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#les OCs sont là pour rester
ladyniniane · 5 months
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Chapitre 40 publié ! C'est la fête !!!!
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lilias42 · 6 months
Note
✨🤩
Bonjour ! Merci pour les questions ! / Good afternoon ! Thank you for asks !
✨ Give you and your writing a compliment. Go on now. You know you deserve it. 😉 / ✨ Vous faire un compliment sur votre écriture. Allez-y maintenant. Vous savez que vous le méritez. 😉
FR : la question difficile ^^' Je dirais... j'écris de bons personnages qui arrivent à toucher à rester cohérent tout le long de l'histoire et qui peuvent avoir de bonnes alchimies familiales, qui sont les dynamiques que je préfère écrire de loin ! (et j'ai une bonne mémoire vu que je ne prend jamais de note quand j'écris, sauf quand je dessine certaines scènes).
EN : the difficult question ^^' I'd say… I write good characters who manage to stay consistent throughout the story and who can have good family chemistry, which are my favourite dynamics to write by far! (And I have a good memory, as I never take notes when I write, except when I draw).
🤩 Who is your favorite character to write? / 🤩 Quel est votre personnage préféré à écrire ?
FR : si je devais donner la palme à un de mes OCs (même si j'aime écrire tous mes OC de la même manière), je dirais surement Alix ! Il a une personnalité dynamique qui contraste bien avec celle de Rodrigue tout en étant complémentaire, c'est le personnage qui sort les punchline et n'a pas sa langue dans sa poche, et il est toujours là pour sa famille tout en remettant les gars qu'il n'aime pas à leur place ! (et vu qu'il est du bon côté du scénario, il fait bien de distribuer des mandales à ces personnages là !)
Sinon, le personnage féminin que je préfère écrire, se serait surement Ivy et Fregn à égalité, même si c'est pour des raisons opposées. Ivy a aussi une personnalité bien trempée, et j'aime écrire son affection pour Félicia et la famille de sa meilleure amie, tout comme le fait qu'elle aime sa liberté mais, elle fera quand même ce qui est juste pour tout le monde et aidera les autres plutôt que de filer pour favoriser ses propres désirs. Quant à Fregn, malgré le fait qu'elle soit mariée à Isidore et a peu de marge de manoeuvre avec lui, elle n'est jamais à court de moyens pour s'en sortir et protéger Sylvain qu'elle aime de tout son coeur. Elle reste un agent dormant très efficace, elle a toutes les armes pour mener la danse, accomplira sa mission sur le long terme et prendre sa revanche sur Isidore qu'elle finit par doubler. De plus, même si Isidore est un des personnages / OCs que j'aime le moins écrire, le voir se faire manipuler puis descendre par Fregn qui vient ensuite le narguer après tout ce qu'elle a enduré... c'est vraiment satisfaisant à écrire de le voir se prendre le retour de baton qu'il mérite 😈
Les deux sont assez opposés, Ivy ayant un caractère plus vif et sanguin qui la rend assez facile à écrire vu qu'elle dit ce qu'elle pense, là où Fregn est plus compliquée à écrire étant donné qu'elle calcule tout ce qu'elle fait, elle planifie tout et est très prudente, mais c'est très satisfaisant de voir ce que provoquent ses actions et ses mots prudents à la fin des fins, comme une toile d'araignée qui se tend petit à petit autour de ses ennemis.
Pour ce qui est des personnages repris, c'est Rodrigue qui remporte la palme : c'est un personnage que j'adore pour sa gentillesse et son amour pour sa famille alors, c'est tout ce que j'aime écrire. C'est un vrai loup protecteur avec sa meute, et il est très agréable à écrire pour ça !
EN : if I had to give the award to one of my OCs (even though I like to write all my OCs the same way), I'd probably say Alix! He's got a dynamic personality that contrasts well with Rodrigue's while complementing it, he's the character who comes out with the punchline and doesn't have his tongue in his pocket, and he's always there for his family while putting the guys he doesn't like in their place! (And since he's on the right side of the scenario, he's good at giving those characters a hard time!)
Otherwise, my favorite female character to write would probably be Ivy and Fregn on equal terms, even if for opposite reasons. Ivy also has a strong personality, and I love writing her affection for Felicia and her best friend's family, as well as the fact that she loves her freedom but, she'll still do what's right for everyone and help others rather than bolt to further her own desires. As for Fregn, despite the fact that she's married to Isidore and has little room to maneuver with him, she's never short of ways to get by and protect Sylvain, whom she loves with all her heart. She remains a highly effective sleeper agent, with all the weapons she needs to take the lead, accomplish her mission over the long term and take her revenge on Isidore, whom she ends up overtaking. Plus, even though Isidore is one of my least favorite characters/OCs to write, seeing him get manipulated and then taken down by Fregn who then comes to taunt him after all she's endured… it's really satisfying to write to see him get the backlash he deserves 😈
The two are quite opposites, Ivy having a more lively and sanguine character that makes her quite easy to write as she says what she thinks, whereas Fregn is more complicated to write as she calculates everything she does, she plans everything and is very cautious, but it's very satisfying to see what her cautious actions and words provoke at the end of the endings, like a spider's web gradually tightening around her enemies.
As far as the characters are concerned, Rodrigue takes the cake: he's a character I adore for his kindness and love for his family, so it's everything I love to write. He's a real protective wolf with his pack, and he's a lot of fun to write for that!
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luukka · 2 years
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OC Frère des Ours – Leïka
Leïka est un personnage secondaire de Frère des Ours. Dans cette fanfic, elle est une inuit de la même tribu que Kenai et une amie d'enfance de ce dernier. Elle est une "enfant miracle" car la seule fille de sa fraterie née grâce aux esprits (d'où son nom qui normalement veut dire "Cadeau du grand esprit" xD) Elle peut parler aux animaux depuis sa naissance.
Son histoire est triste alors je m'étendrais pas dessus mais vite fait, sa mère est morte en la sauvant ❤️
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Bref, Kenai et Leïka sont amis depuis plus de dix ans. Elle est amoureuse de lui et a du mal à lui avouer ses sentiments, et Kenai est incapable de le voir 🤦🏾‍♀️ Mais LE COMBLE c'est qu'il l'aime, LUI AUSSI, mais il croit que c'est juste de l'amitié 😤 heureusement Denahi sait lire entre les lignes pour lui 💁🏾‍♀️ Tous les deux ont TRÈS PEU de choses en commun, Kenai étant une tête brûlée et Leïka une véritable poule mouillée, mais par amour et aussi car elle pense que ça l'aidera à se renforcer, elle le suit dans toutes ses aventures, ce qu'elle fini souvent par regretter un peu trop tard. Elle obtient son totem quelques mois avant Kenai, celui du courage représenté par un blaireau, ce qui fait bien rire Kenai et Sakari (de vrais amis 🤌🏾✨️)
Au début, je les ai dessiner surtout dans l'univers original, mais je sais pas bien comment la terminer, genre est-ce que je la transforme en son animal totem ? En ours pour qu'elle finisse avec Kenai et Koda ? Ou Kenai et Koda deviennent humain pour rester dans la tribu ? Je sais pas 💀 mais maintenant je les fait dans un au où ils sont entre le lycée et l'unniversité ET DU COUP SITKA EST JAMAIS MORT ET KODA EST LÀ QUAND MÊME ALORS TOUT LE MONDE EST CONTENTS 😭
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clemjolichose · 1 year
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AURA - ACTE I, Scène 4
Fandom : Vilebrequin
Pairing : Pierre Chabrier x OC féminin, Sylvain Levy x OC féminin, Gaytipla (Pierre Chabrier x Sylvain Levy)
Nombre de mots : 862 mots
Avertissement : Propos validistes
Résumé : Couleurs et émotions. D’un côté, la fierté. De l’autre, la honte. Comment avancer avec les pieds cloués au sol ? Comment communiquer quand le corps est lui-même restreint ?
Les réponses ne sont pas innées. Il faudra les chercher, partir à l’aventure dans un monde inconnu, quitte à découvrir plus qu’on ne le voudrait…
Note d’auteurice : Vous pouvez également lire cette pièce de théâtre sur Wattpad et AO3 ! <3
Partie : ACTE I, Scène 4
Personnages & Sommaire | ACTE I, Scène 1 | ACTE I, Scène 2 | ACTE I, Scène 3 | x | ACTE I, Scène 5 | ACTE I, Scène 6 |
Suite de la scène précédente : la lumière vacille en s’éveillant à nouveau. Sylvain se redresse, pleurant toujours après quelques secondes de black out qui lui ont semblé des heures. Il cherche dans la pièce, fébrile, jusqu’à tirer son téléphone. Il fouille dessus, trouve ce qu’il cherche avec soulagement : il appelle Pierre, toujours aussi nerveux, aussi mal. Les sonneries défilent sans réponse : il entend le signal sonore. Messagerie. Il fond en larmes à nouveau mais décide de laisser un message. Il s’agite beaucoup tout en parlant, se balançant énormément, jouant avec sa main libre, se mordant l’intérieur des joues. A chaque fois qu’il les remarque, ces gestes, il essaye de les réprimer. Ça ne dure jamais longtemps.
SYLVAIN. Pierre ? Merde, pour une fois que tu réponds pas, c’est… c’est pour une urgence. Ça va pas, Pierre. J’ai besoin de quelqu’un, avec moi. J’ai peur de… J’ai peur. Je veux me faire du mal. Je sais pas, j’aime pas ça, j’ai peur de ce que je pourrais faire… Je veux pas rester seul, viens. S’il te plaît. Il y a plein de trucs dans ma tête et c’est trop et je veux penser à rien, merde ! Viens. J’ai besoin de toi. Charlotte, elle… J’ai suivi ton conseil. J’ai attendu qu’elle rentre. Putain, elle a mis le temps. Elle était au téléphone avec une amie. J’ai attendu, j’avais l’impression d’exploser. Et puis elle s’est mise à raconter sa journée, alors j’ai encore attendu. J’ai fini par lui dire. Enfin, j’ai essayé. Elle s’est lâchée sur moi. Elle me répétait que je devais changer, que j’étais immature… Elle me prenait pour son gosse, je détestais ça. J’aime pas être infantilisé, mais je me rends compte que ça fait des années que c’est le cas. Et puis elle m’a dit que ses copines aussi, le pensait. Elle—elle m’a quitté, Pierre, je sais plus quoi faire. Tout ce qu’elle m’a dit… Merde, c’est vrai ! Pourquoi tu m’as rien dit, toi ? Pourquoi t’as jamais essayé de corriger mes tics bizarres, mon égocentrisme ? Tu m’as jamais rien dit quand je parle trop. Enfin, si, mais gentiment. Pour rire, quoi. C’est pas pareil qu’elle. Elle… J’ai l’impression qu’elle n’aimait rien, chez moi. Et vu ce qu’elle me répète, je comprends… Comment tu fais, toi, pour m’apprécier ? T’es… Tu dois pas être humain. Je sais rien faire de mes dix doigts, je parle juste. Un putain de moulin à paroles, que personne comprend. Mais tu restes là. Tu… t’es une constante dans ma vie. Je pensais que c’était Charlotte et notre amour mais non. C’est toi, Pierre. Toi et notre amitié. Comment ? J’ai besoin d’aide, Pierre, y’a rien qui va avec moi. Viens me réparer. Je sais pas quoi faire, je veux pas rester seul, merde, ça fait mal. Je sais pas pourquoi je te dis tout ça, j’espère toujours que tu décroches. Je devrais peut-être te rappeler. Ouais, faut que je ferme ma gueule. Bordel, pourquoi j’arrive pas à corriger ça ? Même là, même quand personne m’écoute, je parle trop. Si ça se trouve, tu vas même pas écouter ce message. En même temps, un message de Sylvain, en quoi ça peut être intéressant, hein ? Pour te parler bagnole ou jeu vidéo, comme je le fais déjà H24 ? Non. Pas cette fois-ci. J’ai… Il faut que tu viennes. Il n’y a qu’à toi que je fais confiance pour ça. Je veux que tu viennes, que tu sois avec moi. T’es la seule présence que je tolère quand ça va pas et là… ça va vraiment pas. J’ai peur. Pierre, viens m’aider, j’ai peur…
Il éloigne le téléphone de son visage, fixe l’écran quelques secondes, impassible. Il a arrêté de pleurer un instant. Il se questionne : doit-il arrêter le message là ? Non, il rapproche le combiné de son oreille à nouveau – même s’il ne peut rien entendre.
SYLVAIN. Dis… tu crois que je suis fou ? Charlotte a dit que j’étais bizarre, elle m’a fait la liste… Merde. Tu crois que je dois… je sais pas, voir un psychiatre ? Je sais pas quoi faire, je sais pas prendre de décisions seul, c’est pour ça que c’est bien de travailler avec toi. On prend les décisions à deux. T’as la tête froide, moi non.
Une pause. Il sourit amèrement.
SYLVAIN. Merci. Merci pour ça, pour tout ce que tu me fais vivre. Ça me… ça me rend tellement heureux, t’as pas idée. Je suis serein avec toi. Tu—je sais pas comment, mais t’arrives à dompter toutes les bizarreries dans ma tête. Tu me comprends. Putain, j’aurais tellement aimé que tu décroches. S’il te plaît, réponds-moi. Vite. Réponds-moi vite, j’ai toujours peur. Mais… te parler, ça fait du bien, un peu. Je veux juste pas rester seul. C’est nul la solitude. Pas tout le temps, mais là, c’est vraiment de la merde. Je me fais peur. Fais vite.
Il raccroche d’un seul coup, pour s’empêcher de parler plus. Il ouvre la bouche pourtant, comme s’il voulait parler à nouveau, mais éclate en sanglots à la place, tout en se tenant le ventre, serrant fort, fort, fort… La lumière baisse mais ne s’éteint pas.
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kawaiinekoj · 4 years
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🌺 bon vu que vs me connaissez pas mal, que je radote bcp sur mes ocs préférés, ben j’ai décidé de ne feature QUE des perso kleenex, que vous avez probablement jamais connu, mais que j’aime tout autant! 🌺
6 PERSOS CHALLENGE - par @mysterious-corvidae @corvidae-challenge
(PERSO 2) ZINEB FOXX 🔪🌾🚧 ; (…) EDIT: dc j’ai oublié d’écrire mon petit ressenti sur le perso avant de poster mdrrrrrr génial. zineb j’la trimballe tristement dans mes bagages pcq je tenais tlmnt à la jouer, à exploiter son potentiel, ses traumatismes, son passé à l’écrit mais jsp, jcrois elle était trop inadaptée aux autres (ou bien cst moi qui l’était tout autant, un peu des deux j’imagine), que j’ai fini par rapidement baisser les bras à son sujet. i guess cst la vie :/
✨ zineb + she, her + encore humaine, en vie en dedans ça c’est encore à vérifier + 22 ans + américaine, franco-marocaine + sexualité pas vraiment questionnée + célibataire + fidèle à elle-même + survivante. ✨
+  charactère: introvertie, spontanée, hasardeuse, brave, décousue, tendre, maladroite, endurante, alerte.
+ keywords: texas, post-apo, communauté, que de bonnes intentions, ptsd, biche égarée, en construction, déni de grossesse / tw: white supremacy, esclavage, meurtre, viol.
+ playlist: plus qu’un chien fou qui garde la maison 💀🧱🍃
⬇des petits extraits de fiche pour celleux qui veulent dans le déroulé!⬇
( entrailles ) profil psychologique
secrète, cachottière- zineb qui n'est pas toujours franche, zineb qui n'est pas toujours indiscrète, zineb qui garde souvent les choses pour elle. par oubli, pour oublier. toi qui d'habitude crie le fond de tes pensées, voilà longtemps que tu as appris à tout planquer en dessous du tapis. tu as même fini par adopter l'idée que les bons côtés de l'existence ne se trouvent plus que dans tes rêves éveillés, là, quelque part, coincés dans un coin de ton crâne, et que tu devrais avoir honte de partager ce que tu peux bien voir ou savoir. audacieuse, hasardeuse- zineb qui n'est pas toujours prévisible, zineb qui n'est pas toujours passive, zineb qui s'écarte par moment des sentiers battus. par changement, pour changer. toi qui d'habitude suis le mouvement avec des œillères, voilà qu'il t'arrive de débloquer. tu redeviens cet étalon sans brides, poussé par l'adrénaline, agissant par instinct. les souhaits hâtifs qui deviennent des plans furieux, les banales futilités qui se transforment en réels dangers. confuse, tumultueuse- zineb qui ne parle pas beaucoup, zineb qui n'est pas limpide, zineb qui s'embarrasse seule. par nervosité, pour énerver. les pensées qui prennent racine comme de vulgaires pissenlits à la dernière averse, et qui poussent, se bousculent, s'entrechoquent, s'emmêlent, fusent ensemble, et se bouffent pour au final ne rien donner. des amas d'idées, qui s’amoncellent, tanguent, flanchent, s'écrasent dans un silence mortel. les bégaiements informes, les phrases partielles, la confiance défectueuse, les malaises par centaines. douce, tendre- zineb qui ne sait pas être un mur, zineb qui n'a jamais levé la main sur autrui, zineb qui ne peut être qu'affection. par amour, pour aimer. ton aura chaleureuse qui te rattrape à chaque fois, qu'importe les déceptions et les colères. les gens qui prennent tes résolutions et tes menaces difficilement au sérieux car incapable d'haïr et de rejeter. la vérité, c'est que ta foi t'en détourne, que ton cœur ne peut en supporter les tensions. gauche, empotée- zineb qui ne contrôle rien, zineb qui ne sait pas être à deux endroits en même temps, zineb qui laisse tout filer. par distraction, pour distraire. tu es de ceux qui se gamellent à cause de leurs propres pieds, réagissent sans réfléchir sous stress, font de leur mieux pour être le plus utile possible, et mieux se foirer au final. comme si le karma te pointait du doigt à chaque fois, et pourtant, et pourtant tu es là. abîmée certes, mais toujours entière. endurante, tenace- zineb qui ne quitte pas facilement le navire, zineb qui ne délègue pas tout aux autres, zineb qui encaisse la douleur. par espoir, pour espérer. les canines qui s'enfoncent dans la chair, les larmes furieuses qui s'écoulent le long des joues, les cris silencieux qui répondent aux précédents, étouffés plus tôt. pour certains une qualité, admirable comme excitante, pour d'autres un fléau exécrable, provocateur. si les secrets et les maux sont avec toi bien gardés, quitte à te lacérer les tripes de l'intérieur, la peur et les plaies finissent parfois par obtenir quelques aveux de tes poumons à bout de souffle. sensible, délicate- zineb qui n'est pas toujours inutile, zineb qui n'est pas toujours rigoureuse, zineb qui ressent instantanément, profondément. par survie, pour survivre. paranoïaque ou simplement sur le qui-vive, tu n'as jamais été des loups mais plutôt des chiens qui gardent la maison. un bruissement, un décalage, et tu sais que quelque chose ne va pas. souvent prise pour une rabat-joie asociale et coincée, tu te réfères pas mal à ces notes sur internet qui disaient toujours se fier à ses instincts.
