mieux portant que jamais, avait tout autant bénéficié que les autres de son escapade à l’étranger, car son côté bourru avait presque disparu, et sa courtoisie à l’ancienne ravivée le rendait plus aimable que jamais. C’était un vrai bonheur de le voir rayonner devant « mes enfants », comme il appelait le jeune couple, une plus grande joie encore de voir Amy lui offrir l’affection filiale qui avait complètement conquis son vieux cœur, et mieux que tout, de voir Laurie évoluer autour d’eux, comme s’il n’allait jamais se fatiguer du charmant tableau qu’ils formaient.
À la seconde où elle avait posé les yeux sur Amy, Meg avait été consciente que sa propre robe n’avait rien de parisien, que la jeune Mrs. Moffat serait complètement éclipsée par la jeune Mrs. Laurence et que « Milady » était une femme tout à la fois élégante et gracieuse. Jo pensait, en regardant le couple, « Comme ils vont bien ensemble ! J’avais raison, et Laurie a trouvé la fille belle et accomplie qui ornera bien mieux sa maison que Jo la maladroite, et sera pour lui une fierté plutôt qu’un tourment. » Mrs. March et son mari souriaient et hochaient la tête, l’air heureux, car ils voyaient que leur plus jeune fille avait réussi, non seulement sur le plan matériel, mais surtout sur le plan de l’amour, de la confiance et du bonheur.
Car le visage d’Amy était empreint de la douce lumière qui révèle un cœur paisible, sa voix évoquait une tendresse nouvelle, et la contenance froide et guindée était devenu une dignité tranquille, à la fois féminine et victorieuse. Aucune affectation ne l’entachait, et la douceur cordiale de ses manières était plus charmante que la beauté nouvelle ou l’ancienne grâce, car elle la marquait du sceau indiscutable de la véritable dame qu’elle avait espéré devenir.
« L’amour a fait beaucoup pour notre petite fille », dit doucement sa mère.
« Elle a eu un bon exemple devant elle toute sa vie, ma chérie », chuchota Mr. March en retour, avec un regard aimant pour le visage ridé aux cheveux grisonnants à côté de lui.
Daisy était incapable de détacher les yeux de sa « joulie Tatie », et s’attacha comme un chien de manchon à la merveilleuse châtelaine et ses si jolies breloques. Demi prit le temps de réfléchir à cette nouvelle relation avant de se compromettre en acceptant un pot-de-vin, sous la forme tentatrice d’une famille d’ours en bois de Berne. Une attaque par le flanc le conduisit toutefois à se rendre sans condition, car Laurie savait par où le prendre.
« Jeune homme, le jour où j’ai eu l’honneur de faire ta connaissance, tu m’as frappé au visage. J’exige réparation », et sur ce le très grand oncle se mit à chahuter et ébouriffer le tout petit neveu d’une façon qui endommagea sa dignité de philosophe tout autant qu’elle ravit son âme de jeune garçon.
« Dieu la bénisse, elle est en soie de la tête aux pieds ; n’est-ce pas plaisant de la voir ‘ssise ici, fraîche comme une rose, et d’entendre tout le monde appeler la petite Amy “M’ame Laurence” » marmonnait la vieille Hannah, qui ne pouvait résister à jeter de fréquents coups d’œil à travers la porte tandis qu’elle mettait la table d’une manière des plus hasardeuses.
Miséricorde, comme ils parlaient ! D’abord l’un, puis l’autre, puis tous éclatèrent en même temps — essayant de raconter l’histoire de ces trois ans en une demi-heure. Heureusement on servit bientôt le thé, pour prendre une pause et rafraîchir tout ce petit monde — car ils auraient fini par perdre la voix en continuant de la sorte. Quelle joyeuse procession ils formèrent pour se rendre dans la petite salle à manger ! Mr. March escortait fièrement « Mrs. Laurence » ; tout aussi fière, Mrs. March s’appuyait sur le bras de son « fils ». Le vieux gentleman emmena Jo en chuchotant, « Vous devrez être ma petite fille maintenant », avec un regard vers la place vide au coin du feu, qui poussa Jo à lui répondre, les lèvres tremblantes, « J’essaierai de la remplacer, Sir. »
Les jumeaux caracolaient derrière, certains que Noël était arrivé avant l’heure, — car tout le monde était si pris par les nouveaux venus qu’ils étaient libres de faire comme bon leur semblait, et vous pouvez être certains qu’ils se saisirent de l’opportunité. Comme ils se gorgèrent de thé et de pain d’épices ! Ils reçurent chacun un petit pain encore chaud, et, cerise sur le gâteau, purent faire disparaître de fascinantes petites tartes dans leurs petites poches, où elles finirent, les traîtresses, en tas de miettes collantes — leur enseignant la fragilité de la nature humaine et de la pâtisserie ! La conscience alourdie par la séquestration des tartes, et craignant que les yeux vifs de Dodo ne percent à jour la fine couche de batiste et de laine qui dissimulait leur butin, les petits pécheurs vinrent se coller à « Dranpa », qui n’avait pas ses lunettes. Amy, passée de mains en mains comme les rafaîchissements, retourna au parloir au bras du Père Laurence ; les autres paires se firent comme à l’aller, et cet arrangement laissa Jo sans compagnon. Cela ne la dérangea pas sur l’instant, car elle s’attarda pour répondre à la question pressante d’Hannah,
« Est-ce que Miss Amy va prendre son coup (coupé) et se servir de toute cette jolie vaisselle en argent qu’ils ont là-bas ?
