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#lièvre de mars
philoursmars · 2 years
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Allez, pour l’année du Lapin, une série de 6 posts !
- Marseille, MAMA (Maison de l’Artisanat et des Métiers d’Arts), expo “Le Printemps des Thés" - Liliane Guiomar, évocation du Lièvre de Mars et d’Alice au Pays des Merveilles
- chez moi, un lapin Crétin !
- Marseille, MAMA, expo "Fibre Sensible"- Laurence Villerot : “'Le Lièvre et la Tortue"
-  Lewarde (Nord), Parc du Château
- Marseille, Pointe-Rouge, clinique vétérinaire
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Collage «Le lièvre de mars »
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fafou-en-finlande24 · 6 months
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Vendredi 15 Mars : Dernier jour à Kemi.
Je me lève vers 7h30 et déjeune en partie avec Sam qui doit partir faire le contrôle technique du fourgon.
Je me prépare et vais faire un petit tour de ville. Je m'arrête faire deux courses et vais voir le bâtiment de la mairie en haut duquel il y a un bar panoramique.
Malheureusement pour moi le gérant a eu un souci avec son fils malade et a dû fermer. Je vais jusqu'à l'église mais elle n'est pas ouverte au public.
Le temps de faire une dernière course et je retrouve Sam vers 11h15. On se prépare à manger. Il avait prévu une salade de pommes de terre au thon et au céleri branche et à l'oignon.
Sam a prévu d'aller plus au Sud vers un lieu amené à être transformé en zone minière.
On y part après manger, à 40 minutes de trajet environ. On marche à pied directement dans les quinze cm de neige fraîche de la veille.
La zone concernée est coincée entre une réserve naturelle et une zone militaire. On fait un aller retour par cette route non dégagée, 3,4 km au total.
On a pu voir au moins cinq pics épèches, des becs croisés des marais, une très jolie espèce, des traces d'écureuils, de lièvres, d'hermine, de lagopède (perdrix boréale).
Nous étions tranquilles, seulement le bruit du vent dans les pins et les bouleaux et les animaux autour.
Samuel pourra faire un retour à la ligue de protection des oiseaux locale pour appuyer le dossier contre l'installation de cette mine.
Sur le trajet retour on rencontre, perchée sur un lampadaire, une chouette lapone, une rareté selon Samuel, sa troisième fois en vingt ans.
Elle est massive, au plumage bigarré et avec des larmes blanches sous les yeux. Je peux prendre pas mal de photos que Sam partagera avec un de ses amis spécialiste.
Arrivés à la maison Sam prépare la pâte à pizza et on fini de préparer les ingrédients. Puis on amène Lumi à son entraînement.
On passe le temps d'attente à marcher autour d'un étang. On verra les premiers cygnes revenus de migration.
De retour à l'appartement on prépare les pizzas. Sam s'est vraiment pas loupé sur la pâte, elles sont délicieuses. Dernier selfie familial pour le souvenir et pour Isa.
On enchaîne ensuite avec le sauna de l'immeuble réservé le vendredi au créneau 21h - 22h pour la famille Chazalmartin.
Il est bien aménagé et très chaud. On est monté jusqu'à 80 degrés. J'ai fait trois fois 5 minutes ce qui fut plus que suffisant.
Je finis de me préparer puis Sam m'amène à la gare. Il s'est remis à neiger. Mon train est parfaitement à l'heure.
Je salue Samuel et le remercie encore pour leur accueil et les merveilles qu'il m'a fait découvrir.
Il y a une gamine assez bruyante dans mon wagon et je ne dormirai que peu les quatre premières heures.
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oenodyssee · 9 months
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Davodeau Express
Chez Raphaël et Rachel Pommier // Domaine Cousignac // Bourg-Saint-Andéol // Côte-du-Rhône
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Au premier bras du Rhône, à Tricastin, difficile de louper l’infrastructure :  l’une des quatre centrales nucléaires posées sur ce fleuve. Passé le second bras, arrivé à Bourg-Saint-Andéol, en Ardèche, mon attention est attirée par un panneau indiquant que la Grotte Chauvet, son bestiaire de 37 000 ans, n’est qu’à quelques kilomètres. N’étaient la fatigue, l’heure tardive et l’incertitude de l’étape, je pousserai jusque-là.
La proximité des deux sites me renvoie au Droit du sol, bande dessinée d’Etienne Davodeau dans laquelle il relate sa longue marche entre la grotte ornée de Pech Merle, près de Cahors, et le site d’enfouissement des déchets atomiques de Bure, dans la Meuse. – 29 000 ans / + what millions d’années :  vertige arpenté à l’aune d’un présent suicidaire. Avec la rencontre au Mas Foulaquier de Fabienne et d’Adrien couple venus à pied de Suisse allemande, l’album a contribué à faire naître mon désir d’une itinérance légère pour Rhapsode. Tout comme du même auteur l’opus précédent (Les ignorants – qui ose symétriser la position de l’auteur observateur en initiant à la bande dessinée le vigneron Richard Leroy dont il va documenter la pratique) a fait fleurir l’envie d’adresser ma performance aux vignerons. En premier lieu.
Etienne Davodeau figurera, promis, dans mon « livre de dettes », pour reprendre – autre débit – la formule brillamment explorée par le poète Jean-Pascal Dubost dans son livre Et leçons et coutures... Mais il est temps de quitter l’axe est-ouest du Davodeau Express pour me diriger vers le sud et grimper à Saint-Marcel-d’Ardèche où, ayant rechargé mon téléphone nucléaire au café Mambo, j’apprends que mon hôtesse du soir, ne pouvant me recevoir, m’a trouvé une halte de substitution.  Au domaine de Cousignac, c’est-à-dire au nord de Bourg-Saint-Andéol, c’est-à-dire revenir sur mes pas pour, à nouveau, monter.
J’arrive la nuit tombée, accueilli par Raphaël et Rachel Pommier, juste à temps pour m’insérer dans leur repas familial. Soirée pizza pour le plus grand plaisir de cette famille américano-française – Rachel étant native de l’état d’Orégon. On détaille la composition des huit galettes tandis que Raphaël débouche une bouteille de son rosé PRO I B. PROduit par un Irréductible assoiffé de liBerté, claironne l’étiquette « en clin d’œil, m’explique le vigneron à une sortie d’appellation douloureuse avant d’être revendiquée.  100 %, grenache, vendangé de nuit, entre deux et sept heures du matin, au moment où les raisins sont le plus frais ».
Le ton est donné, ne rien s’interdire : ni de provoquer, ni d’ouvrir le champ (aux sangliers, aux chevreuils et aux lièvres par exemple – « qui trouveront toujours le moyen de passer les clôtures. Et même si j’ai perdu une tonne de raisin, j’aurai profité de leur fumure. ») ni de s’amuser. Avec d’autres vignerons de l’AOP Vivarais Raphaël a constitué une jurade et investi l’une des nombreuses grottes souterraines de la région pour stocker une partie de leur production : « l’hygrométrie et le gaz carbonique produit par la dégradation naturelle du calcaire créent des conditions idéales pour le vieillissement et donnent de très belles acidités ».  Pour le domaine de Cousignac, la cuvée s’appelle Vinolithic. À considérer le nom de cette autre cuvée, Mars landing, je ne serais nullement surpris d’apprendre qu’on l’élève en orbite.
Sur la table, pour le dessert, c’est Accord tonique qui atterri dans nos verres. Et avec cet assemblage grenache, mourvèdre, syrah, carignan, cinsault, l’histoire d’une passion pour la musique commencée dès l’enfance avec l’apprentissage du violon et poursuivie ultérieurement par l’invitation de musiciens au domaine. D’abord pour des performances puis, avec le Quatuor Debussy et Keren Ann pour des collaborations plus poussées. Quatre millésimes d’Accord tonique ont ainsi fait l’objet d’un programme conçu et enregistré par les musiciens afin d’être diffusé dans les cuves en cours de fermentation. Pas d’enregistrement cette année mais les raisins de Raphaël – Rachel, hôtesse de l’air long courrier, s’occupe du gîte ouvert au sein de la propriété, quand elle est au sol – à défaut de mélodie française, auront peut-être agrémenté leurs transformations levuriennes avec Rhapsode, joué pour eux et trois humains, un beau matin d’octobre.