( squelette ) parcours
avant.
avant tout ça y'avait maman y'avait papa. y'avait maman pour te rappeler de sortir les poubelles en gueulant ton nom, y'avait papa pour te klaxonner de la rue pour te réveiller et t'inciter à bouger ton cul, y'avait jadzia pour cogner le mur d'à côté du pied t'ordonnant de baisser le son de ta télé. avant tu pouvais rester en ligne pendant des heures, chanter à tue-tête avec ta soeur quand les parents n'étaient pas là, aller au ciné avec ton trio de potes le samedi quand t'étais d'humeur à t'habiller. avant t'habitais à new york, dans les lotissements où seuls les résidents sont appréciés, puis un été la famille vous a invités, et vous vous êtes retrouvés en plein sud, amarillo, histoire de vous faire les roues sur la célèbre 66.
avant que les médias ne s'affolent,
avant qu'on ne vous vole,
avant que vous ne vous retrouviez avec un mort au sol.
avant tout ça y'avait maman y'avait jadzia. y'avait maman pour te rappeler combien tu te devais d'être forte, y'avait jadzia pour cogner le mur d'à côté du poing t'ordonnant de garder toute ta tête pour elle. avant vous aviez tous plié bagages pour déménager dans une réserve aux traditions archaïques, de plus en plus peuplée par d'autres pairs ricains. avant tu n'avais jamais vraiment vu de marcheur de près; t'avais à peine dix-huit ans, tout ce que tu savait faire c'était puiser de l'eau pour ton peuple, occuper les mioches et les vieux, cuisiner tout ce que les hommes pouvaient récupérer de leurs expéditions.
avant que papa ne revienne pas,
avant que jadzia ne se fasse amputer le bras,
avant que la réserve ne meure sous les balles dans un fracas.
après.
après tout ça il y a eu la nuit noire, pendant longtemps. trop longtemps. les plus forts, massacrés. les plus fiers, écrasés. hommes, femmes, enfants, tous furent récoltés, attachés, rabaissés. les infirmes, rectifiés. les plus âgés, effacés. vous étiez plus nombreux qu'eux, et pourtant sans armes, sans âme. la volonté de lutter n'était plus; il fallait marcher, continuer, qu'importe les pertes, qu'importe les pleurs. pieds et poings liés, assoiffés, affamés, les chevaux ont fini par s'arrêter au pied de champs, non loin de fermes et de granges. et le cauchemar a continué. renommés, catalogués, répartis tels de vulgaires objets, vous étiez bien loin de deviner ce qui allait vous arriver. 
la mère et le fils, reine régente et fils auto-couronné du nouvel ordre, qu'importe si le dit territoire se limitait à des tôles et des fils barbelés. dans ce camp de radicaux, tu n'étais plus zineb, mais dallas foxx - non seulement parce qu'il s'agissait du nom de son ancienne fiancée, retrouvée avec le  colt dans la gorge, mais aussi parce qu'un esclave se doit d'adopter le nom de famille de son propriétaire, comme un simple code barre sur l'oreille d'un bovin. l'entretien de la maison, de la famille, du leader, encore et encore et encore. la nuit noire fut longue, à force de fermer les yeux, de craquer, de prier, de céder. 
après les humiliations à répétition,
après une journée dans le four,
après que maman ait succombé au fouet.
après tout ça il y a eu une étincelle. les ténèbres devaient cesser. à cinq, vous aviez assez de fougue pour dire que c'en était assez. et cette nuit-là fut sûrement la plus belle de toutes, éclairée par le feu gourmand, criminel, qui, comme par magie, ne se délectait que de la maison de tes bourreaux. si les flammes s'étaient propagées aux autres habitations, si les flammes s'étaient avérées meurtrières, si les flammes avaient permis la fuite d'autrui, tu étais maintenant trop loin pour le deviner. vous aviez pourtant dit tous vous retrouver au 4x4 avec provisions et de quoi vous défendre, mais seule l'une d'entre eux se pointa, empressée d'user de votre unique billet de sortie, de peur d'y rester malgré les efforts et les coups bas.
vous étiez libres à nouveau, humaines à nouveau.
le monde pourtant n'avait pas changer. impossible de dire s'il était plus cruel et plus dangereux, mais la poisse elle vous suivait à la trace. les hauts-le-cœur matinaux, les marcheurs, les pneus défectueux, la faim grandissante.. on t'ordonne de te ménager, de ne pas prendre de risques inutiles, de te reposer autant que possible, de faire attention à ta santé, sans que tu ne veuilles réellement comprendre la situation.
encore aujourd'hui tu t'obstines à ne pas y penser. c'est impossible. tu n'en veux pas. pas de lui, pas comme ça, pas maintenant ; toi qui pensais t'être débarrasser des foxx à jamais, ton corps te hurlait que c'était loin d'être le cas.
après qu'elle ne soit pas revenue de l'hypermarché,
après tout ce qui était arrivé.
la nuit noire venait de se prolonger.
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toclic · 4 years
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Ethalia - Chapitre 11
Ethalia - Jongin
Paire : Jongin x OC (Yo Jeong)
Genre : Fantasy AU, Surnaturelle AU, Academy AU
Nombre de mots : 3015 mots.
Chapitre : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 ; 13
A/N : Salut, alors voici le chapitre 11, ce chapitre est un plus triste que ceux que j’ai pu écrire, je vais pas vous mentir que je n’ai jamais écrit des scènes ou quoi, et c’est d’ailleurs en me relisant que je me suis rendue compte que dans ma propre vie, je n’ai jamais vécu de moments très tristes, comme par exemple la mort d’un proche ou bien la dispute ou ce genre de chose... J’ai en fait une vie de Bisousnours ! 
Bref j’espre que ce chapitre vous plaira ! 
Restez en bonne santé !
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Chapitre 11 :
Huit jours sont passés depuis le petit accident avec Jongin, depuis il est toujours venu aux études facultatives que nous avons en commun, le lundi à 16 heures, le mardi matin et le tout le mercredi après-midi, au tout début, nous ne restions pas longtemps ensemble, soit à cause de moi, qui en avais marre, soit à cause d’une de ses urgences, mais nous pouvions rester plusieurs heures d’affilées sans trop être gênés, enfin par ‘’nous’’ je voulais dire ‘’je’’ car d’après ce que j’ai pu voir pendant nos moments passés ensemble à la bibliothèque il n’était pas du tout gêné de me fixer pendant plusieurs heures sans s’arrêter ce qui m’a énormément surprise, comment une personne pouvait rester là sans rien faire à juste regarder quelqu’un d’autre, sans détourner le regard ? C’était surhumain…
Pendant ces moments passés ensemble, nous nous sommes beaucoup rapprochés, par exemple, nous pouvions tenir une conversation normale, sans que je m’énerve contre lui, nous nous étions parfois promenés dans les jardins de l’académie avant le déjeuner, après être sortis de la bibliothèque.
Lors des conversations que nous avons tenues ensemble, il m’a étonnamment parlé de son enfance avec son père, sans sa mère, les entraînements avec Mars pourtant qu’il n’avait même pas dix ans, dès son plus jeune âge son père avait énormément d’attentes envers lui, à cause du pouvoir qu’il héritait de celui-ci, d’après ce que j’ai pu comprendre, il pouvait faire apparaître n’importe quelles armes et la manier à la perfection, et il m’a aussi raconté qu’il avait second pouvoir, il pense qu’il proviendrait de sa mère, mais qu’il aurait une vitesse tellement vite qu’on dirait qu’il se téléportait. Il était définitivement le total inverse de moi niveau condition physique, lui pourrait sûrement tenir plusieurs heures à se battre contre quelqu’un, porter des poids faisant deux fois le mien, parcourir l’entièreté de l’académie en courant sans aucun problème, tandis que moi rappelez-vous après quelques mètres à courir, j’étais partie à l’infirmerie !
Les conversations qu’il a tenues avec moi, m’ont énormément choquées, je n’aurai pas pensé qu’il se serait tant ouvert à moi, il m’a révélé son passé, à moi une étudiante lambda, qui voulait juste réussir ses études dans cette académie, ce qui est sûrement le but de tous les élèves dans cette académie. Certes, j’avais un énorme secret à cacher du monde sinon je pouvais mourir dans la seconde qui suit, mais si on enlevait cela, je n’avais rien de trop exceptionnel.
Je fus soudainement sortie de mes pensées par une tape sur mon épaule, je tournai mon regard vers la personne pour découvrir Ilg Da, les sourcils froncés d’inquiétude. Je remarquai qu’il ne restait plus que nous dans la salle, je fis un petit sourire d’excuse soupçonnant qu’elle m’avait attendue tout le long, puis rangeai les quelques affaires que j’avais, enlevai mes lunettes de mon nez en les rangeant dans leur boîte et nous partîmes vers notre prochain cours.
On arpentait les longs couloirs bondés dans l’académie quelques élèves s’inclinant devant moi, depuis quelques jours ça s’était un peu calmé, et j’en étais vraiment contente, ça me dérangeait toujours de voir des personnes plus âgées que moi s’inclinant avec respect soudainement en plein milieu du couloir.
Nous sortions dans la cour extérieure où se trouvait la serre commençant à se remplir des élèves de notre classe, et du terrain d’entraînement de combat toujours en plein dans leur cours, faisant comprendre qu’ils étaient déjà là avant, et en apercevant la transpiration coulant sur tout leur corps, ils y étaient depuis longtemps, me faisant grimacer en m’imaginant à leur place et faire des exercices physiques semblable qu’aux leurs. Cette classe n’était pas n’importe laquelle en niveau combat, ils étaient les secondes années, ils ne rigolaient donc pas du tout.
J’aperçus dans la classe, une touffe de cheveux verts, très familière, c’était la classe Jongin, avec ses trois amis, eux aussi en seconde année : Chanyeol, Kyungsoo et Sehun. Les filles de ma classe bavaient littéralement devant eux, sûrement grâce au fait apercevoir chacun de leurs mouvements sous leur t-shirt, et aussi les muscles de leurs bras. Je roulai des yeux à la vue, des filles de ma classe, et continuai à me diriger vers la serre, quand je sentis une main retenir mon poignet. Je me tournai pour de nouveau voir Ilg Da froncer les sourcils, cette fois-ci un air plutôt déterminé dans ses yeux, je pouvais facilement sentir qu’elle voulait parler avec moi de quelque chose d’important.
‘’ Na Mu, on peut parler de quelque chose ensemble ? ‘’ Bingo. ‘’ C’est important. ‘’ elle déclara, je me tournai vers la serre, pour voir toujours les filles bavaient devant les garçons indiquant que le cours n’avait toujours pas commencé. Je me retournai vers elle, pour lui hocher la tête ; lui indiquant de commencer. ‘’ Eh bien voilà, ça fait quelques jours, que j’ai l’impression que tu t’éloignes de nous, en fait j’ai l’impression que tu passes plus ton temps à travailler dans la bibliothèque ou même dans la chambre. ‘’ elle s’expliqua, puis elle lâcha mon poignet de sa main, et baissa la tête et recommença à parler. ‘’ La preuve, hier par exemple, tu n’es pas venue manger avec nous, le soir, en disant comme excuse que tu devais travailler. ‘’ elle s’arrêta pour lever sa tête vers moi. ‘’ Est-ce-que c’est à cause de nous ? ‘’
‘’ Hein ?! Non pas du tout. Je… euh… Je ne sais pas trop pourquoi en fait. ‘’ lui répondis-je en me grattant l’arrière de ma tête.
‘’ Tu veux dire que tu t’épuises, tu manques du temps avec nous et ne mange pas, et tu ne sais pas pourquoi ? ‘’ demanda-t-elle en commençant à élever la voix.
‘’ C-calme-toi. ‘’ essayai-je de la calmer pour éviter de trop nous faire remarquer par les élèves, et les déranger pendant leur cours. ‘’ ça doit être sûrement parce que j’ai envie de réussir mes études à l’académie. ‘’ supposai-je.
‘’ Et tu penses que c’est en t’épuisant que tu vas réussir ? ‘’ demanda Ilg Da, la colère se lisant clairement sur son visage. J’étais vraiment choquée par sa soudaine explosion, c’était sûrement la première fois que je la vois comme ça.
‘’ J’ai l’impression que tu prends un peu pour une idiote Ilg Da, je suis assez grande pour savoir ce qui m’épuise, je sais comment faire attention à mon corps, je sais comment m’occuper de lui, j’ai vécu presque toute mon enfance sans sûrement les personnes les plus importantes de toute une vie. Ilg Da j’étudie pour devenir médecin, plus tard je veux soigner les gens, je veux les sauver, je veux les aider pour avoir la meilleure santé possible, je veux les aider à avoir un corps sain, et pour ça, un médecin digne de soi doit savoir ce qui est mauvais pour le métabolisme du corps, il doit savoir quand la ligne est atteinte, et quand celle-ci est dépassée il doit savoir comment revenir en arrière. S’il ne comprend pas ça, il sera un meurtrier. ‘’ je me retournai alors pour partir vers la serre, laissant Ilg Da derrière moi, sans lui adresser aucun regard. J’accélérai le pas et arrivai enfin devant la serre je mis les gants de jardinage et les lunettes obligatoires. En entrant dans la serre j’attachai mes cheveux dans une queue de cheval quand je vis Ryujin et Chae Won s’approchaient de moi, les sourcils fronçaient.
‘’ Qu’est-ce qu’il vous est arrivées à Ilg Da et toi ? ‘’ demanda Chae Won. Je soupirai.
‘’ Ne m’en parlez pas, s’il te plaît. ‘’ je la suppliai, ne voulant pas repenser à la scène précédente.
‘’ Vous vous êtes disputées ? ‘’ supposa Ryujin croisant ses bras sur sa poitrine, je me tus baissant ma tête, n’osant regarder personne. Priant pour que le professeur arrive et commence le cours comme d’habitude.
Puis je repensai à cette dispute, pourquoi est-ce-que je suis allée aussi loin, elle ne me voulait aucun mal, elle était juste inquiète pour moi, elle voulait me donner son avis sur ce que je faisais, je suis vraiment stupide ! Je suis une telle conne ! Notre amitié a pris un sérieux coup à cause de toi Yo Jeong ! il allait y avoir des conséquences à cause de toi ! Peut-être qu’elle ne viendra plus me parler, peut-être même qu’elle ne m’approchera plus jamais, je ne verrai plus son sourire, je n’entendrai plus jamais son rire, je ne pourrai plus rigoler avec elle, je n’aurai plus d’autres moments à chérir avec elle. Je ne la verrai plus, je vais perdre son amitié. Pourquoi est-ce-que tu as dû ouvrir ta gueule Yo Jeong ? Pourquoi ? A cause de toi tout était fichu !
Je relevai ma tête, m’insultant toujours mentalement pour voir Ilg Da entrer dans la serre à son tour mettant ses gants, il n’y avait plus de sourire que j’avais l’habitude de voir avant, elle avait un visage triste, ses yeux semblaient être gonflés signifiant qu’elle aurait pleuré, l’étincelle auparavant si brillante était devenue tellement sombre qu’on ne pouvait plus la voir, elle avait disparu. Elle tourna sa tête vers nous mais elle détourna directement son regard quand il tomba sur le mien.
‘’ Je vais aller lui parler. ‘’ déclara Chae Won, se dirigeant vers elle, Ryujin pour l’instant n’arrêtait pas de me fixer mais cela je m’en fichais, je continuai à m’insulter de tous les noms mentalement. Soudain, Ryujin prit la parole :
‘’ Pourquoi vous vous êtes disputées ? ‘’ je soupirai une nouvelle fois en me rappelant la scène.
‘’ C’est pour quelque chose de vraiment futile. ‘’ déclarai-je. ‘’ Elle s’inquiétait pour mon état, elle pensait que je m’épuisais. Je ne sais pas pourquoi mais ça m’a rendu en colère et j’ai explosé. ‘’
‘’ Donc en conclusion c’est toi la fautive. ‘’ cela faisait vraiment mal, mais c’était la vérité, Ilg Da n’a rien à se reprocher, elle était juste inquiète pour moi. ‘’ Bon écoute laisse lui un peu temps juste pour tout atténuer, et pour vous deux et après tu pourras aller t’excuser. ‘’ Je hochai la tête en accord avec ce qu’elle a dit et attendis l’arrivée du professeur de botanique.
 Je finis d’arroser la dernière fleur, pour relever mon regard pour apercevoir Ilg Da sortir de la serre en trombe, je la regardai tristement partir sans que je ne puisse rien faire, d’après Ryujin il fallait que je lui laisse un peu d’espace et de temps. Je me dirigeai vers la sortie de la serre, en enlevant mes gants et mes lunettes pour les placer à leur place initiale. Puis je me retournai pour voir Ilg Da s’éloigner de plus en plus, Chae Won sortit elle aussi de la serre en enlevant ses gants, en m’envoyant un regard triste, je lui fis un petit sourire rassurant, puis elle partit tout de suite à la poursuite d’Ilg Da, certainement pour ne pas la laisser seule. Ryujin sortit à son tour de la serre en enlevant ses gants de jardinage. Elle me regarda :
‘’ Tu viens manger ? ‘’ je baissai mon regard par terre. Puis je secouai la tête.
‘’ Non je-je n’ai pas faim, je suis désolée. ‘’ je m’excusai puis m’éloigner vers les jardins de l’académie, en repensant toujours à cette stupide dispute, tout ça à cause de moi et de mon imbécilité.
Je m’arrêtai, sur mon chemin, pour gémir de frustration en attrapant mes cheveux et les serrai dans mes mains. Les personnes passant dans les parages pourraient sûrement me prendre pour une folle mais pour être je m’en fichais complètement.
Je relevai lentement ma tête, en lâchant mes cheveux de mes mains, les laissant à leur place initiale un peu décoiffés à cause de ma prise. Les yeux fermés, je profitai des doux rayons de soleil tapant contre ma peau, l’air frais dû à l’altitude, me faisant un peu frissonner, mais cela me plaisait, cela me calmait, cela faisait vraiment du bien, c’était sûrement le seul moyen de pouvoir me calmer. J’enlevai cette dispute de ma mémoire pour les remplacer, par de beaux souvenirs, ceux que je chérissais : des images de ma mère, de mes meilleures amies, de ma grand-mère, de mon village, de Man Yeo, emplissaient maintenant tout mon corps, un petit sourire apparaissant sur mes lèvres, mais tout à coup, je vis cette image, Ilg Da les yeux rouges et gonflés à cause des larmes, je ne pouvais retenir, je sentais des larmes, j’étais en train de pleurer, pleurer de frustration, pleurer pour la libérer, libérer la tristesse, les regrets, les remords, je laissai tout s’échapper sous forme de larmes espérant que tous ses sentiments soient oubliés à tout jamais.
