#pubs des années 70
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Les Pubs de l' année 1970 avec Dali, Jugnot, Coluche, Killy, Miou Miou...
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Best of pubs 70 et 80
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Best of pubs 70 et 80
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PERFECT DAYS - Ou comment vous dégouter au sens littéral de toutes les plus belles musiques de années 70 et 80 que vous avez adorées...
Parce que oui, on peut être un immense cinéaste, faire un film que toute la critique acclame comme une pépite, et que ce soit malgré tout une "merde", au sens le plus littéral (et non pas propre) du terme.
A jeter aux chiottes, avec la gerbe que cela inspire pour tirer la chasse.
Je suis sortie au bout de 45 minutes, j'ai vomi.
J'ai mis deux jours à me remettre de la profonde nausée que toutes les odeurs de ce film-torture ont provoquées en moi.
NOTE - Une pub pour Saint-Marc WC, beaucoup trop longue, en japonais de surcroit.
#Cinéma#PERFECT DAYS#japon#dégout#wc publics#Chiottes publiques#odeur de pisse#produits menagers#BEEEEERK
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[PUB] 45ème Foire aux Vins de Belfort, œnologie et gastronomie
La Foire aux Vins de Belfort est depuis 44 ans un rendez-vous de partage incontournable. Ces 5 jours de foire, du jeudi 28 août au diamanche 1er septembre 2024 mettront en avant les savoir-faire de nos 110 exposants spécialisés en vins et gastronomie. La Foire Aux Vins fait le plein d'authenticité et de traditions, mais également de nouveautés gastronomiques en sucrés-salés. Nos vins représentent les routes de toutes nos magnifiques régions de France : Bourgogne, Bordeaux, Languedoc Roussillon, Val de Loire, Vallée du Rhône, la Provence, le Jura, la Corse... mais aussi celles de l'étranger: Hongrie, spiritueux du Canada... Retrouvez des spécialités du Sud-Ouest, jarrets, produits de la mer, sandwichs raclette (new), burgers, pinsas (new), crêpes salées (new), escargots, foie gras, huîtres... Une pause sucrée pour les plus gourmands : glaces, gaufres, pâtisseries, crêpes... Animation vendredi 30 août 2024 Vendredi 30 août 2024, de 19h00 à 21h00, venez chanter danser avec banda municipale Etu'peux (Etupes), Fanfare originale dynamique à l'EXT (entrée & sortie de la foire), dans les allées et dans l'AFTER L'After : 4 bars, 1 snack, ambiance DJ Set Plongez dans une ambiance dancefloor de 800m2 sous chapiteau ! 3 nocturnes animées par nos différents DJs sauront vous faire passer un moment inoubliable. Danses, cocktails, fun, tout sera au rendez-vous ! 4 bars à thème : bar à champagne, bar à rhum, bar à vins et bières, et bar à cocktails whisky et bières. Nouveau : SNACK 5 - TI HAI : street food vietnamienne. Nouvelles soirées à thèmes soir de 21h00 à 2h00 Soirée tropézienne house/deep house avec la team des DJs de la Calèche Family, vendredi soir de 22h00 à 3h00 et soirée Hit's ans Kitsch house, disco, electro, remix 70' to 2020 avec DJ Quentin by Musical Party, samedi soir de 19h00 à 21h15 show d'accordéon par Dany Moureaux et de 21h15 à 3h00 Soirée Dance Party le meilleur des années 90 à 2000 avec DJ Damien C. Horaires foire : mercredi et jeudi de 17h00 à 23h00, vendredi de 17h00 à 0h00, samedi de 15h00 à 0h00, dimanche de 11h00 à 19h00. Hortaires After : jeudi de 19h00 à 2h00, vendredi et samedi de 19h00 à 3h00. Tarifs : entrée 7 € ; entrée gratuite dimanche de 11h00 à 14h00. Consigne verres 2 € ; prévoir espèces. Attention : se présenter avant 23h00 le jeudi et 23h45 le vendredi et samedi, heure de fermeture des caisses, pour accéder à la foire et au chapiteau festif. infos > www.foire-belfort.fr ToutMontbeliard.com publicité Read the full article
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Bike shed festival london
Le Bike Shed London est l’événement incontournable anglais, à découvrir chaque année.
