#les pubs des années 1970
Explore tagged Tumblr posts
ngoumapulcherie · 2 years ago
Video
youtube
Les Pubs de l' année 1970 avec Dali, Jugnot, Coluche, Killy, Miou Miou...
3 notes · View notes
pulcheriebalhoud · 2 years ago
Video
youtube
Les Pubs de l' année 1970 avec Dali, Jugnot, Coluche, Killy, Miou Miou...
1 note · View note
ueslangeais · 2 years ago
Video
youtube
Les Pubs de l' année 1970 avec Dali, Jugnot, Coluche, Killy, Miou Miou...
1 note · View note
jpbjazz · 7 months ago
Text
LÉGENDES DU JAZZ
SONNY FORTUNE, LE DERNIER DES GUERRIERS
"Well, Sonny left it all on the bandstand, right up until the end."
- Reggie Marshall
Né le 19 mai 1939 à Philadelphie, en Pennsylvanie, Sonny Cornelius Fortune était le fils de Cornelius et Margaret Fortune. Le père de Fortune était chauffeur de camion. Malgré ses origines modestes, Fortune avait grandi dans un environnement où la musique était à l’honneur.
Fortune avait débuté dans la musique comme chanteur à l’adolescence. Fortune, qui adorait le rhythm & blues, avait modelé son style sur celui de ses groupes favoris des années 1950, les Spaniels, les Drifters et les Clovers.
Fortune était passé au saxophone à la fin de l’adolescence. Fortune avait étudié à la Granoff School of Music, où il avait eu comme camarades de classe de futurs grands noms du jazz comme John Coltrane et Dizzy Gillespie. Durant ses études, Fortune avait aussi décroché quelques contrats avec des groupes de rhythm & blues locaux.
Fortune avait été soumis très tôt aux responsabilités de la vie adulte. Marié dès l’âge de seize ans, il était déjà père de deux enfants deux ans plus tard. Fortune avait dix-huit ans lorsqu’il avait commencé à s’intéresser au jazz. La même année, son père avait fait le premier paiement sur son premier saxophone alto. Au début, Fortune s’attendait à maîtriser son instrument en seulement six mois. Lorsqu’il s’était aperçu que ce ne serait pas aussi facile qu’il le croyait, il avait rangé son saxophone dans un sac et ne l’avait pas ressorti avant un an. C’est à ce moment-là qu’il avait découvert John Coltrane. Il expliquait: “I became very disciplined. It was listening to John Coltrane’s ‘My Favorite Things’ that turned me around. His playing was about Black thought.”
Parmi les premières influences de Fortune, on remarquait aussi Charlie Parker et Sonny Rollins.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Fortune avait amorcé sa carrière en 1965 lorsqu’il avait co-dirigé une session de soul-jazz avec l’organiste Stan Hunter.
Après la mort de Coltrane en 1967, Fortune s’était installé à New York et s’était joint au groupe du batteur Elvin Jones. C’est d’ailleurs Coltrane qui avait recommandé Fortune à Jones peu avant sa mort. Fortune se produisait avec le groupe de Jones au Pookie’s Pub de Lower Manhattan lorsqu’il avait appris la mort de son mentor.
Durant cette période, avait aussi joué avec le saxophoniste Frank Foster. Décrivant son arrivée à New York, Fortune avait commenté: "Eventually, in order to find out if you really have what it takes, you have to go to the center, and that's New York...you can only do so much in your hometown."
De 1968 à 1969, Fortune avait accompagné le percussionniste afro-cubain Mongo Santamaría. Après s’être installé à Los Angeles en 1970, il avait brièvement joué avec le big band de Buddy Rich avec qui il avait enregistré un album en concert.
Après avoir passé sept mois en Californie, Fortune avait accompagné le chanteur d’avant-garde Leon Thomas avant de se joindre au groupe du pianiste McCoy Tyner dont il avait fait partie de 1971 à 1975. Le talent d’innovateur de Fortune était particulièrement mis en évidence sur les albums de Tyner ‘’Sahara’’ (1972), ‘’Song for My Lady’’ (1973) et ‘’Song of the New World’’ (1973).
En septembre 1974, Fortune avait été contacté par Miles Davis, qui lui avait proposé de remplacer le saxophoniste Dave Liebman avec son groupe. Même s’il avait déjà décliné une offre similaire pour demeurer avec le groupe de Tyner, Fortune n’avait pu laisser passer l’occasion de faire quelque chose de complètement différent. Fortune avait fait partie du groupe de Davis jusqu’au printemps 1975, alors qu’il avait cédé la place à Sam Morrison. Avec Davis, Fortune avait collaboré aux albums Big Fun (1974), Get Up With It (1974), Agharta et Pangaea (tous deux enregistrés au Japon en 1975). Décrivant sa collaboration avec le groupe de Davis, Fortune avait commenté: “Miles was definitely one of my heroes. It was an unbelievable experience. The music he was playing was somewhat out of my realm, but it was Miles.”
Après avoir quitté le groupe de Davis, Fortune avait joué avec le trompettiste Nat Adderley avant de former son propre groupe la même année.
Fortune avait enregistré un premier album comme leader en 1974 sous le titre de ‘’Long Before Our Mothers Cried.’’ L’album, qui avait été enregistré avec un groupe composé du trompettiste Charles Sullivan et du pianiste  Stanley Cowell, mettait notamment en vedette une section de percussionnistes d’origine africaine et afro-cubaine.
La pièce-titre était une des cinq compositions de Fortune qui figuraient sur l’album. Fortune avait utilisé sensiblement les mêmes musiciens sur ses deux albums suivants intitulés respectivement Awakening (1975) et Waves of Dreams (1976) qui avaient été acclamés par la critique. Fortune avait enchaîné par la suite avec deux albums de jazz-fusion, Serengeti Minstrel (1977) et Infinity Is (1978), qui incorporaient des éléments de funk et de disco. En 1977, Fortune avait également fait une apparition sur l’album live The Atlantic Family Live at Montreux.
DERNIÈRES ANNÉES
Même s’il avait beaucoup moins enregistré dans les années 1980, Fortune avait fait un retour au milieu des années 1990, et avait enregistré plusieurs albums pour Blue Note. Parmi ces albums, on remarquait un hommage à Thelonious Monk intitulé Four in One (1994) qui mettait en vedette Kirk Lightsey au piano. En septembre 1995, Fortune avait enchaîné avec A Better Understanding, un album qui comprenait exclusivement du matériel original et qui avait été enregistré dans le cadre de différentes formations allant du duo au septet.
Ce deuxième album avait été suivi en septembre de 1996 de From Now On, un enregistrement de post-bop composé à la fois des compositions de Fortune et de créations d’autres artistes. L’album avait été enregistré avec une formation composée de John Hicks au piano, de Santi Debriano à la contrebasse et de Jeff "Tain" Watts à la batterie. Parmi les artistes invités qui avaient collaboré à l’album, on remarquait Eddie Henderson à la trompette et Joe Lovano au saxophone ténor.
En 2014, Fortune avait enregistré un album live intitulé Last Night at Sweet Rhythm dans lequel il avait fait ses adieux au célèbre club Sweet Basil de Greenwich Village qui était devenu pour lui une sorte de seconde résidence. L’ancien propriétaire du club, James Browne, avait confirmé: “Sweet Rhythm had an open door policy with Sonny, all he had to do was tell me when he wanted to play and that was his engagement. Sonny was all about the music and a man of great integrity.”
Durant cette période, Fortune avait aussi travaillé régulièrement avec un groupe en hommage à son ancien patron Miles Davis appelé 4 Generations of Miles qui comprenait le guitariste Mike Stern, le contrebassiste Buster Williams et le batteur Jimmy Cobb. Fortune avait également rendu hommage à son mentor John Coltrane dans le cadre de l’album de 2005 ‘’In the Spirit of John Coltrane.’’ Fortune était aussi membre du Coltrane Legacy Band aux côtés de McCoy Tyner, Elvin Jones et Reggie Workman, tous d’anciens collaborateurs de Coltrane.
À la fin de sa carrière, Fortune avait également fondé la compagnie de disques Sound Reason. C’est avec cette compagnie que Fortune avait réédité certains de ses albums pour Blue Note, qui n’étaient plus disponibles sur le marché. Il avait aussi enregistré du nouveau matériel, dont “Continuum’’, un CD qui comprenait sept de ses compositions. Commentant la formation de sa compagnies de disques, Fortune avait déclaré: “My record label is my meager attempt to start my own business. We are consumers rather than owners in this society.”
Au cours de cette période, Fortune avait aussi joué en duo avec l’ancien percussionniste de Coltrane, Rashied Ali. Commentant une performance du duo en 2005, le critique du New York Times, Ben Ratliff, écrivait: “The age of superheroics in jazz is mostly behind us; musicians have found many other, more temperate strategies to hold an audience’s attention. But every time Sonny Fortune and Rashied Ali play duets it’s as if they’ve brought their capes and masks.”