Soudain, je sentis une étrange chaleur au milieu de mon dos, je ne l’avais jamais ressenti auparavant, mais cela ne me dérangeait pas, au contraire ça me rassurer, ça me réconforter. Je soupirai sous la chaleur, gardant mes yeux fermés, mais les larmes coulant toujours jusqu’en bas de mes joues. La chaleur bougeait dans mon dos, elle traçait parfois des cercles, et parfois juste des dessins indescriptibles.
J’essuyai les dernières larmes coulant sur mes joues, puis me retournai vers la source de chaleur, quand je vis sûrement l’homme dont je suis le plus proche dans cette académie, les mêmes cheveux verts tombant paresseusement sur son front, les mêmes formant une ligne droite se rabaissant un peu sur ses coins, les mêmes yeux vairons impassible, j’aurais pu jurer d’avoir vu une autre émotion cachée au fond de son regard. Je lui fis un faible sourire, puis en reniflant, je lui dis un faible :
‘’ Merci… Jongin… ‘’ il hocha la tête. Je soupirai en regardant mes pieds, en repassant, puis fis un petit sourire. ‘’ Tu dois sûrement me prendre pour une folle, voir quelqu’un comme ça en plein milieu de la journée, sans aucune raison. ‘’
‘’ Tu as une raison. ‘’ il déclara, je pouvais parier que maintenant il avait les sourcils froncés.
‘’ Oui c’est vrai, j’en ai une, mais elle est vraiment stupide, enfin… c’est plutôt moi qui suis stupide… ‘’
‘’ Qu’est-ce-que tu racontes ? ‘’ il demanda.
‘’ J’ai gâché sûrement l’une des amitiés les plus importantes que j’ai jamais eue, juste parce que je ne pensais qu’à moi. ‘’ je déclarai en déversant toute la haine que j’avais pour moi-même. ‘’ A cause de mon égoïsme, j’ai perdu mon amitié avec ma meilleure amie, à cause de moi elle ne m’approche plus, ne me parle plus, elle a même pleuré ! ‘’ s’exclamai-je levant ma tête vers le ciel ensoleillé de l’après-midi, dos à Jongin. ‘’ Tu sais, j’ai appris quelque chose sur moi aujourd’hui. ‘’ je me tournai vers lui pour voir ses sourcils froncés, la colère dans ses yeux mélangé à de la tristesse, ou peut-être de la pitié. ‘’ J’ai appris que je suis une personne égoïste, et complètement idiote, j’ai compris que je ne méritais pas votre amitié à vous tous, vous méritez tellement mieux, vous méritez une personne qui va vous écouter, prendre soin de vous, va vous aider, va vous encouragez dans vos projet, dans vos rêves, dans votre futur et restera toujours avec vous, tu vois je suis tellement pathétique que je ne sais même pas si je vais pouvoir rester avec vous dans le futur. Jongin, je suis désolée d’être comme- ‘’ je fus interrompue, par les bras de Jongin s’enroulant autour de mes épaules, me serrant fermement et me poussant contre son torse musclé, je pouvais sentir son odeur étrangement douce s’infiltrer dans mon nez, mon front collait sur son torse, mes bras pendants à mes côtés, je sentis une des mains de Jongin se mettre derrière ma tête, je ressentis les battements fous de mon cœur à travers tout mon corps, battant dans mes oreilles à une vitesse folle, je pouvais parier qu’il pouvait lui aussi le sentir battre contre ma cage thoracique, c’était la première fois que je ressentais ce genre de réaction de la part de mon corps et mon cœur, peut-être parce que c’était la première fois qu’un homme m’enlaçait ? En tout cas je me sentais tellement bien dans ses bras et je ne voulais pas les quitter.
Je sentis son souffle contre mon oreille la chatouillant, puis je l’entendis chuchoter doucement :
‘’ Je t’interdis de te décrire comme ça, car ce n’est pas toi, tu es tout le contraire. Certes ça ne fait pas longtemps que l’on se connaît, mais avec les jours où j’ai eu la chance d’apprendre à te connaître, j’ai compris que tu es la personne la plus intelligente, la plus gentille, et que tu pourrais donner toute ta vie pour aider tes amis, je te respecte tellement pour ça, alors je ne veux pas que tu te sous-estimes, se traite d’égoïste et d’idiote. Je ne veux pas qu’elle se décrit comme étant une personne qu’elle n’est pas. ‘’ je sentis les larmes couler le long de mes joues, ses mots, ils avaient frappé directement mon cœur, je levai mes bras pour les enrouler autour de sa taille, en me recroquevillant dans son torse, en évitant de lâcher tout sanglots pour éviter qu’il remarque que j’étais en train de pleurer, ce qui était complètement inutile puisque mes épaules tremblaient tellement qu’on pouvait croire qu’il y avait un tremblement de terre.
Nous restions alors enlacer l’un contre l’autre, moi en train de pleurer contre son torse, et lui caressant doucement l’arrière de ma tête comme pour me réconforter, puis j’abandonnai enfin mes sanglots se libérant de ma gorge, et audible par toute personne passant par là. Je serrai plus fermement mes bras autour de lui, me réconfortant dans sa douce odeur et sa chaleur réconfortante, me faisant croire comme qu’il allait pouvoir toujours rester avec moi, à mes côtés, qu’il ne me quitterait jamais, ce que, secrètement au fond de moi, je voulais, mais je le savais, je savais qu’un de nous allions être séparés à cause de ce destin qui n’attendait de pied fermes, ce destin que je ne voulais pas.      
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16/01/21
Cette semaine j'ai eu le plaisir d'avoir reçu un fanart de la part de @keikoyume , et c'est le premier que j'ai eu (sans que ça se fasse par le biais d'un art trade). Le fanart en question concerne Pippo et Pippa.
Pippo et Pippa sont deux enfants qui sont meilleurs amis et vivent des aventures basées sur des expériences que j'ai connu en primaire et au-delà.
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J'ai dessiné leurs aventures dans le cadre des projets de ma dernière année d'école, mais j'envisage de faire toute une série. J'ai déjà inventé d'autres OCs auparavant, et j'ai davantage confiance en ces deux persos, en pensant même à me mettre à la littérature jeunesse.
Pour mes autres projets, je reste discret pour le moment. J'ai eu plus d'infos sur les épreuves de cette dernière année, et ça m'a encore plus encouragé. Peut-être que c'est le fait qu'on m'ait dit que j'étais apte à obtenir le diplôme qui m'ait donné ce boost. Il y aussi l'ironie que je pourrais décrocher un bachelor alors que je n'ai pas eu de bac (je suis un LV2 qui a été mis en ES contre son gré, il ne faut pas se plaindre de moi mais de la personne qui m'y a mis), et je suis loin d'être le seul de mon école dans cette situation.
Le raccourcissement du couvre-feu me les casse. D'une part parce qu'on s'en sortirait mieux avec un confinement (mais essaie de convaincre le gouvernement que l'humain a plus de valeur que l'économie), d'autre part parce que je m'inflige plus de temps avec mes colocataires alors que j'aimerais bien qu'ils soient pas là. Et si je parviens à avoir une dérogation qui me permet de rester plus longtemps à mon école pour bosser, ce tour de vis sert absolument à que dalle.
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💥💗░ .!. It’s phoquing PINK Bee'tch. .!. ░🌺💥
Voici le genre de tenue que j’adorais faire sur Eldarya, mais que je ne pouvais PAS montrer, tranquillement, pour énormément de raisons que vous allez comprendre maintenant (et si vous comprenez toujours pas : Allez vous faire foutre ! Sincèrement.) :
…Dans un arc-en-ciel il y a 7 couleurs principales. Parmi ces couleurs il y en a cependant qui n’apparaissent pas directement : Le marron, le blanc, le noir, le rose, et d’autres…tons du même genre !
Une pensée collective estime que de toutes les couleurs, le Noir est la Couleur des Ténèbres, c’est une couleur extrêmement Dangereuse, mais c’est également la couleur la plus Triste de toutes.
Une pensée collective estime également qu’au contraire, le Blanc est la Couleur de la Pureté. Personne ne se dirait que c’est une couleur Dangereuse justement à cause de ça, hors si on la regarde plus en détails c’est, de toutes les couleurs, celle qui exprime le plus la Fausseté ! Dans le sens Malsain. 
Le Blanc est plus dangereux que le Noir, parce que le Noir est prévisible tandis que le Blanc passera toujours pour une victime. Mais le Rose alors ?
Savez vous ce qu’est du Marron ? Le Marron c’est du Orange foncé.
Savez vous ce qu’est du Rose ? Le Rose c’est du Rouge clair. 
On s’accorde à dire que le Rouge est la couleur la plus Violente de toutes, mais en Réalité c’est la couleur la plus Sociale. Le Rouge est la Couleur la plus Franche de toutes, il n’y a aucun secret le concernant, si le Rouge a un truc à te reprocher il te le dit directement, et si t’as pas compris il te fait la Guerre publiquement parce qu’il a des couilles que t’as pas.
Le Rose en fait c’est surtout devenu “le Rouge au Féminin” :
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De temps en temps on voit le Rose nager vers le Orange (saumon) ou alors vers le violet (mauve), mais officiellement le Rose c’est bien du Rouge clair !
…mais vous savez surement que le Rose a deux phases : D’abord la phase “Bisounours” et au Final la phase “$harpay”, avec au milieu Barbie !
La question qu’on se pose donc c’est :
Comment un Bisounours rose se change en $harpay ?
Je n’ai pas eu d’enfance. Ou plutôt “oui mais pas comme j’aurai voulu”. Si vous avez enregistré ma tête pour faire du voodoo avec vous avez compris normalement que $ugariel est une fille, c’est un OC, mais la vraie personne derrière est un garçon, GAY, et, Noir ! …Et d’ailleurs je vais faire une petite parenthèse pour @LeGrandMéchantLoup : 
📣 FERMES - TA - GUEULE - $ALOPE. 💗💥
Tu n’es pas Noire ! Je sais que tu n’es pas Noire ! Donc ne viens pas parler de Racisme si tu sais pas ce que c’est, $ALOPE. Crois moi sur parole que si je te vois parler encore une seule fois de moi je te traîne dans un Tribunal ! 
Et ça je le dirai pas deux fois ! Donc t’as intérêt à fermer ta gueule.
Toi, Loplo, ainsi que la majorité des cons sur Eldarya ayant cru dur comme fer que j’étais un “bonbon rose”, et que les “bonbons roses” sont inoffensifs, alors que non, parce que contrairement à la couleur Noire qui préfère rester cacher pour comploter malproprement, et la couleur Blanche qui préfère jouer les victimes en sachant que ça va fonctionner, la couleur Rose elle débarque chez toi après t’avoir prévenu d’avance pour que tu lui répètes yeux dans les yeux ce que t’as osé dire sur elle. Et ensuite t’apprendre ce que c’est de pleurer pour de vraies raisons.
C’est difficile à croire - à première vue - mais la Couleur Rose est une Couleur Impitoyable. Pourquoi ? Parce que le Rose est la couleur la plus sous-estimée de toutes, et la seule et unique façon de faire taire les gens définitivement c’est forcément en passant de Bisounours à $harpay :
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…Lorsque vous voyez une personne habillée en rose, vous vous dites forcément que cette personne est Superficielle. Plus vous la regardez, plus vous voyez que cette personne semble adorer la mode, a des goûts de luxe, s’achète plein de choses, et donc surement une vie tellement belle qu’elle peut tout se permettre et se ficher du reste du monde, parce qu’à vos yeux une personne habillée en rose est Superficielle. Mais là où vous fermez vos gueules c’est quand en lisant ça vous vous rendez compte qu’en fait cette personne que vous avez tellement juger sur son Apparence n’est pas Superficielle mais Matérialiste ET c’est vous qui êtes Superficiel car vous jugez une personne sur son apparence sans même connaître sa vie ! Parce que cette personne en rose au Final fait juste ce que toi tu n’oses pas faire pleinement : Profiter de la vie.
La couleur Rose c’est donc une couleur audacieuse qui ne se prive pas “parce que les gens vont la juger”. A l’inverse, la couleur Noire, couleur de la Tristesse, paraît classe mais cherche surtout à se fondre dans la masse.
Pensez vous réellement que le Rose cherche à attirer l’attention ? Pas du tout. Vous savez surement que le Rose c’est aussi la couleur de la Vanité. On dit que la Vanité c’est “mal”, mais pourtant être vaniteux c’est s’aimer en tant que personne, avoir conscience de son existence et chercher ainsi à toujours s’embellir, parce que être vaniteux c’est prendre soin de soi, pas forcément de façon Bio comme la couleur Verte le fait exclusivement, mais le faire quand même et sortir dans la rue Fier de Soi, de son Parcours, et s’en foutre de ce qu’on pense, et non pas “chercher à attirer l’attention”.
C’est ça le pouvoir du Rose.
Et là que tu te rends compte qu’un Bisounours c’est bien un Ours.
Je n’ai pas besoin de préciser pourquoi j’emploie le terme “Bisounours” qu’on m’a collé à la peau, mais si je parle de Sharpay et non pas de Paris Hilton (la véritable personne qui a inspiré tous les autres) c’est parce que Sharpay est un personnage fictif, incarné par une actrice. Mais cette actrice, Ashley Tisdale n’est pas Sharpay, c’est juste un personnage fictif qu’elle a incarné en tant qu’actrice. Là est toute la différence entre Sharpay et Paris Hilton. Ce que j’appelle “$harpay” ce sont donc tous ces personnages incarnant le Cliché de “la Pétasses en rose”. Parce que en fait sur Eldarya j’étais soit un Bisounours, soit une $harpay ! …avec un peu de chance une Barbie, encore faut-il savoir qui est Barbie. Mais pas une personne avec des sentiments ! Apparemment.
Entre le Bisounours et la $harpay il y a Barbie. Croyez le ou non mais je ne me suis pas intéressé à Barbie avant…hum… deux ans ?
J’adore les poupées. Mais pas “Barbie” au début. Moi ce qui m’a toujours intéressé et qui n’a jamais fini de m’intéresser ce sont les Princesses Disney :
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Ariel est ma Princesse Disney préférée, d'où Sugariel. (naaan ya rien d’elfique ou angélique dedans sorry not sorry, c’était Sugar Sugar Rune + Ariel)
J’adore Ariel depuis toujours parce que c’est la Princesse Disney “différente”, c’est pas une humaine c’est une Sirène, et elle n’a peur de RIEN. Ses objectifs sont pas toujours compréhensibles, mais elle va quand même jusqu’au bout (je dis ça en me basant aussi sur la Série Animée éponyme). En grandissant j’ai aimé encore plus Ariel parce que j’ai découvert l’aspect plus profond et plus sombre de son espèce faerique, Sirène. Les Sirènes sont des Créatures magnifiques, vaniteuses, “bitch please” level ultime, et surtout impitoyables ! 
Si le Rose était une espèce Faerique ce serait une Sirène ! Parce qu’à première vue on dirait juste “un joli truc à regarder” mais ce même “joli truc à regarder ET à écouter” peut te manger sans aucune pitié !
Mes autres Princesses Disney préférées sont dans l’ordre : Giselle, Mulan, Esmeralda, Kida, Pocahontas, Elena, Tiana, Cendrillon, Blanche Neige et Anna.
Il n’y a pas Aurore alors qu’Aurore est en rose, car nan : Ce n’est pas parce que j’aime le rose que j’aime tous les personnages en rose ! Aurore est la Princesse Disney que j’aime la moins, voire que je déteste car inutile.
La question que j’ai envie de poser maintenant c’est :
Vous êtes où les fans de Games of Thrones ?!
Parce que je ne crois pas que dans ce genre de séries/films rempli de violence et de sexualité ils apprennent ce que les Princesses Disney apprennent.
Pendant que vous restez cacher derrière un écran, moi avec ma personnalité de Princesse Disney, une fois que tu m’as cherché, je débarque chez toi pour te montrer qui je suis vraiment ! Comme une Princesse Disney @Bee’tch’moov ! 
Comme dis je n’ai pas eu d’enfance. Ce qui fait que si toi, en temps que fille, de sexe féminin, tu as eu une enfance “rose”, tu as connu Barbie, tu as connu les Princesses Disney, tu as connu les trucs tout roses liés exclusivement à l’enfance d’une fille : Moi à coté…je me faisais frapper quand ma mère soupçonnait une déviance homosexuelle. Je n’ai pas connu cette “transition” à l’adolescence où tu commences à être dégoûté du rose et tu que veux donc t’intéresser à des choses plus…quel est le mot ? Mature. Non Connasse, moi jusqu’à 20 ans je vivais dans la peur en permanence.
Et : Le Rose n’a jamais été ma Couleur préférée ! C’était le Bleu ma couleur préférée ! (d’où le fait que j’adorais autant chouchouter Alajéa) …le rose était ma deuxième couleur préférée en fait, mais je n’ai commencé à acheter des vêtements roses - dans la vraie vie - que récemment… il y a moins de deux ans. Et j’ai 23 ans là. 
Sugariel & Alajéa c’était donc mon moyen à moi de jongler avec mes deux couleurs préférées. Et ce en toute innocence et bienveillance. 
“Innocence et bienveillance” car comme je l’ai bien fais comprendre, malgré mon éducation basée sur la peur et la violence perpétuelle, en plus que la Société n’arrangeait rien du tout ce qui excuse à moitié ma mère : Moi j’ai fais mon éducation en me basant sur les valeurs des Princesses Disney.
📣 Bandes d’Ingrats adorateurs du Mal. :’) .!.
Hein ? Que me dis-tu ? Tu aimes Lance mais tu es choquée de mon attitude ? Eh bien vas te faire foutre ma p’tite. Restons logiques non ?!
C’est pas moi que vous allez faire passer pour un Daemon.
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…Seulement voilà, comme dit le Rose est obligé de passer de Bisounours à $harpay car le Rose n’est absolument pas une couleur qui se laisse marcher dessus, au contraire si tu lui marches dessus, elle va chercher des talons hauts, roses, enfoncer ta tête dans ta propre merde, et ensuite, après avoir creuser ta tombe là où tu as merdé, elle va organiser tes Funérailles tout en restant stylée ! …car le Rose fait toujours les choses en grand ! Toujours. Ça n’existe pas un Ton Rose qui a laissé des tâches noires sur sa tenue payée trop chère pour être salie.