Il rassemble les plus grandes marques Indian, Triumph, Harley, garages de customisations, passionnés.
Le Bike Shed Motorcycle Club a commencé en novembre 2011 sous la forme d’un blog sur le voyage d’Anthony «Dutch» van Someren en tant que motocycliste sportif moderne dans la «nouvelle vague» de motos personnalisées que tout le monde lisait sur le Web – les coureurs de café, style gosse, scramblers, etc. Il a écrit sur les nouvelles motos et sur les constructeurs sur la scène, en particulier au Royaume-Uni et en Europe. Le blog a attiré une équipe d’amis et de contributeurs, comprenant à l��origine des fabricants sur mesure Tim & Kev de Spirit of the Seventies, Adam de Untitled Motorcycles et le directeur artistique Barry, de Two Wheels Only & Motorcycle Deluxe.
Beaucoup plus d’amis se sont joints à nous lorsque, en mai 2013, le blog Bike Shed est passé d’une communauté virtuelle à l’organisation de son premier événement moto informatif; “Une célébration de la scène créative autour de la culture personnalisée de la moto”. Cela a commencé comme une conversation dans un pub.
Le premier spectacle Bike Shed a présenté environ 70 motos sur deux arches à Shoreditch. Il a attiré 3 000 visiteurs – pas seulement pour voir les motos sur mesure, mais aussi pour apprécier l’art, la photographie, les détaillants sélectionnés et la bonne nourriture et l’hospitalité. Il y avait même un salon de coiffure, ajoutant au sens du style de vie et du théâtre. Depuis l’événement attire les marques et un monde incroyable durant 3 jours au Tobacco Dock.
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(De gauche à droite) Corps à baleines 1770-1780, Tournure cage 1872, Guepière Lejaby 1951-52. Photos Patricia Canino.
Intrigante, rigolote, intéressante… Les Arts décoratifs proposent une expo comme je les aime. Scénarisée au petit poil (ambiance tamisée théâtralisant les objets ; parcours chronologique s’autorisant les accidents ; explications précises), La Mécanique des dessous, une histoire indiscrète de la silhouette séduit celles et ceux qui ont une furieuse envie de savoir ce qui se dissimule sous les jupes et les culottes des élégants d’hier (depuis le Moyen Âge, tout de même) à aujourd’hui. Inutile toutefois d’espérer se rincer l’œil. Il est ici plus question de technique que de chair. Feu d’artifices. Postiches soulignant la virilité des nobles des XIV et XVIe siècles qui bombent le torse et l’entrejambe (!), cerceaux de fer ou de rotin, paniers, crinolines et faux-culs déplaçant le volume des jupes des hanches au popotin, pour accentuer la finesse des tailles corsetées jusqu’à l’asphyxie… Ces instruments montrent l’évolution de la perception d’une silhouette idéale, au fil du temps. D’une actualité parfois étonnante, tels ces corsets XVIIIe qu’on croirait sortis de l’atelier de Jean-Paul Gaultier, ou d’une esthétique douteuse comme ces affreux rembourrages de manches ballons, ces outils peuvent aussi être vaguement effrayants. Harnacher les nourrissons de corsets, sensés maintenir leurs corps droits pour inciter leurs âmes à le devenir, cela s’appelle de la maltraitance, non ?
Mieux vaut en rire. Le parcours suscite aussi quelques fous rires "vintage". Notamment en visionnant, entre autres extraits de films d’époque, le mémorable strip-tease d’Alice Sapritch dans La folie des grandeurs ou les pubs kitchissimes des années 1960-70 pour des gaines et des slips kangourous pas franchement sexy. Suivent des travaux pratiques d’essayage de cerceaux, corsets et autres push-up pigeonnants (non, vous ne verrez pas les photos !). Aperçu croquignolet de ce que subissaient les femmes, en ces temps où la libération des corps était un concept assez flou. La Mécanique des dessous, une histoire indiscrète de la silhouette. Du 5 juillet jusqu’au 24 novembre. Musée des arts décoratifs Paris 1e. www.lesartsdecoratifs.fr
#Patricia Canino#Lingerie#histoire de la mode#corsetterie#des hommes et des matières#Industrie textile#photographe de mode#Thierry Mugler
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Un monde fou va me quitter
Années 70
L'oeil noir de Franco il meurt
On ne voit pas Marchais
19881
Un dieu des artistes
Le court-circuite depuis Paris
Madame Sylvie Vartan merci
Un malingre rabbin sur TFI
On est plus fort que Râ
Tout dépend alors de Saint-Amour
Qui n'est pas le Saint-Esprit
Soudain pub
Elle est bonne en Danone
Lundi 23 octobre 2023
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La voyante de Zouzou
« La voyante lisait l’avenir dans les cartes bleues ».