— Je ne serais pas surprise qu’elle roule dans une voiture à six chevaux, mange dans des assiettes en or, et porte des diamants et de la dentelle tous les jours. Teddy pense que rien n’est trop beau pour elle », répondit Jo avec une infinie satisfaction.
— Et c’est bien vrai ! Vous voudrez du hachis ou des croquettes de poisson pour déjeuner demain ? demanda Hannah.
— Peu importe. »
Et Jo ferma la porte, trouvant les questions de nourriture malvenues en cet instant. Elle resta un moment à regarder les autres se rendre à l’étage, et quand les petites jambes de Demi gravirent la dernière marche, un sentiment soudain de solitude l’assaillit avec tant de force qu’elle regarda la pièce autour d’elle de ses yeux embrumés, comme pour trouver quelque chose à quoi s’appuyer puisque même Teddy l’avait abandonnée. Si elle avait su quel cadeau d’anniversaire venait à elle, plus proche de seconde en seconde, elle n’aurait pas pensé, « Je lâcherai une petite larme quand j’irai au lit. Ce n’est pas le moment de me montrer lugubre. » Puis elle se passa une main sur les yeux — car, fidèle à son habitude garçonne, elle ne savait jamais où se trouvait son mouchoir — et elle avait tout juste réussi à afficher un sourire quand on frappa à la porte d’entrée.
Elle alla ouvrir avec une hâte hospitalière, et sursauta comme si un autre fantôme était venu la surprendre, car devant elle se tenait un grand monsieur barbu, rayonnant dans l’obscurité comme un soleil de minuit.
« Oh, Mr. Bhaer, je suis si contente de vous voir ! » s’écria Jo, en lui saisissant les mains comme si elle craignait que la nuit ne l’avale avant qu’elle puisse le faire entrer.
« Et moi de fous voir, miss Marsch — mais non, fous avez des infités — » et le Professeur s’interrompit comme le son des voix et le bruit des pas de danse leur parvenaient.
« Non, du tout, seulement la famille. Ma sœur et mes amis viennent juste de rentrer, et nous sommes tous très heureux. Entrez, joignez-vous à nous. »
Bien que très sociable, je pense que Mr. Bhaer serait parti pour revenir un autre jour, mais comment le pouvait-il, quand Jo avait fermé la porte derrière lui, et l’avait délesté de son chapeau ? Peut-être que son visage avait quelque chose à y voir, car elle avait oublié de cacher sa joie de le voir, et l’affichait avec une franchise qui se prouva être irrésistible pour l’homme solitaire, dont l’accueil surpassait ses espoirs les plus fous.
« Si je ne dois pas être Monsieur de Trop*, je serai très heureux de les foir tous. Fous avez été malade, mon amie ? »
Il avait posé la question assez brusquement, car, tandis que Jo accrochait son manteau, la lumière était tombée sur son visage, et il y avait vu du changement.
« Pas malade, mais fatiguée et soucieuse. Nous avons eu des ennuis depuis que je vous ai vu la dernière fois.
— Ah, oui, je sais. Mon cœur a eu mal pour fous quand je l’ai appris », et il lui serra à nouveau les mains, avec un visage si compatissant que Jo eut l’impression qu’aucun réconfort n’égalerait jamais ce regard plein de gentillesse, et le contact de ces grandes mains chaudes.
« Père, Mère, voici mon ami, le Professeur Bhaer », dit-elle, avec un air et un ton empreints d’une telle fierté et d’un tel plaisir irrépressibles qu’elle aurait tout aussi bien pu faire sonner une trompette et ouvrir la porte avec une révérence.