Donc au Final, quand tu as pensé que c’est le Rose était en tort alors que le Rose ne faisait que profiter de sa vie parce qu’il le mérite et qu’il cherche pas à faire du mal, une fois que le Rose t’a montré ET expliqué que c’était toi qui était en tort dès le départ, au Final il est trop tard. Il est trop tard pour toi, trop tard pour elle, trop tard pour lui, trop tard pour tout le monde. 
Parce que le Rose c’est la couleur des Pétasses. Les Pétasses, une fois qu’elles ont compris qu’elles sont prises pour des Pétasses, elles acceptent d’être des Pétasses pour qu’au final, généreuses comme elles sont, elles te donnent exactement ce que tu voulais. Le Rose est une couleur généreuse, mais elle fonctionne comme un génie : Fais attention à ce que tu souhaites en sa présence, parce que ce sera impossible de l’arrêter. 
…surtout si tu as trop de torts, précisément ! C’est précisément pour ça que que le Rose c’est la Couleur des Magical Girls :
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…Est-ce que vous connaissez Chocola & Vanilla ? Autrement appelé Sugar Sugar Rune. Non ? Parce que “La Petite Sirène” + “Sugar Sugar Rune” ça donne : Sugariel. Donc si tu connais les deux, normalement rien, absolument rien me concernant ne devrait t’étonner.
Dans Chocola & Vanilla, qui est un Magical Girls, et également mon manga préféré intemporellement, vous avez le Jour et la Nuit : Chocola, une rousse aux yeux verts habillée en rose avec un sale caractère, de tout le manga c’est celle qui a le pire caractère. Et de l’autre coté, Vanilla, une blonde aux yeux bleus habillée en bleu qui est un vrai Bisounours. Il y a pas plus Bisounours qu’elle.
Les deux se complètent parce qu’elles fonctionnent en “yin/yang” MAIS, Chocola est celle en rose, mais elle n’a rien du “cliché rose habituel”, elle casse complètement le cliché, autant le coté Bisounours que le coté $harpay est inexistant la concernant. En fait même Chocola est un garçon manqué alors que physiquement elle est hyper féminine. Chocola est un personnage unique en son genre, et c’est précisément pour ça que je voulais que Sugariel soit un mix entre “La Petite Sirène” et “Sugar Sugar Rune”.
…et c’est également pour ça que je met des coeurs un peu partout.
Mais c’est quoi un Magical Girls ?
Dans un sens on peut dire que les Princesses Disney sont des Magical Girls, c’est même évident, mais dans le sens “manga” du terme, les Magical Girls ce sont des groupes de filles avec des pouvoirs magiques ET, c’est TOUJOURS la Magical Girl en rose qui au début semble pleine de défauts mais qui au final est la plus Puissante en plus d’être la plus intéressante.
Pourquoi cela ? Pourquoi celle en rose ? Parce que le Rose est la couleur de la Féminité. Autrement dit, celle en rose c’est toujours celle qui est la plus ��normale”, une fille modeste qui a des défauts mais aussi des qualités et qui a besoin d’autres personnes pour pouvoir évoluer et ainsi devenir Indestructible. C’est pour ça que les Magical Girls existent : Pour t’apprendre à être Indestructible même si au départ personne ne t’aurait cru capable de l’être.
…Et Barbie dans tout ça ?
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Comme dit plus haut, je ne me suis pas intéressé à Barbie avant très très très longtemps, ce qui peut être étonnant justement parce que quand on pense “Rose” on pense “Barbie” c’est LE Cliché.
J’ai commencé à m’intéresser à Barbie quand je me suis rendu compte que Barbie commençait à devenir Normale. 
Aujourd’hui Barbie est clairement une Icone Féministe. Plus qu’avant !
Avant cela Barbie était toujours une femme blanche, blonde, riche, qui fait tout ce qu’elle veut et quasiment tout le temps une Princesse. Là est la différence avec les Princesses Disney justement, car les Princesses Disney ne sont pas pareil, et pas toujours des Princesses exposant leur richesse. (par exemple Ariel est une Princesse, certes, mais physiquement elle est comme toutes les autres Sirènes, Pocahontas est également une Princesse, mais c’est toujours discutable car “pour certain ça ne semble pas évident qu’elle soit une Princesse comme elle ne vit pas dans un grand château mais modestement dans les Bois” #ModestieParExcellence) …et moi, j’ai toujours besoin de m’identifier à des Modèles, Féminins, car étant gay, j’ai une mentalité de femme, je ne me considère absolument pas comme un Homme…mentalement !
C’est impossible de s’identifier à Barbie si Barbie est toujours une Princesse hyper riche qui expose sa richesse. Au contraire je pense même qu’offrir une poupée Barbie c’est inciter sa fille à vouloir devenir plus tard exactement comme sa poupée Barbie : Une Princesse qui obtient tout, parce que c’est ce que Barbie apprend, être une Princesse mais dans le sens Superficiel. Et là est toute la Différence avec les princesses Disney, ce ne sont absolument pas les même valeurs. Pourtant les films Barbie sont très bien, très beaux, mais un film de Princesse Disney est beaucoup plus Modeste.
Ayant travaillé dans un Magasin de jouets - parce que justement je peux enfin m’en payer en me foutant complètement de ce que mes parents pensent (est-ce que j’ai besoin d’expliquer que j’ai dû me battre physiquement pour enfin commencer à vivre MA vie ?) - j’ai appris énormément de choses sur Barbie, notamment. Avec du recul, je me rend donc compte que depuis le début, Barbie n’est pas si Superficielle que ça, Barbie profite juste de la vie et incite à profiter de sa vie avec son slogan qui est :
“Tu peux être tout ce que tu veux !”
C’est pas une parole en l’air car quand on comprend qu’on ne vit pas pour les autres, on peut être comme Barbie dès le départ !
Barbie c’est cette Icone Rose qui dès 1959 incite les Femmes a être belles ! Parce que la Beauté ce n’est juste physique : La Beauté c’est autant physiquement que mentalement !
Tu peux avoir une super mentalité, mais ne pas prendre soin de toi, ou alors être magnifique physiquement mais être une Connasse. Ou alors tu peux être comme Barbie : Une personne qui prend soin d’elle autant physiquement que mentalement, et là vraiment tu peux dire que tu es une Belle Personne !
Il faut arrêter de penser que prendre soin de soi, accorder trop d’importance à SON apparence c’est être Superficiel, tu peux être tout ce que tu veux, en te respectant toi, mais surtout en respectant les autres. Au risque que le Bisounours se change en $harpay. Et qu’après tu fasses l’étonné.
C’est ce que prône le Rose.
Les autres couleurs ne prônent absolument pas toutes ces notions. Même le bleu qui est une couleur indiscutablement Admirable n’exprime pas autant de choses. On trouvera toujours une excuse aux autres couleurs, mais le Rose doit toujours se battre plus que les autres pour se faire respecter.
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🌺 PS : Dire “Je n’aime pas le rose mais sur toi ça va” c’est exactement comme dire “Je n’aime pas les Noirs mais toi ça va”, c’est exactement le même sentiment. Ce n’est pas un compliment. Et c’est donc exactement pour ça que la tenue plus haut, je ne l’aurai jamais posté sur “Montrez nous votre look”. A force d’entendre la même remarque liée précisément à cette couleur j’ai été encore plus complexé que je ne l’étais déjà, parce que vous ne connaissez pas ma vie mais vous voulez m’inventer une vie, me juger en permanence et maintenant faire les étonnés parce que je peux ruiner votre vie. Et que :
J’en ai plus rien à foutre…mais allez vous faire foutre !
🌸 Traduction : .!. It’s phoquing Pink @Bee’tch. .!. 💗💥
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it’s time for #quarantinerecs ! and today I’m recommending exclusively french stuff so I’m gonna continue this post in french sorry non french speakers! 
LA FIC DE QUARANTAINE D’AUJOURD’HUI EST:
La saga des sovranos par King Pumkin 
fandom: Harry Potter
rating: K+ (équivalent du Gen chez AO3 il me semble)
nombre de mots:  57813, 21 chapitres pour le premier tome (oui, c’est en tomes)
résumé de l’auteur: 
Et si Harry avait eu un frére ? Et s'il avait été abandonné ? Et si James et Lily étaient toujours vivants ? Deux enfants arrivent à Poudlard. Ils ont une régle : "Ne fais jamais confiance aux adultes, Harry. C'est tous des cons, tu te souviens ?""Oui"
MON AVIS:
De retour sur fanfiction.net et qui dit ff.net dit vieux. Revenons donc ensembles aux temps immémoriaux de 2010. La Saga des Sovranos c’est une fic dégentée qui utilise un procédé très familier de l’auteur 1) rajouter un ou des OC au canon 2) les regarder foutre le bordel. Et là on est clairement dans le “des OC” soyons clairs: La saga des sovranos a dit merde au canon. On a BEAUCOUP de personnages OOC et les deux personnages principaux sont une OC et un harry tellement loing du canon que c’est pareil. Et son frère jumeau. qui n’est pas le deuxième personnage principal. On est dans la période de ff.net où la réflexion “vous savez ce qu’il manque à Harry Potter ? du combat au corps à corps” est tout à fait valide et de fait harry s’est ici enfui de chez les dursley et est adopté par une famille de mercenaire. oui on n’est toujours à poudlard. On est donc sur une fanfic complètement déjantée que je qualifierais sans hésiter de crackfic si le plot n’était pas en fait bien pensé et si les passages de drame n’étaient pas tout à fait sérieux. Retrouvez vos personnages préférés d’harry Potter tels que Harry, Ron, Hermione, Helmet, Luna, Neville, Scat, Cédric, Helmet (le perroquet) et encore plein d’autres ! La fic est divisée en tome car elle suit la timeline des livres. On en est actuellement au tome 5 et petit bémol ça fait des années qu’on n’a plus de nouvelle de l’auteur. et quand je dis des années je veux dire des années. la saga des sovranos sombrera-t-elle dans les méandres de ff.net ? nul ne peut le savoir.
et pour rester dans le cringe culture is dead
lee @curleebunnee​ sur tumblr et sur twitter et son site https://curleebunny.com/
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(lien vers le post)
j’ai découvert lee il y a pas longtemps sur twitter. il fait des dessins a design fluffy avec des personnages au nez et aux joues rouges, c’est le bien. Il a fait des fanarts pour haikyuu, Boku no hero academia, Evangelion, hands of eizouken etc mais SURTOUT récemment il est sur les Ratz. Si vous êtes français vous connaissez les rats et sinon vous devriez connaitre les ratz et le mec ça fait des semaines (ou des jours ou des mois je n’ai aucune notion du temps) qu’il dessine son self insert en train de pécho rapido sans que personne lui ai rien demandé et il vit sa meilleure vie et franchement énorme respect une inspiration pour tous et c’est tout ce que j’ai à dire
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luma-az · 5 years
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11/11/11
11/11/11
“Answer 11 questions, tag 11 people, and ask 11 questions.”
J'ai voulu essayer d'y répondre en anglais. Mais vu que je reste une quiche, finalement ça va rester en français ^^'
Merci @souslesaule pour le tag !
 1) What was your first original project?
Quand j'avais six ans et que j'étais en train d'apprendre à lire et écrire, j'ai Écrit Un Livre. Ça s'appelait "Max et Doudou vont à la montagne", ça racontait l'histoire de Max et de son chien, il y avait une phrase par page écrite en majuscule et un dessin fait par mes soins, et ça devait faire six pages en tout. Mais ça ressemblait aux histoires illustrées qu'on me lisait depuis toujours, donc j'étais fière de moi.
  2) What was the first fanfiction you wrote?
La toute première que j'ai écrite était une nouvelle du Disque-Monde intitulée "l'option boite de Claquemurge", dans laquelle le Bagage était doté d'une option permettant de faire apparaitre le monde en miniature à l'intérieur, et faisant apparaitre dans le monde réel tout ce qu'on faisait dans la boîte... C'était découvert par un étudiant qui comptait l'utiliser à son profit,  et bien sûr il s'est fait dévorer par le Bagage.
Je ne l'ai jamais postée. Elle a été écrite avec l'association d'écriture à laquelle j'appartenais à la fac, le thème était justement cette histoire de monde miniature dans une boite, et à par elle je n'ai jamais osé écrire sur le Disque-Monde. Ça reste mon univers préféré de tous les temps, mais c'est justement pour ça que je n'y arrive pas !
  3) What is your favorite thing you’ve ever written?
Ma réponse varie beaucoup dans le temps, à chaque fois que je suis fière d'un texte, je le déteste quelques mois plus tard, et inversement... Disons que mon "bébé", celui pour lequel j'ai le plus d'investissement émotionnel, ce sont "Les Techs". Pour l'instant je le hais parce que je suis en train d'écrire le tome 2, mais ça va passer.
  4) Which OC do you relate to the most?
Aïna Tratchi Kirij, une alchimiste têtue et timide qui crée la proto-police scientifique d'un univers de fantasy (avec des dragons !)
  5) What’s your favorite fanfiction trope?
Mutual pining (je ne sais même pas comment le traduire XD). Si les deux peuvent être très stupides et très aveugles, c'est encore mieux, tant que ça reste drôle, pas trop long non plus et tout mignon
 6) What do you do to combat writer’s block?
Attendre. Au final, j'ai passé des années sans écrire, des années à beaucoup écrire, et la cause était complètement indépendante de l'écriture : je n'arrive pas à écrire quand je suis trop stressée. Ma situation sur le plan professionnel et de ma santé me rendait malade d'angoisse, une fois que la situation s'est améliorée c'est revenu tout seul. Aussi, démarrer l'auto-édition m'a enlevé énormément de pression que je me mettais toute seule sur les attentes d'un futur éditeur, ça a aussi aidé !
 7) Do you have a favorite line that you’ve written?
Là, il y a rien qui me vient...
  8) Do you listen to music when you write? If so, what kind?
J'évite, sauf si il y a trop de bruit autour de moi, et dans ce cas toujours le même album des Red Hot Chili Pepper, je ne sais pas pourquoi.
 9) Which fandoms (for fanfiction) or genre (for original) do you find the most fun to write?
La Sainte Trilogie Science-fiction Fantastique Fantasy ! Avec un peu de polar (dans un monde de fantasy avec des dragons, parce que dragons ^^).
Sinon, j'ai commencé les fanfictions (les vraies, volontaires et assumées) avec Harry Potter, puis ça m'a lassée, maintenant je pioche à droite et à gauche.
 10) Have you ever made a moodboard for an OC?
Non, pas du tout ! Autant je sais très bien ce que pensent mes personnages et ce qu'ils disent, autant imaginer ce qu'ils aiment ou leur esthétique c'est toujours compliqué.
 11) What is your favorite thing about writing?
Quand tout s'emboîte parfaitement dans la scène clé.
  I tag  @chonaku-things @fleuredautomne @leschosesetlesfantomes @sitrul @levskinautique @hiyakurai @thalilitwen
 Si ça vous tente...
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waternilly · 4 years
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Éphémère ? - Ch. 3
Ship: Trafalgar Law x f!OC Langue: français Nd. de mots: 5.400 Warnings: alcohol Lien Ao3: ici Masterlist
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Futée
« Hé, passez un peu le sel ! » cria Penguin à ses co-équipiers assis à l’autre bout de la table.
Lain vit la salière volée devant elle, écarquillant les yeux par surprise.
La nuit avait été reposante bien que courte et la jeune femme était désormais à nouveau dans la cantine, mangeant avec appétit des différents plats préparés par Ban. La pièce était moins remplie que la veille au soir. L’une des raisons étant probablement l’absence des membres qui avaient été de garde la nuit dernière.
« T’as quoi de prévu pour aujourd’hui ? » demanda Yu.
« Euhm… » Lain y réfléchit un instant. « Je suppose que je vais continuer mes recherches. Tu sais où je pourrais travailler et éventuellement trouver des bouquins ? »
La plus âgée répondit : « Pour les livres on a une bibliothèque dans le sous-marin. Mais pour ce qui est d’où tu pourras bosser je demanderai au capitaine si j’étais toi ? Peut-être qu’il te laissera la bibliothèque. »
Lain opina du chef et la remercia.
« Qu’est-ce que tu fais comme recherches, Lain ? » demanda alors Shashi, qu’elle avait eu le plaisir de rencontrer durant le souper la veille.
« Je suis botaniste. En ce moment je cherche à découvrir la composition du sureau et l’apprendre sur le bout des doigts, » expliqua la femme aux cheveux verts.
Penguin laissa échapper un ‘wow’ qui fit sourire Lain.
« Pourquoi le sureau ? » questionna Yu.
« Bah, en plus d’avoir bon goût, c’est surtout une plante médicinale. Je me dis que ça peut toujours être utile de savoir en créer. »
« C’est le capitaine qui sera content si tu sais le fournir en plantes magiques ! » s’exclama alors Penguin.
La remarque fit rire Shashi tandis que Lain et Yu se contentèrent de pouffer du nez.
La jeune femme dû admettre que l’idée de pouvoir aider un médecin tel que Law d’une façon ou d’une autre lui plaisait. Peut-être deviendrait-il moins distant en travaillant avec elle ? L’idée lui trottait dans la tête…
« Et vous, vous avez quoi au programme pour aujourd’hui ? » demanda Lain afin de changer de sujet.
Penguin fut celui à prendre la parole : « Le matin se sera comme d’habitude : on fait le tour du sous-marin pour tout vérifier. L’après-midi on répare si nécessaire. »
Lain opina du chef.
« Vous êtes de corvée pour quoi aujourd’hui ? » questionna Shachi.
« Toilettes, » répondit sombrement Penguin.
Tout le monde lui offrit un regard peiné.
« Moi je balaie les couloirs aujourd’hui, » dit Yu.
« Et toi, Lain ? » demanda Shachi.
« Vaisselle toute la journée. »
« Oh putain la chance ! » explosa Penguin.
Lain fronça les sourcils.
« C’est probablement la seule corvée que tout le monde espère avoir, » expliqua Yu.
« Ban la fait tous les jours, donc être de corvée de vaisselle ça veut juste dire passer un bon moment avec lui trois fois sur la journée ! » s’écria Shachi.
Lain haussa les épaules et les sourcils. Law avait été sympathique quant à ses premières corvées semblait-il.
En parlant du loup, ce dernier entra dans la salle à manger. Il balaya la pièce du regard et marcha jusqu’à Lain, saluant le cuisinier du navire au passage.
« Lain, si tu voulais bien me suivre, » déclara-t-il.
