#lignes verticales
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Falaises en pays de Caux - ( RC )
photo argentique perso – années 80 – pays de Caux Vertige du parcours vertical,au profil d’escaladeseuls les oiseaux le négligent. Même les sons s’y heurtentceux du ressac s’y brisentrebondissent sur la craie. Limite abrupte,jointure entre un bout de cielet un lit de galets. Suivre ces strates horizontalesdessinant de lignes noiresde leurs empilements Empilement de millénaires,étalement de…
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#Albion#écho#Caux#chabrière#craie#failles#galets#lignes#limite#millénaires#mousses#ressac#ruptures#silex#verticale
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@cheminer-poesie-cressant
Il y a les villes palais, les villes miroirs, les villes verticales, les villes circulaires, les villes bourdonnantes, les villes silence, les villes jardins, les villes chagrins, les villes cheminées, les villes arcades, les villes mourantes, les villes d'une ligne, les villes d'une vie, les villes qui retiennent, les villes qui embaument, les villes qui évadent, les villes qui reposent. Toutes sont la mienne.
(Dans la portée des ombres, extrait)
© Pierre Cressant
(dimanche 11 septembre 2005)
#poésie en prose#poésie#poètes sur tumblr#poème#poème en prose#prose poétique#poètes français#french poetry#poésie contemporaine#poètes français#petite histoire poétique des villes#villes#poétique des villes#art photography#photographers on tumblr#Dans la portée des ombres
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"Ligne A"
"Avenir"
"The Dior bomb - which launched the A line: very narrow shoulders, a long and flared jacket (the peplum crosses the A) with vertical darts which flatten the chest, a pleated and skirted skirt. Natural shoulders, shorter jacket, darts that erase the chest without flattening it, pleated and skirted skirt.
"La bombe Dior - qui lance la ligne A : des épaules très étroites , une jaquette longue et évasée (la basque barre le A) avec des pinces verticales qui aplatissent la poitrine, une jupe plissée et juponnée. Épaules naturelles, jaquette moins longue, pinces qui effacent la poitrine sans l'aplatir, jupe plissée et juponnée.
Model/Modèle : Ghislaine Arsac Photo Guy Arsac
#haute couture#christian dior#fashion 50s#ligne a#avenir#spring/summer#printemps/été#ghislaine arsac#guy arsac#vintage fashion
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Jeff Wall, “Milk” (1984). © Jeff Wall.
Obtenir une image nette d’un moment aussi fugace qu'une explosion n'est pas chose aisée. Pourtant, l’image Milk semble réunir tous les ingrédients de la photographie parfaite. En bas à droite, l’homme assis sur le trottoir happe immédiatement le regard : le soleil éclaire sa peau et son visage, mais aussi le mur en briques brun clair derrière lui, et surtout sa main contenant une brique de lait, dont jaillit un jet blanc capturé avec une clarté saisissante. Lorsque Jeff Wall réalise ce cliché en 1984, nous sommes seulement sept ans après ses premiers “tableaux photographiques” tels que nous les connaissons. Tout le talent de l'artiste réside alors dans sa capacité à retranscrire cette soudaineté, laissant croire qu'il était, par pure coïncidence, là au bon endroit et au bon moment pour capturer “un phénomène si rapide qu'on ne pourrait, sans la photographie, concevoir sa forme”, selon ses propres mots.
La création de l'image a requis des conditions précises dont la lumière puissante et naturelle d'un soleil zénithal, nécessaire pour pouvoir capturer ce moment avec le plus de vitesse et de netteté possible, mais aussi un décor architectural très structuré dont les lignes horizontales et verticales pouvaient encadrer l’action, afin d'appuyer son effet de surprise. Une mise en scène frontale et très ordonnée qui n’est pas sans rappeler l’une de ses premières œuvres célèbres, Picture for Women (1979), générant là aussi une composition tripartite à l'aide des contours des miroirs.
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Photo
La Mode illustrée, no. 19, 7 mai 1899, Paris. Toilette de promenade avec spencer, chapeau et ombrelle. Modèle de Mlle Louise Piret, rue Richer, 43. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Cette toilette se compose d'une jupe en lainage bleu et d'un spencer noir. Ce spencer, fait sur un fond en taffetas noir, se compose d'entre-deux de dentelle ayant 2 centimètres de largeur et de bordures de même largeur, faites avec des points de dentelle en soie cordonnet noire. On couvre la jonction des bordures par des galons étroits. Les lignes sont verticales sur les devants, horizontales sur les manches, on les dispose au milieu du dos en une pointe qui se dirige en bas. La fermeture par devant est couverte par un jabot en mousseline de soie plissée, bordé de fronces, et haute dentelle crème; des ruches semblables garnissent le col haut et le bord des manches.
