#les nuits du bagne
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Victor Hugo La nuit produit l'erreur et l'erreur l'attentat. Faute d'enseignement, on jette dans l'état Des hommes animaux, têtes inachevées, Tristes instincts qui vont les prunelles crevées, Aveugles effrayants, au regard sépulcral, Qui marchent à tâtons dans le monde moral. Allumons les esprits, c'est notre loi première, Et du suif le plus vil faisons une lumière. L'intelligence veut être ouverte ici-bas ; Le germe a droit d'éclore ; et qui ne pense pas Ne vit pas. Ces voleurs avaient le droit de vivre. Songeons-y bien, l'école en or change le cuivre, Tandis que l'ignorance en plomb transforme l'or. - Extrait de "Ecrit après la visite d'un bagne" -
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Angélique Kidjo Enters A New Era With Sunlight To My Soul
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Angélique Kidjo is back with the Diane Warren-penned "Sunlight To My Soul." Afrobeats producer Shizzi is also part of the collaboration, with his supply of traditional African rhythms and supporting vocals from the Soweto Gospel Choir. The video celebrates life with dancing, hugs, and plenty of smiles from Kidjo and her dancers. The international singing icon released her 15th studio album, Mother Nature, in 2021. She collaborated with young African artists on MH, including Burna Boy, Mr. Eazi, and Yemi Alade. In 2023, she celebrated a four-decade career by kicking off a 40th-anniversary concert tour. Earlier this year, she debuted her new African Symphony project with arranger Derrick Hodge at the Kennedy Center. "Sunlight In My Soul" begins a new era for Kidjo, who hails from Benin. Kidjo is starting her next international tour on July 14th, which is also her birthday. Except for one show with the Philadelphia Orchestra, Meshell Ndegeocello will accompany her on select dates.
Tour Dates
* with the Philadelphia Orchestra
^ with Meshell Ndegeocello
7/14 - Carhaix-Plouguer, France @ Les Vieilles Charrues 2024
7/20 - Stuttgart, Germany @ jazzopen 2024 with Lizz Wright
7/24 - Val de Bagnes, Switzerland @ Salle des Combins
7/25 - Marciac, France @ Jazz in Marciac
7/30 - Trondheim, Norway @ Borggården i Trondheim
8/2 - Saratoga Springs, NY @ Saratoga Performing Arts Center *
8/7 - Denver, CO @ Denver Botanic Gardens ^
8/8 - Highland Park, IL @ Ravinia Festival ^
8/10 - San Jose, CA @ San Jose Jazz Summer Fest
8/11 - Telluride, CO @ Telluride Jazz Festival
8/25 - Vienna, Austria @ Afrika Tage
8/29 - Helsinki, Finland @ Helsinki Festival
9/4 - Duisburg, Germany @ Landschaftspark Nord - Gießhalle
9/15 - Brétigny-sur-Orge, France @ Le Fete de l'Humanite
9/20 - 9/22 - Rio de Janeiro, Brazil @ Rock In Rio
10/6 - Esch-sur-Alzette, Luxembourg District @ Rockhal
10/12 - Voiron, France @ Le Grand Angle
10/13 - Marseille, France @ Fiesta des Suds / Esplanade du J4
10/20 - Katowice, Poland @ NOSPR
10/22 - Troyes, France @ Les Nuits de Champagne
10/24 - The Hague, Netherlands @ Paard Van Troje (PAARD)
11/2 - New York, NY @ Carnegie Hall
11/13 - Portland, ME @ State Theatre
3/19/2025 - Montreal, QC, Canada @ Orchestre Symphonique de Montréal
3/20/2025 - Montreal, QC, Canada @ Orchestre Symphonique de Montréal
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« Je n’aime point, ajouta-t-il, la larronnerie des marchands ; le voleur vole et ne trompe pas ; le marchand vole et trompe. Un bon compagnon, affilé du bec et sachant son latin, achète une paire de grègues ; il débat longtemps son prix et finit par la payer six écus. Vient ensuite quelque honnête chrétien, de ceux que les uns appellent un gonze, les autres un bon chaland ; s’il arrive qu’il prenne une paire de grègues exactement pareille à l’autre, et que, confiant au chaussetier, qui jure de sa probité par la Vierge et les saints, il la paye huit écus, je ne le plaindrai pas, car c’est un sot. Mais pendant que le marchand, comptant les deux sommes qu’il a reçues, prend dans sa main et fait sonner avec satisfaction les deux écus qui sont la différence de la seconde à la première, passe devant sa boutique un pauvre homme qu’on mène aux galères pour avoir tiré d’une poche quelque sale mouchoir troué : ― Voici un grand scélérat, s’écrie le marchand ; si la justice était juste, le gredin serait roué vif, et j’irais le voir, poursuit-il, tenant toujours dans sa main les deux écus… Eustache, que penses-tu qu’il arriverait si, selon le vœu du marchand, la justice était juste ? »
La main de la gloire, Gerard de Nerval, 1832
« Pourquoi deux mois de prison au dandy qui, dans une nuit, ôte à un enfant la moitié de sa fortune, et pourquoi le bagne au pauvre diable qui vole un billet de mille francs avec les circonstances aggravantes ? Voilà vos lois. Il n’y a pas un article qui n’arrive à l’absurde. L’homme en gants et à paroles jaunes a commis des assassinats où l’on ne verse pas de sang, mais où l’on en donne ; l’assassin a ouvert une porte avec un monseigneur : deux choses nocturnes ! Entre ce que je vous propose et ce que vous ferez un jour, il n’y a que le sang de moins. »
Le père Goriot, Honoré de Balzac, 1835,
#french romantics#gerard de nerval#balzac#there’s a common thread here#sorry about the ugly format i’m still only on mobile for a while longer#I cannot help but think vautrin would enjoy this nerval novel tho#also paroles jaunes 🧐
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Les bat' d'af et les Travaux - André Nolat
Roger M., dit l'Anguille, qui vivait avec Mme Aline était un homme d’exception. Il se faisait tard dans sa vie. Mais il avait gardé intactes la mémoire et la science qu’apporte avec lui le malheur. Son enfance et sa jeunesse avaient été terribles. Orphelinat, maison de redressement, évasion, misère affreuse, vols pour survivre, trois mois de cabane avant le service militaire et, partant, les Bat’d’Af. Je soupais quelquefois le soir avec lui, en hiver, quand la neige lourde et lente écrasait la ville. C’est à ces moments-là qu’il me contait ses souvenirs des bataillons. De cette sombre chronique, voici un aperçu : Les Bat’d’Af, les bataillons d’infanterie légère d’Afrique, dits les DAF par les connaisseurs, composés de cinq bataillons en 1889, et d’un seul cantonné à Foum Tatahouine (Tunisie) en 1939, si tout allait bien on ne faisait que son temps de service. Les bataillonnaires, c’était en argot les Joyeux. Blancos et visières cassées. Aux Dafs, la discipline n’était pas tendre. Fallait pas moufter. Sinon : la section spéciale : la camise ou le falot (le conseil de guerre) et... Biribi. Aux Dafs, il y