La jeune femme n’émit aucune objection. Elle se retourna pour offrir un signe de tête à ses compagnons puis se leva et suivi Law.
« Bien dormi ? » demanda Law sur le ton de la discussion alors qu’ils traversèrent l’artère principale.
Malgré l’étonnement, Lain répondit : « Oui, et toi ? »
« Je voulais te parler de ton poste au sein de l’équipage. »
La jeune femme avait remarqué que Law avait ignoré sa question, mais elle ne le releva pas.
« Oui ? »
« Quel était ton poste dans tes précédents équipages ? »
« Chez Barbe Blanche j’étais surtout messagère, » expliqua Lain.
« J’espère que tu as autre chose à proposer car je ne vois pas ce qu’on ferait d’une messagère dans un équipage de quinze membres, » répondit Law narquoisement en s’arrêtant.
Lain se stoppa également et répondit peut-être un peu trop sèchement :
« Je suis botaniste. »
Law ne s’en formalisa pas pour autant. Il haussa les sourcils.
« Voilà qui est intéressant, » déclara-t-il. « C’est en lien avec ton pouvoir ? »
Lain opina du chef.
« Allons sur le pont, » dit Law brusquement.
Le sous-marin était en effet remonté à la surface au petit matin. Ils marchèrent jusqu’à la porte et sortirent.
« Quel est ton fruit du démon ? » demanda Law.
« Le Haru Haru No Mi, je peux créer et manipuler des plantes, » expliqua la jeune femme.
« De toutes sortes ? » poussa le premier.
« En théorie, oui. »
« À l’infini ? »
« Jusqu’à ce que je tombe à court d’énergie. »
« Et rapidement ? »
Lain cru voir où Law voulait en venir.
« Si tu veux savoir si c’est utile au combat, oui, ça l’est, » rétorqua-t-elle alors.
Law eut un sourire en coin.
« Très bien, si tu le dis, » il marqua une pause, « dans ce cas, que dirais-tu de me faire une démonstration ? Par le biais d’un duel, par exemple ? »
Lain eut un léger sourire à son tour. Elle avait vu juste.
Elle accepta.
« Quelles sont les règles ? » demanda la jeune femme par bonne mesure.
Law arqua un sourcil. Après y avoir fit mine de réfléchir un instant, il suggéra : « Essaies de voler mon bonnet. »
« C’est tout ? » fit remarquer Lain.
« Tu as cinq minutes. »
La jeune femme eut un sourire en coin : « Voilà qui est intéressant. »
Ils se préparèrent tous deux au combat, marchant en cercle sur le pont du sous-marin, se regardant en chiens de faillance durant un instant.
Ils s’arrêtèrent finalement à l’opposé l’un de l’autre, Law se tenant à l’avant du navire tandis que Lain se trouvait à l’arrière.
Comme pour marquer le début des hostilités, Law activa sa room. Lain le vit dégainer son nodachi et, ni une ni deux, elle fit également appel à ses pouvoirs. Rapidement, de lourdes racines sortirent du sol métallique, la soulevant dans les airs, hors de porter de Law.
Ce dernier, bien qu’amuser, ne dû pas réfléchir longtemps à une contre-attaque. Il se contenta de trancher les racines avant de désactiver la room.
Le poids sous ses jambes tombant à la renverse, Lain n’eut d’autre choix que de sauter sur le pont, se retrouvant accroupie face à Law. Alors que ce dernier s’apprêtait à refaire appel à son pouvoir, Lain ne manqua aucun temps et fit apparaitre deux petites racines aux pieds de son adversaire. Elles remontèrent le long de ses pieds, allant s’entortiller autour de ses chevilles et mollets. Le capitaine fut distrait.
C’était parfait pour Lain. Celle-ci se précipita en direction de Law à toute vitesse. C’est alors que l’homme reprit ses esprits et activa une nouvelle fois sa room.
Sans trop y réfléchir, la jeune femme se laissa tomber au sol et, emportée par son élan, elle glissa le long du pont jusqu’à atteindre le bord… et en tomber.
Les racines aux pieds de Law disparurent dans l’instant qui suivi. Il décida de laisser Kikoku dans son fourreau et de désactivé la room, mais de malgré tout rester sur ses gardes.
Il n’eut pas tort, car sur le côté du sous-marin, à peine quelques centimètres au-dessus de la surface de l’eau, Lain pendit à une liane. Elle tentait de faire le moins de bruit possible, aidée dans cette tâche par les sons de l’océan. Silencieusement, elle compta les secondes.
Une…
Deux…
Trois…
Quatre…
Elle voulut être sûre d’attendre assez longtemps pour que Law baisse sa garde un minimum. S’il s’approchait du bord ne serait-ce qu’un peu, ce serait parfait.
Law ne vit pas d’inconvénient à l’attente. Son adversaire perdait un temp précieux après-tout, ce qui était en son avantage. C’en était presque ennuyeux cela-dit. C’est pour cette raison qu’il se décida à marcher lentement vers le bord derrière lequel Lain avait disparu. Il était venu le temps pour lui de la titiller.
Entendant des pas s’approcher alors qu’elle atteignit le nombre soixante, la jeune femme su que le moment pour elle de se replonger dans l’action était arrivé. Sans plus y réfléchir, elle agrippa la liane à laquelle elle pendait plus fortement et s’y hissa. Au même moment, elle poussa avec ses jambes contre le sous-marin de toutes ses forces, la propulsant en arc de cercle. Arrivée au-dessus du navire, elle lâcha la liane et continua dans la direction du pont.
Avant que Law n’ait eu le temps de réagir, Lain était déjà en train de lui voler par-dessus la tête. Elle étendit le bras, la main, les doigts, tentant d’arracher le bonnet au vol !
Mais rien n’y fit.
Il ne lui avait manqué que quelques centimètres pourtant.
Lain continua jusqu’à ce qu’elle atterrisse sur le sous-marin, sans le bonnet de Law en main comme elle l’avait espéré.
Ayant entre temps comprit la situation, à peine la jeune femme avait elle eut le temps de frôler le pont métallique que Law avait activé une room. Lain n’eut nulle part où aller cette fois-ci. Elle était prisonnière. La sphère bleue les engloba et Law trancha l’air deux fois. Les mains de Lain tombèrent à ses pieds. Elle sentit le métal froid contre ses paumes et ses doigts. C’était une sensation étrange. La room se résorba.
« Tu abandonnes ? » demanda Law narquoisement.
Lain clos les yeux un instant, calmant les battements de son cœur. Si elle voulait avoir une chance de le vaincre, elle savait qu’elle devait garder le contrôle d’elle-même. Après avoir pris une dernière inspiration, Lain rouvrit les yeux, plus déterminée qu’avant. Les esquisses d’un sourire pouvaient même se lire sur son visage.
« Tu sais, Law… Je n’ai pas besoin de mes mains, » déclara-t-elle sérieusement.
L’homme voulu dégainer, mais trop tard. Il était trop proche de la barrière qui entourait le pont. Une liane jaillie et lui attrapa le poignet, l’immobilisant.
Il tenta alors d’activer une room, mais là aussi, trop lent. Une autre liane était apparue derrière lui et, en plus de l’attacher, celle-ci se chargea également de garder sa main ouverte.
Il pouffa.
« Bien joué, mais tu ne sais toujours pas prendre mon bonnet. »
Lain haussa les sourcils et, comme pour lui prouver tort, une lourde racine sortit du sol devant ses pieds. Pendant ce temps, la jeune femme donna un léger coup de pied dans l’une de ses mains afin qu’elle soit ouverte vers le ciel. La racine devant Law avait entre-temps atteint son visage et, d’un mouvement net, rapide et précis, elle se faufila sous le bonnet et l’envoya dans les airs. Ce dernier retomba parfaitement dans la main coupée de Lain qui affichait désormais un sourire triomphant.
« Tu disais ? » taquina cette dernière.
Law arborait son célèbre sourire en coin.
« Hmpf… pas mal. »
Ce ne fut qu’après avoir libéré Law et que ce dernier ait rendu ses mains à la jeune femme que Lain daigna lui remettre son bonnet.
« Tu ne te débrouilles pas mal, » admit le chirurgien, « mais j’ose espérer que tu sais faire autre chose que voler un chapeau. »
Lain opina du chef.
« Tu verras le moment venu, j’imagine, » déclara-t-elle.
Law agréa puis continua : « Tu ne pourras pas tricher par contre. »
« Comment ça tricher ?! » s’offusqua la jeune femme.
« Tu étais sensée me voler mon bonnet, non une de tes plantes, » expliqua Law. Alors qu’elle voulut répliquer, le chirurgien poursuivit : « De plus… tu as mis six minutes. »
Lain rit légèrement aux remarques. Elle haussa les mains en signe de défaite.
« Je ferais mieux la prochaine fois, » promit-elle.
Law arborait à nouveau son sourire en coin. Lain lui sourit également.
« Ban t’attend sûrement en cuisine pour la vaisselle, » déclara Law soudainement.
Le changement brusque de sujet surpris la jeune femme, mais elle ne s’en formalisa pas pour autant. Au lieu de cela, elle demanda brièvement à Law où elle pourra travailler une fois ses corvées terminées et le salua. Elle traversa les couloirs assez rapidement jusqu’à atteindre la salle à manger. Le cuisinier du navire l’y attendait en effet et se réjouit de la voir arriver.
« Ah te voilà ! Prête à faire la vaisselle, gamine ? » demanda-t-il avec enthousiasme.
Lain opina du chef avec vigueur ce qui fit rire l’homme.
Une fois qu’elle eut enfilé des gants, ils s’attelèrent tous deux à la tâche.
Alors que Lain plongeait dans l’eau chaude et le savons jusqu’aux coudes, l’homme lui demanda : « Alors, t’as réussi à lui voler son bonnet, gamine ? »
La jeune femme fut brièvement surprise, mais répondit tout de même par l’affirmative.
Après une pause elle demanda : « Comment tu savais qu’on faisait un duel ? »
« Il a fait le coup à à peu près tout le monde, » expliqua-t-il avant de lâcher un rire.
« Beaucoup de personnes ont réussi ? »
Ban y réfléchit un instant, faisant la moue sans s’en rendre compte.
« Assez peu que je sache. Cinq personnes tout au plus mais probablement moins que ça, » déclara-t-il. Après un court silence il ajouta : « Les deux seules personnes dont je suis sûr à part toi, ce sont Bepo et Yu. »
Lain opina du chef. D’une façon ou d’une autre, cela ne l’étonnait pas venant de Yu. La jeune femme avait d’autant plus hâte de la voir en action après cette révélation. Bepo quant à lui ne l’étonnait qu’à moitié. Elle l’avait tout de même déjà vu affronter des marines la veille et il n’était pas le second de Law pour rien. Cependant son apparence mignonne semblait contredire ses compétences, ce qui ne manquait pas de perturber la jeune femme.
Une fois la vaisselle terminée, Lain se rendit à la bibliothèque. Elle avait pris soin de demander son chemin à Ban et d’aller récupérer sa besace dans sa chambre. Elle nota que Yu n’y était pas présente, probablement occupée avec Penguin et Shachi à faire le tour du sous-marin.
Arrivée dans la bibliothèque, Lain en fit d’abord le tour, détaillant les livres sur chaque étagère. La pièce n’était pas trop grande, mais assez bien remplie. Pile au milieu trônait d’ailleurs un bureau accompagné d’une chaise et d’une lampe supplémentaire.
Ne trouvant rien pouvant lui venir en aide, Lain s’assit à la table et sortit ses affaires de son sac : un carnet de notes, quelques branches de sureau, des instruments métalliques et un seul livre. Elle ouvrit le carnet dans lequel elle avait piégé un crayon et relit se qu’elle avait écrit quelques jours plus tôt. Attrapant une branche ainsi qu’un fin couteau, elle procéda à la coupe d’une mince entaille.
Une fois quelques heures passées, Lain retourna à la cantine pour le diner et aider Ban avec la vaisselle par la suite. Elle en profita pour discuter avec le trio de mécaniciens, qui étaient probablement, en plus du cuisinier, ceux qui prenaient le plus la peine de faire sa connaissance. Ils lui demandèrent comment c’étaient passées ses recherches et elle fit de même quant à leur tour.
« On a remarqué que quelques écrous ont commencé à vieillir dans la salle de douche des hommes, » déclara Penguin, « donc Shachi et moi on va se charger de les remplacer pendant que Yu fait les papiers pour aujourd’hui. »
Lain opina du chef en l’écoutant.
« Ugh, qu’est-ce que j’ai hâte d’être à ce soir ! » lança Shachi. « J’ai l’impression que ça fait une éternité depuis la dernière fois qu’on est sortis ! »
« Tu rigoles ou quoi ? » lança Yu. « Hier c’était une des seules fois depuis qu’on est sur Sabaody ! »
« C’est bien ce que je disais ! » répliqua celui au bonnet.
Lain eut un léger sourire et remarqua que Penguin en arborait un également.
Elle s’approcha un peu de lui et questionna silencieusement : « Ils sont toujours comme ça ? »
« Pour mon plus grand bonheur, oui, » répondit-il avec un sourire complice.
« C’était sarcastique ? » demanda la jeune femme.
« Absolument pas, » rétorqua l’homme à la casquette, « c’est très divertissant. »
Lain pouffa et Penguin lui offrit un sourire.
Le repas se termina aussi vite qu’il avait débuté et la jeune femme partit retrouver Ban pour sa corvée qui n’en était presque pas une finalement. Le cuisinier lui demanda comment s’était passée sa matinée et nota le lien qu’elle semblait commencer à former avec les mécaniciens. Il déclara également avoir hâte pour la soirée que l’équipage allait passer ensemble et qu’il ferait son possible pour que la vaisselle du soir soit moins conséquente et prenne donc moins de temps.
« Je ne tiens pas à te retenir plus que nécessaire ! » expliqua-t-il, poursuivant avec un rire.
Lain l’en remercia puis fila jusqu’à la bibliothèque afin de continuer son projet. Elle en sortit quelques fois afin de prendre un bol d’air frais sur le pont. C’est là qu’elle croisa d’autres membres d’équipages avec qui elle partagea de courtes discussions, faisant ainsi connaissance avec quatre nouvelles personnes.
Le soir venu, elle emballa ses affaires et déposa sa besace dans la chambre qu’elle partageait avec Yu. Cette dernière venait justement de finir son travail et elles se rendirent donc ensemble vers la cantine.
« Comment était ta première journée à bord du Polar Tang ? » demanda la plus âgée en chemin.
« Bien ! Et elle vient de s’améliorer car je ne connaissais pas le nom du navire jusqu’à maintenant, » répliqua Lain en riant.      
« Ah bah tant mieux ! » déclara Yu.
Les deux femmes entrèrent dans la salle à manger et allèrent s’assoir à côté de Penguin et Shachi. Ces derniers les saluèrent et demandèrent à leur collègue comment s’étaient passés les dossiers. Elle répondit brièvement avant de changer de sujet :
« Tu t’es bien amusez avec les toilettes, Penguin ? » demanda la femme sournoisement.
« M’en parle pas, » rétorqua-t-il sombrement, une pointe de menace clairement présente dans sa voix.
Yu ne put s’empêcher de rire tandis que Lain offrit un regard compatissant au jeune homme.
Bien vite, Ban arriva pour déposer divers plats sur la table et s’assoir aux côtés de sa collègue de la journée.
« Alors, gamine, prête à sortir ? »
Lain sourit et répondit par l’affirmative.
« J’espère que t’es entrainée car ils ont une sacrée descente ces trois-là, » déclara le cuistot en pointant les mécaniciens du doigt.
« Et alors ? Est-ce que c’est mal ? » se défendit Shachi.
Ban n’y prêta pas attention, toujours dans l’attente d’une réponse de la jeune femme.
« Je me débrouille, » déclara Lain en opinant du chef, amusée.
« J’attends de voir, » répondit le plus âgé.
« Fais pas genre, tu es presque pire que nous ! » lança alors Yu.
Ban partit dans un fou rire bruyant.
« Comme le disait si bien notre ami, est-ce que c’est mal ? Au moins j’ai l’excuse des années moi ! »
Le reste du souper eut la même ambiance. Lain se sentait bien au milieu du brouhaha. Elle ne put s’empêcher de noter une certaine impatience dans ses camarades à mesure que la fin du repas approchait. Lorsque ce fut le cas, les trois mécaniciens partirent, non sans la mettre au courant du bar où elle pourra les retrouver.
Sans plus attendre, Ban et Lain se mirent au travail. Le cuisinier avait tenu parole, la vaisselle était en effet moins conséquente que durant les deux précédant repas.
« Qu’est-ce que tu comptes mettre, gamine ? » demanda-t-il.
« Euh, j’y avais pas trop pensée. En même temps, j’ai pas grand-chose. C’est soit l’uniforme, soit les vêtements avec lesquels je suis arrivée, » expliqua la jeune femme.
« Eh, mets-toi bien pour ce soir ! Pas la peine de garder la combi tout le temps ! »
Lain eut un sourire en coin.
« Pourquoi, tu veux me mater ? » blagua-t-elle.
Ban partit dans un rire bruyant.
« Merci, mais t’es un peu jeune pour moi ! »
Lain lui offrit un sourire que le cuisinier lui rendit.
Ils terminèrent la vaisselle et Ban ordonna à demi-mot à Lain d’aller se changer et qu’il l’attendrait à l’entrée du sous-marin.
La jeune femme ne perdit pas de temps et fila jusqu’à sa cabine, retirant sa combinaison et l’abandonnant sur son futon. Par-dessus le short et le top vert foncé qu’elle portait déjà, elle enfila également une veste à manches courtes plus clair et prit un de ses pistolets par bonne mesure. Elle vérifia rapidement que ses lunettes d’aviateurs étaient bien en place et partit rejoindre le cuistot.
Il l’attendait comme prévu près de la porte, mais pas seul. En effet, Law était arrivé entre temps et parlait avec son membre d’équipage. Lorsque Lain s’approcha, la conversation s’éteignit, mais elle ne s’en formalisa pas.
« Prête, gamine ? » lança Ban.
Lain hocha vigoureusement la tête, faisant rire le cuisinier.
« Allez, allons-y avant que les trois autres ne fassent n’importe quoi ! »
Lain ne le suivit pas immédiatement. Au lieu de ça, elle s’arrêta à hauteur de Law.
« Tu ne viens pas ? »
Il lui offrit un sourire en coin.
« Je viendrais plus tard. Bepo et moi devons d’abord parler, » expliqua-t-il sobrement.
Lain opina du chef et taquina : « Sois gentil avec lui tout de même. »
Law lui assura que ce serait le cas et la jeune femme s’éloigna, courant jusqu’à la silhouette imposante du cuisinier.
