#les violons ivres
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Cet été j'ai eu un coup d'un soir.
Je sais que cela peut paraitre anodin, mais je n'ai pas l'habitude de faire ça. Si je ne connais pas le signe lunaire, le numéro de carte vitale et les emplois des parents du partenaire, généralement je refuse de partager ma salive avec. Mais voilà, c'était l'été, je me sentais à l'aise dans mon corps après quelques verres, l'ambiance était à la rigolade alors je ne suis pas rentré chez moi.
Toute la soirée, j'ai fait la personne mystérieuse, tellement mystérieuse qu'au final j'essayais de l'éviter pour ne pas briser le charme. Je sentais le désir dans son regard et franchement, c'est flatteur d'être regardé pour autre chose que parce qu'on vient de faire tomber son téléphone sur le sol et qu'on veut savoir si l'écran est brisé ou non. Si on avait pas pris les devants, si on ne m'avait pas sorti les violons et les pétales de rose, alors, je serais rentré chez moi à me scruter le regard ivre dans le miroir pendant cinq minutes. Je me suis dit que c'était bon de lâcher prise un peu et ça l'a été.
C'était sympa jusqu'à ce qu'au lendemain, j'eus envie de recommencer, revoir cette personne, créer quelque chose. J'essayais de me dire que non, j'étais un citoyen honnête et mature dont les rapports sexuels sans lendemain devaient être tout à fait normaux que je n'avais pas à culpabiliser d'avoir eu ma tête entre ses jambes mais qu'en revanche, je devais réellement me poser des questions quant au fait que je m'attache émotionnellement à quiconque ressent l'envie de foutre sa langue dans le plus profond de ma gorge. Puis, les jours sont passés, l'envie d'être ensemble s'est amenuisée, je suis passé par l'impression d'avoir été utilisé, puis d'être un adulte avant que cela ne devienne plus qu'un souvenir un plus dans mon album. Je n'ai jamais été recontacté puis, j'ai compris que la page avait été tourné. Peut-être plus vite pour l'autre que pour moi mais ce n'est pas grave. Je suis comme ça, je m'attache vite, je ne peux m'empêcher de penser. Finalement, je baise aussi avec mon cerveau!
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Il tombe encore des grêlons, Mais on sait bien que c’est pour rire. Quand les nuages se déchirent, Le ciel écume de rayons.
Le vent caresse les bourgeons Si longuement qu’il les fait luire. Il tombe encore des grêlons, Mais on sait bien que c’est pour rire.
Les fauvettes et les pinsons Ont tant de choses à se dire Que dans les jardins en délire On oublie les premiers bourdons. Il tombe encore des grêlons…
Il tomb-en-co-RR des grê-lons, Mais Zon sait bien que c’est pour rir(e). Quand les nu-ag-Es se dé-chir(ent), Le ciel éc-um-E de ray-ons.
Le vent ca-re-ssE les bour-geons Si lon-gue-ment qu’il les fait luir(e). Il tomb-en-co-RR des grê-lons, Mais Zon sait bien que c’est pour rir(e).
Les fauv-ett-Es Zet les pin-sons Ont tant de chosEs Zà se dire Que dans les jar-dins Zen dé-lire On Noub-lie les pre-miers bour-dons. Il tomb-en-co-RR des grê-lons
Il tombe encore des grêlons, Mais on sait bien que c’est pour rire. Quand les nuages se déchirent, Le ciel écume de rayons.
Le vent caresse les bourgeons Si longuement qu’il les fait luire. Il tombe encore des grêlons, Mais on sait bien que c’est pour rire.
Les fauvettes et les pinsons Ont tant de choses à se dire Que dans les jardins en délire On oublie les premiers bourdons. Il tombe encore des grêlons…
Les sanglots longs Des violons De l’automne Blessent mon cœur D’une langueur Monotone.
Tout suffocant Et blême, quand Sonne l’heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure;
Et je m’en vais Au vent mauvais Qui m’emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.
Dans la forêt sans heures On abat un grand arbre. Un vide vertical Tremble en forme de fût Près du tronc étendu.
Cherchez, cherchez, oiseaux, La place de vos nids Dans ce haut souvenir Tant qu’il murmure encore.
O mon jardin d’eau fraîche et d’ombre Ma danse d’être mon cœur sombre Mon ciel des étoiles sans nombre Ma barque au loin douce à ramer Heureux celui qui devient sourd Au chant s’il n’est de son amour Aveugle au jour d’après son jour Ses yeux sur toi seule fermés
Heureux celui qui meurt d’aimer Heureux celui qui meurt d’aimer
D’aimer si fort ses lèvres closes Qu’il n’ait besoin de nulle chose Hormis le souvenir des roses A jamais de toi parfumées Celui qui meurt même à douleur A qui sans toi le monde est leurre Et n’en retient que tes couleurs Il lui suffit qu’il t’ait nommée
Heureux celui qui meurt d’aimer Heureux celui qui meurt d’aimer
Mon enfant dit-il ma chère âme Le temps de te connaître ô femme L’éternité n’est qu’une pâme Au feu dont je suis consumé Il a dit ô femme et qu’il taise Le nom qui ressemble à la braise A la bouche rouge à la fraise A jamais dans ses dents formée
Heureux celui qui meurt d’aimer Heureux celui qui meurt d’aimer
Il a dit ô femme et s’achève Ainsi la vie, ainsi le rêve Et soit sur la place de grève Ou dans le lit accoutumé Jeunes amants vous dont c’est l’âge Entre la ronde et le voyage Fou s’épargnant qui se croit sage Criez à qui vous veut blâmer
Heureux celui qui meurt d’aimer Heureux celui qui meurt d’aimer
Je suis comme le roi d’un pays pluvieux, Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux, Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes, S’ennuie avec ses chiens comme avec d’autres bêtes. Rien ne peut l’égayer, ni gibier, ni faucon, Ni son peuple mourant en face du balcon. Du bouffon favori la grotesque ballade Ne distrait plus le front de ce cruel malade; Son lit fleurdelisé se transforme en tombeau, Et les dames d’atour, pour qui tout prince est beau, Ne savent plus trouver d’impudique toilette Pour tirer un souris de ce jeune squelette. Le savant qui lui fait de l’or n’a jamais pu De son être extirper l’élément corrompu,
Et dans ces bains de sang qui des Romains nous viennent, Et dont sur leurs vieux jours les puissants se souviennent, II n’a su réchauffer ce cadavre hébété Où coule au lieu de sang l’eau verte du Léthé
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos de Moguer, routiers et capitaines Partaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines, Et les vents alizés inclinaient leurs antennes Aux bords mystérieux du monde occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques, L’azur phosphorescent de la mer des Tropiques Enchantait leur sommeil d’un mirage doré ;
Où, penchés à l’avant de blanches caravelles, Ils regardaient monter en un ciel ignoré Du fond de l’Océan des étoiles nouvelles.