avait les potes, mais aussi Sidi Cafard qui poussait à faire du dégât... et les tatouages, les bouzilles, une connerie indélébile... Croissant de lune avec lanterne... Aux Dafs, il y avait les tyrans du jour et les tyrans de la nuit. Comme l’a écrit un grand journaliste : « là-bas quand le sergent se couche, le caïd se lève. » Pour être respecté, dès le premier jour de son arrivée, il fallait au mépris de son sang montrer qu’on ne serait pas un schbeb, un girond ; qu’on voulait être peinard, maître de ses rêves. Sinon, on entrait dans un cercle équivoque, impérieux, terrible... Et pour quiconque y répugnait, le bataillon devenait un permanent supplice. Plus bas dans ces enfers, il y avait les travaux publics. Les Trav’s. Le bagne militaire. Pour ceux qui avaient commis un délit sous les drapeaux, aux Bat’ d’Af ou ailleurs, pour les déserteurs, pour les insoumis...C’était Biribi avec ses compagnies de discipline, ses « maisons-mères » en Afrique du Nord : Dar-Bel-Hamrit, Bossuet au sud d’Oran, Douéra, Bougie, Téboursouk, entre autres « Nous sortons tous des grandes écoles, les uns de Centrale, les autres de Bossuet. » Aux Dafs, il n’y avait que de jeunes pégriots ou des malchanceux. Aux Trav’s, des soldats punis, pègres ou non. Les Trav’s, c’était pas du nougat... Crânes rasés, capotes grises : « Tu me demandes, maman de te dire comment je porte la capote grise... » Fallait marcher bécif, tracer des routes, porter des pierres. Sous le soleil roi, le soleil lion, le soleil assassin. Le cagnard, luisant comme un dinar d’or rouge, qui plie les genoux des plus courageux. Et de la lerdumé a becter. Par terre souvent... ou mêlée à des poignées de sel. Et les chaouchs. Pour la plupart des tocards féroces et provocants. Des pionnards, des fondus ; « Mais t’es chaouch à Biribi tu fais le désespoir des mères. » Et les humiliations ignobles... indicibles. Et le mitard. Comme un cercueil. Avec la ration tous les quatre jours... Et la pelote, avec un sac de sable ou de chaux sur les endosses couvertes de plaies. Et le tombeau. Étendu au soleil sous une toile de tente pliée en deux avec les pieds et la tête en dehors. Et la crapaudine. Pieds et mains bloqués dans le dos avec des fers. En plein soleil, la gueule sucrée... On y maudissait Dieu, les hommes et sa mère. Peu d’hommes en réchappaient. On y mourrait. On y virait louf. On y recherchait même des peines plus fortes croyant, ainsi, s’en sortir. Celui qui décarrait des Dafs et, parfois, à peu près d’aplomb des Trav’s devenait souvent un vrai cador ; surtout si auparavant il s’était farci la Correction : Belle-Île-en-Mer, Mettray, Aniane, Eysses... Faut pas le nier, parmi ces détenus, il y avait des salauds, des ordures, des monstres. Mais pas tant que ça. Le gros des bataillons, c’était de pauvres mômes, des enfants du malheur, désespérés, qu’une société pourrissante, frappée à mort par les tueries de la Grande Guerre, que l’abandon, l’absence de familles, le destin avait brisé ou métamorphosé en fauves. Des petits qui allèrent à la viande avec rage. Des grands tels Paul Carbone qui fut roi de Marseille et Jo Attia roi du non-lieu. Des hors-la-loi, certes. Mais des seigneurs bien loin des crapules d’aujourd’hui, sanglants épiciers de la schnouf. Des hommes qui avaient tout de même une certaine mentalité. Quoi qu’on en dise.
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“ARRESTATION, AU MARCHE BONSECOURS, DE LA “TERREUR DE VALLEYFIELD”,” Le Petit Journal (Montreal). November 13, 1932. Page 1 & 22. ---- L'arrestation du “Roi des voleurs de poules”, — Larcins de peu de valeur, mais bandit dangereux. — Il à empoisonné plus de 50 chiens. — Ce voleur variait ses moyens de transport et les lieux de ses exploits. — Le vol final, la poursuite dans la nuit et la tentative de meurtre. — Dix ans de bagne. ---- Où habitait cet étrange pilleur de basses-cours? ---- Le citadin reçoit d'ordinaire avec un tantinet d'humour, le récit des exploits d'un voleur de poules. Le peu de valeur marchande du larcin, le peu de risques encourus par le détrousseur de basse-cours, tout contribue à le lui montrer comme un être chétif, gagne-menu et peu dangereux.
Cependant, l'arrestation du “roi” de cette catégorie de criminels et la découverte de procédés feront revenir ce bon public de ses illusions. Il verra dans la suite, l'existence mouvementée de ce triste individu capable de tout oser, empoisonnant les chiens, endommageant par ses trucs, tout le réseau téléphonique d'un village, assommant les cultivateurs et fuyant les poursuites de La police, de toute la vitesse de son automobile. Tout ça pour un razzia dans des poulaillers. ---- La police provinciale détient aujourd'hui et vient de faire condamner à dix ans de prison, Onésime Sauvé, pour vol et tentative de meurtre. En effet, tel était le désir de ce bandit de mener à bien ses entreprises malhonnêtes, qu'il ne recula pas à tirer avec un fusil sur un voisin qui voulait lui reprendre son bien. ,
L'arrestation du dangereux individu fut faite en plein marché Bonsecours, par le sergent-détective René Lasnier, assisté du détective Lucien Berthiaume, et sur les instructions du chef Jargaille. Ces agents de la police provinciale maîtrisèrent leur homme avant que celui-ci ait pu mettre en action les redoutables moyens de défense qui Jui donnaient sa force herculéenne.
LE FIER-A-BRAS DE VALLEYFIELD Depuis huit ans, Sauvé était la terreur du comté judiciaire de Valleyfield. Colosse puissant, grand de 6 pieds 3 pouces, et pesant 215 livres, il régnait par sa force sur tous les villageois. Ses déprédations sont innombrables. On parvint quel- quefois à le coffrer mais avec combien de difficultés. Il n'en tient qu'à l'habileté et le courage du sergent-détective Lasnier, si on a pu enfin, le mettre sous verrous. Toujours vêtu d'une culotte “kaki”, d'un “Mackenna” et chaussé de souliers ferrés, il baladait sa barbe rousse et touffue à la face des villageois. Ceux-ci sentaient monter en eux des colères sourdes, reconnaissant en Sauvé, le massacreur de leurs poules, mais ils se contenaient: on se rappelait en effet qu'au mois de juillet 1924, l'homme avait été condamné à trois mois de détention pour assaut.
LES CHIENS EMPOISONNES Comment il procédait, c'est ce qu'il a révélé à la police provinciale. Il repérait d'abord une basse-cour bien peuplée. A la nuit tombante, il s’approchait de la maison choisie, et j’etait aux chiens des morceaux de viande. Ceux-ci. mis en appétit, mangeaient. Quelques instants après, ils mouraient sans un hurlement: la viande était empoisonnée à la strychnine.