Rapidement, ils arrivèrent à un bar plutôt animé. Ils y retrouvèrent plusieurs personnes en combinaison familière, mais Lain marcha immédiatement en direction de la table où étaient assis les mécaniciens tandis que Ban partit de son côté.
« Ah voilà la nouvelle ! » cria Shachi avec entrain.
Penguin et Yu le rejoignirent dans ses acclamations, accompagnés par d’autres membres du Heart.
« Viens t’assoir ! » ajouta Penguin par bonne mesure.
Lain nota qu’ils avaient déjà entamé une bouteille de rhum chacun.
« J’arrive ! » cria Lain par-dessus le brouhaha. « Je vais chercher à boire ! »
Une fois le précieux breuvage obtenu, la jeune femme partit s’assoir avec le trio de mécaniciens.
« Alors la vaisselle était sympa ? » demanda Penguin, les yeux clairement déjà embués par l’alcool.
« Assez rapide donc ça allait. »
« Ouvre un peu cette bouteille qu’on puisse trinquer, Lain ! » déclara Yu.
La jeune femme ne s’y était pas attendue venant de sa part, mais l’alcool pouvait grandement alterner le comportement des gens après tout. Ne perdant pas un instant de plus, la femme aux cheveux verts débouchonna sa boisson.
Yu leva sa bouteille et les deux hommes en firent de même. Lain suivit le mouvement.
« À Lain, » déclara la plus âgée, « et à une putain de bonne soirée ! »
Les pirates applaudirent et les acclamations reprirent de plus belle. Tous les quatre prirent une gorgée de rhum. Lain fut sûre d’en prendre une conséquente dans l’espoir de rattraper les mécaniciens.
C’est alors que Penguin déposa sa bouteille qu’il s’exclama : « Oh putain ! »
Il regarda ensuite Lain droit dans les yeux : « Depuis quand tu l’as ce tatouage ?! »
Il faisait évidemment référence au tatouage mauve qui ornait sa cuisse. Le symbole des Pirates de Barbe Blanche.
La jeune femme y réfléchit un instant : « Ça doit bien faire un an je pense ? »
Penguin sembla s’apprêter à poser une autre question avant d’y répondre lui-même, plus silencieusement : « Ah oui, la combi. »
Lain lui offrit un sourire.
« C’est tellement cool n’empêche ! » cria Shachi une nouvelle fois. « On a une pirate de Barbe Blanche avec nous ! »
« Ancienne pirate de Barbe Blanche, » corrigea Lain.
« Pourquoi t’es partie ? » demanda alors Yu.
« Parce qu’Ace est parti. »
« Poing Ardent ? » questionna Penguin. « Qu’est-ce qu’il a à voir là-dedans ? »
« Il était mon commandant, » répondit la jeune femme avant de prendre une autre longue gorgée de rhum. Étant donné la tournure que la conversation prenait, cette dernière savait qu’elle en aurait besoin.
Elle fut heureuse de sentir les premiers effets de l’alcool sur son corps. Sa tête commençait à tourner et la chaleur lui montait aux joues.
« Et juste parce que ton commandant est parti, toi aussi ? » poussa Shachi.
Lain poussa un soupir. C’est alors qu’elle vit Law entrer en compagnie de son second. Elle les suivit du regard jusqu’à se qu’ils s’assisent à une table proche de la leur, mais suffisamment éloignée pour qu’elle ne sache pas les entendre.
« Il n’était pas juste mon commandant, » déclara Lain, toujours en fixant Trafalgar, « il était mon capitaine. »
Des souvenirs lui revinrent en mémoire comme si une tempête s’était déclenchée dans sa tête.
« T’as d’autres tatouages ? » demanda alors Yu.
Lain la remercia intérieurement d’avoir changé de sujet. Elle était encore trop sobre pour parler d’Ace.
La jeune femme opina du chef avant de répondre : « J’en ai trois au total ! »
On pouvait desceller une certaine fierté dans sa voix.
« Oh sérieux ! Montre ! » s’exclama Shachi.
Lain pouffa et lâcha sa bouteille de rhum. Elle leva la jambe jusqu’à sa hauteur et retira sa botte gauche, rendant visible une marque sur son pied.
« Woh ! » lâcha Penguin en le voyant.
« C’est le symbole des- » commença Shachi, mais Lain ne lui donna pas la chance de terminer.
« Des Kujas, oui. J’étais avec elles avant de rejoindre Barbe Blanche, » expliqua la plus jeune.
« Attend, » l’interrompit Yu, « dans combien d’équipages t’as été au juste ? »
Lain prit un moment pour compter avant de répondre : « En comptant les Heart, ça fait six. »
« Six ?! » s’exclama l’homme au bonnet.
Lain opina du chef.
« Explique, » ordonna Penguin à demi-mot.
La jeune soupira avant de commencer le résumé bref qu’elle offrait à caque fois qu’on lui posait la question,
« Je suis partie de chez moi, j’ai rejoint un équipage un peu quelconque puis ils m’on perdu dans un jeu face à un autre équipage. Sauf que je le détestais donc je me suis cassée en leur piquant le Haru Haru No Mi au passage. J’ai rejoint les Kujas puis je suis partie. Ensuite j’ai rejoint les Spades, les Spades ont rejoint Barbe Blanche donc moi aussi et aujourd’hui je suis ici. »
Elle avait fait sa courte tirade sur un ton monocorde. Elle avait pris l’habitude de la raconter ainsi car les gens n’en demandaient généralement pas plus par la suite. Si eux n’allaient pas faire d’efforts, pourquoi devrait-elle en faire dans sa narration. Cependant ce n’est pas se qui se produisit cette fois-ci.
« Et donc quoi ? » intervint Yu. « Tu vas finir pas nous quitter aussi ? »
Lain ne put retenir une grimace. On ne lui avait jamais posé la question, ou en tous cas jamais de façon aussi directe. Ça avait été comme un coup de poing dans le ventre.
« Je sais pas, » répondit Lain, ses mots commençant à être déformés par l’alcool. « Je suppose ? »
« Tu supposes ? » poussa la plus âgée.
« Si Ace retourne chez Barbe Blanche, je suppose que j’y retournerai aussi, » expliqua celle aux cheveux verts du mieux qu’elle put.
Elle bénissait silencieusement le rhum qui rendait la discussion moins douloureuse qu’elle l’aurait été autrement.
« Mais c’est quoi à la fin le truc avec Ace ?! » s’énerva Yu.
Ses deux collègues s’échangèrent un regard, prêts à intervenir si leur amie allait trop loin.
Sans dire un mot, Lain se frotta l’œil, puis, leva son top. Celui-ci couvrait toujours sa poitrine, mais désormais le tatouage qui trônait entre la moitié et le dessous de sa cage thoracique était, lui, visible. Le simple contour noir d’un as de pique.
Avec un maigre sourire, Lain expliqua : « Il n’était pas juste mon capitaine ou mon commandant. Il était bien plus que ça. Et je m’en veux beaucoup de comment notre dernière discussion s’est terminée, donc je n’ai qu’une hâte, c’est de le revoir. »
Yu sembla se calmer à ces mots.
Lain quant à elle rabaissa son t-shirt.
Penguin lui offrit un sourire compatissant.
« Dites-vous juste que même quand je partirai, je tiendrai toujours à vous. Donc si vous avez des emmerdes, faites-moi signe et je demanderai à Père de vous filler un coup de main, » déclara-t-elle avec un sourire, tentant de détendre l’atmosphère.
À une table toute proche, Law n’avait pas manqué de suivre la conversation. Il ne possédait pas toutes les informations à cause du brouhaha, mais pensait détenir les grandes lignes.
« Comment tu l’as rencontré ? » demanda Yu, bien plus douce que Lain ne l’avait vue jusqu’à présent.
La plus jeune eut un maigre sourire en se le remémorant.
« Je venais de quitter les Kujas. J’avais juste une petite embarcation, mais c’était assez pour moi. Je savais déjà faire pousser quelques légumes donc je faisais ça pour me nourrir. Parfois je piquais de la viande ou je pêchais, » elle marqua une pause, prenant une petite gorgée de rhum au passage. « J’étais accostée sur une petite île de Grand Line, seule sur mon navire. La nuit je me suis réveillée parce que j’ai entendu du bruit. » Son sourire s’agrandit. « Ace était en train de me piquer de la bouffe. » Lain ne put s’empêcher de pouffer du nez et le trio fit de même.
« Tu l’as reconnu directement ? » questionna la plus âgée.
« Absolument pas, » admit Lain. « Il s’était déjà forgé une petite réputation, mais il faisait sombre. » Après avoir marqué une pause, elle ajouta : « Et puis quand t’as un étranger qui te pique ta viande durement volée, tu te poses pas de questions. »
« Donc quoi, tu l’as attaqué ? » demanda Penguin.
Une grimace de honte traversa le visage de Lain et elle but une nouvelle de gorgée de rhum. Cachant ses yeux derrière sa main, elle opina du chef.
« T’as gagné ? » poussa celui à la casquette.
« Des plantes contre du feu, sérieux. J’avais aucune chance. »
Lain en rit et ses compagnons firent de même.
« Il a fini par foutre le feu à mon embarcation sans faire exprès et du coup je me suis retrouvée à les rejoindre un peu par hasard. » Avec une pointe de nostalgie et de fierté, la jeune femme ajouta : « C’est en étant avec les Spades que j’ai eu ma première prime. »
Lain était attendrie par le souvenir. Cependant, une part de culpabilité restait malgré tout.
« J’ai juste envie de le revoir, de lui dire qu’il est un idiot et de l’embrasser quand on sera trop saoul pour s’en souvenir le lendemain matin, » déclara la plus jeune.
Yu lui offrit également un regard compatissant désormais.
Elle releva sa bouteille et porta un toast : « À Poing Ardent ! »
Les trois autres personnes autour de la table levèrent également leurs boissons et les firent s’entrechoquer.
Lain prit une nouvelle gorgée.
« J’ai aussi quelqu’un que j’aime beaucoup, je peux en parler ? » demanda alors Penguin en rigolant, faisant s’étouffer les trois autres sur leur rhum.
La bonne humeur s’empara à nouveau de la table et ne la quitta plus de la soirée.
Lain était reconnaissante envers ceux qu’elle commençait à envisager comme des amis. Elle était heureuse d’être avec eux et, pour la première fois depuis longtemps, elle se dit que tout irait bien.
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ladyniniane · 7 months
Note
Coucou ! 🍓, 🍬 & 🏜️ (:
Writers Truth & Dare ask game
Salut et merci pour les questions :)
🍓 ⇢ how did you get into writing fanfiction? 
J'y ai répondu ici :)
🍬 ⇢ post an unpopular opinion about a popular fandom character
Je n'ai jamais vraiment apprécié le couple formé par Eowyn et Faramir dans le Seigneur des Anneaux. Déjà parce que le développement est très rapide. Ensuite, la naissance de cette relation s'accompagne d'Eowyn qui abandonne les armes pour une occupation plus féminine et stéréotypée. Elle pose les yeux sur Faramir et ça y est "son cœur change" comme on nous dit dans le livre. Elle avait juste besoin d'un homme pour lui montrer la lumière.
Je sais bien que Tolkien a vécu l'horreur de la guerre et il est donc tout à fait normal qu'il présente la quête de gloire au combat d'Eowyn comme vaine. Son idée d'une fin heureuse c'est que chacun puisse cultiver son jardin en paix et c'est très louable. Cependant, c'est plus la manière dont c'est amené qui me dérange. J'aurais préféré qu'elle parvienne à cette conclusion d'elle-même. Par exemple en observant les femmes des maisons de la guérison et en étant impressionnée par leurs compétences ?
En effet, Tolkien reste un homme de son temps et son traitement des personnages féminins est...ce qu'il est. Le fait que la seule femme combattante du livre soit montrée comme étant dans l'erreur est à mon avis très parlant. De plus, Tolkien a lu et s'est inspiré des saga nordiques. Dans ces dernières, les guerrières au bouclier finissent soit par mourir, soit par se marier et se ranger. Je pense donc que ce n'est pas anodin. L'idée sous-jacente restant qu'il n'est pas naturel ou normal qu'une femme se batte.
De plus, aucun autre personnage masculin (guerrier, s'entend) ne passe par une telle révélation. Et c'est là aussi très révélateur. Pourquoi Eowyn ne pourrait-elle pas être les deux ? Cesser de glorifier la guerre mais rester prête à défendre la vie et les siens ? Pourquoi les femmes devraient-elles tenir dans des cases étriquées ? Et certes, Faramir respecte Eowyn et semble vouloir la traiter en égale, mais je ne suis pas convaincue.
Des Eowyn, parfois très jeunes, il y en a eu pendant la première guerre mondiale. Je n'oserais pas les juger.
(ça me rappelle la période où j'avais des OCs dans cet univers, ah là là.)
(Et je précise bien sûr pour les fans de Tolkien qui liraient ce post que je ne suis pas là pour un débat enflammé. Je suis tout à fait disposée à échanger mais du moment que ça reste courtois).
🏜️ ⇢ what’s your favourite type of comment to receive on your work?
J'aime quand mes lecteurs me disent qu'ils se souviennent de mes histoires longtemps après. J'aime aussi quand quelqu'un me dit que mes histoires l'ont touché.
Mais ce que j'apprécie le plus c'est de savoir qu'une histoire a fait du bien à quelqu'un. Mes écrits sont entre ombres et lumières, mais je veux que mes lecteurs partent avec une impression positive et la sensation d'avoir passé un bon moment. Si je peux offrir un havre de paix dans ce monde difficile, j'en serais ravie.
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lilias42 · 1 year
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Musique + OC scène et ambiance !
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Merci à @ladyniniane de m'avoir taggué pour ce jeu !
Bon, techniquement, c'est avec les OC qu'il faut associer des musiques qui collent à leur ambiance mais honnêtement, je n'en associe aucun à une musique donnée, mais plus des ambiances et des scènes plus ou moins type alors, on adapte !
Affrontement contre un Brave : Monster (Skillet, reprise par Caleb Hyles)
So stay away from me The beast is ugly I feel the rage And I just can't hold it
Donc restez éloigné de moi, cette bête est abominable. C'est insupportable, cette rage en moi, Et je ne peux plus la contenir
Là, c'est pas tant pour le Brave qui se sent lui-même être un monstre comme dans la chanson de base. C'est plus du point de vue de la personne qui le défi ou se retrouve à le combattre.
Les sorciers sont des personnes qui sont capables de dompter la magie et surtout qui y a survécu au point qu'il est marqué jusque dans sa chair par elle. C'est toujours très impressionnant de se retrouver face à un, surtout que c'est rare, mais aussi, devoir affronter un sorcier qui a un peu d'expérience, c'est la mort assurée s'il ne t'épargne pas ou que tu ne t'enfuis pas vu que souvent, leur peau est devenue plus dur à cause de leurs fiertés ou alors, ils sont quasi impossible à toucher, ils ont une capacité de régénération extrêmement rapide, et ils peuvent manipuler leur environnement avec leur magie. Les personnes qui en croisent ont donc très souvent l'impression d'être face à un monstre et / ou à une divinité mineure, et l'ambiance de la musique colle bien à ce côté "menace impossible à vaincre" (et aussi à cause de cet AMV sur "La légende de Korra" qui était bien callé avec la chanson tout en montrant tout le côté dangereux de l'état d'Avatar, les Braves ont même failli en avoir un si ça ne les rendait pas quasi invincible)
La magie des Braves : Counting stars (OneRepublic) [sur un malentendu littéral]
I see this life Je vois cette vie Like a swinging vine Comme une liane qui se balance Swing my heart across the line Balançant mon cœur au-delà de la ligne In my face is flashing signs Sur mon visage clignotent les signes Seek it out and we shall find Cherchons et nous allons trouver + Everything that kills me.... makes me feel alive Tout ce qui me terrasse... me fait me sentir vivant
Et surtout : Counting stars (mais au départ et écouter d'une oreille, entendu comme "looking stars")
Cette fois, on passe du côté des Braves et de leur peuple. De leur côté, la sorcellerie est bénéfique étant donné que les Braves ont souvent pour objectif de devenir sorcier pour protéger les leurs ou leur venir en aide, même s'ils doivent (souvent) se balancer entre la vie et la mort quand ils se mettent à apprendre la sorcellerie, avec plus de chance d'y rester que d'en revenir. Mais, ils le font quand même, même si c'est dur, même s'ils savent qu'ils vont souffrir mille morts et que s'ils réussissent, ils vont devoir voir tout leurs proches et futurs proches mourir étant donné qu'ils vivront des siècles mais, ils décident que cela vaut le coup, que tous les inconvénients en valent la peine si c'est pour leur peuple et dans ses moments-là, ils lèvent la tête et regardent les étoiles pour se donner du courage.
Toute la chanson ressemble à une montée en force : le début est assez doux et calme et plus on arrive vers la fin, plus la voix est forte et accompagné, comme les sorciers qui deviennent de plus en plus puissants au fil du temps, de l'entrainement et de leurs efforts, tout en rencontrant de plus en plus de gens (comme pour les voix qui deviennent de plus en plus nombreuse sur la fin). Et malgré le temps, malgré la tristesse, malgré toutes les épreuves, voir ce qu'ils ont accompli, autant pour leur village qu'eux-mêmes vaut toujours le coup et les fait sentir vivant. Ils lèvent la tête et voie les étoiles où sont tous ceux pour qui ils se sont battus dans le passé, leur disent à ceux qui s'inquiétaient qu'ils meurent à cause de leur sorcellerie que tout va bien et qu'ils continuent à avancer à présent.
Cauchemars de Lambert : Lullaby of Woe (reprise du Grissini Project ou celle d'Alina Gingertail)
Au bois du sommeil, les loups s’enlisent Les oiseaux de nuit dansent dans la brise Mais une âme seule reste en alerte Craignant les horreurs, les goules et les spectres
Enfin, toute la traduction du Grissini Project pourrait coller (aller vite l'écouter, tout est parfait dans ce clip !) tellement cette musique à une ambiance pesante et sombre qui correspond bien à un cauchemar !