Toque en paille de soie lilas clair et violet; la passe est formée d'un bouillonné en paille lilas, sur lequel sont disposées des bandes foncées. On pose sur le côté gauche une traverse en ruban lilas et violet avec aigrette de feuilles vertes.
Omorelle en dentelle noire et blanche, ornée d'applications en dentelle de Chantilly noire.
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This ensemble consists of a blue woolen skirt and a black spencer. This spencer, made on a black taffeta background, consists of lace insertions 2 centimeters wide and borders of the same width, made with points of black corded silk lace. The junction of the borders is covered with narrow braids. The lines are vertical on the front, horizontal on the sleeves, they are placed in the middle of the back in a point that goes down. The front closure is covered by a jabot in pleated silk muslin, edged with gathers, and high cream lace; similar ruffles adorn the high collar and the edge of the sleeves.
Toque in light lilac and purple silk straw; the pass is made up of a bubbled lilac straw, on which dark bands are arranged. We put on the left side a cross in lilac and purple ribbon with aigrette of green leaves.
Omorelle in black and white lace, adorned with black Chantilly lace applications.
#La Mode illustrée#19th century#1890s#1899#periodical#fashion#fashion plate#description#Forney#dress#ensemble#promenade#walking#parasol#collar#Modèles de chez#Mademoiselle Louise Piret
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Fantaisie mitotique (27.07.2024)
Comme l'araignée tissant sa toile,
La Voix de tous les côtés dévoile
Ses ondes en langoureuses spirales,
Lignes horizontales et verticales,
Interminables cercles concentriques,
Entrecroisements de cercles chromatiques,
Magiques fils soyeux étendus jusqu'à l'Infinité,
Perlés de rosée crichantique pour les illuminer
Électrichants,
Ondes de crichants,
Explosion-enchantement,
Étincelles de Firmament,
Point culminant
Du Tout et du Néant
La Vérité a besoin de se diviser pour se dévoiler
L'Illusion a besoin de se multiplier pour se dérouler
L'Allégorie a besoin de s'imaginer pour prospérer,
Le Néant a besoin de la Totalité pour se dessiner...
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#Poèmes extatiques musesques#Montages musesques#Muse-ique#😵😵💫🎆⚡🌌🌟✨#muse#matt bellamy#muse fanart#matt bellamy fanart
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Une interrogation
Il était une fois une interrogation. Miroir, miroir qui est la plus belle ? elle lui demande et ses rides qui la saluent, lignes creusées sur son front, hachures verticales entre ses deux sourcils, lui révèlent bien avant l’objet magique ce qu’il en est de son visage. Vieille, vieille en devenir, la fraîcheur de ses vingt ans s’en est allée. La plus belle alors ? Elle peut toujours rêver. Souvenirs de la vie ancrés sur son visage, pleurs et colères imprimées à jamais, pauvre fille, il n'y a pas assez de crème pour toutes les camoufler. Portrait sympathique pour une Mamie Nova ou un Café Grand'Mère, décaféiné bien sûr, les petits vieux se couchent tôt. Quand ce n’est pas la camomille qui les endort... Elle exagère et elle en rit, elle se déride et puis revient à son image. Pas encore trente ans, ni de cheveux blancs, ni d’enfants mais un docteur pourtant, oui, dans l’agenda. Le chirurgien lui les rides, il les pulvérisera. Médecine désirable quand l’horloge tourne et que le miroir ne répond toujours pas. Rien de magique mais mieux qu’un filtre. Aucune fierté, ce sera son secret. Quand bien même elle l’assume. Son monde est celui-là. La beauté est éphémère, c’est ce qu’on lui a toujours dit. Et dans les contes de fée, n’est-ce pas aussi ce qu’on raconte ? Ainsi soit-il, elle s’en va. Derrière ses pas, la porte claque et dans le miroir son reflet, lui, reste de marbre. Pauvre fille, non, mais pauvre monde. Lui qui l’observe jour après jour et toutes ces femmes rendues malades chaque matin, pour des croyances, des apparences. Pauvre monde, oui, lui qui fait objet la beauté de la femme. Pauvre monde, oui, regarde-toi dans le miroir, toi qui es laid.