Dans un seul district près de Valleyfield, on compte plus de 50 chiens empoisonnés par Onésime Sauvé. D’ailleurs, personne n'a jamais pu découvrir où il prenait cette strychnine.
TELEPHONES MUETS Prudent, malgré cette précaution, Sauvé, afin de ne courir aucun danger, interrompait le service téléphonique, rattachant la demeure de sa victime aux postes de police. Pour obtenir ce résultat, il procédait d'une façon très ingénieuse. Une corde appesantie par une pièce était lancée par-dessus les fils. Aussitôt que ceux-ci étaient encerclés, Sauvé les rapprochaient l'un contre l'autre. Personne dans le village ne pouvait plus se servir des appareils. L'AUTOMOBILE-FANTOME Sauvé choisissait surtout les “soirs de veillée” pour commettre ses crimes. Bien des fois, des propriétaires avaient essayé de l'empêcher de fuir, Un solide direct à la mâchoire les étourdissait. Avant qu'ils eussent pu se remettre sur pied, on entendait le ronronnement d'une automobile qu'on ne voyait point dans l'ombre et le voleur était disparu. On avait surnommé son “Ford”, dans les environs, l’automobile-fantôme. C'était un “touring” dont le siège d'arrière avait été enlevé, pour permettre d'y introduire une cage.
Du reste, le coquin variait ses procédés autant que les lieux de ses exploits. Parfois, le fameux Ford était remplacé par un vieux camion, ou mêine par un cheval et une antique voiture,
Il accomplissait ses déprédations sur une distance de plus de 60 milles. Une nuit, il faillit se faire pincer par des poursuivants dans le village de Caughnawaga. A la faveur de l'obscurité, I’abandonna sa Ford au bord d'un fossé, chargea la cage de poules sur ses épaules, et s'enfonça dans le bois.
Comment poursuivre un homme dans la forêt, en pleine nuit? Les Iroquois de Caughnawaga n'ont tout de même pas le flair de leurs ancêtres. Ils supposèrent même que l'auto laissée pour compte appartenait à quelqu'un ayant été chercher un mécanicien au village, et ils ne touchèrent point à la machine.
Notre homme, le lendemain, vin: tout simplement reprendre sa Ford ...et s'en retourna vers sa mystérieuse demeure, avec ses poules volées!
OU HABITAIT-IL? Où habitait donc c mystérieux maraudeur, haut de puis de 6 pieds et pesant plus de 200 livres? On l’ignore. Une de ses autos fut retrouvée auprès d'une masure à peu de distance de Valleyfield, mais on doute que ce fut là sa maison.
Enfin, au bout de huit ans, durée interrompue par de brèves condamnations, il arriva à son dernier “exploit”. Après avoir tout mis en oeuvre, pour préparer un cambriolage chez M. Arthur Amesse, Saint-Timothée de Valleyfield, il commença son ouvrage. Cependant, le chien de M. Amesse n'avait point mangé la viande offerte par Sauvé et jeta l'alarme par ses abois.
UN COUP DE FEU DANS LA NUIT Ceci se passait le 23 septembre. M. Amesse constata aussitôt le vol dont il venait d'être victime. Avec son cousin, un voisin nommé Lauzon, il se lança en voiture-automobile à la poursuite de Sauvé. On le rejoignit à Maple-Grove. Sauvé décharges un fusil vers Lauzon. Heureusement celui-ci ne fut pas touché. Plein de colère, en dépit de sa petite taille, il fonça sur le criminel. Sauvé, peu habitué à une telle furie, trouva bon pour se défendre, de frapper son adversaire À coups de crosse de fusil sur la tête et aux épaules, et put s'enfuir. Lauzon fut ramené inconscient et on craignit pour sa vie, à l'hôpital où il était alité.
Le sergent-détective Lasnier aidé par le détective Berthiaume, de la police provinciale, se mit aussitôt en campagne. Un piège fut tendu. Sauvé fut surpris bientôt. II était à vendre le produit de son vol, au marché. Aussitôt, une bagarre éclate. En un Instant les deux policiers eurent maîtrisé leur homme. Il à été condamné, comme il est dit plus haut. Ainsi, finit, l'aventure tragique du “Roi des voleurs de poules”, terreur de Valleyfield et bandit capable de devenir assassin.
Voici la liste des condamnations de Sauvé depuis huit ans. Année 1924: condamnations pour assaut. 3 mois, pour vagabondage, 3 mols, pour vol de poules, 3 mols; année 1926: deux condamnations de 6 mois chacune, pour vols de poules; année 1927: vol de poules, § mols; année 1928: vol de poules, 6 mois; année 1920: deux condamnations de 6 mois chacune, pour vols de poules; anne 1930: vol de poules et vente de volailles sans licence, & mols; année 1932: vol & main armée, 5 ans de bagne; tentative de meurtre, 5 autres années de bagne.
Enfin, les poules et les fermiers du district de Valleyfield seront tranquilles... pour quelques années.
Photo caption: Onésime Sauvé, surnommée ‘‘roi des voleurs de poules”et la “terreur de Valleyfield” a été arrêté par les détectives de la police provinciale au marché Bonsecours. La vie de ce dangereux bandit, qui ne craignait pas d’assommer ses poursuivants, après avoir isolé les fermes en interrompant les communications téléphoniques, est toute remplie de péripéties dramatiques. Cet homme d’une stature de plus de six pieds changeait son aspect, en portant une barbe rousse ou en ne conservant qu’une moustache. ll n’avait pas de domicile connu. La masure près de laquelle on découvrit sa vieille Ford n’est pas à lui. ll fut arrête au marche, ou il était en train de vendre des poules volées. On l’a condamne a dix ans de bagne. Voir en page 22 le récit de ses aventures.
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La canaille - La canaille (texte de Jean-Baptiste Clément)
Dans la vieille cité française Existe une race de fer Dont l'âme comme une fournaise A de son feu bronzé la chair. Tous ses fils naissent sur la paille, Pour palais ils n'ont qu'un taudis. C'est la canaille, et bien j'en suis.
Ce n'est pas le pilier du bagne, C'est l'honnête homme dont la main Par la plume ou le marteau Gagne en suant son morceau de pain. C'est le père enfin qui travaille Des jours et quelques fois des nuits. C'est la canaille, et bien j'en suis.
C'est l'artiste, c'est le bohème Qui sans souffler rime rêveur, Un sonnet à celle qu'il aime Trompant l'estomac par le cœur. C'est à crédit qu'il fait ripaille Qu'il loge et qu'il a des habits. C'est la canaille, et bien j'en suis.
C'est l'homme à la face terreuse, Au corps maigre, à l'œil de hibou, Au bras de fer, à main nerveuse, Qui sort d'on ne sait où, Toujours avec esprit vous raille Se riant de votre mépris. C'est la canaille, et bien j'en suis.
C'est l'enfant que la destinée Force à rejeter ses haillons Quand sonne sa vingtième année, Pour entrer dans vos bataillons. Chair à canon de la bataille, Toujours il succombe sans cris. C'est la canaille, et bien j'en suis.