Sonny Fortune est mort d’une attaque à New York le 15 octobre 2018. Il était âgé de soixante-dix neuf ans. Au moment de sa mort, Fortune était hospitalisé à l’hôpital du Mont Sinaï de New York après avoir subi différentes attaques le mois précédent. Ont survécu à Fortune son fils Dwayne, deux petits-enfants et une arrière-petit-fils. Fortune avait aussi une fille, Tina, mais celle-ci était morte en 2005. Le seul mariage de Fortune s’était terminé sur un divorce.
Selon son agent Reggie Marshall, Fortune avait livré sa dernière performance comme chef d’orchestre à la mi-juillet au Smoke Jazz and Supper Club de New York. Le groupe de Fortune était composé à l’époque du pianiste Michael Cochrane, du contrebassiste Calvin Hill et du batteur Steve Johns, un collaborateur de longue date qui l’accompagnait depuis 1999. Exprimant sa reconnaissance envers Fortune, Johns avait précisé: “I was so honored he liked what I did and was very proud that he believed in me.’’ Rendant hommage à Fortune, le batteur et professeur Ronnie Barrage, qui avait joué avec lui dans le groupe de McCoy Tyner, avait ajouté: “Sonny was one of my dearest friends and instrumental in my expansion of the music. My working with McCoy Tyner was because of him. Sonny was one of the last real warriors.”
Au cours de sa carrière, Fortune avait collaboré avec de nombreux musiciens de jazz, dont Miles Davis, Nat Adderley, George Cables, Ronnie Matthews, John Hicks, Elvin Jones, Dizzy Gillespie, Roy Brooks, Buddy Rich, George Benson, Rabih Abou Khalil, Roy Ayers, Oliver Nelson, Gary Bartz, Rashied Ali, Frank Foster et Pharoah Sanders. Musicien très éclectque, Fortune excellait tant dans le swing que le hard bop, le jazz-fusion, le hard salsa (aussi appelé salsa dura) et le free jazz. Décrivant sa polyvalence comme musicien, Fortune avait déclaré au cours d’une entrevue qu’il avait accordée au site All About Jazz en 2006: “The thing that I love about it is that the music itself has no boundaries. It expands itself as far as your imagination can go.”
Mais contrairement à d’autres admirateurs de John Coltrane, Fortune n’avait jamais été un simple imitateur et avait toujours un style très personnel. Comme le critique John S. Wilson l’écrivait dans le New York Times en 1975, Fortune avait su conserver ‘’he full tonal qualities of his instruments in much the same way that Duke Ellington's great baritone saxophonist. Harry Carney, did. Richness and completeness of tone are combined with great facility in almost everything he plays."
Très préoccupé par le sort du peuple afro-américain, Fortune avait précisé: “It’s a travesty for Malcolm X, Martin Luther King Jr., Langston Hughes and others to have said what they said and for us to be where we are at today. I saw jazz as a step up. So how can we step up to be more accountable, reliable and understandable? I am more concerned about my people recognizing their worth than I am about jazz.”
Fortune avait toujours joué de façon très intense. Décrivant le style de Fortune, un critique avait commenté:
‘’To watch Fortune play alto saxophone is equivalent to being in the eye of a hurricane with winds blowing at 160 miles per hour. He plays with the riveting intensity of an improvisational jazz wizard dispensing notes sharper than Othello’s dagger dripping with callisthenic rhythms that dare to explode the sun. Fortune once remarked, “When I play I’m playing for real.” He is the living torch, playing in the tradition of influential giants John Coltrane, Sonny Rollins and Charlie Parker.
Même s’il était d’abord saxophoniste alto, Fortune était devenu avec les années un multi-instrumentiste accompli et excellait aussi aux saxophones soprano, ténor et baryton. Il jouait ainsi de la clarinette et de la flûte. Saxophoniste sous-estimé, Fortune n’avait cependant pas toujours obtenu la reconnaissance qu’il méritait pour tout ce qu’il avait apporté au monde du jazz.
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
0 notes
photos-car · 1 year ago
Link
0 notes
suis-nous · 2 years ago
Link
0 notes
vinelge · 2 years ago
Text
Beatles : chronique d'une mort annoncée
Ce mois d’avril marque les cinquante-trois ans de la séparation du plus grand groupe de l’Histoire du rock d’Angleterre du Nord-Ouest ; The Quarrymen plus one random guy, plus souvent désignés sous le nom de Beatles.
Depuis ce funeste printemps de 1970, les beatlezouzes se morfondent. Figés dans une attente stupéfaite, ils réécoutent In My Life en boucle et pleurent devant la rediffusion du Ed Sullivan Show de 64, s’interrompant de temps à autre pour consulter des forums où, ensemble, ils abordent l’éventualité d’un sexual intercourse entre Lennon et McCartney. Cette situation est dramatique.
Des deux remèdes que sont la thérapie facturée et le fin travail de l’exégète, lequel choisir ? tout esprit logicien, avisé des honoraires exorbitants pratiqués par les psychiatres conventionnés secteur II, préférera sans nul doute le second. Lui incombe alors la tâche lourde, dense, mais ô combien féconde de s’expliquer la scission du quatuor mythique, dont le téléfilm Magical Mystery Tour déjouera sans doute à jamais l’épreuve du temps.
Ride, youth !
Les Beatles sont britanniques, comme beaucoup d’autres avant eux et tous les quatre à peu près en même temps, du moins au début. Ils voient le jour entre 1940 et 1943, au sommet de l’occupation nazie en France qui, visiblement, n’engendrait aucun trouble psychosomatique du côté de l’Albion.
Délaissant son emploi d’infirmière, Mary McCartney s’occupe à plein temps du petit James, qui la remerciera plus tard en changeant de prénom. Délaissant son fils, Alfred Lennon quitte le foyer familial pour se dédier à sa plus grande passion : vivre sous le seuil de pauvreté.
Les deux enfants se rencontrent à la fin des années cinquante, lors d’une fête de village près de Liverpool (actuel 7e de Premier League). Lennon est leader d’un groupe de skiffle amateur ayant déjà été évoqué à la deuxième ligne de ce texte (par aversion pour les répétitions, le nom dudit groupe sera donc mentionné ici à travers un subtil anagramme, afin que quiconque le désire puisse tout de même s’y retrouver au prix d’un minuscule effort : « Then query arm »).
Après avoir fait démonstration de ses skills, Paul se voit enjoindre d’intégrer la formation susnommée, ce qu’il accepte. Les Q… sont ainsi au complet, si l’on excepte George Harrison, qui viendra quelques mois plus tard. Les Beatles aussi, d’ailleurs, sauf si l’on considère Ringo Starr comme un membre du collectif à part entière.
It works from the fire of god
En attendant d’être dans le vent, nos quatre garçons s’époumonent dans les caves insalubres des pubs de Liverpool, puis se produisent à Hambourg, où plusieurs sources leur attribuent de premières expériences hétéro-curieuses. En 1961, une rencontre avec le disquaire Brian Epstein bouleverse le cours de leur carrière, jusqu’ici un peu plan-plan.
Brian a le nez creux ; dans le milieu du spectacle, cette caractéristique est utile à un certain nombre de manœuvres. Il reconnaît à la bande un large potentiel, quoiqu’étant un peu rebuté par son allure prolo – sa première directive consistera d’ailleurs à lui imposer le costume.
Après avoir essuyé le refus de nombreuses maisons de disques, le désormais manager des Beatles frappe à la porte de Parlophone, filiale du groupe EMI, dont le directeur George Martin accepte de tester le quatuor. Pendant l’audition, celui-ci se surprend à battre la mesure du pied droit. Pour lui, c’est un signe : il faut les engager sur-le-champ. Notons que Martin était alors paraplégique.
L’odeur du succès fait frémir les grosses narines de Brian ; à raison : en quelques mois, son groupe de clopinards est passé en haut de l’affiche. L’Angleterre est charmée. Il s’agit maintenant de conquérir l’Amérique.
En débarquant chez l’oncle Sam, nos colons du rock constatent que son peuple est déjà converti. Seule une poignée d’arriérés voue encore un culte aux vocalises gutturales des crooners obèses ; mais elle ne montre pas la moindre hostilité, trop occupée à brûler quelque sorcière dans un coin du Texas sur un air de Billie Holiday.
Tout se passe trop bien pour durer. Au détour d’une interview, Lennon critique vivement l’Évangile selon St-Matthieu : « il y a trop de points-virgules et de noms propres, on y comprend rien ». La polémique qui s’en suit reste l’un des plus grands scandales qu’aient connus les États-Unis, avec l’affaire Lewinsky et Burger King Foot Lettuce. Les Beatles deviennent la cible d’émeutes et de sabotages. Le coup de grâce est donné par Sempé, stagiaire au New-Yorker, dans une caricature où le tarin de Ringo est représenté de façon désavantageuse. C’en est trop : l’Amérique et les concerts, c’est over.