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Tbilissi (ge) -> Sadiqli (az) – 18.11.23
Je sors la tête de ma tente dans l’air gris de l’aube imminente. J’ai passé la nuit dans un no man’s land, au pied d’un pylône électrique. Après avoir empaqueté mes affaires, tandis que je mâche distrai-tement une barre de céréale en attendant que la luminosité soit suffisante pour mon départ, je regarde mon embarcation sur l’herbe mouillée, la boule au ventre. Je l’avais gonflé la veille, en plein cœur de la capitale géorgienne sur un quai du fleuve, me rendant déjà compte de l’absurdité de mon plan. J’avais refusé alors de me résigner à la dure réalité, même après que des hommes soient venus m’empêcher de prendre le large, mi-amusés, mi-consternés par mon aventure. Un barrage hydraulique en amont ? Non, j’ai vu qu’il était en aval. De forts courants ? On dirait pas. La police va m’arrêter ? C’est mon problème… La honte m’avait rendu mauvais et je les avais envoyés se faire voir, marchant comme un forcené sur plusieurs kilomètres avec tout mon barda, quittant la ville jusqu’à atterrir ici pour passer la nuit et retenter ma chance. Maintenant, la vision de mon « bateau » me revient dans les dents : je me suis fait arnaquer. Je l’ai acheté l’avant-veille dans une petite boutique de pêcheur. Un raft comme on en utilisait au centre nautique sur le canal, quand j’étais petit. Il était même en devanture, gonflé, avec les rames et tout… Rien à voir avec le jouet pour piscine qui se dessine de plus en plus nettement devant moi à mesure que le soleil grimpe derrière les collines. Je me fais discret jusqu’au pont dont les rambardes sont déjà occupées par des pêcheurs, leurs lignes tombant verticalement au milieu du cours d’eau. Je ne réfléchis pas, je veux me mettre à l’eau le plus vite possible, surtout ne pas me faire alpaguer une seconde fois. Avec mon gros sac sur les jambes, l’autre derrière mon dos, je peux à peine pagayer. J’oriente l’embarcation pour rejoindre le centre du fleuve, le courant m’entraîne rapidement, en silence. J’ai un regain d’espoir en voyant le paysage périurbain défiler, et même un peu de joie à louvoyer sur la surface lisse de la Koura. Peut-être que ça va marcher au final ! Les premières rapides couleront mes illusions une dizaine de minutes plus loin. Pris de panique en voyant les remugles aspirer mon bateau, je rame frénétiquement pour passer sur les côtés qui ont l’air plus calmes. Impossible. Je m’accroche à mon pauvre jouet qui se fait ballotter dans tous les sens, protégeant comme je peux mes affaires qui menacent de tomber par-dessus bord. J’en ressors trempé et avec la sombre réalisation que si un vrai obstacle se dresse sur mon chemin, je ne serais pas en mesure de l’éviter. J’affronte encore quelques remous qui ponctuent le fleuve. Le débit est bas du fait de la saison et de la largeur du cours d’eau, les rochers du fond affleurent, créant des tourbillons et des courants forts en surface qui me happent malgré mes luttes à la rame. J’aurais parcouru une dizaine de kilomètres tant bien que mal jusqu’à ce que je m’échoue sur des cailloux qui déchirent le fond de mon navire. Les boudins d’air sous mes fesses se vident, abaissant dangereusement ma ligne de flottaison. Je dérive lamentablement sans plus tenter quoi que ce soit. Sur la rive, des pêcheurs me regardent passer, stoïques. Le naufrage est si pitoyable que j’en rigole et leur fait un petit signe de la main ; il restera sans réponse. J’arrive avec peine à rejoindre la berge et m’extirpe de l’épave. Je suis trempé, mes sacs aussi. Me voilà Robinson à défaut de Jack Sparrow.
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ᗪIмᙍᑎᏕᎥ๏ᏁᏕ
Le temps c'est ce qui nous manquait, ce qui manquait à tous. J'ai mis du temps avant d'avoir trouvé une piste sur ce qui engendre cette accélération si soudaine.