Ce titre d’un article du Gorafi résume bien l’image que j’ai longtemps eue des voyantes. Une vieille dame avec une boule de cristal dans une fête foraine qui prédit l’avenir aux gens ou une pub à la télé « Tu veux connaître ton destin ? Envoie ‘Voyance’ au 83333 ». Je les imaginais cherchant à arnaquer les gens, comme leurs acolytes guérisseurs qui distribuent des petits papiers au métro Barbès. « Dr. Habibou, contactez-moi en cas de différends familiaux, problèmes sexuels, fuites d’eau. » Le terme même de « voyante » me paraissait assez désuet, beaucoup moins professionnel que thérapeute, coach, même magnétiseur ou énergéticien. Je n’imaginais pas que quelqu’un puisse en faire une carrière, l’écrire sur une carte de visite ou le graver sur une plaque accrochée à la façade de son immeuble.
Ça bien sûr, c’était avant. Avant de rencontrer des gens qui consultent des voyantes. Avant qu’à Marseille, dans un bus qui nous ramenait de la plage des Catalans une après-midi ensoleillée de décembre, mon amie Louise ne me parle de la voyante de sa cousine Zouzou.
La cousine Zouzou est une quinquagénaire que Louise adore et qui vit à Douarnenez en Bretagne. Zouzou aime les femmes mais a longtemps été célibataire. Toutefois il y a quelques mois elle a fait la connaissance d’Annie à son cours de violon des Balkans. Le coup de foudre a été immédiat. Zouzou a senti que la réciproque était vraie, il y avait parait-il de l’électricité dans l’air. Malheureusement Annie, un peu plus âgée que Zouzou, est mariée à Robert, qui, d’après l’enquête que Zouzou a menée, est devenu un vieux con qui en fait voir de toutes les couleurs à sa femme.
Cet amour impossible et empêché est douloureux et frustrant pour Zouzou, mais le ciel va bientôt s’éclaircir car Louise m’apprend toute excitée et l’œil brillant que sa cousine « a appelé sa voyante et [qu’] elle lui a annoncé que Robert va bientôt mourir ». Plait-il ?
Je rêve où on est en train de m’annoncer en toute décontraction qu’une « voyante » a dit à sa cliente ? (patiente ? consultante ?) : « Détendez-vous Zouzou, l’amour arrive, Robert va clamser, je lui donne 3 mois max » ?
Louise a l’air contente pour sa cousine. Si tout le monde se réjouit de la mort prochaine de Robert ma foi, pourquoi s’en faire ? Ça fait quand même un peu peur, non ? Je suis partagée entre l’effroi et le fou-rire et ce d’autant plus que dans ma famille et depuis que je suis toute petite le mot « zouzou » est utilisé pour parler du vagin, ce qui donne un relief supplémentaire à cette histoire cocasse.
Il y a beaucoup de choses à dire sur cette situation, mais j’aimerais d’abord faire une parenthèse sur un sujet que ça soulève et qui m’intrigue énormément : la réorientation sexuelle et affective au grand âge. L’histoire d’Annie qui, après des décennies de bons et loyaux services à l’hétérosexualité et à presque 70 ans, prend conscience qu’elle n’aime plus les sucettes et préfère les zouzous m’en rappelle une autre.
Un autre de mes amis, Raphaël, vit en Colombie depuis une dizaine d’années et adore partager son quotidien et ses aventures sur Instagram. Il y a quelques mois, il a publié une série de photos sur lesquelles on le voit accompagné de deux dames d’un certain âge, ayant toutes les deux les cheveux gris et courts, assez vigoureuses puisqu’elles l’accompagnent un peu partout, balades urbaines dans les rues de Bogota, randonnée en montagne dans les environs de Salento et j’en passe. Je ne suis pas très sûre de savoir qui sont ces femmes pour Raphaël même si la légende dit « Mi abuela Suzie visitando » et que mes années d’espagnol LV2 me permettent de comprendre que l’une des deux est sa grand-mère. Mais qui est la deuxième femme ? Elles se ressemblent un peu alors j’ai pensé à des sœurs, mais l’une des photos les montrant bras dessus bras dessous et tout sourire, ou une autre où on les voit côte à côte, le visage radieux face au coucher du soleil, donne le sentiment d’une relation d’une toute autre nature.