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hope-and-roll · 1 year
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Aurélie Becker
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"I learned that courage was not the absence of fear, but the triumph over it." _ Nelson Mandela 
"The only real prison is fear, and the only real freedom is freedom from fear" — Aung San Suu Kyi
“If pain must come, may it come quickly. Because I have a life to live, and I need to live it in the best way possible."  ― Paulo Coelho
- Aurélie Ophelia Ashlyn Becker - Née le 17 avril 2004  - Mourra le 5 mars 2131 - Originals - Anglo-américaine, avec des origines françaises  - Sang-Mêlé - Demisexuelle  - Poudlard, Gryffondor  - Auror  - Née-Animagus Phénix, possède le don d'Envoûtement, qu'elle ne développera jamais  - Freya Mavor.  ~ Fille de Thomas Skyberry et Annabella Becker ~ Nièce d'Ophelia Skyberry
~ Petite-fille de Joshua et Scarlett Skyberry, née Merigold et de Liam Becker et Amalia Stevenson  ~ Epouse d'Oliver Ruewen ~ Mère de Tom et Aislinn Ruewen ~ Grand-mère de Jack et Calypso Ruewen, Calliope (Callie) et Cadell Abraxas
~ Arrière-grand-mère de Liz et Juniper Ruewen 
* Filleule d'Ashlyn Hollister-Woodley * Soeur de coeur de Carrie Grayson  * Formait un groupe avec Minna Whisper, Estelle McGraw, Alice Dumbledore et Amy Santiago à Poudlard * Amie d'Alice Dumbledore, Amy Santiago, Dan Dawn, Jack et Livy Woodley
Trivia :  - Physique : Cheveux blonds bouclés, yeux bleu myosotis, visage en forme de coeur, nez retroussé, taches de rousseur - Baguette magique : Bois de cyprès, avec une plume de Phénix. C'était celle de son père, mais elle l'ignore - Patronus : lièvre - Epouvantard : Détraqueur 
Aurélie est née le 17 avril 2004, dans une famille qui aurait pu être et rester normale et saine. Une belle maison, Crown Hill, dans le Yorkshire, au Royaume-Uni. Une marraine, Ashlyn Hollister, la meilleure amie de son père. Des parents, Tom Skyberry et Anna Becker, aimants. Mais cette bulle de perfection ne dura que trois ans. Tom et Anna étaient Aurors. Ils se connaissaient depuis que sa mère avait sauté une classe et s'était retrouvée dans la promotion de son père, en cinquième année. Bien qu'Anna n'apprécie pas Tom au premier abord, le trouvant trop turbulent, les choses changèrent avec l'arrivée de la guerre ; elle put alors remarquer le courage avec lequel il protégeait et défendait les élèves Nés-Moldus, alors qu'il aurait facilement pu être à l'abri dans la passivité que lui autorisait son sang pur et son origine américaine. Cela établissait un contraste certain avec son meilleur ami Tobias Wilson, qu'elle connaissait depuis l'enfance, étant voisins. Tobias n'avait pas hésité à s'allier aux Carrow et à les aider à débusquer et torturer les Nés-Moldus, de peur de subir le même sort. Ces sombres années ont définitivement brisé la relation entre Anna et Tobias, et rapproché Tom et Anna, ce qui instillera peu à peu une haine profonde dans le coeur de Tobias. En effet, celui-ci était amoureux d'Anna, si on peut parler d'amour - il s'agissait plutôt d'une obsession, d'une romance imaginaire dans laquelle elle était à lui, et il était à elle. Alors que, dans la réalité, Anna n'aurait pas pu être plus insensible à ses (inexistantes) avances. Cependant, l'amitié qu'elle ressentait pour lui était très forte, et sa trahison (il la tortura à la demande des Carrow, en sixième année) lui fit couper les ponts.
Tobias choisit alors Tom comme cible : dans son esprit malade de jalousie, c'était lui qui lui volait l'affection d'Anna, lui qui prenait sa place. Il voulut donc le détruire, lui et toute sa célèbre famille. Il s'allia à deux mages noirs, Adonis et Gaïa Selwyn, dont la famille entretenait certaines rancunes centenaires avec les Skyberry, les payant grassement en Gallions et potions magiques pour incendier leurs manoirs avec des Feudeymon, qui ne laissèrent aucune chance à aucun des membres de la famille. En revanche, il s'occupa lui-même de Tom. Il profita du fait que les Aurors le pourchassent pour attirer et piéger l'équipe de Tom et Anna dans une forêt. Il sema les autres, encercla Tom, Anna et Ashlyn, et assassina froidement son rival d'un Avada Kedavra, trop rapide pour qu'il puisse être sauvé.   Le père d'Aurélie mourut donc le 3 janvier 2008. Sa mère tomba dans une profonde dépression, qui l'empêcha totalement de s'occuper d'elle. Elle dormait toute la journée, n'avait plus la force de préparer des repas, était incapable de parler à sa fille et de lui annoncer la mort de son père. Elle se contenta de lui dire que Tom était parti très loin, tout comme Ashlyn, dont elle refusait l'aide par fierté. À force de repousser tout le monde, Anna se retrouva définitivement seule, avec une fille qui lui rappelait douloureusement l'amour de sa vie. En effet, Aurélie semblait être une copie conforme de Tom. Les mêmes yeux, la même forme de visage, les mêmes taches de rousseur, la même façon de rire, de sourire, le même nez retroussé... Leurs personnalités se ressemblaient également, malgré le jeune âge de la fillette. Tout cela était insupportable pour Anna, très fragile mentalement. Après avoir évité de justesse une tentative de suicide, se reprenant au dernier moment, elle décida de s'interner d'elle-même en hôpital psychiatrique. Elle aurait pu laisser sa fille chez sa marraine, mais encore une fois, une fierté déplacée l'en empêchait – Anna craignait qu'Aurélie préfère Ashlyn à elle, sa propre mère. Elle chercha donc une structure capable de s'occuper de sa fille, et choisit Castle, un orphelinat réputé pour sa bonne éducation, qui intégrait également une école maternelle et une école primaire, situé au Pays de Galles. Il avait l'avantage d'être ouvert toute l'année, sans coupure pendant les vacances. Il accueillait des orphelins, bien sûr, mais aussi des enfants issus de foyers chaotiques, dont les parents ne pouvaient s'occuper d'eux.   C'est là-bas qu'Aurélie passa les sept années suivantes. Elle n'avait que trois ans quand son père était mort, et sa mère ne le lui avait pas dit, ses souvenirs de lui disparurent donc très rapidement, de même que ceux de sa marraine. Anna et Tom ne s'entendaient pas avec leurs parents, et ceux de Tom étaient morts, Aurélie n'avait donc pas de grands-parents. Sa seule famille était sa mère, qu'elle voyait parfois certains week-ends, bien moins souvent que les surveillants de l'orphelinat. Anna n'avait pas de mauvaises intentions, mais elle n'aurait pas pu faire un pire choix. Castle était un très vieil établissement, très beau, avec un style architectural ancien, mais avec d'énormes problèmes de chauffage. Mais l'air et l'eau n'étaient pas les seules choses glaciales dans cet endroit : le personnel, composé d'à peine cinq personnes sans compter les professeurs, ne montrait aucune espèce d'intérêt pour les enfants qu'ils étaient censés accueillir et élever. Et la cerise sur le gâteau : les châtiments corporels étaient autorisés, et même très courants.
Le problème, c'est qu'Aurélie, en grandissant, devint une enfant très rebelle. Son passe-temps préféré semblait être défier l'autorité, y trouvant une véritable passion. Elle enchaînait les bêtises. Au début, c'était des petites bêtises, comme n'importe quel enfant s'en était rendu coupable, comme répondre insolemment à un professeur, faire une crise de colère en public, faire une bataille d'oreillers avec des amis et casser quelque chose... Le problème, c'est qu'Aurélie avait des ambitions bien plus grandes, et un petit groupe d'amis (trois garçons nommés Matt, Stan et Robin) prêts à lui obéir au doigt et à l'œil, fascinés par son énergie et sa volonté de faire tourner en bourrique la directrice de l'établissement, Miss O'Joovens.   Faire du ski sur le toit de la remise avec des planches mal découpées en guise de skis, mettre du poil à gratter dans les vestes de leurs enseignants, taguer les murs, mettre le feu à l'armoire dans laquelle les professeurs cachaient les martinets et autres délicats objets qu'ils utilisaient pour frapper les récalcitrants... C'était un comportement très surprenant, et même déplacé, pour un si jeune âge, mais c'était en réalité une réponse appropriée à la violence et à l'injustice qui régnaient dans cet établissement, qu'elle voulait provoquer. Et avec un peu de chance, peut-être que sa mère l'enlèverait de cet endroit horrible si elle mettait assez le bazar ?   Anna passa un an et demi en hôpital psychiatrique (bien qu'Aurélie ne sut jamais où était sa mère pendant ce temps-là), et revint chercher Aurélie en juillet 2009. La fillette crut que c'était pour de bon, mais c'était uniquement pour l'été, car à la rentrée, Anna allait devenir professeur à Poudlard. Elle cria, pleura, protesta, mais sans succès. C'était ainsi qu'elles fonctionneraient désormais. Anna viendrait la voir pendant les petites vacances, et pendant les grandes, elles retourneraient à Crown Hill.  
Aurélie avait essayé de parler à sa mère de l'horreur que représentait Castle pour elle. Mais Anna n'écoutait pas, écoutait mal. Elle pensait que sa fille exagérait, voire mentait, pour en partir. Ainsi, la fillette sentait constamment en colère, et seule. À propos des autres enfants, il n'y avait pas d'entre-deux : soit ils adoraient Aurélie, soit ils la détestaient. Et à vrai dire, la majorité la détestait, car elle était à l'origine de punitions collectives extrêmement fréquemment. Quant à Matt, Stan et Robin, ils pouvaient organiser des farces ensemble, mais ils n'étaient pas assez proches pour qu'ils puissent se confier. De plus, ils étaient plus proches entre eux, et elle se retrouvait toujours un peu exclue.   À l'âge de six ans, ses dons particuliers se révélèrent. En effet, la famille Skyberry étaient une très puissante lignée, qui cumulaient un pouvoir connu de tous, celui de se transformer en animal à volonté dès la petite enfance (Né-Animagus), et un pouvoir secret, le charmspeak. Celui-ci consistait, sous sa forme la plus puissante, à un envoûtement par la manipulation des sentiments. La personne qui exerce ce pouvoir est tellement charmante, fait naître tellement de sentiments positifs, qu'il est impossible de lui résister. Lorsqu'elle donne un ordre, toute pensée se suspend dans l'esprit de sa victime, seul reste le désir de lui obéir. C'est là la différence avec l'Imperium, qui contrôle l'esprit du sorcier, et dont il peut se défaire en se concentrant assez fort. Le charmspeak est irrésistible. Cette arme très puissante a permis aux Skyberry de devenir extrêmement influents, et riches.   Cependant, si le détenteur de ce pouvoir n'en a pas conscience, comme ce fut le cas d'Aurélie, il se réduit à « l'influence innée » : un grand charme, qui donne envie aux autres de le suivre, d'être son ami, sans pour autant les obliger à réaliser ses volontés. Bien sûr, cela ne fonctionnait pas sur tout le monde. Sa popularité augmenta, mais resta limitée, et il n'y eut aucun changement par rapport à l'agacement que les professeurs ressentaient envers elle. Cela augmenta simplement leur tolérance à son égard, ils ne la renvoyèrent donc pas – finalement, cela la désavantageait. Aurélie ne prit pas conscience de ce pouvoir. Par contre, elle ne put pas ignorer celui de Née-Animagus, lorsqu'un jour, alors qu'elle courait pour échapper à une surveillante furieuse, elle se métamorphosa en Phénix.