Maintenant il faut que je trouve la solution, j'ai déjà quelques pistes sur où commencer, et encore... Certaines restent floues. J'écris toutes les pistes sur un carnet qui me suis depuis très longtemps, je suis pourtant à la traversé de diverses dimensions et galaxies, malgré tout je remarque cette rapidité quasi partout excepté dans les dimension non impactées par la présence du temps...
Assis sur mon fauteuil, je soupire, car je vais encore devoir trouver comment m’y mettre sans m'en prendre pleins la gueule par Leshos, ce qui fera un deuxième problème après celui que j'aurais réglé si...
Bref, je vais commencer par ma première destination, la Terre, je commence par une des plus chaotique, pour changer. Je sais que ça ne peut être qu'eux... après tout ils ne savent pas gérer leur émotions, à tout le temps se faire la guerre... Je me lève et sors une clé avant d'effectuer un court mouvement vertical avec la dite clé, une ligne en bois apparait en verticale et soudainement une porte fait sont apparitions, j'ouvre la porte avec clé et passe dedans.
Je me retrouve sur un trottoir, il fait nuit, je referme la porte derrière moi qui a changé d'apparence, maintenant en acier, elle disparait laissant la vraie porte d'origine d'un immeuble. Je suis bien arrivé sur Terre, je regarde ma montre et vois qu'il est seulement le début de la nuit.
Je sors mon carnet et relis quelques notes avant de commencer à marcher dans la rue, puit le range. Je marche d'un pas rapide, zigzague dans ces rues infernales, je croise quelque humains et quelques autres espèces ou hybride que la Terre a bien pu accepter.
J'arrive quelque minute après mon arrivé, je suis devant une enseigne peut colorée et assez terne, j'ouvre la porte du bâtiment et arrive dans un petit bar. Quelques personnes boivent, je me dirige vers le comptoir.
Je tend une pierre taillée et gravé au serveur. Il me répond du regard et me fait signe de la tête d’aller à l'arrière. Une fois dans la cuisine je vois, celle que je cherchais au travail.
Lyllith, grande cuisinière qu'elle est, passionnée par son travail, fait des heures supplémentaires dans des bars qu’elle aime. Posée dans un coin elle range ses affaires de cuisine dans sa malle. Celle-ci se retourne un peu, et me regarde par sa grandeur avec un radieux sourire.
-Hey Hollow! Ça faisait longtemps.
-Mh, oui... un moment.
-Étonnant de te voir ici, je suppose que tu as besoin de quelque chose ? *sourit*
-Oui, et de toi surtout. On a un problème..
-Ho moi, encore et toujours
-*soupir* oui oui, bien donc...
----🇬🇧----
ᗪIмᙍᑎᏕᎥ๏ᏁᏕ
Time is what we were missing, what we all were missing. It took me a long time to find a clue as to what was causing this sudden acceleration.
Now I have to find the solution, I already have a few clues on where to start, and still... Some of them are still unclear. I write down all the tracks on a notebook that has been following me for a long time, I am however crossing various dimensions and galaxies, despite everything I notice this speed almost everywhere except in the dimensions not impacted by the presence of time...
Sitting on my armchair, I sigh, because I'll still have to find how to do it without getting my face full of Leshos, which will be a second problem after the one I would have solved if...
Anyway, I'm going to start with my first destination, the Earth, I'm starting with one of the most chaotic, for a change. I know it can only be them... after all, they don't know how to deal with their emotions, always fighting each other... I get up and take out a key before making a short vertical movement with it, a wooden line appears vertically and suddenly a door appears, I open the door with the key and pass in it.
I find myself on a pavement, it is night, I close the door behind me, which has changed appearance, now made of steel, it disappears leaving the real original door of a building. I have arrived on Earth, I look at my watch and see that it is only the beginning of the night.
I take out my notebook and reread a few notes before starting to walk down the street, well put it away. I walk at a fast pace, zigzagging in these infernal streets, I pass some humans and some other species or hybrids that the Earth has accepted.
I arrive a few minutes after my arrival, I'm in front of a rather dull and uncolored sign, I open the door of the building and arrive in a small bar. A few people are drinking, I go to the counter.
I hand a carved and engraved stone to the waiter. He looks back at me and nods to me to go to the back. Once in the kitchen I see the one I was looking for at work.