Je me suis risquée à poser la question à Raphaël : « Ta grand-mère t’a rendu visite avec sa compagne ? » à quoi il a répondu de sa plus belle voix de petit fils modèle et naïf, malgré ses 35 ans bien consommés, « Hihihi pas du tout, c’est son amie Doucette, elles passent beaucoup de temps ensemble depuis qu’elles sont toutes les deux veuves ».
Suzie et Doucette, deux amies inséparables qui traversent l’Atlantique pour rendre visite au petit fils …
C’est devenu un sujet de vanne récurrent et j’adore titiller Raphaël avec ça. Mais avec le temps et la collecte d’indices supplémentaires – Doucette a été plusieurs nuits au chevet de Suzie quand elle s’est faite opérer, elles dorment souvent l’une chez l’autre, parait-il dans la même chambre – on peut se demander s’il s’agit toujours d’une blague.
Cette situation pose forcément tout un tas de questions à votre hôtesse : qu’est-ce qui fait que l’on tombe amoureuse d’une personne de même sexe si tard dans la vie ? S’agit-il de femmes qui ont toujours été lesbiennes mais qui se le sont interdit par convention ? S’agit-il d’une rencontre ? Est-ce qu’elles ne seront attirées que par une seule femme ? Est-ce que c’est une forme d’opportunisme, parce que passé un certain âge, tous les hommes sont morts ? Est-ce qu’en fait on n’est pas tous bisexuels et on peut aimer autant de femmes que d’hommes dans sa vie ? Est-ce que ça va m’arriver et si oui, quand ???
Je n’ai bien sûr aucune réponse, mais ce que j’en retiens en réalité c’est que l’on peut tomber amoureux (ou se lier d’une forte amitié, rien n’est confirmé à l’heure où j’écris) à tout âge et pour ça je remercie chaleureusement Suzie et Doucette qui sont une source d’inspiration.
J’en reviens à notre voyante qui a continué ses faits d’arme pendant que je vous parlais d’autre chose. Quelques mois après notre trajet en bus, Louise a décidé de la contacter elle aussi pour quelques éclairages. Elle en parle comme d’un besoin de prendre un peu la température dans sa vie et puis son actu lui fait se poser des questions : elle a récemment décidé de se réorienter professionnellement pour se lancer dans la photo. Toujours aussi prédictive, la voyante de Zouzou n’y est pas allée de main morte : « Oui, vous allez pouvoir vivre en tant que photographe mais bon vous ferez pas une carrière internationale hein », puis sur son job actuel, « La rupture va être très compliquée, beaucoup de paperasse et de désaccords, vous allez perdre de l’argent » et puis tant qu’on y est aussi sur le perso « Vous n’aurez qu’un enfant et ouh la la vous allez avoir du mal à l’avoir, vous allez devoir faire appel à la médecine. »
Mais qu’est-ce que c’est cette connasse ?! Quand Louise m’a raconté ça, penchée à la fenêtre de mon salon pour fumer une blonde, elle charriait autour d’elle une aura de déprime que l’on aurait presque pu toucher.
Je ne savais pas les voyantes si précises dans leurs prédictions. Quel intérêt d’aller s’entendre lire un avenir aussi atroce ? Est-ce qu’elle y croyait ? Cette femme n’était-elle pas une escroc qui racontait des faits précis et inventés pour se donner une légitimité ?
Heureusement Louise a beaucoup de ressources, internes et dans son carnet d’adresse, et elle a fissa appelé deux autres voyante/medium qui ont eu une approche nettement différente : lui donner de la motivation, des tendances, lui dire de s’écouter pour savoir ce qu’elle veut vraiment faire. Ça ressemble à du coaching mais ça m’a plus convaincue et je me suis dit que je pourrais être tentée d’appeler l’un des deux à l’occasion…
J’en ai profité pour demander à Louise des nouvelles de Zouzou et elle m’a appris qu’elle et Annie se sont déclarées leur flamme et passent beaucoup de temps ensemble, discrètement et dans le dos de Robert qui est toujours vivant. Ne pas attendre que l’avenir décide pour vous et se lancer quand on aime quelqu’un, ça m’a beaucoup plus plu.