Golfes d’ombre ; E, candeur des vapeurs et des tentes, Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d’ombelles ; I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;
U, cycles, vibrements divins des mers virides, Paix des pâtis semés d’animaux, paix des rides Que l’alchimie imprime aux grands fronts studieux ;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges, Silence traversés des Mondes et des Anges : – O l’Oméga, rayon violet de Ses Yeux ! –
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LÉO ET LUI - Teaser Théâtre COMPAGNIE BACCHUS Textes : Léo Ferré D'après" Les chants de la fureur" de Léo Ferré Adaptation : Jean Pétrement Mise en scène : Lucile Pétrement Avec : Léonard Stéfanica, Jean Pétrement Musique : Léo Ferré / Léonard Stéfanica Scénographie : Pascale Linderme Contact : Maria Vendola / 06 76 28 63 04 / [email protected] / www.compagnie-bacchus.org Réalisation Captation : Lucile Pétrement / Cyril Marques (Kaleidoscope) Dans la lignée de ses dernières créations "Proudhon modèle Courbet" et "Exil pour 2 violons ", Jean Pétrement fait dialoguer le passé et le présent, avec pour question centrale, la liberté de création que s'octroie l'artiste. Résumé : L'espace d'une génération, elle n'est pas si grande la distance entre un père et un fils... « Pour la première fois cet été 2018 j'ai assisté à un spectacle théâtral en Avignon, Léo et Lui adaptation de Jean Pétrement qui m'a plu énormément. ENFIN un "spectacle" qui met en juste valeur l'utopique rêve de mon père. » Mathieu Ferré - fils de Léo « Création intense, originale, bouleversante, saisissante de profondeur ! Parler des larmes dans la poussière ! Talent ! Nous voici en quelque sorte au cœur du bateau ivre de Rimbaud, dont la proue serait Léo FERRÉ lui-même. » E. Trân Le Monde.fr « Tant d’amour sous l’écorchure et la colère ! ...Comme la mémoire, comme la mer, Ferré est à saisir en des vagues multiples. Stéfanica et Pétrement s'accordent à jouer parfaitement l'assemblage et la différence. " Gilles Costaz WebThéâtre À PARIS THEATRE DE L’ESSAION tous les vendredis et samedis à 19h30 du 29 novembre 2019 au 25 janvier 2020 À FERNEY VOLTAIRE 13 et 14 mars 2020 Léo et Lui : Après le Off d'Avignon en juillet 2018 Léo et Lui se donne à Paris. L'Essaïon, 6 rue Pierre au lard, Paris (4). Les copains d'la neuille #OFF19 : LEO ET LUI - YouTube Entretien avec Jean Pétrement, interprète de "Léo et Lui" au ... Mathieu Ferre - YouTube BX1 - LCR - Mathieu Ferré | Facebook Mathieu Ferré, le fils de Léo - RTBF.be Léo Ferré : Je parle à n'importe qui #1 (inédit) - YouTube Léo Ferré : Je parle à n'importe qui #2 (inédit) - YouTube Léo Ferré - Ecoute! - YouTube LEO FERRE - Dans Le Désastre De La Fourmilière - - YouTube Tout Ferré dans une bouteille... (Acte I) - Léo Ferré 13 groupes actuels rendent hommage à Léo Ferré sur une ... Hommage à Léo Ferré - Fête extra - Lieu Unique Nantes La Souterraine explore Léo Ferré – RFI Musique Léo Ferré se la joue en Souterraine et c'est vraiment extra ! Quand Cali chante Ferré et dialogue avec son fils - Le Parisien Cali: « Léo Ferré c'est la pureté » - YouTube
#Léo Ferré#Léo et Lui#compagnie bacchus#Les chants de la fureur#Jean Pétrement#Lucile Pétrement#Léonard Stéfanica#Pascale Linderme#Proudhon modèle Courbet#Exil pour 2 violons#Mathieu Ferré#Le Monde#E. Trân#Gilles Costaz#WebThéâtre#L'Essaïon#Off d'Avignon#Les copains d'la neuille#Cali#La Souterraine C’est Extra#Coffret Léo Ferré#Je parle à n'importe qui#Ecoute!#Dans Le Désastre De La Fourmilière
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“Epitaphe” de Tristan Corbière, Les Amours jaunes
Il se tua d’ardeur, ou mourut de paresse. S’il vit, c’est par oubli ; voici ce qu’il se laisse :
— Son seul regret fut de n’être pas sa maîtresse. —
Il ne naquit par aucun bout, Fut toujours poussé vent-de-bout, Et fut un arlequin-ragoût, Mélange adultère de tout.
Du je-ne-sais-quoi. — Mais ne sachant où ; De l’or, — mais avec pas le sou ; Des nerfs, — sans nerf. Vigueur sans force ; De l’élan, — avec une entorse ; De l’âme, — et pas de violon ; De l’amour, — mais pire étalon. — Trop de noms pour avoir un nom. —
Coureur d’idéal, — sans idée ; Rime riche, — et jamais rimée ; Sans avoir été, — revenu ; Se retrouvant partout perdu.
Poète, en dépit de ses vers ; Artiste sans art, — à l’envers, Philosophe, — à tort à travers.
Un drôle sérieux, — pas drôle. Acteur, il ne sut pas son rôle ;
Peintre : il jouait de la musette ; Et musicien : de la palette.
Une tête ! — mais pas de tête ; Trop fou pour savoir être bête ; Prenant pour un trait le mot très. — Ses vers faux furent ses seuls vrais.
Oiseau rare — et de pacotille ; Très mâle … et quelquefois très fille ; Capable de tout, — bon à rien ; Gâchant bien le mal, mal le bien. Prodigue comme était l’enfant Du Testament, — sans testament. Brave, et souvent, par peur du plat, Mettant ses deux pieds dans le plat.
Coloriste enragé, — mais blême ; Incompris… — surtout de lui-même ; Il pleura, chanta juste faux ; — Et fut un défaut sans défauts.
Ne fut quelqu’un, ni quelque chose Son naturel était la pose.
Pas poseur, — posant pour l’unique ; Trop naïf, étant trop cynique ; Ne croyant à rien, croyant tout. — Son goût était dans le dégoût.
Trop crû, — parce qu’il fut trop cuit, Ressemblant à rien moins qu’à lui, Il s’amusa de son ennui, Jusqu’à s’en réveiller la nuit. Flâneur au large, — à la dérive, Épave qui jamais n’arrive….
Trop Soi pour se pouvoir souffrir, L’esprit à sec et la tête ivre, Fini, mais ne sachant finir, Il mourut en s’attendant vivre Et vécut, s’attendant mourir.
Ci-gît, — cœur sans cœur, mal planté, Trop réussi — comme raté.
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Depuis que les femmes parlent elles-mêmes, les représentants de l’ancien régime sexuel sont tellement nerveux que maintenant ce sont eux qui commencent à manquer de mots. C’est peut-être pour cela que les seigneurs du patriarcat colonial ont pioché dans leur livre d’histoire nécropolitique à la recherche d’insultes à nous jeter à la figure et que, par un curieux hasard, ils ont choisi celle qu’ils ont toujours à portée de main : nazie!
Ils disent de nous que nous sommes des féminazies. Ils disent qu’ils ne peuvent plus monter seuls dans l’ascenseur avec une fille - quel dommage - parce que ce pourrait être une «féminazie» qui les accuse de viol. Ils disent qu’ils ne peuvent plus exercer librement l’art de la conquête virile à la française. Ils disent que les femmes ont pris le pouvoir dans les universités, qu’elles remportent des prix littéraires et que ce sont elles qui, ivres de gender studies, font la loi au cinéma et dans les médias. En renversant les positions d’hégémonie et de subalternité, les pères du technopatriarcat confèrent un pouvoir absolu aux minorités sexuelles, aux femmes, aux transgenres, aux homosexuels, aux pédés, aux gouines et aux corps de genre non binaire ; ils leur transfèrent fantastiquement les violences totalitaires qui ont été et sont encore les leurs. Comment est-il possible d’appliquer l’adjectif «nazi» précisément aux corps que le nazisme considérait infrahumains et dispensables?
Rien ne justifie l’utilisation de l’adjectif «féminazie» pour qualifier les demandes de reconnaissance des femmes, des trans, des homosexuels ou des personnes de sexe non-binaire en tant que sujets politiques souverains. Je ne pense pas qu’il vaille la peine de se perdre dans une discussion théorique. Le meilleur et le plus efficace des arguments est de s’en tenir aux faits.
Lorsque nous aurons violé et démembré le même nombre d’hommes que vous l’avez fait avec des femmes, ou avec des homosexuels ou des transsexuels, simplement parce qu’ils seront des hommes, ou parce que leur corps ou leurs pratiques ne correspondront pas à ce que nous entendons par une bonne masculinité hétérosexuelle soumise, alors vous pourrez nous appeler féminazies. Quand nous aurons décidé dans un Parlement composé uniquement de femmes, dans un conseil d’administration composé uniquement de femmes, qu’un homme pour le simple fait d’être un homme doit être moins bien payé qu’une femme dans n’importe quel emploi et dans n’importe quelles circonstances, alors vous pourrez nous appeler des féminazies. Lorsqu’il vous sera interdit d’éjaculer hors d’un vagin sous peine d’accusation d’avortement et que toutes vos pratiques sexuelles en dehors du lit hétérosexuel seront considérées comme grotesques ou pathologiques, alors vous pourrez nous appeler féminazies. Quand vos jambes trembleront lorsque vous traverserez une rue sombre et que vous chercherez avec crainte les clés de votre porte dans vos poches pour entrer chez vous le plus vite possible, quand une silhouette féminine au fond d’une allée vous fera vous retourner et courir, lorsque les rues de toutes les villes seront nôtres, alors vous pourrez nous appeler des féminazies. Quand les écoles n’enseigneront que des livres de Gertrude Stein et Virginia Woolf et que James Joyce et Gustave Flaubert seront devenus des écrivains «masculinistes», quand les musées d’art consacreront une semaine par an à l’exploration des œuvres inconnues des «artistes masculins» et quand les historiens publieront chaque décennie un magazine pour parler du rôle des «hommes invisibles dans l’histoire», alors, à ce moment-là, vous pourrez nous appeler des féminazies.