Bien heureusement, nos dudes ne souffriront en rien de cette polémique ; au contraire, ils peuvent se consacrer exclusivement à la production et deviennent par ailleurs plus rares – donc plus désirables, comme le prouve chaque jour la disparition de Michel Petrucciani.
The grenouillesque vanishing of Mr. Epstein
La vie de Brian et de ses protégés se partage désormais entre les salles d’écriture et les studios d’enregistrement. Ils s’amusent à contourner les fréquentes surinterprétations de leurs lyrics en composant des morceaux foutraques (pour le plus grand plaisir de Macca, grand adepte de rimes en « -dooda » et « -bloogaboo »). Le plus célèbre de ces titres reste sans doute I Am The Walrus, mais citons également Getting Better et son « I used to be cruel to my woman, I beat her » qu’aucun motif autobiographique ne semble justifier, John Lennon n’ayant pas participé à l’écriture.
Leur popularité est telle que les Beatles sont parfois cités en tant que créateurs de mouvements qu’ils ont seulement contribué à démocratiser, comme Charles de Gaulle, qui s’accapara le « gaullisme » institué dix ans plus tôt par le cycliste Charly Gaul.
Ainsi, on leur attribue souvent la paternité de la pop baroque, qui connut d’honorables représentants en deçà et outre-Atlantique. On compte parmi eux The Left Banke ou encore les Bee Gees, qui, menés à cette époque par Robin Gibb — surnommé the goat en raison de son falsetto chevrotant — ont bel et bien connu une carrière respectable, malgré leur rôle majeur dans les funestes dérives du disco-mmercial (aussi appelé disco-casien).
Mais qu’importe : pour l’heure, Brian Epstein peut se reposer et contempler sa création. Il a donné naissance au plus grand groupe de tous les temps ; sa renommée est maintenant définitive ; l’avenir s’annonce radieux. Pourtant, voilà que les nuages de l’ennui mordent l’azur de sa blue plaque anthume. Les Anglais sont sensibles aux signes d’Éole — un des nombreux traits qu’ils partagent avec les batraciens. Optant immédiatement pour une réorientation, Eppy choisit de poursuivre dans l’au-delà son rêve d’enfant : devenir le Jean-Baptiste Grenouille du cocktail médicamenteux.
Cinquante ans avant un autre Epstein, il trouve la mort dans des circonstances mystérieuses et par une chaude nuit d’août. Précurseur, assurément.
Falling from Charybde to Scylla
Le patron n’étant plus de ce monde, nos Liverpuldiens s’emmerdent. Lassés de ne subir cette incommodité qu’au sens figuré, ils décident de partir en Inde.
Leur séjour dure trois mois et se révèle d’une grande fructuosité. George ramène d’Orient un riche bagage pseudo-philosophique, John une anorexie et Paul une maladie vénérienne. Aucune source ne permet de confirmer la présence de Ringo lors du voyage, ce dernier ayant donc officiellement disparu durant cette période.
À leur retour, l’ambiance est houleuse. John se rend en studio d’enregistrement au bras de sa compagne, la plasticienne japonaise Yoko Ono, ce qui contrarie énormément Paul, allergique aux phtalates et nippophobe convaincu. Le point de non-retour est atteint en 1969, lorsque George aperçoit l’incruste en train de subtiliser l’un de ses Digestive Biscuits et la traite de « pute » (qu’il est désagréable de retranscrire pareille goujaterie ! mais l’Histoire est faite de mots durs).
George, par ailleurs, est agacé par l’omnipotence de Macca. Au comble de la frustration, il quitte provisoirement le groupe pour mieux le réintégrer une semaine plus tard, tirant une gueule légèrement moins longue ; un peu comme un enfant de six/sept ans qui, après s’être fait gronder, confectionne un baluchon semblable à celui Niels Holgersson, claque la porte, fait cinquante mètres puis fond en larmes et revient à la maison en courant (étape nécessaire à la construction d’un individu sain).
We all loved each other so much
Quand il traverse une crise apparemment irrémédiable, un couple décide parfois de faire un enfant, comme les punaises sécrètent leur odeur lorsqu’elles se sentent en très mauvaise posture. Pour les Beatles, l’enfant – ou la sécrétion, c’est selon – fut Get Back, projet laborieux et confus de part en part. L’aboutissement de cette entreprise appartient cependant à l’Histoire : l’un des concerts les plus mythiques du XXe siècle, au même rang que Queen à Wembley en 1985 ou Tiny Tim au Montague Grange Hall onze ans plus tard.
Le 30 janvier 1969, un bourdonnement se répand dans le ciel brumeux de Londres : c’est sur le toit de la maison de disques Apple Corps que sera enregistré le prochain album.
L’évènement est filmé par une équipe de télévision, et fut récemment diffusé dans son intégralité. Eh bien, quoiqu’il en coûte, il faut le dire ici : entendre trois fois la même musique en vingt minutes peut être terriblement agaçant — Beatles ou non, ça ne change rien à l’affaire.
Dieu seul sait ce que seraient nos quatre trublions si une descente de police n’avait mis fin au (malgré tout) légendaire Rooftop Concert : il y a fort à parier que les Fab Four, au moment où sont rédigées ces lignes, entameraient la dix-millième prise de Dig A Pony — « the good one », selon McCartney. Si l’intervention des forces de l’ordre peut s’expliquer par une série d’irrégularités logistiques, elle reste communément imputée à Billy Preston (invité pour l’occasion), celui-ci ayant catégoriquement refusé de se grimer en blanc.
Les Beatles parviendront tout de même à réaliser l’album Let It Be, assistés de l’un des producteurs les plus en vue des sixties : The Dwarf Torpedo, Phil Spector.
Malgré ce beau bébé et tous les efforts de rabibochage entrepris depuis plus d’un an, John fait part de son intention de quitter le navire en septembre 1969, ce dont la presse n’est pas informée. Il faut attendre le mois d’avril 1970 pour que Paul McCartney, qui apprécie beaucoup la lumière, annonce publiquement le divorce sans consulter qui que ce soit. Classe.
On the futility of hot-cold blowing
C’est la guerre. John et Paul ont désormais leurs ronds de serviette sur les plateaux télé. D’un air indifférent, ils questionnent les présentateurs : « est-ce qu’il te parle de moi...? ». Chacun évoque avec délice la possibilité d’une reformation avant de revenir sur ses pas la semaine suivante, plus remonté que jamais. Ils se disputent les droits de leurs morceaux, décomptant leurs contributions à la syllabe.
De son côté, George a sorti un excellent album au début des années 70. Depuis, il joue les René Guénon lorsqu’il ne trompe pas sa femme. Ringo existe. Si quelqu’un a des nouvelles…
Les choses se tassent un peu. Lennon est devenu père au foyer ; McCartney parcourt les États-Unis avec son épouse au sein des Wings ; la femme de Harrison est partie avec Eric Clapton ; Starr va bien (on a reçu une photo : il porte des lunettes de soleil et fait le signe « peace » avec les doigts). Ils se revoient de temps en temps, discutent le bout de gras en prenant bien soin de ne pas aborder de sujets sensibles.
Les eighties approchent à grands pas. Ringo va bientôt amorcer l’extraordinaire processus d’embellissement qui l’imposera pour l’éternité comme the one and only good-looking british elder. John se consacre de nouveau à la musique. Son deuxième fils a maintenant cinq ans : à présent, il subviendra à ses propres besoins.
Sur scène, George Harrison joue du jirambzigu.
Tout est calme… Il y a du drame là-dessous.
(Death)^2
Les Boys ont fait l’objet d’une forme nouvelle de fanatisme, au même titre que Jim Jones ou Dionysos, en son temps.
Cette position, à certains égards enviable, comporte évidemment ses revers ; John Lennon l’apprendra à ses dépens. « Give me something that’s not cold », écrit-il dans Double Fantasy. Un mois plus tard, Mark David Chapman, tout plein d’un séidisme maladroit, croit bon de le réchauffer en lui logeant quatre balles de revolver dans la poitrine.
Ainsi le Working Class Hero s’éteint-il, un soir de décembre, à l’entrée du Dakota Building et des années 80, laissant derrière lui d’innombrables démos ; quelques royalties ; des actes de naissance – dont deux mentionnent clairement son nom – et des contraintes non négligeables en vue d’une éventuelle réunification.
Quinze ans après, le projet Anthology et ses arrangements laurent-voulziesques constitueront une tentative de résurrection par la profanation ; en vain, et c’est peut-être une bonne chose. Dans le même temps, George Harrison enfoncera le clou en développant un cancer.