Lyllith, great cook that she is, passionate about her work, works overtime in bars that she loves. She is sitting in a corner, putting her kitchen things in her trunk. She turns around a little, and looks at me through her height with a radiant smile:
-Hey Hollow, it's been a while
-Mh, yes... a while
-Surprised to see you here, I guess you need something? *smiles*
-Yes, and you especially. We have a problem.
-Ho me, like alway
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This short story was an exercise with my writing teacher, of a future graphic novel
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Here an old art I made of Hollow, I'll try to make a new one with Lyllith too.
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Coll. « Gothic Horror » PENGUIN BOOKS
Royaume-Uni, 2008 Offset, 181×111 mm (71/8 × 45/8)
La collection rassemble dix classiques de la littérature fantastique et du « roman d’horreur » anglophone au format poche. La ligne graphique a été conçue par la graphiste Coralie Bickford-Smith, qui a créé pour chaque couverture une image originale utilisant la technique du cyanotype, un procédé primitif de la photographie inventé en 1842 par le savant britannique John F. W. Herschel (1792-1871). Le caractère typographique employé est le Futura (1927) de Paul Renner (1878-1956).
(1) Quelle relation établissez-vous entre le procédé iconographique employé ici et les romans rassemblés dans cette collection ?
La technique employée consiste à exposer un objet sur un papier photosensible. Il faut d’abord, dans l’obscurité, laisser sécher le mélange photosensible appliqué sur le papier puis exposer à des rayons ultraviolets l’objet par dessus. Une empreinte en négatif de l’objet est alors révélée sur un fond très obscure en positif. Cette apparition fantomatique s’associe à l’imaginaire surnaturel du genre gothique de la collection. Dans les histoires gothiques, des fantômes, des monstres, des esprits surgissent dans le réel, à l’image de l’objet sur le papier. Les empreintes en monochromie jaune, ou bichromie blanche, sont éclatantes. Elles entrent en contraste avec le fond noir. Coralie Bickford-Smith joue avec le principe de positif et de négatif, inventé par John F. W. Herschel suite à l’invention du cyanotype, et semble l’associer aux concepts de ténèbres et de lucidité qui sont des thèmes en conflit dans les oeuvres gothiques. De plus, cette contrainte d’une gamme colorée réduite , imposée par la technique, autorise une constance visuelle pour chaque titre ce qui renforce l’esprit de collection. L’emploi d’une triade chromatique est fréquent dans les collections de la maison. Dans « Mystery and crime » (1948-1961) le vert, le noir et le blanc interviennent, par exemple, de façon systématique sans faire intervenir d’autres coloris. Chaque titre parvient néanmoins à affirmer son individualité. La variété des objets en couverture et le placement de ces derniers dans la page constitue un vocabulaire personnalisé pour chaque histoire. Les objets choisis sont des indices en lien avec l’intrigue de chaque livre de la collection. On peut deviner, dans The spook house, une accumulation de meurtres horrifiques puisque plusieurs couteaux recouvrent le livre. Dans The haunted hotel, on peut supposer que de multiples secrets sont à résoudre par la symbolique de la clé. La technique du cyanotype permet ainsi de produire des images logiques avec l’ histoire unique de chaque titre. La graphiste peut choisir librement le sujet photographié tout en conservant une gamme chromatique et une texture qui fait collection.
(2) Comment qualifieriez-vous le vocabulaire typographique (choix du caractère et de ses différentes variables, présence dans la composition) utilisé par la graphiste ?