Si l’étranger doutait d’être le bienvenu, il fut tranquillisé en un instant par l’accueil chaleureux qu’on lui fit. Tout le monde le reçut avec bienveillance, d’abord pour faire plaisir à Jo, mais très vite ils l’apprécièrent pour lui-même. Ils ne pouvaient s’en empêcher, car il était porteur du talisman qui ouvre tous les cœurs, et ces gens simples l’aimèrent aussitôt, plus enclins encore à l’aimer parce qu’il était pauvre. Car la pauvreté enrichit ceux qui sont au-dessus d’elle, et est un passeport assuré auprès des âmes vraiment hospitalières. Mr. Bhaer prit place en regardant autour de lui avec l’air d’un voyageur qui frappe à une porte étrangère, et se trouve chez lui une fois qu’elle s’est ouverte. Les enfants vinrent à lui comme des abeilles attirées par le miel, et installés sur chacun de ses genoux, se mirent en œuvre de le captiver en fouillant ses poches, en lui tirant la barbe, et en examinant sa montre avec l’audace de la jeunesse. Les femmes se télégraphièrent mutuellement leur approbation, et Mr. March, sentant qu’il avait trouvé un semblable, fit montre de trésors de conversation pour son invité, tandis que John écoutait et appréciait la discussion sans dire un mot, et que Mr. Laurence trouvait impossible d’aller se coucher.
Si Jo n’avait pas été occupée, le comportement de Laurie l’aurait amusée ; car une pointe, non pas de jalousie, mais d’une sorte de suspicion, le fit au début garder ses distances, et observer le nouveau venu avec une circonspection amicale. Mais cela ne dura pas. Il se prit d’intérêt malgré lui, et avant de s’en rendre compte, fut attiré dans le cercle. Car Mr. Bhaer s’exprimait bien, dans cette atmosphère cordiale, et se faisait justice. Il ne parla que peu à Laurie, mais il le regardait souvent, et une ombre passait sur son visage, comme s’il regrettait sa propre jeunesse, en regardant ce jeune homme dans la fleur de l’âge. Puis ses yeux se tournaient vers Jo, si mélancoliques qu’elle aurait sûrement répondu à sa question muette si elle s’en était aperçue. Mais Jo devait se soucier de ses propres yeux, et pressentant qu’elle ne pouvait leur faire confiance, elle les gardait prudemment sur la petite chaussette qu’elle tricotait, en tante célibataire modèle.
Un regard furtif de temps à autre la rafraichissait comme une lampée d’eau fraîche après une marche éprouvante, car ces coups d’œil en coin lui révélaient plusieurs détails de bon augure. Le visage de Mr. Bhaer avait perdu son expression absente, et animé avec son intérêt pour le moment présent, était véritablement jeune et séduisant, pensa-t-elle, oubliant de le comparer à Laurie comme elle le faisait d’habitude avec les inconnus, à leur grand détriment. Puis il avait l’air très inspiré, même si les coutumes funéraires des anciens, vers lesquelles la discussion s’était égarée, pouvaient ne pas être considérées un sujet bien passionnant. Jo rayonna quand Teddy se fit « moucher » au cours d’un débat, et se dit, tout en regardant le visage absorbé de son père, « Comme il aimerait pouvoir parler tous les jours à quelqu’un comme mon Professeur ! » Enfin, Mr. Bhaer portait un nouveau costume noir, qui lui donnait plus que jamais l’allure d’un gentleman. Son épaisse chevelure avait été taillée et soigneusement peignée, mais ne resta pas coiffée bien longtemps, car dans ses moments d’exaltation, il l’ébouriffait de cette drôle de façon qu’il avait, et Jo préférait le voir hérissé plutôt que lissé, parce qu’elle pensait que cela donnait à son beau front quelque chose de Jove. Pauvre Jo, comme elle glorifiait cet homme ordinaire, tout en tricotant, silencieuse mais ne laissant rien lui échapper, pas même le fait que Mr. Bhaer avait des boutons de manchettes dorés à ses poignets immaculés.
« Ce cher vieil ami ! Il n’aurait pas davantage soigné sa mise s’il avait voulu courtiser une dame », pensa Jo, et une pensée soudaine née de ces mots la fit rougir si visiblement qu’elle dut laisser tomber sa pelote et lui courir après pour cacher son visage.
La manœuvre n’eut pas le succès espéré, cependant, car alors qu’il était sur le point de mettre le feu à un brasier funéraire, le Professeur abaissa sa torche, et plongea après la petite balle bleue. Bien sûr, ils se cognèrent violemment la tête et se redressèrent tout étourdis, rougissant et riant, sans la pelote, avant de reprendre leurs sièges en souhaitant ne pas les avoir quittés.