Conclusion
Rien n’est plus à rattraper. En 1998, les Beatles peuvent enfin expirer, échappant in extremis au y2k.
Comment, à l’écriture de ces lignes, ne les point noyer de larmes ? Lourdes larmes d’un deuil enfin mûri, mais d’abord larmes de peine et de dégoût…
Car la moustache de George n’est plus. Les mop-tops ont perdu de leur superbe. Yoko a sûrement sniffé les cendres de son défunt mari. Ringo est positif au Covid pour la cinquième fois.
Et pendant ce temps, quelque part en ce bas monde, Paul McCartney entonne joyeusement Martha My Dear, décidément increvable et absolument pas écœuré. Le flétrissement neurologique aide sans doute un peu, certes.
Mais tout de même, quel manque d’élégance.
Triste Sir...
0 notes
news24fr · 2 years ago
Text
Une entreprise anglaise de traitement des déchets appelée "Lord of the Bins" a reçu l'ordre de changer de nom par la société qui détient les droits de licence sur les titres fantastiques emblématiques de JRR Tolkien. Le différend juridique est le dernier d'une série d'escarmouches entre les entreprises de la Terre du Milieu et les petites entreprises rendant hommage au travail de Tolkien.Basée à Brighton, 'Lord of the Bins' est une entreprise de deux personnes qui collecte les déchets ménagers et commerciaux. Ses propriétaires, Nick Lockwood et Dan Walker, ont déclaré au Sun la semaine dernière qu'ils avaient récemment reçu une lettre de cessation et d'abstention de Middle-Earth Enterprises leur ordonnant de renommer leur entreprise et d'abandonner leur slogan : "Un anneau pour tout enlever." "Vous avez utilisé des noms et des slogans très similaires au Seigneur des Anneaux", la lettre aurait lu. « Votre activité constitue une violation des droits de marque de notre client », il a poursuivi en indiquant que les propriétaires de franchise se réservaient le droit de "demander des dommages et intérêts" sur la compagnie des poubelles "activité illégale".Lockwood a déclaré au journal que l'activité de collecte des déchets se poursuivrait, même après que lui et Walker aient dépensé des milliers de livres pour le changement de marque. "pour apaiser une entreprise de plusieurs milliards de livres.""Si nous n'arrivons pas à l'heure, personne ne jettera son DVD du Seigneur des Anneaux à la poubelle." il a dit. « Et s'ils font un carton au box-office, je ne pense pas que plus de gens appelleront pour la collecte des déchets. C'est juste une tactique d'intimidateur.JRR Tolkien a vendu les droits de "Le Hobbit" et "Le Seigneur des Anneaux" à United Artists en 1968. Middle-Earth Enterprises, anciennement connue sous le nom de Tolkien Enterprises et détenue par plusieurs sociétés de production cinématographique au fil des ans, a été en charge de droits de licence sur la franchise depuis la fin des années 1970. EN SAVOIR PLUS: Le triste état de la fantasy à l'écran, 20 ans après "Le Seigneur des anneaux" Au cours de cette période, la société a intenté une action en justice contre un certain nombre de petites entreprises qu'elle accusait d'avoir enfreint sa propriété intellectuelle. Un pub de Southampton nommé "The Hobbit" a reçu l'ordre de changer de nom et de supprimer ses cocktails "Frodo" et "Gandalf" en 2012, tandis que "The Hungry Hobbit", un café de Birmingham, a reçu une ordonnance similaire en 2011.La société elle-même a été poursuivie par la succession de Tolkien en 2012, les descendants de l'auteur faisant valoir que Middle-Earth Enterprises n'avait pas le droit de concéder sous licence des jeux vidéo basés sur ses œuvres. Le différend a été réglé à l'amiable en 2017. Vous pouvez partager cette histoire sur les réseaux sociaux : Suivez RT sur
0 notes
beatlesonline-blog · 2 years ago
Link
0 notes
blogapart3bis · 5 years ago
Link
https://ift.tt/2y4drXf
Attention: monument! Quand Magma, sort un nouvel album, c’est toujours un événement, à plus forte raison quand celui-ci s’appelle Zëss et s’annonce comme la conclusion d’une carrière de cinquante ans.
Oui, cinquante ans. Un demi-siècle au service du zeuhl, un univers musical unique, mélange de rock progressif symphonique, de jazz contemporain hypnotique et d’un style vocal centré autour d’un langue inventée, le kobaïen. Rien que ça.
Zëss, sous-titré Le jour du néant, compte en apparence huit pistes pour trente-huit minutes. En apparence seulement, parce qu’il s’agit d’un unique morceau, éventuellement encadré par un prologue et un épilogue, mais qui s’écoule sans interruption.
Il faut savoir que Zëss – « maître » en kobaïen – est, à l’origine, un morceau ancien. Il a été composé déjà à la fin des années 1970 et souvent joué en concert par le groupe et qui, ici, est repris et finalisé.
Zëss, c’est donc une sorte de voyage musical, souligné par une ligne rythmique hypnotique à la batterie, basse et piano qui court tout au long du morceau principal et sur lequel viennent se greffer plusieurs tableaux. Et là, l’album se fait tour à tour symphonique (avec l’Orchestre philharmonique de Prague), récité, rock, jazz, voire gospel.
Première constatation: la musique de Magma est toujours aussi impressionnante et, quelque part, unique. Deuxième constatation: alors que je m’attendais à quelque chose de sombre, c’est au contraire un album lumineux, joyeux même.
Une sorte de célébration qui commence avec « Da Zeuhl Wortz Dëhm Wrëhntt », l’incantation initiale de Christian Vander (qui se poursuit en kobaïen sur « Dïwööhr Spraser ») et qui culmine avec « Zï Ïss Wöss Stëhëm » et ses chœurs liturgiques.
Et, à vrai dire, « liturgique » est un qualificatif qui s’applique plutôt bien à Zëss. Mais pas de la liturgie occulte et ténébreuse, mais vraiment un truc solaire, une fin des temps qui marquerait le début d’un renouveau.
Alors, oui, dit comme ça, ça ne fait peut-être pas envie. Je vous l’avoue: la musique de Magma n’est pas forcément faite pour tout le monde. Pour ma part, je n’irais pas jusqu’à dire que je suis tombé dedans quand j’étais petit – je n’ai découvert Magma qu’il y a une dizaine d’années – mais c’est dans mes références culturelles.
D’ailleurs, ça me rappelle beaucoup les musiques présentes dans les films de Jean Yanne des années 1970 (on voit d’ailleurs Magma dans Moi y’en a vouloir des sous!). Mais, du coup, si votre approche du prog commence vers Marillion et finit à Dream Theater, le côté « comédie musicale kitschouille » risque de piquer un peu.
Cela dit, en apparence, la musique de Magma est plutôt simple, avec cette ligne rythmique dont je parlais précédemment et qui sert de base à de multiples variations instrumentales. Et vocales, parce que dans Zëss, la voix est un instrument à part entière, entre les incantations de Vander et les chœurs.
Voila, c’est Magma. C’est hors-norme, fou. Ce n’est pas un album qu’on peut recommander, parce que c’est tellement loin d’un peu tout ce qui se fait que c’est probablement « on aime ou on aime pas » et peu de choses au milieu. Pour ma part, si je ne classerai pas Zëss dans les meilleurs albums de l’année, c’est sans doute un des plus marquants.
C’est peut-être le tout dernier album de Magma, la conclusion d’une carrière unique, de cinquante ans. Si c’était le cas, ce serait… satisfaisant. Une belle épitaphe.
« Aujourd’hui est le jour où nous allons mourir et je te dis merci. »
Bonus: une vidéo « making-of » de l’album
https://www.youtube.com/watch?v=xCF9-k_LnOg
L’article <span class='p-name'>Magma: Zëss</span> est apparu en premier sur Blog à part.
Tumblr media
Pour soutenir Blog à part / Erdorin:
Blog à part est un blog sans publicité. Son contenu est distribué sous licence Creative Commons (CC-BY).
Si vous souhaitez me soutenir, vous pouvez me faire des micro-dons sur Flattr, sur Liberapay, sur MyTip ou sur uTip (si vous n'avez pas de sous, uTip propose également de visionner des pubs). Je suis également présent sur Tipeee pour des soutiens sur la longue durée.