Lorsqu'elle en parla à sa mère, à l'été 2010, Aurélie sentit pour la première fois que sa mère était fière d'elle. Anna se renseigna, lisant énormément de livres, et lui expliqua son don. Elle commença à l'entraîner, mais très vite, lui conseilla de continuer seule, prétendant qu'elle ne pouvait pas l'aider davantage et qu'elle devait préparer ses cours pour l'année scolaire à venir. En réalité, c'était simplement trop difficile à vivre pour elle, cela lui rappelait trop Tom. Elle lui a donné les livres, bien trop compliqués à comprendre pour une fillette de son âge, mais Aurélie s'entraînait tous les jours et réussit à maîtriser ses transformations assez rapidement. Elle se sentait spéciale, puissante. De plus, c'était une arme de choix à utiliser pour faire tourner en bourrique les surveillants et professeurs de Castle !   À la rentrée de septembre, une petite fille de quatre ans fut admise. Elle s'appelait Carrie Grayson, une petite brune turbulente, qui n'était pas orpheline mais laissée par une mère incapable de s'occuper d'elle. Aurélie la prit sous son aile immédiatement, d'autant plus qu'elle devint sa colocataire. Elle lui céda même le lit du haut, malgré la toute aussi haute importance que celui-ci avait pour elle. Aurélie montra à Carrie tout ce qu'il y avait besoin de savoir à propos de Castle : comment ne pas se faire punir, comment se faire punir, où se cacher quand on avait fait une bêtise, sous quel angle se tourner pour que les coups des surveillants soient les moins douloureux possibles. Elles jouaient ensemble du matin au soir, exploraient tout l'établissement, se retrouvaient dès qu'elles pouvaient. Aurélie l'aida à apprendre à lire, lui lut ses histoires du soir, la prit dans ses bras. De son côté, Carrie admirait énormément Aurélie et son magnifique pouvoir, secret qu'elle était la seule à garder, et l'aurait suivie jusqu'au bout du monde. Elles étaient inséparables, et rapidement, Aurélie prit ses distances avec Matt, Stan et Robin – ou plutôt eux prirent leurs distances avec elle. Elles grandirent comme des sœurs, des sœurs abandonnées par leur famille, qui rêvaient de s'en créer une nouvelle. Lorsque Carrie se révéla être une sorcière Née-Moldue, Aurélie se fit un plaisir de tout lui expliquer.
Au fil des ans, sa relation avec sa mère empira. Lorsqu'elle venait la chercher l'été, elle ne lui sautait plus dans les bras, elle ne lui racontait quasiment rien, et regrettait même de partir et de laisser Carrie toute seule. Fin juillet 2012, elle demanda si Anna pouvait la ramener à Castle, mentionnant des « amis » qu'elle souhaitait retrouver. Elle n'osait pas lui parler de Carrie. Anna s'énerva froidement, blessée que sa fille ne veuille pas de sa présence, alors que celle-ci n'était pas forcément agréable : elles ne faisaient rien ensemble, ne se voyant qu'aux repas, regardant parfois un ou deux films dans le silence complet. À partir de cette année, Aurélie ne vit sa mère qu'une fois par an, au mois d'août. Ce n'était pas pour lui déplaire : quand elle était avec Anna, elle avait l'impression de gâcher la vie de sa mère, d'être une moins que rien. Anna ne la regardait même pas dans les yeux. Elle avait fini par demander des informations à propos de son père, dont elle n'avait aucun souvenir, et sa mère lui avait dit qu'il les avait abandonnées en apprenant qu'elle était enceinte. C'était peut-être pour cette raison qu'Anna la détestait autant : parce qu'elle lui rappelait un géniteur indigne. Elle ne pouvait pas être si proche et aussi loin à la fois de la vérité.   Arriva ensuite la rentrée à Poudlard, tant attendue par la fillette, même si cela lui brisait le cœur de laisser Carrie seule pendant deux ans. Elle avait hâte d'enfin échapper à cet endroit qu'elle détestait, à ces élèves qui ressemblaient à des petits robots sans âme, jamais un mot plus haut que l'autre. Elle rêvait d'aventure, de magie, d'amitié. Aurélie fut répartie à Gryffondor, le Choixpeau lui glissant que son courage était la meilleure arme dont elle disposera dans sa vie. Elle devint vite amie avec une de ses camarades de dortoir, Alice Dumbledore. En réalité, elle sympathisa très vite avec l'ensemble de sa promotion, l'influence innée aidant. Un travail de groupe inter-maisons par-ci par-là, et le groupe s'élargit, incluant deux Serpentard, Minna Whisper et Amy Santiago, et une Poufsouffle, Estelle McGraw. Tout fut immédiatement très simple entre elles cinq. C'était une évidence. Elle pouvait compter sur elles pour l'aider à la préparation de ses farces, mais craignaient trop la punition pour s'impliquer trop.  
Son binôme pour le travail de groupe de la classe Gryffondor-Serdaigle, en botanique, lui plut moins. Oliver Ruewen était, selon ses dires, un « petit intello prétentieux ». Très droit dans ses bottes, le jeune garçon ne supportait apparemment pas l'idée de lever la main avant de répondre aux questions du professeur, qui fusaient comme si sa vie en dépendait. Aurélie détesta immédiatement son petit sourire méprisant lorsqu'un autre élève se trompait, ou son sourire content de lui lorsqu'il était félicité par un enseignant. Il lui rappelait les « robots » de Castle. Alors, lorsque le hasard les mit ensemble pour s'occuper d'une plante toute l'année, ce ne fut pas le travail le plus agréable. Il s'agissait de la seule note de l'année, en deux parties : un dossier sur la plante, et l'état de la plante elle-même en juin.   Oliver voulait tout contrôler, et Aurélie ne faisait aucun effort. Il finit par faire le dossier presque tout seul, ce qui attisa sa haine vis-à-vis de sa camarade peu studieuse. Lorsqu'elle oublia de l'arroser un peu trop souvent et qu'elle prit une teinte marron, ce fut la goutte qui fit déborder le vase. Le binôme Ruewen-Becker hérita de la piètre note de P, Passable, un crime pour le petit Serdaigle. Ils se disputèrent tant le long de l'année que cela devint une habitude : tout le temps, à chaque fois qu'ils se voyaient, ils se provoquaient, se taquinaient ou s'insultaient. Il leur arrivait aussi de se provoquer en duel, qui finissait généralement en match nul : Aurélie était très douée mais lançait toujours les mêmes sorts, Oliver en connaissait déjà des centaines mais avait les réflexes d'une moule morte.   Aurélie devint rapidement la pitre de sa classe, drôle et insolente, déclenchant les éclats de rire de ses camarades lorsqu'elle répondait aux professeurs, les imitait dans leur dos ou faisait une blague plus sophistiquée. L'utilisation de la magie dans ses farces était, selon ses dires, la meilleure chose qui lui soit arrivée. Certaines farces étaient organisées à l'échelle de l'école, comme le fameux Coup de la Licorne en deuxième année, qui consistait à verser une potion contenant une larme de licorne dans les verres des professeurs, teignant leurs cheveux en rose fluo. La couleur était restée quelques jours, le temps que le professeur Noctua concocte un antidote, l'effet de la potion n'étant pas annulable d'un sortilège.   La seule ombre au tableau dans la belle vie qu'elle se construisait à Poudlard, le premier endroit au monde qu'elle considérait comme son foyer, était sa mère. Aurélie s'était attendue à ce qu'elle soit généralement froide et ne s'intéresse pas plus que cela à elle, mais pas qu'elle la vouvoie et l'appelle « miss Becker », alors que tout le monde était au courant de leur relation, puisqu'elles portaient le même nom de famille – et accessoirement, avaient les mêmes longues boucles blondes, l'une des rares choses qu'Aurélie avait héritées de sa mère.  