Lorsque les psychologues, les psychanalystes et les psychiatres, experts en sexualité humaine, seront exclusivement des lesbiennes radicales et qu’elles se réuniront en assemblées fermées pour déterminer la différence entre la masculinité normale et pathologique, lorsqu’au lieu de commenter Freud et Lacan nous interpréterons votre sexualité masculine hétérosexuelle, vos attentes et votre plaisir selon les théories de Valerie Solanas et Monique Wittig, alors vous pourrez nous appeler des féminazies. Lorsque vos mères, vos tantes, vos cousines, vos sœurs, vos amies et vos épouses auront toujours quelque chose à dire sur votre façon de vous habiller, de vous coiffer, de parler, d’être laid ou gros, beau ou mince, et quand elles vous le diront constamment, à voix haute, devant tout le monde, et prétendront vous faire plaisir avec cette forme de contrôle, lorsque nous appellerons cette forme de langage «galanterie féminine», alors vous pourrez nous appeler des féminazies. Quand nous sortirons en groupe pour nous payer un travailleur du sexe précaire que nous trouverons à moitié nu sur les bords des routes de la périphérie des villes, un homme jeune souvent migrant à qui on ne reconnaîtra pas le droit au travail, qui sera considéré comme un criminel et qu’une police composée presque uniquement de femmes aura le droit de violer et de harceler, alors oui, à ce moment-là, lorsque nous payerons cinq euros un travailleur du sexe pour une petite succion clitoridienne dans une voiture, alors vous pourrez nous appeler des féminazies.
Et même si, un jour, nous vous soumettons, nous vous exotisons, nous vous violons et vous tuons, si nous accomplissons une tâche historique d’extermination, d’expropriation et de soumission comparable à la vôtre, nous serons alors tout simplement comme vous. Alors, oui, à ce moment-là, nous pourrons partager avec vous l’adjectif «nazi». Mais pour être à la hauteur de vos techniques politiques patriarcales, nous aurions besoin d’un travail collectif monumental, et de mettre en place une haine organisée et une industrialisation de la vengeance que, sincèrement, je n’imagine ni ne désire. Pour l’instant, et je le dis avec l’objectivité que mettrait un scientifique à remarquer la différence entre le nombre de grains de sable du désert du Sahara et le grain de sable qui est entré dans un œil, il reste de la marge. Beaucoup, beaucoup de marge.
– Paul B. Preciado
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... ses yeux profonds sont faits de vide
Et de ténèbres et son crâne de fleurs artistement coiffé
Oscille mollement sur ses frêles vertèbres
Ô charme d'un néant follement attifé!
Aucuns t'appelleront une caricature
Qui ne comprennent pas amants ivres de chair
L'élégance sans nom de l'humaine armature
Tu réponds, grand squelette, à mon goût le plus cher!
Viens-tu troubler avec ta puissante grimace, la fête de la Vie?
Ou quelque vieux désir?
Éperonnant encor ta vivante carcasse
Te pousse-t-il crédule au sabbat du Plaisir
Au chant des violons aux flammes des bougies
Espères-tu chasser ton cauchemar moqueur?
Et viens-tu demander au torrent des orgies
De rafraîchir l'enfer allumé dans ton coeur
Inépuisable puits de sottise et de fautes
De l'antique douleur éternel alambic a travers le treillis recourbé de tes Côtes je vois, errant encor, l'insatiable aspic
Pour dire vrai je crains que ta coquetterie ne trouve pas un prix digne De ses efforts qui de ces coeurs mortels, entend la raillerie?
Les charmes de l'horreur n'enivrent que les forts!
Le gouffre de tes yeux plein d'horribles pensées exhale le vertige
Et les danseurs prudents ne contempleront pas sans d'amères Nausées le sourire éternel de tes trente-deux dents
Pourtant, qui n'a serré dans ses bras un squelette
Et qui ne s'est nourri des choses du tombeau?
Qu'importe le parfum, l'habit ou la toilette?
Qui fait le dégoûté montre qu'il se croit beau
Bayadère sans nez, irrésistible gouge
Dis donc à ces danseurs qui font les offusqués, fiers mignons,
Malgré l'art des poudres et du rouge, vous sentez tous la mort!
Ô squelettes musqués
Antinoos flétris, dandys, à face glabre
Cadavres vernissés, lovelaces chenus
Le branle universel de la danse macabre vous entraîne en des lieux qui ne sont pas connus!
Des quais froids, de la Seine aux bords brûlants du Gange
Le troupeau mortel saute et se pâme sans voir dans un trou du plafond la trompette de l'Ange
Sinistrement béante ainsi qu'un tromblon noir
En tout climat, sous tout soleil, la Mort t'admire
En tes contorsions, risible Humanité
Et souvent comme toi se parfumant de myrrhe
Mêle son ironie à ton insanité !
Charles Baudelaire -Danse macabre
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La vie ,nous la voyons ainsi.
Quand la lumière s'enfanta
Toutes les estuaires danseuses du monde s'embrasèrent
Afin de former la fabuleuse
atmosphère
Celle qui entend des voix
Venant du fond de l'univers
C'est dans ces milliers voir millions de morts
Que l'on y trouva la vie ,celle qui cris et mord
L'éternité en robe arc en ciel ,ramassa les couleurs dans les poubelles, pour peindre des aurores
Dans les piliers aux formes de mandragores
Dans les cris de la matrice ,ivre de noirs vices
Elle est née de travers , le regard vers les enfers
Les mains tremblantes ,coupées comme du verre
La sueur coule de son front crucifiée et son cou lacérée abritant des vers de terre
La mer écartelée entre le chaos et la lumière
Comment vois je le monde ?
Je le ressent comme une gigantesque spirale en multiples formes psychedelico-géométriques , avec des carrés pour l'ordre cacaphonique et cruel , des triangles pour la lame qui entaille les martyr ,des losanges atypiques pour les mystiques ,des lignes droites pour les bourgeois et des cercles immenses pour les êtres de bonté profonde et de chaleur ,la lumière solaire en haut du cercle et la création enflammée, au cœur du rond .
J'aperçois la musique en violet ,et le voyage en orange .
L'argent n'a pas d'odeur mais la clef de sol, par exemple ,dégage milles parfums psychotiques et splendides aux odeurs de lavande et d'hallucinations de serpents féeriques.
Le matin se cueille dans un creux de rêve , il ne s'attend pas .
L'eau danse sur de la dream pop et son odeur est une couleur magique qui s'écoute dans le creux d'une voûte invisible .
La folie animale et artiste est un échangisme télépathique et métaphysique d'idées qui se pratique avec l'infinie et ses millions de portails interdimensionnels et inexistants pour tant de mortels.
Nos fantasmes sont le fruit d'une peur nous enivrant de ses pépins, pour combattre en jouissant des marmottes
.
Le corps est une broderie psychédéliques ,dessinée de défauts, de de courbes et de beautés,
dans laquelle des villes abritent toutes sortes d'animaux mutants , de souvenirs et d'éléments ,plus ou moins présents.
.
Une infime partie de la vérité éternelle peut se comprendre dans la verrue d'un coq ,si l'on y croit sincèrement.
La torture de l'âme est une blessure tordue et merveilleuse faisant de nous des monstres pures cherchant la lumière dans les enfers physiques ou spirituels les plus profonds ,terrifiant même le plus grand des sociopathe de film d'horreur.
Je suis donc née dans ces milles mort fébriles
Elles ont la couleur d'un portail d'asile , celui qui joue de la flute traversière avec des lampadaires schizoatypiques
Et au milieu d'un petit jardin castré , les dragons nudistes parlent à des tulipes bleu aux yeux hypnotiques .
Ces si belles fleurs sont droguées au sperme delirogène de soleil
Là où les enfants dingues repeignent le ciel et ses cimes .
Je suis née dans le cimetière de la vie trempé dans le sang vermeilles de ses rimes
Un cimetière bancale qui déguste une grenadine, jusqu'à noyer les morts logeant dans son ventre béant
Le monde est une spirale cacaphonique.
Le ciel est une musique classique et les nuages sont un air de violon tandis que les étoiles sont une petite musique de flute hypnotique.
Les bâtiments sont des chansons françaises réactionnaires puant les fesses d'une morue dans une mer d'ammoniaque.
L'océan est une chanson de reggae , de salsa ou une ballade d'accordéon aux oignons gris ,rouge et bleu .
La forêt est un style de rock planant ou alternatif.