2 notes · View notes
kafunel · 2 years ago
Text
L'histoire De La Publicité : De 1836 à Nos Jours. Si la publicité au sens large est aussi ancienne que le commerce lui-même, l’histoire de la publicité moderne a commencé en 1836 quand Emile de Girardin a eu l’idée de publier dans son journal les premières annonces commerciales. Nous vous proposons de retracer l’évolution de la publicité, des premières affiches à l’ère de l’Internet en passant par les publicités télévisées. La Publicité : Son histoire De 1836 à Nos Jours Emile de Girardin Les premières annonces publicitaires Le 16 juin 1836 marque le début de l’histoire de la publicité dans les médias. Alors que la Révolution industrielle bouleversait le monde du commerce, Emile de Girardin eut l’idée d’insérer dans son journal la Presse les premières annonces commerciales. Ces publicités lui permirent d’optimiser la rentabilité de son journal en baissant le prix et en gagnant de nouveaux lecteurs. Cette idée révolutionnaire fut immédiatement copiée par ses concurrents. Ainsi, dès 1896, Le Figaro devait plus de 37% de ses recettes à la publicité. Les affiches publicitaires On s'arrête, on réfléchit Le début du XXe siècle correspond à un autre tournant dans l’histoire de la publicité. Les affiches publicitaires, de plus en plus collectionnées, s’élèvent au rang d'œuvre d'art grâce notamment à Jules Chéret, Henri de Toulouse-Lautrec et Leonetto Cappiello. Ces artistes simplifient, chacun à leur manière, les formes et les couleurs des affiches de manière à les rendre plus attirantes. Parallèlement, les logos de marques font leur apparition sur les emballages, avant de s’étendre vers 1920 aux produits dérivés (boîtes d'allumettes, cendriers…) De nouveaux médias au service de la publicité L'histoire De La Publicité De 1836 à Nos Jours Au cours du XXe siècle, l’histoire de la publicité a été marquée par l’apparition de nouveaux médias comme la radio en 1922. Les premiers spots publicitaires y ont été diffusés dès 1928. A lire aussi Le Trophée Tilila contribue à améliorer les représentations des femmes dans la publicité Avec la radio, la publicité a pris une dimension musicale et a associé pour la première fois un slogan oral et un visuel (comme le célèbre slogan de Cassandre "Dubo, Dubon, Dubonnet"). Quant aux premiers spots télévisés, ils sont apparus en France en 1968. la_presse_grande_ 1836, naissance de La Presse d'Emile de Girardin Dès lors, la publicité est devenue un élément crucial de compétitivité, les grands groupes rivalisant de créativité et de budget pour lancer d’onéreuses campagnes publicitaires à la radio et à la télévision. La publicité aujourd'hui La pub, et si on en parlait Parallèlement à la diversification des supports de diffusion, des premières annonces aux bannières Internet actuelles, l’histoire de la publicité a vu naître de nouvelles formes de messages publicitaires. Le shockvertising, utilisé par exemple par les campagnes de Sécurité Routière, repose ainsi sur l'aspect choquant des images de la publicité. Par ailleurs, depuis les années 1970, la publicité constitue un véritable phénomène culturel, allant jusqu’à inspirer des émissions télévisées comme Culture Pub et des musées. Le Musée de la publicité à Paris présente : ��� • 50.000 affiches anciennes (du XVIIIe siècle à la Seconde Guerre mondiale)♦&nbsp;• 50.000 affiches contemporaines (de 1950 à aujourd’hui)♦&nbsp;• plus de 20. 000 films publicitaires, français ou étrangers (des années 1930 à aujourd’hui)♦&nbsp;• des annonces de presse (plus de 30.000), des spots radio, des objets promotionnels…
0 notes
buzzkafunel · 2 years ago
Text
L'histoire De La Publicité : De 1836 à Nos Jours. Si la publicité au sens large est aussi ancienne que le commerce lui-même, l’histoire de la publicité moderne a commencé en 1836 quand Emile de Girardin a eu l’idée de publier dans son journal les premières annonces commerciales. Nous vous proposons de retracer l’évolution de la publicité, des premières affiches à l’ère de l’Internet en passant par les publicités télévisées. La Publicité : Son histoire De 1836 à Nos Jours Emile de Girardin Les premières annonces publicitaires Le 16 juin 1836 marque le début de l’histoire de la publicité dans les médias. Alors que la Révolution industrielle bouleversait le monde du commerce, Emile de Girardin eut l’idée d’insérer dans son journal la Presse les premières annonces commerciales. Ces publicités lui permirent d’optimiser la rentabilité de son journal en baissant le prix et en gagnant de nouveaux lecteurs. Cette idée révolutionnaire fut immédiatement copiée par ses concurrents. Ainsi, dès 1896, Le Figaro devait plus de 37% de ses recettes à la publicité. Les affiches publicitaires On s'arrête, on réfléchit Le début du XXe siècle correspond à un autre tournant dans l’histoire de la publicité. Les affiches publicitaires, de plus en plus collectionnées, s’élèvent au rang d'œuvre d'art grâce notamment à Jules Chéret, Henri de Toulouse-Lautrec et Leonetto Cappiello. Ces artistes simplifient, chacun à leur manière, les formes et les couleurs des affiches de manière à les rendre plus attirantes. Parallèlement, les logos de marques font leur apparition sur les emballages, avant de s’étendre vers 1920 aux produits dérivés (boîtes d'allumettes, cendriers…) De nouveaux médias au service de la publicité L'histoire De La Publicité De 1836 à Nos Jours Au cours du XXe siècle, l’histoire de la publicité a été marquée par l’apparition de nouveaux médias comme la radio en 1922. Les premiers spots publicitaires y ont été diffusés dès 1928. A lire aussi Le Trophée Tilila contribue à améliorer les représentations des femmes dans la publicité Avec la radio, la publicité a pris une dimension musicale et a associé pour la première fois un slogan oral et un visuel (comme le célèbre slogan de Cassandre "Dubo, Dubon, Dubonnet"). Quant aux premiers spots télévisés, ils sont apparus en France en 1968. la_presse_grande_ 1836, naissance de La Presse d'Emile de Girardin Dès lors, la publicité est devenue un élément crucial de compétitivité, les grands groupes rivalisant de créativité et de budget pour lancer d’onéreuses campagnes publicitaires à la radio et à la télévision. La publicité aujourd'hui La pub, et si on en parlait Parallèlement à la diversification des supports de diffusion, des premières annonces aux bannières Internet actuelles, l’histoire de la publicité a vu naître de nouvelles formes de messages publicitaires. Le shockvertising, utilisé par exemple par les campagnes de Sécurité Routière, repose ainsi sur l'aspect choquant des images de la publicité. Par ailleurs, depuis les années 1970, la publicité constitue un véritable phénomène culturel, allant jusqu’à inspirer des émissions télévisées comme Culture Pub et des musées. Le Musée de la publicité à Paris présente : ♦ • 50.000 affiches anciennes (du XVIIIe siècle à la Seconde Guerre mondiale)♦&nbsp;• 50.000 affiches contemporaines (de 1950 à aujourd’hui)♦&nbsp;• plus de 20. 000 films publicitaires, français ou étrangers (des années 1930 à aujourd’hui)♦&nbsp;• des annonces de presse (plus de 30.000), des spots radio, des objets promotionnels…
0 notes
photos-car · 2 years ago
Link
0 notes
des-villes · 5 years ago
Text
NEWTON-LE-WILLOWS mars 2019
Le drapeau européen flotte à nouveau sur le parvis du Pied Bull, le pub historique de Newton-Le-Willows.
A ma grande crainte, j’ai remarqué qu’il avait été ôté en 2017, un an après le référendum. Mais peut-être que sous la pression, et dû au fait qu’une quelconque serveuse polonaise y travaille, les consommateurs ont réussi à convaincre les propriétaires[1].
C’est du moins ce que j’ose espérer dans mes rêves les plus fous. Car St Helens, borough[2] dont Newton dépend, a quand même voté à 58% pour le Brexit.
Cette ancienne ville minière nichée entre Liverpool et Manchester[3] a, depuis les années 1970s, souffert de la crise économique, et ces jours-ci, son seul fait de gloire est la réputation de son club de rugby league (rugby à 13).
Malgrè l’investissement conséquent de l’Union Européenne au cours des dernières décennies, les habitants du boroughont donc jugé bon dans leur grande majorité de déposer un bulletin ‘Leave’ dans l’urne le 23 Juin 2016.
En anglais, on appelle çà ‘turkeys voting for Christmas’ (littéralement ‘dindes votant pour Noël’; ou, si vous préférez, et pour parler plus crûment: se tirer une balle dans le pied).
J’imagine que, comme dans tout référendum, ils ont voulu envoyé un gros ‘Fuck you’ à l’encontre du gouvernement conservateur dirigé à l’époque par David Cameron -qui a suggéré le vote. Bernés par les populistes Boris Johnson, Nigel Farage et le très versaillais Jacob Rees-Mogg (https://en.wikipedia.org/wiki/Jacob_Rees-Mogg), ils sont tombés dans le panneau et se sont trompés de cible.