La troisième année apporta son lot de nouveautés, comme son inscription en tant que commentatrice du Quidditch, sport qui l'intéressait beaucoup mais qu'elle ne se voyait pas vraiment pratiquer, le choix de ses options (Soins aux Créatures Magiques et divination, à son grand malheur) et l'arrivée de Carrie à Poudlard. Quel ne fut pas son bonheur lorsque sa petite sœur de cœur fut répartie à Gryffondor ! Jamais la table ne fut plus bruyante que ce soir-là. Aurélie l'accueillit, lui montrant, encore une fois, tout ce qu'il fallait savoir sur l'endroit, les escaliers farceurs, comment échapper à Peeves.   Carrie était une enfant rebelle également, mais bien plus violente qu'Aurélie l'était. Elle commençait souvent des combats, pas à la baguette mais bel et bien aux poings. Un nombre incalculable de fois, Oliver le délégué des Serdaigle de leur promotion venait chercher la Gryffondor ensanglantée pour l'amener dans le bureau de McGonagall, la directrice. Et un nombre incalculable de fois, Aurélie les suivait en tentant de dissuader Ruewen de l'emmener, n'hésitant pas à le menacer. Elle voulait protéger Carrie à tout prix, mais aussi la dissuader d'avoir recours aux poings dès qu'elle se sentait menacée. C'était un effet secondaire du milieu familial chaotique de Carrie, de sa personnalité enflammée et de la violence vécue à Castle, qui l'avait quelque peu banalisée à ses yeux.   À la fin de sa quatrième année, son amie Amy reçut comme tous les jours son édition de la Gazette du Sorcier, à laquelle elle était abonnée. Alors que la une parlait généralement des activités politiques et juridiques, celle-ci détonnait : « TOBIAS WILSON, LE MEURTRIER DES SKYBERRY, SE SUICIDE EN PRISON, DOUZE ANS APRÈS SON TERRIBLE CRIME ». Aurélie détestait se rendre compte qu'une information très commune dans le monde de la magie lui soit inconnue, alors qu'elle était de Sang-Mêlé et pas Née-Moldue (elle avait fini par conclure que son père était Moldu, bien que sans évidence).
Amy lui expliqua alors que les Skyberry étaient une très puissante famille américaine, tuée par Wilson, un criminel pyromane, avec l'aide de deux des plus grands mages noirs du 20ème et 21ème siècle, Adonis et Gaïa Selwyn. La Gryffondor n'y pensa pas plus que ça, mais elle avait entendu ce nom de plus en plus souvent dans ses cours d'histoire cette année : inventeur de telle potion, directeur de telle grande entreprise, président du MACUSA... Cette famille l'intriguait, de même que le criminel qui les avait détruits. Le mobile des Selwyn était clair : les deux familles étaient apparemment rivales depuis des siècles. Mais que venait faire Tobias Wilson, un jeune étudiant en sciencificomagie de 28 ans, dans cette affaire ?   Aurélie ne refusant jamais une petite aventure pour mettre du piment dans son existence, elle décida de mener l'enquête. Bien entendu, Carrie était de la partie : elle tenait à aider sa meilleure amie, lui montrer qu'elle pouvait compter sur elle. Elle emprunta plusieurs livres sur les Skyberry à la bibliothèque, et découvrit leur don de Nés-Animagi. Cette similitude lui mit la puce à l'oreille. L'article précisait bien qu'il était héréditaire. Elle se demanda si son père était un Skyberry. Pour confirmer son hypothèse, elle tenta d'en parler à Anna, de façon détournée : elle lui demanda un jour qui étaient les Skyberry, qui étaient Tobias Wilson, justifiant son intérêt par le journal. Un autre jour, elle lui demanda le prénom de son père. Anna consentit à répondre : Tom. Ce prénom fit écho aux arbres généalogiques qu'Aurélie avait pu voir dans les livres. Tom Skyberry.  Mais elle croyait encore être le fruit d'une brève liaison, qui s'était finie à l'annonce de la grossesse de sa mère.
Ce même mois de juillet 2019, elle fouilla entièrement la maison de Crown Hill, et découvrit au plafond de la chambre de sa mère une trappe cachée qui l'emmena au grenier. Elle y découvrit d'immenses cartons remplis de photos. De sa mère, jeune et radieuse, souriant comme jamais elle ne l'avait vue sourire. Seule, ou accompagnée d'un jeune homme qui lui ressemblait trait pour trait, à la différence de ses courts cheveux châtains. Il y avait également des photos qui représentaient Anna bras dessus bras dessus avec une femme rousse, avec une petite cicatrice sous l'œil gauche. Les noms et dates étaient précisés derrière, d'une écriture ronde qui n'appartenait pas à sa mère.   Aurélie prit peur, devant cet étalage de secrets et de non-dits. Elle ne prit qu'une photo, celle qui montrait les deux inconnus, la rousse et l'homme qui ne pouvait qu'être son père. Elle passa l'année scolaire suivante à essayer d'ignorer, d'oublier tout ça. De se concentrer sur ses commentaires au Quidditch, sur les intrigues amoureuses de ses amies, ses joutes verbales avec Ruewen, ses conneries de plus en plus ambitieuses, ses BUSE, le Covid qui était heureusement bien géré par les sorciers, mais qu'elle attrapa quand même trois fois au cours de la même année. Parfois, elle n'y tenait plus, alors elle faisait des recherches sur ces fameux Skyberry, ou cherchait des traces de son père, de sa mère ou de Tobias Wilson à Poudlard. Malheureusement, les professeurs étaient quasiment tous nouveaux.   Lorsqu'elle apprit, en juin, que c'était la dernière année de McGonagall à Poudlard avant la retraite, elle comprit qu'elle n'avait plus beaucoup de temps, et qu'elle devait prendre son courage à deux mains. Elle profita d'être envoyée dans le bureau de la directrice pour lui demander des renseignements. McGonagall ne fut pas très bavarde, mais elle obtint le nom de la rousse : Ashlyn Hollister. Elle découvrit aussi qu'Ashlyn, Anna et Tom avaient tous les trois commencé des études d'Auror. Durant l'été, et avec l'aide d'Alice dont le père travaillait au Ministère en tant qu'Oubliator, et de Carrie qui s'occupa de distraire les personnes présentes, elle put s'introduire dans les archives du bureau des Aurors, uniquement pour découvrir qu'Ashlyn n'exerçait plus la profession depuis 2008. Elle se fit surprendre par le directeur, Ernst Porter, un homme étrange qui eut le mérite de lui donner une information de plus : l'adresse d'Ashlyn Hollister, épouse Woodley.
  Dans cette petite maison près de la mer, dans les Cornouailles, une après-midi où sa mère était partie rendre visite à son ami Josh Card (apparemment, elle avait des amis), Aurélie trouva toutes les réponses qu'elle cherchait, et d'autres qu'elle ne cherchait pas. Elle découvrit que son père ne l'avait pas abandonnée, qu'il était mort, tué par l'ancien meilleur ami de sa mère. Elle découvrit qu'Anna l'avait laissée dans un orphelinat car elle la négligeait (ce qui ne l'étonna pas) à cause de sa dépression (ce qui l'étonna, elle n'aurait jamais imaginé sa mère vulnérable). Ces révélations achevèrent de la dégoûter de sa mère.   Aurélie eut ses BUSE avec la mention Effort Exceptionnel, ce qui était le cas, car elle n'avait jamais été très studieuse. Elle avait fait exprès de rater la divination pour ne plus avoir ce cours détesté en sixième année. Elle se rapprocha d'Ashlyn, allant la voir dès qu'elle le pouvait, et lorsqu'elle ne pouvait pas, c'est sa marraine qui transplanait près de Poudlard. Elles discutaient pendant des heures, faisaient des emplettes, partageaient des choses. En quelques mois, elle devint plus proche d'Ashlyn que de sa mère en quinze ans. Elle l'admirait tellement, que commença à germer en elle l'idée de devenir Auror. La jeune fille fit beaucoup de recherches, et ce métier lui plut, beaucoup. Elle qui n'avait jamais réussi à se projeter dans un avenir se voyait réussir ces trois années d'études réputées très compliquées, physiquement comme psychologiquement. Mais elle voulait faire ça, elle voulait arrêter des mages noirs comme Wilson, elle voulait résoudre des enquêtes et des mystères.   Lors de la réunion d'orientation avec la professeure de sortilèges, qui se trouvait être sa mère, Anna s'opposa à ce choix de métier. Aurélie profita de cette occasion pour lui balancer à la figure tout ce qu'elle savait : Tom, Tobias, Ashlyn, les Skyberry. Anna tenta de s'expliquer, mais le mal était fait. Ce fut la dernière fois qu'elles se parlèrent.
Forte de ses ambitions, Aurélie Becker commença à étudier. Et décrocha un Optimal de moyenne générale à ses ASPIC, avec 855/1000, rendant fou de rage Ruewen, qui avait eu la même note (qui avait tout de même 995/1000, un exploit). Elle réussit le concours d'entrée à la formation des Aurors. Elle organisa une immense fête avec tous les septième et cinquième année, fit un concours de plongeons dans le Lac Noir et vola à travers tout le château sous sa forme de Phénix, Carrie suspendue à elle. Une soirée de pur bonheur, d'ivresse dans tous les sens du terme, d'amitié et d'espoir en l'avenir, qui comptera parmi ses meilleurs souvenirs.   Pendant les 3 premières semaines du mois de juillet, Aurélie fit un road-trip en Italie avec Amy, Minna, Estelle et Alice. L'occasion de se voir beaucoup avant qu'elles s'orientent dans différentes directions : Amy en droit, Minna en médicomagie, Estelle en stylisme, Alice en magizoologie. À son retour, une terrible nouvelle l'attendait : Carrie était décédée à la suite d'une hémorragie interne provoquée par un coup trop violent et trop mal placé d'une surveillante de Castle. C'était le monde d'Aurélie qui s'effondrait. Elle se noya dans la culpabilité. Pendant qu'elle s'éclatait en Italie, Carrie était tuée au sein de cette institution dans laquelle elle n'était plus retournée depuis l'été précédent, si libérée par la fin de ses études. Colère, haine d'elle-même, haine de Castle, haine du monde entier l'envahissaient. Pendant des semaines, elle ne ressentit que cette colère, cette rage inhumaine. Elle fit un procès à l'institution, obtenant sa fermeture dès la rentrée suivante.   Et maintenant, qu'allait-elle faire ? Elle ne se sentait pas l'énergie de commencer sa formation d'Auror. À vrai dire, elle ne se sentait l'énergie de rien, pas même de se brosser les dents ou chercher un endroit où vivre. Elle habitait chez Ashlyn. Sa marraine faisait tout pour l'aider et la soutenir. Elle lui proposa de vivre dans son appartement, 8, Croft Meadow, non loin du Chemin de Traverse, et tout proche de l'école d'Aurors. Son père l'avait acheté quand elle était jeune, et sa famille le louait depuis.