La collection « Gothic Horror », à l’image du lieu de naissance de ce genre littéraire, s’inscrit dans la tradition britannique en matière de composition. Cette tradition est d’ailleurs une des spécificités des premiers ouvrages de la maison d’édition anglaise Penguin Books. Toutes les informations relatives à l’oeuvre sont donc centrées. On note quelques exceptions, notamment pour le titreThe spook house de Ambrose Bierce dont la composition renversée à la verticale est sûrement plus appropriée avec l’inclinaison des couteaux. La graphiste applique donc, en principe, une répétition du modèle de composition mais s’autorise de légères variations lorsqu’il s’agit de crée un dynamisme propre à certains titres vis à vis de leur image singulière. Coralie Bickford-Smith choisit de composer le titre ainsi que le nom de l’auteur en Futura et systématiquement en capitales. Ce choix fait référence à l’usage du Gill Sans dans les premiers livres de poches de Penguin. Elle rajoute de l’espace entre chaque lettres comme conseillé par Tschichold dans les Penguin Composition Rules (1947-1949) pour plus de lisibilité. Ce clin d’oeil à l’histoire de la maison d’édition permet donc de souligner sa propriété de la totalité des titres. Ce dernier est, par ailleurs, rappelé dans le coin gauche de chaque titre par l’emblématique logotype d’Edward Young. L’image est même systématiquement travaillée pour ne pas déborder sur cet espace. On peut, dans The beetle de Richard Marsh, voir que le scarabée est incliné pour laisser la place nécessaire au macaron Penguin Books. On constate cependant que une difficulté d’accord dans la taille des corps et dans les espacements entre les divers blocs de textes. En effet, la technique du cyanotype ne permet pas de réduire la taille des objets exposés. Les éléments typographiques doivent donc s’adapter. Cela implique une réduction ou augmentation du corps et des placements variable pour occuper les vides inoccupés par l’image. Néanmoins, Coralie Bickford-Smith s’applique à garder une classification identique des éléments. On retrouve, dans l’ordre, le titre de la publication, le commentaire de la critique, en bas de casse, et enfin le nom de l’auteur. Seuls deux titres, The haunted doll’s house et The spook house, précédemment cité, optent pour un ordre différent. Le titre est placé au milieu des autres informations, plus en retraits, car l’attention du lecteur doit se porter en priorité sur cet élément. Ces deux ouvrages sortent du cadre pré-établi car leur titres semblent nécessiter d’une promotion focalisée sur leur individualité plus que sur leur appartenance à la collection.
(3) Comment évaluez-vous le degré d’originalité de cette ligne graphique en regard du genre littéraire considéré et de la forme visuelle sous laquelle il est généralement présenté ? De par les contraintes techniques, la proposition de Coralie Bickford-Smith semble en rupture avec la forme traditionnelle des livres gothiques. Du point de vue iconographique, la graphiste doit proposer un assemblage d’objets pour composer un motif en couverture. Cette proposition est bien plus symbolique et épurée que les formes visuelles traditionnelles employant plutôt des illustrations littérales. On peut constater, dans les autres collections, une tendance à représenter des scènes entre les personnages, souvent pris d’effroi, ou une représentation du lieu de l’intrigue, tel un manoir. Ici, Coralie Bickford-Smith fait le choix de rompre avec la fidèle traduction visuelle du texte. L’objectif est de laisser la surprise au lecteur tout en attisant sa curiosité. Elle mise donc sur visuel mystérieux et symbolique pour entretenir le suspens. Typographiquement, il est d’usage d’employer des caractères stylisés et fantaisistes dans les publications de ce genre littéraire. On retrouve traditionnellement des formes très courbées, voire des arabesques aves des empattements ou l’emploi de caractères gothiques. Ici, le Futura reste muet face au genre. Il s’accorde avec l’image dans la sobriété géométrique de ses formes. Seule sa composition rappelle l’esthétique anglaise du genre littéraire.
5000 types 16/ 04/ 2023
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comment le jour pourra me trouver perdu dans un vertige ascensionnel qui semble faire chuter chaque image qui se présente dans l’instant ?
parfois nous nous réglons sur la profusion de l’animé, d’une étincelle à une extinction, d’une verticale à un effondrement, d’une ligne à un soutien, d’une couleur à une autre, sans réserve, sans mesure ; nous réglons notre rythme sur celui exact des battements du visible et nous voyons ce qu’il est capable de traverser, d’envelopper, de vivre, de repousser, dans un délire qui subjugue tout, une hallucination de combat
© Pierre Cressant
(mardi 4 octobre 2022)
#poésie en prose#poésie#poètes sur tumblr#poème#poème en prose#prose poétique#poètes français#french poetry#poésie contemporaine#poètes français#visible#voir#animé#vertige#hallucination
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"Ligne A"
"Avenir"
"The Dior bomb - which launched the A line: very narrow shoulders, a long and flared jacket (the peplum crosses the A) with vertical darts which flatten the chest, a pleated and skirted skirt. Natural shoulders, shorter jacket, darts that erase the chest without flattening it, pleated and skirted skirt.