Voter pour une sortie de l’Union Européenne pour protester contre la politique d’austérité du Conservative Party? La belle affaire: çà paraît abérrant, mais c’est pourtant la réalité politique de St Helens et de moultes petites villes post-industrielles d’Angleterre et du Pays de Galles…  
Newton-Le-Willows, située à l’est du borough, est sans doute l’exception qui confirme la règle: le mile qui sépare la gare flambant neuve de l’extrémité de la High Street -rue où nous vivons- est en pleine gentrification. Non, non, çà n’est pas une blague. En l’espace de cinq ans, de nouveaux pubs, boutiques indépendantes, cafés, restaurants et même un hôtel ont ouvert. L’endroit est devenu une destination à part entière, le week-end notamment. A cela, il faut ajouter des parcs, l’historique marché d’Earlestown à quelques encablures, et les courses hippiques de Haydock -à trente minutes à pieds de chez nous. Ces dernières sont cependant à consommer avec modération ; le mois dernier, une baston surplace a dégénéré, laissant mères de familles et bambins en pleurs:https://www.mirror.co.uk/sport/horse-racing/haydock-races-marred-huge-brawl-14009101.
Nonobstant, depuis notre installation ici en 2012, j’ai pris goût à la campagne environnante. Ici, contrairement à la France peut-être, habiter en semi-cambrousse peut ne pas être déprimant.
Si j’osais, je dirai même qu’il y a plus d’animation ici un samedi soir qu’à Versailles. Et l’esprit communautaire fait des merveilles (mini festival de bières locales prochainement par exemple). Avec un peu d’imagination, on pourrait presque se croire en Hollande.
Ajoutons à cela que la ville se situe à 2h30 de l’Ecosse et de Londres, et à un peu plus d’ 1 heure des montagnes du Pays de Galles et du Lake District.
Newton-Le-Willows et sa High Street donc, bien desservis et bien achalandés, n’ont aucune raison d’avoir voté pour le Brexit. Les évènements des derniers (marche londonienne anti-Brexit; pétition) et des prochains jours (nouveaux votes à l’assemblée) pourraient bien compromettre l’existence du Brexit, ce qui serait évidemment une très bonne chose.
Dans le cas contraire, il nous faudra envisager une vie à la Candide, vivre en autarcie et cultiver notre jardin.
[1]Rectification tardive pour la réapparition du drapeau européen : j’ai appris via la presse locale qu’il y a deux mois, notre député, un député européen et des universitaires (dont un rital) ont tenu un meeting sur les méfaits du Brexit au Pied Bull.
[2]sorte de mini-département ou communauté de communes.
[3]par contraste, ces deux villes ont voté contre le Brexit à environ 60%.
0 notes
rollingstonemag · 7 years ago
Photo
Tumblr media
Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/40-plus-grands-albums-punk-de-temps/
Les 38 plus grands albums punk de tous les temps
Tumblr media
Les brûlots contestataires et les merveilles sur deux accords qui ont révolutionné le rock : tour d’horizon des meilleurs albums punk
Ramones, Ramones (1976)
En février 1976, lorsque les Ramones enregistrent leur premier album pour 6 400 dollars, leur programme est simple : “Éliminer le superflu pour se concentrer sur le fond”, comme le racontera Tommy en 1999. Difficile cependant de comprendre ce qui fait de ce disque, né de la fureur créatrice de quatre exclus de la culture ado mainstream de l’époque, l’un des plus géniaux, des plus influents et des plus durables de l’histoire du punk. En grand échalas pop, Joey scande “Hey ho, let’s go!” au début de “Blitzkrieg Bop”. Le guitariste Johnny réduit Dick Dale et Bo Diddley au staccato de “Beat on the Brat” et de “Loudmouth”. Dee Dee, bassiste et parolier, écrit sur ce qu’il connaît (la drogue, le désespoir, la prostitution) dans un style si télégraphique qu’il en est brillant. Le batteur, Tommy, qui a travaillé comme ingénieur du son sur des sessions de Jimi Hendrix, a coproduit Ramones en conservant sa concision et sa pureté. “Nous pensions pouvoir devenir le plus grand groupe du monde”, se souviendra Johnny. D’une certaine façon, c’est ce qui est arrivé. Et c’est par là que tout a commencé.
The Clash, The Clash (1977)
Le 3 avril 1977, un groupe de pub rock originaire de Londres, les 101’ers, donnent un concert avec les jeunes teigneux des Sex Pistols. L’avenir “était là, droit devant moi”, se souviendra Joe Strummer, le chanteur et guitariste des 101’ers. Un an plus tard, Strummer sera la voix rauque du Clash, qui se hissera au sommet des charts anglais avec le premier album rageur de son nouveau groupe. The Clash, qui contient des titres hyperpolitisés faisant écho à la colère de la rue, va transformer le punk anglais, qui n’était jusqu’alors qu’une rébellion de la jeunesse, en arme sociale active au travers de titres comme “White Riot”, “London’s Burning” et “I’m So Bored With the U.S.A.”. Strummer et son co- auteur, le guitariste Mick Jones, ne sont pas des agitateurs nés. C’est leur manager, Bernie Rhodes, qui les incite à aborder des sujets d’actualité dans leurs chansons. Mais l’effet, appuyé par le bassiste Paul Simonon et le batteur d’origine Terry Chimes, est décisif. CBS ne sortira l’album aux États-Unis qu’en 1979, en y ajoutant des singles plus récents. L’original demeure la bande-son d’une révolution naissante.
Never Mind the Bollocks Here’s the Sex Pistols, The Sex Pistols (1977)
Selon Johnny Rotten, “si les sessions s’étaient passées comme prévu, la plupart des gens auraient trouvé ça inaudible« . Pour des millions de personnes, cela fut effectivement le cas. Mais lorsque le seul album officiel des Sex Pistols prend d’assaut les charts pop britanniques, les paroles aboyées par Rotten sur l’avortement et l’anarchie terrorisent la nation tout entière. Le résultat n’en demeure pas moins la bible du punk, dont les influences se font sentir dans tout le rock.
Fun House, The Stooges (1970)
« Les Stooges étaient la parfaite incarnation de ce que la musique devrait être”, explique Thurston Moore, de Sonic Youth. Sur le deuxième album du groupe de Detroit (produit par Don Gallucci, le clavier des Kingsmen), cela signifie un chaos garage en avance de presque dix ans sur son époque. Le guitariste Ron Asheton joue aussi peu d’accords que possible (“T.V. Eye” n’en a qu’un), tandis qu’Iggy Pop canalise un psychédélisme tendance mauvais trip et un R’n’B métallique en une véritable débauche hormonale qui va inspirer des générations de bruitistes refoulés.
Entertainment !, Gang of Four (1979)
Gang of Four, véritable synthèse de James Brown, du hip-hop des débuts et du minimalisme des Ramones, fut une véritable force révolutionnaire en quête de justice pour les classes populaires. Le quatuor originaire de Leeds habille ici sa rhétorique marxiste d’un funk enragé et de rythmes disco vengeurs, le tout tailladé par le jeu assassin du guitariste Andy Gill.
Pink Flag, Wire (1977)
Aucun album ne résume mieux les possibilités infinies offertes par la simplicité radicale du punk que ce premier disque de vingt et un titres débités en 35 minutes chrono. R.E.M., Spoon et Minor Threat figurent parmi les groupes à avoir repris des chansons de Pink Flag, qui vont du hardcore façon Rubik’s Cube de “12 x U” au cauchemar tabloïd de 28 secondes de “Field Day for the Sundays” en passant par “Fragile”, la première jolie chanson d’amour punk. “Un album parfait”, comme le décrit Henry Rollins de Black Flag.
Double Nickels on the Dime, Minutemen (1984)
Ces trois gars du peuple originaire de San Pedro, en Californie, n’avaient aucune prétention mais un sacré bagout, et un goût prononcé pour l’analyse politique super-sérieuse comme dans “The Roar of the Masses Could Be Farts”. Tout au long de ce double album de quarante-cinq chansons, le guitariste D. Boon et le bassiste Mike Watt, amis de toujours et respectueux des mêmes valeurs punks, se renvoient la balle de manière jouissive. Comme le dit Boon dans “History Lesson, Part. II”, “notre groupe pourrait être votre vie”. Ils font également des incursions en territoire jazz et folk, et se permettent des reprises de Creedence Clearwater Revival, Steely Dan et Van Halen. Cet éclectisme eut un impact considérable sur des groupes comme les Red Hot Chili Peppers ou Pavement. Hélas, juste au moment où les Minutemen commençaient à jouir d’une notoriété nationale, Boon fut tué dans un accident de voiture, en 1985, peu après la sortie de leur dernier album, 3-Way Tie (For Last).