Elle alla en cours, bon gré mal gré, mais ne prenait jamais de notes. Régulièrement, elle était assaillie par des souvenirs de Carrie, si puissants qu'elle devait sortir de l'amphithéâtre pour pleurer ou vomir. Elle finit par sécher quelques cours, puis leur intégralité. Elle tentait de les rattraper, mais n'y arrivait pas. Elle dormait dès qu'elle rentrait chez elle, se réveillait à minuit et passait le reste de la nuit à penser à Carrie, à son sourire, à son rire, à ses amies, à son avenir, à imaginer l'horrible scène de sa mort, la violence des coups, sa terreur, sa colère, et sa douleur. Puis, elle se rendormait pour la journée. Constatant qu'elle allait irrémédiablement rater sa première année, Aurélie prit les devants. Elle ne voulait pas que ses amies et sa marraine s'inquiètent pour elle. Aussi, elle prétendit prendre une année sabbatique en Europe (à l'issue du 1er semestre, aussi son mensonge n'était pas vraiment crédible), afin de ne plus donner de nouvelles à quiconque. Ashlyn ne la crut pas vraiment, mais choisit de lui laisser du temps pour elle, tout en veillant sur elle.   Aurélie partit en vrille. Elle ne faisait rien de ses journées, tout était trop lourd, trop difficile. Se lever, s'alimenter, s'occuper. Elle n'avait même pas l'énergie pour essayer de noyer son chagrin dans l'alcool ou autre psychotrope. Vivre était impossible sans Carrie. Elle était tout pour elle : sa sœur, sa confidente, son alliée. Elle s'était juré de la protéger, et elle avait échoué. Aurélie cultiva une véritable haine d'elle-même, qui la conduisit à faire une tentative de suicide, la veille de ses vingt ans, le 16 avril 2023. Elle avait sauté de la fenêtre de son appartement, mais Croft Meadow n'était qu'au deuxième étage, et elle s'en sortit avec une jambe et un bras cassé, ainsi que de multiples contusions.
Cependant, cette tentative fit voler en éclats son mensonge d'année sabbatique en Europe. Alice le prit très mal, et lui fit la tête pendant plusieurs mois. Cela n'arrangea pas l'état mental d'Aurélie. Ashlyn prit les choses en main, et lui paya une trentaine de séances chez un psychiatre et psychothérapeute. D'avance. Impossible à négocier. Elle venait également souvent la voir à l'hôpital, et lorsqu'elle sortit, son bras et sa jambe guéris par magie en quelques jours, elle lui faisait ses courses et nettoyait son appartement. Aurélie était très reconnaissante, mais également honteuse, ayant l'impression de gâcher la vie de ses proches.   Lors de sa première séance chez le psy, elle croisa quelqu'un qu'elle pensait ne jamais revoir. Oliver Ruewen, qui avait rendez-vous à la même heure, 15h15, chez son associée.   Ils n'échangèrent que quelques mots incrédules. Mais ils se revirent toutes les semaines, et eurent tout loisir de se taquiner et de s'insulter comme au bon vieux temps.  Néanmoins, les choses étaient différentes, et ils le sentaient. Ils avaient tous les deux vécu un événement qui les avait précipités dans ce cabinet de psychiatres. Les deux étant très curieux, ils commencèrent à se retrouver à la fin de leurs rendez-vous respectifs, discuter un peu. Puis, ils se raccompagnèrent. Un jour, Aurélie oublia son parapluie dans la salle d'attente, et Oliver alla lui rendre. Un autre jour, Oliver oublia sa casquette, et Aurélie alla la lui rendre. Ce petit manège se répéta tant de fois qu'ils commencèrent à se douter qu'ils faisaient semblant d'oublier, mais aucun n'osa l'avouer. Ils avaient changé, c'était indéniable. Et leur relation avait changé également. Ils n'étaient plus les enfants et adolescents de Poudlard, la rebelle et l'intello, les meilleurs ennemis. Mais alors, qu'étaient-ils ?
Ils tombèrent amoureux. Et en furent tout aussi étonnés que leur entourage. Mais la vérité, c'était qu'ils se comprenaient, plus que n'importe qui au monde. Ils se comprenaient sur la perte d'un être cher, sur la rancune envers une mère qui est devenue mauvaise par peur de devenir mauvaise, et sur leur vision de la vie en général. Ils étaient devenus, en une année qui changea tout, indispensables l'un pour l'autre.   En septembre 2023, sous présentation d'un certificat médical attestant qu'elle avait souffert d'une dépression et était traitée avec une thérapie et des médicaments, Aurélie fut autorisée à réintégrer ses études. Elle eut beaucoup de mal, dut redoubler sa première et sa deuxième année, mais la formation était assez souple, du moment que le concours d'entrée avait été réussi. Elle eut des hauts, des bas, et se battit pour garder la tête hors de l'eau, avec le soutien d'Oliver, d'Ashlyn et de ses amies. Elle obtint son diplôme en 2028, en cinq ans au lieu de trois, avec l'aide d'Ashlyn, mais elle l'obtint tout de même.   Oliver emménagea avec Aurélie à Croft Meadow fin 2024. Avant cela, ils étaient toujours fourrés l'un chez l'autre. Leur relation fonctionnait bien, et ils étaient les deux premiers étonnés. Mais ils avaient vu le pire l'un de l'autre, et ils étaient restés, et c'était sans doute ça l'amour.
Ils eurent deux enfants, très rapprochés : Tom, le 10 mars 2032, et Aislinn, le 16 mai 2033. Aucun des deux n'était prévu, et Aurélie fut bouleversée. Elle eut beaucoup de mal à s'en occuper au début. À cause d'Anna, elle ne s'était jamais imagin��e mère. Elle subit une dépression post-partum, et ne savait plus bien où elle en était. Elle finit par quitter Oliver sur un coup de tête, fin 2033. Leur rupture dura quelques mois, durant lesquels elle eut le temps de faire le point et de comprendre qu'elle voulait et avait besoin de cette famille. Elle se lança dans un plan pour reconquérir Oliver, en lui offrant ses choses préférées et en l'emmenant dans des endroits qu'il avait toujours voulu découvrir. Elle finit par le demander en mariage. Il eut lieu l'été 2034. Aurélie prit le nom d'Oliver, profitant de l'occasion pour se défaire de celui de sa mère qui lui avait pesé lourd pendant tant d'années. Subséquemment, ils cessèrent de se surnommer par leurs noms de famille, ce qui leur fit bizarre au début.   Aurélie fit de son mieux pour être une bonne mère. Elle lut tous les livres possibles, écouta tous les podcasts, et surtout les conseils d'Ashlyn. Mais surtout, elle écouta ses enfants. Elle les câlina, les aima, les protégea, et fut toujours honnête envers eux. Elle ne fut pas parfaite, mais elle fut aimante.
En parallèle, sa carrière d'Auror fut une réussite. Elle devint chef du bureau à l'âge de 43 ans, et se rendit célèbre pour avoir traqué et capturé de nombreux mages noirs, dont certains aux États-Unis et en Europe, remonté la source de plusieurs trafics de drogue et de potions, et résolu de nombreuses affaires.   Aurélie Ruewen eut trois petits-enfants (Jack Ruewen, Callie et Cadell Abraxas) et deux arrière-petites-filles, Liz et Juniper Ruewen. Elle prit sa retraite à l'âge de 90 ans, et passa les trente dernières années de sa vie à voyager avec son mari. Ils moururent à quelques jours d'écart, le 2 et 5 mars 2131.   -*-   La personnalité d'Aurélie convient parfaitement à sa maison, Gryffondor : très courageuse, forte, déterminée, elle est prête à tout pour ceux qu'elle aime, mais aussi pour défendre la veuve et l'orphelin. Elle est très attachée à des valeurs de justice et d'égalité, elle militera d'ailleurs pour de nombreuses causes au cours de sa vie. Extraordinairement curieuse, elle se met souvent dans des situations compliquées uniquement pour satisfaire sa curiosité. Aurélie a beaucoup d'imagination, ce dont elle s'est beaucoup servie au cours de sa vie pour envisager un futur meilleur. Elle est très ambitieuse et persévérante, sans courir après la gloire, plutôt après l'accomplissement personnel. C'est une forte tête, qui ne se laisse absolument pas marcher sur les pieds et qui est prête à se battre, littéralement, pour défendre ses convictions.