Lambert est très inconscient et même assez égoïste alors, il ne se rend pas compte du mal qui fait aux autres et les blessent, il essore vraiment les gens sans s'en rendre compte, que ce soit son épouse Héléna ou les jumeaux Fraldarius. Cependant, dans ces rêves, il est souvent face à son subconscient et là, ceux qui doivent le subir se vengent car dans le fond, même quand il s'entête, Lambert sait qu'ils ont raison. Et ce savoir est comme un cauchemar, le suit partout, et de nuit, alors que tout le monde dort, il est le seul à rester éveiller ou à se réveiller à cause de ses cauchemars qui le suivent (surtout qu'il est souvent associé au soleil et au jour dans l'histoire [il avait même peur du noir étant petit], alors que les jumeaux sont plus associés aux loups et donc, tout ce qui concernent la nuit et la Lune tout en ne craignant pas l'obscurité)
Vivement la fin du service : La jument de Michao
C'est dans quatre ans je m'en irai J'entends le loup et le renard chanter C'est dans quatre ans je m'en irai J'entends le loup et le renard chanter J'entends le loup, le renard et la belette J'entends le loup et le renard chanter La jument de Michao a passé dans le pré La jument de Michao et son petit poulain A passé dans le pré et mangé tout le foin La jument de Michao et son petit poulain A passé dans le pré et mangé tout le foin L'hiver viendra les gars, l'hiver viendra, La jument de Michaon, elle s'en repentira
Sur un ton plus léger, ce serait bien une chanson qu'un chevalier pourrait écrire et chanter pour compter le temps qui lui reste avant la fin de son service auprès de la couronne du temps de Lambert. Honnêtement, elle serait plus associé à Glenn qui fredonne pour lui en entretenant ses armes et en comptant le temps qu'il lui reste à faire avant de retourner dans sa famille. Il reprend donc un air populaire de Faerghus, mais en lui donnant un autre sens. Au lieu de s'en aller de chez lui, il veut rentrer et compte les jours, et les différents animaux peuvent désigner des personnes qu'ils connait : le plus évident est le loup qui désigne sa famille, le renard peut être Sylvain qui vivait avec eux pendant la morte saison pour le protéger de Miklan, et même en tirant un peu, la belette peut représenter les Charon, même si leur animal est une fouine, vu qu'il est ami avec Cassandra et son frère Théo. Par contre, s'il la reprend, le petit poulain ne représente rien et ne colle pas avec sa version car, il ne critiquerait pas Dimitri qui n'a rien demandé, mais la "jument de Michao" est bien Lambert qui ne fait pas attention aux choses et se retrouve pris au dépourvu quand les problèmes arrivent, surtout quand ces conseillers vraiment fiables sont ailleurs à chanter tranquillement.
Ambiance de fête insouciante : Naranca (Gingertail)
Là, c'est tout bêtement l'air qui est assez joyeux, et même la chanson semble bien se finir vu que la personne qui a été mal aimé toute sa vie finit par trouver quelqu'un qui prend soin de lui et qui l'aime. Là, ce serait plus une scène où tous les persos peuvent se poser loin des soucis après une longue journée ou des semaines dures dans leur travail, surtout les roturiers et ceux qu'on traite mal. Ils seraient tous ensemble pour manger et danser afin d'oublier leurs soucis au moins un temps, puis de repartir à la charge pour les résoudre définitivement ensemble.
Et pour les tag... à la personne qui voudra bien de tenter de relever le défi !
Source image : Musiciens et instruments de musique dans la coroplathie du monde grec antique (ive-ier siècle av. J.-C.). Quelques remarques
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lecarnetdemauve · 4 years
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„Alles im Leben ist Organisation“ Wilhelm von Humbolt
“Dans la vie, tout est organisation” Wilhelm von Humbolt.
Voilà ce que disait Wilhelm von Humbolt, théoricien principal du système prussien d'éducation au dix-huitième et dix-neuvième siècles.
Je vous partage cette citation afin d’amener le thème de mon article du jour qui est l’organisation dans la vie universitaire qui est l’un des points les plus important pour la réussite dans les études supérieures avec la motivation sur laquelle je rédigerai également un article.
Je suis personnellement d’accord avec ce que disait Humbolt dans la mesure où j’ai souvent été complètement pommée dans ma vie étudiante devant tous les travaux que je devais réaliser à un moment où je ne réussissais absolument à m’organiser, comme c’est sans doute le cas pour beaucoup de personnes qui ne s’organisent pas suffisamment.
Je vais donc vous parler de la méthode que j’utilise pour m’organiser dans ma vie étudiante et personnelle.
Erster Schritt: Die Priorisierung.
Eh oui ! La priorisation est la première étape de ma méthode organisation !
Lorsque je me retrouve à chaque week-end, je regarde tout d’abord ce que j’ai eu le temps de temps de faire au cours de la semaine, le plus souvent, j’ai déjà réalisé les petits travaux et les travaux de taille moyenne ne prenant pas énormément de temps et commencé l’apprentissage de cours magistraux assez importants. Me restent donc les éléments sur lesquels je dois passer du temps comme la remise des cours au propre ou les exposés.
Quand le week-end arrive, je regarde ce qu’il me reste à faire pour la semaine à venir et j’étale tous ces devoirs sur le week-end et la semaine à venir en fonction de mon emploi du temps.
Zweiter Schritt: Die strategische Planung.
Parlons maintenant planification stratégique car la stratégie est vraiment une chose indispensable dans l’organisation étudiante !
Lorsque vous recevez votre saint emploi du temps, commencez par le réécrire dans votre agenda pour toujours l’avoir sur vous ; ou bien sur une feuille et encadrez-le dans un joli cadre et posez-le sur votre table de chevet pour l’avoir près de vous ! Soit, l’encadrer l’encadrer dans un joli cadre et le mettre sur sa table de chevet n’est peut-être pas nécessaire mais ayez-le sur vous la majorité du temps.
Voilà donc l’emploi du temps que j’avais pour mon sixième et dernier semestre de Licence comme exemple !
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Comme vous le voyez, ce dernier n’était pas spécialement chargé dans la mesure où j’avais seulement vingt-six heures vingt-cinq minutes de cours par semaine si on retire mes horaires de stage, le total, heures de stages comprises, équivalant à trente heures dix minutes d’occupation hebdomadaire planifiées et liées à l’université.
Dritter Schritt: Die Verteilung der Zeit für Hausaufgaben und Hausarbeiten.
Venons-en aux travaux que nous devions réaliser à la maison, communément appelés devoirs !
En première année à l’université, il faut que vous regardiez comment se déroulent les cours et ce que les professeurs vous recommandent de lire, d’acheter et de faire pour leur cours.
Prenons par exemple la traduction où il est recommandé d’apprendre un peu de vocabulaire tous les jours en fonction de vos capacités, une dizaine de mots peut-être une moyenne de journalière par exemple. Il vous faut donc trouver un moment par jour pour cette activité
Un professeur peut vous demander de réaliser un travail par semaine en fonction de son humeur. J’avais par exemple presque toutes les semaines des devoirs à réaliser ou des travaux à envoyer à mon professeur ou à présenter à la classe, ainsi qu’un exposé sur une œuvre littéraire, une poésie ce semestre.
En interprétation, nos professeurs nous conseillaient de faire des fiches de vocabulaire sur le lexique qu’on découvrait dans leurs cours.
L’objectif est donc de tout d’abord trouver une plage horaire pour caler les travaux hebdomadaires qui ne prennent normalement pas trop de temps.
Vierter Schritt: Die Referate vorbereiten.
Ensuite vient le moment de préparer les exposés qui est ce qui prend généralement le plus de temps.
Même si durant le semestre d’hiver réussi à préparer complètement un exposé le soir même où ma professeure nous l’avait donné alors que nous ne passions que deux semaines plus tard ce qui m’a littéralement surprise.
Mais soyons réalistes : cela n’est que rarement possible car un exposé réclame un grand temps de préparation ! Par exemple, on ne peut pas faire une recherche complète scientifique et préparer un exposé complet sur un sujet de Littérature en un seul et unique soir. Pour un exposé de Littérature, il me faut au minimum sept ou huit jours pour être sûre et certaine d’avoir trouvé tout ce que je pouvais mettre dedans et de pouvoir affiner mes recherches notamment.
La solution est donc de prévoir un peu de temps, à partir d’un jour J, chaque soir, ou à des moments fixes et définis, pour se consacrer au sujet.
Fünfter Schritt: Die Unterrichte ins Reine schreiben.
La dernière chose que je fais lors de la période universitaire est la remise au propre des cours car oui, je suis l’une des rares personnes à ne presque pas faire de fiches révisions car je préfère réécrire complètement mes cours magistraux. Les seules matières pour lesquelles je réalise des fiches sont la traduction et l’interprétation car le plus important dans ces matières l’acquisition du vocabulaire.
Les seuls cours magistraux faisant exception à la règle sont ceux de Littérature et de Culture et Communication car il ne m’a pas semblé utile de réaliser cela car ces cours étaient en général plutôt clairs dans ma tête et cela m’aurait pris trop de temps car je devais mettre au propre :
Les cours magistraux de Didactique de l’allemand,
Les cours de Français Langue Étrangère bien qu’il s’agisse de travaux dirigés
Les cours magistraux de Linguistique, qu’il s’agisse de Linguistique descriptive ou historique,
Les cours magistraux de Civilisation.
Ce qui n’était à vrai dire pas évident à réaliser chaque semaine compte tenu des devoirs ou exposés que j’avais à préparer.
C’est la raison pour laquelle je réservais ces activités aux week-ends où j’avais logiquement plus de temps.
Certains penseront que réécrire ses cours est quelque chose d’inutile mais si je le fais c’est en raison de ma mémoire qui est visuelle : pour retenir réécrire le cours m’aide donc grandement.
Si je ne fais pas énormément de fiches de révisions, la raison est simple : tout le cours étant important à mes yeux, je refuse de le réduire aux points centraux car je me suis mise dans la tête que je devais être capable de tout recracher sur une feuille où lors d’un oral, ce qui doit sans doute être dû à ma grand-mère qui me forçait à connaître mes cours par cœur lorsque j’étais au collège notamment.
Sechster Schritt: Die Organisation der Zeit zu Hause.
Maintenant passons à l’organisation du temps à la maison car planifier tous ses devoirs est bien beau mais si on passe ses soirées sur Internet ou sur Netflix, le fait d’avoir planifié ne sert absolument à rien !
Il faut en effet un peu se forcer à travailler tous les soirs pour ne pas se retrouver avec tous ses devoirs à faire le week-end, ce qui dans ce cas est le début de la fin de votre année universitaire !
Lorsque j’étais moi-même étudiante en première année de Licence, j’avais adopté la technique du “Mais tu as le temps Louise, tes devoirs tu les feras le week-end !” Quelle grosse erreur n’avais-je pas fait là !
Car avec tous les devoirs de la semaine à faire en deux ou trois jours en fonction de votre nombre de jours de week-end, vous finirez sans aucune vie sociale et sans aucune sortie, ce qui a l’époque de ma première année de Licence ne me gênait pas dans la mesure où je rentrais dans mon petit village de campagne pommé tous les week-ends où je n’avais que cela à faire et à aller à la messe tous les dimanches, sainte exigence de ma grand-mère.
Il faut donc se forcer et se motiver à faire un peu de ses devoirs tous les soirs, sauf si:
Vous avez eu une journée particulièrement fatigante,
avez réalisé plus du double du temps que vous faites habituellement en vélo
Vous êtes allés effectuer votre stage où vous avez été avec des enfants particulièrement insupportables
Vous êtes malades ou n’avez pas le moral
Il faut donc se consacrer un temps pour chaque activité.
Lorsque je rentre de cours et qu’il n’est pas plus de dix-huit heures, je prends quelques minutes pour grignoter une petite sucrerie, comme des spéculoos qui sont mon goûter favori.
Eh oui, à vingt-et-ans et demi et je prends toujours un goûter, il n’y a pas de honte à avoir ! J’en suis même fière !
Cette pause me permet en effet de me vider la tête pendant quelques minutes et de me déconnecter des cours pendant quelques instants avant de retourner au travail.
Une fois cette césure effectuée, je commence les devoirs que j’ai prévus pour le jour que nous vivons et me motive en me disant que si j’ai fait ce travail, il ne sera plus à effectuer ou bien sera déjà entamé donc que je passerai moins temps la prochaine fois que je travaillerai dessus que si je faisais d’une traite un autre jour.
Il faut cependant faire attention à vous surcharger.
Ne prévoyez pas de mettre trois cours au propre et de faire un autre devoir en un seul et unique soir car cela relève de l’impossible : il faut donc rester réaliste sur le travail que vous vous donnez. Mettre un cours au propre est par exemple quelque chose que je trouve relativement fatigant et en mettre deux au propre dans la même journée relève de l’exploit. Enchaîner sur un autre devoir est donc irréaliste à mes yeux.
Les éléments perturbateurs pendant le travail à la maison.
Si un réseau comme Netflix ou OCS me font de l’œil, j’essaie de rester concentrée sur ce que je fais, me mentant en me disant que je pourrai peut-être y jeter un coup d’œil plus tard, ce qui est cependant irréalisable en semaine car une bonne nuit de sommeil est indispensable pour un étudiant.
La tentation du téléphone est également quelque chose contre laquelle il faut lutter car discuter avec votre meilleur(e)-ami(e) ne fera votre devoir ! Mon conseil est le plus simple du monde ! Coupez les notifications sonores de votre téléphone ou éteignez-le si les LED clignotantes vous donnent envie de les regarder, sauf si bien entendu, vous attendez un appel urgent.
Pour résumer cet article, je dirais que pour s’organiser à l’université, il vous faut suivre les étapes que je vous ai présentées donc prioriser dans un premier temps, planifier dans un second temps, estimer combien de temps le travail à préparer vous demandera dans un troisième pour enfin organiser son temps à la maison comme vous le souhaitez.
Il est cependant à noter que cette organisation ne fonctionnera peut-être pas avec vous car l’organisation est quelque chose de propre à chacun. IL faut donc l’adapter à la situation T pour qu’elle soit efficace. Vous n’êtes donc pas obligés de suivre mes recommandations à la lettre mais d’adapter les points centraux à vos besoins.
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clemjolichose · 1 year
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AURA - ACTE I, Scène 3
Fandom : Vilebrequin
Pairing : Pierre Chabrier x OC féminin, Sylvain Levy x OC féminin, Gaytipla (Pierre Chabrier x Sylvain Levy)
Nombre de mots : 1 188 mots
Avertissement : Propos validistes
Résumé : Couleurs et émotions. D’un côté, la fierté. De l’autre, la honte. Comment avancer avec les pieds cloués au sol ? Comment communiquer quand le corps est lui-même restreint ?
Les réponses ne sont pas innées. Il faudra les chercher, partir à l’aventure dans un monde inconnu, quitte à découvrir plus qu’on ne le voudrait…
Note d’auteurice : Vous pouvez également lire cette pièce de théâtre sur Wattpad et AO3 ! <3
Partie : ACTE I, Scène 3
Personnages & Sommaire | ACTE I, Scène 1 | ACTE I, Scène 2 | x | ACTE I, Scène 4 | ACTE I, Scène 5 | ACTE I, Scène 6 |
Il est tard, il fait nuit. Sylvain est assis sur le canapé de son salon, anxieux. Les lumières vacillent entre intensité et obscurité, imitant son état. Il attend, impatient, nerveux. Il est incapable de rester en place : sa tête, ses yeux, ses lèvres, ses mains, ses jambes, rien ne reste immobile tandis qu’il évolue dans la pièce. Il attend que Charlotte vienne, qu’elle rentre enfin d’il ne savait où.
Enfin, Charlotte entre. Elle est au téléphone, un sourire aux lèvres, ne saluant même pas son petit ami. Lui s’assoit, attend encore, il contient visiblement son corps. C’est douloureux.
CHARLOTTE. Attends ma chérie, je te laisse, je suis à la maison là. Oui, Sylvain est là. Plus agité que jamais d’ailleurs, je te laisse. Oui, oui, on se voit demain de toute façon. Je te raconterai. Bien sûr chérie. Quoi ? Oh, non, je ne pense pas que ça soit grave. Je te laisse, bisous !
Elle raccroche, range son téléphone dans sa poche, pose son sac, retire son manteau et ses chaussures, elle prend son temps, elle n’est pas pressée ni inquiète malgré l’angoisse de son compagnon.
CHARLOTTE. Désolée, on a eu beaucoup de travail au boulot et j’avais pas eu le temps d’appeler Mélanie. On a du mal à tenir les délais, il nous demande de faire des heures sup’, t’y crois ça ? Ils peuvent pas embaucher, je sais pas moi, des CDD ou des intérimaires plutôt ?!
SYLVAIN. Charlotte ?
CHARLOTTE. J’en ai marre de mon chef. Il sait pas faire son boulot, honnêtement. Il fout toujours la merde dans les plannings ! C’est pas si compliqué, pourtant, on est une petite équipe, mais non ! Monsieur fait n’importe quoi et nous blâme derrière de ne pas tenir les délais. On est toujours en train de réparer ses conneries, forcément qu’on prend du retard. Incompétent de merde.
SYLVAIN. Charlotte, écoute-moi, s’il te plaît.
CHARLOTTE. Oh je le fais souvent, t’écouter. Elle s’assoit sur le canapé. Bon, de toute façon j’ai fini, qu’est-ce qu’il y a ? Tu fais une tête d’enterrement depuis que je suis rentrée.
Sylvain hésite, l’observe brièvement, baisse le regard. Ses mains sont plus intéressantes. Ses mains n’ont pas ce regard dur, légèrement infantilisant, comme une mère occupée accordant une seule minute à son enfant. Il n’aimait pas ce regard-là. La lumière se stabilise, à un faible niveau.
SYLVAIN. J’ai… j’ai quelque chose à te dire. C’est important. Je pense que… Je trouve, plutôt. Ouais. Je trouve que ça se passe mal entre nous en ce moment.
CHARLOTTE, avec un soupir. Je sais et je t’ai déjà dit ce que j’aimerais que tu changes. Je peux te refaire la liste, si tu veux.
SYLVAIN. Qu- hein ? Non—c’est justement de ça dont je voulais te parler. Il y a aussi des choses que… je n’aime pas. Je veux bien faire des efforts, mais sans ton aide c’est impossible. C’est…
CHARLOTTE. Oh, Sylvain… Il faut que tu apprennes à évoluer seul, un peu. Je sais qu’on a toujours été ensemble depuis le lycée, mais je ne peux pas toujours m’occuper de toi…
SYLVAIN. Mais c’est pas ce que je demande !
La lumière vacille à nouveau, s’intensifie.
SYLVAIN. Arrête de t’occuper de moi ou—je sais pas, me prendre pour un gamin ! Je vais avoir 30 ans, merde. Et je sais peut-être pas ce qui m’arrive mais c’est pour ça que j’ai besoin d’aide. J’ai besoin d’aide, merde !
CHARLOTTE. Moi, je sais ce qui t’arrives. Je sais que c’est difficile de se remettre en question, mais c’est pour ton bien, crois-moi. Tu n’es pas méchant, je le sais bien, mais tu as besoin de grandir, de mûrir.