Chaque musique se côtoie et se transforme en une danse de formes .
Cette transe de formes fantastiques ou atroces devient une connexion d'odeur qui donnera naissance à un arc en ciel de cris multiples et variés.
Tel est le cycle de la folie ,de la mort ,de la vie ,où de tout cela en même temps.
La mort justement ,
quand à elle ,serait à mes yeux, un air de piano dont la mélodie s'emballe ardemment ,sans savoir où elle va nous mener .
La fusion de ces formes ,de ces odeurs ,de ces couleurs et de ces mélodies forment l'Existence et sa collection d'énergie impénétrables.
La destruction du monde est lié à la discordance de ces sens car la technique passe bien avant l'émotion pour l'Humain , et ici là, elle représente la robotisation des esprits, celle qui mène à la démolition de la sensibilité cosmique et humaine.
L'émotion tente d'être assassinée quand la technique austère est assaisonnée.
Hors ,une œuvre d'art est souvent synesthésique mais sans émotion, les formes , les odeurs et tout le reste se mutilent entre elles jusqu'à former le chaos ,une sorte de brouhaha infernal et de musique dangereuse et monstrueuse ,devenue pourtant et malheureusement banale et anodine pour le peuple terrien.
La Terre est une œuvre d'art devenu chaotique.
Nous aurions pu en faire un chaos mirobolant ,celui des artistes psychiatrodélique ,éveillées,bruts
,bestiales ,fous et folles mais la robotisation des esprits en à fait un désordre sordide .
Il aurait fallu accorder les forêts et les océans dans la bonne partition musicale avec de la poudre de rêve en do majeur ,sans la dévastation et pollution qui sont à elles seules ,une musique commerciale et dictatrice puant une huile rance de nombres trop divisées et multipliées.
Ma vérité à moi ,est que mon esprit est eparpillé dans tout les continents et toutes les galaxies car il est habitant de l'univers .
Je pense que Dieu est un génie incompris car c'est l'être qui n'était que la vacuité, comme tout ce qui était ou n'était pas plutôt .
D'un simple souffle, une plus qu' infime particule ,le néant devint le tout et le tout devint la salade de symphonies ,d'odeurs ,de couleurs, de formes et de touchers .
Qu'il est bon d'être vivant et libre ,en osmose avec le ciel qui est professeur de technologie,danseur ,stripteaseur, père Noël, femme sensuelle ou papa d'un citron voyou .
C'est le cri de la folie et la folie est le chemin qui continue la route du cerveau, au lieu de s'arrêter à une barrière formatée.
Elle tente de gravir l'éternité absurde ,fabuleuse et absolue pour trouver enfin sa plus grande vérité.
Nébuleuse Mirobolante -Artiste
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“Il se tua d’ardeur, ou mourut de paresse. S’il vit, c’est par oubli ; voici ce qu’il se laisse : — Son seul regret fut de n’être pas sa maîtresse. — Il ne naquit par aucun bout, Fut toujours poussé vent-de-bout, Et fut un arlequin-ragoût, Mélange adultère de tout. Du je-ne-sais-quoi. — Mais ne sachant où ; De l’or, — mais avec pas le sou ; Des nerfs, — sans nerf ; vigueur sans force ; De l’élan, — avec une entorse ; De l’âme, — et pas de violon ; De l’amour, — mais pire étalon. — Trop de noms pour avoir un nom. — Coureur d’idéal, — sans idée ; Rime riche, — et jamais rimée ; Sans avoir été, — revenu ; Se retrouvant partout perdu. Poète, en dépit de ses vers ; Artiste sans art, — à l’envers, Philosophe, — à tort à travers. Un drôle sérieux, — pas drôle. Acteur, il ne sut pas son rôle ; Peintre : il jouait de la musette ; Et musicien : de la palette. Une tête ! — mais pas de tête ; Trop fou pour savoir être bête ; Prenant pour un trait le mot très. — Ses vers faux furent ses seuls vrais. Oiseau rare — et de pacotille ; Très mâle… et quelquefois très fille ; Capable de tout, — bon à rien ; Gâchant bien le mal, mal le bien. Prodigue comme était l’enfant Du Testament, — sans testament. Brave, et souvent, par peur du plat, Mettant ses deux pieds dans le plat. Coloriste enragé, — mais blême ; Incompris… — surtout de lui-même ; Il pleura, chanta juste faux ; — Et fut un défaut sans défauts. Ne fut quelqu’un, ni quelque chose Son naturel était la pose. Pas poseur, — posant pour l’unique ; Trop naïf, étant trop cynique ; Ne croyant à rien, croyant tout. — Son goût était dans le dégoût. Trop crû, — parce qu’il fut trop cuit, Ressemblant à rien moins qu’à lui, Il s’amusa de son ennui, Jusqu’à s’en réveiller la nuit. Flâneur au large, — à la dérive, Épave qui jamais n’arrive…. Trop Soi pour se pouvoir souffrir, L’esprit à sec et la tête ivre, Fini, mais ne sachant finir, Il mourut en s’attendant vivre Et vécut, s’attendant mourir. Ci-gît, — cœur sans cœur, mal planté, Trop réussi, — comme raté.
Les Amours jaunes by Tristan Corbière
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À VOLER SANS VERGOGNE COMME SI DEMAIN N'EXISTAIT PAS ...
Par : Max Dorismond
À relire certains de mes articles sur la corruption ambiante de mon pays, je ne suis pas du tout étonné, aujourd’hui, de la tournure des évènements, devant l’étalage médiatique décrivant la casse du siècle en Haïti, dans le décor feutré de Petro Caribe. C’était écrit dans le ciel, Jovenel serait sacrifié au moment venu. Je l’avais bien prédit dans le texte : De Zéro à héros, le dilemme d'un président.
Comme un refoulement d’égoût, son incartade, avec une fraude spectaculaire réalisée sur mesure pour ses deux compagnies qui ont surfé sur deux contrats identiques, différenciés simplement par leur nom respectif, a été mise en évidence pour une raison bien déterminée par le dernier Rapport de la Cour des Comptes : la chute bruyante du roi.
À décortiquer l’exposé d’une telle ignominie, instinctivement nous grimpons dans les rideaux, nous cassons nos chaînes, nous réclamons des cordes pour pendre le pauvre Jojo.
Attention! Notre Jojo national n’est pas le principal et unique voleur. Avec ostentation et flash de projection, on nous l’offre en pâture, pour apaiser nos courroux. Ne jouons pas le jeu des coquins. Ne tombons pas dans le panneau pour oublier les principaux maîtres chanteurs. La marmite est remplie de filous jusqu’à ras bord.
Le cas de Jovenel était devenu encombrant. La fronde sur les réseaux sociaux n’est pas à dédaigner. Elle n’a pas les moyens de forcer l’État à la cohérence, mais sa persistance dérange. L’heure du sacrifice avait sonné. Je vous avais bien écrit que les Ambassades possèdent le dossier de tout le monde, dans mon texte très bien documenté : L'International possède la liste des Petro Caribeurs. À titre d’exemple, le volteface d’Haïti sur le vote contre Maduro (Vénézuela) en est une preuve. Tous les dirigeants d’Haïti, indistinctement, sont tenus par la barbichette.
Dans l’article, De Zéro à héros, le dilemme d’un président, je vous avais noté le plan qui consistait à aller chercher dans l’arrière pays un petit inconnu qui fera « l’affaire ». Et bien, le voici, l’agneau si doux, sur l’autel de la démagogie. Si nous parvenons, nous, de la populace, à descendre Jovenel de son piédestal, « l’affaire serait ketchup ». Les millionnaires seraient aux anges dans leur calcul. Le bateau ivre retournera à son port d’attache, confiant, le cœur léger. Entretemps les années s’écouleront et la prescription leur dira adieu. On passera l’éponge et l’arnaque du siècle ne sera qu’un chatouillement d’aisselles.
C’est bien beau de pointer les 39 000 000,00GHT du contrat encaissé deux fois par notre Jo, pour le même service. Comme Webert Sicot1, dixit Nemours Jn-Baptiste, il a touché deux fois. Mais ce montant divisé par 60,00GHT pour 1,00$ ne représente que 650 000,00$, une pincée de sel. Et pourtant les 4,3 milliards ont été dérobés. Ne les laissons pas nous berner. N’écoutons pas les sanglots de leurs violons. Pour réussir un tel exploit, Jovenel a reçu l’aval de plusieurs barons haut placés. Tous les services indistinctement, tous les ministères qui devraient donner leur aval du double projet avaient bien joué la partition. Avant que la BMPAD délivre les deux chèques, au nom de AGRITRANS et de BETEX de Jovenel Moïse, tous les circuits institutionnels étaient consentants. Que personne ne vienne nous dire le contraire. Énumérons les coupables, la liste est très longue : Tout moun té jwenn! Aucun n’avait refusé leur tranche de gâteau. La liste des corrompus en réserve de la république est constante et ne se désemplit point.