Ils fredonnaient la Marseillaise, Nos pères les vieux vagabonds Attaquant en 93 les bastilles Dont les canons Défendaient la muraille Que d'étrangleurs ont dit depuis C'est la canaille, et bien j'en suis.
Les uns travaillent par la plume, Le front dégarni de cheveux Les autres martèlent l'enclume Et se saoulent pour être heureux, Car la misère en sa tenaille Fait saigner leurs flancs amaigris. C'est la canaille, et bien j'en suis.
Enfin c'est une armée immense Vêtue en haillons, en sabots Mais qu'aujourd'hui la France Appelle sous ses drapeaux On les verra dans la mitraille, Ils feront dire aux ennemies : C'est la canaille, et bien j'en suis.
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Tu es née sur un ordre de la lumière qui partage avec toi ses richesses comme le feu partage son or avec la nuit, pourtant pleine jusqu’aux montagnes.
Ton corps s’éclaire de l’intérieur comme la moisson ou comme la rivière lorsque la clarté se suspend encore au couchant coupé soudain du jour.
Il ne faut pas que tu aies peur dans l’immense bagne de l’horizon puisque ton cœur peut battre à l’aise derrière mes doigts tendus sur toi.
L’amour nous donne alors la force de poursuivre l’aventure du soleil à la seule lueur de nos veines entre des murs qui nous serrent à la gorge.
Lucien Becker
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Littérature mon Amour
“Les mondes, dans la nuit que vous nommez l’azur, Par les brèches que fait la mort blême à leur mur, Se jettent en fuyant l’un à l’autre des âmes. Dans votre globe où sont tant de geôles infâmes, Vous avez de méchants de tous les univers, Condamnés qui, venus des cieux les plus divers, Rêvent dans vos rochers, ou dans vos arbres ploient ; Tellement stupéfaits de ce monde qu’ils voient, Qu’eussent-ils la parole, ils ne pourraient parler. On en sent quelques-uns frissonner et trembler. De là les songes vains du bronze et de l’augure. Donc, représente-toi cette sombre figure : Ce gouffre, c’est l’égout du mal universel. Ici vient aboutir de tous les points du ciel La chute des punis, ténébreuse traînée. Dans cette profondeur, morne, âpre, infortunée, De chaque globe il tombe un flot vertigineux D’âmes, d’esprits malsains et d’être vénéneux, Flot que l’éternité voit sans fin se répandre. Chaque étoile au front d’or qui brille, laisse pendre Sa chevelure d’ombre en ce puits effrayant. Ame immortelle, vois, et frémis en voyant : Voilà le précipice exécrable où tu sombres. * Oh ! qui que vous soyez, qui passez dans ces ombres, Versez votre pitié sur ces douleurs sans fond ! Dans ce gouffre, où l’abîme en l’abîme se fond, Se tordent les forfaits, transformés en supplices, L’effroi, le deuil, le mal, les ténèbres complices, Les pleurs sous la toison, le soupir expiré Dans la fleur, et le cri dans la pierre muré ! Oh ! qui que vous soyez, pleurez sur ces misères ! Pour Dieu seul, qui sait tout, elles sont nécessaires ; Mais vous pouvez pleurer sur l’énorme cachot Sans déranger le sombre équilibre d’en haut ! Hélas ! hélas ! hélas ! tout est vivant ! tout pense ! La mémoire est la peine, étant la récompense. Oh ! comme ici l’on souffre et comme on se souvient ! Torture de l’esprit que la matière tient ! La brute et le granit, quel chevalet pour l’âme ! Ce mulet fut sultan, ce cloporte était femme. L’arbre est un exilé, la roche est un proscrit. Est-ce que, quelque part, par hasard, quelqu’un rit Quand ces réalités sont là, remplissant l’ombre ? La ruine, la mort, l’ossement, le décombre, Sont vivants. Un remords songe dans un débris. Pour l’œil profond qui voit, les antres sont des cris. Hélas ! le cygne est noir, le lys songe à ses crimes ; La perle est nuit ; la neige est la fange des cimes ; Le même gouffre, horrible et fauve, et sans abri, S’ouvre dans la chouette et dans le colibri ; La mouche, âme, s’envole et se brûle à la flamme ; Et la flamme, esprit, brûle avec angoisse une âme ; L’horreur fait frissonner les plumes de l’oiseau ; Tout est douleur. Les fleurs souffrent sous le ciseau Et se ferment ainsi que des paupière closes : Toutes les femmes sont teintes du sang des roses ; La vierge au bal, qui danse, ange aux fraîches couleurs, Et qui porte en sa main une touffe de fleurs, Respire en soupirant un bouquet d’agonies. Pleurez sur les laideurs et les ignominies, Pleurez sur l’araignée immonde, sur le ver, Sur la limace au dos mouillé comme l’hiver, Sur le vil puceron qu’on voit aux feuilles pendre, Sur le crabe hideux, sur l’affreux scolopendre, Sur l’effrayant crapaud, pauvre monstre aux doux yeux, Qui regarde toujours le ciel mystérieux ! Plaignez l’oiseau de crime et la bête de proie. Ce que Domitien, César, fit avec joie, Tigre, il le continue avec horreur. Verrès, Qui fut loup sous la pourpre, est loup dans les forêts ; Il descend, réveillé, l’autre côté du rêve : Son rire, au fond des bois, en hurlement s’achève ; Pleurez sur ce qui hurle et pleurez sur Verrès. Sur ces tombeaux vivants, masqués d’obscurs arrêts, Penchez-vous attendri ! versez votre prière ! La pitié fait sortir des rayons de la pierre. Plaignez le louveteau, plaignez le lionceau. La matière, affreux bloc, n’est que le lourd monceau Des effets monstrueux, sortis des sombres causes. Ayez pitié ! voyez des âmes dans les choses. Hélas ! le cabanon subit aussi l’écrou ; Plaignez le prisonnier, mais plaignez le verrou ; Plaignez la chaîne au fond des bagnes insalubres ; La hache et le billot sont deux êtres lugubres ; La hache souffre autant que le corps, le billot Souffre autant que la tête ; ô mystères d’en haut ! Ils se livrent une âpre et hideuse bataille ; Il ébrèche la hache et la hache l’entaille ; Ils se disent tout bas l’un à l’autre : Assassin ! Et la hache maudit les hommes, sombre essaim, Quand, le soir, sur le dos du bourreau, son ministre, Elle revient dans l’ombre, et luit, miroir sinistre, Ruisselante de sang et reflétant les cieux ; Et, la nuit, dans l’état morne et silencieux, Le cadavre au cou rouge, effrayant, glacé, blême, Seul, sait ce que lui dit le billot, tronc lui-même. Oh ! que la terre est froide et que les rocs sont durs ! Quelle muette horreur dans les halliers obscurs ! Les pleurs noirs de la nuit sur la colombe blanche Tombent ; le vent met nue et torture la branche ; Quel monologue affreux dans l’arbre aux rameaux verts ! Quel frisson dans l’herbe ! Oh ! quels yeux fixes ouverts Dans les cailloux profonds, oubliettes des âmes ! C’est une âme que l’eau scie en ses froides lames ; C’est une âme que fait ruisseler le pressoir. Ténèbres ! l’univers est hagard. Chaque soir, Le noir horizon monte et la nuit noire tombe ; Tous deux, à l’occident, d’un mouvement de tombe ; Ils vont se rapprochant, et, dans le firmament, Ô terreur ! sur le joug, écrasé lentement, La tenaille de l’ombre effroyable se ferme. Oh ! les berceaux font peur. Un bagne est dans un germe. Ayez pitié, vous tous et qui que vous soyez ! Les hideux châtiments, l’un sur l’autre broyés, Roulent, submergeant tout, excepté les mémoires. Parfois on voit passer dans ces profondeurs noires Comme un rayon lointain de l’éternel amour ; Alors, l’hyène Atrée et le chacal Timour, Et l’épine Caïphe et le roseau Pilate, Le volcan Alaric à la gueule écarlate, L’ours Henri Huit, pour qui Morus en vain pria, Le sanglier Selim et le porc Borgia, Poussent des cris vers l’Être adorable ; et les bêtes Qui portèrent jadis des mitres sur leurs têtes, Les grains de sable rois, les brins d’herbe empereurs, Tous les hideux orgueils et toutes les fureurs, Se brisent ; la douceur saisit le plus farouche ; Le chat lèche l’oiseau, l’oiseau baise la mouche ; Le vautour dit dans l’ombre au passereau : Pardon ! Une caresse sort du houx et du chardon ; Tous les rugissements se fondent en prières ; On entend s’accuser de leurs forfaits les pierres ; Tous ces sombres cachots qu’on appelle les fleurs Tressaillent ; le rocher se met à fondre en pleurs. Des bras se lèvent hors de la tombe dormante ; Le vent gémit, la nuit se plaint, l’eau se lamente, Et sous l’œil attendri qui regarde d’en haut, Tout l’abîme n’est plus qu’un immense sanglot.” Victor Hugo, Ce que dit la bouche d’ombre, XI., 1855.