Personne ne vit passer la soirée, car Hannah avait habilement fait disparaître les bébés quelques heures plus tôt, leurs têtes dodelinantes comme des coquelicots, et Mr. Laurence était rentré se reposer. Les autres restèrent assis autour du feu à discuter sans se soucier de l’heure, jusqu’à ce que Meg, dont l’esprit maternel était saisi de la conviction que Daisy était tombée du lit et que Demi avait mis le feu à sa chemise de nuit en étudiant le mécanisme des allumettes, fasse mine de s’en aller.
« Nous devons chanter, comme au bon vieux temps, car nous sommes tous à nouveau rassemblés », dit Jo, se disant que donner de la voix serait un exutoire sûr et plaisant pour les émotions débordantes de son âme.
Ils n’étaient pas tous présents. Mais personne ne trouva ces mots indélicats ou inexacts, car Beth semblait être encore parmi eux, une présence paisible, invisible, mais plus aimée que jamais, puisque la mort ne pouvait briser les liens familiaux que l’amour rendait indissolubles. Le petit fauteuil était toujours dans son coin. Le panier bien ordonné, avec l’ouvrage qu’elle avait abandonné quand l’aiguille s’était faite « si lourde », était toujours sur la même étagère. L’instrument bien-aimé, rarement utilisé à présent, n’avait pas été déplacé ; et le visage de Beth au-dessus de lui, sereine et souriante comme dans l’ancien temps, veillait sur eux et semblait dire : « Soyez heureux. Je suis là. »
« Joue quelque chose, Amy. Montre-leur combien tu as progressé », dit Laurie, avec une fierté excusable pour sa prometteuse élève.
Mais Amy souffla, les yeux pleins de larmes, en faisant pivoter le tabouret fané, « Pas ce soir, mon chéri. Je ne peux pas me mettre en avant ce soir. »
Mais elle fit montre de mieux que de virtuosité ou de talent, car elle chanta les chansons de Beth avec une tendre musicalité que les meilleurs professeurs n’auraient pu enseigner, et toucha les cœurs de ses auditeurs avec un pouvoir plus doux que n’aurait pu lui donner tout autre inspiration. La pièce était très silencieuse, quand la voix claire s’interrompit soudain au dernier vers de l’hymne favori de Beth. Il était difficile de dire, « La Terre ne connaît pas de chagrin que le Ciel ne puisse guérir »,
et Amy prit appui sur son époux qui se tenait derrière elle, avec le sentiment que son retour à la maison n’était pas tout à fait parfait sans le baiser de Beth.
« Maintenant, nous devons finir avec la chanson de Mignon, car Mr. Bhaer la chante », dit Jo, avant que le silence ne soit trop pénible. Et Mr. Bhaer s’éclaircit la gorge avec un « Hem ! » de contentement, et s’avança dans le coin où se tenait Jo, en disant,
« Vous chanterez avec moi ? Nous nous accordons parfaitement bien. »
C’était là une plaisante fiction, car Jo n’avait pas plus de sens musical qu’une sauterelle. Mais elle aurait accepté même s’il lui avait proposé de chanter un opéra, et gazouilla avec abandon, sans considération pour le tempo ou la tonalité. Peu importait, au fond, car Mr. Bhaer chantait comme un véritable Allemand, bien et avec cœur, et Jo se contenta bientôt de bourdonner en fond, pour mieux écouter la voix profonde qui semblait chanter pour elle seule.
« Connais-tu le pays où fleurit le cédrat »,
avait été le vers préféré du Professeur, car « das Land » était l’Allemagne pour lui, mais aujourd’hui il semblait s’attarder, avec une chaleur et une mélodie particulière, sur les mots :
« Là-bas, oh, là-bas, pourrais-je,
Avec toi, ma bien-aimée, y aller ! »
et une auditrice fut si emballée par la tendre invitation qu’elle se languissait de lui dire qu’elle connaissait le pays en question, et partirait avec joie, quand il le voudrait.
La chanson fut considérée un grand succès, et le chanteur se retira couvert de lauriers. Mais quelques minutes plus tard, il oublia complètement ses bonnes manières, et fixa Amy qui mettait son bonnet, car elle lui avait simplement été présentée comme « ma sœur », et personne ne l’avait appelée par son nouveau nom depuis qu’il était arrivé. Il s’oublia encore davantage quand Laurie dit, de la manière la plus gracieuse, au moment de partir,
« Ma femme et moi sommes très heureux de vous avoir rencontré, Sir. S’il vous plaît, rappelez-vous que vous serez toujours bienvenu de l’autre côté du chemin. »
Et le Professeur le remercia si chaleureusement, soudain illuminé de satisfaction, que Laurie trouva que c’était le vieux bonhomme le plus délicieusement démonstratif qu’il avait jamais rencontré.