La sortie spectaculaire d’aujourd’hui n’est que de la poudre aux yeux pour mieux nous endormir. Leur but premier, c’est de ne jamais avoir un procès Petro Caribe aux fesses. Une fois Jovenel sacrifié, ce sera la sainte paix. Le peuple heureux dansera dans les rues. Le roi du carnaval des « gouillades2 » lascives sera sur son char pour faire danser les naïfs avec des refrains grivois à faire pleurer les anges. Et le cirque recommence; c’est la banalisation du mal absolu. Aussi, vont-ils puiser dans la longue liste des candidats potentiels, un homme lige, un autre Alibaba, pour le nommer à titre de bouclier jusqu’à la prochaine pression. Ce dernier ne peut refuser sous peine de passer sous le tordeur. Son dossier est déjà long comme un bras. Tout comme Jovenel, il n’aura pas deux choix. Son curriculum vitae est déjà imprimé.
Ce sera ainsi à chaque scandale, à chaque Katiouboumbe3. Il y aura toujours un magouilleur dédié à mettre en selle : un premier ministre, un ministre, un directeur, un juge, un parlementaire acquis d’avance au jeu du « pwenn fè pa4 » pour perpétuer la couardise et permettre au temps de faire son œuvre de sape en oblitérant les mémoires, comme par enchantement. Analyser le cursus de chaque acteur connu, passé ou présent et vous m’en direz tant. Ce n’est pas pour le plaisir de leurs beaux yeux qu’on remarque le retour de 3 ou 5 de ces messires à chaque nouveau cabinet. Incompétents ou pas, rendement ou pas, ils sont leurs assurances « Tout risque ».
C’est une toile d’araignée gigantesque établie par des « intelligents » pour maintenir le peuple dans son enfer. Les divers gangs « bien arrosés » veillent au grain. Les récalcitrants trop sérieux ou trop bruyants, seront expédiés ad patres avec une balle au front, comme le malheureux Robert Marcelo ou le révérend Père Simoly. Les parlementaires grassement rétribués rassurent en faisant semblant de jouer aux fauteurs de trouble. Si la chaleur du foyer s’intensifie, ils iront jusqu’à démissionner pour permettre à l’heureux élu de gouverner par décret. Et la vie continue.
Toutefois, jusqu’à présent, le mot « démissionner » s’avère être une onomatopée pour conforter les pauvres d’esprit. Dans ces gouvernements qui cumulent échec après échec, avez-vous un jour, déjà entendu parler de démission : démission d’un ministre ou d’un directeur? Jamais! Les gras-durs n’abandonnent pas facilement leurs privilèges. « Pito yo lèd, yo là!5 »
Alors, dans 50 ou 100 ans, les 4,3 milliards de Petro Caribe ne seront qu’un vague souvenir teinté de rose que les adolescents d’aujourd’hui auront à conter à leurs petits-petits enfants avant de s’endormir : Cric-crac. Il était une fois…
Max Dorismond
NOTE
1- Webert Sicot : Maëstro du célèbre groupe musical Cadence Rampa durant les années 50-60.
2- Geste lascif à connotation sexuelle au cour d’une danse
3- Katioubumbe : mot ou expression créole désignant un scandale, un esclandre…
4- Pwen fè pa : traduction créole de l’expression (guerrière) « pas de quartier »
5- Pito yo lèd yo là : Expression créole qui peut se rapprocher de l’expression « se résigner à tout prix »
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Ça c’est juste trop bien
Marie-Lou-Diable, Damien-Fieste-Pincehaut Arrêtez les mots en B Ils font char sur le sable des mers Qui ont pour remontrance Ce chagrin notoire Des Filles dont le Chapeau s’envole Vers le géant Viol Du feu au visage interverti Avec le sexe mûr d’un lépreux héroïque Oublié dans sa festive basilique. Ici, moi et feu je le Bouge à dent ouverte, Belle mammifère Il y a ceux violons. Sangsues de serpent Tout porte un collier à fleurs Fou Mais qui parle Parle quoi Ménage un Faute fou Grandir six Lumière démoniaque. Saine lâche main mienne Aller en l’inespagnol.
Les étoiles me quittent, tableau Je n’ai rien pu écrire Oh pleurez, coeur à moi Patriarches courrez à vos bancs Défendons l’alphabet, rabattons son toit.
La vallée Abruimd en Tuhra Est la belle Que vous me laissez décrire. Son contact plus beau est si précieux Que je me sens bien. Et si le bateau n’avait été vivre ivre ? Mais comme le berger des Abruzzes Voguant au-devant du troupeau, Bêtes liées et lettres seules, Le gentilhomme malheureux ne manque jamais de rien Qu’il ne puisse se fournir Et semer deux fois. Le dragon a semé deux fois Tu n’as pas ouvert.
Arrêtez les mots en B Ta petite maison en désert De flammes, de femmes Mort au feu des B Des puissants puissantes Qui fleurissent au dos, genêts tailladés De mes plaies Foulent le record fait Au sang Matin de sang Matin du geste. Tu dors blanc bras autour De la taille de la peau Rouge blanc noir comme dirait Faisant autre L’à jeun ami Sans importance.
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Danse macabre
À Ernest Christophe
Fière, autant qu'un vivant, de sa noble stature Avec son gros bouquet, son mouchoir et ses gants Elle a la nonchalance et la désinvolture D'une coquette maigre aux airs extravagants.
Vit-on jamais au bal une taille plus mince ? Sa robe exagérée, en sa royale ampleur, S'écroule abondamment sur un pied sec que pince Un soulier pomponné, joli comme une fleur.
La ruche qui se joue au bord des clavicules, Comme un ruisseau lascif qui se frotte au rocher, Défend pudiquement des lazzi ridicules Les funèbres appas qu'elle tient à cacher.
Ses yeux profonds sont faits de vide et de ténèbres, Et son crâne, de fleurs artistement coiffé, Oscille mollement sur ses frêles vertèbres. Ô charme d'un néant follement attifé.
Aucuns t'appelleront une caricature, Qui ne comprennent pas, amants ivres de chair, L'élégance sans nom de l'humaine armature. Tu réponds, grand squelette, à mon goût le plus cher !
Viens-tu troubler, avec ta puissante grimace, La fête de la Vie? ou quelque vieux désir, Éperonnant encor ta vivante carcasse, Te pousse-t-il, crédule, au sabbat du Plaisir ?
Au chant des violons, aux flammes des bougies, Espères-tu chasser ton cauchemar moqueur, Et viens-tu demander au torrent des orgies De rafraîchir l'enfer allumé dans ton cœur ?
Inépuisable puits de sottise et de fautes ! De l'antique douleur éternel alambic ! À travers le treillis recourbé de tes côtes Je vois, errant encor, l'insatiable aspic.
Pour dire vrai, je crains que ta coquetterie Ne trouve pas un prix digne de ses efforts Qui, de ces cœurs mortels, entend la raillerie ? Les charmes de l'horreur n'enivrent que les forts !
Le gouffre de tes yeux, plein d'horribles pensées, Exhale le vertige, et les danseurs prudents Ne contempleront pas sans d'amères nausées Le sourire éternel de tes trente-deux dents.
Pourtant, qui n'a serré dans ses bras un squelette, Et qui ne s'est nourri des choses du tombeau ? Qu'importe le parfum, l'habit ou la toilette ? Qui fait le dégoûté montre qu'il se croit beau.
Bayadère sans nez, irrésistible gouge, Dis donc à ces danseurs qui font les offusqués: «Fiers mignons, malgré l'art des poudres et du rouge Vous sentez tous la mort ! Ô squelettes musqués,
Antinoüs flétris, dandys à face glabre, Cadavres vernissés, lovelaces chenus, Le branle universel de la danse macabre Vous entraîne en des lieux qui ne sont pas connus !
Des quais froids de la Seine aux bords brûlants du Gange, Le troupeau mortel saute et se pâme, sans voir Dans un trou du plafond la trompette de l'Ange Sinistrement béante ainsi qu'un tromblon noir.
En tout climat, sous tout soleil, la Mort t'admire En tes contorsions, risible Humanité Et souvent, comme toi, se parfumant de myrrhe, Mêle son ironie à ton insanité !»
— Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal
La jeune martyre, Paul Delaroche, 1853
#Baudelaire#Poème#Mort#Romantisme#Les Fleurs du Mal#Ernest Christophe#Danse Macabre#La Jeune Martyre#Paul Delaroche
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Rien pour retenir L'épanchement de mes sens en éveil Le volcan en éruption de mes désirs Entre mes vallons tu t'engonces Au rythme furieux des marées Ton mât hissé Mes voiles au vent Prêts à engendrer la tempête En orbite des mamelons De mes seins engorgés. Prends-moi vite lentement A tâtons, en plein jour Ivre je consens Ondulante pieuvre D'extrémités qui s'enfoncent De langues fuyantes qui lapent assoiffées Les fuites cristallines de nos étreintes enflammées. Le violon strident de nos corps tendus Abouti chaviré en crescendo d'extase. Entre mes cuisses jaillit l'amour Coulée de lave incandescente Que j'étends de mes paumes ouvertes sur mes flancs haletants, Appaisée.
Barbara Serdakowski - Les sens
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Fondu en boucle Morceau infini Violons ivres
Je baigne dans les rivières salées des vagues brisantes
Je m’abreuve aux sons béants qui résonnent sur les lignes d’octets
Je vois les alter-réalités des possibles infinis Et les étoiles que nous n’atteindrons jamais
Coeur berçant entrailles étreintes La nuit commence Elle m’appartient
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ÉPITAPHE
Tristan Corbière
Sauf les amoureux commençans ou finis qui veulent commencer par la fin il y a tant de choses qui finissent par le commencement que le commencement commence à finir par être la fin la fin en sera que les amoureux et autres finiront par commencer à recommencer par ce commencement qui aura fini par n’être que la fin retournée ce qui commencera par être égal à l’éternité qui n’a ni fin ni commencement et finira par être aussi finalement égal à la rotation de la terre où l’on aura fini par ne distinguer plus où commence la fin d’où finit le commencement ce qui est toute fin de tout commencement égale à tout commencement de toute fin ce qui est le commencement final de l’infini défini par l’indéfini — Égale une épitaphe égale une préface et réciproquement(Sagesse des nations)
Il se tua d’ardeur, ou mourut de paresse. S’il vit, c’est par oubli ; voici ce qu’il se laisse : — Son seul regret fut de n’être pas sa maîtresse. —
Il ne naquit par aucun bout, Fut toujours poussé vent-de-bout, Et fut un arlequin-ragoût, Mélange adultère de tout. Du je-ne-sais-quoi. — Mais ne sachant où ; De l’or, — mais avec pas le sou ; Des nerfs, — sans nerf. Vigueur sans force ; De l’élan, — avec une entorse ; De l’âme, — et pas de violon ; De l’amour, — mais pire étalon. — Trop de noms pour avoir un nom. — Coureur d’idéal, — sans idée ; Rime riche, — et jamais rimée ; Sans avoir été, — revenu ; Se retrouvant partout perdu. Poète, en dépit de ses vers ; Artiste sans art, — à l’envers, Philosophe, — à tort à travers. Un drôle sérieux, — pas drôle. Acteur, il ne sut pas son rôle ;
Peintre : il jouait de la musette ; Et musicien : de la palette. Une tête ! — mais pas de tête ; Trop fou pour savoir être bête ; Prenant pour un trait le mot très. — Ses vers faux furent ses seuls vrais. Oiseau rare — et de pacotille ; Très mâle … et quelquefois très fille ; Capable de tout, — bon à rien ; Gâchant bien le mal, mal le bien. Prodigue comme était l’enfant Du Testament, — sans testament. Brave, et souvent, par peur du plat, Mettant ses deux pieds dans le plat. Coloriste enragé, — mais blême ; Incompris… — surtout de lui-même ; Il pleura, chanta juste faux ; — Et fut un défaut sans défauts. Ne fut quelqu’un, ni quelque chose Son naturel était la pose.
Pas poseur, — posant pour l’unique ; Trop naïf, étant trop cynique ; Ne croyant à rien, croyant tout. — Son goût était dans le dégoût. Trop crû, — parce qu’il fut trop cuit, Ressemblant à rien moins qu’à lui, Il s’amusa de son ennui, Jusqu’à s’en réveiller la nuit. Flâneur au large, — à la dérive, Épave qui jamais n’arrive… Trop Soi pour se pouvoir souffrir, L’esprit à sec et la tête ivre, Fini, mais ne sachant finir, Il mourut en s’attendant vivre Et vécut, s’attendant mourir. Ci-gît, — cœur sans cœur, mal planté, Trop réussi — comme raté.
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Un tournesol fané
Une suite de touches noires et blanches, une ambiance sombre, son verre de whisky sur le coin du piano avec son foutu trophée et le voilà. Assis devant des partitions qui n'avaient plus de sens. Sourire et faire genre, sourire et endurer, sourire et encaisser. Il n'avait pas l'étoffe d'Elrick, ni la volonté de Sören et certainement pas le courage de Jack. Tout ce qu'il faisait c'était simplement noyer son chagrin dans l'alcool. Ses mains sur les touches du clavier et il se mit a jouer, sans réfléchir les notes dansaient dans des tons graves et lugubre, cette mélodie improvisé transpirait la tristesse et le désespoir, soudain la porte du salon de musique s'ouvrit. Le pianiste leva les yeux pour découvrir ce jeune homme souriant. Il avait dans la main un verre de coca et dans l'autre un tourne sol. Il s'approcha gaiement du pianiste et s'assit sur le tabouret près de lui.
« On m'a dit que je vous trouverais là. » fit-il joyeusement
« Tu perds ton temps ici. » fit le pianiste calmement
« Je pense pas. » Il sourit doucement « Vous savez qui je suis ? »
« Hoseok de BTS. J'étais certes ivre mais je n'oublie jamais un visage, imbiber d'alcool ou non. » dit le pianiste doucement
« Malia a dit que vous pouviez bien user d'un peu de bonne humeur » dit Hoseok en souriant
« La bonne humeur n'est qu'une futile chose qui ne changera mon état qu'un instant, un bref moment de soulagement avant de retomber dans ma mélancolie... » fit le roux en soupirant « Est-ce que cela vaut donc la peine de gâché ton temps ? En ce qui me concerne je ne pense pas en valoir la peine. »
« C'est mal me connaître ! » Hoseok sourit « Monsieur Winchester, vos yeux sont superbes et vous êtes le plus beau pianiste que j'ai vu... Vos chansons sont des chef d’œuvre … pourquoi vous semblez si malheureux ? »
« Parce qu'en soi je suis comme ce clown qui fait rire mais qui derrière pleure son malheur... » soupira le rouquin
« Mais pourquoi vous êtes si malheureux ? » marmonna Hoseok en caressant ces cheveux roux que le coréen enviait
« Une suite d'événements tragique dans ma vie ont fait que j'en suis réduis au malheur et quand je me permets un espoir la vie s'amuse a me l'arracher. » dit Ewan en buvant une gorgée de son whisky en soupirant « Tu perds ton temps avec moi. »
« Je ne suis pas d'accord. » nota Hoseok « Et si vous me laissiez essayer ? »
« Essayer quoi ? » demanda Ewan calmement
« De vous montrer le bonheur ? » dit Hoseok innocemment
« Bon courage. » fit Ewan en soupirant
Hoseok sourit. Il allait prouver ce roux que ça valait la peine d'être souriant... Pendant plusieurs jours Hoseok tenta de faire rire et sourire Ewan mais sans succès. Il semblait totalement imperméable à son humour, aux splendides choses que Hoseok lui montrait et le coréen se demanda soudain si il allait pas abandonner quand une jeune femme, noiraude, aux grands yeux verts pomme arriva et parla a Ewan dans une langue qu'Hoseok ne comprenait pas. Elle se tourna alors vers eux et invita Hoseok et son groupe a les rejoindre.
-
Hoseok regardait Ewan entouré de ces gens... Il connaissait Elrick et Malia. Malia c'était assise sur les genoux de Jungkook, Elrick ramenait les micro et Ewan installait la caméra. BTS était derrière la caméra dans un angle totalement mort et comme l'ingénieur son avait bien expliqué, ils ne seraient qu'un bruit de fond vu que le seul son capté serait celui des micros. C'est Elrick qui se plaça derrière le micro et devant la caméra et commença a parler un peu. Il expliquait que l'épisode du jour de Songs For Charity irait aux chenils et aux refuges locaux, avant d'attraper son chiot... un petit leonberg de 6 mois.