Une histoire d’amour naissante et aucun mort, si ça c’est pas une fin comme on les aime !
#blogging#coaching#energies#esoterisme#histoiresdusoir#horoscope#laperditudedeschoses#lesensdelavie#tarots#univers
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Kenzo ou la traversée de l’oeil
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Dans sa récente pub (voir le lien ci-dessus) pour un nouveau parfum le parfumeur Kenzo qui a été racheté par un très grand oligarque français a délibérément crevé l'oeil qui représente traditionnellement la divinité dans la tradition occidentale.
Ce film publicitaire met en scène un rituel de possession. Il s'agit d'un rituel, autrement dit c'est une pièce de théâtre qui rejoue de manière atténuée et symbolique une crise mimétique de grande ampleur. Il ne s'agit pas à proprement parler d'un rituel sacrificiel puisqu'il n'y a pas de mise à mort du ou des boucs émissaires autre que symbolique.
Pour comprendre ce clip et sa signification mettons-nous à la place d'une jeune personne fascinée par la mode et nourrie de ces vidéos de stars qui mettent en scène une révolte et sa résolution apocalyptique. Cette jeune personne s'identifie immédiatement à l'héroïne qui par sa jeunesse, son éclatante robe verte et sa beauté éblouissante crève l'écran parmi ses voisins ternes qui suivent le discours d'un ponte quelconque honoré par ses pairs. On perçoit vaguement quelques mots du discours où l'orateur narre de vieux souvenirs qui semblent fasciner son auditoire mais barbent prodigieusement la jeune héroïne qui ne maîtrise pas les codes convenus de cette cérémonie. Sa voisine d'ailleurs doit lui expliquer les choses afin qu'elle puisse goûter le sel de quelque réplique qui fait s'esclaffer l'auditoire. Imaginez un élève médiocre en maths obligé d'assister à une conférence où un brillant mathématicien s'exprimerait devant ses confrères. Le cancre ne tarderait pas à rejeter viscéralement cet insupportable discours auquel il n'entend rien et qui n'est que confusion pour lui. Naguère il était tenu par un système d'interdits et un contrôle social implacables qui le dissuadaient de manifester son imbécillité. Mais depuis les années 70 du siècle dernier les systèmes d'interdits et le contrôle social qui avaient pour but d'interdire et de réprimer la violence au sein d'une communauté ont volé en éclat. Et n'importe quel cancre de base aura été endoctriné consciencieusement par ses parents, ses éducateurs, les médias, les réseaux sociaux, le show-biz, les politicards comme Fillon, Juppé ou Bayrou afin de manifester bruyamment sa réprobation. Jadis le cancre était le bouc émissaire de son groupe. Avec son bonnet d'âne il était un objet de risée pour tous. Mais il a été libéré. Très précisément c'est son désir mimétique qui a été libéré. Le cancre d'antan était « bon enfant ». Il respectait ce maître sourcilleux quand bien même ce dernier le faisait cruellement souffrir par ses sarcasmes. Le cancre moderne ne tolère plus de passer pour ce qu'il est, un con. Le maître que naguère il prenait pour modèle est devenu un insupportable rival qu'il exècre et dont il s'ingénie à rendre l'existence amère.
Le moteur de toute possession est toujours le désir mimétique. Mais certaines possessions sont collectives. Particulièrement celles qui sont portées par cette musique que des entrepreneurs blancs font chanter aux Noirs pour exalter la haine, le racisme, le chaos : le rap. Pour manifester sa haine de l'ordre social fondé sur l'intelligence, la culture, la science, les codes communs, le cancre a à sa disposition le rap qui lui offre un modèle de révolte et de guerre contre des rivaux trop intelligents. Le rap est la réponse collective des crétins à l'intelligence et cette réponse est organisée par notre société tout entière.