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Dans la vieille cité française Existe une race de fer Dont l'âme comme une fournaise A de son feu bronzé la chair. Tous ses fils naissent sur la paille, Pour palais ils n'ont qu'un taudis. C'est la canaille, et bien j'en suis.
Ce n'est pas le pilier du bagne, C'est l'honnête homme dont la main Par la plume ou le marteau Gagne en suant son morceau de pain. C'est le père enfin qui travaille Des jours et quelques fois des nuits. C'est la canaille, et bien j'en suis.
C'est l'artiste, c'est le bohème Qui sans souffler rime rêveur, Un sonnet à celle qu'il aime Trompant l'estomac par le cœur. C'est à crédit qu'il fait ripaille Qu'il loge et qu'il a des habits. C'est la canaille, et bien j'en suis.
C'est l'homme à la face terreuse, Au corps maigre, à l'œil de hibou, Au bras de fer, à main nerveuse, Qui sort d'on ne sait où, Toujours avec esprit vous raille Se riant de votre mépris. C'est la canaille, et bien j'en suis.
C'est l'enfant que la destinée Force à rejeter ses haillons Quand sonne sa vingtième année, Pour entrer dans vos bataillons. Chair à canon de la bataille, Toujours il succombe sans cris. C'est la canaille, et bien j'en suis.
Ils fredonnaient la Marseillaise, Nos pères les vieux vagabonds Attaquant en 93 les bastilles Dont les canons Défendaient la muraille Que d'étrangleurs ont dit depuis C'est la canaille, et bien j'en suis.
Les uns travaillent par la plume, Le front dégarni de cheveux Les autres martèlent l'enclume Et se saoulent pour être heureux, Car la misère en sa tenaille Fait saigner leurs flancs amaigris. C'est la canaille, et bien j'en suis.
Enfin c'est une armée immense Vêtue en haillons, en sabots Mais qu'aujourd'hui la France Appelle sous ses drapeaux On les verra dans la mitraille, Ils feront dire aux ennemis : C'est la canaille, et bien j'en suis.
La Canaille, chant révolutionnaire écrit avant la Commune, sans doute en 1865, d'abord appelé La chanson des gueux. Les paroles sont d'Alexis Bouvier et la musique de Joseph Darcier
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Explication La terre est au soleil ce que l’homme est à l’ange. L’un est fait de splendeur ; l’autre est pétri de fange. Toute étoile est soleil ; tout astre est paradis. Autour des globes purs sont les mondes maudits ; Et dans l’ombre, où l’esprit voit mieux que la lunette, Le soleil paradis traîne l’enfer planète. L’ange habitant de l’astre est faillible ; et, séduit, Il peut devenir l’homme habitant de la nuit. Voilà ce que le vent m’a dit sur la montagne. Tout globe obscur gémit ; toute terre est un bagne Où la vie en pleurant, jusqu’au jour du réveil, Vient écrouer l’esprit qui tombe du soleil. Plus le globe est lointain, plus le bagne est terrible. La mort est là, vannant les âmes dans un crible, Qui juge, et, de la vie invisible témoin, Rapporte l’ange à l’astre ou le jette plus loin. Ô globes sans rayons et presque sans aurores ! Énorme Jupiter fouetté de météores, Mars qui semble de loin la bouche d’un volcan, Ô nocturne Uranus, ô Saturne au carcan ! Châtiments inconnus ! rédemptions ! mystères ! Deuils ! ô lunes encor plus mortes que les terres ! Ils souffrent ; ils sont noirs ; et qui sait ce qu’ils font ? L’ombre entend par moments leur cri rauque et profond, Comme on entend, le soir, la plainte des cigales. Mondes spectres, tirant des chaînes inégales, Ils vont, blêmes, pareils au rêve qui s’enfuit. Rougis confusément d’un reflet dans la nuit, Implorant un messie, espérant des apôtres, Seuls, séparés, les uns en arrière des autres, Tristes, échevelés par des souffles hagards, Jetant à la clarté de farouches regards, Ceux-ci, vagues, roulant dans les profondeurs mornes, Ceux-là, presque engloutis dans l’infini sans bornes, Ténébreux, frissonnants, froids, glacés, pluvieux, Autour du paradis ils tournent envieux ; Et, du soleil, parmi les brumes et les ombres, On voit passer au loin toutes ces faces sombres.
Victor Hugo Novembre 1840
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Peu s'en souviennent, certains l'ignorent (28)
Peu se souviennent de Marie, dernière femme morte au bagne.