« This is, at the moment called Fluffy because I could not come up with better, he's a rescue Leoberger pupper of 6 months was abandonned by his former owners because he wasn't cute in the pictures anymore. » Elrick tourna dramatiquement la bouille du chien vers la caméra « Look at that puppy, how can you say he's not cute ! » Il déposa le chiot et sourit « So I adopted Fluffs here, and changed everything, from the hotel I was staying I basically moved to a house with a ginormous garden i rent and I basically called my real estate agent to get me a house with a ginormous garden. Lindsay, I trust you. I'll vlog Fluffs and I's journey to go back to England but from now on let's sing some songs.... Theme off the day is... » Elrick reçut une enveloppe d'où il sortit une carte avec marqué Kpop. « I fucking hate all off you. » soupira-t-il « Starting our very first song... I'm gonna pass very bravely to Ewan, Zhen, Sören, Jack, Lucifer and Faust. » et Elrick s'en alla
« Sooo it's either BTS – Danger or EXO – Monster.. » lut Lucifer
« From what I see, it might be less rapping for Monster. » dit Zhen
« Let's do Monster from EXO. » dit Faust
« The fans are mad at us. » lut Jack
« Let them be mad, i'm not stuttering again in a language I do not speak well. » siffla Faust
« They want BTS » dit Jack en riant
« If BTS has a Ballad we'll do it. » dit Zhen « I'm not rapping. »
« Neither am I. » fit Ewan calmement
« My voice will crack if I try that pitch » fit Jack en regardant la partition de Danger
« What you guys forget, BTS has a vocal range that's very high pitched. » nota Zhen « And no one here, has a high pitched voice. We are all in the low range »
« Except Elrick, but he'll never rap. » fit Jack
« OVER MY DEAD BODY » Cria Elrick dans le fond
« So EXO it is. » fit Ewan en prenant la partition de Baekhyun
Sören avait les paroles de Suho et Lay, Zhen servirait pour Jongdae, Faust allait s'attaquer a Kyungsoo, Jack s'occuperait de Chanyeol et Jongin, et Lucifer s'occuperait de Sehun et Xiumin. Ewan derrière ce micro semblait revivre et si leurs reprises de plusieurs chansons furent très impressionnante Hoseok dut se rendre à l'évidence, ce n'était pas la musique qui le rendait ainsi malheureux. Elle aidait à son bonheur et quand Jack et lui terminèrent le live en offrant un sneak-peak pour le prochain épisode qui était une cover métal d'une chanson de disney. Hoseok voyait le regard d'Ewan briller et son sourire était véritable. Quand il raccompagna le rouquin vers sa chambre d'hôtel... Hoseok ne put s'empêcher de prendre les lèvres d'Ewan et de le pousser dans sa chambre pour un baiser passionné. Ewan se laissa envahir par la passion et la sensualité du danseur qui l'emporta dans un torrent bouleversant d'amour et de sensualité. Au petit matin, Hoseok caressa ces cheveux de feu décoiffé...
« Pourquoi tu es si déprimé ? » marmonna Hoseok
« Parce que je dois être un passe-temps pour toi ? » nota Ewan interogatif
« Mais alors là, pas du tout. » dit Hoseok en s'asseyant sur les hanches d'Ewan « Bon sang Ewan... J'ai autre chose a faire que de jouer avec tes sentiments. C'est plutôt moi qui devrait dire ça. Quand on est ensemble tu fais toujours la gueule. »
« Parce que j'ai peur que toi aussi on t'arrache à moi. » souffla Ewan
« Comment ça moi aussi ? » Hoseok arqua un sourcil
« Ma vie a commencer part un drame, le vieux château a prit feu, hélas ma mère était prise au piège dedans. Elle n'a pas survécu... et moi j'avais 5 jours.. Quelques mois plus tard, mon père fou de chagrin s'est pendu dans la même partie du château ou on a retrouver le corps de ma mère. J'avais 9 mois et j'étais orphelin. J'ai été élevé par des cousins tyrannique jusqu'à mes 10 ans avant que mon Grand-père ne rentre du Japon, son mandat d'ambassadeur étant terminé. Il a reprit mon éducation et m'a montrer le pouvoir de la musique. Il a fait de mon un érudit et m'a inculquer la beauté de l'art. J'étais enfin heureux, quand a 18 ans survint le troisième drame de ma vie, mon grand-père ce héros succomba a un cancer. » Ewan fixa Hoseok qui se décomposait « Et c'est pas fini.. » soupira Ewan « à 25 ans après la Haute-Ecole et l'Université, j'ai rencontrer un homme il avait à peu près 8 ans de plus que moi, nous sommes restés ensemble jusqu'à sa mort au combat... un an plus tard. Laissant derrière lui, une orpheline et moi... » Ewan soupira « Et maintenant … tu arrives dans ma vie et j'ai peur. »
« J'irais nulle part. » dit Hoseok tendrement « Je te prouverais que le vrai bonheur existe »
« En attendant... prouve moi que t'es un excellent danseur. » fit Ewan en levant le bassin
« Monsieur Winchester je vous ignorais aussi pervers. » fit Hobi en se mordant la lèvre
« Vous êtes, mon tendre aimé, assis, nu sur la partie centrale de mon anatomie, il est normal au vue de votre sublime corps d'être frapper par le désir charnel de la vue que vous m'offrez. » dit Ewan d'un voix lascive
« Bordel que tu causes bien. » souffla Hoseok en fonçant sur ses lèvres pour un baiser fougueux.
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Ewan était assis à table et écoutait distraitement tout le monde parler... Son regard s'illumina quand on parla de collaboration avec BTS. Il se leva accompagner de Zhen et Sören et s'installa dans le studio. Zhen sortait le papier a partition et Sören fixait les micro. Elrick et Jack les rejoignirent avec Malia qui s'installa par instinct à la batterie.
«Let's get to work. » dit Elrick « Il a signé pour un album complet et trois title tracks. » nota Elrick en coréen
« How are we gonna do this ? » demanda Zhen
Jack commença quelques accords à la basse et Elrick suivit à la guitare électrique, Malia suivit dans posant le rythme de fond à la batterie, Sören attrapa son violon électrique et suivit alors que Zhen restait aux commandes son et Ewan y joignit du piano. Le groupe s'arrêta en riant et Sören rejoua l'instrumentale. C'était une belle mélodie, tirant sur une mélodie presque sexuel. Zhen avait commencer à retranscrire les partitions avec Ewan quand BTS entra dans la salle. Ils fixaient les gens incrédule quand Malia aidée de Sören tira la Harpe de son coin.
« You sure ? » demanda Malia
« Don't worry I mastered it. » fit Ewan en s'y asseyant « So we are going for this ? » demanda-t-il à Zhen
« We are. » dit Jack en dégainant sa cornemuse
« It's been a while » dit Zhen en prenant l'ocarina
« Holy shit .. » Elrick s'assit par terre « Enjoy boys. Ain't happenin' much »
Les sept garçons restèrent incrédule alors que Zhen commença avec Ewan et fut rejoint par Jack, alors Sören prenait son violon prêt a entrer dans la musique quand Malia donnerait le top. La musique qu'ils avaient composer était calme, douce et reposante. Yoongi les regardait avec des grands yeux quand soudain une jolie blonde aux yeux dorés entra, avec une autre, brune aux yeux gris. La mélodie terminée, Zhen fixa Ewan en posant l'ocarina.
« We have a light celtic ballad, a symphonic rock. How about a pure Rock-out ? » le chinois décroisa les bras avec le sourire
« I'm all for anything that's not sappy sampling. » dit Elrick
« Pure rock... we need a second guitarist. » fit Jack
« Sören, love of my life, sun of my days, moon of my nights » fit Elrick mielleux
« I hate you. » fit Sören en prenant la seconde guitare
« That's not true and you know it » Elrick sautilla vers sa propre guitare et fixa BTS « Sören aime pas trop se la peter parce qu'il joue pleins d'instruments, pas comme nos deux classicos. »
« Les classicos t'emmerde. » répondit Zhen en ramassant les partitions « Veux-tu que je te remplace Malia ? » demanda-t-il « tu dois faire attention a ton dos. »
« Je pense que je vais remplacer Sören, ça serra mois astreignant pour mon dos d'être debout. » dit-elle en se levant « Tu veux ? »
« M'rci. » Sören lâcha la guitare et alla se poser à la console
Malia sourit et prit la guitare. Oh son dos allait très bien depuis longtemps, mais ça Elrick ne le savait pas, c'était simplement pour lui clouer le bec avec les capacités de batteur extraordinaire de Zhen. Le morceau était beaucoup plus rythmé, plus rapide et débordait de pur rock, si le jeu peu orthodoxe d'Elrick apportait de la dimension, la batterie énergique de Zhen donnait du fond profond, la basse maîtrisé à la perfection de Jack était un délice et la guitare de Malia comblait à merveille ce morceau. Une fois terminé Malia rit en posant la guitare.