Elle a toujours été très rebelle, sans aucune considération pour les règles, ce qui est sans doute normal pour une enfant et une adolescente, mais moins pour une adulte, mère de famille et chef du bureau des Aurors. Son insolence et son mépris du règlement lui attira beaucoup d'ennuis, mais elle réussit toujours à s'en sortir. Elle est très impulsive et colérique, faisant ou disant régulièrement des choses qu'elle regrette tout de suite après. Dans sa jeunesse, elle avait énormément de mal à assumer ses torts et à s'excuser, ce qu'elle mit un point d'honneur à travailler en ayant des enfants. C'est une personne très aimante, qui adore les grands gestes et ferait n'importe quoi pour ceux et celles qu'elle aime.   Elle ne supporte pas la routine et ne tient pas en place, cherchant toujours à pimenter son quotidien avec une nouvelle sortie, un nouveau voyage, une nouvelle farce, un nouvel itinéraire. De fait, elle est très dépensière, ayant du mal à gérer son argent.   Aurélie est une sorcière très puissante, au-delà de son don de Née-Animagus. Elle est très douée en duels, et son intuition et sa logique lui servent énormément dans ses enquêtes.   Éloquente, charmante, elle attire très facilement l'attention sur elle, pour le meilleur et pour le pire. Elle réussit très bien à persuader les gens, et son influence innée liée au charmspeak n'y est pas pour rien, même si elle n'apprendra jamais l'existence de ce don.   Aurélie est aussi quelqu'un de très drôle, pétillante et joyeuse, qui recherche l'amusement à tout prix. Elle a un humour particulier, allant de l'absurde au sarcasme en passant par les jeux de mots idiots, et le pire, c'est que ça marche plutôt bien. Elle a du mal à être sérieuse, à parler posément de ses sentiments, sans passer par quatre chemins. Elle dégage une certaine confiance en elle, et cache beaucoup de difficultés à ce sujet, sa mère lui ayant toujours fait se sentir comme si elle n'était qu'une moins que rien – sentiment qui s'est aggravé à la mort de Carrie, et qui continue à la hanter de temps en temps.
Trivia : 
- Tatouages : un immense Phénix dans le dos, le prénom de Carrie sous un bouquet de fleurs sur l'épaule gauche (21 ans), la citation de Paulo Coelho ci-dessus sur l'avant-bras gauche (22 ans), un parapluie en référence à Oliver sur l'épaule droite, une flamme en référence à Ashlyn (23 ans) sur l'avant-bras droit, un petit bonhomme sautant sur un trampoline dans la main (24 ans), et les dates de naissance de ses enfants (2034) sur les clavicules (un de chaque côté). 
Playlist :  Aurélie : False Confidence - Noah Kahan Ghost - Badflower  Feel it still - Portugal the man  Break the rules - Charli XCX Aurélie à Anna : 
Human - Christina Perry Bored - Billie Eilish 8 - Billie Eilish  Numb - Linkin Park Auréliver :  True Love - P!nk  Demons - Imagine Dragons Battle scars - Lupe Fiasco & Guy Sebastian  Flares - The Script  Jungle - Emma Louise  Sad Song - We the kings  Carry you - Ruelle & Fleurie  I need your love - Calvin Harris & Ellie Goulding Right here - Ashes Remain Pendant leur rupture :  Someone you loved - Lewis Capaldi Bruises - Lewis Capaldi  Aurélie à Oliver :  Hate it when you see me cry - Halestorm Bring me back to life - Extreme music  Listen before I go - Billie Eilish  Oliver à Aurélie :  The Scientist - Coldplay  Aurélie à Carrie :  Without you - Ashes Remain  Everglow - Coldplay  Bleeding out - Imagine Dragons  See you again - Wiz Khalifa  Aurélie & Carrie:  I lived - One Republic
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ochoislas · 1 year
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LA COCINA
En la cocina que aroma un dejo de tomillo, de vuelta del mercado, cual noche de presa, se amontonan revueltos con pesadas carnes los rábanos y puerros, ristras de cebollas, grandes coles moradas, el zapallo rojo, charolado tomate y pálido limón. La gran raya aplastada como una pandorga yace abierta de un largo tajo carmesí. En las losas tirada una liebre sangrienta con ojos que semejan reventadas uvas. De las ostras volcadas de un algoso cesto sube olor de mar alta y fresco resalsero. Coalla y perdigón de pizarroso vientre desmadejan los cuellos, con sangre en el pico; es vivo mostrador de agrios y verduras, de clara plata y nácar, de escamas y plumas. Tajadas de salmón sangrantes y, aún vivo del puerto, un bogavante broncíneo, enorme, entre el montón sin orden de las provisiones, agita, moribundo, una antena partida.
*
LA CUISINE
Dans la cuisine où flotte une senteur de thym, Au retour du marché, comme un soir de butin, S’entassent pêle-mêle avec les lourdes viandes Les poireaux, les radis, les oignons en guirlandes, Les grands choux violets, le rouge potiron, La tomate vernie et le pâle citron. Comme un grand cerf-volant la raie énorme et plate Gît fouillée au couteau, d’une plaie écarlate. Un lièvre au poil rougi traîne sur les pavés Avec des yeux pareils à des raisins crevés. D'un tas d’huîtres vidé d’un panier couvert d’algues Monte l'odeur du large et la fraîcheur des vagues. Les cailles, les perdreaux au doux ventre ardoisé Laissent, du sang au bec, pendre leur cou brisé; C’est un étal vibrant de fruits verts, de légumes, De nacre, d'argent clair, d’écailles et de plumes. Un tronçon de saumon saigne et, vivant encor, Un grand homard de bronze, acheté sur le port, Parmi la victuaille au hasard entassée, Agite, agonisant, une antenne cassée.
Albert Samain
di-versión©ochoislas
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newmic · 1 year
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Vincent Guerlais Pâques 2021
; Ouvrir dans un nouvel onglet
Retombez en enfance avec la nouvelle collection de Pâques 2021 et découvrez notre renard, tortue, corbeau, lièvre et poule tout en chocolat garnis de fritures et divers gourmandises de Pâques. Montage au chocolat au lait et blond garni d'un assortiment de nos chocolats de Pâques. Recettes original de VincentGuerlais
***
Vincent Guerlais Easter 2021 ; Open in a new tab Go back to childhood with the new Easter 2021 collection and discover our fox, tortoise, crow, hare and hen all in chocolate filled with fries and various Easter delicacies. Assembly in milk and blond chocolate garnished with an assortment of our Easter chocolates. Original recipes from VincentGuerlais
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liv-basswood · 2 years
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1. Le lièvre du Cap
Je suis née à 17 ans. Plus précisément, j’ai pris conscience de mon existence, un jeudi 16 Mars, quelques jours avant mes 18 ans. Ce jour-là, au musée de sciences naturelles, j’ai rencontré le regard de Marius. Il est si puissant qu’il ne se croise pas, ce regard, il se rencontre, comme une présence autonome et indépendante. Nous nous sommes fixés mais sans aucun doute, Marius m’a pénétrée et possédée immédiatement. Jusque-là, mon corps et mon esprit stagnaient dans un vide cotonneux et je n’avais trouvé aucune raison valable d’être et de respirer. De palpiter si subitement, mon cœur m’a arrachée à près de deux décennies de torpeur. L’aile de ce musée est ainsi faite que les animaux sont exposés dans de longues étagères vitrées de part en part, formant un dédale de couloirs peuplés de créatures disparues dont les reflets se superposent dans une ambiance tamisée.
Une collection de léporidés empaillés nous séparait. Un lièvre arctique et un lièvre du Japon nous observaient, du coin des billes noires qui substituaient leurs yeux. Je m’en rappelle car je me suis détournée de l’insistance de Marius pour me réfugier dans la lecture des panneaux explicatifs. Quelques secondes seulement, avant de revenir à lui, déjà captive. Alors il sourit, doux. Puis il parla, à travers la vitre. Il savait que je ne pouvais pas l’entendre de l’autre côté du diorama. Pas besoin de l’entendre pour le comprendre, jamais je ne pourrai l’expliquer. C’est comme ça. « Je m’appelle Marius ».
J’ai avancé un peu dans l’allée de cette famille de mammifères dont on imagine ni la diversité ni les prouesses. Le lièvre du Cap peut atteindre l’affolante vitesse de 75km/h. Il m’a suivie dans ma progression, dans son allée parallèle. Je sentais son attention, je la lui rendais au centuple. Devant une famille reconstituée de Garennes, il posa sa main droite sur le cristal, longue et anguleuse, celle d’un pianiste. Ses lignes et leurs profonds sillons épousèrent la surface froide et je rêvai soudainement de chiromancie. Quel sort nous réservait l’éternité ? Enfin, je remarquai son uniforme, le logo du musée sur son polo bleu marine. Il travaillait ici, dans les vestiges du monde sauvage.
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franckdoutrery · 2 years
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L’année du Lapin 
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Pour fêter le Nouvel An lunaire, les Chinois ont allumé des lanternes rouges, promené les dragons au son du tambour et fait exploser force pétards. De Pékin à Canton et de Lhassa à Shanghai, ils ont couvert des milliers de kilomètres pour revoir leurs parents et leur offrir des étrennes sous papier vermillon. Ils nous disent que l’année 2023 sera celle du Lapin, qu’ils dotent alors d’une majuscule. 