Décrivons les différentes étapes de la possession. Elle commence avec cette horrible musique par des grimaces et des clins d'oeil puis devient presque immédiatement très violente. Le corps de la possédée est pris de soubresauts désarticulés. Le passage devant le miroir symbolise le stade suprême du désir mimétique, le conflit des doubles indifférenciés. On notera l'animalisation lors des deux passages devant le miroir : simiesque lors du premier, arachnéiforme pour le second. L'araignée tisse sa toile, son web en anglais, son réseau symbolique. D'où peut-être le sourire fugitif de l'héroïne qui n'est pas dans la logique de la possession mais relève plutôt de son commentaire savant, pressentant pour ainsi dire l'intégration de la révolte dans une unité supérieure à venir, un peu dans la logique dialectique des mondialistes. La scène avec le buste écorché est très significative. Le sujet manifeste à la fois de la haine, de la rage, du mépris et de l'amour pour son double inanimé. On croirait voir Nietzsche peu avant son effondrement mental quand il signait à la fois « Christ » et « Antéchrist ». Le troisième passage devant le miroir montre la violence exercée par le sujet contre lui-même, contre son propre visage, au stade le plus avancé de la mimésis. C'est à ce moment qu'il fait le signe de l'oeil d'Horus. Ce signe constitue également un commentaire sur la possession, une sorte de langage de second ordre. Puis arrive l'épisode militaire : quelques gestes de karaté avant la désignation de la cible et son attaque. Il s'agit d'une attaque éclair de type commando et le triomphe est joué de manière très naïve, à la Popeye par une exhibition de biscotos. L'effet bouc émissaire joue et la possédée semble aller mieux. La mise à mort symbolique est suivie d'effets stroboscopiques qui accompagnent la passation du mana entre le dieu déchu et le sujet triomphant. Le rôle civilisateur du lynchage est suggéré par l'acquisition du pouvoir de déclencher la foudre. Suit un passage très intéressant qui est un clin d'oeil à la fin de Doctor Strangelove (Docteur Folamour) de Stanley Kubrick quand on voit la main du docteur Folamour se révolter contre l'ordre démocratique et reprendre de manière irrépressible son tropisme nazi. La suite montre une alternance de civilisation symbolisée par les pas de ballet et de fureur incontrôlée. La scène du théâtre se conclut par la chute de l'héroïne en arrière, les bras en croix dans la fosse d'orchestre. Pendant cette courte chute un bruit désagréable couvre le rap.
En sortant du théâtre on quitte la représentation pour entrer dans l'histoire avec cette alternance de fureur irrépressible et de contrôle virtuose du corps. On approche du dénouement final qui se déroulera hors du théâtre ou palais des congrès. On voit le sujet faire de grands bonds en avant (clin d'oeil politique à la révolution chinoise) et de savantes cabrioles (clin d'oeil pour les Initiés). La scène finale se passe devant le palais des congrès ou théâtre. Un grand œil d'Horus flotte dans l'air et après une ultime crise de rage le sujet effectue le bond final dans la divinité. Il pénètre dans l'oeil d'Horus. Cette scène est apparue sous une forme distincte lors de l'inauguration du tunnel du Saint-Gothard. L'oeil d'Horus ne contient au départ qu'une seule prunelle. Puis, avec le sacrifice des ouvriers d'autres prunelles apparaissent dans l'oeil d'Horus : le sacrifice humain transforme les boucs émissaires en dieux. Mais ici le sujet ne pénètre pas dans la divinité, il n'y reste pas, il la crève au sens propre. La prunelle, le cœur de la divinité, est entièrement détruite. Le sujet a vaincu le dieu ! Et on voit tout à la fin la bête humaine, la belle jeune femme définitivement privée de Dieu et de dieux se frapper la poitrine en signe de victoire, comme le ferait un gorille ! Et on la voit apaisée et prête à recommencer son cirque animalier, promettant des cycles sans fin de l'éternel retour.
Kenzo Takada est certes japonais mais il a vécu en France. Et surtout il a vendu sa firme à un oligarque français, Bernard Arnault.
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Best of pubs 70 et 80
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Pubs des années 70
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Pubs des années 70
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SAMEDI 7 AOÛT 2021 (Billet 4 / 5)
Salvador Dali et Pink Floyd, un mariage planant à l’Atelier des Lumières
Le Centre d’Art Numérique installé à Paris (XIe) consacre son show d’été au génie catalan, dont les œuvres sont projetées avec une musique du groupe phare des années 70 en accompagnement. Emballant.