« We've got the three title tracks... » nota Ewan en s'installant à la console « Je pense que Yoongi pourra passer en revue les sons, voir si il souhaite modifier quelque chose. »
« Pourquoi modifier la perfection ? » nota la brune aux yeux verts
« La perfection est subjective Lily. » fit Ewan calmement
« What concept are you going for ? » demanda la brune
« Diversity. » nota Elrick « Ain't sticking to one type »
« symphonique rock, celtic and rock... I would change the first one » la brune s'installa doucement
« You are right. Miss not only are you the most beautifull women on this motherfuckig earth but heck she has brains. » fit Elrick « Sofia mi corazon, te quiero. »
« You know you would never love me right. » Sofia rit doucement « But te quiero tambien. »
« You see, my crappy spanish landed me Miss Univers. » Elrick rit
« You're gay. » balança Jack en riant
« … Right. » Elrick explosa de rire « Who's not ? »
Malia, Jack, Lily et Sofia levèrent la main.. Namjoon leva la main de Jungkook et Yoongi haussa les épaules.
« Pansexual. » remarqua Yoongi
« Sooo Yoongi jerks off to pans ! » dit Elrick
Ewan se prit l'arrêt du nez en riant, alors que tous roulaient es yeux. Elrick lui était fier de sa blague de père de famille.
« Aside from my icredible dadjokes, what did you had in mind Miss Vega ? » demanda Elrick
« I sing, I model but I don't compose love. » Sofia sourit
« Jazz. » fit Sören.
« OH OUI ! » Taehyung s'était lever d'un coup.
« Who can play a cello ? » demanda Elrick
« Me » Ewan leva la main
« Contrabass ? » demanda Elrick
« Me » Zhen était à quatre pattes sous la console
« We need a trumpet and a Saxophonist » dit Elrick
« I can play a trumpet. » fit Jack
« I can play saxophone. » fit Taehyung tremblant
« Good. » Elrick se posa à la console
Zhen s'assit au piano avec Taehyung et Sören à trois ils composèrent quelques chose de très langoureux et romantique. Une fois les partitions mise en papier pour chaque instrument tout le monde commença l'enregistrement, Malia au piano, Elrick à la batterie, Ewan au violoncelle, Zhen à la contre-basse, Sören au violon, on avait pas garder la trompette mais Taehyung gardait son saxophone. Ils avaient les instrumentales... maintenant fallait coller des paroles et c'est à Jack, Yoongi et Namjoon que fut confier la tâche. Le regard de Namjoon se posa plus d'une fois sur la jolie brune alors que Yoongi soupira en regardant Lily.
« How about I get you two laid and so we can focus ? » siffla Jack blasé
« .. Mister Lincoln... » Namjoon écarquilla les yeux
« Vous bavez s'en est presque indécent. » soupira Jack
« Elles sont ravissantes » marmonna Namjoon
« No shit sherlock. Une fille Valois et une ex-miss univers.. » Jack rit doucement « Elles ont ça dans le sang. » dit-il « Maintenant soit vous vous concentrez, soit on va jamais y arriver. » Jack tourna la tête « YAH Levine, get everyone out here, go figure out somenthin' »
« Allright, tout le monde y se ramène en salle de dance avec moi. » fit le blond en ouvrant la porte « Les paroliers ont besoin de concentration. »
Namjoon fixa Jack incrédule alors que tous se rendirent dans la salle de Dance. Ewan et Malia furent les deux premiers abrutis a tester le parquet. Ils glissèrent sur le parquet fraîchement ciré et s'arrêtèrent a mi-chemin pour regarder Lily qui enleva ses talons et enfila ses pointes. La blonde rejoignit les deux sur le parquet et rit doucement quand Ewan la récupéra après ses pirouettes. Le roux sourit doucement alors qu'Hoseok le regardait avec de grands yeux. Le rouquin doucement approcha du coréen qui clignait toujours des yeux. L'anglais tendit la main en souriant alors qu'Elrick avait allumer de la musique.
« Tu danses ? » demanda Hoseok
« Noblesse oblige » fit-il doucement
Il emmena Hoseok sur la piste et commença a danser avec lui un mélange de rumba et de tango, offrant aux autres un sacré spectacle. Hoseok se laissa mener avec étonnement alors qu'Ewan souriait enfin véritablement et Malia soupçonna que le tournesol figé, encadré dans son bureau y était pour beaucoup. Elle observa l'anglais danser quand son propre amoureux se colla contre elle.
« Mhh tu veux danser avec moi ? » murmura Jungkook
« mon professeur disait que la danse était un désir vertical que 'on aimerait prolonger à l'horizontale. » fit Malia « Des idées? » souffla-t-elle
Jungkook avala de travers... cette femme serait sa mort. Quand son regard se posa sur Taehyung qui lui ne cessait de fixer le géant blond... Jungkook appela Jimin alors qu'il hocha la tête.
« Yep. » Jimin soupira « Je l'ai vu. »
« Il a aucune chance. » fit Jungkook
« Vous parlez de Sören ? » murmura Malia
« Ouais. » Jimin souffla « Pourquoi Tae veut toujours l'inaccessible ? »
« Il aurait tellement plus simple avec quelqu'un d'autre. » fit Jungkook
« YAH SÖREN ! » cria Malia « How about you take some rest ? » elle sourit « There a galery down the street. »
« Really ? » Sören leva la tête « Is it worth it ? » demanda-t-il
« I don't know... perhaps.... Taehyung ? T'as déjà visiter la galerie de photographie en bas de la rue ? » demanda-t-elle
« Oh j'y vais souvent ! J'ai même exposé mes clichés là-bas ! » dit-il
« Emmènes-y Sören. » dit Malia « Taehyung is gonna take you there. »
« Right. » Sören attendit que Taehyung le précède.
« Voilà. » Malia sourit amusée devant les mines incrédule « Sören est un passionné d'art, il aime particulièrement les grands peintres de la Renaissance. Et en plus d'être modèle, Sören aime la photographie. Il a une collection impressionnante d'appareils historiques. » elle sourit « Je savais que Taehyung lui plaisait. Sören a déjà été a l'une de ses expos et a acheter quelques clichés lui appartenant. » elle vit leurs mines décomposés « Ecouter... Sören est mon meilleur ami... Je sais ces choses là. D'autant que Taehyung a tout de suite connecter avec Sören »
« Comment tu sais ? » marmonna Jimin
« Le regard de Taehyung. Ça ne trompe pas ça mon cher. » fit Malia doucement
« Sören parle pas coréen » dit Jungkook « ton plan à une faille. »
« Il parle très bien, c'est juste qu'il a une trouille bleu. Son frère est professeur universitaire en culture, langage et histoire coréenne. Leurs maison c'est un musée coréen. » dit Elrick en approchant « Il en a pas l'air notre grand blond, mais c'est qu'un gamin. »
« Comment ça ? » Jimin leva la tête
« Sören est pas majeure à l'internationale. » dit Elrick en riant
« Hein ? » Jungkook arqua un sourcil
« Sören aura 20 ans samedi. » dit Malia
« QUOI ?! » Jimin s'étouffa « Mais … Mais … mais... »
« Hé je suis son hyung. » Jungkook rit
« Oui il a l'air d'en avoir trente, ses lunettes et le faite que quand il ne les portes pas il fronce les sourcils, cela ne l'aide pas a paraître plus jeune... Aussi avec sa taille. » Malia soupira doucement « Il n'a que 20 ans. » dit-elle doucement
« Dit la gamine de 21 ans. » fit Elrick amusé
« 22. » nota Malia. « Dans deux semaines » fit-elle amusée
« Donc de la même année que Jungkook... mais t'as commencer à quel âge ? » demanda Jimin
« 15ans. » fit-elle en riant
« Comme moi. » dit Jungkook en embrassant sa copine
« Changeons de sujet... Votre Hoseok est une bénédiction. » dit Elrick
« Ewan a l'air tellement heureux. » souffla Malia
« Il aura fallut un tournesol pour enfin ensoleiller sa vie. » dit doucement Elrick avec douceur.
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