SYLVAIN. Je peux pas continuer comme ça, Charlotte. Je peux pas continuer avec toutes ces… ces injonctions. C’est injuste, bordel ? C’est injuste de me demander tout ça alors que je te lance des appels à l’aide. Tu les écoutes pas ! Comment tu veux que je fasse, moi ? Putain, j’ai l’impression que ces derniers temps, tu me parles juste pour me disputer. J’ai l’impression que tu me prends pour ton gosse et je déteste ça. Arrête ça un peu ! Je suis un adulte qui a besoin d’aide et t’agis comme si tu savais tout mieux que moi. Moi, je te dis qu’il y a un truc qui cloche chez moi et que j’ai besoin de soutien !
CHARLOTTE. Si t’as besoin de soutien, tu devrais plutôt te tourner vers Pierre. Je veux pas jouer aux psys, moi.
Elle s’éloigne, se lève, lui tourne le dos. Il tend la main vers elle, sans faire plus d’efforts pour la rattraper. Il se met à pleurer, cloué sur place.
SYLVAIN. Me fais pas ça Charlotte, putain, je demande pas que tu sois une psy mais que tu sois ma copine ! Ma—putain.
Ce qu’il dit ensuite est incohérent, à cause de ses pleurs. Charlotte remet sa veste et ses chaussures puis se plante face à Sylvain.
CHARLOTTE. Je peux pas. T’es trop… Je te comprends plus, Sylvain. T’agis bizarrement. Tu t’exprimes comme un enfant, comment veux-tu que je te vois pas comme tel ? T’es là, tu te mets à parler trop vite en gesticulant partout, tu me récites une page Wikipédia comme si tu l’avais apprises par cœur, c’est pas comme ça que les adultes partagent leurs passions, tu sais… Et t’es égoïste. Merde, tu le remarques pas, mais tu laisses personne en placer une. Tu dis que t’es trop anxieux mais tu gueules sur tout le monde dès qu’un truc change dans ton emploi du temps. Tu sais pas faire face à l’imprévu, tu sais pas écouter, tu me fais peur. Sérieux, des fois t’as un comportement effrayant, quand tu te balances en jouant, on dirait que t’es possédé. Moi, je peux pas. Tu sais ce que mes copines disent de toi ? Je suis pas la seule qui voit tout ça et j’ai honte, moi, après ! Elles trouvent aussi que t’es un gamin immature qui pense qu’à lui, elles ont commencé à me demander si je comptais rester encore longtemps avec toi ! Alors je vais les écouter et te quitter. T’as raison. Ça va plus entre nous et il y a un truc qui cloche chez toi. Et je suis pas équipée pour te réparer. A ce stade, va te faire soigner, je sais pas. En tout cas viens pas me voir. Je veux plus entendre parler de toi, je veux que tu me laisses tranquille. J’espère que ça, au moins, tu le comprendras.
Elle quitte la pièce sans le saluer. Lui pleure toujours, plantant ses ongles dans sa peau, serrant son corps. Puis un sursaut : il se jette contre la porte qui vient de claquer, frappe contre elle, se frappe lui-même au passage. Il a envie de crier, essaye, c’est douloureux. Le bruit lui fait mal, la lumière lui fait mal, il veut arracher ses vêtements et sa peau avec, il veut tirer ses cheveux, il ne veut plus exister ni avoir de corps. C’est trop lourd, trop encombrant, trop intense. La lumière, brillante comme jamais, lui brûle la rétine. Il se couvre les yeux, les oreilles, rampant vers le centre de la pièce… Tout s’éteint quand il tombe au sol.
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Une morale dichotomique
Il y a le vrai et le faux. Le vrai est ce qui me donne envie de rire, le faux, ce qui me donne envie de vomir. L’amour est faux. La haine est vraie. Les animaux sont vrais. Les hommes sont faux. – Bérénice Einberg dans L’avalée des avalés
Les personnages des romans de jeunesse sont marqués par leur caractère extrême et radical. Ils créent le monde qui les entoure, en imaginent la genèse et le réinventent constamment. La lecture des histoires de Bérénice Einberg (L’avalée des avalés (AA)), d’Iode Ssouvie (L’océantume (Oc)) et de Mille Milles (Le nez qui voque (NV)) est truffée de théories sur l’univers, sur les rapports sociaux et sur des phénomènes biologiques et anthropologiques. Parmi ces réflexions se retrouvent des impératifs sur une conduite à adopter afin de vivre librement. Ce code d’éthique, élaboré par les jeunes narrateur-trice-s, se répercute dans tous les livres subséquents.
Dans l’univers de Ducharme, il y a une séparation précise entre le bien et le mal, le beau et le laid, à travers laquelle les protagonistes remettent en cause les valeurs dominantes de la société. La masse sociale, la population générale dont les personnages veulent se dissocier, qu’Iode nomme la Milliarde, se conforme à l’ordre établi et s’en contente. Au contraire, Bérénice s’oppose au bonheur, notamment, puisqu’il nécessite « une compromission avec la société » (Seyfrid, 1993 : 346), qu’elle refuse. Pour elle, le bonheur implique soumission et avilissement, tandis que son rejet mène à la révolte et à la dignité.
Les personnages s’imposent une série de règles, sujettes à changement au fil des romans : ne jamais devenir adulte, aimer sans amour pour ne pas souffrir, vaincre plutôt que d’être vaincu-e… Les exemples sont innombrables. Le respect total de ces règles doit permettre aux personnages d’accéder à un idéal qui reste pourtant inaccessible, car ils dérogent finalement à leurs commandements. L’impossibilité d’atteindre l’absolu tant désiré crée une fracture chez les personnages, placés devant un choix : rester fidèle ou trahir. La première option ne peut mener qu’à la mort – les deux ami-e-s dans Le nez qui voque se promettent d’ailleurs de se « branle-basser », de se suicider, pour rester purs et ne jamais être adultes –, tandis que la survie est fondée sur la trahison de l’Autre et de soi-même.
Les personnages de Ducharme menacent d’être aspirés par le néant. La trilogie des romans de jeunesse met en scène le moment charnière de la capitulation des personnages, tandis que dans les livres subséquents, la trahison a déjà eu lieu. Aussi ignoble soit-elle, rien ne peut l’empêcher d’advenir et de se répéter. Bien que dans L’avalée des avalés et L’océantume, les personnages principaux soient des jeunes filles, la majorité des autres romans ont des protagonistes masculins qui trahissent leur complice féminine. La scission entre le féminin et le masculin, l’enfant et l’adulte, le chaste et le sexuel, la pureté et la souillure, l’individu et le collectif font tout autant partie de l’œuvre de Ducharme et de la répartition de l’ordre symbolique qui la régit.
Enfance
Dans cet ordre du monde expliqué par Bérénice Einberg dès le premier roman de Ducharme, et poursuivi dans le reste de son œuvre, l’enfance est un état à conserver. Elle est associée à tout ce qu’il y a de bon dans l’univers, comme la pureté et la dureté, tandis que l’âge adulte est considéré comme déchéance et souillure : « L’adulte est mou. L’enfant est dur. […] L’enfant n’est pas mou, visqueux et fertile, il est dur, sec et stérile comme un bloc de granit » (AA, 336). Cette sécheresse de l’enfance se transmet notamment dans les émotions vécues, dans la rétention des affects, dans le refus de l’épanchement.
L’aspiration à détenir un cœur de pierre prend racine dans la volonté d’accéder à une liberté intérieure, mais elle permet aussi aux personnages de se protéger : « J’aimerai sans amour, sans souffrir, comme si j’étais quartz. Je vivrai sans que mon cœur batte, sans avoir de cœur » (AA, 41). Malgré les passions violentes qu’ils vivent, les personnages de Ducharme aspirent souvent à l’impassibilité, qui leur permettrait de ne jamais avoir besoin des autres et d’éviter les rapports de dépendance avec autrui. Par contre, ce principe est difficilement applicable et la rencontre fracassante avec l’Autre met ce vœu en péril. Mille Milles, qui passe de l’enfance à l’âge adulte dans Le nez qui voque, témoigne de cette difficulté à résister à l’emprise d’autrui : « Chaque être humain m’affecte; c’est l’affection : l’amitié, l’amour, la haine, l’ambition. Je suis malade d’affection. […] Plus je vieillis, pire c’est » (NV, 31). Même dans l’enfance, les personnages oscillent entre le refus catégorique de l’Autre et l’extase vécue dans l’abandon de soi à l’Autre. La capacité qu’ont les narrateur-trice-s à se contredire, tout en restant radicaux dans chacune de leurs prises de positions, fait d’eux-d’elles des personnages complexes et conflictuels. La force de leur résistance à céder n’a d’égal que la puissance de leurs désirs.
Les enfants ducharmiens se perçoivent comme un lieu, un territoire, de sorte que leur rapport à l’Autre est teinté de métaphores guerrières. Les personnages visitent, conquièrent, vainquent; ils sont dotés d’une armée, et Bérénice a même sa propre langue, le bérénicien, où « le verbe être ne se conjugue pas sans le verbe avoir » (Pavlovic, 1987 : 93). Ce système est mis en place pour protéger les personnages de tout contact avec le monde extérieur : « Un contact est une lézarde, une disponibilité offerte au mensonge, à la déception et à l’amertume » (AA, 188). Si contact il y a, l’enfant doit avoir le dessus, c’est lui ou elle qui doit soumettre l’Autre, et non l’inverse.
Le rapport à l’autre, amoureux, amical, familial, est donc un combat, où il y a des vainqueurs et des vaincus. Ainsi, Iode Ssouvie rencontre sa nouvelle voisine Asie Azothe, du même âge qu’elle, et veut la conquérir, la posséder pour garder sa supériorité. Pourtant, un revirement inattendu a lieu et Iode est soudainement frappée par l’extase de la rencontre avec Asie Azothe : « Je me sens visitée : je me suis laissée entrer en communication avec quelque chose d’aussi terrible que moi-même, avec quelqu’un. Je suis vaincue, et je me laisse envahir de curiosité et de désir » (Oc, 17). Donc, celle qui se donne le plus à l’autre est vaincue, et l’autre possède. Tour à tour, Iode et Asie Azothe se donneront et prendront; le rapport de pouvoir entre les deux sera en constante mutation. Mais se donner à l’Autre signifie ne plus s’appartenir tout à fait, et Iode préfère se garder : « Je n’aime pas qu'on se donne comme Asie Azothe le fait dans chacune de ses lettres. Garde-toi ! […]. Ne te jette pas : tu es tout ce que tu as ! » (Oc, 191). L’indépendance reste une valeur très prisée par les personnages, malgré les amitiés qu’ils forgeront.
Comme tout pays, l’enfant ducharmien relève de légendes, incluant une genèse mythique. Iode Ssouvie affirme appartenir à une dynastie royale, autrefois habitant dans un château. Le récit de sa naissance est aussi terrible qu’extraordinaire, à l’instar des récits mythologiques invraisemblables et sanglants. En plein orage, un feu ravage le domaine tandis qu’un garde du corps devenu fou attaque la famille d’Iode. Sa grande sœur meurt cette nuit-là, tentant de protéger son père de l’homme violent. Iode naît en de telles circonstances, arrachée par le pied du ventre de sa mère, qui l’abandonne ensuite : « Je suis née; j’ai les membres brisés et j’inaugure la branche cadette de la dynastie des Ssouvie, dynastie royale dont personne ne s’occupe » (Oc, 35). Sa mise au monde est une véritable bataille, et la survie du poupon semble relever du miracle. La narration de cette histoire contribue à héroïser Iode, qui a vaincu dès ses premiers moments de vie à multiples attaques.
Bien que les récits de naissance soient parfois relatés dans les romans, les enfants sont surtout intéressés par leur auto-engendrement. L’enfant est celui qui est responsable de sa mise au monde en tant que sujet : « On ne naît pas en naissant. On naît quelques années plus tard, quand on prend conscience d’être » (AA, 192). Il y a donc la naissance du corps et celle de l’âme. La mère est responsable de la première, et l’enfant, de la seconde.
Quoique l’enfant soit, dans l’œuvre de Ducharme, porteur d’une révolte contre l’ordre établi, « sujet souverain » (Nardout-Lafarge, 2001 : 190) dans son propre territoire, hautement créatif et relevant de la légende, son portrait n’est pas que lumineux. L’enfance est aussi un temps des peurs, où les sentiments sont intenses et les angoisses, poignantes. Chez Ducharme, « l’enfance est dotée d’une conscience très intense de la part de négativité inhérente à l’expérience humaine » (Nardout-Lafarge, 2001 : 183). L’angoisse, la peur, la menace de disparition de l’être, la solitude, la souffrance sont autant d’éléments qui menacent les personnages. L’affirmation suivante de Bérénice abonde en ce sens :
Je sais que pour quelques minutes tu pourrais prendre mon fardeau sur ton ventre. Je ne veux pas. Merci quand même. Puisque de toute façon il faudra que tu me le rendes, j’aime autant porter tout le temps mon fardeau […] À qui que tu donnes ton angoisse, elle te revient. Où que tu caches ton angoisse, elle te retrouve. (AA, 310).
Cette angoisse vient aussi d’une conscience aiguë de la solitude que chacun-e vit. Les personnages, tel que l’affirme Bérénice au commencement de L’avalée des avalés, vivent en tentant de ne pas être avalés, engloutis par le vaste monde et tout ce qui le constitue.
Amour
Tiens tiens je te tiens, tiens tiens c’est toi qui t’accroches à la perche et c’est moi qui la tiens. Je veux voir ça sur ton visage, que je saisis entre mes mains, mais il est si puissant avec ces yeux qui vont prendre feu, ces lèvres qui vont saigner, que c’est moi qui suis capturé. Même avec mon armée, la porte se referme sur moi quand j’entre dans ton visage. Même quand je ne t’ai plus dans la peau, tu m’as dans ton visage. – Bottom, dans Dévadé
Le rapport à l’Autre est conflictuel pour les personnages de Ducharme, oscillant entre le refus total de la présence d’autrui et le besoin viscéral d’être avec l’Autre. Cette ambivalence se retrouve dans tous les romans de Ducharme, ainsi que dans ses deux scénarios de films. Les héroïnes des longs métrages « sont des êtres brûlants d’amour, qui vivent leurs sentiments de manière excessive, dévastatrice » (Chamberland, 1983 : 42). Dans Les bons débarras, la jeune Manon s’apparente aux personnages enfants des romans de jeunesse de l’écrivain dans sa volonté de possession de l’Autre, à travers l’amour qu’elle ressent pour sa mère. La voulant pour elle seule, Manon éloigne les personnages masculins de l’univers de sa mère. Pour Manon, comme pour Bérénice et Iode, l’amour reçu doit être entier et exclusif. Si l’Autre ne peut s’offrir complètement à elle, il est rejeté violemment.
Or, l’amour vécu dans les romans de jeunesse se distingue de celui dans les romans subséquents, car ces derniers sont marqués par la sexualité. Le nez qui voque témoigne de ce déplacement dans l’âge adulte; deux personnages amis, Mille Milles et Chateaugué, se promettent de ne jamais dégénérer en devenant adultes et de se tuer avant d’atteindre ce seuil. Puis, ils vieillissent et Mille Milles trahit plusieurs fois Chateaugué : d’abord en éprouvant pour elle un désir charnel, qu’elle ignore qu’elle peut susciter chez lui et qui la souille; puis en lui préférant une autre, Questa, et enfin en la laissant accomplir seule leur projet commun de se « branle-basser », de se tuer pour rester purs. Dans les romans suivants, les narrateurs masculins se succèderont comme autant de Mille Milles vieillis.
L’amour adulte, tel que vécu dans les romans après Le nez qui voque, suit le schéma amoureux de ce livre : « un homme déchiré entre deux femmes et deux amours, l’un fraternel, enfantin et pur, l’autre sexuel, adulte et pervers » (Nardout-Lafarge, 2001 : 195). Les narrateurs seront donc en tension entre une femme associée à l’enfance par sa pureté et une autre, souvent incarnée par une travailleuse du sexe, qui représente la sexualité, la souillure aux yeux des narrateurs. La trahison de la première au profit des pulsions, comme Mille Milles a trahi Chateaugué, est inévitable.
Par ailleurs, la conception ducharmienne de l’amour s’en prend au couple, qu’il soit marié ou en union libre. La notion de couple est malmenée, tant dans les romans d’enfance que dans le reste de son œuvre. Il est traité comme une institution, régi par des règles bourgeoises, comme l’union entre les parents de Bérénice Einberg, mariés uniquement pour des raisons économiques et sociales : se conformer au modèle social de la famille. Par ailleurs, les couples dans Les enfantômes, Dévadé ou Gros Mots se défont, se rendent la vie misérable. Les lecteur-trice-s assistent alors « à la désintégration d’un mariage où les conjoints sont incapables de se quitter, unis qu’ils sont par la haine » (Leduc-Park, 1982 : 137).
À l’inverse des couples dysfonctionnels, défaits, accrochés coûte que coûte l’un à l’autre par leur persévérance à cohabiter misérablement, un autre type d’amour émerge des livres de Ducharme : l’amour-fusion. Ce second type se mêle parfois à la fraternité, parfois à l’amitié, dans lequel des êtres ne font qu’un. Plusieurs duos de personnages se jettent l’un dans l’autre au point d’inventer un nom à l’union qu’ils forment : Iode Ssouvie et Asie Azothe forment Cherchell (L’océantume), Mille Milles et Chateaugué forment Tate (Le nez qui voque). Quant au duo formé par Nicole et André dans L’hiver de force, il est uni par l’amour commun voué au personnage qu’ils nomment la Toune, une actrice d’une grande beauté surnommée Petit Pois, en référence au conte La princesse au petit pois. Fidèle à ses schèmes récurrents, le type d’amour valorisé chez Ducharme est pur, c’est-à-dire chaste, et passionné, véritable, foudroyant.
Tous les protagonistes, qu’ils soient enfants ou adultes, entretiennent un rapport ambivalent avec la solitude. Parfois désirée par eux, elle fait aussi souffrir les personnages, qui souhaitent ardemment vivre en fusion avec l’Autre tout en trouvant insupportables les rapports de dépendance. Pris entre ces deux pôles, les narrateur-trice-s doivent résoudre la tension née de l’entre-deux. Des personnages ami-e-s ou amant-e-s sont alors sacrifiés, ou les narrateur-trice-s acceptent de supporter leur présence et renier en partie leur indépendance. Jusqu’où accepter de perdre des parties de soi ? Comme lors du passage de l’enfance à l’âge adulte, le rapport à l’Autre implique une négociation intime de l’identité. Et ce, pour repousser le moment de l’avalement.
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