Crazy, complètement fou, à l’image de « Shine on You Crazy Diamond », ce classique de Pink Floyd à plein tube tandis que défilent des images de tigres bondissant du ciel ou d’une danseuse sur un téléphone géant. « Dali, l’énigme sans fin », à l’Atelier des Lumières, est sans doute la plus réussie des expositions immersives de ce lieu à succès, cette ancienne fonderie où le trio italien Iannuzzi-Gatto-Siccardi, les auteurs de tous les spectacles proposés sur place, en a mis plein la vue et les oreilles.
Le mieux est encore de s’asseoir ou de déambuler en écoutant ces musiques planantes, en laissant les couleurs du génie surréaliste nous envelopper. De savourer les applaudissements quand la boucle de 40 minutes — avec un autre spectacle sur Gaudí, un peu le pendant architectural du peintre, catalan lui aussi — s’achève et qu’on a envie d’en reprendre, comme un autre tour de manège.
Dans ce Centre d’Art Numérique, les images bougent sans cesse. Dali aurait-il aimé ? Sans doute. Lui qui adorait la pub et toute performance quelle qu’elle soit aurait savouré de voir des spectateurs sourire et marcher sur ses peintures dont les images numériques viennent de partout, du sol au plafond. Le canapé en forme de lèvres, l’une de ses images icônes, surgit d’un mur et l’on marche pour prendre cette douche de couleurs de tous les points de vue possibles. Surréaliste, à son image…
(Source : « leparisien.fr »)
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Vous savez ce que c’est que de recevoir une claque ? Et bien, c’est exactement ce que nous avons ressenti dès les premiers instants où les lumières se sont éteintes et que nous nous sommes retrouvés littéralement immergés dans les peintures de Salvador Dali.
Nous n’étions jamais allés à l’Atelier des Lumières et ne connaissions donc aucune des expositions précédentes. Corinne (R.) nous en avait parlé lorsqu’elle avait vu celle consacrée aux Impressionnistes, cela lui avait bien plu… mais nous ne nous attendions pas à un tel choc ! Vraiment pas ! Waouh !!!
Et en plus, énorme cerise sur le gâteau : ce sont les morceaux les plus connus des Pink Floyd qui ont été choisis pour accompagner ce spectacle. GRANDIOSE ! (Ne ratez surtout pas le très court extrait mis dans la vidéo ci-dessus pour vous donner une petite idée du mariage "musique-images".)
Il y a très, très longtemps (aux alentours des années 1967-1969…), on aurait adoré (après avoir fumé une sorte de tabac illicite dont on a oublié le nom) s’allonger sur le sol (tapis moelleux et poufs confortables étant néanmoins les bienvenus)… et partir loin, très, très loin…
Le spectacle « Dali » dure 40 minutes, celui sur Gaudi, 10 minutes… nous nous sommes « fait » 2 fois Dali… En un mot, c’était GENIALISSIME !!!
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RESERVATIONS SUR : https://www.atelier-lumieres.com/
EXPOSITIONS IMMERSIVES : du 19 mai 2021 au 2 janvier 2022 / 10h - 20h tous les jours.
Ce billet comprend la découverte des expositions immersives suivantes :
Dalí, l'énigme sans fin
Gaudí, architecte de l'imaginaire
Everything
Plein tarif : 15 €
Tarif senior (+ de 65 ans) : 14 €
Adresse :
38, rue Saint Maur 75011 Paris
Tél : 01 80 98 46 00
Transports
En métro : ligne 9 (Voltaire, Saint-Ambroise), ligne 3 (Rue Saint-Maur), ligne
2 (Père Lachaise)
En bus : 46, 56 62, 69
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Comme j'ai déjà raconté l'histoire du Dubonnet, passons aujourd'hui à la pub. « Dubo, Dubon, Dubonnet », est une affiche publicitaire sous forme de triptyque réalisée en 1932 par A.M. Cassandre (1901-1968), de son vrai nom Adolphe Jean-Marie Mouron, graphiste, typographe, affichiste, décorateur de théâtre, lithographe et peintre français de l’entre-deux guerres. Une narration visuelle simple, enrobée d'un ton humoristique. On y voit une silhouette se noircir à mesure de la séquence Dubo, Dubon, Dubonnet. (Hips !) Cette affiche est devenue une image culte chez les graphistes. Elle a été très présente dans le métro parisien jusque dans les années 70. Elle reprenait l’interjection et se déclinait sous différentes formes pour permettre aux passagers de bien retenir le message. Les affiches de Cassandre synthétisent à la fois le futurisme, le post-cubisme, le surréalisme et l'Art Nouveau. Son oeuvre la plus connue aujourd'hui est le monogramme YSL, réalisé en 1961 à la demande d'Yves Saint Laurent. Cassandre s'est suicidé en juin 1968. L'histoire raconte qu'on aurait retrouvé à côté de son corps, une lettre de refus pour sa dernière création typographique. Pour découvrir son travail : https://www.cassandre.fr/gallerie-cassandre
Arinthod, Jura.