Damaged, Black Flag (1981)
“We ! Are tired ! Of your abuse ! Try to stop us ! It’s! No uuuuuuse !” (“Nous ! En avons assez ! De nous faire maltraiter ! Essayez de nous arrêter ! Vous ne pourrez pas y arriver !”). Black Flag, qui a perfectionné le genre hardcore made in Los Angeles, est un pur produit punk porté par la guitare démente de Greg Ginn et la rage toxique d’un Henry Rollins bodybuildé. Damaged leur vaudra de signer sur un gros label, qui refusera de sortir le disque sous prétexte qu’il est “antiparents”. Ce qu’il est effectivement, tout comme il est antiflics, anti-TV, antibière, et bien d’autres choses encore.
Los Angeles, X (1980)
X était un groupe bien trop arty pour la scène hardcore de Los Angeles. Dans ses chansons, le couple formé par John Doe et Exene Cervenka dépeint L. A. comme un cauchemar surréaliste peuplé de psychopathes sous acide et de cinéastes hollywoodiens déchus, le tout porté par la guitare rockabilly un rien déglinguée de Billy Zoom. Le disque est produit par Ray Manzarek des Doors, auxquels ils rendent hommage avec une version de “Soul Kitchen” qui aurait fait dresser les cheveux de Jim Morrison sur sa tête.
Singles Going Steady, Buzzcocks (1979)
Ces petits gars de Manchester firent tomber les barrières entre pop et punk grâce à des petits bijoux totalement irrésistibles parlant de colère et d’hormones, comme “Orgasm Addict” ou la chanson de rupture remarquablement mature “Oh Shit!”. Arme punk suprême, le batteur John Maher mène la danse sur “Ever Fallen in Love” comme s’il dirigeait un séminaire sur la sexualité humaine qui aurait affreusement mal tourné.
Horses, Patti Smith (1975)
Avant même qu’il n’existe, le punk avait déjà sa reine : une poétesse du Lower East Side mêlant à l’envi garage-rock sixties et Rimbaud pour créer sa propre vision hallucinée. Avec le guitariste Lenny Kaye, le pianiste Richard Sohl et le batteur Jay Dee Daugherty (mais aussi son copain du CBGB Tom Verlaine, coauteur de l’hommage à Jim Morrison “Break It Up”), elle accouchera du premier album marquant de la nouvelle scène new-yorkaise. Sa maison de disques détestait la photo de pochette signée Robert Mapplethorpe, un cliché abolissant les frontières entre genres, et tout aussi magnifique que la musique qu’il illustre.
Zen Arcade, Hüsker Dü (1984)
Le power trio du Minnesota transgresse toutes les règles du hardcore à trois accords avec ce double concept album racontant l’histoire d’un jeune gars qui quitte un foyer dysfonctionnel pour tenter sa chance en ville. Bob Mould et Grant Hart délaissent par instants les rugissement colériques pour des envolées d’émotion hardcore, mais la musique se permet parfois des élans psychédéliques ou folk déchaînés, jusqu’à l’instrumental final de 14 minutes, “Reocurring Dreams”.
Dig Me Out, Sleater-Kinney (1997)
En clamant haut et fort « I wanna be your Joey Ramone » (Je veux être ton Joey Ramone) en 1996 sur Call the Doctor, Corin Tucker et Carrie Brownstein de Sleater-Kinney lançaient un défi à elles-mêmes et à l’ensemble de la scène indie rock des années 1990. Leur album suivant, Dig Me Out, le relève haut la main. Le groupe venu d’Olympia, alors enrichi de la batteuse Janet Weiss et donc devenu un trio féministe punk, frappe un grand coup, tant avec le rapide et joyeux “Words and Guitar” qu’avec le romantique et tourmenté “One More Hour”.
New York Dolls, New York Dolls (1973)
Comme dit le chanteur David Johansen, “c’est en montrant que n’importe qui pouvait le faire que les Dolls ont influencé le punk”. Agressifs, crades, androgynes et bruyants, ils auront brillé grâce au glam déjanté de “Trash” et “Personality Crisis” tels des Rolling Stones sous acide. Ce premier album des Dolls, produit par Todd Rundgren, est à la fois glauque et arrogant en diable, raison pour laquelle Malcolm McLaren décidera de manager le groupe, avant de créer les Sex Pistols.
Milo Goes to College, Descendents (1982)
Originaires de L. A., les Descendents pensaient que leur premier album serait leur seul et unique disque, le chanteur Milo Aukerman étant sur le point d’entrer à la fac. Si le garçon obtiendra bien son diplôme de biologie, les Descendents deviendront tout de même une institution pop-punk, s’énervant contre leur pitoyable existence de petits-bourgeois sur “I’m Not a Punk” et “Suburban Home”, montrant ainsi le chemin à des groupes comme Green Day et tous les autres participants du festival Vans Warped Tour.
Marquee Moon, Television (1977)
Television a passé des années à jouer au CBGB avant d’arriver à obtenir un son aussi excitant par son ambition que celui des Ramones l’était par sa simplicité. Marquee Moon, qui s’inspire de la poésie surréaliste et du free-jazz, est le chaînon manquant entre la musique psychédélique des sixties et une folie plus agressive. En fait, il s’agit du premier et du meilleur album punk à guitare, qui donne aux rues sombres de New York un air de cour de récréation mystique.
Dookie, Green Day (1994)
Sorti juste après la mort de Kurt Cobain, le premier album de Green Day à paraître sur une major fit l’effet d’un électrochoc salvateur sur la jeunesse US. Dookie est un pur paradoxe : il se compose de quatorze titres parlant de désespoir, assénés avec un zèle digne des Who, mais qui s’avèrent aussi d’imparables tubes pop calibrés pour la radio. Le chanteur Billie Joe Armstrong l’a un jour décrit comme son “journal intime sur ce que c’est d’être un enfant des rues”, avide de rencontres et frustré au dernier degré.
Bad Brains, Bad Brains (1982)
Les Rastas noirs de Bad Brains avaient des racines jazz et reggae, et pourtant ils ont participé à la fondation de la scène hardcore de D.C. avec leur P.M.A (Positive Mental Attitude). Le groupe, qui doit son nom à une chanson des Ramones, était déjà une légende locale en 1982, à la sortie de son premier album uniquement disponible en cassette, sur lequel figure en bonne place le terriblement speed “Pay to Cum”.
Germfree Adolescents, X-Ray Spex (1978)
Parée d’un appareil dentaire et de fringues fluo, l’ado métisse londonienne Poly Styrene hurle des titres comme “Oh Bondage Up Yours!” (“Oh bondage, je t’encule”) sur des explosions de saxo, ou scande “I am a poseur and I don’t care! I like to make people stare!” (“Je suis un poseuse et je m’en fous ! J’aime que les gens me remarquent !”). Ce premier album explosif n’est jamais sorti aux États-Unis, mais grâce au bouche à oreille, il y est devenu un classique qui a influencé Sleater-Kinney, les Beastie Boys et bien d’autres.
Blank Generation, Richard Hell and the Voidoids (1977)
Cofondateur de Television, Richard Hell a inventé ce qu’il appelait “l’art loqueteux” de la mode punk vestimentaire et capillaire. Pour ce premier projet solo, il engagea Robert Quine, un fan du Velvet Underground dont le jeu de guitare abrasif s’avère idéal sur des antichansons d’amour comme “Betrayal Takes Two” et “Love Comes in Spurts”. Avec la chanson qui donne son nom à l’album, Hell nous offre l’hymne punk suprême, véritable libération née du néant.
The Singles, Bikini Kill (1998)
Sur leur premier album, paru en 1991 et disponible uniquement en cassette, Bikini Kill exigeait “le style révolutionnaire pour les filles, maintenant” (“Revolution Girl Style Now”), et c’est exactement ce que le groupe leader du mouvement riot grrrl des années 1990 nous offre avec ce disque. Le meilleur titre de ce best of demeure “Rebel Girl”, sur lequel apparaît Joan Jett, la mère de toutes les rebelles. En entendant la chanteuse Kathleen Hanna hurler “in her kiss, I taste the revolution”(“son baiser a le goût de la révolution”), des milliers de jeunes rebelles se sentirent prêtes à prendre d’assaut les barricades du patriarcat.
Terminal Tower, Pere Ubu (1985)
Alors que le punk en était à ses premiers frémissements à New York et à Londres, il commençait également à poindre à Cleveland, où Pere Ubu créait un “folk industriel” qui, en 1975, sonnait très post-punk. Le point culminant de ce set d’archive est sans aucun doute le glaçant “Final Solution”, un tube sombre dans lequel le chanteur David Thomas hurle sur la guitare brute de Peter Laughner. Ce dernier, qui ne menait pas une vie d’enfant de chœur, est mort alcoolique, à l’âge de 24 ans, mais le groupe qu’il a cofondé existe toujours.