Marie Bartête (ou Bartet) est née le 25 février 1863 à Monein, dans les Basses-Pyrénées (aujourd'hui Pyrénées-Atlantiques). Abandonnée par sa mère à sa naissance, orpheline de père à neuf ans, elle est placée dans différentes familles. Mariée de force à un matelot à l'âge de quinze ans, elle se retrouve veuve cinq ans plus tard. Ainsi, très tôt, la vie ne lui fait pas de cadeau. Elle tente de s'en sortir du mieux qu'elle peut et, inévitablement, en vient à commettre divers larcins. Entre 1883 et 1888, elle est condamnée à six reprises pour vol et escroquerie. Ses peines sont mineures, mais en 1888, elle est bannie de métropole et envoyée en Guyane, au bagne de Saint-Laurent-du-Maroni, avec le statut de reléguée collective. La loi sur la relégation des récidivistes, votée le 27 mai 1885, entraîne l'internement à perpétuité de condamnés récidivistes sur le sol d'une colonie. La relégation collective, plus sévère que la relégation individuelle qui laisse une certaine liberté aux condamnés (placement chez des particuliers, possibilité de contracter des engagements de travail, d'acheter une concession à condition de ne pas quitter la colonie), implique un internement au sein d'un dépôt sous la surveillance d'un personnel pénitentiaire et des travaux forcés.
Avec d’autres femmes reléguées, Marie arrive en Guyane le 6 juin 1888. À la fin du XIXe siècle, près de 2000 femmes sont envoyées sur ces terres qui leur sont hostiles. Elles sont encadrées par les religieuses de Saint-Joseph-de-Cluny. Marie et ses codétenues sont soumises à une discipline stricte : levées à cinq heures pour la prière, elles travaillent jusqu'à la tombée de la nuit, s'usant les doigts dans un atelier de couture. Elles doivent fournir le linge du bagne : draps, matelas, pantalons, chemises... S'ajoutent à cela l'insalubrité, les mauvais traitements, la violence, les maladies... Le bagne est un enfer.
Marie est ensuite placée chez le commandant du pénitencier puis chez l’ingénieur des travaux. Comme la plupart de ses codétenues, elle est soumise au rituel dit du « kiosque » (lors d’une sortie hebdomadaire les femmes sont emmenées au kiosque, qui sert de lieu de rencontre entre les reléguées et d’anciens bagnards). Elle se marie deux fois. De la première union naissent deux enfants, l’un meurt à sept ans, l’autre à onze mois. Le mauvais sort s'acharne sur elle.
Relevée de relégation au début des années 1930, elle se « reconvertit » dans l’agriculture. Elle ne peut toutefois quitter la Guyane, faute de moyens suffisants pour payer le voyage de retour. Elle meurt loin de la métropole, en 1938, déformée par l'éléphantiasis.
Marie aurait pu, comme tant d'autres reléguées, tomber totalement dans l'oubli si elle n'avait rencontré le journaliste Albert Londres, en 1923. Celui-ci a publié son témoignage dans son récit Au bagne.
Photo : Gallica
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La Nuit Nanars vous présente : Starcrash Étoile Étoile est une Vampirella de l'espace, accompagnée de son fidèle Frisette n°1 avec qui elle fait de la contrebande. Ouh ! Les vilains. Ils se font serrer par les keufs de la galaxie et envoyés au bagne pour travaux forcés. A peine arrivés, on leur dit que non, finalement tout est oublié car on a besoin d'eux pour vaincre Le Méchant, sorte de Bella Lugosi spatial, fourbe et inutilement vil. Au cours d'un périple hasardeux, notre Vampirella cosmique rencontrera frisette n°2 qui maîtrise le Masque à Energie Faciale et la bogossitude (faut dire que c'est David Hasselhoff) et, ce qui ne gâche rien, est le fils du bon Empereur de la Galaxie. Frisette n°1 est en fait le Kwisatz Haderach et aurait pu tout résoudre depuis le début, mais finalement, il préfère mourir d'une balle dans l'épaule droite. Enfin Étoile Étoile, Frisette n°2 et l'Empereur s'installe devant la télé du salon pour voir leur troupe botter le cul du Méchant. Fin #starcrash #davidhasselhoff #vampirella #starwars #nanar #nanars #nanarsnight @fetide_grigou https://www.instagram.com/p/B5ALCrYIfyZ/?igshid=ln8ohxzzklrq
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Hugo’s letter to Monsieur Daelli
Since so many people have shown some interest in my post about the Italian edition of Les Misérables, I thought it would be nice to post the letter Hugo wrote to the curator of the Italian edition. Under the cut you’ll find the original in French and the English translation (it’s not perfect sorry, I didn’t have enough time to do a rigorous translation, maybe when I’ll finish my exams I’ll correct it).
This letter was a response to a first letter from Daelli who was worried about the reaction of the Italian public to the novel and it consists in an accurate account of the smilarites between the social and political situation in France and in Italy.
Or, as I like to call it: “How to drag Italy in 1228 words.”
If you have any other questions/ want to share some curiosities or informations/want to correct my translation/just talk about it message me or send me an ask, I can talk about Les Mis and Italian history all day so you’re just going to make me very happy!
(Here’s where I found the original letter.)
Hauteville-House, 18 octobre 1862.
Vous avez raison, monsieur, quand vous me dites que le livre les Misérables est écrit pour tous les peuples. Je ne sais s’il sera lu par tous, mais je l’ai écrit pour tous. Il s’adresse à l’Angleterre autant qu’à l’Espagne, à l’Italie autant qu’à la France, à l’Allemagne autant qu’à l’Irlande, aux républiques qui ont des esclaves aussi bien qu’aux empires qui ont des serfs. Les problèmes sociaux dépassent les frontières. Les plaies du genre humain, ces larges plaies qui couvrent le globe, ne s’arrêtent point aux lignes bleues ou rouges tracées sur la mappemonde. Partout où l’homme ignore et désespère, partout où la femme se vend pour du pain, partout où l’enfant souffre faute d’un livre qui l’enseigne et d’un foyer qui le réchauffe, le livre les Misérables frappe à la porte et dit : Ouvrez-moi, je viens pour vous.
À l’heure, si sombre encore, de la civilisation où nous sommes, le misérable s’appelle l’homme ; il agonise sous tous les climats, et il gémit dans toutes les langues.
Votre Italie n’est pas plus exempte du mal que notre France. Votre admirable Italie a sur la face toutes les misères. Est-ce que le banditisme, cette forme furieuse du paupérisme, n’habite pas vos montagnes ? Peu de nations sont rongées plus profondément que l’Italie par cet ulcère des couvents que j’ai tâché de sonder. Vous avez beau avoir Rome, Milan, Naples, Palerme, Turin, Florence, Sienne, Pise, Mantoue, Bologne, Ferrare, Gênes, Venise, une histoire héroïque, des ruines sublimes, des monuments magnifiques, des villes superbes, vous êtes, comme nous, des pauvres. Vous êtes couverts de merveilles et de vermines. Certes le soleil de l’Italie est splendide, mais, hélas, l’azur sur le ciel n’empêche pas le haillon sur l’homme.
Vous avez comme nous des préjugés, des superstitions, des tyrannies, des fanatismes, des lois aveugles prêtant main-forte à des mœurs ignorantes. Vous ne goûtez rien du présent ni de l’avenir sans qu’il s’y mêle un arrière-goût du passé. Vous avez un barbare, le moine, et un sauvage, le lazzarone. La question sociale est la même pour vous comme pour nous. On meurt un peu moins de faim chez vous, et un peu plus de fièvre ; votre hygiène sociale n’est pas beaucoup meilleure que la nôtre ; les ténèbres, protestantes en Angleterre, sont catholiques en Italie ; mais, sous des noms différents, le vescovo est identique au bishop, et c’est toujours là de la nuit, et à peu près de même qualité. Mal expliquer la Bible ou mal comprendre l’Évangile, cela se vaut.