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Hey, j'ai lu ton poste sur Bazzart et je trouve ça vraiment très triste que tu n'es absolument pas confience en toi et aux personnes qui like tes créations, surtout que tu t'opposes a la possibilité d'autres créateur je suis certaine que beaucoup de fan de médiéval fantastique qui utilise tes avatars t'auraient apporté des tips autant que les autres, en tout cas moi je le ferais si tu te lancais vraimen, très déçu que tu sois si pessimiste
Hey ! Alors je ne sais pas qui tu es, du coup je peux pas te contacter en privé pour continuer de discuter de ce point avec toi, mais du coup je t’apporte une réponse ici, en espérant que tu la vois :)
Je ne m’oppose pas à la possibilité que les créateurs aient d’ouvrir un utip, sur des blogs perso tel que tumblr, je trouve ça très bien si certains veulent se faire soutenir de cette manière. Pour moi, et ce n’est que mon avis, ça n’a pas ça place sur un forum comme bazzart (tout comme PRD où j’y serais opposée.) pour les raisons que j’ai exprimé dans mon post là bas + l’argument sur la légalité/fiscalité soutenu par certains ( bazzart contient pas mal de mineurs en plus) me posent réellement problème. Je n’empêche personne d’ouvrir un utip ( je ne suis personne avec aucune autorité pour le faire^^).
D’un pdv purement plus personnelle, ce n’est pas une question de ne pas avoir confiance en moi (d’ailleurs je comprends pas trop ce que ma confiance en moi vient faire là, si tu pouvais développer ce point, je suis curieuse de savoir pourquoi tu dis cela ^^) ou de pas avoir confiance envers les gens qui like/rebblog mes créations. 70% des gens qui like/rebblog ne sont pas abandonnés à mon tumblr malheureusement, rare sont les abonnés qui like réellement mes posts et surtout, la plupart ne sont pas des joueurs sur forum rpg medieval fantastique ^^ En 4 années de partage de création sur tumblr, je n’ai eu que 7 commandes et 0,5 pour des avatars médieval fantastique. Donc je doute que beaucoup de personne fan de medfan me suivent réellement (après je peux me tromper, dites moi si j’ai tord en vous manifestant à la suite^^).
Et même si, j’ai tord, je n’ouvrirais personnellement pas de utip sur zuzcreation. Pourquoi ? Parce que je préfère 10 000 fois plus recevoir des commandes ou des petits mots de personne me disant qu’elles aiment mon travail que de recevoir de l’argent avec un pub regardée (sans savoir qui a regardé vu que pas de message forcément laissé). Le plus beau soutien qu’on peut m’apporter c’est de le manifester avec des like, des rebblog, des commandes et des commentaires. Ca me suffit amplement et je n’ai pas envie de générer de l’argent sur ce loisir (même si c’est que du soutien). Grapher est un loisir qui me détend et qu’avec ou sans soutien, je continuerais à partager mes avatars et mes icons. Je ne veux pas d’argent pour ce loisir, je préfère qu’on me dise que mon travail plait, qu’on me passe commande. Si d’autres le font, ça ne me gêne pas car ça leur permettra peut-être d’avoir une version non cracké de photoshop ? ou acheter des ressources, ou que sais-je ?
Si tu veux me répondre hésite pas à me recontacter que ce soit par MP tumblr ou sur bazzart ou à la suite de ce post^^ C’est un débat qui reste intéressant à mes yeux (du moment que l’on reste dans le respect des avis de chacun <3 ).
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