« Je dois partir aussi, mais je reviendrai avec plaisir, si vous me le permettez, chère madame, car je dois rester en ville quelques jours pour affaire. »
Il parlait à Mrs. March, mais il regardait Jo, et la voix de la mère donna un accord aussi cordial que les yeux de la fille, car Mrs. March n’était pas aussi aveugle quant aux intérêts de ses enfants que Mrs. Moffat le supposait.
« Je pense que c’est un homme sage », remarqua Mr. March avec une satisfaction sereine, devant la cheminée, une fois le dernier invité parti.
« Je sais que c’est un homme bon », ajouta Mrs. March avec une approbation décidée, en remontant la pendule.
« Je pensais bien que vous l’aimeriez », fut tout ce que dit Jo avant de filer se coucher.
Elle se demandait quelle affaire avait amené Mr. Bhaer en ville, et finit par décider qu’il était censé recevoir quelque grande récompense, quelque part, mais avait été trop modeste pour le mentionner. Si elle avait vu son visage quand, à l’abri dans sa propre chambre, il regarda le portrait d’une jeune dame sévère, avec une abondante chevelure, qui semblait sombrement contempler le futur, cela aurait pu éclairer sa lanterne ; en particulier quand il éteignit les lampes, et embrassa le portrait dans le noir.
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Notre relation amour-haine avec les insectes
See on Scoop.it - EntomoScience
Topical Collection : Cultural Entomology: Our Love-hate Relationship with Insects
A topical collection in Insects (ISSN 2075-4450). This collection belongs to the section "Role of Insects in Human Society".
Insects, an international, peer-reviewed Open Access journal.
[Image] Editor
Dr. Joseph R. Coelho E-Mail Website
Institute for Franciscan Environmental Studies, Biology Program, Quincy University, Quincy, IL, USA Interests: physiological ecology of insects; cultural entomology
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NDÉ
Traduction
L'entomologie culturelle est une discipline qui examine comment les humains perçoivent les insectes à travers les artefacts culturels. C'est une science jeune, qui découle principalement d'un article fondateur de Hogue (1987). Depuis lors, des travaux réalisés par des entomologistes et d'autres chercheurs ont abouti à une variété fascinante d'études, traditionnellement axées sur les médias tels que la musique, l'art et la littérature.
Cependant, des approches innovantes sur le sujet incluent des études sur les jeux vidéo (Shelomi 2019), les feux d'artifice (Coelho 2018) et les tatouages (Pearson 1996). Ces contributions ont non seulement développé la discipline, mais elles nous ont également permis d'aborder le sujet sous des perspectives indépendantes.
C'est grâce à cette diversité que des tendances générales émergent. Certaines tendances ont déjà été démontrées de manière claire ; par exemple, certains taxons sont constamment perçus de manière négative (les cafards), tandis que d'autres le sont de manière largement positive (les papillons). Bien que cette tendance particulière ne soit pas surprenante, d'autres commencent à émerger de manière plus subtile. Par exemple, des espèces chimériques avec un mélange d'anatomie humaine et d'insecte apparaissent à la fois dans l'art ancien en jade et sur des couvertures récentes (Coelho 2004).
Avec ce volume, nous espérons étendre les limites de l'entomologie culturelle pour approfondir notre compréhension de cette discipline intéressante et importante.
Dr. Joseph R. Coelho
Éditeur de la collection
via ChatGPT
Bernadette Cassel's insight:
Une collection thématique dans la revue Insects (ISSN 2075-4450). Cette collection appartient à la section "Rôle des insectes dans la société humaine"
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Fête de la librairie indépendante : l'idylle entre le livre et les lecteurs connaît un grand succès depuis le confinement en Savoie.
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« Métier passion » : plus de 140 nouvelles librairies ont émergé en France en 2022, selon un bilan du Centre National du Livre (CNL). En Savoie, que ce soit en ville ou à la montagne, la soif de lecture ressentie pendant le confinement continue. Itinéraires de deux libraires indépendantes du département.
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Via l’agence JamesO Média❗️N.D.L.R. : article de presse publié par France 3 Auvergne-Rhône-Alpes le jeudi 13/04/23.
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