All Mod Cons, The Jam (1978)
Auto-surnommé « le Cappuccino Kid », Paul Weller, le leader du groupe, canalisa la ferveur punk pour en faire naître un revival mod inspiré par les Kinks et les Who. Le troisième album des Jam offre un instantané de la vie londonienne, de “A’ Bomb in Wardour Street” à “Down in the Tube Station at Midnight”, un titre contre les punks de droite.
Vs., Mission of Burma (1982)
« Je pense qu’en fait, nous sommes un groupe prog-rock qui s’ignore, né à l’époque punk, » a déclaré un jour Clint Conley. Mais le groupe de Boston sera le premier à avoir une approche arty du punk, avec son premier single “Academy Fight Song”, en 1980. Vs. est un disque complexe, mais paradoxalement très noisy, comme le prouvent le titre anti-Reagan “That’s How I Escaped My Certain Fate” et l’hypnotique “Trem Two”.
Album Generic, Flipper (1982)
Flipper, qui doit son nom à un dauphin mort que le chanteur du groupe originaire de San Francisco avait trouvé sur la plage un jour de trip sous acide, avait deux bassistes et était spécialiste des longues impros jouées avec une extrême lenteur, comme le titre de 8 minutes “Sex Bomb”, qui referme Generic. Leur liberté insolente a inspiré Kurt Cobain, qui portait souvent un T-shirt Flipper fait maison.
Complete Discography, Minor Threat (1989)
Minor Threat a défini un nouveau code hardcore avec son tube « Straight Edge » en disant non aux drogues et à l’alcool, mais oui à l’intelligence et à la révolte contre le pouvoir. Bien qu’ils se soient séparés assez vite, les leaders de la scène de Washington D. C. demeurent à ce jour une influence majeure grâce à la sincérité avec laquelle Ian MacKaye a prêché la doctrine “straight edge”, qui explique comment introduire des valeurs révolutionnaires dans la vie de tous les jours.
(GI), The Germs (1979)
Les Germs n’ont sorti qu’un album avant que leur chanteur, Darby Crash (un cas désespéré) ne se donne la mort, en décembre 1980. Mais (GI), produit par Joan Jett, définit la norme d’un certain nihilisme made in L. A., qui masque dans un brouhaha hilarant des textes étonnamment nuancés.
Sorry Ma, Forgot to Take Out the Trash, The Replacements (1981)
La preuve absolue que des pochetrons du Midwest peuvent être aussi rapides, bruyants et crades que n’importe quel junkie new-yorkais, avec à la tête du gang le poète Paul Westerberg, qui coasse des textes sur la picole et le désespoir sur la musique “power trash” du groupe. Ce qui les fait vraiment sortir du lot, c’est l’humour qui se dégage de leurs textes (“Je déteste la musique, elle a trop de notes !”).
Fever to Tell, Yeah Yeah Yeahs (2003)
Trois étudiants en art de New York, menés par la bombe Karen O. Cette dernière miaule comme une panthère en chaleur, avant de vous faire saigner le cœur sur le slow tubesque “Maps”.
Walk Among Us, The Misfits (1982)
Glenn Danzig et sa bande de mutants du New Jersey apportent une touche d’ironie bienvenue à la scène hardcore, avec des tubes d’horror-punk comme “I Turned Into a Martian”.
Cut, The Slits (1979)
Ce groupe entièrement féminin, véritable pionnier en son genre, mêle rythmes reggae et guitares punk sur de joyeuses chansons anarchiques comme “Shoplifting”, qui contient les paroles inoubliables “We pay fuck all!” (“nous ne payons rien”).
Unknown Pleasures, Joy Division (1979)
Aucun groupe punk n’exprimera jamais son sentiment d’aliénation mieux que Joy Division. La voix profonde de Ian Curtis et la torpeur glaciale de sa musique ont inspiré des générations de punks gothiques.
13 Songs, Fugazi (1989)
Ian MacKaye, l’ancien leader de Minor Threat, invente un son post-hardcore sur lequel bouger son corps, et avec “Waiting Room”, il signe le meilleur titre punk repris dans les karaokés.
Penis Envy, Crass (1981)
Le collectif britannique Crass incarnait les idéaux anarchistes du punk, et la diatribe antisexiste de Penis Envy était de nature tout aussi radicale.
Enema of the State, Blink-182 (1999)
Une sorte de version potache ultra-efficace du Dookie de Green Day. Ce succès pop-punk est resté dans les classements pendant soixante-dix semaines.
Deep Fantasy, White Lung (2014)
On dirait Black Flag mené par un croisement de Patti Smith et Stevie Nicks. Les chansons sont toutes de véritables explosions de désir.
Fresh Fruit for Rotting Vegetables, Dead Kennedys (1980)
L’album comico-hardcore ultime, contenant les satires hilarantes “California Über Alles” et “Holiday in Cambodia”.
Jon Dolan, David Fricke, Elisabeth Garben-Paul, Andy Greene, Will Hermes, Rob Sheffield, Douglas Wolk, Kathleen Aubert (traduction).
1 note · View note
news24fr · 2 years ago
Text
“NPeu importe ce qu'ils me prennent, ils ne peuvent pas me retirer ma dignité ! Ainsi chante le propriétaire de pub fictif, Ken Dixon, dans le premier épisode de Early Doors, canalisant vigoureusement Whitney Houston tout en pêchant les mégots des urinoirs des hommes.Diffusée il y a deux décennies, cette comédie nordique à combustion lente est devenue un classique culte qui a laissé un public accro en redemander. Se déroulant entièrement dans les limites d'un pub Stockport rugueux et prêt, le spectacle combinait un esprit mordant avec une chaleur de réalisateur envers les habitués imparfaits mais rachetables de Ken dans The Grapes. Seules deux séries, comprenant 12 épisodes, ont été réalisées. C'était toujours un mystère que plus de séries n'aient pas été commandées, bien qu'un succès suite de scène salles à guichets fermés à travers le pays.À une époque où la sous-représentation des perspectives de la classe ouvrière dans les arts fait à nouveau l'objet d'un examen minutieux, il y a lieu de se réjouir qu'à partir de samedi sur BBC Four et iPlayer, les épisodes de Early Doors soient diffusés une autre sortie. Les coscénaristes mancuniens de la série, Craig Cash et Phil Mealey, ont a parlé dans le passé de la difficulté de présenter des comédies à des commissaires dont l'origine sociale signifie qu'ils ne peuvent, pour ainsi dire, pas comprendre la plaisanterie. Le fait que Early Doors ait franchi la ligne était sûrement dû aux antécédents de M. Cash avec La famille Royle, qu'il a co-écrit avec Caroline Aherne. La télévision était ainsi dotée d'un portrait consommé de vies vécues au rythme de répliques brutales, mais sous-tendues, en temps de crise, par un sentiment de solidarité. Lorsque, par exemple, les excentriques Joan et Eddie - la cible de nombreux wisecracks - rencontrent de graves problèmes financiers, c'est l'avare misanthrope de pub, Tommy, qui vient à leur secours.Le passage du temps peut mettre en évidence différents aspects des comédies bien-aimées. Dans les années 1970, Qu'est-il arrivé aux garçons probables ? abordé le déclin industriel à travers l'amitié tendue entre le fier prolétaire Terry Collier et l'ascensionniste Bob Ferris. Vu d'aujourd'hui, il semble évident que Early Doors et The Royle Family ont parlé des conséquences de la désindustrialisation et ont subverti subtilement les tropes politiques dominants des années 2000.Alors qu'une Grande-Bretagne ouvrière de plus en plus aliénée était exhortée à s'adapter pour être compétitive dans un monde globalisé, Tony Blair a déclaré à la conférence du parti travailliste en 2005 que l'avenir appartenait à ceux "rapides à s'adapter, lents à se plaindre, ouverts, désireux et capables de monnaie". Mais vue du canapé de la famille Royle ou à l'intérieur de The Grapes, la vie devait principalement être satirisée pour faire rire tout le monde, plutôt que traitée comme un cours d'auto-amélioration. Les deux comédies ont créé des refuges conviviaux pour les personnages qui ne souscrivaient pas à la politique à la mode de l'effort et de l'aspiration individuelle. Les programmes étaient extrêmement drôles, mais aussi contre-culturels.En plus ça change. Alors que Early Doors se répète pour la première fois en près de 14 ans, Rishi Sunak a commencé à suggérer que les problèmes de productivité du pays peuvent être résolus grâce à un nouvel « état d'esprit » national dynamique. Une version mise à jour de The Grapes fournirait un contrepoint flétri à une telle rhétorique qui, ironiquement, semble très fatiguée. Dans la Grande-Bretagne des années 2020 déchirée par la crise, les comédies ouvrières peuvent apporter plus qu'un léger soulagement. Channel 4 – nouvellement enregistré pour la nation – devrait en prendre note.
0 notes