"La bombe Dior - qui lance la ligne A : des épaules très étroites , une jaquette longue et évasée (la basque barre le A) avec des pinces verticales qui aplatissent la poitrine, une jupe plissée et juponnée. Épaules naturelles, jaquette moins longue, pinces qui effacent la poitrine sans l'aplatir, jupe plissée et juponnée.
Model/Modèle : Pat O'Reilly Photos Jacques Moutin
#haute couture#christian dior#ligne a#fashion 50s#1955#la bombe dior#pat o'reilly#jacques moutin#avenir#spring/summer#printemps/été#vintage fashion
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20 septembre 2024
Qu’est-ce que le fait d’être une femme veut dire pour nous à notre époque ?
Les femmes ont moins peur. Je suis prête parce que j’ai moins peur. En union, j'ai moins peur. Commencer par avoir moins peur. Ma dignité, elle passe avant ma peur.
Processus
Grande toile blanche à la verticale. Déposer du bout du pinceau par dépôt épais de peinture du blanc puis du bleu, puis du marron. Penser à l’arbre, du bleu en bas comme un horizon de mer. Venir avec le pinceau éventail, poser du rouge/rose liquide. Suivre les couleurs, se les faire juxtaposer. Puis du rose pâle pour adoucir. En haut ligne d’horizon d’un bleu ciel. Créer un cadre ouvert - laisser des respirations blanches. Gratter puis aplanir les tracés par endroit. Tourner la toile dans tous les sens et sentir ses possibilités d’ouverture.
La 1ère qualité de l’automne est le don. La terre sait ce qu’elle prépare à chaque saison.
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Les différentes utilisations d'une caisse à vin en bois dans la décoration
Une solution astucieuse pour apporter une touche de charme et d'originalité à votre intérieur
Introduction
Les caisses à vin en bois sont devenues des éléments de décoration très prisés ces dernières années. Leur aspect rustique et leur potentiel créatif en font des accessoires polyvalents pour embellir votre intérieur. Dans cet article, nous explorerons les différentes utilisations d'une caisse à vin en bois dans la décoration. Que ce soit pour ranger vos objets précieux, créer un espace de rangement original ou encore fabriquer du mobilier unique, les possibilités sont infinies. Découvrez comment utiliser ces caisses en bois avec caisse bois vin style et originalité.
Les différentes utilisations d'une caisse à vin en bois dans la décoration 1. Utilisation comme étagère murale
Les caisses à vin en bois peuvent être transformées en étagères murales originales et pratiques. Fixées solidement au mur, elles offrent un espace de rangement supplémentaire pour exposer vos livres préférés, vos plantes vertes ou encore vos objets de collection.
2. Création d'un meuble de rangement
Transformez une caisse à vin en bois en un meuble de rangement unique et fonctionnel. En empilant plusieurs caisses, vous pouvez créer une étagère modulable qui s'adaptera parfaitement à vos besoins. Utilisez-la dans votre salon, votre chambre ou même dans votre cuisine pour ranger tous vos objets du quotidien.
3. Table basse vintage
Donnez une touche rétro à votre salon en utilisant une caisse à vin en bois comme base pour votre table basse. Placez un plateau en verre sur le dessus pour créer une surface plane et stable. Cette astuce apportera du caractère à votre décoration tout en étant pratique.
4. Porte-revues original
Si vous avez une passion pour la lecture, transformez une caisse à vin en bois en un porte-revues original. Il suffit de fixer quelques barres métalliques sur les côtés de la caisse pour créer des compartiments de rangement pour vos magazines et journaux préférés.
5. Jardinière suspendue
Donnez vie à vos plantes d'intérieur en suspendant des caisses à vin en bois au plafond ou à une fenêtre. Remplissez-les de terre et plantez-y vos fleurs et plantes préférées. Cette idée créative ajoutera une touche naturelle et esthétique à votre décoration.
6. Tête de lit originale
Pour apporter une touche unique à votre chambre, utilisez des caisses à vin en bois pour créer une tête de lit originale. Fixez les caisses au mur, alignées horizontalement ou verticalement, selon l'effet souhaité. Vous pouvez également les peindre ou les laisser dans leur aspect naturel pour un style rustique.
FAQ
Q: Où puis-je trouver des caisses à vin en bois pour ma décoration ? R: Vous pouvez trouver des caisses à vin en bois dans les magasins spécialisés dans la décoration ou même chez certains cavistes. Vous pouvez également faire des recherches en ligne pour trouver des vendeurs proposant ce type d'accessoires.