Le lapin est un paisible animal domestique qui ne ferait pas de mal à une mouche. Quand il ingère ses fanes de carottes et de navets en remuant son bec de lièvre, on a parfois l’impression qu’il rumine comme les bovins. Il ne fait pourtant que transformer nos déchets en chapelets de crottes. Tant qu’il prospère, il ne saute jamais un repas. En revanche, il saute volontiers la lapine, qui produira en un mois de gestation une ribambelle de lapereaux sourds, aveugles et glabres. Mais qui remueront leurs mandibules comme leurs parents. C’est ce qui avait déjà frappé le patriarche Moïse, qui dès lors considérait le lapin comme un ruminant. Il n’en voulait pourtant pas dans son assiette, parce qu’il n’avait pas (et n’a toujours pas) le sabot fendu, ce qui le condamne à l’impureté selon la cacheroute juive. Aristote lui aussi le classait parmi les ruminants, parce qu’il avait trouvé du caillé dans son estomac. De nos jours le lapin n’en reste pas moins un plat apprécié sous forme de civet à l’ancienne. À preuve, son râble piqué aux lardons, arrosé de vin rouge et additionné de quelques feuilles d’aromates, emportera sans peine tous les suffrages. 
Tout au long de cette année, on se souviendra que le lapin nous offre aussi sa peau, qui se confectionne en vestes, ponchos, manteaux et gants d’hiver. Ce qu’on sait moins, mais ce qui n’a pas échappé aux anciens Chinois, c’est qu’elle contient une colle extrêmement souple, dont on se sert notamment pour l’apprêt de toiles et des rouleaux de papier de riz. Pour comble d’avantages, elle ne craint pas l’eau et n’altère pas les couleurs au gré du temps. En particulier, elle ne jaunit pas, ce qui peut étonner dans un empire si souvent présenté comme celui du péril jaune.
Mais le Lapin est aussi le nom propre d’une année du zodiaque chinois. Lequel comporte douze animaux. Avant 2023, la dernière année du Lapin fut donc 2011. Ce cycle duodécimal présente l’avantage que pour savoir à quoi on doit s’attendre durant l’année qui vient, il suffit de vérifier ce qu’on promettait il y a douze ans et de comparer ces prophéties aux événements qui ont suivi. Or parmi les promesses multiples et variées de 2011, il y avait des rapports sociaux amènes et paisibles, comme ceux du lapin domestique. On entrevoyait de la douceur, de l’élégance et de la tolérance mutuelle. Pour les amoureux, l’avenir était pavé de sentiments partagés, de mots doux et de caresses. Les moins enthousiastes concédaient quelques contrariétés, mais passagères. Du côté de la bourse, l’avenir s’annonçait également rose. On pouvait gager sur des fonds de placement risqués, l’évolution économique étant favorable et le marché florissant. 
Or, malgré ses deux oreilles dressées, le Lapin n’avait pas perçu les spasmes annonçant un terrible séisme. Il survint en mars au large du Japon, provoquant d’abord un tsunami, puis la catastrophe nucléaire de Fukushima. Au printemps, qu’on avait prévu baigné de fleurs, de feuilles et de branches, éclata le « printemps arabe » avec ses « dégage ! » adressés à Ben Ali en Tunisie, à Moubarak en Égypte et à Kadhafi en Lybie. Intouchables depuis des lustres, ces présidents furent délogés, chassés, voire liquidés au coin d’un bois. Le mois de mai suivant commença par l’assaut nocturne du repaire pakistanais de Ben Laden par les forces spéciales américaines. Le fondateur d’Al-Qaïda fut exécuté et sa dépouille immergée dans la Mer d’Arabie. L’été du Lapin ne fut pas plus tendre. En Norvège, un fou d’extrême droite du nom d’Anders Breivik, exécuta soixante-dix-sept de ses compatriotes au motif qu’ils ne partageaient pas ses opinions. Côté finances, on assista à une réplique du krach boursier de 2008. En un seul été, le CAC40 perdit un tiers de sa valeur. Le Lapin n’empêcha même pas de vieilles célébrités de mourir. Des hommes et femmes politiques, même de droite, passèrent l’arme à gauche, des acteurs et actrices tirèrent leur révérence, des prix Nobel cassèrent leur pipe, des criminels notoires avalèrent leur chique. 
On voit par là que le Lapin chinois est paradoxal. Tant il est vrai qu’il faut attendre que l’avenir soit devenu du passé pour constater la valeur précaire de ses prophéties. Qu’on ne s’attende donc pas à ce que cette année soit autre chose que le mélange habituel de bonheurs fugaces et de misères tenaces. Il n’est même pas exclu, comme dans la Madeleine de Jacques Brel, qu’un amoureux transi attende en vain sa bien-aimée, parce qu’elle lui a posé un lapin.
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jean-fran-malo · 2 years
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Dernière journée en Queyras. L'envie m'a pris de refaire cette balade mainte fois réalisée au fin fond de la vallée du Haut Guil pour avoir ce magnifique point de vue sur le mont Viso. L'envie aussi de mettre mes pas dans la première neige et l'espoir aussi de croiser quelques animaux... Pas de rencontre, mais des traces fraîches : renards, lièvre, écureuil, campagnols et sangliers... Quelques rares oiseaux (petits passereaux non identifiés) et deux grands corbeaux vus en toute fin de balade. Départ et retour de l'Echalp, joli hameau dont la population fut décimée en mars 1946 par une avalanche. #queyras #guil #montviso #viso #neige #soir #lumieredusoir #lumiere (à Ristolas) https://www.instagram.com/p/Ckl7zpNIk-w/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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philoursmars · 2 years
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Je reviens à mon projet de présenter la plupart de mes 54110 photos (nouveau compte )
2015. Marseille au printemps. A la MAMA (Maison de l’Artisanat et des Métiers d’Art), une expo “Le Printemps des Thés”. Ici des évocations par Liliane Guiomar du thé en Angleterre avec Alice et le Chapelier Fou puis une désopilante scène de bagarre entre gamins, en Russie avec trois moujiks et leur samovar. Des services à thé turc et marocain
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ulriceno · 3 years
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Le Lièvre de Mars
Il aborde quelqu'un dans la rue.
Salut, enchanté. C'est un plaisir de discuter.
La personne passe son chemin.
Hé! S'il vous plait... !
Pour lui même - Ha, ce que ces gens sont malpolis, c'est incroyable.
Puis à une passante - Ha, enchanté madame. Lui serre la main.S'est-on déjà rencontré avant ? Non ? Ha, enchanté. Pardon ? Ha, oui, oui, j'ai toujours été comme ça. On dit souvent que je suis fou, mais vous savez, ce n'est pas de ma faute... et d'ailleurs je ne suis pas plus fou qu'un autre. C'est le temps. Nous nous sommes disputés, lui et moi, à cause, je crois, d'une chanson que l'on chantait, et savez-vous ce qu'il a fait madame ? Il a décidé de s'arrêter! Ho, et puis c'est qu'il est rancunier, vous savez... Il relève sa tête vers la passante, parce qu'il l'avait baissée en parlant. Elle est partie.
Hé! Où allez-vous tous ainsi ? Attendez! Alors il s'adresse à quelqu'un d'autre.
Tenez, monsieur... salut, enchanté, c'est un plaisir. Je disais justement à l'instant : le temps me boude... mais c'est joliment fait finalement, puisque 17h c'est l'heure du thé. Ainsi je prenais le thé avec le Loire - qui, comme à son habitude piquait un somme - et mon ami le chapelier quand... Allons, n'ayez pas l'air si surpris! Ne prenez-vous donc jamais le thé ? Je disais donc, moi, je pose ma tasse sur le dossier du premier fauteuil rouge. Plus bas -c'est mon préféré le premier fauteuil rouge. Puis reprend le même ton - La tasse tombe. Vous avez compris? La tasse, elle tombe ; et alors, mon ami le chapelier il se retourne et me dit - il commence à rire - imitant la voie du chapelier -"Pourquoi un corbeau ressemble à un bureau?" - Il rit encore - Vous savez, vous, pourquoi ? - Il rit de plus belle -Personne ne sait! Il est fou! Fou, je vous dis! - Il part d'un ultime éclat de rire, puis soupire - Haaa... tout cela n'a vraiment aucun sens. Après tout, qui se souvient des personnages d'un conte qui ne raconte rien que vous puissiez comprendre ? Salut, au revoir monsieur - et il s'en va d'un pas tranquille.
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sitdow · 7 years
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Redesign of march hare ~ I hope you like it ! --------------------------------------------------------
I made this drawing with watercolors and ink March Hare comes from Alice In Wonderland You don't have the right to use this drawing and the design in any ways, thanks
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vitali-s · 7 years
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https://www.etsy.com/fr/shop/MinibrandAtelier?ref=seller-platform-mcnav
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tournevole · 4 years
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Sous un arbre, devant la maison, se trouvait une table servie où le Lièvre de Mars et le Chapelier étaient en train de prendre le thé ; un Loir, qui dormait profondément, était assis entre eux, et les deux autres appuyaient leurs coudes sur lui comme sur un coussin en parlant par-dessus sa tête. « C’est bien incommode pour le Loir, pensa Alice ; mais, comme il dort, je suppose que cela lui est égal. »
Extrait d’Alice au pays des merveilles - lewis carroll
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maudguyane · 5 years
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Le petit monde de Saint Laurent
15 novembre – 9 décembre
Rencontre avec les sages-femmes
Au fil des gardes j’ai pu rencontrer les sages-femmes et surtout les nouvelles arrivées! Très bon accueil pour changer, des filles dynamiques! J’ai fait 2gardes de nuit avec une sage-femme qui est arrivée 1 mois avant moi, elle fêtait son anniv en petit comité le lendemain, elle m’a donc proposé de me joindre à eux. Ça se passait chez une autre sage-femme, dans le quartier du lac bleu, impossible d’y aller en vélo surtout de nuit. Le soir pendant l’apéro à la maison, 2coloc me proposent de me prêter leur voiture pour y aller. Merci les gars trop sympa. J’ai donc pris la voiture de Rémy mon coloc interne. Je suis arrivée à la coloc des sages-femmes…mazette elles se font plaiz ! La baraque est immense, les chambres grandes et climatisées, un énorme salon, une énorme pièce salle à manger/ cuisine avec une cuisine à l’américaine immense, le tout amplifié par un plafond très haut. Dehors des grandes chaises doubles/ lit de piscine pour faire la sieste et une pergola avec un salon d’extérieur puis pour finir une piscine comme la nôtre. A ce moment je revisualise ma chambre et la coloc entière…je pense à notre pièce douche en voyant la douche à l’ilatienne et je me dit que je suis dans du root et non le confort. Mais ce n’est pas vraiment un choix c’est ce que j’ai trouvé ! Bon après elles paient le double de mon loyer et il faut obligatoirement une voiture pour habiter là bas. Peut-être que je me laisserai tenter plus tard, en tout cas je compte bien profiter de ces maisons ! ;) Et en attendant mes coloc sont bien trop sympa !! Soirée sympa qui m’a permis de sympathiser avec des sages-femmes (toutes de mon âge). S’en est suivi un diner crêpe le week-end suivant chez Adèle et une autre sage-femme, on s’est bien marré ! Une amie est en train d’aménager avec ses colocs dans un nouvelle maison : grande, piscine dans le sol, jardin …ça aussi ça va être sympa !!! Je rencontre des nouvelles personnes tous les jours, St Laurent c’est un petit monde en fait (comme Préfailles ahah) et on recroise toujours les mêmes personnes ! Autant il fut un temps où je me souvenais des noms et des gens autant ici j’ai beaucoup de mal à remettre les gens dans leur contexte tellement j’en croise ! Parfois c’est gênant.