Faut-il insister ? Faut-il constater plus complètement encore ce parallélisme lugubre ? Est-ce que vous n’avez pas d’indigents ? Regardez en bas. Est-ce que vous n’avez pas de parasites ? Regardez en haut. Cette balance hideuse dont les deux plateaux, paupérisme et parasitisme, se font si douloureusement équilibre, est-ce qu’elle n’oscille pas devant vous comme devant nous ?
Où est votre armée de maîtres d’école, la seule armée qu’avoue la civilisation ? Où sont vos écoles gratuites et obligatoires ? Tout le monde sait-il lire dans la patrie de Dante et de Michel-Ange ? Avez-vous fait des prytanées de vos casernes ? N’avez-vous pas, comme nous, un budget de la guerre opulent et un budget de l’enseignement dérisoire ? N’avez-vous pas, vous aussi, l’obéissance passive qui, si aisément, tourne au soldatesque ? N’avez-vous pas un militarisme qui pousse la consigne jusqu’à faire feu sur Garibaldi, c’est-à-dire sur l’honneur vivant de l’Italie ? Faisons passer son examen à votre ordre social, prenons-le où il en est et tel qu’il est, voyons son flagrant délit, montrez-moi la femme et l’enfant. C’est à la quantité de protection qui entoure ces deux êtres faibles que se mesure le degré de civilisation. La prostitution est-elle moins poignante à Naples qu’à Paris ? Quelle est la quantité de vérité qui sort de vos lois et la quantité de justice qui sort de vos tribunaux ? Auriez-vous par hasard le bonheur d’ignorer le sens de ces mots sombres : vindicte publique, infamie légale, bagne, échafaud, bourreau, peine de mort ? Italiens, chez vous comme chez nous, Beccaria est mort et Farinace est vivant. Et puis, voyons votre raison d’état. Avez-vous un gouvernement qui comprenne l’identité de la morale et de la politique ? Vous en êtes à amnistier les héros ! On a fait en France quelque chose d’à peu près pareil. Tenez, passons la revue des misères, que chacun apporte son tas, vous êtes aussi riches que nous. N’avez-vous pas, comme nous, deux damnations, la damnation religieuse prononcée par le prêtre et la damnation sociale décrétée par le juge ? O grand peuple d’Italie, tu es semblable au grand peuple de France. Hélas ! nos frères, vous êtes comme nous « des Misérables ».
Du fond de l’ombre où nous sommes et où vous êtes, vous ne voyez pas beaucoup plus distinctement que nous les radieuses et lointaines portes de l’éden. Seulement les prêtres se trompent. Ces portes saintes ne sont pas derrière nous, mais devant nous.
Je me résume. Ce livre, les Misérables, n’est pas moins votre miroir que le nôtre. Certains hommes, certaines castes, se révoltent contre ce livre, je le comprends. Les miroirs, ces diseurs de vérités, sont haïs ; cela ne les empêche pas d’être utiles.
Quant à moi, j’ai écrit pour tous, avec un profond amour pour mon pays, mais sans me préoccuper de la France plus que d’un autre peuple. A mesure que j’avance dans la vie je me simplifie, et je deviens de plus en plus patriote de l’humanité.
Ceci est d’ailleurs la tendance de notre temps et la loi de rayonnement de la révolution française ; les livres, pour répondre à l’élargissement croissant de la civilisation, doivent cesser d’être exclusivement français, italiens, allemands, espagnols, anglais, et devenir européens ; je dis plus, humains.
De là une nouvelle logique de l’art, et de certaines nécessités de composition qui modifient tout, même les conditions, jadis étroites, de goût et de langue, lesquelles doivent s’élargir comme le reste.
En France, certains critiques m’ont reproché, à ma grande joie, d’être en dehors de ce qu’ils appellent le goût français ; je voudrais que cet éloge fût mérité.
En somme, je fais ce que je peux, je souffre de la souffrance universelle, et je tâche de la soulager, je n’ai que les chétives forces d’un homme, et je crie à tous : aidez-moi !
Voilà, monsieur, ce que votre lettre me provoque à vous dire ; je vous le dis pour vous, et pour votre pays. Si j’ai tant insisté, c’est à cause d’une phrase de votre lettre. Vous m’écrivez : « Il y a des italiens, et beaucoup, qui disent : ce livre, les Misérables, est un livre français. Cela ne nous regarde pas. Que les français le lisent comme une histoire, nous le lisons comme un roman. » – Hélas ! Je le répète, italiens ou français, la misère nous regarde tous. Depuis que l’histoire écrit et que la philosophie médite, la misère est le vêtement du genre humain ; le moment serait enfin venu d’arracher cette guenille, et de remplacer, sur les membres nus de l’Homme-Peuple, la loque sinistre du passé par la grande robe pourpre de l’aurore.
Si cette lettre vous parait bonne à éclairer quelques esprits et à dissiper quelques préjugés, vous pouvez la publier, monsieur. Recevez, je vous prie, la nouvelle assurance de mes sentiments très distingués.
VICTOR HUGO.
HAUTEVILLE-HOUSE, October 18, 1862.
You are right, sir, when you tell me that Les Misérables is written for all nations. I do not know whether it will be read by all, but I wrote it for all. It is addressed to England as well as to Spain, to Italy as well as to France, to Germany as well as to Ireland, to Republics which have slaves as well as to Empires which have serfs. Social problems overstep frontiers. The sores of the human race, those great sores which cover the globe, do not halt at the red or blue lines traced upon the map. In every place where man is ignorant and despairing, in every place where woman is sold for bread, wherever the child suffers for lack of the book which should instruct him and of the hearth which should warm him, the book of Les Misérables knocks at the door and says: "Open to me, I come for you."
At the hour of civilization through which we are now passing, and which is still so sombre, the miserable is called man; he agonizes in all climes, and he wails in all languages.
Your Italy is no more exempt from the evil than is our France. Your admirable Italy has all miseries on its own face. Does not brigandage, that raging form of pauperism, inhabit your mountains? Few nations are more deeply eaten by that ulcer of convents which I have endeavored to probe. In spite of your possessing Rome, Milan, Naples, Palermo, Turin, Florence, Siena, Pisa, Mantua, Bologna, Ferrara, Genoa, Venice, a heroic history, sublime ruins, magnificent monuments, and superb cities, you are, like ourselves, poor. You are covered with marvels and vermin. Surely, the sun of Italy is splendid, but, alas, azure in the sky does not prevent rags on man.
Like us, you have prejudices, superstitions, tyrannies, fanaticisms, blind laws lending assistance to ignorant customs. You taste nothing of the present nor of the future without a flavor of the past being mingled with it. You have a barbarian, the monk, and a savage, the lazzarone. The social question is the same for you as for us. We die a little less from hunger than you, and a little more from fever; your social hygiene is not much better than ours; shadows, which are Protestant in England, are Catholic in Italy; but, under different names, the vescovo is identical to the bishop, and it always means night, and of pretty nearly the same quality. To explain the Bible badly or to understand the Gospel badly is the same thing.