Q: Comment fixer une caisse à vin en bois au mur en toute sécurité ? R: Pour fixer une caisse Lien vers le site Web à vin en bois au mur, il est recommandé d'utiliser des vis et des chevilles adaptées. Assurez-vous de choisir un emplacement solide et utilisez un niveau à bulle pour vous assurer que la caisse est bien droite.
Q: Puis-je peindre ma caisse à vin en bois pour la personnaliser ? R: Oui,
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Ah? Vous placez un étage supplémentaire?
Nous étions parti sur un volume entier pour les instruments, a présent je réalise d'une part qu'il y en a 4 et que ce plan crée 4 espaces pour les implémenter, et d'autrepart que cela consolide verticalement la structure et le core
Et le RPS et la pompe vont dans le core donc
Effectivement Professeur, l'un sur l'autre
Mais comment est ce que la pompe communique avec la chambre haute?
A priori par les cotés, nous n'avons pas besoin de toute cette surface pour la remplir
Le module RPS occupe tout le reste de cet espace?
Il est extensif, c'est un composant important de l'autonomie et de la durée de vie de cette sonde
Jusqu'en bas?
Peut etre pas le volume du core est déjà conséquent et nous voulons conserver autant que possible la capacité du réservoir, déjà que nous avons pris dessus pour la chambre d'expansion des systèmes RCS, et aussi un autre volume pour le réservoir d'hélium liquide des RCS
Pas de nitrogène? Vu la propulsion ionique?
Precis Professor, l'hélium ne risque pas de prendre feu
Ah! Et qu'avons nous la?
C'est un slide intéressant Professeur, vous avez sans doute remarqué qu'une ligne s'est positionnée a cet endroit du fait de la superposition des calques
Tout a fait
Hors en y amenant un nouveau plan nous obtenons…
Notre chambre haute!
Bien vu Professeur
Comment est ce que le réservoir fixe communique avec le réservoir largable?
Nous voulons éviter tout risque de fuite lors du largage et donc pourquoi pas un conduit communicant qui fait la jonction entre les deux, et une valve a bille
Tout a fait! Dans ce même compartiment!
Bravo Professeur, peut être que la moitié de la hauteur sera suffisante et que nous pouvons récupérer l'autre moitié pour augmenter le RPS Professeur
Il faudra juste faire attention au fait que nous sommes en présence de gaz inflammables, sans doute que cette moitié serait plus utile comme isolant pour la pompe cryogénique, qui est électrique
Vous avez raison
Donc vous refroidissez le module RPS?
Cela ressembla a ça
C'est excellent pour un composant nucléaire, cela augmente sa durée de vie, dites moi, vous pouvez cryogéniser le tout, y compris le réservoir de nitrogène et celui d'hélium liquide
Dans quel but Professeur?
Ce sont des gaz liquides mon jeune ami, la pompe cryogénique doit servir a les maintenir a une basse température, donc c'est un couteau Suisse cette structure, vous avez bien fait de vous concentrer dessus pour la rendre réfrigérée, autonome et maniable, pour le reste il s'agit du format des instruments dans le volume disponible pour cela
Vous comptiez implémenter un toit solaire et en dépliant les volets obtenir une antenne également, dont le récepteur émetteur est placé au centre du core?
Exact Professeur
Oubliez le solaire, c'est un luxe inutile avec le RPS, ce qui est fortement utile par contre étant donné les distances que cette sonde doit traverser est une antenne intégrale sur le toit dont les volets convergent pour former une parabole
Approuvé Professeur
Tout le monde est très curieux de voir votre version des instruments de HEXIRON
Webb en a 4 Professeur, bon ensuite c'est une question de disposition étant donné le format, les savants Arabes étaient très doués en optique savez vous
Absolument
Donc il s'agit de travailler dans ce format hexagonal, c'est nouveau, en fait ce sont les mêmes instruments de Webb mais organisés différemment
Des remarques jusqu'à présent?
Cela avance bien Professeur, voyez les 6 subdivisions de cet hexagone, nous avons réussi a en conserver 5 pour les instruments, la 6ième sert pour la propulsion ionique, le core pour le RPS et la pompe
Et a présent nous avons un volume additionnel pour la chambre haute tout en en conservant des volumes égaux pour les instruments
C'est du beau travail!
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