Le temps avançant j’ai vite déchanté quant à la « super ambiance au CHOG vive les bisounours ». Il s’agit plutôt de « love story pourquoi tu m’as piqué mon mec et qui a dit ça sur moi ? », bon … un milieu de filles mais fifilles !! Ca me rappelle mon entretien d’entrée en 6ème à Sainte Marie :  je sortais d’un cross, je m’étais changé dans la voiture pour mettre une jupe flûte (merci papa et maman pour ce déguisement) et j’étais arrivée dans le bureau de la directrice. Au cours de l’entretien elle m’avait demandé « vous êtes plutôt fifille, fille, ou garçon manqué » (mais c’est quoi cette question ????) ? Ce que je sais c’est que je ne suis pas fifille et les années le confirment. Après avoir évolué dans un milieu quasiment exclusivement féminin (sainte marie) je suis arrivée en sage -femme (mais pas de panique, Martin s’est fait une joie de compenser ce déficit de présence masculine, et le docile caractère de Constant a confirmé que j’avais bien intégré les leçons !!). Revenons à nos moutons, au fil des gardes et des activités je me croyais dans une série : machin qui a quitté bidule, truc qui a trompé machine et qui veut revenir mais finalement il est allé voir l’autre nan mais vraiment il regrette il aurait jamais du faire ça mais bon du coup elle en a profité pour aller voir les gengen. Les gengeeeeeeen ! Parlons en ! Il s’agit des gendarmes et les gendarmes ici, ou tout autre personne portant un uniforme, font tourner la tête de bon nombre de jeunes filles. Moi qui apprécie les jeunes hommes en uniformes, là c’est vraiment un niveau au dessus, j’hallucine. Des histoires d’un soir, d’une heure, d’une semaine, pourvu qu’il porte un uniforme. Lol. Le stock est inépuisable en plus car ils sont en nombre ici ! Bon finalement heureusement que je ne suis pas dans une coloc de sage-femme !!! Du coup pour changer un peu d’air je vais me mettre à la course à pied. Oui oui vous avez bien lu, moi qui déteste ça … mais aux grands maux les grands moyens ! J’ai testé 2 fois la salsa cubaine, c’était très sympa. Le cours redébute en janvier, j’avais prévu de m’inscrire mais entre temps une sage-femme m’a proposé de venir essayer l’athlé ! Je suis venue, j’ai vu, j’ai couru … mais j’ai que couru ahah car en fait ça n’est pas de l’athlé mais que de la course à pied pour les adultes ! Margot et Martin de doux souvenir de l’athlé me sont revenus … surtout l’épuisement de fin de cross ahah. Merci Papa et Maman pour ces entrainements car je n’ai pas tout perdu ! Bref je raconte ma vie. Sur le coup je me suis dit c’était la 1ère et dernière fois puis j’ai réfléchis et je me suis dis que c’était l’occas de m’y remettre, de côtoyer des gens sportifs, en dehors du CHOG et de me défouler ! Du coup ma décision et prise je me lance ! Adèle va s’inscrire aussi donc c’est cool J C’est 2 fois par semaine avec courses en nature le we aussi si on veut. Ils organisent 4 évènements sportifs dans l’année, j’en ai loupé mais je serais là pour le triathlon en mars ou avril sur St Laurent. Je n’aurais jamais pensé participer à ça un jour ! (Gab soit fière de moi stp).
Sinon j’apprends à adopter un nouveau rythme de vie : ne pas prévoir, voir de quoi la journée sera faite. En effet ici le mot prévoir semble être sorti du vocabulaire. A part les voyages (billets d’avion obligent), tout se fait au fur et à mesure du temps et des envies. On part se baigner sur des criques, faire du kayak une aprem avant une garde de nuit, un apéro dans l’eau au coucher du soleil... Ca a un côté pratique, on fait selon ses envies du moment. Mais j’ai quand même besoin d’un minimum de projets donc ne perdons pas les bonnes habitudes : un voyage prévu à Trinidad et Tobago (2 iles au large du Vénézuela) avec ma coloc Camille après Noël, un week end avec ma voisine en fôret (enfin l’idée et la date sont prévus mais rien de plus ahaha), la crémaillère ce we (ce qui est énorme c’est que comme les gens arrivent et repartent sans cesse et bah y a des crémaillères tout le temps !!), le voyage au Brésil avec Constant et l’arrivée de Fifi en janvier (yalaaaaa) !!!!
 Les jeux Kali’na
Ce week-end c’était les jeux Kali’na, ce sont des jeux amérindiens. Ca se passe à Awala-Yalimapo sur la plage au nord ouest de la Guyane. 42 équipes de 8 personnes s’affrontaient sur ces 2 jours, 7 épreuves au programme. Toutes plus originales les unes que les autres. Début à 6h30 par 10km de course à pieds, je suis arrivée après avec ma coloc Camille et une sage-femme rencontrée la veille au marché de Noël. Nous sommes arrivées pour … l’épreuve de la montée de cocotier !!! Max aurait pu y participer bien entendu, si sa plaie a eu le temps de cicatriser depuis sa dernière tentative. Comme son nom l’indique il s’agit de monter le plus vite possible en haut du cocotier. Alors j’ai trouvé ça très difficile d’évaluer la difficulté de cette épreuve mais j’ai aussi beaucoup ris (avec compassion attention bien sûr). Je m’explique : le record était de 4 secondes ½, bon la on hésitait entre le ouistiti et l’homme vu l’agilité avec laquelle le gars atteignait le haut de l’arbre. Mais à l’inverse on assistait à des scènes totalement absurdes : la nana s’accroche au cocotier, déploie toutes ses forces, le visage gonfle, la concentration est maximale… pour ne pas bouger d’un pouce. Franchement bravo à toi de t’être lancée. Pour la montée chacun était équipé d’une sangle au niveau des pieds. Après ça il y avait aussi ceux qui ont tout donné pour arriver en haut, quelque soit le chrono … chapeau ! On voyait les bras et les jambes qui tremblaient, la foule qui criait des encouragements. Dès que la personne s’arrêtait il y a avait un grand moment de silence puis quand elle se décidait a repartir c’était un tonnerre d’encouragements !! Ma coloc Bérénice qui participait aux jeux, s’était jurée de monter jusqu’en haut quelque soit le temps que ça prendrait. La scène fut grandiose, le suspense insoutenable, la foule déchainée, quand elle remis pied à terre et que l’animateur lui demanda un petit mot « je déteste les encouragements mais merci ahah ». Ca c’est Bérénice, authentique.
3ème épreuve : le porté de pirogue soit 800 kg à déplacer à 8 sur 15 m de sable. Moitié descente, moitié montée, 8 minutes maximum. Là aussi le spectacle était très variable et totalement indépendant du gabarit des participants !! Une équipe de 8 coloss n’a pas réussit à rapporter la pirogue alors que des participants plus secs sont arrivés à leur fin. Le secret ? La technique ! Il fallait soulever la pirogue et non pas la pousser sinon elle s’enfonce dans le sable et les forces de frottements sont beaucoup trop élevées !
4ème épreuve : le tire à la corde
5ème épreuve : la glisse sur vase à marrée basse. Malheureusement je n’ai pas vu cette épreuve !
Nous sommes arrivées le dimanche avec 3 sages-femmes pour la 6ème épreuve : le jeu du diable, un jeu de logique.
7ème épreuve : le relai de porté de tronc : au coup de sifflet 4 membres de l’équipe prennent le tronc à terre pour le porter sur l’épaule, courent sur le sable jusqu’à l’autre moitié de l’équipe qui revient en courant jusqu’au point de départ. Le spectacle nous tenais en haleine ! Le tronc pesait lourd, 3 équipes concouraient en même temps, certains couraient comme des lièvres, d’autres tombaient avec le tronc … j’avais mal pour leur dos.
Mais tout allait bien pour mes amies, car les gengens étaient là ;)
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