Is it necessary to emphasize this? Must this grim parallelism be yet more completely verified? Have you not indigents? Glance below. Have you not parasites? Glance up. Does not that hideous balance, whose two scales, pauperism and parasitism, so mournfully preserve their mutual equilibrium, oscillate before you as it does before us?
Where is your army of schoolmasters, the only army which civilization acknowledges? Where are your free and compulsory schools? Does everyone know how to read in the land of Dante and of Michelangelo? Have you made public schools of your barracks? Have you not, like ourselves, an opulent war-budget and a laughable budget of education? Have not you also that passive obedience which is so easily converted into soldierly obedience? Have you not a kind of militarism which pushes the regulations to the extreme of firing upon Garibaldi, that is to say, upon the living honor of Italy? Let us subject your social order to examination, let us take it where it stands and as it stands, let us view its flagrant offences, show me the woman and the child. It is by the amount of protection with which these two feeble creatures are surrounded that the degree of civilization is measured. Is prostitution less harrowing in Naples than in Paris? What is the amount of truth that springs from your laws, and what amount of justice springs from your tribunals? Do you chance to be so fortunate as to be ignorant of the meaning of those gloomy words: public prosecution, legal infamy, prison, the scaffold, the executioner, the death penalty? Italians, among you as among us, Beccaria is dead and Farinace is alive. And then, let us scrutinize your state reasons. Have you a government which comprehends the identity of morality and politics? You have reached the point where you pardon the heroes! In France, we have done something very similar. Hold still, let us pass miseries in review, let each one contributes to his pile, you are as rich as we are. Have you not, like ourselves, two condemnations, religious condemnation pronounced by the priest, and social condemnation decreed by the judge? Oh, great nation of Italy, you resemble the great nation of France! Alas! Our brothers, you are, like ourselves, “des Misérables”.
From the depths of the darkness in which we are and you are, you do not see much more distinctly than we the radiant and distant portals of Eden. Only, the priests are mistaken. These holy portals are not behind us, but ahead of us.
I resume myself. This book, Les Misérables, is no less your mirror than ours. Certain men, certain castes, rise in revolt against this book, I understand that. Mirrors, those revealers of the truth, are hated; that does not prevent them from being of use.
As for myself, I have written for all, with a profound love for my own country, but without being concerned for France more than for any other people. As I advance in life, I grow simpler, and I become more and more a patriot of humanity.
This is, moreover, the tendency of our age, and the law of radiance of the French Revolution; books, if they are to correspond to the growing enlargement of civilization, must cease to be exclusively French, Italian, German, Spanish, or English, and become European, I say more, human.
Hence a new logic of art, and of certain requirements of composition which modify everything, even the conditions, formerly narrow, of taste and language, which must grow broader like all the rest.
In France, certain critics have reproached me, to my great delight, with having transgressed the bounds of what they call "French taste"; I should be glad if this eulogium were merited.
In short, I am doing what I can, I suffer with the same universal suffering, and I try to relieve it, I possess only the puny forces of a man, and I cry to all: "Help me!"
This, sir, is what your letter prompts me to say; I say it for you and for your country. If I have insisted so strongly, it is because of one phrase in your letter. You write: "There are Italians, and they are numerous, who say: `This book, Les Misérables, is a French book. It does not concern us. Let the French read it as a history, we’ll read it as a romance.'"--Alas! I repeat, whether we are Italians or French, misery concerns us all. Ever since history has written, ever since philosophy has meditated, misery has been the garment of the human race; the moment has at length arrived for tearing off that rag, and for replacing, upon the naked limbs of the Man-People, the sinister tatter of the past with the grand purple robe of the dawn.
If this letter seems to you of service in enlightening some minds and in dissipating some prejudices, you are at liberty to publish it, sir. Accept, I pray you, a renewed assurance of my very distinguished sentiments.
VICTOR HUGO
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“2 récidivistes au bagne,” La Presse. May 7, 1931. Page 03. ---- Deux récidivistes incorrigibles, Paul-E. Perreault, alias P.-E. Pinsonneault, 1829 rue De Bullion, et Arthur Paquette, alias Orner Denis, alias Alfred Grancourt, 1814 rue Dorchester ont été envoyés au pénitencier pour deux ans, ce matin, par le juge J.-O. Lacroix. sous l'accusation d’avoir, dans la nuit du 21 au 22 avril dernier, pénétré par effraction dans le salon de coiffure de M. Harry Willlnsky, 4159 rue Saint-Laurent, et d’y avoir volé deux montres, deux paletots, une robe, des cigarets, des pipes et des cigarettes d’une valeur totale de $350.
Un autre individu, John Pooley, fera quatre mois de prison sur l’ordre du juge Lacroix, ayant été trouvé coupable d’avoir obtenu, sous de fausses représentations, une somme de $25 de M. Benoit Saint-Pierre, 5051 rue Turcot, et une somme de $30 de M. Pierre Badeau, 215 rue Saint-Jacques ouest, à l’aide de chèques contrefaits.
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LA DOUCEUR DU BAGNE, JEAN GENET
Ô la douceur du bagne impossible et lointain ! Ô le ciel de la Belle, ô la mer et les palmes, Les matins transparents, les soirs fous, les nuits calmes Ô les cheveux tondus et les Peaux-de-Satin.
Rêvons ensemble, Amour, à quelque dur amant, Grand comme l’Univers mais le corps tâché d’ombres. Il nous bouclera nu dans ces auberges sombres, Entres ses cuisses d’or, sur son ventre fumant,
Un mac éblouissant taillé dans un archange Bandant sur les bouquets d’œillets et de jasmins Que porteront tremblants tes lumineuses mains Sur son auguste flanc que ton baiser dérange.
Voler, voler ton ciel éclaboussé de sang Et faire un seul chef-d’œuvre avec les morts cueillis Çà et là dans les prés, les haies, morts éblouies De préparer sa mort, son ciel adolescent…
Les matins solennels, le rhum, la cigarette… Les ombres du tabac, du bagne et des marins Visitent ma cellule où me roule et m’étreint Le spectre d’un tueur à la lourde braguette.
Ô la douceur du bagne…
La douceur du bagne - YouTube Hélène Martin, La Douceur du Bagne, Chanson / roman EPM – Le Castor Astral, 2000 Ô la douceur du bagne (Thème 2) - YouTube : par Marc Ogeret Ô la douceur du bagne (en duo avec Jeanne Moreau) - Open Spotify : Etienne daho et Jeanne Moreau Ô la douceur du bagne ~Jean Genet / Hélène Martin | enjambées fauves Jean Genet : Le Condamné à mort | - poesiemuziketc - WordPress.com Le Condamné à mort (disque) — Wikipédia Le condamné à mort par Jeanne Moreau & Étienne Daho sur Apple ... Jeanne Moreau: Le condamné à mort - Music Streaming ... - Deezer
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